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L’Amour

Thèse

Ugo IDEZ
« On aime d’amour ceux qu’on ne peut pas aimer autrement »
Natalie Clifford

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PROLOGUE

Dans une époque où on prône autant l’individualisme, où il est plus admirable d’avoir une
grande carrière professionnelle, une belle voiture et des photos de voyages sur ses réseaux
plutôt qu’un amour vrai, des amis fiables et une famille aimante, il est selon moi primordiale
de se remémorer ce qu’est l’amour.
S’est-on déjà demandé ce qu’on serait sans lui et pourquoi cherchons-nous, parfois jusqu’à
le quémander, ce sentiment qui nous attire tant ?
Cette chose est plus convoités que n’importe quel or, qui peut dire qu’il n’est pas en
quête d’amour ?
L’Homme est le seul parmi les espèces animales à autant exprimer ce sentiment, lorsqu’un
humain aime, l’expression de son corps et de ses sens sont à leur apogée, il se sent vivre.
Pourtant, les temps changent et dans cette époque - surtout pour les dernières générations -
, peu le connaisse vraiment et pire, certains ne savent plus aimer tant ils sont aveuglés par le
superficiel et motivés seulement par leurs propres intérêts.
Je crains ce jour, qui sera si proche du dernier, où il sera nécessaire d’expliquer ce qu’est
l’amour.
C’est ce pourquoi j’écris ce cours traité sur celui-ci, basé sur ma réflexion et mon propre
ressentit.
L’amour, c’est quoi ? Que serait-on sans lui ?
Des questions philosophiques sur ce sujet aussi passionnant qu’omniprésent.

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Qu’est-ce que l’Amour ?
Lorsqu’on parle d’amour, on pense directement à l’amour entre deux individus,
majoritairement – et j’ose dire, naturellement – entre un homme et une femme, mais ce
n’est pas le seul.
Selon moi, il en existe trois : l’amour familial, fraternel et celui que j’appelle l’amour pur.

I - L’amour familial
Cet amour est inhérent au lien de sang, c’est le seul qui est réellement « inévitable ».
On parle d’amour familial pour l’amour entre frère et sœur, entre cousins, d’un enfant à son
parent…
Celui-ci ne se créer pas, il ne naît pas à partir d’un lien qui se forme de par le temps et les
affinités, il est totalement natif au cercle familial.
Il s’amplifie ou non avec le lien qu’on entretient avec la personne, mais cet amour ne peut
pas être inexistant.
D’ailleurs, c’est cet amour-là qui est le plus important pour le développement d’un enfant.
L’amour familial est le premier et le plus puissant amour qu’un enfant reçoit, c’est à ce
moment-là qu’il apprend à aimer et ce que c’est d’être aimé.
C’est de là qu’il créer sa façon de concevoir l’amour et de l’exprimer.
L’amour familial est le noyau, le père de l’amour chez l’individu – « L’enfant est le père de
l’homme » disait William Wordsworth – et par conséquent de son bonheur (le bonheur étant
encore un autre sujet que je ne traiterai pas ici).
L’enfant apprend l’amour fraternel (l’amitié) avec ses frères et sœurs, cousins…
Quant à l’amour pur, il l’apprend avec sa mère pour un fils et avec son père pour une fille. Le
premier amour d’un homme est sa mère, le « complexe d’Œdipe » illustre parfaitement
cette phase où l’homme apprend ce qu’est l’amour pur par le biais de celui qu’il éprouve
pour sa mère, au point même parfois – souvent – de haïr, jalouser son propre père durant
cette période. Période qui se finit lorsque l’enfant a terminé de construire sa vision et sa
manière de vivre, d’exprimer l’amour pur.
Un phénomène qu’on appelle « Daddy issues » ou encore « Mommy issues » (pour
« Problèmes de père/mère ») est un fléau pour beaucoup d’adultes qui durant leur enfance
ont manqué de cet amour familial et ressentent ce manque d’amour qu’ils tentent tant bien
que mal de retrouver chez leur partenaire.
Amour qui n’est finalement pas sain, ni pour l’un, ni pour l’autre, car il n’a pas été
correctement construit. Ce qui créer de grandes dépendances affectives, de besoin continuel
d’avoir un partenaire, quitte à être mal accompagné ou pire, quitte à ne pas être aimé.
Il vaut mieux être un célibataire heureux, qu’un amoureux rempli de malheur et de craintes.

L’amour familial étant le noyau de l’amour, prenons-en soin tel qu’on le ferait pour une
graine d’arbre jusqu’au développement total de son tronc et de ses branches.

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II – L’amour fraternel
On ne peut rien trouver de mieux qu’un ami fiable.
L’amitié, l’amour fraternel est un amour qui est, je trouve, de plus en plus négligé par les
gens, comme s’il n’apportait rien ou du moins, pas grand-chose.
Les gens sont de plus en plus sédentaires – solitaires – et beaucoup aujourd’hui préfèrent
passer une soirée devant une série qu’à discuter avec un ami.
C’est pourtant cet amour qui est peut-être le plus rare – précieux –, l’amitié, la vraie, ne se
trouve pas à tous les coins de rue.
Contrairement à l’amour familial, le fraternel ne peut exister que dans la ressemblance, il
faut des points en commun, dans les centres d’intérêts, la personnalité, les idées…
Aussi, il n’y a aucun réel intérêt derrière une amitié, si ce n’est passer du bon temps avec la
personne.
Pendant que l’amour familial joue principalement son rôle lors de l’enfance, l’amour
fraternel l’est lors de l’adolescence.
C’est un fait, la personnalité d’un individu se développe grandement durant l’adolescence,
l’influence des pairs y jouant un rôle plus que conséquent. Ce n’est pas pour rien si les
parents avertissent tant leurs enfants sur l’importance de leurs fréquentations, « nous
sommes la moyenne des cinq personnes qui nous entourent le plus » comme disait John
Rohn.
C’est à cet âge-là que le jugement des autres compte le plus, on se construit à travers leur
regard, cherchant sans cesse à paraître la meilleure personne possible, la plus « classe »,
« belle », « forte », « courageuse », « cool » … Et l’important ici c’est : aux yeux de qui ?
Ce n’est qu’une fois l’adolescence passée que nous prêtons moins attention au jugement
d’autrui, dès lors que nous sommes devenus qui on est réellement.
Même si en réalité, nous y accordons toujours de l’importance, mais à un degré différent,
Sartre le disait si bien que « l’enfer c’est les autres ».

Si je devais opposer l’amour fraternel à l’amour pur, je le ferais sur deux points.
D’abord, l’amour fraternel n’a aucun intérêt qui relève de l’amour charnel.
Nous cherchons à être entourés de vrais amis pour le bonheur naissant à travers les
moments passés avec eux, ces moments où la solitude est presque annihilée. Le fait de
savoir qu’en cas de problème – je parle aussi de problème émotionnel –, nous ne sommes
pas seuls. L’ami est d’ailleurs souvent la personne à qui on se confie le plus sans peur du
jugement (j’exclue ici la fonction de psy. qui est un métier). Il est la seule personne avec qui
on ose le plus être réellement nous-mêmes, avec qui on ose le plus parler et sans qui bon
nombre de souvenirs n’existeraient pas.
Je le répète, mais une relation dans laquelle il y a une attirance physique, où un amour
charnel pourrait exister, que ça soit d’un côté ou de l’autre, n’est pas et ne sera jamais une
amitié, l’amour fraternel ne pouvant pas exister dans ces conditions.
La deuxième chose, c’est le développement de cet amour fraternel qui est relativement
opposé à celui de l’amour pur.
Tandis que l’amour pur s’estompe avec le temps – chose que nous développerons par la
suite –, l’amour fraternel, lui, ne fait que s’aviver.

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Le temps ne fait pas l’amitié me direz-vous, bien sûr, mais la confiance qui règne au sein de
celle-ci, elle, ne fait que se renforcer.
Entre un coup bas, quel qu’il soit, fait par un ami de longue date ou ami de la veille, notre
traitement ne sera pas le même. Avant de mettre à terme à la première, nous y pensons à
deux fois, mais pour la deuxième, la question ne se pose même pas.
Je terminerai en disant que quelqu’un qui finit par renier l’amour fraternel pour une
quelconque raison, finit, sans le savoir, par renier toute une partie de lui-même.

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III – L’amour pur
L’amour pur – que beaucoup nomment « l’amour passion » - est celui qui est le plus désiré
des trois, sûrement car c’est dans celui-ci que nous nous sentons le plus vivre car on ne se
sent jamais plus vivre que lorsqu’on aime.
Cet amour a une particularité qui n’est pas des moindres, c’est qu’il agit d’abord comme un
aimant entre deux individus par le biais d’une attirance physique. Attirance physique basée
sur des critères de fertilité pour les femmes et de virilité pour les hommes, eux-mêmes
ancrés dans nos gênes depuis la Préhistoire, s’étant faits en partit aussi à partir de la
sélection naturelle (mais pas que) – sujet que je ne développerai pas dans cette thèse.
Bien entendu, je n’exclus en rien les préférences totalement propres à chaque individu, « la
beauté se trouve dans l’œil de celui qui regarde » écrivait Oscar Wilde.
Certains crieront qu’il existe bien des amoureux qui n’éprouvent aucune attirance physique
à la base, il est vrai que ça existe, mais vous m’accorderez que ce sont des cas rares et que ce
sont les exceptions qui confirment les règles.
En ce qui concerne les plus avantagés physiquement, beaucoup d’entre eux pensent pouvoir
se reposer sur cet avantage pour ainsi provoquer l’amour et par conséquent, faire le moins
d’efforts possibles. Or, le physique attire mais ne retient pas et il est impossible de faire
tomber amoureux quelqu’un sans lui donner une once d’amour, le « coup de foudre »
n’étant pas le fait de tomber amoureux instantanément comme on peut l’entendre dire –
car c’est impossible –, celui-ci étant seulement une attirance irrésistible qu’on ressent à
l’égard de l’autre.
« L’amour n’est pas le sentiment amoureux, celui-ci n’en est que l’amorce » nous dit Julien
Rochedy et je ne pourrais dire plus vrai.
L’amour est un don de soi, de son temps, de son cœur et de son intimité.
Déjà don de soi et de son temps, l’amour ne peut s’alimenter qu’avec le temps passé avec
l’être aimé, sans quoi celui-ci s’efface pour laisser place à la lassitude.
L’amour est un sentiment tellement fort que s’il est empêché de s’exprimer, il s’auto-détruit,
ce n’est pas un sentiment fait pour être mis en « pause » - je parle bien ici d’amour pur, le
familial et le fraternel ne s’expriment pas de la même manière.
C’est en cela qu’on peut reconnaître quelqu’un qui ne pense qu’à ses propres intérêts, on
reconnaît un égoïste à son incapacité à aimer.
L’amour est aussi un don de son cœur et de son intimité, car lorsqu’on aime, on s’ouvre à
la personne et on la laisse savoir ce qu’il y a de plus intime chez nous.
D’abord physiquement bien entendu, mais on la laisse aussi connaître nos faiblesses, pire,
nous créons une faiblesse totalement liée à cet être aimé, car l’amour, aussi beau soit-il,
peut être dévastateur lorsqu’il s’échappe.
Reprenons les dires de Nietzsche qui nous dit que « bonheur et malheur sont deux frères
jumeaux qui grandissent ensemble », il en est de même pour l’amour et ce n’est pas propre
à l’amour pur.
Plus l’amour qu’a l’individu pour l’être aimé est grand – puissant –, plus la rupture de celui-ci
sera déchirant. Certains préférant même perdre la vie plutôt qu’avoir à surmonter la
souffrance de cette rupture, mais est-ce réellement une solution quand on sait que chaque

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fin est le début d’une nouvelle chose ? Je parle ici aussi bien d’une rupture amoureuse que le
deuil d’une personne aimée.

Mais alors comment cet amour pur si puissant s’exprime-t-il ?

Les deux individus aimés chercheront à pousser le rapprochement à son acmé, aussi bien
physiquement que sentimentalement.
Physiquement, cet amour s’exprimera par le sexe, le nom « faire l’amour » a ses raisons. Il
n’y a qu’avec l’acte sexuel que les deux individus sont les plus proches, le vrai lien se créant
lors du premier rapport.
C’est pour cette raison même que le sexe occupe une place aussi importante au sein d’un
couple, car c’est là où il s’exprime avec le plus d’ardeur.
À mon sens, ce n’est pas un hasard si l’humain nait à partir de cet acte, peut-être n’y a-t-il
que l’amour qui est assez puissant pour créer la vie ?

Pour ce qui est du reste, l’amour s’exprime de par les gestes, les mots et autre, mais nous
partons ici sur des choses trop subjectives et propres aux attentes de chacun.
En outre, j’aimerais ajouter que l’amour pur n’est pas métaphysiquement fait pour durer,
celui-ci étant trop flamboyant pour être éternel. Mais est-ce là une calamité ?
« L’amour doit être passionnel, inconditionnel, fusionnel et jaloux. Quitte à durer peu. » écrit
Frédéric Brigbeder dans le roman « L’amour dure trois ans ».
L’amour pur ne peut être qu’éphémère, car en vue de son intensité, il ne peut que se
consumer – se modérer – de par le temps et l’excitation de la découverte de l’autre qui n’est
plus.
Des études ont montrées que le taux d’ocytocine (l’hormone qui provoque l’attachement)
diminue au fil du temps.
Cela veut-il dire que les deux êtres ne sont plus amoureux ? Non.
L’amour pur n’est plus effervescent, certes, mais il laisse place à un amour plus mûr, plus
raisonnable et je dirais même plus sage.
Le temps de l’amour pur passé, la relation ne se vit plus dans cet état illusoire qui nous fait
idéaliser la personne et la relation jusqu’à parfois perdre la raison, « l’amour rend aveugle »
dit-on.
N'étant plus à son paroxysme, il est de ce fait plus réel, ce ne sont plus tant les sensations
chimériques de l’amour pur qui nous fait aimer la personne, mais plus sa compagnie et le
bien-être qu’elle nous procure. Nous sommes par conséquent moins dans le sensationnel et
l’illusion, mais plus dans le sentimental et le réel.
Il se peut que certains soient dégoûtés par l’amour pour cause de mauvaises expériences
qui ont remplis d’amertume leur idée de celui-ci ou même réticent à l’idée de se laisser
emporter par l’amour par peur de la chute que peut provoquer sa rupture.
Penser ainsi revient à ne plus vraiment vouloir se sentir vivre, l’amour pur étant le sentiment
le plus fort que nous puissions ressentir, ce qu’il y a de plus humain chez l’Homme, c’est
l’Amour.

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Pauvre de vie est celui qui ne connaît l’amour pur, à l’instar d’un feu sans bois qui perd de
sa vigueur, l’esprit ne peut que s’éteindre sans l’amour d’un cœur.

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Que serait-on sans l’Amour ?
Maintenant que nous avons une idée de ce qu’est l’amour, on est en droit de se
demander ce qu’on deviendrait sans ?

Est-il vraiment si important ? Pourrait-on s’en passer ? Finalement, pourquoi l’Amour


existe ?

Pour comprendre ce qu’on perdrait sans, il faut comprendre ce qu’il nous apporte.
L’Homme n’a jamais été un être solitaire, durant la Préhistoire, un homme ne pouvait pas
être marginal et se décider à marcher seul. Sans appartenance à une communauté, il
mourrait, l’environnement étant trop hostile – et les armes pas assez létales – pour pouvoir
chasser seul, puis même en dehors de ça, survivre seul était impossible.
L’Homme a ainsi développé des millions d’années durant un sentiment ancré dans ses gênes
qui le pousse à aller vers les autres, c’est la solitude.
La solitude ronge de l’intérieur, elle nous désespère, donne le sentiment d’être inutile et
fait perdre de l’intérêt à la vie elle-même. Plus un homme se sent seul, plus il sera
malheureux, dépourvu d’intérêt et de goût pour la vie.
La solitude est comme une maladie où le seul remède serait l’amour d’autrui.

La pyramide de Maslow (« pyramide des besoins ») présente ces besoins d’appartenance


et de sécurité comme étant des besoins indispensables pour l’Homme. On utilise beaucoup
cette pyramide pour parler de la motivation dans le monde professionnel, mais je vais plus
loin pour dire que c’est aussi une représentation des motivations de la vie.
Ces besoins, d’appartenance et de sécurité, se comblent dès lors qu’on se sent appartenant
à une communauté et important au sein de celle-ci. Faire partie du cercle familial, d’amis ou
être en couple comblent également ces besoins.
De ce fait, il est logique que nous parlions d’amour familial, fraternel et pur comme étant
des motivations de la vie.
L’amour étant par conséquent un pilier du bonheur, il est ainsi une puissance motrice de la
vie.
Il pousse à s’accomplir, à évoluer aussi bien physiquement – principalement pour l’amour
pur – que mentalement afin d’être au mieux accepté des autres et ainsi, combler ses besoins
et ne pas se laisser abattre par la solitude.
Quelqu’un qui serait convaincu qu’il peut se suffire à lui-même et qui reste persuadé qu’il
n’a pas besoin d’amour pour être heureux, fait soit preuve d’une vanité sans nom ou c’est
qu’il se voile la face pour se rassurer en se disant qu’il n’en a pas besoin, alors qu’en réalité,
il ne parvient juste pas à le trouver. Dans les deux cas, il se ment à lui-même.
L’amour est donc un besoin inhérent à la nature humaine et le réprimer reviendrait à
refouler ce que nous sommes.

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Épilogue
L’amour pur dénaturé
Jamais l’amour n’a été aussi dénaturé qu’à notre époque.
Aujourd’hui, on cherche à tout déconstruire au nom du « progrès » et de notre
« épanouissement/égalité totale », le féminisme postmoderne (« féminisme idéologique »)
en vogue depuis les années 2000 en est une cause considérable. Malencontreusement, les
relations amoureuses en payent le prix fort.
Vouloir être une femme féminine ou pire, un homme viril doit désormais être bannie de nos
idées. D’après leurs dires, tout ceci n’est que contrainte et oppression, ils voient en cela de la
débilité et du mal.
Pourtant, chercher cet idéal féminin ou viril permet d’être guidé et de pousser à s’accepter
tel que l’on est réellement. Ça reste un idéal, le but étant de l’effleurer du doigt sans jamais
le toucher, poussant ainsi à être la meilleure version de soi-même.
Mais revenons-en à l’amour, une femme très féminine cherchera un homme viril – et
inversement – et ce n’est pas un mal. Au contraire, c’est sain.
Les deux sexes sont faits pour se compléter, et ce, sur tous les aspects. Un homme recherche
chez une femme ce qu’il se refuse à lui-même, tout ce qu’il n’a pas, il le désire chez sa bien-
aimée.
C’est en ce sens que nous décrivons l’autre comme étant « notre moitié ».
De surcroît, nous pouvons être la moitié que d’une personne à la fois et jusqu’à preuve du
contraire, un enfant se fait à deux. L’enfant étant le résultat d’un amour entre un homme et
une femme, un « mini-nous » du couple.
Or, l’idéologie d’aujourd’hui voudrait que nous soyons totalement « libres » dans nos
relations amoureuses et qu’il n’est plus naturel et sain d’être deux dans une relation (on
appelle aujourd’hui certaines relations des « trouples », « quad », « relation libre » ou que
sais-je encore…).
Nous ne prônons plus la relation monogame désormais, nous la remettons en question.
La polygamie se banalise de plus en plus, on ne jette plus la pierre à l’infidèle, on lui trouve
des excuses.
Cette idéologie fait l’éloge de l’individualisme le plus vulgaire, sous prétexte qu’il serait
mieux pour nous et que c’est le « progrès », car bien sûr, toutes les générations avant nous
pensaient comme des débiles...
Nous avons là une façon de penser aussi crédule qu’égoïste, vouloir la rose mais sans les
épines, comme si l’amour devait être ôté de toute contrainte.
Cependant, s’il y a bien une chose de beau dans l’amour, c’est la fidélité qu’on voue à l’être
aimé et c’est là une nécessité en vertu de sa stabilité – l’amour ne pouvant exister sans celle-
ci.

U.I.

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Table des matières

PROLOGUE ............................................................................................................................................... 3
Qu’est-ce que l’Amour ?.......................................................................................................................... 4
I - L’amour familial ............................................................................................................................... 4
II – L’amour fraternel........................................................................................................................... 5
III – L’amour pur .................................................................................................................................. 7
Que serait-on sans l’Amour ? ................................................................................................................ 10
Épilogue ................................................................................................................................................. 11
L’amour pur dénaturé ....................................................................................................................... 11
Table des matières ................................................................................................................................ 12

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