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Dr.

Jad Wakim

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1- Introduction
Le clouage des sols peut être utilisé soit pour la réalisation de massifs de soutènement ou pour le
renforcement de talus existants par des barres passives, peu inclinées par rapport à l’horizontale et
travaillant essentiellement à la traction mais peuvent travailler en cisaillement et en flexion.

Le boulonnage du front de taille d’un tunnel est un exemple du clouage.

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Phasage de construction

La contribution d’un mur en sol cloué se fait par


phases successives descendantes :

1. Terrassement de 1 à 2 m de hauteur,
2. Mise en place des clous subhorizontaux,
3. Installation d'un système de drainage,
4. Réalisation d’un parement sur place en béton
projeté sur treillis soudé ou béton fibré ou à l’aide
d’éléments préfabriqués.

On peut inverser les phases 2 et 4 surtout dans un sol


présentant une cohésion faible (pour que le sol reste
stable).

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1- Introduction
Les barres peuvent être mises en place de deux façons
principales :

-Par scellement au coulis de ciment dans un forage


préalable,
-Par battage ou vibrofoncage (méthode hurpinoise).

Le clouage est difficile à réaliser sous la nappe, il nécessite


alors des dispositions spéciales telles que rabattement de la
nappe, drainage, etc…

Afin d’éviter que la terre ne s’écroule entre les barres, un


parement est nécessaire et il est constitué d’un treillis
soudé et d’un béton projeté.

Le parement peut être vertical, incliné ou constitué de


redans.

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1- Records des murs en France

•Mur vertical de 21m de hauteur à


Montpellier pour la fouille de l’Opéra. Ce
mur a été réalisé par la technique des barres
battus (Méthode hurpinoise) dans du sable fin
cimenté. C’est un ouvrage mixte car il
comporte un tirant en partie haute.

•Mur à Lyon sans tirant actif avec un fruit de


170 et de hauteur 28m réalisé dans un sol
argilo-graveleuse. Les clous présentent une
longueur de 17 à 19m et de diamètre 32mm et
40mm.

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Avantages et désavantages
Les avantages du clouage sont :

•Matériel réduit pour la construction (engin de terrassement, engin de forage, une centrale d’injection,
une machine pour projeter le béton),
•Rapidité de l’exécution,
•Bonne adaptation aux sols hétérogènes, au site délicat avec des pentes d’accès difficile,
•Un coût pas cher.

Les limitations du clouage sont :

•Déplacement latéraux et verticaux,


•Utilisation limitée aux sols hors nappe ou à l’abri d’un rabattement de nappe,
•Utilisation difficile dans les sables sans cohésion ( Il n’est pas possible d’assurer la stabilité d’une
excavation verticale),
•Les sables boulonts provoquent des instabilités durant la construction, pour l’éviter, il faut équiper
l’ouvrage par un système de drainage,
•Pour les sols argileux, des précautions à prendre pour empêcher l’infiltration d’eau qui entrainent une
forte diminution du frottement latéral sol/clous.

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Dispositions constructives

Géométrie du
parement

Distribution des
clous

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Dispositions constructives

Drainage

Fiche du parement

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Modes de rupture
Instabilité locale durant l’excavation

La stabilité locale des phases d’excavation est gérée par l’effet de voûte qui est le phénomène majeur dans la stabilité locale
de l’excavation.
Des points d’appui au niveau des clous supérieurs et au niveau de la base de l’excavation sont nécessaires pour la création de
la voûte.
La hauteur non soutenue à ne pas dépasser est limitée à 2m.

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Modes de rupture
Rupture pas cassure des clous

Au voisinage de la rupture et autour de la ligne


des tractions maximales, il y apparition d’une
zone cisaillée ou les clous sont soumis à la
flexion.

La résistance à la flexion des clous permet de


plus grandes déformations avant la rupture ce
qui constitue un signal d’alarme. Ce type de
rupture peut se produire dans les cas suivants :

•Sous-dimensionnement des sections des


clous,
•Corrosion des clous.

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Modes de rupture
Rupture pas défaut d’adhérence

Lorsque les clous n’ont pas une longueur résistante suffisante dans la zone résistante pour pouvoir équilibrer les
tractions maximales, les clous sont donc arrachés su sol.

Ruptures externe et mixte

La rupture externe d’un mur en sol cloué se produit généralement par glissement le long d’une surface de
rupture englobant tout l’ouvrage et traversant le sol de fondation.
La rupture mixte se rapporte à une surface de glissement passant à la fois dans le mur et à l’extérieur du mur.
Cette rupture combine à la fois une instabilité interne et une instabilité externe.
La faible longueur des clous associée à un défaut de résistance est une cause de ce type des ruptures.

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Déplacements latéraux et verticaux
Les déplacements latéraux et verticaux constituent une limitation d’utilisation du clouage surtout en site
urbaine à cause d’une éventualité existence d’ouvrages sensibles au tassement en surface.

La partie supérieure du parement d’un sol cloué se déplace latéralement et verticalement durant la
construction d’une valeur comprise entre 1/1000 à 4/1000 de la hauteur du mur.

Ce déplacement est plus remarquable du coté de parement et s’amortit en fonction de la distance du


parement.

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Déplacements latéraux et verticaux
Les déformations moyennes d’un mur en sol cloué
peuvent être estimées à partir des valeurs de trois
paramètres de déplacement.

δ0 : déplacement horizontal en surface à l’arrière du mur


qui varie entre 4H/10000 et 5H/1000,

δh : déplacement horizontal de la tête du parement,

δv : déplacement vertical de la tête du parement,

δh≈ δv. (L/H)

Il faut vérifier que les ouvrages existants en tête du


parement sont capables de résister à un tassement
différentiel sur une distance λ à partir du parement.

  H .1  tan  .K

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Déplacements latéraux et verticaux

K=0.8 pour les sols semi- K=1.25 pour les sols sableux K=1.5 pour les sols argileux
rocheux
2H 4H
v  h 
H v  h 
1000
v  h 
1000 1000
η est l’inclinaison du parement par rapport à la verticale,

Les déplacements horizontaux et verticaux sont maximaux en tête du parement par contre, pour un mur en
terre armée, les déplacements sont maximaux dans la partie basse du parement.

Sol cloué Terre armée

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Mise en traction des clous subhorizontaux
Les clous travaillent principalement en traction. En cours
d’excavation, la décompression horizontale du massif a pour effet
de solliciter les clous en traction.

On trouve un accroissement de traction dans le clou au fur et à


mesure de l’excavation. Cet accroissement est plus remarquable
pour les clous en tête du parement.

Les derniers clous (en bas du parement) sont les moins sollicités
en traction (à l’inverse pour la terre armée où les armatures les
plus basses sont les plus sollicitées en traction).

L’accroissement de traction dans le clou N:3, dû à l’excavation « i » est


d’autant plus petit que « i » est plus grand.
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Mise en traction des clous subhorizontaux
Répartition des efforts le long du clou

Comparaison tirant et clou

Tirant est un ancrage actif,

Clou est un ancrage passif.

Dans un tirant, l’effort normal est constant sur


toute la longueur libre alors que dans un clou,
l’effort normal varie sur toute la longueur du
Répartition des efforts le long du tirant
clou.

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Interaction sol-clou
Deux
: types d’interaction existent :

•L’interaction la plus importante est le frottement latéral que le sol exerce le long du
clou et qui permet la mise en traction du clou,
•Butée du sol le long du clou lors du déplacement latéral du clou (Moments
fléchissant et efforts tranchants),
Frottement latéral sol-clou
Dilatance empêchée

Sous l’effet de cisaillement, dans un sol dense entourant l’inclusion a tendance à augmenter de
volume contrariée par la faible compressibilité du sol. Il en résulte un accroissement Δσ de la
contrainte initiale σ0.
Le coefficient de frottement est définit de la manière suivante  *


* 
 0  

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Interaction sol-clou
* diminue avec la profondeur.
Aux alentours de l’inclusion, l’effort normal dépasse
largement la contrainte normale initiale.

La résistance au frottement latéral qs(kN/m) est :


qs   * . .z
qs est indépendante de la profondeur car la
diminution de μ* est compensée par l’augmentation
de la contrainte normale verticale.

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Interaction sol-clou

La mobilisation du frottement sol-inclusion peut


être représentée par une loi bilinéaire.

EM
Avec KB 
m.R

R: rayon du clou, m varie de 1 à 5 (supposé égal à


3).

D’après les essais expérimentaux d’arrachement,


pour un même type de clou, le déplacement
nécessaire pour atteindre le palier plastique est
d’autant plus grand que le clou est plus long.

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Interaction sol-clou

Les extensions horizontales (déformations


internes) provoquent la mobilisation du
frottement le long des clous et leur mise en
traction.

Par exemple, un mur en sol cloué dans le sable


(L/H=1.1), la zone d’extension se situe
principalement à l’avant du massif cloué entre
0 à 4m de distance de parement.

On note que le déplacement du clou 1 est


supérieur au déplacement du clou 3. Donc le
clou 1 est plus sollicité.

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Influence de l’orientation des clous sur la
mobilisation des efforts
Les directions optimales pour la
mobilisation de la traction dans les clous
correspondent à un angle de 300 par rapport
à la normale au surface de frottement.
Si les clous possèdent une grande
inclinaison vers le bas, les efforts de
traction diminuent au profit du cisaillement
et de la flexion.

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Ligne de tractions maximales

La position des points de traction maximale Tmax permet de


séparer le massif en deux zones :

•Zone active située derrière le parement où les contraintes


de frottement latéral exercées par le sol sont dirigées vers
l’extérieur.
•Zone résistante où les contraintes de frottement latéral sont
dirigées vers l’intérieur.

La forme et la position de la ligne de traction maximale sont


très différentes de la ligne de rupture de Coulomb.

Cette ligne est située près de la paroi et présente une forme


incurvée avec en tête une partie verticale distante ≈ 0.3H du
parement (dans le cas d’un sol à surface horizontale et pour
un parement vertical).

Le rapport entre la traction du clou prés du parement et la


traction maximale est inferieure à 1.

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Influence des paramètres géométriques
sur la stabilité de l’ouvrage

Les paramètres géométriques les plus importants vis-à-


vis de la stabilité du massif sont :

•Longueur L des clous,

•L’inclinaison θ des clous par rapport à l’horizontale.


L’inclinaison a généralement peu d’influence pour
l’intervalle compris entre 00 et 200.

•Le fruit η du parement. Il permet de gagner de la


longueur totale des clous (lorsque tan η augmente la
somme des longueurs des clous diminue)

•L’angle β du talus avec l’horizontale. (lorsque tan β


augmente la somme des longueurs des clous augmente)

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Predimensionnement

Pour un sol homogène sans surcharge en surface :

Clous battus dans le sol : Sv et Sh ≤1m, la longueur des clous L varie de 0.5H à 0.7H,

Clous mis dans un forage préalable : 1m2 < Sv.Sh ≤6m2, la longueur des clous varie de 0.8H à
1.2 H pour un terrain horizontal en tête du parement. Cette longueur peut atteindre 1.6H pour
des ouvrages talutés en tête.

Densités de clouage et de renforcement

Pour un sol cloué homogène et avec des clous identiques (longueur, section, inclinaison), on
définit les paramètres adimensionnels : densité de renforcement « χ », densité de clouage « d ».
TR TL
 d t  TL / L TL  q sDL
 .S h .S v .L  .S h .S v .L
TG : résistance à la rupture du clou,
TR=min (TG, TL), TL : traction maximale mobilisable sol-clou,
L : longueur des clous.
D: diamètre de forage pour les clous mis dans
un forage ou diamètre de clou pour les clous battus

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Predimensionnement au moyen des abaques (L/H=0.6, L/H=0.8, L/H=1, L/H=1.2)

Inclinaison des clous 200


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Predimensionnement au moyen des abaques

Coefficients de sécurité partiels

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Coefficients de sécurités partiels

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Méthodes de calcul

Ouvrage courant : Ouvrage de dimensions modestes implanté dans un site où les conditions
géotechniques sont simples,

Ouvrage sensible est un ouvrage pour lequel une défaillance éventuelle aurait des
conséquences humaines, économiques de grande ampleur ; C’est un ouvrage présentant des
difficultés notables d'exécution et/ou de conception du fait de conditions géotechniques
particulières.

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Méthodes de calcul

Les démarches à suivre pour réaliser un calcul


sont :
•Talus est stable sans clous (Logiciel Talren ou
abaques pour des cas simples par exemple Abaque
de Taylor-Biarez),
Si le talus n’est pas stable, on procède aux calculs
suivants:
•Predimensionnement,
•Détermination de la surface de rupture,
Itérations et optimisation (Logiciel Talren)
Abaque de Taylor-Biarez pour le
calcul du facteur de sécurité
pour des cas simples (sol
uniforme, sans surcharges, terrain
horizontal en tête du talus)

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Méthodes de calcul- Règle de multicritère (C1, C2, C3,C4)
La règle du multicritère consiste à traduire les quatre critères C1,
C2, C3, C4 dans le plan (Tn, Tc) des efforts au point « O » sur la
surface de rupture.

Cette théorie est applicable pour les sols cloués


(clous de faible inertie) et principalement pour les
pentes à stabiliser par des pieux de forte inertie.

Le clou est sollicité par :

Tn : Effort normal,
Tc : Effort tranchant,
M : Moment fléchissant.

La détermination de ces efforts à la rupture dans les


clous fait intervenir les critères de rupture suivants :
•Interaction de frottement latéral sol-clou : τ ≤ qs,
•Interaction de pression latérale sol-clou : P ≤ Pu.,
•Matériau τ ≤ k (Tresca)

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Méthodes de calcul- Règle de multicritère (C1, C2, C3,C4)
Critère de frottement latéral sol-clou (C1)

Ce critère correspond à la rupture par arrachement des clous :


qs .D.La
Tn 
 mqs

qs : frottement latéral unitaire sol-clou,

D : diamètre du clou pour les clous battus ou le diamètre de forage pour les clous scellés.

La : longueur de scellement des clous au-delà de la surface de rupture sauf en l’absence de


parement où cette longueur devient la valeur minimale entre la longueur qui se trouve à
l’intérieure de la zone active et celle de la zone résistante.

Avec parement Sans parement

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Méthodes de calcul- Règle de multicritère (C1, C2, C3,C4)
Critère de pression latérale sol-clou (C2)

La pression latérale exercée par le clou sur le sol est limitée par la pression latérale ultime P u.
Pour ce critère, il faut vérifier :

D 
Tc  Tc ,max   .L0 .Pu  /  mpl
2 

0.25
12.EM  4.E.I 
K SB  D  0.6m L0   
4
.2.65    K SB 
3

12.EM
K SB  
D  D0  0.6m
4 D0  D
.  2.65   
3 D  D0 

L0 : Longueur de transfert, EM : module pressiometrique


E: module de Young du clou (200 000 MPa), α : coefficient rhéologique ,
I : inertie du clou, Pour un calcul ã long terme, KSB est divisé par 2.
D : diamètre du forage ou du clou,
Pu : pression latérale ultime égale à la pression limite de
l’essai pressiometrique.

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Méthodes de calcul- Règle de multicritère (C1, C2, C3,C4)
Critères C3 ( plastification par effort tranchant) et C4 (plastification par moment fléchissant)

Les deux critères C3 et C4 portent sur les efforts (Tn,Tc, M) dans le clou (effort tranchant max au point O et moment
de flexion maximale au point A).
Le critère s’écrit de la forme suivante :
2 2
 Tn   Tc  M
      1  0
 n  c
R R M 0
A. e
Rn 
 m e
A: section du clou, σe: limite d’élasticité du clou.
  e D3 
Rc  0.65Rn
  e B.h 2


    e D 2e
M0 
M0   
6
M0  
4   me
 me  me

Section rectangulaire Section circulaire Section annulaire

Le critère C3 (M=0) est représenté sous forme d’ellipse :

2 2
 Tn   Tc 
      1
 Rn   Rc 

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Méthodes de calcul- Règle de multicritère (C1, C2, C3,C4)
Le critère C4 au point A ou A’ (effort tranchant nul : Tc=0,) s’écrit de la forme :

  T 2  Tc .L0
M  M max  M o 1   n   M max 
  Rn   3.12

3.12  T 
2

TC  M 0 1   n  
L0   R n  

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Méthodes de calcul- Règle de multicritère (C1, C2, C3,C4)

Logiciel Talren utilise la règle de multicritère suivant trois configurations différentes :

-Tcal, Cimp (Traction calculée, Cisaillement imposé),

-Tnul, Ccal (Traction nulle, Cisaillement imposé),

-Tcal, Ccal (Traction calculée, Cisaillement calculé).

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Méthodes de calcul- Clous souples
Calcul pour une surface de rupture circulaire pour les clous de faible inertie (sans prise en compte
l’effort tranchant et le moment fléchissant).

Lorsque la surface de glissement recoupe un clou souple, le glissement du sol de la zone active exerce sur
l’inclusion des efforts suivants :
•Une force d’arrachement ou force de traction T selon l’axe du clou,
•Un effort de cisaillement Tc et un moment M qui sont nuls car le clou est souple.

La traction du clou peut être décomposée comme suit :

•Une composante normale à la surface de rupture potentielle d’intensité T.sin(α+θ)


•Une composante tangentielle d’intensité T.cos(α+θ)
α : inclinaison du rayon passant par N sur la verticale,
θ : inclinaison du clou sur l’horizontale.

Pour que les clous souples puissent se mettre en traction, il faut avoir α+θ <π/2

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Méthodes de calcul- Clous souples
Pour vérifier la stabilité selon la méthode des coefficients de sécurité partiels, l’ inégalité suivante doit être vérifiée
(rapport entre le moment résistant et le moment moteur par rapport à O):

m  c'i b tan  'i  j T tan  '


1     s1.w. cos     1 s . sin   .  i
 mc m '  h m '
  s3
m j
 s1. w. sin    . cos   
T
1 1 sh

m: nombre de tranches verticales de découpage du


sol,
sh : écartement entre les clous dans le sens horizontal,  q s . .D.La A. e 
Tn  T  min , 
T : effort d’arrachement mobilisable    m ,e 
J : nombre de rangées de clous recoupées par la  m , qs 
surface de rupture potentielle.

qs : valeur unitaire du frottement latéral limite, D : diamètre


de forage pour les clous mis dans un forage préalable ou
diamètre des clous pour les clous battus.

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Méthodes de calcul- Clous souples
Pour vérifier la stabilité selon la méthode des coefficients de sécurité partiels pour une surface de rupture plane,
l’ inégalité suivante doit être vérifiée :

tan  ' j
tan  '
. sin   .
c' L T
  s1.w. cos . 
 mc  m ' sh  m '
  s3
1
j
 s1.w. sin    . cos   
T
1 sh

sh : écartement entre les clous dans le sens horizontal,


T : effort d’arrachement mobilisable
J : nombre de rangées de clous recoupées par la
surface de rupture potentielle. C B
L: longueur de la surface de rupture (AB),
W: poids du sol (ABC) /ml
Surface de rupture
plane

Clous
θ
A α

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