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Synthèse économie Chapitre 6

CHAPITRE 6 LA DYNAMIQUE DE LA RÉPARTITION DES REVENUS


I. Le partage de la valeur ajoutée et ses évolutions

La valeur ajoutée doit être partagée entre les agents économiques (salariés, entreprise - ou actionnaires
- et l’état) qui ont contribué à sa création. Le partage de la VA est conflictuel. Le pouvoir de
négociation de chaque catégorie de bénéficiaires, principalement les actionnaires pour le facteur
capital et les salariés pour le facteur travail, va influencer lui aussi le partage de la valeur ajoutée.

II. Les sources des revenus primaires des ménages

Les revenus primaires des ménages sont composés de trois éléments :


-les revenus du travail, qui proviennent de l’activité des travailleurs (salaires, traitements, primes,
avantages en nature) ;
-les revenus du patrimoine, qui sont issus du patrimoine (placements financiers, loyers) ;
-les revenus mixtes, qui rémunèrent à la fois le travail d’un entrepreneur et le patrimoine personnel
qu’il a mobilisé dans l’activité de l’entreprise. Cette catégorie de revenus rémunère donc à la fois le
travail et le patrimoine, c’est la raison pour laquelle on l’appelle « revenus mixtes ». Cette catégorie de
revenus concerne les entrepreneurs individuels (artisans, commerçants, professions libérales).

III. Le processus de redistribution

La répartition de la valeur ajoutée entre les agents économiques leur permet de bénéficier de revenus
primaires dont les origines sont variées. D’un point de vue global, la répartition des revenus primaires
entre les agents économiques peut être assez inégale.

Ces inégalités peuvent justifier une redistribution des revenus. Celle-ci consiste à verser à certains
agents économiques, en fonction de leurs revenus primaires, des revenus de transfert (ou revenus
secondaires) pour améliorer leur niveau de revenus. Ces revenus de transfert peuvent prendre la forme
de prestations sociales comme les pensions de retraite, les indemnités de chômage ou des allocations
comme les allocations familiales.
La redistribution suppose également que certains agents économiques soient soumis à des
prélèvements obligatoires qui réduiront leurs revenus et permettront de financer la redistribution.

En France, les prélèvements obligatoires représentent en 2018 près de 45 % du PIB. La France figure
parmi les pays dont le poids de prélèvements obligatoires (en %) du PIB est le plus important, avec
d’autres pays européens comme le Danemark ou la Belgique.
La contrepartie de ces prélèvements obligatoires importants est que la redistribution des revenus en
France s’avère très efficace. Cette dernière a réduit les inégalités par 4 environ.

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