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COURS D’ACTIVITES PRATIQUES

2eme année Gestion


Année Universitaire : 2022 -2023
Cours assuré par : Mme Sana ENNAIFER

STAGE, MEMOIRE DE STAGE, PFE

PREMIERE PARTIE : STAGE, STAGE DE FIN D’ÉTUDES, PFE

1- QU’EST-CE-QUE C’EST ? Dernière étape ou étape intermédiaire de votre cursus à


l’université, le stage qui donne lieu à l’élaboration d’un rapport, d’un mémoire de stage
ou d’un projet de fin d’études est un tremplin vers votre vie professionnelle.

a. Stage, PFE, Stage De Fin D’études : Définitions


Le PFE, projet de fin d’études, le stage et le stage de fin d’études recouvrent une même
réalité. Il s’agit d’une période déterminée durant laquelle vous allez rejoindre une
entreprise afin de réaliser un projet.

b. A quoi sert le Mémoire de stage ou le Projet de Fin d’Etudes ?


Le PFE / Stage sert avant toute chose à mettre un pied dans le monde de l’entreprise. En
effet, ces quelques mois de stage font la transition entre la vie étudiante et la vie active.
C’est pourquoi il est important de bien le choisir !
Le stage de fin d’études a pour vocation de développer chez le stagiaire des savoir-faire
et des savoir-être essentiels pour son avenir professionnel.
Sous la tutelle d’un maître de stage, le stagiaire va acquérir, en théorie, de nombreuses
compétences.
De plus, dans de nombreuses entreprises, le stage de fin d’études peut constituer une
opportunité de pré-embauche.
Si votre PFE se déroule de manière positive, vous aurez des chances de recevoir à l’issue
de votre stage une proposition d’embauche.

c. PFE : Mener un projet de A à Z


Le but est d’effectuer un projet sur une longue période, entre 4 et 6 mois, afin de
développer des compétences de long terme. Entre autres, le sujet du stage amène
généralement le stagiaire à rencontrer des défis et lui permet d’apprendre à agir en
conséquence. Ainsi, il apprend de ses erreurs et s’attelle à la résolution des problèmes.
Cela a une véritable importance pour sa future carrière ; les recruteurs apprécient les
personnes capables de se confronter à des difficultés de tout ordre.

d. Compétences professionnelles à développer


L’on attend donc de vous que soyez aptes à gérer des situations où vous rencontrez des
difficultés. Mais les recruteurs peuvent également attendre de vous que vous ayez, durant

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votre stage, appris à travailler en équipe. Cette expérience peut notamment vous amener
à être en interaction avec d’autres métiers.

2- RECHERCHE DE STAGE
Trouver un stage est souvent très compliqué, mais trouver le stage qui puisse vous
corresponde est encore plus difficile.
a. Comment trouver un stage ?
Il existe différentes manières de trouver des offres de stages

i. Votre établissement universitaire


Premier moyen : passer directement par votre établissement. Les écoles ou les universités
ont souvent des partenariats et reçoivent directement des offres d’anciens élèves. Il vous
suffit de vous renseigner directement en demandant à la personne en charge du service
des stages.

ii. Les offres en ligne


Deuxième moyen : les offres en lignes disponibles sur des plateformes gratuites ou
payantes.

iii. Votre réseau personnel


Autre solution : utiliser votre propre réseau (votre entourage, vos proches) pouvant vous
proposer des offres intéressantes. Parfois, il suffit de demander pour saisir une
opportunité.

iv. Votre réseau en ligne


Autre solution : votre réseau en ligne.
N’hésitez pas à utiliser :
1) LinkedIn.
2) Facebook…
Publiez un post indiquant que vous recherchez un stage.

b. Règles de recherche de stage ?


i. Règle n°1 : il n’est jamais trop tôt pour postuler !
N’hésitez pas à commencer vos recherches le plus tôt possible. Même six mois à l’avance ;
Cela vous permet :
3) De consulter les offres existantes, même si elles ne concernent pas vos dates
potentielles de stage,
4) De connaitre les entreprises qui recrutent des stagiaires de manière générale.

Vous prendre à l’avance vous laissera la possibilité de commettre quelques faux pas et de
rectifier le tir pour les candidatures suivantes !
ii. Règle n°2 : Soignez vos candidatures de stage !

Il est important de soigner chaque candidature pour au moins deux raisons.

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Cette règle est liée à la précédente, vous y prendre à l’avance est un atout considérable
pour présenter des candidatures de qualité.
Pour chaque candidature, prenez le temps de lire avec attention les offres de stage, de
vous tenir au courant de la conjoncture du secteur, de vous renseigner sur les entreprises
qui vous intéressent et ce qu’elles font,
Surtout, ne négligez aucune candidature. Ne vous précipitez ni dans l’écriture de
votre CV ni dans celle de vos lettres de motivation (qui, bien entendu, ne doivent pas être
identiques à chaque candidature !).
Pensez notamment à les adapter aux offres pour lesquelles vous postulez, et à les enrichir
au fur et à mesure.
Si votre dossier ne retient pas l’attention, vous pourrez alors améliorer votre CV et votre
lettre de motivation…
5) Tout d’abord vous retiendrez l’attention de peu d’entreprises si votre CV et lettre de
motivation paraissent bâclés.
6) Ensuite, même si une entreprise vous intéresse à priori moins qu’une autre pour
effectuer votre stage, la négliger est un mauvais calcul : il est toujours préférable de
pouvoir choisir entre plusieurs options, d’autant plus que vos perceptions pourront
évoluer à l’issue des entretiens.
iii. Règle n°3 : Soyez dans une démarche proactive !
N’attendez pas, relancez, appelez si votre candidature n’avance pas ! Bref, soyez proactif
N’hésitez pas à demander des retours sur vos candidatures, si vous avez été bon en
entretien, si votre interlocuteur a jugé vos compétences à la hauteur du poste…
N’hésitez pas à faire jouer le réseau de votre faculté, celui de votre entourage…
Pensez également à activer des alertes sur les sites d’offres d’emploi ainsi que sur les sites
emplois des sociétés qui vous intéressent.
Enfin, même si vous avez l’impression que l’entretien s’est déroulé en votre faveur et que
le recruteur vous a fait comprendre que vous devriez être sélectionné, vous pouvez tout
à fait continuer à postuler tant qu’aucune convention de stage n’a été signée.
3- SE CONNAITRE
a. Savoir qui vous êtes
Pour trouver un stage qui vous corresponde, il faut commencer par savoir qui vous êtes.
Ainsi, vous devez trouver un stage en accord avec votre niveau d’étude.
Inutile de postuler à des offres qui demandent un niveau Master si vous êtes en Licence
par exemple.
Il est important de savoir ce que vous savez faire, ainsi que ce que vous avez fait dans vos
précédentes expériences et de regarder si cela est compatible avec les attentes mises en
avant dans l’offre.
Considérez aussi vos centres d’intérêt, en effet il est toujours plus intéressant de travailler
et de faire quelque chose en lien avec ce que vous aimez.

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Vous pouvez alors vous poser les questions suivantes pour vous aider à trouver ces
informations :
i. Quels sont les outils et méthodes que je maîtrise ?
ii. Quelles sont les trois types de tâches que j’aimerais faire ?
iii. Quelles sont les trois types de tâches que je ne souhaite absolument pas
faire ?
iv. Quelles sont mes passions ? Comment puis-je les lier au monde du travail ?
v. Savoir ce que vous voulez
Peut-être avez-vous déjà une idée du secteur d’activité dans lequel vous souhaiteriez
travailler, ou encore le type de structure d’entreprise que vous cherchez. La culture
d’entreprise est également un facteur important ainsi que la structure hiérarchique de
celle-ci. En effet, tous ces points sont importants car ils déterminent votre degré de
satisfaction une fois dans l’entreprise. Il est donc plus que recommandé de penser à ces
éléments avant de vous lancer dans votre recherche.
De même que précédemment nous proposons quelques questions pour vous aider à
mieux cerner vos attentes :
a) Est-ce que je préfère le cadre formel d’une grande entreprise ou le cadre plus
informel d’une PME ?
b) Quels sont les trois secteurs d’activités qui m’intéressent ?
c) Quel est le degré d’encadrement que je recherche
4-QUEL STAGE OU QUEL STAGE DE FIN D’ETUDES ?
Le lien entre votre stage de fin d’études ou même votre stage en cours d’études et votre
premier emploi doit être tangible, c’est pourquoi il faut réfléchir attentivement à plusieurs
facteurs avant de faire votre choix.
a- Stage /stage de fin d’études et premier emploi
Il est important de choisir votre stage de fin d’études dans une optique de premier emploi
dans la mesure où il donnera une forte coloration à votre profil.
Ceci peut être bénéfique pour plusieurs raisons :
- vous serez déjà intégré dans une équipe,
- vous connaîtrez le mode de fonctionnement de votre structure, ce qui est un avantage
non négligeable.
- Cela vous permettra également de vous épargner une longue période de candidatures à
la fin de vos études,
Cibler ses candidatures sur des entreprises qui peuvent potentiellement vous engager à la
sortie de l’université peut donc être une option à privilégier.
b-Où faire son stage de fin d’études
Une des questions que vous devez également vous poser lors de votre choix entre
plusieurs PFE, c’est le type de structure que vous souhaitez intégrer.

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Si vous pensez être davantage à l’aise dans une petite structure, préférez postuler et
accepter une offre dans ce type d’entreprise plutôt que dans une grande société. Vous
aurez généralement moins l’opportunité dans ces dernières de participer à un projet dans
sa globalité et aurez moins d’interactions avec les décideurs ; c’est pourquoi il est
important de savoir ce que vous recherchez.
Ecoutez votre instinct, si une entreprise vous fait une mauvaise impression, même si les
indemnités sont plus élevées, restez vigilants au risque de vous retrouver dans un stage
qui ne vous correspond pas. De la même manière, apprenez à discerner les stages qui ne
sont « pas sérieux » en demandant l’avis de votre entourage ou de vos professeurs.
Analysez bien les missions que l’on vous propose afin d’éviter de vous ennuyer rapidement
ou d’effectuer des tâches qui ne vous permettront pas de monter en compétences.
Enfin, lors de l’entretien, n’hésitez pas à poser de nombreuses questions sur le contenu
même du PFE que l’on vous propose. Non seulement vous serez rassuré quant aux détails
de la mission, mais vous montrerez également au recruteur votre intérêt pour son offre
ainsi que votre sérieux.

5-RÉUSSIR SON STAGE /STAGE DE FIN D’ÉTUDES


Maintenant que vous avez trouvé votre stage, il ne reste plus qu’à le réussir ! Cela signifie
qu’il soit bénéfique autant pour vous que pour l’entreprise.
a. Pendant le stage
De manière générale, une fois que votre stage a débuté pensez à suivre les conseils
suivants :
- demandez des retours sur votre travail,
- sachez être cordial et humble,
- arrivez à l’heure, faites un effort d’intégration,
- posez des questions
- anticipez la rédaction de votre rapport de stage !

b. Après le stage
A l’issue de votre stage veillez dans la mesure du possible à garder le contact et à rester
en bons termes avec vos tuteurs/collègues. N’oubliez pas que votre vie professionnelle
ne fait que commencer !
Remplir son carnet d’adresses dès son stage peut s’avérer très utile. Ceci d’autant plus
que vous serez peut-être amené un jour à renseigner des références pour un poste, si
votre stage s’est bien déroulé vous pourrez tout à fait demander à votre ancien tuteur de
rédiger pour vous une lettre de recommandation.
Enfin, n’oubliez pas de transmettre une copie de votre rapport de stage à votre tuteur.
6- LA REDACTION D’UN RAPPORT DE STAGE
a- Règles
En quelques mots, voici ce qui est attendu du rapport de stage.

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i) Il n'est pas un mémoire ; c'est un rapport.
ii) Il présente l'administration et le service dans lequel il fallait s'insérer et
travailler ; il fera donc aussi état de l'accueil reçu.
iii) Il fait état des différentes tâches confiées et de la manière dont elles ont été
exécutées, en présentant les facilités et difficultés.
iv) Il donne une appréciation sur l'adéquation ou l'inadéquation entre ces
missions ou tâches et la formation reçue ; il s'agit en particulier de dire si la
formation universitaire a contribué peu, beaucoup ou pas du tout à l'aisance
avec laquelle les tâches confiées ont été réalisées.
v) Volume : pas plus de trente (30) pages, hors annexes.
b- Conseils d’élaboration
i) S'organiser à l'avance : Pour que la rédaction votre rapport de stage soit facilitée, il
convient d'y penser avant la fin du stage.
ii) Pendant le stage : Afin de rédiger un rapport de stage le plus concret possible, il est
vivement recommandé de constituer une sorte de " journal de bord " pendant votre
stage. Il ne s'agit pas ici que d'une simple prise de note sur vos activités
hebdomadaires, mais aussi de vos impressions, réussites, échecs, objectifs,
contraintes. N'oubliez pas non plus d'étudier l'organigramme de la collectivité, il vous
sera ainsi plus facile d'éclaircir certains points incompris, d'avoir des précisions sur
une activité que vous n'avez pas saisie
iii) A la fin du stage : Lorsque votre stage prendra fin, vous devrez dresser un bilan de
celui-ci. Ce bilan constituera le fond de votre rapport et sera la partie que votre
correcteur appréciera le plus.
Voici quelques questions pour vous guider dans cette démarche :
i. Qu'avez-vous retiré de votre stage ?
ii. Qu'avez-vous apporté à la collectivité ?
iii. Qu'avez-vous acquis ? (Méthodes de travail, rigueur, organisation ….)
iv. Avez-vous atteint les objectifs que vous vous étiez fixés ?
v. Comment avez-vous géré votre temps ? Estimez-vous avoir réussi ?
vi. Quels outils maîtrisez-vous plus qu'au début de votre stage ? Quels sont
les outils dont vous avez appris à vous servir ?
vii. Le contenu de votre formation était-il en adéquation avec le stage ?
viii. Dans l'absolu, souhaiteriez-vous travailler dans ce genre de collectivité ?
Estimez-vous que ce type de collectivité vous correspond?
ix. Ce stage vous a-t-il apporté une orientation professionnelle plus précise
pour votre avenir ?
x. A-t- il confirmé ou infirmé vos choix ? A-t-il fait naître d'autres désirs ?

7- LE MEMOIRE DE STAGE
Le mémoire de stage est un document écrit à la fin d’un stage en entreprise,
généralement à la fin d’une année universitaire. En plus de la synthèse de l’activité de

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l’étudiant au cours de son stage, Il doit également mettre en avant la contribution
personnelle de l’étudiant au sein d’une équipe.
Contrairement au rapport de stage, ce mémoire, doit soulever la problématique rencontrée,
la démarche suivie dans la recherche de solution ainsi que les résultats obtenus. Ce qui fait
de ce type de mémoire un document à caractère scientifique et technique.
a- Contenu du mémoire de stage
Comme l’étudiant est tenu de rapporter par écrit ses activités et sa contribution personnelle
lors de son stage, il doit trouver une manière simple mais concise pour rendre le contenu de
son mémoire compréhensible à un tiers. D’où l’importance de structurer ses idées.
Pour cela, il est recommandé de se poser des questions telles que ;
· Quels étaient les objectifs de son travail ?
· Quel est le bilan de son travail ?
· Quelles sont les informations essentielles à retenir susceptibles de constituer des
éléments de réponses aux problèmes rencontrés ?
· Comment structurer ces informations pour faciliter la lecture par un tiers.
Toutes ces questions aideront l’étudiant à cerner la problématique, à mettre en évidence les
méthodes et les démarches suivies et éventuellement les résultats obtenus qui peuvent être
ses contributions personnelles. Il s’agit en effet du plan du mémoire.
b- Rédaction du mémoire de stage
Une fois le plan du mémoire élaboré, et toutes les informations, qui peuvent être les
résultats de recherche bibliographique, les résultats d’enquêtes ou d’observation, en main,
l’étudiant peut passer à la rédaction de son mémoire de stage. Mais avant toute chose il faut
obtenir l’approbation de l’encadrant.
Il ne lui restera plus qu’à commencer la rédaction du mémoire de fin d’étude en respectant
les normes de d’écriture. Ainsi le contenu comportera les pages liminaires, le corps du
mémoire (introduction, développements et conclusion) et les annexes.

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DEUXIEME PARTIE : LE RAPPORT DE STAGE (Vs MEMOIRE DE STAGE)
Le rapport de stage est un document qui permet de juger le niveau de rigueur et de
professionnalisme du candidat.

Un mémoire est l'occasion de réfléchir sur un sujet précis et actuel. Le but est de montrer une
expertise dans un domaine qui intéresse les praticiens, mais sur lesquels ceux-ci ne peuvent
généralement pas se pencher, faute de temps et de méthode.

Alors qu'un travail de mémoire comporte entre 70 et 120 pages (hors annexes), le rapport de
stage comporte une trentaine de pages (hors annexes)

Le sujet doit être précisément délimité. Une erreur courante consiste à choisir un sujet large. Or,
un sujet trop large ne peut pas être traité efficacement dans un rapport de stage et ne permet
pas de dépasser le stade des généralités. Par contre, un sujet restreint apporte des réponses
concrètes aux questions posées, tout en offrant une expertise générale.
1- Plan Du Rapport De Stage
a- Une Page De Garde Ou De Couverture, , de couleur blanche ou claire, sous page
plastifiée transparente, comportant les éléments suivants :
(i) Le logo de l’université (en haut à gauche)
(ii) Le logo de la faculté (en haut à droite)
(iii) Le nom de l’université puis de la faculté (en haut au centre)
(iv) Le titre du projet (au milieu de la page, taille 20 à 24), doit être présenté
sous forme d’une question, ou comporter un sous-titre qui résume la
problématique.
(v) Le nom du candidat (stagiaire)
(vi) Le nom et le prénom de l’encadreur et du maître de stage.
(vii) L’année universitaire
(viii) La référence explicite de la structure d’accueil.
(b) Une Page Vierge, non paginée
(c) Une Page De Remerciements, Non Paginée
Les remerciements de votre rapport de stage, ou avant-propos, peuvent être
facultatifs mais il est toutefois préférable de leur consacrer une page (pas plus !).
C’est dans cette partie que vous remerciez les personnes qui vous ont aidées dans
votre travail et qui vous ont soutenu tout au long du stage.
Exemple Remerciements
Je tiens à remercier Monsieur ou Madame ...., pour son accueil au sein de son
établissement.

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Je veux aussi exprimer ma profonde gratitude à Monsieur...., mon maître de stage,
pour la confiance qu'il m'a témoignée en acceptant de diriger mon travail mais
aussi pour ses conseils judicieux et ses suggestions pertinentes.
Je remercie sincèrement Madame...., mon professeur référent, pour son aide lors de
la réalisation du rapport de stage.
Mes vifs remerciement vont également au personnel de....et à l'équipe enseignante
pour leur soutien lors du stage.
d- Liste Des Abréviations Et Glossaire, (Par Ordre Alphabétique) Non Paginée
S’il y a lieu, donnez la liste des sigles et leur signification dans l’ordre alphabétique.
Vous pouvez également ajouter certaines définitions qui vous paraissent opportunes
dans la compréhension de votre travail
e- Sommaire Du Rapport De Stage : Pagination :la page du sommaire est la page 1 du
rapport et la pagination va au-delà de la conclusion et concerne également les
annexes. Il faut faire figurer au bas de la page du sommaire une mention de non-
responsabilité de la FSEGT. Ex : Ce travail n’engage que la responsabilité de son
auteur et non celle de la FSEGT.
Le sommaire de votre rapport de stage présente le plan détaillé de vos grandes
parties., sans faire référence à la pagination Vous devez y renseigner la liste des
chapitres. C’est dans cette partie que le plan de votre rapport de stage prend tout
son sens. Dès la lecture du sommaire, le lecteur doit avoir une idée précise de ce que
vous allez démontrer. En ce sens, les titres de vos parties doivent être réfléchis et
présentés de manière claire et lisible.
f- Présentation de la structure d’accueil
Elle représente environ 2-3 pages décrivant l’organisme d’accueil (nature, missions…)
ainsi que les conditions de mise en œuvre du stage (place du stagiaire, moyens mis
en œuvre, difficultés rencontrées, résultats obtenus par l’étudiant…)
NB : Cette présentation doit être assortie d’un organigramme avec ou sans
photographie(s)
g-Introduction du rapport de stage
Votre introduction doit être particulièrement pertinente, ce sera généralement la
partie (avec la conclusion) sur laquelle le lecteur se concentrera pour vous évaluer.
Elle répond à des objectifs précis : vous devez exposer le choix du stage, du sujet, de
l’intérêt et des objectifs du stage.
Elle doit présenter la problématique et déterminer le choix d’une méthodologie.
Concrètement, elle doit comporter les éléments suivants :
- Une accroche : ce peut être un événement qui vous a marqué au cours de votre
stage, une citation d’un de vos collègues (avec son accord),…
- La présentation du stage : celle-ci doit être relativement brève.
- La présentation rapide de l’entreprise et de son secteur d’activité.
- Vos motivations et les raisons qui vous ont confortées dans le choix de ce stage.
Pourquoi cette entreprise en particulier ? Pourquoi ce domaine-là précisément et
pas un autre ? Si vous avez hésité entre deux stages, dites pourquoi.
- Les attentes que vous aviez vis-à-vis du stage.
- Une rapide description de votre projet professionnel s’il y a lieu.

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- Une brève présentation de vos missions et des objectifs qui vous ont été confiés.
- La problématique de votre rapport de stage, s’il y a eu lieu. Celle-ci doit
directement être liée aux caractéristiques particulières de l’entreprise et aux
missions que vous avez réalisées. Elle doit refléter une certaine prise de distance
de votre part.
- L’annonce de votre plan (les grandes parties seulement).

N’oubliez pas que l’introduction permet au lecteur de situer votre stage dans votre
parcours académique. Généralement, elle fait entre 1 et 2 pages. Lors de la relecture de
votre rapport de stage, veillez bien à ce que votre introduction et votre conclusion se
répondent. En théorie, le correcteur doit être capable de lire simplement ces deux
parties et d’avoir une idée assez précise de ce que vous avez démontré dans votre
rapport et les conclusions que vous en tirez.

h- Le développement

Le développement de votre rapport de stage peut être structuré en 2 ou 3 grandes parties. Il


vaut mieux ne pas dépasser ce nombre au risque de perdre en clarté. Il n’y a pas de « plan
type », toutefois on distingue souvent deux sections :

• Une première partie qui fixe le cadre d’analyse : présentation du secteur d’activité de
l’entreprise, du service, des méthodes de travail, etc. Ce peut être une synthèse de
documents déjà existants dans l’entreprise. Attention toutefois au plagiat ! Vous devez
vous approprier ces documents.
• Une seconde partie qui décrit l’action de l’entreprise, le projet réalisé et les résultats
obtenus à l’issue du stage. Cette partie permet réellement au lecteur d’apprécier le
travail personnel du rédacteur.
Dans tous les cas, votre développement doit suivre une progression logique : vous devez
partir du plus général, du plus simple, au plus précis et au plus complexe. Vous devez faire
entrer le lecteur au fur et à mesure dans le détail de votre travail, tout en gardant à l’esprit
que celui qui vous lit ne sait pas forcément de quoi vous parlez. Il n’était pas présent lors de
votre stage, vous devez donc expliquer avec rigueur ce qui ne va pas de soi.

Qu’est-ce qui doit figurer dans le développement ? Votre rapport doit restituer un contexte,
vous devez montrer que vous êtes capable de vous approprier un environnement juridique,
économique, institutionnel, technique particulier. Vous devez retranscrire les contraintes
qui pèsent sur l’entreprise, les enjeux particuliers du secteur d’activité et montrer que
vous vous êtes familiarisé avec le jargon de ce milieu. Il doit restituer votre rôle au sein de
l’organisation en décrivant avec précision les tâches qui vous ont été confiées. Vous devez
fournir une analyse de votre mission, de votre position dans la structure et rendre compte
de vos conditions d’intégration.

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Tout cela doit également être problématisé :
• Quel lien faites-vous entre votre rôle, vos missions et les contraintes qui pèsent sur
l’entreprise ?
• Quelle était votre marge de manœuvre ?
• Quelles étaient les personnes avec lesquelles vous aviez le plus de contact ?
• Votre rapport de stage restitue également votre « ressenti », ce que le stage vous a
apporté, que ce soit au niveau de vos hard ou soft skills.
• Enfin, n’oubliez pas de faire le lien entre votre stage et vos compétences universitaires.
Si ce que vous avez appris dans votre cursus vous a aidé à appréhender les missions de
votre stage, cela doit figurer dans le contenu de votre rapport.

Les transitions
Les transitions de votre rapport de stage, notamment entre vos grandes et sous parties, doivent
être particulièrement soignées. C’est grâce à ces dernières que le lecteur va pouvoir suivre votre
raisonnement, la logique de votre devoir. Une bonne astuce, pour être sûr de ne pas vous
égarer et ne pas faire de hors sujet, est de revenir à la problématique dans vos transitions. Ainsi,
vous indiquez à votre lecteur où vous en êtes dans votre démonstration.

i-Conclusion rapport de stage


Elle répond à votre introduction et à votre problématique. Elle doit être particulièrement
soignée. Vous devez y faire figurer les principaux résultats de votre rapport et faire un bilan de
votre stage. Elle est aussi l’occasion de faire le bilan personnel des apports du stage, ce que vous
espériez du stage et ce qu’il vous a apporté au final, d’apporter une réflexion sur votre projet
professionnel au regard de ces apports,… Vous ne devez pas développer de nouvelles idées mais
vous pouvez y insérer une ouverture.

j- Annexes
L’utilité des annexes est d’alléger la lecture en renvoyant à la consultation de documents en fin
de rapport. Il est inutile d’accumuler les annexes qui n’apportent rien à votre travail. Gardez
bien à l’esprit qu’une annexe qui ne vient pas compléter, nuancer, apporter des précisions sur
ce que vous avez écrit dans votre développement nuira à votre évaluation. Si vous ne faites pas
allusion à une annexe en particulier dans votre développement, c’est qu’elle n’a pas sa place
dans votre rapport de stage. Il vaut mieux limiter le nombre d’annexes et privilégier la qualité de
celles-ci. Elles doivent être numérotées et paginées.

k- Bibliographie
Votre bibliographie doit être présentée de manière claire, soit par ordre alphabétique, soit de
manière thématique. Votre bibliographie peut être courte tant qu’elle est utile et pertinente vis-
à-vis de votre contenu.

l- Table des matières


Elle est paginée et détaillée avec au moins 4 niveaux. Elle est générée automatiquement par
Microsoft Word (menu Insertion, tables et index, table des matières) à condition d’avoir

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sélectionné chaque titre et de lui avoir affecté le niveau de titre souhaité (menu Format ; style,
titre 1 ou 2 ou 3, etc.…)
La table des matières est automatiquement mise à jour à chaque ouverture du fichier. La table
des matières se trouve à la fin du document.

2- La Mise En Forme
a- Numérotation des pages (Menu insertion, insérer n° de page), du sommaire à la table
des matières.
b- L'espacement (menu format, paragraphe) est de 2 pt.
c- Le style. (menu format, paragraphe) doit être justifié, et non aligné à droite.
d- Des marges de 2,5 à 3 cm en haut et sur les côtés sont nécessaires.
(ne pas oublier les 0,5 cm de la reliure. Donc les marges latérales seront les suivantes :
(a) cm ßtexte à2,5 cm
e- Les sauts de ligne : Un saut de ligne correspond à l'annonce d'une nouvelle idée, tandis qu'un
saut de paragraphe marque une nouvelle partie, sous-partie ou autre subdivision. Attention :
Les sauts de ligne et les sauts de paragraphe intempestifs rendent la lecture difficile.
f- Les notes de bas de page (menu insertion, note de bas de page) sont utilisées pour donner
une précision (source d'un chiffre, référence et page d'un ouvrage pour une citation...),
apporter un commentaire personnel ou développer une idée dont l'issue n'est pas
déterminante pour la suite du paragraphe.
g- Les en-tête et pied de page : (menu affichage en-tête et pied de page) sont obligatoires. Ils
comportent en général en en-tête le nom du sujet et en pied le nom de l’étudiant, de la
FSEGT et le n° de page. Ils sont à positionner sur l’ensemble du rapport, le corpus ainsi que
les annexes.
Ex. d’en-tête : Analyse d’impact du Marketing Digital sur les performances commerciales de
la « nom de société »)
Ex. de pied de page : Mohamed Ben Slimane – Licence Marketing – FSEGT– 2022-2023
h- Les chapeaux : Les chapeaux sont obligatoires pour l'annonce de tout chapitre ou même
de subdivision inférieure. Il s'agit de présenter, en quelques lignes, le développement.
i- Les schémas et tableaux réalisés par l'étudiant sont également appréciés, notamment
pour présenter des chiffres. Les schémas doivent être réalisés avec les outils bureautiques
appropriés, et non à la main. Tout schéma, tableau ou graphique comportant des
informations ou des données chiffrées doit comporter la source.

3- La Typographie Et La Ponctuation
La police utilisée sera « Time new roman ». Sa taille sera de 12 points (interligne minimal)
pour le corps du texte et de 9 points pour notes de bas de page. Les couleurs, gras et
soulignés dans le texte sont à éviter : un élément important doit ressortir de lui-même et
non artificiellement. Toute citation est entre guillemets (" ") et en italiques. La source
(références précises de l'ouvrage et n° de la page) doit se trouver en note de bas de page
(Menu insertion dans Microsoft Word).

Voici quelques erreurs fréquentes :

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- Il n'y a pas d'espace après une parenthèse ouvrante, avant une virgule, avant un point,
avant et après un tiret.
- Il y a toujours un espace après un point, une virgule, le signe %, le guillemet de fermeture
et après et avant le guillemet d'ouverture, avant le point-virgule et avant les « : »
- Il n'y a pas de point après un titre.
- Contrairement à l'anglais, il n'y a pas de points après un chiffre entier ni de virgule entre
les milliers. Ex. On n'écrit pas 300,010,495.2 mais 300 010 495,2.

4- La Rédaction
La synthèse est une des qualités primordiales d'un rapport de stage. La note attribuée
par le correcteur n’est pas proportionnelle à la taille du rapport de stage.
Chaque phrase doit avoir un intérêt et être insérée dans un ensemble logique. (Travailler
en mode plan sous Microsoft Word (menu affichage, plan) s'avère pratique pour
organiser les idées et les ordonner dans ce qui devient le plan). Les idées doivent
découler les unes des autres pour faire progresser le raisonnement.
Par souci de clarté, les phrases longues et compliquées sont à éviter, surtout pour les
étrangers, pour qui il est recommandé de faire relire le rapport de stage.
Le style doit rester sobre : les superlatifs, les tournures passives, les formes négatives, le
point d'exclamation (et a fortiori plusieurs points d'exclamation à la suite), certains
adverbes (très, beaucoup, toujours, jamais, etc.) et certains adjectifs (incroyable,
formidable, énorme, etc.) témoignant de l'enthousiasme de l'étudiant sont à éviter.
L'emploi d'acronymes (ex. SWOT, PESTEL) doit rester modéré et ceux-ci doivent être
expliqués lors de leur premier usage ainsi que dans une table des abréviations, le cas
échéant. Le style interrogatif direct outrancier est à proscrire.
Hormis pendant la soutenance ou en conclusion, les jugements de valeur et les formes
normatives (il faut, nous devons...) sont à éviter, et doivent dans tous les cas être
accompagnés d'argumentations. L'emploi du "je" est toléré. Les récits d'expériences
personnelles ne sont possibles que lors de la soutena
Il est tout à fait évident que l’étudiant doit veiller à éviter tout jugement professionnel
et/ou personnel négatif sur le service et/ou les personnes qui l’ont accueilli en stage.
En effet, il doit conserver une neutralité certaine et même s’il s’est placé dans une
posture d’observateur du service et de son fonctionnement, toute considération «
assassine » serait considérée comme profondément déplacée de la part d’une personne
simplement de passage dans ce service. Les observations diverses sont bienvenues si
elles sont modérées, constructives, étayées et établies dans une optique positive
d’amélioration du fonctionnement du service.

5- L'orthographe
Les fautes d'orthographe répétées sont inacceptables dans un dossier écrit. L'emploi du
vérificateur d'orthographe et de grammaire de Microsoft Word est fortement
recommandé, ce qui ne saurait dispenser l’étudiant d’une relecture attentive.

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A ce niveau, l’étudiant(e) doit maîtriser les règles essentielles de la syntaxe, de la
concordance des temps et de la grammaire française. Le non-respect de cette contrainte
entraînera une forte pénalisation du rapport quelle que soit sa valeur intrinsèque.

6- La Soutenance
La soutenance a pour objet de savoir si et comment l’étudiant est capable de prendre du
recul par rapport à la production à laquelle il est arrivé dans la version écrite du rapport de
stage.
• Elle dure au plus 30/45 mn.
• L'étudiant dispose de 10 mn environ pour présenter son expérience et le rapport, en
insistant davantage sur les difficultés de rédaction du document.
a- Conseils méthodologiques pour la soutenance d'un rapport de stage
Un conseil : Ne prenez pas cette soutenance à la légère ; elle fait l’objet d’une évaluation
à part de l’écrit !
La soutenance du rapport de stage ne consiste surtout pas à résumer ce que vous avez
écrit.
En principe, les auditeurs ont lu le rapport.
Il ne s’agit pas non plus de faire une publicité pour l’entreprise ou la collectivité dans
laquelle vous avez séjourné ; même si cela s’est très bien passé
Pour vous, il s’agit davantage de mettre en valeur cette expérience professionnelle : les
apports et les manques qu’elle vous a apportés. Sans pour autant critiquer le déroulement
du stage ou l’encadrement dont vous avez (ou n’avez pas) fait l’objet, et ce d’autant moins
si votre tuteur professionnel est présent, vous pouvez tout de même exposer la différence
entre :
- Ce que vous imaginiez et la réalité
Ce que l’on vous a promis (la mission telle qu’elle est ressortie de votre entretien préalable
au stage) et la pratique
Les rapporteurs apprécient toujours les observations concernant le lien que vous avez pu faire
entre vos enseignements théoriques et la pratique, même si ce n’est pas toujours à l’avantage
de l’enseignement…
La soutenance peur également servir à développer certains points évoqués dans le rapport.
MAIS il n’y a pas de "recette miracle" ; chaque soutenance est différente mais vous devez avant
tout vous efforcer de retenir l’attention des rapporteurs.
Vous pouvez par exemple, exposer un cas pratique auquel vous avez été confronté.
N’hésitez pas à distribuer des documents aux rapporteurs. Attention toutefois à ne pas
privilégier la forme au détriment du fond !!!
Pour les rapporteurs, il s’agit de vous interroger sur des points obscurs ou incomplets de votre
rapport écrit ou sur des points qui les ont intéressés et qui méritent des développements !!!
Vous serez jugés autant sur la forme que sur le fond de votre écrit. Il en est de même pour
votre prestation orale. Efforcez-vous donc de vous exprimer clairement et restez courtois
même si vous faites l’objet de critiques parfois sévères.
b- La présentation orale
Les présentations orales commencent en principe par une courte introduction, annonçant le
plan suivi. L'usage de transparents, ou mieux de « PowerPoint », est préconisé.

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Il est conseillé aux étudiants d’adopter une présentation dynamique et vivante, un
comportement corporel et vestimentaire adéquats.
La présentation doit être audible et intelligible, l'étudiant ne doit pas lire ses notes. Les
énumérations, surtout celles concernant des chiffres, sont à utiliser avec modération à l'oral,
sauf si elles sont accompagnées d'un transparent.
L'exposé étant en général court, il doit se focaliser sur un nombre limité de messages à faire
passer. Les présentations orales se distinguent de celles qui sont écrites par leur plus grande
simplicité. L'étudiant ne doit pas dire tout ce qu'il sait, mais au contraire se limiter à
l'essentiel des idées, en les accompagnant de courts exemples ou de chiffres, sans oublier de
donner la source. Le langage formel et les démonstrations sont à éviter, ces dernières étant
réservées aux réponses apportées aux questions posées par l'examinateur.

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FICHE N° 1 : SAVOIR, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR ETRE

« Savoir, savoir-être, savoir-faire : les 3 mousquetaires de la réussite


Les entreprises recherchent des candidats qui possèdent ces 3 aptitudes : le savoir, le savoir-
être et le savoir-faire. Les avez-vous ? Conseils pour les identifier et les présenter !

Qu’est-ce que le savoir, le savoir-être et le savoir-faire ? Ces aptitudes peuvent sembler un peu
floues, ou fourre-tout. Vous vous demandez peut-être comment les identifier :
• Quelles sont mes connaissances qui entrent dans le savoir ?
• Quelles sont mes qualités que je peux répertorier dans le savoir-être ?
• Quelles sont mes compétences que je peux classer dans le savoir-faire ?
Pour vous aider à y voir clair, le site Welcome to the Jungle a décortiqué ces notions
de savoir, savoir-faire et savoir-être afin que vous puissiez identifier vos aptitudes qui s’y
rapportent et bien les présenter quand c’est nécessaire.
Le savoir : C’est tout simplement l’ensemble des connaissances acquises lors de formations, à
travers la littérature ou avec l’expérience. Pour faire la liste de ce que vous savez, c’est simple,
notez tout, tout, tout ce que vous connaissez, sans vous censurer. À titre d’exemple : « Je connais
les logiciels Word et Excel. Je parles plusieurs langues : arabe, français…….. Je connais le code
de la route. Je connais + le nom, je connais + le nom, etc. »
Le savoir-être : Ce sont les attitudes adoptées dans un contexte professionnel. Le savoir-être est
lié à vos valeurs, à vos qualités personnelles et comportementales. Ce sont des aptitudes que l’on
n’apprend pas à l’école, mais qui font partie de ce que nous sommes grâce entre autres à notre
éducation (la courtoisie, l’intelligence émotionnelle, la générosité…). Ces qualités se reflètent
nécessairement dans notre façon de travailler. Elles sont un complément essentiel aux « savoir » et «
savoir-faire ».
Comment verbaliser ses différentes compétences de savoir-être ? Je suis + adjectif (je suis
méticuleuse, je suis autonome, je suis dynamique, etc.) ou j’ai + nom (j’ai le sens des priorités, j’ai
le souci du détail, etc.).
Le savoir-faire : C’est la pratique. C’est l’application de la connaissance, la capacité de mettre en
action son savoir dans le cadre d’un métier. Vous pouvez le verbaliser de cette façon : Je sais
+ verbe d’action + activité. « Je sais tenir un agenda, je sais écrire 40 mots à la minute, je sais faire
un compte-rendu, etc. »

Le savoir-être, un séducteur…
Les temps où les entreprises ne misaient que sur les notions de savoir et savoir-faire est révolu. Le
savoir-être est dorénavant un facteur clé de l’évolution professionnelle. Les entreprises sont
désormais à la recherche de talents intuitifs, chaleureux et optimistes qui contribueront à une
ambiance harmonieuse de travail.
Alors que vos connaissances et votre savoir-faire vous aideront à décrocher un entretien
d’embauche, c’est votre savoir-être qui séduira les employeurs.

Article Publié le 19 Fév. 2021, par Louise Proulx.

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FICHE N° 2 : “Parlez-moi de vous !“

Cet article sur la façon de se faire valoir en entrevue pourrait vous intéresser

« Alors… Parlez-moi de vous ! »


Il s’agit de la toute première question qu’on vous posera en entretien d’embauche. Attention, ce
n’est pas nécessairement une invitation à raconter toute votre vie ni même d’y aller d’une liste à
puces qui résumerait tout votre parcours. C’est plutôt la meilleure occasion pour vous d’exprimer
au recruteur les raisons pour lesquelles vous êtes le(a) meilleur€ candidat(e) pour le poste à
pourvoir. Mais que pouvez-vous exactement partager sur vous et votre parcours ?
N’ayez crainte, il existe une formule ultra simple, partagée par The Muse, qui vous aidera à
répondre facilement à cette question.

« Présent-passé-futur »
La formule « Présent-passé-futur » est simple et efficace. Vous commencez par le présent en disant
où vous êtes en ce moment dans votre carrière. Ensuite, vous parlez du passé en racontant un peu
les expériences vécues et comment elles vous ont permis de développer telle ou telle compétence.
Finalement, projetez-vous dans le futur en exprimant pourquoi vous êtes si enthousiaste à propos
du poste offert.

Voici un exemple de ce que vous pourriez dire :


« Eh bien, je suis présentement adjointe administrative chez CARREFOUR où je m’occupe entre
autres de la correction, révision et mise en page de maints documents. Avant cela, j’ai travaillé
pour trois patrons dans une PME où j’étais la courroie de transmission de toute l’organisation. J’ai
adoré mes derniers emplois, mais j’aimerais avoir la chance de travailler dans le domaine de la
santé, qui m’a toujours attirée. C’est la raison pour laquelle je suis si excitée à l’idée de venir
travailler ici.

Dernier point
À travers votre réponse, n’oubliez pas de mettre l’accent sur les expériences et les compétences
acquises par le passé, et qui seront déterminantes pour le recruteur à la recherche d’un(e)
candidat(e) compétent(e) pour combler le poste offert. Surtout, détendez-vous ! Le recruteur a déjà
votre CV entre les mains, alors vous pouvez pimenter votre discours de quelques histoires et
anecdotes qui en révèlent un peu plus sur la personne que vous êtes.

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FICHE N° 3 : COMMENT REDIGER UN CV

I- Préparer la rédaction de son CV

Avant de vous lancer dans la rédaction de votre CV, commencez par faire un brouillon.
- Listez les différentes étapes de votre parcours scolaire et universitaire,
- Mentionnez :
* les stages et petits jobs si vous en avez eu, vos activités associatives,
* vos compétences,
* vos qualités
* et enfin vos hobbies.
- Notez ensuite :
* votre statut actuel (par exemple, “étudiant en deuxième année Gestion”),
* votre objectif (par exemple, “Décrocher un stage dans une agence de publicité”)
* et ce qui vous motive (par exemple, “travailler dans un secteur créatif”).
Cela vous aidera par la suite à rédiger le titre et le profil personnel de votre CV.

a. Compétences : Vos compétences et donc vos savoir-faire font partie des incontournables
de tout CV. Il peut s’agir des compétences informatiques (Excel, Photoshop, InDesign ?
Google Aswords, Facebook Pages…) mais aussi de savoir-faire, aptitudes ou activités
apprises ou que vous maîtrisez et qui peuvent être développées, ex : piloter une grue, créer
des maquettes , …….. Ces compétences doivent permettre de montrer aux recruteurs que
vous êtes capables de mener à bien des missions particulières, qui vous distinguent des
autres candidats !

Indiquer vos compétences sur votre CV présente plusieurs avantages :

• Mettre en avant certaines de ses aptitudes ou savoir-faire indispensables au poste visé


: par exemple la maîtrise de Faceboook Pages pour un marketeur.
• Elargir son champ de compétences : au même titre que les langues étrangères ou les
formations, les compétences ajoutent une plus-value à votre candidature.
• Faire la différence avec un autre candidat à formations et expériences professionnelles
égales : dans certains cas, la maîtrise d’un logiciel informatique ou une autre compétence
technique pourra vous permettre de vous démarquer des autres candidats ayant le même
profil que vous.

Comment indiquer ses compétences informatiques sur son CV


Voici quelques règles à suivre :
1. Seule la version la plus récente que vous savez utiliser du logiciel doit être
mentionnée
2. Indiquez en priorité les logiciels et outils qui ont un intérêt pour le poste auquel vous
aspirez
3. N’essayez pas de remplir cette rubrique en indiquant “Gmail” ou “Internet” : le
logiciel que vous mentionnez doit être une réelle compétence qui apporte un plus à
votre candidature par rapport aux autres candidats.

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4. Indiquez en priorité les logiciels et outils informatiques qui ont un intérêt pour le
poste auquel vous aspirez.
5. Ayez toujours connaissance des derniers logiciels et dernières versions
6. Cela est important si vous visez un emploi qui demande de travailler sur un logiciel
spécifique, comme Photoshop par exemple. Mieux vaut connaître les dernières
fonctionnalités afin de montrer aux recruteurs que vous êtes à la page !

Indiquer votre niveau pour chaque compétence


Comme pour les langues étrangères, les compétences ont une vraie valeur ajoutée sur le CV si on
indique quel est son niveau pour chacune d’entre elle. Débutant, intermédiaire, niveau avancé ou
expert, il est important d’être capable d’identifier dans quelle catégorie on se situe et de le
mentionner honnêtement sur son CV. Les recruteurs apprécieront votre franchise !

b. Qualités
Pas très courante, la rubrique “Qualités” d’un CV est une bonne façon de mettre en avant ses atouts.
En effet, la question des qualités et défauts revient souvent au moment de l’entretien d’embauche.
Il peut donc être bien de prendre les devants en indiquant ses qualités sur son CV afin que les
recruteurs sachent immédiatement quels sont vos points forts. Cette rubrique n’est pas obligatoire
et chacun est libre de décider s’il veut l’ajouter ou non à son CV !

- Quelles qualités mentionner ?


Contrairement aux compétences qui peuvent être apprises, les qualités sont des traits de
caractère, des aptitudes personnelles propres à chacun et qui font notre force. Et il n’est pas
toujours facile de savoir quelles sont les siennes ! Pour vous y aider, quelques outils simples
existent comme réaliser un alphagramme ou un test de personnalité. Vous pouvez
également poser la question à vos proches ou à d’anciens collègues ou employeurs, si vous
en avez !

- Quels avantages à créer une rubrique pour ses qualités sur son CV ?
Indiquer ses qualités sur son CV peut présenter plusieurs avantages :
1. Ajouter une touche personnelle à votre CV en permettant aux recruteurs de
connaître vos points forts
2. Donner une image positive de votre candidature
3. Mettre en avant des qualités qui sont utiles ou demandées pour le poste visé

- Les inconvénients à mentionner ses qualités sur un CV


Lorsque l’on rédige son CV, on manque parfois de place et il est important de bien réfléchir
aux informations les plus essentielles à mentionner. Ainsi les qualités passent après
les formations ou expériences professionnelles par exemple. De plus, si les qualités que
vous indiquez sont trop communes, il est possible qu’elles n’apportent pas un vrai plus à
votre candidature. Il est donc important de bien y réfléchir afin de trouver des qualités
pertinentes pour le poste visé.

Les qualités appréciées par les recruteurs


En 2017, un baromètre des qualités les plus recherchées par les recruteurs européens a été
publié. Selon les résultats de ce baromètre, les 20 qualités suivantes apparaissent par ordre
d’importance

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1- La rigueur
2- L’autonomie
3- Le dynamisme
4- L’esprit d’équipe
5- La motivation
6- La créativité
7- Le bon relationnel
8- La passion
9- La réactivité
10- La force de proposition
11- Le sens du service
12- L’adaptabilité
13- La ponctualité
14- La polyvalence
15- L’organisation
16- La curiosité
17- La proactivité
18- Le goût du challenge
19- L’implication
20- L’enthousiasme

Lors de la rédaction de votre CV, vous pouvez donc piocher parmi ces qualités afin de
définir le profil qui vous correspond le mieux.
“Créatif, curieux, esprit d’équipe et réactif.”
“Organisé, dynamique, motivé et polyvalent.”

- Parler de ses qualités au moment de l’entretien d’embauche


“Quels sont selon vous vos qualités et vos défauts ?” Cette question fait partie des questions
favorites des recruteurs, qui la posent toujours. Il est donc important de s’y préparer en
réfléchissant à l’avance à ce que l’on va dire. Si vos qualités sont inscrites dans une rubrique
de votre CV, vous aurez peut-être une chance d’y échapper, le recruteur connaissant déjà la
réponse. Il est probable cependant qu’il vous demande pourquoi avoir choisi de mentionner
ces qualités. Dans tous les cas, il est donc nécessaire d’y réfléchir pour ne pas se retrouver
pris de court au moment de l’entretien !

Si vous ne souhaitez pas créer une rubrique à part entière pour mentionner vos qualités,
vous pouvez aussi en parler lors de la rédaction de votre profil personnel, en haut de votre
CV. De cette manière vous pourrez mentionner vos qualités de manière plus personnelle.

c. Hobbies
Indiquer ses hobbies ou centres d’intérêts sur son CV n’est en rien une obligation. Comme la
plupart des informations personnelles que l’on mentionne sur son curriculum vitae (date de
naissance, l’état marital, permis de conduire…), nos passions n’ont pas forcément vocation à
figurer sur le CV et il appartient à chacun de décider s’il veut le faire ou non. Cela peut ajouter
une petite touche personnelle à votre CV et vous démarquer des autres candidats. A condition
cependant de bien choisir quels hobbies mentionner.

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- Quels avantages à bien choisir ses hobbies et centres d’intérêts sur son CV ?
o Ils présentent un intérêt pour le poste auquel vous postulez : par exemple vous
êtes un grand lecteur et postulez dans une maison d’édition.
o Ils donnent une image positive de vous : par exemple vous êtes musicien.
o Mettre en avant certaines de vos compétences : par exemple vous pratiquez un
sport d’équipe qui demande un sens du collectif et de l’entraide.
o Etre un sujet de conversation intéressant au moment de l’entretien
d’embauche : il se peut que vous ayez une passion commune avec l’employeur,
cela pourra donc être une bonne façon de briser la glace au moment de l’entretien
d’embauche !
- Quels hobbies mentionner ?
Sur le CV, c’est un fait, certains centres d’intérêt sont plus valorisés que d’autres. Voici
quelques exemples de hobbies qui sont en général bien vus par les employeurs :
o Jouer un instrument de musique : en plus d’être une activité créative, cela
demande beaucoup de rigueur et de précision. Des qualités appréciées par les
recruteurs !
o Le volontariat : être bénévole dans un organisme ou une association sera forcément
bien perçu par les recruteurs, surtout si les valeurs de générosité et d’entraide sont
au cœur de l’entreprise pour laquelle vous postulez.
o Le théâtre : travail de la mémoire, prise de parole en public, gestion du stress…
Voici une activité qui présente plus d’un atout !
o Le sport : si vous pratiquez un sport depuis longtemps cela pourra être apprécié par
le recruteur. Un sport d’endurance montrera par exemple votre ténacité tandis qu’un
sport d’équipe mettra en avant votre sens du collectif. Pour ce qui est des sports
extrêmes (saut en parachute, VTT de descente…), ils peuvent témoigner de votre
courage et votre capacité à dépasser vos limites.
o La photographie : une passion pour la photographie pourra révéler votre sens de
l’esthétique et de la composition, ce qui peut être très utile dans certains jobs.
o La cuisine : grâce à ses valeurs de partage, la cuisine peut être très bien vue par
certains employeurs qui recherchent cette qualité chez leurs candidats.
- Quels hobbies ne pas mentionner ?
Voici quelques exemples de hobbies qu’il est préférable de ne pas mentionner :
o Tous les centres d’intérêts ayant un lien avec des activités politiques ou religieuses
o Les jeux d’argent
o Les jeux de cartes
o Les sports dangereux
- Choisir ses hobbies en fonction du poste visé
D’une manière générale, les hobbies que vous mentionnez doivent présenter, d’une façon
ou d’une autre, un intérêt pour le poste auquel vous postulez. En effet, dire que vous adorez
la lecture si vous postulez pour un poste de responsable d’une enseigne d’électroménager
n’a pas grand intérêt. Voici donc quelques exemples de jobs et de hobbies qui peuvent être
liés :
o Capitaine d’une équipe sportive pour un poste de chef d’entreprise, afin de montrer
vos qualités de management
o La photographie pour un poste de directeur artistique où la sensibilité esthétique est
importante
- Ne pas mentir sur ses centres d’intérêts

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La rubrique des centres d’intérêts doit être autant soignée que le reste de votre CV, et s’il est
parfois tentant de vouloir enjoliver ou inventer des passions qui collent avec le poste visé, ne
le faites pas ! L’employeur pourrait vous poser des questions sur vos hobbies lors de l’entretien
et si vous n’êtes pas capable d’y répondre ou que l’on sent que vous avez augmenté la réalité,
cela ne donnera pas une bonne image de vous. Ne mentionnez donc que sur votre CV des
passions qui sont véridiques et pour lesquelles vous avez une véritable connaissance. Et si vous
ne trouvez vraiment pas de centres d’intérêts à mentionner, mieux vaut laisser tomber cette
rubrique que se forcer à trouver quelque chose à dire.

d. Profil personnel
- Qu’est-ce qu’un profil personnel sur un CV ?
Le profil ou le résumé personnel d’un CV consiste à résumer en quelques mots ou phrases qui vous
êtes et quels sont vos compétences et objectifs, afin de vous présenter aux employeurs. Cette sorte
d’introduction se doit d’être accrocheuse, afin de donner envie aux recruteurs d’en savoir plus sur
vous et de lire votre CV dans son intégralité !

- L’absence d’obligation d’ajouter un profil personnel à son CV


Bien sûr ajouter une accroche sur son CV n’est pas obligatoire et il appartient à chacun de décider
s’il souhaite le faire ou non. En effet, cette partie est indépendante des informations personnelles
comme votre nom, votre adresse ou votre numéro de téléphone, et elle vient simplement résumer
votre profil en quelques lignes. Chacun est donc libre de décider s’il veut ajouter cette partie sur
son CV ou non.

• Les avantages à rédiger son profil…


o Ajouter une touche personnelle à votre CV qui est souvent un condensé
d’informations “brutes”
o Faire sortir du lot votre CV parmi la pile reçue par les recruteurs
o Mettre en avant ce que recherche le recruteur
o Résumer ses qualités et compétences

L’objectif principal d’ajouter un profil personnel sur son CV est d’attirer l’œil des recruteurs et se
démarquer des autres candidats.
• Les inconvénients
Lorsque l’on rédige son CV, on manque souvent de place pour faire figurer toutes les informations
que l’on souhaite. De plus, si vous ne trouvez pas les mots pour rédiger votre profil personnel,
mieux vaut ne pas le faire. En effet, une accroche mal rédigée pourrait avoir un effet contre-
productif en décourageant les recruteurs d’aller plus loin dans la lecture de votre CV.

• Les règles d’or pour rédiger son profil personnel sur son CV
En résumé, voici quelques règles d’or qui vous permettront d’écrire un profil personnel efficace
sur votre CV :

• Ecrire une accroche courte, 4 à 5 lignes maximum


• Ne mettre en avant que les qualités et compétences qui sont recherchées pour le poste pour
lequel vous postulez
• Orienter votre profil selon vos aspirations et/ou le profil recherché par le recruteur
• Utiliser des mots simples

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• Ecrire dans un style professionnel, fluide et dynamique (relisez-vous à haute voix ou faites
relire votre texte par un proche pour vous en assurer)
• Eviter les formules toutes faites et les clichés du type “je suis le candidat idéal” ou “je suis
votre prochain responsable marketing”
• Soyez honnête

Voici un exemple de profil personnel pour un CV

“Fraîchement diplômée en Marketing de la FSEGT, j’ai hâte de pouvoir élaborer de nouvelles


stratégies de communication auprès des médias, domaine dans lequel je me suis spécialisée. Je
pense que ma passion pour l’écriture et mon goût pour la photographie pourront m’aider à mener
à bien de nouveaux projets.”

II- Choisir une structure adaptée : le CV chronologique


Lorsque l’on rédige son curriculum vitae, plusieurs structures sont possibles. CV
chronologique, CV rétro chronologique , CV fonctionnel… Par exemple, un CV chronologique est
un CV qui retrace votre parcours de manière chronologique, c’est-à-dire qui commence par évoquer
les formations et études suivies avant les expériences professionnelles. De cette manière, les
recruteurs ont d’abord une idée de vos diplômes et du cursus que vous avez suivi. C’est donc cette
structure qui est recommandée pour un CV étudiant… à la différence que l’on ne créera pas de
rubrique dédiée à l’expérience professionnelle si le candidat n’en a pas à son actif !

III- Comment rédiger un CV étudiant


Une fois votre brouillon terminé, passez à la rédaction proprement dite de votre curriculum vitae.
La structure pour laquelle vous devez opter étant celle d’un CV chronologique, la rubrique
“formation” doit apparaître en premier après l’état civil et les coordonnées.

1. L’état civil et coordonnées


Nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, adresse mail… Toutes ces informations essentielles
doivent apparaître en haut de votre CV. Vous pouvez également ajouter d’autres informations
comme votre âge, votre lieu de naissance ou votre nationalité, mais nous vous conseillons de le
faire seulement si cela est nécessaire pour le poste auquel vous postulez, afin d’éviter les
discriminations à l’embauche. Concernant votre adresse mail, optez pour une adresse
professionnelle du type prénom.nom@gmail.com. Vous pouvez enfin choisir d’ajouter
une photo sur votre CV, mais cela n’est nullement obligatoire. En effet, les photos ont de plus en
plus tendance à disparaître des CV. Dans les pays anglo-saxons, elles ont été totalement
abandonnées ! Si vous choisissez d’en mettre une, attention à utiliser une photo professionnelle,
sur un fond neutre. Les photos de vacances ou Instagram n’ont pas leur place sur un CV ,

2. Le profil personnel
En haut de votre CV, après l’état civil et les coordonnées, il est conseillé de rédiger un profil
personnel. Il s’agit d’une accroche qui, en quelques phrases, résume brièvement votre statut, le
poste pour lequel vous postulez, vos objectifs professionnels et vos compétences. Pour une
candidature spontanée, indiquez le poste que vous recherchez. Si vous répondez à une offre
d’emploi, inscrivez alors le titre de l’emploi pour lequel vous postulez.

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3. La formation
Études universitaires, diplômes, … Tout votre cursus et votre parcours dans l’enseignement
supérieur se trouve dans cette rubrique ! Une rubrique très importante pour les recruteurs, surtout
lorsque vous êtes encore étudiant ou fraîchement diplômé. Commencez par votre formation la plus
récente puis remontez jusqu’à la plus ancienne. Arrêtez-vous au baccalauréat. Pour chaque diplôme
obtenu, écrivez l’intitulé exact du diplôme et si vous avez éventuellement reçu une mention. Pour
chaque formation, détaillez brièvement les matières ou spécialités que vous avez suivies. Si vous
avez réalisé un mémoire ou un projet particulier, vous pouvez aussi en parler. Les travaux que vous
avez réalisé au cours de votre formation peuvent d’ailleurs faire l’objet d’un portfolio envoyé en
annexe du CV.

4. L’expérience professionnelle
Lorsque l’on est étudiant, il s’agit souvent de la rubrique la plus délicate à rédiger ca votre
expérience est très maigre et vous ne savez pas quoi raconter ! Néanmoins, ne sous-estimez pas les
stages et petits boulots que vous avez pu faire : il s’agit d’expériences professionnelles à part entière
et il est donc important de les mentionner sur votre curriculum vitae. Pour chacune d’entre elles,
indiquez les dates de début et de fin, l’intitulé du poste, le nom de l’entreprise et sa localisation.
Détaillez ensuite les missions qui vous étaient confiées et les compétences et qualités acquises.

• Les stages : les stages sont souvent le meilleur moyen de découvrir le monde de l’entreprise
et sont riches en apprentissages. Ne les dévalorisez pas ! Sur votre CV, indiquez qui était
votre maître de stage, détaillez les tâches qui étaient les vôtres et identifiez les compétences
que vous avez acquises. Par exemple : “Mai - Juillet 2019, Boite de Communication,
McCan – FP7, stage assistant chef de projet événementiel - Gestion des relations avec les
chefs et prestataires externes, coordination de l’événement et présence sur place,
coordination de de la communication et suivi des performances”.
• Les petits boulots et jobs étudiants : baby-sitter, animateur, cours particuliers…
Nombreux sont les étudiants qui occupent un emploi en parallèle de leurs études ou qui font
des emplois saisonniers. Là encore ces expériences professionnelles sont souvent très
valorisées par les recruteurs. Ouverture d’esprit, autonomie, ponctualité, prise de
décisions… Les “petits boulots” vous immergent dans le monde professionnel et vous
permettent d’y faire nos premières armes. Il est donc important de les mentionner dans votre
CV ! Si vous détenez certains diplômes comme le brevet de secouriste, pensez également à
le dire.

5. Les langues étrangères


Les langues étrangères sont devenues essentielles à tout CV, la plupart des recruteurs recherchant
des candidats maîtrisant au moins le français ou l’anglais. Il est donc important de soigner cette
rubrique en indiquant les langues étrangères que vous maîtrisez et votre niveau pour chacune… en
étant bien évidemment honnête sur ce point car il n’est jamais bon de mentir sur son CV . D’autant
que les recruteurs pourront facilement vérifier lors de l’entretien d’embauche si vous dites vrai.

6. Les centres d’intérêts et hobbies


Devenue également incontournable, la rubrique concernant les centres d’intérêts et hobbies permet
de mettre en avant vos goûts et passions, et ainsi connaître un peu mieux votre personnalité. Si
vous avez effectué du bénévolat, pensez également à le dire en mentionnant l’association ou
l’organisation pour laquelle vous avez travaillé et en détaillant les missions qui vous étaient

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confiées. Expliquez également pourquoi cela vous tenait à cœur et ce que vous avez tiré de cette
expérience.

7. Les compétences
Suite Adobe Creative, suite Microsoft, réseaux sociaux, logiciels techniques… Si vous maîtrisez
des outils qui sont demandés ou qui peuvent être un plus pour le poste recherché, n’hésitez surtout
pas à les mentionner ! Pour chacun d’entre eux indiquez votre niveau.

8. Les qualités
Au moment de l’entretien d’embauche, la question des qualités et défauts est une question qui
revient souvent. Il peut donc être bien de prendre les devants en indiquant ses qualités sur son CV
afin que les recruteurs sachent immédiatement quels sont vos points forts ! Esprit d’équipe,
autonomie, résistance au stress… Choisissez 4-5 qualités qui vous correspondent le plus.

IV- Un CV 2.0
Pour mettre toutes les chances de son côté pour décrocher le stage de vos rêves, il est important de
diffuser le plus possible son CV. LinkedIn, Viadeo, et les autres réseaux professionnels doivent
donc avoir toute votre attention. Ils sont d’excellents moyens pour se faire connaître et diffuser son
profil ! Pensez également aux autres plateformes telles qu’Instagram, qui permettent aussi de se
faire connaître d’une façon différente et plus créative. Enfin le CV vidéo a également la cote !

V- Savoir parler de soi au moment de l’entretien d’embauche


Après avoir envoyé votre CV, vous avez été retenu pour un entretien d’embauche. Préparez bien
cet entretien en vous préparant aux questions que l’on pourrait vous poser (votre parcours, vos
motivations, vos qualités, vos objectifs professionnels…) et, surtout, en ne vous dévalorisant pas !
Gardez à l’esprit que, même si vous êtes encore étudiant, vous avez déjà acquis des savoir-faire et
compétences. De plus, votre fraîcheur est aussi souvent un atout pour les entreprises qui sont à la
recherche de nouveaux profils et de nouvelles idées. Faites de votre jeunesse une force, non une
faiblesse.

25
FICHE N° 4 : LA LETTRE DE MOTIVATION

La lettre de motivation sera votre premier point de contact avec l'entreprise : quelle que soit la
durée du stage dont vous avez besoin, vous devez rédiger votre lettre avec autant d'attention que si
vous étiez à la recherche d'un CDI.

• Tout sur une seule page


Quand vous postulez pour un stage, votre expérience professionnelle est souvent limitée. N'essayez
pas de noyer le poisson, les recruteurs connaissent leur métier et liront votre manque d'expérience
à travers les lignes. C'est inutile et même contreproductif : dans tous les cas, les recruteurs n'ont
pas les mêmes attentes vis-à-vis d'un candidat à un stage que vis-à-vis d'un candidat à un CDI et
sont parfaitement à même de comprendre un manque d'expérience souvent tout à fait légitime.

• Personnalisez votre lettre de motivation


Le recruteur ne doit pas avoir l'impression que vous enchainez les demandes de stage sans prendre
le temps de chercher à connaître les entreprises. Pour qu'elle soit convaincante, votre lettre de
motivation doit montrer pourquoi vous ciblez cette entreprise en particulier, ce qui vous attire et
pourquoi votre candidature est pertinente.

• Pensez aux informations pratiques


Le recruteur a besoin de se projeter immédiatement, et donc de savoir à quelle date et pour combien
de temps vous souhaiter rejoindre l'entreprise. Précisez le cadre de votre formation : si l'entreprise
a déjà reçu des stagiaires avec le même profil et que tout s'est bien passé, cela pourrait donner un
petit coup de pouce à votre candidature.

Pensez aussi que votre formation, même si elle est reconnue, n'est pas forcément connue de tous.
Décrivez succinctement son contenu et la façon dont le stage que vous sollicitez complèterait sur
le terrain les enseignements théoriques que vous allez recevoir.

• Faites preuve d'enthousiasme


Sans en faire trop, montrez votre motivation et votre dynamisme. Pour être convaincu, le recruteur
doit pouvoir vous projeter au sein d'une équipe, se dire que vous allez vous intéresser à ce que vous
apprendrez et que vous serez un bon élément. Vous serez là pour acquérir un savoir-faire mais vous
pouvez avoir un peu d'avance du côté du savoir être !

• Faites relire votre lettre !

Peu importe vos capacités rédactionnelles, une relecture finale n'est jamais superflue. Vous n'êtes
probablement pas infaillible et celui qui va vous relire bénéficie d'un recul que vous aurez du mal
à avoir si vous travaillez votre texte depuis un moment, ou si cette lettre est la dixième que vous
rédigez.

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• Exemple de lettre de motivation pour un stage

Ce modèle de lettre personnalisable peut vous servir de guide.

Nom Prénom
Adresse
Téléphone
Adresse mail
Destinataire (nom, prénom, raison sociale)
Adresse
Code postal / Ville

Faite à (ville), le (date).

Objet : Lettre de motivation pour un stage en entreprise

(Madame, Monsieur),

Actuellement étudiant(e) en classe de (préciser), je suis à la recherche d’un stage pratique intégré
dans ma formation pour une durée de (préciser) mois, du (préciser la date de début) au (préciser la
date de fin).

Pour me préparer concrètement au métier de (préciser), je suis actuellement à la recherche de


l’entreprise qui me permettra d’allier enseignement théorique et formation pratique. Sérieux(se) et
motivé(e), je possède les qualités d’adaptation indispensables à la réussite d’un stage.

La renommée de votre entreprise dans le secteur du (préciser) a attiré mon attention : un stage aux
côtés de vos équipes serait l’occasion rêvée de mettre en pratique les notions étudiées pendant ma
formation et de proposer à mes futurs employeurs une expérience professionnelle en phase avec
mon choix de cursus.

Je reste à votre disposition pour tout complément d’information sur ma candidature ou le contenu
de ma formation et je serai également réactif(ve) pour toute demande d’entretien, au téléphone ou
au sein de vos locaux.

Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie d’agréer (Madame, Monsieur) mes sincères
salutations,

Signature

27
FICHE N° 5 : LA PROBLEMATIQUE DU MEMOIRE

La problématique ?

Quand on doit rédiger un mémoire, tout le monde se retrouve confronté à ce problème : la


problématique de mémoire !
Il est en effet difficile de définir clairement une problématique qui reprenne les différents notions
que l’on va développer.
Pour rappel, une problématique de mémoire doit être une question montrant le sujet du mémoire
ainsi que les différents thèmes abordés.
Le travail de réflexion sur la problématique va permettre plusieurs choses : de délimiter
clairement le sujet que l’on va aborder au sein de notre développement et de réfléchir aux
différents points que l’on souhaite aborder.

Une Méthode pour formuler une bonne problématique


Pour formuler une bonne problématique pour votre mémoire, vous pouvez suivre le process
suivant :
1 - Reprenez toutes vos notes
2- Faites un brainstorming et notez toutes vos idées (même les plus délirantes), elles peuvent
prendre la forme de questions ou de thèmes, de données.
3- Reformulez ces idées sous forme de questions
Trouver les questions qui « fonctionnent » le mieux, les questions qui se rapportent directement au
thème tout en offrant un angle global. Petit à petit une question se dégage et vous plait plus que les
autres. Il est temps de vérifier que votre problématique est la bonne. Pour en être totalement sûr,
commencez à lister des idées à placer tout en vous demandant si elles rentrent dans le sujet et si
elles répondent à la question. La réponse est oui, alors vous tenez la problématique de votre rapport
et vous pouvez commencer à construire le plan (plan) de votre mémoire.

Quelques exemples de problématiques

• Quel est l’impact des réseaux sociaux sur le commerce de l’habillement ?


• Quelle est la place du bio dans la stratégie globale des enseignes de la grande distribution ?
• Comment l’utilisation de la cartographie numérique a-t-elle influencé les entreprises du
BTP ?
• Quel est le rôle du DSI dans le processus digitalisation des entreprises ?

Qu’est-ce qu’une bonne problématique ?


Une bonne problématique a quatre caractéristiques :
1- Elle est intégratrice (elle donne au sujet son extension maximale),
2 - Elle est actuelle (elle prend en compte l’état le plus récent du débat tout en lui conservant sa
mise en perspective dans l’espace et le temps),
3- Elle est féconde (elle permet la construction d’un réseau articulé de réponses riches),
4 - Elle est heuristique (elle fait apparaître une méthode de traitement de la problématique et
d’élaboration d’un réseau articulé de réponses)

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TROISIEME PARTIE - TROIS OUTILS : SWOT - DMAIC - PESTEL

I – SWOT : Mieux comprendre le fonctionnement de l’entreprise

SWOT est l’acronyme anglais des termes “STRENGHTS (forces)”, “WEAKNESSES


(faiblesses)”, “OPPORTUNITIES (opportunités)”, “THREATS (menaces)”. Un des équivalents en
français s’appelle l’analyse FFOR (Forces, Faiblesses, Opportunités, Risques).

Une ANALYSE SWOT permet d’aider l’entité à trouver la meilleure voie pour utiliser ses forces,
exploiter les opportunités, résoudre les faiblesses et limiter les menaces extérieures.

Une analyse SWOT est un outil d’aide à la décision et à une meilleure compréhension du
fonctionnement d’une entité (ce qui nous intéresse pour le stage). Elle représente le lien entre
l’analyse d’une situation à un moment donné et la prise de décision stratégique.

Elle permet en effet aux entités et à leurs responsables de prendre des décisions pertinentes et
augmenter ses capacités à atteindre des objectifs à moyen/long terme.
Dans les faits, l’analyse SWOT est souvent présentée sous la forme d’un tableau à quatre cases :
Les notions et concepts qui figureront dans les quatre cases du SWOT sont appelés des « facteurs
»

§ Les forces sont des avantages que l’on peut exploiter et développer ;
§ Les faiblesses sont des aspects qui limitent le développement d’une entité ;
§ Les opportunités sont des facteurs externes dont on peut tirer parti pour se développer
§ Les menaces sont des facteurs externes qui peuvent nuire à l’entité et à son fonctionnement.

Globalement, il s’agit d’une analyse qui se concentre sur deux axes : Positif vs Négatif et Interne
vs Externe.

§ Les aspects positifs sont les facteurs qui favorisent l’accomplissement de la mission/des objectifs
de l’entité ;
§ les aspects négatifs sont ceux qui empêchent leurs accomplissements ;
§ Les aspects internes font référence à l’entité évaluée, ils peuvent être directement contrôlés par
celle-ci ;
§ les aspects externes se réfèrent à l’environnement direct, ils ne peuvent pas être contrôlés par
l’entité, mais peuvent être impactés par des changements internes.

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L’utilisation de l’outil SWOT est un aspect central de l’analyse, mais il n’est pas toujours facile à
réaliser.

Voici quelques conseils à prendre en compte :

A. Travailler en groupe : il est important de travailler en groupe et de faire participer un maximum


des membres d’une entité afin de prendre en compte les différents points de vue existant au sein de
l’entité évaluée.

B. Disposer de données pertinentes, s’appuyer sur des faits et préciser les chiffres. Il faut baser
la suite des réflexions et l’état des lieux sur des données qualitatives et quantitatives sur l’entreprise.
L’approche « evidence based » est préconisée dans le cas d’une analyse SWOT.
Il s’agira également de ne pas confondre le présent et le futur. L’analyse SWOT est une photo de
la situation actuelle de l’entité. La question du développement se posera plus loin dans la réflexion.

C. Mettre l’analyse en perspective des objectifs stratégiques déjà existants L’analyse SWOT
est d’autant plus pertinente que les faits sont analysés en tenant compte des objectifs stratégiques
préexistants dans l’entité, ainsi que du plan stratégique de l’unité étudiée.

D. Réaliser un SWOT par grande thématique


Si par exemple, votre sujet de mémoire est l’évaluation de la FSEGT, les grandes thématiques
pourraient être : la gouvernance, l’enseignement, la recherche et les ressources. Regrouper les
forces principales, les faiblesses, les opportunités et les menaces sous une même thématique peut
en effet aider à structurer le plan de développement au moment de sa rédaction.

E. Identifier les menaces, opportunités, forces ou faiblesses Il faut ensuite classer l’ensemble
des résultats des discussions (données récoltées, éléments soulevés, questions évoquées) dans les
cases du tableau SWOT. Une technique efficace pour débuter consiste à positionner tel quel tout
aspect interne, présent ou futur, comme une force s’il est positif ou comme une faiblesse s’il est
négatif.
De même, tout aspect externe devrait être classé comme une opportunité s’il s’avère positif, ou une
menace s’il se trouve être négatif. Attention, certains facteurs sont plus difficiles à classer que
d’autres. Il peut également arriver qu’un facteur constitue à la fois une menace et une opportunité
(ou une force et une faiblesse), il convient alors de préciser pourquoi, en se référant à la situation
actuelle. À nouveau, il s’agit de décrire la situation actuelle de l’entité. Une menace peut devenir
une opportunité vue depuis un autre point de vue et à un autre moment. Il s’agira également de
tenter d’être le plus objectif possible dans la détermination des différents facteurs.
On évitera de sous-estimer les faiblesses et les menaces et de surestimer les forces et
opportunités.

F. Être synthétique, aller à l’essentiel. Idéalement, une analyse SWOT devrait tenir sur une page
A4, un slide ou un écran. L’intérêt est d’entrevoir l’ensemble de la situation de manière simple,
afin de se focaliser en premier lieu sur les faits pertinents.
Forces :
• Quels avantages possédons-nous ?
• Qu’est-ce qui différencie notre produit/concept des autres ?
• Notre réputation est-elle solide ?

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• Dans quel domaine faisons-nous preuve d’innovation ?
• De quelles ressources disposons-nous ?
• Que faisons-nous mieux que les autres ? …..
Faiblesses :
• Que pouvons-nous améliorer ?
• Quelles faiblesses/quels points négatifs pouvons-nous éliminer ?
• Est-ce que notre produit/concept n’est pas adapté à certaines cibles ?
• Sur quels aspects sommes-nous vulnérables (difficultés, réputation) ?
• Avons-nous des difficultés financières au sein de l’entreprise ?
• Que faisons-nous moins bien que d’autres ? ….…
Opportunités :
• Les exigences notre cible/prospect ont-elles récemment changé ?
• De nouvelles tendances sont-elles en train d’apparaître dans notre cœur de métier ?
• Quels partenariats pourrions-nous développer ? ….
Menaces :
• Est-ce qu’une e-entreprise répond mieux aux demandes de notre cible/prospects que nous
?
• Dans quelle mesure l’environnement législatif évolue-t-il ?
• Dans quelle mesure une technologie nouvelle pourrait-elle remettre en cause notre façon
d’agir ?
• Que craignons-nous pour le futur développement de notre entreprise ? …

G. Prioriser les facteurs : Finalement, il est important de prioriser les facteurs, de manière à
faciliter par la suite l’ordre de mise en œuvre des objectifs. La priorisation se fait en fonction de la
situation actuelle de l’entité et du futur imaginé au moment de la réflexion. Elle peut se faire sous
la forme d’une hiérarchie d’importance en termes d’impact, ou encore sur une échelle
chronologique, par exemple.
Comment mettre en relation les différentes cases du SWOT et créer des objectifs stratégiques
?
Il peut être très utile dans un premier temps de se poser des questions simples à partir du tableau
SWOT :
§ Comment maximiser les forces ?
§ Comment minimiser les faiblesses ?
§ Comment maximiser les opportunités ?
§ Comment minimiser les menaces ?
Mais la réponse à ces seules questions ne permet pas d’utiliser toutes les possibilités offertes par
l’analyse SWOT. Il est conseillé de procéder également à des questionnements croisés. Répondre
à cet ensemble de questions peut demander un certain effort, mais cela favorise le développement
d’une stratégie ambitieuse et cohérente.
Un premier niveau de questions croisées met en relation soit les facteurs internes (forces et
faiblesses) soit les facteurs externes (opportunités et menaces) :
• En quoi les forces permettent-elles de maîtriser les faiblesses ?
• En quoi les opportunités permettent-elles de minimiser les menaces ?

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Un second niveau de questionnements met en relation les facteurs de façon plus poussée :
• Comment utiliser les forces pour tirer parti des opportunités ?
• Comment répondre aux faiblesses pour éviter ou surmonter les menaces ?
• Comment corriger les faiblesses qui ne permettent pas de profiter des opportunités ?
• Comment utiliser les forces pour réduire les menaces ?
Au final, ce sont les réponses à ces différentes questions qui permettent d’aboutir à de véritables
objectifs stratégiques. Il faudra ensuite libeller ces objectifs de manière à les rendre les plus
opérationnels possible, puis de définir comment ces objectifs pourront être mis en œuvre et
exécutés.

II - L’AMELIORATION CONTINUE A TRAVERS LA DEMARCHE DMAIC

Dans le cadre d’une démarche d’amélioration continue au sein d’une entreprise plusieurs outils et
méthodes sont utilisables.

Lors d’un stage en entreprise, nous pouvons retenir, par exemple, la méthode DMAIC. Cette
méthode permet à une entreprise investie dans l’amélioration continue de ses processus de tendre
vers le zéro défaut. Applicable dans de nombreux contextes différents, la méthode DMAIC est
structurée autour de plusieurs étapes, toutes symbolisées par une lettre, et dont l’ordre d’exécution
doit être rigoureusement respecté.

ÉTAPE 1 – DEFINE (DÉFINIR)

Cette première étape permet de cerner précisément les contours du projet :


• Comment fonctionne l’entreprise ?
• Sur quelles activités et quels processus repose-t-elle ?
• Qui sont ses fournisseurs et ses clients ?
• Qu’est-ce qui doit être amélioré ? Où se situe le problème à traiter ?
• Quels en sont les symptômes ?
• Enfin, quels sont les objectifs qui en découlent ?

Durant cette phase initiale, qui peut s’appuyer sur une cartographie des processus, le responsable
du projet mène une investigation approfondie afin de récolter le maximum d’informations utiles.

La description systématique des symptômes du problème est l’occasion de mieux comprendre ce


dernier. Accessoirement, il permet aussi aux dirigeants ou aux collaborateurs qui se trouveraient
dans une forme de déni de prendre pleinement conscience de l’existence du problème.

ÉTAPE 2 – MEASURE (MESURER)

Une fois le problème soulevé lors de la première étape, il faudra ensuite de quantifier son
ampleur. Pour ce faire, on sélectionne rigoureusement un certain nombre d’indicateurs clés qui
vont servir à recueillir des données et mesurer la progression tout au long du processus.

Cette « prise de mesure de la performance » de l’entreprise permet de porter un regard objectif et


rationnel sur sa situation à un instant T. Elle permet aussi de mettre de la distance avec les idées

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reçues et explications toutes trouvées parfois véhiculées par les dirigeants eux-mêmes dans le but
de justifier de mauvaises performances financières ou un climat social tendu.

Il est essentiel de bien choisir les mesures et d’en limiter le nombre. Il convient par ailleurs de
s’assurer que les mesures sélectionnées sont à la fois précises, reproductibles, stables et
permettent de témoigner immédiatement du progrès réalisé.

ÉTAPE 3 – ANALYZE (ANALYSER)

C’est durant cette troisième étape que les données recueillies font l’objet d’une analyse poussée.
L’objectif : mettre à jour la chaîne de causalité qui a mené l’entreprise dans la situation où elle se
trouve. Autrement dit, il s’agit de répondre à la question suivante : à quel moment, à quel endroit
et de quelle façon le processus dysfonctionne-t-il ?

Pour parvenir à faire émerger les rapports de causes à effets qui sous-tendent l’existence du
problème, le responsable du projet peut s’aider de plusieurs outils, dont le célèbre diagramme
d’Ishikawa, également connu sous le nom de diagramme en « arêtes de poisson ». Cet outil permet
notamment de lister et regrouper toutes les causes possibles pour trouver la cause racine en
répondant à une succession de « pourquoi ».

Exemple :

La chute du pourcentage de part de marché occupée par une entreprise serait, après enquête, liée
à une baisse de la satisfaction de sa clientèle à l’égard de ses produits. Une des causes trouvées
les plus probables est la diminution de la qualité des produits proposés depuis plusieurs mois.
A/Pourquoi la qualité des produits est-elle insatisfaisante ? Parce que les équipes en charge
de la production ne respectent pas le processus de fabrication.
B/Pourquoi ne respectent-elles pas le processus tel qu’il a été mis en place ? Parce que les
effectifs sont trop réduits par rapport au nombre de commandes.
C/Pourquoi y a-t-il un manque d’effectif dans ces équipes ? Parce que certains collaborateurs
ne sont pas à leur place.
D/ Pourquoi cette situation ? Parce que les besoins ont mal été identifiés, etc.
Après une longue séance de brainstorming en groupe, le diagramme doit normalement aboutir
au déterrage de la racine du problème, c’est-à-dire sa cause principale.

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ÉTAPE 4 – IMPROVE (AMÉLIORER)

Une fois les problèmes, leurs causes, les objectifs et les indicateurs clés clairement définis, il faudra
identifier et mettre en place des solutions. Il est possible de diviser cette étape en plusieurs sous-
étapes :
• Établir une liste de solutions potentielles
• Étudier la faisabilité des solutions et évaluer les risques qui y sont liés
• Choisir une solution et déterminer précisément un plan d’actions
• Mettre en place des actions définies

Il convient de s’assurer que la solution retenue est réaliste, techniquement réalisable et viable sur
le plan financier. Si plusieurs solutions sont retenues, il est par ailleurs essentiel de les hiérarchiser
en fonction de leurs enjeux respectifs et de vérifier que leur mise en œuvre ne rentre pas en conflit
les unes avec les autres.

ÉTAPE 5 – CONTROL (CONTRÔLER)

Le terme « contrôler » doit être ici compris dans le sens « piloter » ou « maîtriser ». Il s’agit en
effet d’insister sur la dimension « active » de cette dernière étape dont le rôle est non seulement
de vérifier l’impact des mesures mises en œuvre, mais aussi d’inscrire durablement les
améliorations dans le cœur de l’entreprise.

Le contrôle et le suivi des actions déployées sont basés sur les indicateurs sélectionnés durant la
deuxième étape du processus. Celles-ci permettent au responsable du projet de comparer les
résultats obtenus aux objectifs fixés et ainsi de déterminer l’efficacité des solutions, mais aussi de
procéder à des corrections, si cela est nécessaire.

Pour éviter tout retour en arrière, risque bien réel qui va à l’encontre de la démarche d’amélioration
continue, le responsable du projet doit conserver toute son attention et s’assurer que les nouvelles
pratiques sont implantées, comprises et intégrées par l’ensemble des collaborateurs.

De plus, selon le principe de l’amélioration continue qui veut qu’il existe toujours un point qui peut
faire l’objet d’un perfectionnement, il est primordial que les efforts soient poursuivis à l’issue de
cette étape.

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III – L’ANALYSE PESTEL
Le modèle PESTEL (Politique, Économique, Sociologique, Technologique, Environnemental et
Légal) est un outil stratégique qui permet à l’entreprise d’identifier et de mesurer les
éléments susceptibles d’impacter son activité et son développement.

L’analyse PESTEL aide à la compréhension du fonctionnement du marché. En surveillant les


opportunités et les menaces qui pèsent sur son activité et son marché, l’entreprise est capable
d’anticiper l’évolution de son environnement et ainsi assurer la pérennité de son activité.
Ce n’est pas un outil d’aide à la décision mais une aide pour analyser les facteurs externes, dans le
but de réaliser une matrice SWOT par exemple.

ANALYSE PESTEL : QUEL INTÉRÊT ?


Grâce à cet outil l’entreprise identifie ce qui peut avoir un impact, positif ou négatif, sur le
développement de son activité.
Bien que les six éléments qui composent l’analyse PESTEL soient déterminés, la manière dont
l’entreprise donne de l’importance à ces éléments ne dépend que d’elle-même. Par exemple, un
avocat s’intéressera davantage aux facteurs politiques et légaux alors qu’un agriculteur sera plus
attentif aux évolutions technologiques et environnementales.
Autre exemple, une entreprise dont l’activité dépend d’emprunts importants fera particulièrement
attention au facteur économique car elle est très sensible à la variation des taux d’intérêts.
Toutefois, malgré ces intérêts particuliers, il est important de continuer à avoir une approche
globale et d’étudier l’ensemble des éléments.

LES SIX COMPOSANTS DE PESTEL


L’analyse PESTEL prend en compte six facteurs (Politique, Économique, Sociologique,
Technologique, Environnemental et Légal), eux même composés d’une multitude d’éléments.
C’est à l’entrepreneur d’identifier et donner du poids à chacun de ces éléments afin de comprendre
au mieux le fonctionnement du marché visé.
Les six composants de l’analyse PESTEL sont les suivants :

1. POLITIQUE
Il s’agit des impacts liés aux décisions gouvernementales et institutionnelles.
La stabilité politique de la région ou de l’État peut avoir une incidence plus ou moins forte sur
l’activité de l’entreprise. Les décisions prises par les organisations internationales peuvent aussi
altérer le marché.

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Le poids de la fiscalité imposée par l’État est aussi un élément à considérer pour une entreprise,
car il peut jouer un rôle crucial dans le choix de son statut juridique.

2. ÉCONOMIQUE
Les éléments financiers qui régissent le marché.
L’inflation et la stabilité de la monnaie sont à prendre en compte, particulièrement pour une
entreprise exerçant son activité à l’international. Le taux de croissance du marché est aussi à
surveiller, en se référant aux statistiques nationales, l’entrepreneur peut appréhender la « santé »
du marché.
Les taux d’intérêts pratiqués par les banques est un des éléments économiques qui méritent le
plus d’attention, notamment pour une entreprise qui contracte régulièrement des emprunts.

3. SOCIOLOGIQUE
Le comportement de la population vis-à-vis du marché.
Identifier les caractéristiques qui composent la population (âge, profession, sexe…) et
comprendre leurs habitudes de consommations. Les attentes des consommateurs évoluent en
permanence, modifiant fréquemment le fonctionnement d’un marché.
Pour identifier les groupes de population l’entrepreneur doit d’abord segmenter son marché. Pour
comprendre leurs habitudes d’achat il est presque impératif d’avoir recours à une étude de
marché qualitative.

4. TECHNOLOGIQUE
L’impact des innovations sur le fonctionnement du marché.
L’automatisation, le big data et l’évolution des canaux de communication ne sont que quelques
éléments qui modifient la manière d’appréhender un marché. La présence de brevet est aussi un
facteur qui peut altérer l’activité d’une entreprise.
En ayant une bonne appréhension des évolutions technologiques l’entreprise peut se permettre
d’agir plutôt que de réagir, lui permettant de propulser l’innovation plutôt que de la subir.

5. ENVIRONNEMENTAL
L’évolution des considérations écologiques.
Les lois favorisant le développement durable et le respect de l’écologie ont un impact plus ou
moins prononcé sur l’activité de l’entreprise. Le traitement des déchets peut par exemple être loin
d’être quelque chose d’anodin pour une entreprise produisant beaucoup de déchets industriels.
Les contraintes et menaces environnementales peuvent cependant être prises à revers.
L’entrepreneur peut choisir de concentrer certains efforts sur ce facteur et ainsi utiliser la
contrainte environnementale comme une opportunité de montrer sa sensibilité écologique.

6. LEGALE
L’impact des lois.
Le droit du travail, le droit commercial et les normes de sécurité sont tout autant d’éléments qui
définissent d’emblée l’activité d’une entreprise et son développement. Ces lois, comme le droit
de la concurrence (appelé « antitrust » chez les anglo-saxons), régissent le fonctionnement du
marché en spécifiant quelles pratiques sont légales ou illégales.

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FICHE N° 6 : LES DIX ROLES DU CADRE D’HENRY MINTZBERG

QU’EST-CE QU’UN ROLE ?

Mintzberg ne parle pas des fonctions exercées par le cadre, mais des rôles qu’il joue. Par rôle, il
entend « un ensemble organisé de comportements appartenant à un poste de travail ou à une
position identifiable. Ainsi, les cadres sont les interprètes de rôles prédéterminés, mais
individuellement, ils les incarnent de différentes façons ».

LES DIX ROLES DU CADRE

Chaque cadre, quel que soit son niveau hiérarchique, détient dix rôles :

1 – Trois rôles interpersonnels

- Symbole : le cadre par son statut, représente son unité, son service, sa direction

- Agent de liaison : il échange et interagit avec d’autres personnes en interne et externe

- Leader : il définit des relations qu’il a avec ses collaborateurs et l’atmosphère de travail
dans son unité, son service, sa direction. Il impulse et aide ses collaborateurs à se motiver
2 – Trois rôles liés à l’information

- Observateur actif : il reçoit et cherche l’information

- Diffuseur d’information : il communique des informations dans son unité, son service, sa
direction

- Porte-parole : il informe l’extérieur sur son unité

3 – Quatre rôles décisionnels

- Entrepreneur : il prend l’initiative des changements

- Régulateur : il gère les difficultés interne à son groupe (tensions, conflits, baisse de
motivation, résistances au changement)

- Négociateur : il négocie pour son groupe auprès d’autres entités

- Répartiteur de ressources : il gère les ressources temps, moyens matériels et humains dans
son unité, son service, sa direction

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FICHE N ° 7 : LES SIX COMPETENCES ESSENTIELLES D’UN « CADRE »

S’EXPRIMER ET COMMUNIQUER
- Suis-je clair ? Suis-je convaincant ?
- Mes collaborateurs connaissent-ils précisément leurs objectifs et leurs fonctions ?
- Sais-je écouter ce qu’ils me disent ?

RESOUDRE DES PROBLEMES

- Suis-je bien informé et de manière précise pour mieux résoudre un problème ?


- Sais-je prendre des décisions justes et de mon niveau de responsabilités ?
- Sais-je agir et organiser l’action ?
- Sais-je réagir aux effets non mesurés de mes actions ?

GERER SON TEMPS

- Sais-je distinguer les priorités ?


- Sais-je analyser mon temps et l’optimiser ?
- Sais-je planifier mon temps sur la semaine, le mois, le trimestre, le semestre, l’année ?
- Sais-je déléguer ?

NEGOCIER

- Sais-je adapter par la discussion, les missions, les fonctions aux évolutions et aux degrés
d’évolution des agents ?
- Sais-je réguler des conflits ?

ANIMER

- Sais-je coordonner le travail entre plusieurs agents ?


- Sais-je donner de l’impulsion et du sens aux actions que je décide ?
- Sais-je conduire un projet autour d’une équipe ?

FORMER

- Sais-je faire émerger des besoins de formation chez mes collaborateurs ?


- Sais-je encadrer le personnel débutant et les stagiaires ?
- Mon savoir et celui du service sont-ils bien diffusés entre tous les agents ?
- Sais-je identifier mes compétences manquantes et celles de mes collaborateurs ?
- A qui m’adresser pour remplir ce manque ?

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