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« Qu’est ce que l’amour ?

»
Nous sommes près de 7 milliards à nous poser cette question. Certains en
déduisent leur propre définition, d’autres sont persuadés de connaitre cette
« sensation », ce « sentiment » , mais beaucoup aussi n’en n’ont aucune idée.
Comme moi.
Pour Kant, l'amour est le plus grand danger qui nous guette, car il entre en
contradiction avec la morale. Ce point de vue est fort intéressant, de ce fait
analysons le. Bien que n’ayant eu aucune expérience à titre « amoureux », j’ai
pu de part mon observation , mes amis, mes parents, mes proches , faire le lien
entre l’amour et le danger. En fait je ne suis pas persuadée que l’amour en lui
même est un danger. C’est la conception que l’on se fait de celui ci qui l’est.
C’est l’image que la société, la culture, la tradition voir la religion impose à
celui ci qui le rend périlleux. En effet, notre société semble moderne, mais sa
conception de l’amour, semble quant à elle encore archaïque, en construction,
vague , ou fausse . L’amour depuis toujours se traduit par une attirance, une
attraction entre deux personnes , qui les poussent à vouloir s’unir, fusionner, et
j’emploierais aussi le terme de possession. J’ai pu remarquer que l’amour
servait aussi d’appui en terme de confiance, d’estime de soi. Mais encore il peut
être un objet de substitution à un vide, une carence , un manque que l’on
cherche à combler par celui ci. Et c’est la tout le problème. L’amour dans ce cas
« sert » à quelque chose, une chose de nature psychologique, émotionnelle.
« Grâce à l’amour je me sens mieux, je me sens vivant, je me sens existé, c’est
ma raison de vivre » . Pour émettre une cohérence avec le concept de « danger »
employé par Kant , je dirais que si l’amour sert, alors il est dangereux. Si il sert
c’est qu’il est nécessaire, ce qui en soit n’est pas un comble. Mais le problème
avec la nature humaine, c’est que si quelque chose est nécessaire, qu’il sert, il y
a ici un semblant de « survie », et l’être humain va donc chercher par tout les
moyens à l’acquérir , l’obtenir , s’en acquitter. Hors, il me semble important, de
soutenir le fait que , l’homme ne peut pas vivre sans amour, mais que cette
chose ne doit pas être l’unique aspiration à laquelle il doit adhérer , car sinon il
ne vivra que dans le but de trouver cette chose qui est à la fois, impalpable,
indescriptible, et très subjective, et parfois inaccessible. Il y a d’autres sphères à
investir qui mènent à l’épanouissement, le bien être et le bonheur que la sphère
émotionnelle et par conséquent l’amour.
Puisque l’homme va donc être dans une recherche d’amour pour satisfaire soit
un besoin, soit un manque, il va donc user par tous les moyens de le trouver.
Mais c’est la le piège. Parce que quand on cherche absolument quelque chose,
on consacre uniquement son énergie à cela, et par conséquent si on ne parvient
pas à notre but, la déception et le vide nous guette. Et c’est la que le cercle
vicieux se met en marche. Ou alors on peut supposer, que si il ne trouve pas
cette chose, qu’il idéalise, il va tenter de la « reconstruire » sous une autre
forme. Je m’explique : on à tous des critères en matière de relation, de
partenaire , on idéalise, on rêve, on imagine. Mais si on ne trouve pas ce que
l’on désire réellement, et bien on va faire en sorte que ce que l’on trouve
devienne ce que l’on désire réellement. Mais on aura beau désirer , de tout notre
être possible, que cette relation ou cette personne soit comme on le souhaite ,
elle ne le sera pas. C’est la notion de relation toxique, nocive que j’essaie
d’illustrer par la. C’est le fait de se contenter d’une chose , parce qu’elle répond
indirectement à notre but, qui est l’amour , mais dans les faits, elle ne nous
convient pas. Mais on s’en contente car on à besoin de croire que l’on a atteint
notre but, sinon nous nous retrouvons face au vide, à l’incompréhension , et dès
lors notre vie est dénuée de sens, puisque nous avons consacré notre temps à
investir de manière unique cette sphère.

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