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Utilisation de la PSPB pour le diagnostic de gestation

des ruminants
P Humblot

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P Humblot. Utilisation de la PSPB pour le diagnostic de gestation des ruminants. Annales de
zootechnie, INRA/EDP Sciences, 1992, 41 (3-4), pp.389-396. �hal-00888855�

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Article original

Utilisation de la PSPB pour le diagnostic


de gestation des ruminants

P Humblot

UNCEIA, laboratoire de dosages hormonaux, 13, rue Jouët BP 65, 94703 Maisons-Alfort, France

(Received 26 September 1991; accepted 6 January 1992)

Résumé — La PSPB (Pregnancy specific protein B) a été isolée initialement à partir de membranes
placentaires chez la vache. Il a été montré que cette protéine est le premier signal embryonnaire dé-
tectable dans la circulation périphérique maternelle. Le développement d’un système de dosage ra-
dio-immunologique spécifique a permis d’étudier les profils de cette protéine pendant la gestation
dans plusieurs espèces de ruminants (ie, vache, brebis, chèvre, biche) et plus particulièrement chez
la vache dans les cas de mortalité embryonnaire ou d’avortement. Dans cet article sont présentées
les données obtenues avec ce dosage chez la vache, la chèvre et les cervidés, pendant le post-
partum et le début de la gestation. Les résultats d’exactitude lorsque cette méthode est utilisée à
des fins de diagnostic de gestation sont également décrits.

gestation 1 PSPB 1 diagnostic 1 ruminant 1 embryon 1 protéine

Summary — Use of PSPB radioimmunoassay (RIA) for pregnancy diagnosis in ruminants.
Pregnancy specie protein B (PSPB) has been isolated from placental membranes of the cow and
sheep. It has been shown that this protein was the first embryonic signal detectable in the matemal
circulation. Development of a specific radioimmunoassay (RIA) for PSPB has allowed profiles of this
protein to be studied during the pregnancy of many ruminants (ie cow, ewe, goat, mountain goat,
cervids) or especially in the cow in case of embryonic mortality or abortion. This paper reviews data
obtained with the PSPB RIA in the cow, goat and deer during the post-partum period and establish-
ment of pregnancy. The accuracy of the results of PSPB RIA when used as a method of pregnancy
diagnosis has been examined.
pregnancy / PSPB / diagnosis lruminantlembryo

INTRODUCTION (1982). Cette molécule d’origine tropho-


blastique, mais différente par ses caracté-
L’existence d’une protéine de gestation ristiques physicochimiques des protéines
détectable dans la circulation périphérique impliquées dans le processus antilutéolyti-
maternelle; la PSPB (pregnancy specific que, a été isolée à partir d’embryons âgés
protein B) a été rapportée pour la pre- de 25-45 j. Des protéines voisines ont été
mière fois chez la vache par Butler et ai isolées chez la vache (Beckers et al,
1988; Camous et al, 1988) et plus récem- concentrations, semblables à celles dé-
ment chez la brebis (Ruder et al, 1988; crites par Fisher et ai (1986) chez les cer-
Camous et al, 1990). Le(s) rôle(s) de la vidés mais relativement faibles par rapport
PSPB pendant la gestation reste(nt) mal à celles observées chez la vache et la
connu(s), cependant certaines propriétés chèvre expliquent en partie la disparition
immunosuppressives ont été mises en évi- très rapide de la PSPB au cours du post
dence par Dunbar et al (1990). partum dans cette espèce (fig 2).
Le dosage radio-immunologique de la
PSPB dans le sérum ou le plasma mater-
nel, initialement mis au point et décrit chez CONCENTRATIONS DE PSPB AU
les bovins par Sasser et ai (1986) a été DÉBUT DE LA GESTATION ET EN
utilisé ou adapté dans d’autres espèces de CAS DE MORTALITÉ EMBRYONNAIRE
ruminants. Cet article présente les concen-
trations plasmatiques obtenues avec ce Chez les bovins, les concentrations séri-
dosage au cours du post-partum, du début ques ou plasmatiques de PSPB augmen-
de la gestation, ou à l’occasion de mortali-
té embryonnaire chez les bovins, les petits
ruminants et les cervidés, ainsi que les
données d’exactitude observées lorsque
cette méthode de dosage est utilisée à
des fins de diagnostic de gestation.

ÉVOLUTION DES CONCENTRATIONS


DE PSPB AU COURS
DU POST-PARTUM

Chez les bovins, l’existence de concentra-


tions de protéine très élevées (500-800ng/
ml) au moment de la parturition associée à
la longue demi-vie (7 j) de la molécule
(Ruder et Sasser, 1986) provoquent le
maintien de concentrations sériques ou
plasmatiques détectables pendant environ
100 j chez la vache laitière (Humblot et al,
1988a) comme chez la vache allaitante
(Hùmblot et al, 1990a; fig 1).
Chez la chèvre, la régression des
concentrations au cours du post-partum
est complète dans les 50 j qui suivent la
mise bas (Humblot et al, 1990b).
Chez le cerf rouge, avec le système de
dosage bovin (anticorps anti-bPSPB et
protéine marquée bovine), les concentra-
tions sériques au moment de la mise-bas
sont comprises entre 5 et 10 ng/ml. Ces
tent entre le 20
e et le 30e j de gestation La mortalité embryonnaire tardive (lors-
(Sasser et al, 1986; Humblot et al, 1988b). que les animaux présentent une concen-
La PSPB est donc le premier signal em- tration de progestérone élevée 21-24 j
bryonnaire détectable dans la circulation après insémination mais sont ultérieure-
périphérique des femelles gestantes. Ce- ment non gestants) peut représenter selon
pendant, le moment auquel la PSPB peut les troupeaux 8—20% du total des vaches
être mise en évidence pour la première inséminées. Dans ce groupe, la proportion
fois varie beaucoup d’un individu à l’autre des animaux chez lesquels la PSPB est
(Humblot, 1988). Tous les animaux ges- détectable est relativement faible et varie
tants présentent une concentration détec- de 20 à 30% des cas de mortalité em-
table au 30
e j de gestation. Celle-ci aug- bryonnaire tardive estimés par dosage de
mente ensuite jusqu’à la parturition pour progestérone (tableau 1). La fréquence de
atteindre parfois des valeurs supérieures à ces cas est indépendante du taux de fertili-
700 ng/ml. té global de l’échantillon. Enfin lorsque la
En cas d’absence de fécondation ou de PSPB est détectable, les concentrations
mortalité embryonnaire précoce avant le moyennes observées chez les femelles
e
16 j (lorsque la sécrétion de progestérone gestantes sont plus élevées que celles des
n’est pas maintenue au-delà de 21 j), il est vaches qui présentent une mortalité em-
tout à fait exceptionnel de retrouver des bryonnaire tardive (Humblot et al, 1988b).
concentrations de PSPB détectables au Cependant, la variabilité des concentra-
e
30 j de gestation présumée (tableau 1). En tions d’un animal à l’autre est telle qu’il
effet, chez les vaches laitières comme n’est généralement pas possible de prévoir
chez les vaches allaitantes, la fréquence avec certitude et individuellement l’arrêt de
de cette situation est égale à 3%. la gestation dès le 30
e j qui suit la concep-
tion(Humblot et al, 1988b). Dans ces cas de diagnostic de gémellité (Humblot et al,
d’avortement, des données préliminaires 1990b).
obtenues après induction d’avortement à En cas de mortalité embryonnaire tar-
l’aide de prostaglandines, montrent que dive (progestérone élevée à 21 j et ab-
l’élimination de la PSPB est relativement sence de mise-bas) et comme chez la
rapide (fig 3). En effet les concentrations à vache, la PSPB peut être ou ne pas être
40 j, voisines de 2 ng/mI, deviennent non détectée aux premiers stades de la gesta-
détectables près de 10 jours après l’injec- tion. Ceci a été montré à partir d’un effectif
tion de prostaglandines. Ceci confirme les de près de 200 chèvres (n 189) diagnos-
=

données obtenues par Semanbo et ai


tiquées positives à 21 j par dosage de pro-
(1990), après induction d’avortement à ce gestérone dans la matière grasse du lait.
stade de gestation par cette même mé- Sur cet ensemble le taux de femelles ges-
thode ou inoculation d’Actinomycès Pyo- tantes à 70 j a été de 75% (141/189).
genes. Parmi les animaux ayant avorté entre 21 et
La préparation d’un anticorps dirigé 70 j (n = 48), moins de la moitié ont pré-
contre la PSPB ovine (Ruder et al, 1988) a senté des concentrations de PSPB détec-
permis d’obtenir un système sensible pour tables vers 30 j (20/48). Chez ces femelles
doser cette protéine chez les ovins (Ruder (fig 4), les concentrations moyennes de
et al, 1988) et les caprins (Humblot et al, PSPB observées entre 30 et 40 j sont plus
1990b). Chez la chèvre alpine, dans un faibles que celles des chèvres encore ges-
système de dosage radio-immunologique tantes à 70 j (1,8 ± 0,1 vs 4,9 ± 0,28 ng/mi;
hétérologue (protéine bovine pour le stan- P< 0,001).).
dard et la protéine marquée; anticorps anti Lors de pseudogestation (image écho-
PSPB ovine), les concentrations de PSPB
graphique révélant une augmentation de
augmentent comme chez les bovins entre volume de l’utérus associé à une accumu-
le 20
e et le 30e j de gestation. Bien que les lation de liquide sans foetus détectable),
concentrations moyennes de cette pro- l’absence de sécrétion de PSPB initiale-
téine soient supérieures en cas de gesta- ment montrée pour une femelle chez la-
tion gémellaire ou triple à celles observées
en cas de gestation simple, les variations
individuelles très importantes ne permet-
tent pas d’utiliser cette méthode à des fins
quelle des prélèvements fréquents étaient Chez les bovins, le faible nombre d’ani-
effectués (Humblot et al, 1990b) a été véri- maux chez lesquels la PSPB augmente
fiée sur plus d’une centaine de chèvres mais qui ne vêlent pas, ainsi que l’élimina-
pseudo-gestantes (Duquesnel et al, 1992). tion relativement rapide de la protéine
Ceci montre bien, qu’en dépit du maintien dans la circulation périphérique après
systématique de concentrations de proges- avortement embryonnaire, expliquent pour-
térone élevées, ce processus est indépen- quoi dans les conditions expérimentales
dant de l’installation d’une gestation. (Humblot et al, 1988c,d) ou de routine (ta-
Chez les cervidés, la réalisation de pré- bleau 11), l’exactitude des résultats positifs
lèvements fréquents est souvent problé- après le 30e j est très bonne (voisine de
matique et rend difficile la détermination 90%) et toujours supérieure à celle du do-
d’un profil moyen au début de la gestation. sage de progestérone à 21 j post-
Cependant à partir de prélèvements ponc- insémination (comprise entre 70 et 75%),
tuels, Fisher et ai (1986), ont observé, lorsque les échantillons sont prélevés et
comme chez les autres ruminants, une les analyses réalisées chez les mêmes
augmentation des concentrations vers le animaux.
e
30j de gestation. Toutefois, avec le sys- L’exactitude des résultats négatifs
tème de dosage «bovin·· les concentra- (nombre de femelles déclarées non ges-
tions au cours de la gestation apparaissent tantes et réellement non gestantes/
plus faibles que chez la vache et sont tou- nombre total de femelles déclarées non
jours inférieures à 1 ng/ml entre 30 et 40 j. gestantes) ne diffère pas d’une méthode à
l’autre et est toujours proche de 100%.
Enfin la détection précoce des femelles
UTILISATION DU DOSAGE DE PSPB non gestantes en fin de campagne est
POUR LE DIAGNOSTIC DE GESTATION meilleure avec le dosage de PSPB (85%
environ) qu’avec le dosage de progesté-
Ce dosage a été utilisé comme méthode rone (58%). Ainsi, le dosage de PSPB ap-
de diagnostic de gestation essentiellement paraît plus efficace que le dosage de pro-
chez les ruminants domestiques. gestérone dans le contrôle de la
reproduction du troupeau. C’est aussi un blot et al, 1988a, 1990a). Lorsque ces 2
outil plus souple, car la contrainte de faire conditions, portant sur le délai de prélève-
le prélèvement 21-24 j après l’IA n’existe ment, sont respectées, les qualités de la
pas. Cependant, malgré ces avantages, il méthode permettent d’obtenir une véritable
est nécessaire de respecter scrupuleuse- confirmation de la gestation. En outre, la
ment l’attente du 30
e j après lA pour effec- souplesse d’utilisation en fait un outil très
tuer le dosage. Des prélèvements plus bien adapté à l’élevage allaitant.
précoces provoquent l’obtention de faux Cette méthode de constat de gestation
résultats négatifs car quelques vaches est apparue assez performante chez les
gestantes présentent une augmentation petits ruminants (tableau III). On remarque
tardive des concentrations de PSPB. Bien
cependant dans l’étude effectuée chez la
que le nombre de femelles concernées brebis le faible nombre d’animaux prélevés
soit très faible, la gravité d’interventions à des stades précoces de gestation (avant
pouvant conduire à l’arrêt de la gestation 40 j). Les données obtenues chez les ca-
amène à réaliser des travaux supplémen-
prins dans 2 essais différents sont encou-
taires pour cerner les «populations à ris-
rageantes. Cependant celles-ci illustrent
que». les limites de la méthode lorsqu’elle est uti-
Par ailleurs, comme cela a été montré lisée précocement. En effet avec des pré-
précédemment, dans toutes les études ré- lèvements réalisés vers le 26 ej, l’exacti-
alisées avec le dosage de cette protéine, tude des résultats positifs ne diffère pas de
des concentrations très élevées et persis- celle du dosage de progestérone à 21 j ré-
tant longtemps (jusqu’à 70-90 j) ont été alisé chez les mêmes animaux (79% vs
observées au cours du post-partum. Ceci 82%). En revanche, lorsque des prélève-
impose d’attendre le 100 e j post-partum ments (réalisés dans 7 troupeaux diffé-
pour réaliser les prélèvements. Dans le rents) sont effectués au stade 35-45 j,
cas contraire, l’exactitude des résultats po- l’exactitude des résultats positifs du do-
sitifs est diminuée d’environ 10-15% (Hum- sage de PSPB est supérieure à celle du
dosage de progestérone (91% vs 71%, Duquesnel R, Pavisot D, Pivot G, Mialot JP, Sa-
boureau L, Etienne P, Delaval J, Gueraud
P < 0,05). De telles différences dans les
taux d’exactitude ont été observées parti- JM, Pregenre E, de Montigny G, Guerrault P,
Perrin G, Humblot P, de Fontaubert Y, Che-
culièrement dans 4 troupeaux sur les 7
mineau P (1992) La pseudogestation chez la
étudiés. Dans 3 troupeaux dans lesquels chèvre. Ann Zootech 41, 407-4155
on peut supposer une très faible fréquence
Fisher MW, Ruder CA, Corson ID, Fennessy
d’avortements embryonnaires tardifs, le PF, Sasser RG (1986) Detection of pregnan-
taux d’exactitude à été très comparable cy in the red deer hind (Cervus elaphus)
pour les 2 méthodes. using a radioimmunoassay for a bovine pre-
Ceci chez les rumi- gnancy specific protein. In: Proc soc stud fer-
souligne que petits til annu conf abstr 69
nants, l’intérêt du dosage de PSPB dépend
Humblot P (1988)Proteines spécifiques de la
du taux d’avortements embryonnaires tar-
gestation chez les ruminants. Reprod Nutr
difs ou foetaux enregistrés dans les trou- Dév28, 1753-1762
peaux. Ce dosage apparaît, de la même Humblot P, Oliveira 0, Ruder CA, Jeanguyot N,
façon que chez les bovins, comme une Thibier M, Sasser RG (1988a) Progesterone
bonne méthode pour mener des investiga- and PSPB concentrations at time of AI and
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