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PARTIE 1 : LE CHOMAGE
C. Frictionnel (le plein emploi est à 3% de chômage et non 0%, 1 % de chômage on est en
suremploi) Au USA, o ha ge fois de tie s e o e e da s u e vie, alo s u’e
France on doit être à 1,2.
Ava t l’ e i dust ielle, o vivait da s l’a tisa at, o ’ tait pas da s la p odu tio de asse, o
vivait da s la otio de a et , de p u ie. Jus u’au e siècle produire était un problème pour
l’ho e. Ave l’ e i dust ielle o va passe d’u e so i t de p u ie à u e so i t
d’a o da e. Le ot hô eu est appa u da s le e e se e t e F a e e . L’histoi e du
hô age est li e t oite e t ave l’e te sio du sala i . Ava t ette p iode, il avait pa fois
des p iodes de oissa e d og aphi ue où les ge s ’a ive t pas à se ou i ême dans le
o de u al, e u’o appelait des pauv es. O disait u’il avait u sous-emploi.
Le 19e siècle :
P iode d’i dust ialisatio où les zo es u ales se d veloppe t. Les pa sa s a ive t da s les
villes. Il va y avoir beaucoup de crises de surproduction car on maitrisait mal la production de
masse et beaucoup les gens qui avaient des emplois perdaient leur emploi. Aucun chiffre
dispo i le, pas de esu e de hô age à l’ po ue. Fa e à e p o l e ui p e d de l’a pleu ,
on commence à compter les chômeurs avec le recensement de la France 1896.
Après la première guerre mondiale, avant 1930, le chômage est faible en France et dans
l’e se le des pa s g ale e t a il faut reconstruire. Le chômage arrive dans les années
, effo d e e t de l’ o o ie , et hô age lev au USA et Alle ag e. L’Alle ag e
va baisser son chômage rapidement avec un régime autarcique, les USA aussi vont réussir à
baisser. La France a rareme t t tou h e pa u g a d hô age, ais le peu u’o avait o l’a
gardé.
Première phase : 1945-1965 : populatio a tive ’aug e te pas ais l’off e de t avail
augmente. On est en pénurie.
Les 5 dernières années des 30 glorieuses, est une période de grande effervescence culturelle, on
voit des indicateurs qui virent un petit peu (chômage qui augmente lentement mais sûrement).
Forte croissance économique inflationniste.
Début 70 : on commence à se demander si Keynes avait raison, on sort les théories classiques
qui étaient réduites au silence depuis Keynes. La théorie Keynésienne commence à ne plus
répondre au problème. On va faire sortir le système libéral.
Depuis , a oisse e t assif du hô age, situatio do t o ’est pas so ti. Les enquêtes
e ploi de l’INSEE de i di ue t 000 personnes au chômage en France, en 1987
2 600 000. Le chômage monte régulièrement en 13 ans. Fin des années 80 était plutôt bien pour
le a h du t avail, o a u u’o s’e so tait, e t e et t s g a de o te
3 200 000 o ’est ja ais o t aussi haut . E o eto e à 300 000. 2005 il remonte
à 2 700 . Ca di i ue jus u’e : 2 200 000 (bon chiffre). Puis ça remonte en 2009, en
2010, et en 2011 où on est approximativement à 2 700 000. 9,4 en France depuis la crise et
OCDE 8,2%.
Le hô age est la p o upatio u o aujou d’hui. Alo s u’e , ’ tait la d ogue puis
les maladies graves et enfin en troisième le chômage (27%). 1992 : ’est deve u le p e ie sujet
de préoccupation (38%). C oissa e spe ta ulai e de l’i ui tude pa appo t au hô age %
surtout chez les jeunes, les ouvriers, les revenus modestes.
C. un chômage qui concerne toutes les catégories de population qui reste tout
de même inégalitaire
De 1975 à 1996 :
Le taux de chômage des jeunes a triplé (8% à 26%). Les adultes de 3% à 11%. Les séniors de
2,5% à 8%.
3% à 15% de chômage pour les non diplômés. Ceux qui ont étudié cela a doublé.
A) Les femmes
En 1975, il y avait un écart de 2 points entre le chômage des femmes et le chômage des
ho es. Il a t de poi ts e . Aujou d’hui, il est à poi t. Les jeu es et les femmes sont
les premiers à être embauchés quand ça va bien, et quand ça va mal ce sont les premiers à être
débauchés.
Deux pays se distinguent, le R-U et l’I ela d, où le tau de hô age des fe es est i f ieu à
elui des ho es. A l’i ve se, l’Espagne connait un taux de chômage des femmes doublement
plus lev ue elui des ho es . L’UE, e , , % de hô age ave e a te e t le
e pou les ho es et pou les fe es. E , l’ a t e Espag e ’est plus u’à poi t.
B) Les jeunes
E , l’Espagne connait un taux de chômage de 20,2 % avec 46% pour les jeunes.
L’Aut i he et les Pa s Bas o aisse t u tau de hô age de , % ais de % pou les jeu es.
La Suède, un taux de chômage de 8,6% et de 25,2% pour les jeunes, 6,4% pour les adultes.
En France en 2011, si on prend les hommes jeune 20,6%, 7,9% pour les adultes.
L’a ie et au hô age est e vi o de ois pou les jeu es, de ois pou les adultes et
de 25 mois pour les plus de 50ans.
2010, 9,3% de chômage global, aucun diplôme 16,1%, ceux qui ont un brevet taux de chômage
10%, le bac 8,9%, bac+2 5,5%, supérieur à bac+2 5,6%.
Les plus au hô age so t les fils d’ouv ie et les oi s les fils d’ag i ulteu .
Le hô age est epa ti à la hausse depuis et ’est u e ise ui a plus tou h les ho es
ue les fe es. Ca ’est su tout l’a tivit de la o st u tio . Il a u e te da e de
app o he e t du tau f i i et as uli e ui ’ tait ja ais vu depuis . Le hô age
est s le tif. Le hô age de lo gue du e ’a pas ess de s’a oit e. Des catégories socio
professionnelles arrivent à tirer leur épingle du jeu notamment ceux qui ont un diplôme de
l’e seig e e t sup ieu . Les jeu es so t souve t vi ti es de hô age p titif.
D. Comparaison internationale
61-75 74-80 81-90 96 05 07 08 09 10 11
Japon 1,2% 1,9% 2,5% 3,1% 4.4% 3,8% 5%
USA 4,9% 6,9% 7,1% 5,5% 5,1% 5% 10% 10,2%
Allemagne 1% 4% 8,2% 8,2% 9,5% 7,8% 7,3% 7,3% 7,5% 7%
RU 2,1% 3,9% 3,1% 7,5% 4,7% 5,9% 5,6% 7,6%
France 2% 4,8% 9,3% 11,6% 9,5% 8,8% 7,8% 9% 9,3% 9,3%
La France est restée en tête très longtemps par rapport au G7. La France a une croissance qui
e t op peu d’e ploi a t op de productivité, on est les rois des supermarchés ce qui fait
aisse les e plois. Le Japo est da s l’e se le le pa s ui siste le mieux, il a une
e a ua le adaptatio au ises, les e t ep ises ga a tisse t l’e ploi à vie ave u e fo te
o ilit . C’est u e populatio t s adapta le.
La Grande-Bretagne a eu une politique ultra-libéral à la fin des années 1970 mais les résultats
’o t pas t à la hauteu de leu o je tif.
La Suède 1,6% en 1990, 5,6% en 1999, 4,7% en 2000, 6,3% en 2006, 8,8% en 2009, 7,4% en 2011
e ui est eau oup pou eu a ’est v ai e t u e p io it .
La Finlande ne dépasse pas 7% et la Norvège 3,2% en 2011. La Norvège depuis 1998 ne bouge
pas, 3% 3,1%.
L’A i ue Lati e a eu des gros problèmes financiers dans les débuts 2000, avec des taux de
hô age de %, l’Asie a t t s tou h e pa le d veloppe e t des ouvelles te h ologies.
Italie : caricature de la France, tous les disfonctionnements sont identiques en Italie mais en
pi e, t s fai le o ilit , t s fo t hô age de lo gue du e. L’Italie est l’oppos des pa s
nordiques (fort taux de travail au black)
Aux USA : faible chômage de longue durée, beaucoup de temps partiel, faible taux de chômage
des jeunes et des femmes.
Fai le tau d’a tivit et d’e ploi e F a e. Il ’y a pas tellement de gens qui veulent travailler
ou ui t availle pa appo t au pe so es ui o t l’âge les tudia ts e so t pas o sid s
comme pop active) :
Il y a en même temps une disparité et une unicité du chômage contemporain dans le change où
il est massif. Ca fait plus de 30 ans que la France connait un chômage massif. Les problèmes du
chômage sont structurels (enracinés) car des mécanismes ne fonctionnent pas. Modèle NIPON,
les grandes e t ep ises au Japo ga a tisse t l’e ploi à vie pou les ho es, et à ôt de ça
u e g a de p a it pe so es âg es… .
Modèle Européen (sauf Grande-Bretagne), pas non plus très homogène, il y a de la flexibilité
i te e au sei de l’e t ep ise ha gement de poste). Le modèle américain (Aux USA et en GB,
il a p de fle i ilit e te e o e au he o d au he… . La fle i ilit est favo a le à
l’e ploi ; O est oi s atta h à la p odu tivit u’e Eu ope.
Le taux de chômage moyen était < 3% avant le premier choc pétrolier (1973) puis après ce choc,
il monte à 6%, puis second choc pétrolier 11% dans les années 70 en Europe. Légère descente
entre 86 et 90. Puis ça repart, en 1992, le taux de chômage arrive à 12%. Ce qui contraste
eau oup ’est la o sta e du hô age eu op e pa appo t au USA. Qua t au Japo , leu
tau ’est u’à %.
La décennie 90
3 groupes de pays décennie 90-99: top 4 ; les lanternes rouges (Allemagne, Grèce, Italie)
Dans la plupart des pays Européens, chômage de longue durée. Non seulement, il y a eu un
chômage massif mais il y a eu une augmentation de la part de CDD (10% à 14% de 90 à 98). Les
pays bas de 8 à 13%. Cette transformation des emplois va transformer du chômage de longue
durée. Plus le chômage augmente et plus le chômage de longue durée augmente (phénomène
typiquement européen).
Le chômage Américain est caractérisé car il est très sélectif en matière de formation. Les non
ualifi s t ouve t plus fa ile e t du t avail u’e Eu ope. En Europe, les emplois très qualifiés
connaissent des phénomènes de « sous qualification » par rapport aux diplômes. (Ex : BTS =
vendeur).
A. Les rigidités
w
PS
Wo
Ws
Chômage
Co
Les auteurs : LAYARD, NICKELL, JACKMAN élaborés en 1991. Il représente XX par deux courbes
qui se croisent.
Ws : salaire
Ps : demande de travail
Quand le salaire augmente, le chômage augmente car la demande de travail diminue. (Ps)
PS1
W1 pS2
w2
w3 Ws1
WS2
C1 C3 C2 Chômage
E. Syndicaux
F. Indemnité chômage
Concernant la triade :
1970 : 260 milliards
L’i o testa le ouve e t de att apage, la p odu tivit Japo aise o espo dait à : 36%
de la productivité des USA, en 1998 78%. En Europe 1970 : 50 % et maintenant elle a rattrapé
uasi e t. O a o u u e volutio e Eu ope et au Japo de la p odu tivit ue ’a pas
connu les USA.
Si o avait voulu à la fois att ape la p odu tivit des USA et à la fois e de l’e ploi il au ait
fallu connaitre une plus grande croissance économique. Car on a une croissance molle en
Europe depuis les années 70.
C. Le salaire et le chômage
Une préférence pour le salaire ?
D’u ôt o peut avoi u e p f e e pou le salai e uitte à e u’il a ait du hô age, soit
o a u e p f e e pou l’e ploi ais ave des salaires plus faibles. Le choix européen préfère
le salaire, les USA le chômage.
De 80 à 2000 : Emploi est à 132 aux USA et 105 en Europe. Salaire 115 aux USA, 115 Europe. Ce
sont des indices basés sur 100 en 1980. Emploi qui augmente de 32% aux USA et 5% en Europe,
et salaire 15% aux USA et Europe.
Le cout salariale va être évalué par la part salariale (salaire / valeur ajouté). La valeur ajouté va
être partagé moitié salaire moitié capital.
L’Eu ope est des elle ui a le ieu ait is ses outs sala iau . La pa t sala iale va aisse de
poi ts e t e et alo s u’elle est o sta te au USA. Et alg ça, o ’a pas de
l’e ploi pa ado ale e t . Cela veut di e ue la oissa e a i ai e est i he da s so
o te u e e ploi. Cela veut di e u’il a eu des utatio s da s le a h du t avail. E t e
et 70, 74%. Entre 80 et 90 elle est pass e de à %. Aujou d’hui 65%.
Il faut comparer la progression de la productivité et les salaires. Ils doivent augmenter tous les
deux comme ça la part salariale ne change pas.
60-73
80-00
Productivité
Une petite partie de productivité provoque un grand changement niveau salaire. Coefficient de
restitution est divisé par 2. Si on fait 10% de gain de productivité, on donne 5% au salarié. Ce qui
confirme le rôle du chômage. Comme il y a du chômage, on peut se permettre ça envers le
salarié.
Cette modération a été peu vertueuse
BRUNO et SACHS veulent définir le « wage gap » l’ a t e t e salai e et p odu tivit . O s’est
e du o pte ue le v ai p o l e ’est pas elui-là ais ’est la d ive sala iale. Do le v ai
lie u’il faut teste est o te u e e ploi et oût sala ial pa t des salai es . O t ouve u
coefficient de corrélation positif de 0,51. Ils augmentent en même temps donc.
Le contenu en emploi est corrélé négativement avec le salaire et positivement avec la part
sala iale. Do ua d la pa t sala iale di i ue, le o te u e e ploi di i ue. C’est auvais de
diminuer la part salarial.
Quand il y a une baisse du profit salariale il y a une hausse du profit. Donc quand le profit
augmente le chômage augmente.
Les pays qui ont la plus grande modération de part salariale, ont connu un grand profit et donc
du hô age. C’est e ui s’est pass en Europe. Cela dément beaucoup de théories, notamment
le théorème SCHMIT (chancelier Allemand).
Il faut bien regarder la productivité du travail et le profit. Voilà les deux variables à étudier.
Le chômage est fonction de ces 5 variables explicatives et il est en relation positive avec toute
sauf le PIB (la croissance du PIB fait baisser le chômage).
1990-2000 :
Les 4 colonnes (2, 3, 4, 5) sont des facteurs qui sont liés au taux de chômage, plus ils
augmentent plus, plus le chômage augmente. Ces facteurs favorables ont été combattus par
l’aug e tatio du PIB. Le pote tiel du hô age tait de , so e des olo nes).
Cela nous montre ce qui « cloche » selo les pa s. E F a e, ’est v ai e t u p o l e de
taux de croissance (elle a les même taux que les UE, sauf le PIB et une population par âge qui
augmente moins).
Royaume Uni :
Remarque sur la durée du travail : en principe on baisse la durée du travail pour pouvoir
résorber le taux de chômage. Si on regarde les choses sur le long terme, la durée du travail
baisse depuis les années 60 voire même avant.
1960 2003
Allemagne 2156 1661
France 2069 1568
Italie 2086 1672
RU 2137 1683
USA 2002 1800
Japon 2413 2100
Le pays où on travaille le moins en 2003 est la France. Les USA et le Japon travaillent plus que
les pa s d’Eu ope. La du e du t avail a di i u .
L’i flue e p po d rante est surtout la montée du temps partiel, cela concerne
principalement les femmes. Depuis les années 80, cette progression est très forte ce qui
explique la diminution du temps de travail.
Quelle est la vitesse d’ajuste e t de l’e ploi à l’a tivit o o i ue ? Si un entreprise a une
hausse des ve tes, est e u’elle va e au he et o ie ?
Des études ont été faites qui vont débouchés sur une typologie de 3 grands groupes de pays :
Passé
Second groupe : d lai d’ajustement très long, ils mettent du temps à embaucher à et à
e au he eau oup d’ a t e t e e ploi et p odu tio . Fi la de, F a e, Japo .
Troisième groupe : groupe intermédiaire (Allemagne, Pays-Bas, Norvège). Ce sont des pays pas
forcément flexibles et pourta t ils ’o t pas u tau de hô age lev .
PHILLIPS avait dit que Chômage et salaire sont en relation inverse. Normalement un fort taux de
hô age dev ait ett e à l’aug e tation du salaire.
Après il met la relation entre chômage et inflation. Il va y avoir des travaux statistiques qui XX
selon les pays et on va mesurer deux types de sensibilité :
A cout terme, deux pays sont très peu rigide, les USA et le Japon. Aux USA aussi bien le
numérateur que le dénominateur est faible. Mais le dénominateur est supérieur au nominateur.
Ca donne dans les deux cas un faible degré de rigidité.
L’Eu ope : fo te fle i ilit des p i les salai es s’ajuste t t s vite à l’i flatio , peu d’ lasti it
par rapport au chômage, donc fort rigidité.
J. Une composante permanente : due à des fa teu s o o jo tu els LONG TERME. C’est
la plus ennuyeuse.
On va parler du progrès technique, du facteur socio culturel, des transformations des appareils
productifs.
I. Progrès technique
a. Définition
C’est u d at s ulai e.
La p odu tivit aug e te, l’i vestisse e t aug e te, do o e peut pas o plus di e ue le
hô age u’o a a tuelle e t est du à ause du progrès technique.
Il a des effets du a les, ’est ça u’il faut ega de . C’est la fa euse p o l ati ue de la
o pe satio . Ce tai s e plois so t d t uits ais d’aut es so t s. Et ela e de ouveau
besoins. Les gens consomment plus. Il y a qua d e do u effet positif su l’e ploi su le
long terme.
Si o fait u s h a glo al d’i te p tatio du progrès technique au chômage :
Orientation de la recherche
Changements techniques
Deuxième cas de figure : La production augmente moins vite que la productivité, cela a un effet
gatif, do l’effet su l’e ploi est gatif, do ela veut di e pe te d’e ploi.
Il y a que depuis les années 70, que ces côtés positifs ont été remis en cause.
En France, on renonce très difficilement à son statut. C’est pou ça ue la o ilit g og aphi ue
est fai le e F a e. Les e t ep ises ’ai e t pas o plus p e d e des ge s t op ualifi s. Tout
ça alimente un chômage volontaire ou involontaire. Tous ces comportements sociaux
entrainent de la rigidité de salaire et de position.
Aux USA, cela est différent, si le métier ne rapporte pas beaucoup, on change sans hésiter
o t ai e e t e F a e. C’est pou ça u’il ’ a pas de hô age lo gue du e auta t u’e
France.
a. La variable démographique
Selon Keynes la variable démog aphi ue est tout à fait auto o ie pa appo t à l’ o o ie.
Da s les so i t s d velopp es il ’ a pas de lie . Ce pa a t e est à a ie ave p ude e
mais il peut jouer des rôles. Ex : Le baby-boom de 1945- : jus u’e , la populatio a tive
en Fra e ’a pas oug . Et elle a o e à s’a oit e à pa ti des a es là l’off e de
t avail s’est is à aug e te . Ce ui a u petit hô age ve s les a es .
Cela joue u ôle ais e tai s pa s peuve t le o t e a e . E e ple de l’Alle agne lors de la
réunification.
b. La concurrence féminine
Les femmes ont toujours travaillé mais pas en tant que salarié donc non déclarée. Tout cela
s’est d velopp ap s la se o de gue e o diale a pe da t ue les ho es taie t au f o t
elles étaient embauchées. Il a surtout explosé dans les années 50- ave l’e ode u ale,
comme elles ont quitté la ferme, elles ont commencé à trouver des emplois dans les emplois
tertiaires. Cela correspond avec la monté du tertiaire.
C’est u ha ge e t o o ique mais surtout social. On est dans une société de grande
consommation donc le « deuxième salaire » dans un couple est nécessaire.
c. l’i ig atio
1990 : illio s d’i ig s e Eu ope. Il a toute une vague d’immigrés dans les années 60 car
o a uait de ai d’œuv e. C’est u e populatio a tive ui a t utile à ette po ue.
d. Le système scolaire
III. Les t a sfo atio s des appa eils p odu tifs et de l’e vi o e e t
international
L’appa eil p odu tif s’est odifi . Il a des a hes où la p odu tivit s’a oit fo te e t alo s
ue la de a de o , e ui d t uit d’ailleu s des e plois, ’est le as de l’auto o ile. Pou
contrecarrer une hausse de la productivité, il faut une hausse de la demande. Il y a des branches
qui détruisent des emplois.
Ces pa s o t e a l’e ploi da s PID a ils les o t fait o u e e pou les p oduits
manufacturés. (exemple : les 4 dragons). Cela commence dans les années 20, ils ont une
politique de substitution des implantions. On va voir la Corée arraché aux européens des
contrats de travaux publics. Et on va voir beaucoup de suppression de poste en Europe.
Les travailleurs sont moins motivés pour accepter des emplois, il y a des stratégies de recherche
d’e ploi. Cela e voie au p o l e u’o po te su la o ilit .
Les travailleurs hésitent à être mobiles car le taux de chômage est élevé, mais ce manque de
mobilité augmente le chômage. -> cercle vicieux
B. Les d isio s d’e au hes et la de a de du t avail
L. Monté des couts fixes, donc les employeurs donc hésitent à embaucher. Surtout
ua d ’est u e ai d’œuv e o ualifi e. (les couts non salariaux : les otisatio s,…
N. Les incertitudes concernant les demandes futures : les demandes sont devenues très
variables : les oûts d’ajuste e t so t lev s. Elles duise t l’e au he pou e pas se
et ouve ave des e plo s do t elle ’a pas esoi , elle p f e p o de au heu es
supplémentaires.
Les chômeurs les plus indemnisés sont les chômeurs les plus récents. Cela a des effets sur le
revenu donc mais aussi sur le statut. Un chômage de longue durée peut créer des troubles de
sa t . Plus le hô age est de lo gue du e plus ’est g ave a ’est u appauv isse e t.
L’i de isatio du hô age est fonction du passé du chômeur. Un chômage de longue durée
peut créer des troubles de santé.
3 soucis majeurs :
O. Le placement des chômeurs : pôle e ploi, e g al o dit u’il satisfait à % des
off es d’e ploi, 15% des chômeurs sont placés par pôle-emploi
P. leurs indemnisations : 1958 : création des ASSEDIC, elles sont financées par les
cotisations patronales et salariales
Système BISMARKIEN auquel adhère la France, la protection sociale est financée par les
cotisations
Q. leurs formations : fo atio s pou les hô eu s et pou les jeu es pou vite u’ils
soient chômeurs
(Rappel : tx de chômage : hô eu /pop a tive Qua d o esu e le hô age l’i di ateur le plus
simple : stock de chômeur.
Le taux de reprise : chômeur de 2008 qui sont sortie en 2009/ chômeur de 2008
Diff e t du tau de so tie a ’est u suivi
Taux de satisfaction quasi instantané : les chômeurs de moins de 3 mois sortis en N+1/ chômeur
de – de ois ’est o e le tau de ep ise
Taux de maintien au chômage tau d’e plo a ilit : chômeurs 2008 qui sont encore chômeurs
2008/ chômeurs 2008
C’est l’i ve se du tau de ep ise)
Tout cela se fait sur une seule catégorie. Pe et de pa le de vul a ilit et d’e plo a ilit
d’u e at go ie. Pe et de o state pas de justifie .
On appelle ça des études de Cohorte.
Les inégalités personnelles : l’âge tau d’e t e au hô age pa ti uli e e t fo t pou les
jeunes), sénior (chômage de longue durée comparé aux jeunes). Le sexe (plus de chômage de
longue durée chez les hommes, taux de reprise plus fort chez les hommes). La nationalité (les
étrangers, période de crise premiers licenciés.
Les inégalités professionnelles : la qualification (taux de reprise instantané des cadres très
inférieur à celui des ouvriers, plus on est qualifié et plus le taux de reprise instantané est faible),
lieu de travail (région PACA : tau d’e t e lev et tau de so tie lev . La taille de l’e t ep ise
(grandes entreprises : taux de licenciement beaucoup plus important que dans les petites). La
nature du secteur tau de so tie et d’e t e t s fo t da s l’hôtelle ie .
Parmi les chômeurs inscrits à pole-emploi, tous ne sont pas indemnisés. Et ceux qui le sont, ne
le sont pas pareil.
Avant 1983, on était plus généreux avec les chômeurs.
Il a depuis l’allo atio de fi de d oit a si le hô age du e l’i de isatio esse.
Chômeurs indemnisés = plus de la moitié de plus de 50 ans. Les jeunes sont très infériorisés par
rapport à ça. La catégorie socio-professionnelle : les cadres sont très souvent indemnisés, ce qui
’est pas le as pou les ouv ie s.
CONCLUSION GENERALE :
Le chômage contemporain est très diversifié. Il parait résulter de causes diverses et imbriquées
Une croissance molle, Les transformations des appareils productifs qui détruisent les emplois,
un environnement international très ouvert et donc impitoyable, les paramètres socio-culturels.
Toutes es diffi ult s, les pa s de l’OCDE e les o t pas traversés pareil.
Le Japon par exemple ne connait pas trop de drame : une bonne croissance, une bonne
fo atio p ofessio elle, u e ai d’œuv e o ile.
EU : croissance vigoureuse, demande soutenue, très fort marché intérieur, mobilité de la main
d’œuv e t s fo te jus u’e du oi s , poi ts gatifs : le salai e ’aug e te pas
beaucoup.
L’Eu ope : igidit ui li ite l’e au he, ui pousse au li e ie e t, oissa e olle, ai
d’œuv e peu o ile, des va i t s atio ales [F a e : situation aggravée par la restructuration
industrielle ; l’Alle ag e : mieux classée que la France en terme de compétitivité
internationale ; l’Italie : rigidité encore plus forte que la France, caricature négative de la France,
très forte économie souterraine ; la GB ui s’ a te du od le Eu op e a eau oup oi s
igide, oi s de hô age ue l’Eu ope ais peu o p titive elle aussi].
A l’aube du 19e si le le apitalis e s’affi e e A glete e (premier pays qui a fait la révolution
industrielle) et l’ ole lassi ue se d veloppe.
Malthus est t s sp ial o e lassi ue et o e e à s’i ui te de ette populatio .
Marx va dénoncer ensuite cette surpopulation vers le milieu et fin du 19e siècle. Malthus : essai
sur le principe de population PAMPHLET qui ne signe pas. Il va proposer une analyse très
célèbre sur la population et les subsistances.
Position des classiques par rapport à ce problème : il y avait une régulation de la population par
le salai e. Si t op d’off es de t avail t op de o de ui veule t t availle , le salai e va aisse
voire baisser en dessous du minimum vital. Si le salaire baisse à ce point, les gens vont mourir.
L’off e de t avail ai si di i ue et ai si le salai e e o te. Do la populatio est gul e pa les
p i . C’est Ri a do, Ada S ith ui dise t ça. Jea Baptiste SAY disait ue si la populatio
ouv i e est da s la is e ’est u’il a t op de o de.
Malthus va p opose aut e hose, il vaut ieu pou lui u’il ait u e gulatio de la
population par la contrainte morale. Il va critiquer toutes les lois sur les pauvres. Il va dire que la
populatio s’a oit e p og essio g o t i ue ultipli : x2, x3) et la production elle suit
mais en progression arithmétique (addition : +1, +2). Conclusion : il faut arrêter tout ça. Avant il
avait les gue es et les aladies ais plus ai te a t, il o sid e u’il a des o e s pou
améliorer tout ça : le vi e avo te e t et l’a e tu e seules les pe so es ui o t u e tai
salaire peuvent faire des enfants), il faut limiter la procréation. Il a été très critiqué par les
socialistes mais approuvé par les classiques. 20 ans plus tard il va encore la rééditer.
Malthus : au g a d a uet de la atu e e tai e so t pas i vit s, leu s ouve ts ’est pas is
alo s la atu e va s’e ha ge il e faut pas avoi d’e fa ts .
Malthus a publié un livre « essaie sur la population ».
L’e ploi est le sultat du fo tio e e t de l’e se le de l’ o o ie. Toutes les esu es de
politi ue o o i ue o t toutes des i pli atio s e te es d’e ploi. O essaie d’avoi u e
politi ue de l’e ploi ais il faut voi les e pli atio s do es au a hé du travail. Les variables
à retenir : les salai es et l’e ploi le volu e de l’e ploi .
Cette conception du marché du travail va être analysée et ré analysée.
La théorie de la segmentation de PIORE et DOERINGER qui dit que le marché du travail est
seg e t jeu es, i ig s… . Du poi t de vue de la politi ue économique cela a une
conséquence. Approche hétérodoxe (sont les classiques et les non classiques) ui s’oppose à
l’app o he de la th o ie t aditio elle. Il a des effets de do i atio , puis l’ tat i te vie t, e
’est pas u a h o u e tiel.
Les classiques : « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » 1767, Adam
Smith.
Puis 1848 « p i ipe d’ o o ie politi ue et de l’i pôt » Stuart MILL. Pour les classiques leurs
lois t ave se t le te ps et l’espa e. Il faut supp i e toute la gle e tatio , adopte le
libre-échange. Smith « la main invisible ». Le a h est l’e p essio de la ai i visi le pou
Smith.
Les néo classiques : approche uniquement micro économique basée sur la rationalité des
individus. On les appelle marginaliste car il faut un calcul à la marge (Ex : taux de rendement
marginale). Parmi ces auteurs : JEVONS, WALRAS (français). Théorie du consommateur, du
producteur. Cette ole a gi aliste va do i e le d at o dial jus u’e . Il a les
marginalistes anglo-saxons comme Alfred MARSCHALL. Et gale e t l’ ole vie oise
BOHM-BAWERK. Puis l’ ole de Lausa e ave WALRAS, PARETO.
Tous ils o t d’a o d ue le a h e à l’ uili e et si il ’a de hô age a ause u’il a
une non flexibilité des salaires.
Le marché est un système de relation établi entre divers agents à travers un échange. Il est
caractérisé par un certain nombre de règles qui lui donnent une structure plus ou moins
organisée, et un ensemble particulier de ses règles porte le nom de concurrence (marché de
concurrence).
U e elatio a ha de est u e elatio où o doit d fi i l’o jet u’o échange. Il peut y a voir
une dimension concurrentielle des agents. On part du point de départ que la concurrence est la
o e. L’o jet de l’ ha ge est le t avail da s le a h du t avail. Il a u e off e de t avail ui
vient des travailleurs qui offrent leur travail et il y a une demande de travail qui vient des
entreprises. O est da s la i o o o ie, o se pla e toujou s au iveau de l’i dividu. Rie e
distingue donc le marché du travail du marché boursier par exemple.
Hypothèses 2 : le t avail fait l’o jet d’u e atio alit pe a e te. L’i dividu he he l’opti u
de Pareto. Quand on offre notre travail, on compare si je travaille je pourrai moins me reposer,
l’i dividu va t ouve le o dosage. Cette opti isatio est pe a e te, e pou l’a hat d’u
objet par exemple « a hete l’o jet ou ga de ot e a ge t ». L’opti isatio fait l’o jet
d’ajuste e ts ui so t toujou s à la a ge « Si j’ai d jà TV, pk e a hete u e ième ? »).
Hypothèse 3 : le marché du travail est transpa e t. L’i fo atio est pa faite.
Hypothèse 4 : Homogénéité du travail : le marché du travail porte sur des unités homogènes de
travail. Toutes les catégories de travail sont équivalentes.
Ces 4 hypothèses ne sont pas réellement réalistes. L’h poth se o plausi le pa e e ple,
hypothèse 3 non réaliste non plus.
Hypothèse 1 et 2.
O ’a pas esoi de s’o upe des aut es. Cha u a ses p o l es, les aut es ’existe pas, on
’a pas u o po te e t e o fo it ave les aut es.
Capa it d’opti isatio pe a e te, u e pe a e e des hoi . Le hoi est spo ta . C’est
arrivé vers le meilleurs résultat (les firmes veuillent toujours le maximum, donc on fait toujours
des ajustements permanents).
Il veut atteindre le meilleur résultat possible (une entreprise cherche à atteindre le profit
maximum). ’est le apitalis e
On peut rajouter une 5ième h poth se, il ’ a pas d’e t ave à la o ilit . Si o veut ue
l’ uili e soit attei t il faut ue la ai d’œuv e soit o ile, et sa s l’i te ve tio d’u age t
tiers car elle limite la mobilité.
Su le a h o lassi ue, l’i fo est s th tis e pa les p i . Le p i est l’i di ateu , ’est le
marché qui détermine le prix.
2. Le marché a une fo tio d’affe tatio , grâce au marché on obtient le bien à un prix donné. Il
y a une répartition des revenus.
O ’a pas esoi d’agi e i t t olle tif, sauf l’Etat. Qua d o suiv e l’i t t i dividuel, o
atteinte le bienêtre social.
Stramboli.
Le courant néoclassique :
A. Le salaire
Le salaire a deux façons : un revenu pour le travailleur, qui permet de consommer, et un cout
pou l’e plo eu .
On suppose que le revenu non salarial augmente, et les salaires sont fixes. Quand on a un revenu
supplémentaire, o a a hete de loisi , et di i ue l’off e de t a ail.
Si le revenu salariale varie : le taux sur le marché augmente, augmente la f-o d’utilit , de
satisfa tio . L’utilit – des biens qui apporte de satisfaction.
Revenu Travail
Loisir
Le eve u a aug e t , do la d oite de o t ai te est plus ava tageuse. D’u e aug e tatio
du revenu, intervient une situation meilleure.
Plus le travail augmente, plus il y a un effet de désutilité du travail. Les femmes sont plus
touchées pa appo t à ette d sutilit a elles so t d’aut es a tivit s.
B. L’offre de travail – l’e se le des ouples L tel ue le i eau de salai e asso i à L soit
toujours égale la désutilité --- l’effo t . Co pa e l’effo t a e le sultat/le salai e. ) Plus on
travaille – plus le d sutilit s’a l e.
Pou les fe es l’ lasti it est plus aug e t e. Si le salaire baisse trop – elle peut plus facile
décider de quitter).
C. La demande de travail
Graphique 2
La demande de travail est un ensemble de couple salaire réel/quantité de travail tel que le
salaire est toujours égale à la productivité marginale du travail.
D. L’ uili e
Pou u’il ait u uili e, il doit avoi deu e ige es p ala les :
C’est u e uili e de plein emploi mais à condition que le fonctionnement du marché ne soit
pas e t av . Le p i est u p i d’ uili e. L’ uili e est o te u g â e à l’i te a tio de l’off e
et de la de a de, le poi t où se oise les deu ou es e ge d e le salai e d’ uilibre et le
plei d’e ploi. Il ’ a pas d’illusio o tai e. (Les age es so t atio elles, il ’ a pas
d’i flatio , o s’appuie su des salai es els . Le remède – de fle i ilise le a h de l’e ploi.
Tout ce système marche s’il ’a pas de règlementation. Le syndicalisme – est pour que le salaire
reste fixe.
S’il e a du hô age, ’est pa e il a des o t ai tes faites su le a h lois so iales,
s di ats, o ve tio s olle tives, g ves… . Le s di at fait o te a tifi ielle e t les p i , il
atio e l’off e. De plus, le s st e ou le logi ue e t. La pa titio des eve us d oule des
h poth ses. Les salai es so t fi s pa le li e jeu du a h , ils o duise t à l’ uili e. Ce
pa tage de la valeu ajout e est atu el, e ’est pas le f uit d’u e o f o tatio . Pou eu , la
répartition est naturelle. On ne discute pas la loi du marché, le marché est juste mais il faut le
laisse faire.
Les auteurs néo-classiques le chômage frictionnel, mais par définition il est de court terme et
donc il a u etou à l’ uili e. La possi ilit du hô age i volo tai e est i e pa es
auteurs.
Conclusion : il faut laisse fai e le a h , do pas d’i te ve tio de l’ tat, pas de politi ue de
l’e ploi, il faut laisse le salai e se fi e li e e t. Et pas d’allo atio au hô age.
F. Les critiques
Voir séance précédente : idées clés : Concurrence pure et parfaite, info parfaite, Le marché du
t avail est u a h o e les aut es…
1. Irréalisme - l’ t e hu ai ’est pas atio el, o ’est pas dans une concurrence pure et
pa faite, l’i fo atio ’est pas pa faite, le a h du t avail ’est pas u a h o e les
aut es, l’e vi o e e t familial, pro) est très important.
2. La rigidité ’est la seule ause du hô age : à vrai dire que la rigidit ’est pas la seule ause
du chômage
« Le hô age ’est dû u’au igidit » Vision trop restrictive. Selon les néo-classique
Voilà donc la théorie néo- lassi ue, th o ie do i a te, elle ui a fait auto it jus u’à l’a iv e
de Keynes dans les années 30.
SECTION 2 : MODELE DE KEYNES
Un point qui Keynes se sert – la demande de travail, le salaire est lié à la productivité marginale.
Le plein emploi e ’est pas une situation normale, on a toujours de chômage, car on est dans
l’i e titude. Et e toute sa ie da s le hô age ’est a solu e t o al. Chez Ke es le a h
’est le sultat de l’a a t. O est da s l’i e titude, et o e ça su tous les aut es a h s.
1ière rupture : Selo lui, si o est da s u e situatio o ale, ’est-à-dire si on laisse faire le
marché, on a du chômage alors que pour les néo classiques si on laisse faire le marché, on a
plei e ploi. La o alit o o i ue est do le hô age pou lui. Pou Ke es o ’est pas
dans la transparence mais dans l’i e titude.
L’e ploi détermine le salai e, et pas l’inverse. L’e ploi est d te i pa la de a de.
Donc les sché as ’o t pas au u se s pou Ke es. C’est l’e plo eu ui d ide e fo tio des
anticipations.
4ième rupture : Ke es e s’i t esse pas au a h du t avail o s’i t esse aussi ie à l’offre
et la de a de ais au a h de l’e ploi a la positio de fo e est à l’e plo eu do la
demande de travail prédomine. L’off e de t a ail dépend de salaire nominal (le salaire sur le
papie s’il aug e te, o e tie t pas o pte de l’aug e tatio de l’i flatio – l’illusio
monétaire.
C’est diffèrent de classique. Les offreurs de travail considèrent que le taux de salaire nominal, et
pas réel.
La variable de référence est le taux de salaire nominal et non le taux de salaire réel.
L’off e de travail est victime d’illusio o tai e. O résiste pas à la baisse de sal réel, mais au
sal a gi al oui. L’off e de t a ail ’est pas se si le au salai e el, elle d pe de de salai e
nominal.
Les comparaisons salariales entre individus, elle va se faire juste sur les salarie nominaux, car les
p i so t les es pou toute le o de. S’il a de l’i flatio – ’est pou tout le monde.
Voir graphique
Une baisse de l’e ploi ’a au u e i ide e su le salai e o i al. La fo tio d’off e de t avail
est oissa te à pa ti d’u e tai iveau d’e ploi L . C’est la sulta te des s di ats ils
préfèrent voir le chômage augmenter tant que le salaire augmente), en gros toutes les forces
institutionnelles qui fait que le salaire ne bouge pas. Il faut aussi référence au contexte.
L’e ploi agit o joi te e t d’u e faço gative ave le salai e el et d’u e faço positive
avec le salaire nominal.
Il faut augmenter les dépenses publiques, une stimulation de la consommation, donc des
perceptives meilleures pour les entreprises.
2ème spécificité :
La demande du travail est une demande dérivée. Il y a une causalité inversée du salaire et de
l’e ploi, le salaire est un élément du cout de production pour les néo classiques, le salaire est
u e va ia le e pli ative de l’e ploi, alo s ue pou Ke es ’est u e o posa te des eve us
des ages, do i flue e les de a des. Le salai e agit su l’e ploi de faço i di e t via la
de a de. Do la de a de effe tive p d te i e la p odu tio et l’e ploi.
3ème spécificité :
Da s u tel o te te, il est i possi le u’il ait du plei e ploi sa s i te ve tio de l’ tat. La
baisse des salaires ne permet pas un retour au plein emploi mais va au contraire détériorer le
a h du t avail. Pou lui l’esse tiel est de fai e u e ela e de la de a de, d’avoi u tau
d’i t t as ais pas trop).
Beau oup dise t u’il a vai u le hô age. U d faut pa o t e de Ke es, est u’il e
s’o upait pas du o e e i te atio al, il a do priorité à la politique intérieure.
Pendant toute la période des 30 glorieuses, ses idées ont prévalu. A partir des années 70, avec
les chocs pétroliers, on est revenu au libéral.
Avant ’ tait u dile e « hoisi l’u ou l’aut e », maintenant on a les deux, on arrive à des
situatio s de stag atio de l’i flatio .
I. La courbe de BEVERIDGE
La allo atio des e plois ’est pas effi a e d’où l’e iste e de ette ou e.
Voir graphique
C’est u e elatio i ve se, ua d le hô age est fo t le tau d’e ploi va a t est as.
On va étudier les évolutions du chômage dans la zone euro à partir de cette courbe. Voir les
deux mini graphiques.
- Chocs conjoncturels : petit choc entraine des variations inverses du taux de chômage et
du tau d’e ploi va a t. Dépla e e t su la ou e ui va du poi t A au poi t B, s’il a
u e ep ise o o i ue, o evie t au poi t de d pa t. Baisse de l’a tivit o o i ue,
aisse de la de a de… e g al ela e du e pas lo gte ps
- Chocs structurels : chocs importants, Réelle dégradation du marché du travail où les
deux taux varient dans le même sens, cela entraine un déplacement de la courbe vers la
droite.
Il y a eu ces deux types de chocs dans la zone euro, malheureusement les chocs structurels ont
été prépondérants sur les ho s o jo tu els. Au d ut des deu d e ies, ’ tait des ho s
conjoncturels, et de 1985 à 1990 et de 95 à 2000, chocs structurels. La décennie 2000 laisse
apparaitre en revanche des chocs conjoncturels.
Article de 1958 que phillips va faire un bricolage statistique ingénieux où il tester la relation
entre le taux de chômage et le taux de croissance des salaires dominants.
Quand le taux de chômage augmente, le taux de croissance des salaires dominants diminue. La
corrélation est donc négative. Relation décroissante. voir graphique 1ère courbe de Phillips. C’est
une courbe qui a été établie empiriquement.
Article paru en Fonction, Jacques Rueff, il a beaucoup conseillé les présidents/De Gaulle.
Fisher qui a été publié 1925, il avait déjà constaté que la corrélation était négative.
L’appo t de Phillips : Relation invariable et stable. Cette constatation est valable sur tous les
siècles et tous les pays.
Plus le chômage est important et moins les salaires sont réactifs car à un moment donné il y a
une rigidité des salaires.
A partir des années 1970, il y a un dérèglement des courbes de Phillips et il y aura une montée
de l’ ole o ta iste.
1958 : philipps met en évidence une relation inverse entre inflation salariale et taux de
hô age. Le tau de hô age e e e su u e p essio su l’ volution du taux de salaire. En
période de forte croissance, les salaires sont revus à la hausse car moins de chômage. En
p iode de essio le appo t de fo e ’est plus favo a le do di i utio des salai es.
Pour lui ’est le hô age ui e l’i flatio , la di i utio du hô age i pli ue u e hausse des
salaires nominaux supérieure à la productivité, ce qui implique une hausse des prix.
Friedman va publier un article en 1968 qui changer les hoses. L’ o o ie selo lui a toujou s
u tau de hô age d’ uili e. Il e ve se l’e pli atio de LIPSEY.
Friedman se relie à cette étude quantitativiste, donc hausse des prix qui implique une baisse des
salaires réels, qui implique une hausse de la demande de travail pour les entreprises, donc
injection inconsidérée de monnaie donc baisse du salaire réel pour les entreprises, elles vont
ainsi incitées à embaucher, donc taux de chômage diminue.
Il existe une relation stable aux EU mais pas tout le temps. Les années 70, les deux vont
s’accroitre.
1) stabilité
Ce ’est pas ue la ou e de Phillips ’est plus vala le ais u’elle se d ale ve s le haut .
De plus, les a ti ipatio s i flatio istes dis dite gale e t a e de l’i flation.
Pou F ied a il ’ a pas d’i fo atio pa faite o e le dit Ke es, o il a de l’i e titude
sur les salaires notamment. Ils e so t pas sou is à l’illusio o tai e, ils a ti ipe t l’i flatio .
L’i flatio est epe da t al a ti ip e, ’est ette al a ti ipatio ui va di i ue le hô age,
do e g os la seule fa o pou ue la ou e de phillips a he il faut u’il a ait uen
mauvaise anticipation.
4) La loi OKUN
A. Définition
Le but est de mettre en évidence une relation négative entre le chômage et la croissance.
Plus le taux de chômage est important plus le taux de croissance est faible.
Voi l’ uatio .
On a 4 variables explicatives.
O fait va ie le tau d’e ploi e silo la p odu tio est fo tio de tau d’e ploi.
Sur 1955-1990 ensemble de la période et après sur des sous périodes 73-90.
Le pic explique que la variable x explique 21% des variations de y. Ca veut do di e u’il faut
att i ue d’aut es va ia les la p odu tivit pa e e ple . O a e a u ue ’ tait su tout la
durée du travail qui faisait augmenter.
Après on est passé à une période 55- , o a t ouv pa eil des g essio s sig ifi atives, ’est
une très forte croissance o o i ue. Le tau d’i vestisse e t avait u e o s ue e su le
chômage.
Autre équation (voir feuille) Coefficient de régression positif, le pi explique 30% des variations
de l’e ploi. La oissa e e oi s d’e ploi ue la essio e e de chômage.
La sous période 65-73 : la relation emploi/PIB est assez fai le et le SMIG SMIC de l’ po ue
i flue e l’e ploi. Pk ? a a va e du pouvoi d’a hat
La sous période 74-90 : la liaison est beaucoup plus marqué mais en même temps un SMIC qui
i flue e positive e t l’e ploi.
Le SMIG a deux effets, e p iode de p osp it il a sti ul l’e ploi a le pouvoi d’a hat a
augmenté, et p iode de essio il l’a freiné, le SMIG était en effet trop élevé et les
e plo eu s ’o t pas pu e p he .
1) La théorie
Elle s’o ie te ve s les NEC : nouvelle économie classique ; NEK : nouvelle économie
Keynésienne.
CLOWER et LEIJONHUFOUD, deux auteurs américains, ils commencé à écrire fin 1960, ils disent
u’il ’y a pas de commissaire-p iseu do pas d’ajuste e t pa les p i , ais eu dise t ue
les ajustements vont se faire par les quantités.
La théorie du déséquilibre dont un des portes paroles est BENASSY qui va reprendre cette idée
d’ajuste e t pa les ua tit s ole du d s uili e , eu ils dise t u’il a deu t pes
d’ajuste e t pa p i et pa ua tit . Ils o sid e t que les prix en courte période ne varient
pas et les considèrent comme rigides. MALUNBAUD, considéré comme le plus grand économiste
français par les américains, va faire partie de cet équilibre à prix fixe ou équilibre avec
rationnement.
Cette école critique le système Walrassien, eux ils disent que la description walrasienne est
centralisée par le commissaire-priseur et eux proposent une conception décentralisée.
DE BOISSUEU : le tâto e e t i pli ue de l’i fo atio du p ofit du o issai e-priseur. Dans
les autres cas il y a des contraintes qui font que les prix ne réagissent pas rapidement aux
va iatio s de l’off e et de la de a de. Do il a au u e aiso de suppose ue les off es et les
demandes vont se rééquilibrer. Ce sont des offres et des de a des i o pati les. C’est u
a h où l’ajuste e t se fait pa les ua tit s. La t a sa tio s’effe tue ais elle s’effe tue
ave u atio e e t. Il a toujou s u des deu ui est atio et l’aut e o te t.
MALUNBAUD va retenir deux types de marché : marché du travail et marché des biens.
.I aliste. L’e t ep ise veut e au he des ge s alo s u’elle ’ oule pas so p oduit
3. chômage classique
a) rappel théorique
ARTUS/MALURBAUD
C’est u e app o he ui ejette l’h poth se esse tielle ui dit ue l’ uili e e t e l’off e et la
demande se réalise par la flexibilité des prix. C’est pareil sur le marché du travail.
L’off e est sup ieure à la demande : pas d’ajuste e t i diat. Beau oup e t ouve pas
d’e ploi.
b)
XXxxxxxxxxx
1 chômage logique, les travailleurs qui sont au chômage est du parce que les
entrepreneurs de vendent pas. I suffisa e de l’a tivit o o i ue
c) Extension du modèle
Il peut y avoir une combinaison entre deux types de chômage le keynésien et le classique.
L’ tude SETTE et TADDEI, ils o t appel ça u e o i atoi e da s l’espa e et da s le te ps. Qui
fait u’o a ive à u e otio de hô age i te.
Il peut y avoir aussi une transformation dans le temps, le chômage peut se transformer. Théorie
de courte période. Normalement le chômage classique ne doit pas se perpétuer. Il ne dure pas
longtemps mais peut se transformer en chômage keynésien.
A court terme, seul le chômage classique exerce une influence sur le chômage keynésien. Car les
firmes qui ne sont pas contraintes, vont déboucher sur ce chômage keynésien car la demande
est rationnée.
3) Les conséquences
Selon le diagnostic (classique ou keynésien) les solutions sont différentes. Si on considère que le
chômage soit classique. Il faut que les investisseurs soient incités à produire. Il faut élargir les
a ges de p ofits, do aisse les salai es et les aisse les i pôts, pou u’ils puisse t i vesti .
Ca le hô age vie t de là, les fi es ’e au he t pas a elles ’o t pas de e ta ilit . Il faut
que ce soit des investissements de productivité et des investissements de capacité.
L’e jeu est de o t e u’il a t pes de hô age. Les solutio s so t diff e tes voi e i ve se
au iveau des salai es, da s u as il faut aug e te les salai es da s l’aut e as les serrer.
Résumé :
Théorie du déséquilibre : MALUNBAUD et BENASSY, ette t e ava t la otio d’ uili e de
rationnement. Et donc deux formes de chômage sont distingués : keynésien qui est dû à une
insuffisance de la demande et le côté court est du côté de la demande sur les deux marchés.
Solution : politique de relance de la demande.
Chômage classique : insuffisance de profitabilité cad le marché du travail est rationné du côté
de l’off e et le a h des ie s est atio du ôt de la de a de. Elles ajuste leu iveau
de production sur la rentabilité. Solution : flexibilisation du salaire, maintien de marge de profit
important.
Est-ce que la théorie du déséquilibre est un courant de la synthèse, ne serait-il pas plutôt
keynésien ?
On va assister à une multitude des théories sur le chômage. Ce sont des théories partielles sur
les p o l es du hô age et de l’e ploi.
1. La théorie de la discrimination
Les écarts de salaires se creusent, et on se rend compte que ce sont toujours les mêmes
personnes qui subissent et qui profitent. En France, ce qui a le plus marqué est la différence au
iveau du salai e ho e/fe e. Au USA, ’est plutôt au iveau de la a e.
Les dis i i atio s ui sus ite t le plus d’i t t so t a iales et se uelles. Cela o duit à u e
dégradation du climat social, du coup cela a un impact économique (mauvaise allocation des
ressources, favorise la rigidité du marché).
Si o e au he deu pe so es….
Il va di e u’il a des p f e es i dividuelles des age ts. Il a u goût pou la dis i i atio
mais exogène. Il y a des individus qui sont discriminés car ils ne sont pas préférés.
Wi = wn (1+d)
On ne profite donc pas de la concurrence, donc la discrimination abouti à un effet sous optimal.
Source de détérioration économique, car on ne profite pas de ressources du marché.
Pou lui, ela e pli ue la s g gatio fa e à l’e ploi. Il a u e o i aiso ui est hoisie et ui
est la combinaison optimale. La firme ne sera donc pas incitée à renouveler sa combinaison.
Discrimination salariale
La firme très souvent est un environnement non concurrentiel (et non pas concurrentiel comme
le dit BECKER . STIGLIT) s’est i t ess à ela. Il o t e ue la dis i i atio est eau oup plus
forte pour les firmes naissantes, le degré de discrimination diminue au fil du temps.
STIGLITZ, Spence, Akerlof, « la théorie des signalements », il y a une incertitude sur la vraie
qualification du recruté. On se réfère par exemple au sexe (femme = grossesse donc absences
futures).
Capital humain : E se le des apa it s p odu tives des i dividus. C’est esse tielle e t la
formation scolaire et la santé.
Les apa it s de l’ho e so t uel ue hose ue l’o peut d veloppe et u’il faut e t ete i .
Ce ui veut di e oût de fo atio , oût d’oppo tu it a ue à gag e . C’est u
i vestisse e t. L’ho e i vestit e lui-même.
Théorie des contrats implicites : elle s’i t esse eau oup à la igidit des salai es, ela dit ue
les salariés veulent être protégés des fluctuations des salaires. Les entreprises du coup vont leur
proposer un salaire stable mais plus bas.
Th o ie du salai e d’effi ie e : explique que pour une entreprise, cela lui revient moins cher de
plus payer le salarié que de moins le payer car ela i ite le sala i à l’effo t.
Autre limite : La limite de la coordination par les prix. Cela montre que les prix évoluent dans un
univers non concurrentiel. On fait une distinction entre les marchés internes et les marchés
externes. Beaucoup de travaux ont montré que la hiérarchie des salaires est fonction aussi de
es a h s i te es. C’est la diff e e des prix qui déclenche les actes. (je vais là où je suis le
mieux payé). Ce qui est faux, les prix ne déclenchent pas les actes car il y a une asymétrie de
l’i fo atio , les age ts e so t pas toujou s atio els.
X = f uv o e d’e ploi o up
Il y a une relation positive entre les emplois vacants et le chômage : Quand le chômage
augmente, les salaires diminuent, donc la demande de travail augmente. Donc la vacance
d’e ploi aug e te gale e t. Cela et e vide e le hô age f i tio el.
L’i de isatio au hô age est u fa teu ui agg ave le hô age. L’a ti ipatio des age ts
sur le salaire également (il y a des ge s plus opti istes ue d’aut es .
3) Le salaire de réservation