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18 Les servovalves.
Evolution des systèmes électrohydrauliques.
- mécanioues
' I électromécaniques
)
- êlectnques )
- tout pneumatiques, électropneumatiques
- oléohydrauliques, électrohydrauliques
- électroniques.
Le système oléohydraulique est réservé, dans la plupart des installations, aux problèmes de
puissance, l'automation est assurée par des commandes électriques, parfois pneumatiques.
Dans les entreprises on trouvera des machines et des installations utilisant toutes ces formes
d'automatismes. On rencontre souvent des machines équipées d'un système oléohydraulique et
d'un système pneumatique. lly a donc intérêt à étudier les deux procédés.
Dans ce but les deux tomes édités en 1978 constituaient un ouvrage général de base indispensable
à la connaissance de ces techniques. Ces deux tomes s'intitulaient :
Le tome ll (3ème édition épuisée) est l'objet de la présente mise à jour dûment complétée.
Cet ouvrage est destiné à apporter aux lecteurs les connaissances suivantes :
- de la réparation automobile,
- d'installations de manutention.
Aux é lectronÉcaniciens.
A tous ceux qui veulent s'initier aux techniques nouvelles relevant de la Productique et de la
Robotique.
Dès 1964 le Lycée Professionnel du Raincy, établissement pilote, forma des mécaniciens en
circuits oléohydrauliques et pneumatiques. Cette formation, élaborée et mise en place en étroite
liaison avec l'U.N.l.T.O.P. a, depuis lors, très largement essaimé dans les établissements de l'Ensei-
gnement Technique. Elle continue à susciter le plus grand intérêt de la part du corps enseignant
comme au sein même de la profession concernée et des très nombreux secteurs industriels nationaux
utilisateurs des techniques oléohydrauliques.
Oue tous ceux qui m'ont aidé et encouragé trouvent ici gratitude et remerciernents.
Jean Compain
Professeur de l' Enseignement Technique
(*) Règlement et programme d'examen : Librairie du C.N.P.D. - 13, rue du Four - 75006 PARIS.
U.N.l.T.O.P. : Union Nationale des lndustries de Transmissions Oléohydrauliques et Pneumatiques
39-41, rue Louis Blanc - 924OO COURBEVOIE Cédex 72.
INTRODUCTION
CH 1
P3
DEFINITIONS, PRINCIPE
Hydraulique - Science et technique qui traitent des lois régissant le mouvement des liquides
ainsi que les résistances qui s'opposent à ce mouvement.
Hydrostatique - Science et technique consacrées à l'étude des conditions d'équilibre des li-
quides et de la répartition des pressionsqu'ilstransmettent. Les liquidesdestinésaux circuits hydrau-
liques de transmission d'énergie sont appelés fluides «hydrauliques». lls sont composés à partir de
produits prétroliers ou de mélanges aqueux ou organiques :
Ces f luides comportent :
Les premiers appareils et machines dites hydrauliques (1850) utilisèrent l'eau sous pression
comme fluide mais, à l'heure actuelle, lorsqu'on parle de systèmes hydrauliques ou de transmissions
hydrauliques industrielles c'est un fluide hydraulique que l'on utilise comme fluide de transmission.
Si l'on emploie plus simplement le terme «hydraulique» c'est par simplification de langage.
Ces termes s'appliquent à l'ensemble des techniques dans lesquelles on se sert d'un fluide in-
compressible sous pression pour transmettre et multiplier une force motrice. On utilise principale-
ment l'énergie potentielle du f luide liquide refoulé sous pression.
On désigne ce principe par le terme hydrostatique dont le théorème fut énoncé par Pascal en
1650.
C'est au début de notre siècle (1910) que furent réalisées les premières pompes rotatives à
fluide hydraulique dont le principe est encore utilisé de nos jours. Depuis, ce fluide hydraulique est
devenu l'élément graissant des mécanismes.
En 1920 apparurent les premières machines-outils à commandes hydrauliques. Depuis 1950 ces
techniques ont connu un succès et un développement considérable dans tous les domaines. Pour
expliquer cet essor il faut prendre en considération les avantages de l'énergie hydraulique sur les
autres formes d'énergie existantes : électrique, mécanique en particulier.
- La diversité des commandes permettant d'obtenir à volonté la marche, l'arrêt, l'inversion des
mouvements et des changements de vitesse. Ces fonctions sont réalisées par l'intermédiairedecapteurs
de position, de pompes et moteurs hydrauliques à cylindrée variable dotés de circuits électroniques
complémentaires où trouve place la commande proportionnelle et les servo-valves.
- La possibilité d'obtenir des déplacements doux, précis, exempts de vibrations réalisant sur
machines-outils des précisions d'usinage et des qualités de travail exceptionnelles.
- Le faible poids des équipements hydrauliques par rapport aux équipements électriques et
mécaniques de même puissance.
En effet, un appareil est représenté et identifié par un symbole. Son analyse de fonctionnement,
parfois très complexe, ne peut être comprise qu'aprèsune étude technologique de ses organes internes
parfaitement nommés.
Cette analyse trouvera, le plus souvent, un appui indispensable par utilisation des différentes
formu les physiques.
Ces connaissances permettront dans une recherche de panne ou d'anomalies de fonctionnement
de formuler des hypothèses et d'en tirer une conclusion logique.
Pour un appareil remplissant une fonction on trouve, suivant les constructeurs, plusieurs réali-
sations technologiques. C'est le principe de fonctionnement commun à toutesces réalisations et son
analyse qui ont été décrits.
Certains appareils ou mécanismes ayant rapport aux servomécanismes ont été développés en parti-
culier les servo-valves. Les machines modernes, l'automatisme et la robotique exigent des circuits hydrau-
liques de plus en plus performants. Dans ce domaine l'hydraulique conventionnelle se trouve rapidement
limitée. L'utilisation de l'hydraulique et de l'électronique, techniques complémentaires, progresse conti-
nuellement et n'est justif iée, vue le coût très élevé des installations, que par des fabrications demandant
de hautes performances en précision et en réponse dynamique.
Cette quatrième édition se met à jour, en particulier, pour la connaissance et l'utilisation des nor-
mes qui se modifient avec l'évolution des technologies - normes françaises (AFNOR) et internationales
(lSO) ainsi que des recommandations C.E.T.O.P., relatives aux transmissions oléohydrau-
liques décrites dans l'ouvrage.
Certaines normes sont expérimentales. Elles sont désignées uniquement par E 48-. . .I età
la date de publication il peut ne pas exister de normes ISO correspondantes.
Une nouvelle désignation est employée : NF ISO I . . . . c'est l'adoption officielle en France
de la norme lSO.
Ex. : NF ISO 81 32 / Août 88 accompagnée d'un indice de classement E 48-504. Cet indice permet
de retrouver la norme dans les documents AFNOR.
L'ouvrage comporte 18 chapitres (CH) dont l'énumération plus détaillée apparaît dans la table
des matières . Etudier dans l'ordre ci-dessous.
Les appareils pour transmissions hydrauliques ont un coût de fabrication très élevé du fait que
pour obtenir des hautes pressions avec le maximum de fidélité les tolérances d'usinage des méca-
nismes sont très réduites (quelques microns). Ceci nécessite l'emploi de machines-outils de super
finition et des moyens de contrôle très poussés. Les matériaux utilisés sont de haute q.ralité.
Les manipulations d'appareils (démontage complet en particulier) et l'utilisation des organes
de liaison (tuyauteries, raccords par ex.) devront être envisagées avec beaucoup de méthode et de
soin. Lire spécialement la page 4 du chapitre 16.
Pour ceux qui auraient la possibilité d'effectuer des manipulations le tableau ci-dessous classe
une progression recommandée de schémas. (p. 5 et 6)
Ces schémas figurent dans l'ouvrage. Pour certains les liaisons avec le groupe moto-pompe et
les retours au réservoir sont à compléter (voir banc de manipulations CH 17, p.2],.
o)
L
report dans l'ouvrage
^!
26 Désignation de la manipulation
parag.
t Chapitre page
ou fig.
1 Etudes de phénomènes physiques simples sur circuits ouverts.
Pression - débit - puissance.
Utiliser le montage pourconcrétiser les expériences O @ @@ 3 44
2 Démonstrations et Essais.
Pour la compréhension des pertes de charge (Ap) dans les 3 32 3
conduites. Effectuer un relevé des expériences sur un tableau.
En tirer les conclusions.
3 Tarage d'appareils :
Limiteur de pression I 8 t7-18
Réducteur de pression I 15 7
Soupape de séquence I 21 13
4 Schéma de base
Connaissant les caractéristiques débit et pression de la pompe, 2 15 a)
les surfaces S1 et 52 du vérin et en choisissant une force anta-
goniste par le groupe de puissance avec vérins en opposition
(voir CH 17, p2, c) on peut calculer la pression de poussée
côté 51 permettant le tarage du limiteur de pression (LP) -
taré à : , ainsi que les vitesses aller (u ) et retour (u') -
A contrôler.
cHl UTI LISATION DE L'OUVRAGE
P6
(t,
L
Report dans l'ouvrage
oF
zô Désignation de la manipulation
parag.
à Chapitre page
ou fig.
6 Les vérins.
11 Modes de commandes.
Les symboles représentent les appareils et les canalisations. lls n'ont pas d'échelle :celle-ci
sera choisie de façon à rendre le dessin clair et lisible.
lls sont fonctionnels mais l'étude technologique des différents appareils constituant les schémas
est nécessaire.
La réalisation d'un schéma ne situe pas la position réelle des appareils de l'installation par
rapport à la machine.
Les schémas de montages doivent être conf ormes à la norme E O4-O57 - f év. 92, à utiliser conjoin-
tement avec la norme NF ISO 1219-1 I mars 92.
La liste actualisée des normes l.S.O. et A.F.N.O.R. et des recommandations C.E.T.O.P. concernant
les transmissions oléohydrauliques effectivement publiées ou en cours d'élaboration est disponible au
siège de l'U.N.l.T.O.P.
CH2
SYMBOLES GRAPHIOUES
P3
SYMBOLES DE BASE
Trait :
tz
a
tz>lr
a) Vérin - Distributeur.
,ll[-
'H
b) Piston.
Rectangle
c) Amortissement dans un vérin.
tfztt
d) Certains modes de commande.
H Réservoir. Demi-rectangle
Accumulateur. Capsule
2lt
CH2 SYMBOLES GRAPHIOUES
P4
SIGNES DE FONCTIONS
1 ?
1 Passage et sens du flux dans les soupapes et distri- Flèche :
droite
\fiil (((
buteurs. )
Electrique.
a bx a) Ressort. b) Etranglement.
Signes de
fonction divers
CONDUITES ET CONNEXIONS
a) Raccordement en croix.
b) Croisement sans connexion.
c) Conduite flexible :
aboutit généralement à un élément mobile.
DESACCOUPLES ACCOUPLES
Raccord rapide sans clapet sans clapet de non retour
de non retour, la conduite circulation dans les deux
est ouverte. sens.
APPAREILS DE CONDITIONNEMENT
Echangeurs de chaleur :
APPAREILS DE MESURAGE
CONSERVATION DE L'ENERGIE
VERIN DIFFERENTIEL
6) symbole simplifié de 4.
VERIN TELESCOPIOUE
MULTIPLICATEUR DE PRESSION
A cylindrée fixe
1) à un sens de f lux
1
2l à deux sens de flux mais opposés
Nota : arbre tournant, voir p. 3
A cylindrée variable
1 2
I ) ,Urn.t déf initions que pour cylindrée f ixe.
MOTEUR HYDRAULIOUE
A cylindrée fixe
1) à un sens de f lux
1 ?
2l à deux sens de flux
3) moteur oscillant à angle de rotation limité
A cylindrée variable
POMPE.MOTEUR
1) moteur électrique
2l moteur thermique
3) source de pression hydraulique simplifiée
Pour les pompes et les moteurs hydrauliques existe une annexe A à la norme ISO 1219-1.
Elle définit la relation entre : le sens de flux du fluide, le sens de rotation de l'arbre et la position de toute com-
mande intégrée (appareils à cylindrée variable).
On peut suivre les règles suivantes :
références d'identification de la commande principale, par ex. : M, A,N.
Z position de déplacement zéro - M et N positions extrêmes pour un déplacement
maximal. (suite p. 8).
CH2 REPERAGE DU SENS DE ROTATION, DU SENS DE FLUX ET DE LA
P8 POSITION DES COMMANDES DES POMPES ET MOTEURS
Le sens de rotation de l'arbre est représenté par une flèche concentrique entourant le symbole principal
dans le sens entrée-sortie de l'énergie.
Pour les pompes, la flèche part de l'arbre entrainé en direction de la conduite de sortie.
Pour les moteurs, la flèche part de la conduite d'entrée en direction de l'arbre moteur.
Exemples :
lP
t-------
I
I changement de pas de canalisations obliques
I 1 direction
rayon
sans
I I
T : conduite de travail
ou avec rayons
P : conduite de pilotage
Obturation b appareil
? 3 conduite de travail
4 orifice bouché sur l'appareil par
-..t6 un bouchon vissé
a conduite
1 par raccord obturé LLb conduite de retour au réservoir
2 par raccord rapide avec clapet de non retour 6 conduite de fuite
GROUPE GENERATEUR
.[-Tl
:
a)
2 positions b) 3 positions c) 4 positions
Pour analyser le fonctionnement d'un schéma, les différentes positions peuvent être repérées
par des chiffres arabes. Le zéro correspond à la position repos. Pour un symbole à deux cases, la
trI
case 0 sera la position repos.
1 0 2
0)
E
5 t-.s lignes symbolisant les conduites d'arrivée, de départ, de retour, arriveront à la case matéria-
lisant la position repos. lci 4 conduites arrivent à l'appareil, il comportera 4 orifices.
È
La case 0 est La case 0 est
celle de repos I I I celle de repos
L'obturation interne de l'orifice d'un appareil est matérialisée par un trait perpendiculaire au
trait représentant l'arrivée de la conduite à l'orifice en question.
orifice extérieur
fermé
--
\ J
obturé par le mécanisme
tnterne mooile
Les voies de circulation du fluide à travers l'appareil dans ses différentes positions sont repré-
sentées par des traits portés dans les cases symbolisant les positions en question. Dans chaque case
les flèches indiquent le sens de circulation du f luide.
Les orifices sont identifiés par des lettres (norme E 48-141 / juillet 1986).
Ex. :
A B A B ABC
om
PT
om
PT
o[--l
PT P
P : arrivée de pression
A, B, C ... : orifices d'utilisation
ï : retour au réservoir
Exemple :
On trouve :
Ex.
m
:
2 orifices
Horif ices 2 voies en 2 orifices fermés 1 orifice fermé
fermés fermés connexion 1voie en by:pass 3 orifices en by-pass
H
DESIGNATION D'UN DISTRIBUTEUR
On annonce dans l'ordre :
a) le nombre d'orifices
b)le nombre de positions
Pour un appareil à trois positions, le nom ou la désignation de la case milieu.
Pour un appareil à quatre positions, la désignation de la casesupplémentaire.
Ex.:4/2 Ex.:4/3
1 AOB 1 AOB 2
Position0:P,A,B *T Positionl:P-*A-B+T
A-B -'T Position0:P,-* T-A,B
Position 1:P
- fermés
Position2:P
- B-A -'T
Les distributeurs ayant un nombre infinide positions intermédiaires de passage correspondant à des
degrés variables d'étranglement de l'écoulement sont complétés par deux traits parallèles sur toute la
longueur du symbole (voir CH 6, p. 221.
CHz
MODES DE COMMANDE
P 11
MUSCULAIRE
1 symbole général
2 bouton poussoir
3 bouton tirette
1 4 levier
MECANIOUE
5 5 pédale
6 pédale à double effet
7 poussoir mécanique
8 poussoir à course variable
9 galet, deux sens de fonctionnement
10 galet, un seul sens de fonctionnement
1 1 ressort
ELEMENTS MECANIOUES
1 dispositif de maintien en position
1 2 à deux positions
3 à trois positions
4 dispositif de verrouillage. Le symbole de
la commande de déverrouillage peut
être indiquée (*).
5 basculeur : empêche l'immobilisation
au point mort
tr 1 2
3
1 simple
2 avec levier transversal
3 avec point fixe
MECANISMES D'ARTICULATION
Utilasés pour les dispositifs
de réglage
Les symboles de commande peuvent être placés en n'importe quelendroit convenable à l'extrémité du rec-
tangle représentant l'appareil.
CH2
EXEMPLES DE DISTRIBUTEURS AVEC MODES DE COMMANDE
P12
10
PT
AB
10a
AOB
11
12a
x
X T -Y
DISTRIBUTEURS 4/3
8 à commande manuelle maintenue sur trois positions distinctes
9 à commande manuelle, rappel par ressorts sur la position neutre (case 0)
10 à commandes électriques, rappel par ressorts au neutre (case 0)
10a idem à 10, (autre forme de symbolisation), avec commandes prioritaires manuelles par poussoirs
11 à commandes hydrauliques, pilotage externe, rappel par ressorts au neutre (case 0) lorsque les conduites
de pilotage ne sont pas sous pression
12 à commandes électrohydrauliques, rappel par ressorts au neutre
12a idem à 12, avec commandes prioritaires manuelles
I
r-\ | )(tr
I
1 Limiteur de pression - appelé aussi
Soupape de sûreté - un seul étage.
:
L L IJ'
.(t)
2 Limiteur de pression à commande pilotée (sym-
E
(D bole simplifié) avec prévision d'une commande
2 P à distance en x.
C
(l)
E
o)
(o
E
o
C
9_
o) Soupape de séquence
«,
o-
o- 1 à un seul étage, à commande directe.
2 à commande pilotée.
P
o 1 Réducteur de pression - un seul étage.
o
f 2 à commande pilotée,
o
A
C
(l)
3 idem à 1 avec clapet de non retour.
E
(l)
(I,
4 Réducteur de pression autorégulateur avec orifice
E de décharge si la pression de sortie est supérieure
o à la pression de réglage.
C
9_
o Nota : les lettres utilisées p. 13 et 14 pour le repé-
(I, rage des orifices de pilotage et de drainage
r
I
o-
o- peuvent varier suivant la taille des appareils.
(norme NF E 48 423lMars 89)
L
CONTACT A PRESSION
Réducteur de pression à commande pilotée avec cla- Soupape de séquence à commande pilotée, pilotage
pet de non retour et possibilité de pilotage à dis- interne et possibilités de pilotage externe par x ou y,
tance par x. avec clapet de non retour.
CHz APPAREILS DE REGLAGE DU DEBIT
P14
Réducteur de débit
1 étranglement non réglable.
L._:/'_ 2 robinet-vanne.
3 étranglement avec débit réglable.
4 idem à 3 avec clapet de non retour.
5 idem à 3 en symbole détaillé sans indication du
mode de commande.
6 réducteur de débit réglable à commande méca-
nique par galet, à réglage par ressort.
DIVISEUR DE DEBIT
Le débit d'alimentation est divisé en deux débits
dans un rapport donné et ceci à peu près indépen-
damment des variations de pression.
Source d'énergie
Groupe moto-pompe appelé aussi centrale hydraulique avec ou sans accumulateurs.
Appareils de régulation et de distribution
Permettent :
a) la sécurité de l'ensemble
b)la distribution du fluide
c) le contrôle de la vitesse du fluide (avance lente ou rapide)
d)d'obtenir différentes pressions dans un même circuit
e) d'obtenir des séquences
Appareils récepteurs
a) vérins (poussent ou tirent, peuvent osciller)
b) moteurs (mouvements rotatifs)
)
LU
-<' x-
x
îr.1 r
L
t ri
3 _ RENSEIGNEMENTS TECHNIOUES
a) Pour le réservoir donner la capacité maximale de l'ensemble circuit-réservoir, la viscosité du fluide
hydrau lique.
b)Pour les pompes indiquer le débit nominalcorrespondant à l'utilisation, la fréquence de rotation et
la puissance nominale du moteur d'entraînement.
c) Pour les appareils de pression indiquer pour chacun la pression de réglage.
d)Vérins -indiquer l'alésage,le diamètre de tige,la course maximale (en mm). (Ex. : 100 x 50 x 500)
Eventuellement la vitesse et la force. Pour chaque vérin, préciser sa fonction dans l'installation.
(Ex. : levage, serrage...)
e) Moteurs -indiquer la cylindrée maximale. Le moment en fonction de la pression correspondant à
l'utilisation, le sens de rotation et la fonction dans l'installation.
f) Accumulateurs - indiquer la nature du gaz, la pression de gonflage.
g) Tuyauteries - lndiquer pour les tubes, le diamètre extérieur et l'épaisseur. Pour les tuyauteries
flexibles, indiquer le diamètre intérieur et le type.
h) Filtres - lndiquer le type, le pouvoir d'arrêt nominal, le débit et la pression nominale.
a) un diagramme de fonctionnement (ou tableau des phases) donnant la position (ou l'état) des
organes de commande correspondant à chaque phase du cycle ; (Voir CH 17)
b)un plandepositionnement:vue d'ensemble indiquant la disposition des appareils dans l'espace.
Ce tracé doit être clair et limité à l'essentiel (par ex. :dessin schématique. croquis en perspective).
LEXTOUE DE TERMES TECHNTOUES USUELS FRANÇAIS-ANGLATS-ALLEMAND CH 2
Extrait du Lexique des Termes du Glossaire des transmissions hydrauliques
-
et pneumatiques CETOP RP 101 P17
F RANÇAIS ANGLAIS _ ENGLISH ALLEMAND _ DEUTSCH
Clapet de non retour taré Check Valve with back Rückschlagventi! mit gegen-
Pressu re druck
Commande manuelle Manual Control Muskel kraftbetâti gu n g
Commande mécanique Mechanical Control Mechan ische Betâtigu ng
Commande électrique Electrical Control Electrische Betâtigu ng
Commande par pression Pressure Control Druckmittel Betâtigung
Contact à pression (Pressosta Pressure Switch Druckschalter
Distributeur Directional Control Valve Wegeventil
Electro-aimant Solenoid Elektromagnet
Embase Sub Plate Anschlussplatte
I'6 Joint Seal Dichtung
L
(E
o- Joint torique Seal «O» Ring O-Ring
cL
Joint à lèvre Seal, Lip Lippendichtung
Limiteur de pression Pressure Relief Valve Druc kbegrenzu ngsventi I
Limiteur de pression à Pilot controlled Pressure Druckbegrenzu ngsventi I m it
commande pilote Relief Valve Vorsteuerung
Moteur hydraulique Hydraulic Motor Hydromotor
Orifice Port Anschluss
Réducteur de débit dérivation By-pass Flow Control Valve Verstelldrossel
Réducteur de débit série Series Flow Control Valve Wege-Strom regelventi I
Les unités pratiques utilisées dans les transmissions hydrauliques doivent être conformes à la
recommandation CETOP trilingue RP 71 et à la norme NF E 48-100 / février 1986.
o Joule J kJ (voir 2)
Facteurs de conversion
1 th -- 10e cal = 4 180 000 Joules.
I cal - 4]80 J
lkcal =4180J
L'énergie électrique se mesure en kilowatt-heure. 1 kwh = 3 600 000 Joules.
Pour les définitions, les unités pratiques, les correspondances entre unités Sl et unités pratiques,
se reporter aux chapitres correspondants.
Les molécules s'écoulent à l'intérieur des tubes. Elles glissent les unes sur les autres. Un frotte-
ment existe et se trouve à l'origine de la viscosité.
c) Par l'impossibilité de Ies réduire par compression.
Ces caractéristiques sont les propriétés essentielles des liquides qui leur permettent de trans'
mettre une puissance.
Problème : 1) Ouelle est la diminution de volume (AV) de 5 f de fluide hydraulique quand la pression
augmente de 150 bars.
AV=VxApx(49.10-6) AV=5x150x0,000049
ltl l0 (bar) = 0,0367 / soit 36,7 cm3
Nota: Cette élasticité apparaît aux pressionsélevées. Elle sera la cause, suite à une ouverture
trop rapide d'un clapet par ex., de temps de réponse ou de temps d'écoulement à respecter et de
chocs hydrauliques de détente à contrôler.
2) Ona3f d'huile(%) à20"C.Latempérature(0 )passeà60'C.Lenouveauvolume(V,)serade:
v,= Vo+(ao *§l
différence de température Âd
L0 :60-20=4O"C, 40x65x 10-5 =0,026 l, V, =3 t +0,026=3,O26 I
cH 3 I
Masse (m). La masse d'un corps caractérise la quantité de matière de ce corps en kilogrammes
(kg unité s. I .).
-
Le poids (P) d'un corps peut s'exprimer par un produit de deux facteurs dont la masse (m)
du corps ne dépend que de ce corps, alors que l'autre, l'intensité de la pesanteur (g) ne dépend que
du lieu. (en France g È 9,81 m/s2 unité S.l.).
- On appelle force toute cause capable de produire ou de modifier le mouvement d'un corps
ou encore de déformer un corps.
La relation s'écrit :
= mx g
P(poids)
Newton-)mxg
(N) (kg) (m/s')
Pour tenir une charge de masse 1 kg, il faudra une force de :
soit environ 10 N ou 1 daN car dans les calculs on «arrondit» souvent le nombre 9,81 a 10.
MASSE VOLUMIOUE
Formule , (Kgim')
,, ,1., = IV (m3
lonl "onr"rsions possibtes kg/dm3, g/cm3
)
Exercice : un morceau de plomb a une masse de 5,70 kg. Son volume calculé est de 0,5 dm3.
Ouelle est sa masse volumique ?
p m (tg) 5,7
(kg/dm3)=vtorrle=oF=11'4kgldm3ou11400kg/m3
RESUME
Déf inition
Force d'attraction exercée par la terre
quantité de matière
sur un corps
Unité kg Newton N
Sr = 50 cm2
52 = 15 »
Sg = 10 »
La pièce est pesante. Elle exerce sur le sable une force Ê de même droite d'action sens et inten-
sité que son poids P dont l'action se répartit sur toute la surface 51 ou 52 ou S, en contact avec
le sable.
Conclusion - L'effet d'une force pressante sur une surface est d'autant plus grande que la sur-
face est petite.
2 Définition
On appelle pression la force pressante par unité de surface.
La pression (p) se calcule donc en divisant la force pressante F par la surface pressée S :
. force pressante F .- .
x
Pression = =P d'où l'ontire F=P S
;ffi S
Nota : la force pressante peut-être appelée chargi.
3 Unités de pression
Autres unités : la pression étant le résultat de la division d'une force par une surface, on trouve
N/cm2 - N/mm2 - daN/cm2 (décaNewton)
l bar = 100000N/m'z ou 1000N/dm2 ou 10N/cm2 ou l daN/cm2.
CH 3 FORCE rnEùrrtrr,
P 6 I --
rLrnvE PRESSANTE - PRESS]ON
.
4 Exercice - La pièce de masse 10 kg repose sur sa base S1 = 50 cm? (voir croquis p.5 @).
Calculer la pression p, en Pa, en bar, en daN/cm2.
a) en Pascal
FNT
Pr =-sl I
(Pa) (m2)
F -mxs. |-*
Fr=6pOS=20000Pa
= 10x10= 100N II
S1 = 0,0050 m2 \
20.000
b) en bar : comme 1 bar = 100 000 Pa = o,2 bar
100 000
10
c) en daN/cm2
Pr =SO=O,ZdaN/cm2
sE
»^
l/'- - ='-- - --l ( a ) l-----=
^ -l
HilL;===._=_-{v riouide r.E*:=?É
-----
O
-t l::---_--=::-
L-_ -_-_ --_ = -l -::l
Pressionpour@ += o,8bar
Conclusion - Pour une même charge, en augmentant la surface on diminue la pression, ce qui
explique dans les croquis p. 5 pourquoi la pièce @ s'enfonce dans le sable plus profondément que
la pièce@.
FORCE PRESSANTE - PRESSION
Exercice 1 Sur la tige d'un vérin on place une masse de 3 000 kg, l'alésage du cylindre du vérin est
de 80 mm.
Calculez :
p=-F 30 000
' s =6000000Pa
0,005
60 daN/cm2 ou 60 bar
Exercice 2 La section du piston d'une presse étant de 300 cm' (O = 20 cm) et la pression étant de
calculer la force de cette presse.
2OO bar,
a) avec les unités pratiques
b)avec lesunitésS.l.
La force à rechercher est une force pressante.
a) P = pxS 200x300 = 60000daN
daN bar cm2
b)F = pxS p = 200x105 = 20000000Pa
N Pa m2 S = 300 cm2 = 0,03 m2
= 20 000 000 x 0,03= 600 000 N
Remarques : L'exemple traité ne donne qu'un ordre de grandeur de la force de la presse. En
effet la force utilisable est inférieure car il faut enlever le poids des outils, du piston et les forces de
f rottement.
Le poids de l'équipage outil + piston + tige est de 2 000 daN. Quelle est
la pression nécessaire pour maintenir cette charge F1 ?
ForcepressanteF, P = pxS S = 3,14x10x10 = 314cm2
F=250x314=78500daN
F
Pression pour maintenir la charge F1, p =
Sa
2 000
Sa = - surface tige p = *m = I bar mini
surface piston
1. Dans les exemples de calculs figurant dans l'ouvrage la force utile est directement donnée
ou bien il y a transformation d'une masse en force, ceci dans le but de définir les expressions masse
et force.
2. La recherche de la force nécessaire au déplacement d'une charge est plus complexe. Analysons
la recherche d'une telle force. On distingue deux types de force :
a) la force qui équilibre la masse
b)la force supplémentaire qu'il faut lui appliquer pour la mettre en mouvement tout en
produisant une accélération.
Force qui équilibre la masse (désignons-la par Fe)
Fe=Pxf FeenN
P : poids de la masse A (en N) ou force pressantesur B or :
. B (support horizontal)
P= m x gavec m :masse de A en kg
g :pesanteur (9,81 m/s')
f : coefficient de frottement qui dépend de la nature des matériaux A et B en contact et de leur état
de surface (rugosité, roulement, graissage). On trouve cette valeur de l dans des formulaires de
mécanique.
Force supplémentaire (désignons-la par Fd)
Avant la poussée du vérin la masse est à l'arrêt. Pour obtenir la vitesse maxi et constante de la
masse il y a une phase accélération (phénomène d'inertie).
La force nécessaire à cette accélération est obtenue par la formule :
Fd = m.7 m :masseen kg
7 : accélération en m/s2
La valeur de l'accélération 7 est donnée par la formule :
d
t =i 7 en mls2 rÿ :vitesse de déplacement de la masse en m/s
t (en s) : temps mis à la déplacer pour atteindre cette vitesse.
3. La force nécesaire au déplacement d'une charge (désignons-la par Ft : force totale) est la
somme de la force d'équilibrage (Fe) et de la force supplémentaire (Fd).
Ft=Fe+Fd Pour un vérin hydraulique exerçant la poussée il faut ajouter ses
forces de f rottement (F/).
Ft=Fe+Fd+Ff (Pendant la phase accélérée)
APPLICATION - Une masse d'acier de 3 000 kg est déplacée par un vérin hydraulique sur un
support horizontalen bronze graissé (coefficient de frottement, f, acier-bronze graissé :0,11). Vitesse
de la masse (phase démarrage) :0,26 m en 3 s.
Ouelle est la force nécessaire au déplacement de cette charge (force de frottement du vérin :
360 N) ?
Solution: Forcequi équilibrelamasseFe, Fe=Pxf, P = mxg = 3000x9,81
Fe = 29430x0,11 = 3237N = 29430N
^t û 0.26
o'o'80 t
Force nécessaire au démarrage Fd = mx I 3
0,086 m/s'
: ,jfi,x
Forcetotale Ft = Fe + Fd + Ff = 3237 + 258 + 360 = 3855N
La force pressante :
F=9,81 xSxhxp
Si le fond est incliné h est égale à la distance qui sépare la surface libre du liquide au centre de
gravité du fond. (Centre de poussée) (fig. 1)
1 . Expériences
a) Par les orifices a, b, c,... g, l'eau s'écoule
en jets normaux (perpendiculaires) à la paroi.
(Fig.3)
fig.3
b) (fig. a). En enfonçant la capsule on
observe que la dénivellation du liquide coloré I
dans le tube de verre augmente progressivement.
Si l'on déplace la capsule horizontalement de m
en m',1 ne varie pas. C'est la preuve que la diffé-
rence des niveaux l, donc des pressions, ne varie
qu'avec la profondeur h.
3. Remarques : En changeant la nature du liquide (alcool, eau, huile par ex.) on montrerait
que pour une même profondeur h la dénivellation I ne serait pas la même. La pression est plus grande
dans l'eau que dans l'alcool ce qui s'explique par la masse volumique différente de ces liquides.
Masse volumique à 20oC en g/cm3 :
eau 1
alcool 0,79
huile 0,9
-l= Si l'on change la quantité de liquide en réduisant
-Étr+-ll-t-
::::_:f-
- le volume du récipient sans changer h la pression ne
_l change pas (dénivellation I inchangée).
4. Formules
5. Conclusions : Dans un liquide au repos la pression est la même en tous les points d'un même
plan h orizontal. L'augmentation de p ression ne dépend que de la profondeu r et de la masse volu m ique
du f lu ide.
Exercice - Un réservoir pourcircuit hydraulique est rempli d'huile à une hauteur de 0,50 m.
F il tre
H- r--)ffi{r Pe-Pa=pxhxs
,/l \ I É--1 Si suite à une intervention Ê(ttg.2) la pression au point A
t - ") n. I f\ -â augmente de p', le fluide transmet cette variation de pression
l- - J I [: :j en B de la même quantité P'.
l-:;--l I F,_-;-= ll n'y a pas de modification de volume (fluide pratique-
[ - t- -'l I l=, ,,i__ ---l ment incompressible) donc h et la différence de pression
l. .- t -,, _l tr-,Ë - Pa ne chansent pas.
Pe
E-..
fig. 1
tis.2
2. Théorème de Pascal
Un liquide en équilibre transmet intégralement et en toussespoints toute variation de pression
produite en un point quelconque de ce liquide.
Sr = 50 cm2
3. Application - A-B récipients cylindriques - C tuyau /-
masse de 10 kg
piston étanche
l--=:=l.-l
Hr=,ocm2 E--:--J"
i:r-r- =i=E
Le piston exerce sur le liquide et dans le liquide une pression égaleàr O =*
F=mxg 10
= 10 x 10 = 100 N soit 10 daN d'où '
9- 1 bar
10
Remplaçons le couvercle S, par un piston étanche.
lf
l'-t =1ocm2
I i] =socm2.
riq.3 I *4
A tr--F.
tr- -{-p4
l_l---,---.1
.æ;F-- '-: -=-,
Lr
l=- - ..- ----=-
l- -
_-- :---l I
-. --- -:.--1-.------.:--.
La pression exercée sur le piston de S, est de 1 bar. Pour qu'il y ait équilibre des pressions
dans le liquide il faut mettre en S, une charge de :
F2=1x50=50daN
ainsi le liquide, subissant en A une force pressante, la transmet en B en multipliant son intensité
par le rapport des surfaces pressées.
->
Effort faible F, en A Transmission à Effort important F, en B
petit piston S, distance (tuyauterie) grand piston 52
1 0 da N (f orce ex istante) C 50 daN (force disponiblel
+ --)
si F, = 100daN Fz = 500 daN
9=t' si c,=1ocm
j9=g
FrC2lOCr-50 c2 -? c,-1ox1o=2cm
donc pour chaque coup de piston de 10 cm de course, le vérin de pressagesedéplaceverticalement
de 2 cm.
4. La multiplication d'une force par l'intermédiaire d'un liquide trouve une application dans
la presse hydraulique.
->
F1 Fr:2000daN
vérin de pressage
pompe manuelle
Sr = 20 cm2
lapet d'aspiration
Sz = 100cm2
clapet de refoulement
5. Conclusions :
.b)avec une petite force il est possible de transmettre hydrauliguement à distance (par ta tuyau-
terie) des efforts importants.
c) pour une section donnée, plus la pression s'élève, plus la force résultante est importante.
_ DEBIT CH3
VITESSE
P 13
q, = -f--@ o, v
ou course ,
course (d) d s */D
or vitesse = d-_ le débit de l'huile est donc O" = --ff
temps (t) t
d'où 9v=Sxtl
(m3/s) (m') (m/s)
(f/min) (dm'z) (dm/min)
(cm3is)
De cette formule on tire la vitesse du piston
- d =+
(cm/s) S (cm')
9v
r,-
0,06 x S
Exercice - Le piston d'un vérin a une surface de 40 cm'. Ce vérin recoit un débit de 24llmin.
Ouelle est :
a) la vitesse tl de déplacement en sortie de tige.
b) la durée de la course si celle-ci fait 20 cm.
b) ;ourset,= d 29 =2s
duréedelac
,,,10
Nota : la vitesse rl' pour la rentrée de tige, avec un même débit qv sera de :
F= 5000 N
F1: 500 N
Reprenons la fig. 3 p. 11. Si l'on déplace le piston A d'une course C, on fait monter le piston B
d'u ne course C, .
3. Rendement. Symbole n
Conservation de l'énergie. Un moteur électrique, un vérin, sont des appareils qui transforment
une énergie en une autre énergie.
Dans tous les cas, en théorie, Energie dépensée = Energie rendue.
Exempleaveclafig.3p. llTravail fourni enA f W=Fxd f fOOrO,f =10J
Travail fourni en B I (J) (N) (m) l 500 x 0,O2 = 10J
Nous constatons qu'il y a conservation d'énergie. Ce qui est fourni en Aest restitué en B, mais
lorsqu'un récepteur fonctionne l'énergie utile est toujours inférieure à l'énergie dépenséecar la force
résistante au déplacement effectue un travail résistant.
Energie utile W utile Puissance utile
On appelle rendement (a) le rapport ou-ou
W dépensé Puissance dépensée
Energie dépensée
5. PUISSANCE
Définition : c'est le travail ou énergie (W) effectué par unité de temps (t) symbole P, unité
W (Watt).
2 400 4 800
Puissance dépensée par la machine = 4 900 w, en.u = 6,5
:
0,5 76_=
o
Puissance dépensée par le moteur électriqu"
' ' .t90 = G 000 W
0,8
4 stobat = ry=
6 000
o,4o o, +, + = o,4osoit 4o
100 100 %
3) 7, olobal
. P utile
P dépensée
d'oùf dépensée = af global
Yti't, .oit 10=0
0,8
= s00 w
CH 3
P16 PUISSANCE D'UN VERIN - PUISSANCE D'UNE POMPE
Exercice - Un vérin D.E. a pour section côté piston 40 cm2. ll reçoit un débit Qv de 36 f/min.
La pression de service est de 80 bar. Calculer :
2. On doit lever une masse de 3 tonnes à la vitesse de 2 m/min., la pompe fournit une pression
de 50 bar. Calculer : a) la puissance de la pompe - b) le diamètre du vérin - c) le débit de la pompe.
(F=3000x10=30000N
Puissance de la pompe P=F x rl \ rl z/ao 0,033 m/s
= =
P = 30 000 x 0,033 = 990 W
Diamètre du vérin s=
tuarul
I 3 000
= G0 cm2
(cm.1 P (bar) 50
S=nR2 =-
S /-s /- 60
=ï;= 19,10
R2
lsro
R = 4,3cm 0 - 8,6 cm
P (watt)
Débit de la pompe 9v =- (Pa)
(m3 /s) P
990
t" - bo* 1ot
d-----
0.0002 m3/s = O,2lls 12llmin.
3. Un vérin de force 78 500 N doit effectuer une course de 30 cm en 1,5 s. La pression de ser-
vice est de 100 bar. On demande :
a) la puissance du vérin - b) son diamètre -c) le débit nécessaire
d) la puissance du moteur électrique d'entraînement de la pompe, le rendement global de cette
dernière étant de 80 %.
S = zrR2 R2 =
s *=Æ={*78,5
R=scm ô=tocm
-=
r 3,14'
Débit nécessaire
f (w) 15 7oo = o.oo1 57 m3/s
ev - (Pa)
(m3 /s) p 100 x 10s = i,S7 f/s soit 94, 2 ttmin.
Puissance utile
Puissance du moteurélectrioue :n =
Puissance dépensée
Puissance utile 15 700
Puissance dépensée
80
100
15700x 100
P 19 625 W ou 20 kW
80
-
CH3
MOTEURS HYDRAULIOUES
P18
2..La cylindrée ou volume par tour (V) est la quantité théorique de liquide nécessaire pour faire
accomplir un tour complet à l'arbre de liaison.
3. Formules. Le débit (qr) est le produit du volume par tour V par le nombre de tours minute.
4. Rendement volumétrique
Un moteur de 200 cms de cylindrée reçoit un débit de 24 f/min. Ouelle est sa fréquence de
rotation ?
n=-Qv tlmin = 24 = 12atr/min
trlmin V lltr 0,2
Mais un moteur hydraulique a des fuites internes dues aux jeux fonctionnels du mécanisme
interne. Le débit utile sera donc inférieur.
o. utile I
4 volumétrique = dépensé I
Qv
L =Z24 .. n r"
drainage
qy utile = qv entrant
- q, de fuite I
\
rlr
2 ilmin =241-2f =22tlmin I
utilt
: n = 9'
22
La formule vue en 3 devient
v = o,2
= 1 10 trlmin
5. COUPLE. C'est un système de deux forces parallèles de même intensité et de sens contraire.
Un couple produit une rotation. Réciproouement toute rotation est produite par un couple.
Fl=F2
F=R
F2 R : réaction d'appui lR
L'efficacité d'un couple se traduit par son moment. On appelle moment d'un couple (M) l'ex-
pression :
. Deux couples équivalents ont le même moment, le même sens, sont situés dans un même plan
ou dans deux plans parallèles.
Momentducouple M =
f = -'-t-o,oo t= = 238,5Nm
2rxn
= 2x3,14x12
7. COUPLE DU MOTEUR HYDRAULIOUE, Un moteur hydraulique est un récepteur qui
transforme l'énergie hydraulique en énergie mécanique.
Théoriquement : puissance rendue = puissance dépensée
puissance mécanique = puissance hydraulique
2nxMxn=Pxqv
o X o,
-" ov PxV oenN/m2
d,où M=i e;I=V(voirp. 19,3) d,où M= j_2n
2nxn n (N;) Venm3/tr
o.V.n
Compte tenu du rendement r? du moteur : * =
î
Formule pratique
Solutions
- Couple du moteur Solution avec formule pratique
M = o]
v
2.n tL = 40x 10s V = 13,4x 10-6 (m3/tr) M = 1,59xpxV
M = 1,59x40x0,0134
M-
40 x 105 x 13,4 x 10-6 40 x 13,4 x 10-r = 0,852 daN.m
= 8.5Nm
6,28 6,28
Fréquence de rotation
q, utile = 16 - 1 = 15 //min
=-Qv
n
trlmin V V = 13,4cm'/tr = 0,01340ltr.
15
n-
0,0134
= 1119,4tr/min Voird,autresexercices p.24en B) et C)
et p.41 à 43
-
CH 3
VITESSE ET REGIME D'ECOULEMENT
P20
1 . PRESSION HYDROSTATIOUE
Le théorème de Pascal (p. 11 - 2) définit les caractéristiques de pression pour un liquide au
repos sur lequel s'applique une force. Le terme statique est utilisé pour exprimer les conditions de
pression dans un système hydraulique.
vitesse maxi
vitesse moyenne =
CC,
b) Ecoulement turbulent
La répartition des vitesses n'est plus parabolique
vitesse moyenne = vitesse maxi x 0,84
(formule empirique)
c) Les vitesses de l'huile admises dans les conduites des systèmes hydrauliques à installation
fixe sont les suivantes :
à l'aspiration : 0,6 à 1,5 m/s
Recommandations pour des huiles ayant une
aurefoulement: 2à5 m/s viscosité maximale de 70 cSt soit 9,23" Ê..
au retour :4 mls
,l=9(dm3./min')
(dm'z) S = nr2 = 3,14x(0,13), = 0,053dm2
(dm/min) s
o= =?9== 1so',4dm/min. =2,5mls
0,053
Cette vitesse est admissible au refoulement. A contrôler avec l'abaque (aroite @ ).
300 Ë
FL
-=
EË
(9R-
200
500
Ë
tr(l) qPv
.oYo-
150 152
200
0,15
.EEEô
Hig-
'150
171 uo9
oC)La
0,2 '5-r9
(DLL
102 80 (l) Ê
...(l)
90 60 Ëç39
10
;€
0,3 -Ld-
80
r\ 16 30
(tl.=o
3 E
50 \\ r-so- 20
0.4 \(§(l,
-tu-lI e
10 ,12\ae 15 0,s 0r'(I)
(l)clP
<L
*,or -: >
j1/L 0.6 --l
- 33 .Y=.L 6
30
1-
0,7
=Ë * E
2 0.8 vitesses E ৠ;
9Jr recommandées E.o=
>x@:Y
_ Zl
l
t7o à l'aspiration tt! 0., È
1,2
orl3b
15 t7, - 15 1.5 EE>
- =tn . â I
3/B 1?
-.T .b
10 z,1dl o)
vi tesses =Nor! o
6
recommandées
o-! P
(l.,.(Df
i lo
dans les lignes
0,2
de pression
g t3
=-ocr
,^'-
0Is -Cl
5 .tg Ng
6
1 € !q ôtC
I EP
.9 ?I
9 v9J
I .§o)
,2 eE
I
.F .=B
section-cm2 vitesses moyennes-m/s g()
J
CH g
TABLEAUX DE CONVERSION
P23
+5- 4r0
69- 1l{0
55_ lo
5+-
Ex. de conversion l{
rto
4oE correspondent à 30 cSt l{}_-
,loo
soit 0,3 St (Stoke)
35--
9o
a}_:
7T- 8o
2
l0
15 -60
10
4t
I 10-= 50
1l
I 5
,8
_a 1
c
,? +5 h0
0
? l
J
,0
I
t oF
,tts:
tl
31
I' I I
E" RN EO SSU'cSt
Exemples : a) L'huile peut être affectée par des variations de température ambiante (pays, régions,
climats, locaux).
b) Dans une installation la température de l'huile, à la mise en route, est fonction de la tempé-
rature externe. Elle peut monter à 50"C ou 60"C (température maxi de fonctionnement) pourune
température ambiante de 20"C. L'huile devient plus fluide. En conséquence les huiles choisies sont
celles dont la viscosité reste relativement la même malgré la variation de température (voir indice de
viscosité : CH 4, p. 3, parag. 2, el.
Des dispositifs de réchauffage ou de refroidissement peuvent être prévus (voir CH7, p.7 et 8).
Sachons aussi que pour une température donnée il y a variation de la viscosité en fonction de
la pression.
En conclusion, la viscosité augmente en même temps que la pression (ce qui est très important
pour les circuits fermés) et diminue en même temps pour la température.
cH 3
I exenctcEs suR MorEURs HyDRAULtouEs
P 24 I ET VITESSE D'ECOULEMENT
B) Un moteur hydraulique reçoit 60 f/min. sous une pression de 100 bar, la cylindrée est de
120 cm3 /tr. On demande :
1) La fréquence de rotation en tr/min.
2) La puissance utile du moteur (rendement rcOy.l
3) Le moment de son couple
4) On l'utilise pour monter une masse de 1 tonne, quelle sera la vitesse d'ascension de la charge 7
5) Le tube d'arrivée au moteur a un diamètre intérieur de 20 mm. La viscosité de l'huile est de
60 centiStokes. Calculer la vitesse de l'huile dans la tuyauterie de refoulement. Est-elle
dans les normes ?
Solutions
4) Vitesse- d'ascension
p= F x û- (voirp. 16-6) d,oùr)=+=99=1m/s
(W) (N) (m/s) F r 10 000
(voirp.4) = mxg, 1000x'lO'
-F
5) Vitesse de !'huile
=-r 6t=---j-=
318.4 2
061 ))
tJ x x r-'écoulement est laminaire
Bs 1
7 0,6 ) (voir p.20, paragraphe 3 et p. 2'1, paragraphe 5)
a) Energie potentielle
b) Energie cinétique
c) Energie de pression
On suppose que le liquide a un déplacement assez lent pour que sa viscosité n'intervienne pas.
1^( W enJ
W -_mdz
2t ( m enkg
d en m/s
W= 0,5 x 100 x 16 = 800 J
4. ENERGIE DE PRESSION
Un fluide comprimé dans une capacité étanche possède cette énergie.
Ex. : accumulateur hydraulique.
Formule :
W- p x LxS or LxS=Volume(V)
(J) (pa) (m) (m'z)
ry= pxV orV
m (tg)
p (kg/m3 (m3 )
)
m
W P x-p
80 bar = 80 x 105 Pascal
siP = 80bar et Y = 4 f d'huile 4 dm3 = 0,004 m3
yy=pxV
=80x105 x-
4 44 ou-
103 1 000 103
=80x4x 102
= 32000J
ï enB
W. d'altitude = 42 000 Joules
h =420 m
W. de vitesse = I 000 Joules
ü= 4 m/s
,, = \6-= \f, " 10 " Bo
p= 0 = VT 600 = 4o m/s 50 000 J
1
=
2 m d2 = 5x- SoooJoules
W (40)'z
W. Ce pression = 0 Joule
enC
W.d'altitude=0Joule
W. de vitesse = 50 000 Joules
» ={zrrorsoo
h= 50 000 J
0 = r,ffi ooo = 1oo m/s
rl = 100 m/s
p=
W =],2 ü2 = 5x (100)'z
0 -
bo ooo Joules
W. de pression = 0 Joule
Nous constatons que l'énergie se conserve mais elle est susceptible de se transformer en une
autre énergie (pour faciliter les calculs ici g = 10 m/s2 ).
6. LA RELATION DE BERNOULLI
Elle exprime le principe de la conservation d'énergie pour un liquide. Considérons une portion
d'un filet d'une veine liquide idéale c'est-à-dire incompressible et non visqueux (on ne tient pas
compte de la viscosité du liquide). Cette portion est limitée par deux sections de surface S, et Sr.
pr et p: :pression dans les sections S,, Sr.
t
h, et h, : hauteur des centres de gravité des sections
-1--u S, et Sr.
D'après le principe de la conservation de l'énergie
m,l (voir 5), l'énergie totale au point 1 (W1 )égale l'énergie
totale au point 2 (W, ).
w1 =w?
mZ
Si l'on tenait compte de la viscosité on devrait écrire
w1 >W,
lo '\t\t"- ---.-,->
ou
Wl = W2*Wv
Cette énergie perdue se
(Wv perte par viscosité
retrouve en énergie calo-
).
1^ b) énergie cinétique
Tm'')î
CH S
LOI DE BERNOULLI
P27
c) énergie de pression
m1 m2
pl p2_
p p
Dans le-cas général on peut dire qu'un liquide en mouvement possède une énergie qui est la
somme de trois énergies :potentielle, cinétique et de pression.
pa)
*, r, * =p shr * *, r, * o,
p ghr * pr (en lzl
On constate : l'énergie de pression est très élevée par rapport aux 2 autres, c'est pour cette
raison qu'une pompe hydraulique est appelée générateur d'énergie de pression.
B) Un vérin double effet reçoit un débit de 36 f/min. Sa section S côté piston est de 80 cm2.
lp = 1000 kg/m3).
La section de la tuyauterie d'alimentation est de 3 cm2
p 9hr *
11^ * pr p ght *-oûi + pt
=
Vo0i
La différence d'altitude en O et @ est négligeable carp ghr = I 9hz.
1
Vo,5l
+ p' =*rt, * Pa (3)
Pz- Pr =)
'tî-*oo;
Pz-Pr =|o @? - tlit
1 000
Pz-Pr = lvrn -vr'l pr et pe en N/m2
f1 et tl2 en m/s
--
CHg LOI DE BERNOULLI
P28
Sr = 0,78cm2 52 = 0,19cm2
0.78
ûz = 4oo
"ffi= 1642cmls = 16,42m1s
Relation de Bernoullien tenant compte que A et B ont même altitude. (p = 900 kg/m3)
1^1r)? p,
-, o + =
r o r)tr + p, (3)
1
pr - pr =n, kli - tgil
900
pr - pr =; fi6,422 - 421
= 450 x 253,61
= 114127,38 Nlm2
pr-pr=1,14Mr
CH g
DEBIT A TRAVERS UN ORIFICE EN MINCES PAROIS
P29
)o tl
donc * pr = o', + o"
)o
Pr-Fa =)rü-*ro?
Surface 51 Surface 51
no = bti - 1tîl
|'o
Prenons un étranglement dont le diamètre d, est le dixième du diamètre d,.
@l ev=e.s{e
{r* ) zs
4 mm2 = 0,000 004 m, = 8 bar = 8.10s pa
iq=0,75=7- #
754 2x8x10s 300 { 16
^,
1o' 3x102 {l0, r[,u .r/,0
'
uv_-^
1O2 106
--: -^ 108 -_: -^
-
^
{ goo
r/goo
10E
{n. {r.
3x 102 x4x1O2 x3,16
108 x 3 x 10
b) Un étrangleur débite 36 //min. pour une Ap de 32bar. Calculer la section (p = 900 kg/m3,
ot = O,75t. .
" {zap (
0,6 \ffi
S= -x
103 o,o {î" ./ ro
0,75x 1-z, sz, ro' 103 x 0,75 x \Æt" {** \fi;.
0,6 x 3 x 10
S-
103 x 0,75x I x 102 x 3,16
1,8
S- = 0,000 0095 m2
189.600
= 9,5 mm2
lsB
diamètre = ll ,*= 3,4 mm
ORIFICE EN MINCES PAROIS CH 3
CALCUL D'UNE PERTE DE CHARGE P3r
c) Ouelle est la perte de charge produite par un étranglement de 4 mm2 de section, le débit
étant de 12 llmin. ? (p = 900 kg/m3 , ot = 0,751
(4) Qv = a.5.
6
:
{r*
d'où -: =o'
=-
106
4
J;12
r/ P \ip S.a 12
= m3/s
60 x 103
12 -
{ r^, 60 x 103 12
x-
106
=-
{, 4 60x 103 4xO,75
0,75 x
-106
= _=12 x 106 12 x 103 12 000 2OO
4 000 000
AP =-= 2
2000000Pa = 20bar
4. FORMULES PRATIOUES
Les formules de la page 30 (4) et (5) peuvent être transformées.
av = 0,66 , s, {ip S =
0,66 x 1f,t ^r=(og,uu"J
Exercices :
1. Dans le paragraphe - Débit à travers un orifice en minces parois (p.29). Les termes perte
de charge, différence de pression (Ap) sont déjà employés.
C'est une Âp à travers un étranglement de passage (Loi de Bernoulli).
2. Dans une conduite cylindrique le fluide s'écoule.
ll existe donc pendant l'écoulement un frottement des molécules d'huile entre elles et un
frottement d'huile contre les parois.
La pression n'est donc pas la même dans tous les points du circuit. Elle diminue lorsqu'elle
s'éloigne de la pompe, source d'énergie.
Cette chute de pression est appelée perte de charge par frottement.
3. Expériences - Suivant le montage ci-dessous. Débit de la pompe 23 llmin.
Ajoutons que pour une même section de passage, un même débit, si la viscosité du fluide diminue
par augmentation de température, la diminue et inversement.
ll suffirait de placer ^p
un thermomètre sur la tuyauterie et de lachauffer légèrementen un point
pour le constater.
4. Suite à ces expériences, facteurs intervenant en Ap :
Le débit, le diamètre de la tuyauterie, la viscosité du fluide, la longueur de la tuyauterie, les
résistances locales.
Dans une installation toutes les Ap s'additionnent pour complémenter la pression utile du circuit.
Ex.:pressionutileducircuit200bar\soit22SbarlPourlechoixdelapompeonmajore
Ap totale 25 bar f théorique f de 10 % soit 2SO bar
Ap = perte d'énergie = cette énergie se transforme en chaleur (voir CH 7, p. 8, paragraphe 16).
CH 3
PERTES DE CHARGE DANS LES CONDUITES CYLINDRIOUES
P33
5. RELATION FONDAMENTALE
b)si l'écoulement est turbulent dans un tube entièrement lisse, cas des tubes choisis en installa-
tions hydrauliques.
0,3160,316L1 (
Re > 2 300 l( =;p Âp =;; x x 1)' (7) ( Formule de Blasius
Formul
1 Re G' =D 'T"'
=p |
La Âp est proportionnelle à la longueur L, inversement proportionnelle au 4 D, proportion
nelle au carré de la vitesse D. (rappel D : vitesse moyenne).
6. Exemples de calcu!
1)CalculerlaÀpparmdetubesachantqueD= 12mm(tube3/8),,t.=4mls,p =900kg/m3
viscosité de l'huile 4,5 o E. (D O intr.)
a) Recherche du rype d'écoulement, nombre de Reynolds (voir p.21, parag. S).
rlencm/s=400, @lencm=1,2
Re=Troi l a" -4o0x1,2 = 1.*
7 4,5 o E = 33 cst = 0,33 St I O,aa
Le régime est donc laminaire 1 4il < 1 600.
(6) 64 *7, 11 x l4l2 :26 398,94 Pa = 0,26 bar
Ap = jZE * 900
ffiZ
2) CalculerlaApparmdetubesachantqueD=21 mm(tuUeg/+),».=4,5m/s,p=900kg/m3,
viscosité de l'huile = 30 cSt:
F =:ù
F
(Pression) s-- F
S = zrr2
,l
t=Ï,,,0 s
P
ENERGIE _ TRAVAIL
W
W= F x d ou W P x t t=
(J) (N) (m) (J)= (W) (s) * unités Sl d'oùl'ontire
f
PUISSANCEd'unvérinP- Fx d
(W) (N) (m/s)
d'unepompe f = gv x p d'où l'on tire o' =
f (w)
(W) (m3/s) (Pa) ! 1Ra)
Nota : On remarquera que dans les formules pratiques les unités ne sont pas cohérentes.
GH S
ABAOUE POUR EVALUATION - PRESSION - FORCE - SURFACE
P3s
F
p=pxS O ,S
O=-
F
c-j
p
-=-=G< 490 _
_
z*t.1-l
--/
420 2Vl,O6
160
{00
=r<- -=\\\
fin
90 ---@- 'lo ooo
B ooo...-.-'
6 ooo 100
-,1221?2
-- 7g\5+
8o
e- -90 50,26
10
2 ooo ?,1,44
60
1æo - 491ôl
50 80o
,6oo
45 5oo
.tl ôo
40 oo -,lllt56
2oo
'loo
8o
6o
4o
2o
Exemples:
Une pression de 140 bar appliquée sur un piston de 6 100mm (S = 78,54cm2)donne uneforce
théorique supérieure à 10 000 daN (10 995 par le calcul).
Avec un vérin de O 2OO mm pour vaincre une force antagoniste de 30 000 daN il faut une
pression supérieure à 90 bar (95,49 par le calcul).
Pour une force de 4 000 daN et une pression disponible de 80 bar il faut choisir un vérin de
O mini 80 mm (S = 79,8 cm2 par le calcul).
1. Un moteur électrique entraînant une pompe à cylindrée constante absorbe une puissance
de 3680 W (rendement de ce moteur = 0,75). Sachant que la pompe restitue une puissance de
2208 W, quel est son rendement ?
Solution
Puissance utile du moteur ou puissance absorbée par la pompe :
2208
-----=
2 760
0,8 ,80%
2l Cette pompe débite dans un vérin côté fond. Le diamètre du piston est de 100 mm. La masse
totale à déplacer est évaluée à 4 800 kg. Ouelle pression est nécessaire pour déplacer cette masse ?
Solution
Poids de cette masse F = rrl x g (g = 9,81)
=4800x9,81 =47088N
= 4 708,8 daN
3; La vitesse de sortie de la tige du vérin est de 3 cm/s. Ouel est en f/min. le débit de la pompe ?
Solution
Qv = drg(cm) =3x78,5
(cm3/s (cm/s) = 235,5 cm3/s
= 0,2355 dm3/s
soit en f/min. = 0,2355 x 60
= 14,13llmin.
Exercices à effectuer
1 . a) Ouelle est la section théorique du vérin
(en cm2 ) ?
Réponses :
Nota : Le vérin choisi sera celui de p immédiatement supérieur soit p 160 mm. Surface = 201,06 cm2
Le débit q, nécessaire sera de 120,6 tlmin.
EXERCTCES SUR PRESSION, PUISSANCE I C H 3
vtrEssEs, TYPE D',ECOULEMENT I p 37
a) un vérin d'alésage 100 mm et de 6 de tige 56 mm. Sa force de travail doit être, en sortie de
tige, de 80 000 N.
b) Une pompe de débit Qv = 31 ilmin., accouplée,
c) à un moteur électrique de puissance utile 10 kW. (Rendement global rt = 0,7l'.
On demande :
r- r 44 -
(D2 - d2) 3'14x (102 5'62)
surface annulaire du vérin - = E3,8Bcm2
d-516'66=g-E8cm/s
53,88
4. a) Vitesse à l'aspiration (doit être comprise entre 0,6 et 1,5 m/s)
.}=+,Qv=516,66cm3/s,'=+pourtube26x34,=Y=5,3cm2
516,66
ü" = = 97,31 cm/s= 0,97 mls Vitesse correcte (voir p. 21, l'encadré c))
-
5,3
b) Vitesse au refoulement. S pour tube 15x21 = 3,14 x (1,5)2 = 1,76 cm2
"
û-
516,66
293,5 cm/s = 2,93m/s
1,76
Comme la vitesse doit être comprise entre 2 et 5 m/s. Celle-ci est correcte.
-=
5. Type d'écoulement au refoulement
0,3
3;ïffiii:i'$i!1ï,î.'!,
L'écoulement est laminaire.
CH 3 EXERCICES SUR FORCE - PRESSION - PUISSANCE - VITESSE -
P38 DEBIT - ENERGIE THERMIOUE
Un vérin double effet doit fonctionner en sortie de tige suivant le cycle : avance rapide (AR),
puis avance lente (AL) et en rentrée de tige avec un retour rapide (RR).
On demande :
SOLUTIONS
= 0,31 //s
7. Energie thermique que reçoit le LP en 4 minutes
W- PX V P=56x105N/m2
(J) (N/m2) (m3)
V=(o,3x1o-3)x6o
= 18 x 10-3 m3
Energie W pour une minute = 56 x 105 x 18 x 10-3
=56x18x102
= 100 800 J
EnergieWpour4min. = 100800Jx4
403 200 J soit 403,2kJ
Exercices
On dispose d'une installation hydraulique composée principalement
a) pour la partie puissance : d'un vérin D. E. simple tige
b)pour la partie énergie d'un groupe moto-pompe
Le rendement de l'installation entre pompe et vérin est de 0,8.
Caractéristiques du vérin :4 piston 1 10 mm O tige 56 mm.
-
Rendement du vérin (a )= 0,85. Forces de frottement (F/) évaluées à 12A N (12 daN).
La contre pression côté chambre avant est de bar. I
Caractéristiques du groupe moto-pompe : pression de tarage 90 bar
débit de la pompe 20 tlmin.
Puissance utile du moteur électrique 6 kW. Rendement global du groupe 0,72.
Calculer :
Solutions p.40
c HI s sxenctcEs suR FoRcE, pnEsstoN, DEBtr, vtrEssE,
P 40 | TYPE D'ECOULEMENT
SOLUT!ONS
= 0,95
9'?: = 0,34 dm/s
= 3,4 cm/s
P- PxQv -9ox2o=2.g4kwsoit-3kw
lkw) 612 612
333.33 - :r D2
s=
3,14 x 1,2 x 1,2
,, = -;-r';- = 294,98 cm/s 4 4
1'13
=295cm/s =1,'t3cm2
30 cst = 0,3 st
Un moteur hydraulique reçoit 26 llmin. sous une presion de 100 bar. A cette pression les
fu ites externes dues aux jeux mécaniques sont, pour ce moteur, de 2 tlmin.
b) le moment du couple ?
5. On utilise ce moteur pour monter une masse de I 000 kg. Ouelle sera la vitesse d'ascension
de la charge ?
SOLUTIONS
34oo
M= = 1o8,2Nm
6,28 x 5
f - Fxd d,où»=i
(W) (N) (m/s) F
F = mxg =1000x10=10000N=104 N
3 400
- 34x 102
d= =_-----= 34x10-2 = 0,34m/s
10 000 101
= 34 cm/s
CH s
EXERCICES SUR MOTEURS HYDRAULIOUES
P42
..un mote-u-r hydraulique (un seul sens de rotation) doit faire 80 trlmin. avec un couple utile
sur l'arbre de 201 N.m.
- Le rendement volumétrique est de 90 %.
-Le » encouple » »gSZo.
La pression d'utilisation est de 110 bar.
Calculer :
1. Le moment du couple théorique.
2. Le volume par tour de ce moteur (cylindrée).
3. Le débit utilisé dans le moteur (déb,t venanr de la pompe).
4. La puissance disponible sur l,arbre.
5. La puissance qu'il a reque.
6. Son rendement global.
7. La vitesse de l'huile dans la tuyauterie alimentant le moteur (dimensions de cette
tuyauterie
I x 13). :
SOLUTIONS
1. Moment du couple théorique (Mt)
a) c'est le moment du couple utile (Mu) divisé par le rendement en couple (n )
.Mu
SOlt Mt =-
rl
*, = 201 = 236,5 N.m
O,ËU
pl v M (N.m)
2. Formute du moment du couple utile drun moteur hydraulique p
M = 2n
(Pa)
V (m3/tr)
d'où V=Mx2n -236'5x2x3j4 - 0,000 1 347 m3
p 110x 105
9v=Vxn(trlmin.) Qv=0,135x80
(//min.) (dm3/tr)
= 10,8 //min.
10.8
En tenant compte du rendement volumétrique O, = 12llmin.
c'est le débit à choisir pour la pompe.
A-g-=
on remarquera que le moteur a un débit de fuite de 12 llmin. - 10,g= 1,2 umin.
4. Puissance disponible sur l'arbre (puissance utile)
Exercice - Quel est le moment du couple utile (sur l'arbre) d'un moteur hydraulique de cy-
lindrée 600 cm3/tr. sachant que la pression amont est de 80 bar, la pression aval de 5 bar et le rende-
ment en couple (ou rendement mécanique qm ) 0,9.
Solution :
La pression réelle disponible est la différence de pression (Ap) entre celle d'amont et celle
d'aval soit 80 - 5 = 75 bar.
t
Exercices à effectuer :
1)L'arbre d'un moteur hydraulique de cylindrée 400 cm3/tr. tourne à 60 trlmin. Ce moteur
est soumis à une pression amont de 150 bar et une pression aval de 2O bar. Connaissant les rende-
ments volumétriques 90 %, mécanique 85 %, calculer :
1. Le débit fourni par la pompe (donc admis dans le moteur).
2. Le moment du couple sur l'arbre.
3. La puissance sur l'arbre.
4. La puissance hydraulique fournie par la pompe.
5. Le rendement du moteur.
Réponses :1. 26,66 //min. - 2. 703,8 N.m - 3. 4419 W -4. 6 665W - 5. 66%.
2) Un moteur hydraulique reçoit un débit de 90 f/min. sous une pression maxi possible de
130 bar. Sa cylindrée est de 150 cm3/tr.
Calculer :
1. La fréquence de rotation (en trlmin.).
2. La puissance qu'il reçoit (en kW).
qy. 90 f/min.
p. 130 bar 3. Son rendement sachant que la puissance mécanique (puissance
cyl. 150 cm3/tr.
utile) est de 17,5 kW.
Réponses :1. 600 trlmin. - 2. 19,11 kW - 3. 0,9.
CH 3 ETUDES DE PHENOMENES PHYSIOUES SIMPLES
P44 SUR CIRCUITS OUVERTS
Les chiffres indiquant les pressions et les débits sont purement indicatifs.
14 Forme générale.
cH 4 I ttuors urLtsEs DANS L'HyDRAuLtouE ,NDUsTRIELLE
P2t
1 . Trois types : l'eau - les huiles minérales - les fluides difficilement inflammables.
Classification des fluides : norme NF E 48 602 / octobre 1982 équivalence ISO 674314 et recom-
mandations CETOP RP 75 H et RP 77 H.
b) Les anciennes unités de viscosité (Engler, Redwood, Seybolt) sont remplacées par :
Le mm2/s pour la viscosité cinématique, symbole 7 (nu) encore appelée centistoke (cst).
Le mPa.s pour la viscosité dynamique, symbole p (mu) encore appelée centipoise (cP).
La viscosité dépend de la température. Elle est en principe mesurée à 40oC et est définie en classes
allant pour les fluides hydrauliques de 10 à 150 cst (10, 15, 22,32,48, 60... 100, 150).
Caractéristiques des fluides : norme E 48 603 / mars 1983 - recommandation CETOP R 39 H.
^y 4
(Pa's)
C'est le quotient de p par la masse volumique p. (unités sr)
rr.rJ Ë in;;;')
Jean Poiseuille: Physicien Français (1799-1869). Loi de l'écoulement des liquides dans les tubes (1844).
CH +
FLUIDES UTILISES DANS L'HYDRAULTOUE INDUSTRIELLE
P3
d)Choix de la viscosité
Primordial dans le fonctionnement d'un système hydraulique car une viscosité trop élevée
accroît les frottements internes dans le fluide d'où augmentation de la résistance à l'écoulement dans
les jeux des mécanismes des pompes et des appareils. Ceci entraîne une montée de la température du
fluide, un accroissement des pertes de charge (aP) donc uneaugmentation de la puissanceconsommée.
Une viscosité trop faible accroît les fuites internes ou externes dans les appareils, pompes en
particulier, ce qui diminue le rendement et accélère l'usure des pièces mobiles.
On doit tenir compte des indications de viscosité fournies par les constructeurs pour le fonc-
tionnement de leurs appareils mais en général pour les dispositifs hydrauliques travaillant à la tempé-
rature normale et à faible pression, la viscosité est de :
2à4"E/5OoC,15à30cSt
Pour moyennes etfortes pressions :5 à 8" E à 50 "C,32 à 68cSt/40".
e) lndice de viscosité
C'est le nombre qui définit les variations de la viscosité par rapport aux variations de la tem-
pératu re.
b)Point éclair. Température à laquelle le fluide émet une quantité de vapeur suffisante pour
former avec l'air un mélange inflammable au contact d'une flamme.
d) Le point d'Aniline caractérisant le pouvoir solvant du fluide et son comportement vis-à-vis des
joints et tuyauteries en élastomère est remplacé par la «compatibilité des fluides avec les élastomères»
mesurant la variation de volume, de dureté et de résistance à la traction et à la rupture.
(norme NF E 48 610 / Nov. 73)
i) Caractéiistiques des huiles minérates. Elles sont définies dans la norme NF E 48 603 avec
les méthodes normalisées nationales ou internationales qui permettent de les mesurer.
CH + I
FLUTDES UTILISES DANS L',HYDRAULIOUE INDUSTRIELLE
i o I
4. LES FLUIDES DIFFICILEMENT INFLAMMABLES
a) Fonction : éviter en cas d'incendie que la flamme se propage au-delà du point de la zone à
haute température où elle a pris naissance.
b)Applications : sécurité, aéronautique, marine, près de source de chaleur à très hautes tempé-
ratures (fours et presses à forger par exemple), mines.
c) Types de fluides résistant au feu.
Les catégories et classes de ces fluides sont indiquées au CH 4 - p. 2, parag. 1, c).
Catégorie A : émulsion huile dans !'eau - de 3 à 20 % maxi d'huile (% en masse).
Catégorie B : émulsion eau dans l'huile - avec 4O o/o d'eau au maximum.
Pour ces deux catégories les températures normales d'utilisation sont comprises entre * 5'C
et + 50" c.
Catégorie C : solution de polyglycoles dans l'eau avec minimum de 40 o/o d'eau.
Températures normales d'utilisation comprises entre - 20'C et + 50" C.
Catégorie D : fluides de synthèse sans eau.
Températures normales d'utilisation comprises entre - 20" C et + 150" C.
Ces fluides de synthèse comprennent plusieurs sous-catégories :
DR-Esterphosphoriques : bon pouvoir lubrifiant, faible volatilité. Supportent des températures
continues d'emploi de l'ordre de 100 %.
DS-Hydrocarbures chlorés : bon pouvoir lubrifiant, propriétés anticorrosives, aptes à supporter
des températures continues d'emploi de l'ordre de 12O à 150'C.
DT-Métange d'esters phosphoriques et d'hydrocarbures chlorés : combine les propriétés de R et S.
DU-Produits synthétiques divers, citons : les silicones, les silicates esters, les composés fluorés
et chlorofluorés.
Ces fluides doivent être choisis avec soin compte tenu des risques possibles pour l'environnement
et la santé.
Les instructions d'emploi des fluides difficilement inflammables sont données par la norme
NF E 48 640 / novembre 1973 et la recommandation CETOP 86 H / 79.
5. INCONVENIENTS DES FLUTDES ININFLAMMABLES
Prix élevés. Emploi de garnitures spéciales, de tuyaux f lexibles adaptés,
ContrÔle de la teneur en eau pour les émulsions huile-eau.
Ne pas remplacer une huile minérale d'un système hydraulique par un fluide ininflammable
sans avoir :
1. FONCTIONS
a) Contenir la quantité d'huile nécessaire à l'alimentation du circuit. Le volume d'huile emma-
gasiné doit être supérieur au volume maximum nécessité par le circuit.
Capacité = 3 fois le débit de la pompe en f/min.
b) Permettre aux impuretés de se déposer au fond.
c) Filtrer avant le départ vers la pompe.
d) Faciliter la dissipation de chaleur, absorber les dilatations (voir CH 3 p.3- - Coefficient
de dilatation volumétrique de l'huile).
e) Assurer la séparation de l'air emprisonné dans le fluide avant que celui-ci n'arrive à l'entrée de
la pompe (dégazage).
2. FORME GENERALE
TJ
t,
F{
I,J
rl
I'J
1r
Plaque de visite
Nettoyage périodique de l'intérieur.
5 joint d'étanchéité Nettoyage ou changement du filtre.
avec
Dimensions mini : large passage du bras.
Pour éviter l'entrée d'air dans la pompe, causée par les tourbillons
7 Niveau mini d'aspiration, la hauteur mini de ce niveau au-dessus de la cré-
pine @ sera de 15 cm.
Permet la fonction @.
Crépine
I filtre à l'aspiration Démontable (voir filtres p. 10 à 14\,à 4cm du fond pour éviter
l'aspiration de dépôts.
13
Orifice de remplissage Remplissage complet ou correction du niveau. Comporte un
d'huile tamis-f iltre.
12et13 peuvent être séparés ou réunis en un même orifice dans lequel on retrouve
un tamis de remplissage et un filtre à air.
L'intérieur des réservoirs doit être protégé par une peinture spéciale, neutre au contact des
fluides hydrauliques froids ou chauds.
CH C
RESERVOIR
P7
Fig. 1 Pompe placée au-dessus du réservoir. Elle possède alors une dépression suffisante à
l'aspiration pour absorber la perte de pression due à la hauteur de la tuyauterie et des coudes possibles.
Fig.2 Pompe immergée. Cette position supprime la tuyauterie d'aspiration et ainsi la perte de
pression.
Fig.3 Pompe en charge. On ajoute à la pression atmosphérique celle exercée par le poids de
l'huile du réservoir.
M Moteur électrique
P Pompe
C Crépine
V Vanne
Un rystème doit être prévu
pour empêcher la misc en
service de l'électro-pompe
si V est fermé.
Fig. 1 Fig.2 Fig.3
+J
af. lÈ
q
L
Tr
Fis' 1 I Fis.2
doc. Parker
2. Contrôler :
Ne jamais utiliser pour les circuits hydrauliques une huile dont on ne connaît pas l'origine.
1. ENTRETIEN
Pour les installations neuves, il est recommandé de changer le fluide après 50 heures de fonc-
tionnement. Le nettoyage des filtres basse pression, haute pression et d'aspiration est indispensable.
Refaire le plein avec de l'huile neuve ou avec l'huile du circuit filtrée à 5 microns. Par la suite les
vidanges se feront régulièrement toutes les 2 000 à 2 500 heures suivant les conditions de travai! -
mais au moins une fois par an. Faire alors un nettoyage complet du réseruoir (voir p. 8).
FILTRES
a Reniflard
b Filtre de remplissage
1 Réservoir 4 Groupe de distribution c Crépine ou filtre d'aspiration
2 Pompe 5 Conduite de pression d Filtre haute pression
3 Soupape de sûreté 6 Conduite de retour e Filtre basse pression
5à 15p 125 250 500 1 000 2000 4000 8000 I 6000 32000 64000 1 28000 256000 51 2000 1024000
15 à 25p 22 44 89 174 356 712 1425 2850 5700 1 1400 22800 45600 91 200 182400
2s à 50ll 4 8 16 32 63 126 253 506 1012 2025 4050 8100 1 6200 32600
{)
(t Ë
fi Pi wl ffi
ab c de
Exemples de toile méullique :
Fig.5 Fig.6
PRINCIPE
IL
fil enroulé
doc. SCAM
l'.,
l\
iT
T--t
lt
i-,
r(
Fiq.7
v
ressort taré
Fis. 10
indicateur électrique
Le fluide traverse
Doc. SOFRALUB
l'élément filtrant
ll faut changer ou
nettoyer le filtre
Le fluide ne trarerse
plus le filtre
CH 5
LES POMPES HYDRAULIOUES
P1
I Pompes à vis.
29 Phénomène de cavitation.
2. CLASSIFICATION
I - Mécanisme rotatif
a) Pompes à engrenages
b) Pompes à vis
c) Pompes à palettes
ll - Mécanisme alternatif P.MPES voLUMErR ouES
a) Pompes à pistons en ligne
b) Pompes à pistons axiaux
c) Pompes à pistons radiaux
lll - Pompes à main à piston I
3. PRI NCIPALES CARACTE R ISTIOUES
a) Type (voir classification)
b) Pression maximale
c) Débit volumique
d) Pu issance
e) Nombre de tours ou gamme de vitesses :limites maxi et mini qui assurent des conditions
normales d'aspiration
f ) Condition d'aspiration
g) Rendement global (4s)
h) Fluide employé (viscosité).
GENERALITES
a) Une pompe produit le débit nécessaire pour l'établissement de la pression mais ne peut
d'elle-même produire une pression ne pouvarlt créer de résistance à son propre écoulement. Cette
résistance est causée par les appareils du circuit : appareils traversés, étranglements, tuyauteries,
coudes et surtout par l'effort de travail.
Elle doit supporter les pressions nécessaires à l'installation pour laquelle elle est prévue.
b)A vitesse constante
Une pompe qui fournit un débit fixe est appelée pompe à cylindrée fixe. Ce type est le plus
utilisé dans les circuits hydrauliques industriels. (Schémas à circuit ouvert par ex.)
Urie pompe qui fournit un débit variable est appelée pompe à cylindrée variable. Le principe
de base est le même que le type à débit fixe mais le mécanisme interne de ces pompes peut faire
varier la quantité de fluide débitée pour maintenir généralement une pression constante dans le
circuit. Les pompes à débit variable et à deux sens de circulation du fluide sont surtout utilisées
dans les systèmes à circuit fermé.
c) Certaines pompes peuvent être utilisées, généralement après quelques modifications, en
moteurs hydrauliques (voir CH 12l.. ll faut aussi que l'arbre soit susceptible de supporter des efforts
radiaux.
4. PRINC!PE DE FONCTIONNEMENT
Pour circuit ouvert r une première action mécanique (augmentation de volume) crée un vide
partiel à l'aspiration. Le fluide parvient à l'orifice d'alimentation de la pompe sous l'action de la
pression atmosphérique pour les pompes à mécanisme rotatif, et sous l'action de la pression atmos-
phérique et du fluide en charge pour les pompes à mécanisme alternatif .
Une deuxième action mécanique (diminution de volume) oblige le fluide à pénétrer dans le
circuit. C'est la phase refoulement.
CH s
LES POMPES A ENGRENAGES
P3
On distingue : a) Les pompes à denture extérieure droite (les plus utilisées)
b) Les pompes à denture intérieure
c) Les pompes à profils conjugués
5| A.A
LÀ
II
l\--,
« TI
r
1 et 2 sont en acier nickel-chrome rectifié et tournent avec le minimum de jeu dans le corps 3.
En considérant le sens de rotation de la Fig. 1, d'un côté les dents se séparent et le videquise crée
par le désengrènement provoque l'aspiration (côté 4). Le fluide est transporté entre les dents et le
corps 3 puis l'engrènement précis des dents expulse l'huile. C'est le côté refoulement (côté 5).
Pour éviter des surpressions locales élevées dans la zone d'engrènement (zone de pression)
engendrées par le faible volume d'huile emprisonné entre les dentures des pignons en fin de refou-
lement, des rainures de décompression 6 sont usinées sur les flasques latéraux.
La pompe étant démontée, flasque avant I enlevé, face à l'arbre d'entraînement du pignon 1,
la présence d'une rainure 6 à droite indique que la zone de refoulement est à droite. La pompe doit
tourner dans le sens horaire. La présence de rainures à droite et à gauche peut indiquer gue la pompe
tourne dans les deux sens. L'étanchéité entre le côté refoulement et le côté aspiration est assurée
radialement par les dents en position d'engrènement.
corps de pompe
4l couvercle FR A.A
F;
Fis.2
4l flasques paliers I ibres ris.3
mené
8. CARACTERISTIOUES - Très employées pour pressions ne dépassant pas 175 bar en service
continu. qg : 0,7 pour pompes à jeu fixe -0,85 pour pompes à rattrapage de jeu. Débits de 4 à
400 f/min. - Fréquences de rotation de 800 à 3 500 trlmin. Ex. :400 //min. à 2 000 trlmin.
ll est possible d'assembler deux ou trois corps de pompe du type à rattrapage de jeu iFig. ).
ll n'y a qu'un seul arbre d'entraînement 8. Sa résistance limite le nombre de pompes à réunir. Les
axes des pignons menant ou des pignons menés 2 sont reliés entre eux par un accouplement 6.
Fig.4
DESCRIPTION (Fig.6)
1 . roue à denture intérieure 5. disques axiaux avec cavités de pression axiale
2. pignon menant 6. piston de positionnement
3. butée 7. cavités de pression radiale
4. croissant séparateur 8. Palier élastique
FONCTIONNEMENT
Le désengrènement des dents provoque l'aspiration. L'huile pénètre dans le carter puis entre les
dents de O et @ séparés par le croissant @ . t-'engrènement des dents crée la pression de
refoulement. La roue O est alors pressée par le piston @ d'une part, sur la denture du pignon
@ ., d'autre part, sur le croissant @
Les pressions internes créent des forces sur les organes mécaniques en mouvement.
Des particularités de fabrication permettent la répartition optimale des forces axiales et radiales.
Fa : forces de compensation
axiale opposées agissant sur les disques axiaux @
Fr
:forces de compensation radiale assurées par un dispositif mécanique @. t-es efforts
hydrauliques FH appliqués sur l'arbre @ le fait fléchir. C'est pourquoi le palier a été rendu élas-
tique (F ig. 7).
11. CARACTERISTIOUES
FONCTIONNEMENT
lumière de refoulement
î,o
CH 5
LES POMPES A VIS
P8
13. DESCRIPTION - Elles se composent généralement de trois vis rotatives. Une vis centrale
menante O et deux vis latérales menées @ . ettes ont une denture hélicoidale étudiée pour
assurer leur engrènement mécanique et l'étanchéité des chambîes par contact linéaire (Fig. 10, 11).
Ces trois vis tournent dans lesalésages d'une chemise @ de manière à constituer des chambres
fermées d'un volume constant qui progressent axialement pendant la rotation des vis.
q COUPE AA
I
Principe de fonctionnement - Le fluide aspiré (désengrènement des tailles) remplit les creux
annulaires entre les filets. Pendant la rotation des vis il s'y trouve emprisonné et les volumes d'huile
engendrés se Céplacent axialement vers le refoulement (Fig. 10). Les poussées longitudinales, prove-
nant de la différence entre les pressions de refoulement et d'aspiration, sont équilibréessoit par des
butées planes, soit par des roulements à billes, soit par équilibrage hydraulique.
Doc. SCAM
Fig. 11
14. CARACTERISTIOUES
La pression de refoulement détermine la longueur des vis. En général le pas de la vis centrale
égale deux fois son diamètre.
Pour pression de 16 bar :longueur de la vis centrale = deux fois le pas - débit : 15 à 130 //min.
jusqu'à 100bar:longueurdelaviscentrale = trois fois le pas-débit:150à 2 300 f/min.
jusqu'à 140bar:longueurdelaviscentrale= cinq fois lepas-débit: 20à 8O0 f/min.
Gamme de vitesses de 700 à 4 000 trlmin. - rts i 0,8. Lorsque la vis centrale menante a un pas
à droite, les vis latérales menées ont un pas à gauche et vice-versa. (Suivant le sens de rotation)
Ces pompes sont silencieuses, à débit constant non pulsatif - hauieur d'aspiration importante.
CH S
LES POMPES A PALETTES
P9
COUPE AA
Fi9. 1
Fa
Un bâti O est pourvu de lumières d'aspiration et de refoulement. A l'intérieur d'une cou-
ronne @ tourne un rotor excentré @ qui porte sur sa périphérie une série d'éléments mobiles
nommés palettes @ de forme rectangulaire et de faible épaisseur. Ces palettesse meuvent radia-
lement dans des rainures. Elles délimitent un certain nombre de cellules à volume variable entre
rotor et bâti. Elles sont appliquées contre la piste de guidage @ soit par des ressorts soit par réac-
tion hydraulique et en rotation par la force centrifuge.
FONCTIONNEMENT - La rotation du rotor dans la couronne crée, dans un premier temps,
une augmentation de volume V, créant la dépression nécessaire à l'aspiration puis la réduction de
volume V, chasse l'huile vers le refoulement. Dans ce type de pompe la pression exerce sur le rotor
une force inégale dirigée de la zone de refoulement vers la zone d'aspiration.
16. Pour des pressions supérieures à 70 bar, il faut des POTVIPES A ROTOR EOUILIBRE.
Principe de l'équilibrage radial : pour éliminer les efforts radiaux sur le rotor, les lumières de
ref oulement @ et d'aspiration @ sont diamétralement opposées : les efforts s'opposent et
s'annulent.
I DESCRIPTION - FONCTIONNEMENT (Fis. 13)
Le rotor @ , comportant les palettes @ ,
tourne à l'intérieur du bâti à piste ellipsoidale
o Cet ensemble est appelé cartouche. ll peut
être changé en cas d'usure (Fig. 14, p. 10).
Pendant la rotation du rotor les palettes
suivent le profil ellipsoidal du bâti ainsi le volume
des cellules est soit augmenté (phase aspiration)
soit diminué (phase refoulement).
Pour une rotation on remarque que les
palettes sortent deux fois de leurs rainures.
On a donc deux aspirations et deux refoule-
ments par tour. De plus ici il y a deux palettes
par rainure. Leur contact sur le stator améliore
,/'rl
l'étanchéité entre les cellules.
Le jeu axial entre bâti et rotor est réalisé par
Fig. 13 l'application de la pression des deux côtés du rotor.
CH 5
LES POMPES A PALETTES
Pto
Fig. 14
Les palettes sont en acier trempé, le rotor
en acier au chrome molybdène, le bâti à piste
ellipsoi'dale en acier au chrome n itruré ou
cémenté, trempé.
La pompe peut fonctionner dans les deux
sens si les rainuresdu rotor recevant les palettes
sont radiales (dirigées vers le centre du rotor,
ex. Fig. 12).
Si les rainures sont inclinées le rotor et
les palettes ne tournent que dans un seul sens.
Les corps avant et arrière sont en fonte ou en alliage léger. lls comportent les orifices d'aspira-
tion et de refoulement et peuvent être, suivant les fabrications, orientables.
Les pompes à rotor équilibré sont uniquement à débit constant. Pression maxi 175bar.
Les pompes à rotor non équilibré du paragr. 15 peuvent être à cylindrée variable.
Le débit peut être réglé à la main par une vis 3. Celle-ci déplace 1 pour obtenir les positions
A-B-C (Fig. 15). Ces pompes, associées à un système de régulaticn automatique, utilisent leur puis-
sance optimum.
Elles portent alors le nom de :
POMPE A PALETTES A DEBIT VARIABLE AUTO.REGULATRICE
Pgur obtenir ce réglage automatique la pompe est équipée d'un compensateur de pression
(Fig. 16).
Le compensateur est une soupape à piston
munie d'un ressort tarable O qui déplace une
couronne de compression O (stator excentrique).
Le débit peut varier de 0 à débit maxi désiré. Ce
dernier est obtenu avec la pompe réglée pour que la
soupape @ pousse la couronne O ., maximum.
la vis @ règle ce déplacement.
Lorsqu'il n'y a pas ou peu de pression dans le
circuit (Fig. 16), p = ()
agit sur O pou
O,
donner l'excentricité maximale créant le débit maxi
nécessaire, qu = maxi.
L'augmentation de la pression dans le circuit
agit sur la couronne O opposition a @ . u
"n
pompe diminue son débit au volume nécessaire pour
Fig.17
réaliser le travail demandé à la vitesse désirée.
Lorsque la pression atteint sa valeur maxi (récepteur en fin de course par ex.) (Fig. 17),
p = maxi, @ est repoussé à la valeur de tarage de @ vers la position neutre de débit nul,
Q, = 0, Rotor @ ., couronne @ sont alors concentriques. Le rendement de l'installation est
meilleur. La production de chaleur diminue, le fluide ne retournant pas au réservoir pai le limiteur
de pression. (voir p. 27, parag. 40)
CH s
RESUME
P 1t
2 débits indépendants
2 pressions possibles
#
POMPES ROTATIVES
Pompes à palettes
non équilibrée
à jeu fixe
= 100&200b
(u
ü .D E
@
d E
I o
d x
o o
1' É.
d
o
E
à engrenages, équilibrée (p.4) à palettes, équilibrée (p. 9) Pompe à palettes à cylindrée variable 1p. 10)
doc. Parker
CH S
LES POMPES A PISTONS
P12
Les pressions élevées exigent des pompes ayant, pour le mécanisme générateur de débit des
jeux de plus eà plus réduits. L'assemblage piston-cylindre procure cet avantage sur les pompes rota-
tives décrites aux pages précédentes.
Les pompes à pistons ont un rendement global élevé et une durée de service plus longue.
A chaque mouvement alternatif le piston crée une dépression (phase aspiration) à travers 7 puis
refoule à travers 6. 7 étant plaqué sur son siège (Fig. 18).
coupe AA
Fig.22 f-a
d'aspiration
,lumière de refoulement
Le barillet 1 glisse sur la glace de distribution 8. Pendant un demi-tour les pistons sortent de
leurs alésages pour l'admission du fluide. Le demi-tour suivant les pistons rentrent et refoulent le
fluide. Admission et refoulement ont lieu à travers des lumières dont une des extrémités est terminée
par une petite encoche appelée bec dont les fonctions sont décrites ci-dessous. L'étanchéité entre
l'aspiration et le refoulement'est assurée par l'espace neutre situé entre les lumières et par le contact
des surfaces planes, super-finies et glacées, de la glace et du barillet. Ce contact est assuré par un
système mécanique le plus souvent à ressort (voir repère 5, Fig.26 et repères 5 et g, Fig.28, p. 16).
Dans la plupart des fabrications les pistons n'ont pas de contact direct avec le plateau incliné 6.
lls sont reliés au plateau 6 par un patin hydrostatique 4, Fig.24 et26. Un perçage dans la tête du
piston et dans le patin assure la lubrification et diminue le coefficient de frottement. Les patins 4
sont maintenus sur le plateau incliné par une plaque de rappel g (Fig. 26, p. 15 et Fig. 28, p. 16),
ou par un ressort 3 interne aux pistons (Fig.22, p. 13). Lorsque les pistons sont en appui direct sur
le plateau incliné, une butée à bille 10 (Fig. 22, p. 13) diminue considérablement le glissement des
pistons sur le plateau. Cette dernière fabrication n'est utiliséequepourlespompes de petite puissance.
b) La présence des becs permet de savoir si la pompe tourne soit dans le sens horaire (cas de la
f igure ci-dessus), soit dans le sens anti-horaire (voir coupe AA, Fig. 22, p. 13l .
- Dans la glace de distribution 8 sont logés six petits vérins 9-9t -92 et 10-10r -102. Trois pour
chaque lumière dont deux creux 9 et 10 pour laisser passer le débit.
détails des pistons
Fis.25
arrivée de pression venant
de la lumière inférieure
Suivant lesens de rotation du barillet les chambres des trois pistons 9-9t-92 par exemplesont
soumis à la pression issue de la lumière inférieure du dessin (Fig.25) créant une force permettant
à la glace de rester toujours appliquée contre le barillet améliorant aussi l'équilibrage de cet ensemble.
Réaction identique pour la rotation en sens inverse avec les trois pistons 10-10t-102 soumis à
la pression issue de la lumière supérieure.
c) Mécanisme à pistons convergents
(Fig.26)
3
3. amélioration de l'équilibrage du sys-
Fis.26 tème.
schéma de principe
Pour tous ces types de pompes si un mécanisme fait varier l'angle d'inclinaison du plateau 6,
sans changerle sens de rotation de l'arbre, on obtient une pompe à cylindrée variable (voir p. 16,
parag.24l.
La plupart de ces pompes sont utilisables en moteurs hydrauliques. Consulter alors les documents
techniques de chaque constructeur de pompes.
CH 5
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P16
angleoôàM + 18o
angleaôàN - t8o
Pour une autre construction l'admission du fluide dans le bloc-cylindre 1 se réalise par l'inter-
médiaire de pistons creux 2,2' en appui sur le plateau incliné oscillant 6, par des patins 4 et des
ressorts de rappel 3. Dans le plateau 6 est usinée une portion de sillon circulaire dont la longueur
correspond à la phase aspiration. En cours de rotation de 6, lorsqu'un piston se situe en regard du
sillon, le fluide pênètre dans le volume en augmentation. Dans la phase refoulement la portion de
sillon, continuant sa rotation, ne permet plus l'admission de l'huile dans le piston. Ce dernier est
poussé par 6 dans son alésage refoulant l'huile à travers un clapet de refoulement 5. (Pour les repères
1,2,2' ,3, 4 et 5 se reporter à la Fig. 30).
On trouve des surfaces de distribution barillet-glace à contact plan (Fig. 32) et à contact sphé-
rique (Fig.33). Ce dernier type de contact permet le guidage du barillet et un meilleuréquilibrage.
b)Si un mécanisme fait varier l'axe 00" que d'un seul côté de l'axe 00' (angle a, Fig.34, p. 19),
le barillet 1 et sa glace de distribution 8, plane ou sphérique, sont oscillants et se déplacent angulaire-
ment. On modifie ainsi le volume de fluide admis et refoulé. La pompe est alors à débit variable à un
seul sens de circulation du fluide.
Pour suivre le déplacement du bloc-cylindre et de sa glace de distribution des connexions 10
placées dans l'axe de pivotement ainsi que des loints tournants 11 sont nécessaires mais une seule
connexion 10 est utilisée. La connexion 10a inutile est condamnée par l'obturateur 14. La pompe
est immergée dans le réservoir et son orifice d'aspiration Asp. est directement ouvert à l'huile.
CH s
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P19
30. CARACTERISTIOUES
DES POMPES A AXE BRISE
Pression nominale : 350 bar -
maxi : 450 bar
Vitesse nominale :2 2OO à
2 800 trlmin.
Vitesse maxi : 2 800 à
4 000 trlmin.
4s : 0,95
ll est nécessaire d'associer
aux pompes à cylindrée variable
(Fig. 37 par ex.) une pompe de
gavage. On peut aussi associer,
suivant fonction du circuit hy-
draulique, une ou deux pompes
auxiliaires.
Utilisables en moteurs hy-
drau liques.
Schéma de principe
r1ç
ir^:<
iL=*
ÿ:î<'-)
-l ,
u'-/
Pompe de la Fig. 37
Pompe de la Fig. gO, p. 19
Fis.38
Schéma de principe
L'arbre d'entraînement est relié au bloc-cylindre tournant 1 (rotor). Dans ce bloc coulissent les pis-
tons 2 (de 5 à 7 pistons suivant le type). 1 tourne sur un tourillon central 3, appelé aussi distributeur
fixe, comportant les canaux d'huile 01 et 02 en communication avec les tuyauteries d'aspiration et de
refoulement.
Sous l'effet de la force centrifuge et de la pression du système les pistons 2 s'appliquent contre
la couronne circulaire 4 (stator) par l'intermédiaire de patins de compensation 5. 1 est excentré par rap-
port à 4. ll en résulte que les pistons 2 sont animés d'un mouvement alternatif. lls s'éloignent du centre,
en regard des canaux 02 pour aspirer et ils s'en rapprochent, en regard des canaux 01 pour refouler.
En agissant sur un dispositif D (schématisé sur la figure), la couronne 4 se déplace. On peut obtenir
l'inversion du débit, d1 ou d2 positions extrêmes, et entre ces positions une cylindrée variable. En posi-
tion ô le débit est nul. 1 et 4 sont alors centrés. Les pistons 2 n'ont plus de mouvements alternatifs.
Les pistons 2 sont situés dans le bloc-cylindre 1 ou corps de pompe qui est fixe. L'arbre central
comporte une came excentrique 3 autour de laquelle sont disposés les pistons (de 3 à 12). Cette
came crée un mouvement alternatif des pistons assurant la phase aspiration et ia phase refoulement.
Les pistons peuvent être poussés sur l'excentrique par des ressorts ou y être maintenus par des
pati ns.
L'admission A et le refoulement B de l'huile s'effectuent à chaque extrémité supérieure des
pistons par des conduits annulaires 0. Des orifices situés de chaque côté des alésages des pistons
communiquent avec les conduits. Pour chaque piston on trouve d'un côté le clapet d'.,-piration C1
et de l'autre côté le clapet de refoulement C2.
La chambre d'aspiration se situe à l'intérieur du carter. Le réservoir doit être en charge pour
assurer l'amorçage.
Une deuxième pompe peut être accouplée. Elle donne :
a) Une basse pression dans le carter pour obtenir le remplissage des alésages des pistons et éviter
la cavitation (voir p. 29). C'est alors une pompe de gavage (voir p. 26).
b) Un groupe motopompe à deux pompes donc à deux débits et deux pressions - une pompe
basse pression pouvant fournir jusqu'à 75 bar et une pompe haute pression donnant 300 bar par
exemple (Fig.40). (Voir CH 7,p.2, parag.3 et p.3, parag.5)
Fis. 40
Pompes à deux débits
automatiques et
soupape de décharge
incorporée
doc. Hydraulique Paul MH
LES POMPES A PISTONS RADIAUX
Le piston 2, coulissant dans la douille 7, est appuyé sur la came excentrigue 3 par le ressort 9.
3 crée le mouvement alternatif des pistons 2 pour obtenir la dépression (aspiration) et le refou-
lement. La douille 7, en appui sur la partie sphérique 10 par la poussée du ressort 9, réalise l'étan-
chéité de la chambre 8.
L'intérieur du bloc-cylindre est alimenté en fluide. Sur la came 3 a été usinée une lumière 6 permet-
tant au fluide de pénétrer à l'intérieur du piston pendant la phase d'augmentation du volume de 8 (C2
fermé). Lorsque 3 remonte 2 ilen résulte une diminution du volume de 8. C1 se referme puis C2 s'ouvre
permettant au fluide comprimé de s'écouler par le conduit commun 0 vers l'orifice de refoulement R (voir
dessin de détail de l'élément 4).
Ce type de pompe existe à 3, 5 et 10 éléments de pornpe (voir détail 4, Fig.41). On peut donc
obtenir plusieurs combinaisons de pression ou d'orifices de refoulement R en utilisant lesconduits 0.
Ex. avec 3 pistons :1 orifice R à troisdébits l41a,ex. dela Fig.41)ou à 2orifices R dont 1à
deux débits (Fig.41b) ou à 3 orifices séparés (Fig.41c).
Ex.avec5pistons:lorificeRà5débits(Fig.41d) ouà2orificesR, l'unà2débits, l'autreà
3 débits (Fig.41e) ou l'un à un seul débit, l'autre à 4 débits (Fig.
l f).
Pour la fabrication des pompes à 10 pistons on trouve deux corps de pompe à cinq pistons
(même carter) montés sur le même arbre. Ce type de pompe porte le nom de POMPE EN DOUBLE
ETOILE.
n1 Rl
r-
CH s
LES POMPES A PISTONS RADIAUX ET EN LIGNE
P24
POMPE A 4 BLOCS-CYLINDRES fa
-ÿ
2 I
.9
=o
ro
rE
'6 Fig.42b
o
o A : alimentation
o-
o R : refoulement
o
ô
Le principe de fonctionnement de cette pompe a été décrit p. 12 et 13 (Fig. 20,21) dans le
paragraphe 20, pompes à pistons en ligne.
Ce principe a permis la fabrication de pompes à 2, 3 et 4 blocs-cylindres (Fis.42,42a,42b1 qui
autorisent la combinaison et la variation de débits vers un récepteur hydrauliquà (reiin oü moteür)
par l'intermédiaire d'un modulateur piloté par pression.
On peut aussi séparer ces débits pour alimenter plusieurs récepteurs (vérins ou moteurs) indé-
pendants, sans modif ication de l'équilibre de la pompe.
Elle porte le nom de POMPE A PTSTONS RADTAUX ET EN LIGNE.
Description :
POMPES ALTERNATIVES
à bloc-cylindre tournant à bloc-cylindre f ixe transmission par cardan transmission par biel les
et glace de distribution à 1 clapet de
ref ou lement avec bloc-cylindre tournant et
cylindrée variable possible glace de distribution
à 2 clapea :
aspiration et refoulement
* pompe désignée encore sous le nom de Hele Shaw. nom de son inventeur (Anglais) en 1907.
o type de pompe conÇu par l'Américain Janney en 1905.
Les pompes à pistons ne comportant pas de clapets sont utilisables en moteurs hydrauliques.
CH
"
iP26,l u''t'sot'o* DES Pot""s
UTILISATION ots POMPES
I
39. ll est nécessaire de respecter scrupuleusement, pour chaque type de pompe, les recom-
I mandations des constructeurs. Une lecture attentive des documents techniques s'imposent (voir
(voir
norme E 48-350 / Sept. 91).
I
I 91). I
Respecter la hauteur d'aspiration pour les pompes auto-aspirantes et pour un réservoir en charge
la hauteur mini de celui-ci au-dessus de la pompe (h) - (Fig. 43).
\ :l_ït5 i r"q_F__Il
Fg43 llffil
liffiiFis'44
pg
I
40. AVANTAGES DES POMPES A DEBIT VARIABLE PAR RAPPORT AUX POMPES
A DEBIT CONSTANT
a) La vitesse de travail d'un récepteur s'adapte en fonction de l'effort à réaliser. Ex. :commande
d'un vérin dans une presse avec vitesse rapide d'approche, à basse pression, qui nécessite un débit
maximum puis une vitesse lente de travail à haute pression donc à effort maximum.
La puissance du moteur électrique entraînant la pompe (pression x débit) sera inférieure à celle
demandée par une pompe à débit constant qui est, par contre, fonction du débit total de la pompe et
de la pression maximum nécessaire à l'effort de travail surtout en fin de course maintenue du récep-
teur (voir pompe à palettes à débit variable auto-régulatrice, p. 10).
b) La vitesse d'un récepteur peut être réglée de façon continue entre 0 et un maximum pour un
ou deux sens de rotation si la pompe est réversible.
L'inversion du mouvement se fait donc sans distributeur et la régulation du débit se fait sans
soupape d'étranglement.
c) Possibilité de maintenir la pression maxi dans un vérin par l'annulation automatique du débit
(vérin bloqué par ex.).
La pompe diminue automatiquement son débit à la valeur nécessaire (fuites internes) pour
maintenir la pression.
d) L'échauffement de !'huile du circuit est évité.
Avec une pompe à débit constant l'excédent de débit est évacué par le limiteur de pression. La
puissance perdue est transformée en chaleur.
e) Une pompe à cylindrée variable associée à un moteur hydraulique réalise un système à
vitesse variable, d'une grande souplesse et à couple constant. (voir CH 12, p. 16, 17 et 18)
Ces pompes conviennent à la commande des machines outils, des presses, treuils, engins de
levage et de traction, aux transmissions hydrauliques dans les équipements mobiles.
Fig.45
, '.Au
L
I
I
Dfr
<F-
u-
1. piston asservi d'un vérin différentiel Ex. de schéma de la variation de
2. tige pilote distributeur interne pourvu des conduits 01 , 02 cylindrée pour circuit ouvert.
3. liaison avec le mécanisme inclinable de la pompe Pg : pompe de gavage
La chambre C1, petite section S1 de 1, est en auto-alimentation avec la source de débit issue de P.
a) Déplacement vers la gauche de 2 par action sur 4 (Au vers Di). On obtient la diminution de la
cylindrée par réduction de l'angle d'inclinaison du mécanisme de la pompe.
La chambre C2 est mise au réservoir R par 01 découvert et 02. La pression de la pompe en P agit
sur 1, section S1.
Si l'on cesse l'action sur 4le déplacement sera stoppé car le passage par 01 se refermera.
b) Déplacement vers la droite de 2 par action sur 4 (Di vers Au). On obtient l'augmentation de la
cylindrée par accroissement de l'angle d'inclinaison du mécanisme de la pompe.
La chambre C2 est mise en pression par 03. La pression de la pompe en P agit sur 1, section 52.
Si l'on cesse l'action sur 4le déplacement sera stoppé car le passage par 03 se refermera.
Ci-dessous ex. de schéma pour la variation et l'inversion de la cylindrée pour circuit fermé.
(LP : vers limiteur de pression de la pompe de gavage).
43. PHENOMENE DE LA CAVITATION (un des principaux ennemis des circuits oléohydrauliques)
Lorsque la pression retrouve sa valeur, les cavités se referment subitement en produisant, en ces
endroits, une augmentation énorme de la pression et de la température.
La cavitation se produit principalement dans les pompes lorsque les conditions d'aspiration
correcte ne sont pas remplies et dans les autres appareils du circuit (vérins, soupapes) lorsque la
vitesse de l'huile augmente à un tel point qu'elle crée la dépression décrite au début du texte.
La cavitation est remarquée de façon sonore sur une pompe lorsque celle-ci est bruyante, sur
un vérin lorsque, suite à un déplacement rapide, on entend un son sifflant (voir expérience 1 ci-
dessous et expérience 2 sur vérin, CH 1 1 , p.19, parag. 25).
EXPERIENCE 1
Nota -On peut provoquer la cavitation par émulsion. Desserrer un raccord du côté aspiration
pour provoquer l'entrée d'air. Observer alors la formation de mousse sur le niveau d'huile et le bruit
progressif de la pompe, mais cette expérience peut être longue avant d'obtenir l'émulsion suffisante.
De plus cette émulsion est très longue à se dissiper dans le réservoir et on sera amené à changer
le fluide.
CH5
PANNES POSSIBLES SUR LES POMPES
P30
Voir les recommandations du paragraphe 39, p. 26 : Utilisation des pompes
Mauvaise filtration
@ Ctace rayée ou très brillante entre les Manque d'huile
Avec glace lumières
de
distribution @ Arrachement de métal sous forme de cra- Cavitation
tères sur les glaces
Pollution extérieure.
Cavitation fuites excessives
@ Grippage d'arbre avec échauffement. Diminution
du pouvoir lubrifiant du fluide
par vieillissement
Tous
Alternances de couPles élevées et
types de
Rupture de clavettes ou de cannelures sur de mouvements réversibles.
pompes @ Mauvais alignement de la pomPe
arbre d'entraînement
et du moteur d'entraînement
a) De la fréquence de rotzttion
La durée de fonctionnement est inversement proportionnelle à la fréquence de rotation.
Ex. : une pompe prévue pour 4OO0 h à 150Otr/min.poussée à 2O0Otr/min.voitsadurée
ramenéer1333x 4ooo = 3000h.
b)De la pression
La pression d'utilisation se situe de 25 à 30 % en-dessous de la pression de pointe. La vie des
paliers varie proportionnellement à l'inverse du cube de la pression d'utilisation.
c) De ta qualité du fluide (respect de la viscosité recommandée - propreté).
d) De t'entraînement (alignement moteur pompe, des efforts radiaux sur les paliers).
-
Ex. : pompe prévue pour une durée de 4OO0 h avec.pression d'utilisqtion de 120 bar. Si l'on
pousse la pression à 180 bar, cette durée devient : 4 000 , (*rrr' = 1 181 h.
CH 5
P32 MOTEURS ELECTRIOUES - RESEAUX - BRANCHEMENTS
1 ENSEMBLE MOTEUR-POMPE
a) Groupe électropompe. Composé d'un moteur électrique et d'une ou plusieurs pompes.
b) Les pompes hydrauliques situées sur des engins mobiles (travaux publics, machines agricoles)
sont entraînées par des moteurs thermiques.
êo *qq +@+
Les pompes sont le plus souvent entraînées par des moteurs électriques alternatifs. Ce sont en
général des moteurs triphasés asynchrones appelés aussi moteurs à cage d'écureuil, moteur à rotor
bobiné à bague.
N
N
N (neutre)
1
1
)1
2 2 ) fils de phase ?
3
3 !3
220 volts Réseaux >.380 volts
127 volts (tend à disparaître)< tension simple volts
220 volts tension composée > 380 volts
--280
plaque à bornes
MOTEURS ELECTRIOUES - RESEAUX - BRANCHEMENTS
4 BRANCHEMEN]
Couplage des enroulements - A vérifier lors de l'installation du groupe électro-pompe.
barrettes
?
3
Couplage en étoile pour 380 volts - Symbole Y Couplage en triangle pour 22O volts -- symbole A ou D
5 SENS DE ROTATION
ll change en inversant le champ tournant en croisant deux phases (voir schémas ci-dessous).
Cette inversion peut être nécessaire au début d'une première mise en route suite au contrôle
du sens de rotation de la pompe.
(Voir mise en service d'une installation CH 16, p. 2).
*-.-- Origine
---->
filslet2inversés
sens de rotation
inversé
6. CHOIX DU MOTEUR
La fréquence de rotation (n. en trlmin.) est identique à celle de la pompe.
- Le couple (M en N.m) dépend de la pression fournie par la pompe.
- La puissance (P en W).
Le rendement d'un moteur asynchrone n'est bon qu'au voisinage de sa puissance nominale,
en conséquence on choisit un moteur de puissance immédiatement supérieure à celle calculée.
CH 5
ACCOUPLEM ENT MOTEU R-POMPE
P34
a) La pompe est alignée directement au moteur électrique par une bride de liaison (Fig. 46).
b) Moteur et pompe reposent sur un bâti assurant leur alignement (Fig.47).
Pour a) et b) un manchon d'accouplement élastique solidarise les deux arbres.
c) Moteur et pompe ne sont pas en ligne, l'entraînement est réalisé par courroies, chaînes ou
engrenages.
Pour recevoir les éléments des manchons d'accouplement, les pignons ou poulies, les extrémités
des arbres moteurs et des pompes comportent des rainures pour clavettes normalisées ou des canne-
lu res.
MANCHONS D'ACCOUPLEME NT
Fonction - Compenser et absorber les défauts d'alignement, les efforts de torsion (démarrage
et arrêt). Amortir les vibrations.
On trouve deux catégories :
a) Les élastiques. Se composent de deux plateaux extrêmes en acier forgé, clavetés sur les arbres
menés et menants. L'élément élastique de liaison étant constitué soit par des bagues decaoutchouc
avec broches soit par des croisillons ou des disques de caoutchouc (Fig 48 et 49).
b) Les nonélastiques. Accouplement par chaîne à double rouleaux. Corrige essentiellement
les déf auts d'alignement (Fig. 50).
ll faut aligner avec le plus grand soin.
o
11
Règles générales pour alignement élastique :
Fis. 46
F,g" 17
Bo BrM
Ii-i.I
,lt--'l I
La bride de liaison et le carter de protection comportent une lumière pour lc contrôle du sens
de rotation.
croisillon
Fig. 50
f.t'C Fig.49
@ffi@ ێ @
LES DISTR IBUTEURS HYDRAULIOUES
20 Distributeu rs rotatifs.
26 Essais de distributeurs.
CH 6
ORGANES DE DISTRIBUTION HYDRAULIOUE
P2
1. Fonction globale
Les distributeurs sont des éléments de commande assurant l'ouverture ou la fermeture d'une
ou plusieurs voies de passage au fluide.
2. Fonctions d'usage
Commander :
Coupe AA
*Nota suivant les constructeurs il est possible de monter dans le même corps des tiroirs différent dans le but d'en
-
changer la fonction (à partir de 6 p).
ORGANES DE DISTRIBUTION HYDRAULIOUES
6. Caractéristiques et classifacation
a) Pression maximum d'utilisation
Exemple 2
Fig. 7 et 8 - distributeur 412 délini par
le symbole
P
Xl'- Mode de commande actionné
(Fig.8)
P *B-A *T
Les distributeurs à 2 positions sont principalement destinés aux fonctions suivantes : renver-
sement de mouvement -
ouverture ou fermeture d'un circuit pilotage d'appareils
- -
mise au réser-
voir d'un circuit complet ou d'une partie de circuit.
lls n'occupent que l'une ou l'autre position 1 ou 0.
lls ne font que passer dans une position intermédiaire sans s'y arrêter.
Ces positions intermédiaires peuvent créer des inconvénients ou présenter des avantages.
9. Exemples
Par l'action sur la commande en 1, on
obtient les communications P *A et B - T
. 1 (Fig. 9).
AB
Fig. 9 L ITI-.VI
PT
DTSTRIBUTEURS 4 ORIFICES - 2 POSITIONS (4/2)
PT
Fig. 10
Mais on s'aperçoit qu'au cours de la com-
mutation du mécanisme, quelle que soit la
rapidité de la manceuvre, on passe dans une
position intermédiaire où tous les orifices sont
momentanément fermés (Fig. 11).
Cette position doit figurer dans le sym-
bole sous cette forme :
40
Fig. 11
ru:_:x
Les pointillés indiquent la position de passage sans arrêt dans cette position.
lnconvénient : pendant un court instant on a des pointes de pression provoquant des chocs
hydrau liques.
2*
Fis. 12 ig. 13
c r ___.0 I 0 1
Ft-[]-,-- otll__[}* ,-[I_-E* __ 0
On remarque, en examinant les fig.5 à 13, que le tiroir ne comporte que 2 portées
(Voir aussi page 7)
TRANSFO RMATION D'APPAR E I LS
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS
10. Les appareils 412 peuvent par obturation d'un orifice être transformés en 312 ou en 2/2
par exemple.
m,@t'''
En case 1 : P *A *
B (position travail)
P
En case 0 : P fermé (position repos)
I
I
II tt,
En case 0 (position repos)
A *T
P fermé
En case 1 (position
P *A-Bobturé
travail)
Lorsque la pression de service est supérieure à la pression admise à l'orif ice T (voir f iches techni-
ques) cet orifice sera drainé vers le réservoir dans le but de supprimer toutes contre-pressions internes.
ll existe aussi des distributeurs 3/2 (voir schéma technologique, Fig. 14) Remarquer dans l'exemple
choisi la position intermédiaire. Certaines fabrications comportent un orifice de drainage.
Ne pas omettre de canaliser ce drainage (L).
Ao
',UfltrH'-
rjJP T
Position repos 0 : P * A - Tfermé
Position travail 1 :P * T- Afermé
ll est très important de bien définir cette position intermédiaire. La combinaison des
orifices permet de répondre à différentes fonctions telles que : fermeture des circuits aval,
amont - mise à vide totale ou partielle d'un circuit - décompression, etc.
'l sOg L
[1[=,M
PT
rïilr []TII
I-T5l-l
,I [}A L
313 I-JÏ;T-I HI;]T3 I-Jl,lTl rï-r1
Modes de commande
I 40 4 0L
ffiu,
2.
rwfl-Tlrrucs
4 0L
ær La position repos 0 est obtenue par deux
ressorts de force égale lorsque les commandes
pour les positions 1 ou 2 ne sont pas sollicitées.
CH O
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS (à commande directe)
P7
Fig. 15
P
Fis. 16
1
1
+ 1
---+1
+2
Distributeur 4/3 en case neutre P fermé
AetB -T Fig.21
non représenté
Fig.20
PT
commande simu ltanément plusieurs
vérins. Chaque vérin est commandé
-ELLI_ séparément. On évite ainsi toute
chute de pression pendant le passage de la
position 1 à 2
b) Pendant la sortie ou la rentrée de tige
il est possible de bloquer temporairement le
vérin A ou B.
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS
1 AOB 2 Permet la mise à vide d'un circuit. Utilisé aussi lorsque l'inversion de marche (case
1 à 2l doit être douce et sans chocs hydrauliques. Ceci est obtenu par la décharge
momentanée de P - T pendant le passage par la position 0.
13. Pour obtenir les trois positions on utilise couramment des distributeurs à plusieurs portées
(voir les figures p. 10).
Par rapport aux tiroirs précédents on remarque Fig.22,pour la position médiane dite de repos,
que l'orifice P est obturé par la portée du milieu. Comparer ci-dessous la Fig. 15 à la Fig.22.
Fig. 15
Dans le cas de la Fig. 15, pour un même nombre de gorges dans le corps du distributeur on ne
trouve que deux portées de gu idage alors que dans la Fig. 22 on en trouve trois.
Ceci est ,iustifié par le débit de passage plus important en Fig.22 et qui nécessite des compar-
timents, des recouvrements, donc des longueurs de tiroir plus importantes.
Le tiroir à deux portées subirait des déformations.
De plus ffig. 22l'on peut utiliser les extrémités du tiroir pour y exercer les modes de commande
nécessaire à sa commutation (Ex. : pression hydraulique en X ou Y).
On trouve principalement ce type de tiroir dans les distributeurs à commande hydraulique et à com-
mande électrohydraulique - appareils à gros débits et à hautes pressions décrits en pages 13 à 17.
Voir p. 10 des exemples de schémas technologiques et symboliques montrant différents types
de tiroir (FiS.22 à 26).
Les distributeurs à tiroir sont le plus souvent montés sur des embases à partir desquelles
s'effectuent les raccordements des tuyauteries (voir Plan de pose CH 15, p. 10 et 11).
CH 6
EXEMPLES DE MODES DE COMMANDE
P 9
boîtier
La tige t est liée mécaniquement au tiroir.
1-.,action sur la commande pour cbtenir la position 1
+2-
Exemples de dispositif à rappel par ressort
Commande par
pression d'hu ile,
--[îTolu xouy
orifices de pilotage
-
G:poussoiràgalet
Sans commande le retour est automatique
en 0.
CH 6
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS A COMMANDE A DISTANCE
P10
lr1 -jL
Position 0 : A, B, p, T, fermés
Position 1 : P-A B-T - pression pilote en X
Position 2 : P-B A--+T , pression pilote en y
Appelé centre fermé
PT
Position0:A,B,P-T
Positionl:P-A B*T
Position2: P -B A *T
Appelé centre ouvert
ITrt\ J
PT
Position 0 A,Bfermés,P *T
Position 1 P*A B*T
Fis.24 Position 2 P-B A--'T
AOB
PT
Position 0 A,B *T P fermé
Position 1 P *A B *T
Position 2 P*B A*T
AOB
Les commandes purement électriques ne peuvent s'appliquer directement que sur des tiroirs
de petites dimensions.
Le déplacement de gros tiroirs nécessiterait des efforts importants donc de volumineux électro-
aima nts.
2. Possibilités
ro.r b .eo.z
'F.,til* r-1r IoF
Ed.
DlW
1 Ed.2
3. Le passage d'un débit à travers le mécanisme provoque une perte decharge (ap).
Les fabricants fournissent un diagramme débit - Ap pour chaque type d'appareil et de tiroir
en fonction d'une viscosité.
Ex. :avec fluide - 20 +l
vE 4,35" à 50'C
P
1B +J
1p -tB
Ap
A +l
P +[
PT
Appareil considéré
La lecture du dia- 60 80
gramme fait apparaître pour Débit en f/min.
les passages :
P *A P*B
à 30 //min. ap=1 bar ÂP=1 bar
à 40 llmin. ap = 1,5bar ap=3 bar
à 60 //min. ap=3 bar ap = 5,5 bar
à 80 //min. ap = 5,5 bar Âp = 9,5 bar
Conclusions
Ce type de distributeur est à choisir pour des passages internes ne dépassant pas 30 //min.
llest possible de passer un débit supérieur mais la Ap augmente.
CH 6
DISTRIBUTEURS A COMMANDE ELECTRIOUE
P12
Fis.27 a
Fig.27
\ plongeur
tiroir
Rexroth-Sigma bobine
plongeur
doc.
..--j:
-1
C.P.O.A.C. - BOSCH
CH 6
DISTRIBUTEURS A COMMANDE HYDRAULIOUE
P13
-
clapet de Vis de
I non retourl I réglage de
il'étranglement
chambres de
pilotage
embase
sens de régulation
Schéma de principe - Fig.29
distributeur de
pilotage
AB AB
PT I
I_LJ . PT
à double pilotage à rappel par ressort à double pilotage et rappel par ressort
Pour les différents neutres possibles, voir 4/3 et p.3 et 5, pour les4/2.
p.6 pour les
Les hydrodistributeurs peuvent être complétés d'un bloc de temporisation (Fig.28).
Certains appareils possèdent sur les fonds d'extrémités (en option) deux butées réglables situées
dans l'axe du tiroir du distributeur principal. Ces butées permettent la réduction calculée de la course
de ce tiroir. (voir schéma technologique ci-dessus)
But : diminution du temps de réponse consécutif au déplacement du tiroir suite au freinage néces-
sité par la temporisation et limitation au débit nécessaire.
CH O
DlSTRIBUTEURS A COMMANDE HYDRAULIOUE
P14
Eviter les chocs mécaniques et hydrauliques dus aux déplacements brutaux du tiroir sous l'effet
d'une pression pilote excèssive. ll est utilisé lorsque la pression pilote dépasse 10 bars. ll se compose
de deux étranglements réglables avec clapets de non retour. ll s'intercale entre la plaque de dérivation
et le corps (Fig. 28).
Remarquez sur le schéma de principe (Fig. 29) que le déplacement du tiroir de D (distributeur princi-
pal) est contrôlé, en contre-pression, par la canalisation de pilotage se trouvant au réservoir. En effet,
si une pression de pilotage est exercée en X, (Dp en case 2), c'est la canalisation Y qui contrôle le dépla-
cement du tiroir en D, le fluide en Y devant traverser l'étranglement. Ce déplacement en fonction du "choc
hydraulique" peut atteindre plusieurs secondes (voir réglages, p.24, paragraphe 6).
+ <-
a
Ûl
ii.
En obturant un orifice on peut obtenir des 2 ou des 3 voies (suivant fonction désirée).
A. Le circuit de pilotage peut être interne (auto-pilotage). Admissible jusqu'à 150 bar. Le fluide
de pilotage est prélevé sur l'arrivée d'huile P de l'hydrodistributeuret, par un conduit interne, dirigé
vers l'arrivée d'huile du distributeur de pilotage. La pression de service égale donc la pression de
pilotage. Un groupe moto-pompe à une seule pompe suffit.
Pp
+ Tp pas 50 bar.
Le groupe moto-pompe peut être :
Nota : Le pilotage externe permet le déplacement plus lent du tiroir ce qui n'empêche pas l'utili-
sation du bloc de temporisation pour éviter les chocs rnécaniques et hydrauliques (voir p. 13 et 14).
CH O
DISTR IBUTEU RS COMBINES
P16
lffil
Tp
T o
E
.9
@
É,
o
xo
TE
d
Fis.32 èo
Différents neutres possibles du tiroir principal :voir p. 6 pour les 413, p.3 et 5 pour les 412,
p. 6 pour les 3/3.
Pour les tiroirs du distributeur pilote à trois positions le symbote ci-dessous indique l'utilisation
la plus courante pour obtenir la position médiane, dite neutre, du tiroir de l'hydrodistributeur
L'électrodistributeur de pilotage ne doit (rappel par ressorts, pression de
pas servir au débrayage général du circuit. pilotage au réservoir).
Fig. 33
Symboles simplifiés - Tous les exemples cités sont schématisés en symboles détaillés. Pour
allégersur les schémas la représentation on utilise un symbole simplifié. Exemples :
avec la Fig. 30, p. 15, à pilotage interne avec la Fig.31, p. 15, à pilotage externe
.AB
PT
Remarques : Ne figure sur le schéma simplifié que le distributeur principal avec ses commandes.
Le distributeur de pilotage ne comporte plus que la commande électrique par Ed 1 et Ed 2. Pour la
structure de ce dernier il faut donc se reporter à la nomenclature. (fiches techniques)
DISTRI BUTEU RS COMBINES
CH 6
P17
La pression le débit
-
Le schéma du tiroir principal,
le schéma du tiroir pilote avec les modes de commande.
Le type de raccordement du circuit de pilotage (interne ou externe)
La tension et la nature du courant électrique.
La plaque d'embase avec diamètre des orifices etforme du filetage (voir CH 15, p.9, 10 et 11).
Chez les constructeurs cette définition complète correspond à un code.
6. Exemples d'électrohydrodistributeurs
à 4 voies et à 2 positions (Fig. 35-36) à 4 voies et à 3 positions (Fig. 37)
AB AS
i,l Edllrmw
Fi9. 35
Tp
.._J'-L
TIP Fis.36
-J L-
E1__l
Fig. 37
3
Ed AB
Pr-!
Nota : La façon de dessiner les symboles est différente par rapport aux Fig. 31-32-34. La fonc-
tion des appareils représentés reste néanmoins la même.
Remarque : La position médiane du tiroir de l'hydrodistributeur peut aussi être obtenue par
une pression pilote hydraulique égale appliquée sur ses extrémités (technologie non décrite car
moins usuelle).
CHG
LES DISTRIBUTEURS MU LTIPLES
P 18
1. DESCRIPTION
On trouve :
a) Des distributeurs en éléments séparés et accouplés, c'est-à-dire montés les uns à la suite des
autres et réunis par 4 tirants d'acier (de 2 à 10 appareils). Chaque distributeur a son propre tiroir.
Des pièces d'extrémité ferment l'empilage. L'étanchéité entre éléments est assurée par des joints
torigues (Fig.38).
b) Des groupes à 2 ou 3 tiroirs avec corps monobloc.
ll n'y a qu'une seule arrivée de pression et un seul retour pour tout le bloc. En position centrale
tous les tiroirs dirigent le fluide au réseruoir.
Une soupape de sûreté est ajoutée à l'ensemble pour assurer sa protection.
Des clapets de non retour garantissent le maintien de la charge lorsqu'il y a action simultanée
sur plusieurs leviers de commande.
Les commandes de chaque tiroir sont le plus souvent groupées dans un poste de travail. Elles
peuvent être :
a) manuelles avec rappel au neutre e) à commande électrique et hydraulique proportionnelle
b) manuelle avec maintien en position qui apporte une meilleur précision de la vitesse et du
c) à pilotage hydraulique déplacement des récepteurs linéaires et rotatifs.
d) à commande électrohydraulique
,-r Fis.38
2z z7-o- 4 O
cartouches de O
sû reté O
,n^n, /O'
Exemple de f onctionnement
Si l'on positionne D1 case 1 et D2 case 0 on obtient le mouvement de V1 (montée de tige).
Le fluide retourne au réservoir par D2 case 0.
Lorsque V1 est en fin de course ilfaut relâcher la commande de D1 pour obtenir un débit pour V2
par la case 0 de D1.
Dans la position de V1 et V2de la Fig. 39 sil'on actionne D1 case 2etD2case 1 on obtient simulta-
nément la rentrée de tige de V1 et la sortie de V2 avec le fluide situé côté fond de V1.
Les pressions de travail nécessaires à chaque récepteur s'additionnent alors.
5. DISPOSITIFS DE SECURITE
Appelés aussi cartouches de sécurité ou amortisseurs ou clapets de surpression. Ce sont des
limiteurs de pression le plus souvent situés sur le corps de chaque distributeur (voir Fig.38, p. 18
et Fig. 40).
6. UTILISATIONS
Engins mobiles de travaux publics, de transport et de ma-
nutention.
CH o
DISTR I BUTEU RS ROTATI FS
P20
1. àboisseau4/3à 4voies -312à2voies -2/2 à l voie
40
PT
Ex. :4/3
boisseau tournanl
2. à glace
lls sont étanches par application de
deux platines, rectif iées et rodées,
l'une contre l'autre.
La poussée axiale due à la pression
platine mobile est supportée par une butée à rou-
lement à bille et permet d'obtenir les
dif férentes positions.
ces distributeurs sont le plus souvent
à trois positions et permettent, en posi-
tion neutre, différentes combinaisons
possibles.
Utilisations - Pour gros débits, passage
maxi ô 40 mm int.. Pressions de fonction-
nement supérieures à 300 bar.
\
{
P,T \ fermés
A,B'
ùFrr
LES DISTRIBUTEURS A CLAPETS ETANCHES
Se rappeler qu'un distributeur à tiroir à centre fermé en case neutre n'est pas
étanche (fuite fonctionnelle corps-tiroir).
Les distributeurs à clapets existent :
1 plongeur.
2 solénoide.
3 corps.
4 piston - poussoir équilibré en pression par le canal
5 qui assure un amortissement hydraulique.
6 double-clapet et sièges en acier traité.
7 ressort de rappel.
Utilisations : descente et montée d'un vérin avec charge et arrêt dans toutes les positions avec
le maintien en pression sur des durées prolongées.
pression maxi 600 bar - débit jusqu'à 16 f/min.
CH6 A EFFET PROPORTIONNEL
ELECTRODISTRIBUTEURS
P22
Les électrodistributeurs décrits dans tout le chapitre 6 sont des appareils « tout ou rien ». Le tiroir
actionné par l'électro-aimant mis sous tension se déplace instantanément au maximum de sa course pour
ouvrir à plein débit une voie de passage ou la fermer avec des risques d'à-coups dans le fonctionnement
de l'installation.
1. PRINCIPE L'électrodistributeur à effet proportionnel utilise un ou deux électro-aimants (solé-
-
noides) alimentés en courant continu variable. Une augmentation de l'intensité du courant sur un solé-
noi:de (signal électrique d'entrée) provoque une augmentation proportionnelle de la force du solénoiUe.
Cette force électromagnétique est transmise à la commande d'un tiroir de distribution qui oppose une
résistance à son déplacement (ressort par ex.). Le contrôle de la position du tiroir se fait, soit en boucle
ouverte en utilisant des potentiomètres qui après réglage affichent des valeurs de consigne (vitesse, posi-
tion, pression), soit en boucle fermée le tiroir étant lié à un capteur inductif de position qui en contrôle
la position et retourne les informations vers un régulateur électronique pour les comparer à celles d'entrée
en vue de corrections (voir parag. 6).
2. SCHEMA TECHNOLOGIOUE DE SOLENOIDES A EFFET PROPORTIONNEL
Fig. 1 - électro-aimant non polarisé Fig. 2- électro-aimant polarisé. Le plus souvent à double effet
O o-t-l t o ar tB O
ffi PTJî-
Symboles simplifiés
--1
)\ I
Fig. 4
I
I I I
récepteur
At r-' ct
:Jr t
21vl
*l
----ir
10V coffret
de
contrôle
il
:Pt+
L
Fig.
4. Commandes électriques.
Avant branchement vérifier :
a) la nature du courant
b) la tension (appareil-circuit). Avant de réaliser les raccordements électriques s'isoler du
réseau principal.
En fonctionnement, mise sous tension de la bobine, on doit entendre le bruit sec et net de
l'appel du plongeur. Un «grognement» de l'électro indique un mauvais fonctionnement, tension trop
faible ou particule entre les contacts bobine-plongeur empêchant la fermeture correcte. Le carter
de l'électro est-il bien serré ? Vérifier le serrage réparti sur les 4 vis.
Utiliser les commandes manuelles, ceci peut aider à définir si la panne est d'origine hydraulique
ou électrique.
5. Commandes hydrauliques.
Le tiroir ne se déplace pas :
7. Maneuvres non prévues du tiroir sans action sur les modes de commande
Une contre-pression, par perte de charge, existe sur le retourTp. La tuyauterie Tp est mal dimen-
sionnée. Ceci est valable lorsque T et Tp sont réunis. Le drainage des fuites aux appareils est-il cana-
lisé directement au réservoir ?
ESSAIS DE DISTRIBUTEURS
8. Electrohydrodistributeurs
a) L'appareil est le plus souvent composé de trois organes : distributeur de puissance, de pilotage
et bloc de temporisation. Les trois organes étant démontables on peut donc vérifier chacun d'eux comme
cité en 1, 2, 3, 4, 5 et 6, p. 25.
b) Au remontage des trois organes bien faire attention aux joints d'étanchéité pour éviter les fuites
entre faces.
c) Au contrôle du schéma, au cours de la mise en route, vérifier (s'il en existe) la vis de transfert
de pilotage et les orifices utilisés (voir p. 16, C).
9. Mise en état de marche des appareils à effet proportaonnel
Elle est réalisée :
a) par les cartes interchangeables équipées de moyens de réglage situés en façade avec des points
tests permettant de prérégler les valeurs de consigne. (ces cartes sont citées dans le texte au parag. 6, p. 24)
b) par un coffret simulateur. Pour les réglages l'appareil est cablé, sur ou hors installation, sur le
simulateur en utilisant la carte électronique correspondante.
ESSAIS DE DISTRIBUTEURS
a) Les pertes de charge entre l'amont et l'aval de chaque passage ex. Fig. 4'l et 42 ci-dessous).
b) Les débits pour chaque passage (exécuter un diagramme comme celui de la p. 1 1, parag. 3).
c) Les débits de fuite (étanchéité des centres fermés).
Pour les électrohydrodistributeurs à pilotage externe, deux sources de pression seront nécessaires
(voir exemple de câblage sur schéma ci-dessous).
Mesure Ap de
P vers A
commande 1
actionnée (Fig. 41)
2 lFis.42l
+mesure Àp de
P vers B
M3 §) \ ,<rl'12 commande 2 actionnée
,T-
IN
24V
Schéma électrique avec interrupteur 3 positions
dont un neutre
DIFFERENTS TYPES DE GROUPES MOTO.POMPES CH 7
POMPES A CYLINDREE FIXE P1
1. FONCTION Engendrer un débit d'huile sous pression pour alirnenter des appareils récep-
-
teurs ou effectuer des essais.
F L'I
4. Dispositifs supplémentaires
I
pilotée (voir CH 8, p. 6, parag. 12, bl.
Fonctionnement
1) En P on obtient le débit qvr + qv2 en
basse pression soit 36 f/min. à 20 bar.
Si P est branché à un organe récepteur
c'est Ia phase à vitesse rapide. Dès qu'une
résistance supérieure à 20 bar s'installe dans
le circuit la pression monte. Elle ferme le CAR.
Celui-ci protège la pompe P1 contre une pres-
sion excessive. SD, tarée à 20 bar, est immé-
diatement actionnée par le circuit de pilotage
O et permet la mise au réservoir du débit de
P1.
c) Débrayage par détarage du limiteur de pression (on utilise un appareil à commande pilotée).
Fonctionnement
Le distributeur D placé en position 0 crée une
fuite sur le mécanisme interne du limiteur de
pression LP. ll en résulte une ouverture du LP per-
mettant le passage total du débit de la pompe vers
le réservoir. Se reporter au schéma technologique -
CH 8, p.4 et 5, Fig. 7 et 8.
La commande de D peut être
électrique et les deux appareils
(LP et D) montés pour ne former
qu'un seul bloc (voir CH 8, p. 5).
Remarquer les différents moyens
pour obtenir des distributeurs 212.
Schéma technologique
^T
llest possible d'obtenir ces 3 étages de pression, avec une seule pompe, en utilisant un limiteur
de pression à effet proportionnel (voir p.6, le schéma correspondant).
CH 7
LES G ROUPES MOTO.POMPES
P6
i
I
FONCTION - Etablir l'équilibre entre la chaleur produite dans le système et celle évacuée par
le système.
Compte tenu des températures ambiantes auxquelles s'ajoute la température de fonctionnement
d'un équipement on comprendra que les refroidisseurs d'huile soient largement utilisés.
ll existe deux types de refroidisseurs.
a) Type huite-eau : la chaleur de l'huile est dissipée par une circulation d'eau à contre-courant.
Montage du refroidisseur :
Arrivée d'hui
Horizontal ou verti-
cal. Dans ce dernier
cas l'entrée d'eau est
à la partie inférieure.
ll sera installé hors l;';'.".æ: r,,..\ j;r.'=X
du réservoir pour être
accessible. Son démon- t-r----------'lW:.fr lF.llil:^.:.,r'r;-:::rl
tage doit s'effectuer sans
vider le réservoir. l=æll.';:,1r-':r7f ",llr.l.li-,i71ælE-'?-:trll?]sHEif 1
Tous les retours des l:.. --.;.æ'.æl f!'-. :tî:!fl Fæ=--;;*t* ::ffi-,a
appareils doivent arriver
à l'orifice d'entrée de lr::. W'.?-,:..(j:1-.::
Les deux types d'appareils a) et b), n'étant pas conçus f-{^-l ,,",1ë[1]'i. u,
pour résister à de fortes pressions, seront protégés par un L/T\ I
ctapet de non retour taré (à 2 bar maxi) monté en dérivation. *-Ne-
14. RECHAUFFEUR I 1
Nécessaire lorsque la température de l'huile ne permet pas une aspiration correcte de la pompe.
+
Démarrage par temps froid par exemple.
L'huile est réchauffée par des résistances électriques contenues dans une gaine démontable et
installée dans le réservoir à mi-distance entre le fond du bac et le niveau mini de l'huile loin de
l'aspiration de la pompe.
Sur les engins mobiles on utilise comme moyen de
réchauffage le moteur thermique après sa mise en marche
(voir 15, c).
- du refroidisseur d'eau (voir 13, a) par ouverture ou fermeture d'une électro-vanne réglant la
circulation de l'eau ;
- du refroidisseur à air (voir 13, b) par mise sous tension ou arrêt du moteur du ventilateur ;
- du réchauffeur (voir 14), ne permettant la mise en route du groupe hydraulique qu'à tempé-
rature convenable. On réchauffe l'huile du réservoir jusqu'à + 10'C.
Fonctionnement, arrêt, anomalies peuvent être visualisés par des voyants lumineux (voir aussi CH 1 5, p. 14).
ttl - Ouantité de chaleur (symbole O) (1), unité :la kilocalorie (kcal), la calorie (cal). I
I Facteur de conversion : 4180 Joules
t_t Equivalence mécanique de la kilocalorie : 1 kcal= 4180 J ou 1 cal= 4, 180 J
I
| - I
|tt - 1 cal = quantité de chaleur pour élever 1 g d'eau (ou 1 cm3 d'eau en moyenne) de 1'C I
L -1kcal =quantitédechaleurpouréleverlkgd'eau(ou1dm3d'eauenmoyenne)de1"C J
La puissance dissipée peut être obtenue par la formule pratique :
Ces facteurs servent de base pour déterminer le choix d'un échangeur de chaleur.
26 Description - Fonctionnement.
26-27 Utilisation - Réglage - Pannes possibles. Capteurs de pression électroniques.
CH I
LES LIMITEURS DE PRESSION
P2
Schémas de principe
Type à tiroir (Fig. 5)
La pression (p) s'exerce sur la surface S, du
tiroir Ti. Cette surface, plus réduite que la section de
passage P vers T, donnera une force plus faible pour
soulever Ti, ce qui diminuera la force du ressort de
tarage. En p x S., les forces s'annulent.
ll n'y a pas d'usure des surfaces assurant l'étan-
chéité puisqu'il n'y a pas contact siège-clapet mais
l'ajustement précis tiroir-corps est nécessaire.
Type à clapet (Fig. 6)
Le clapet mobile C n'offre plus sa pleine surface à
l'arrivée de la pression. Cette dernière s'exerce gue sur
la différence des surfaces S1 - S2. Ainsi la force pour
soulever le tiroir Ti et son clapet C sera plus faible, ce
qui diminuera la force du ressort de tarage.
Dans les deux exemples le passage 0 permet
l'évacuation des f uites là où des contre-pressions
seraient dangereuses au bon fonctionnement. ll permet
aussi d'amortir, sous la poussée du ressort de tarage, la
fermeture du clapet (Fig. 6) et le déplacement du tiroir
(Fig. 5) par la présence d'un volume d'huile sous Ti.
CH 8
LES LIMITEURS DE PRESSION
P4
symbole développé
Plaque à
joints
Embase
o
E
I
o
L
(!
=d
o
E
Fig.7
Fig. 8
Schéma technologique
. - Joint
x
rJ T
--+ Ï-
{
sl (
1 t--
P1
symbole simplifié
P
a) sur la surface S du tiroir-clapet Ti puis par l'étranglement 0 sur la surface totale S.,, (S = 51)
de manière à créer un équilibre hydrostatique,
p x S = p x S, (forces opposées sur le tiroir-clapet Ti)
b) sur le clapet de la soupape de pilotage c par l'étranglement 0 et par le conduit interne 0,.
Si la pression du circuit p est inférieure au tarage de r, la poussée du ressort rr maintient la sou-
pape principale SP fermée. Le tiroir-clapet Ti est appliqué sur son siège.
p x S < (p x S,) * Ir La soupape est fermée (Fig. 7)
-
Tout le débit de la pompe est utilisable dans le circuit.
LES LIMITEURS DE PRESSION
9. UTILISATIONS
a) Voir fonctions, p. 2 - 2. Caractéristiques fonctionnelles excellentes aux moyennes et hautes
pressions et au grand débit d'huile à évacuer.
b) Par l'utilisation de l'orifice x on évite de transformer en énergie calorifique (laminage de l'huile)
l'énergie électrique du moteur électrique entraînant la pompe pendant les temps morts d'utilisation du
circuit, mais l'appareil ne doit pas servir en soupape de sûreté (voir ex. p. 7, paragraphe 14, LP2l,
une fuite fonctionnelle existe du tiroir Ti, côté S,, vers T. Prendre alors une soupape de sûreté à
commande directe.
a) débrayer !a pompe. L'ensemble ou une partie du circuit est alors hors pression ;
b) obtenir deux étages de pression dans un mème circuit :
a) Pression maxi pouvant être atteinte d) Diamètre des orif ices pour raccords
b) Débit maxi traversant l'appareil (en f/min.) e) Forme du filetage (voir CH 15, p. 9)
c) Plan de pose sur embase f ) Huile préconisée
Pour certains appareils il existe pour un corps et son mécanisme interne un choix de plusieurs
ressorts permettant des tarages différents et la sélection d'une gamme de réglage la mieux appropriée
au circuit.
Nota : Voir des plans de pose normalisés ISO et AFNOR - CH 15, p. 11.
EXEMPLES D'UTILISATION DE LIMITEURS DE PRESSION
Ce montage est valable lorsque les temps de manutention sont très courts. Le tarage de
LP2 < LP1 réduit l'échauffement de l'huile (laminage sous le clapet de LP2 lorsque V est en position
haute).
Un refroidisseur Ech est prévu sur la tuyauterie de retour.
Pour bloquer le vérin en position haute, groupe arrêté, voir possibilités CH 9, p.4, parag.4.
Le débit de la pompe doit être compatible avec la vitesse du vérin (phase descente).
CH8
TARAGE DES LIMITEURS DE PRESSION
P8
Tarage :
a) Visser lentement la vis de tarage (sens horaire), les appareils étanttrèssensibles. La pression
est lue avec un certain retard (inertie des manomètres par dispositif d'amortissement).
b) Tarer à la valeur indiquée. Un tarage excessif correspond à un gaspillage d'énergie.
On ne doit pas continuer à tarer lorsque l'appareil n'indique aucune montée en pression. Pour
chercher l'anomalie, détarer ou conserver un faible tarage. On évitera ainsi une surpression immédiate
et dangereuse.
On doit apprécier sensitivement lorsque la vis de tarage exerce un effort sur le ressort.
**HilFa, F"E
(FT
CAUSES PRINCIPALES REMEDES
J
ü 1. Ressort de tarage non conforme ou détérioré. Démonter, vérifier.
cc
Coupelles de centrage des ressorts manquantes.
ô-
L
sJ 2. a) Clapet et siège non étanches par des impu- Démonter et vérif ier.
retés internes telles que : morceau de joint, Contrôler le degré de filtration, l'état de l'huile.
calamine des tuyauteries, particules métalliques,
U)
r.! composés provenant de l'oxydation de l'huile Nettoyer au gas-oil, à l'essence ou au trichlore.
CE
(gommage).
c
t b) Pour les modèles à tiroir, mauvais mouvement 1 En cas de grippage on peut effectuer un léger
U' des pièces mobiles. ( rodage au vert de chrorne.
UJ
z
z c) Orifices de pilotage obturés. f Souffler de l'air dans les trous de communi-
(ex. : orif ice 0, F ig. 7 , p. 4l \ cation.
Avant remontage huiler les pièces en f rottement
avec de l'huile propre utilisée pour le circuit.
3. Manomètre détérioré. A comparer avec un manomètre-étalon.
4. Vanne d'isolement fermée o
5. Conduite bouchée. Possible avec tube cuivre de très petit diamètre
a et soudure mal réalisée.
UJ
É.
f 6. Circuit non obturé o Tiroir de distributeur non conforme
J Ex.:a)
:
x
JJ
H H H
o ou mal positionné.
JJ
.J' Ex. : b)
l
i,
Pour a) démonter pour vérif ier le tiroir.
Pour b) vérifier avec le schéma, agir la
n commande.
IJ
3 7. Le distributeur de pilotage ne permet pas Le mécanisme interne du distributeur est-il en
z l'obturation du circuit x - o état de marche ?
3 (voir CH 7, p. 4 - groupe moto-pompe, c)
z Le circuit électrique et l'électro-aimant 8 sont
à vérifier. (Utiliser la commande manuelle -
voir CH 6, p.12, e).
Pour les appareils du type à commande pilotée, un mauvais positionnement de la plaque à joint J,
(voir Fig. 7, p.4l peut obturer les passagr rs 0, et 0, donc pas de montée en pression
Nous analyserons plus particulièrement le type b) qui donne une gamme de réglages plus éten-
due et plus souple en particulier en fonctionnement en pression statique (circuit secondaire non
utilisé - vérin bloqué par exemple).
Schéma technologique
I rig. t
T
<_ L
P Ptd
--+
A A (P,)
aÈ-
ri-
Siune pression (p)existe en P elle se répercute en A (p,) puis par 0 et 0, iusqu'en S ; r étant détaré
un débit de fluide existe en T. Ti se trouve déséquilibré, la pression en F étant inférieure à celle existante
en 0,. Ti se déplace vers le haut fermant l'étranglement E. Pas de pression en A (p,).
b) En exerçant une action sur S par r on provogue une résistance au débit de fuite T. Une pres-
sion (pr) s'installe en F agissant sur les sections annulaires de Ti et diminuant la dépression. Ti se
déplace vers le bas ouvrant progressivement l'étranglement E. Un débit existe vers A permettant à
une pression de s'installer (Fig. 2).
On arrête l'action sur r lorsque le manomètre situé côté A indique la valeur p, choisie.
On a donc, pour une pression secondaire p1, une section annulaire restreinte E provoquant une
perte de charge faisant tomber la pression de p à p,.
A débit constant :
e) Si p tend à augmenter : pr augmente d'autant puis par 0,, agit sur S et r qui laisse fuir une
plus grande quantité d'huile augmentant la dépression côté pr, p, diminue.
f) Si p, dépasse le tarage de r (débit vers le circuit p, fermé, vérin en fin de course par ex.).
Ti se déplace vers le haut isolant le circuit en pression réduite A du circuit principal P. La pression
réduite sera maintenue en A car s'il n'y a pas nécessité de débit vers A une fuite fonctionnelle perma-
nente est nécessaire pour maintenir la pression réduite p,,. Si cette fuite provoque une montée en pres-
sion côté A, celle-ci sera contrôlée par S, taré par r, à sa valeur de tarage.
Conclusion : Ti prend donc les positions d'équilibre intermédiaires qui agissent sur la section E pour
augmenter ou réduire un débit nécessaire au maintien de la pression réduite constante p, en A.
g) Pour obtenir un débit en sens inverse, de A vers P, l'appareil possède un clapet de non retour
incorporé (voir CH 9).
h) L'utilisation de l'orifice x permet d'obtenir deux étages de pression réduite (voir schéma
Fig. 6, p. 13).
oto
Principe de fonctionnement : Bepose sur une chute de pression dans l'étranglement à section
annulaire E, le passage d'un débit est donc nécessaire.
Lorsque l'appareil a été réglé pour une pression secondaire p,, Ti prend une position d'équilibre
(Fig. 3).
a) Si p,, < au tarage de r, la soupape reste ouverte, r ramène le tiroir en position basse :
pression en P : pression en A p= pr
Ti prend donc de lui-même les positions intermédiaires voulues pour limiter la pression réduite
choisie p., indépendamment des changements de pression en p.
p1 constante < p (Fig. 3)
d) Lorsqu'il n'y a pas de débit à travers l'appareil (vérin bloqué, contre-pression en A par ex.).
La pression en p1 augmente. Elle agit sous Ti, qu'elle soulève, découvrant l'orifice 0,. L'huile s'écoule
vers T jusqu'à ce que le tiroir retrouve son équilibre initial à la pression p, désirée (Fig. 4).
P 200 bar
a) En P circuit de puissance
vers distributeur de puissance.
P1
En P, circuit de commande, pilo-
50 bar tage des distributeurs de puissance
par exemple.
Pr^r I
jI
90 bar
Fig. 5 P(p) vers une autre utilisation à pression 90 bar
En sortie de tige, D en case 1, la pression pr est maintenue à une valeur inférieure à celle
régnant dans le reste de l'installation en p.
Si D est positionné en case 2, le fluide est dirigé côté tige de V à la pression disponible p. Le
fluide côté fond est dirigé vers le réservoir à travers le clapet de non-retour incoporé au R.P.
Nota: Si l'on désire une pression réduite égale dans les deux chambres du vérin, le RP sera
monté en amont de D. Le clapet de non retour est alors inutile.
Ed
LP1
I
ouPz)
L-J
Exemples de tarage : LP1 (p) 80 bar
RP (P1) 50 bar
Fig. 6 LP2 lq2l30 bar
Fonctionnement
Ed hors tension (case 0). Par x le tiroir Ti du RP est en communication avec LP2. Comme le
tarage de p, (30 bar) < au tarage d" p., (50 bar) c'est LP2 qui assure la position d'équi-
libre du tiroir Ti du RP.
En p,, utilisation secondaire, on a donc la pression p, réduite, p2 correspondant au tarage de LP2.
@ Ed sous tension (case 1). Le pilotage extérieur par x se trouve supprimé. Le RP fonc-
tionne avec son propre tarage (pr), 50 bar.
Fis.7
l-
il
On désire une pression réduite p, côté fond du piston mais unecontre-pression (CP)est possible
(augmentation brutale de la charge par ex.).
Cette augmentation de pression êfl p,', circuit secondaire, s'applique par 0 Ti, (revoir
p. 12l. et ferme le passage E
principe de fonctionnement de l'appareil, paragraphe 5,
La pression du LP de 150 bar est lustifiée par l'effort nécessaire côté tige du vérin.
II Lt
I--i l.t 2
paragraphe 6, a) ou 6, c), p. 4.
V2 b) Le limiteur de pression LP2 est
déjà taré à 40 bar (voir CH 8, p. 8).
Y2 et V1 ouverts.
c) Détarer à fond le RP.
t,
d) Mettre en route le groupe.
Embrayer la pompe.
e) Fermer le circuit par V1 et tarer le limiteur de pression du groupe LP1 à 60 bar. (Contrôle
parMl,manomètre du groupe) Vérifier si une pression réduite trèsfaible s'installe en M2 (normale).
f ) Tarer le RP jusqu'à la valeur désirée, celle de LP2 l4O bar). Contrôle par M2.
En utilisant le texte :Principedefonctionnernentdespagesl0etll,relaire l'analysedecequi
se passe dans le mécanisme au cours du tarage. Bloquer le contre-écrou de la vis de tarage.
g) Après l'essai de tarage du RP fermer V2. Le réglage doit être toujours valable. La pression
entre RP et V2 doit rester constante (contrôle par M2 et par M1).
h) Faire varier la pression du groupe en agissant sur le limiteur de pression LP1. Si cette pression
reste supérieure au tarage du RP la pression réduite reste stable (contrôle par M2). Par contre si la
pression en P est inférieure au tarage du RP, la pression à la sortie du RP a sensiblement la même
valeur que la pression en P (contrôle par M2 et par M1).
i) Débrâyer la pompe. Arrêter le groupe. Démonter.
PANNES POSSIBLES
a) Un appareil dont le débit nominal se rapproche le plus près possible du débit utilisé (par
valeur supérieure).
b) La plage de réglage la mieux adaptée à la pression réduite.
1 Comme son nom l'indique cet appareil est utilisé pour obtenir dans un circuit des mouvements
séquentiels. C'est la fonction principale.
La plupart des fabrications permettent, après modification de montage des éléments du corps, d'être
utilisées :
a) en soupape de séquence.
b) en soupape de décharge.
c) pour assurer l'équilibrage d'une charge.
d) pour absorber par laminage l'inertie d'une masse dont le mouvement et l'arrêt sont commandés
hydrauliquement.
Nota : au-dessus de 300 bar et particulièrement en haute pression les appareils utilisés sont spécifiques
aux applications et ne permettent pas de transformations.
2 TYPE D'APPAREILS
3 TYPE A COMMANDE DIRECTE - Description - fonctionnement (voir aussi Fig. 12, p. 2Ol.
Schémas technologiques
fi9.1 iiq.2
couve rcl e
__+D
A l_\J \J A-
<ts--
!.
P N, P
E
0
l'î)l
L'appareil étant taré :
L.-=1:lt'
(fig. 1) En position repos l'appareil est fermé, le ressort r, maintient le tiroir Ti vers le bas de façon
que la communication P -- A soit obturée.
Si pression en P < tarage 11, le passage P vers A est fermé.
lfig.2l silapression en P croît d'une valeur suffisante pour vaincre r,, (communication sous Ti par
O), le piston pilote C pousse Ti pour obtenir la communication P + A.
Si pression en P > tarage 11, P est ouvert vers A.
Cette description correspond à un fonctionnement avec pilotage interne par O, x étant bouché.
Pour le passage en sens inverse A --+ P un clapet de non retour est incorporé dans la soupape
(fig. 3).
CH 8
UTILISATIONS EN SOUPAPE DE SEOUENCE
P1t
P
-----..|
'rt
90 bor
ri
:ii
A
Fig.4 mm/n77
2bor '
L'huile sous presion provient de la pompe P. Si D est placé en case 1 la pompedébite alors côté
piston de V. Lorsquedanscettepartie 1 ducircuit lapression dépassela valeur du tarage de la soupape
(vérin bloqué par ex.) la soupape s'ouvre (P - A) sur le circuit 2vers le moteur hydraulique tMH).
Lorsque la pression du circuit 2 sera égale à celle du circuit 1,la pression du fluide s'établira
à la même valeur dans les deux circuits et sera alors contrôlée par la soupape de sûreté LP.
D replacé case 0, l'huile est sous pression en 3 donc retour de V. Le circuit 1 est au réservoir donc
dans le mécanisme de la soupape le ressort r, rappelle Tivers le bas. Le circuit 2n'étant pas alimenté
le MH s'arrête.
Un clapet de non retour taré assure la contre-pression nécessaire pour le freinage et l'arrêt du
MH (Fig.4).
En effectuant l'analyse de fonctionnement on obtient, après action sur D case 1,la sortie de
V1. En fin de course la montée en pression provoque l'ouverture de la soupape et la sortie de V2.
Lorsque la pression sera établie dans les deux circuits, le LP protégera l'ensemble.
D replacé case 0 permet le retour des deux vérins dans un ordre qui est fonction de leur résis-
tance hydraulique.
On remarque l'utilité du clapet de non retour incorporé dans la soupape pour le rappel du
vérin V2 (Fig. 5).
6. FONCTION
La soupape ouvre un deuxième circuit (en A vers V2) lorsqu'une pression pilote a dépassé la
valeur de son tarage et reste maintenue.
On obtient donc entre les deux récepteurs des successions de mouvements en utilisant qu'un
seul distributeur.
CH I SOUPAPE DE SEOUENCE A PILOTAGE EXTERNE
PtB SOUPAPE DE DECHARGE
Dans les exemples cités en 4 (Fig. 4) et 5 (Fig. 5) la soupape est à pilotage interne. Elle peut
être transformée en soupape à pilotage externe en retournant le fond ce qui condamne le passage 0
et débouche l'orifice de pilotage x (Fig. 6). Lorsque la pression de tarage est atteinte à l'orifice x,
le piston pilote C pousse Ti pour obtenir la communication P - A quelles que soient les pressions
aux orifices P et A.
7. Exemples d'utilisation - Schéma de principe
Fig.6 VI
Ti
-0
V1 - vérin de serrage à pression LPl I circuits à
V2 - vérin de façonnage à pression LP2 I deux pompes
x La pièce étant serrée par V1 (Dl en case 2, Ed2 sous
-+ tension). La pression monte. La soupape s'ouvre complètement
lorsque son tarage est atteint. Le côté fond de V2 peut être
alors alimenté en agissant sur D2 (case 2, Ed4 sous tension).
D2 replacé case 1 (Ed3 sous tension) permettra le retour de
V2, la pièce étant toujours serrée par V1.
On remarque qu'il faut deux conditions pour faire l'aller et
retour du vérin Y2 lFiS. 7t,.
Si V1 côté fond n'est pas maintenu sous pression nécessaire la soupape reste fermée.
C'est une condition de fonctionnement.
Fis. 9
Schéma de rappel
I
I
1!
Utilisée lorsque le vérin est sollicité par une charge descendante. Celle-ci détermine par son
poids, compte tenu des pertes de charge dans les tuyauteries et du rendement du vérin, la vitesse de
descente. Si cette vitesse est trop rapide par rapport au débit de la pompe, la cavitation du vérin
perturbera le circuit.
a) de créer une contre-pression constante, quel que soit le débit qui la traverse, pour équilibrer
la charge ;
b) d'empêcher tout écoulement de fluide tant que la pression en A ne'dépasse pas son tarage. Le
distributeur est alors en case neutre.
La soupape bloque le piston en place mais n'assure pas l'arrêt absolu, une fuite fonctionnelle
ex iste .
Schéma de principe
Fig. 11
r l-------Pr--l
t1.-r--t3- 1
p.>P
P, -/120bar
Fonctionnement : D en case 2, montée du piston. Le fluide passe par le clapet de non retour de
la soupape. D en case 1, le vérin est alimenté côté tige provoquant la descente du piston. La soupape
s'ouvre en créant une contre-pression constante par laminage. Celle-ci permet de contrôler la vitesse
en empêchant la charge de descendre brutalement.
D en case 0 : chute de pression immédiate dans le circuit sauf dans le vérin, côté S, sollicité
par la charge. La pression monte côté P sous le tiroir Ti de la soupape. Cette pression P étant infé-
rieure au tarage p,, la soupape va se fermer équilibrant la charge (Fig. 11).
Réglage de la soupape : la pression de tarage p, doit être supérieure à la pression causée par la
charge liée au vérin.
Ex. : masse de 20 tonnes, masse du piston et de la tige 200 kg.
d du vérin 160 mm, surface 200 cm'
Poids de rensembre F = m'e
: ii?iit îi;,??0jioloo,* ) ,oi, cH 3, p.4
Pression côté fond pour ) F 20 2OO
o =S -T - 101 bar
"r']rïJ-' i
équilibrer r,
La soupape sera tarée à une valeur supÉrieure pour tenir compte des efforts d'inertie tout en
restant dans les limites de résistance mécanique de l'organe récepteur.
SOUPAPE DE SEOUENCE A PILOTAGE INTERNE
ET A PILOTAGE EXTERNE (fis. 12)
SOUPAPE DE SEOUENCE A COMMANDE PILOTEE {fig. 1a)
C.A,R,
t-
t\
-tv
l_
Fis.12
0 pilotage interne
Y pilotage externe
C piston pilote Fonctionnement : D placé case 1
par la mise sous tension de Ed1 permet
la sortie detige. La soupape est ouverte par la pression p existant en y sous Ti. (p en y > au tarage p.,)
Lorsque D est placé en case neutre (Ed1 et Ed2 hors tension), Ia soupape par l'orifice x, oppose
au mouvement du vérin une force antagoniste constante égale à son tarage multiplié par la section annu-
laire du piston C. C'est cette force qui détermine une décélération constante.
Pour obtenir la même fonction en rentrée de tige on placera symétriquement une même soupape
sur l'autre canalisation.
Pour amortir hydrauliquement l'arrêt d'une masse importante en mouvement sur les fins de
course d'un vérin il faut employer des soupapes de décélération (voir CH 10, p. 20). Pour E, voir
p. 25 (pannes possibles, battements du tiroir).
Utilisation de l'orificex ll est ici utilisé avec un deuxième limiteur de pression LP à tarage
- p, inférieur à celui de la soupape, pr ) pa .
Fis. 15
Soupape de séquence
à commande pilotée
en symbole détaillé
Cette manipulation montre que la soupape de séquence peut être utilisée en limiteur de pression
(peu usuelle) .
SOUPAPES A FONCTIONS MULTIPLES
14. ll est possible en partant d'un même corps principal SP de réaliser trois soupapes de fonc-
tions différentes. ll suffit de placer dans le corps principal un tiroir rigoureusement apparié corres-
pondant à la fonction à réaliser. Le montage des tuyauteries, suivant l'origine ou la destination du
fluide, devra être respecté.
Les figures O @ @ représentent des schémas technologiques de ces possibilités.
.E
o
O Limiteur de pression avec P arrivée du fluide - T retour au réservoir / des bouchons filetés
@ Réducteur de pression avec P vers A sens de circulation du fluide I ontwent les orifices non
I
@ Soupape de séquence avec P vers A sens de circulation du fluide I utilisés (en Y ou en T)
Nota : ces trois soupapes sont à commande pilotée avec l'utilisation ou non des orifices X (pilotage
par soustraction) et T (récupération externe des fuites) suivant applications.
(Voir aussi le nota de la page 16 parag. 1)
SOUPAPES A CARTOUCHE
15. Ce sont des clapets de non retour à pilotage hydraulique. La cartouche se compose d'une
chemise 1 qui recoit un tiroir clapet 2 maintenu sur un siège par un ressort de rappel r.
La cartouche se monte dans un alésage normalisé, usiné dans un corps 3. Elle est maintenue
par un couvercle 4fixé sur 3. Les différentes utilisations de la soupape nécessitent des couvercles
particuliers à l'intérieur desquels se trouvent des connexions pour le passage du fluide de pilotage
et le retour au réservoir.
SCHEMA TECHNOLOGIOUE D'UNE SOUPAPE - SYMBOLISATION FONCTIONNELLE
ô
"i;*--, i
Li _- ''i l_j
St
Sa
surface
surface
totale
annulaire
)
I
|de 2
T--'-il-lt---r
I Pi rr i
l-E --r
I
'J'--1
z1
B
Edl et Ed2 hors tension - toutes les cartouches se ferment sous l'effet de la pression de pilotage
qui s'applique sur les surfaces St.
Le vérin est à !'arrêt, bloqué sans fuite d'huile
Ed1 sous tension - les cartouches C2 et C3 se ferment. Les surfaces St de C1 et C4 sont au réser-
voir permettant par C1 l'alimentation du vérin côté AR (B - A) et par C4la vidange du vérin côté
AV (A -- B).
Sortie de tige du vérin -1 +
CHI SOUPAPES A CARTOUCHE
P24
Ed2 sous tension - les cartouches C 1 et C4 se ferment. Les surf aces St de C2 et C3 sont au réser-
voir permettant par C2 l'alimentation du vérin côté AV (B t A) et par C3 la vidange du vérin côté
AR (A -' B).
Rentrée de tige du vérin - e
1 7. Schéma avec vérin D.E., sans charge motrice, 4 cartouches, 3 positions des électrodistri-
buteurs de pilotage al2. (Fig. 2Ol
t-'-'--T'1r'-'r AR
AV
ildd-lil' .üffi-
|--I---P-]-.X- i--- --l
| L---'r i
--
\r il I
-k1.ril
z2 i<Yz1
{ {
ii &il
la
rB
Tarage de la soupape
trop faible Vérifier son tarage.
Communication
P--+Aen Tiroir bloqué en posi-
permanence tion passage P -+ A
Tarage sans effet Ressort de tarage
fatigué, cassé. Démonter - Vérifier.
S'il en existe un, clapet
de non retour non
étanche
Communication Démonter - Vérifier.
P-Aàune Orif ice 0r (gicleur) La pression de pilotage agit donc sur la surface
pression plus faible obstrué totale du tiroir au lieu d'agir sur celle du cla-
que celle prévue pet S. (pour soupape à commande pilotée)
w
1. Description - ll se compose :
aÇ
1,
A, B vis de blocage et de réglage du doc. ETNA
micro-rupteur @
D vis de blocage du support
C vis de réglage Le déplacement du piston 1 est transmis
par une rotule 2 au curseur 3 qui comprime le
T tube'de Bourdon mecanrsme ressort 4 non réglable, et entraîne un poussoir 5.
hydraulique
1 pression maxi L'effort sur le micro-rupteur (O est limité
I brancheme nt
2 pression mini / électrique de @ par un ressort 7, 8 dispositif d'étanchéité.
D 1/2 ou 2/?
r'
f'
I ?qtt I
Commande d'un signal : voyant Commande d'un lectrodistributeur
é
fl
M§ rt
L&rîr
I X\LJ 1
I P>P1
"''
Si rl
6rt21"t
'T |
ll| l lt
1. Brancher :
6. PANNES POSSIBLES
Fig.7
Appareil non
Céf ini
2. CLAPET FREINEUR
Fonction : Dans le sens B, A le fluide circule librement par le clapet.
Dans le sens A, B l'orifice calibré assure une limitation
recherchée du débit.
Application : Voir vue en coupe d'un appareil Fig. 8 et 8a et
schéma Fig. 9, p.3.
a) Le débit passant à travers l'orifice donne en fonction de
F (charge) une vitesse imprécise.
b) L'orifice peut être réglable.
Pour a) et b) :Voir CH 10, p.3, paragraphes 4 et 5.
LES CLAPETS DE NON RETOUR
pointeau réglable
Fis. 11
A)
drain
piston de
I
avec drain
orifice de pilotage
Ix
Nota : Circuit principal A vers circuit de pilotage par X sont indépendants à l'intérieur de
l'appareil.
LES CLAPETS DE NON RETOUR PILOTES
(voir Nota. p. 6)
Fig. 16
Dans la position 1 du distributeur D le fluide est admis en A, soulève le clapet et s'écoule vers B.
On obtient la remontée du vérin V.
En position 0 de D, la charge M tend à provoquer la descente de V. Le clapet se ferme. V est
bloqué en position arrêt.
Pour obtenir la descente de V i! faut soulever le clapet. On place D case 2, le fluide se dirige vers
V côté fond et la pression qui en résulte, admise aussi en x, agira sur le piston de pilotage du clapet
permettant l'ouverture donc le passage de B vers A, l'orifice A étant relié au réservoir par D case 2.
b)Pour faciliter cette ouverture on trouve incorporé au clapet principal une soupape qui n'est
autre qu'un clapet miniature (voir Fig. 221@- , p.7'). @ est alors la surface de ce clapet à prendre en
considération dont l'ouverture, du fait de sa petite dimension, offre le minimum de résistance. C'est
un dispositif de pré-ouverture que l'on rencontre sur les appareils les plus courants. C'est un clapet de
non retour piloté avec double clapet.
Sur les circuits à fortes pressions, cette préouverture permet une chute de pression ou décom-
pression avant l'ouverture du clapet principal (voir description et fonctionnement, p. 7, Fig.23l.
Ex. : Si le clapet principal est soumis en S à une pression de 200 bar avec un rapport S/S, de 1/10
on peut ouvrir le clapet avec une pression pilote de 20 bar, lorsque la pression principale est « tombée »
(décompression) à un niveau suffisamment réduit.
c) ll faut aussi supprimer toutes pressions dans le circuit de pilotage entre le distributeur D et le
pistonpilote(S,).Si l'onmontaitundistributeurayantencaseneutrelesorificesAetBfermés(Fig. 18)
au passage dans cette case, le volume d'huile bloqué dans les conduites x et n resterait sous pression
empêchant le clapet de se fermer. La fuite, par le jeu fonctionnel corps-tiroir du distributeur D, est insuffi-
sante pour obtenir une fermeture immédiate. ll faut donc, dans ce cas, employer un CNRP avec drain
(Fig. 15, p.4 et Fig. 25, p. 8).
LES CLAPETS DE NON RETOUR PILOTES
si l'on utilise en case neutre, un centre ouvert (Fig' 17-21) ou partiellement ouvert
(Fig. 19-20) on assure la décharge des circuits x et n compris entre le distributeur
et le piston pilote du clapet.
Nota : Le schéma (Fig. 17) est incomplet car dans la phase descente du
vérin la charge M échappera au contrôle volumétrique de la pompe mettant le
circuit en cavitation (voir alors schéma, Fig. 19 et 21).
De plus si cette phase est stoppée (passage de la case 2 en case 0 ou inversion
de D) le circuit c compris entre le vérin et le clapet n'est pas protégé contre la
brutale compression du fluide (Fig. 17).
tl Fig.20
!x
t-ï-- T
Fig. 19 - Vérin fixe. Montée de la charge F (D en case 2, P * B). Le fluide passe à travers les
deux clapets.
Descentedelacharge(Dencasel,P -A).Cettechargeestmotrice.L'étranglementEcontrôle
la descente (voir nota ci-dessus), ce qui permet à une pression de s'installer en x pour ouvrir le clapet
de non retour.
D en case 0, le vérin est bloqué en position intermédiaire, circuit de pilotage x et circuit en
Fe au réservoir.
Dans ces deux derniers schémas les CNR pilotés sont placés dès la sortie des récepteurs. lls peu-
vent être montés directement sur les orifices. Ce type de montage offre une sécurité en cas de rupture
d'une tuyauterie flexible. En Fig.21 les étranglements sont montés entre le distributeur et les clapets
pilotés et dans ce cas les clapets pilotés doivent comporter un orifice de drain (revoir p. 5 : parag. c)
supprimant toutes pressions résiduelles comprisent entre les étranglements et les CNRP.
Fonctionnement
L'huile arrive du distributeur et passe de A vers B en soulevant le clapet. Pas de pression en x, le
vérin est alimenté.
Fig.22 - Lorsque la pompe ne débite plus (moteur arrêté ou distributeur en position neutre)
la bille-clapet et le clapet sont fermés. Le vérin est bloqué en position.
Fig.23 - Pour inverser le mouvement du vérin on agit sur le distributeur. Celui-ci dirige l'huile
dans le circuit de pilotage x.
On obtient :a) La pression de pilotage agit sur le piston 5, entFaîne le piston 6 et le poussoir 3.
La force appliquée sur la bille-clapet, côté B, étant inférieure à celle appliquée sur le piston 5, le
poussoir soulève la bille-clapet 4 créant une fuite (f). (Revoir p. 5, parag. a et b).
b) La pression régnant en B chute (phase décompression).
Fig. 24 - Le piston 5 continue alors sa course et soulève le clapet principal 2. Le circuit de retour
B vers A est déverrouillé. L'huile retourne au réservoir. Le clapet est maintenu ouvert pendant toute l'appli-
cation de la pression pilote.
Nota : Cet appareil ne comporte pas d'orifice de drain. Dans la phase retour B vers A, l'orifice A
doit être directemenT raccordé au réservoir par le distributeur principal.
Comparer les Fig. 19, 20 et 21, p. 6.
Voir p. 8, autre forme de clapet avec orifice de drain Y (Fig. 25).
CH e
ESSAI DU CLAPET DE NON RETOUR PILOTE
P8
doc. Marrel-Hydro
7. ESSAI DU CLAPET
=o(E @ Manque d'étanchéité dans a) Clapet et corps grippés -Vérif ier comme en @
lesensB+A b) Corps étranger entre siège * Vérif ier la portée du clapet,
et clapet (impuretés, cala- celle-ci sera refaite selon l'état.
mine) Faire comme en @
o
=ot
5-or ! eassageA-Bnul
@ Vitesse L'orifice calibré est obturé Démonter - Vérifier
EE -:
-q) non respectée
F g 26 ffi
I I Lt
ï';:,,1i,;;:::?';.'"'rT,
I prévu un étranglement placé
L[}-TX1-f I en Er (calculé pour une lésère
' ry I lâ'il,:ffi::ff*'n'Pression
La pression de pilotage en x peut aussi provenir l;f,| .1,'
d'une source de pression auxiliaire ls ,F=__ p1
Elle sera admise en x par un distributeur au li-1 -El F= Fis'27
moment où la descente du vérin est nécessaire I I------tt-*-
lFis.27l. I ,{|!-,
Pour E, voir CH 1},p.2,parag.3, b). 7 LL
CH e
CLAPET DE REMPLISSAGE ET DE VIDANGE
P10
1. ll existe des vérins dont les alésages sont très importants. lls sont surtout utilisés sur des
presses à emboutir par exemple.
Les phases d'approche sont le plus souvent rapides. Devant l'importance du volume de la cham-
bre côté piston pendant cette phase, le débit de la ou des pompes est insuffisant pour contrôler la
descente du vérin. Celui-ci peut se mettre en cavitation.
Pour permettre l'approche rapide, sans cavitation du vérin, on utilise un clapet de remplissage
et de vidange associé au vérin par un montage direct.
rt
2. FONCTION : Permet :
a) Le remplissage par gravité d'un vérin pendant la phase d'approche à vitesse maxi (phase
remplissage).
b) La communication directe du fluide avec le réservoir pendant la phase retour du piston (phase
vidange).
Ix
3. SYMBOLE ET SCHEMAS TECHNOLOGIOUES (Fig. 27-281.
Fig.27
doc' Rexroth - Sigma
F
4. SCHEMAS DE PRINCIPE DE MONTAGE
a) Pour des petits débits, en fonction b)Avec clapet de remplissage et de
du passage, on utilise un clapetde non retour vidange monté directement sur le fond du
piloté. Le clapet peut être «flasqué» sur vérin.
le vérin.
ÿ <_ÿ
(cylindrée)
Qv
_û
Qv
sr
V
2. PRINCIPE - Lorsqu'une pompe donne son plein débit le vérin V se déplace à vitesse maxi.
A - Diminuer qvp en plaçant une restriction locale de passage (étranglement E). Le fluide
traverse E, il en sort un débit moindr€ grr.
La pression augmente alors en amont de E
(voir CH 3, p. 29) et le limiteur de pres-
sion LP évacue donc qvt = Qvp - Qvr.
gvr = débit de fuite
Qvr = débit régulé
tum
M à fente à aiguille
_l t_
à entaille circonférencielle
à encoclre triangulaire
to.rr!!tj_
Fig. 1b
Fig. 'l a
Un étranglement fixe (Fig. 1a) est constitué par un gicleur que l'on peut changer suivant le
calcul de la section S (voir aussi clapet de non retour freineur CH 9, p.2).
La section S (donc son diamètre), le débit à travers S, et la perte de charge consécutlve à la
restriction de passage se calculent d'après la relation de Bernoulli (voir CH 3, p.29,30 et 31).
Un étranglement réglable permet d'ajuster le débit nécessaire à la vitesse du récepteur (Fig. 1b).
LES APPAREILS DE CONTROLE DU DEBIT
4
4 mm2 = 0,000 004 m2
106
Remarques importantes Supposons que l'effort F sur le vérin augmente et que la pression p,
-
à 15 bar,^p devient30 15= 15 bar ou 15.10s Pa.
passe de 10
-
qrr, qw =o.75*
o 2 x 15 x 10s
0.75
4 1,732 x 1O3
Recherche de ' 106 ^ ' x 106 30
CONCLUSIONS
Pour un même débit qro et un étranglement E fixe, si F varie, Ap varie. Nous consta-
tons alors euê Qvr varie. Le vérin V va donc ralentir puisque le débit quientre côté piston
diminue.
En réglant la vitesse avec un simple étranglement le vérin ou le moteur, soumis à des
efforts variables, ne peut avoir une vitesse constante.
- Les variations de Âp entraînent des varlations de débit.
- L'étranglement (réducteur de débit) ne ànvient que pour des contrôles de la vitesse
peu précise quand
ou l'effort antagoniste est constant.
8. Pour contrôler les écarts de pression il faut ajouter à l'étranglement E un dispositif per-
mettant la compensation de pression. Ce dispositif est assuré par un piston régulateur.Toutevariation
de la pression provoquera une réaction de ce piston régulateur.
L'appareil comporte donc un étranglement fixe ou réglable et un piston régulateur. ll porte le
nom de Régulateur de débit.
l- r----- -l
I
tJ
3 lp tt
L-
LJ Fig.2
V Vis de réglage d'une butée, se trouvant sur certains appareils, et limitant les déplacements de 2
en particulier aux faibles débits.
Fonctionnement
L'huile du circuit admise par l'orifice d'entrée A passe par le piston régulateur @ Or, a pour
fonction de régler la section annulaire @, trarers. @ se dirige vers l'utilisation B.
"t
Suivant le réglage d. O la Ap créée entre pr et pa fait monter la pression en f (p, ), ce qui
sollicite @ put les conduits @ ., @ contr" la valeur déterminée par le ressort @.
La pression côté B (R, ) agit sur @ par la chambre @ oans le même sens que @ @ prend
donc une position d'équilibre telle que :
p, xsectionsene* d=pz xsectionenC+ forcedu ressort3
On remarque que section en e + section en d = section en C. On peut donc simplifier l'équation
de la position d'équilibre en écrivant pr = pz * 3.
Nota : Lorsque p dépasse le tarage du limiteur de pression du groupe, celui-ci s'ouvre pour
évacuer une partie du fluide au réservoir.gvr = Qvp - qvr (revoir p.2, paragraphe A).
a) Augmentataon de la pression d'entrée en A ou diminution de pression en B.
.
Pr=Pz+3
CONCLUSIONS
Lors desvariations depression enAou decontre-pression en B le pistonrégulateur @ augmente
ou réduit le débit vers l'étranglement O., le maintient à une valeur qui permet de conserver une
ap (p,-pz)constante. De ce fait le débit contrôlé par le régulateur est constant. La Ap à travers
@ est toujours égale à la poussée du ressort @ car de la formule
pt = pz * 3 on tire p, - pz = force du ressort 3.
La force de ce ressort est, suivant les constructeurs de cet appareil, comprise entre 3 et 7 bars.
C'est la pression mini de fonctionnement à l'entrée A.
i JtI
I
I
.J
I
symbole détaillé
A
-+/
q'1-.t: "E
P4,
- Ces régulateurs sont étudiés et fabriqués pour des débits déterminés, l'orifice E étant fixe.
- Si p, augmente, le débit par l'orifice E augmente également. La perte de charge à travers
l'orifice E augmente d'autant. Celle-ci repousse le piston régulateur comprimant le ressort r, ce qui
réduit la section de l'orifice E1. La sortie du fluide en B est limitée à la valeur désirée (Fig. a).
- Si le débit qr, ( au débit Qvz maxi demandé en B, E1 est grand ouvert (Fig.3).
L'orifice de section constante E commande donc la variation de la section E1 afin de main-
tenir le débit qr, constant.
- L'appareil est surtout unidirectionnel. Le passage du débit en sens inverse n'est possible que
si celui-ci est inférieur au débit autorisé par E.
REGULATION DU DEBIT
- clapet @
- ressort @
- vis de tarage @
L'appareil comporte trois ori-
fices A, B, T.
Sur certains modèles existe un
b) Peu sensibles aux variations de température (viscosité) car le fluide passe à travers un orifice
variable à paroi mince et à angle vif et le débit excédentaire qyç est évacué par le limiteur de pression.
ll y a donc une faible variation du débit en fonction du changement de température.
c) Suivant les débits, devant traverser l'appareil, il existe plusieurs modèles.
On agit sur la vis de réglage de l'étranglement qui est un bouton moleté, verrouillable mécani-
quement après réglage (goupille de position, écrou de blocage) ou verrouillable par clef (Fig.5).
a) Pour un récepteur linéaire (vérin) on mesure sa vitesse en appliquant, par exemple, la formule
règle graduée e
,q -_
Pour un réglage
t
très précis
rl en cm ou mm/s on utilise
eencmoumm un chronométrage
électronique
tens
b) Pour un récepteur rotatif (moteur) on mesure sa fréquence de rotation avec un tachymètre placé
en bout d'arbre ou par un capteur de mesure sans contact (signal optique). Un rayon lumineux est émis
sur une surface réfléchissante claire de l'organe tournant.
Fig. 6
doc. CPOAC
Fig.5
(1) Dans une limite de ! 3 %.
doc. Parker
MANIPULATIONS AVEC LIMITEUR DE DEBIT ET
REGULATEUR DE DEBIT
taré à 20 bar
9,,
1
J
I_IRD
Qrf
LP1
\
\s--g!-es'
TËJ'
Le montage suivant étant effectué :
2. Utilisation d'un limiteur de débit LD. Fermer Va. D en case 1 . Régler gvr en agissant sur E
pour obtenir une vitesse de rotation n, < n du parag. 1 . On constate que :
a) si l'on fait varier E, n, varie
contrôle avec
b)si l'on fait varier la charge F en agissant sur le tarage le tachymètre
de LP2 < à 80 bar, n, varie
Ceci confirme les conclusions du paragraphe 7, p.4.
4. Si le tarage de LP1 = le tarage de LP2, le moteur s'arrête, car pour une même section de
passage E la perte de charge (ap) a l'étranglement est nulle aucun débit ne le traverse. Qvp est évacué
par LP1.
Nota : Par un tuyau plastique situé à la sortie de LP1 on pourra contrôler l'existence du débit
q* lorsque E est utilisé.
Pour les paragraphes 2 eï3, observer les différences de pression (Ap), amont, aval de E, par la
lecture sur les manomètres M1 et M2 situés très près de l'appareil.
Qv du MH = cylindrée du MH x n
Le débit alimentant le vérin (qr,) est égal au débit passant par E. Le débit en excès Qvr est déchargé
au réservoir par le LP taré à la pression de service. gvf = qro Qvr. -
Cas particulier:si E est fermé Qvr : 0, le vérin est immobilê.Qrf = Qvp (D en case 1).
Emplois : Applications dans lesquelles la charge F' offre une résistance à la course de sortie
du vérin. La charge ne doit pas être motrice au retour (case 2).
9rt
Le débit s'échappant du vérin est égal au débit régulé gvr (ou Qvz). Lorsque le vérin est en mouve-
ment qv1 est différent de qy2. La seule constante est la vitesse r,,
Emploi : Utilisé lorsque la charge a tendance à produire une vitesse supérieure à celle du débit
de la pompe (charge motrice).
Solution :
S-
q,xS- (5)',
0,000264 r {9oo o,ooo264 x 3o
o * 12ap 0,75 x 2x4xlOs 0,75 x 894,42
0 00792
S = ==- =,
670,81
= 0,0000'118 m2 soit 11,8 mm2 ce qui représente un orifice de p 3,84 mm
Remarque : Avec ce montage, si E est fermé (obstruction par corps étranger par ex.), la sortie
de tige s'arrêtera. Tout le débit de la pompe va partir en qur mais la pression p, subsistera sur la
section S, du vérin. Du côté tige, du fait de la diminution de la section, il y aura multiplication de
la pression.
Si P, = 2Ogbar
pr xSr =ez x(S,-Sr)
= Pr . sr 50
* ZZ=
Pz ez = 2OO 454bar
iSÉJ
Cette pression est-elle compatible avec le matériel utilisé ?
car pr
9z x (Sr -Sr) 250 x (50 - 28)
Pr
sr 50
Pr = 110bar
Remarques : Le réglage de ce régulateur est différent des deux autres. lci pour ralentir la vitesse
du vérin il faut ouvrir l'étranglement E pour augmenter q6. Dans les montages des parag. 16 et 17,
p. 10, il faut fermer E pour freiner le vérin.
Exercice : Soit le schéma ci-dessus. Surface du piston = 40 cm2. Vitesse de sortie de tige de
2 cmls. La pompe a un débit constant Qvp = 29 f/min. LP est taré à 90 bar. Le vérin demande une
pression de 80 bar.
15,2 't5,2
ù=
^ _x
Qvf t- 60 x 103
S=
60 x103 30
x
O,75 4 x 103
q
lfÀt o,75 E*.Br 10,
-
-_ -. = 2,53 mmz
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBTT
CH ro
P13
19. REMAROUES GENERALES - En créant une fuite Qvr on diminue la vitesse, il retourne
au.réservoir une par-tie non négligeable du débit fourni par la pompe. ll y a gaspillage de puissance
qui se retrouve sous forme thermique dans le limiteur de pression
. __Exemple : Une pompe hydraulique fournit un débit Qvp : 24 ttmin. sous une pression p
de 80 bar.
La puissance disponible est :
96 000
(rappel, une calorie = 4,18 J) O- 22 966 cal.
4,18 ou 22,96 kcal.
RECHERCHE DE L'ELEVATION DE TEMPERATURE
-=
La quantité de chaleur O fournie à un liquide (ou à un solide) de masse m, de chaleur mas-
sique C, dont la température s'élève de aT, est donnée par la formule :
o
O=mxc x (aT) d'où aT -
mxc
O en cal
meng
Recherche de m - 18
( c en callgl" C Qvr = 18flmin. soit en dm3/s ,UO = 0,3 dm3/s
{ pour l'eau 1
evr ên 40 s :0,3 x 40 = 12 dm3
I pour l'huile 0,5
o masse de ce volume :12 X 0,9 = 10,8 kg
A T différence de température en C
ou 10 800 g
(0,9 masse volumique de l'huile)
en kg/dm3
AT =
o =
22966
r, " rogoo * o^b = 4'25'c
L'élévation de température moyenne est de 4,25 "C en 40 s pour les 18 f/min. Un contrôleur
de température peut être installé pour interdire le fonctionnement du groupe au-dessus de 70'C.
CH to
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBIT
P14
RD2
RD2
O Montage en amont du distributeur. Permet la régulation dans les deux sens mais à des vitesses
différentes du fait des surfaces S, et Sr. Les vitesses seraient égales avec un vérin double effet
double tige.
Le clapet taré assure une contre-pression mais pour éviter toute avance non contrôlée du vérin
le montage @ est préférable, mais voir remarque p. 11.
@ Montage en soustraction.
Une force antagoniste F est nécessaire.
CH ro
CHANGEMENT DE VITESSE PENDANT LA COURSE D'UN VERIN
P 15
*d
m m1
ë
- D1 en case 1 (Ed1 sous tension) : on obtient l'avance
rapide de 0 à m le passage du fluide étant assuré par D2
case 0.
- m par l'intermédiaire d'un relais électrique met sous
tension Edm. D2 passe en case 1, position fermée, le fluide
passe par E. L'avance est lente, fonction du réglage de E,
demàm1.
- m 1 met hors tension le relais donc Edm ce qui posi-
tionne D2 en case 0 pour la phase suivante.
- D1 en case 2 (Ed2 sous tension) donne le retour
rapide de V, de m 1 à 0, le fluide passe par le CAR et par D2.
Aucune action sur m le galet est éclipsable.
b) Montage de l'étranglement en réglage par soustraction (voir p. 12l..
-r T L'avancedeVde0àmestàvitesse
*6
r --Ç--^ a
? L rapide maxi. V utilise tout le débit de la
pompe (D1 en case 1).
Son action sur m, par l'intermédiaire
d'un relais, met sous tension Edm. D2 passe
en case 1. On obtient l'avance lente de m à
m1 (fuite de fluide par E).
En fin de course de V l'action sur m1
met hors tension le relais donc Edm ce qui
positionne D2 case 0. Si D1 est en case 2
on obtient le retour rapide de V. Aucune
action sur m, le galet est éclipsable.
22. On peut obtenir différentes vitesses en utilisant un vérin spécial donnant trois gammes de
vitesses d'avance et une vitesse de retour. Les forces correspondant à chaque vitesse sont inégales.
Ce type de vérin équipe des machines-outils.
Le tableau permet d'analyser vitesses et forces.
Valeurs des surfaces
S = 30 cm2 par l'orifice 0
S1 = 50 cm2 par l'orifice 0,
S1 + S = 80 cm2 par les orifices 0 et 0,
Débit de la pompe ev = 12 //min. soit
2OO cm3/s
Pression du circuit :30 bar
Des contacts électriques à positions réglables
permettent l'automation électrique des dis-
tri buteu rs.
Nota: Pendant la 1ère phase le vérin V3, n'étant pas alimenté par la pompe, se remplit par gravité
à travers un clapet de remplissage et de vidange (voir CH
-=9, p. 10).Le régulateur de débit RD contrôle
la vitesse de descente du plateau.
REGULATEUR DE DEBIT A COMMANDE ELECTRIOUE CH to
A EFFET PROPORTIONNEL P17
24. Pour la désignation des repères même chose que pour le régulateur de débit décrit au
parag.9, p. 5. Le fonctionnernent est identique sauf en ce qui concerne le mécanisme d'étrangle-
ment 1 (Fig. 7).
Bo I
I
I
I
IL
I
It I
Dans l'exemple choisi l'intensité du courant admis dans la bobine Bo à effet proportionnel
déplace et contrôle avec une extrême précision le tiroir 1 qui réduitou augmente le débit à traversl.
L'ensemble 1 et I forme le dispositif de restriction de passage du fluide qui est proportionnel à un
courant modulé.
Le piston régulateur 2 maintient la perte de charge pr -pz constante indépendamment des
variations de pression.
L'intensité sur la bobineBoprovient soit d'un potentiomètre à réglage manuelle ou d'un système
électronique préréglé. Les temps de réponse sont très courts.
Fig.10
Les contacts m, m1 ,m2et m3 assurent les informations vers le système électronique. Ce dernier
agit sur la bobine à effet proportionnel pour obtenir le réglage de l'étranglement L ll en résulte un débit
de fluide pour obtenir les vitesses d, tl,, dr.
Fig. 8 - Montage de l'appareil sur la sortie
Fig. 9 - Montage par soustraction. L'appareil sera raccordé avec la tuyauterie située côté piston.
Fig. 10 - Vitesse variable sur le moteur hydraulique. Le clapet taré correspond en valeur de
tarage à la pression mini de fonctionnement du régulateur de débit (voir p.6 -
conclusions).
CARACTERISTTOUES : Pression jusqu'à 300 bar pour plusieurs appareils couvrant une gamme de
débit de 1 à 500 f/min. Alimention en courant continu.
CH to PANNES POSSIBLES SUR LES REGULATEURS DE DEBIT
P 18 DIVISEURS DE DEBIT
- Ces appareils, surtout les régulateurs de débit, sont d'un usinage et d'un montage très délicat.
ll y a lieu d'être très prudent au cours d'un démontage complet.
- La régulation du débit ne s'effectue que dans le sens A --+ B. Ne pas se tromper au montage
des tuyauteries.
25. DIVISEURS DE DEBIT - Utilisés lorsque le débit de la pompe, allant vers deux organes
récepteurs, doit étre divisé en deux débits secondaires en des proportions égales quelle que soit la
charge des circuits secondaires. La somme des débits secondaires est égale au débit d'entrée.
Principe : ldentique à celui des régulateurs de débit fixe (p.6). Si les Ap sont maintenues
ÇOales aux bornes des étranglements (ou gicleurs) E,, Er, les débits qui les traversent sont égaux
(division en proportions égales, rapport l/1).
A I ls
[r--l[l
-l-r-t
u, Et
lp
I symbole
Le débit commun arrive en P et traverse les deux orifices d'étranglement égaux E, et Er. Par
l'intérieur du tiroir ïces deux débits atteignent les orifices 0, et 0, reliés par des chambres annu-
laires Ca et Cb aux utilisations A et B.
L'utilisation de cet appareil n'est pas limitée à des rapports de division de débit égaux (diviseur
de débit simple effet). ll est possible d'obtenir des rapports de division précis jusqu'à 1/4 (diviseur de
débit double effet). Les dimensions des orifices d'étranglement Er et E2 sont alors différentes.
L'appareil doit être monté, le tiroir Ti horizontal.
ll
Fig.12 - Synchronisation de la sortie de tige de deux vérins simple effet en utilisant un diviseur
de débit (C en case 1).
Pour la phase descente (C en case 0 - a et b en case 1), les régulateurs de débit RDl et RD2
contrôlent la vitesse de retour des deux vérins sollicités
par leurs charges respectives et continues.
1.ll existe une première solution pour le freinage d'une masse. Elle est décritegn CH 8,p.20,
paragraphe 10.
Elle utilise une soupape de séquence transformée en soupape d'équilibrage et qui freine la masse
en mouvement, sur une distance choisie, dès que le distributeur placé en case neutre n'assure plus de
débit. Cette décélération peutavoir lieu au cours de la course du vérin.
2. La deuxième solution utilise une soupape de décélération appelée aussi soupape de freinage.
La décélération n'a lieu qu'en fin de course.
Cet appareil (Fig. 14) peut être considéré comme un étranglement réglable ou progressif à com-
mande mécanique.
3. FONCTION : Créer une restriction locale de passage par l'action d'une came agissant sur le
galet de commande et permettant la fermeture progressive d'un circuit.
Etranglement réglable
L.' ' ._l
descente
Remarque : Les systèmes asservis électrohydrauliques permettent de
contrôler avec précision et fidélité la décélération d'une charge en
Fig. 16
mouvement.
CH TT
LES VERINS HYDRAULIOUES
P 1
8-9-10 Généralités sur les vérins - Vérins pour machines-ouiils - Vérins télescopiques.
FORME GENERALE
Le vérin décrit ci-dessus est à double effet (D.E.) simple tige. La pression du fluidepeuts'exercer
sur les deux côtés du piston par les orifices 0 et 0, . Le déplacement sous pression est possible dans les
deux sens.
Avec un vérin simple effet (S.E.) le déplacement par pression du fluide n'a lieu que dans le sens
sortie de tige. Le retour est provoqué par une charge extérieure lorsque la pression n'existe plus.
2. VERIN SIMPLE EFFET
Type plongeur
Le piston est surtout une bague de guidage ou butée. ll peut comporter un segment en fonte
ou en plastique (Delrin chargé) en deux demi-coquilles.
11 est une bague de guidage pour course supérieure à 1 m.
On trouve des vérins de ce type avec joint torique. La chambre avant comporte alors un évent.
Le tableau p. 20 permet d'obtenir pour les alésages et les pressions y figurant les forces théoriques
(en daN) de poussée et de traction.
JOINTS D'ETANCHEITE
3. Ce sont des caoutchoucs synthétiques appelés élastomères, ayant le plus souvent la forme
d'une bague, moulés sous pression - vulcanisation ou par injection. Pièces de précision il faut les
manipuler, classer et ranger avec grands soins.
a) On distinge : - les joints statiques - les joints coulissants - les joints tournants.
b) Caractéristiques : Formes, Dimensions, Elasticité, Résistance à l'usure, aux températures.
Résistance chimique aux huiles minérales hydrauliques et fluides difficilement inflammables (voir
CH4, p. 2,3 et 4. La dureté est exprimée en unité Shore (Sh), échelle de O à 1OO. Plus le chiffre
est élevé moins ils sont déformables (de 70 à 90 pour applications hydrauliques).
c) Principales appellations: Buna N (-30 à +120oC). Perbunan (-20 à +9OoC).
Viton ou PTFE (-2O à +24O"Ct.. Téflon (-60 à +200oC).
d) Joints statiques : Evitent les fuites externes. Ce sont des bagues en cuivre recuit, ou en
aluminium, ou composite (élastomère adhérant à une bague extérieure métallique), ou des joints
en élastomère devant être soutenus mécaniquement du côté opposé à la pression.
lls sont utilisés pour l'étanchéité des raccords d'implantation vissés et des fonds et couvercles des
appareils (voir CH15, p. 7 et 10 Fig. 271.
e)Joints coulissants : Evitent les fuites internes. On les trouve sur les pistons et sur les sorties
de tige des vérins. ll existe plusieurs formes de joint. Le plus simple est le joint torique (ou carré)
qui nécessite au-dessus de 10O bar des joints anti-extrusion (voir p. 4, Fig. 3 et 4).
Autres formes de joint en deux éléments pour piston double effet (Fig. 1 et 2l..
Segments porteurs
Bague de
f rottement
Extenseur Pression
torique
o
0)
Fig. 1 Fig. 2
Sous l'effet de la pression alternative ou simultanée des deux côtés du piston l'étanchéité est
assurée par la bague de frottement alliée à l'effort de compensation radiale de l'extenseur torique.
Aux contraintes sur la bague s'ajoute la pression du fluide utilisé dans le vérin.
La bague de frottement a un coefficient de frottement très inférieur à celui de l'élastomère donc
usure moindre. Les segments porteurs (élastomère chargé) permettent un fonctionnement sans ris-
que de contact métal métal. Pression, en série standard : 400 bar (600 en pointe) vitesse : < 5 m/s.
f) Joints tournants l Evitent les fuites externes aux passages des arbres de
pompes et des moteurs. ce type de joint est à contact
très étroit.
Armature Pression maxi à l'intérieur du carter 4 bar. Vitesse circon-
férencielle 1 5 m/s. Au delà, la pression ne doit pas dépas-
ser O,5 bar: (ne pas oublier que les carters des pompes
Ressort et moteurs possèdent un drain). En l'absence de toute
inoxvdable pression
le ressort maintient la lèvre contre l'arbre.
+--Fluide
On utilise aussi des joints à portée plane constitués
d'une pastille en graphite dont la face, côté intérieur de
l'appareil, est plane et polie. Sur celle-ci, pour assurer
l'étanchéité, s'appuie une bague assujettie à l'arbre
tournant.
Fabrication plus onéreuse.
PISTONS ET JOINTS D'ETANCHEITE
pression
Fis. 3
avec pression nulle contre-joint Fig. 4
rainure de graissage
Utilisé pour vérin à grande vitesse, 1 m/s pour toute gamme de pression.
Le piston comporte des gorges à arêtes vives. Celles-ci réalisent une décompression gorge par
gorge. La vitesse du piston ne permet pas à la pression de s'installer de l'autre côté du piston. Même
principe pour le passage de tige (voir Fig. 8).
1 . pièce guide 3. Coussinet en bronze (Fig. 9) segment porteur (Fig. 1O) 5. joint racleur
2. joints d'étanchéité 4. Fond avant 6. orifices pour montage du
fond (clé spéciale)
FONCTION :Amortir la fin de course des pistons pour éviter tout choc brutal avec lesfonds.
Le réglage de cet amortissement est effectué pour une masse et une vitesse donnée. L'amortisse-
ment est effic-ace que dans certaines limites. Pour vitesses élevées et masses importantes, voir décélé-
ration CH B, p.20, parag. 10 et CH 10, p.2O.
Analysons le fonctionnement d'u n amortissement - Désignation des repères (F ig. 1 2 à 16, p. 7).
Fig. 1 1
Fig. 15
(z
Fig. 18
Fig. 17a
.^,",-@
{= @ @remeres
12. -Yérins 160 bar a) à simple tige - alésage de 32 à 50O mm - série moyenne,
(Norme NF E 48 015 / Déc.92, équivalence ISO 6020 / 1)
b) alésage de 25 à 2O0 mm - série compacte,
(Norme NF E 48 016 / Fév. 9O, ISO 6020 /2)
- Vérins 250 bar
- simple tige - alésage de 5O à 5OO mm - (Norme NF E 48 O25 lOct.87l
Principales caractéristigues :
Fixations : NF ISO 8132 lAoût 88, indice de classement E 48 5O4 - Dimensions d'interchangeabi-
lité des accessoires pour vérins 160 bar, série moyenne et 250 bar.
13. Vérins pour travaux durs. Utilisés en sidérurgie, Mines, Marine, Travaux publics, Equi-
pements pour hautes pressions (presses). Pour conditions de fonctionnement intensives ettrèssévères.
Pressions maxi : 2O0 - 350 - 450 bar. Alésage de 32 à 500 mm.
lls sont prévus avec systèmes d'attache incorporés au corps :pattes soudées, tenons, tourillons
(Fig.20-21). Les extrémités de tige peuvent être à tenons à rotules (Fig. 21), à taraudage extérieur
(Fis.20).
14. Vérins spéciaux - a) Vérins pour très hautes pressions 500-600 bar. Equipent les presses
hydrauliques. Appelés pot de presse. C'est un vérin du type plongeur (voir p.2), renforcé. Corps
moulé, acier A 56 M.
b) Vérins destinés à certaines machines-outils.
A tige creuse D. E .
simple tige lFig. 22).
(D.E. : double effet)
Fig.22
C'est le corps qui se
déplace.
c) Vérins tétescopiques - 2 conceptions. En simple effet - le plus usuel - une seule alimen-
tation d'huile, retour par charge extérieure. La sortie des tiges a lieu branche par branche.
Ex. Fig.25 : 3 branches. Avec charge antagoniste F, la branche @ sort en premier du fait
-
de la section S1 plus importante que la section 52 de la branche @, puir en fin decourse d" O,
@ sort. L'étanchéité n'est effective qu'au passage de tige.
Pour course importante le piston @ comportera une butée (voir repère @ , p. 2, parag. 2).
Fis.25
CH 1r GENERALITES SUR LES VERINS
P 10 VERINS ROTATIFS
Existent en double effet, sortie des tiges branche par branche. Nécessaire lorsqu'aucune charge
ne sollicite le retour.
Vérin à sortie de tige simultanée (Fig. 26) - Très délicat, nécessite un contrôle de présence
d'huile pour les volumes non contrôlés (V1 , V2, V3, V4) par la pompe du circuit, remplissage par
orif ices h.
hr
symbole
I
- 3§'
I
:N
i
a,
b) A palettes
- à une palette, rotation angulaire maxi 280' = (Fig.28) ;
- à deux palettes, rotation angulaire maxi 100" -
(Fi1.29, vues en coupe). Pour les repères voir p. 1 1 .
Le couple obtenu est proportionnel à la pression et à la
surface des palettes. La vitesse de rotation est fonction du
débit.
Fig.28
VERINS ROTATIFS CH tl
MONTAGES ET MOUVEMENTS DE VERINS P11
axe en rotation
Fig.31
v1 v2
6
Voir CH 12
v--
p. 13
f--r--t
lLt I
L-.- -.1
T_
ris.32
I I
ETUDE DU SCHEMA - Les distributeurs sont du type à centre fermé. Un débrayage de pompe
externe à ces distributeurs de puissance est nécessaire.
1. Ce schéma est réalisable lorsqu'on utilise, quel que soit l'ordre des mouvements, un seul
récepteur à la fois. Cette automation est obtenue par des contacts électriques de fin de course après
l'impulsion de départ sur un bouton de marche m et l'embrayage de la pompe par D4.
Le tarage du limiteur de pression LP correspond à la pression la plus élevée que nécessite un des
récepteurs. Si pour chaque récepteur les vitesses sont différentes on place des limiteurs de débit ou
des régulateurs de débit avec clapet de non retour entre distributeurs et récepteurs.
Le mouvement simultané de deux récepteurs est impossible car c'est le récepteur qui nécessite
la pression la plus faible qui manæuvre en premier. ll s'ensuit donc des mouvements séquentiels.
2. Pour rendre possibles des mouvements simultanés en rentrée et en sortie de tige il faut mettre
sous tension deux solénoides de distributeurs différents (ex. Ed1 et Ed3) plus D4 et introduire des
limiteurs ou des régulateurs de débit (R.D.) sans clapet de non retour en E1 , E2 el E3 (Fig. 33).
Ceux-ci, une fois réglés, maintiendr:ont la pression de refoulement venant de la pompe, indépendam-
ment des pressions créées par la charge, sur chaque récepteur avec le défaut que l'étranglement agit
dans les deux sens d'utilisation (rentrée et sortie de tige). Pour chaque récepteur il faut donc régler
la vitesse pour le mouvement utile.
3. Si un seul solénoïde est mis sous tension il n'y a qu'un récepteur mis en mouvement. ll
reçoit la quantité de débit traversant l'étranglernent. Si plusieurs solénoides sont mis sous tension
plusieurs récepteurs sont utilisés simultanément. Le débit de la pompe doit être légèrement supérieur
à la somme des débits utilisés (Fig.33).
Dans les deux cas il y a laminage de l'huile à travers les étranglements et l'excédent de débit
est évacué par le L.P. ll y a donc échauffement du fluide justifiant l'emploi d'un refroidisseur (voir
CH7,p.7l.
En fonction des récepteurs mis en mouvement le choix d'une pompe à cylindrée variable
ajustant automatiquement le débit utile est nécessaire et résoud également les problèmes d'échauffe-
ment de l'huile et de consommation d'énergie.
4. Voir aussi montage en parallèle utilisant des distributeurs multiples type travaux publics
(CH 6, p. 19).
So=Sr
Votume\'1 =V2
vt-v2
Fig.34 :avec deux vérins double effet Fig. 35 : avec un vérin double effet et un vérin simple effet
Fig.36 : Ex. de montage correct de vérins montés en série
Ir fr'
Pu :purge d'air - Va :vanne de remplissage du circuit isolé
LD :limiteur de débit (contrôle la phase descente)
CARP : clapet anti-retour piloté (bloque la charge en position)
La conduite de sortie d'un vérin constitue l'entrée d'un
autre vérin. La synchronisation est hydraulique. Les mouvements
sont liés entre eux dans le même sens.
Le volume de fluide déplacé nécessite des cylindrées iden-
tiques Y1 = V2, donc les alésages des vérins sont différents.
S, ) S, avec S, = S, pour la Fig. 34 et Sa = St pour la Fig. 35.
S, et Sa : surfaces annulaires, St : surface de la tige.
Si les vérins sont sollicités à des charges communes (Fig.34
et 35) ou séparées (Fig.36), les pressions régnant dans chaque
chambre sont différentes et tendent à s'additionner.
voir CH 6
p.15-16-17
ETUDE DU SCHEMA - Les distributeurs sont du type semi-ouvert, départs fermés. lls per-
mettent le débrayage de pompe.
a) On peut obtenir le mouvement individuel d'un récepteur si un seul distributeurest missous
tension.
b) Si deux solénoïdes sont mis sous tension (ex. Ed1 et Ed3), on obtient le mouvementsimul-
tané des deux récepteurs en sortie de tige mais pour synchroniser les mouvements il faut dimen-
sionner correctement les sections de travail Sr -52 -Sr. La surface 52 doit égaler la surface Sr, car la
vitesse de sortie de tige de dépend du débit issu de la pompe et de la section S, (ü= 9- ) et la
Vl
vitesse de sortie de tige deV2 dépend du débit refoulé de V1 agissant sur la section Sr. ùr
1sil F'.î F'f zor - Vérin A : charge de 15 tonnes soit une force anta-
* goniste de 15 000 daN (Fr )
2. Calcul de la pression p, .
L'étudeduschémamontrequecettepressionp, doittenircomptedelachargeF,(15000daN)
à laquelle s'ajoute la force de contre-pression Fh (10 000 daN) soit au total 25 000 daN.
Fl + Fh 25000
Pr = = 250 bar
100
Cette pression détermine le tarage du limiteur de pression du groupe et le choix de la pompe
compte tenu de cette pression et du débit de 80 //min.
Vérifications o='
++Hf rl pour
T;;'' = 13'33 cm/s
:
=
r.,r,î
666,6
t) pour B 6,6 cm/s
80 f/min. = 1 333,3 cm3/s 100
40 tlmin. = 666,6 cm3/s
Conclusions : Les vérins ont des mouvements simultanés à vitesses différentes.
Si l'on veut obtenir des mouvements simultanés et synchronisés (même vitesse) on peut uti-
liser des vérins double effet à double tige (schéma Fig.38).
CH 11
EXEMPLES DE MONTAGE POUR POSITIONNEMENT A 3 ou 4 POSITIONS
Pt6
18. Soit les deux vérins A et B avec les charges identiques du problème précédent.
Débit de la pompe Qv = 40 //min.
rFr lrz Surfaces Sr = Sz - S: = Sr = 100 cm2 '
1sr I 2 OTü
1. Le vérin B doit vaincre une charge de 20 T soit une
force F, de 20 000 daN, ce qui nécessite une pression p, de
p, =*s2='1::o
100
= 2oobar
Cette pression p, s'applique pour le vérin A, en S, , en
force de contre-pression (Fh)
Fh = Pz XSz = 200x 100 = 20000daN
F, + Fh 15 000 + 20 000
presslon en pr = 350 bar
sr 100
Fis. 39
20. Ce montage est recherché lorsqu'on veut, à partir d'un vérin D. E. simple tige, obtenir
des forces maximales égales de poussée et de traction.
On choisit un vérin D.E. simple tige ayant un
rapport de sections égales ,
s,2=
. 5r-
, T
Le tableau des dimensions des vérins de la
p. 2O correspondant à la norme NF E 48 016/
Fév. 90 indique pour chaque alésage D (côté S,)
deux diamètres de tige. Un des diamètres de la
tige d correspond sensiblement à d = Dl,,l2 et
donne aussi la surface annulaire S, qui se rappro-
Vérin différentiel che le plus du rapport jt =
52 -a 1
18 36
40 12,56 80 50,26
28 6,41 56 25,63
22 45
50 19.63 r00 78,53
36 9,46 70 40,05
28 56
63 31,17 125 122,71
45 15,27 90 59,1 0
.F t - côté
? "..t" 1 : le débit qy de la pompe P se dirige
,tFt fond et côté tige.
Force motrice côté piston (Fm) :
Fm = 50 x 100 -- 5 000 daN
Ed1
(daN) (bar) (cm2 )
o
- D case 2 : le débit de la pompe est admis côté tige sur la sur-
face annulaire 52. Le débit côté piston retourne au réservoir.
La Force côté tige Ft ou F. a déjà été calculée soit 2 500 daN.
ÿz
Calcul des vitesses rl, et r),
Recherche de r), : distributeur D en case 2.
"' ev = 10 dm3/min.
ÿo=J = 2odm/min. = 3,33cm/s
S, -.0,5 dm2^ qv de la pompe : 1O f/min.
CH rl MONTAGE EN CIRCUIT DIFFERENTIEL
P18 PANNES POSSIBLES SUR LES VERINS ENTRETIEN -
Recherche de r!1, Distributeur D en case 1
Le schéma ci-contre montre que le débit qui entre dans le Sr
vérin côté piston (qr,) est le débit issu de la pompe (qv) plus
le débit récupéré (q"z) par l'avance du piston.
débit
gvr = gv * gvz (1) [ On remarque q",
:
Ï
9ue
récupéré
or 9rz = dr x (S, - Sr) Ql L - =
Sr S, surface de la tige
remplaçons Qvz dans (1) par sa valeur (2) :
Qvr = Qv + d, (S, - Sr) (3)
dans (3) par sa valeur: de la pompe
Qv1 = d, x S,. remplaçons gvr Qv
Fuite externe Usure des joints de tige Avec joints en chevron, resserrer le
côté tige fond avant.
Tige marquée Enlever sans délai les bavures avec une
pierre ou pâte à polir.
Si la fuite persiste, démonter, chanl ;er les joints. Attention à l'orientation des
lèvres. Elles doivent être tournées côtr i huile sous pression.
Fonctionnement mou Fuite aux joints de piston. Usure. Démonter, changer les joints.
ou par saccades Attention à l'orientation des lèvres.
Présence d'air (au démarrage de Purger par les vis de purge.
l'installation ou après un long
arrêt).
22. ENTRETIEN
A chaque démontage d'un vérin (panne, révision du matériel) vérifier l'état de tous les joints.
Changer ceux qui présentent une usure importante.
En démontant un joint que l'on soupçonne d'être la cause d'une fuite on doit retrouver le ou
les points détériorés.
Prendre beaucoup de précautions pour les remettre en place et pour glisser l'ensemble tige-
piston-joints dans le cylindre (Fig. a1).
Graisser la périphérie d'entrée du cylin-
dre. Un joint neuf doit être préalablement
lubrifié avec une huile de qualité hydraulique.
spatule (voir Fig. 42) Pour aider les joints à se mettre en place
il est conseillé de les chauffer, avant mon-
tage, dans de l'huile ou de l'eau à 60o.
Utiliser une spatule en acier ou en alliage léger
sans bord coupant et soigneusement polie
lFig. 42, p. 29).
Fis.41 Attention au passage des cartouches
d'étanchéité de tige sur l'embout fileté de la
tige de piston.
CH 1r
ESSAI - STOCKAGE - CAVITATION
P le
éch. :1
Fis.42
Après montage d'un joint neuf un léger suintement peut apparaître. C'est une période de
rodage. Le suintement doit disparaître rapidement. Au cours de ces manipulations, protéger la tige
du vérin contre toutes marques parchocs (pose de papiergaufré auto-collant par ex.). Au remontage,
répartir le serrage des fonds par les vis ou par les tirants d'assemblage.
Sur un équipement : vérifier les points d'attache des fixations et les alignements. Graisser les
points d'articulation et de pivotement.
23. ESSAI - Le vérin sera monté sur un groupe moto-pompe, purgé et manæuvré dans ces
mouvements en montant en pression progressivement jusqu'à la pression d'épreuve. Laisser chaque
chambre sous cette pression et observer des fuites éventuel les au passage de tige. Placer un mano-
mètre sur la tuyauterie aboutissant à la chambre sous pression, si celle-ci chute sans fuite apparente
au passage de tige, une fuite aux joints de piston peut être supposée (voir pannes possibles).
24. STOCKAGE - Après essai ou dépose d'un vérin, le dernier fonctionnement ayant eu lieu
sous huile, le vérin sera stocké tige rétractée, orifices obturés par des bouchons plastiques. L'extré-
mité de tige dépassant sera protégée par un papier spécial auto-collant.
Les joints doivent être manipulés avec beaucoup de précautions. Les joints détériorés doivent
être détruits. Ceux mis en réserve doivent être placés dans des sacs plastiques étanches et inventoriés
avec grande précision.
Pour chaque type de vérin il existe des pochettes de joints de rechange qu'il est recommandé
d'avoir en réserve.
Recommandation CETOP RP 16 Hl71 : mise en service, utilisation et entretien des vérins.
Remèdes : lnstaller un régulateur de débit (R.D.) ou un limiteur de débit comme indiqué sur
le schéma et le régler jusqu'à disparition de la cavitation. La vitesse du vérin est alors compatible
avec le débit de la pompe.
Dans certaines installations (Presses à transmission hydraulique en particulier) un clapet de
remplissage et de vidange sera utilisé pour améliorer la vitesse d'approche d'un vérin soumis à charge
motrice (voir CH g, p. 10).
!o
350
Ex, de lecture : un vérin d'alésage ô 180 mm sous une pression
de 140 bar développe en poussant une force de 35 625
300 250
PRESSION EN 8AR
210 t40
daN. \3/
Sætion
r
cm1
|,l l===-+ls
Alésâge
Cmm
0tige
mm
Section
difléren-
Â\
\y
60 9{!
Ex. de lecture : un vérin d'alésge 250 mm - d de tige 180 mm.
Pression 21 0 bar - développe en lirant une force de 49 640 daN.
120
PRESSION EN 8AR
22
4,24
8,76
250
525
380
785 1
505
050 1
5S0
226
890
r 8[t5
r 060
2 190
I
2
272
625
I 460
3 060
{
4 396 3 768 3 140 2 630 1 750 I 500 1 130 753 12,56 40
2A 641 380 575 765 895 I 345 I 600 I 920 2240 @
I 615
l-
6 870 5 889 4 907 4 120 2 740 2 350 I 766 1 170 r9,63 50
28 13,48 805 1 210 1 885 2 &'0 3 370 4 040 4 110
m
36 9,46 565 850 1 ',|35 1 320 r 985 2 365 2 tBs 3 310
140 336.93 20 210 30 320 40 430 41 170 70 750 8/230 !01 000 117 920
t71 804 147 260 122 715 't03 080 68 720 58 900 44 175 29 450 490.87 250
180 236.40 14 180 21 275 28 365 33 095 49 640 59 100 70 920 82 740
o
t60 4',t4,69 24 880 37 320 49 765 58 055 87 085 103 670 124 405 145 140
215 512 144 725 t53 935 t29 300 86 205 73 890 55 415 36 945 615,?5 280
200 301,59 t8 095 27 140 36 190 42 220 63 330 75 395 90 475 1 05 500 t,o
't68 890
180 549,77 32 980 49 470 65 970 76 960 1 l5 450 137 440 164 Sm 192 400 tr
ul
241 484 241 270 201 060 I 12 593 96 508 72 381 48 254 a@_24 320 au
220 424.11 25 440 38 t60 50 890 59 370 89 060 106 020 127 200
't 't 15
148 400
o
200 703,72 42 225 63 33s 84 450 98 s20 147 780 1 75 930 21 246 300
356 254 305 360 254 461 213 752 142 501 122 144 91 608 6t o72 't 017,08 360 ,=+
250 526,93 31 610 47 420 63 230 ?3 770 1 l0 650 13r 730 I 58 000 't84 400
220 876,51 52 580 78 890 105 170 122 700 1 84 000 2r9 100 262 900 3m 760 @
439 805 376 980 314 r50 263 885 1 75 920 't50 790 r 13 090 75 395 I 256.6 400
280 640.89 38 450 57 676 76 900 89 7',t5 134 575 160 2lO r92 255 224 290 (D
250 r 099,56 65 975 98 960 131 945 153 940 230 9r0 274 490 329 870 384 845 =
556 651 477 129 397 608 333 990 222 660 r90 852 't43 139 95 426 r 590.4 450
320 /86. r 8 47 170 70 755 94 340 'I ',t0 065 165 1m 't96 545 235 855 275 165
É.
280 1 347.15 80 860 121 290 't6l 730 188 680 2A3 020 336 930 404 300 471 710
o
687 225 589 050 490 87s 41 2 355 274 470 235 620 't76 715 117 810 r 963,5 s00 ,+
360 945,62 56 740 85 110 r 13 480 132 390 198 520 236 420 283 700 .i3r 000
LES MOTEURS HYDRAULIOUES
2. CLASSIFICATION : Suivant les éléments internes soumis à l'action du débit on trouve des
moteurs.
a) A engrenages Ces appellations ont déjà été utilisées pour les pompes, ce qui veut dire
b) A palettes que Ie principe de construction des moteurs est très semblable à celui
des pompes.
c) n pistons
3. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le fluide venant de la pompe est refoulé à l'intérieur du moteur. Ce fluide agit sur le mécanisme
mobile. Celui-ci entraîne l'arbre dans un mciuvement rotatif utilisable.
La résistance opposée à la rotation de l'arbre crée la pression.
La fréquence de rotation est fonction du débit admis et de la cylindrée du moteur.
Le fluide utilisé sort du moteur à basse pression et retourne au réærvoir.
4. CARACTERISTIOUES
a) Type de moteur (voir classif ication).
b) Sa cylindrée (ou volume V) en cm3/tr.,lltr. Elle peut être fixe ou variable.
c) Fréquence de rotation maxi ou mini.
d) Pression maxi de fonctionnement.
e) Puissance en continu et en pointe.
f) Coupfe. On distingue le couple théorique et le couple réel ou effectif qui tient compte du
rendement du moteur. Le couple réel est évalué en fonction du couple nécessaire au démarrage du
moteur sous charge maxi (voir ex. de calculs sur les moteurs hydrauliques, CH 3, p.41 ,42,43ll.
Les pièces mobiles du mécanisme interne sont constituées d'un stator 1, d'un rotor excentré 2,
d'un collecteur 3 et d'arbres d'entraînement et de liaison 4 et 5 Fig.2).
Principe :
Le mouvement du rotor 2 est transmis à l'arbre 5 par un arbre à cardan incliné 4 comportant
des dents aux deux extrémi tés. Ces dents s'adaptent aux dentures correspondantes de l'arbre 5 et du
rolor 2 pour former un accouplement mobile.
CARACTERISTIOUES
Suivant types et modèles :pression maxi admissible 170 bar.
En fonction des cylindrées et des débits admis, gamme de vitesse de 10 à 800 tr/min.
Couple maxi possible :2 300 N.m.
Cylindrée f ixe. Deux sens de rotation possibles.
Le schéma technologique (Fig.2) représente surtout le principe d'engrènement des pièces 1
et 2. Ce moteur existe aussi avec une glace de distribution se situant face à l'ensemble stator-rotor.
Cette glace permet l'arrivée et le départ du fluide.
Le rotor 2 a une dent de moins que le stator 1. Cette conception réalise une réduction de
vitesse pour l'arbre d'accouplement 5.
LES MOTEURS A PALETTES - LES MOTEURS A PISTONS
7. MOTEURS A VIS
Mêmes détails technologiques internes que les pompes du même nom (voir CH 5, p.8). Ces
moteurs sont à un seul sens de circulation du fluide. Le sens de rotation de l'arbre n'est donc pas
réversible. La régularité du debit à l'intérieur de ce moteur permet d'obtenir un fonctionnement
silencieux.
8. MOTEURSAPALETTES
a) Type à rotor non équilibré - Stator circulaire : voir détails technologiques au chapitre 5
des pompes à palettes, p. 9. Cylindrée variable possible.
b) Type à rotor équilibré - Stator ellipsoidal : cylindrée fixe, Fig. 3.
Principe :
CARACTERISTIOUES
Gamme de pression : de 7à 70 bars pour le type non équilibré et jusqu'à 17Obar pour le type
à rotor équilibré (Fig. 3). Couple maxi 2 400 N.m.
Gamme de vitesse : de 100 à 3 000 trlmin.
Rendement global 90 % maxi.
Couple de démarrage environ 75 % du couple théorique.
Deux sens de rotation possibles. Drainage externe nécessaire.
9. MOTEURS A PISTONS
De par leur construction ils permettent d'obtenir des pressions de fonctionnement plus élevées
donc des couples plus importants que les moteurs à engrenages ou à palettes.
On distingue deux types :
a) A pistons axiaux. lls fournissent les fréquences de rotation les plus rapides (jusqu'à
4.500 trlmin.).
On trouve trois principes de construction :
1. à bloc-cylindre tournant et plateau incliné f ixe
2. à bloc-cylindre tournant et axe incliné
3. à bloc-cylindre f ixe et plateau incliné oscillant
b) A pistons radiaux plus destinés aux applications nécessitant un fort couple d'entraînement
et des fréquences de rotation assez basses (de 0 à 300 trlmin.). On trouve deux principes de cons-
truction :
1. à bloc-cylindre tournant et came extérieure à bossages
2. à bloc-cylindre fixe et came centrale excentrique.
LES MOTEURS A PISTONS AXIAUX
Fonctionnement :
Si le plateau est associé à un système mécanique qui agit sur son inclinaison (de + 15o à 0oet
de 0' à - 15'), la course des pistons variera.
Le moteur sera à cylindrée variable.
Fonctionnement :
*
Fis.
CH 12
LES MOTEURS A PISTONS AXIAUX
P6
d : drain
1. arbrefixededistribution.AetB:orificesd'alimentationenfluide.d:orificededrain
2. bloc-cylindre relié au carter 5. Comporte B ou 5 alésagescylindriques équidistants
3. ensembles pistons-billes opposés avec ressorts communs de poussée disposés dans les alésages de 2
4. deux cames multi-lobes solidaires de l'arbre 1. Les lobes sont usinés avec des reliefs ou des creux
pour obtenir sur quatre courses le mouvement alternatif des ensembles pistons-billes 3
5. carter rotatif sur lequel on peut fixer une roue, un treuil, un tambour d'enroulement de câble
Fonctionnement :
L'inversion de l'arrivée d'huile en A ou B modifie le sens de rotation. «La roue libre» du carter
est obtenue en mettant les orifices A et B au réservoir (rôles du distributeur de commande).
CARACTERISTIOUES
Pression maxi : 280 bar.
Fréquence de rotation jusqu'à 300 trlmin.
Couple maxi :2 900 N.m.
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX
Fig. 9
4
I
Principe de fonctionnement :
Suivant le sens de rotation désiré le fluide sous pression est admis sous les pistons 4 soit par les
lumières Z ou les lumières Y situées dans le distributeurcylindrique 1.
La position angulaire de deux lumières correspond à un bossage de la came 6 et la Fig. 10
montre que la réaction d'appui des galets 5 sur la came 6 provoque une force tangentielle créant le
mouvement des éléments mobiles 3, 4,5 et par ce fait
56 r
de l'arbre 7 .
L'examen de la section A-A, Fig. 9, rnontre que
si le fluide sous pression est distribué par les orifices Z
le moteur va tourner dans Je sens horaire et inverse-
ment si le fluide est distribué par les orifices Y.
On retrouve une nouvelle phase motrice à chaque
passage d'un piston devant une lumière d'arrivée du
fluide, ce qui garantit une bonne régularité de la vitesse.
Le profil de la came 6 repousse les pistons 4 dans leur
alésage chassant le fluide à travers les orifices de 1
vers le réservoir. Si l'on inverse l'arrivée du fluide le
moteur tourne dans l'autre sens.
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX
Celle-ci est réalisée au moyen d'un sélecteur interne piloté à basse pression alimentant la totalité
ou une partie des pistons. Si tous les I bossages sont actifs le moteur est en grande cylindrée (fort
couple). Pour la moitié des bossages le moteur est en petite cylindrée (grande vitesse). Si l'on désoli-
darise les galets de la came à bossages,fonction appelée décrabotage, le moteur est libre sanssource
d'énergie.
Ce moteur a les avantages d'une boîte de vitesse.
Des systèmes de freinage sont assurés par la transmission hydrostatique
(voir p. 16, parag. 4, bl, par frein mécanique avec frein de parking et de sécurité.
Cedernier mode de freinage est de type multidisques à bain d'huile, la commande
de défreinage est hydraulique par pression et est déverrouillable mécaniquement.
Gamme de pression jusqu'à 400 bar. La faible inertie des pièces en mouve-
symbole d'un moteur ment favorise les arrêts brusques et les inversions f réquentes de sens de rotation en
à deux cylindrées charge.
I lo tuIt
\
Fis.14
La distribution du fluide s'effectue par deux conduits internes A ou B dirigeant le fluide vers les
lumières L ou L' situées dans la came excentrée du vilebrequin 4, puis par les perÇages de la bague de
distribution 5 de forme sphérique le fluide est admis vers l'ensemble plston 2, chemise oscillante à
tourillon 1. La liaison piston-bague est de type sphérique et équilibrée hydrostatiquement au niveau
de leur contact. Vilebrequin et bague de distribution sont associés pour leur rotation par deux
plaques 3 situées de part et d'autre de la bague 5. Elle est guidée dans ce mouvement par des pions
portant des galets à roulement fixe 6. Ces plaques sont maintenues en position par des entretoises
à ressort 7.
A ou B sont reliés pour la distribution soit à l'arrivée soit au retour du fluide. On peut inverser
la distribution du fluide. La pression interne dans un des conduits, A par exemple, agit sur la surface
des pistons à l'intérieur des chemises (pistons 2' dans la Fig. 14). La réaction d'appui des pistons 2'
sur la bague excentrée 5 provoque une force de poussée assurant la rotation de l'arbre 4. Les pistons
2" refoulent le fluide vers le conduit retour B. Le nombre de pistons choisi permet d'obtenir une
vitesse de rotation régulière avec des accélérations et des décélérations importantes.
Pression de pointe :350 bar. Très bonne régularité couple-vitesse sur une très large plage de
vitesse. Couple 110 daN.m à 350 bar. Carter en deux parties en fonte moulée. Arbre et pistons en
acier traité. Tourillons oscillant dans des bagues auto-lubrifiées. Ressorts de rappel I aidant les
pistons à s'appliquer sur la bague 5 quand le moteur travaille en retenue (frein moteur), il fonctionne
alors un court moment en pompe.
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX CH 12
GENERALITES SUR LES MOTEU RS HYDRAU LIOUES P 11
Description - f onctionnernent
Chaque piston 1 a son tiroir 2 qui se déplace
parallèlement au cylindre de travail 3. Des ressorts
rappellent les pistons en appui par des patins, sur la
came excentrée 4. Dans cet exemple les tiroirs sont
reliés et déplacés par une bague de synchronisation 5
entourant le chemin de roulement 6.
Par l'intermédiaire d'un distributeur de puissance
les orifices 0, et 0, sont en communication soit avec
la pression soit avec le réservoir.
Si 0r est alimenté en f luide (Fig. 15), celui-ci
est introduit dans la cylindrée et la pression en résul-
tant exerce une force sur le piston l entraînant la
came 4 donc l'arbre 7 en rotation.
Lorsque la came 4, suite à sa rotation, remonte
le piston le tiroir 2 déplacé par la bague 5 ferme 0,
et découvre 0, au réservoir.
La régularité du couple vient des pistons, au nombre de cinq, qui agissent chacun leur tour sur la
came.
Si l'on veut changer le sens de rotation de 7 on inverse la circulation du fluide en agissantsur le
distributeur de puissance.
15. GENERALITES SUR LES MOTEURS HYDRAULIOUES
lls sont autant utilisés que les vérins.
a) Les moteurs à engrenages et à palettes sont utilisés pour des puissances utiles peu élevées et
permettent d'obten i r d'importa ntes cy I i ndrées.
Les moteurs à pistons sont utilisés pour des pressions de service élevées. lls ont un dispositif
de distribution fixe ou rotatif interne au moteur.
c) Les caractéristiques d'un moteur s'expriment en fonction d'un certain nombre de valeurs :
pression, cylindrée, couple, f réquence de rotation et puissance.
Ex. :pression 400 bar, cylindrée 310 cm3, couple 1 900 N.m, à 140trlmin., puissance 24kW.
ll faut y ajouter les charges radiales ou axiales supportées par l'arbre et les dimensions du moteur.
Ces caractéristiques correspondent chez un constructeur à une référence type.
d) Le rapport poids-puissance d'un moteur hydraulique est un avantage sur un autre mode de
transmission (ex. moteur électrique).
L'inversion du sens de rotation est facile, précise, directe et demande peu d'énergie.
La fréquence de rotation est réglable dans les deux sens.
Si la f réquence de rotation est comprise entre :
1 à 150 tr/min. : le moteur est très lent.
Jusqu'à 300 tr/min. : le moteur est lent.
350 à 2 500 trlmin. : le moteur est rapide.
Matériaux employés :Corps en fonte spéciale ou en acier traité.
Rotor en fonte spéciale ou en bronze phosphoreux.
Pistons et arbre en acier nickel-chrome traité.
Les flasques d'assemblage des moteurs sont normalisés NF E 48 353/Déc. 85.
CH 12 R ECOMMANDATIONS D'UTI LISATION
P12 PANNES POSSIBLES SUR LES MOTEURS
PANNES POSSIBLES
Si à la mise en route un moteur tourne dans le mauvais sens, par rapport à la position du mode de
commande, inverser les tuyauteries arrivant au moteur. L'amener progressivement dans les conditions
normales d'exploitation (pression, vitesse).
UTI LISATIONS DES MOTEURS HYDRAULIOUES CH 12
P13
17. Un moteur sert habituellement à entraîner une machine qui possède une
certaine inertie.
Si le distributeur de commande a ses départs fernÉs en case neutre, on ferme le circuit lorsqu'on
se place en position arrêt ou.lorsqu'on inverse le sens de rotation. 1-a jne[êrr, entraîné en rotatioà par
l'inertie de la masse à laquelle il est lié, fonctionne en pompe.
L'alimentation devient aspiration. Le retour devient refoulement.
Du côté alimentation il se produit une cavitation. Du côté refoulement il se produit une sur-
pression. Celle-cis'oppose à l'entraînement rnécanique et provoque un freinage hydrâulique.
Moteurs et circuits devront être protégés contre la surpression par des limiteurs de pression qui
contrÔleront cette surpression et contre la ôavitation par des clapets de réalimentation ét de garale
(Fig. 16).
.De plus les appa.reils hydrauliques ne sont pas étanches. Lorsque le moteur est à l,arrêt la
pression de retenue nécessaire ou résiduelle, sous l'action de la
charge, p"ui etre trOs élevée. pour
immobiliser la machine à l'arrêt on trouve un système de freiÀage par trïctibn.
Pour moteurs à pistons radiaux à bloccylindre tournant et came extérieure à bossages (CH 12,
p. 8), il se peut que les pistons, entraînés par la force centrifuge, viennent frapper la came provoquant
un claquement. On supprime ces bruits en plaçant un clapei de contre-preislon de 1 à àCarsslr le
retour. C'est aussi un dispositif de gavage du moteur (Fig. 1g).
CH 12
EXEMPLES DE SCHEMAS AVEC MOTEURS HYDRAULIOUES
P14
e e
Le clapet de non retour taré donne une contre-pression sur le retour dans le but de freiner et
de gaver le moteur lorsque le distributeur est placé en case repos 0. Cette case repos permet le dé-
brayage de la pompe pendant les périodes d'arrêt.
Les fuites internes du moteur seront reliées directement au réservoir pour éviter toute pression
sur le mécanisme interne et dans le carter.
19. SCHEMAS LORSOUE LA CHARGE LIEE AU MOTEUR TEND A L'ENTRAINER EN
POSITlON REPOS DU DISTRIBUTEUR
La case 0 du distributeur (schéma @) ne convient pas. On utilise alors un distributeur avec les
départs fermés en case repos, mais le fait de passer des cases rotation 1 au 2 à la case repos 0, blo-
quant le volume- d'huile dans l'une ou l'autre des tuyauteries, nécessitera des appareils de protection
contre les surpressions, schémas @ et @. ll faut aussi un circuit degavage (voir parag. 17, p. 13).
o
tarage LP2 > LP1
sE I
--t--:-i--
ISE
On peut utiliser des réducteurs ou des régulateurs de débit RD (schéma @ ), mais le schéma @
est une meilleure solution. On utilise des soupapes de décélération SE appelées aussi équilibreurs
automatiques pilotés. (Voir CH 8, p.20, parag. 10).
Ces appareils assurent le contrôle continu de la vitesse d'une charge motrice. La vitesse reste
directement proportionnelle au débit d'alimentation quelle que soit la charge.
En fonctionnement normal, pour obtenir un sens de rotation du moteur, le fluide circule sous
pression dans une branche du circuit en traversant le clapet de non retour de la soupape SE. La pres-
sion existant dans cette branche pilote la soupape SE opposée pour la maintenir ouverte et permettre
au fluide dans l'autre branche de retourner au réservoir.
1. Désignent tous les systènns hydrauliques où l'énergie est transmise par le déplacement du
fluide sous pression et à basse vitesse (5 à 10 m/s).
2. RAPPEL DES SYMBOLES POMPES ET MOTEUBS HYDRAULIOUES (voir CH 2,p.7t,.
3. PRINCIPE DE BASE
Systèmes dans lesquels le f luide détendu ou en basse pression
ne retourne pas vers le réservoir (cas des circuits ouverts) mais
revient côté basse pression (BP) de la pompe pour être réutilisé
en haute pression (HP).
Organes principaux (Fig. 1) : Une pompe à débit variable
et réversible et un ou deux moteurs hydrauliques M.H. (parfois
un vérin) sont les organes principaux transformant l'énergie
hydraulique (Wh) en énergie mécanique (Wm).
4. PRINCIPALES CARACTERISTIOUES
La pompe à débit variable réversible entraînée par un moteur à vitesse constante (électrique ou
thermique) permet :
a) d'inverser le sens du débit donc le sens de rotation du MH. Pas de distributeur (FiS.2 et 4) ;
b) de permuter dans les canalisations le côté haute pression et basse pression (Fig. 2 et 4) ;
Cette inversion autorise le freinage du MH et de sa charge en récupération d'énergie ;
c) d'obtenir une variation progressive de la vitesse du MH dans les deux sens, entre mini et
maxi, par réglage de la variation de la cylindrée de la pompe avec une position neutre sans débit
(Fig.3).
En utilisant un fulH à cylindrée variable on obtient une plage de fréquences de rotation plus
importante que celle permise par un MH à cylindrée fixe.
La fréquence de rotation la plus rapide d'un MH est obtenue lorsque sa cylindrée est la plus
petite. Pour éviter des vitesses par trop excessives l'inclinaison mini du plateau incliné (voir CH 5,
p. 16) est de 7'. Cette position est obtenue par des butées.
5. Ces circuits nécessitent des éléments complémentaires pour assurer un bon fonctionnement
de l'ensemble et sa protection. On trouvera principalement :
1. Un circuit de gavage assurant :
a) la compensation des fuites de la pompe et du moteur ;
b) la régénération par refroidissement d'une partie du fluide qui a travaillé et sa filtration
avant réinjection dans le circuit principal ;
c) l'assistance des pistons de la pompe et du moteur (maintien de ceux-ci sur le plateau) ;
d) l'alimentation du dispositif de la servo-commande assurant l'inclinaison du plateau de la
pompe.
2. Des appareils de protection contre les surpressions (voir Fig. 5 et texte p. 17).
Le moteur tourne
dans le sens horaire
Le débit de la pompe
est inversé. Le M H
tourne dans le sens anti-
Fig.4 horaire.
CH 12
LES TRANSMISSIONS HYDROSTATIOUES EN CIRCUIT FERME
P17
2. Pompe de gavage BP : Ëlle doit fournir un débit supérieur au débit perdu par les différentes
fuites provenant du générateur et du récepteur et assurer partiellement la régénération du fluide
qui «a travaillé».
Sa cylindrée doit correspondre à 1Oo/o de la cylindrée de la pompe 1 + 10 % dela cylindrée
du moteur 11 .
Le débit issu de 2 a lieu en BP et au travers de deux clapets anti-retour 4. ll se dirige automa-
tiquement vers la brancne BP.
3. Filtre d'aspiration : Elément filtrant de 10 microns avec dispositif magnétique (voir CH4,
p. 13 et 14). llest dimensionné en fonction du débit de2et de la viscosité du fluide.
4. Clapets de gavage et de réalimentation (voir p. 13, Fig. 16).
6. 7. Soupapes de sûreté : Protège le circuit HP contre les surpressions en cas de blocage méca-
nique du moteur.
9. Soupapedepurge,déjàcitée,taréeàunevaleurinférieurede2à3barsparrapportaulimiteur
de pression 5.
Lors de la rotation du moteur 5 est fermé,9 est ouvert et maintient une pression dans le
circuit BP.
12. Réservoir : peut se situer en charge. Sa capacité est équivalente à 70 % du débit de la
pompe de gavage (en f/min.) si le refroidissement est efficace.
Le fluide hydraulique est à haut indice de viscosité (de 100 à 165. Voir CH 4, p.3).
Viscosité à 40'C. de 35 à 49 cSt. (Voir documents techniques des constructeurs)
CH 12
LES TRANSMISSIONS HYDROSTATIOUES EN CIRCUIT FERME
P18
8. MONTAGE - Ce circuit, de par sa conception, demande des soins de montage et des précau-
tions de manipulation très poussées.
La pompe doit être fixée sur un support rigide, axe principal horizontal.
Pour éliminer toutes impuretés les tuyauteries doivent être nettoyées avec grand soin.
Le fluide évacué par la soupape de purge 9 retourne vers le réservoir 12 en traversant successi-
vement le carter de 11 puis le carter de 1 et le refroidisseur 10 (voir Fig. 5). L'arrivée du fluide est
canalisée point bas et le départ point haut des carters. Ce montage perrnet de récupérer toutes les
fuites et d'assurer un refroidissement relatif des mécanismes de la pompe et du moteur.
a) du réservoir
b)du carter de la pompe
c) des conduites d'aspiration de la pompe 2 et des conduites de travail entre la pompe 1 et le
moteur 11 .
Les appareils 5 et 9 sont réglés (tarage) par le constructeur (tarage de 9 ( tarage de 5).
Le système de régulation de la pompe 1 placé en position débit nul, faire tourner la pompe 1
par à-coups jusqu'à l'obtention de la stabilisation de la pression de gavage. On s'en assure lorsque les
manomètres de contrôle placés sur les circuits HP et de gavage sont stables.
Faire tourner à faible vitesse le moteur 11 pour obtenir le remplissage de son carter par les
dispositifs 8 et g.
10. ENTRETIEN
10 heures après la première mise en route, changer l'élément filtrant de 3 puis ensuite toutes
les 500 heures de fonctionnement. Vérifier le niveau du réservoir.
11. UTILISATIONS
Pour des puissances importantes, de 15 à 22O kW, qui nécessitent un bon rendement et une
grande souplesie de marche. Le montage des organes, coniorme au schéma de la Fig. 5, p. 17, est
très groupé. On le rencontre en particulier sur les véhicules mobiles tels que : engins de travaux
publics et de manutention, machines agricoles, engins militaires, treuils.
Pour la variabilité de la cylindrée de la pompe, voir possibilités CH 5,p.27 et28.
LES ACCUMUTÂTEURS HYDRAU LIOUES
3 G az uti I isé. D iffé rents types d'accurnu lateu rs hydropneu matiqu es.
7 Conjoncteur-disjoncteur hydraulique.
1. FONCTION PRINCIPALE
Appareil destiné à emmagasiner de l'énergie et capable de la restituer sous la même forme.
2. APPLICATIONS
a) Maintien en position et sous pression d'un récepteur.
b) Réserve d'énergie.
c) Réserve d'huile sous pression utilisable en secours en cas de panne de la pompe.
d) Amortissement des coups de bélier, des vibrations, issus d'un circuit et des pulsations d'une
pompe.
e) Réserve d'huile sous pression pour compenser les fuites
d'un circuit.
f) Récupération d'énergie provenant de la descente d'une charge et restitution à un vérin.
3. PRINCIPE
On utilise les caractéristiques de compression et de détente des gaz, d'où l'utilisation du terme
pneumatique. Le gaz et le fluide hydraulique sont enfermés dans l'accumulateur et séparés par un
piston ou unevessie ou une membrane. Le rapport des pressions et volumes, à température constante,
est réglé par la loi de Boyle - Mariotte qui s'énonce :
- Pour une même masse gazeuse la variation de pression d'un gaz est inversement proportion-
nelle à la variation de son volume. Si la pression p du gaz est multipliée par deux, son volume V est
divisé par deux. Cette différence de volume est occupée par le liquide du circuit d'utilisation.
Pt
V,I
Mariotte Edmé : physicien Français - 1620-1684 Boyle Robert : physicien Anglais - 1626-1691.
LES ACCUMU LATEURS HYD ROPNEUMATIOU ES
FOUR CIRCUITS HYDRAULIOUES
4. GAZ UTILISE
L'azote :gaz inerte, inoffensif pour les pièces.
Ne jamais utiliser d'oxygpne (bouteilte des soudeurs), gaz comburant, son mélange avec l'huile
sous pression peut provoquer une explosion.
L'emploi de I'air comprimé n'est pas recommandé. La vapeur d'eau qu'il contient provoquera
la formation de rouille. Dans le temps, cette oxydation mettra hors d'usage l'accumulateur.
corps supérieur
corps inférieur
membrane
Fig. 3
Attention :
fond inférieur
a)A piston (Fig. 1). Un pistpn libre avec joint coulisse dans un cylindre en acier rectifié. Les
fonds sont usinés et vissés sur le cylindre. lls sont pourvus de raccords nécessaires à l'introduction du
gaz et du fluide hydraulique.
6. MONTAGE ET FIXATTON
a) Les accumulateurs seront solidement f ixés par des colliers
de serrage à un bâti fixe.
Au-dessus de 10 /, les accumulateurs à vessie (Fig.2) seront
f ixés sur une «chaise» (Fig. 5) et par colliers.
b) Chaque accumulateur sera muni d'une vanne 2 l'isolant
du circuit principal 1 et d'une vanne de purge 3. Une soupape
de sûreté 4 peut compléter le montage (Fig. a). Ces composants
peuvent être réunis dans un bloc compact.
9. DEMONTAGE DU VERIFICATEUR-GONFLEUR
Avant de desserrer les écrous D et E, dévisser à fond la manette A (fermeture de la valve).
Remettre en place le bouchon protecteur de la valve d'air sur l'accumulateur et le bloquer.
ffi),
E
Fis. 5
Fis.6
doc. Olaer lndustries
EXEMPLE D'UN SCHEMA AVEC ACCUMULATEURS UTILISANT DES
CONTACTS ELECTRIOUES A PRESSION DETERMINATION
D'UN ACCUMULATEUR
-
CP2
BP
24v
circuit électrique (voir symboles CH 17, p.4l
Fonction du groupe
Tenir immédiatement disponible
une réserve d'énergie importante accu-
mulée dans AC1 et AC2 sous forme de
f luide sous pression par un groupe
pourvu d'une pompe à faible cylindrée,
ce qui diminue la puissance du groupe
à installer par rapport à la puissance
nécessaire au vérin.
Fonctionnement :
a) En position repos D2 est en case 0, D1 en case 0, le débit de la pompe retourne au réservoir
par LP (voir CH 8, p. 4 et 5). Les accus sont chargés. Les contacts BP et HP sont ouverts. Le relais
KA n'est pas sous tension donc D1, hors tension, est bien case 0.
b) Le fonctionnement de D2 (case 1 ou 2) permet l'utilisation des accus dans le circuit, ce qui
va entraîner une baisse de pression. Le contact HP se ferme puis ensuite le contact BP (seuil de la
pression mini de fonctionnement). Ce dernier permet la mise sous tension du relais KA donc la fer-
meture des contacts Ka1 et Ka2. D1 est sous tension (case 1). La pompe recharge les accus. D2 étant
replacé case 0.
c) Au cours du regonflage (temps mort d'utilisation) le contact BP s'ouvre puis le contact HP
s'ouvrira (seuil de la pression maxi) mettant KA hors tension. D1 est alors hors tension (case 0).
On est revenu comme en a).
P, .AV
par suite V, (p, - pr ) = pz .AV d'où vr
Pz -Pr
Application numérique : Pr = 81 bar bar AV = 5 f
gz = 121
121 x 5 605
u,' -
121-81- 40 = 1s.1 [
Calcul delacapacitéV.: po xVo =pr XVr orpo (à90%dep, (revoirp.2\
or Pr = 81 bar d'où Po = 81 x 0,9= 72,9bar soit 73 bar
81 15 x
73xVo = 81 x15 donne = -----=:- =
vo-73 16,6 Litres
Fig. 10 Fig. 11
Après utilisation du vérin [a pression a chuté. Le distributeur D est en case 0 (Fig.9, p.6).
Le ressort 1 ferme le clapet 2 (force mécanique Fm) car la force sur S, (p x S, ), est inférieure au
tarage de 1 soit :p x S, ( Fm.
La pression p étant la même des deux côtés du tiroir-clapet 3, celui-ci est plaqué sur son siège
par l'action supplémentaire du ressort 4. La pompe débite dans l'accu pour atteindre :
b) La phase disjonction. La pression monte dans l'accu. La force engendrée par l'aclion de
cette pression agit sur 2 (soit p x Sr ), à travers l'orifice calibré 6, atteint et dépasse le tarage de 1
(force mécanique du ressort) et soulève 2. Par ce fait le tiroir-clapet 3 est déséquilibré et le débit
de la pompe en P va au réservoir en T. A cet instant la pression p1 en aval du CAR, par l'orifice de
pilotage x, agit sur la section S, du piston pilote 5 maintenant 2 ouvert, soit : p, x S, ) Fm (Fig. 1 1).
Cette section S, est alors la seule active. Force sur S, ) de 15% àla force Fm.
L'accumulateur est en attente d'utilisation et suivant sa capacité il est possible d'effectuer un
aller-retour du vérin en mettant tour à toursoustension lessoléno'idesdu distributeur D (Fig.9, p. 6).
Fonction :
Hili Ed3
Phase 2 : L'accu compensant les fuites du distribu-
teur D la pression chute et quand celle-ci devient
inférieure au taraqe de C1 ce contact met sous ten-
sion KA donc ka2. Ed3 est à nouveau sous tension.
CAR
Fig. 14
a) Pour amortir les pulsations d'une pompe (Fig. 14) ou des chocs hydrauliques (coups de
bélier). L'accu est alors placé près de l'endroit où se manifestent ces phénomènes.
b) En compensation de fuite (Fig. 15). Utilisé pour organe récepteur bloqué sous pression,
pompe à l'arrêt, la pression subsiste sur le vérin tant que des fuites n'ont pas fait baisser la pression.
Dans ce cas la chute de pression permettra au contact électrique CP de remettre le groupe (GMP)
en marche pour recharger l'accu puis remettre le groupe à l'arrêt.
COD I F ICATION DES ACCUMU LATEURS HYDROPN EUMATIOU ES
valve de gonflage
;'*lr
I .;:'
doc. E .T.N.A.
doc. Olaer lndustries
TUYAUTERIES = TUBES RIGIDES CH 14
TUYAUiËNIES FLEXIBLES P1
LES TUYAUTERIES
12x 17
816 252 21
3/8 16,75 2,35 2,90 8 1,5 5 25 2,5 20
824 253 19
1t2 15x 21 21,25 2,75 3,25 82,53 254 17
10 1 I 25 4,5 '16
3. UTILISATION ET MONTAGE
a) Les tubes doivent être stockés huilés et bouchés. lls sont ainsi livrés.
b) Les chutes réutilisables devront être stockées de la même façon.
c) Le remplacement d'une tuyauterie défectueuse par une autre devra s'effectueren respectant
l'épaisseur (résistance à la pression) et le diamètre intérieur (vitesse de circulation).
d)Tout démontage expose le fluide du circuit à la pollution. ll y a lieu d'obturer les orifices
des raccords sur le tube et les orifices des raccords sur les appareils (bouchons plastiques de couleur).
e) Eviter les branchements rectilignes surtout pour les tuyauteries courtes. Penser aux variations
de température ou de pression provôquant dilatations ou contractions (voir dessins ci-dessous).
f) Les tuyauteries ne doivent pas être utilisées pour supporter des éléments ou des composants
qui leur imposeraient des charges anormales.
Longueur maximale
@ extr. des conduites en mm
entre supports
2 trous
jusqu'à 10
au-dessus de 10 et jusqu'à 25
au-dessus de 25 et jusqu'à 50
exemples de montage
6. Les appareils étant positionnés en tenant compte des critères e) et f ) p. 3, consulter le schéma
pour identifier la tuyauterie à façonner. Raccorder les orifices en respectant le diamètre du tube indi-
qué sur le schéma.
ll faut donner à l'ensemble une bonne présentation : conduites verticales ou horizontales (peu
de positions obliques), siplusieurs vont dans une même direction elles seront alignées en faisceau.
Les figures de a à f, ci-dessous, illustrent les cintrages les plus courants. Pour les réaliser on
utilise soit une cintreuse hydraulique à commande manuelle ou électrique (Fig. 1) soit une machine
spéciale mobile à commande électro-hydraulique.
§
cintrage en U cintrage en S contre-coude
Ex : si R : 15O mm X = 0,2146x150
: 32,19 mm
Repèreâ:L-33mm
d) Porter le repère a sur le tube, le pincer sur
les galets de cintrage par approche de la forme
de cintrage, le repère a dans l'axe du piston. On
obtiendra après cintrage la longueur L désirée
(Fis.2l. Fis. 2
Pour un angle supérieur à 600 dépasser le cintrage très légèrement, le tube faisant ressort.
C'est une question de pratique. L'élasticité d'un coude est d'environ 2 à 3 o/o.
FACO]UilAGE D'UN TUBE D'ACIER
- des coupes de tube par scie circulaire après serrage dans un serre-tube.
- des ébavurages intérieurs et extérieurs.
- des présertissages par bagues coupantes voir CH 15
I ,3,d)ete)
- des évasements de tubes à 37o
I o u,paras. 8
Les cintreuses manuelles sont plus indiquées pour les cintrages de dépannage sur chantier. Les machi-
nes à cintrer sont d'utilisations plus polyvalentes dans un atelier de montage d'installations hydrauliques.
I
ou raccords à brides, ) voir CH 15
ou soudage à l'arc sur des embouts II
Pour ce soudage un pointage préalable en position, par points de soudure opposés, est indispensa-
ble. Démonter l'ensemble tube et embouts pointés et procéder au soudage définitif.
Examiner la tuyauterie en vue d'un décalaminage éventuel.
OPERATIONS DE DECALAMINAGE
10. Elle doivent être réalisées obligatoirement après des opérations de façonnage et de soudure.
Petites installations : Souffler d'abord chaque tube à l'air comprimé, afin d'éliminer un bon nombre
d'impuretés, puis les immerger dans une préparation de décapage. Laisser agir, suivant degré d'oxyda-
tion ou d'impureté, de quelques minutes à plusieurs heures.
Le produit peut aussi être appliqué au pinceau pour l'extérieur du tube et par pulvérisation pour
l'intérieur.
Suivant produits utilisés il sera peut-être nécessaire de rincer à l'eau claire et de faire suivre d'un
bain de neutralisation. Laisser égouter et sécher à l'air comprimé pour tuyauteries coudées par exemple.
?,t,
Jh
il _--
Ë
.-
=
Ex. : 1 - à embout mâle (voir Fig.7, p.7l'. 2 - à écrou tournant et portée métallique légèrement tori-
que. 3et 4-à écroutournant, coudé à 45o et 90o. 5,6et 7 -à brides, dans l'axe, coudé
à 45o et 90o. Se raccordent à d'autres éléments par des flasques en deux parties décrits CH 15,
p. 7 paragraphe 12. Un joint torique d'étanchéité est nécessaire. ll est situé dans une gorge usinée
sur la partie plane de l'embout. (doc. Parker).
LES TUYAUTERI ES FLEXI BLES
1 1. Servent : a) A relier les appareils qui ont un mouvement les uns par rapport aux autres
(Ex. : vérins mobiles).
b) A l'interchangeabilité d'éléments de travail (Ex. : équipements sur engins de travaux publics).
a) Testage ou contrôle d'appareils, de circuits sur bancs d'essai.
d) Montage,rapide d'ensembles (simulateurs).
12. COMPOSITION (Fig. a-5)
a) Un tube intérieur O en caoutchouc synthétique (neutre au fluide).
b) Une armature métallique, en fil d'acier à haute résistance, appelée tresse @.
Suivant les pressions utilisées (moyennes, hautes) on trouvera une ou deux tresses. Pour les
très hautes pressions on trouve jusqu'à quatre nappes de tresses.
c) Une gaine extérieure en caoutchouc noir @ résistant aux huiles et à l'abrasion, comportant
une ligne de controle de non vrillage. Armature, tubes intérieurs ou extérieurs sont isolés par des
tresses textiles @ ou des robes intercalaires anti-friction, en caoutchouc synthétique @. Elles assu-
rent aussi la liaison entre les différentes couches.
d) ll existe une nouvelle fabrication de tuyaux flexibles dite thermoplastique. Le tube intérieur,
les tresses de renforcement @ et la robe extérieure sont en matériaux thermoplastiques (résine et
fibre polyester). Avantages I légèreté, tube intérieur plus lisse et diamètre extérieur plus réduit. Cer-
tains sont recommandés lorsque la non-conductivité électrique est requise.
Très haute pression
Fig. 4 Fig. 5
e) Des embouts montés aux extrémités réalisent le montage avec les raccords fixés sur les
appareils ou avec les raccords unions doubles, tés, croix (voir CH15, p.4).
Les tuyauteries basse pression ne comportent pas de tresse métallique. Le tube intérieur O
et la gaine extérieure @ sont séparés par une carcasse en tresse textile @ avec renfort métallique
évitant surtout l'aplatissement. Les identifier pour éviter leur emploien moyenne et haute pression.
13. EMBOUTS (voir figures p. 6 et p. 9)
ll existe une grande variété d'embouts : a) droit, coudé à 45o et 9Oo avec des extrémités file-
tésmâle(Fig.7)oufemelletournant(Fig.6),aveclespossibilitésdefiletagedécritesenCH15,p.9.
b) à collet, avec utilisation de joints destinés aux raccords à bride (CH15, p.7,parag. 11 et 12]'.
Se composent : a) d'une douille O appelée aussi jupe.
b) d'un manchon fileté mâle @, qui sera vissé à l'intérieur du flexible, son autre extrémité venant
s'adapter avec les raccords déjà cités en e).
Ex. : - extrémités, pour union simple mâle, à bague @ et écrou femelle tournant @ (Fig. 6).
- extrémités, pour union simple femelle, à portée intérieure torique @, filetage mâle (Fig. 7),
@ six pans pour serrage et contre-serrage.
encoche
e.
fig. 9
ryfr fig. 12
w
D pas de courbure à 18@
tig. 13
est
torsque ceta
h^t'n 'o
en
possible le raccord I / ll
être
équerre@ peut I/ U
remplacé o^'
"n-------/
tube crntre H
I
' La mise sous pression provoque un raccourcissement par g( *-,**
LES TUYAUTER I ES FLEXIBLES
Fig. 17
Montage du manchon @
e) Serrer la douille verticalement dans l'étau et visser à la clé par le six pans @ le manchon
@ dans le sens horaire. Le six pans doit venir en butée contre la douille (Fig. 19).
f) Après montage vérifier à l'intérieur de la tuyauterie l'absence de déchirures ou de bourrelets
pouvant se trouver à l'extrémité du manchon.
g) Nettoyer l'intérieur comme cité en a).
Répéter l'opération pour le deuxième côté.
ô Fig. 18
Embouts 2 doc. Parker
CH 14
LES TUYAUTERI ES FLEXIBLES
P10
16. ESSAIS - L'arrachement du tuyau de son embout sous l'effet de hautes pressions peut
être très dangereux (voir norme NF E 48 083/Août 9O).
Suite aux opérations décrites au paragraphe 15 il est souhaitable de procéder à un essai de
pression.
Pour la réalisation de l'essai se reporter au montage de la Fig. 2O. Les possibilités de la pompe
hydraulique à commande manuelle et du limiteur de pression LP devront être adaptées aux pres-
sions à atteindre.
Pour la pression d'essai adopter au minimum deux fois la pression de service.
ESSAI d'une tuyauterie flexible après montage des embouts.
La pompe P devra avoir une montée en pres-
sion supérieure à la pression d'épreuve. LP est
donc réglé en f onction de cette pression
supérieure.
Par sécurité placer la tuyauterie dans une
cage de protection (tube de fort diamètre par ex.).
L'extrémité terminale Pa sera fixée.
Fermer V3. Ouvrir V1 et V2. Actionner P.
Purger l'ensemble par Pa. Contrôler en M la mon-
tée en pression. Elle devra s'effectuer par paliers
avec observations du comportement des
embouts.
La pression d'épreuve étant atteinte et con-
trôlée par M, Iaisser un long moment I'ensemble
sous pression. ll ne doit oas y avoir de chute de
pression.
Ensuite : Ouvrir V3. Fermer V2 (protection
de M). Retirer la tuyauterie. Fermer V1.
LES RACCORDS
ROBINETS _ VANNES
12 Manomètres métalliques.
1. FONCTIONS - Permettent :
a) La jonction des tuyauteries rigides ou flexibles aux différents appareils d'une installation ou
à la liaison entre plusieurs tuyauteries. L'étanchéité absolue est impérative.
b) Des changements de direction
c) Des réductions
d) Des démontages et remontages rapides. ,
svmbole
f ----)
IL
---a
ouverr
fermé
accouplé
-+
2. CLASSIFICATION
a) Raccords à bague b) Raccords à portée conique c) Raccords par joints et brides
d) Raccords rapide auto-obturant e) Raccords rotatifs.
3. RACCORDS A BAGUE
Fig. I a) Se composent de trois pièces en acier
(Fig. 1) :
- d'un mamelon e possédant un alésage
conique @. t-e filetage @ est destiné à l'implan-
tation dans un appareil (voir p. 9 et 10).
- d'une bague @ pourvue d'une arête vive
intérieure @, en acier matricé traité.
- d'un écrou de serrage @.
b) Au serrage de l'écrou @ la bague @ se place dans l'alésage conique @ et se déforme en
s'ajustant contre celui-ci. L'arête vive @taille et s'incruste sur la périphérie extérieure du tube. Ce
sertissage donne l'étanchéité (Fig. 2-3).
On trouve aussi des bagues à plusieurs arêtes : Ex. Fig. 3a - bague à trois arêtes. L'écrou @
serré, les deux premières arêtes coupantes ont chacune réalisé une entaille d'une profondeur déter-
minée. Leur pénétration progressive est limitée par la troixième arête dite de blocage. Le montage
terminé, un bourrelet visible E doit remplir complètement l'espace situé devant la première face
coupante.
o)
tz
(E
È
ffi d
o
!
5mrn I
a) Suite à une partie cintrée r, une partie droite de tube m est indispensable. Elle correspond,
au minimum, à la hauteur de l'écrou @ après desserrage complet plus 5 mm de réserve (Fig. 5, p. 2).
b) Vérifier si l'extrémité du tube sur laquelle portera la bague est exempte de coups ou n'est
pas déformée.
c) Les extrémités doivent être d'équerre (Fig. 6). Les ajuster à la lime douce si besoin. ll existe,
pour tubes de diamètre extérieur de 6 à 42 mm, un outillage avec guide pour coupe d'équerre à la scie.
Fis. 8
,r'
Fig.7
Lu brif ier
doc. Parker
Nota : sciage, ébavurage et présertissage de bagues peuvent être réalisés sur machine spéciale (voir CH 14, p. 5, parag. 8).
PRINCIPAUX RACCORDS A BAGUE
Fig. 11a
Fis. 11
Fiq. 13
Fis. 17
Fig. 16a
Fis. 12
0btu rateur
Ces raccords existent aussi pour tubes en alliage léger, cuivre et acier inoxydable.
Métal du raccord et bague correspondent au métal du tube pour éviter une corrosion
électrolytique.
RACCORDS A PORTEE CONIOUE
EMBOUTS SOUDABLES
6. RACCOR DS
e ea
A PORTEE CONIOUE
Se compose d'un mamelon O (revoir p. 2, Fig. 1) sur lequel se visse un écrou d'assemblage
@. Cet écrou fixe un embout à souder @.
Les extrémités de e et @ sont usinées en forme de cône pour réaliser une portée métal-métal
étanche @ ou une portée métal-métal plus joint torique.
Au serrage de l'écrou @, tes deux portées s'emboîtent et s'ajustent pour réaliser l'étanchéité.
8. RACCORDS POUR TUBES EVASES A PORTEE CONIOUE (norme E 48-063/fév. 86. lS0 8434)
Se compose de trois pièces : corps - écrou -
manchette. Le tube, évasé par un outillage spé-
cial, est serré sur son épaisseur entre les deux sur-
faces coniques du corps et de la manchette.
Ce principe assure l'étanchéité.
Le filetage d'implantation du corps peut-être
en BSP, en métrique ou en NTP (voir p. 9 et 10).
o Ces raccords existent dans les mêmes gam-
.ÿ.
(I,
(L mes de fabrication que les raccords à bague.
d (tube-tube, en équerre, en té, en croix, traversée
o de cloison par ex.). ll existe des embouts pour
montage de flexibles.
Utilisations : pour tubes à paroi mince,
basses et moyennes pressions.
Ex. : tube de ô 1 2 mm extr, épaisseur 1 -1,5-2 mm - tube de ô 38 mm maxi, épaisseur 2-2,5-4 mm.
RACCORDS ORIENTABLES,
RACCORDS PAR JOINT ET BRIDES
6. RACCORDS ORIENTABLES
lls permettent une liberté relative de positionnement d'une tuyauterie rigide ou flexible par rap-
port à un organe fixe.
lls peuvent apporter une simplification au tracé et au montage des tuyauteries.
On rencontre deux types :
a) A simple mâle d'orientation avec écrou O et bague pré-sertie (Fig. 18). ll sladapte à tous
les types de raccords (équerres, tés, croix, Fig. 19) sur lesquels vient se visser un mamelon possé-
dant un alésage conique (revoir paragraphe 3, p.2l ou une portée métal-métal (Fig. 18a).
b) Orientable, coude banjo (Fig. 2O). L'étanchéité est assurée en C par un joint métallique ou
un joint torique qu'il faut remplacer à chaque démontage. Le joint intérieur C1 est un joint torique.
Embout à collet à
Vis de souder (acier E 24-3
f ixation norme NF A 35 501)
classe 10-9
suivant
NF E 25 100
et
NF E 25 400
Fis. 21
RACCORDS PAR JOINT ET BRIDES
' UTILISATION. En implantation sur un appareil pour le passage du fluide. lls évitent les raccords
11
et
Yi!!q. sont conçus pour des diamètres de tubes plus grands ou dis pressions élevées (jusqu'à PN*
400 bar). Pour éviter l'oxydation les soudures sont réaliséés sous atmosphère neutre. L'intéiieui du tube
est lui aussi placé sous gaz neutre.
a) droites, coudées à 90o avec embout type mamelon possédant un alésage conique pour rac-
cord à bague monté sur tube (voir p. 2, paragraphe 3).
b) droites, coudées à 90o en passage intégral ou réduit, extrémités des embouts à souder
(Fis. 21, p. 6).
Pour les hautes pressions (600 bar) la Fig. 22 donne un autre exemple de fabrication.
Tube Col lerette fine évitant Le serrage des vis de fixation doit être effectué
la pÉnétration de la progressivement afin d'éliminer les contraintes
soudure
Soudure résiduelles dans l'assemblage et de bien répartir
Embout Usinage pour le
la pression sur le joint. Un couple de serrage peut
à souder maintien du joint être donné et nécessiter l'emploi d'une clé dyna-
mométrique.
bride
Appareil
Fig-24
ffim
Fig. 25
lt
aD
\ /
\-_ -_
j+<g-- Symbole
lls sont composés de deux parties comprenant les corps @ {tixe) et @ dans lesquels coulis-
sent les clapets de retenue @ r, @ à rappel par ressort.
à obturation automatique, les clape,, @ ., @ reposant sur
Désaccouplés (Fig. 24l) ils sont
leur siège respectif par la poussée des ressorts. En attente d'utilisation, des bouchons métalliques de
protection @ sont, suivant modèles, vissés ou emboîtés sur les deux extrémités.
Au montage (Fis. 25l,le jonction @ (modèle haute pression) ou le
vissage d'une bague de
coulissement d'une bague de verrouillage sur des billes d'arrêt, accouple O., @. Ue. deuxcorps
s'emboîtent et ouvrent les clapets @ ., @ porr permettre le libre passage du fluide avec étan-
chéité extérieure.
Accouplement et désaccouplement s'effectuent à pression nulle pour les modèles à bague de
verrouillage et à unepression de manæuvre, indiquée par lefabricant, pour les modèles vissés (Fig. 24).
1 5. RACCORDS ROTATIFS. Destinés à alimenter en fluide sous pression des organes tournants. Existent
en raccords rotatifs en ligne et en équerre (Fig. 26). lls sont montés sur roulement à billes ou sur paliers lisses.
Conditions d'emploi : fluide utilisé, température de fonctionnement, couple de démarrage admissible à la
pression de service, vitesse de rotation. En sortie de raccord la longueur droite du flexible de raccordement doit
être égale à 5 fois minimum le diamètre extérieur du tuyau. On évite ainsi la transmission des vibrations et
oscillations.
1 . rotor intérieur
132 34 2. ressort d'écartement
3. joints toriques d'étanchéité maintenus
4. paliers lisses en métal fritté
Les joints tournants les plus importants sont
réalisés pour les engins de travaux publics. lls
dirigent le fluide de la tourelle (poste de pilotage)
vers les organes de traction (moteurs hydrauliques
des chenilles).
FI LETAGES EMPLOYES POUR MONTAGE RACCORDS.APPAREI LS
ll faut distinguer :
Appareil
ôL, L' : lamage (voir p. 10, parag. 18, b)).
6-8-10-12
' d de tube
'to-12-14-16 non inclus
14-15*-16-1 8*-20 dans la
norme
NFE 48-061
25-28*-30*-32 voir CH 14,
p. 2, parag. 2
G11t4 30 * -32-35 * -38-40
ô ext, du { ext, du
tube (mml
ddlenmm tube (mm) dd2enmm
M20x ,5 14 lVl 20 x
Nota : suivant les pressions d'utilisation, il existe différentes épaisseurs de tube correspondant aux dia-
mètres cités dans les tableaux (voir CH 14, p. 2, parag. 2l..
Le serrage des raccords peut nécessiter l'emploi d'une clé dynamométrique. Le couple de
serrage est alors défini (aviation, marine par ex. où les conditions de sécurité sont impératives).
Le serrage excessif d'un raccord peut provoguer une amorce de fissure non apparente dans
le corps de l'appareil. A la longue, vibrations et montées en pression successives provoqueront
une rupture.
La norme NF E 48-423/Mars 89 est en corrordarce technique avec les normes ISO cités ci-dessous
et concernent les appareils suivants :
rso 4401 / 80 distributeurs 4 orifices (D).
rso 5781 / 87 réducteurs de pression (RP), soupapes de séquence (SS), de décharge (SD),
d'étranglement (SE) et clapets de non retour (CNR).
rso 6263 / 87 réducteurs de débit (RD).
tso 6264 I 87 limiteurs de pression (LP).
Sur ces documents on trouve les dessins techniques des plans de pose de ces appareils.
Relations entre diamètres maxi des orifices et tailles des appareils : X et Y peuvent aussi désigner des
orifices de drain ou de pilotage externe
en taille 06 - 08 et 10.
ôenmm Taille Appareils concernés (en abréviation)
DESIGNATION
Suivant la taille chaque appareil cité est codifié - Ex. : plan de pose pour RP, SS, SD, SE,
codeAB-03-4-B(03lataille,4lenombred'orifices).LecodeAG-06-2-A(06lataille,2lenombre
d'orifices). Le groupe de lettres AB, AG... placé au début du code ainsi que A, B, placés en fin de code
indiquent une classification pour chaque taille. Ces lettres seraient changées en cas de modifications
du plan de pose concernant les dispositions ou les dimensions des orifices.
RECOMMANDATIONS
Au montage de l'appareil sur l'embase et avant serrage bien faire attention à la position des joints.
Le serrage devra être progressif et réparti. Si, après serrage, il y a
fuite entre embase et appareil, démon-
ter, chercher la cause de la fuite, le plus souvent un joint qu'il faudra changer impérativement.
Plan de pose AB - 03 - 4 - B (lSO
51
'rô-
I -gr c',
o
rô_ _ô,
-t
I
-'ô-'
-ô-
F4 l
i o-@-
G IF3
,
Cotes entre orifices non indiquées - F1 , F2, F3, F4 orifices pour fixation appareil-embase
CH ls
P12 LES ROBINETS - VANNES
CARACTERISTIOUES
lls sont choisis en fonction de la pression d'utilisation, du @ de passage et de la température
de service. Pour le passage du fluide ils peuvent être utilisés dans les deux sens mais la pression
de service doit être admise sous le pointeau. Une flèche sur le corps indique ce sens de passage.
21. Conçus pour la mesure des pressions. Ce sont des instruments fragiles qu'il faut protéger
contre des conditions de travail sévères telles que surpressions, pulsations et trépidations.
On utilise : a) des manomètres métalliques simples munis d'amortisseurs.
Ces amortisseurs, placés à l'entrée du manomètre, peuvent être soit un dispositif réglable com-
portant un orifice calibré, soit un tube cuivre de petit diamètre (2 x 4 pour BP et 1 x 3 pour HP)
roulé en serpentin dont la longueur calculée (environ 1 m) forme une résistance hydraulique (Ap
linéaire), soit un disque poreux.
ll en résulte que la montée en pression est retardée. ll faut en tenir compte dans la lecture.
1. boîtier
2. joints d'étanchéité
3. raccord d'entrée
4. face en plexiglas
5. pignon recevant l'aiguille
6. secteur denté
\ nexiute
7. pivot
8. vis d'articulation
9. vis de solidarisation du
mécanisme avec 1 1
Montage : suivant la position du raccord d'entrée @, du diamètre extérieur du boîtier (ô 50, 63,
80, 100 et 150 mm) et des possibilités de fixation illustrées par les figures ci-dessous : montage direct,
raccord au dos ou en bas - avec étrier, raccord au dos - avec collerette avant pour fixation encastrée.
mÇ a : diamètre de perçage
b : trous pour fixation
Mm*
Filetage du raccord @: G 'll4 A, 1/4 NPT, M 10 x 'l pour boîtiers ô 50, 63 et 80 mm.
G 112 A, 118 NPT pour boîtier ô 1O0 et 150 mm.
CHOIX D'UN MANOMETRE METALLIOUE
Le choisir avec une graduation maximale au moins supérieure de 50 o/o à la pression normale
d'utilisation.
Graduations suivant pressions (en bar) : 0 à 100 - 0 à 160 - 0 à 250 - 0 à 400 - 0 à 600.
Utilisations : Un robinet-vanne ou un distributeur 312 à commande par poussoir et à rappel par res-
sort permettront d'isoler et de prolonger la durée du manomètre si la lecture permanente de la pression
n'est pas impérative (voir CH 7, g. 2, parag. 4).
ll existe des prises de pression à visser auto-obturantes avec système anti-retour et flexibles HP
de liaison. Très utiles pour les contrôles de pression sur circuits si ceux-ci sont équipés de ces prises.
La connexion est rapide même sous pression. (norme NF E 48-070 / Juin 92).
ll sera bon d'avoir un manomètre étalon (le repérer). ll servira à vérifier par comparaison de lecture
les manomètres en service. Remplacer sur un équipement tout manomètre hors d'usage (lecture faussée).
Les manomètres sont étalonnés avec précision sur des balances manométriques.
Les stocker dans un endroit propre, orifice de raccordement obturé. Maintenir propre les cadrans
de lecture. Pour la mesure des dépressions (aspiration des pompes) on utilise un mano-vacuomètre.
CH rs MANOMETRES A AFFICHAGE DIGITAL
P14 MESURE DU DEBIT
Fig. 5 Fig. 6
-12V
4{0mA
O alimentation secteur.
@ capteur de pression à cellule de mesure électronique étanche au fluide.
@ indicateur numérique.
@ circuit hydraulique.
@ circuit électrique en branchement bipolaire (existe en tripolaire).
Principe : Le fluide sous pression en @ agit sur le capteur @ alimenté en 12 V par @. @ fournit
un courant variable .4...2O mA) gui transformé en tension fournit un signal de 0 à 1 0 V. Par ces différen-
ces de tension on utilise les paliers lex.:2,4,6...10 V). Le signal analogique de sortie est converti en
signal numérique par un convertisseur analogique/digital permettant l'utilisation d'un affichage digital.
Sur le même principe en utilisant des capteurs de température (en oC) et de débit (voir ci-dessous
parag. 22,b\, branchés sur le circuit hydraulique et reliés à des convertisseurs analogiques/digitaux, l'un
pour la température, l'autre pour le débit, on obtient des contrôles précis.
Tenir compte des caractéristiques techniques fournies par les constructeurs (électriques, hydrauli-
ques et des raccordements électriques et mécaniques).
Hypothèses de pannes.
Bruits excessifs dans l'ensemble d'un circuit.
a) Se munir d'un schéma complet indiquant le tarage des appareils, la vitesse des récepteurs,
le tableau des phases.
b) Vérifier si l'installation est conforme au schéma. Suivre chaque tuyauterie de son point de
départ vers son point d'arrivée. Contrôler si elles arrivent bien aux orifices auxquels elles sont des-
tinées. Chaque tuyauterie contrôlée sera repérée et cochée sur le schéma. ll est recommandé de l'iden-
tifier aussi par le même repère et à ses deux extrémités (jonction avec les appareils) sur le montage.
c) A chaque tuyauterie contrôlée, vérifier le serrage des raccords. Dans certaines applications
(marine, aviation) le serrage peut être défini par un couple nécessitant une clé dynamométrique.
d) Faire le plein du réservoir au niveau moyen. Utiliser le fluide prescrit (voir CH 4, p.8). Utiliser
pour le remplissage, un groupe auxiliaire mobile de régénération pour fluides hydrauliques (filtration
5 microns).
e) S'assurer pour les réservoirs en charge que la tuyauterie d'aspiration ne comporte pas de
vanne d'isolement (vérif ier son ouverture).
g) Régler : le limiteur de pression au plus bas, les limiteurs de débit ou régulateurs de débit de
façon à obtenir les vitesses les plus lentes. Ces réglages éviteront des sorties de vérins ou des rota-
tions de moteurs hydrauliques intempestives.
h) Mettre la pompe en dérivation vers le réservoir, par débrayage de pompe par exemple, et
par des impulsions vérifier que son sens de rotation est bien celui qui permet l'aspiration du fluide.
Se rappeler que suivant les types de pompes utilisées certaines demandent à être constamment
en charge ou gavées et d'autres amorcées au démarrage.
l) Tarer le limiteur de pression par paliers successifs jusqu'à pression indiquée. Faire fonc-
tionner l'installation à chaque palier.
m) Procéder aux autres réglages : pressions et vitesses en fonction des données figurant sur le
schéma. Après réglage bloquer les contre-écrous.
n) Au cours des opérations t) et m) vérifier en particulier les fuites possibles aux raccords des
tuyauteries, aux appareils (plaques à joints des fonds, des couvercles, des embases). Agir alors sur
leur serrage.
Vérifier aussi les bruits pouvant se produire lors des inversions des mécanismes, suite à l'action
sur une commande (voir p.6 et 7 : Bruits excessifs).
Déceler les échauffements anormaux (voir p. 9 et 10).
MISE EN SERVICE D'UN ENSEMBLE HYDRAULIOUE
o) L'ensemble étant en ordre de marche, conforme au schéma et aux indications portées sur ce
dernier, le mettre dans la position repos.
Agir en conséquence sur les commandes des distributeurs. Débrayer la pompe. Arrêter le groupe
motopompe.
Laisser une machine propre. Essuyer les dépôts d'huile sur les raccords et appareils suite aux
fuites découvertes.
Les opérations citées au paragraphe 1 sont à faire sauf b, c, f, h, n. Pour c et n, vérif ier seule-
ment sur l'appareil dépanné.
Nota : Par basse température, il faut faire fonctionner sans charge, donc sans pression pendant
le temps nécessaire au réchauffage du fluide (5 à 10 min.).
Dans une ambiance normale de travail (absence de poussière, de produits corrosifs) il est
conseillé de procéder toutes les 2000 à 2500 heures ou annuellement à la vidange du fluide hy-
draulique.
Pour les différentes opérations entretien du réservoir et des filtres, voir CH 4, p.8,9 et 13.
Chaque appareil placé dans un circuit est prévu pour remplir une fonction et est conçu pour
fonctionner à des limites maximales à ne pas dépasser : pression, débit, vitesse, température, couple,
etc., il faut donc :
a) Ne jamais modifier les réglages d'un circuit sans s'être assuré qu'on peut le faire sans danger.
Ne jamais démonter d'appareils sur une installation en pression : arrêter le groupe, décharger
Attention aux parties de circuits sous pression à l'arrêt.
les accumulateurs.
S'assurer que la machine est en position desécurité pour le personnel et le matériel :récepteurs
soumis à une charge par exemple. Un étayage peut être nécessaire.
Avant et pendant l'intervention condamner toute remise en route intempestive. Placer des
panneaux de sécurité interdisant l'utilisation.
Remédier aux fuites d'huile extérieures qui entraînent une perte de puissance, des risques
d'incendie, des qlissades,un prix de revient élevé. Utiliser de la sciure de bois pour éponger les flaques.
Evacuer la sciure imbibée d'huile.
5. Les hautes pressions et les grandes vitesses rencontrées dans les circuits hydrauliques im-
posent pour les composants des états de surfaces et des jeux fonctionnels devant satisfaire à des
conditions rigou reuses.
Les sources fréquentes des pannes sont provoquées par la présence de corps étrangers qui
peuvent pénétrer dans les appareils et dans l'huile au cours du fonctionnement, suite à des démon-
tages et montages des circuits (voir norme E 48-657loct. 88).
ll faut donc manipuler les appareils que dans un endroit (local, établi) propre. Une
discipline collective de propreté est très recommandée.
Les ateliers en bon ébt de propreté et d'ordre réduisent la présence de poussière et
de corps étrangers tels que copeaux, limailles, cambouis, boues, souillures.
On rencontre :
GRIPPAGE : Nettoyer, faire un léger rodage avec pâte à roder par rotation d'un quart de tour
seulement. Nettoyer de nouveau. Rincer.
POINT DUR (ex. tiroir) : Le suiffer et le glisser sans rotation'dans son alésage. Le ou les points
durs seront alors visibles par brillance. Roder. Nettoyer.
Le remontage se fait après avoir soufflé à l'air sec et huilé les pièces avec du fluide hydraulique.
Les pièces coulissantes doivent pouvoir se déplacer par leur propre poids.
Ne jamais forcer, penser : aux ergots, goupilles de centrage (détrompeurs), circlips par ex.,
aux joints d'étanchéité souvent très fragiles, se situant sur les fonds, couvercles et embases.
Pour remonter les joints, les tremper dans du fluide hydraulique propre avant de les mettre en
place dans leur gorge en utilisant une spatule (voir CH 11 , p. 18 et 19).
STOCKAGE DES APPAREILS - La norme E 48-351 loct.74 fixe les règles de conditionnement
et d'emballage des organes et composants.
Mais après montage ou essai on peut, dans un premier temps :
a) obturer les orifices avec des bouchons en matière plastique (rouge, jaune) emmanchés à force,
b) placer les appareils dans une enveloppe hermétique.
Les appareils en attente de réparation seront stockés à part et identifiés par une f iche signalant
leur origine et la cause de la panne.
PANNES DE FONCTIONNEMENT
Les indications ou hypothèses de pannes sont présentées sous forme de tableau p. 6-7-8-9
et 10. Elles sont destinées à aider à la détermination des défauts, des causes et des remèdes.
L'entretien périodique (p. 10) aidera à éviter les pannes de fonctionnement.
Pour un dépannage, se munir : d'une malette de mesure, de plusieurs manomètres en bon état avec
prises de mano, de différents types de raccord avec bouchons pour raccords, de plusieurs tuyauteries
souples, de l'outillage complet de dépannage, clés, circlips en particulier, chiffons propres, etc.
5. PRINCIPE DE RECHERCHE
a) Connaître la machine en panne. Se faire remettre le dossier de la machine, schéma en par-
ticulier, avec indication de tous les paramètres. En faire l'analyse.
b) lnterroger l'utilisateur sur les anomalies constatées.
Avant le déplacement on peut faire préciser, par téléphone, les anomalies pour essayer de
définir l'origine et prévoir l'appareil ou les pièces à apporter. Savoir si l'on a essayé de réparer. Des
organes ont-ils été démontés ?
c) Etude de la machine et des anomalies. Si le système fonctionne mais ne permet pas une
utilisation correcte :
Vérifier le niveau d'huile et l'aspect de celle-ci. La panne pouvant provenir du mauvais fonc-
tionnement de l'un des éléments communs à tout le système (ex. : filtres).
Si nécessaire régénérer ou changer l'huile, les f iltres.
Mettre en route et constater le fonctionnement défectueux. En prendre note.
d) Observer et établir des hypothèses. S'expliquer intelligemment les raisons de la panne.
Se servir de ses yeux : vérification des pressions par manomètres qui peuvent être positionnés
sur les appareils comportant une prise de pression.
Contrôler : les vitesses des récepteurs (vérin, moteur), les vibrations.
Les fuites aux appareils, aux raccorcls. Attention aux fuites imperceptibles se signalant par une
tache allant en s'étalant lorsque le circuit est en pression. Poür chercher ces fuites ne pas se servir
de l'intérieur de sa main (filet d'huile sous pression = aiguille fine) mais prendre pour les déceler,
une planchette ou un morceau de tôle qu'on approche de l'endroit présumé de ta fuite.
De ses oreilles : bruits, lieu précis et moment du brurt (emploi d'un stéthoscope) (*).
De son nez : odeur d'huile chaude ou usagée.
Du sens du toucher : chaleur anormale d'un appareil, d'une tuyauterie, d'un étranglement
porté sur le schéma.
S'il en existe un se servir du tableau de fonctionnement (voir toute la page 3 du CH 17).
Réf!échir en utilisant le schéma. Etablir la liste des causes possibles de la panne et rechercher
en conséquence les appareils pouvant être incriminés. ll faut parfois isoler une partie du circuit
(utilisation de bouchons et de tuyauteries flexibles) pour tester, après mise en route, cette partie.
Procéder par élimination des appareils consignés dans la liste pour,
e) Tirer une conclusion. C'est faire un choix définitif de l'appareil en cause ou situer l'endroit
exact de la panne.
(*) Le manche d'un tournevis tenu à pleine main, le pouce rabattu sur le manche, l'ongle du pouce placé dans le
creux de l'oreille peut servir de stéthoscope.
CH 16
PANNES DE FONCTIONNEMENT
P6
t) Ne procéder au démontage qu?près avoir fait un diagnostic précis car il faudra vidanger
totalement ou partiellement l'installation, démonter une partie importante du système, cas des
montages modulaires (décrits CH 17, p,12 à 14t.
Au cours de la réparation on doit, dans presque tous les cas, retrouver l'organe ou le motif qui
confirme hypothèses et diagnostic.
g) Réparer ou changer l'appareil si l'on constate des signes d'usure.
h) Remonter.
Pour f ), g), h), se reporter aux INDICATIONS GENERALES POU R LES MAN IPU LATIONS (p.4).
i) Refaire LA MISE EN SERVICE (p. 2 et p. 3).
C'est le contrôle f inal. ll ne peut exister de bonnes réparations sans contrôle.
6. HYPOTHESES DE PANNE§
Pour établir des hypothèses on peut classer les pannes de fonctionnement d'après les consta-
tations suivantes :
a) Bruits excessifs. Vibrations.
ne pas oublier aussi que des chapitres. relatifs à
b) Pression insuffisante ou défaut de pression. la description technologique des appareils. com-
c) Variation de débit, débit insuffisant, débit nul. portent un paragraphe «pannes possibles» -
Ex : CH 5, p.30.
d) Température du fluide trop élevée.
7. BRUITS EXCESSIFS DANS L'ENSEMBLE D'UN CIRCUIT
lls proviennent d'une pompe ou d'un moteur (électrique ou hydraulique) ou d'un appareil.
Bru its lll - Pompe usée, endommagée Voir le nombre d'heures de service.
mécaniques
a) bruit de clapet (battements) Pour pompes à pistons, à clapets,
déceler le clapet défaillant par écoute
avec un stéthoscope. Démonter -
changer.
b) bruit de roulement Manque de lubrificaticin.
grippage I températures de Viscosité du fluide non conforme.
fuites internes ) fonctionnement
mauvais rendement I trop élevées Revoir la filtration.
c) particules abrasives dans l'huile par Vidanger l'huile et faire une régéné-
tu yauteries calami nées ration (voir p. 2, dl et CH 4, p. I et g).
POMPE :
Xl - Vérin
alésage )
tige I endommagés Démonter - Vérifier.
joints de piston J
Remplac'er les éléments défectueux.
fuite d'une chambre à l'autre
Débit nul Xlll - Mécanisme de machine bloqué Vérifier les organes mécaniques déplacés
ou en mouvement.
Mouvement lent b) pour pompe à débit variable, dispo- Remettre en état ou remplacer.
sitif de commande ne fonctionnant pas
CH 16
HYPOTHESES DE PANNES
P I
Défauts constatés Causes possibles - A vérifier Remèdes
Débit insuffisant c) soupape de sureté tarée à une pression Ajuster à la valeur correcte.
Mouvement lent trop basse
d) fuite extÉrieure dans le circuit Rechercher la fu ite Resserrer les
raccords.
e) appareils récepteurs endommagés Voir vérins, Xl, p. 8.
Mouvement irrégulier XIX - a) presion irrégulière par pré- Voir ll, a), b), c), d), e).
sence d'air dans l'huile
b) résistance de la machine par manque Manque de lubrification des glissières
de lubrification des organes mécaniques ou des articulations, graisser.
en mouvement
c) appareils récepteurs endommagés Voir Vérin, Xl, p.8.
Echauffement XXll - Perte de charge excessive Vérifier les dimensions des tuyauteries
anormal de (voir schéma).
a) les dimensions des canalisations ne
partie de tuyauterie
correspondent pas au débit
ou d'appareils
constaté au toucher. b) appareil de caractéristiques de débit Vérif ier avec documents technologiques.
(voir nota, p. 10) non conforme
c) mécanisme interne d'appareil détérioré
d) appareil à étranglement déréglé ou Démonter - vérifier - réparer.
obturé
e) appareils usés ou endommagés tels que Remettre en état ou remplacer.
pompes, moteurs hydrau I iques, Revoir l, a), b), c), f), g), h), i), p.6,
diminution du rendement
CH t6
HYPOTHESES DE PANNES
P10
Causes possibles - A vérifier Remèdes
Chaleur excessive I XXI ll a) manque d'huile dans le Vérifier Remplir au niveau maxi.
du circuit I u) e,., du f luide, des f iltres Revoir l, a), b), c), f), g), h), i), p.6.
c) refroidissement insuffisant par dé- A vérifier, y compris la partie refroidis-
faillance de l'appareil de refroidissement sement côté circulation du fluide de
ref roidissement.
a) Les différents contrôles : nettoyages, remplacement d'organes (ex. : filtre, huile), fixation
des appareils sur les supports.
b) Les vérifications : vitesse des récepteurs - pression.
Temps de fonctionnement des différents cycles.
Les dates des contrôles effectués seront mentionnées ainsi que les anomalies, les pannes, leurs
causes, les pièces ou appareils changés ou réparés.
Toutes ces observations seront utiles pour de futures interventions.
Ne pas négliger l'examen périodique des éléments mécaniques entraînés par l'installation hydrau-
lique tels que paliers, articulations, glissières, fixations...
ll existe aussi des malettes portatives dans lesquelles sont groupés tous les instruments de
mesures essentiels. Les valeurs mesurées (débit, pression, température, vitesse) peuvent'être lues
sur l'appareil de mesure par un affichage digital et être sorties sur une imprimante (voir CH 1 5, p. 14).
Utilisations : Essais et contrôle d'appareils.
Détection des défauts (hypothèses de panne dans un circuit ou partie de circuit ayant été isolée).
Mise en service d'installation.
Les documents techniques sont contenus dans les catalogues des fabricants. Pour chaque appa-
reil les fabricants fournissent :
a) Ses caractéristiques. EX. : pression de service. Contre pression admissible. Débit maxi. Fluide
à utiliser (viscosité). Plage de viscosité. Plage de température. Pression de réglage mini et maxi.
Diamètre des orifices. Forme du filetage. Montage sur embase. Tension d'alimentation. Nature du
courant. Raccordement électrique. Filtration.
blson mode de désignation. C'est un code complet et très précis (particulier à chaque fabri-
cant). Suite de lettres et de chiffres codif iant les principales caractéristiques vues en a).
c) Ses courbes caractéristiques (voir ex. CH 6, p. 1 1) en fonction d'une viscosité et d'une tem-
pérature.
1. Diagramme pression-débit entre les plages mini et maxi.
2. Diagramme des pertes de charge (ap) en fonction des différents débits susceptibles de
traverser l'appareil.
d) Ses dimensions comp!ètes d'encombrement.
6 Schéma hydraulique I
Manipulations
7 Schéma hydraulique ll
avec exercices :
Nota : Les schémas proposés (pages 5 à 1 1) devant être souvent montés et démontés, les
repères placés sur les composants, les tuyauteries, les appareils électriques, seront forcément adaptés
à leurs études et repérés par des étiquettes auto-collantes.
Pour des équipements industriels réalisés pour une fonction définitive on peut trouver sur les
documents des repères utilisant les normes expérimentales suivantes :
- code de désignation des composants : E 48-14Oljuin 86.
- code de repérage des composants : E 48-1 42laoût 86.
Ce sont ces normes qui ont été utilisées pour les schémas d'application de ce chapitre.
De nombreux schémas figurant dans l'ouvrage peuvent être réalisés. Dans ce but on choisira
des appareils de ligne (distributeurs, appareils de pression, de débit) ayant un débit compris entre
15 et 45 {/min montés sur embases. Celles-ci seront munies de raccords d'implantation à filetage
cylindrique pour tubes gaz de 114 ou 3/8 ou pour tubes millimétriques de ô 14x2,5 ou 16x2.
On utilisera des raccords de réduction. On limitera ainsi le stock de raccords très nombreux (4 minimum
par appareils de distribution).
a) Le groupe moto-pompe. La pompe permettra une pression de 12O bar dans le circuit. On
choisira donc une pompe à engrenages ou à palettes, équilibrée, de 140 bar. Débit de 15 //min. En
admettant un rendement global de 0,8 pour le groupe moto-pompe, la puissance du moteur élec-
trique sera de :
Possibilité maxi du limiteur de pression :120 bar,
oXev
= . '-
12Ox15
P (voir CH 3, p. 16) = --...- = 3,7 kW
612xq 612xO,8
b) Plate-forme de travail
Elle comprend un bac de récupération du
fluide hydraulique @ .
Un châssis-bac @ avec écoulement du f luide
,ers @. Un cadre vertical, plat de 50 x 10, @
comportant des réglettes réglables et démontables
destinées à recevoir les appareils.
@ .. fixe sur @.
Avec plusieurs cadres on peut préparer des
montages. On travaille d'après schémas.
Les appareils seront reliés par des tuyauteries
rigides à façonner ou en f lexibles.
Le groupe moto-pompe se placera devant la
plate-forme de travail.
Une installation électrique sera prévue:
- commande arrêt-marche du groupe,
- automation des mouvements des récepteurs.
c) Le groupe de puissance
Vérins : dans un montage en profilés très rigide on oppose : 1) un vérin double effet à un res-
sort guidé de force : 2O O00 N (à spires presque jointives). Ex. : alésage é 80 mm - { de tige
45 - course 250 mm.
Le ressort sera contenu dans un tube (protection). Une lumière sera ménagée dans le tube.
Par cette lumière un ergot, situé dans la tête de poussée vérin-ressort, servira à actionner des contacts
électriques réglables (automation).
La pression maxi d'utilisation pour les 20000 N
sera toujours la même. Par contre, au rappel, le ressort
est une charge en accumulation qu'il faudra contrôler.
2) Deux vérins en opposition à monter sur un banc
rigide (profilés assemblés en mécano-soudure).
Ex.:vérin de puissance A. Cou/se
300 mm - alésage 0 80 mm -tige d 56 mm.
Vérin de charge B simple effet
6 piston 80 mm - type plongeur.
Le limiteur de pression LP', tarable,
permet d'ajuster des forces de charge en B
suivant différentesvaleurs. La force maxi du vérin A avec un tarage du limiteur de pression du groupe à
12Obar, avec un rendement global du circuit n de0,7,serade :F=12Ox3,14x4x4xO,7= 4220daN.
La pression de tarage p' maxi par LP', pour une force antagoniste F' (vérin B), devra être infé-
rieureà84bar. F 4220
^,= _
' s 3,14x4Â= 84bar
Moteur hydraulique : le choisir à palettes, à deux sens de rotation. Cylindrée 10 cma environ.
TABLEAU DE FONCTIONNEMENT
1. FONCTION - Permet de suivre phase par phase le fonctionnement complet d'un équipe-
ment à mouvements séquentiels. Le tableau fait apparaître les liaisons entre les appareils du circuit
de puissance hydraulique et les informations le plus souvent électriques, du système de commande.
Accompagne le schéma conventionnel.
2. DESCRIPTION - Se présente sous la forme d'un tableau quadrillé (Fig. 1) dans lequel
apparaît en O
les organes récepteurs (vérins, moteurs) classés verticalement dans l'ordre exact de
leurs mouvements ou phases.
En @ les organes de comrnande en action (bouton marche-arrêt hydraulique ou électrique, fins
de course, contact électrique à pression, relais, s1s.). lls seront placés sur la même ligne que l'organe
récepteur qui les actionne.
En @ les organes de distribution à commande manuelle ou électrique (électrodistributeur).
Les repères portés dans le tableau doivent se retrouver sur le schéma près des appareils qu'ils
désignent.
PHASES Cde
tÿ 1D 2D + désignation des distributeurs
Fig. 1
I (ù
Y lYVA 1 YVB 2YVA 2YVB désignati on des électro-aimants
-.-
cde manuelle, fins de course, cont.rt à presion, relais, etc.
3. LECTURE (Fig. 2) - Les ordres de commande ou valeurs des informations peuvent être
représentées par des valeurs binaires 0, 1 .
Pour une phase on identifie la ou les commandes en action et le ou les organes de distribution
qui reçoivent les informations.
Fis.2
1D 2D
PHASES Cde
lYVA lYVB 2YVA
Ex. 1
Ex. 1 : contact 1SO actionné, pas d'informa-
Repos 1SO o o 0
tion sur les organes de distribution.
Ex.2 Ex. 2: la rentrée du vérin 1C est réalisée par
Rentrée Vérin 1C
1S1 0 1 o
la commande de 1S1 (contact de fin de
à vitesse maxi course par ex.) qui met sous tension l'élec-
trodistributeur lYVB de 1D.
Ex. 3 Ex. 3 : pour la sortie du vérin 2C à vitesse
1S5 1 0 lente le contact 1 55 met sous tension 1YVA.
Sortie Vérin 2C
152-KA 1
à vitesse lente (1) 152 actionne un relais, KA, sous tension
(1), qui maintient sous tension 2YVA de 2D.
-
I
CONTACTS INTE RRUPTEURS
----$---
--
b
j ,l 5' I
I,
, ,,, J-,1 ,,
I.I
,,!
. f,
a, contact à fermeture ou contact de travail. _-;-?- s1
b. contact à ouverture ou contact de repos. e. +§g
c. contact à deux directions.
d. contact à deux directions
avec position médiane d'ouverture.
e. associationde contacts commutateurs. Si l'on ne dessine pas la
liaison mécanique on identifie cette liaison par un même repérage (ex. S,, Sr, dessin e').
croisement de conducteu rs
----
7!_V
lJLT-
--y^1. 220V
l'[.,*"onn"*,*To'T-
+.u
bobine de contacteur
ou relais
a_n_
organe de commande
électromécan ique
'r
LiJ
{o
E--- par poussoir
ù '-1
J--- par pédale
_Jr-
ü
/
par levier
+
c---- «coup de poing»
1 galet
____i,-rË_
pargalet ô
O---z'éclipsable
liaison mécanique à
À came
__._à_
** i-
mouvement retardé
contact à fermeture au travail contact à ouverture au travail
.f -x*- +---{-
I
dispositif à accrochage
-'-J--I
mécanique et à
dégagement manuel
ü contact à fermeture retardé contact à l'ouverture retardé
l--lN-- l.liberé 2. en prise à la fermeture à l'ouverture
150
-J'tr
ô
Après montage des circuits hydrauliques de la Fig. 3,
ci-contre, et de la Fig. 4, p. 6, et le raccordement avec un F'
groupe moto-pompe simple, réaliser les différents cablages
électriques correspondant aux schémas O @ @ @ @ et @
p. 6 (pour le vérin 1C, charge variable par F' , voir p. 2, para-
graphe c). Fig. 3
t-- -l 1
: 1tÿP
I
t- I
L,
*^ta
mZ
En fonction de F' et de S déterminer (Fig. 3) la
pression de tarage au limiteur de pression du groupe
moto-pompe 1WP en prenant pour le montage un ren-
dement rl : O,8.
|-.lJ Exécuter la mise en route et le tarage.
lYVA:m1 ETm2
=rn1 .m2
lYVA=m1oum2 lYVA=db+oE
:m1+m2
O MoUVEMENT ALTERNATTF DU vERtN tc
(Fig. 3) avec marche coup par coup par m et marche en
continu par action sur la commande c, d.
L'impulsion sur m met le relais KA sous tension.
Le contact du relais ka1 ferme le circuit 1S1 .ka1
assurant l'alimentation de 1YVA. On obtient la case
1 de 1D (Fig. 3) donc la sortie de tige du vérin. La fin
de course sur 1-SJ coupe le circuit 1-S1.ka1 et l'ali-
mentation de KA et de 1YVA. Le ressort du distribu-
teur replace 1D en case O. Retour de tige du vérin. Pour
un mouvement alternatif il faut réactionner m.
Pour obtenir le mouvement alternatif en marche
continue il faut actionner c, d pour fermer c.1S0.
KA est alors sous tension de même que l YVA par
24V
1-Sl.ka1. Sortie de tige de lC.
La fin de course de 1C actionne lSl qui coupe le circuit t-ST.t<at donc l'auto-alimentation de
KA, ce qui met hors tension 1YVA. Le ressort du distributeur replace 1D en case O. Retour de tige
du vérin qui actionne 1SO. Par c.1SO, KA est remis sous tension... (voir remarques p. 6).
SCHEMA HYDRAULIOUE I
@ Mouvement alternatif d'un vérin double effet 1C avec un distributeur à 3 positions et débrayage
de la pompe par sa case neutre.
--6"*
1 YVA 1YV B
151
1D
Phases Commandes
lYVA 1 YVB
Rernarques : ?4V
KA - 1ère bobine de contacteur et ses contacts
ka1, ka2, ka3 ...
KA1 - 2ème bobine de contacteur et ses contacts ka11, ka12 ...
SCHEMA HYDRAULIOUE I
24V
Conditions de fonctionnement
lorê à110bi L
1. La rotation du moteur ne sera obtenue que si le vérin est main-
tenu en fin de course. ll faut donc que le tarage de la soupape de séquence
2RA soit supérieur à la pression que nécessite le vérin 1C et inférieur au tarage du limiteur de pres-
sion 1RP, 90 bar (faire le calcul pour vérifier).
2. En fonction du débit de la pompe du groupe moto-pompe (1WP), de la cylindrée du moteur
2M et de la fuite L, calculer la fréquence de rotation n (voir CH3, p. 18). Vérifier à l'aide d'un tachy-
mètre. Le sens de rotation du moteur 2M e.st horaire (*).
3. Régler le limiteur de débit 1OA pour que la vitesse de rentrée de tige de 1C soit contrôlée
par le débit de la pompe. Pourquoi ? (voir réponse CH11, p. 19, paragraphe 25).
CH 17
SCHEMA HYDRAULIOUE II
P7
2QB
268 INTERETS DU MONTAGE
a) Circuit à 2 étages de pression.
b) Blocage d'un vérin en position sous
80/L5 charge.
c) Calculer : 1 . la pression de tarage du
1RP pour une charge F de 3OOO daN.
2. la pression de tarage du 1RB pour une
charge F'de 2OOO daN (rl globalO,S). Tarer
2A B I 2D
1RP et 1RB.
d 3. la vitesse rapide (VR) de 2C à HP et BP.
o-
2S0 @ 4. la vitesse retour pour éviter la cavitation
d À ,o nécessitant un réglage du 2OB (voir CH 1 1 ,
T
J p. 19, paragraphe 25).
251
(voir correction p. 1 1)
r t""o"r
]
1NA
Schéma électrique
IYVA P
1wP
q, = 15 ltmin OFT
2D : positions 1D
Phases Commande
1 o 2 lYVA
Vérin tige rentrée o 1 o o
Sortie de 2C à vitesse rapide VR
manuelle 1 0 0 o
et à basse pression BP
Les deux pressions sont obtenues par le limiteur de pression 1RP du groupe et par le réducteur
de pression 1 RB en fonction de la position de 1 D automatisée par la sortie de tige de 2C ag.issant
sur les contacts 2SO et 251.
Au cours des déplacements de2C, si 2D est positionné case 0 (absence de pression) le 2NB
(voir CH 9, p. 4) bloque 2C, sollicité par la charge F, en position arrêt (pour contrôle voir 2GB).
Dans la phase retour 2OB règle la vitesse VL pour éviter la cavitation et le battement du clapet
de non-retour piloté (2NB).
SCHEMA HYDRAULIOUE III
80. INTERETS
4s DU MONTAGE
Changement de vitesse sur
la sortie et la rentrée de
tige de 1C.
Equilibrage d'une charge.
Calculs et réglages.
1S0
1 YVA 1YV B
1s2 I tt.lloooN
t,.."o,.n
1D
24U 16P
1WP
qr,15lz min
1D 2D
1YV B 2YVA
P1 2D
lYVA 1YB
1NP
1RP 1DX
1\ÿP
21
'l 5 f/min.
Tarage de ? bar
OT I
INTERETS DU MONTAGE i- -l
a) Calculer: le tarage de 1RP en fonction de la charge antagoniste_F'. Le moment théorique
de 2M et sa fréquence de rotation lorsque 1C est en fin de course-Phase G) (voir corrections p. 1 1).
b) Le vérin 1C est soumis à une charge (vérin en opposition) qu'on peut faire varier en agissant
sur 1RC. En fonction de charges différentes et suivant le réglage de 1RC, le calcul de la pression
de fonctionnement pourra être plus varié.
c) Changement de vitesse de 1C en cours de sortie de tige et réglage de la vitesse lente par
1OA. Réglage de la vitesse de retour par 1OB.
d) Commande de rotation du moteur 2M à charge variable par 2RT (voir CH 12, p. 13, Fig. 18).
e) Automation électrique de c) et d).
TABLEAU DES PHASES
Schéma électrique
1D 3D 2D
Phases Commande 1DX
2|V
lYVA 1 YVB 1YV 2YVA
o m:o
Repos 1SO-KA (O) o o o o o
Mise sous pression
du groupe @ 1DX 'I
o 0 o 0
.IDX
Sortie rapide 1
delC @ m-(a) 0 1 0 o
1C-(1OA) @ m- (a) o 1 0
151-KAl (1) 1
0
en fin de course de 1 C lsr<[â1 [?l 1
*j. g I/ûMA ko 21
4YVA
ko13
2YV
ko12
I
L____
2YV
4YVA a22
2D +=-so
4D
1Y VA
ko3
1QB
k02
ko1 ko 23
lYVB
21Y
Diagramme de fonctionnement
1D
16P
*
Vérin 4C
1 RP L-J
Vérin 2C
INTERETS DU MONTAGE
1. Vérifier la conformité aux schémas de l'installation (hydraulique et électrique).
2. Réglage à effectuer :
a) Pression : 1RP à 90 bar - 3RP à 60 bar - 4RA à 40 bar.
b) Vitesse: sortie de tige du vérin 2C entre 2S1 et 2S2 (course de 1OO mm) en 7 s.
3. Ouestions :
a) Comment s'appelle le montage permettant la sortie de tige du vérin 2C entre 2SO et 251 ?
b) Ouel est le rôle de 4OA ?
c) Ouelles différences, fonctions et technologiques, existent-ils entre les appareils 4OA
et 1oB ?
voir corrections pour le 3., p. 11.
CH 17
CORRECTION DES EXERCTCES
P 11
F
SCHEMA ll pression du 1RP, p= pxS1x4 d'ou p= S1= 3,14 x4x4=50,24cmz
Elf?- F = 3000 daN
o- 3ooo ?=0,8
' 50,24 x O,8 =4sûr
2ooo
pression durRB p= = 5obar
*,24*ua
Vitesse rapide maxi de 2C,
ô,
ù=- Qv §'l -+piston * R=4cm
S1 _52 52 *tige *r=2,25cm
51 -S2 = surface annulaire = 3,14 (R2 _- çzl ZSO
= 3,14 (16 b) = 34,54 cmz , t' = = 7,2 cmts
Ail
Régler 2OB pour obtenir une vitesse très légèrement inférieure au résultat obtenu.
SCHEMA lll Les caractéristiques vérin, pompe étant identiques à celles du schéma ll les vitesses
donc rlr:5 cm/s ) Û2,84 sont les vitesses rapides maxi possibles.
t+=7,2 cm/s I ll est à observer que les vitesses lentes rl, et rl. sont identiques du fait que 1OB
rl1 et ûr=2 cm/s ) contrôle, avec le même réglage, le débit de la chambre de 1C côté tige.
SCHEMA lV Charge antagoniste par C, P'= pxS'l F'= 80 x50,24 = 4019 daN
4019
sede îRP, e=ffi;= 80bar avecrfg=0,7 e=#= ll5barparexcès
Pression de tara
Momentthéoriquede2M, M= P="V-
105x10-5-xjx10-s
2n = 1G,7 N.m (revoircH3,p. 18.19)
6,28
En phase @ du tableau, la rotation de 2M a lieu en fin de course de 1C ce qui veut dire que
toute la pression et le débit sont utilisés sur le moteur à travers 2D (en case 1).
lci p est la pression disponible sur 2M or 2RT est en contre-pression de 10 bar.
Valeur de p, 115 - 1O = 105 bar, ou en Pa: 105 x 105 = 10 500 000 Pa.
Valeur de 1C (cylindrée) 10 cm3, ou en m3 : 0,000 010 ou 1 x 10-5.
q'
Fréquence de rotation n = Qv=15-2llmin. (fuite) = 13flmin.
trlmin. V V = 10 cm3 ou 0,010 dm3
13
n = = 1300 trlmin. (à contrôler au tachymètre).
Op1
SCHEMA V - Pour a) voir CH 11, p. 17.Pour b) voir CH11, p. 19, parag.25. Pour c) voir
CH 10, p.4, parag. 7 et 8, p. 5.
CH 17 REALISATION DE CIRCUITS HYDRAULIOUES
P12 PAR ELEMENTS MODULAIRES
1 . PRINCIPE
-
Réunion de composants hydrauliquesen un seul ensemble compact et conforme
à un schéma conventionnel.
On réalise un ou plusieurs circuits sans façonnage de tuyauteries. Seuls les organes récepteurs et
le groupe moto-pompe sont extérieurs à cet ensemble.
Ces composants sont appelés blocs modulaires car ils permettent toutes combinaisons classiques
des circu its hydrauliques.
a) Fig. 1 Principe avec blocs modules percés et empilés, réunis par quatre tirants. Sur les faces
-
de chaque bloc peuvent être fixés un ou plusieurs appareils hydrauliques.
^ lesb) lig,Z - Principe avec plaques de base percées et réunies entre elles par des tiges filetées.
Sur différentes plaques de base, servantd'éléments de liaison, sont fixés les appareils hÿorauliques
(soupapes de pression, de débit, distributeurs, clapets de non retour, etc.).
Dans les deux principes on trouve : des plaques d'extrémités obturant les éléments extrêmes,
des blocs ou plaques de dérivation réalisant les connexions internes, des blocs ou plaques de raccor-
dement permettant les liaisons entre groupe rnoto-pompe et appareils récepteurs.
6I
@ Limiteurs de débit
A
i-Gàl^
@ Réducteur de pression.
B
3
r'Ë1'
i_-J 3
@ Clapets de non I
retour pilotés.
@
@ Limiteur de pression. -11 312
@ @@ Electrodistri- A
B
m;
buteu rs.
2 2
Légende 3 - 3
1
1
L_!-J--.1
1. pression - 3. retour
2. retour des fuites (drain)
A-B départs
oÿ
F;A= nl
-f- connexion entre per- A A
Çages B
|-.1\J-1B llt
L-J
I
2
perçages non en co-
-1-
F-
/ nexion
obturation des per-
't
3
t-i1
3
i,l 3
-t çages
@ -r= ô
\_/_._._._
=-T-
=_--_? Etanchéité entre cha- r-
-----1 que bloc par joints
toriques.
lMt t--i
-._.J
L-:J L.-i
Nota : perçages pour les tirants
non représentés. @ crg:
En possédant, dessinés sur des cartes, les schémas des différents éléments modulaires représentés
en exemple ci-dessus il est possible, à partir du schéma conventionnel et en juxtaposant correctement
les cartes, d'obtenir assez rapidement le schéma de montage avec blocs modulaires. (Voir ex. p.14,
Fis.4 à 71.
CH 17 REPRESENTATION DE SCHEMAS DE MONTAGE
P14 AVEC BLOCS MODULAIRES
8. Exemples de schémas.
Fig.4 et 6 :Schémas conventionnels
Fig. 5 et 7 : Schémas de montage avec blocs
modulaires
Fis. 5
RD i-
L
q, A,__l-^
\-/
ttf,r I-
I
r- \- --. L.
LP
P
t----'
| 6.M.P
Exercices : En utilisant les catalogues des différents constructeurs, établir pour chaque composant
une fiche technique ou figureront ses câractéristiques et son code de désignation. (se reporter au CH 10,
p. 16, parag. 12). S'efforcer de connaître les prix de ces composants.
Groupe moto-pompe et groupes de puissance (voir p. 2). Pression 140 bar. Débit 15 //min'
Pour tous les appareils : débit mini 15 f/min. Pression nominale de 210 bar.
Tous ces appareils seront montés sur embases (voir CH17 , p. 2), équipées de raccords à bague,
union simple mâle à filetage d'implantation cylindrique et joints métalloplastiques.
- 1 Pompe à main pour essais (réglage d'appareils - essais de tuyauteries flexibles par ex.)
- 2 Robinets-vannes avec embouts pour raccords à bague
- 3 Manomètres
prises
à bain de glycérine, pression maxi 400 bar avec flexibles de raccordement
sur enfichables
- 1O Tuyauteries flexibles, avec embouts pour raccords à union simple bague
- 5 Tuyauteries flexibles, avec embouts pour raccords à union simple à bague, destinées
aux orifices de drainage et de pilotage
- 6 Raccords en T, 4 raccords en croix, 6 unions double (raccords à bague)
Matériel électrique dont 3 relais électromagnétiques à contacts à ouverture et fermeture.
1 interrupteur 3 positions dont une neutre Q4 Vl. Fils volants.
- 6 lnterrupteurs de fin de course à commande par galet avec contacts à ouverture et à ferme-
tu re
- 2 lnterrupteurs de fin de course à commande par galet éclipsable avec contacts à ouverture
et fermeture
- Boutons poussoir de marche par impulsion
»» » » à contact à accrochage et à dégagement manuel - à ouverture et
fermeture
CH 18
LES SERVOVALVES
P1
1. DEF!NITION
a) Ce sont des distributeurs hydrauliques à action proportionnelle à 4 voies (peuvent être
utilisés en 3 voies) et à centre fermé.
b) Le déplacement du tiroir principal est progressif ce qui fournit en sortie un débit (servovalve
débit) ou une pression (servovalve pression) proportionnelle à un signal de commande d'entrée à faible
niveau.
c) Ce signal est généralement électronique (moins courarnment mécanique, pneumatique ou
fluidique).
Ce sont les organes de base de l'asservissement électrohydraulique.
50kw
On constate, dans les exemples choisis, que la servovalve contrôle une puissance hydraulique
qui est 106 la puissance électrique d'entrée.
Caractéristiques actuelles : puissance d'entrée 50 à500 .W.\ oain:1O1 à2.101
» de sortie 0,5 à 1000 kw. t "
SERVOVALVE A UN ETAGE
4. Les variantes de construction sont nombreuses. Nous étudierons 7 types de servovalve dont
cinq principes différents de moteu r-couple (potentiomètre hydraul ique).
a) Servovalve à un étage à moteur-couple sec (p. 3 et 4).
b) » » deux étages à moteur-couple sec (p. b).
c) » » deux étages à moteur-couple mouillé (p. G).
d) » » un étage à moteur-couple lié à un distributeur à tiroir (p.6).
e) » » deux étages à moteur-couple semi-rotatif et distributeur pilote (p. 7).
f) » » deux étages à moteur-couple à déviation de jet (p. 7).
g) » » trois étages (p.8 et 9).
5. PRINCIPE ET DETAILS DE CONSTRUCTION DE LA SERVOVALVE A MOTEUR
COUPLE SEC (Fig. 1 et photo p. 4)
@.--l
dimensions égales et symétriques.
Pour @@@
", @ voir Fis.2,
q.c 3 4
et les dessins technologiques de
Sa-Sg J1-J2 détail.
u-t
Fig. 1 vL @ Filtre d'entrée (filtration 10 mi-
crons).
ps : entrée du fluide U1, U2: départs vers utilisations
T : retour
(intensité),2 m c
0,
c(u
E
L
o,
o.
c(!
.E
o
Point de rotation
zone fléchissante
Palette en ANHYSTER
1 Gicleurs en bronzeau bérylium UBe2
I _-__ I S', = S'r,6 0,15 à o,3o mm t o,o1
-
F x L = couple de rappel. ll y a équilibre
=10à avec le couple résistant du tube ressort de fiexion @ .
SERVOVALVE A UN ETAGE
P RI NCI PE
Fis.3
palette
g, = t ÿmin
100 b (pe) 100 b (Pe ) 120 b 200 b 80b
ps =200b
7. FONCTIONNEMENT
a) Suivant @, un"
le sens de passage du courant on crée, par l'intermédiaire du moteur-couple
force électromagnétique avec effet aux extrémités de la palette @ . On joue sur les différences de
polarité (N.S., N.N.,S.S.).Auncourantdonné AI correspond une position de la palette en équilibre
avec le tube fléchissant @ soit côté S'1, soit côté S'2. (AI = différence d'intensité)
Lorsqu'une pression existe à l'entrée ps, un débit q, circule dans l'ensemble de la servovalve
(Fig. 3). La palette, 1er étage de l'appareil, en se déplaçant entre les deux gicleurs @ fait varier la
Ap au niveau des étranglements fixes S, et 52 et par ce fait une autre Ap s'installe par résistance à
l'écoulement au niveau des gicleurs @. t-, valeur de ces Ap fixe les pressions aux sorties U1 et U2
(Fis. a). Ar + (u1-u2) ou aI +lu2-u1).
b) Si le courant d'entrée le couple de rappel provoqué par le tube ressort de flexion
cesse
@ remet la palette en position centrale entre les deux gicleurs (Fig.3) si aI= 0 + U1 = U2.
Cette servovalve à un étage est utilisée soit aux faibles pressions soit pour de faibles débits
(1 //min.) donc pour des performances peu élevées.
ao
t
§
q
,9
t
I\
U
io 0
9 d
§r
\t
ü
.ô
ai
!! -t
t
,c
o-
t
b) Un deuxième étage @ piloté par le premier est constitué par un ensemble tiroir-chemise T
classique à 4 voies, centrage par ressorts. Ensemble T interchangeable.
symbole
U3 U4 doc. Hydraulique - Châteaudun
Fig.5 U3 PS U4
Motour @upl!
Ra,rort d. Flatta
Pal.tta
Giclau.
Orilie cslibr,
Tiroi.
Rasn
da
Dirtribur6ur
R.tour Raa.ryolr
Alim.nrariôn
doc. Air-équipement
a) Les bobines du moteur-couple @ sont dans le fluide. Une filtration très poussée du fluide
est nécessaire.
La patette mobile @ est maintenue par des ressorts à lame @ ", non par un tube ressort de
1
1. pièces polaires.
2. bobines de polarisation.
3. bobines de commande A et B.
4. armature reliée par des éléments d'articulation 5 au
tiroir li constituant l'étage débit.
1
L-'-
Fig.7
Ps
Fig.8
Le moteur couple 1 (premier étage) est constitué d'un aimant tournant semi-circulaire (rotor)
aimanté radialement et monté à l'intérieur d'une armature dont le champ magnétique est variabie par
l'action d'un courant électrique (Se). 1 est sollicité pour tourner dans un sens ou dans l'autre suivant
le sens du courant qui traverse l'enroulement Se.
L'arbre A élément de 1 est relié, par une pièce d'articulation L, à un tiroir pilote Tp qui coulisse
dans un piston Pi solidaire du tiroir principal ll.Tp, suivant sa position et par ses gorges, ouvre ou
ferme ou met au réservoir la circulation du fluide à pression pr vers la section S. La section s est en
auto-a limentation.
Si A sous l'action de 1 tourne vers la droite Tp est déplacé dans le même sens ouvrant le pas-
sage 0. Le fluide à pression pr est dirigé vers la section S. L'ensemble Pi et T se déplace vers la droite
ouvrant les passages ps - U3 et U4 * T. Si A tourne vers la gauche, Tp est déplacé dans le même
sens, la section S est mise au réservoir par 0. Le fluide, à pression pr, est dirigé uniouement vers la
section s. L'ensemble Pi et T se déplace vers la gauche ouvrant les passages ps - U4 et U3 - T.
1 est relié à un potentiomètre inductif f qui fournit une tension proportionnelle à l'angle de
rotation de A par rapport à sa position milieu. C'est le signal de sortie correcteur vers les appareils
de mesure.
13. A MOTEUR COUPLE SEC ET TIROIR CENTRE PAR RETOUR MECANIOUE (Fis. 10)
U3 IT UL
PRINCIPE
Le 2ème étage @ est appelé Servovérin car le tiroir de distribution T forme à ses extrémités
deux chambres d'un vérin de commande. Ces deux chambres sont reliées aux alimentations U1 et
U2 provenant du moteur couple @.
On trouve : un premier étage @ {rot.rr couple décrit aux pages 3 et 4) avec une palette
I
spéciale Ps liée au mouvement du tiroir T du deuxième étage @ . est dimensionné dans son alésage
pour laisser passer le débit demandé vers les utilisations extérieures U3 et U4.
Le rappel de T en position est assuré en contre réaction mécanique par la palette Ps.
Cette solution est parfaitement adaptée aux vérins à faible course. A un courant de commande
d'entrée correspond une position de li et par suite un débit.
Pour des débits supérieurs à 70 ou 80 f/min., de 150 à 25O, de 300 à 500, de 1 000 à
1 500 llmin., il existe deux solutions :
a) Utiliser deux ou plusieurs servovalves à deux étages montées en parallèle.
b) Utiliser une servovalve à trois étages (Fig. 1 1, p. 9).
Pression maxi:280 bar.
Dimensions en mm :284 x 1 10 x 149.
RESUME valable pour toutes les servovalves débits :
o)
f
0)
E
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E
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6
o-
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15. Une S.V. est un appareil électrohydraulique qui fait partie d'un ensemble comprenant
généralement :
i-f:io. ta I
Fis. 13
| ,"1:1ry1ryï9'ti:
contrôle de retour
tension (ts) mesure de
la sortie
Les appareils de mesure comparent l'information de sortie ts par rapport au signal d'entrée te.
Lorsque le signal de sortie n'est pas compatible avec le signal d'entréelesappareilsdemesureémettent
un signal correcteur. Cette nouvelle information provoque de nouvelles réactions du récepteur et
cecijusqu'à ce que lessignaux d'entrée et de sortie soient similaires.
Pour certaines S.V. à 2 ou 3 étages (voir Fig. 8p.7 et Fig. 11 p.9) la progressivité des déplace-
ments du tiroir T du distributeur principalestcontrôlée parun potentiomètre à induction qui recopie
la position de T pour les appareils de mesure (trait interrompu sur le diagramme de la Fig. 13).
Les éléments de mesure étant électroniques les opérations de correction sont réalisées dans des
temps très courts (millisecondes).
ll faut retenir, pour comparaison, que dans un circuit électrohydraulique classique (ex. CH 17,
p. 5 à 10), le circuit électrique assurant l'automation est indépendant du circuit hydraulique. Si des
anomalies électriques ou hydrauliques se manifestent au cours du fonctionnement la marche du
récepteur se trouvera modif iée. La correction ne peut venir que d'une intervention extérieure.
Ce circuit est aooelé à boucle ouverte.
de
Toutes les applications avec une S.V. utilisent une électronique adaptée. Des coffrets électro-
niques, appelés ici appareils de mesure (mais auxquels on donne le nom de rack électronique) reçoi-
vent des cartes interchangeables (circuits intégrés) permettant de réaliser différentes fonctions telles
que :
La fermeture des boucles d'asservissement (Fig. 13). La programmation de mouvements
-
séquentiels.
- La réalisation de calculs analogiques - comparaison, multiplication - la génération de fonc-
tions sinusoïdales (vibrations).
- L'amplification - l'alimentation stabilisée du courant d'entrée.
MISE EN GUVRE ET UTILISATIONS DES SERVOVALVES (S.V.)
CH ro
Pll
16. La fabrication de ces appareils nécessite des précautions particulières à tous les stades ê
l'élaboiation.
a) Précautions prises à la fabrication
Ebavurage des éléments usinés car les particules métalliques étrangères au circuit, s'ajoutant à
celles d'éléments divers existant en suspension dans le fluide, provoqueront des effets d'érosion, &
destruction mécanique et de colmatage.
Les effets d'érosion se manifestent principalement, sous l'effet de l'énergie cinétique de ces
particules en suspension, aux passages des étranglements fixes ou variables, des gicleurs, des buscset
sur les arêtes vives des tiroirs des distributeurs.
Les dimensions très réduites des étranglements fixes ou variables risquent de provoquer des
effets de colmatage.
Le montage f inal des éléments constituant la servovalve est donc réalisé avec une grande minutÈ.
grande propreté, dans des locaux climatisés et dépoussiérés. ll varie suivant le type de S.V. Reærpns.
pour exemple, celui d'une S.V. à moteur couple sec (parag. 5 et 6, p. 3 et 4).
1. Assemblage palette-ressort de flexion avec alignement de la palette au comparateur (tolê
rance :0,01 à 0,02 mm).
2. Montage entrefer (voir Fig. 2, p.3l.. L'usinage des surfaces des masses polaires pour obtarr
un entrefer précisse réalise par rectification. Lescontrôlessuccessifs utilisent un projecteur deprofil-
Les serrages nécessitent l'emploi d'un tournevis dynamométrique.
3. Montage des bobines.
4. Montage de l'aimant (visserie en bronze au bérilium).
5. » des gicleurs (contrôle du diamètre des orifices au microscope).
6. » dufiltre.
7. »
(pour la servovalve à deux étages) du tiroir dans sa forrrrr". Cet ensemble en æier
traité, rectifié, rodé est monté dans un corps en AU 4 G (duralumin) amagnétique.
Des joints assurent les étanchéités.
Pendant les manipulations on peut enduire les joints d'huile hydraulique mais jamais de graisc
ou de suif . Toutes les pièces sont dégraissées, trempées dans l'essence (le trichloréthylène a un effcr
néfaste sur les joints) et soufflées.
b) Testage et réglage définitif des servovalves (S.V.) (norme NF ISO 6404/Déc. 86)
Opérations destinées à obtenir les performances de fonctionnement demandées.
Les S.V. sont raccordées à des bancs hydrauliques de haut niveau technologique comporürn
des accessoires tels que : appareils de mesure de pression étalonnés, capteur différentiel de pression.
filtres avec détecteur d'encrassenænt sans by-pass à finesse 3 g à l'entrée de la S.V. et à finesse
10 p sur le retour (Fig. 1a).
Les tuyauteries de liaison sont décapéeset passivées (voir CH 14, p.6).
Puis pour obtenir entre U1 et U2 la Ap recherchée (Ap = pU1 - pU2) on alimente les bobines
en intensité (revoir fonctionnement de la S.V. p. 4, parag. T).
Le choix et la détermination d'une S.V. pour son utilisation résulte de sa courbe caractéristique
de débit et de pression.
Ces courbes sont contrôlées,par rapport à une courbe type, sur des tables de manipulation,
comportant une tracette mobile, reliées à des appareils électroniques en liaison avec la S.V. Une
contre-pression est prévue sur le retour de la S.V. pour la mettre en épreuve de pression. L'essai
mesure aussi les fuites.
Ces essais et ces tracés de courbes traduisent les propriétés statiques et dynamiques des S.V.
d) Précautions d'entretien
A intervalles réguliers, par la prise de prélèvement Pr, prélever un échantillon d'huile pour
effectuer des comptages de particules. Ces différents relevés seront datés et affichés sur le groupe
moto-pompe à l'intention du personnel responsable.
ll faut changer d'huile le moins possible et lorsque cela est nécessaire effectuer des opérations
de rinçage par le groupe auxiliaire de circulation et de filtration relié au réseruoir par la prise Re
(voir Fig. 14, p. 11!..
1 7. EXEMPLES D'UTILISATION
a) Servopompe (Fig. 15) : la S.V. est montée sur une pompe à débit variable Pdv et commande
la position de l'inclinaison du barillet ou du plateau inclinable de la pompe. Le débit est commandé
à distance avec la possibilité d'une grande vitesse de variation de l'inclinaison.
Très utilisée pour les commandes hydrauliques en circuit fermé (voir CH '12, p. 16l..
b) Servomoteur (Fig. 16) :la S.V. est montée sur un moteur hydraulique MH. Unegénératrice
tachymétrique GT contrôle la fréquence de rotation
Utilisée : pour les commahdes en position ou en vitesse des organes d'usinage des machines-
outils, pour la robotique, pour les laminoirs à grande vitesse ;
- pour la commande d'engins mobiles comportant des éléments tournants,
pour le freinage des avions modernes (train d'atterrissage), les ordres provenant d'un calcula-
- teur de bord.
c) Servovérin (Fig. 17) : La S.V. est montée sur le vérin V. Son déplacement est contrôlé par
un ou plusieurs capteurs de positions CP. On obtient des positionnements linéaires de grande préci-
sion sur des courses faibles et moyennes (< 500 mm) soumises à des efforts importants.
Utilisé : en robotique, pour la commande des gouvernes d'avion, pour les essais de matériaux
ou en vibration à des amplitudes et fréquences variables, pour le contrôle de l'avance des outils
(4 microns/s), des presses à emboutir, pour la synchronisation de récepteurs.
CH rB
EVOLUTION DES SYSTEMES ELECTROHYDRAULIOUES
P14
a) L'hydraulique proportionnelle.
b) Les asservissements électrohydrauliques utilisant principalement la servo-valve.
Basés sur l'équilibre entre les efforts magnétiques et les efforts hydrauliques ou mécaniques ces deux
systèmes convertissent l'énergie hydraulique en énergie mécanique à partir de signaux électriques ayant
un niveau de puissance très bas. lls utilisent des circuits électroniques miniaturisés pour capter, compa-
rer une valeur de consigne à une valeur de sortie et corriger en fonction de leurs différences. lls contrô-
lent soit un débit, soit une pression, soit une position.
L'hydraulique proportionnelle apporte plus de simplicité que l'utilisation des servo-valves mais ces
dernières fournissent plus de précision et de performances.
3. Les servo-valves (décrites au chapitre 18) sont des organes de liaison interface entre le système
de régulation électronique et l'hydraulique de puissance avec un rapport de puissance hydraulique et puis-
sance électrique très élevé. ll existe des servo-valves débit et des servo-valves pression. Fonctionne-
ment en boucle fermée.
4. Pour réaliser l'automatisation des systèmes conventionnels, à effet proportionnel et des systè-
mes asservis, on utilise :
a) L'électromécanique avec des capteurs tout ou rien. Ex. : interrupteurs électriques, relais électro-
magnétiques, contacts à pression. lls ouvrent ou ferment des contacts, (ex. : les schémas du chapitre 17t..
Le circuit est conçu une fois pour toute. Pour apporter une modification il faut intervenir sur le circuit
hydraulique ou électrique.
b) L'automate programmable. llest destiné à automatiser une suite de processus sur une machine.
Son rôle est de fournir des ordres à des interfaces de sortie vers des actionneurs ou organes de com-
mande en fonction des données en entrée qu'il reçoit des interfaces d'acquisitions (informations par des
capteurs par ex.). Les ordres de sortie sont fonction des règles qui contrôlent la chaîne cinématique du
processus, règles dictées sous la forme d'un programme d'exécution conçu par l'automaticien.
L'élaboration du programme se fait au moyen de méthodes qui permettent de mettre sous la forme
d'un langage machine le déroulement du processus à réaliser (ex. : la méthode G.R.A.F.C.E.T.). Le pro-
gramme est ensuite introduit dans la mémoire de l'automate au moyen d'un clavier de programmation
avec possibilité de modifications ultérieures du programme.
a) L'unité centrale. C'est la partie principale. Elle est composée d'un microprocesseur (microcircuits
électroniques intégrés), d'un bus d'adressage et de données, d'une mémoire.
Chaque instruction du programme se trouvant en mémoire est soumise à exécution par le micropro-
cesseur au moyen du bus d'adressage et de données d'une manière cyclique et à grande vitesse.
b) Mémoires. On distingue plusieurs types de mémoire dont l'usage est différent. Mémoire de type
RAM, (Read/Write Access Memory) appelée aussi mémoire volatile du fait de la perte des informations
qu'elle contient lors de la coupure d'alimentation. C'est celle utilisée pour la mémoire centrale, l'écriture,
la lecture, les modifications, l'exécution du programme se faisant par son intermédiaire.
Mémoire de type ROM, (Read Only Memory) appelée aussi mémoire morte du fait de l'impossibilité
de réinscrire de nouvelles informations, autrement qu'au moyen d'un matériel particulier. Elle est généra-
lement utilisée pour mémoriser le programme lors de la coupure d'alimentation.
CH rB
EVOLUTION DES SYSTEMES ELECTROHYDRAULIOUES
P 1s
c) Les bus. Ce sont des voies de communication. On trouve différents bus, ceux qui concernent
l'environnement du microprocesseur, bus d'adressage et de données et ceux concernant l'environne-
ment des entrées/sorties sur lesquels viennent s'enficher les différentes interfaces d'acquisitions et de
commandes.
Le bus d'adressage sert au microprocesseur à adresser la mémoire afin d'y lire les instructions du
programme et celui de données, d'y lire ou écrire les données résultant de l'exécution.
Le bus d'entrées/sorties permet au microprocesseur d'accéder aux interfaces d'acquisitions afin
d'y lire les informations en provenance des capteurs ou d'agir sur les interfaces en sortie.
d) La carte Mère, Elle est reliée à l'alimentation et c'est sur elle que viennent s'enficher l'ensemble
des modules composant l'automate programmable.
e) La console de programmation est utilisée pour l'écriture, la mise au point d'un programme et de
son introduction dans la mémoire de l'automate.
f) L'écran de visualisation permet de visualiser le déroulement du programme lors de son exécution.
g) Des interfaces d'entrées/sorties. Elles permettent la liaison entre les informations en entrée émi-
sent par les différents dispositifs d'acquisition et les informations en sortie émisent par l'automate vers
la machine.
Ces interfaces sont généralement équipées de convertisseurs A/D ou D/A suivant le sens des don-
nées. A/D : convertisseur analogique/digital - DiA : convertisseur digital/analogique.
Analogique: capte les différences de tension. Ex. : 0 à 12 V, on peut capter des informations sur
des paliers de tension de 2, 4, 6... Volt.
Digital : transforme ces paliers de tension en valeurs binaires par ex. Ces valeurs sont définies en
nombre de bits.
Bit : c'est l'unité élémentaire d'information qui ne prend que deux valeurs distinctes 1 et 0.
Ex. : 010, 011,... 3 bits - 0100, 0110,... 4 bits - etc...
La précisiori de ces convertisseurs est fonction du nombre de bits dont ils disposent pour coder
les données. Un convertisseur disposant de 12 bits permet de coder 212 soit 4096 valeurs différentes.
Le nombre d'entrées/sorties traitées par l'automate permet d'évaluer son potentiel et sa taille.
E
I
micro-processeur
R
E
E
dI magnétiques
magné1
à ultra-sons
ultra-
o
fq
c
e S S générateurs
générat d'im- "0)
lË pulsion * E
capteurs absolus * =
C
Con sole de
programmation * voir nota p. 16
CH 18
EVOLUTION DES SYSTEMES ELECTROHYDRAULIOUES
P 16
Nota : En cas d'arrêt machine le capteur absolu mémorise la position arrêt ce qui n'est pas le cas
pour le générateur d'impulsions appelé aussi capteur incrémental.
CONCLUSION
Au point de vue purement hydraulique la partie technologique interne des appareils et leur fonction-
nement conservent les principes étudiés dans l'ouvrage. La composition d'un ensemble hydraulique décrite
au CH 2, p. 15 reste sensiblement la même. Seule l'automatisation, vue les performances demandées,
impose l'utilisation de l'électronique et l'assistance de l'informatique, cette dernière permettant aussi
d'étudier le dimensionnement des composants dans l'étude des systèmes électrohydrauliques et d'effec-
tuer des calculs prévisionnels de performances.