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Démographie – Ressources Humaines L3 AES

Démographie

Examen : deux questions, durée de 2 heures. 1 question de cours, 1 question exercice

Complément de cours : cours de Monsieur Maserole (taper démographie économique sur


google)

Partie I : Présentation générale de la démographie et les outils méthodologiques

Partie II : Les doctrines de population


Débat entre Malthus (quantité de population) et Marx (problème de sous consommation)

Partie III : Démographie et développement

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Chapitre 1 : Présentation générale de la démographie et les


outils méthodologiques

I- La démographie

1- Présentation générale

a- Origine de la démographie

D’après les lectures le mot « démographie » aurait été employé pour la première fois au 19e
siècle par Achille Guillard en 1855 dans un ouvrage intitulé « Eléments de statistiques humaines
ou démographie comparée ». Ce que l’auteur dit : « la démographie étudie les variations
quantitatives des populations vivant sur un territoire donné sous l’influence des naissances, des
décès, des déplacements géographiques de population ou mouvements migratoires ».
Qu’est-ce que l’Etat ? Qu’est-ce que la nation ? Qu’est-ce que l’Etat nation ? La notion de
territoire est une notion d’identité.
La démographie fait partie des sciences humaines.
Jean Bodin : « Il n’y a de richesse que d’homme ». C’est la culture ou le souci du nombre,
soucis quantitatif. Derrière toute naissance, tout être humain il y a des bras. Tout accroissement
de la population permet d’apporter sa contribution à la croissance économique. La monnaie
joue également un rôle dans la reconnaissance du pays.

b- La démographie et ses liens avec les autres sciences

La démographie et les liens avec les sciences sociales


Elle fournit des statistiques à ses autres sciences, exemple : l’histoire, et cela est intéressant pour
connaitre l’effectif militaire à l’époque Napoléonienne. L’historien a besoin des données
quantitatives.
Autre lien avec la sociologie. Le démographe est utile pour le sociologue. Exemple : les
phénomènes de consommation chez les jeunes et les phénomènes de consommation chez les
personnes âgées. La masse accentue les phénomènes de consommation collective. La
sociologue est très intéressé pour aborder les phénomènes de consommation selon que se soit
des jeunes, des moins jeunes, des femmes ou des hommes, dans tel pays… Le sociologue utilise
le démographe également pour aborder la question du mariage. Les mariages sont tout sauf du
hasard, sauf de l’amour, c’est l’homogamie. Ils se font à l’intérieur des mêmes CSP. Pour cela
le sociologue a besoin de données spatiales, de données démographiques.
La démographie a des liens avec l’économie. Exemple : des données démographiques pour
aborder le financement des retraites. Dans les années 1960, il y a avait quatre actifs pour un
inactif. Un inactif est quelqu’un qui ne travaille pas et qui n’est pas au chômage. On y trouve les
retraités, les enfants / élèves, les femmes/mères au foyer, services militaires. Aujourd’hui 1,5
actifs pour 1 inactif.

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De facto la démographie a un lien avec la politique, les politiques économiques. Exemple je


peux mettre en place une politique ou non des retraites, c’est un choix politique.
Enfin, il y a un lien entre démographie, population actif et population au chômage. Les
chômeurs font parti des actifs, ce sont des actifs inoccupés. L’économiste est intéressée par la
croissance démographique. Plus la croissance démographique est faible plus le nombre de
demandeurs d’emplois le sera également. A partir de 2020 la pression pour trouver un emploi
sera plus faible.

Derrière cela on peut penser que la démographie est au cœur d’un ensemble pluri disciplinaire.
La démographie est au cœur des sciences humaines. Cette discipline, en lien avec les autres,
influence les politiques de population.

c- Les principales statistiques de la population mondiale

Année Nombre d’habitants


An 0 250 millions
An 1000 257 millions
1800 1 milliard
1950 2,5 milliards
2000 Plus de 6 milliards
2050 9 milliards

L’indice de fécondité diminue. Pour qu’une population se renouvelle l’indice de fécondité est
de 2,1. En moyenne 100 femmes ont 100 filles à la naissance, et 100 femmes ont 105 garçons.
Sur les 205 enfants, il y a un taux de mortalité infantile. Il faut un peu plus de deux naissances,
donc 2,1. La perspective de 9 milliards habitants est un scénario avec pour hypothèse un indice
de fécondité de 2,1. Or il y a aujourd’hui des pays dont l’indice de fécondité n’est pas égal à 2,1
mais, notamment dans les pays en développement, de 3, 4 voire 6. Au Niger, il n’est pas rare
qu’une femme ait entre 5 ou 6 enfants. Si les taux de fécondité sont maintenus, en 2080 la
population de ces pays dépasserait 35 milliards d’habitants. En 2300, l’Afrique compterait 115
milliards d’habitants. A la même période, l’Europe compterait 90 millions d’habitants. Et entre
90 et 100 millions aux USA. Y-aurait-il assez de ressources pour faire face à une telle
population ? Autre problème : les disparités entre continents. L’Europe bascule dans une
forme d’extrémisme, de populisme. Il y a un phénomène de rejet, la question de migration
n’est pas simple. Il faut remettre en perspective les scénarios avec les difficultés de pouvoir
combler un manque démographique avec le besoin d’émigration.
Dans les questions relatives à ces projections, il y a deux phénomènes. Le fait que la mortalité
recule avec beaucoup d’interrogations. Face à l’espérance de vie, il y a des craintes d’un
phénomène de paupérisation.

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Les indicateurs sur la problématique du vieillissement :

 ÂGE MEDIAN PAR REGION DU MONDE :

1950 2000 2050


TOTAL MONDIAL 23,6 26,4 36,8
AFRIQUE 19 18,3 27,5
ASIE 22 26,1 38,7
AMERIQUE
LATINE / 20,1 24,2 39,8
CARAIBES
EUROPE 29,2 37,7 47,7
AMERIQUE DU
29,8 35,4 40,2
NORD
La question migratoire est présente. Soit on l’organise, soit on l’a repousse.

 VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION FRANÇAISE :

AGE AGE DONT 75


ANNEE < 20 ANS [20,59] 60 ET +
MOYEN MEDIAN ET +
1901 32,4 29 34,4 53 12,7 2,5
1950 35,3 34 30,2 53,6 16,2 3,8
1990 36,9 34 27,8 53,2 19 6,8
2000 38,7 37 25,6 53,8 20,6 7,2
2008 39,9 39 24,6 53,6 21,8 8,6
Un français sur quatre à moins de 20 ans mais un français sur 6 à plus de 75 ans. Et ce chiffre
va continuer à croitre.

 LA POPULATION DU MONDE PAR CONTINENT EN 2008 :

% de la population
Continents Populations
mondiale
Afrique 945 millions 14,29 %
Amériques 913 millions 13,81 %
Asie 3 995 millions 60,40 %
Europe 727 millions 11 %
Océanie 33,8 millions 0,5 %
TOTAL 6 615 millions 100 %

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 LES PAYS LES PLUS PEUPLES EN 2008 :

% de la population
Pays Populations
mondiale
Chine 1 336 millions 20,2 %
Inde 1 186 millions 18 %
UE à 27 495 millions 7,5 %
Etats-Unis 309 millions 4,7 %
Indonésie 234 millions 3,5 %
Brésil 194 millions
Pakistan 167 millions
Bangladesh 161 millions
Nigéria 151 millions
Russie 142 millions
Japon 128 millions
Mexique 108 millions

2- Les méthodes de l’analyse démographique

a- Les sources statistiques

Dans la méthodologie du démographe, il a besoin de statistiques. Il y a les statistiques de l’état


civil à supposer que ce soit bien recensé, que l’institut soit officiel, reconnu, non corrompu.
Ensuite, les enquêtes par sondage. En ce qui concerne la France, il y a l’INSEE avec son
tableau de l’économie française (TEF). Il y a aussi des dépliants que l’INSEE publie dont
‘démographie société’. Institut National des Etudes Démographiques (INED).

b- Le classement des données démographiques

L’observation via le recensement. Ensuite on a le classement des statistiques à travers le temps


qui est l’analyse longitudinale, l’analyse transversale exemple : analyse de statistiques sur une
seule année (située sur une période très limité).
Quelles sont les variables qui nous intéressent ?
 La naissance
 Le décès
 Mariage
 Mouvement migratoire
A partir de là on peut calculer le taux de natalité, le taux de mortalité… Quand on a des taux, il
faut distinguer les taux bruts et les taux nets.

c- L’analyse de la fécondité

Il faut se préoccuper des naissances vivantes et le mariage avec les naissances légitimes. Les
naissances vivantes et les naissances légitimes permettaient de calculer un indice de fécondité.

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Le taux brut de natalité pour l’année N = naissances vivantes en N / (population au 1er janvier
N + population au 1er janvier N+1 / 2)

France Allemagne
1980 14,9 (pour 1 000 habitants)
2000 13,2 10 (en 1999)
[Brésil = 21]

La fécondité : femme en âge d’avoir des enfants, cet âge doit avoir des limites : 15 à 49 ans. Il y
a le taux de fécondité général, le taux de fécondité légitime et le taux de fécondité hors mariage.

Taux de fécondité à l’année N = naissances vivantes / (population féminine 15-49 ans au 1er
janvier N + population féminine 15-49 ans au 1er janvier N+1 / 2)

La notion de fertilité est opposée à la notion de stérilité. C’est une capacité physiologique pour
une femme d’avoir un enfant. Quelles sont les tendances des indices de fécondité dans les pays
occidentaux ? Ces taux sont à la baisse. Cela est dû à la contraception, interruption volontaire
de grossesse.

d- L’analyse de la mortalité

Taux brut de mortalité = décès durant l’année N / (population au 1er janvier N + population
année N+1 / 2)

En France, le taux brut de mortalité en 2000 est de 9,1 pour 1 000 habitants. On peut calculer
le taux de mortalité infantile.

Taux de mortalité infantile en 1998 = décès à 0 an en 1998 / 0,8 N1998 + 0,2 N1997

Les démographes considèrent que 80 % des décès à l’âge 0 an appartiennent à la génération de


la même année et 20 % des décès appartiennent à la génération précédente.
A côté de cela il y a l’indicateur de l’espérance de vie. Souvent l’espérance de vie est donnée à
la naissance et c’est un excellent indicateur de l’état de la mortalité d’un pays. Les critères qui
jouent sur la mortalité sont l’âge, le lieu d’habitat, le métier, qualité de vie et la nationalité.

e- L’Espérance de vie

Ea = EW.Dx.x /Sa +0.5


x=a

W : l’âge ultime où la génération est étreinte


Ea : l’espérance de vie à l’âge a
Sa : survivants à l’âge dans la table de mortalité pour la population étudiée

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Dx : décès à l’âge X dans la table de mortalité pour la population étudiée

Le calcul de l’espérance de vie, Ea, se fait grâce au quotient de mortalité. C’est la probabilité de
décédés à chaque âge. (Exemple : quotient de mortalité à 10 ans sera calculé par rapport au
nombre de personne dans une génération donné (exemple : génération de 2005). Encore
vivante à 10 ans. On voit donc que plus la probabilité de décédés est faible plus l’espérance de
vie est élevé.
Si les facteurs de mortalité sont les mêmes ou pas ? Donc l’espérance de vie est-elle le même ?
Il existe des différences d’espérance de vie entre chaque pays. En France, il y a des catégories
socio professionnelles qui vivent plus longtemps que d’autres. Autres facteurs : le sexe
(femme>homme), les régions, l’environnement (ville-campagne).
La première cause de décès en France est les maladies cardio vasculaire. Après viennent les
maladies professionnelles (maladie reconnue ou pas), les maladies infectieuses, parasitaires
(exemple : SIDA). Ensuite les maladies mentales (la France est le premier pays consommateur
de tranquillisant). PIGOU économiste s’est intéressé a la théorie du bien être. Les suicides sont
aussi une cause de décès en France notamment chez les jeunes. Pour la période 1982-1996 un
cadre de la fonction publique (profession intellectuelle ou artistique) à 35 ans, l’espérance de
vie était de 46 ans (environ 81 ans), les cadres d’entreprises 43.5 ans, les ouvriers qualifiés 37
ans, le personnel qui accorde des soins aux particuliers 36.5 ans. Et pour l’ensemble de la
population 40 ans. Il existe des causes endogènes et exogènes.

f- Analyse de la nuptialité et divortialité

Taux brut de nuptialité en N = Mariages célébrés en N / pop au 1.1.N + pop au 1.1.N+1 / 2

Taux brut de divortialité en N = nombre de divorce prononcé à l’année n / pop au 1.1.N + pop
1.1.N+1 / 2

En 1998, on avait un taux de 384.7 pour 1000. Les raisons du divorce sont les plus souvent des
raisons financières, culturelles et religieux ou encore sociales. Aujourd’hui les femmes sont plus
autonomes car elles travaillent.

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g- La pyramide des âges

C’est un histogramme.

Il y a aussi une pyramide en forme de parasol :

Une base large, c'est-à-dire un taux de natalité élevé, plus on avance plus la natalité est élevée.
On trouve ce modèle dans les pays en développement.

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Pyramide en forme de Toupie :

La base est étroite, la mortalité est moins élevée. On trouve ce modèle dans les pays
développés.

La vie en couple reste la norme mais on peut constater qu’il y a de plus en plus de personnes
isolées ou monoparentales. Les personnes vivant seules (célibataire ou personne âgés). Il y a
une forte augmentation des familles monoparentales, c’est le plus souvent la mère qui reste avec
l’enfant et ils vivent sous le seuil de rentabilité. Il y a de la solitude voulu ou subit. La 2ème grande
révolution est le nombre de familles recomposés. La 3ème révolution est la diminution du
nombre de mariage dans les années 1990-2000 mais maintenant le nombre semble repartir à la
hausse. Il semble que face à la montée de l’individualisme, le dernier refuge est la famille
(solidarité économique, social). Les familles nucléaires vont-ils exploser ? Actif permanent ou
autres = mobilité sociale / économique.

3- Les mouvements migratoires

Yves COPPENS a dit « Il n’y a qu’une seule race, la race Humaine ». Un démographe analyse
les flux migratoires et se demande pourquoi ce flux ? Il cherche des explications.
A l’horizon des 30 ou 40 années, on ne peut passer à coté du problème de l’immigration. Deux
questions se posent alors : la taille démographique ? La question du flux est un rapport entre
actif et inactif. Et le vieillissement démographique ?
Il y a aussi des questions de flux migratoire intérieur. Il n’est pas sûr que ce que l’on vit à
l’heure actuelle en France n’ait pas un lien avec les élections à venir ?

a- Les indicateurs de migration

Le taux d’immigration : nombre d’immigré entrant / population moyenne total.

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Taux d’émigration : nombre d’émigré sortant / population moyenne.

Taux d’immigration net : entrant –sortant/ population moyenne total.

Taux d’émigration net : sortant – entrant / population moyenne total.

Le taux d’émigrer en France est d’environ 8%.

b- Les facteurs de migration

Les migrations internes

L’exode rural est un facteur rural. Les raisons sont souvent des raisons géographiques par
rapport au climat ou a des raisons économiques.

Les migrations internationales

Il existe 3 facteurs :
- Facteurs traditionnels : c’est tout sauf une vie sédentaire, représente l’attrait de la ville.
Les excédents démographiques, la colonisation a eu des effets très importants sur les
flux de migration.
- Facteurs d’ordre politiques, militaires et religieux : nouvelle migration. Aujourd’hui
engendre des phénomènes migratoires.
- Facteurs socio culturels : l’accès à la santé, cadre de vie, les infrastructures,
l’architecture, la culture Française.

II- Analyse économique des migrations

Une démarche qui peut être microéconomique ou macroéconomique. La démarche


microéconomique est de l’ordre de l’individu, la raison est la migration. Le problème qui se
pose est qu’on peut avoir une perception limitée de ces migrations. D’un point de vue
macroéconomique c’est l’impact tant sur le pays d’origine que sur le pays d’accueil.
Dans la frontière entre l’analyse économique il y a des questions politiques et économiques. On
peut facilement imaginer que pour l’individu comme pour les pays d’origines et d’accueil il y a
des interrogations qui tournent autour du chômage. Le pays qui mettra en place une politique
migratoire est un pays qui n’a pas de taux de chômage élevé à priori. Il y a également l’idée
d’un vieillissement démographique. Face à cela on va plutôt demander une migration jeune qui
peut être une migration de main d’œuvre. Il y a également des questions à propos des
persécutions politiques. Il y a également des questions qui touchent la souveraineté nationale.

1- L’approche microéconomique des migrations

Soit la migration est un choix, soit c’est une contrainte. Pour un certains nombre d’économistes,
ceux qui relèvent de la théorie standard, néo classique ou la nouvelle école classique, ce qui

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prédomine c’est le comportement individuel qu’on ramène à l’homo economicus1. Il y a l’idée


que dans tous les actes il y a un calcul coût-avantage. La migration est un comportement
individuel. Il y a des incitations monétaires ou non monétaires mais on doit faire face à des
contraintes. Une des contraintes est de quitter son pays, sa famille. Il y a un coût linguistique
également. Au-delà de cela il y a le mode de vie, de consommation.
On doit faire un calcul entre le coût et les avantages de la migration. Ce calcul est fait par un
être rationnel. Chacun d’entre nous est rationnel (pauvre ou riche). Cela veut dire que selon
l’information dont on dispose on fait un choix. Aujourd’hui, nous n’avons pas forcément toutes
les informations. On peut avoir un calcul rationnel qui n’est pas forcément bon. L’essentiel est
d’obtenir le maximum d’information et surtout la bonne information.
Il n’y a pas de fait migratoire qui soit dû au hasard. La touche politique est que l’individu est
responsable de ses actes et on ne peut pas rejeter la responsabilité à l’Etat, il n’y a pas de place
pour l’état. Il y a de la place pour chaque individu. On est dans une dimension où l’individu
prend du poids. Il faut que chacun puisse agir dans un espace libre à condition que cette liberté
soit respectée. Tout problème qui vient troubler cet ordre doit être sanctionné. L’état doit
s’occuper du cadre dans lequel l’individu fait son choix.

2- L’approche macroéconomique des migrations

L’un des points essentiel est l’influence sur le pays d’origine.


Si on prend deux pays X et Y. si le pays X voit une partie de sa population partir vers le pays Y.
La main d’œuvre disponible diminue dans le pays X. Les salaires du pays X vont augmenter.
Le mouvement migratoire doit être important.
Sur ce marché d’origine il faut voir qui part. Quand ce sont les plus jeunes qui partent on a plus
de chances qu’ils soient alphabétisés. Derrière les jeunes qui partent il peut y avoir des jeunes
qui partent dotés d’un capital humain qualifié. C’est une perte pour le pays d’origine. Mais un
avantage pour le pays d’accueil.
Nous sommes au cœur de la fuite des cerveaux. Il y a des questions qui relèvent du cercle
vicieux de la pauvreté. Il y a un pillage du capital humain.
Pour les pays d’accueil le point de départ des migrations est l’offre du travail, de main d’œuvre
supérieure. Les salaires tirent vers le bas. On a une dénonciation politique mais on est content
d’avoir une main d’œuvre moins cher. Qui dit formation au salarié clandestin dit manque de
contrat.

3- Démographie européenne et politique d’immigration

On est dans un cadre européen qui confirme un vieillissement de la population. La part des 60
ans augmente. Derrière la baisse de la population comme en Allemagne il y a un vieillissement
démographique.
Comment cette tendance va rejaillir sur le marché du travail ? A l’heure actuelle le marché du
travail est déséquilibré du fait du chômage notamment avec le chômage des jeunes et des
séniors. En 2020 le marché du travail va se retrouver en déséquilibre car on va se retrouver en

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Dans toute situation on essaye de maximiser la situation, obtenir le plus possible dans tous les domaines.

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pénurie de main d’œuvre. Il y a plusieurs solutions pour résoudre ce problème : augmenter le


départ à la retraite des séniors, agir sur les taux d’activité et en l’occurrence le taux d’activité
féminin. Inciter les femmes à travailler, ça va inciter les femmes à ne pas avoir d’enfants. Le
problème se pose au niveau national. Là où les taux d’activités sont élevés ça ne peut pas être
mis en place. Il reste la variable de l’immigration. Il faut chercher à l’extérieur des frontières la
main d’œuvre dont on a besoin.
Si aucune des variables n’est suffisante, en terme économique on aura des externalités
négatives. Tout d’abord, le coût de la main d’œuvre augmenterait. Le coût de production aussi.

4- Vieillissement démographique : retraite et protection sociales

En ce qui concerne les retraites. Il faut regarder du côté du financement des retraites.
Aujourd’hui chaque français actif doit financer beaucoup plus d’inactifs qu’il y a 30 ans.
Combien peut-on sur les épaules d’un actif financer les inactifs ? Il faut renvoyer aux inactifs
leur propre financement de leur retraite. C’est le principe d’une retraite par capitalisation.
A l’heure actuelle nous sommes dans un système de répartition mais depuis quelques années il
y a des tentatives de cofinancement. On incite les français à cotiser au-delà des cotisations
obligatoires (Plan d’Epargne Retraite).
Une population qui vieillit coût plus cher à la sécurité sociale. Deux nouvelles dépenses :
dépenses d’autonomie. Il faut une politique d’aide à domicile. Ça devient une dépendance on
passe donc d’une autonomie à une dépendance. La question des dépenses de santé, la branche
maladie et à côté les dépenses de dépendances et d’autonomies vont exploser. Les conseils
régionaux financent les dépenses d’autonomies. Cela explose, ils se demandent comment ils
vont continuer à financer. Ils vont donc chercher des financements dans la taxe d’habitation et
la taxe foncière.

Si l’on devait se diriger vers un système de retraite par capitalisation, est-ce que la même
question peut être posée pour financer la santé ? La question est légitime. Il n’est pas interdit de
penser qu’il y ait des évolutions.
Faut-il une efficacité ou une équité des dépenses publiques ?
BOURDIEU, « Ce que parler veut dire » / « Les héritiers »
Il y a environ 50, 55 % d’ouvriers – employés. A l’assemblée nationale, il y a moins de 5 % issus
d’ouvriers - employés.
Référence théorique sur la question du financement :
Pour pouvoir financer, il faut épargner.
La théorie du cycle de vie de Modigliani, approche développée dans les années 1950. Le
comportement d’épargne dépend de l’âge ou de la position de l’individu dans son cycle de vie.

Save S => âge


=> Position de l’individu dans son cycle de vie

Cycle de vie : 3 périodes


 Jeune => épargne négative
 Age adule => épargne positive

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 Vieillesse => désépargner

En termes de comportements, est-ce que les pauvres n’épargnent pas ? Si, ils épargnent. Les
très pauvres peuvent épargner.

Keynes considérait que le revenu se décomposé entre épargne et consommation.

Y = C + S | 1000 € = 800 + 200


∆Y = ∆C + ∆S | 2 000 € = 1 000 + 1 000

Propension moyenne :
C/Y = 800 / 1 000 | S/Y = 200 / 1 000
C = 0, 8 | S = 0,2
C+S=1

Propension marginale :
Yx2
C = 0,5 | S = 0,5
Toute augmentation de revenu va entrainer une augmentation proportionnelle de mon
épargne.

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Chapitre 2 : Les doctrines de population

Deux doctrines s’opposent : thèse populationniste et les thèses anti populationnistes. Dans les
premières, c’est l’approche malthusienne de l’auteur Malthus. Dans la seconde il s’agit de
l’approche de Marx.

I- Les thèses populationnistes

Formule de Boden : « il n’y a de richesse que d’homme », 1568. Argument à la fois


économique parce que plus il y a d’homme plus de capacité de production mais aussi
d’arguments politiques. A l’époque de l’Antiquité Romaine, puissance militaire de Rome =>
nombre d’hommes.
Arguments religieux : 1224 – 1274, Saint Thomas d’Aquin c’est une conception morale de
respect de la vie et une conception morale qui fait penser à Christine Boutin. Il condamne
l’infanticide, l’avortement et toute autre action qui diminue les naissances.

1- L’approche Malthusienne

Pasteur britannique, professeur, écrit en 1798 un essai sur le principe de population. Il


développe la misère humaine. Cela est dû à une population trop nombreuse en raison d’une
croissance géométrique supérieure aux subsistances dont la croissance est arithmétique.

Population croissance géométrique r = 2 | 1 2 4 16 196


Subsistance arithmétique 12345

Il est dans l’état d’esprit u 18ème siècle des auteurs classiques libéraux. Smith considère que le
problème est un problème de capacité productif face à la croissance démographique. Il reprend
une idée de Ricardo de l’état stationnaire.
Si on aide les plus pauvres, le risque c’est qu’ils fassent des enfants. Compte tenu que par
ailleurs, il n’est pas pour limiter les naissances (médicalement), il va développer l’appel à la
chasteté avant et après le mariage. L’auteur conclu qu’il ne faut pas encourager les pauvres.
Aggravation des conditions de vie.

2- Les prolongements de l’œuvre de Malthus

Le peuple de Rome a publié un ouvrage « Halte à la croissance » en 1972. Plus la population


augmente plus elle pèse sur les ressources naturelles. Conviction de l’état stationnaire. Les
institutions internationales sont-elles légitimes pour nous donner des ordres sur les questions
démographiques ? Objet du débat malthusien et anti malthusien : il faut considérer que si il y a
moins d’enfants, ils se feraient plus plaisir.

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II- Les thèses anti populationniste et marxistes

1- Les thèses anti populationnistes

Platon (428-347 avant J-C), Aristote (385-322 avant J-C), Thomas More (16ème siècle)
Il y a un souci de l’équilibre l’effectif d’une cité était fixé avec un effectif idéal. C’est la
conception de la république de Platon. On retrouve la problématique des hommes, des
femmes, des enfants et des esclaves. Aristote reprend cela et considère que la population doit
être contenue dans certaines limites. Thomas More considère que le nombre d’enfants doit
être limité par famille. Hobbes n’hésite pas à évoquer le fait que la guerre pourrait être un
moyen de limiter la taille de la population quand celle-ci est trop grande. Celui qui tente de
mettre à plat toutes ces approches est Marx.

2- La théorie marxiste

Il y a un apport dans la problématique marxiste. L’auteur constate un excès de population. La


question est de savoir si c’est une loi naturelle ou s’il y a d’autres variables qui peuvent expliquer
cela. La problématique est responsable de la paupérisation ou de la misère. La question de la
population doit être abordée sous son angle quantitatif mais aussi de l’aspect qualitatif (derrière
l’excès de la population ce qui importe le plus c’est qu’une partie soit confronté soit à la
pauvreté soit à la misère).
On retrouve chez Marx un concept essentiel qui est d’une part le matérialisme historique et
d’autre part le matérialisme dialectique. « Matérialisme » : ce qui compte se sont les conditions
matérielles dans lesquelles on vit. « Matérialisme historique » : pour comprendre les sociétés on
ne peut pas échapper à l’Histoire. Dans toute société il y a plusieurs classes sociales mais il y en
a deux essentiellement qui sont antagonistes. Il y a la bourgeoisie et le prolétariat. L’objectif du
patron est de maximiser son taux de profit. La création de valeur est le profit. L’origine même
du profit est l’humain. Or qui reçoit la valeur de l’humain ? Une partie de ce qui est créé
revient au salarié sous forme de salaires, l’autre partie aux bourgeois sous forme de profit.
L’objectif de la classe bourgeoise est d’accaparer le plus de profits. Là où c’est injuste c’est que
ceux qui sont bourgeois font des enfants qui seront bourgeois et les prolétaires feront des
enfants qui seront eux aussi des prolétaires. Il y a du déterminisme et ça s’inscrit dans l’histoire.

Taux de profit p :
p = Plus Value / Capital fixe + Capital Variable
Plus Value/Capital Variable / Capital fixe/Capital Variable + Capital Variable/Capital Variable
=> Plus Value/Capital Variable / Capital fixe/Capital Variable + 1

Pour augmenter leurs profits, la bourgeoisie cherche à accroitre le numérateur. Au numérateur


c’est la composition organique du capital (Capital fixe/Capital Variable). Si l’objectif est
d’augmenter la plus valeur ou le numérateur, ça va se faire au détriment du capital variable. Les
salariés au lieu de s’enrichir vont s’appauvrir et les plus pauvres d’entre eux peuvent donc
tomber dans la paupérisation. Le capitalisme n’est pas un système qui permet de réduire à
néant la paupérisation, c’est un système qui s’accompagne de la paupérisation. Le chômage

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permet d’avoir une pression à tirer à la baisse les salaires. Il faut que les ouvriers soient
interchangeables. L’armée industrielle de réserve (chômeurs) est une caractéristique clé du
système.
Au lieu de penser que la population est trop importante, la vraie question est le fait que la
distribution des revenus est inégalitaire. Il faut revoir le régime de la propriété privée.

Prix Nobel d’économie, Amarcia Sen, économiste du Bungal. Sans être marxiste il reconnait à
travers l’étude réalisée sur la famine il revient à considérer que la famine n’est pas un problème
de production alimentaire. La production existe. Le problème de la famine c’est que soit on a
accès à la nourriture soit on n’y a pas accès. On n’y a pas accès car il y a des problèmes de
répartition. Le modèle de développement que l’auteur propose est un modèle qui se voudrait
être plus juste.

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Chapitre 3 : Démographie et développement

En quoi il y a des liens, des corrélations entre démographie et développement ? La majorité de


la population habite dans les villes en développement. On peut mesurer le développement à
travers l’indicateur de développement humain. Pour Malthus et à l’opposé pour Marx, la
question démographique ne se pose pas dans les mêmes termes.
Est-ce que la taille d’une population peut être un facteur de sous développement ou est-ce que
c’est un facteur de développement ?

I- La croissance démographique dans les pays en développement

1- Projection de la population mondiale

Projection réalisée par l’institut national des études démographiques.

En milliard 1950 1990 2000 2050


MONDE 2,158 5292 6261 + 10 000
Groupe 1 : 752 millions 1,089 1,143 1,233
Europe
Amérique du
Nord
Océanie
Ex URSS
Groupe 2 : 1,766 4,203 5,118 8,786
Afrique 222 millions 642 millions 867 millions 2,2265
Amérique Latine 166 millions 448 millions 538 millions 922 millions
Chine 555 millions 1,139 1,299 1,521
Inde 358 millions 853 millions 1,042 1,699
Asie, Autres 465 millions 1,121 1,372 2,379
pays
Un habitant sur deux est un habitant d’origine asiatique.

2- La transition démographique dans les pays en développement

Derrière un pays en développement on pense que c’est une situation où les taux de natalité,
taux de fécondité sont très élevés sans qu’il y ait de contre tendance. Cela a évolué. Il y a une
transition démographique : un pays passe à des taux de natalité et de mortalité élevé à des taux
plus faibles.
Landry : on peut distinguer trois régimes qu’il appelle régime primitif, période intermédiaire
(transition démographique) puis un régime démographique de maturité.
Dans le régime primitif, il y a une forte fécondité, proche de la fécondité naturelle et forte
mortalité dû à des conditions de vie difficiles plus des problèmes d’hygiène plus des guerres
plus des épidémies.

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La période intermédiaire : il existe des progrès techniques, développement économique,


amélioration des conditions de vie et des conditions d’hygiène. Tout cela permet de faire
baisser la mortalité. Ensuite les mentalités évoluent vers un nombre d’enfants plus limités. La
somme de ces deux phénomènes (baisse de la mortalité puis moindre fécondité) aboutie à une
forte croissance démographique. Ce schéma est le schéma européen jusqu’au début du 20ème
siècle.
Régime démographique de maturité : ce sont les pays industrialisés ou développés
d’aujourd’hui. Taux de mortalité qui a continué de baisser mais un taux de natalité qui lui aussi
chute au point où dans certains pays l’indice de fécondité n’est plus égal à 2,1. Il y a une
croissance démographique faible voire négative. Cela abouti au vieillissement démographique.

Les pays en développement sont entrés dans la phase 2. Il reste toutefois des disparités
notamment du fait que certains pays ont un taux d’alphabétisation différent et un recours à la
contraception plus ou moins important. En Afrique il y a encore un nombre élevé d’enfant par
femme. On est encore aux alentours de 7 au Niger. 1 % des femmes utilisent les moyens de
contraceptions.
Il y a des contre exemples :
1950-1955 1990-1995 2002-2009
Algérie 7,28 3,85 2,1
Egypte 6,56 3,88 2,1
Maroc 7,17 3,75 2,1
Tunisie 6,87 3,15 2,1

Vieillissement démographique :
Au début du 20ème les plus de 60 ans représentaient 8 % de la population totale des pays en
développement. En 2050 se sera 20 % c'est-à-dire le taux actuel des pays industrialisé. Cela tient
au faite que la mortalité va continuer, sauf indicateurs contraires2, à baisser mais on va aussi
constater la poursuite de la baisse de la fécondité. C’est en Afrique que le vieillissement reste le
moins fort parce que la fécondité reste encore élevée. On doit s’attendre à des migrations de
dizaines d’individus. Il n’est pas impossible que les personnes âgées migrent. Ce qui est à
craindre c’est une nouvelle forme de paupérisation. Doit-on craindre une population de
nouveau trop nombreuse ? Oui et c’est des personnes âgées. Pour éviter cela il faut de la
natalité.

II- L’analyse comparée de la Chine et de l’Inde

1- La politique de l’enfant unique en Chine

Le premier recensement moderne en Chine se fait en 1953 c'est-à-dire quatre ans après la
révolution de Mao Zeitung. La Chine est peuplée de 582 millions d’habitants. Le premier
ministre Chou En Lai décide de mettre en place la politique de l’enfant unique. Un couple qui
décide d’avoir un enfant doit avertir les autorités. Il faut qu’il y ait un accord. Si on donne un

2
Le SIDA, les conflits armés

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accord positif on s’engage à ne pas avoir de deuxième enfant. Si jamais on a d’autres enfants, on
supprime les allocations dont on peut bénéficier et on abaisse les salaires, on nous appauvris. Il
y a donc une augmentation du nombre d’avortements. Il y a un infanticide vis-à-vis des filles.
Aujourd’hui, il y a un déséquilibre entre les garçons et les filles. Cela pose des questions sur les
mariages. Ce déséquilibre a eu des conséquences sur l’homosexualité.
L’indice de fécondité est passé de 5,8 en 1970 à 2,2 en 1992 et à 1,8 en 2000. Il y a une
augmentation régulière de l’espérance de vie.

L’espérance de vie en Chine


1950-1955 1990-1995 2020-2025
Homme 39,9 66,7 72,6
Femme 42,3 73,9 79,4

Les conséquences du vieillissement en Chine :


Il y a des problèmes de l’emploi. Cela va poser un problème de croissance économique. Il y a
aussi la question du vieillissement de la population dans les zones rurales. Il y a donc une
problématique alimentaire, agricole. La question qui se pose c’est le financement des retraites.
Financement des dépenses de santé. Enfin, plus la Chine importe, plus elle pèse sur les
réserves mondiales.

2- Le cas de l’Inde

L’Inde a une tradition démocratique. Elle est indépendante depuis 1948. Il y a de nombreux
états autonomes. Il y a un régime de multipartismes. Dès les années 1960 il y a des premières
méthodes de contraception proposées, notamment la stérilisation chez les femmes et chez les
hommes. L’utilisation de la contraception est en partie liée à l’éducation. La baisse de la
fécondité est plus lente en Inde qu’en Chine.

Indice de fécondité
1950-1955 1990-1995 2020-2025
5,97 3,75 2,1

L’espérance de vie en Inde


1950-1955 1990-1995 2020-2025
Homme 39,4 60,3 70,5
Femme 38 60,4 70,3

D’après les projections démographiques, la stabilisation de la population est fixée dans la


deuxième moitié du 20ème siècle.

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III- Croissance démographique et problème d’environnement

1- La question des ressources naturelles

Il y a deux problèmes qui se posent :


 Va-t-on ou non vers un épuisement des ressources naturelles ? ça comprend la terre,
l’eau, l’atmosphère, toutes les ressources dans les sous sols ou sous les mers
 La concentration des richesses et la concentration des populations. Quelle est la
probabilité d’avoir accès à ces ressources ? Va-t-il y avoir des problèmes à propos de la
faim ?

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Le graphique de Lexis
Diagramme qui permet de classer les phénomènes démographiques dans le temps.
En abscisse, on a le temps représenté par sa durée calendaire.
En ordonné, l’âge de l’individu ou du groupe d’individus.
Il y a des lignes horizontales qui représentent les anniversaires.
Le diagramme a pour avantage de pouvoir analyser l’évolution d’une génération c'est-à-dire en
telle année est née telle personne.
On peut ainsi faire une approche comparative entre ces générations successives.

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