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Les équations d'état permettent de calculer l'ensemble des propriétés d'un fluide pur dans de
très larges domaines de températures et pressions : état de la matière (liquide, vapeur, ou
mélange de liquide et de vapeur), mais aussi les grandeurs énergétiques.
On les utilise donc pour établir les diagrammes thermodynamiques de corps purs, qui servent
au calcul des machines thermiques (turbines, compresseurs, cycles de réfrigération...).
Trois types de diagrammes sont couramment utilisés, qui représentent sous des formes
différentes les mêmes informations :
Mais on va d'abord voir le digramme de Clapeyron, c’est un diagramme dans lequel on porte
le volume en abscisse et la pression en ordonnée (fig1).
Le diagramme de Clapeyron est commode à utiliser pour des considérations et études
théoriques.
Pour lire des valeurs numériques et faire des calculs Il vaut mieux utiliser les autres
diagrammes.
P
Isochore
Isobare
Figure 1
Les isothermes sont représentées par des courbes d’équation P.V = Cte ou P = Cte /V.
Ce sont des hyperboles équilatères. Les adiabatiques sont représentées par des courbes
d’équation P . V γ = cte
T
Isotherme
Cycle de
Isentropique
Carnot
Figure 2.
Puisque on a:
𝑑𝑄 2
𝑑𝑆 = ⟹ 𝑑𝑄 = 𝑇. 𝑑𝑆 Alors 𝑄 = ∫1 𝑇. 𝑑𝑆 alors on obtient le graphe suivant (Fig. 3) :
𝑇
2
T2
T1 1
Figure 3.
Figure 4.
II-1-c Diagramme entropie-enthalpie (H-S):
Dans le cas d’un mélange liquide – vapeur (diagramme de MOLLIER), on utilise ce diagramme
pour l’étude des machines thermiques, en particulier les machines frigorifiques. A l’intérieur
de la courbe de saturation, les isobares confondues avec les isothermes sont des droites
inclinées. On peut également porter les pressions en ordonnée et l’enthalpie en abscisse pour
représenter l’état d’un fluide. Un tel diagramme est surtout utilisé pour l’étude des machines
frigorifiques.
Figure 5.
𝑛² 𝑎
(𝑃 + ) (𝑉 − 𝑛 𝑏 ) = 𝑛 𝑅 𝑇 (2)
𝑉²
Ou explicitement en pression :
𝑛𝑅𝑇 𝑛² 𝑎
𝑃 = (𝑉−𝑛 𝑏) − (3)
𝑉²
Rappel : Le nombre d’Avogadro noté 𝑁𝑎 est le nombre d’atomes ou molécules dans une mole il
vaut 6.02252 1023
Les moteurs à combustion interne et les turbines à gaz sont des machines qui produisent du
travail en utilisant un fluide qui demeure toujours à l'état gazeux. On définit alors le
rendement thermique de ces machines noté 𝜂𝑡ℎ comme suit:
𝑊𝑛𝑒𝑡
𝜂𝑡ℎ = (1)
𝑄𝑖𝑛
Les cycles à gaz les plus connues sont le cycle de Carnot, d'Otto et le cycle Diesel,
commençons d'abord par le cycle de Carnot.
T
𝑄𝑒𝑛𝑡
III-1-a Cycle de Carnot: 𝑇2
1 2
isentropique
isentropique
efficace exécuté par une machine entre deux source de chaleur à températures respectives
𝑇2 et 𝑇1 son rendement est:
𝑊𝑛𝑒𝑡 𝑄𝑠𝑜𝑟
𝜂𝑡ℎ = avec 𝑊𝑛𝑒𝑡 = 𝑄𝑒𝑛𝑡 − 𝑄𝑠𝑜𝑟 alors 𝜂𝑡ℎ = 1 −
𝑄𝑒𝑛𝑡 𝑄𝑒𝑛𝑡
2
et 𝑇2
𝑄𝑠𝑜𝑟
𝑇1
1 isochore
S
𝑄𝑠𝑜𝑟 = 𝑈4 − 𝑈1 = 𝑐𝑉 (𝑇4 − 𝑇1 )
𝑊𝑛𝑒𝑡 𝑄𝑒𝑛𝑡 −𝑄𝑠𝑜𝑟 𝑄𝑠𝑜𝑟 (𝑇 −𝑇1 )
Alors 𝜂𝑡ℎ = = =1− = 1 − (𝑇4
𝑄𝑒𝑛𝑡 𝑄𝑒𝑛𝑡 𝑄𝑒𝑛𝑡 3 −𝑇2 )
𝑇1 𝑉 𝛾−1 1
𝜂𝑡ℎ = 1 − = 1 − ( 2) =1− 𝑉 𝛾−1
alors on obtient:
𝑇2 𝑉1 ( 1)
𝑉2
1
𝜂𝑡ℎ = 1 − (𝑟)𝛾−1 (3)
𝑉1 𝑣1 𝑉𝑚𝑎𝑥
où 𝑟 = = = est appelé taux de compression
𝑉2 𝑣2 𝑉𝑚𝑖𝑛
𝑄𝑒𝑛𝑡 = 𝐻3 − 𝐻2 = 𝑐𝑃 (𝑇3 − 𝑇2 )
enfin on obtient:
𝑇
𝑇1 ( 4 −1)
𝑇1
𝜂𝑡ℎ = 1 − 𝑇
𝛾.𝑇2 ( 3 −1)
𝑇2
𝑉3
en posant: 𝑟𝑐 = et en suivant le même raisonnement que pour le cycle d' Otto on trouve
𝑉2
or on a :
𝑄𝑒𝑛𝑡 = 𝐻3 − 𝐻2 = 𝑐𝑃 (𝑇3 − 𝑇2 )
et
𝑄𝑠𝑜𝑟 = 𝐻4 − 𝐻1 = 𝑐𝑃 (𝑇4 − 𝑇1 )
et puisque on a :
𝑄𝑒𝑛𝑡
Chaudière
3 𝑊𝑡𝑢𝑟𝑏(𝑠𝑜𝑟)
2
𝑊𝑒𝑛𝑡
Turbin
e
Pompe
4
Condenseur 𝑄𝑠𝑜𝑟
1
Figure.5 Cycle de Rankine idéal
𝑊𝑝𝑜𝑚𝑝𝑒(𝑒𝑛𝑡) = 𝐻2 − 𝐻1 = 𝑣2 𝑃2 − 𝑣1 𝑃1 = 𝑣 (𝑃2 − 𝑃1 )
𝑄𝑒𝑛𝑡 = 𝐻3 − 𝐻2
𝑊𝑡𝑢𝑟𝑏(𝑠𝑜𝑟) = 𝐻3 − 𝐻4
𝑄𝑠𝑜𝑟 = 𝐻4 − 𝐻1
Toutes les valeurs des enthalpies 𝐻 et des volumes spécifiques 𝑣 peuvent être déduites des
tables à partir des données du problème, et le rendement thermique sera alors:
𝑊𝑛𝑒𝑡 𝑄𝑠𝑜𝑟
𝜂𝑡ℎ = =1−
𝑄𝑒𝑛𝑡 𝑄𝑒𝑛𝑡