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Exercice 26

Roland Barthes (1957), Mythologies. Paris: Pointes.

Avant- propos

« Le départ de cette réflexion était le plus souvent un sentiment d’impatience devant le

« naturel » dont la presse, l’art, le sens commun affublent sans cesse une réalité qui, pour

être celle dans laquelle nous vivons, n’en est moins parfaitement historique : en un mot, je

souffrais de voir à tout moment confondues dans le récit de notre actualité Nature et

Histoire… ». RB.

Le cerveau d’Einstein

Le cerveau d’Einstein est mythique : paradoxalement la plus grande intelligence forme

l’image de la mécanique la mieux perfectionnée, l’homme trop puissant est séparé de la

psychologie, introduit dans un monde de robots…Einstein même a prêté à la légende en

léguant son cerveau, que deux hôpitaux se disputent comme s’il s’agissait d’une mécanique

insolite que l’on va pouvoir enfin démonter. Une image le montre étendu, la tête hérissée de

fils électriques ; on enregistre les ondes de son cerveau, cependant qu’on lui demande de

« penser à la relativité » … La pensé elle-même est ainsi représentée comme une matière

énergétique, le produit mesurable d’un appareil complexe (à peu de chose près) qui

transforme la substance cérébrale en force. La mythologie d’Einstein en fait un génie si peu

magique, que l’on parle de sa pensée comme d’un travail fonctionnel analogue à la

confection mécanique des saucisses, à la mouture du grain, ou au bocardage du minerai : il

produisait de la pensée, continûment, comme le moulin de la farine, et la mort a été pour

lui, avant tout, l’arrêt d’une fonction localisée : « Le plus puissant cerveau s’est arrêté de

penser. »

Roland Barthes (1957), Mitologías. París: Pointes.

Prefacio
“El inicio de esta reflexión era, lo más frecuentemente, un sentimiento de impaciencia frente
a lo 'natural' con el que la prensa, el arte, el sentido común instala incesantemente una
realidad que, por ser aquella en la que vivimos, no lo es menos perfectamente histórica: en
una palabra, sufría por ver en todo momento confundidas en el relato de nuestra actualidad
Naturaleza e Historia… ”. RB.
El cerebro de Einstein

El cerebro de Einstein es mítico: paradójicamente, la mayor inteligencia forma la imagen de


la mecánica mejor perfeccionada, el hombre demasiado poderoso es separado de la
psicología, introducido en un mundo de robots ... El propio Einstein ha prestado a la leyenda
en legado su cerebro, que dos hospitales se pelean como si se tratara de un mecanismo
insólito que finalmente vamos a poder desmantelar. Una imagen lo muestra recostado, con
la cabeza erizada de cables eléctricos; se registran las ondas de su cerebro, mientras se le
pide que "piense en la relatividad" ... El pensamiento mismo es entonces representado como
una materia energética, el producto mensurable de un aparato complejo (casi, casi...por
poco...aproximadamente...poco menos que...más o menos…)… que transforma la sustancia
cerebral en fuerza. La mitología de Einstein lo convierte en un genio tan poco mágico, que se
habla de su pensamiento como un trabajo funcional análogo a la elaboración mecánica de
salchichas, a la molienda de granos o al empaquetado de minerales: producía el
pensamiento, continuamente, como el molino la harina, y la muerte ha sido para él, sobre
todo, la detención de una función localizada: "El cerebro más poderoso ha dejado de
pensar".

I – Traduire le texte. Chercher la biographie de l’auteur.

II- Verbes + de, et Verbes + à

Le choix du pronom dépend de la construction du verbe :

1. Verbe + de

- Parler de quelqu’un : parler de moi, de toi, de lui(d’elle), d’elle, de nous, de vous,

d’eux(d’elles)

Ex. : - Nous avons rencontré la nouvelle voisine. Est-ce que tu as entendu parler d’elle ?

Aujourd'hui, au petit déjeuner, je me suis souvenu de toi pendant que je goûtais


une madeleine
- Parler de quelque chose : en parler

Ex. : - J’ai lu votre livre. Je voulais vous en parler.


J´aime les madeleines. La prochaine fois que nous nous rencontrerons, je t´en donnerai.

2. Verbe + à

Il y a deux types de verbes + à :

- Ceux qui expriment une action unilatérale : penser à, tenir à, renoncer à, faire

appel à quelqu’un = à moi, à toi, à lui(elle), à nous, à vous, à eux(elles)

Ex. : Je tiens à Paul----------- Je tiens à lui

Lundi, très tôt, je dois faire appel à mon chef-----Je dois faire appel à lui
Ceux qui expriment une action bilatérale (ces verbes sont très nombreux) = me, te,

lui, nous, vous, leur + verbe

Ex. : Elle avait besoin de demander quelque chose à vos parents-------Elle avait

besoin de leur demander quelque chose.

Nous aimerions voir mes neveux. Nous leur rendrons visite un de ces jours.

Compléter d’après les exemples 1 et 2

- C’est une chanteuse qui a beaucoup de succès en ce moment, on parle d´elle dans

tous les magazines.

- Tu as des mauvais résultats à l’école ! Je ne suis pas content de toi.

- Tout ce qu’il veut c’est qu’on s’intéresse à lui

- C’est un musée qui contient des trésors et pourtant on en paierons assez peu.

- J’ai complétement oublié notre rendez-vous, je ne suis pas très fier de moi même

- La bibliothèque a dû fermer, il n’y a avait personne pour s´en occuper.

- Il y a eu un vol, est-ce que tu as fait appel à la police ? Oui, j’ai déjà fait appel à eux

- Mais ce texte ne fait pas partie du livre ? Si, si, il en fait partie.

- Maintenant que tes enfants ont grandi pense un peu à toi. Sors, voyage, distrait-toi !

III- Compléter avec les verbes vouloir, pouvoir, devoir

- Qu’est-ce que tu fais ce soir ? Tu veux (voudrais) aller au cinéma ? Tu peux (pourrais) aller au
cinéma ?

- Ah non, ce soir je ne peux pas, je dois dîner chez mes parents.

- Alors, demain soir ?

- D’accord, demain je veux bien.

- J’organise une fête chez moi vendredi prochain. Vous pourrez venir, Nicolas et toi ?

- Oui, super ! Nous pouvons (pourrions) aider pour la préparation si tu veux (voudrais)

- C’est gentil, merci. Alors vous pouvez voulez (pourriez) apporter un gâteau.

- Pour la discothèque demain soir, on se retrouve où et quand ?

- Vous pouvez (pourriez) venir chez moi à 9 heures, et on part en boîte après ?

- Moi je peux (pourrais) être chez toi à 9 heures sans problème. Mais Antoine, lui, il ne

peut (pourrait) pas, il doit travailler jusqu’à 9 heures et demi.


- Ok ! Donc on peut se retrouver à la discothèque à 10 heures.

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