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Construction d’un Projet Professionnel

I- Généralités
Pour appréhender l’Intitulé du cours, il importe de saisir le sens
des termes qui le composent et les rapports entre eux.
« Construction » c’est l’action de construire. Ainsi l’on parlera
de construction d’une maison, d’un barrage, d’un navire, etc.
Mais dans l’intitulé du cours, le terme est pris au sens figuré et
veut dire « élaboration », « conception », donc « l’action
d’élaborer, de concevoir ».
Quant à « Projet », il signifie « ce qu’on se propose de faire, ce
que l’on a l’intention de faire, ce que l’on projette de faire ».
Ce terme nous place ipso facto dans le futur.
Le troisième terme, « Professionnel », lui, est relatif à
« profession » qui veut dire « activité rémunératrice exercée
habituellement par quelqu’un » (Le Dictionnaire de Français) ;
« activité régulière exercée pour gagner sa vie » (Le Petit
Larousse Compact)
« Construction d’un Projet Professionnel » apparaît ainsi
comme une sorte de « planification » s’appuyant sur les
caractéristiques d’un individu et celles d’une profession ou du
marché de travail et qui devrait aboutir à l’exercice de cette
profession par cet individu. En d’autres termes, la construction
d’un projet professionnel s’fait en opérant une sorte
d’introspection, en considérant les caractéristiques
personnelles, les caractéristiques de la profession, l’objectif
fixé. On parle aussi du « profile » de l’individu en adéquation
avec le descriptif de l’emploi ou de la profession.
En effet, le projet professionnel se fonde sur une double
réalité : celle de l’individu et celle du poste ou réalité socio-
économique. Il s’inscrit même dans le parcours de vie de
l’individu. C’est un élément de ce parcours et il est lié à la
notion de « développement personnel », c’est-à-dire du
« travail fait pour enrichir sa personnalité ».
C’est la raison pour laquelle la Construction du Projet
Professionnel tient aussi compte de l’environnement (social,
culturel, juridique, religieux, géographique, familial, etc.)
« l’on réussit mieux dans certains environnements plutôt que
dans d’autres ».
L’UFR/SEG a inscrit ce cours dans son projet pédagogique afin
que dès la 1ère année, les apprenants songent à construire leur
propre projet professionnel s’ils ne l’avaient pas encore
élaboré ou à continuer à l'examiner s’ils en ont déjà conçu.
En effet, il n’y a pas d’âge pour la construction d’un projet
professionnel. À tout âge, il est possible d’élaborer des projets.
Mais certains étudiants terminent leurs études sans même
savoir ce qu’ils veulent faire.
Le projet professionnel permet d’éviter des erreurs de
parcours et de définir au mieux son avenir professionnel. Il
oriente dans la « recherche d’emploi », aide à savoir où l’on va,
le type de structure et de fonction dans lesquelles on souhaite
travailler, dans quel but.
En somme, il aide l’étudiant à passer le cap de la vie étudiante
vers la vie professionnelle 💪.
II- Les caractéristiques personnelles
La construction d’un projet professionnel nécessite une sorte
de bilan sur les caractéristiques personnelles, les motivations,
goûts, centres d’intérêt, valeurs personnelles, souhaits,
ambitions, les savoirs (connaissances), les savoir-faire
(compétences pratiques), les savoir-être (personnalité, traits
de caractère) de l’individu. Il s’agit de faire un point sur ses
connaissances, ses atouts, ses qualités, ses difficultés, ses
points faibles, ses limites voire ses défauts, et cela sans
complaisance. Ce diagnostic est fait par l’individu lui-même,
puisque le projet professionnel demande une sorte de
connaissance de soi.
Les savoirs renvoient aux connaissances théoriques acquises
par l’individu, les savoir-faire à la pratique, aux compétences,
une sorte de mise en pratique des savoirs (par exemple
maîtrise de l’outil informatique ou de la négociation).
Tandis que les savoir-être révèlent la personnalité de l’individu
dans la vie sociale, son caractère ou ses traits de caractère, sa
manière d’être.
Pour inventorier ses caractéristiques afin de les analyser au
regard de la profession ciblée, l’individu pourra passer par un
certain nombre de domaines, certaines pistes.
Ses études et sa formation ; ce domaine lui permettra de
donner :
✓ les diplômes obtenus ;
✓ les matières étudiées et ses compétences dans ces
métiers ;
Économie
Gestion
Comptabilité
Communication
Langues
Sociologie
Mathématiques
Informatique
✓ Le niveau d’études ;
L’aide des proches, de l’entourage ou des professionnels ; le
Projet Professionnel est un travail personnel certes, mais il
s’enrichit des rencontres et d’échanges, de la diversité des
sources d’information. Par exemple les parents pourraient
penser à tel ou tel métier pour vous, tel ou tel secteur et vous
en dire les raisons. Leur avis devra être analysé bien entendu,
car il peut être subjectif, manquer d’objectivité.
Les professionnels qui exercent les activités qui nous
intéressent peuvent renseigner sur le contenu du métier, ses
exigences et les conditions d’exercice, les modalités d’accès
(formation, diplômes, expérience), en somme sur les qualités
personnelles et professionnelles nécessaires à son exercice.
L’expérience professionnelle ; il conviendra de noter pour les
analyser :
✓ professions ou métiers déjà exercés (les réussites, les
échecs ou limites ainsi que les raisons ou compétences qui y
ont concouru) ;
✓ stages ;
✓ activités professionnelles réussies et atouts qui ont
concouru à cette réussite ;
✓ apport de ces activités sur la connaissance de soi (vos
atouts, vos goûts, vos compétences, vos faiblesses, vos
limites) ;
✓ la plus-value que vous pourriez apporter à l’entreprise
ciblée.
Les valeurs ; ce qui a le plus d’importance pour vous :
Argent
Vie privée
Reconnaissance sociale
Valoriser vos savoirs
La connaissance de soi permet de trouver le métier et
l’environnement qui vous correspondent.
Documentation ;
✓ rencontrer les professionnels ;
✓ visite d’entreprises ;
✓ contacter les syndicats professionnels ;
✓ lectures appropriées ;
✓ informations sur les activités principales du métier, le
niveau de formation demandé, les fourchettes de
rémunération, etc. ;
✓ Renforcer votre connaissance du marché de l’emploi :
secteur, taille des entreprises, localisation, produits, clientèle,
mode de production (travail à la chaîne, usage des
machines…), de distribution, culture d’entreprise, les
évolutions du marché et les opportunités d’avenir, une bonne
connaissance de la réalité du recrutement est également
souhaitable : les conditions, les tests d’embauche, les critères
prépondérants des recruteurs.
Il ne s’agira pas de se limiter à un simple inventaire, un
catalogue. Il importera d’analyser toutes ces activités, ces
tâches pour y déceler les qualités qu’elles impliquent : goût du
risque, rigueur, capacité de travailler en groupe, ouverture
d’esprit, organisation, créativité. Même les activités qui ne
sont pas directement liées à la profession ciblée, les activités
dans le domaine extra-professionnel peuvent être révélatrices
de qualité : activités artistique, sportive, associative,
humanitaire, etc., même dans la famille. Peut-être que
certaines de ces activités ont un équivalent dans le monde du
travail.
III- LES CARACTÉRISTIQUES DE LA PROFESSION ET DU
MARCHÉ DU TRAVAIL
Il s’agit d’examiner non seulement les caractéristiques de la
profession ciblée mais aussi les réalités du marché du
travail. En effet, décider sans connaître toutes les facettes
de l’activité professionnelle envisagée, la réalité du marché
du travail, les obstacles éventuels, dans l’ignorance totale
d’autres opportunités constituent des erreurs à éviter.
L’environnement évolue et nécessite adaptation.
a. La profession
✓ le mode de recrutement, les modalités d’accès (sur titre,
diplômes, par concours, par nomination, etc.) ;
✓ la carrière (avancement, promotion…) ;
✓ la rémunération ;
✓ l’horaire de travail ;
✓ le lieu de travail (songer à l’environnement géographique,
culturel, …du lieu de travail) ;
✓ le poste sollicité est-il un poste de conception ?
✓ s’agit-il d’un poste d’exécution ?
✓ la taille de l’entreprise (PME/PMI, grande entreprise…) ;
✓ travail en équipe ou travail seul ?
✓ tâches, missions, conditions d’exercice, avantages,
inconvénients, compétences exigées ;
✓ la politique de l’entreprise ;
✓ explorer toutes les possibilités locales, mais aussi avoir un
regard vers d’autres horizons, d’autres opportunités ;
✓ informations sur l’environnement du métier ciblé ;
b. Les réalités du marché
✓ possibilité du marché ;
✓ les opportunités d’emploi, les offres d’emploi proposées
dans les métiers et les secteurs d’activité ;
✓ l’état du marché dans la branche d’activité ciblée : ce
marché est-il en croissance ?
✓ lister les secteurs d’activité et les entreprises :
1. Tourisme (restauration, hôtellerie)
2. Industrie
3. Banque
✓ connaissance du monde de l’entreprise et de ses rouages (le
personnel à employer, la gestion de la concurrence, la
communication d’entreprise \interne* verticale/
horizontale*&externe *sponsors, …*/ ;
✓ les besoins actuels de la société et du monde du travail ;
✓ chercher à connaître les différents milieux professionnels ;
✓ s’intéresser aux secteurs en développement ;
✓ s’informer sur les emplois-métiers recherchés par les
entreprises, les offres d’emploi sur le marché (il faut actionner
les réseaux relationnels dans la recherche d’emploi) ;
✓ les avantages et les inconvénients, ce qu’on risque de perdre
et ce qu’on peut gagner en réalisant tel ou tel projet
professionnel ;
✓ consulter la documentation professionnelle, les
organisations et syndicats professionnels et les unions
patronales, les mairies et les collectivités locales ;
✓ ne pas hésiter de songer à créer sa propre entreprise.
« Peu importe qu’un individu soit plein de talents : si ceux-ci
ne correspondent pas aux compétences exigées par un poste,
ils n’auront aucune valeur. » (Brantford D. Smart)
IV- LE PROJET PROFESSIONNEL PROPREMENT DIT
Il retient les caractéristiques personnelles et les
caractéristiques de la profession ou les réalités du marché du
travail qui militent ensemble pour l’exercice de la profession
ciblée.
Il s’agit de vérifier la concordance ou non des caractéristiques
personnelles et celles professionnelles ou les réalités du
marché, la réalité socio-économique, les atouts dont on
dispose par rapport aux exigences du poste, l’adéquation entre
le métier et mon savoir, savoir-faire et savoir-être, la
cohérence entre eux.
Le projet professionnel permet d’identifier le poste que vous
considérez être le mieux, le secteur d’activité qui vous attire
plus particulièrement puisqu’il est la rencontre du territoire
professionnel et du domaine professionnel, la synthèse de
leurs données, le résultat de la recherche de leur harmonie. Il
tient compte de souhaits et compétences personnels et de la
réalité du marché du travail. Il permet de construire la
démarche de recherche de stage ou d’emploi.
Il fera ainsi ressortir les actions à mener et à planifier, les
démarches à entreprendre, le temps nécessaire et les moyens
à mobiliser (déplacement), les obstacles ou difficultés
éventuelles et les remédiations ou palliatifs ou encore
solutions de rechange, la stratégie à adopter pour sa mise en
œuvre, son exécution, sa réalisation.
La construction d’un projet professionnel peut ne pas être
celle d’un projet initial, mais celle d’un changement de
situation (CPP à partir d’un bilan de compétences)).
Mais quel que soit le cas, le projet doit déboucher sur
l’établissement d’un plan d’action, réalisable et réaliste et sur
l’élaboration d’un calendrier des actions (études, formation ou
compléments de formation, stages, recyclage, renforcement
de la cohérence entre mon profile et mon projet, personnes à
contacter, entreprises à visiter…) voire des délais.
Pour construire son avenir, on tient compte de son passé
(histoire personnelle, difficultés rencontrées, satisfactions et
réussites significatives). Les choix professionnels demandent
quelque fois des changements dans notre vie. De plus, comme
tout projet, le projet professionnel s'appuie sur une démarche
progressive. Des allées et retours, des réajustements sont
souvent nécessaires pour préciser votre but et mener à bien
votre projet professionnel.
En effet, celui-ci est un processus dynamique qui se construit
et évolue dans le temps. L’objet est de trouver le métier qui
correspond à vos attentes et à vos compétences. La
construction du projet professionnel passe donc par plusieurs
étapes : la connaissance de soi (c’est à cette condition que
vous pourrez savoir le métier et l’environnement qui vous
correspondent), la connaissance du métier vers lequel on
souhaite s’orienter, l’analyse des démarches et le choix de la
formation. Le projet professionnel est une synthèse qui tient
compte des souhaits et compétences personnels et de la
réalité du marché du travail. Il ne doit donc pas être utopique,
irréaliste ; il doit être adapté aux opportunités existantes et
accessibles qui sont réellement disponibles sur le marché de
l’emploi. Le projet professionnel doit répondre aux besoins de
l’entreprise, mais aussi correspondre à vos envies et à vos
souhaits. C’est la rencontre des caractéristiques personnelles
et des caractéristiques de la profession, la réalité du marché.
En définitive, le projet professionnel doit avoir les
caractéristiques d’un objectif, donc être SMART (Spécifique,
Mesurable, Ambitieux, Réaliste et Temporel)
Exemple
Madame Hawa Néné Kanté veut devenir expert-comptable au
Sénégal.
1. Caractéristiques de Mme Hawa Néné Kanté
1. 2019 : diplôme→ baccalauréat L2
2. 2020/2021 : L2/SEG
3. Environnement géographique : Sénégal
4. Environnement juridique : Pays de l’UEMOA
Rigoureuse, travailleuse, organisée
Aime les chiffres
Titulaire d’un permis de conduire
Maîtrise de la langue anglaise (écrite et orale)
Maîtrise de l’outil informatique
Les caractéristiques de l’Expertise Comptable
2000/ CN/ UEMOA instituant un système de formation,
d’examens et de stage conduisant à l’obtention du Diplôme
d’Expertise Comptable et Financière (DECOFI), commun aux
États de l’UEMOA.
Peuvent prétendre à cette formation :
✓ les professionnels de la Comptabilité, désireux d’obtenir
le DECOFI
✓ Les étudiants titulaires d’un diplôme de niveau bac+4, ou
d’un diplôme reconnu comme équivalent.
Diplômes équivalents donnant lieu à l’admission sur titre :
✓ Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables Et
Financières (MSTCF) d’un État de l’UEMOA ou d’un diplôme
équivalent reconnu par le CAMES (Comité Africain et
Malgache de l’Enseignement Supérieur)
✓ Diplôme d'Audit Comptable du CESAG
✓ Diplôme de l’Institut Supérieur de Comptabilité de
l’Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de
Yamoussoukro (INPHB, ex- INSET) ; L’INSET d'Abidjan
✓ Diplôme supérieur de Comptabilité Sénégal
✓ Maîtrise des Sciences Économiques option Gestion des
Entreprises des universités de l’UEMOA
✓ Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS), Audit et
Contrôle de Gestion des Universités de l’UEMOA
✓ Diplôme des Études Supérieures de Commerce et
d’Administration des Entreprises, option Finances-
Comptabilité, équivalent à bac+4
✓ Diplôme d’Etudes Comptables et Financières (DECF) délivré
par l’État français ou Diplôme d’Etudes Comptables
Supérieures (DECS) Ancien Régime (France)
✓ Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures et Financières
(DESCF) délivré par l’État français
✓ Diplôme d’Etudes Financières et Comptables (DEFC) ou
Certificat du 2ème Cycle de l’Institut National des Techniques
Économiques et Comptables (INTEC) ou Diplôme de l’INTEC
(Régime 1981) ou Diplôme d’Etudes Supérieures délivré par
l’INTEC (France)
✓ Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables et
Financières (MSTCF) des Universités et Instituts français
✓ Agrégation du 2nd degré des Techniques Économiques de
Gestion ou d’Economie et Gestion option V (France)
✓ Certificat Supérieur de l’Expertise Comptable (Ancien
Régime)
✓ Les titulaires des titres ou Diplôme d’origine anglo-saxonne
ou autres retenus par la Commission Nationale pour la
Formation des Experts Comptables et Financiers (CNFECF)
Les étapes du cursus
✓ L’entrée : elle se fait à la suite d’un examen, ouvert au
titulaire du bac+4 ans, Examen Préliminaire aux Études
Comptables et Financières Approfondies (EPECFA), et qui
comprend cinq épreuves. [Voir tableau]
NB :
- À l’exception de l’anglais, toute note inférieure à 0.6 (6/20)
est éliminatoire
- Sont admis les candidats ayant obtenu la moyenne générale
de 10/20 sans note éliminatoire
- Une attestation de réussite leur est délivrée ;
* Le cycle de formation théorique et technique approfondi
(durée 1 an et niveau 3ème cycle) : à l’issu de la formation, les
candidats passent l’examen du Diplôme d’Etudes Supérieures
de Comptabilité et Gestion Financière (DESCOGEF) qui ouvre
l’accès au stage professionnel d’Expertise Comptable et
Financière (durée 3 ans dans un cabinet d’Expertise Comptable
dont un an peut être fait dans une entreprise)
L’examen comporte une session à deux séries d’épreuves,
deux séries successives
1ère série de sept épreuves écrites : [voir
tableau]
NB : À l’exception de l’anglais, toute note inférieure à 6/20 est
éliminatoire
2ème série de trois épreuves de synthèse : [voir
tableau]
NB : toute note inférieure à 8/20 est éliminatoire. Est admis le
candidat qui obtient au moins 10/20 à l’ensemble des
épreuves des deux séries sans note éliminatoire
Le Diplôme d’Expertise Comptable et Financière (DECOFI) :
condition d’inscription = l’attestation de validation de stage.
NB : À l’exception de l’épreuve orale d’anglais, toute note
inférieure à 08/20 est éliminatoire.
Sont reçus les candidats ayant obtenus une moyenne
générale de 10/20.
Un candidat peut demander à ne subir, dans un premier
temps, que les épreuves 2,3,4 et à différer l’épreuve 1 au
cours de l’une des deux sessions suivantes.
Les candidats n’ayant pas obtenu la moyenne de 10/20 ou
ayant une ou deux notes éliminatoires, concernent la ou
les notes égale(s) ou supérieure(s) à 10/20 pour les cinq
sessions suivant la date à laquelle elles ont été obtenues.
Le projet Professionnel de Mme Awa Néné Janzé
Les acquis
A/ 2019 : Diplôme bac
B/ 2020-2021 : L2/SEG
C/ Environnement géographique : Sénégal
D/ Environnement juridique : Pays de l’UEMOA
E/ Rigoureuse, travailleuse, aime les chiffres, sociable,
organisée
Les projections
A/ Travailler au Sénégal, un pays de L’UEMOA
B/ Cursus de Formation : Formation, Examens, Stage
C/ Diplôme de niveau bac+4
D/ Examen Préliminaire aux Études Comptables et Financières
Approfondies (EPECFA)
E/ Cycle de formation théorique et Technique Approfondi (1
an)→ Examens Diplômes d'Etudes Supérieures de
Comptabilité et Gestion Financières (EDESCOGEF)
F/ Stages Professionnels d’Expertise Comptable et Financière
(3ans)
G/ Diplôme d’Expertise Comptable et Financière (DECOFI)
Les métiers, les fonctions, les secteurs de SEG
En Économie
1/ Macroéconomiste
Requis :
Minimum Master spécialisé en Macroéconomie ou Doctorat
avec spécialisation en Macroéconomie, Politique fiscale et
budgétaire.
2/ Économiste statisticien
Requis : Diplôme universitaire de niveau Master de bac+5
3/ Économiste
Requis : Diplôme d’une grande École (Master ou Ingénieur au
minimum) ou en Macroéconomie quantitative
4/ Économiste financier
Requis : niveau bac+5 et plus ; Master d’École Supérieure de
Commerce en Économie et Finance. Master Recherche
monnaie, Banque, Marchés financiers, spécialité Économie
Appliquée
5/ Économie de santé
Requis : au moins DEA en Économie, option Économie de la
santé ou Économie de services
6/ Autres
Économie rurale, Économie agricole, Économie démographe,
Économie de Planification, Économie de développement, etc.
En Management de Projet
1/ Concepteur de Projet (la créativité de la personne, sa
technicité)
Requis : Master spécialisé en Gestion de Projet, Sociologie
2/ Spécialiste en Suivi-Evaluation (où, quand, comment, avec
quels moyens monter notre projet ? Il faut suivre et évaluer
son Projet)
Requis : un diplôme universitaire (au moins bac+5) en
Statistiques, en Économie, Gestion de Projet avec expérience
avérée dans le domaine du Suivi-Evaluation.
3/ Spécialiste de Passation de Marché
Requis : un diplôme Supérieur en Ingénierie, Administration
Publique, Droit Commercial ou Gestion de Projet (minimum
bac+5) ou équivalent.
4/ Planificateurs
Requis : Master spécialisé en Planification ou Gestion de Projet
ou toute autre formation pertinente
5/ Manageur de Projet (Exécution)
Requis : Diplôme universitaire ou Master spécialisé en Gestion
Projet.
En Statistiques
1/ Banque/Assurances
A/ chargé(e) d’études statistique-risque de crédit
Requis : de bac+3 à bac+5, École d’ingénieur ou équivalent
universitaire avec une spécialisation en Statistiques
B/ Actuaire
Requis :
Bac+3 pour un assistant en Actuariat
Bac+5 pour un poste de chargé d’études actuarielles ou
d’actuaire
2/ Marketing/Publicité
A/ chargé€ d’études marketing
Requis : bac+3 ; bac+5
B/ Statisticien en Géomarketing (marketeur/eusse)
Requis : bac+5 DESS Master professionnel d’ingénierie
Statistique numérique
C/ Consultant/e web analytique et Statistique
Requis : Master 2 Professionnel en Communication et
Techniques Numériques ; ou Informatique/Statistique
En Expertise comptable (cf. cours antérieur)
En Gestion de Ressources Humaines
1/ Assistant de Ressources humaines
Requis : Licence professionnelle en Gestion de Ressources
Humaines ainsi que des licences juridiques ou économiques
2/ Auditeur Social
Requis : cette formation est souvent le fait de cabinets de
conseil externes
3/ Chargé de la formation
Requis : les diplômes de commerce ou d’ingénieur, les DESS en
Ressources Humaines, l’administration des entreprises, la
Gestion, la Psychologie de travail, la Sociologie mais aussi des
diplômes en Sciences de l’Education. La tendance générale
veut que le recrutement de ces professionnels s’effectue en
interne : leur connaissance de la culture d’entreprise facilite
leur compréhension des besoins en formation
4/ Chargé de recrutement (un chef de service recrutement ou
encore responsable du recrutement)
Requis : DESS de Psychologie, les formations en Sciences
Politiques ainsi que les DESS en Ressources Humaines sont
appréciées. Le poste est plutôt ouvert à des personnes dont
l’expérience en matière de recrutement est au moins égale à
trois ans.
5/ Chasseurs de tête
Requis : Diplômes d’Ecole de commerce, détenteur d’un MBA
ou encore d’un DESS en Ressource Humain.
6/ Directeur des Ressources Humaines
Requis : le DRH possède souvent un troisième cycle en
Ressources Humaines ou en Psychologie de travail. Les doubles
cursus sont très appréciés : diplôme d’ingénieur complété par
une spécialisation en Ressources Humaines, par exemple.
7/ Responsable du personnel
Requis : DESS en Ressources Humaines, les formations en
école de commerce et de Gestion, certaines entreprises, peu
représentatives se contentent des… option de gestion de
Ressources humaines.
i. En Marketing
1/ Commercial (cf. les métiers de l’assurance)
2/ Directeur Marketing
Requis : niveau de diplôme minimal est : bac+5 en Marketing
statistique avec plusieurs années d’expériences.
3/ Chef de produit
Requis : niveau de diplôme minimal : bac+5 en Marketing ou
Marketing stratégique
4/Chargé d’études marketing
Requis : niveau de formation le plus souvent à bac+5 en
Marketing, DESS en Sciences Humaines avec statistique. Les
études requises varient selon le poste proposé
5/ Directeur de Communication
Requis : niveau de diplôme minimal : bac+5 en Communication
ou en Marketing
6/ Chargé de Communication
Requis : niveau de diplôme minimal : bac+3 à bac+5 en
Communication ou en Relations Publiques
ii. En banque et finances
1/ Analyste financier
Requis : DESS, DEA, Écoles de Commerce ou d’ingénieur, parle
et écrit au minimum deux langues.
2/ Auditeur interne :
Requis : Master II le plus souvent, APG, ou une filière proche
3/ Responsable bac office
Requis : Master ou DESS en banque-finance (B-F)
4/ Caissier ou guichetier :
Requis : diplôme équivalent à bac+2, type BTS (Brevet de
Technicien Supérieur) ou DUT (Diplôme Universitaire de
Technologie) de Commerce/Gestion
5/ Cambiste
Requis : minimum Licence en Finances ou autres disciplines
proches
6/ Chargé d’accueil
Requis : BTS ou mieux Licence en Marketing ou en
Communication
7/ Chargé de Clientèle
Requis : une Licence dans une Filière Commerciale ou en
Marketing, « Les technico-commerciaux », anciens
commerciaux ou débutants spécialisés
8/ Chef de Projet de Informatique
Requis : depuis la Licence jusqu’aux grandes écoles
d’ingénieurs
9/ Comptable
Requis : bon niveau en Mathématiques, diplôme : du bac à
bac+5
10/ Contrôleurs de Gestion :
Requis : Formation Supérieure en Finance ou en Gestion
(troisième cycle universitaire, école de commerce ou DESCS
11/ Contrôleurs Financiers
Requis : Formation CESCF ou Ecole de Commerce
12/ Gestionnaire de Portefeuille
Requis : Formation Supérieure en Gestion
13/ Ingénieur Financier
Requis : Formation en École de Commerce, de Gestion,
d’Ingénieurs aux diplômes de troisième cycle (DESS, Master
spécialisé ou DEA). Études d’actuariat et de statistiques
14/ Responsable d’agent
Requis : Licence en Gestion ou un Master spécialisé
15/ Responsable des engagements
Requis : Connaissances approfondies et multiples
16/ Responsable du middle-office
Requis : bac+4 ou +5, DESS banque, Finance, etc…
17/ Sales Man
Requis : Bac+4 ou 5
18/ Technicien des opérations bancaires
Requis : Licence en Informatique, Lire l’anglais,
19/ Trader
Requis : DESS en Finances
20/ Trésorier
Requis : École d’ingénieur ou de Commerce, DESS (Diplôme
d’Etudes Supérieures Spécialisées/Scientifiques) ou Master
approprié
21/ Les métiers de la Microfinance
a- Conseiller Accompagnement :
Requis : bac+4/5 en Gestion/Finances/Économie
b- Consultant en Microfinance :
Requis : Formation en Gestion/Finances/Banque,
généralement niveau bac+4/5
c- Expert en Microfinance
Requis : Formation en Gestion/Finances/Banque,
généralement niveau bac+4/5
iii. En Audit/Contrôle de Gestion
1/ Auditeur financier
Requis : Master en Audit et contrôle de Gestion
2/ Auditeur interne
Requis : Master en Audit et contrôle de Gestion avec
expérience
3/ Auditeur junior
Requis : Licence professionnelle en Audit et contrôle de
Gestion
4/ Contrôleur de Gestion
Requis : Master en Audit et Contrôle de Gestion
5/ Contrôleur de Gestion Junior
Requis : Licence professionnelle en Audit et Contrôle de
Gestion
6/ Risk Manager
Requis : Master en DESS en Statistiques/Finances
7/ Trésorier
Requis : École d’ingénieurs ou de commerce et spécialisation
en Économie & Finances par un DESS ou un Master approprié
8/ Consultant
Requis : Master professionnel
iv. En Assurance
1/ Actuaire en Assurances
Requis : Bac+3 pour un technicien en Actuariat, et bac+5 pour
un poste de chargé d’études attuariennes ou d'actuaire
2/ Auditeur
Requis : à partir de bac+5 (École de Commerce, École
d’ingénieurs avec un 3ème cycle de Gestion ou un DESS en
Comptabilité-Finances, Droit.
3/ Commercial en Assurances
Requis : Formation en Licence Commerciale ou en École de
Commerce. Maîtriser l’anglais
4/ Contrôleur de Gestion
Requis : cf. Les métiers de la Banque/Finances
5/ Customer Relationship
Requis : Formation en Licence Filières Économiques,
Juridiques ou Commerciales
6/ Gestionnaire Actif/Passif
Requis : Expérience dans le domaine financier est recherchée
7/ Gestionnaire de Comptes
Requis : Expérience dans le domaine financier, du secteur
Banques/Assurances, ou en cabinet de Consultant est
recherchée
8/ Risk Manager
Requis : Dynamisme et réactivité, capacité d’adaptation à des
situations variées, relationnelle, de négociation, de travail en
équipe, de manière autonome aussi.
VII- CONSTRUCTION DU PROJET PROFESSIONNEL A
PARTIR D’UN BILAN DE COMPETENCES
Le projet professionnel peut ne pas être celui d’une personne
qui n’a pas encore exercé un métier ou une profession, mais
celui d’une personne qui a exercé un métier, une profession
ou plusieurs. Dans ce cas, le projet professionnel peut être
précédé d’un bilan de compétences (BDC).
Ce dernier consiste à mettre à plat son parcours
professionnel : postes occupés, activités, secteurs ou
domaines d’activités, entreprises, durée, réussites, échecs,
points forts, points faibles, cause des réussites, cause des
échecs.
La mise à plat peut concerner le parcours scolaire,
universitaire, la formation ; il peut concerner la vie personnelle
(famille). Le BDC permet une prise de conscience des savoirs,
savoir-faire, savoir-être, des valeurs et motivation.
Le BDC se fait avec l’aide d’un consultant, donc d’un spécialiste
qui offre ainsi un cadre de réflexion, sert de guide,
d’accompagnateur, de support ; mais le travail est fait par le
bénéficiaire lui-même. Par son écoute, ses questions, ses
remarques, le Consultant aide le bénéficiaire à y voir plus clair.
Le projet professionnel qui en ressort peut s’inscrire dans la
continuité de l’activité que la personne exerce, dans le
prolongement de celle-ci ou aboutir à un changement de
métier, d’activité, d’entreprise, etc.
Lors du BDC, il convient de valoriser les réussites, de
dédramatiser les échecs. En élargissant, il faut aussi prendre
en compte les expériences et les aptitudes développées dans
les activités extra-professionnelles voire se pencher sur des
éléments de personnalité, tels que la capacité d’adaptation, les
facilités d’apprentissage, le sens relationnel et l’intelligence
sociale, etc.
Sénèque le disait déjà : « Il n’y a de vent favorable que pour
celui sait où il va ».
La méthodologie du BDC comporte trois (03) phases :
❖ La phase préliminaire : c’est la phase du choix du
prestataire par le bénéficiaire, choix qui peut s’opérer
après plusieurs rendez-vous et avec plusieurs
prestataires. Elle lui permet de mûrir sa démarche.
❖ La phase d’investigation : elle comporte un nombre
variable de séances de travail selon les prestataires et
permet au bénéficiaire de faire le point sur ses
compétences et aptitudes professionnelles, ses
motivations et intérêts afin de déterminer ses possibilités
d’évolution professionnelles.
❖ La phase de conclusion : elle utilise les résultats de la
phase d’investigation pour élaborer un projet
professionnel. Elle est marquée par la remise d’un
document de synthèse, formalisant les éléments des
trois phases : les circonstances du BDC, les compétences
et aptitudes du bénéficiaire relatives aux perspectives
d’évolution envisagées et, le cas échéant, les éléments
constitutifs du projet professionnel et des étapes pour y
parvenir, y compris la formation, le tout dans le respect
de la vie privée du bénéficiaire.
Son démarrage demande parfois un préalable : déponner
un vécu, résoudre un problème personnel : licenciement
abusif, vécu d’une femme qui attend un enfant et qui se
sent mal soutenue par son conjoint, stressée, etc. Il est bon
que la personne soit disponible physiquement et
intellectuellement.
A terme, le BDC aboutit à un projet ou à des pistes
d’évolution qui peuvent passer par une réorientation, une
formation ou divers documents à plus ou moins long terme.
Ce qui gêne, le mal-être dans la fonction, peut être non pas
l’orientation, mais le contexte dans lequel l’individu
travaille.
L’accompagnement personnel, donc le BDC est une
prestation de management des ressources humaines.
La méthode Ariane (Aide à la Réflexion, à l’Investigation et
à l’Action vers une Nouvelle Employabilité) est une
approche globale qui regroupe ce qu’il est courant
d’appeler bilan de compétences, élaboration de projet
professionnel et aide à sa mise en œuvre si nécessaire. Elle
combine donc des prestations habituellement plus
circonscrites.
Ariane se compose en synthèse de quatre (04) éléments :
- Le bilan de compétences ;
- L’élaboration de projet professionnel ;
- Le coaching de mise en confiance ;
- Et, selon les cas, l’aide à la mise en œuvre.
Il s’agit d’un accompagnement personnel dans une
perspective professionnelle. Elle vise une sortie du
« labyrinthe » tant personnel que professionnel. Le travail
sur la confiance en soi y est primordial.
Il est important que le plan d’action soit mis « noir sur
blanc », avec des étapes précises et des indications de
délais. Cela peut être tout simplement à « court »,
« moyen » et long terme ou plus précis (d’ici quatre mois,
durant la prochaine année scolaire, pour le prochain salon
professionnel). Si la synthèse de la partie Bilan, au sens de
mise à plat de ce qu’est la personne aujourd’hui, peut
s’envisager comme une photographie dans « l’ici » et
« « maintenant », le plan d’action finalise la direction que
l’on veut donner à l’avenir. Il matérialise le projet et il est la
trace qui s’inscrit dans l’avenir dans la continuité du bilan.
L’activation de réseau relationnel est particulièrement
importante quand il s’agit de changer de secteur d’activité
(cf. la méthode PIE) de Daniel Pérot selon qui « 7 pas
relationnels seulement nous séparent de quiconque au
monde » (i.e. grâce au réseau relationnel, on est en contact
avec tout le monde, on est au diapason de ce qui se passe à
travers le monde, des métiers disponibles…). Au-delà de
l’accès aux recrutements, le réseau peut être vecteur
d’information (l’existence des emplois invisibles), sur le
secteur visé, sur les formations les plus intéressantes, ou
être un relais pour rencontrer des personnes clés. Mais
c’est uniquement avec une formulation claire et un projet
bien défini que l’activation du réseau portera ses fruits
L’étape formation devient alors à elle seule un mini-projet,
avec son propre cahier de charge et sa propre exigence de
précisions.
Le document de synthèse marque la fin du bilan de
Compétences. Comme son nom l’indique, il résume ce qui a
é été vu au cours du bilan tant du point de vue de l’expérience
passée que pour ce qui est du projet. Après la partie Bilan, c’est
le projet qui est formalisé dans le document de synthèse.
Les documents, outils de mise en œuvre du projet peuvent
être : un travail sur le CV, une lettre de motivation, recherche
d’organismes de formation.
Comme pour le projet professionnel d’une personne qui n’a
pas encore exercé de métier ou profession, celui qui est
construit à partir du BDC peut être de créer sa propre activité,
voire sa propre entreprise. Il sera alors nécessaire d’accorder
les notions liées au Marketing, au Développement
Commercial, au Business Plan, à la négociation avec les
financiers éventuels, ainsi qu’une démarche administrative
pour assurer le lancement de l’activité.
En somme, il sera, là aussi, |Maurice Grevis dans le bon Usage|
question d’examiner les caractéristiques de l’activité ou
entreprise ciblée afin d’en chercher la cohérence avec ses
propres caractéristiques.
Exercice
Sujet : M. Doudou Diop, chargé de la clientèle à la Banque
Sénégalaise de Lutte contre la Pauvreté (BSLP), se demande s’il
doit continuer à y travailler ou changer de métier.
Pour répondre à cette question, il décide de passer par le bilan
de compétences.
Traitement du Sujet
A- Le document de synthèse
A l’issue du BDC, le document de synthèse reçu du Consultant
mentionne, entre autres données, celles qui suivent :
1- Données positives
a- M. Doudou Diop est chargé de la clientèle à la BSLP ;
b- M. Doudou Diop parle plusieurs langues nationales
(poular, sérère, mandingue, manza, wolof) ;
c- Bonne communication d’entreprise (communication
interne/communication externe/communication
événementielle) ;
d- Connaissance parfaite des produits de la BSLP
• Prêts
• Comptes courants
• Comptes épargnes
• Assurances retraite
• Assurances vie
e- Courtois avec les clients
f- A suivi une formation en Communication persuasive
(crédibilité issue de ma droiture par exemple, la sincérité,
la rigueur)
g- Maîtrise de l’outil informatique
2- Domaines négatifs
a- Climat relationnel mauvais (notamment avec le Directeur
de la BSLP)
b- Manque d’assiduité
c- Manque de ponctualité
d- Retard dans le dépôt des rapports
B- Le Projet Professionnel proprement dit
1- Acquis (cf. A,1)
2- Projections
a- Achat du « Code du travail du Sénégal » (fin du mois)
b- Changement de lieux d’habitations pour éviter les retards
(y travailler dans une semaine)
c- Renforcer la communication ascendante (notamment du
Service de la Clientèle vers le Directeur de la BSLP)
d- Acquérir les formulaires de demande d’autorisation
d’absence
e- Limiter les demandes d’autorisation d’absence aux cas
prévus par la législation du travail
f- Rester au même poste et dans la même banque

La Construction d’un Projet Professionnel est un processus,


nous l’avons constaté, un processus méthodique. Les
caractéristiques de la personne ou du métier ainsi que les
réalités du marché du travail constituent des données sur
lesquelles l’on s’appuie pour le réaliser.
La connaissance des métiers, des professions, y aide.
L’on rappellera aussi que la Construction d’un Projet
Professionnel peut être le fait d’une personne qui n’a pas
encore exercé de métier. Mais elle peut être aussi le fait de
celle qui a déjà exercé ou qui exerce un ou des métiers et qui
souhaite soit un approfondissement ou un changement de
métier.
Dans ce cas, la Construction d’un Projet Professionnel se fera
à partir du Bilan De Compétences (BDC). Il s’agira alors
d’inventorier les métiers ou professions exercées, de les
analyser, c’est-à-dire exercer les réussites, les points faibles. Il
s’agira également de percevoir les causes des réussites ou des
échecs, les atouts qui ont conduit aux réussites, les défauts qui
sont à l’origine des échecs.
Ce BDC peut se faire avec l’accompagnement, l’aide d’un
Consultant. Toutefois, ce n’est pas le Consultant qui fera le
BDC à la place de l’intéressé. C’est celui-ci lui-même qui le fera.

FIN
Le 21/06/2021
Rédigé par BARRY Oumar, Etudiant en Licence 2/UFR SEG
UGB de Saint-Louis

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