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Semaine 1 : Portrait
Le portrait
Bong Joon-ho, monstre de bonne
compagnie
Rencontre avec le réalisateur coréen,
palme d’or à Cannes pour «Parasite»,
qui aime la pluie et son chien et oscille
entre timidité et curiosité, désir
5 d’effacement et capacité à changer de
registre.
55 Pour relâcher la pression, distribuer les mérites aux autres le rassure. Après
tout, si The Host, est un grand film, c’est grâce «aux formidables
acteurs», Song Kang-ho en tête. Le comédien coréen est «un mélange d’Al
Pacino, de Joaquin Phoenix et de Michael Shannon» selon Bong Joon-ho.
Ils se sont rencontrés pour Memories of Murder (2003), ne se sont plus
60 lâchés. «La mise en scène était déjà pleine de surprises et d’inspiration, de
subtilité et de nuances. Je me souviens avoir été vraiment impressionné en
lisant le scénario», dit le héros de Parasite. «Quand je travaille avec lui, je
me sens plus à l’aise, plus sûr de moi, répond le réal. Je sais que son jeu,
son énergie, persuadera le spectateur.» Outre le mutin calme, d’autres
65 acteurs et actrices sont devenus des habitués. Volonté de se créer une famille
professionnelle pour celui qui a un père professeur d’art et un grand-père
écrivain célèbre passé en Corée du Nord ? Bong Joon-ho n’aime pas le terme.
Oui à la famille dans ses films, «centre de tout», loufoque et
dysfonctionnelle, objet parfait pour cultiver son humour noir et pointer les
70 disparités sociales et économiques, mais pas pour lui, qui a eu un fils avec
une scénariste.
Source : https://www.liberation.fr/portraits/bong-joon-ho-monstre-de-bonne-
compagnie-20230306_2WNQDMICTBFCNDUEU64WXZN4II/
par Quentin Girard
publié le 6 mars 2023 à 17h52
불어 숙달 II
Semaine 1 : Portrait
Compréhension écrite
Production orale
Production écrite