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La Charente

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. La Charente. 1891-01-31.

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TROIS MOIS
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"j»)
LA CHARENTE
— N° 7546
-
Le Numéro: 10 CENTIMES Samedi 31 Janvier 1891
ANNONCES:
Annonces, la ligne... 30l3.
Réclames 40
Annonces faits div.. 45
SIX MOIS
UN AN DO »» Annonces- chroniq.. 50
ET LES LIMITROPHES

.
lE DÉPARTEMENT
TROIS MOIS 9 fr. IL
a
ORGANE RÉPUBLICAIN QUOTIDIEN
SIX MOIS 17 »»»» 1

UN AN 33 "" ON TRAITE A FORFAIT


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retard, l'administrationfait traite sans frais par la poste.
SOMMAIRE

29 décembre 1884, les accroissements qui se réa-


lisent par décès au cours d'une même période de
placé sur un catafalque couvert d'un amoncelle-
ment de couronnes. Le roi a pris place sur un
Joseph Reinach intervient ensuite. Une rer à la fois l'ordre public et la liberté de l'art
M.
de ses phrases sur 89 et 93 est applaudie par dramatique ». (Mouvements d'attention.)
Voix nombreuses à gauche. — A un mois !
trône préparé pour lui et l'archevêque de Malines les trois quarts de la Chambre, et les parti-
BULLETIN DU JOUR. — J.-B. Tirman. six mois peuvent faire l'objet d'une seule décla- a été placé M. LE PRÉSIDENT. — Quel jour le gouverne-
ration souscrite par l'association aux bureaux a officié. Après le Pie Jesu, le cercueil sans de la reprise de Thermidor paraissent ment propose-t-il pour la discussion de l'inter-
INFORMATIONS.
désignés dans l'article 27 de la loi du 22 sur le char funèbre, le roi misest sorti de la cathé- avoir l'avantage. Quand il qualifie les tapa- pellation ?
Emile Martin. d raie, et le cortège s'est en marche vers le
« THERMIDOR ». —
CONSEIL DES MINISTRES. frimaire an VII. Dans ce cas le droit proportion- château de Laeken, où le corps du prince Bau- geurs de l'autre soir de « minorité de fac- M. DE FREYCINET, président du conseil. — Le
LES OBSÈQUES DU PRINCE BAUDOUIN. nel est perçu sur la valeur cumulée des parts douin doit être .déposé.
tieux », des hurlements de protestation par- gouvernement est à la disposition de la Chambre
LETTRE PARLEMENTAIRE. — ldocquant. déclarées. tent des bancs de l'extrême gauche; M. Clu- et prêt à discuter tout de suite.
L'ARMÉE COLONIALE..
CHAMBRE DES DÉPUTÉS. — Séance du29 janvier.
» Art. 2. — Les
dispositions des articles préci-
tés des lois des 28 décembre 1880 et 29 décem-
seret se distingue par sa gesticulation épilep-
tique. M. Reinach a, dans ces conditions, bien
Nouveaux cris à gauche. — A un mois !
M. HENRY FOUQUIER a la parole sur la fixation
ECHOS DE PARTOUT — G. Desciseaux. bre 1884 sont maintenues en ce qu'elles n'ont rien LETTRE PARLEMENTAIRE della peine à se faire entendre, malgré l'appui du jour de l'interpellation. Des faits graves, si-
Au « JOURNAL OFFICIEL D. de contraire à la présente loi. » én ergique lui donne le président. Le di- non en réalité, du moins par les principes qu'ils
(Correspondanceparticulière de la CHARENTE) que engagent, viennent de se passer. La question
CHRONIQUE LOCALE. recteur de la République française lutte cou- s'est posée brutalement. Nous ne pouvons savoir
CHRONIQUE DE LA MODE.'— Bine d'Estheuil. La commission des douanes a accepté un
V
rageusement,
r et arrive à dire tout ce qu'il si la suspension est définitive ou seulement tem-
DANS LA\f\ÉGION. amendement tarifant les boîtes et les bois de Paris, 29 janvier. veut dire. Mais il est vraiment un peu long poraire. Il est de nécessité politique, il est de la
FAITS DIVERS. brosses avec la boissellerie de filature, et créant Quelle foule, grands dieux et quelle émo- autant que M. Henry Fouquier.
:
dignité de la Chambre de ne pas étrangler cette
TRIBUNAUX. une catégorie pour la boissellerie vernie, à 25 et !
presque
p
SPECTACLES, FÊTES ET CONCERTS. à 40 fr. Elle a porté à 30 et à 40 fr. les droits tion ! Toute l'animation, tout le fracasTher- des Quand il descend de la tribune, M. Mille- discussion par la mort sans phrases, comme on
TÉLÉGRAMMES DE LA NUIT.
sur les navettes équarries. Elle a accepté les jours de grandes séances. La question rand,
r qui a publié ce matin un joli article l'a dit à l'époque dont parlait M. Sardou. (Bruità
TÉLÉGRAMMES DU VENDREDI MATIN. droits du gouvernement sur le caoutchouc,gutta- midor s'est considérablement élargie depuis contre c l'interdiction, demande si le ministre gauche.) M. DÉROULÈDE. — Il s'agit d'une question po-
FEUILLETON: L'ONCLESClPION.-André Theuriet. percha et feutre. Le droit sur les tissus élasti- deux jours, et aujourd'hui on a atteint, dans de d l'intérieur n'a rien à ajouter.
ques a été porté à 2C )
et 250 fr., et sur les tissus les deux partis : pour et contre, le maximum
; sur les chaussures, à
M. Constans fait signe qu'il attend son litique qu'il faut trancher immédiatement. Ren-
voyer à un mois, c'est laisser en suspens les in-
en pièces, à 1C3 et '150 fr commission
BULLETIN DU JOUR 70 et 80 trancs. Enfin la a fixé les d'emballement et de fièvre...
récits de ces
Je crois
manifestations,
bien heure,
h et c'est M.
Ii parole. Pour lui,
Emmanuel
la liberté
Arène
ni
qui prend
l'intérêt de
térêts de l'art dramatique, les intérêts du théâ-
tre. Prenez garde qu'on ne dise qu'après avoir
droits sur les feutres et leur a'appliqué le tarif qu'en lisant les les la
des draps. vous hausserez épaules. Vous aur ez joli- l'art l' dramatique ne sont en cause. Tnermidor remplacé Thermidor par Tartuffe à la Comédie-
aussi par Tartuffe
ment raison. Mais Paris a été repris, pour est e une pièce purement politique, une pièce àFrançaise, vous le remplaciez
la Chambre des députés. (Applaudissements et
quelques jours, d'un de ces accès qui font à thèse, une pièce de combat..M. Déroulède rires
Angoulême, le 30 janvier 1891
La séance d'hier a été entièrementpri3e par la «
THERMIDOR parfois douter de son bon sens. A l'heure l'interrompt,
» qu'il est on parle de la dissolution du sociéta- remettre r
r
invoquant la liberté, et se fait
gentiment à sa place. Par
à droite.)
294 voix contre 234, le renvoi à un mois
discussion de l'interpellation au sujet de Ther- est repoussé. (Applaudissements sur quelques
midor, interpellation qui a été développée par riat de la Comédie-Française, de la retraite de Enfin, le ministre de l'intérieur se dirige bancs à droite, bruit )
M. Henri Fouquier et au cours de laquelle M. Claretie et de M. Larroumet, de remanie- vers la tribune. M. HENRY FOUQUIER. — Au milieu du mois de
ments ministériels, de... Mais assez de racon- Mon discours, dit-il, ne sera pas difficile à novembre, M. Sardou, l'auteur dramatique célè-
MM. Bourgeois, Leygues, Reinach, Emmanuel Paris, 29 janvier.
Arène, Constans, Clémenceau et de Freycinet Je ne sais, à l'heure où j'écris, le sort tars, puisque voici que s'ouvre le vrai débat, faire, f. puisqu'un des orateurs qui m'ont pro- bre... (Exclamations à gauche, auxquelles répon-
ont successivement pris la parole. Le débat celui qui seul peut apporter une solution. cédé c l'a prononcé pour moi.Jene me reconnais dent d'autres exclamationsmembres à droite.) Si ce mot
que réserve la Chambre à l'interpella- Sera-t-elle bien franche, bien catégorique, pas de compétence pour juger une œuvre choque quelques-uns des de la Cham-
s'est terminé par le vote de l'ordre du jour ç
tion « sensationnelle » sur Thermidor. carrément pour ou contre ? C'est ce qu'il fau- ddramatique. Mais il fallait faire respecter l'or- bre, l'orateur croit qu'il suffit pour le justifier de
pur et simple, demandé par le gouvernement, Tout ce que je dire, c'est qu'à drait. Après quoi ne nous rebattrait plus dre. Les renseignements de police faisaient rappeler que M. Sardou est le collègue à l'Aca-
à la majorité de 315 voix contre 192, peux on
histoire. Par c
troubles gouvernement
démie du président du conseil. (On rit.)
les oreilles cette sotte prévoir des que le ne M. Sardou lisait au mois de novembre dernier
M. Grimaldi, ministre des finances, qui fait mon sens il se sera fait, autour de cette malheur, l'affaire est tellement compliquée !... pouvait
avec j
l'intérim du ministère du Trésor italien, a fait pièce — d'ailleurs, médiocre, — beau- Mais trêve de réflexions : la représentation p Aprèstolérer. quelques paroles de M. Clémenceau
son drame Thermidor à la Comédie-Française;
ayant déjà été joué, il n'avait pas à passer par la
hier, à la Chambre, l'exposé financier de coup de bruit pour assez peu de chose. commence, devant une salle archi-comble, e une déclaration de M. de
et Freycinet, qui filière. La pièce fut reçue à l'unanimité par le
l'Etat. Il acommencé par dévoiler sans hési- Que M. Sardou ait... levé la patte, au devant une galerie de femmes élégantes, no - demande c à la Chambre de ratifier la mesure comité de lecture, composé de cinq sociétaires et
l'administrateurgénéral.
tation le déficit de cette année, des années pied de quelques statues des grands tamment presque toutes les actrices de la Co- prise j par le gouvernement, l'ordre du jour deM, MONTAUT. — C'est un pouvoir public. (On
précédentes et des années prochaines. Rappe- hommes de la Révolution, où est, s'il médie-Française. pur
p et simple est adopté par 315 voix contre rit.)
lant que le déficit de l'exercice 1888-1889 M. Floquet annonce l'interpellation. Immé- 192.
1 M. FOUQUIER. — Le manuscrit fut adressé
avait été de 74 millions, iil amontré celui de vous plaît, l'importance ? Est-ce que diatement une centaine de voix crient : « A MOCQUANT. dans la semaine au ministère des beaux-arts,
1890-1891, qui était fixé d'abord à 25 mil- Rabagas a jamais terni Gambetta? un moil » Stupéfaction générale. Cette dédai- pour être soumis à la commission d'examen, à la
lions, porté à 45, par suite de diminutions de L'odieux, dans Thermidor, ce n'est gneuse façon de traiter la question, de laisser
| recettes ; celui de 1891-1892, porté de 21 mil-
lions à 37, pour la même cause, et il a prévu pas sur Robespierre qu'il rejaillit : il le gouvernement agir comme bon lui sem- L'ARMÉE COLONIALE
censure, pour l'appeler par son nom. Les cen-
seurs assistèrent à la répétition générale. Leur
rapport ne souleva aucune objection et l'estam-
Sardou, ridicule blera, de ne pas faire à M. Sardou l'honneur
un déficit de 43 millions pour 1892-1893. Mal- reste tout à M. et le de s'occuper de sa pièce, provoque un effroya- pille fut accordée La première représentation
-
gré cela, le ministre a déclaré qu'il ne doutait
pas d'arriver à réduire les déficits. Il a de-
mandé ensuite que l'examen des projets de loi
!
avec. Quant à la République, elle est, ble tumulte. M. Floquet a beaucoup de mal à
Dieu merci à cent mille coudées au- rétablir le calme, Il menace de suspendre la
dessus des incongruités de cet acadé- séance, et alors M. Fouquier peut prendre la posé,
Le projet relatif à l'armée coloniale
comme la Charentel'a annoncé, d'ici peu
va être dé-
de
eut lieu avec succès, surtout pour les trois pre-
miers actes. Le Président de la République de-
vait assister à la représentation. Il était certaine-
ment édifié sur la portée politique de l'oeuvre..
qu'il a présentés et qui tendent à remanier- micien. parole pour combattre le renvoi à un mois, f
jours
j sur le bureau de la Chambre. Contraire- (Bruit à gauche.)
certaines taxes fut renvoyé à la commission Hélas ! il ne la garde pas longtemps. Le tu- ment à ce qui a été dit, l'accord est complet en- M. LE PRÉSIDENT invite l'orateur à ne pas mê-
du budget, ce qui a été adopté par la Cham- On me parait donc s'être un peu em- multe redou ble, et l'orateur renonce à le do- rtre t les administrations intéressées. Ce projet est 1er le nom du Président de la République à ce
bre. Il ne faut pourtant pas prendre ce vote ballé, en ce qui concerne la pièce elle- miner. M. Déroulède n'est pas plus heureux basé
1 sur le rattachement à la guerre des débat où il n'a que faire. (Applaudissements.)
de la marine, solution jugée la meil- M. PAUL DE CASSAGNAC. — Ne touchez pas à
pour une approbation sans réserve donnée même, du côté des protestataires. Aller et ses grandes phrases sur la liberté du théâ- troupes j
ministres la et de la
par la Chambre au projet de M.|Grimaldi, fait On se hâte de voter sur la leure par les guerre ma- la reine !
de.
jusqu'à l'indignation, jusqu'au cour- tre sont perdues. 1
rine et la commission technique présidée par le M. FOUQUIER continue : il rappelle le mot
remarquer le correspondant des Débats. Les demande d'ajournement. Elle est rejetée par chef d'état-major de l'armée. d'un critique improvisé à la première représen-
passages relatifs aux aggravations des taxes roux, c'était vraiment excessif. Le dé- 294 voix contre 234. (
Le rattachement ne comportera que des modi- tation : C'est à l'Ambigu qu'on devrait jouer
ont été accueillis par de violents murmures, et dain aurait pu suffire... Par conséquent, M. Henry Fouquier se fications dans la répartition et l'organisation des cette pièce. On ne formulait donc comme criti-
il semble que l'ensemble ait produit une assez Maintenant, une pareille œuvre était- réinstalle à la tribune. Il est fort mal accueilli troupes actuelles ; il n'entraîne pas de création que que des objections littéraires à la première
fâcheuse impression. elle à sa place, sur la scène de la Co dès ses premières phrases. Il ne perd pas cou- 4e d'uniLés nouvelles, si ce n'est la reconstitution du représentation.
d'une voix ferme et claire. Il régiment tonkinois. Les deux régiments étran- M. LEYDET. — C'est une erreur ; nous assis-
L'organe du prince de Bismarck, les Nou- médie-Française, qui est un théâtre rage et poursuit d'abord à démontrer que le ministre fourniront gers seront incorporés dans l'armée colonialeSé- et tions à la représentation et nous étions écœurés,
velles de Hambourg, a publié mercredi un ar- s'attache
subventionné? Cela, c'est un autre côté des beaux-arts, tout au moins son administra- des garnisons en Indo-Chine, au M. FOUQUIER. — Le talent est toujours le ta-
ticle qui paraît appelé à provoquer de, nou- de la question, et il regarde spéciale- tion, n'a pu ignorer les développements poli- négal et à Madagascar. lent ; et si on a joué à la Comédie-Française des
velles polémiques dans la presse allemande. Dans l'avenir, alors que les rengagements au- vaudevilles dignes du Palais-Royal, on pouvait y
L'orientation de la politique impériale y est ment la censure. Nous verrons ce que tiques de Thermidor. Sa parole élégante et ront augmenté les effectifs des 4es bataillons des jouer un drame comme celui-là.
vivement critiquée : on reproche au gouver- la Chambre en aura pensé. précise s'impose à l'attention d'un auditoire huit régiments d'infanterie de marine, ces ba- M. MONTAUT. — Cette discussion n'est pas à sa
taillons seuls fourniront les garnisons d'outre- place ici. (Exclamations.)
nement de laisser l'Autriche se rapprocher di- Mais la question a une troisième face. visiblement hostile. De temps en temps, une
forte clameur l'interrompt, mais les protesta- mer laissant disponibles les trois ders bataillons M. LE PRÉSIDENT. — Laissez parler l'orateur,
rectement de la Russie, rapprochem ent qui Les représentations de Thermidor de- taires rentrent dans le calme, car M. Fouquier destinés à constituer un corps d'armée spécial et n'introduisez pas la censure à la tribune. (Ap-
fera perdre à l'Allemagne sa prépondérance Les 4es bataillons pourront d'autant mieux sa- plaudissements.)
dans la triple alliance et permettra à l'Autri- venant une cause de scandale, un sujet est un de ceux qu'on écoute avec plaisir. tisfaire à la relève qu'ils trouveront dans le con- M. FOUQUIER rappelle les appréciations de la
che de se substituer à elle comme maîtresse de tapage et de désordre, le Gouverne- Notre éminent confrère veut établir ensuite tingent colonial des hommes por- presse, en général favorable, et l'annonce d'une
les manifestants de la secondereprésenta- ressources en
de la situation. L'auteur de l'article ne fait pas ment a-t-il eu raison de les suspendre? que
,,
tion étaient infime minorité et l'ordre tant les effectifs des unités en garnison aux colo- manifestation par la jeunesse des écoles. En pa-
mention de la visite du prince François-Ferdi- A quoi, je réponds : oui, cent fois oui. n'eût en que nies au chiffre jugé indispensable pour leur garde reil cas, annoncer du désordre c'est le préparer.
nand d'Esté à Saint-Pétersbourg, mais il est pas été troublé si la police avait agi vi- et leur défense. L'orateur rappelle ce qui s'est passé à la!deuxiè-
manifeste que ses réflexions lui sont dans une
Il ne s'agit pas ici de ,« libéralisme )>, goureusement. Il ne sera apporté de modifications aux garni- me représentation, le sifflet jeté à la figure de M.
La seconde partie du discours, où l'orateur sons actuelles que sur l'avis du ministre de la Coquelin. On voulait empêcher la représenta-
certaine mesure suggérées par cet événe- — un mot, soit dit en passant, dont la marine ayant seule compétence pour tion. Il rappelle aussi les sous jetés aux acteurs :
ment. Il conclut en déclarant que l'Allemagne j ouent beaucoup trop les feuilles réac- expose le but de l'interpellation, est sensible- marine,
ment inférieure à la première. Nous ne recon- régler ses points d'appui ; rien de modifié non l'un d'eux a eu l'esprit de les mettre dans sa
<ie peut accepter un déplacement d'influence tionnaires, attendu qu'il jure outrageu- . naissons plus du plus dans le fonctionnement, de l'état-major de poche en disant : « Il n'y a pas de petits béné-
qu'elle doit faire échec au mouvement tout le brillant chroniqueur l'artillerie de marine. Le commissariat de la ma- fices !»
exécuté par la diplomatie autrichienne en ré-
sement dans leurs colonnes. Il s'agit du Figaro, la sémillante Colombo, le sévère Les auteurs de ce tapage étaient en grande
du maintien de l'ordre public, et, en Nestor, un des journalistes les plus ingénieux rine sera placé sous la dépendance du comman-
tablissant l'ancienne entente cordiale russo-al. dement, mais maintenu dans ses fonctions ; minorité dans la salle, et ce personnage abstrait
lemande. cette matière, le droit entier du Gou- de notre époque. M. Fouquier a voulu forcer l'intendance militaire ne lui sera substituée que qu'on appelle ia jeunesse des écoles n'y était
vernement n'est pas douteux. Tant pis son talent, ou, plutôt, le transformer ; il a pris dans l'administration des troupes stationnées en pas. On connaît la protestation de l'Association
Les dernières nouvellesdu Chili portent que le ton solennel, — et il a, dans cette seconde France. des étudiants, composée de vrais étudiants,
la médiation tentée entre les partis a échoué. pour nos modernes muscadins !
partie, gâté le petit succès d'estime qu'il avait La défense des côtes de la métropole sera rat- ceux-là, inscrits à nos Facultés.
Le gouvernement concentre des troupes à EMILE MARTIN. obtenu pour la première. tachée à la défense du territoire, mais il _ ne sera Le conseil des ministres fut saisi des faits
Santiago et j à Valparaiso et l'on considère Sa théorie sur la censure n'a pas non plus rien modifié à la défense des ports militaires, mardi matin. Si nous sommes bien informés par
restera entre les mains de la marine. La les journaux (bruit à gauche), M. Bourgeois ré-
qu'une bataille décisive est imminente. 4 été fort appréciée. D'ailleurs, l'orateur exami- qui garde et là défens'e des colonies serait confiée, pondit que le désordre lui paraissait sans impor-

INFORMATIONS
J.-B. TIRMAN.
.
Conseil de Cabinet
Les ministres se sont réunis hier matin, en
téraires, administratives qui ne pouvaient que
faire dévier la discussion. guerre..
nait là une foule de questions politiques, lit- comme celle de l'Àtgëne, au ministère de la tance, et que le ministre de l'intérieur pouvait
La commission technique estime que le décret comme dans la rue.
Au demeurant, une heure et demie perdues du 3 février 1890 confiant aux gouverneurs civils
facilement faire respecter l'ordre au théâtre
M. DE FREYCINET. — Je dois faire remarquer
conseil de cabinet, au ministère de la guerre, Les nombreux amis de M. Fouquier sont cons- « là garde et la défense intérieure et extérieure que l'orateur ne peut s'appuyer sur des paroles
sous la présidence de M. de Freycinet. ternés !... On n'écoute plus, on s'irrite de l'obs- des territoires placés sduâ leurs ordres » est une qui n'ont aucun caractère d'authenticité. Les
Ils se sont occupés deïl'interpellation relative à tination de l'interpellateur; qui continue im- mesure dangereuse et inconciliableavec l'article journalistes n'assistent pas aux séances du con-
Le ministre du commerce a communiqué à la l'interdiction des représentations de Thermidor. passiblement sa conférence. 8, de, la loi du 25 juillet 1889 sur le recrutement, seil. (Applaudissements à gauche.)
Ils ont arrèté les termes de la réponse. ainsi conçu f 1:1 Tout corps organisé, quand il est M. FOUQUIER. — Peu importe que M. Bour-
commission relative à la législation des protêts Enfin, un peu avant quatre heures, M.Ley- sous les armes, est soumis aux lois militaires, geois ait changé d'opinion mardi matin ou mar-
les résultats de l'enquête faite auprès des cham- M. Fallières, garde des sceaux, a soumis au
conseil un décret aux termes duquel sont nom- gues est venu soutenir que la liberté de l'art a it partie de l'armée et relève soit du ministre di après-midi ; en tout cas la pièce futde inter-

faits...
bres et tribunaux de commerce sur le contre- dramatique n'est nullement en cause. Les de la guerre, soit du ministre de la marine ». dite l'après-midi par un véritable coup théà-
projet Rabier, qui avait été renvoyé à la com- més *
mission par la Chambre. Ce contre-projet, on se Maître des requêtes au conseil d'Etat, M. Ro- partisans des interpellateurs se sont alors Le décret du 3 février 1890 a remis d'ailleurs
M. BOURGEOIS. — Je me réserve de rectifier
1

le rappelle, a pour but de substituer au système mieu, auditeur de lro classe, en remplacement vengés en couvrant de murmures la voix du en vigueur ibô dispositions du sénatus-consulte I

actuel du protêt qui comporte des formalités de M. Gauwain, précédemment nommé sous- député de Tarn-et-Garonne. M. Leygues juge du 3 mai 1854, virtuellement abrogé par la Cons- les
multiples et coûteuses, le protêt par la poste, gouverneur du Crédit foncier ; auditeur de lre que l'interdiction était devenue hêefeésai.rë: titution républicaine de 1875 ; plus est grand l'é. M. FOUQUIER rappelle la substitution du D(,pit
par l'emploi d'une simple lettre recommandée. classe au conseil d'Etat, ¡¡lVI. Chardon, auditeur Ce discours n'a pas duré un quart d'heure. Ibigiiement des colonies, plus il importe d'y for- ciîhoureux et de Tartuffe à la pièce interdite par
de 2e classe. tifier le commandement ^aus les troupes char- ordre. Il rappelle aussi la manifestation, la pro-
Par un autre décret, M. Romieu est nommé la tribn^y, C'est M. Bourgeois qui est- monte ensuite & gées d'assurer leur sécurité. testation à laquelle a donné lieu la substitution
L'anniversaire du 21 janvier 1871, date de la Le ministre des beaux-arts com- commission dé spectacle. Le texte de l'interpellation dit
défense de Dôle (Jura) contre les Allemands, commissaire du gouvernement près la section du Dans le même ordre d'idées, la !
C est 1 es-
contentieux du conseil d'Etat. mênce par affirmer que tous les membres du technique ne veut pas admettre les milices dansàs assezlibertaire, dans quel esprit elle est conçue.mépris
ajourné à cause de la température rigoureuse, a disent avec cer-
eu lieu hier. Les autorités civiles et militaires se * gouvernement sont sëlidâiréâ des mesures l'organisation qu'elle propose ces troupes, dei prit feuilles decomme qui ont détendu la liberté
prises. Puis, il démontre que sous aucun ré- son avis, doivent être transformées en légions î taines ceux
sont rendues au pied du monument érigé en vouloir qu'elle puisse aller
souvenir de la défense de la ville. Le maire le et LES OBSÈQUES DU PRINCE BAUDOUIN gime la censure ne s'est exercée autrement à police et ne peuvent L'ensemble
la Comédie-Française qu'ailleurs. Lasubyen- pes combattantes.
trouver place dans les trou- de la presse, sans jusqu'à l'injure.
des dispositions^ jusqu'à l'outrage et Député mi-
sous-préfet ont prononcé des discours qui ont projetées aura pour effet de diminuer, dans une? nistériel l'orateur estime qu'on peut etre minis-
salués par les cris de : « Vive la République ! tion n'est pas accordée pour que l'on iie joue forte proportion, l'effectif du contingent métropo- tériel avec indépendance. La stabilité ministé-
vive la patrie ! » Les funérailles du prince Beaudouin ont rue Richëliéu que des pièces agréables aux litain à fournir aux colonies et les dépenses bud- rielle est dans son programme et il est loin oe
lieu hier matin, à Bruxelles. Une foule immense, eu pouvoirs établis. C'est lavraie doctrine libé-
gétaires. chercher un détraquement du cabinet qui le dé-
La section du conseil supérieur des colonies, venue de tous les quartiers de la ville et de rale, et M. Bourgeois déclare qu'il n'en ac- solerait. (Mouvements divers.) Il n'apporte pas
qui est saisie du projet de loi tendant à la créa- toutes les provinces, encombrait les rues avoi- cepterait pas d'autre. Dans le de Thermi- dans le débat de préoccupation littéraire ; u ne

tion de compagnies de colonisation, s'est de nou- sinantSainte-Gudule. Tous les magasins, tous dor, la censure ne pouvait êtrecaspréventive. Il sait pas quel est l'auteur de la. pièce ; il ne saic
veau réunie hier matin pour continuer l'examen les établissements publics et privés étaient fer- CHAMBRE DES DÉPUTÉS ..pH:&qui l'a reçue ni qui l'a jouée.
des articles. L'article 2, qui prévoit les droits et mes: un grandnombre avaient leur façade voi- ne s'agit que de sentiments, que d'opinions, Voix à gauche. — La pièce est de Sardou. (
privilèges à accorder aux grandes compagnies lée de crêpe. dont le public doit rester souverain juge. ri t )
M. FOUQUIER estime qu'on peut maintenir
*
projetées, a donné lieu à une longue discussion. A dix heures quarante, le cortège
est sorti du
Les « thermidoriens » sont pavis. Qu'ils at-
Lacommission a adopté, en la complétant dans palais du comte de Flandre : le cercueil était tendent. Un peu gênés par leurs bravos, M. La séance du 29 janvier est ouverte à deux x l'ordre, sans toucher à la liberté de 1
le sens le plus étendu, la disposition qui fait porté par des sous-officiers ; le roi le comte de Bourgeois blâme, à titre personnel, le procédé heures, sous la présidence de M. Charles Floquet, t, tique qui est une liberté
l'objet de cet article. Elle a reconnu, en particu- Flandre, le prince Albert et le prince Henri de de M. Sardou : « Dans cette pièce, les yeux président. qu il soit, qUI np
autres. Le ministre, quel incompétent
lier, aux compagnies, le droit de lever des taxes Prusse venaient immédiatement après suivis des sont constamment attirés M. ROUVIER, ministre des finances, dépose un n dira sans doute qu'il est (Ill matIère
intérieures et extérieures. La section a remis à autres princes et des personnages officiels. Le jamais sur la guillotine et projet relatif au droit d'accroissement. Il de- -- ïart mtres Il
à gauche.) y a des incompétences
aujourd'hui la suite de cette discussion. roi marchait péniblement et paraissait accablé. sur la frontière »; une triple salve d'ap- mande le renvoi à la commission du budget. personnelles et des incompétencesprofessionnel-
Le comte de Flandre sanglotait. plaudissements salue cette heureuse formule. M. BUISSON, ayant des observations à faire sur ir les c'est comme ministres que les ministres se
Houvier a déposé hier le projet que nous La foule, émue, s'agnouillait au passage du Le ministre explique que le gouvernement ce renvoi, demande à connaître d'abord par la déclareront incompétents en matière art. il ' d
Le ministre de l'intérieur répondra àcjule n a
M.
avons annoncé sur le droit d'accroissement. En cercueil. Les musiques des carabiniers et des a été forcé d'intervenir le jour ^où des désor- distribution l'exposé des motifs.
voici le texte : grenadiers jouaient des marches funèbres ac- dres se sont produits. M. ROUVIER déclare qu'il ne s'y oppose pas. qu'à se préoccuper de l'ordre public etle tl'OLII)IC. sau-
compagnées de salves d'artillerie. Mais il n'y a pas à dire non, M. Bourgeois M. LE PRÉSIDENT. — J'ai reçu de MM. Henry pi vegardel' en supprimant la cause qui
« Article premier. — Pour le paiement des A .onz® heures, le cortège est arrivé à Sainte- glisse sur cette seconde partie et il est perti- Fouquier, Joseph Reinach et Francis Char mes n'est sans surprendre l'Y CoTte argumentation du ministre de l'mteneur
droits d accroissement établis par les articles 4
de la loi du 28 décembre 1880 et 1) de la loi du r tout le haut clergé, q reçu le corps qui a été terdiction. ^
"
ïïu e; L archevêque de Malines, entouré de nent qu'il est, personnellement hostile V- l'in- une demande d'interpellation « sut les mesures
que le gouvernement compte prendre pour assu-u- et
pas l'orateur, qui l'a connu
aimé d'un tout autre caractère.
La ville de France où le froid a été le plus les vignes qui sont constituées au moyen de pro- concours est d'autant plus acquis à l'organisation
Il rappelle les mesures rapides prises lors de les statues de Desmoulins- et de Danton. (Ap- ¥*¥
la manifestation du 1er mai. M. Constans a-t-il rigoureux est Bourgoin, dans l'Isère : dans la ducteurs directs et celles qui le sont au moyen projetée que l'idée en est partie des colonnes
plaudis3ements au centre.) de porte-greffes : l'âge des premières se compte mêmes de la Charente.
fait placer alors des barrières autour de la place M. EMMANUEL ARÈNE dit que ses amis Fou- nuit du 18 au 19 janvier, le thermomètre est des-
cendu à 35 degrés au-dessous de zéro. à partir de la plantation proprement dite, tandis
de la Concorde ? At-il supprimé l'obélisque ! (On quier et Reinach se trompent et exagèrent 1 im- que l'âge des secondes ne se compte qu'à partir Autribunal de commerce
rit.) Il n'a pas reculé devant des menaces autre- portance de la question. ¥% Pour peu que l'événement annoncé se réa- du greffage. Il en résulte que les déclarations
ment dangereuses que celles dont il s'agit au- L'orateur soutient l'interdiction et dit qu il vo- lise, les bretelles, les jarretières et les appas... relatives aux vignes nouvellement plantées ou Hier jeudi a eu lien, au tribunal de commerce,
jourd'hui. Pourquoi invoquerait-il l'ordre public ? tera l'ordre du jour de confiance. fallacieux de ces dames vont être hors de prix. replantées pour être greffées sur place ne peu- l'installation de MM. Guinefollaud, Rullier et La-
Voix à l'extrême gauche. — Il n'a rien dit. M. CONSTANS ministre de l'intérieur, demande Il paraît qu'une société américaine, au capital de vent être utilement faites qu'après l'accomplisse- croix comme juges titulaires, et de MM. Kolb-
M. FouQÙJÈH.
— Il m'avertirait
certainement. à expliquer loyalement et franchement les motifs trente ou quarante millions de francs, se consti- ment du greffage. Bernard et Lacorais, comme juges suppléants.
si je nie trompais, et je suis sûr qu'il s'appuiera de l'interdiction. tue pour acheter toute la production de caout- Les déclarations, pour donner droit à l'exemp-
surla. nécessité de l'ordre public. théâ-
Après la constatation du tumulte dans lepréoc- chouc du monde et la revendre à des prix exor-
M. CONSTANS fait un signe d'assentiment. dù se
tre et du désordre dans la rue, il aappris, bitants. Il ne faudrait pas attacher à ce bruit
tion pour l'année courante, devront parvenir à
la préfecture avant l'expiration des trois mois
Faits-police
IvL FOUQUIER continue. Il comprendrait l'argu- cuper de l'avenir. Nous avons dit-il, une importance extraordinaire : Stanley est en qui suivront le jour de la publication des rôles nommé Hier, vers trois heures de l'après-midi, le
ment tiré de l'ordre public si la censure n'exis- qu'on distribuait des cartes de théâtre en cer-
manifestation.
tournée dans le pays et, comme il a découvert généraux de la contribution foncière. Ernest N..., âgé de vingt-sept ans, jar-
tait pas. M. Bourgeois s'est nettement expliqué, tains endroits, afin de favoriser la dans « les ténèbres de l'Afrique » pas mal de Les contribuables, qui ont déjà effectué des dinier, a été mis en état d'arrestation sous l'in-
il y a quelques jours, sur la censure. La censure Quand il s'agit de manifestation dans la rue, on il cherche à
pays producteurs de caoutchouc,fcompatriotes. déclarations pendant les années précédentes, culpation de vol de jardinage au préjudice de
ne peut être sous la République ce qu'elle est peut réprimer, mais c'est différent dans un théâ- trouver des capitalistes parmi ses sont prévenus en même temps qu'ils n'ont pas deux de ses voisins.
sous un gouvernement monarchique. La Répu- tre. Les affaires sont les affaires ! besoin de les renouveler ; les dégrèvements aux- L'inculpé sera conduit aujourd'hui au par-
blique a-t-elle une doctrine d'Etat en matière de Si quelqu'un avait été blessé, on aurait dit que /" La veuve du major Panitza, exécuté il y a quels ils peuvent avoir droit, pour les terrains quet.
religion, de philosophie, de beaux-arts ? le ministre n'avait pas fait son devoir. Le seul quelques mois, vient de se remarier à Sofia avec
L'orateur n'admet pas que le gouvernement les collisions était de suspen-
qui ont fait l'objet de ces déclarations, leur se- — Hier soir, les agentsfemme
de police ont conduit
moyen de prévenir le directeur de la Banque nationale de Bulgarie. ront accordés d'office, dans le courant de l'an- à l'asile de Breuty une atteinte d'aliéna-
puisse revenir, comme il l'a fait, sur une décision dre la pièce. (Applaudissements.) née, sans qu'ils aient à remplir à ce sujet aucune tion mentale, et dont l'identité n'avait pu être
prise par la censure. Agir ainsi, c'est édicter M. CLEMENCEAU dit qu'il ne s'agit pas de voter nouvelle formalité. établie.
une véritable confiscation de la liberté générale pour Danton ou pour Robespierre. NOUVELLES A LA MAIN Cette femme était en traitement à l'hospice
en matière d'art ; c'est porter atteinte à des in- La pièce représentée était dirigée contre la
éirêts de tous ordres. Révolution ; on voudrait rajeunir cette thèse
Du Charivari :
Un employé, à son chef, directeur d'une grande Recueil
des actes administratifs
d'Angoulêmedepuis quelque temps.
— Le nomméJean Cuisinier, âgé de soixante
L'orateur entre dans l'examen des pertes qu'en-
traîne cette mesure, c'est la perte des costumes,
des décors, de la location. 45,CD0 citoyens contri-
de la Révolution..,
qu'on peut accepter ou repousser certains actes
Où étaient les réactionnaires quand siégeait le
administration

autant
Ah !
:
m)nsieur, je souffre bien des dents...
que monsieur la semaine dernière.
Le numéro 26 du Recueil des actes administra- et
tifs de la préfecture de la Charente vient d'être
un ans, a été arrêté hier matin en flagrant dé-
lit de mendicité.
Cet individu, qui menaçait et injuriait les per-
buables avaient retenu leurs placer à la pièce tribunal révolutionnaire ? avec les Prussiens et Le directeur, sèchement. — Vous n'allez pas envoyé aux maires. En voici le sommaire :
qu'on vient d'interdire. (Bruit.) Mais à côté de les Autrichiens. (Tumulte à droite.) sonnes qui ne lui donnaient pas, a été conduit
l'intérêt matériel il y a surtout un intérêt moral. comparer la douleur que vous éprouvez avec 2c division. — Publication des rôles de presta-
devant M. le procureur de la République qui,
Nous ne laisserons pas salir la Révolution et si celle qu'a pu ressentir votre directeur ! tions en nature. — Exercice 1891. interrogatoire, l'a fait écrouer à la mai-
L'interdiction de la pièce est un blâme contre le gouvernement ne fait pas son devoir, nous fe- Comme c'est ça ! l'e division. — Elagage des arbres et haies après
Ther-
ceux qui l'ont autorisée. L'interdiction de main- rons le nôtre. (Applaudissements.) G. DESCISEAUX. bordant les chemins vicinaux. — Bohémiens. — son d'arrêt.
midor, dit-il en terminant, ne saurait être M. DE MUN demande si le gouvernement par-
et s 'il
Vagabonds. Nécrologie
tenue et la Chambre montrera que le commence-
ment de la sagesse républicaine n'est pas la su-
perstition de la terreur. (Mouvements divers.)
M. GEORGES LEYGUES a la parole..— Selon lui,
tage la manière de voir de M. Clemenceau
veut raviver toutes les haines de cœur du pays
et forcer les modérés à suivre les radicaux. C est
le moment de se prononcer. (Applaudissements
AU «
JOURNAL OFFICIEL
Sommaire du 29 janvier
» ANGOULÊME Hier matin ont eu lieu les obsèques de lVI. Raf-
fet père, teinturier à Saint-Ausone, qui avait
succombé la veille à une attaque d'apoplexie
la liberté de l'art dramatique n'est pas en cause. à droite.) foudroyante au moment où il se levait pour se
A la Porte-Saint-Martin'ou ailleurs, la pièce au- M. DE FREYCINET dit que cette question le sur-
rait pu passer ; mais au Théâtre-Français, elle prend ; elle offense presque le passé du cabinet PARTIE OFFICIELLE
La température mettre au travail.
M. Raffet, qui était un des vétérans de la dé-
constitue un véritable défi ! et il proteste contre de telles imputations. Documents du ministère de la guerre Observations communiquées par M. Satte, mocratie ouvrière angoumoisine, avait toujours
La presse opposante ne s'y est pas trompée. Nous sommes les dépositaires des conquêtes opticien, 7, rue des Halles-Centrales : manifesté ses sentiments républicains.
Elle a vu là un encouragement à ses attaques. de la Révolution, les défenseurs de la Républi- Décret portant nominations dans l'infanterie de Le 29 janvier, à midi : 60 3/4 au-dessus de zéro. Sur la brèche depuis 1848, il avait continué
L'orateur approuve donc l'interdiction prononcée, que. Peut-on supposer que nous soyons pour les l'armée territoriale et le cadre auxiliaire de l'in-
qui était indispensable pour empêcher des trou- tendance militaire. A cinq heures du soir : 7o 1/2 au-dessus de sous l'empire la lutte pour la République et il
excès de la Terreur? zéro. eut plusieurs fois à souffrir des tracasseries du
bles ; mais cette interdiction prouve l'inutilité de Le gouvernement ne cède aux sommations de Décisions portant mutations dans le service gouvernement de Napoléon III. Mais" les petits
d'état-major, l'infanterie, la cavalerie, le person- Température la plus basse de la nuit 40
celui, non d'un groupe, mais du
:
la. censure. personne; c'est
(Applaudissements.) nel de l'Ecole d'application de cavalerie, le re- au-dessus de zéroi moyens du régime impérial ne parvinrent point
11 faudrait en revenir aux principes de l'As- pays entier. Le 30 janvier, à sept heures du matin : 60 à ébranler ses convictions.
semblée constituante, qui donnaient à tout ci- L'orateur termine en demandant la ratification crutement et les vétérinaires. au-dessus de zéro. C'était un devoir pour nous que de saluer la
toyen le droit d'écrire et de parler, sauf à répon- de la mesure prise par le gouvernement. Liste des sous-ofliciers admis à subir les tombe de ce républicain sincère.
dre des conséquences de ses écrits ou de ses pa- M. MALARTRE félicite le gouvernement de ne épreuves orales pour le grade d'adjoint du gé- —
Extrait du Bulletin du bureau central mé-
téorologique :
roles. (Applaudissements.) pas s'être associé à l'apologie de la Terreur faite nie.
M, BOURGEOIS, ministre de l'instruction publi- par M. Clemenceau. PARTIE NON OFFICIELLE « En France, le temps va rester assez doux. Il RENSEIGNEMENTS
des mem-
que, débute en affirmant la solidaritépuis, La discussion est close. Documents du ministère de l'agriculture est à la pluie dans les régions du Nord.
bres du cabinet dans cette question ; après M. DE FREYCINET demande l'ordre du jour pur Un carnet de commis voyageur a été trouvé
Relevé des quantités de froment (grains et fa- hier par M. Gouyer, imprimeur à la Charente,
avoir rappelé par quelle lilière passent les pièces
de théâtre avant d'arriver à la représentation, le
et simple.
Cet ordre du jour est adopté par 315 voix con- rines) importées et exportées du 1er août 1890 au Pour les pauvres qui le tient à la disposition de son propriétaire.
ministre dit en passant que la procédure est la tre 192. 15 janvier 1891. Huitième liste de la Charente
même pour la Comédie-Française que pour les La séance est levée à sept heures dix.
autres théâtres, explique la contradiction appa-
rente du gouvernemeut, autorisant d'abord, puis
interdisant ensuite la représentation de l'henni- A LA COMÉDIE-FRANÇAISE
ChroniqueLocale Souscription des cours secondaires
de jeunes filles dirigés par Mlle
Cantau
---- 111fr.15
la police correctionnelle
Audience clu 29 janvier. — Présid. de M. Lafitte.
dor. Quand il s'agit d'offenses aux mœurs ou de Total 111 15
paroles pouvant compromettre nos relations avec Listes précédentes... 1,700 75 — Ministère public, M. Duquénois
l'étranger, la censure doit s'exercer préventive- On lit dans le Temps :
ment, car, après coup, il serait trop tard. Le mal Un certain nombre de sociétaires ont l'inten- Total général.... 1,81'1 90 Un mystificateur. — Nous avons annoncé der-
serait fait. Prière à MM. les fournisseurs de présenter nièrement qu'un sieur Baudry, se disant employé
Mais pour les questions d'ordre intérieur, il tion de demander la dissolution de la Société de
n'en est pas de même et l'administration, qui n'a la Comédie-Française. NOUVELLES GÉNÉRALES leurs bons à rencaissement de quatre à cinq chez un négociant de vins d'Alger, s'était pré-
senté au commissariat de police du deuxième
Ils fonderaient un théâtre absolument libre de
pas à avoir d'opinions personnelles sur les œu-
toute tutelle administrative : « le Théâtre-Affran-
. heures. canton d'Angoulême pour se constituer prison-
vres artistiques, attend le jugement du véritable
juge, du public. L'administration n'intervient que
lorsque l'ordre public est troublé.
chi ».
On assure que, pour ce théâtre nouveau, que
Février d'après Nick Fête de charité nier, s'accusant d'avoir détourné quelques mil-
liers de francs à son patron.
dirigeraient les artistes les plus en vue parmi les La première et la seconde dizaines de février Nous recevons la lettre suivante du secrétaire Le parquet fut saisi, il se mit en quête de ren-
C'est ce que le ministre a fait à propos de présenteront un temps mixte en partie agité et du comité qui s'est constitué pour organiser ici seignements et s'aperçut, au bout de quelques
Thermidor. sociétaires, les fonds ont été trouvés déjà . 4 mil-
lions seraient souscrits par les abonnés et les humide, avec bourrasques, gros temps, tourmen- une fête de charité : jours, qu'il avait eu affaire à un mystificateur :
C'est ainsi qu'il agit encore, même pour des Baudry, en se chargeant d'un délit imaginaire et
pièces qui sont au répertoire comme les Hugue- amis de la maison de Molière. tes de neige, sinistres maritimes. Angoulême, le 29 janvier 1891.
nots par exemple, que l'on chante sur tous les Ce projet, hier soir, prenait de plus' en plus '10 Vers les 1er (??), 3, 4, 5 »; 20 vers les « 6 (????),
«
en sollicitant son incarcération, avait eu pour
consistance. 7, 8, 9, 10, 11 » ; 30 veis les « 12 (???), 13, 15, 16, « Monsieur le directeur de la Charente, nous but de réintégrer Alger. On le remit en liberté.
théâtres en France, excepté sur ceux de Nîmes 18 »; 40 vers les « 19 (??), 20, 21, 22, 23 » ; 5° vers avons l'honneur de informer que, sur la Mais, comme dit Figaro, il faut manger quoi-
et de Montauban où les passions religieuses sont Aussi bien, à un autre point de vue, un cer- vous
très vives parmi les membres des deux confes- tain nombre de députés disaient, hier, qu'il n'y les « 24 (??), 25, 26, 28 ». Cela tantôt sur une convocation que l'Association des employés du que n'étant plus en prison. Et Baudry était dé-
avait qu'une solution possible et admissib e : « la zone, tantôt sur une autre, selon les époques cri- commerce et de l'industrie avait adressée aux. nué de ressources. Il se présenta donc chez un
sions rivales, catholiques et protestants. tiques et suivant le mouvement de déclinaison employés de toutes les branches du commerce, restaurateur, se fit servir un repas et déclara,
Le ministre, en descendant, est très applaudi liberté absolue de tous les théâtres et la suppres-
à gauche et sur une partie des bancs du centre. sion de la subvention pour les théâtres actuelle- des astres et notamment celui de la lune. Dégel une réunion a eu lieu le lundi 26 courant, à l'ef- après le dessert, n'avoir point d'argent pour ré-
M. REINACH dit que les explications du minis- ment subventionnés ». probable seconde dizaine, avec crues subites et fet de nommer un comité chargé d'élaborer un gler l'addition.
Puisque nous parlons des membres du Parle- débordements probables. programme. Arrêté cette fois pour un véritable délit, il
tre ne lui donnent pas satisfaction C'est vénérer La troisième dizaine sera relativement moins » Le comité nommé, se préoccupant du but à comparaît devant le tribunal sous l'inculpation
la Révolution que de distinguer entre les hom - ment, ajoutons qu'un certain nombre de séna-
teurs et de députés avaient l'intention de de- agitée mais encore humide, brumeuse avec atteindre, a décidé qu'un bal de charité aurait de filouterie d'aliments et s'entend condamner à
mes qui ont conquis la liberté et ceux qui ont mander une représentation à huis clos de Ther- rayonnement nocturne, ou gelées intermittentes lieu dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville, que quinze jours de prison.
fait peser sur la France leur joug sanglant. (Ap- voulu mettre à notre disposi-
plaudissements au centre ; protestations à l'ex- midor pour eux, pour qu'ils puissent juger en encore assez vives pendant les éclaircies. Quel- M. le maire a bien premiers jours de puis Voleuse à la tire. — La prévenue suivante est
connaissance de cause. ques coups de tonnerre vers les 6, 9, 12, 13, 22, tion pour les mars, une Espagnole qui répond au nom de Concepcion
trême gauche ) Des altercations s'entrecroi- 1,4. En somme, le mois de février sera moins qu'une matinée musicale serait donnée au théâ-
sent. Zapatera et qui a quitté le pays du Cid pour ve
mauvais que le mois de janvier. tre le dimanche 8 mars. A l'issue de la matinée, nir en France pratiquer le vol à la tire. Il résulte,
M. REINACH continue en disant que le minis-
tre ne motive l'interdiction que sur des considé- Échos de partout Terrains plantés
tirage d'une grande tombola composée de lots en effet, des renseignements fournis sur son
offerts par de généreux donateurs à qui nons compte que c'est à cette profession hasardeuse
rations d'ordre public ; or, le gouvernement est faisons un appel chaleureux par la voie de la
assez fort pour employer d'autres moyens contre ou replantés en vignes presse. que la brune Concepcion tire ordinairement ses
moyens d'existence. Accompagnée de quelques
une minorité négligeable de factieux. (Exclama- Le Président de la République vient de donner Aux termes de la loi du 1er décembre 1887, les Nous venons donc, monsieur le directeur, affiliés, elle court les foires, les marchés, en un
tions à l'extrême gauche.) »
terrains nouvellement plantés ou replantés en vous demander votre concours le plus large, et mot les agglomérations quelconques, et utilise
L'orateur dit que la minorité des spectateurs au musée du Louvre, son buste en marbre exé-
avait le droit de siffler, mais pas d'imposer l'in- cuté par M. Chapu. Cette œuvre a été immédia- vignes doivent être exonérés de l'impôt foncier nous sommes persuadés qu'il ne nous fera pas ses petits talents de société.
terdiction. Quelle impression se produira dans tement placée sur le socle qui occupe le milieu jusqu'à l'époque où les vignes ont dépassé leur défaut. La dernière tois qu'elle a opéré, c'était à l'arri-
de la petite salle en rotonde servant d'entrée à la quatrième année. Nous prévenons les personnes généreuses
le pays et en quoi peut-il être atteint, si les co- » vée du train de Limoges à Angoulême. Montée
médiens jouent le Tartuffe politique appelé Ro- galerie d'Apollon. Quelques semaines aupara- Pour jouir de cette exemption, les propriétai- qu'elles peuvent, d'ores et déjà, adresser leurs en wagon à la station de Saillat-Chassenon, avec
bespierre. (Applaudissementsà droite et au cen- vant M. Carnot avait déjà fait don au musée de res de vignes, qui, au 1er janvier de l'année cou- dons au siège du comité, 4, rue du Marché. deux de ses acolytes, elle avait, du premier coup,
Versailles du médaillon en bronze qu'a fait de rante, étaient âgées de moins de quatre ans, » Recevez, etc. » jeté les yeux sur une femme qui lui paraissait
tre ; bruit à gauche.) lui M. Chaplain. doivent adresser à la préfecture, pour l'arrondis-
Ce n'est pas M. Sardou qui a insulté la Répu- La lettre contient ce post-scriptum: facilement « dévalisable », Mme D..., et, un peu
Hier matin s'est ouvert, au palais de II'n- sement chef-lieu, et à la sous-préfecture, pour
blique, en faisant le procès de la Terreur, ce les autres arrondissements, une déclaration por- « Le comité organisateur
prie MM. les em- avant la descente des voyabeurs sur le quai de
sont ceux qui voudraient faire prendre la tri- dustrie, le concours général agricole de Paris. La de bien vouloir assister à la gare, lui avait délicatement subtilisé son
bune révolutionnaire pour la Révolution. Thermi- matinée et l'après-midi ont été consacrées à la tant l'indication exacte des terrains occupés par ployés de commerce
réception des animaux. La première exposition ces vignes. Ils trouveront à la mairie des impri- une réunion qui aura lieu le samedi 31 courant, porte-monnaie.
dor n'est que la protestation de la pitié. Les ti- més destinés à leur faciliter la rédaction des dé- à neuf heures et quart, café Alvarez. Pas assez délicatement, toutefois, car son
rades de M. Sardou ne sont que la reproduction aura lieu samedi, et les récompenses seront dé- dé- mouvement avait été aperçu par un autre voya-
cernées le mercredi 4 février. Le concours est, clarations dont il s'agit : l'emploi de ces im- » Objet de la réunion : Compte rendu des
des éloquentes protestations de républicains, primés est de rigueur. marches faites. » geur. Elle s'empressa de jeter le porte-monnaie,
comme Camille Desmoulins. Pour être logiques, cette année, particulièrement brillant pour les tard : elle avait été signalée e
les partisans de l'interdiction devraient renverser machines. On rappelle qu'une distinction est établie entre Nous avons à peine besoin d'ajouter que notre mais il était trop

puis plus y entrer de plain-pied. Pour m'aider entrerai avec lui, et je serai installé sur mon gendre, dont la froideur automatique l'agace,
bord du canal de la Marne au Rhin, récem-
Feuilleton de la Charente
ment inauguré, nous tombons au milieu à y grimper, un batelier m'empoigne par le siège, le dos au mur, quand le reste de la fa- et elle a coutume de dire que lorsque Victor
d'une foule endimanchée qui se bouscule au- bras, et, tandis qu'il m'enlève, — ô guignon 1 mille arrivera... Mouginot s'approche d'une cheminée, il éteint
le feu. — A gauche, posé et compassé à l'égal
-
mince étoffe du fond de mon pan- Ouf ! les choses se sont heureusement pas-
André THEURIET tour d'un grand bateau tout frais goudronné,
pavoisé de drapeaux et de feuillages. J'en-
— je sens la
talon craquer sous l'effort que je fais pour sées comme je l'avais espéré, et me voici per- de son père, se tient mon cousin Aristide
enjamber le bastingage. Je pousse un cri de ché sur mon tabouret, dans une posture qui Mouginot, fils unique, enfant modèle dont on
traîne Aristide au plus épais et, jouant des nez. Il se
coudes, j'apprends que le maître batelier se détresse ; l'homme impatienté me lâche, et je ne permet à personne de soupçonner le dom- me jette constamment la sagesse au
mage causé à la partie postérieure de mon carre droit et tranquille sur son tabouret, la
L'ONCLE SCIPION propose de promener les amateurs sur le ca-
nal, moyennant la somme de cinquante centi-
reste pantelant sur le pierré de l'écluse, tandis
que le bateau, plein d'éclats de rire, fuit entre pantalon. — La salle à manger, étroite et serviette correctement nouée sous le menton ;
il ne tache point « ses effets », il est discret à
les berges fleuries de coquelicots. triangulaire, est située derrière l'officine de
mes.
Le luisant soleil et la fraîcheur de l'eau me Me voilà seul et penaud sur la chaussée l'oncle Mouginot-Péchoin, qui est le plus no- table et ne demande jamais rien — je le crois
suggèrent des velléités d'école buissonnière ; aveuglante de soleil. Je porte la main à l'en- table pharmacien de Villotte , elle n'est éclai- parbleu bien ! on lui donne de tout, il ne polis-
droit où le pantalon a craqué, et je constate rée que par un vitrail en verre cannelé, dont sonne pas dans les rues, il ne réplique jamais,
mon imagination de dix ans flambe à l'idée la vitre inférieure joue en forme de Judas et perfection. — Seulement, s'il est
de ce voyage au long cours. Je regarde Aris- avec effroi l'étendue du dommage. La déchi- — bref, une
1
tide avec des yeux pétillants de désir : rure est large et, avec cette malencontreuse permet de voir ce qui se passe dans la phar- sage, il n'est point beau, mon cousin Aristide.
Jusqu'à l'âge de dix ans, je n'ai possédé que ! lui dis-je ; en es-tu ? veste courte, pas moyen de dissimuler le corps macie. Comme il fait étouffant ce judas est Ses oreilles décollées s'ouvrent de chaque côté
— Dix sous du délit. — Il est certain que ça se voit ! — Et ouvert ; par la baie, on aperçoit l'officine aux de sa tête blonde, comme des nageoires de
de confuses notions sur mon oncle Scipion Mais le cousin, très ménager de son argent,
Aristide qui m'attend à la sortie de l'église !... cuivres polis, aux vieilles faïences soigneuse- poisson. Ses sourcils sont clairsem'és, il a des
Mouginot. Son image indécise ne se présen- ouvre, des yeux ronds scandalisés et me ré- cils blancs, un teint blafard et le nez des Mou-
tait à mon esprit que comme celle d'un pa- pond avec son exaspérante sagesse mouton- Comment l'aller rejoindre et m'exhiber aux ment frottées, et, derrière les grands bocaux
bleus et rouges de la devanture, on devine les ginot — le nez caractéristique de la famille
rent ignoré, qui vivait bien loin, à Paris, et nière : yeux des paroissiens et en un pareil désordre silhouettes des promeneurs qui prennent le qui, chez lui, s'est exagéré en forme de pom-
dont le nom n'était prononcé qu'avec de dé- penses-tu ? Et les vêpres ?...
Y de toilette ?... J'essaie de rafistoler la déchi-
daigneux hochements de tête. Ce fut, je me le —
Tant pis pour les vêpres !... Le bateau rure avec des épingles que me donne la fem' frais sur le trottoir. Une lampe au globe mat me de terre.
— répand une égale lumière blonde sur la salle De l'autre côté de la table, vis-à-vis de mon
rappelle, un dimanche soir de juin 1850 que est bieu plus amusant... Viens donc ! me de l'éclusier ; mais l'étoffe est décidément tuteur, trône ma tante Mouginot. Elle a la
je me formai pour la première fois une idée Aristide résiste à toutes les exhortations, et trop mûre : au moindre mouvement des jam- et sur la nappe où le couvert est dressé.
Nous sommes sept autour de la table, y taille et l'air imposant de sa mère, sans en
plus précise de ce mystérieux membre de no- cette résistance opiniâtre ne fait que m'entêter bes, les épingles partent, agrandissant encore
compris l'élève en pharmacie, Arsène Camus, avoir le charme et l'affabilité. Sujette à des
tre famille. — La date de cette notable soirée dans mon envie. Je tends ma pièce de dix l'ouverture de la plaie. Il ne me reste plus névralgies, elle enveloppe sa tête d'un capu-
qu'un parti qui soit .sûr,:rentrer au logis le qui s'esquive dès qu'apparaît le dessert. —
s'estl d'autant mieux gravée dans ma mémoire sous à l'homme préposé à la recette, et je C'est la règle, depuis que la pharmacie Mou- chon noir d'où l'on voit émerger une longue
qu'elle marque aussi une fâcheuse aventure saute dans le bateau en criant à mon cou- plus tôt possible. Et me voilà marchant mé-
qui m'arriva dans la journée. — Ce dimanche- sin : lancoliquement vers la ville, sous les platanes ginot existe et depuis qu'elle reçoit des élèves. figure bilieuse, aux yeux jaunes, au nez poin-
là, le temps était très beau : ciel clair, grand rejoindrai à lasortie de l'église... de la chaussée. Tant que je longe le canal, — Face au vasistas
de l'officine, il y a d'abord tu et aux lèvres sèches. Sa mauvaise santé lui
— Je te mon oncle et tuteur, Victor Mouginot, un a donné la mine et l'acidité d'un citron. Avec
soleil, avec un léger vent d'est, qui soule- Attends-moi et surtout ne me vends pas ! l'épreuve est supportable ; les berges sont so-
vait des nuages de poussière dans la rue du Le lourd chaland, traîné par deux chevaux litaires, et personne n'est là pour contempler homme de quarante-huit ans, froid, compassé, cela, elle est ironique et peu charitable. Elle
Bourg. Après le repas de midi, j'étais sorti en de halage, glisse lentement sur l'eau verte du ma honte. Mais voici Villotte, dont les toits flegmatique, fermé comme l'armoire où il met a de grands gestes autoritaires, et, à chaque
compagnie de mon cousin Aristide Mouginot- canal ; les drapeaux claquent au vent, et c'est fument là-bas derrière les arbres, et où les sous clé ses substances vénéneuses, et ne par- mouvement qu'elle fait, on entend grincer le
de mon tuteur — un enfant sa- délicieux de se sentir filer entre les deux rives trottoirs fourmillent de promeneurs. Rien que lant que par sentences brèves ; un visage ri- trousseau de clés attaché à sa ceinture. Cet
r Péchoin, fils gide et glabre, impénétrable, dont les petits aigre cliquetis d'acier semble inhérent à sa
ge, aussi paisible que j'étais turbulent. La bordées de platanes, tandis que les hirondelles d'y penser, j'ai un pied de rouge sur la figu-
i'
grand'maman Péchoin nous avait remis à cha- caracolent dans l'air bleu et que les cloches, re... Je me faufile piteusement dans les ve- yeux gris eux-mêmes semblent figés dans une personne, comme le crécellement de la saute-
-
sonnant le second coup des vêpres, ajoutent nelles les moins fréquentées ; en rasant les glaciale immobilité ; un corps sans souplesse, relle ou le bourdonnement aigu du mousti-
( cun dix sous pour notre semaine, et ma tante éprou-
nous avait itérativement recommandé de ne l'amer assaisonnement du remords aux dou- sur laquelle
murs, je gagne enfin la rue Mouginot-Pé- boutonné dans une redingote olive dont les que, et je ne puis jamais l'entendre sansplacé
manches trop longues tombent sur des poings ver une sensation désagréable. Je suis à
pas manquer les vêpres. ceurs du plaisir défendu. Aux écluses, le ba- donne la remise de la maison
Je nous vois encore dans l'ensoleillement de teau s'arrête un moment, enserré dans de choin. Je m'y insinue sans souffler mot et, ronds et durs comme des pilons. A sa droite sa gauche, sous son immédiate et impitoyable
la rue, cheminant côte à côte, habillés pareil- hauts murs ; les vannes s'ouvrent, un frais cachant mon désastre dans l'ombre, j'attends siège la grand'mère Péchoin, une imposante surveillance ; elle ne m'épargne guère, et ses
crépus- et robuste septuagénaire, qui a eu des succès sarcastiques remontrances assaisonnent com-
lement tous deux d'un pantalon noir, d'un bouillonnement d'eau jaillissante fait danser au fond d'un magasin obscur l'heure mange. — A la droite
gilet blanc et d'une de ces courtes vestes an- des reflets de soleil sur les murailles humi- culaire où j'entendrai la, vieille Adèle appeler de beauté au temps du premier empire. Sous me verjus tout ce que jes'empresse,
glaises qu'on nommait dos culs-ronds. Seule- des. pour le souper le pensionnaire de mon oncle, les coques de son tour de cheveux poudrés, sa de la tante Mouginot avec une
**
figure a conservé des traits charmants, et, obséquieuse loquacité, le locataire et le pen-
ment le costume d'Aristide est neuf, tandis Pendant la halle, les passée"-, rj,V:('(Hl(1ont l'avocat DieudoiméJacobi.
que le mien est défraîchi et râpé. Gomme il et s'ébattent sur l'herbe des Laïus. Ju ::,dt;, leur L'avocat Jacobi est myope et, de plus, je le dans le cadre de boucles blanches, ses yeux sionnaire de mon oncie, l'avocat Dieudonné
n'est qu'une heure, nous prenons le plus long exemple ; mais quand le pilote nous rappelle, sais-peu observateur. Comme dit la grand'mère spirituels d'un bleu lilas font penser à la fraî- Jacobi, un célibataire de cinquante ans, ami
pour nous rendre à l'église. Arrivés sur le il se trouve que, sous la montée de l'eau dans Péchoin : « Il regarde en dedans. » Il est toue cheur de violettes fleurissant sous la neige. — et commensal de la maison depuis une quin-
l'écluse, le niveau du bateau s'est élevé. Je ne jours le premier dans la salle à manger. J'y Signe particulier, elle ne peut souffrir son zaine d'années.
Ueproduction interdite. La suite au prohain numéro.
service à la gare la
un instant après, l'agent de malgré Hiersac Geay,
Deux membres du conseil, MM. Réteau et
étant depuis longtemps démissionnaires, il
importants ; mais tous les actes '-de mariage, de
décès et de naissance de l'année 1890 sont dé-
NÉCROLOGIE
mettait en état d'arrestation ses protesta- On lit duns le Matin : truits. Il va falloir procéder à des enquêtes par New-York, 30 janvier.
tions d'innocence. y a lieu de pourvoir à leur remplacement avant
Depuis, ces protestations n'ont pas cessé de se Le 26 courant, le nommé Jean David" âgé de qu'il soit procédé à la nomination de deux nou- devant le tribunal. Windom, secrétaire de la trésorerie, est
M.
renouveler ; mais les dépositions produites à soixante-trois ans, propriétaire à Saint-Genis- veaux adjoints. mort subitement.
l'audience et les contradictions de la prévenue d'Hiersac, mariait sa fille avec le nommé Blouin ;
démontrent surabondamment sa culpabilité. le soir, vers sept heures, cet homme ayant en-
tendu corner sur la place de l'Eglise, à cent mè- M. Orgé,horloger à Rochefort, était occupé TRIBUNAUX .Le bruit court quê l'émir d'Afghanistan est
Londres, 30 janvier.
Concepcion Zapatera est condamnéeà treize lundi, avec sa sœur, Mlle Marguerite Orgé, à dé-
mois de prison. tres environ de chez lui, s'y rendit pour faire barrasser la pomme d'une canne de tambour-ma- mort.
cesser le bruit. jor, de la poix qui en garnissait l'intérieur; il
Chasseurs el pêcheurs en défaut. — Après cette Arrivé sur la place, il aperçut un individu qui
affaire, on assiste à un long défilé de chasseurs cornait à tue-tête ; l'ayant poursuivi jusqu'en se servait pour cela d'un fourneau à gaz ; tout à Un martyr LES GRÈVES
et de pêcheurs en défaut, —,un? trentaine au dehors du bourg, il l'atteignit dans un champ de coup la chaleur ayant fait dilater la poix plus tôt
moins, — qui sont condamnés à des amendes luzerne ; l'individu s'est alors retourné et a tiré qu'il ne pensait, la pomme, qui était en argent, La cour d'assises de la Drôme a jugé, samedi, Londres, 30 janvier.'
variant de 5 à 30 fr. éclata, et la poix en ébulition vint atteindre les
sur David un coup de fusil ou de pistolet. figure, opérateurs à la figure. l'abbé Peillard, curé de La Rochette-en-Buis, ac- La grève des employés du chemin de fer de
L'un des pêcheurs, le sieur Pigier, de La Cha- Trois grains de plomb l'ont atteint à la cusé d'infanticide et de suppression d'enfant.
pelle, cité déjà à une précédente audience et qui l'un sur le sourcil droit, un autre à la tempe, et Mlle Orgé a eu des blessures très douloureuses Suivant l'acte d'accusation, Peillard avait entre- Northbritish est terminée..
niait le délit, a été condamné à une amende de le troisième sur le nez ; un quatrième grain a qui ont nécessité des soins chez un pharma- tenu des relations coupables avec la jeune Marie
50 fr. après l'audition des gendarmes de Monti- percé son chapeau. cien. Veyne, qui n'avait pas tardé à devenir enceinte.
gnac, rédacteurs du procès-verbal. M. le docteur Hermentier a déclaré que les La grossesse fut soigneusement cachée, et lors- BIBLIOGRAPHE
Me CARRÉ. blessures que portait David étaient sans gravité. Outrage à la morale publique. que le moment de la délivrance arriva, Peillard,
Une enquête est ouverte. La gendarmerie de Saintes a procédé diman- lui-même, opéra l'accouchement. Il fit lever Ma-
che soir à l'arrestation du nommé Eutrope B..., rie Veyne, la saisit sous les bras et la secoua jus- La GRANDE ENCYCLOPÉDIE publie cette scq '
LE DÉPARTEMENT Petite correspondance
vingt-huit ans, ouvrier plâtrier, né à Saintes,
dans les circonstances suivantes.
qu'à ce que l'enfant fût expulsé. Aussitôt, il sai-
sit le nouveau-né, l'étouffa en l'enveloppant soli- maine (288e livraison) un très remarquable arti-
cle sur Constantinople, où nos lecteurs trouve-
Vers sept heures environ les gendarmes qui se dement dans un linge et alla l'enterrer dans son ront les détails les plus curieux et les plus pré"
Barbezieux A un lecteur : Les empêchements résultant de rendaient à la gare pour y faire leur service fu- jardin. Plus tard, il l'exhuma, et il n'a pas été cis sur la géographie, la topographie, la popula.
la parenté ou de l'alliance n'existent qu'entre les rent avertis par des militaires du 6e de ligne possible de le retrouver.
'De notre correspondant membres du conseil municipal et non entre ceux- qu'ils venaient d'entendre du bruit dans l'urinoir Malgré les dénégations de Peillard, le jury a tion, l'industrie, le commerce, les monuments,
ci et un fonctionnairequelconque. du square du palais de justice. répondu affirmativement sur la question de sup- l'histoire de cette célèbre ville.
M. le maire vient de demander à M le com- Une livraison-spécimen est envoyée contre
mandant en chef du 12e corps d'armée l'autori- Les gendarmes s'y rendirent et poussèrent la pression d'enfant, mais négativement sur celle 1 franc en timbres-poste.
— M. A. B..., aux Pins : politiques
Toute personne pri- porte, qu'on retenait à l'intérieur ; ils parvinrent d'infanticide. La cour a condamné Peillard à cinq
sation pour MM. les officiers de la réserve de vée de ses droits civils et par suite H. LAMIRAULT et Cie, 61, rue de Rennes, Pa-
l'armée active et de l'armée territoriale d'assister d'une condamnation ne peut les recouvrer, quel cependant à l'ouvrir et trouvèrent B... dans une ans de prison. ris.
en tenue militaire au bal de charité du 9 février posture qui laissait peu de doutes sur ses inten-
prochain. Nous n'hésitons pas à penser que l'au- que soit le laps de temps écoulé, qu'en vertu tions, et un jeune ouvrier serrurier, âgé de dix-
torité militaire supérieure accueillera favorable- d'une amnistie ou de la réhabilitation obtenue sept ans ; ce dernier, interrogé, raconta que B...
conformément aux articles 619 et suivants du SPECTACLES, FÊTES & CONCERTS
ment cette demande. code d'instruction criminelle.
l'avait amené jusque-là lui disant qu'il avait be-
soin de lui parler, qu'il l'avait attiré dans l'uri-
BULLETIN FINANCIER
Ajoutons que les listes de souscription se cou-
vrent de signatures. noir et lui avait fait des propositions honteuses,
— Au même : M. Débouchaud, à Nersac. lui promettant la somme de 1 franc et un panta- MUSIQUE DE L'ÉCOLE D'ARTILLERIE. — Voici
Barbezieuœ : Les questions sont lon pour prix de sa complaisance. le programme des moro'ëaux (le musique qui se- Paris, 29 janvier.
— A M. M..., à
Cognac si complexes que nous demandons quelques jours Le jeune homme refusa avec indignation et ront exécutés le dimanche 1er février,
à trois heures du soir , sur la place du
de deux La banque d'Angleterre a abaissé le taux de
La nuit dernière, deux grévistes de Cognac pour y répondre. voulut sortir. Mais B... tenait la porte et l'en em- son escompte à 3 0/0. Comme jeudi dernier

et qui en cette qualité pêcha. Parc : cette mesure n'a en rien influencé la tenue du
— qui sont conscrits B..., qui était en état d'ivresse, fut conduit au Allégro militaire (X...). — Espana, grande marché. Sur nos rentes, le mouvement de recul
avaient fêté la bouteille jusqu'à une heure avan- violon. Le lendemain, après interrogatoire de M. qui s'était produit hier après la clôture officielle
cée — ont rencontré deux ouvriers verriers Souvenez-vous, lecteurs enrhumés, que, pour valse (Waldtenfel). — Cavatine pour piston
sortant de l'atelier ; ils se sont approchés d'eux guérir Rhumes et Toux, rien ne vaut le le procureur de la République, il a été écroué, (Rossini). — Aïda, hymne, marche, danse et qui s'était continué à la petite bourse du
sans intention agressive ; — les deux compa- JM <o> u s£«ea.8osa. malgré ses dénégations concernant le but qui (Verdi). — Corinne, polka pour clarinette (Clé- soir, n'a pas été confirmé dans la séance de ce
gnons se méprenant sur les motifs de la rencon-
?
l'avait amené à l'urinoir. ment). jour. Le 3 0/0 passe de 95 41 à 95 55 ; le nQU-
tre ont pris peur et l'un d'eux a tiré des coups veau est à 94 02; i'Amortissable à 95 97 et le
de revolver sur l'un des grévistes; au bruit un
employé de la verrerie, croyant à une attaque de
Chronique de la mode Charente-Inférieure
THÉÂTRE D'ANGOULÊBIE. —
vrier : le Chiffonnier Dimanche, 1er fé-
de. Paris,
4 1/2 à 105 67. Le groupe de nos sociétés de
crédit a été peu animé. La Banque de France
l'établissement, a déchargé lui aussi son revolver A l'occasion dé l'incendie de la mairie et des Félix Pyat.
drame en huit tableaux, de clôture à 4,310; le Crédit foncier cote 1,283 75 ;
archives de Saint-Martin de Ré, le président de le Crédit lyonnais à 835 et la Banque d'escompte
par la porte entre-bâillée. Un des deux ouvriers la société des Archives historiques de la Sain-
On peut louer de suite, s'adresser à Mme La-
à 556 25 sont sans changement. La Banque de
grévistes est blessé. Paris, 29 janvier 1891. garde, au théâtre.
Il y a eu arrestation. tonge et de VAunis a adressé aux membres de la Bureaux, à sept heures et demie ; rideau, à Paris passe de 836 25 à 841 25 ; la Société géné-
Quelques-unes de mes lectrices me demandent société la lettre suivante : rale est bien tenue à 502 50 ; le Crédit mobili(.r
La justice informe. huit heures.
mon avis — ce qui est fort gracieux à elles — sur gagne 1 25 à 431 25 ; le Suez finit à 2,440 ; l'Ita..
la parure d'une table. Mon Dieu, faut-il encore « Saintes, le 23 janvier 1891.
De notre correspondant: COGNAC. — Place de la sous-préfecture, musée lien clôture à 92 65. Les autres rentes étrangè-
signale l'acte de courage suivant : savoir exactement s'il s'agit d'un petit ou d'un » Monsieur et cher confrère, le désastre qui res sont sans affaire et sans changement. Le
— On nous grand nombre d'invités, ou encore si ces invités vient d'anéantir les riches archives de Saint- anatomique Lauret. — Place de la Corderie, mé-
nagerie Redenbach. Rio est lourd et recula de 585 à 578 ; les Che-
Dimanche dernier, un cheval attelé à une calèche sont des intimes ou des étrangers. Admettons Martin de Ré nous doit être une leçon. Vous sa- mins portugais se sont traités à 515 et 520. Au
appartenant à Mme de Saint-Martin, s'est em- pour l'instant que l'amphytrion soit titré, au mi- vez quels ravages le feu a déjà faits dans nos comptant les obligations des Chemins de fer
ballé dans la rue de Boutiers. En traversant la lieu de la table il fera placer sa couronne héral-
place Saint-Jacques, la calèche a violemment
heurté une voiture dite jardinière et lui a causé
dique faite de fleurs, d'orchidées par exemple ;
cette couronne sera entourée de branches de ro-
dépôts publics : La Rochelle a presque perdu
complètement ses anciennes archives, et, il y a
vingt ans, il n'est pas resté une page de celles
TÉLÉGRAMMES économiques sont en nouvelle hausse à 420 ;
l'écart avec les obligations similaires de nos
grandes compagnies tend de plus en plus à se
quelques dégâts. Continuant sa course à une siers avec leurs fleurs et leurs épines. de Saintes. Doit-on se borner à regretter le combler. Les obligations des Immeubles de
allure plus que vive, l'animal filait dans la direc- Un service de cristal givré, serti d'argent mat, malheur arrivé, et à déplorer stérilement la perte France sont recherchées à 405; l'action de la
tion de Crouin et menaçait de causer des acci- s'harmonisera bien avec les fleurs. Le dessert de tant de richesses historiques ? Il y a certaine- (Service direct) compagnie des Chemins de fer à voie étroite
dents. Un ouvrier forgeron, M. Pierre Randant, sera contenu dans des coupes de Sèvres. La ta- ment des mesures de préservations locales à s'est négociée activement à 505.
demeurant rue de Jarnac, 53, s'élança courageu- ble sera éclairée par des candélabres avec bou- prendre. Il y a surtout un moyen infaillible d'as-
sement à la bride du cheval qu'il maîtrisa. gies de couleur. DÉPÊCHES DE LA NUIT
C'est le troisième acte de courage accompli S'agit-il d'un grand dîner de cérémonie, on se surer la conservation des documents manuscrits; Bourse de Paris du 29 Janvier
l'Etat nous donne l'exemple par la publication
dans de pareilles conditions par ce brave ou- tiendra alors au classique, surtout d'argent, cor- de sa vaste collection de documents inédits sur AU COMPTANT FIN COURANT
vrier.' Aussi nous nous empressons de porter à beille de milieu remplie de fleurs. J'aime beau- l'histoire de France. Les conseils généraux sont Accident de chemin de fer FONDS PUBLICS
la connaissance de qui de droit la louable con- coup les orchidées ; cette fleur, à table, sourit entrés dans cette voie, et certaines villes tiennent l 'Icolirs Dern. c. 1"cours Dern. c.-,
duite de M. Randant. aux convives, elle est pour ainsi dire l'ébauche à honneur de publier de temps en temps quelque Lille, 29 janvier.
de la gaîté. Aux deux bouts de table, deux ou 3 n/n 95 40 95 50 95 42 95 55
histoire locale. La société des Archives histori- Un terrible accident est arrivé à la gare de
— Hier soir, vers neuf heures, le tocsin et les
.
quatre corbeilles, selon l'importance du couvert. 3 0/0 amortissable , . 96 —96 — 95 82 95 92
clairons des pompiers sonnaient l'alarme. ques de Saintonge et d'Aunis, créée en 1874 pour Cassel. Un chef d'équipe nommé Joseph Sinagghe, i !/2 0;0, 1883 1(;5 60 105 7t, 105 57 105 67
Candélabres d'argent. Pas trop de fantaisie dans .imprimer des documents inédits relatifs à l'his- obligations du Trésor 4lJB 50 499 50
Un incendie était signalé dans le quartier sortes de dîners ; cependant on peut pousser qui était occupé à accrocher des wagons, a été — —
Saint-Martin ; il venait de se déclarer dans une ces toire de nos deux provinces, reconnue d'utilité Haiique de France
la galanterie
fabrique de produits chimiques située près de sage à la place de chaque
jusqu'à mettre un bouquet de cor- publique en 1886, a déjà dépensé pour cela plus
surpris par une partie d'un train refoulé par la
locomotive et a eu les deux jambes broyées. Il Banque d'escomptede ..
4300 — 4300 — —
l'abattoir, sur la Charente, et appartenant à M.
dame.
Si, au contraire, on veut parer une table pour
de 60,CJO fr., publié dix-huit volumes de textes
et dix de travaux et mémoires. Mais qu'il reste
est mort deux heures après l'accident au milieu Paris,à500f.,250f.p. 5*8 75 560 — 555
H. de Paris et des P.-B.
- 556 25
Ordonneau. d'atroces souffrances.
Grâce à de prompts secours, l'incendie fut vite y recevoir des intimes, douze couverts, je sup-
c'est là que l'ingéniosité de la maîtresse de
à faire ! Nous sommes cinq cents, nous devrions flet. de 500 f., t. p.. 810
f'.runploir d'escompte. 650
837 L 0 840
- (',45 —
- —
841 25

virconscrit et le feu bientôt éteint. Les dégâts pose, être mille ; nous avons 28 volumes, c'est 100
sont peu importants ; il y a assurance.
la maison peut y produire de jolies choses !
Les fleurs jouent les rôles de ténor, c'est-à-
qu'il nous faudrait. L'influenza à Pontarlier '-:r..t\it foncier
Ci .....
i'(iit lyonnais, 500 f.,
1285 —
129J - I2al 2r 1285 —
» Je viens vous prier de nous communiquer en 250f.,p 832 50 832 50 b33 75 833 75
dire le premier rôle. Cela leur est facile puis- Pontarlier, 29 janvier.
— Une somme de 35 fr. 90, produit d'une col-
lecte faite le 24 courant à un banquet du cercle qu'elles chantent délicieusement aux yeux et à
copie ou en originaux les pièces qui seraient à
votre disposition. Faites aussi comprendre, au- L'influenza vient de faire son apparition à
Crédit, mobilier
Dép. et comptescour., .... 432 5i 4JO 130 - 430 — -
des arts, a été remise au bureau de bienfai- l'odorat. Parsemer de violettes russes ou de tour de vous, aux particuliers, aux administra- Pontarlier ; trois soldats sont entrés hier à l'hô- 125 f. p
.. 585 — 5S5 -
— — M »
sance. feuilles de roses la nappe blanche est une idée
charmante; seulement ainsi répandues et livrées
teurs, la nécessité d'assurer la conservation de
ces pièces uniques, fatalement destinées à périr
pital.
Société générale
B>ii ...
uj. franco-égyptien.
505 — 505 — 505 — 505 —

Saint-Quentin-de-Chabanais
à la chaleur de l'appartement les fleurs se flétris- d'une façon ou d'une autre, et que le seul moyen L'assassinat de Saint-Etienne Cou io. parisienne du
sent vite et maculent le linge. de les sauver est l'impression. Un document Gaz, act. 250 f., t. p. 1470 14(8 n, 1467 10 1467 50
Deux gendarmes de la brigade de Chabanais Je recommanderai plus particulièrement la ri- imprimé à six cents ou sept cents exemplaires, Saint-Etienne, 29 janvier. Cornp. transatlantique ~
passaient lundi devant l'auberge du sieur Laver- vière de cristal garnie de violettes courant tout p....
gne quand un sieur Jean R..., cultivateur à Lési- autour de la table. Voici une idée nouvelle :
répandus dans les bibliothèques publiques et
privées, en France et à l'étranger, ne peut plus L'ancien conseiller municipal Dupeaud, qui
avait été arrêté le 2 janvier à la suite de la mort
ae-. 500f., t.
Canal de Suez, 500 f.,
617 50 615
- 618 75 618 75
gnac-Durand, qui se trouvait sur la porte, se mit Les noms des convives et le menu sont écrits
ayant peut-être bu plus que de raison, à les sur des noeuds de moire piqués sur les serviet-
périr, quoi qu'il arrive. tragique de sa mère, trouvée étranglée dans son
t. p
Délégation de Suez..
2437 50 2440
-
2432 5(, 2i40 —

invectiver. tes. » Agréez, etc. » lit, a été remis en liberté, hier soir, à sept heu- Suez, société civile..
795 — 8uu
16 -0 — 1695 — -
795 — 800 —
Italien 5 0/0 — — —
Les gendarmes l'invitèrent à rester tranquille, On choisit la nuance du ruban assortie à celle res et demie, l'instruction n'ayant relevé contre 92 55 92 55 92 5' 92 70
mais R... ne l'entendit pas ainsi et redoubla ses des fleurs qui sont sur la table ou à celle du ser-
invectives, ce qui lui valut d'être arrêté et con- vice, mais dans les tons très clairs : rose de
Gironde lui aucune charge décisive. Par contre, le signa-
lement d'un sourd-muet, nommé Neyret, a été
Canal de Panama...
Banque ottomane...
38 - 38
6-23 75 620

3i 75 38 75
620
-
— 620
En vertu d'un mandat d'amener du juge d'ins- Foncier d'Autriche 1070 — 1070 —
-
duit à Chabanais. Il aura à répondre du délit Chine, vert céladon, bleu turquoise ou ce qui est truction de la Réole, la police de Bordeaux vient envoyé dans toutes les directions. Cet homme, Mobilier espagnol... .. 1U70 — 1070
176 25 177 — 50
d'outrages à la gendarmerie. remarquablement joli : crème avec petit filet d'arrêter la dame Jeanne Grange, âgée de vingt- ancien locataire de la victime, est actuellement
fortement soupçonné. Il a disparu depuis trois CHEMINS DE FER Au comptant A terme
or. six ans, sage-femmeà Bordeaux, comme préve- semaines environ.
Quelquefois on noue le ruban autour d'une
La Rochefoucauld belle branche de roses ou, en cette saison, d'une nue de complicité d'avortement dans l'affaire de
l'abbé Lapoumère, curé de Saint-Sulpice de Guil-
Est
... 901 2' 902
Paris-L-yon-Méditerra. 1517 50 1515
903 75 903 75
15!5
50
- 1515
1312 50 1315 — 1315 —
--
Lundi dernier un suicidequi s'est accompli dans petite botte de muguet. On joint alors une épin- leragues, et de sa nièce Elisa. Midi
.
les circonstances suivantes est venu jeter l'émoi
dans le village du Cours, commune de La Roche-
gle de fantaisie pour que les dames puissent
fixer les fleurs à leur corsage.
DERNIÈRE HEURE Nord
Orléans
1315
1860 1863 75 1865 — 1865 —
1546 25 1546 25 1545 —
— 1545 —

foucauld. Voici encore une combinaison toute fraîche- Vienne Ouest. 1055 - 1060 - 1055 - 1055 -
Un jeune homme de vingt-quatre ans, le
nommé Pierre Auxir, était allé passer la jour-
ment éclose sous le front diaphane d'une gen-
tille fée. Nappe de toile très fine, unie, dont un
On lit dans l'Avenir :
DÉPÊCHES DU VENDREDI MATIN OKLIGATION^ | i "cours t COUT.

née de dimanche à La Rochefoucauld. Là, se large entre-deux de vieille guipure fait le tour. Le 26 janvier, vers six heures et demie du ma-
trouvant avec des camarades, il fit plusieurs sta- Transparent de soie cerise qu'on aperçoit à tra- tin, le sieur Fleurant, métayer à Brisseroux,
commune d'Usson, quittait son domicile pour
LES SUITES DE «THERMIDOR» Départ, de la Seine, emprunt 1857..
Ville de Par: emprunt 1855 3 0/0.
- — —
557 560 —
tions dans différents cafés. Le soir, excité par la
boisson, il se livra à quelque scène tapageuse,
vers l'entre-deux. Au milieu de la table, une
glace posée à plat. Tout autour de cette glace conduire sa jument à la station d'étalons de
Chanteloup. Deux heures plus tard, Guichard, Paris, 30 janvier, 7 h. 35. — — 1865 4
-
1869 3
0/0..
0/0..
545 50 546
423 425
--
qui lui valut d'être conduit au violon.
Ayant appris son arrestation, son père vint le
court une guirlande de fleurs qui en dissimule
les bords. domestique à .Bagné, le retrouvait dans un Une nouvelle manifestation a eu lieu hier
-—


0/0. -
187-1 3
-
1875 4
0/0.. 411
542
410
540
--
réclamer. On le lui rendit et, bien qu'avec pas
mal de peine, il parvint à l'emmener chez lui où
Au milieu, un grand cygne en porcelaine qui
a l'air de nager et qui sert de jardinière.
champ, baignant dans une mare de sang et ne
donnant plus signe de vie. Le malheureux avait
soir au Théâtre-Français pendant la première
pièce.

Bons de liquidation (pour l'Etat)
0/0.
... -
1876 4 541 512
518 — 522 —
-
Quelques gerbes de fleurs nouées de rubans dû être renversé et traîné par sa jument. Une trentaine de manifestants ont été invi- Crédit foncier, 500 fr. 4 0/0 529 5Ü 529 50
il le fit coucher.
Le lendemain matin, vers cinq heures, Auxir sont jetées sur la glace. Quatre petits bras de On alla immédiatement chercher M. le doc-
teur Houper, qui ne put que constater le décès.
tés à passer au bureau pour le rembourse-
-
— IO's 4 0/0
500 fr. 3 f./0
106 107
-
P10 -
610
--
père entendit son fils se lever ; mais, croyant porcelaine de Saxe se trouvent aux quatre coins ment de leurs places. 10es 3 0/0 122 75 122 75
qu'il était allé satisfaire un besoin naturel, il n'y de la table encadrant deux larges plats de cui- Fleurant avait eu le crâne fracturé. —
1803.... 5ï2
Le défunt était âgé de vingt-six ans seulement. La suite de la représentation a eu lieu sans — 500 fr. 4 0/0 50 522 50
prit pas garde tout d'abord. vre remplis de fruits disposés sans symétrie, Communales 3 0/0... 497 5u 5,0 —
Cependant, ne l'entendant pas revenir au bout ayant l'air d'être jetés pêle-mêle. Il laisse une femme et deux enfants en bas autre incident qu'une ovation faite à Coque- —
— 5es 3 0/0... 2 ï0 1( 4 — 11
âge. lin.
392 - 895 —
d'un instant, il se leva, se rendit dans le jardin On a apporté une innovation au rince-bouche, — Dépélrtem. 1875 520 52''i —
et, ayant aperçu son bonnet de nuit sur la mar- c'est la suppression du rond de citron et son Cet accident a causé dans tout le pays. une pé- Le bruit de la démission de M. Larroumet Foncières '1877 -
gelle d'une citerne, il eut le pressentiment d'un
malheur.
remplacement par un petit bouquet de violettes
qui donnent leur parfum à l'eau. Je souhaite que
nible émotion. est démenti.
L'Egalité fait appel aux révolutionnaires


Communales 1879
Foncières 1879
480 — 482 —
476 — 475 — ...
Communales 1880 4(9
... -
FAITS DIVERS — 470 —
Il fouilla la citerne et ne tarda pas à en retirer cette amélioration soit un premier pas vers la pour défendre par les armes ses bureaux me- Foncières 1883 418 - 416 25
le cadavre de son fils.
On croit que le malheureux garçon, incomplè-
suppression de ce fâcheux usage. Est-elle assez
dégoûtante — ma foi tant pis, le mot est dit

nacés par les étudiants qui les ont saccagés Est 5 —
hier, promettant de revenir.

oio
Foncières 1883
Est 3 0/0, int. gar. par 1
467 — 468 —
6»6 10 650 —
at
.....
tement dégrisé, aura exagéré la faute légère qu'il oui, est-elle assez dégoûtante cette habitude de 4^6 — 439 —
avait commise et que la peur de comparaître de- Est 3 0/0 nouveau 441 50 444 50
se rincer la bouche et de se laver les doigts à ta- Est-Algérien 3 0/0... 422 — 421 —
vant le juge de paix ou le tribunal correctionnel ble ? Beaucoup de mondaines ont rompu avec L'assassinat de Courbevoie GUILLAUME II Lyon 5 0/0 1277 50
l'aura poussé à se donner la mort. ces ablutions inutiles et malpropres, aussi je suis Lyon 1855 3 0/0
12FO
-
444 50 444 75
Atthalin, juge d'instruction ; Goron, chef
Nieuil
d'avis que ce n'est point ce qu'elles ont fait de
plus mal, et pour ma part je les en félicite vive-
MM.
de la sûreté, et Bernard, commissaire de police,
A L'AMBASSADE DE FRANCE
Paris, 30 janvier, 7 h. 40.
Paris-Lyon-Méditerranée3 0/0
Méditerranée (fusion) .... . 541 — 440
442 50 441
25
75
ment. se sont rendus dimanche à Courbevoie, à Asniè- 1866 445 25 446
Lundi dernier, la nommée Marie C..., âgée de A propos du service, on me pose des ques- res et à Clichy, pour opérer des perquisitions Des avis de Berlin portent que Guillaume II Midi — 441 75 441 50

quarante ans, a été surprise au moment où elle tions auxquelles je m'empresse de répondre. aux domiciles des assassins de Mme veuve Des- aurait promis d'assister prochainement à un Nord 1117 50 447 75
tentait de voler une certaine quantité de vin et La première personne qui doit être servie à ta- sagne et pour faire chez la victime de nouvelles
constatations nécessitées par les aveux des cou»
dîner de l'ambassade de France. Orléans 3 0/0
- 3 0/0 int. gar. par l'Etat ...
1884
444
4'18 —
- 444 —
449 —
de rhum, au préjudice d'un aubergiste, son voi- ble est évidemment celle qui se trouve à droite Bône-Guelma, 440 — 442 —
sin. du maître de la maison, puis ensuite celle qui pables. Ouest 3 0/0 gar. par l'Etat
est à sa gauche, ces places étant réservées ou Dans le garni qu'habitant Dorlé, la veuve Ber- LES OBSÈQUES DU PRINCE BAUDOUIN 442 — 442 75
La femme C... a été arrêtée. — 3 0/0 (nouveau) 446 5(1 446 50
au bénéfice de l'âge ou en raison de la situation lant et son fils, on a saisi des objets volés à la
veuve Dessagne, et on a découvert une chemise Bruxelles, 30 janvier.
Omnibus
Crédit Foncier d'Egypte
520 - 528 50
La Chèvrerie que les personnes occupent dans la société. On
continuera le service par toutes les dames, car ensanglantée appartenant à Berlant. Le semelle Une cinquantaine de personnes ont été Canal de Suez 5 0/0
5!3
612 —
75 513 —
612 —
Dimanche, pendant que son mari était à pas- en aucun cas, la maîtresse de la maison ne doit de ses chaussures p ortait encore des traces de blessées légèrement à la suite des bouscula- — 3 0/0
Canal inter. (Panama) 5 0/0
451 -
451 —
38 — 35 —
ser la soirée dans une maison voisine, la femme être servie la première, sauf celui où les parents sang. des occasionnées par les funérailles du prince
Bichon, âgée de soixante et onze ans, se leva et seuls sont invités et qu'elle se trouve être la plus La reconstitution de la scène du crime a eu Baudouin. — — 3 0/0
4 0/0
26
26
--
25 M
26 -
se rendit dans une chambre contiguë où elle ca-
chait son argent.
âgée ou bien que les étrangers soient des ieunes
filles. Bne D'ESTHEUIL.
lieu dans l'après-midi, à deux heures, au numéro
115 de la rue Saint-Denis, à Courbevoie. Les
coupable ont fait preuve, comme la vielle de la BRUIT DEMENTI



— 6 0/0 ..... 35 -
32 50

A sa rentrée, Bichon, ne trouvant pas sa fem-


me dans son lit,se mit à sa recherche et latrúuva
étendue sur le plancher, près d'un baquet rempli
Dans la Région
Morgue, d'un cynisme révoltant. Ils ont raconté
avec le plus grand sang-froid et le sourire
lèvres les diverses péripéties de l'assatsinat. aux
Madrid, 30 janvier. ttiES
d'eau. La malheureuse avait la tête mouillée et Le bruit que des mesuses militaires auraient
ne donnait aucun signe de vie. A sept heures et demie, tous les assassins ont été prises à Madrid pour pi venir des trou- moussejq-
M. le docteur Feuillet, de Villefagnan, mandé été réintègrés au Dépôt. bles est officiellementdémenti.
En présence des aveux des coupables, l'affaire $efficace
aussitôt, constata que la femme Pichon était
morte et qu'elle avait dû succomber à une con- Charente-Inférieure ne tardera pas à venir en cour d'assises. Me Al-
PF-

gestion occasionnée par le froid. On lit dans l'lnilépentlant, de Saintes : bert Crémieux sera l'avocat de Doré. LA RÉVOLUTION DU CHILI
Ajoutons que la femme Bichon était en partie Crise municipale à Rochefort.
paralysée et que, comme d'habitude, son mari Une crise municipale vient de se produire à Incendie dans une mairie Paris, 30 janvier, 8 h. Nul médicament ne
guérit aussi prompte- 150 <§1 TOUX
et toute IRRITATION
NERVEUSES
avait dû, à l'aide d'une voisine, la coucher. Rochefort, par suite, de la démission de MM. M. Bizot, instituteur à Voulaines (Côte-d'Or), Des dépêches du Chili constatent que la mé- ment les RHUMES,
i
< kt 2'50 f DEGORGE
DE POITRINE
On suppose qu'ayant voulu aller compter son Barrière et Schmutz, premier et deuxième ad- diation entre les partis a échoué. BRONCHITES, ou
argent comme elle le faisait assez souvent, elle était occupé à ranger des registres à la mairie, UN GKUL ESSAI PROUVERA SON Cl»PÏCACIT&
joints. dont il est le secrétaire. Il renversa une lampe à Le gouvernement a concentré des troupes GRAND PRIX V^EW,MÉDAILLE d'OR
sera tombée la tête dans le baquet, puis en M. Braud, député, maire de Rochefort, est à Santiago et à Valparaiso.
dehors et qu'elle n'aura pas pu se relever. rentré dans cette ville pour prendre la direction essence qui communiqua le feu aux autres lam- Plus de 30 ans de Suooès
pes, brûlant tous les papiers. Le feu a été rapi- Une bataille décisive est imminente.
des affaires communales, dement éteint et les dégâts matériels sont peu U XSOtm DANH TOUTES LES BONNB8 FHjUUfACXM.
1000
HALLES & MARCHÉS à 38 fr. et les 4 de mars à 39.50 ; les 4 de mai
se traitent à 39 fr.
VEAUX. — Selon
suite du marché
nos prévisions émises en tillés par les négociants-expéditeurs eux mê- [
de mardi, la tendance à la mes, ils ne sauraient donner lieu à mercuriale,
peuvent figurer dans les cotes ordinaires, soit
1 20 le dô:ui kUo.
Sucres raffinés. — La demande est bonne baisse est très importante. On a traité avec celle-ci étant particulière aux prix payés par le L'élevage du veau est la branche la plus lu cra-
pour la marchandise disponible et les cours se beaucoup de difficulté et la baisse est réelle à commerce local à la Production. tive de l'industrie agricole. Nous ne parlerons
CÈRÉALES & FARINES maintiennent très fermement ; il se fait peu raison de 4 centimes au moins p':lf demi-k ilo Si les envois d'éau-d8-vie ont molli chez nous pas, bien entendu, du producteur qui envisage
de concessions à 106 fr. viande nette, sur les sortes de bonne compo- d'une manière si générale, il faut bien convenir cette question sous un point de vue particulier.
Bordeaux, 29 janvier. Nous cotons les pains 106 fr. à 106.50 les 100 sition. Les qualités médiocres et les sortes qu'à côté de la cause tirée des embarras finan- Pour lui, le veau devra servir an repeuplement
kil., par wagon complet et suivant marques. vieilles à services spéciaux perdent de 5 à 6 ciers créés au négoce anglais par la crise tlr- de l'étable et sera utilisé comme bœuf; dans
Blés. — Marché calmo, prix tenus. On cote.: centimes et sont même souvent délaissées. gentine, il y en a une autre beaucoup plus rap- d'autres cas, comme il n'a été produit que pour
froments du pays, fr. 21 ; roux d'hiver, nomina- Bestiaux — Viandes MOUTONS. — Par suite de la continuation proché de nous : tant qu'ont duré ces froids ex- raviver, renouveler les propriétés lactifère; de la
lement, fr. 21.50 ; touseUes d'Oran, fr. 21.50; d'arrivages essentiellement réduits depuis trois cessifs, aucun voyageur de commerce, aucun
Sandomirka, sur janvier-février, fr. 20.50 *, Plata Marché général aux bestiaux de Bordeaux vache, il sera livré à des élevours ou des en-

Farines. —
18.75 à 19 les 80 kil.
en magasin, fr. Marché calme, prix ferme?. On Du 29 janvier 1891 . marchés, la demande s'est faite dan8 de bonnes chef de maison n'éteit en route pour solliciter
conditions d'activité dès la première heure, et des commandes ; or, chacun sait que « l'expédia-
nous enregistrons une fermeté de 2 centimes ble de suite » entre pour plus de moitié dons les
graisseurs.
Pour que cette industrie soit lucrative, ré-
fr. 38 ; les mar- munératrice, il imp©rte de ne produire que des
cote les marques à cylindre,36.50
ques à meule, de fr. 35.50 à les 100 lui.
"
BESTIAUX
Ame-Yen- Prix des 5^ fcjlog^—„
ni6s àiuLs ^
g* qtô 30 qté
"~233 "162 751*80 7oTÏ5 »b àn
au demi-kd. net sur toutes les sortes et qua- ventes actuelles, et qu'aujourd'i u;. plus que ja-
lités d'un poils moyen de 40 à 45 demi-kil. mais, l'acheteur non seulement veut voir d'a-
(viande-nette). Les grosses sortes conservent vance l'échantillon de la denrée qu'on lui offre,
animaux extra : ce qui nécessite beaucoup da
soins et une certaine dépense de nourriture.
COURS COMMERCIAUX
Bœufs : *.*. Les prix rémunérateurs que l'on obtient sur nos
Vaches 39 25 65 'i0 60 95 »» »b facilement leurs cours de lundi, mais la ten- mais a besoin d'être fréquemment visité pour marchés dédommagent amplement ceux qui se
Paris, te 29 janvier. Moutons 978 61495 100 90 95 »» »» dance a été peu sensible. être amené à prendre une décision. Cette raison
cotées livrent à cette inlustria, qui offre ce granÍ avan-
Les peaux de moutons sont : rases et du calme actuel est si vraie que l'expédition de
Farines de consommation. — Les affaires janvier.
' PARIS-LA-VILLBTTE, 29 demi-laine, de 2 15 à 8 25 ; en laine, de 4 50 France a faibli tout comme celle à destination tage que le capital se renouvelle ftéquemment
restent calmes en boulangerie. La meunerie fait
25. de l'étranger. et donne ainsi de beaux dividendes. Lorsqu'on
BŒUFS. — Amenés, 2.354 ; vendus, 1.953 ; lra à 7
toujours peu d'offres et les cours ne varient qualité, 1.58 ; 2e qualité, 1.42 ; 3e qualité, 1.30. PORCS. — L'approvisionnement est impor-
se trouve placé à proximité d'une ligne de che-
Après le froid de loup, voici ven r de véri'ables min de fer, on peut, sans beaucoup de frais et
^ Prix extrêmes, 1.18 à 1.64. tant, surtout si l'on considère que les sortes de douceurs printanières. Le soleil est brillant et sans importante mise de fonds, se créer une
La marque Corbeil est à 61 fr. les 157 kil. nets grand poids sont de beaucoup le3 plus nom- chaud, et, n'étaient les matinées marquées en- occupation des plus lucratives. C'est un véritable
VACHES. — Amenées, 536 ; vendues, 406 ;
ou 38.85 les 100 kil. ire qualité, 1.54 ; 2e qualité, 1.32 ; 30 qualité, breuses. La demande est lente et les transac- core par de petites gelées blanches, on pourrait placement de père de famille.
Farines douze marques. — Temps doux et tions sont très difficiles à opérer ; toutefois, les
beau par continuation. 1.18. Prix extrêmes, 1.14 à 1.60. se croire en maie. Pourvu que cet avant-goût MOUTONS. — Malgré des arrivages très mo-
Après un début calme le marché de New-York TAUREAUX. — Amenés, 186 ; vendus, 162 : lre cours de lundi sont maintenus sans aléa. du renouveau ne se fasse pas chèrement payer dérés, les cours ne se sont que légèrement
en hausse de 3 à Pour le jour, les affaires les plus courantes se dans quelques mois ! Indicateur de Cognac.
est devenu ferme et a clôturé qualité, 1 33 ; 2e qualité, 1.32 ; 30 qualité, 1.20. sont traitées dans les prix marchinds de 43 à
relevas, à peine 5 cent. par kilogramme. Pour
18 centimes. Les avis de Chicago accusent une Prix extrêmes, 1.16 à 1.44. peu que la réduction de l'offre s'accentue, notra
reprise de 16 à 20 centimes sur le froment. d VFAUX. — Amenés, 1 293 ; vendus, 953 : lre
45 fr. les 50 kil. (branche vive). Revue de la semaine halle aux moutons sera déserte et le marché d0
Sur place, les transactions dénotent peu s'ins-
tivité à la cote de une heure et les cours
ac- qualité, 2.06 ; 2e qualité, 1.94 ; 3e qualité, 1.76. Graines fourragères BESTIAUX — VIANDES
Paris sera moins impor'ans, que les marchés ou
foires de nos centres d'élevage et les cours qui
Prix extrêaies, 1.54 à 2.28.
crivent sans changement sur la clôture de la MOUTONS. — Amenés, 6,451 ; vendus, 6,241 ;
Paris, 28 j anvier. y seront pratiqués n'exerceront aucune in-
veiKe. Le courant du mois est fait à 59 50, 59.60 Trèfle violet. — Il y a un peu de reprise sur Marché de Paris-La-ViUette. fluence.
4 de mars
et février à 59.60 ; mars-avril et les59.50 lf0 qualité, 2.16 ; 20 qualité, 2.»» ; 3e qualité, cet article ; les belles grosses gaines trouvent
1.78. Prix extrêmes, 1.70 à 2.23. Le relèvement de la température n'a pas été PORCS. — C'est tur cette catégorie de viande
ont acheteurs à 59.25, vendeurs offerts
à ; les 4 facilement acheteurs aux derniers cours, et si,
à 59,2D. PORCS. — Amenés, 4,434 : vendus, 4.434 : lre d^f îvorable à la conservation de la viande, faus. que la hausse s'est le mieux affirmée avec plue-
de mai sont demandés à 59 fr., cornue vU le dit, les stocks sont. peu itin onai t.- value dj 5 à 6 fr. par '10,) kit. vifs. Cette aug-
Blé. — Les offres en blé restent modérées qualité, 1 30 ; 2o qualité, 1.26 ; 30 qualité, 1.18. .i les affaires ont été activas et les cours de la
achats
;
en graines d) choix, il y ;il!r;i h j!,i se a11 c .m. viande se sont relevés en générai ; la boucherie mentation sérieuse des cours qui s'est pro-
la meunerie met peu d'empressement aux Prix extrêmes, 1.14 à 1.31. mèneraient de l'année prochaine. duite au marché de land;, provient uniquement
fabrication, par suite n'a pas trop hésité à consentir aux exigences
ne pouvant reprendre sa manifestées après le dé- PRIX EXTRÊMES DU KIL. (POIDS VIF.) Luz mas. — Un peu de faVel}", :Ta\¡; ry^-H
les détenteurs d'animaux. La hausse extraor- de la modération sensible apportée dans ies
des crues qui se sont haussé i--.es prix de 5 fr. par balle. Li ré ci e (Il arrivages. Elle ne s'est pas accentues a,i mar-
gel ; cours sans changement notable.la réunion Bœufs 58 à 1 »D dinaire des légumes qui ont atteint des prix tel-
» P i'ou, Centre et Vendée, est ins1)ffi.,;¡.nt,'.
lement élevés qu'ils peuvei-t être considérés ché de jeudi parce que ies envois avaient repris
Notre marché est calme au début de Vaches » 52 à 97 Vesces deprin,pmps. — La demande e.ct élu*
et les cours Df:) varient pas sur hier. Le courant
du mois est fait à 26.10,. puis à 26 fr, ; février
son? demandés à
Taureaux
veaux .......
Moutons........
» 58 à
» 76 à 38
»
»
1
90 active ; on dit que les grands froids ont gelé les
vesces d'hiver, ce qui fait prévoir de plus grands
comme des aliments de luxe force la consom-
mation -li se reoorler sur la boucherie et ta vo-
laille, de là une fermeté dan- les prix, fermeté
leurs niveau élevé.
Si nos expéditeurs sont bien avisés, ils main-
tiendront leurs expéditions à un taux régulier
est payé 26.10 ; mars uvrll » 72 à 1 20
23.25, offerts à '26 10 ; les 4 ip mars ont ache- .........
Porcs 74 à » 92
besoins pour les vesces de printemps.
Nous cotons aux 1C3 kil., logés, gare départ qui ira s'accentuant, encore. et bénéficieront ainsi de la recrudescence de

-26.50..
»
la consommation aux enviions des jours gras.
teurs à 26.50, vendeurs à 26.6 ) ) les 4 de mai se Paris : Les concours d'animaux de boucherie sont en
traient à
S"igle.. Le courant du mois est demandé a
11 fr., offeftà 17.10 ; février est tenu de 11 fr. à
RENSEIGNEMENTS
BŒUFS. — Notre marché
COMPLEMENTAIRES

est abondamment
est connu sur là place
Tlèth violet gros
— ordinaire
1C0 à 120
90 à ici ........
.......
pleine activité. Paris verra dès la semaine pro-
chaine une véritable vente aux enchères de ces
animaux de choix afin de répondre dignement Foires de la Charente
pourvu et d'autre paît, il vieux 70 à 80
17.15 ; le livrable ne varie pas. dès avant l'ouverture des ventes que le débit a —
Luzerne de Provence 120 à 150 aux étalages des jours gras.
Avoine. --- Le couvant du. mois a acheteurs a été trè3 lent depuis trois jours dans les services de pays 105 à 115 BŒUFS, VACHES, TAUREAUX. — Au marché de JANVIER
18.25, vendeurs à 18.85 ; février est fait à 18.50 —
18.60 à 18.75 le
;
livrable de l'abattoir et à la criée des Halies centrales. Minettes en cosses 25 à 30 lundi, l'abondance de l'offre avait rendu les sffai- 31. Aubelerve, Etagnac, La Couronne, Pranzac.
mars-avril valent de Dès la première heure, nous pressentions
; écossées 45 à 65 res plus difficiles et les cours avaient fléchi FÉVRIER
est sans variation.
Colza. — Les transactions sont assez suivies
beaucoup de difficultés à surmonter par les dé-
tenteurs.
Rays-grass d'Italie....... 38 à 45 d'une dizaine de francs par tête ; mais à celui fie
jeudi, les affaires étaient redovenues plus ser- 1. Puymoyen (Chaumes de Crage) Mouton, Pai-
anglais 40 à
à la cote de une heuie ; la tendance est calme La demande est mal suivie et les acheteurs Sainfoins doubles et simples 26 à 29 ves et les cours avaient progressé d'une dizaine zîy-N iudoum, Slint-Amant-de-Boix.e, Saint-Au-
et les cours s'inscrivent sans variation surfévrier
Le courant du mois est fait à
est demandé à 64.25, offert à 64
64
50
-25 ;
hier.
msrs-avnl
ne consentent leurs transactions qu'avec nou-
velle baisse de 20 fr. bien compris par bête de
moyen poids.
Vesc3 de printemps .......
Vins et Spiritueux
.
17 à 18 de francs, de telle sorte que la semaine s'est
clôturée avec les mêmes cours ; mais lafonder-
lais, Segonzac.
2. Anais, Chalais, Les Pins, Loubert, Montbron.
3. Barbez'eux, Jîilié, Marthon, Saint-Genis-
traitent 65.25 et les 4 de m.irs à
;
65.75 ; les ce ferme qui se manifestait en clôture est d'un
se à Les réserves de l'abattoir sont considérables bon augure pour les marchés de cette semaine. d'Hiersac, Vitrac.
4 de mai ont achet ~urs à 66.25, vendeurs
à
pour un quatrième jour de semaine : 6G7 boeufs Cognac, le 23 janvier. 4. Montmoreau Ruelle, Villejésus.
Cette semaine a été marquéa par la repris' des
66.50.
Lin. — Marché calme ; le rapproche v«ut de
vivants et 221 morts non encore écoulés ; en ou- Cours moyens des eaux-de-vie arrivages de bœufs de la République arg' nti- 5. Aigre, Chabanais, Jarnac, Saint-Angeau,
tre, près de 200 bœufs ont été introduits direc- de distillation agricole, l'hecto nu, au comp- ne qui viennent augmenter notre stock de mar- Rouilet (foire grasse).
53.50 à 54 francs ; m: rs avril sont faits à 54 50 ; tement lr> nuit dernière. tant, sans escompte, au poids marchand, rare- 6. Alloue, Charmant, Courgeac, Montignac-
les 4 de mai sont demandés à 55.5 >, offerts à chandise moyenne.
VACHES. — Pour cette espèce, le contingent ment atteint, de 59 ou 60 degrés (suiforcî régla- Charente, Pérignac.
5515. est relativement restreint ; mais la faiblesse ble en sus). Cent taureaux des Etats-Unis sont atienl is, 7. Bouteville, Bfigueuii, Blanzac, Champagne-
Essence de térébenthine. — Cours en haus- constatée sur les boeufs influe considérablement 1818 18,217 187S attirés probablement par les Inuts prix prati- Mouton, Chyzeiles.
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Pas de vaches laitières sur la place, par suite
du concours général du Palais de l'Industrie où
les vaches lailières (en lait) vont cette année-ci
Très bons bois
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600
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VEAUX. — Les veaux ont repris leur mou-
vement ascensionnel ; les voilà donc presque
arrivés à leur apogée, puisque les cotes com-
Le DirccU'iir-gëraiil : F..Lu G KO L.
Borderles (ou 1ers bois) 650 660 700
merciales indiquent comme cote extrême le
début de la réunion et les cours ne varient pas ; occuper une section importante. Petite Champagne, (manque) 720 750 Imprimé à grande vitesse sur Machine Marinonj
tendance calme. TAUREAUX. — Vente absolument mauvaise Grande ou fine Ch. (manque) 800 850
chiffre de 1 15 le demi-kilo.
Le courant du mois est demandé à 37 fr., of- avec baisse nouvelle de 20 fr. par bête, sans dis- Les très bons veaux sont excessivement r res
fert à 37.25 ; on fait du février à 37.25, mars-avril tinction des qualités ou provenances. Bois divers de 1883 à 1889": généralement dis- en ce moment et ils atteignent des prix qui ne top. F. Lugeoi, Voi«nu et C°. — AngouIêoM.

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