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Le Mobacher

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Algérie (Période coloniale). Auteur du texte. Le Mobacher. 1850-05-
15.

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de Redjeb 1266.

J
15 Mai 1850. N°.65 4

4JJ

Edition imprimée
.
N1.
- cas
: à
B

LE
.

MOBACHER
*

——Y
_

PREMIÈRE SÉRIE. TROISIÈME ANNÉE.


heures du matin, coucher à 7 heures. Le 21 de Redjeb (I er juin), lever


Le 5 de Redjeb 4266 (16 mai 1850), lever du soleil à 5 —
11 minutes.
à 4 heures 49 minutes, coucher à 7 heures
minutes.
Les jours augmentent pendant cette quinzaine de 22

venants encourront, en outre la détention déterminée


ALGER. »
l’article
,

— » par
» Art.
damnés
19.
ci-dessus.
Seront considérés comme fabricants et con-
tels, qui seront trouvés nantis de
Différentes saisies de poudre, soufre, salpêtre et armes » comme ceux
le vendeur sous la
de l’Algérie, nous poudre à moins qu’ils ne mettent
ayant été opérées sur plusieurs points »
main
,
de la justice, auquel cas ils ne seront passibles que
rappellerons ici par extrait, les dispositions des ordon - »
,
règlent le et la circulation d’une amende.
nances et arrêtés qui commerce »
lesquels la vente Art. 31. Les employés, préposés, gendarmes et mili-
d e ces matières, déterminent les cas dans »
à arrêter des
qui taires qui arrêteront ou auront concouru
peut avoir lieu, et les pénalités encourues par ceux »
contrevenants matière de poudre à feu, recevront,
enfreignent les interdictions prononcées par la loi. » en
nombre des saisissants, une prime de
dont les dis- quel que soit le
Une ordonnance du 14 septembre 1844,
»
15 francs pour chaque individu arrêté. »
positions sont encore en pleine vigueur, s’exprime ainsi : »

des poudres est et demeure


Cette prime est également dûe aux chefs et agents
Art. La fabrication
«
1 er
indigènes qui opèrent la saisie des poudres et Farresta-
formellement
.
interdite Algérie à tous particuliers
» , en , lion des individus qui se livrent à cette coupable in
»
européens et indigènes. dustrie.
Art. 2. Est également prohibée l’importation des
»
quelle soit,
la quantité et la Un 2 e arrêté postérieur à cette ordonnance , interdit la
poudres étrangères qu’en des pou
» vente aux indigènes des armes de toute espèce,
»
qualité. dres, plombs, pierres à feu et capsules.
Art. 6. Il vendu, en Algérie, que des poudres
» ne sera Un 3 e arrêté , dont la promulgation est toute récente,
provenant des manufactures de l’État.
» étend la restriction qui pèse sur le commerce des armes et
Art. 8. vente est interdite à toutes autres per-
de la poudre aux soufres et salpêtres qui servent à
»
Cette
celles qui sont spécialement autorisées,
» sonnes que y la confectionner.
fera exclusivement pour le compte de l’État et par poudre, etc., ne
» et se La vente et la circulation des armes,
» ses agents. avoir lieu qu’au moyen de permissions spéciales
peut
des débits de poudre pourront être établis
» A cet effet, délivrées, comme il a été dit plus haut, par les chefs des
les localités où le Gouverneur-Général aura
»
dans toutes bureaux arabes, en territoire militaire, et par le chef de
convenable d’autoriser cette création.
» jugé l’autorité civile dans les autres.
débitants entreposeurs sont autorisés à ven-
» Les et ne En complémentde toutes ces dispositions, les Indigènes
dre des poudres indigènes que lorsque ceux-ci
» aux qui ont l’intention de se rendre à la Mecque, sont prévenus
d’une autorisation spéciale qui doit leur
» seront porteurs qu’à leur retour en Algérie, l’importation des armes leur
délivrée, territoire militaire, parle chef du bureau celles qui seront
»
être en est sévèrement interdite , et que toutes
arabe de la résidence ; et en territoire civil, par le chef saisies sur eux, seront définitivement confisquées.
»
de l’autorité civile de la localité.
»
Tout individu qui fabriquera ou fera fabri- IL le Général Charon, gouverneur-général de l’Al
Art. 17. —
»
de la poudre condamné à 3,000 francs d'a- gérie, qui avait été autorisé à se rendre momentanément
sera
» quer
est revenu à Alger le 23 de djcmad-el-tsani. Il
mende. Les poudres les matières et ustensiles servant en France,
» ,
confisquées. Les fabri- été salué à arrivée par les salves d’artillerie de terre
à sa
confection, seront en outre a son
et de mer, et a reçu tous les honneurs
» dus à son rang.
cants et ouvriers employés à cette fabrication, seront
depuis
Des troupes étaient échelonnées sur toute la route,
»
condamnés, pour la première fois, à 3 mois, et en cas
»
de récidive, à un an de détention. le point du débarquement jusqu’à la porte du palais, et
toutes les autorités civiles et militaires lui ont immédia
»
Art. 18. Toute introduction de poudre et toute circu-
»
lation seront punies de la confiscation de la poudre et tement rendu la visite d’usage.
M. le général Pelissier qui avait rempli les fonctions
» de
des moyens de transports, plus, d’une amende de 20
»
chaque kilo de poudre saisie. Les contre- gouverneur-général pendant l’absence de M. le général
»
francs par
— LE MOBACHER

Charon est reparti pour Oran où


,
il va reprendre son paraissent sauvés, et la récolte prochaine, il faut l’espérer,
même commandement. ne sera que de peu inférieure à celles des autres années.
ACTES OFFICIELS. — Les étalons du dépôt de Goléah, destinés à la repro
duction des meilleurs types de la
race chevaline, ont été
répartis entre différentes stations de la province d’Alger,
Par décret du Président de la République en date du où tous les propriétaires de jumens
20 avril, M. le Général Daumas, qui a rempli,
pendant si propres à la saillie,
pourront amener immédiatement leurs animaux.
longtemps les fonctions de Directeur central des Affaires Ges étalons sont au nombre de 23, ainsi répartis
arabes à Alger, a été nommé chef du service de l’Algérie 5 à Aumale, 7 à Médéah, 3 à Téniet-el-Had, 3 à Milia-
:

au ministère de la Guerre à Paris. nah, 2 à Bouffarik, 2 à Mustapha, 4 à Coléah.


Par arrêté du Gouverneur-Général, en date du 25 Ils resteront dans ces diverses stations pendant 2 mois.

avril, Hadj-Kara-ben-Salah, muphti-maleki à Médéah, a été Que tous ceux qui tiennent à la conservation et à la pureté
nommé assesseur près le juge de paix de cette ville. de la race chevaline, s’empressent donc de profiter de la
mesure si utile à leurs intérêts, prise par le Gouvernement.
NOUVELLES EXTÉRIEURES. L’on rappelle encore que le prix de la saillie est entiè
rement gratuit.
On litdans la Gazette du Caire : BLIDAH.
Le nommé AïssabenTammar, des Beni-Yagoub
« Dans
la nuit du 3 au 4 avril, la ville de Smyrne a
s’était enfui de sa tribu, après avoir cherché à exciter ,
éprouvé quatre secousses d’un tremblement de terre qui
par ses prédications, des troubles parmi les siens. Il ,
s’était
ont causé les plus grands désastres. Un grand nombre de réfugié aux environs deBlidah, où il fut bientôt découvert,
maisons ont été renversées et presque toutes ont été en
dommagées. par les soins du chef du bureau arabe, qui le fit immédia
tement arrêter. Aïssa-ben-Tammar a été écroué à la
» Dans les environs , les effets du tremblement ont été prison militaire.
encore plus déplorables, et beaucoup d’individus ont péri MILIANAH.
écrasés sous les décombres de leurs maisons, déjà ébran Dès que les travaux de l’agriculture ont permis de
lées par l’abondance des pluies de l’hiver. »
s’occuper des constructions, les tribus de cette subdivision
se sont mises avec ardeur à continuer ces travaux qui
PROVINCE D’ALGER. n’avaient éprouvé qu’une interruption passagère., De
nombreuses demandes ont été faites pour obtenir l’ad
Le samedi 4 mai, un funeste événement arrivé à la jonction d’ouvriers européens, et l’autorité s’est empressée
carrière de pierre située du côté de Bab-el-Oued, est venu de les accueillir. Par ses soins, des ouvriers d’arts ont été
attrister la population d’Alger. envoyés sur plusieurs villages indigènes, et, sous leur
L’explosion d’une mine chargée de *3800 kilogrammes direction, les travaux marcheront avec rapidité.
de poudre, à laquelle beaucoup de personnes étaient allé Les Beni-Fathen, les Hachemi et les Aziz ont établis
assister, et dont une précédente expérience devait faire de nombreux barrages
sur les cours d’eau qui parcourent
prévoir le meilleur résultat, s’est produite de telle sorte, leur territoire. De cette manière, ils ont réussi à irriguer
qu’au lieu de détacher et de renverser sur place une portion des quantités très considérables de terrains
sur lesquelles
du rocher, elle a éclaté et lancé des pierres de toutes les récoltes offrent une très belle
gros apparence. On ne saurai!
seurs qui ont été frapper des spectateurs à des distances assez encourager ces utiles travaux.
considérables.
Les nommés Saïd-ben-Amara et Salah-Bou-Djemah
Ce déplorable accident a coûté la vie à huit personnes, et
huit autres ont été grièvement blessées. Parmi les morts, viennent d’être arrêtés dans la tribu des Ysser ils étaient
;
détenteurs d’une mule, qui a été reconnue
on cite un juge au tribunal d’Alger à qui ses longs et hono pour appartenir
rables services dans la magistrature avaient concilié l’es à un malheureux Kabyle, dont le cadavre, horriblement
mutilé par quinze coups de hache, a été trouvé
time universelle, et dont la perte se fait vivement sentir. au lieu'dit
Sidi-Rezzin, entre Kouba et le gué de Constantine
Les secours les plus dévoués ont été immédiatement sur
l’Arrach. De graves soupçons planent sur
portés aux victimes. Des souscriptions destinées à ces deux indi
pour vidus. Ils ont été incarcérés à Alger, et la justice lardera
voir aux besoins de leur famille ont été ouvertes, et le ne
généreux empressement de la population a déjà produit pas à prononcer sur eux.
une somme importante.
Une petite barque avait échoué dernièrement
sur la
— La province tout entière continue à jouir d’une plage de Mustapha, vis-à-vis de la Kouba de Sidi-Bellal
grande sécurité. Des troupes ont été envoyées, ainsi elle était montée par trois matelots indigènes, qui auraient
;
que
cela a lieu chaque année, dans différentes directions,
pour couru le plus grand danger sans le dévouement d’un
réparer les dommages causés aux routes par l’intempérie matelot français, d’un biskri nommé Hamoud-ben-Hamed-
des saisons. Des pluies, attendues
avec une vive anxiété Mohamed-Kerroual et d’un nègre appelé Saad-ben-Youbi
par toutes les populations, sont enfin tombées avec assez qui, se précipitant courageusement à la mer,
d’abondance pour faire renaître partout l’espérance. Les en ce moment
fort agitée, ont arraché, au péril de leur vie les trois
pâturages avaient trop souffert pour que le dégât causé malheureux naufragés à une mort certaine. ,

par la sécheresse pût se réparer ; mais les blés et les orges


LE MOBACHER.
— —

El-Habib-ben-Cherif, ancien agha des Flittas, des


CERCLE DE LELLA-MAGHN1A.
Douairs, chevalier de la Légion-d Honneur, s’était rendu
l’an dernier en pèlerinage à la Mecque. Après avoir ac Djouidat, 1743
compli ses devoirs religieux, il prit, Zemmarah, 947
pour revenir en Maaziz,
Algérie, la voie de l’Égypte. Arrivés à Djedda, tous les 545
pèlerins du Gharb, qui avaient été témoins de l’accueil Ouled Mansour, 907
Ouled Mellouk, 4265
empressé dont Ben-Cherif avait été l’objet de la part des
On doit voir, par la modération de
autorités égyptiennes, en considération des fonctions qui ces chiffres, que le
lui avaient été jadis conférées par la France, et de l’insigne gouvernement, prenant en considération la misère dont
de la Légion-d'Honneur qu’il portait partout ostensiblement sont affligées les tribus par suite de la mauvaise ré
colte de l’an dernier et de l’épizootie qui
le choisirent, à l’unanimité, pour chef de la caravane de a frappé les
troupeaux, a réduit l’impôt proportionnellement à leurs
retour qui devait traverser l’Égypte. Ce choix fut heu
reusement justifié : El-Habib fut de nouveau l’objet des ressources.
mesures les plus bienveillantes, et, par l’intervention des TLEMCEN.
Consuls français en Égypte, parvint à aplanir toutes les
On apprend par cette voie, que les hostilités entre les
difficultés que l’on suscita à ses compagnons de Angadetles Beni Yssnacen (Maroc), bien
voyage.
L’ancien agha des Flittas est arrivé à Alger depuis le que suspendues
25 de djemad-el-tsani. Il était venu d’Alexandrie sur Mar par la nécessité de s’occuper des travaux de l’agriculture,
sont loin d’être terminées. On s’accorde néanmoins à dire
seille et de Marseille à Alger par la voie des bateaux à
que l’arrivée du caïd Ali-ben-el-Guenaoui sur les bords de
vapeur du gouvernementfrançais. C’est un mode de voyage l’oued Bou-Alan entre les Riétas et les Haïema aurait dé
que s’empressent de prendre la plupart des pèlerins aisés ,
cidé Hadj-Mimoun-Ouled-el-Béchir, à faire des ouvertures
de l’Algérie. de paix aux Angad et qu’on espérait arriver à
, une
conclusion amiable entre les parties belligérantes.
PROVINCE D’ORAN. La frontière française continue toujours à être surveillée,
et les précautions nécessaires ont été prises pour faire
res
pecter le territoire.
Les opérations préliminaires relatives à la fixation du
montant du zekkat à payer par chaque tribu viennent LELLA-MAGHNIA.
d’être terminées, et la perception de cet impôt La persistance de la sécheresse a obligé les cultivateurs
va com
mencer à s’opérer d’après les rôles établis en commission à se rejeter sur la culture du maïs et du millet,
par les
consultative, et approuvés par M. le Gouverneur-Général quelles on a remplacé les blés qui ne donnaient plus
aucune
de l'Algérie. espérance. La culture de ces plantes réclamait une certaine
Nous donnons ici le chiffre des sommes imposées à humidité, qui ne peut être obtenue qu’au moyen des irri
chaque Aghalik et tribu de la subdivision de Tlemcen et gations. Les populations ont travaillé avec ardeur à la
;
successivement nous porterons à votre connaissance celui construction des canaux conducteurs, et à des barrages
des autres subdivisions : sur les rivières.
Ville de Tlemcen et sa banlieue, 6334 Un travail de cette nature qui sera beaucoup plus consi
Aghalik des Ouled Riahh, 8881 dérable, va être essayé sur l’oued Defou, à l’endroit appelé
Ouled Ali ben Ahmed etDjaounnas, 6080 Driouar.
Traras Cheraga, 2579
Beni Khaled et Abid, SEBDOU.
2499
Oulhassa, 8677 Les Ouled-Ouriah ont ensemencé cette année 1400
Beni Ouazzan, 5552 hectares de terre, ce qui donne sur l’année précédente
Aghalik du Ghossel, 22211 une augmentation de 500 hectares.
Caïdat du Djebel, 14659 Cependant, les circonstances sont telles, qu’il n’est
pas
Aghalik de la montagne du [Sud, 8301 permis d’espérer que la récolte rendra plus de 3 à 4 pour
Ouled el Nahr, 8125 un. Aussi s’apprête-t-on de toutes parts à suppléer à ce
Akerma, 10084 manque de produits' par la plantation du maïs, et par
Beni M’tarraf, 10084 quelques essais de pommes de terre, qui fourniront une
ressource précieuse, et que l’on ne saurait assez encou
CERCLE DE NEMOURS. rager.

PROVINCE DE CONSTANTINE.

Ainsi que nous l’avons annoncé, le général commandant


à Sétif est parti de cette place le 28 de djemad-el-tsani
avec 4,500 hommes, pour s’avancer vers Bougie en
,
traversant le pays des Gheboula, Beni-Ourtilan et autres
tribus qui n’ont pas franchement reconnu l’autorité de la
France et sont plus ou moins compromises dans le complot

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