Vous êtes sur la page 1sur 60

ECONOMIE DU TRAVAIL

PARTIE 1 : LE CHOMAGE

C’est u e pe so e ui a d pass l’âge o ligatoi e s olai e, ui ’a pas de t avail et ui


recherche un travail rémunéré salarié. Pole-E ploi et l’INSEE e e se t les hô eu s. Pôle
emploi les classe par catégorie (A, B, C… .

Il y a différents types de chômage :

A. Conjoncturel (baisse de la conjoncture)

B. Structurel (dû à la structure inefficace, chômage qui dure généralement)

C. Frictionnel (le plein emploi est à 3% de chômage et non 0%, 1 % de chômage on est en
suremploi) Au USA, o ha ge fois de tie s e o e e da s u e vie, alo s u’e
France on doit être à 1,2.

Section 1 : La o figu atio du hô age e F a e aujou d’hui


Le chômage du passé :

Ava t l’ e i dust ielle, o vivait da s l’a tisa at, o ’ tait pas da s la p odu tio de asse, o
vivait da s la otio de a et , de p u ie. Jus u’au e siècle produire était un problème pour
l’ho e. Ave l’ e i dust ielle o va passe d’u e so i t de p u ie à u e so i t
d’a o da e. Le ot hô eu est appa u da s le e e se e t e F a e e . L’histoi e du
hô age est li e t oite e t ave l’e te sio du sala i . Ava t ette p iode, il avait pa fois
des p iodes de oissa e d og aphi ue où les ge s ’a ive t pas à se ou i ême dans le
o de u al, e u’o appelait des pauv es. O disait u’il avait u sous-emploi.
Le 19e siècle :

P iode d’i dust ialisatio où les zo es u ales se d veloppe t. Les pa sa s a ive t da s les
villes. Il va y avoir beaucoup de crises de surproduction car on maitrisait mal la production de
masse et beaucoup les gens qui avaient des emplois perdaient leur emploi. Aucun chiffre
dispo i le, pas de esu e de hô age à l’ po ue. Fa e à e p o l e ui p e d de l’a pleu ,
on commence à compter les chômeurs avec le recensement de la France 1896.

La p iode d’entre guerre :

Hyper inflation (1920) et hyper chômage (1930)

Après la première guerre mondiale, avant 1930, le chômage est faible en France et dans
l’e se le des pa s g ale e t a il faut reconstruire. Le chômage arrive dans les années
, effo d e e t de l’ o o ie , et hô age lev au USA et Alle ag e. L’Alle ag e
va baisser son chômage rapidement avec un régime autarcique, les USA aussi vont réussir à
baisser. La France a rareme t t tou h e pa u g a d hô age, ais le peu u’o avait o l’a
gardé.

P iode de p osp it d’ap s-guerre :

30 ans de plein emploi, un chômage en Europe inférieu à %. C’est u e p iode où tout


fonctionnais bien. Conjonction de facteur exceptionnelle.

A pa ti de , les pa s d’Eu ope fo e t l’OCDE. La oissa e o e e a uelle est de


, %. S st e de fo dis e. Co so atio de asse, o he he de la ai d’œuv e. O fait
appel aux travailleurs étrangers.

Première phase : 1945-1965 : populatio a tive ’aug e te pas ais l’off e de t avail
augmente. On est en pénurie.

A partir des années 1965 : Les apat i s de la gue e d’I do hi e, le t avail f i i ui se


généralise, le baby-boom, fait que la demande de travail va augmenter. On était en situation de
sur emploi, et là on va avoir un peu de chômage (4%). Il commence à avoir des problèmes
ua titatifs ais gale e t ualitatifs do p o l e d’adaptatio e t e l’off e et la de a de
de travail.
1967-73 :

Les 5 dernières années des 30 glorieuses, est une période de grande effervescence culturelle, on
voit des indicateurs qui virent un petit peu (chômage qui augmente lentement mais sûrement).
Forte croissance économique inflationniste.

Début 70 : on commence à se demander si Keynes avait raison, on sort les théories classiques
qui étaient réduites au silence depuis Keynes. La théorie Keynésienne commence à ne plus
répondre au problème. On va faire sortir le système libéral.

1973 : Premier choc pétrolier (1978 : Deuxième choc pétrolier)

Depuis , a oisse e t assif du hô age, situatio do t o ’est pas so ti. Les enquêtes
e ploi de l’INSEE de i di ue t 000 personnes au chômage en France, en 1987
2 600 000. Le chômage monte régulièrement en 13 ans. Fin des années 80 était plutôt bien pour
le a h du t avail, o a u u’o s’e so tait, e t e et t s g a de o te
3 200 000 o ’est ja ais o t aussi haut . E o eto e à 300 000. 2005 il remonte
à 2 700 . Ca di i ue jus u’e : 2 200 000 (bon chiffre). Puis ça remonte en 2009, en
2010, et en 2011 où on est approximativement à 2 700 000. 9,4 en France depuis la crise et
OCDE 8,2%.

Le hô age est la p o upatio u o aujou d’hui. Alo s u’e , ’ tait la d ogue puis
les maladies graves et enfin en troisième le chômage (27%). 1992 : ’est deve u le p e ie sujet
de préoccupation (38%). C oissa e spe ta ulai e de l’i ui tude pa appo t au hô age %
surtout chez les jeunes, les ouvriers, les revenus modestes.

B. Du chômage frictionnel au chômage de masse


Le hô age a ha g o pl te e t, o est pass d’u hô age f i tio el à hô age de
masse et persistant. (1996 : o d passe les % . O pa le de HYSTERESIS ui est ot u’o
emploi en physique, quand un phénomène continue à se réaliser alors que les causes ont
dispa u. O voulait pa le du ho p t olie à l’ po ue. L’a ie et o e e au hô age a
aug e t jus u’à ois à pa ti de alo s u’ava t ’ tait i f ieu à ois.

C. un chômage qui concerne toutes les catégories de population qui reste tout
de même inégalitaire
De 1975 à 1996 :

Le taux de chômage des jeunes a triplé (8% à 26%). Les adultes de 3% à 11%. Les séniors de
2,5% à 8%.

3% à 15% de chômage pour les non diplômés. Ceux qui ont étudié cela a doublé.

Le chômage a augmenté et les disparités se sont accrues.

A) Les femmes

En 1975, il y avait un écart de 2 points entre le chômage des femmes et le chômage des
ho es. Il a t de poi ts e . Aujou d’hui, il est à poi t. Les jeu es et les femmes sont
les premiers à être embauchés quand ça va bien, et quand ça va mal ce sont les premiers à être
débauchés.

Deux pays se distinguent, le R-U et l’I ela d, où le tau de hô age des fe es est i f ieu à
elui des ho es. A l’i ve se, l’Espagne connait un taux de chômage des femmes doublement
plus lev ue elui des ho es . L’UE, e , , % de hô age ave e a te e t le
e pou les ho es et pou les fe es. E , l’ a t e Espag e ’est plus u’à poi t.

B) Les jeunes

En France : tau de hô age pa at go ie d’âge

Année 15-24 25-48 + 50 Total


1975 8,7 3 2,5 3,8
1989 27,4 7,7 6,4 10,2
1990 19,1 8,1 6,5 9,2
1994 27,7 11,5 7,8 12,4
1997 28,1 11,5 8,5 12,4
2007 19 8 5,5 8,8
2011 21,6 8,4 6,6 9,3

E , l’Espagne connait un taux de chômage de 20,2 % avec 46% pour les jeunes.

L’Aut i he et les Pa s Bas o aisse t u tau de hô age de , % ais de % pou les jeu es.

La Suède, un taux de chômage de 8,6% et de 25,2% pour les jeunes, 6,4% pour les adultes.

Italie 8,8% et 27,8% pour les jeunes, disparité la plus grande.


Le pa s où les jeu es so t le oi s d favo is s est l’Alle ag e, et le plus e Italie. il faut
al ule hô age jeu e su hô age d’e se le .

En France en 2011, si on prend les hommes jeune 20,6%, 7,9% pour les adultes.

L’a ie et au hô age est e vi o de ois pou les jeu es, de ois pou les adultes et
de 25 mois pour les plus de 50ans.

2010, 9,3% de chômage global, aucun diplôme 16,1%, ceux qui ont un brevet taux de chômage
10%, le bac 8,9%, bac+2 5,5%, supérieur à bac+2 5,6%.

Les plus au hô age so t les fils d’ouv ie et les oi s les fils d’ag i ulteu .

Conclusion de cette disparité :

Le hô age est epa ti à la hausse depuis et ’est u e ise ui a plus tou h les ho es
ue les fe es. Ca ’est su tout l’a tivit de la o st u tio . Il a u e te da e de
app o he e t du tau f i i et as uli e ui ’ tait ja ais vu depuis . Le hô age
est s le tif. Le hô age de lo gue du e ’a pas ess de s’a oit e. Des catégories socio
professionnelles arrivent à tirer leur épingle du jeu notamment ceux qui ont un diplôme de
l’e seig e e t sup ieu . Les jeu es so t souve t vi ti es de hô age p titif.

D. Comparaison internationale
61-75 74-80 81-90 96 05 07 08 09 10 11
Japon 1,2% 1,9% 2,5% 3,1% 4.4% 3,8% 5%
USA 4,9% 6,9% 7,1% 5,5% 5,1% 5% 10% 10,2%
Allemagne 1% 4% 8,2% 8,2% 9,5% 7,8% 7,3% 7,3% 7,5% 7%
RU 2,1% 3,9% 3,1% 7,5% 4,7% 5,9% 5,6% 7,6%
France 2% 4,8% 9,3% 11,6% 9,5% 8,8% 7,8% 9% 9,3% 9,3%

La France est restée en tête très longtemps par rapport au G7. La France a une croissance qui
e t op peu d’e ploi a t op de productivité, on est les rois des supermarchés ce qui fait
aisse les e plois. Le Japo est da s l’e se le le pa s ui siste le mieux, il a une
e a ua le adaptatio au ises, les e t ep ises ga a tisse t l’e ploi à vie ave u e fo te
o ilit . C’est u e populatio t s adapta le.

L’Alle ag e ’a pas de p o l e d’i ig atio , elle ’a pas h sit à e vo e les t availleu s


i ig s, elle a u e elle t s st e de fo atio ave u t s o tau d’i se tio des jeu es
car ils commencent à y travailler pendant les études. Elle exporte beaucoup comme le Japon,
elle e de l’e ploi.

La Grande-Bretagne a eu une politique ultra-libéral à la fin des années 1970 mais les résultats
’o t pas t à la hauteu de leu o je tif.

La Suède 1,6% en 1990, 5,6% en 1999, 4,7% en 2000, 6,3% en 2006, 8,8% en 2009, 7,4% en 2011
e ui est eau oup pou eu a ’est v ai e t u e p io it .

La Finlande ne dépasse pas 7% et la Norvège 3,2% en 2011. La Norvège depuis 1998 ne bouge
pas, 3% 3,1%.

Se teu d’e po tatio t s sp ialis da s les pa s o di ues, ave u e politi ue a tive


(formation, emploi), large secteur public.

L’A i ue Lati e a eu des gros problèmes financiers dans les débuts 2000, avec des taux de
hô age de %, l’Asie a t t s tou h e pa le d veloppe e t des ouvelles te h ologies.

L’Esto ie a , de hô age e , la Litua ie a %. Les pa s altes o aisse t les plus


gros tau da s l’UE.

Variantes et spécificités nationales

Japon faible chômage féminin, beaucoup de travail à temps partiel.

Allemagne : fo atio e alte a e ui favo ise l’i t g atio des jeu es

France : beaucoup de chômage de jeunes, de femmes et de chômage de longue durée

Italie : caricature de la France, tous les disfonctionnements sont identiques en Italie mais en
pi e, t s fai le o ilit , t s fo t hô age de lo gue du e. L’Italie est l’oppos des pa s
nordiques (fort taux de travail au black)

Aux USA : faible chômage de longue durée, beaucoup de temps partiel, faible taux de chômage
des jeunes et des femmes.

Belgique/ Espagne : beaucoup de chômage de longue durée

Tau d’a tivit et tau d’e ploi


Tau d’a tivit : population active / population en âge de travailler

Population active : qui travaillent ou qui veulent travailler


Tau d’e ploi : population qui ont un emploi / population en âge

Taux de chômage : les gens au chômage / population active

Fai le tau d’a tivit et d’e ploi e F a e. Il ’y a pas tellement de gens qui veulent travailler
ou ui t availle pa appo t au pe so es ui o t l’âge les tudia ts e so t pas o sid s
comme pop active) :

D. La population française et la population active a beaucoup augmenté

Le tau d’a tivit :

1975 1988 1990 2000 2006 2007 2009


USA 68 76 ?1 78 78
Japon 70,5 72,7 74 78,1 78,5 78,9
France 68,8 65,5 68,8 68,6 69 69 70,4
Allemagne 68,8 66 69 71,9 78 78,4 76,5
Italie 58,5 61,2 58,5 60 62
RU 74 75,4 76 76,1 76 76,2 75,7
Suède 78,9
Pays-Bas 79,7

La F a e fait pa tie des tau d’a tivit les plus as.

Tau d’e ploi :

France 2011 : 63,8%

Allemagne 2011 : 71,8%

Pays Bas 2011 : 77%

Italie 2011 : 57% Moyenne de la zone Euro : 61,3%

Il y a en même temps une disparité et une unicité du chômage contemporain dans le change où
il est massif. Ca fait plus de 30 ans que la France connait un chômage massif. Les problèmes du
chômage sont structurels (enracinés) car des mécanismes ne fonctionnent pas. Modèle NIPON,
les grandes e t ep ises au Japo ga a tisse t l’e ploi à vie pou les ho es, et à ôt de ça
u e g a de p a it pe so es âg es… .
Modèle Européen (sauf Grande-Bretagne), pas non plus très homogène, il y a de la flexibilité
i te e au sei de l’e t ep ise ha gement de poste). Le modèle américain (Aux USA et en GB,
il a p de fle i ilit e te e o e au he o d au he… . La fle i ilit est favo a le à
l’e ploi ; O est oi s atta h à la p odu tivit u’e Eu ope.

SECTION 2 : L’eu o hô age


La montée du chômage

L’eu ope est deve u

Le taux de chômage moyen était < 3% avant le premier choc pétrolier (1973) puis après ce choc,
il monte à 6%, puis second choc pétrolier 11% dans les années 70 en Europe. Légère descente
entre 86 et 90. Puis ça repart, en 1992, le taux de chômage arrive à 12%. Ce qui contraste
eau oup ’est la o sta e du hô age eu op e pa appo t au USA. Qua t au Japo , leu
tau ’est u’à %.

La Suisse, la Su de o ait des o tau alg ela. La Su de ’a pas esse ti des


conséquences après les chocs pétroliers comme les autres pétroliers mais connait 7,4% ajd.

1970 1980 1990 2000 2007 2009 2010 2011


Europe 2,3 5,6 7,8 10,1 7,4 9,3 9,6 10,3
USA 5 7,2 5,6 4,2 4,5 10 9,8 10,2
JAPON 1,2 2 2,1 4,9 4 5 5,1 4,5

E Eu ope, il a o sta e t p og ess . L’a e est d a ati ue pou l’Eu ope.

La décennie 90

Le pa s ui avait le plus de hô age tait l’I la de , % ui est to e à , %. La


Suisse en 1990 : 0,5% ! Tous les pays ont connu une hausse du chômage sauf : le Danemark,
l’I la de, les Pays-Bas, la No v ge ui d’ailleu s o t ussi à di i ue leu hô age.
Comment diminuer le chômage ?

Ce tai s pa s o t p o d à la atio d’e ploi, do tau d’e ploi ui aug e te do


hô age di i ue. D’aut es pays ont baissé le nombre de population active (découragement
des chômeurs, départ en retraite, les femmes qui arrêtent de travailleur).

3 groupes de pays décennie 90-99: top 4 ; les lanternes rouges (Allemagne, Grèce, Italie)

Dans la plupart des pays Européens, chômage de longue durée. Non seulement, il y a eu un
chômage massif mais il y a eu une augmentation de la part de CDD (10% à 14% de 90 à 98). Les
pays bas de 8 à 13%. Cette transformation des emplois va transformer du chômage de longue
durée. Plus le chômage augmente et plus le chômage de longue durée augmente (phénomène
typiquement européen).

Le chômage Américain est caractérisé car il est très sélectif en matière de formation. Les non
ualifi s t ouve t plus fa ile e t du t avail u’e Eu ope. En Europe, les emplois très qualifiés
connaissent des phénomènes de « sous qualification » par rapport aux diplômes. (Ex : BTS =
vendeur).

A. Les rigidités
w

PS

Wo

Ws

Chômage

Co

Les auteurs : LAYARD, NICKELL, JACKMAN élaborés en 1991. Il représente XX par deux courbes
qui se croisent.

Ws : salaire
Ps : demande de travail

Quand le taux de chômage augmente le salaire diminue. (Ws)

Quand le salaire augmente, le chômage augmente car la demande de travail diminue. (Ps)

PS1

W1 pS2

w2

w3 Ws1

WS2

C1 C3 C2 Chômage

PS : traduit la liaison croissante entre salaire et chômage

E F a e, o dit u’il a du hô age a o est pass de PS à PS . LA ou e PS se d pla e


sa s p o l e a elle est fo tio de l’ o o ie, ais la ou e Ws se d pla e peu a le
marché du travail est rigide donc elle ne compense pas.

La od lisatio de es auteu s fait d pe d e la ou e Ws d’i di ateu i stitutio elle ui


montre la rigidité du marché du travail. Parmi ces facteurs institutionnels :

E. Syndicaux

F. Indemnité chômage

G. Rigueu de la l gislatio de la p ote tio de l’e ploi

Cette igidit s’e pli ue pa u deg de e t alisatio t op lev .

B. Le volume du travail et la productivité


1ier choix à faire : value le volu e de o e d’heu e de t avail

Concernant la triade :
1970 : 260 milliards

1998 : illia ds d’heu e


Ces 90 milliards en plus se sont intégralement concentrés aux USA. En Europe, le volume de
travail est resté constant et au Japon aussi à peu près.

Rapportons ça à la croissance économique : o va voi l’ volutio de la p odu tivit ho ai e.

L’i o testa le ouve e t de att apage, la p odu tivit Japo aise o espo dait à : 36%
de la productivité des USA, en 1998 78%. En Europe 1970 : 50 % et maintenant elle a rattrapé
uasi e t. O a o u u e volutio e Eu ope et au Japo de la p odu tivit ue ’a pas
connu les USA.

Il y a le dilemme de la productivité, elle souhaite ou non ? Oui a ’est le p og s ais ui


t i ue ’est l’e ploi.

Si o avait voulu à la fois att ape la p odu tivit des USA et à la fois e de l’e ploi il au ait
fallu connaitre une plus grande croissance économique. Car on a une croissance molle en
Europe depuis les années 70.

C. Le salaire et le chômage
Une préférence pour le salaire ?

U a h du t avail t s fle i le est u a h du t avail ui favo ise l’emploi mais diminue le


salai e. Selo le s h a o lassi ue ’est le salai e ui est la va ia le d’ajuste e t.

D’u ôt o peut avoi u e p f e e pou le salai e uitte à e u’il a ait du hô age, soit
o a u e p f e e pou l’e ploi ais ave des salaires plus faibles. Le choix européen préfère
le salaire, les USA le chômage.

De 80 à 2000 : Emploi est à 132 aux USA et 105 en Europe. Salaire 115 aux USA, 115 Europe. Ce
sont des indices basés sur 100 en 1980. Emploi qui augmente de 32% aux USA et 5% en Europe,
et salaire 15% aux USA et Europe.

Le recul salarial européen et l’ ta lisse e t d’u e ouvelle o e

Le cout salariale va être évalué par la part salariale (salaire / valeur ajouté). La valeur ajouté va
être partagé moitié salaire moitié capital.

L’Eu ope est des elle ui a le ieu ait is ses outs sala iau . La pa t sala iale va aisse de
poi ts e t e et alo s u’elle est o sta te au USA. Et alg ça, o ’a pas de
l’e ploi pa ado ale e t . Cela veut di e ue la oissa e a i ai e est i he da s so
o te u e e ploi. Cela veut di e u’il a eu des utatio s da s le a h du t avail. E t e
et 70, 74%. Entre 80 et 90 elle est pass e de à %. Aujou d’hui 65%.

60-73 75-80 80-98 98-08


Productivité 4,5 2 1,7
W réelle 4,4 2,4 0,9
Part salariale -0,1 0,5 -0,6 0

Il faut comparer la progression de la productivité et les salaires. Ils doivent augmenter tous les
deux comme ça la part salariale ne change pas.

Le salai e e s’alig e pas totale e t, do t ois pa ts du « gâteau » reviennent au salarié. Chute


de la part salariale surtout entre 80 et 90 et ça concernait tous les pays européens, surtout en
Irlande, en France, aux Pays-Bas. Pendant cette période, le RU maintient sa part salariale.

Croissance salaire réel

60-73

80-00

Productivité

Une petite partie de productivité provoque un grand changement niveau salaire. Coefficient de
restitution est divisé par 2. Si on fait 10% de gain de productivité, on donne 5% au salarié. Ce qui
confirme le rôle du chômage. Comme il y a du chômage, on peut se permettre ça envers le
salarié.
Cette modération a été peu vertueuse

On a testé le lien entre contenu en emploi (emploi/production ; inverse de productivité) et


salai e. L’id e est de di e ue les pa s ui ont créé eau oup d’e ploi ont été modéré niveau
salai e. L’emploi augmente si le salaire diminue (période 80-90, test sur 20 pays). Coefficient de
corrélation négatif de - , . U f ei age des salai es pe et d’aug e te le o te u e e ploi.

BRUNO et SACHS veulent définir le « wage gap » l’ a t e t e salai e et p odu tivit . O s’est
e du o pte ue le v ai p o l e ’est pas elui-là ais ’est la d ive sala iale. Do le v ai
lie u’il faut teste est o te u e e ploi et oût sala ial pa t des salai es . O t ouve u
coefficient de corrélation positif de 0,51. Ils augmentent en même temps donc.

Le contenu en emploi est corrélé négativement avec le salaire et positivement avec la part
sala iale. Do ua d la pa t sala iale di i ue, le o te u e e ploi di i ue. C’est auvais de
diminuer la part salarial.

Quand il y a une baisse du profit salariale il y a une hausse du profit. Donc quand le profit
augmente le chômage augmente.

Les pays qui ont la plus grande modération de part salariale, ont connu un grand profit et donc
du hô age. C’est e ui s’est pass en Europe. Cela dément beaucoup de théories, notamment
le théorème SCHMIT (chancelier Allemand).

Le profit non investi a augmenté de 11 points.

Pou uoi le a h du t avail ’est pas eve u e uili e da s les a es ? On a


te da e à di e u’o ’a ive pas à t ouve l’ uili e p ofit/salai e. Le v ai t avail e o o ie
est la répartition. Il faut bien répartir la richesse car produire tout le monde peut le faire. Il y a
une idée de partage optimal du revenu.

Il faut bien regarder la productivité du travail et le profit. Voilà les deux variables à étudier.

D. Les déterminants du taux de chômage


N : emploi

TCHO + 1/pop act = 1

1-TCHO = N/pop act


N = PIB * N/PIB = PIB/(PIB/N) = PIB/(productivité horaire x durée)

Pop act = (pop act/pop âge de travailler) x pop âge

Pop a t = tau d’a tivit * pop e age

1-TCHO = PIB/p odu tivit H du e /tau d’a tivit pop e âge

Le chômage est fonction de ces 5 variables explicatives et il est en relation positive avec toute
sauf le PIB (la croissance du PIB fait baisser le chômage).

1990-2000 :

PAYS Variation Productivité H Durée de Pop en Tau d’a tivit PIB


TCHO travail âge
Allemagne 0,7 1,1 -0,4 3,1 -0,1 3

Belgique 0,4 2,1 -0,4 0,1 0,4 1,6

Finlande 1,1 2,7 0 0,3 - 0,4 1,3

France 0,4 1,8 -0,3 0,3 0,1 1,5

Irlande -0,4 4,6 -0,3 1,5 0,5 6,6

Italie 0,4 1,9 -0,1 0,1 -0,2 1,3

Pays-Bas -0,1 1,5 -0,7 0,1 1,1 2,6

Suède 0,6 2 0,6 0,3 1,3 1

UE 0,4 1,8 -0,3 0,9 0 2

Suisse 0,5 1,5 -1,3 0,6 0,2


-0,2
USA -0,1 1 0,1 1 0,2 2,3

JAPON 0,2 2 -1,1 0,1 0,7 1,5

Les 4 colonnes (2, 3, 4, 5) sont des facteurs qui sont liés au taux de chômage, plus ils
augmentent plus, plus le chômage augmente. Ces facteurs favorables ont été combattus par
l’aug e tatio du PIB. Le pote tiel du hô age tait de , so e des olo nes).
Cela nous montre ce qui « cloche » selo les pa s. E F a e, ’est v ai e t u p o l e de
taux de croissance (elle a les même taux que les UE, sauf le PIB et une population par âge qui
augmente moins).

Variable démographique : pop en âge, faible influe e da s l’histoi e. Pas de o latio t s


nette entre pop en âge et variation du chômage.

Royaume Uni :

Pe da t les a es , il a u e o d de l’e ploi, ais ela ’a pas t ho og e, de à


il a eau oup de supp essio d’e ploi. A pa ti de , il a u oo de l’e ploi pa e
u’il a de la oissa e, pa e u’il a u tasse e t de l’a tivit , de à il a illio s
d’e plois es. Le hô age est est o te t a la populatio a tive a o e t
augmenté. Si elle ’avait pas beaucoup augmenté, le chômage aurait baissé.

Si on regarde les années 90, le chômage reste à peu près constant.

Da s les a es ,o au ed o e io e t e la oissa e et l’e ploi. Da s les a es , le


lien est rétabli.

Remarque sur la durée du travail : en principe on baisse la durée du travail pour pouvoir
résorber le taux de chômage. Si on regarde les choses sur le long terme, la durée du travail
baisse depuis les années 60 voire même avant.

1960 2003
Allemagne 2156 1661
France 2069 1568
Italie 2086 1672
RU 2137 1683
USA 2002 1800
Japon 2413 2100

Le pays où on travaille le moins en 2003 est la France. Les USA et le Japon travaillent plus que
les pa s d’Eu ope. La du e du t avail a di i u .
L’i flue e p po d rante est surtout la montée du temps partiel, cela concerne
principalement les femmes. Depuis les années 80, cette progression est très forte ce qui
explique la diminution du temps de travail.

E. L’ajuste e t d a i ue des salai es et de l’e ploi


Deg d’ajuste e t de l’e ploi :

Quelle est la vitesse d’ajuste e t de l’e ploi à l’a tivit o o i ue ? Si un entreprise a une
hausse des ve tes, est e u’elle va e au he et o ie ?

Un marché flexible est un marché qui a un ajustement rapide.

Des études ont été faites qui vont débouchés sur une typologie de 3 grands groupes de pays :
Passé

Premier groupe : a tivit de l’e ploi t s fo te, d lai d’ajuste e t ou t. Pa s a glopho e


Aust alie, EU, USA , Suisse, Espag e…

Second groupe : d lai d’ajustement très long, ils mettent du temps à embaucher à et à
e au he eau oup d’ a t e t e e ploi et p odu tio . Fi la de, F a e, Japo .

Troisième groupe : groupe intermédiaire (Allemagne, Pays-Bas, Norvège). Ce sont des pays pas
forcément flexibles et pourta t ils ’o t pas u tau de hô age lev .

Deg d’ajuste e t des salai es :

Ajustement au prix et ajustement au chômage.

PHILLIPS avait dit que Chômage et salaire sont en relation inverse. Normalement un fort taux de
hô age dev ait ett e à l’aug e tation du salaire.

Après il met la relation entre chômage et inflation. Il va y avoir des travaux statistiques qui XX
selon les pays et on va mesurer deux types de sensibilité :

H. La sensibilité des salaires au prix

I. La sensibilité des salaires au taux de chômage

O va al ule le deg de igidit . L’ lasti it pa appo t au p i divis pa l’ lasti it


par rapport au chômage
Les salai es so t ualifi s o e igides s’il a u e fo te lasti it pa appo t à l’i flatio , et
une faible par rapport au chômage.

A cout terme, deux pays sont très peu rigide, les USA et le Japon. Aux USA aussi bien le
numérateur que le dénominateur est faible. Mais le dénominateur est supérieur au nominateur.
Ca donne dans les deux cas un faible degré de rigidité.

L’Eu ope : fo te fle i ilit des p i les salai es s’ajuste t t s vite à l’i flatio , peu d’ lasti it
par rapport au chômage, donc fort rigidité.

Flexibilité du travail \ Forte Faible


fle i ilit de l’e ploi
Forte Suède / Portugal USA
RU
Espagne
Moyen Norvège Allemagne
Irlande
Faible Japon France
Finlande

Section 3 : Origine et effets généraux


A. Les origines
Il y a des sous périodes en matière de période. Ces évolutions cycliques ont des impacts sur le
chômage.

Il y a deux composantes dans le chômage :

J. Une composante permanente : due à des fa teu s o o jo tu els LONG TERME. C’est
la plus ennuyeuse.

K. Une composante conjoncturelle : phase de récession du taux de croissance : suppression


d’e ploi. Lo s ue e so t des p iodes de ise o e ça, ce sont plus souvent les
hommes qui sont touchés par le licenciement.
Lo s u’o est da s u e phase de oissa e le te, ’est la o posa te pe a e te ui do i e,
lo s u’o est da s u e phase de essio ’est la o posa te o jo tu elle.

On va parler du progrès technique, du facteur socio culturel, des transformations des appareils
productifs.

I. Progrès technique

a. Définition

Ce sont des innovations qui transforment les méthodes de production, la structure de


l’ o o ie e g al. Cela peut tre un nouveau produit aussi. Amélioration de la main
d’œuv e. C’est l’esse tiel de la oissa e.

b. Détruit-il l’e ploi ?

C’est u d at s ulai e.

Depuis la volutio i dust ielle, ’est u te e de o t ove se. Le p og s te h i ue a l e


les mutatio s, l’adaptatio ’est pas i diate, ela e u hô age d’i adaptatio . C’est u e
source de chômage frictionnel.

La p odu tivit aug e te, l’i vestisse e t aug e te, do o e peut pas o plus di e ue le
hô age u’o a a tuelle e t est du à ause du progrès technique.

Il a des effets du a les, ’est ça u’il faut ega de . C’est la fa euse p o l ati ue de la
o pe satio . Ce tai s e plois so t d t uits ais d’aut es so t s. Et ela e de ouveau
besoins. Les gens consomment plus. Il y a qua d e do u effet positif su l’e ploi su le
long terme.
Si o fait u s h a glo al d’i te p tatio du progrès technique au chômage :

Orientation de la recherche

Sélection des innovations

Changements techniques

Augmentation ouvelles valeu s d’usage

productivité du travail augmentation productivité

baisse demande de travail Demande travail ou substitution des produits

augmentation chômage baisse du temps de T baisse du chômage

Cette innovation est en mê e te ps at i e d’e ploi et dest u t i e d’e ploi.

2. trois cas de figure de la relation productivité et emploi


Premier cas de figure : la p odu tio est sta le et la p odu tivit s’est a ue : effets négatifs sur
l’e ploi.

Deuxième cas de figure : La production augmente moins vite que la productivité, cela a un effet
gatif, do l’effet su l’e ploi est gatif, do ela veut di e pe te d’e ploi.

Troisième cas de figure : La hausse de la production est supérieure à la hausse de la


productivité : ela a des effets di e te e t positifs su l’e ploi. C’est le as des t e te
glorieuses. Des emplois ont été supprimés mais les emplois créés ont été nettement supérieurs.
Exemple : la a isatio de l’ag i ultu e, il a eu u gain de productivité énorme dans
l’ag i ultu e, il ’ a eu au u p o l e de hô age.

Il y a que depuis les années 70, que ces côtés positifs ont été remis en cause.

II. Les facteurs socio culturels

Chaque pays a une attitude par rapport au travail très spécifique.

En France, on renonce très difficilement à son statut. C’est pou ça ue la o ilit g og aphi ue
est fai le e F a e. Les e t ep ises ’ai e t pas o plus p e d e des ge s t op ualifi s. Tout
ça alimente un chômage volontaire ou involontaire. Tous ces comportements sociaux
entrainent de la rigidité de salaire et de position.

Aux USA, cela est différent, si le métier ne rapporte pas beaucoup, on change sans hésiter
o t ai e e t e F a e. C’est pou ça u’il ’ a pas de hô age lo gue du e auta t u’e
France.

Au japon, il y a des secteurs où il y a une logique économique (être le plus compétitif) et


d’aut es où il a u e logi ue so ial l’e t ep ise ’est u e fa ille au Japo .

a. La variable démographique

Selon Keynes la variable démog aphi ue est tout à fait auto o ie pa appo t à l’ o o ie.
Da s les so i t s d velopp es il ’ a pas de lie . Ce pa a t e est à a ie ave p ude e
mais il peut jouer des rôles. Ex : Le baby-boom de 1945- : jus u’e , la populatio a tive
en Fra e ’a pas oug . Et elle a o e à s’a oit e à pa ti des a es là l’off e de
t avail s’est is à aug e te . Ce ui a u petit hô age ve s les a es .

Cela joue u ôle ais e tai s pa s peuve t le o t e a e . E e ple de l’Alle agne lors de la
réunification.
b. La concurrence féminine

Les femmes ont toujours travaillé mais pas en tant que salarié donc non déclarée. Tout cela
s’est d velopp ap s la se o de gue e o diale a pe da t ue les ho es taie t au f o t
elles étaient embauchées. Il a surtout explosé dans les années 50- ave l’e ode u ale,
comme elles ont quitté la ferme, elles ont commencé à trouver des emplois dans les emplois
tertiaires. Cela correspond avec la monté du tertiaire.

C’est u ha ge e t o o ique mais surtout social. On est dans une société de grande
consommation donc le « deuxième salaire » dans un couple est nécessaire.

c. l’i ig atio

1990 : illio s d’i ig s e Eu ope. Il a toute une vague d’immigrés dans les années 60 car
o a uait de ai d’œuv e. C’est u e populatio a tive ui a t utile à ette po ue.

d. Le système scolaire

. Lo s u’il a des postes va a ts alo s u’o ’est e fo t hô age, o le ep o he au s st e


éducatif (jeunes mal formés . Il faut u effo t o sta t pou le s st e de l’ du atio . Le
s st e du atif alle a d est u des plus pe fo a ts au o de g â e à l’alte a e.

III. Les t a sfo atio s des appa eils p odu tifs et de l’e vi o e e t
international
L’appa eil p odu tif s’est odifi . Il a des a hes où la p odu tivit s’a oit fo te e t alo s
ue la de a de o , e ui d t uit d’ailleu s des e plois, ’est le as de l’auto o ile. Pou
contrecarrer une hausse de la productivité, il faut une hausse de la demande. Il y a des branches
qui détruisent des emplois.

A ôt de ça, le o te te i te atio al s’est e o e plus t a sfo . O est e t da s u e


concurrence exacerbée. La contrainte extérieure est très forte et comme elle est forte on veut
avant tout être compétitif. SI une e t ep ise ’est pas ag essive et trop généreuse par rapport à
ses employés, elle se fait doubler par des entreprises plus compétitives. Il a aussi l’ e ge e
des NPI zai e de atio s ui peuve t ve i soit de l’est asiati ue soit l’Amérique du sud), on
dit aujou d’hui pa s e ge ts ou PBSCT pa s à as salai e et à apa it te h ologi ue.

Ces pa s o t e a l’e ploi da s PID a ils les o t fait o u e e pou les p oduits
manufacturés. (exemple : les 4 dragons). Cela commence dans les années 20, ils ont une
politique de substitution des implantions. On va voir la Corée arraché aux européens des
contrats de travaux publics. Et on va voir beaucoup de suppression de poste en Europe.

Ce ph o e a jou da s l’aug e tatio du hô age en Europe. Cette concurrence, qui tend


à t e igide au iveau des salai es. L’ouve tu e des f o ti es à p io i est favo a le à l’e ploi,
ais à ou t te e ela ’est pas fi ue pou les a hes f agiles.

IV. Les rigidités


On va parler ici de la notion HYSTERESIS : un phénomène continu à exister alors que ses causes
o t dispa u. Il joue u ôle t s i po ta t da s la pe sista e du hô age. S’il est pe sista t
’est pa e u’il a des rigidités.

Déséquilibre du passé se transforme en déséquilibre du présent

Le hô age o jo tu el s’est t a sfo au hô age st u tu el.

Le fonctionnement du marché du travail est rigide car il y a des inadéquations.

Ses facteurs expliquent une part la montée du chômage.

A. Les o po te e ts d’off e et le hô age

Les travailleurs sont moins motivés pour accepter des emplois, il y a des stratégies de recherche
d’e ploi. Cela e voie au p o l e u’o po te su la o ilit .

L’assu a e hô age ’est-elle pas responsable ? On ne cherche pas un travail de la même


façon si on a une assurance chômage ou non.

Il a des pa s ui vo t t e plus st i tes da s leu s gle e tatio s de l’assu a e hô age, et


pou ta t la du e du hô age e s’est pas raccourcie. Les études ont montré u’il ’ avait pas
forcément de lien.

Est- e ue les a is es d’ajuste e t so t deve us plus igides ? il ’ a pas u auvais


ajuste e t de l’off e et du t avail ? O s’est e du o pte ue la o ilit de la ai d’œuv e
avait diminué, bizarrement pendant la période des 30 glorieuses les gens étaient plus mobiles
que maintenant.

Les travailleurs hésitent à être mobiles car le taux de chômage est élevé, mais ce manque de
mobilité augmente le chômage. -> cercle vicieux
B. Les d isio s d’e au hes et la de a de du t avail

On se rend compte ue depuis , les d te i a ts de l’e au he o t ha g .

Il y a 3 facteurs qui ont engendré ce changement :

L. Monté des couts fixes, donc les employeurs donc hésitent à embaucher. Surtout
ua d ’est u e ai d’œuv e o ualifi e. (les couts non salariaux : les otisatio s,…

M. Les incertitudes sur la qualité des personnes employées : p o l e d’i fo atio s.


L’e plo eu est e tat d’i e titude. Pou o t e a e ela, il et e pla e u e
p iode d’essai. Puis se o de te h i ue, il va p opose u salaire d’effi ie e ; salaire
lev , seul les o p te ts du oup vie d o t, e ui s’appelle l’auto-sélection. Troisième
méthode : la pré-sélection pour déterminer les bons candidats.

N. Les incertitudes concernant les demandes futures : les demandes sont devenues très
variables : les oûts d’ajuste e t so t lev s. Elles duise t l’e au he pou e pas se
et ouve ave des e plo s do t elle ’a pas esoi , elle p f e p o de au heu es
supplémentaires.

B.. Les effets du chômage

A. Les effets généraux du chômage


Le chômage a des effets sur toute la vie sociale, économique, politique. Nous allons rester sur
les a teu s de l’ o o ie hô eu s et les se vi es pu li s de l’e ploi.

 Effet sur les chômeurs

Les chômeurs les plus indemnisés sont les chômeurs les plus récents. Cela a des effets sur le
revenu donc mais aussi sur le statut. Un chômage de longue durée peut créer des troubles de
sa t . Plus le hô age est de lo gue du e plus ’est g ave a ’est u appauv isse e t.
L’i de isatio du hô age est fonction du passé du chômeur. Un chômage de longue durée
peut créer des troubles de santé.

 Effet sur la France

3 soucis majeurs :
O. Le placement des chômeurs : pôle e ploi, e g al o dit u’il satisfait à % des
off es d’e ploi, 15% des chômeurs sont placés par pôle-emploi

P. leurs indemnisations : 1958 : création des ASSEDIC, elles sont financées par les
cotisations patronales et salariales

Système BISMARKIEN auquel adhère la France, la protection sociale est financée par les
cotisations

S st e BERVELIGIEN où la p ote tio so iale est fi a e pa l’i pôt. Pa s s a di ave et


RU. Deux façons appliquées entre Scandinavie et RU.

Q. leurs formations : fo atio s pou les hô eu s et pou les jeu es pou vite u’ils
soient chômeurs

(A SAVOIR : de a de et off e d’e ploi ’est l’i ve se de a de et off e de t avail

B. les inégalités face au risque du chômage

a. Les instruments de mesure du risque du chômage

(Rappel : tx de chômage : hô eu /pop a tive Qua d o esu e le hô age l’i di ateur le plus
simple : stock de chômeur.

Il a d’aut es i di ateu s ui so e t en termes de flux : o al ul u tau d’entrée et de


so tie. Tau d’e t e = hô eu de oi s d’ ois d’u e at go ie/pop a tive de ette
catégorie jeu e, s io , fe e…). Taux de sortie : ex : sortie de l’a e T soit pla soit
radié) / chômeur année T.

Le taux de reprise : chômeur de 2008 qui sont sortie en 2009/ chômeur de 2008
Diff e t du tau de so tie a ’est u suivi

Taux de satisfaction quasi instantané : les chômeurs de moins de 3 mois sortis en N+1/ chômeur
de – de ois ’est o e le tau de ep ise

Taux de maintien au chômage tau d’e plo a ilit : chômeurs 2008 qui sont encore chômeurs
2008/ chômeurs 2008
C’est l’i ve se du tau de ep ise)

Tout cela se fait sur une seule catégorie. Pe et de pa le de vul a ilit et d’e plo a ilit
d’u e at go ie. Pe et de o state pas de justifie .
On appelle ça des études de Cohorte.

b. Les inégalités spécifiques

Les inégalités personnelles : l’âge tau d’e t e au hô age pa ti uli e e t fo t pou les
jeunes), sénior (chômage de longue durée comparé aux jeunes). Le sexe (plus de chômage de
longue durée chez les hommes, taux de reprise plus fort chez les hommes). La nationalité (les
étrangers, période de crise premiers licenciés.

Les inégalités professionnelles : la qualification (taux de reprise instantané des cadres très
inférieur à celui des ouvriers, plus on est qualifié et plus le taux de reprise instantané est faible),
lieu de travail (région PACA : tau d’e t e lev et tau de so tie lev . La taille de l’e t ep ise
(grandes entreprises : taux de licenciement beaucoup plus important que dans les petites). La
nature du secteur tau de so tie et d’e t e t s fo t da s l’hôtelle ie .

Il y a un cumul des situations infériorisantes.


Il y a aussi les situations familiales (les hommes en couple sortent plus facilement du chômage
et rentrent facilement) Les enfants de chômeurs sont plus facilement au chômage. Les enfants
qui ont des parents ui o t u apital at iel g a t d’e t ep ise ou i telle tuel t ouve t
plus facilement du travail.

C. Les i galit s fa e à l’i de isatio du hô age

Parmi les chômeurs inscrits à pole-emploi, tous ne sont pas indemnisés. Et ceux qui le sont, ne
le sont pas pareil.
Avant 1983, on était plus généreux avec les chômeurs.
Il a depuis l’allo atio de fi de d oit a si le hô age du e l’i de isatio esse.
Chômeurs indemnisés = plus de la moitié de plus de 50 ans. Les jeunes sont très infériorisés par
rapport à ça. La catégorie socio-professionnelle : les cadres sont très souvent indemnisés, ce qui
’est pas le as pou les ouv ie s.

CONCLUSION GENERALE :

Le chômage contemporain est très diversifié. Il parait résulter de causes diverses et imbriquées
Une croissance molle, Les transformations des appareils productifs qui détruisent les emplois,
un environnement international très ouvert et donc impitoyable, les paramètres socio-culturels.
Toutes es diffi ult s, les pa s de l’OCDE e les o t pas traversés pareil.
Le Japon par exemple ne connait pas trop de drame : une bonne croissance, une bonne
fo atio p ofessio elle, u e ai d’œuv e o ile.
EU : croissance vigoureuse, demande soutenue, très fort marché intérieur, mobilité de la main
d’œuv e t s fo te jus u’e du oi s , poi ts gatifs : le salai e ’aug e te pas
beaucoup.
L’Eu ope : igidit ui li ite l’e au he, ui pousse au li e ie e t, oissa e olle, ai
d’œuv e peu o ile, des va i t s atio ales [F a e : situation aggravée par la restructuration
industrielle ; l’Alle ag e : mieux classée que la France en terme de compétitivité
internationale ; l’Italie : rigidité encore plus forte que la France, caricature négative de la France,
très forte économie souterraine ; la GB ui s’ a te du od le Eu op e a eau oup oi s
igide, oi s de hô age ue l’Eu ope ais peu o p titive elle aussi].

PARTIE 2 : les fondements théoriques


Introduction :

Le 19e siècle et la surpopulation MALTHUS et MARX

A l’aube du 19e si le le apitalis e s’affi e e A glete e (premier pays qui a fait la révolution
industrielle) et l’ ole lassi ue se d veloppe.
Malthus est t s sp ial o e lassi ue et o e e à s’i ui te de ette populatio .
Marx va dénoncer ensuite cette surpopulation vers le milieu et fin du 19e siècle. Malthus : essai
sur le principe de population PAMPHLET qui ne signe pas. Il va proposer une analyse très
célèbre sur la population et les subsistances.

Position des classiques par rapport à ce problème : il y avait une régulation de la population par
le salai e. Si t op d’off es de t avail t op de o de ui veule t t availle , le salai e va aisse
voire baisser en dessous du minimum vital. Si le salaire baisse à ce point, les gens vont mourir.
L’off e de t avail ai si di i ue et ai si le salai e e o te. Do la populatio est gul e pa les
p i . C’est Ri a do, Ada S ith ui dise t ça. Jea Baptiste SAY disait ue si la populatio
ouv i e est da s la is e ’est u’il a t op de o de.
Malthus va p opose aut e hose, il vaut ieu pou lui u’il ait u e gulatio de la
population par la contrainte morale. Il va critiquer toutes les lois sur les pauvres. Il va dire que la
populatio s’a oit e p og essio g o t i ue ultipli : x2, x3) et la production elle suit
mais en progression arithmétique (addition : +1, +2). Conclusion : il faut arrêter tout ça. Avant il
avait les gue es et les aladies ais plus ai te a t, il o sid e u’il a des o e s pou
améliorer tout ça : le vi e avo te e t et l’a e tu e seules les pe so es ui o t u e tai
salaire peuvent faire des enfants), il faut limiter la procréation. Il a été très critiqué par les
socialistes mais approuvé par les classiques. 20 ans plus tard il va encore la rééditer.
Malthus : au g a d a uet de la atu e e tai e so t pas i vit s, leu s ouve ts ’est pas is
alo s la atu e va s’e ha ge il e faut pas avoi d’e fa ts .
Malthus a publié un livre « essaie sur la population ».

Ma va se e d e o pte u’il a une masse de travailleurs pauvres « l’a e i dust ielle de


réserve. Le capitalisme veut juste augmenter la productivité donc embaucher moins. Cette
« armée industrielle de réserve » pèse sur les salaires. Marx propose de changer de système.
L’ o o ie apitaliste o ait le hô age d’u e a i e st u tu elle ; ’est l’Etat o al de
l’ o o ie ; les hô eu s = l’a e i dust iel de se ve. Pou ’est u e su a u ulatio de
capital.

Panorama de la pensée économique e ati e de l’e ploi :

L’e ploi est le sultat du fo tio e e t de l’e se le de l’ o o ie. Toutes les esu es de
politi ue o o i ue o t toutes des i pli atio s e te es d’e ploi. O essaie d’avoi u e
politi ue de l’e ploi ais il faut voi les e pli atio s do es au a hé du travail. Les variables
à retenir : les salai es et l’e ploi le volu e de l’e ploi .
Cette conception du marché du travail va être analysée et ré analysée.

Aujou d’hui il a u e e ise e ause du a h du t avail.


3 hypothèses remises en cause :
R. Off e et de a de so t tout à fait i d pe da tes o , la de a de i flue e l’off e et
vice versa)
S. La o f o tatio de l’off e et de la de a de a ive à u e d te i atio si ulta e du
salai e et de l’e ploi
T. Le a h est u i ue o la ai d’œuv e ’est pas ho og e, il a des at go ies de
t availleu s, dispa it de salai e d’u e gio à l’aut e)

La théorie de la segmentation de PIORE et DOERINGER qui dit que le marché du travail est
seg e t jeu es, i ig s… . Du poi t de vue de la politi ue économique cela a une
conséquence. Approche hétérodoxe (sont les classiques et les non classiques) ui s’oppose à
l’app o he de la th o ie t aditio elle. Il a des effets de do i atio , puis l’ tat i te vie t, e
’est pas u a h o u e tiel.

SECTION 1 : Le modèle traditionnel


Modèle traditionnel : néoclassique.

I. le courant néoclassique : fin 19ème, début 20ème


Classique = néoclassique = vision libérale
Libérale : a e voi au ôle de l’Etat da s l’ o o ie, u e o eptio du ôle de l’Etat par
appo t à l’i dividu, l’Etat doit s’effa e pa appo t à l’i dividu.
Libéraux : l’ o o ie se gule pa appo t à la th o ie de a h ; le marché c le meilleur
régulateur. Il n y a aucune différence entre la marché de travail et les autre marchés
(automobiles par exemple).
La pensée néoclassique trouve ses origines dans la pensée classique
Ce courant est libéral. La base est le classique.
Le ot li al est souve t e plo , le li al evie t toujou s à la o eptio u’o a de l’ tat
par rapport à l’i dividu le li al do e p io it à l’i dividu . Le a h pou les li au , est
l’i st u e t de gulatio o o i ue p i ipal. C’est u od le de f e e, ’est le eilleu
régulateur possible pour tous les marchés. Le travail est un bien comme un autre pour les
libéraux (autant que les « pommes de terre »).
KICKS, E o o iste ita i ue, auteu d’ISLM. S h a post ke sie il a it la th o ie du
salaire. Le salaire est un prix comme les autres.

Les classiques : « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » 1767, Adam
Smith.
Puis 1848 « p i ipe d’ o o ie politi ue et de l’i pôt » Stuart MILL. Pour les classiques leurs
lois t ave se t le te ps et l’espa e. Il faut supp i e toute la gle e tatio , adopte le
libre-échange. Smith « la main invisible ». Le a h est l’e p essio de la ai i visi le pou
Smith.

Les néo classiques : approche uniquement micro économique basée sur la rationalité des
individus. On les appelle marginaliste car il faut un calcul à la marge (Ex : taux de rendement
marginale). Parmi ces auteurs : JEVONS, WALRAS (français). Théorie du consommateur, du
producteur. Cette ole a gi aliste va do i e le d at o dial jus u’e . Il a les
marginalistes anglo-saxons comme Alfred MARSCHALL. Et gale e t l’ ole vie oise
BOHM-BAWERK. Puis l’ ole de Lausa e ave WALRAS, PARETO.
Tous ils o t d’a o d ue le a h e à l’ uili e et si il ’a de hô age a ause u’il a
une non flexibilité des salaires.

Cadrologique et hypothèse de départ

I. Le marché du travail : un marché comme les autres

Le marché est un système de relation établi entre divers agents à travers un échange. Il est
caractérisé par un certain nombre de règles qui lui donnent une structure plus ou moins
organisée, et un ensemble particulier de ses règles porte le nom de concurrence (marché de
concurrence).

U e elatio a ha de est u e elatio où o doit d fi i l’o jet u’o échange. Il peut y a voir
une dimension concurrentielle des agents. On part du point de départ que la concurrence est la
o e. L’o jet de l’ ha ge est le t avail da s le a h du t avail. Il a u e off e de t avail ui
vient des travailleurs qui offrent leur travail et il y a une demande de travail qui vient des
entreprises. O est da s la i o o o ie, o se pla e toujou s au iveau de l’i dividu. Rie e
distingue donc le marché du travail du marché boursier par exemple.

II. Le marché du travail est un marché concurrentiel


On aiso e e te es d’ uili e pa tielle. Si o pa t de la th o ie de MARSHELL, ha ue
marché est isolé (équilibre partielle). Dans la théorie néoclassique, ce marché est un marché de
concurrence pure et parfaite.

Hypothèse 1 : le t avail fait l’o jet de hoi calculateur, alternatif, l’ho e e o o i us


les age ts peuve t do su stitue au t avail u e aut e essou e. Pa e e ple pou l’off eu de
travail : peut d ide de t availle oi s et d’avoi plus de loisi s.

Hypothèses 2 : le t avail fait l’o jet d’u e atio alit pe a e te. L’i dividu he he l’opti u
de Pareto. Quand on offre notre travail, on compare si je travaille je pourrai moins me reposer,
l’i dividu va t ouve le o dosage. Cette opti isatio est pe a e te, e pou l’a hat d’u
objet par exemple « a hete l’o jet ou ga de ot e a ge t ». L’opti isatio fait l’o jet
d’ajuste e ts ui so t toujou s à la a ge « Si j’ai d jà TV, pk e a hete u e ième ? »).
Hypothèse 3 : le marché du travail est transpa e t. L’i fo atio est pa faite.

Ava t de fai e uoi ue e soit o s’i fo e.

Hypothèse 4 : Homogénéité du travail : le marché du travail porte sur des unités homogènes de
travail. Toutes les catégories de travail sont équivalentes.

Ces 4 hypothèses ne sont pas réellement réalistes. L’h poth se o plausi le pa e e ple,
hypothèse 3 non réaliste non plus.

A. Les hypothèses comportementales


La théorie du marché règle les comportements des agents.

Hypothèse 1 et 2.

L’i dividualis e thodologi ue : L’i dividu est au œu du aiso e e t : On est toujours


da s la i o o o ie, le tout est do la so e des i dividus, le o po te e t. L’a te
économique individuel est socialement bienfaisant («invisible »). Cela part de cette idée.
Deuxième idée : toute a tio olle tive est a ie, de s’e te d e ave l’aut e est a ie. La
st at gie ’est u’i dividuelle.

O ’a pas esoi de s’o upe des aut es. Cha u a ses p o l es, les aut es ’existe pas, on
’a pas u o po te e t e o fo it ave les aut es.

Les libéraux : l’i dividualis e o o i ue :

Le o po te e t d’u e olle tivit est u e sulta te de o po te e t d’u i dividu

L’i dividualis e e à l’i t tg al.

L’ho e lo s u’il se t so i t t pe so el et guid pa u e ai i visi le ui fait u’il se t


ieu l’i t t g al ue s’il avait voulu le se vi .

La rationalité parfaite : les age ts e he he t toujou s l’opti u . Les fi es veule t u p ofit


a i al. L’i dividu fait des ajuste e ts pe a e ts.

Capa it d’opti isatio pe a e te, u e pe a e e des hoi . Le hoi est spo ta . C’est
arrivé vers le meilleurs résultat (les firmes veuillent toujours le maximum, donc on fait toujours
des ajustements permanents).
Il veut atteindre le meilleur résultat possible (une entreprise cherche à atteindre le profit
maximum).  ’est le apitalis e

B. Les hypothèses relatives au fonctionnement du marché

- L’h poth se d’ho og it de t avail – on considère toute les unités de travail


identiques

- Hypothèse de transparence de marché – une information complète (à tout moment on


peut savoir)

Il a u e o ilit de t avail. Au u o sta le d’e t e su le a h de t avail, où les salai es


sont plus élevés. Aucune intervention extérieure.

L’h poth se est i po ta te, fo te su stitutio . Ap s l’hypothèse de transparence.


L’i fo atio est pa faite, elle se t u i ue e t au al ul.

On peut rajouter une 5ième h poth se, il ’ a pas d’e t ave à la o ilit . Si o veut ue
l’ uili e soit attei t il faut ue la ai d’œuv e soit o ile, et sa s l’i te ve tio d’u age t
tiers car elle limite la mobilité.

III. Les fonctions du marché du travail


1. Fo tio d’i fo atio : Cha ue age t a esoi d’ t e i fo pou d ide . Ce so t les p i
ui do e t l’information sur le marché. Quand les prix sont bas offre>demande. Le marché
informe donc par les prix.

Su le a h o lassi ue, l’i fo est s th tis e pa les p i . Le p i est l’i di ateu , ’est le
marché qui détermine le prix.

Les agents ajustent leurs décisions en fonction de prix.

2. Le marché a une fo tio d’affe tatio , grâce au marché on obtient le bien à un prix donné. Il
y a une répartition des revenus.

Cha ue age t veut o te i des ie pa appo t à p i , le a h est do u lieu d’obtenir ce


ie . Le a h d te i e l’affe tatio des essou es.
Le a h ’est u lieu d’app ovisio e e t, elui ui pa e devie t le possesseu de ie , le
a h est à l’o igi e des affe tatio s.

3. Le marché a une fo tio d’ajuste e t. Le marché gule l’ o o ie. Il d fi it les te es de


l’ ha ge. De ette fo tio d’ajuste e t, o peut e ti e ue le a h est u ode de
cohésion sociale, car on est « to d’a o d », ’est u e sulta te des i t ts. Smith dit que
l’ho e e doit ja ais o t a ie ses s pathies et e pathies atu elles, ’est juste e t
comme ça que la richesse se crée.

Le a h ’est u ouple, p i / ua tit , ua d il au ho ue le ouple ha ge, le a h


s’agisse au pe tu atio s.

La fonction de marché est la cohésion sociale.

Le marché régulateur entre le l’off e et la de a de. T ouve l’ uili e .

L’ o o ie de a h ’est u e cohésion sociale.

Smith « e ’est pas de la ie veilla e du ou he , du asseu ou du oula ge ue ous


attendons notre diner mais de leur souci de leur propre intérêt »

O ’a pas esoi d’agi e i t t olle tif, sauf l’Etat. Qua d o suiv e l’i t t i dividuel, o
atteinte le bienêtre social.

Smith a dit que « l’ho e est pou fai e l’ ha ge e t e eu »

Il faut être égoïste.

Il a écrit un ouvrage des sentiments moraux : suiv e so i t t pe so el e à l’ha o ie


sociale. On ne doit jamais contrarier ses sympathies naturels, il faut laisser chaque personne fait
e u’elle a e vie de fai e.

Conclusion : ’est u a h fi tif pa e u’il a des ajuste e ts i sta ta s. C’est u od le


de référence, mais on va être obligé de complexifier ce modèle. La concurrence est donc une
f e e, u e o e, ’est e u’o souhaite pou a ive à u e effi a it . Mais ua d o est
dans le domaine du travail, cela est plus compliqué que ça. Les néoclassiques disent que le
hô age est volo tai e, ’est pa e u’o e laisse pas fai e le hô eu .

Le a h est u e e p essio de tous les d si s i dividuelles ui o t e ie u’il ’a pas de


o t adi tio e t e les d si s i dividuels et l’opti u de a h .

Stramboli.
Le courant néoclassique :

A. Le salaire

Le salaire a deux façons : un revenu pour le travailleur, qui permet de consommer, et un cout
pou l’e plo eu .

Plus o a de t avail, plus o a de eve u, et plus de loisi . C’est a it .

L’off e XX a le salai e a deu di e sio s, pa ’est u eve u pou le t availleu , e salai e


permet de conso e . L’off e de t avail est d pe da te de ot e volo t de o so e.
L’off e de t avail va t e aussi a ou de ot e loisi . D’où l’a it age loisi /t avail. (On peut
appliquer le choix de consommateur). On a 2 attitudes :

- Le prix augmente – on conso oi s l’effet de su stitutio

- On ne change pas la o so, ais o a de eve us pou le este l’effet de revenue).

Quand on étudie la théorie du consommateur, on est toujours confronté à 2 effets :


quand on a un bien où il y a une variation de prix, il y a deux types de comportement
possibles. Le bien connait une variation de prix soit l’i dividu ha ge alo s sa
consommation, vers les biens moins chères (effet de substitution) soit il continu
normalement son achat mais cela va avoir les mêmes conséquen es u’u e aisse du
revenu (effet de revenu).

Plus le salai e aug e te plus l’off e de t avail aug e te.

Qua d o o pa e es effets, l’effet de su stitution est sup ieu à l’effet de eve u.

On suppose que le revenu non salarial augmente, et les salaires sont fixes. Quand on a un revenu
supplémentaire, o a a hete de loisi , et di i ue l’off e de t a ail.

Si le revenu salariale varie : le taux sur le marché augmente, augmente la f-o d’utilit , de
satisfa tio . L’utilit – des biens qui apporte de satisfaction.

Le salaire varie – réponse : le prix varie

L’effet de su stitutio et l’effet de eve u appli u au t avail :


Tout cette démonstration est possible si on considère que le loisir est un bien normal (bien dont
la consom atio ua d le eve u aug e te . Qua d le salai e aug e te, l’off e peut
aug e te ou di i ue selo l’utilit ue l’o a o de au loisi .

L’effet de su stitutio , le salai e a aug e t do ça veut di e ue le p i du loisi aug e te. Je


gag e plus d’a gent donc je vais travailler plus. Mais en même temps, cette hausse du revenu va
accroitre et le loisir est un bien normal (il augmente avec le revenu), donc accroissement de la
demande du loisir.

Les statisti ues o t p ouv ue l’effet de su stitutio l’e po te su l’effet du eve u. O


a o de plus de p i au eve u u’au loisi . La th o ie de la o so atio , ’est la elatio
SLUTSKY.

Beuker – a o t u’il a ait u e o pl e ta it et ui o peut a oi u e su stitutio e t e


les loisirs et le revenu de travail. La théorie néoclassique – l’i di idu préfère toujours plus de
loisirs avec le même revenu.

Les ou es de l’i diff e e : + o s’ loig e des ou es + sa satisfa tio se a lev e.

Il y a une contrainte budgétaire « voir graphique Barbara »

Revenu Travail

Loisir

Le eve u a aug e t , do la d oite de o t ai te est plus ava tageuse. D’u e aug e tatio
du revenu, intervient une situation meilleure.

Le déplacement de A à B => premier mouvement le taux de salaire augmente et on va remplacer


du loisir par du travail (effet de substitution), on va passer de A à B mais deuxième mouvement
l’i dividu deve a t plus i he il a e vie d’avoi de satisfa tio va passe de B à C il va do
passe su u e aut e ou e d’i diff e e. C = sultat de 2 forces contraires.

Les effets sur cet équilibre au niveau des salaires -


Courbe de travail croissante par rapport au revenu.

Plus le travail augmente, plus il y a un effet de désutilité du travail. Les femmes sont plus
touchées pa appo t à ette d sutilit a elles so t d’aut es a tivit s.

B. L’offre de travail – l’e se le des ouples L tel ue le i eau de salai e asso i à L soit
toujours égale la désutilité --- l’effo t . Co pa e l’effo t a e le sultat/le salai e. ) Plus on
travaille – plus le d sutilit s’a l e.

Marshall : Au-delà de certain rémunération, ’est l’off e ui a l’e po te .

Pou les fe es l’ lasti it est plus aug e t e. Si le salaire baisse trop – elle peut plus facile
décider de quitter).

C’est t s pe so el, ça d pe d de l’i te sit de t a ail, des o ditio s de t a ail, et .

C. La demande de travail

Trouve son origine par la loi de rendement décroissant.

La demande de travail est une fonction de production décroissante.

Productivité marginale qui va décroitre.


graphique 1 voir feuille

Plus on ajoute de facteur, et moins le rendement est important.

Graphique 2

La courbe de demande de travail est fonction de la productivité marginale du dernier travailleur.


Cha ue t availleu e au h appo te a oi s u’ava

La demande de travail est un ensemble de couple salaire réel/quantité de travail tel que le
salaire est toujours égale à la productivité marginale du travail.

Le salaire réel = productivité marginale

Le Nième travailleur sera payé à sa productivité marginale.

Le niveau de production est égal au deux variables :

Y= F (K,L) dY/dL >0 d²Y/dL<0

Notre employeur calcule à chaque travailleur embauché le coût marginal et la recette


a gi ale. Il va a te d’e au he lo s ue la p odu tivit a gi ale = oût a gi al salai e .

Plus le salaire est grand et moins il y a de demande de travail et inversement.

D. L’ uili e

Pou u’il ait u uili e, il doit avoi deu e ige es p ala les :

1. Un mode d’ag gatio des o po te e ts i dividuels : ’est de la i o-économie,


o pa t du o po te e t d’u i dividu et o dit u’u g oupe est la so e des
co po te e ts i dividuels, il ’ a pas de o po te e t de g oupe, ’est juste u e
somme. Prenons deux firmes A et B, la firme A pour le salaireW1, A va demander 15
unités de travail, et B 20, pour salaireW2 A va demander 20 et B 45. Sur le marché on va
avoir une demande de 35 pour A et 65 pour B.
Des règles de coordination des comportements : il faut l’i te diatio du
commissaire-priseur il faut u’il est u t oisi e age t. Il ’e e e au u e i flue e i
su l’offreur ni sur le demandeur. A ce niveau de salaire, les demandeurs et les offreurs
lui o u i ue t leu i te tio . S’il a t op de de a de il va p opose u tau de
salai e plus lev , si pas assez il va p opose plus as, et o fait ela jus u’à u salaire
d’ uili e. C’est o e ça ue se alise t les ha ges.

C’est u opti u pa tie , situatio ui a deu a a t isti ues :

 Opti u de Pa eto, si o s’e a te o di i ue le ie t e d’u age t

 Cet opti u assu e l’ uili e e t e l’off e et la de a de, ’est u uili e de


plein emploi

L’e s d’off e peut t e d’o igi e o po te e tale le t availleu efuse le salai e du a h ,


le chômage est une sanction pour tous les offreurs qui ne se plient pas à la loi du marché. Cela
peut t e gale e t d’o igi e o o po te e tale, ela p e d la fo e d’u hô age
incompressible, donc soit un chômage frictionnel soit un chômage structurel (inadéquation
entre offre et demande).

Da s u e telle o o ie, le hô age i volo tai e ’est pas o cevable.

Le plein emploi est assurée par la parfaite flexibilité du salaire.

E. Les conséquences de cette analyse néo-classique

Il occulte complètement toute notion de viscosité de salai e. Le salai e galise l’off e et le


demande.

C’est u e uili e de plein emploi mais à condition que le fonctionnement du marché ne soit
pas e t av . Le p i est u p i d’ uili e. L’ uili e est o te u g â e à l’i te a tio de l’off e
et de la de a de, le poi t où se oise les deu ou es e ge d e le salai e d’ uilibre et le
plei d’e ploi. Il ’ a pas d’illusio o tai e. (Les age es so t atio elles, il ’ a pas
d’i flatio , o s’appuie su des salai es els . Le remède – de fle i ilise le a h de l’e ploi.

Tout ce système marche s’il ’a pas de règlementation. Le syndicalisme – est pour que le salaire
reste fixe.
S’il e a du hô age, ’est pa e il a des o t ai tes faites su le a h lois so iales,
s di ats, o ve tio s olle tives, g ves… . Le s di at fait o te a tifi ielle e t les p i , il
atio e l’off e. De plus, le s st e ou le logi ue e t. La pa titio des eve us d oule des
h poth ses. Les salai es so t fi s pa le li e jeu du a h , ils o duise t à l’ uili e. Ce
pa tage de la valeu ajout e est atu el, e ’est pas le f uit d’u e o f o tatio . Pou eu , la
répartition est naturelle. On ne discute pas la loi du marché, le marché est juste mais il faut le
laisse faire.

Les auteurs néo-classiques le chômage frictionnel, mais par définition il est de court terme et
donc il a u etou à l’ uili e. La possi ilit du hô age i volo tai e est i e pa es
auteurs.

Conclusion : il faut laisse fai e le a h , do pas d’i te ve tio de l’ tat, pas de politi ue de
l’e ploi, il faut laisse le salai e se fi e li e e t. Et pas d’allo atio au hô age.

F. Les critiques

Voir séance précédente : idées clés : Concurrence pure et parfaite, info parfaite, Le marché du
t avail est u a h o e les aut es…

1. Irréalisme - l’ t e hu ai ’est pas atio el, o ’est pas dans une concurrence pure et
pa faite, l’i fo atio ’est pas pa faite, le a h du t avail ’est pas u a h o e les
aut es, l’e vi o e e t familial, pro) est très important.

2. La rigidité ’est la seule ause du hô age : à vrai dire que la rigidit ’est pas la seule ause
du chômage

« Le hô age ’est dû u’au igidit » Vision trop restrictive. Selon les néo-classique

Voilà donc la théorie néo- lassi ue, th o ie do i a te, elle ui a fait auto it jus u’à l’a iv e
de Keynes dans les années 30.
SECTION 2 : MODELE DE KEYNES
Un point qui Keynes se sert – la demande de travail, le salaire est lié à la productivité marginale.

Le plein emploi e ’est pas une situation normale, on a toujours de chômage, car on est dans
l’i e titude. Et e toute sa ie da s le hô age ’est a solu e t o al. Chez Ke es le a h
’est le sultat de l’a a t. O est da s l’i e titude, et o e ça su tous les aut es a h s.

E ati e de a h du t avail, il a u postulat u’il a epte tout de e, ’est la demande


de travail, elle se fixe en fonction du salaire, lui-même lié à la productivité marginale. Par contre
l’off e ave la otio de loisi et d’a it age là il ’est d’a o d.

Le raisonnement est macro- o o i ue du oup la otio de a h ’est plus la même. Le


a h du t avail ’est pas le lieu où se d ide l’e ploi. Pou Ke es le plei e ploi est
l’e eptio , pou lui ’est u « coup de chance ».

1ière rupture : Selo lui, si o est da s u e situatio o ale, ’est-à-dire si on laisse faire le
marché, on a du chômage alors que pour les néo classiques si on laisse faire le marché, on a
plei e ploi. La o alit o o i ue est do le hô age pou lui. Pou Ke es o ’est pas
dans la transparence mais dans l’i e titude.

Il fait deux choix théoriques :

- On est dans l’incertitude

Pou lui la de a de ’est la plus i po ta te, a elle d te i e le e e u et le tau


d’i t t. Tout pa te de la de a de, elle d te i e l’off e.

C’est le tau d’i t t ui va d terminer les investissements des entrepreneurs. Ce


’est pas l’ pa g e ui o ditio e l’i vestisse e t pou lui o t ai e e t au o lassi ues.

Chez Ke es tout d pe d d’u e de a de a ti ip e. Il va se pose la uestio


« Combien je vais avoir de demande de voiture ». C’est la de a de ui e l’off e alo s ue
SAY disait le contraire).

- Asymétrie décisionnelle entre employeur et employé : la causalité keynésienne part


des a ti ipatio s de l’e t ep e eu ui d ou he su es de a des effe tives. L’offre et
la de a de de t avail ’o t pas la e i po ta e. Tout d a e pa la de a de
effe tive ’est la o so atio et aussi l’i vestisse e t .  le salaire ne détermine
pas l’e ploi alo s ’u e pas u e va ia le d’ajustement.
2ième grande rupture : Chez Keynes le salaire est un revenu et non un prix, le salaire il le voit de
celui qui le reçoit donc. Un revenu qui détermine la demande.

3ième g a de uptu e : l’e ploi d te i e le salai e et o l’inverse. Cela ne sert à rien de


aisse le salai e e as de hô age. Do ’est v ai e t la th o ie du hô age i volo tai e. Le
volu e de l’e ploi ’est do pas du tout a it pa la d sutilit du t avail. C’est la
o so atio et l’i vestisse e t ui vo t d te i e l’e ploi. Cepe da t, Le salai e el est
bien égal à la productivité marginale cependant pour lui comme dit précédemment. La relation
salai e/e ploi va ue da s u seul se s, pas des deu pa o t e. C’est pou ça, ue le iveau
de l’e ploi ’est pas d te i su le a h du t avail, ’est pou ela u’il a u e as t ie
d isio elle e t e l’e plo eu et l’e plo , l’e plo eu est do i a t.

!si vous voulez un beau chômage – baisez les salaires !

L’e ploi détermine le salai e, et pas l’inverse. L’e ploi est d te i pa la de a de.

Donc les sché as ’o t pas au u se s pou Ke es. C’est l’e plo eu ui d ide e fo tio des
anticipations.

4ième rupture : Ke es e s’i t esse pas au a h du t avail o s’i t esse aussi ie à l’offre
et la de a de ais au a h de l’e ploi a la positio de fo e est à l’e plo eu do la
demande de travail prédomine. L’off e de t a ail dépend de salaire nominal (le salaire sur le
papie s’il aug e te, o e tie t pas o pte de l’aug e tatio de l’i flatio – l’illusio
monétaire.

Chez Keynes le salaire est rigide et non flexible.

I. L’off e de t avail Keynésien

C’est diffèrent de classique. Les offreurs de travail considèrent que le taux de salaire nominal, et
pas réel.

Les offres de travail sont en fonction du salaire nominal selon Keynes

Il va postuler la rigidité à la baisse des salaires nominaux.


On emploi la notion offre de travail, mais cela est inadéquate, on devrait plus parler de
de a de d’e ploi. Mais o va o ti ue à di e off e de travail pour rester dans son
vocabulaire.

La variable de référence est le taux de salaire nominal et non le taux de salaire réel.

A. La référence aux salaires nominaux

Il a bcp introduit des éléments de psychologie. (Optimisme, pessimisme)

L’off e de travail est victime d’illusio o tai e. O résiste pas à la baisse de sal réel, mais au
sal a gi al oui. L’off e de t a ail ’est pas se si le au salai e el, elle d pe de de salai e
nominal.

Les comparaisons salariales entre individus, elle va se faire juste sur les salarie nominaux, car les
p i so t les es pou toute le o de. S’il a de l’i flatio – ’est pou tout le monde.

L’illusio o tai e : il dit ue les off eu s so t vi ti es d’u e illusio o tai e. S’il a u e


baisse du salaire nominal il le voit, mais il ne voit pas la baisse du salaire réel, sauf quand cela
est t s i po ta t. L’off e de t avail d pe d du salai e o i al et la go iatio po te su les
salaires nominaux pas sur les salaires réels.

La propension à faire des comparaisons salariales inter individuelles : on ne regarde pas ce


u’o a ais e u’o peut o so e ave . Le salai e o i al agit su le o po te e t
d’off e. C’est u e f e e

La rigidité à la baisse de salaires nominaux

Voir graphique

Une baisse de l’e ploi ’a au u e i ide e su le salai e o i al. La fo tio d’off e de t avail
est oissa te à pa ti d’u e tai iveau d’e ploi L . C’est la sulta te des s di ats ils
préfèrent voir le chômage augmenter tant que le salaire augmente), en gros toutes les forces
institutionnelles qui fait que le salaire ne bouge pas. Il faut aussi référence au contexte.

B. Quelle relation entre salaire nominal et salaire réel ?

Ce ’est pas u e elatio de ausalit . Il ’ volue pas da s le e se s. Il dit que quand


l’e ploi aug e te, il a e de e t d oissa t p odu tivit a gi ale d oissa te do
salaire réel décroissant, mais en contre parti cela fait augmenter le salaire nominal.

Le salaire réel évolue de façon inverse au salaire nominal.


Plus on embauche, la productivité marginale diminue donc le salaire réel diminue.

Alors le salaire réel est déterminé de la productivité marginal.

Qua d l’e ploi aug e te le salai e o i al aug e te.

L’e ploi agit o joi te e t d’u e faço gative ave le salai e el et d’u e faço positive
avec le salaire nominal.

C. Le statut elatif de l’off e de t avail

Pou les o lassi ues l’off e et la de a de o t le e poids. Da s la th o ie ke sie e, le


salaire nominal est déterminé par les deux mais le salaire el seule e t pa les fi es. L’off e
de t avail est v ai e t se o dai e e te es de d te i atio de l’e ploi.

Pou Ke es ’est la de a de effe tive ui d te i e l’e ploi.

II. L’a al se ke sie e


Chez Ke es, les sala i s so t vi ti es de l’illusion monétaire. La demande effective est
fondamentale car elle détermine la demande de travail. (Demande effective = demande
a ti ip e do ue les fi es s’atte de t à devoi satisfai e . Rigidit des salai es o i au .
Plus le chômage est important et plus les salariés sont rigides sur ce point.

Chez les Keynésiens, il y a une hiérarchie entre les marchés.

G aphi ue Le hô age va do ve i d’u e de a de effe tive t op fai le. O a du hô age


involontaire. On peut avoir des gens prêts à accepter des baisses de salaire, mais la demande de
t avail ’est pas au iveau de l’off e. La aisse des salai es i duit u e aisse de de a de de
travail et ne réduit donc pas le chômage.

Il faut augmenter les dépenses publiques, une stimulation de la consommation, donc des
perceptives meilleures pour les entreprises.

Les spécificités keynésiennes du fonctionnement du marché du travail

Première spécificité : la demande de travail est un agrégat dérivé de la demande effective.


Demande effective, ce qui veut toutes les dépenses qui vont être faites grâce au revenu
distribué.
Les 2 équilibres IS et LM qui vont déterminer un certain niveau de production qui va déterminer
la forme de demande effectif (ce que les profs espèrent vendre).

2ème spécificité :

La demande du travail est une demande dérivée. Il y a une causalité inversée du salaire et de
l’e ploi, le salaire est un élément du cout de production pour les néo classiques, le salaire est
u e va ia le e pli ative de l’e ploi, alo s ue pou Ke es ’est u e o posa te des eve us
des ages, do i flue e les de a des. Le salai e agit su l’e ploi de faço i di e t via la
de a de. Do la de a de effe tive p d te i e la p odu tio et l’e ploi.

3ème spécificité :

La dissociation entre la spécification du salaire nominal et du salaire réel : l’off e de t avail


influence le salaire nominal, et la demande de travail influence le salaire réel. Le salaire nominal
est d id pa u e go iatio e t e fi e et t availleu . Il ’ a pas une détermination
conjointe entre ces deux types de salaire. Le salaire nominal est un fruit de négociation entre les
firmes et les travailleurs. Le salaire réel est un vrai salaire économique, il fonctionne de la
productivité marginale

III. Le chômage keynésien


+ Rien ne garantit le plein emploi, il va critiquer la loi des débouchés de JB SAY « l’off e e sa
propre demande ». Say dit que sur 10 heures de travail donc 10 heures de revenu tout est
dépensé. Faux car une part de revenu peut être épargnée. Pour SAY la monnaie est un voile,
pou Ke es la o aie ’est pas u voile, l’a ge t ’est pas vou u’à t e d pe s , do il a
des effets monétaires non pris en compte par SAY.

+ Il va créer son o ept d’ uili e de sous-emploi et de chômage involontaire. Il ’ a pas


fo e t galit e t e de a de et off e. Le poi t où se e o t e ISLM ’est pas fo e t le
eve u u’assu e le plei e ploi. Le hô age ’est pas dû à des p te tio s sala iales
e essives. Do l’off e e e pas sa de a de. La cause du chômage ne se situe pas sur le
marché du travail, elle se situe bien avant, sur le marché des biens et sur le marché de la
o aie. Do ’est u uili e de sous-emploi et baisser les salaires ne baissera pas le
chômage.

+ Conséquence : Il faut u e i te ve tio de l’ tat.


Elle est essai e, le etou e plei d’e ploi se fait ue pa l’i te ve tio de l’Etat. Baisse les
salai es ’est i effi a e, ça se t à ie

A. Elle est nécessaire

Da s u tel o te te, il est i possi le u’il ait du plei e ploi sa s i te ve tio de l’ tat. La
baisse des salaires ne permet pas un retour au plein emploi mais va au contraire détériorer le
a h du t avail. Pou lui l’esse tiel est de fai e u e ela e de la de a de, d’avoi u tau
d’i t t as ais pas trop).

B. Quelle forme doit avoir cette intervention ?

A l’ po ue, da s les a es où il avait u fo t tau de hô age, la seule politi ue a ept e


était la politique monétaire a tio su les tau d’i t t .

Keynes va commencer à di e ue la politi ue o tai e e suffit pas, u’il faut ajoute u e


politique budgétaire. Pour lui il faut soutenir la demande. Une dépense publique est une
i je tio de o aie a il e pa e e ple de st u tu e do de l’e ploi. Ke es va di e u’il
faut u d fi it udg tai e s st ati ue, l’id e de Ke es est u’il vaut ieu ça ue du
chômage.

Do soute i la de a de pa u e politi ue o tai e joue su les tau d’i t t puis pa


une politique budgétaire (accroitre la consommation de façon continue).

Il faut un déficit systématique : eau oup de d pe ses et peu d’i pôts.

IV. A-t-il vaincu le chômage ?


Chô age assif à l’ po ue de Ke es. Ke es tait t s p ovo ateu . Il a t iti u a il
faisait une grande place à la psychologie, aux hu eu s, à la o fia e, à l’opti is e des
i dividus. Il a is l’a e t su la pe eptio u’o a des v e e ts.

Beau oup dise t u’il a vai u le hô age. U d faut pa o t e de Ke es, est u’il e
s’o upait pas du o e e i te atio al, il a do priorité à la politique intérieure.

Pendant toute la période des 30 glorieuses, ses idées ont prévalu. A partir des années 70, avec
les chocs pétroliers, on est revenu au libéral.

Depuis la ise de ,o e sait plus t op ve s ui se tou e …


SECTION 3 : Dépassement et enrichissement de
l’a al se ke sie e
A pa ti des a es , o va avoi à la fois de l’i flatio et du hô age. Ce ui va pose
p o l e à l’a al se ke sie e où o vo ait l’i flatio o e le p i à pa e du plei e ploi.

Avant ’ tait u dile e « hoisi l’u ou l’aut e », maintenant on a les deux, on arrive à des
situatio s de stag atio de l’i flatio .

I. La courbe de BEVERIDGE

E o o iste a glais, s’i t essait au p o l e de la allo atio de la ai d’œuv e, il a vu u’il


y avait une coexistence entre le chômage et des emplois vacants (emplois disponibles). Il a
tudi la elatio u’il e iste e t e es deu fa teu s.

C’est u e ep se tatio g aphi ue de la liaiso e t e le tau de hô age et le tau d’e ploi


vacant (nb d’e ploi va a t/pop a tive .

La allo atio des e plois ’est pas effi a e d’où l’e iste e de ette ou e.

La courbe diffère selon les pays.

Voir graphique

C’est u e elatio i ve se, ua d le hô age est fo t le tau d’e ploi va a t est as.

Le taux de vacance des emplois a deux variables explicatives : le chômage et le taux


d’e au he.

La courbe de BEVERIDGE dans la zone euro

On va étudier les évolutions du chômage dans la zone euro à partir de cette courbe. Voir les
deux mini graphiques.

L’id e de et a ti le est d’ tudie les ho s ui peuve t affe te la ou e. O a o sid u’il


avait deux types de chocs :

- Chocs conjoncturels : petit choc entraine des variations inverses du taux de chômage et
du tau d’e ploi va a t. Dépla e e t su la ou e ui va du poi t A au poi t B, s’il a
u e ep ise o o i ue, o evie t au poi t de d pa t. Baisse de l’a tivit o o i ue,
aisse de la de a de… e g al ela e du e pas lo gte ps
- Chocs structurels : chocs importants, Réelle dégradation du marché du travail où les
deux taux varient dans le même sens, cela entraine un déplacement de la courbe vers la
droite.

Il y a eu ces deux types de chocs dans la zone euro, malheureusement les chocs structurels ont
été prépondérants sur les ho s o jo tu els. Au d ut des deu d e ies, ’ tait des ho s
conjoncturels, et de 1985 à 1990 et de 95 à 2000, chocs structurels. La décennie 2000 laisse
apparaitre en revanche des chocs conjoncturels.

II. La courbe de PHILLIPS


1. Définition

Jus u’au a es , p iode de fo te oissa e o o i ue, o pe sait u’ave Ke es o


avait trouvé toutes les solutions pour vaincre le chômage. Il y avait quand même une petite
i flatio ais ie d’i ui ta t.

Puis courbe de PHILIPPS, un des éléments fondame tau de l’a al se ke sie e.

Article de 1958 que phillips va faire un bricolage statistique ingénieux où il tester la relation
entre le taux de chômage et le taux de croissance des salaires dominants.

Il va tester ça en grande Bretagne entre 1861 et 1957.

Quand le taux de chômage augmente, le taux de croissance des salaires dominants diminue. La
corrélation est donc négative. Relation décroissante. voir graphique 1ère courbe de Phillips. C’est
une courbe qui a été établie empiriquement.

Article paru en Fonction, Jacques Rueff, il a beaucoup conseillé les présidents/De Gaulle.

Fisher qui a été publié 1925, il avait déjà constaté que la corrélation était négative.

L’appo t de Phillips : Relation invariable et stable. Cette constatation est valable sur tous les
siècles et tous les pays.
Plus le chômage est important et moins les salaires sont réactifs car à un moment donné il y a
une rigidité des salaires.

A partir des années 1970, il y a un dérèglement des courbes de Phillips et il y aura une montée
de l’ ole o ta iste.

2. Deux interprétations alternatives de la courbe de Phillips.

1958 : philipps met en évidence une relation inverse entre inflation salariale et taux de
hô age. Le tau de hô age e e e su u e p essio su l’ volution du taux de salaire. En
période de forte croissance, les salaires sont revus à la hausse car moins de chômage. En
p iode de essio le appo t de fo e ’est plus favo a le do di i utio des salai es.

A) Explication traditionnelle : explication de LIPSEY

C’est e u’il va do e so v ai statut à la ou e de Phillips, lui il va passe de la ou e


inflation salariale/chômage à la courbe inflation/chômage, il va donc généraliser. Pour lui il y a
de l’i flatio ua d il a u e diff e e e t e l’aug e tatio du salai e o i ale et la
p odu tivit =le salai e o i ale aug e te plus ue la p odu tivit . Il dit u’il a de l’i flatio
car les entreprises vont garder quand même leur taux de marge, donc elles vont augmenter les
prix.

Pour lui ’est le hô age ui e l’i flatio , la di i utio du hô age i pli ue u e hausse des
salaires nominaux supérieure à la productivité, ce qui implique une hausse des prix.

) L’e pli atio de Friedman

Friedman va publier un article en 1968 qui changer les hoses. L’ o o ie selo lui a toujou s
u tau de hô age d’ uili e. Il e ve se l’e pli atio de LIPSEY.

Il va di e ue ’est l’i flatio ui e pli ue le hô age.

Petit etou e a i e… Selo u s h a ua titativiste hausse de la asse o tai e


implique une hausse des prix.

Friedman se relie à cette étude quantitativiste, donc hausse des prix qui implique une baisse des
salaires réels, qui implique une hausse de la demande de travail pour les entreprises, donc
injection inconsidérée de monnaie donc baisse du salaire réel pour les entreprises, elles vont
ainsi incitées à embaucher, donc taux de chômage diminue.

Mais il dit ue ’est te po ai e et ue le hô age e-augmentera.


Le essage de Phillips, ’est a te de fai e l’i flatio vous ’a iverez pas à résorber le taux de
chômage. Ce qui est une idée opposée à celle de Keynes.

C. Relatio test e su d’aut es pa s

L’ o o ie a deu aladies : inflation et chômage.

C’est u e elatio sta le, ua d l’u aug e te l’aut e di i ue.

Il existe une relation stable aux EU mais pas tout le temps. Les années 70, les deux vont
s’accroitre.

D. Diverses questions sur la courbe de P

1) stabilité

La ou e de P ’est pas sta le o e il le p te d ais est ie i sta le. A pa ti des a es


70, stagflation (stagnation dc pas de croissance et inflation) ce qui discrédite la courbe de P.
Cependant, même si on se retrouve dans une conjoncture où il y a inflation et chômage, on va
voi u’il a d’aut es sou es d’i flatio :

- inflation structu elle ui ’a au u appo t ave le hô age, e : secteur tertiaire.

Ce ’est pas ue la ou e de Phillips ’est plus vala le ais u’elle se d ale ve s le haut .

De plus, les a ti ipatio s i flatio istes dis dite gale e t a e de l’i flation.

2) Ces fondements théoriques

Se teu s e su hauffe ui a ue t de ai d’œuv e.

3) Le refus du dilemme inflation/chômage : le taux de chômage naturel

Phillips ’est vala le ue su le ou t te e. Friedman sur le long terme.


F ied a , pou lui o peut so ti du hô age e i duisa t u e i flatio ais e ’est pas la
solutio a il a u tau de hô age atu el ui est o pati le ave l’ o o ie. Hausse des
prix implique revendication salariale, implique hausse des coûts salariaux, donc retour au taux
de chômage naturel. Les salariés demandent

Si la hausse de hô age est sup ieu e à e u’ils o t de a d ça peut di i ue le hô age u


certain temps car il y a un délai. Mais les salariés vont ajuster leur anticipation.

Pour lui il ’ a pas de dile e. Les politi ues o jo tu elles de Ke sie es e se ve t à


rien. (Friedman politique structurelle).

Pou F ied a il ’ a pas d’i fo atio pa faite o e le dit Ke es, o il a de l’i e titude
sur les salaires notamment. Ils e so t pas sou is à l’illusio o tai e, ils a ti ipe t l’i flatio .
L’i flatio est epe da t al a ti ip e, ’est ette al a ti ipatio ui va di i ue le hô age,
do e g os la seule fa o pou ue la ou e de phillips a he il faut u’il a ait uen
mauvaise anticipation.

Le tau de hô age atu el NAIRU: tau de hô age ui ’a l e pas l’i flatio .

Pays 67-70 81-83


USA 3 6,5
RFA 1 8
France 2,5 8
Italie 4,5 6,5

Le taux de chômage naturel NAWRU : tau de hô age ui ’a l re pas les salaires.

Pays 65-72 84-87


USA 8,3 6,5
RFA 2,9 3,7
France 0 4,7

4) La loi OKUN

A. Définition
Le but est de mettre en évidence une relation négative entre le chômage et la croissance.

Plus le taux de chômage est important plus le taux de croissance est faible.

On peut le dire comme ça : Relation positive entre croissance et emploi.

La hausse du produit est plus rapide que la hausse du chômage.

Le hô age est le sultat d’u e i suffisa e de la p odu tio , ais il a d’aut es a i es


du e du t avail, p odu tivit , tau d’a tivit … . Si es va ia les taie t o sta tes, il a
aurait une variation de même ampleur.

Voi l’ uatio .

On a 4 variables explicatives.

O fait va ie le tau d’e ploi e silo la p odu tio est fo tio de tau d’e ploi.

O fait va ie le tau d’a tivit : il est fonction de la production.

Il va fai e pa eil pou la du e du t avail et la p odu tivit . Et à ha ue fois il va t ouve ue ’est


fonction de la production.

B. Les tests : les liens entre chômage et croissance

a. La loi OKUN étudié comme fonction de chômage

Sur 1955-1990 ensemble de la période et après sur des sous périodes 73-90.

Le pic explique que la variable x explique 21% des variations de y. Ca veut do di e u’il faut
att i ue d’aut es va ia les la p odu tivit pa e e ple . O a e a u ue ’ tait su tout la
durée du travail qui faisait augmenter.

Après on est passé à une période 55- , o a t ouv pa eil des g essio s sig ifi atives, ’est
une très forte croissance o o i ue. Le tau d’i vestisse e t avait u e o s ue e su le
chômage.

Après on a fait ça sur la période 74- , là o a i t oduit le SMIC et o s’est e du o pte ue


quand le SMIC augmentait, le chômage augmentait.

Il y a un lien entre taux de chômage et tau de oissa e ais ’ tait su tout v ai pe da t la


période de prospérité.

Autre équation (voir feuille) Coefficient de régression positif, le pi explique 30% des variations
de l’e ploi. La oissa e e oi s d’e ploi ue la essio e e de chômage.
La sous période 65-73 : la relation emploi/PIB est assez fai le et le SMIG SMIC de l’ po ue
i flue e l’e ploi. Pk ? a a va e du pouvoi d’a hat

La sous période 74-90 : la liaison est beaucoup plus marqué mais en même temps un SMIC qui
i flue e positive e t l’e ploi.

Conclusion : deux variables influencent vraiment l’e ploi : le SMIG et le PIB.

Le SMIG a deux effets, e p iode de p osp it il a sti ul l’e ploi a le pouvoi d’a hat a
augmenté, et p iode de essio il l’a freiné, le SMIG était en effet trop élevé et les
e plo eu s ’o t pas pu e p he .

E. Les théories du déséquilibre et ses classifications

1) La théorie

Elle s’o ie te ve s les NEC : nouvelle économie classique ; NEK : nouvelle économie
Keynésienne.

Nous on va juste parler de la NEC

CLOWER et LEIJONHUFOUD, deux auteurs américains, ils commencé à écrire fin 1960, ils disent
u’il ’y a pas de commissaire-p iseu do pas d’ajuste e t pa les p i , ais eu dise t ue
les ajustements vont se faire par les quantités.

La théorie du déséquilibre dont un des portes paroles est BENASSY qui va reprendre cette idée
d’ajuste e t pa les ua tit s ole du d s uili e , eu ils dise t u’il a deu t pes
d’ajuste e t pa p i et pa ua tit . Ils o sid e t que les prix en courte période ne varient
pas et les considèrent comme rigides. MALUNBAUD, considéré comme le plus grand économiste
français par les américains, va faire partie de cet équilibre à prix fixe ou équilibre avec
rationnement.

Cette école critique le système Walrassien, eux ils disent que la description walrasienne est
centralisée par le commissaire-priseur et eux proposent une conception décentralisée.
DE BOISSUEU : le tâto e e t i pli ue de l’i fo atio du p ofit du o issai e-priseur. Dans
les autres cas il y a des contraintes qui font que les prix ne réagissent pas rapidement aux
va iatio s de l’off e et de la de a de. Do il a au u e aiso de suppose ue les off es et les
demandes vont se rééquilibrer. Ce sont des offres et des de a des i o pati les. C’est u
a h où l’ajuste e t se fait pa les ua tit s. La t a sa tio s’effe tue ais elle s’effe tue
ave u atio e e t. Il a toujou s u des deu ui est atio et l’aut e o te t.

MALUNBAUD va retenir deux types de marché : marché du travail et marché des biens.

Offre excédentaire Demande excédentaire


Offre excédentaire Contraintes sur le marché des Contraintes sur les deux
biens 1 marchés 2
Demande Excédentaire Pas de contrainte 3 Contrainte sur le marché du
travail 4

1. L’off e est e de tai e su les deu a h s

.I aliste. L’e t ep ise veut e au he des ge s alo s u’elle ’ oule pas so p oduit

3. chômage classique

4. la demande est excédentaires partout, « inflation continue », « pénurie »

2) les classifications : chômage classique et keynésien

a) rappel théorique

ARTUS/MALURBAUD

C’est u e app o he ui ejette l’h poth se esse tielle ui dit ue l’ uili e e t e l’off e et la
demande se réalise par la flexibilité des prix. C’est pareil sur le marché du travail.

La th o ie de l’ uili e à p i fi e adopte l’h poth se de igidit des p i à ou te p iode,


l’ uili e e se uili e do pas pa l’ajuste e t des p i ais pa l’ajuste e t des
quantités. Certaines offres ne p e e t pas p e eu . C’est e atio e e t de l’u ou de l’aut e
qui explique ce chômage.

Du fait ue le salai e est fi e il a plus d’off e de t avail ue de de a de de t avail. Co e le


salai e est igide, il ’ a pas d’ajuste e t.

L’off e est sup ieure à la demande : pas d’ajuste e t i diat. Beau oup e t ouve pas
d’e ploi.

b)

XXxxxxxxxxx

Offre excédentaire Demande excédentaire


O exc Chômage Keynes 1 Cas atypique 3
D exc Chômage Classique 2 Inflation contenu 4

1 chômage logique, les travailleurs qui sont au chômage est du parce que les
entrepreneurs de vendent pas. I suffisa e de l’a tivit o o i ue

3 Situatio o o i ue i oh e te. L’e t ep ise peut embaucher mais vend pas.

2 Forte demande de produit. Il y a de la demande insatisfaite d l’e t ep e eu e


po d pas à la de a de peut t e pa a ue d’ uipe e t

c) Extension du modèle

Il peut y avoir une combinaison entre deux types de chômage le keynésien et le classique.
L’ tude SETTE et TADDEI, ils o t appel ça u e o i atoi e da s l’espa e et da s le te ps. Qui
fait u’o a ive à u e otio de hô age i te.

Il peut y avoir aussi une transformation dans le temps, le chômage peut se transformer. Théorie
de courte période. Normalement le chômage classique ne doit pas se perpétuer. Il ne dure pas
longtemps mais peut se transformer en chômage keynésien.

Le hô age ke sie ’e ge d e au u a is e de uili e. Il peut se ep odui e. E


revanche un chômage keynésien qui dure peut également se transformer en chômage classique
pa i suffisa e de l’i vestisse e t.

Les auteu s o t appel ça la o ta i atio . L’u o ta i e l’aut e.


Au d pa t l’Eu ope avait u hô age lassi ue ui s’est peu à peu t a sfo e e hô age
keynésien.

D’aut es uestio s se pose t, ota e t su la i it du hô age, o e t l’e pli ue et


surtout comment la repérer ?

A court terme, seul le chômage classique exerce une influence sur le chômage keynésien. Car les
firmes qui ne sont pas contraintes, vont déboucher sur ce chômage keynésien car la demande
est rationnée.

3) Les conséquences

Elles sont vraiment au centre du débat.

Selon le diagnostic (classique ou keynésien) les solutions sont différentes. Si on considère que le
chômage soit classique. Il faut que les investisseurs soient incités à produire. Il faut élargir les
a ges de p ofits, do aisse les salai es et les aisse les i pôts, pou u’ils puisse t i vesti .
Ca le hô age vie t de là, les fi es ’e au he t pas a elles ’o t pas de e ta ilit . Il faut
que ce soit des investissements de productivité et des investissements de capacité.

L’e jeu est de o t e u’il a t pes de hô age. Les solutio s so t diff e tes voi e i ve se
au iveau des salai es, da s u as il faut aug e te les salai es da s l’aut e as les serrer.

d) Cette typologie du chômage est-elle vraiment fondée ?

Le chômage est un phénomène mondial, et quand on prend en compte cette dimension


o diale, o a l’i p essio ue ’est u fau d at. Ca la o lusio : les classiques ne se
désintéressent pas à la demande et les keynésiennes de la rentabilité. Ils convergent entre eux
et sont interdépendants. Il y a une compatibilité entre demande et profit.

Résumé :
Théorie du déséquilibre : MALUNBAUD et BENASSY, ette t e ava t la otio d’ uili e de
rationnement. Et donc deux formes de chômage sont distingués : keynésien qui est dû à une
insuffisance de la demande et le côté court est du côté de la demande sur les deux marchés.
Solution : politique de relance de la demande.
Chômage classique : insuffisance de profitabilité cad le marché du travail est rationné du côté
de l’off e et le a h des ie s est atio du ôt de la de a de. Elles ajuste leu iveau
de production sur la rentabilité. Solution : flexibilisation du salaire, maintien de marge de profit
important.

SITOUSSI dit u’il a u e t oisième forme de chômage, « Wicsellien ». il dit u’il a u at


e t e le tau o tai e tau d’i t t et le tau atu el tau de oissa e du PIB et ’est ça
qui crée le chômage. Quand le taux monétaire est trop élevé, cela joue sur les profits donc les
entreprises jouent sur les salaires.

Est-ce que la théorie du déséquilibre est un courant de la synthèse, ne serait-il pas plutôt
keynésien ?

XXX, répond favorablement à cette question. Les explications classique et keynésienne du


chômage sont très différentes et on ne peut faire une synthèse.

KALTOR et ROBITSONE ? dise t ue la th o ie du d s uili e ’est pas v ai e t u e uptu e


ave l’app o he o-classique. Il faut remettre selon eux beaucoup plus en cause le marché du
travail. Les individus établissent des plans et ces plans vont se confronter. Ils veulent aller plus
loi ue Ke es au iveau des o a es, de l’i e titude.

SECTION 2 : L’ la gisse e t de l’a al se :


PARTIE 1 : Les prolongements néoclassiques

On va assister à une multitude des théories sur le chômage. Ce sont des théories partielles sur
les p o l es du hô age et de l’e ploi.

1. La théorie de la discrimination

Les écarts de salaires se creusent, et on se rend compte que ce sont toujours les mêmes
personnes qui subissent et qui profitent. En France, ce qui a le plus marqué est la différence au
iveau du salai e ho e/fe e. Au USA, ’est plutôt au iveau de la a e.

O se e d o pte u’il a des dispa it s e t e des g oupes. Ce so t des t aite e ts i gau .

Cette a al se de la dis i i atio va s’i s i e da s l’a al se du a h du t avail.

Il peut gale e t avoi u e dis i i atio su l’a s à l’e ploi.

3 formes de discrimination identifiées :


- a s à l’e ploi

- sur les salaires

- Demande des qualifications supérieures pour le même travail

La dis i i atio se t aduit pa la p alisatio sala iale, ’est u e s g gatio e : on va trouver


peu de femmes dans u t pe d’e ploi .

Les dis i i atio s ui sus ite t le plus d’i t t so t a iales et se uelles. Cela o duit à u e
dégradation du climat social, du coup cela a un impact économique (mauvaise allocation des
ressources, favorise la rigidité du marché).

Au début des années 60, aux USA, ça a répondu à un double questionnement :

- Il y un phénomène de discrimination raciale aux USA,

- Comment analyser les conséquences

GARY BECKEN qui a eu le prix nobel.

La discrimination auprès de deux problématiques de la relation salariale :

a) La formation des salaires

Si o e au he deu pe so es….

Il va di e u’il a des p f e es i dividuelles des age ts. Il a u goût pou la dis i i atio
mais exogène. Il y a des individus qui sont discriminés car ils ne sont pas préférés.

Il va appeler wi la rémunération et wn la rémunération des marchés.

Wi = wn (1+d)

« d » : si ’est u i dividu u’o ’ai e pas, il se a gatif si o il se a positif. Donc si « d » est


gatif il a dis i i atio . C’est le oefficient de discrimination.

L’utilit d’u age t :

U = F (pi, Lw, LB) Pi : profit Lw : Lb : travailleurs discriminés


A t ave s ette fo tio d’utilit : Il va comparer le salaire du marché et le salaire du travailleur
discriminé. Il va embaucher de a i e à a i ise sa fo tio d’utilit .

BECKER va étudier deux populations « W » (population non discriminée) et « B » (pop


discriminée). « W » a un pouvoir contractuel supérieur. Le secteur W va utiliser plus de capital
que le secteur B. En logique concurrentielle, Les firmes vont transférer une partie de leur capital
dans le secteur B mais cette logique ne joue pas car il y a un goût pour la discrimination.

On ne profite donc pas de la concurrence, donc la discrimination abouti à un effet sous optimal.
Source de détérioration économique, car on ne profite pas de ressources du marché.

Les e te sio s et les app ofo disse e ts de l’a al se de BECKER

O peut te d e l’a al se de BECKER à la dis i i atio à l’e au he. E suite aut e


prolongement : persistance de la discrimination salariale, ARROW, l’e plo eu sa ifie so
bénéfice à cause de sa préférence, cela peut arriver à un risque de faillite si cela va trop loin.

 La dis i i atio à l’e au he : La ségrégation

ARROW va di e u’il a u e ou e d’indifférence.

Pou lui, ela e pli ue la s g gatio fa e à l’e ploi. Il a u e o i aiso ui est hoisie et ui
est la combinaison optimale. La firme ne sera donc pas incitée à renouveler sa combinaison.

 Discrimination salariale

La firme très souvent est un environnement non concurrentiel (et non pas concurrentiel comme
le dit BECKER . STIGLIT) s’est i t ess à ela. Il o t e ue la dis i i atio est eau oup plus
forte pour les firmes naissantes, le degré de discrimination diminue au fil du temps.

STIGLITZ, Spence, Akerlof, « la théorie des signalements », il y a une incertitude sur la vraie
qualification du recruté. On se réfère par exemple au sexe (femme = grossesse donc absences
futures).

b. La théorie du capital humaine


Le point de d pa t est le ph o e de l’ du atio ui s’est d velopp . Cela va sti ule la
e he he da s l’économie.

Capital humain : E se le des apa it s p odu tives des i dividus. C’est esse tielle e t la
formation scolaire et la santé.

Les apa it s de l’ho e so t uel ue hose ue l’o peut d veloppe et u’il faut e t ete i .
Ce ui veut di e oût de fo atio , oût d’oppo tu it a ue à gag e . C’est u
i vestisse e t. L’ho e i vestit e lui-même.

MINCER va value le e de e t de l’ du atio . a e sup ieu d’ tude e po te e t e %


et % d’aug e tatio de salai e e plus selo les pa s.

2) théorie néoclassique du capital humain

Pourquoi les salaires sont inégaux ? (Becker Mincer)

L’i galit de salai e veut di e ue les i dividus ’o t pas le e capital humain.

NINGAT : explique 40% de la variable du salaire

ARROW va aussi fo ge u e th o ie, th o ie du filt e. L’ ole est u filt e, les ge s ui o t u


diplô e p ouve t u e apa it de ussi . Cela a u e valeu de sig al. C’est e a te e t le cas
pou les diplô es de l’u ive sit .

3) Les mises en cause de la théorie du capital humain


Beau oup d’ tudes su la situatio des fe es e GB : il y a beaucoup de différence de salaire
entre les hommes et les femmes. STIGLITZ dit que les femmes renvoient beaucoup de signaux
négatifs.

Liaiso e t e e tai s t pes de se teu et d’aut es.

Théorie des contrats implicites : elle s’i t esse eau oup à la igidit des salai es, ela dit ue
les salariés veulent être protégés des fluctuations des salaires. Les entreprises du coup vont leur
proposer un salaire stable mais plus bas.
Th o ie du salai e d’effi ie e : explique que pour une entreprise, cela lui revient moins cher de
plus payer le salarié que de moins le payer car ela i ite le sala i à l’effo t.

Il a des fi es ui so t e situatio de o opole et ui peuve t off i de o salai e. C’est le


ôle du se teu ui ’est pas p is e o pte.

Autre limite : La limite de la coordination par les prix. Cela montre que les prix évoluent dans un
univers non concurrentiel. On fait une distinction entre les marchés internes et les marchés
externes. Beaucoup de travaux ont montré que la hiérarchie des salaires est fonction aussi de
es a h s i te es. C’est la diff e e des prix qui déclenche les actes. (je vais là où je suis le
mieux payé). Ce qui est faux, les prix ne déclenchent pas les actes car il y a une asymétrie de
l’i fo atio , les age ts e so t pas toujou s atio els.

C. L’a al se du hô age f i tio el :

C’est u hô age ui est dû à la o ilit d’u e ai d’œuv e. C’est u hô age p es ue


souhaitable, le marché du travail ne doit pas être figé non plus.

1) La naissance du chômage frictionnel

Notio d’ajuste e t ui elie le o e d’e ploi pou vu et no e d’e ploi va a t.

No e d’e ploi pou vu : de hô et d’e ploi va a t

X = f uv o e d’e ploi o up

relation introduit « vs » pour PISSARIDES.

Il y a une relation positive entre les emplois vacants et le chômage : Quand le chômage
augmente, les salaires diminuent, donc la demande de travail augmente. Donc la vacance
d’e ploi aug e te gale e t. Cela et e vide e le hô age f i tio el.

2) La théorie de Job search :


Il détermine la durée optimale de prospection. Elle repose sur plusieurs hypothèses. 1ère h :
L’information est imparfaite. 2ème hypothèse : plus il cherche et plus il aura des informations. La
formation est productive. 3ème h : les personnes sans emploi ont plus de chance de collecter des
informations que les personnes en emploi. 4ème h : La fo atio est oûteuse. L’opti u est
ua d l’utilit a gi ale de l’i fo atio est gale au out a gi al.

L’i de isatio au hô age est u fa teu ui agg ave le hô age. L’a ti ipatio des age ts
sur le salaire également (il y a des ge s plus opti istes ue d’aut es .

3) Le salaire de réservation

Le job Search permet également de déterminer le salaire de réservation. Ce salaire de


se vatio d pe d de la pe eptio u’a l’i dividu su le a h . Cela va d pe d e du te ps
nécessaire pour trouver son salaire. Cela va dépendre du coût de prospection. Un calcul
rationnel est donc fait.

4) Les insuffisances de la théorie du job search

Elle ’e pli ue ue le hô age volo tai e. O e o sid e pas les li e ie e ts.

Vous aimerez peut-être aussi