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TABLE GENERALE DES MATIERES

Chapitre TITRE DES CHAPITRES


Pour le contenu détaillé de chaque chapitre se reporter à la page 'l de chacun CH
I d'eux, coin haut, à droite Exemple ci-contre P

1 lntroduction -- Utilisation de l'ouvrage

2 Représentation symbolique - Lexique de termes techniques usuels : Français-Anglais-Allemand

3 Principes fondamentaux - Unités - Formules - Exemples de calculs.

4 Réservoirs et filtres -- Fluides utilisés dans l'hydraulique industrielle.


5 Les pompes - Moteurs électriques - Réseaux de branchements.

6 Les distributeurs, classiques et à effet proportionnel.

7 Différents types de groupe moto-pompes à cylindrée fixe.


Echangeurs de température.

B Les appareils de réglage de la pression ou fonctionnant par pression.


Limiteurs de pression.
Réducteurs de pression.
Soupapes de séquence.
Soupape de décharge.
Soupape d'équilibrage. Soupapes à fonctions multiples. Soupapes à cartouche.
Contact électrique à pression.

I Les appareils à clapet.

10 Les.appareils de réglage du débit.

11 Les vérins hydrauliques. Les joints d'étanchéité.

12 Les moteurs hydrauliques - Les transmissions hydrostatiques en circuit fermé.


13 Les accumulateurs.

"t4 Tuyauteries Tubes rigides Tuyauteries flexibles. Faconhage des tubes,


- -
15 Les raccords. Les filetages. Embase, plan de pose et taille des appareils.
Robinets, Vannes. Les appareils de mesure.

16 Mise en service. Entretien. Fiches techniques.


Pannes de fonctionnement. Hypothèses de pannes.

17 Banc de manipulations et d'essais.


Schémas d'application à fonctions différentes avec exemples de calculs et tableaux des phases.
Ci rcuits hydrau I iques par éléments modu lai res.

18 Les servovalves.
Evolution des systèmes électrohydrauliques.

Signification des abréviations


CH : chapitre
p. : page
fig. : figure
parag.: paragraphe
CH 4, p. 6, fig. 5 veut dire : Chapitre 4, page 6, figure 5
INTRODUCTION

DES TECHNIOUES NOUVELLES


Les machines-otltils et les équipements nécessaires aux ensembles de production exigés par
l'économie moderne comportent tous des éléments d'automatisation pneumatiques ou oléohydrau-
liques. Ces procédés complètent les automatisations par des dispositifs mécaniques ou électriques.
Dans le monde industriel actuel ces techniques évolt,ent à un rythme accéléré, et intéressent
tous les secteurs cle l'industrie où l'on réclame puissance et souplesse de manæuvre.
Par leurs diversités et leurs complexités croissantes un enseignement de ces techniques s'est
rapidement avéré indispensable.
Très nombreux sont les ouvriers et les techniciens qui désirent bien connaître ou s'informer
de ces techniques récentes. Elles complètent leur formation initiale.
Les automatismes peuvent être :

- mécanioues
' I électromécaniques
)

- êlectnques )
- tout pneumatiques, électropneumatiques
- oléohydrauliques, électrohydrauliques
- électroniques.
Le système oléohydraulique est réservé, dans la plupart des installations, aux problèmes de
puissance, l'automation est assurée par des commandes électriques, parfois pneumatiques.

Dans les entreprises on trouvera des machines et des installations utilisant toutes ces formes
d'automatismes. On rencontre souvent des machines équipées d'un système oléohydraulique et
d'un système pneumatique. lly a donc intérêt à étudier les deux procédés.
Dans ce but les deux tomes édités en 1978 constituaient un ouvrage général de base indispensable
à la connaissance de ces techniques. Ces deux tomes s'intitulaient :

Tome I - Le mécanicien en circuits pneumatiques et oléopneumatiques (épuisé)


Tome ll - Le mécanicien en circuits oléohydrauliques

Le tome ll (3ème édition épuisée) est l'objet de la présente mise à jour dûment complétée.

Cet ouvrage est destiné à apporter aux lecteurs les connaissances suivantes :

Connaître les principales lois générales de la mécanique des fluides incompressibles.


lnterpréter et utiliser les différentes formules permettant les principaux calculs.
Comprendre les symboles, suivant les normes existantes, composant les schémas d'ensembles
automatisés.
Analyser le fonctionnement général d'un automatisme à séquence d'après un tableau des phases
ou un diagramme.
Savoir relever le schéma d'une installation existante.
Connaître les fonctions des principaux appareils et comprendre leur fonctionnement.
Désigner correctement appareils et mécanismes internes.
Monter ou vérif ier un équipement d'après un schéma.
Comprendre et utiliser des schémas.
Effectuer la mise en service d'installations,
Assurer un service de dépannage et d'entretien.
Confrontés dans la pratique aux problèmes pneumatiques ou oléohydrauliques les utilisateurs
d'un grand nombre de branches professionnelles ressentent la nécessité d'un enseignementspécialisé
ou d'u ne formation complémentaire.
CH 1
INTRODUCTION
P2

A OUI S'ADRESSE LE PRESENT OUVRAGE ?

Aux élèves de. l'Enseignement Technique : Lycées Technologiques, Lycées Professionnels.


A ceux qui recoivent une formation destinée aux systèmes automatisés et qui préparent :

- Le Baccalauréat Professionnel : Maintenance des systèmes mécaniques automatisés. *

- Le Brevet d'Etudes Professionnelles: Maintenance des systèmes mécaniques de production.*

- Le Certificat d'Aptitude Professionnelle : Montage - ajustage de systèmes mécaniques


automatisés. *

- La Mention complémentaire de mécanicien en circuits oléohydrauliques et pneumatiques :*


Année d'études supplémentaires et spécifiques aux techniques oléohydrauliques et pneumatiques.

Aux mécaniciens: de fabrication et d'entretien de machines-outils, d'installations de sidé-


rurgie, de navires, de machines agricoles, d'engins de travaux publics.

- de la réparation automobile,

- d'installations de manutention.

Aux é lectronÉcaniciens.

Aux ouvriers ettechniciens de l'industrie qui, en présence de machines automatisées, se doi-


vent de connaître leur fonctionnement, leurs composants et leurs conditions d'entretien et de
stockage.

Aux praticiens de la formation continue.

A tous ceux qui veulent s'initier aux techniques nouvelles relevant de la Productique et de la
Robotique.

Dès 1964 le Lycée Professionnel du Raincy, établissement pilote, forma des mécaniciens en
circuits oléohydrauliques et pneumatiques. Cette formation, élaborée et mise en place en étroite
liaison avec l'U.N.l.T.O.P. a, depuis lors, très largement essaimé dans les établissements de l'Ensei-
gnement Technique. Elle continue à susciter le plus grand intérêt de la part du corps enseignant
comme au sein même de la profession concernée et des très nombreux secteurs industriels nationaux
utilisateurs des techniques oléohydrauliques.

L'intérêt croissant de cette formation et l'extension corrélative de son audience imposaient


une réédition dûment actualisée et complétée de l'ouvrage intitulé :

«Le mécanicien en circuits oléohydrauliques»

Oue tous ceux qui m'ont aidé et encouragé trouvent ici gratitude et remerciernents.

Jean Compain
Professeur de l' Enseignement Technique

(*) Règlement et programme d'examen : Librairie du C.N.P.D. - 13, rue du Four - 75006 PARIS.
U.N.l.T.O.P. : Union Nationale des lndustries de Transmissions Oléohydrauliques et Pneumatiques
39-41, rue Louis Blanc - 924OO COURBEVOIE Cédex 72.
INTRODUCTION
CH 1

P3

DEFINITIONS, PRINCIPE

Hydraulique - Science et technique qui traitent des lois régissant le mouvement des liquides
ainsi que les résistances qui s'opposent à ce mouvement.

Hydrostatique - Science et technique consacrées à l'étude des conditions d'équilibre des li-
quides et de la répartition des pressionsqu'ilstransmettent. Les liquidesdestinésaux circuits hydrau-
liques de transmission d'énergie sont appelés fluides «hydrauliques». lls sont composés à partir de
produits prétroliers ou de mélanges aqueux ou organiques :
Ces f luides comportent :

- des huiles minérales et depuis peu végétales, avec additifs.


- des f luides diff icilement inf lammables, émulsions aqueuses ou produits de synthèse.

Les premiers appareils et machines dites hydrauliques (1850) utilisèrent l'eau sous pression
comme fluide mais, à l'heure actuelle, lorsqu'on parle de systèmes hydrauliques ou de transmissions
hydrauliques industrielles c'est un fluide hydraulique que l'on utilise comme fluide de transmission.
Si l'on emploie plus simplement le terme «hydraulique» c'est par simplification de langage.
Ces termes s'appliquent à l'ensemble des techniques dans lesquelles on se sert d'un fluide in-
compressible sous pression pour transmettre et multiplier une force motrice. On utilise principale-
ment l'énergie potentielle du f luide liquide refoulé sous pression.
On désigne ce principe par le terme hydrostatique dont le théorème fut énoncé par Pascal en
1650.
C'est au début de notre siècle (1910) que furent réalisées les premières pompes rotatives à
fluide hydraulique dont le principe est encore utilisé de nos jours. Depuis, ce fluide hydraulique est
devenu l'élément graissant des mécanismes.
En 1920 apparurent les premières machines-outils à commandes hydrauliques. Depuis 1950 ces
techniques ont connu un succès et un développement considérable dans tous les domaines. Pour
expliquer cet essor il faut prendre en considération les avantages de l'énergie hydraulique sur les
autres formes d'énergie existantes : électrique, mécanique en particulier.

Parmi ces avantages citons :

- La manæuvre avec souplesse et précision de grosses servitudes (engins de travaux publics,


presses à forger, à emboutir par ex.) par transmission de grandes forces et de puissances considérables
à l'aide d'appareils hydrauliques d'encombrements assez réduits et d'un maniement simple.
- L'utilisation de pressions réglables permettant de doser les efforts.
- La facilité de réglage de la vitesse, sur les appareils fournissant l'effort, suivant des mouve-
ments linéaires ou rotatifs.

- La diversité des commandes permettant d'obtenir à volonté la marche, l'arrêt, l'inversion des
mouvements et des changements de vitesse. Ces fonctions sont réalisées par l'intermédiairedecapteurs
de position, de pompes et moteurs hydrauliques à cylindrée variable dotés de circuits électroniques
complémentaires où trouve place la commande proportionnelle et les servo-valves.

- La possibilité d'obtenir des déplacements doux, précis, exempts de vibrations réalisant sur
machines-outils des précisions d'usinage et des qualités de travail exceptionnelles.

- Le faible poids des équipements hydrauliques par rapport aux équipements électriques et
mécaniques de même puissance.

- L'association des transmissions hydrauliques à l'électricité classique ou à l'électronique, par-


fois à la commande pneumatigue, permet l'obtention de cycles opératoires automatiques très variés.
La machine devient «robot».

- Parmi les réalisations automatisées la robotisation de processus industriels répétitifs prend de


plus en plus d'importance.
CHl INTRODUCTION
P4

L'ouvrage s'efforce d'apporter le maximum de connaissances de base pour comprendre le


fonctionnement des ensembles à transmission hydraulique.

Les connaissances nécessaires doivent s'appuyer sur trois études essentielles :

a) Les principales lois physiques de la mécanique des f luidesincompressibles.


b) Les symboles normalisés qui formeront les schémas.
c) La technologie et la terminologie des composants et de leurs organes.

En effet, un appareil est représenté et identifié par un symbole. Son analyse de fonctionnement,
parfois très complexe, ne peut être comprise qu'aprèsune étude technologique de ses organes internes
parfaitement nommés.
Cette analyse trouvera, le plus souvent, un appui indispensable par utilisation des différentes
formu les physiques.
Ces connaissances permettront dans une recherche de panne ou d'anomalies de fonctionnement
de formuler des hypothèses et d'en tirer une conclusion logique.
Pour un appareil remplissant une fonction on trouve, suivant les constructeurs, plusieurs réali-
sations technologiques. C'est le principe de fonctionnement commun à toutesces réalisations et son
analyse qui ont été décrits.
Certains appareils ou mécanismes ayant rapport aux servomécanismes ont été développés en parti-
culier les servo-valves. Les machines modernes, l'automatisme et la robotique exigent des circuits hydrau-
liques de plus en plus performants. Dans ce domaine l'hydraulique conventionnelle se trouve rapidement
limitée. L'utilisation de l'hydraulique et de l'électronique, techniques complémentaires, progresse conti-
nuellement et n'est justif iée, vue le coût très élevé des installations, que par des fabrications demandant
de hautes performances en précision et en réponse dynamique.

Cette quatrième édition se met à jour, en particulier, pour la connaissance et l'utilisation des nor-
mes qui se modifient avec l'évolution des technologies - normes françaises (AFNOR) et internationales
(lSO) ainsi que des recommandations C.E.T.O.P., relatives aux transmissions oléohydrau-
liques décrites dans l'ouvrage.

Une norme AFNOR enregistrée est désignée par :

NF E 48-. .. / suivie de sa date de publication (mois et année).


NF : norme française, E : mécanique, 48 : hydraulique, (49 pour système pneumatique).

Certaines normes sont expérimentales. Elles sont désignées uniquement par E 48-. . .I età
la date de publication il peut ne pas exister de normes ISO correspondantes.

Une nouvelle désignation est employée : NF ISO I . . . . c'est l'adoption officielle en France
de la norme lSO.

Ex. : NF ISO 81 32 / Août 88 accompagnée d'un indice de classement E 48-504. Cet indice permet
de retrouver la norme dans les documents AFNOR.

A.F.N.O.R. - Association Française de Normalisation.


l.S.O. - Organisation lnternationale de Normalisation.
C.E.T.O.P. - Comité Européen des Transmissions Oléohydrauliques et pneumatiques.
CH l
UTI LISATION DE L'OUVRAGE
P5

L'ouvrage comporte 18 chapitres (CH) dont l'énumération plus détaillée apparaît dans la table
des matières . Etudier dans l'ordre ci-dessous.

- CH 2 - Représentation symbolique en usage dans l'industrie.


- CH 3 - Etudes des principes fondamentaux. Unités. Formules. Exemples de calculs.
- CH 4 à 15 - Fonctions, principes de fonctionnement et études technologiques des compo-
sants de base.
Pour chaque appareil on trouvera des schémas d'utilisation complétés d'analyses de fonctionne-
ment ainsi que les pannes possibles, leurs cauæs et leurs remèdes.
Un schéma complexe est une combinaison de schémas simples.
- CH 16 -Traite de la mise en service, de l'entretien, d'une méthode de réflexion pour le dépan-
nage et des hypothèses possibles de pannes pour un circuit général.
-CH 17 -Définit la conception d'un banc simple et complet pour manipulations.et essais.
Plusieurs schémas sont proposés avec applications de calculs et de réglages. Des
pannes pourront être provoquées en vue de la recherche de leur origine pour remettre
le circuit en fonctionnement.

Les appareils pour transmissions hydrauliques ont un coût de fabrication très élevé du fait que
pour obtenir des hautes pressions avec le maximum de fidélité les tolérances d'usinage des méca-
nismes sont très réduites (quelques microns). Ceci nécessite l'emploi de machines-outils de super
finition et des moyens de contrôle très poussés. Les matériaux utilisés sont de haute q.ralité.
Les manipulations d'appareils (démontage complet en particulier) et l'utilisation des organes
de liaison (tuyauteries, raccords par ex.) devront être envisagées avec beaucoup de méthode et de
soin. Lire spécialement la page 4 du chapitre 16.
Pour ceux qui auraient la possibilité d'effectuer des manipulations le tableau ci-dessous classe
une progression recommandée de schémas. (p. 5 et 6)
Ces schémas figurent dans l'ouvrage. Pour certains les liaisons avec le groupe moto-pompe et
les retours au réservoir sont à compléter (voir banc de manipulations CH 17, p.2],.

o)
L
report dans l'ouvrage
^!
26 Désignation de la manipulation
parag.
t Chapitre page
ou fig.
1 Etudes de phénomènes physiques simples sur circuits ouverts.
Pression - débit - puissance.
Utiliser le montage pourconcrétiser les expériences O @ @@ 3 44
2 Démonstrations et Essais.
Pour la compréhension des pertes de charge (Ap) dans les 3 32 3
conduites. Effectuer un relevé des expériences sur un tableau.
En tirer les conclusions.

3 Tarage d'appareils :
Limiteur de pression I 8 t7-18
Réducteur de pression I 15 7
Soupape de séquence I 21 13

4 Schéma de base
Connaissant les caractéristiques débit et pression de la pompe, 2 15 a)
les surfaces S1 et 52 du vérin et en choisissant une force anta-
goniste par le groupe de puissance avec vérins en opposition
(voir CH 17, p2, c) on peut calculer la pression de poussée
côté 51 permettant le tarage du limiteur de pression (LP) -
taré à : , ainsi que les vitesses aller (u ) et retour (u') -
A contrôler.
cHl UTI LISATION DE L'OUVRAGE
P6

(t,
L
Report dans l'ouvrage
oF
zô Désignation de la manipulation
parag.
à Chapitre page
ou fig.

5 Montage pour obtenir le débrayage d'une pompe


a) par distributeur auxiliaire 7 3 6a
b)par distributeur de puissance 7 4 6b
c) par détarage du limiteur de pression à commande pilote. 7 4 6c
6 Montage pour deux étages de pression dans un circuit - 1 pompe
a) par limiteur de pression à commande pilote 7 4 7
b) par limiteur de pression à commande pilote avec débrayage 7 5 8
de pompe.
Montage pour trois étages de pression - 1 pompe 7 5 9
Circuit secondaire à deux étages de pression réduite. 8 13 fis. 6
7 Utilisation d'une soupape de séquence
r
a) mouvements séquentiels entre vérin et moteur ( pilotage I 17 fis.4
mouvements séquentiels entre deux vérins I interne I 17 fis. 5
b) mouvements séquentiels entre deux vérins -pilôtage externe I 18 fis.7
c) en soupape d'équilibrage I 19 fis. 11
d) ouverture de soupape suivant deux pressions 8 21 fis. 15
e) si l'on possède une soupape à'fonctions multiples s'inspirer des 8 22 14
exemples cités au CH I - p. 22.Bien lire les renseignements
techniques du constructeur pour transformer cette soupape et
l'utiliser en :
limiteur de pression I Utiti..,. ensuite les numéros
- réducteur de pression --
- | ï;*Ore
- - - déjà cités
- soupape de séquence )
I Schéma avec blocage d'un vérin en position I 6 f is. 19
I Réglage d'un contact électrique à pression 8 26 5
Schémas d'utilisation 8 25 3,a
10 Contrôle du débit, de la vitesse
a) Manipulations avec limiteur de débit et régulateur de débit 10 9 15
Utilisation du régulateur de débit
b) schéma avec réglage du débit par l'entrée 10 10 16
c) schéma avec réglage du débit par la sortie 10 10 17
d)schéma avec réglage du débit par soustraction 10 12 18
e) schéma avec réglage du débit dans les deux sens 10 14 aetb
11 Changement de !a vitesse pendant la course d'un vérin 10 15 aetb
12 Phénomène de la cavitation a) d'une pompe 5 29 42
b)d'un vérin 11 19 25
13 Schémas avec accumulateur hydro-pneumatique
a) utilisation de contacts électriques à pression 13 5 fis. 8
b) u ti I isation d'u n conjoncteu r-disjoncteu r hydrau lique 6 fig. 9
14 Schémas hydrauliques complets avec automation électrique
Commandes électriques de circuits hydrauliques (de O a @ I 17 4-5-6 fis.3-4
Schémas hydrauliques avec exercices de calculs, de réglage de 17 6à lC
pression, de réglage de débit et de la vitesse (de I à V)

MATERIEL NECESSAIRE POUR CETTE PROGBESSION - voir CH 17, p.15


cH2
REPRESENTATION SYMBOLIOU E
P1

Table des matières

Historique - Documents accompagnant une installation. Liste des documents de


normalisation.

3 Symboles graphiques : symboles de base.

4 Symboles graphiques : signes de fonctions.


Conduites et connexions.

5 Raccords rapides. Appareils de conditionnement, de mesurage et de conser-


vation de l'énergie.

6 Les vérins.

7-B Pompe - moteur. - Source d'énergie - Repérage du sens de rotation, du sens


de flux et de la position des commandes.

I Exemples d'utilisation de symboles.

9-10 Représentation des appareils de distribution.

10 Désignation d'un distributeur.

11 Modes de commandes.

12 Exemples de distributeurs avec modes de commande.

13 Appareils de réglage de la pression.

14 Appareils de réglage du débit. Appareils à clapet de non retour.

15 Composition générale d'un ensemble à commande hydraulique.


Notions de représentation - circuits ouverts - circuits fermés.

16 Règles d'exécution des schémas (extraits).

17-18 Lexique de termes techniques usuels : Français-Anglais-Allemand.


CH 2 HISTORIOUE
P2 DOCUMENTS ACCOMPAGNANT UNE INSTALLATION

Le développement rapide des techniques hydromécaniques de ces dernières années rendait


nécessairel'introduction de symboles graphiques - alphabet du pneumaticien et de l'hydraulicien.

A l'origine, les dessins d'installation à commandes hydrauliques étaient établis en représentant


les appareils avec vue en coupe ou avec des symboles particuliers à chaque fabricant.

Les premiers symboles normalisés appelés J.l.C. (Joint lndustry Conférence


- origine amé-
ricaine). créés en septembre 1948, furent révisés en 1949, 1953 et 1955, puis un projet de norme
PN E 04-056 fut diffusé en juillet 61 par l'AFNOR.

En 1960, le Comité Européen des transmissions oléohydrauliques et pneumatiques (C. E.T.O.P.)


adopta une représentation symbolique plus simple qui aboutit en 1964 à la recommandation
CETOP RP 3 établie en trois langues (Allemand, Anglais, Français).

Cette recommandation a été présentée à l'organisation internationale de normalisation LS.O. et adop-


tée en 197O, après quelques modifications, sous la norme R12'|'9 176 R et remplacée depuis Mars 92
par la norme NF ISO 1219-1 (indice de classement E 04-056).

Les symboles représentent les appareils et les canalisations. lls n'ont pas d'échelle :celle-ci
sera choisie de façon à rendre le dessin clair et lisible.

lls sont fonctionnels mais l'étude technologique des différents appareils constituant les schémas
est nécessaire.

Les documents accompagnant une installation hydraulique comportent le plus souvent :

a) un schéha hydraulique symbolique à l'état repos


b) le schéma électrique réalisant l'automation du schéma hydraulique
c) une analyse de fonctionnement écrite ou un diagramme de fonctionnement ou un tableau des
phases permettant de comprendre la marche de l'ensemble électrohydraulique

d)une notice de mise en route et d'entretien.

La réalisation d'un schéma ne situe pas la position réelle des appareils de l'installation par
rapport à la machine.

Les schémas de montages doivent être conf ormes à la norme E O4-O57 - f év. 92, à utiliser conjoin-
tement avec la norme NF ISO 1219-1 I mars 92.

La liste actualisée des normes l.S.O. et A.F.N.O.R. et des recommandations C.E.T.O.P. concernant
les transmissions oléohydrauliques effectivement publiées ou en cours d'élaboration est disponible au
siège de l'U.N.l.T.O.P.
CH2
SYMBOLES GRAPHIOUES
P3
SYMBOLES DE BASE

Ces symboles représentent Dénomination

Trait :

Conduite de travail, de pilotage d'alimentation, de retour. continu


Conduite électrique.
Conduite de pilotage (commande) intérieure et extérieure. lnterrompu
Conduite de récupération des fuites, de purge ou de
décharge.
trttuoutEtiltittL r,,ll, Ptuùtirurù oPPott ilù ttiutilù uorrù urr Mixte
bloc ou dans une unité de montage.
t/str
Liaisons mécaniques (arbre, levier, tige de piston). Double

a) Appareils de transformation de l'énergie


(pompe, moteur).
b) Appareils de mesure. Cercle
c) Clapet de non retour. Galet (toujours avec un point
au centre).
Raccord rotatif. Articulation.

Moteur ou pompe à angle de rotation limité Demi-cercle


Ê
a) Organes de commande : Moteur d'entrainement autre Carré
qu'électrique.
b) Appareils de conditionnement : filtre, échangeur de Carré sur pointe
chaleur.

tz
a

tz>lr
a) Vérin - Distributeur.
,ll[-
'H
b) Piston.
Rectangle
c) Amortissement dans un vérin.
tfztt
d) Certains modes de commande.

H Réservoir. Demi-rectangle

Accumulateur. Capsule
2lt
CH2 SYMBOLES GRAPHIOUES
P4
SIGNES DE FONCTIONS

Ces symboles représentent Dénomination

Sens de l'énergie transmise par le fluide et la nature du


è b f luide. Triangle
A A a) pneumatique.
b) hydraulique.
(équilatéral)

1 ?
1 Passage et sens du flux dans les soupapes et distri- Flèche :

droite
\fiil (((
buteurs. )

2 Mouvement rotatif - sens de rotation d'un arbre (ex- ou oblique i 1

emples en 4). incurvée : 2


3 Possibilité de réglage ou d'ajustement d'une pompe, obique 1.
d'un ressort, d'un électro-aimant. longue I "

Electrique.

I T Voie ou orifice fermé.

a bx a) Ressort. b) Etranglement.
Signes de
fonction divers

^A/V Siège de clapet de non retour.

CONDUITES ET CONNEXIONS

Raccordement en té. Conduites

a) Raccordement en croix.
b) Croisement sans connexion.

c) Conduite flexible :
aboutit généralement à un élément mobile.

Dispositif nécessaire pour purger. Connexion


Temporaire

Jonction(s) de conduites pouvant effectuer un mouve- Raccordements


ment angulaire ou une rotation en service. d'angle et
a) A un raccord. Raccordement
b) A trois raccords concentriques. rotatifs
RACCORDS RAPIDES - APPAREILS DE CONDITIONNEMENT CHz
DE MESURAGE ET DE CONSERVATION DE L'ENERGIE P5
CONNEXIONS - RACCORDS RAPIDES

DESACCOUPLES ACCOUPLES
Raccord rapide sans clapet sans clapet de non retour
de non retour, la conduite circulation dans les deux
est ouverte. sens.

Coupleur auto-obturant ou avec clapet de non retour


raccord rapide avec clapet ouvert mécaniquement, la
de non retour, la conduite conduite est ouverte dans
est fermée. les deux sens.

APPAREILS DE CONDITIONNEMENT

a) avec élément magnétique


Filtre complémentaire.
b) avec indicateur de pollution.

Echangeurs de chaleur :

c) Régulateur de température. Peut ajouter ou retirer des calories.


d) Refroidisseur.
d') Refroidisseur avec représentation des conduites du fluide de refroidissement.
- Les flèches à l'intérieur du carré sur pointe symbolisent l'évacuation ou l'apport de la chaleur.
e) Réchauffeur.

APPAREILS DE MESURAGE

a) lndicateur de pression. f) Débimètre.


b) Manomètre. g) Compteur totalisateur.
c) Thermomètre. h) Tachymètre (mesurage de la fréquence de rotation).
d) lndicateur de niveau. i) Mesureur de couple.
e) Indicateur de débit.

CONSERVATION DE L'ENERGIE

Réservoirs hydrauliques à la pression atmosphérique avec conduite dé-


bouchant au-dessous du niveau du fluide.
a) Conduite d'aspiration ou de retour.
b) Conduite de récupération des fuites, de purge ou de décharge.
c) Réservoir en charge.
Les conduites de retour et de récupération des fuites provenant des
appareils peuvent se terminer par le symbole du réservoir dès la sortie
des appareils.
CHz TRANSFORMATION DE L'ENERGIE - LES VERINS
P6
Symbole détaillé et simplifié VERIN A SIMPLE EFFET

Vérin dans lequel la pression du fluide s'exerce dans un


seul et même sens.
1) A rappel par ressort. 2) Symbole simplif ié.

3) Vérin type plongeur - position verticale - retour par


force extérieure.

VERIN A DOUBLE EFFET

Vérin dans lequel la pression du fluide s'exerce alterna-


tivement dans les deux sens.
1) à simple tige )
1' et 2' svmboles simplifiés
2) à double tige i

VERIN DIFFERENTIEL

Vérin dont le fonctionnement résulte de la différence des


surfaces effectives de chaque côté du piston.

VERIN AVEC AMORTISSEUR

1) comporte un amortisseur fixe agissant dans un seul


SENS.

2) comporte un amortisseur fixe agissant dans les deux


sens.

3) l'amortisseur est réglable d'un côté (ici côté fond).

4) l'amortisseur est réglable des deux côtés.


5) symbole simplifié de 3.

6) symbole simplifié de 4.

VERIN TELESCOPIOUE

1) à simple effet, la pression du fluide s'exerce dans un


seul et même sens (course aller).
2) à double effet, la pression du fluide s'exerce alterna-
tivement dans les deux sens.

Symbole détaillé simplifié

MULTIPLICATEUR DE PRESSION

Appareil transformant une pression x en une pression


supérieure y.
CH 2
TRANSFORMATION ET TRANSMISSION DE L'ENERGIE
P7
POMPE HYDRAULIOUE

A cylindrée fixe
1) à un sens de f lux
1
2l à deux sens de flux mais opposés
Nota : arbre tournant, voir p. 3
A cylindrée variable

1 2
I ) ,Urn.t déf initions que pour cylindrée f ixe.

MOTEUR HYDRAULIOUE

A cylindrée fixe
1) à un sens de f lux
1 ?
2l à deux sens de flux
3) moteur oscillant à angle de rotation limité
A cylindrée variable

l).êrn", définitions gue pour cylindrée fixe

POMPE.MOTEUR

Appareils à deux fonctions soit en pompe


soit en moteur
A cylindrée fixe
1) avec inversion du serrs de f lux pour fonc-
tionner soit en pompe, soit en moteur
2l sans inversion du sens de flux pour fonc-
tionner soit en pompe, soit en moteur
à
3) deux sens de flux pour fonctionner soit
en pompe, soit en moteur
A cylindrée variable
1)
2 i mêmes définitions que pour cylindrée fixe
3,
SOURCE D'ENERGIE

1) moteur électrique
2l moteur thermique
3) source de pression hydraulique simplifiée

Pour les pompes et les moteurs hydrauliques existe une annexe A à la norme ISO 1219-1.
Elle définit la relation entre : le sens de flux du fluide, le sens de rotation de l'arbre et la position de toute com-
mande intégrée (appareils à cylindrée variable).
On peut suivre les règles suivantes :
références d'identification de la commande principale, par ex. : M, A,N.
Z position de déplacement zéro - M et N positions extrêmes pour un déplacement
maximal. (suite p. 8).
CH2 REPERAGE DU SENS DE ROTATION, DU SENS DE FLUX ET DE LA
P8 POSITION DES COMMANDES DES POMPES ET MOTEURS

Le sens de rotation de l'arbre est représenté par une flèche concentrique entourant le symbole principal
dans le sens entrée-sortie de l'énergie.
Pour les pompes, la flèche part de l'arbre entrainé en direction de la conduite de sortie.
Pour les moteurs, la flèche part de la conduite d'entrée en direction de l'arbre moteur.
Exemples :

Appareils mono-fonctionnels 11 à 2 sens de rotation) : indiquer le sens de rotation et la position de com-


mande correspondante par rapport à la conduite considérée (Ex. 1, 2 : pompes - 3, 4, 5 : moteurs).
Pompe-moteur : symbole @ - 2 sens de rotation - lndiquer le sens de rotation et la position de commande
par rapport à la conduite considérée. Dans cet exemple l'appareil fonctionne en pompe.

EXEMPLES D'UTILISATION DES SYMBOLES DES PAGES 3, 4, 5,6 Et 7

Conduites toujours tracées verticales ou horizontales Mauvais tracés

lP
t-------
I
I changement de pas de canalisations obliques
I 1 direction
rayon
sans
I I
T : conduite de travail
ou avec rayons
P : conduite de pilotage

Obturation b appareil
? 3 conduite de travail
4 orifice bouché sur l'appareil par
-..t6 un bouchon vissé
a conduite
1 par raccord obturé LLb conduite de retour au réservoir
2 par raccord rapide avec clapet de non retour 6 conduite de fuite

GROUPE GENERATEUR

1 vérin double effet, simple


tige, avec amortisseurs ré-
glables
1 pompe hydraulique à un sens de flux, cylindrée fixe
2 moteur électrique 2 raccords rapides accouplés,
ouverts mécaniquement
3 filtre d'aspiration avec élément magnétique 3 conduites flexibles
4 réservoir avec conduite débouchant au-dessous du
niveau du fluide
5 thermomètre
R EPRESENTATION SYMBOLIOU E DES APPARE I LS cll 2
DE DISTRIBUTION P9

PRINCIPE DE BASE _ CONSTRUCTION


Un appareil de distribution est constitué par plusieurs cases

.[-Tl
:

ll y aura autant de positions que le symbole comporte de cases :

a)
2 positions b) 3 positions c) 4 positions
Pour analyser le fonctionnement d'un schéma, les différentes positions peuvent être repérées
par des chiffres arabes. Le zéro correspond à la position repos. Pour un symbole à deux cases, la

trI
case 0 sera la position repos.

1 0 2
0)
E

5 t-.s lignes symbolisant les conduites d'arrivée, de départ, de retour, arriveront à la case matéria-
lisant la position repos. lci 4 conduites arrivent à l'appareil, il comportera 4 orifices.
È
La case 0 est La case 0 est
celle de repos I I I celle de repos

L'obturation interne de l'orifice d'un appareil est matérialisée par un trait perpendiculaire au
trait représentant l'arrivée de la conduite à l'orifice en question.
orifice extérieur
fermé
--

\ J
obturé par le mécanisme
tnterne mooile

Les voies de circulation du fluide à travers l'appareil dans ses différentes positions sont repré-
sentées par des traits portés dans les cases symbolisant les positions en question. Dans chaque case
les flèches indiquent le sens de circulation du f luide.
Les orifices sont identifiés par des lettres (norme E 48-141 / juillet 1986).

Ex. :
A B A B ABC
om
PT
om
PT
o[--l
PT P
P : arrivée de pression
A, B, C ... : orifices d'utilisation
ï : retour au réservoir

En o et @ :4: orificesA par case


- en @ :6 orifices
En o : 2 voies - Pvers T B vers
En @ : 2 voies : P vers B - A vers T (inverse de 1)
En @ :P, A, B, T, fermés - P, C :seule voie de passage

Exemple :

1 AOB 2 L'appareil comporte : 4 orifices,


3 positions (3 cases)
4 voies : PA, BT (case 1) PB, AT (case 2)
PT
CH2
APPARE! LS DE DISTR IBUTION
P10

On trouve :

1 - a) des appareils à deux positions donc à deux cases *


b)des appareils à deux positions mais à trois cases + fl-l] pour ces derniers,
la position milieu n'est qu'une position intermédiaire de passage. ll n'y a donc que deux positions

c) des appareils à trois positions donc à trois cases fT-n


d)des appareils à quatre positions donc à quatre ->
cases-> fTrn
2 - Possibilités a) d'écoulement à travers l'appareil
b) fermeture dans l'appareil
Comme déjà cité p.9 - Les voies d'écoulement sont représentées par des traits etdesflèches,
l'obturation interne par un trait perpendiculaire à la conduite en question.

Ex.
m
:

1 voie 1 voie 2 voies 2 voies


1 orifice fermé 1 orifice fermé

2 orifices
Horif ices 2 voies en 2 orifices fermés 1 orifice fermé
fermés fermés connexion 1voie en by:pass 3 orifices en by-pass

Autres exemp les

H
DESIGNATION D'UN DISTRIBUTEUR
On annonce dans l'ordre :

a) le nombre d'orifices
b)le nombre de positions
Pour un appareil à trois positions, le nom ou la désignation de la case milieu.
Pour un appareil à quatre positions, la désignation de la casesupplémentaire.

Chaque position correspond dans le circuit à une fonction différente.


c) le mode de commande (voir p.11 et 12l..
On simplifie la dénomination des distributeurs en utilisant deux chiffres. Le premier correspond
au nombre d'orifices, le second au nombre des positions.
Ex. :412 - 4/3 puis on complète pour chaque position (donc chaque case) la dénomination des voies
de passage.

Ex.:4/2 Ex.:4/3
1 AOB 1 AOB 2
Position0:P,A,B *T Positionl:P-*A-B+T
A-B -'T Position0:P,-* T-A,B
Position 1:P
- fermés
Position2:P
- B-A -'T
Les distributeurs ayant un nombre infinide positions intermédiaires de passage correspondant à des
degrés variables d'étranglement de l'écoulement sont complétés par deux traits parallèles sur toute la
longueur du symbole (voir CH 6, p. 221.
CHz
MODES DE COMMANDE
P 11
MUSCULAIRE
1 symbole général
2 bouton poussoir
3 bouton tirette
1 4 levier
MECANIOUE
5 5 pédale
6 pédale à double effet
7 poussoir mécanique
8 poussoir à course variable
9 galet, deux sens de fonctionnement
10 galet, un seul sens de fonctionnement
1 1 ressort

ELECTRIOUE (par électro-aimant)


1 à un enroulement
2 à deux enroulements
3 à deux enroulements, action progressive
(2 et 3 : agissent en sens contraire)

PAB PRESSION (commande directel


1 voie intérieure de commande située à
l'intérieur de l'appareil
L-J z 2 voie extérieure de commande située à
l'extérieure de l'appareil
3 par application ou par baisse de pression
s2 4 par aires d'influence opposées
Le rapport des aires 51 et 52 peut si
nécessaire, être indiqué
s1 > s2

COMMANDE COMBINEE BI-ETAGEE


1 par électro-aimant puis pilotage hydrau-
lique
2 idem à 1, la position centrale 0 est ob-
tenue par deux ressorts de rappel, avec
alimentation de pilotage externe et
drain

ELEMENTS MECANIOUES
1 dispositif de maintien en position
1 2 à deux positions
3 à trois positions
4 dispositif de verrouillage. Le symbole de
la commande de déverrouillage peut
être indiquée (*).
5 basculeur : empêche l'immobilisation
au point mort

tr 1 2
3
1 simple
2 avec levier transversal
3 avec point fixe
MECANISMES D'ARTICULATION
Utilasés pour les dispositifs
de réglage

Les symboles de commande peuvent être placés en n'importe quelendroit convenable à l'extrémité du rec-
tangle représentant l'appareil.
CH2
EXEMPLES DE DISTRIBUTEURS AVEC MODES DE COMMANDE
P12

10

PT
AB
10a

AOB
11

12a
x
X T -Y

DISTRIBUTEURS 412 - 312


1 à commande manuelle maintenue sur deux positions distinctes
2 à commande manuelle, rappel par ressort
3 à commande mécanique par galet, rappel par ressort
4 à commande électrique, rappel par ressort, deux positions distinctes
5 312 à commande électrique, rappel par ressort
6 à commandes électriques ou en commandes manuelles (poussoirs)
7 à commandes hydrauliques directes

DISTRIBUTEURS 4/3
8 à commande manuelle maintenue sur trois positions distinctes
9 à commande manuelle, rappel par ressorts sur la position neutre (case 0)
10 à commandes électriques, rappel par ressorts au neutre (case 0)
10a idem à 10, (autre forme de symbolisation), avec commandes prioritaires manuelles par poussoirs
11 à commandes hydrauliques, pilotage externe, rappel par ressorts au neutre (case 0) lorsque les conduites
de pilotage ne sont pas sous pression
12 à commandes électrohydrauliques, rappel par ressorts au neutre
12a idem à 12, avec commandes prioritaires manuelles

De nombreux exemples sont donnés et décrits - CH 6 - ORGANES DE DISTRIBUTION


CH2
APPAREILS DE REGLAGE DE LA PRESSION
P 13

I
r-\ | )(tr
I
1 Limiteur de pression - appelé aussi
Soupape de sûreté - un seul étage.
:

L L IJ'
.(t)
2 Limiteur de pression à commande pilotée (sym-
E
(D bole simplifié) avec prévision d'une commande
2 P à distance en x.
C
(l)
E
o)
(o
E
o
C
9_
o) Soupape de séquence
«,
o-
o- 1 à un seul étage, à commande directe.

2 à commande pilotée.

P
o 1 Réducteur de pression - un seul étage.
o
f 2 à commande pilotée,
o

A
C
(l)
3 idem à 1 avec clapet de non retour.
E
(l)
(I,
4 Réducteur de pression autorégulateur avec orifice
E de décharge si la pression de sortie est supérieure
o à la pression de réglage.
C
9_
o Nota : les lettres utilisées p. 13 et 14 pour le repé-
(I, rage des orifices de pilotage et de drainage
r
I
o-
o- peuvent varier suivant la taille des appareils.
(norme NF E 48 423lMars 89)
L

CONTACT A PRESSION

Emet un signal électrique à une pression préréglée.

Exemples de symboles d'appareils

Réducteur de pression à commande pilotée avec cla- Soupape de séquence à commande pilotée, pilotage
pet de non retour et possibilité de pilotage à dis- interne et possibilités de pilotage externe par x ou y,
tance par x. avec clapet de non retour.
CHz APPAREILS DE REGLAGE DU DEBIT
P14
Réducteur de débit
1 étranglement non réglable.
L._:/'_ 2 robinet-vanne.
3 étranglement avec débit réglable.
4 idem à 3 avec clapet de non retour.
5 idem à 3 en symbole détaillé sans indication du
mode de commande.
6 réducteur de débit réglable à commande méca-
nique par galet, à réglage par ressort.

Régulateur de débit compensé


1 à débit variable - symbole détaillé.
2 à débit variable - symbole simplifié.
la flèche sur la conduite du symbole simplifié
indique une compensation de pression sans
compensation de température.

Régulateur de débit, à compensation de tempé-


rature
3 symbole détaillé avec clapet de non retour.
4 symbole simplifié de 3.

L___ L-l___J le signe I inOiqru que l'appareil est à compen-


sation de température.

Régulateur de débit à dérivation


5 symbole détaillé.
6 symbole simplifié.
à débit variable, avec évacuation de l'excédent
de débit au réservoir sans compensation de
température.

DIVISEUR DE DEBIT
Le débit d'alimentation est divisé en deux débits
dans un rapport donné et ceci à peu près indépen-
damment des variations de pression.

APPAREILS A CLAPET DE NON RETOUR

1 clapet de non retour simple.


2 clapet de non retour taré.
3 clapet de non retour piloté pour ouvrir le pas-
sage B vers A.
4 clapet de non retour piloté pour fermer le pas-
sage A vers B.
5 clapet de remplissage et de vidange.
COMPOSITION GENERALE D'UN ENSEMBLE CHZ
A COMMANDE HYDRAULIOUE P 15

Source d'énergie
Groupe moto-pompe appelé aussi centrale hydraulique avec ou sans accumulateurs.
Appareils de régulation et de distribution
Permettent :
a) la sécurité de l'ensemble
b)la distribution du fluide
c) le contrôle de la vitesse du fluide (avance lente ou rapide)
d)d'obtenir différentes pressions dans un même circuit
e) d'obtenir des séquences
Appareils récepteurs
a) vérins (poussent ou tirent, peuvent osciller)
b) moteurs (mouvements rotatifs)

Appareils de cond itionnement


Filtres, échangeurs thermiques, manomètres, contacts électriques à pression, etc.
Canalisations et raccords
Assurent les liaisons entre le groupe moto-pompe, les appareils de distribution et de régulation
et les récepteurs.
Nota : Certains montages utilisent le minimum de tuyauterie. Les appareils de régulation et de
distribution sont empilés et en intercommunication.
Appareils électriques
Commande du ou des moteurs électriques entraînant les pompes, contacts de fin de course, prises
d'infor,mations électroniques permettant les automations entre les appareils de distribution et les récepteurs.

NOTIONS DE REPBESENTATlON DE SCHEMAS HYDRAULIOUES

On distingue (sous la forme la plus simple) : Les tr, ansmissions hydrostatiques


a) à circuits ouverts b) à circuits fermés

|.1H (schéma de principe)


+

)
LU

-<' x-
x
îr.1 r
L
t ri

Le fluide ne retourne pas au réservoir.


Le f luide utilisé retourne au réservoir. Le'sens de rotation du moteur hydraulique MH
Les inversions de marche du vérin V proviennent est inversé en changeant le sens de refoulement
du distributeur D. de la pompe.
REGLES D'EXECUTION DES SCHEMAS

Elles sont destinées à faciliter la construction, la description et l'entretien des installations.

1 - REGLES GENERALES (extraits de la norme E O4-O57 - février 92)


sont :
Les appareils
a) dessinés en utilisant la représentation symbolique fonctionnelle suivant la norme NF ISO 1219-1.
b)disposés de préférence de bas en haut, dans l'ordre où ils se trouvent en suivant le flux d'éner-
gie, par exemple : réservoirs, pompes, appareils de régulation et de distribution, vérins ou moteurs
hydrauliques
c) représentéschacun dans la position qu'il occupe à l'état initial de l'installation.
L'état initial s'entend après mise sous pression des circuits et avant que ne commence le cycle
de fonctionnement.

2 _ REPERAGE DES APPAREILS, DES ORIFICES DE RACCORDEMENT, DES CONDUITES


Chaque appareil est clairement repéré. Ce repère se retrouvera dans une nomenclature. Les orifices
sont repérés sur les schémas suivant les indications portées sur les composants. Les conduites sont repré-
sentées selon leurs fonctions (voir normes p. 3 et 4). S'ilest nécessaire de les différencier par des cou-
leurs, le code ci-dessous sera utilisé.
Conduite de travail, d'alimentation Trait continu rouge
Conduite de pilotage Trait interrompu rouge
Conduite de retour Trait continu bleu
Conduite de récupération de fuite, de purge Trait interrompu bleu
Conduite de gavage Trait continu vert
Conduite d'aspiration Trait continu jaune

3 _ RENSEIGNEMENTS TECHNIOUES
a) Pour le réservoir donner la capacité maximale de l'ensemble circuit-réservoir, la viscosité du fluide
hydrau lique.
b)Pour les pompes indiquer le débit nominalcorrespondant à l'utilisation, la fréquence de rotation et
la puissance nominale du moteur d'entraînement.
c) Pour les appareils de pression indiquer pour chacun la pression de réglage.
d)Vérins -indiquer l'alésage,le diamètre de tige,la course maximale (en mm). (Ex. : 100 x 50 x 500)
Eventuellement la vitesse et la force. Pour chaque vérin, préciser sa fonction dans l'installation.
(Ex. : levage, serrage...)
e) Moteurs -indiquer la cylindrée maximale. Le moment en fonction de la pression correspondant à
l'utilisation, le sens de rotation et la fonction dans l'installation.
f) Accumulateurs - indiquer la nature du gaz, la pression de gonflage.
g) Tuyauteries - lndiquer pour les tubes, le diamètre extérieur et l'épaisseur. Pour les tuyauteries
flexibles, indiquer le diamètre intérieur et le type.
h) Filtres - lndiquer le type, le pouvoir d'arrêt nominal, le débit et la pression nominale.

4 _ RENSEIGNEMENTS COMPLEME NTAI RES


Les appareils figurant sur un schéma doivent être récapitulés avec les indications ci-dessous :

Numéro d'ordre dans le schéma Désignation


Ouantité Type
Nom du constructeur ou du fournisseur
On peut ajouter :

a) un diagramme de fonctionnement (ou tableau des phases) donnant la position (ou l'état) des
organes de commande correspondant à chaque phase du cycle ; (Voir CH 17)
b)un plandepositionnement:vue d'ensemble indiquant la disposition des appareils dans l'espace.
Ce tracé doit être clair et limité à l'essentiel (par ex. :dessin schématique. croquis en perspective).
LEXTOUE DE TERMES TECHNTOUES USUELS FRANÇAIS-ANGLATS-ALLEMAND CH 2
Extrait du Lexique des Termes du Glossaire des transmissions hydrauliques
-
et pneumatiques CETOP RP 101 P17
F RANÇAIS ANGLAIS _ ENGLISH ALLEMAND _ DEUTSCH

Alésage du vérin Cylinder bore Zylinderbohrung


Contre-pression Back Pressure Gegendruck
Course Stroke Hub
Cylindrée Capacity Fôrdervolu men
Débit Flow Rate Volumenstrom
Energie Energy Energie
q Force Force Kraft
0)
f Fréquence de rotation Rotational frequency Drehzahl
.g
o Hydraulique Hydraulics Hydraulisch
Masse volumique Density Dichte
6
0) Moment Torque Drehmoment
E
q) Perte de charge Pressure Drop Druckabfall
F Pression Pressu re Druck
Pu issance Power Leistung
Rendement Eff iciency Wirkungsgrad
Su rface Aera Kolben
Temps Time Zeit
Viscosité Viscosity Viskositât
Vitesse Speed Geschwindigkeit

Echangeur de chaleur Heat Exchanger Wàrmeaustauscher


Elément filtrant Filter element Filterelement
Fluide Flu id Flüssigkeit
Filtre hydraulique Hydraulic Filter Hydraulikf ilter
Fu ite Leakage Leckstrom
o) Moteur électrique Electric Motor Elektromotor
f
o Pompe à engrenages Gear Pump Zahnradpumpe
f(§ Pompe à palettes gelzellenpu mpe
Vane Pump F lü
! Pompe à vis Screw Pump Schraubenpumpe
-c Pompe à pistons Piston Pump Kolbenpumpe
o)
o. Pompe à pistons axiaux
f Axial Piston Pump Axialkolbenpu mpe
o
(9 Pompe à pistons radiaux Radial Piston Pump Radialkolbenpumpe
Purgeur (Purge d'air) AirBleed E ntlü f ter
Réchauffeu r Heater Worwârmer
Réservoir Reservoir Behâlter
Niveau visible Sight Glass Schauglas
Robinet d'isolement Shut-offvalve Absperrventil
Vidange (d'une instal lation ) System Draining Enileerung

Bride de raccordement Flange Connection Verbindungsf lansch


o
c Conduite de travail Working Line or feed Line Arbeitsleitung
.9
x0) Conduite de retour Return Line Rücklauf leitu ng
C Conduite de pilotage Line Pilot Control
c Steuerleitung
o
o Conduite de fuite Drain Line Leckleitu ng
@
I
Croisement de condu ites Crossing Line Leitu ngs kreuzu ng
o)
.= Raccordements Connections Verbindungen
!= Raccord rapide Quick Release Coupling Schnel I kupplung
c
oo Tu be Tube Rohr
Tuyaux flexibles Flexible Hoses Sch lauch leitu ngen
cH2 LEXTOUE DE TE RMES TECH N lOUES USUE LS F RANçAIS-ANG LA|S-AL LEMAND
P18
FRANÇAIS ANGLA]S _ ENGLISH ALLEMAND _ DEUTSCH

Accumulateur hydropneu- Accumulator Gas Loaded Gasdruckspeicher


tique
Clapet de non retour Check Valve or non Return Sperrventil
Valve
Clapet de non retour piloté Pilot Controlled Check Valve Entsperrbares R üc ksch lagventi I

Clapet de non retour taré Check Valve with back Rückschlagventi! mit gegen-
Pressu re druck
Commande manuelle Manual Control Muskel kraftbetâti gu n g
Commande mécanique Mechanical Control Mechan ische Betâtigu ng
Commande électrique Electrical Control Electrische Betâtigu ng
Commande par pression Pressure Control Druckmittel Betâtigung
Contact à pression (Pressosta Pressure Switch Druckschalter
Distributeur Directional Control Valve Wegeventil
Electro-aimant Solenoid Elektromagnet
Embase Sub Plate Anschlussplatte
I'6 Joint Seal Dichtung
L
(E
o- Joint torique Seal «O» Ring O-Ring
cL
Joint à lèvre Seal, Lip Lippendichtung
Limiteur de pression Pressure Relief Valve Druc kbegrenzu ngsventi I
Limiteur de pression à Pilot controlled Pressure Druckbegrenzu ngsventi I m it
commande pilote Relief Valve Vorsteuerung
Moteur hydraulique Hydraulic Motor Hydromotor
Orifice Port Anschluss
Réducteur de débit dérivation By-pass Flow Control Valve Verstelldrossel
Réducteur de débit série Series Flow Control Valve Wege-Strom regelventi I

Réducteur de pression Pressure reducing Valve Druckminderventil


Ressort Spring Feder
Servo-distributeur Servo-valve Zuschaltventil
Soupape de séquence Sequence Valve Folgeventil
Tiroir Slide Schieber
Vérin simple effet Cyl inder-Single Acting Einfachwirkender Zyl inder
Vérin double effet Cyl inder-Double Acting Doppeltwirkender Zylinder

Caractéristiques Characteristics Kenngrôssen


Avance lente Slow Advance Langsamvorschub
3n
L Avance rapide Rapid Advance Schnellgang
QJ
Retou r Return Rücklauf
E
.tt Représentation graphique G raph ical Representation Graphische Darstel lung
o,
E
L
Symbole graphique Graphical Symbol Schaltzeichen
(l)
F Schéma Diagram Diagramm
Diagramme de phase Function Diagram Funktion Diagramm
Entretien Maintenance I nstandhaltu ng (wartung)

Manuel d'entretien Maintenance Manual I nstandhaltu ngshandbuch


INCIPES FONDAMENTAUX
PR CH S

UNITES - FORMULES ET EXEMPLES DE CALCULS P1

Table des matières

2 Tableau des unités usuelles de mécanique et d'hydraulique.


Unités britanniques techniques utiles.
3 Les liquides - Généralités.
4 Masse - Unités de force.
5-6-7 Force pressante - Pression - Unités de pression.
8 Force nécessaire au déplacement d'une charge.
9 Forces pressantes exercées par les liquides en équilibre sur les parois.
9-10 Pression dans un liquide au repos.
11-12 Principe de Pascal.
13 Vitesse - Débit.
14 Travail et rendement.
15 Rendement et puissance.
16 Puissance d'un vérin - Puissance d'une pompe.
17 Exercices sur les paragraphes 4,5 de la page 15 et 6 de la page 16.
18-19 Moteurs hydrauliques. Fréquence de rotation. Travail d'un couple.
20-21 Vitesse et régime d'écoulement.
22 Vitesses - Débits - Sections - Exemples de calculs -Diagramme.
23 Tableau de conversion des viscosités.
24 Exercices sur moteurs hydrauliques et vitesse d'écoulement.
25à28 Loi de Bernoulli.
29 Débit à travers un orifice en minces parois.
30 Orifice en minces parois. Calcul d'un débit passant par un étranglement, calcul
d'une section d'étranglement.
31 Orifice en minces parois. Calcul d'une perte de charge.
32-33 Pertes de charge dans les conduites cylindriques.
34 Rappel des formules.
35 Abaque pour évaluation - pression - force - surface.
36 Exercices sur rendement, pression, vitesse et débit.
37 Exercices sur pression, puissance, vitesses, type d'écoulement.
38-39 Exercices sur force, pression, puissance, débit, énergie thermique et type
40 d'écoulement.
4"t-42 Exercices sur moteur hydraulique.
43 Exercices sur moteur hydraulique.
44 Etudes de phénomènes physiques simples sur un circuit ouvert.

Nota : de nombreux exemples de calculs existent dans d'autres chapitres.


CH 7 - p.8 - Energie calorif ique.
CH 10 - p. 11,12et 13 - Calculs d'orifice d'étranglement.Transformation d'énergie.
Recherche de l'élévation de température.
CH 11 - p. 15, 16, 17 et 18 - Calculs sur vérins montés en série et en montage différentiel.
CH 13 - p. 5 et 6 - Calculs pour utilisations d'accumulateurs hydropneumatiques.
CH S TABLEAU DES UNITES USUELLES
P2 DE MECANIOUE ET D'HYDRAULIOUE

Les unités pratiques utilisées dans les transmissions hydrauliques doivent être conformes à la
recommandation CETOP trilingue RP 71 et à la norme NF E 48-100 / février 1986.

I .RANDEUR | ,NrrES sr Unités pratiques


usuelles

Aire, superficie S mètre carré m2 cm2


Volume V mètre cube m3 dm3 ou /
Temps t seconde s s
Vitesse r, mètre par seconde m/s m/s
o) Fréquence de rotation n par seconde 1/s trlmin
f,
.g Masse m kilogramme kg kg
c«, Force F newton N N
.q)
o Moment M newton-mètre N.m N.m
Travail W Jou le J J (voir 1)
Pu issance P watt W KW
Rendement 1l
Température thermo-
dynamique T Kelvin K K
Température usuelle 0 degré Celsius
oc "c
Masse volumique p kilogramme par m3 kg/ms kg/dm3 ou kg//
o)
:l Débit-volume 9v mètre cube par sec. m3 /s dm3/min ou //min
.o' Cylindrée V mètre cube m3 cm3
Pression p pascal Pa bar
=
«,
Viscosité dynamique pascal-seconde Pa.s cP (centipoise) = 1 m Pa.s
! lr
Viscosité cinématique mètre carré par sec. m2ls cSt (centistoke) = 1 mmz /s
- Ouantité de chaleur
"Y

o Joule J kJ (voir 2)

(1) Travail et énergie sont synonymes.


(2) Les anciennes unités de chaleur, la thermie (th), la calorie (cal) et la kilocalorie (kcal) n'existent plus. Ellessont
remplacées par les unités de travail.

Facteurs de conversion
1 th -- 10e cal = 4 180 000 Joules.
I cal - 4]80 J
lkcal =4180J
L'énergie électrique se mesure en kilowatt-heure. 1 kwh = 3 600 000 Joules.
Pour les définitions, les unités pratiques, les correspondances entre unités Sl et unités pratiques,
se reporter aux chapitres correspondants.

OUELOUES UNITES BRITANNIOUES TECHNIOUES UTILES

NOM DENOMINATION SYMBOLE FACTEURS DE CONVERSION

Longueur foot ft lft = 0,3048 m


i nch in 1in = 0,0254 m
Su rface square inch Sq. in 1 Sq. in = 0,000645 mz, $,45 cmz
Volume gallon impérial gal. (U.K.) 1 gal = 0,004546 m3,4,546 I
Débit volumique gallon per minute gallmin l gal/min =75,8x 10-6 m3(s,4,55 îlmin
Masse pound tb 1 lb = 0,4536 kg
Force pou nd-f orce tbf 1 lbf = 4,45 N
Pressio n pound per square inch psi 1 psi = 6895 Pa = 0,068 bar
Pu issance f oot-pound-f orce per second ft.lbf/s 1,356 W
Trava il foot-pound-f orce ft.lbf 1,356 J

Moment du couple pound-f orce-foot lbf .fr 1,356 N . m


_ GENERALITES CH S
LES LIOUIDES
P3

Les liquides, les gaz, les vapeurs sont des f luides.


Un liquide est constitué de molécules plus ou moins rapprochées qui roulent les unes sur les
autres.
Par rapport aux s6lidg5, les fluides se caractérisent par :

a) L'absence de forme propre. lls prennent la forme du contenant

b) Par la possibilité de s'écouler. peuvent donc déplacer dans une ou plusieurs

Les molécules s'écoulent à l'intérieur des tubes. Elles glissent les unes sur les autres. Un frotte-
ment existe et se trouve à l'origine de la viscosité.
c) Par l'impossibilité de Ies réduire par compression.

''l S'il n'y a pas d'air entre


exercée sur B1 fait sortir 82.
le bouchon 81 et le liquide, une

Remarque : en fait, un liquide diminue très faiblement de volume


poussée

quand on le comprime, c'est-à-dire lorsque la pression s'élève. C'est une


élasticité volumique.
Pour les fluides hydrauliques !e coefficient de compressibilité est
très faible
4g x 1O-. = jl = 0,000 049 (voir problème ci-dessous) t llbar I
106
82
quand la pression s'élève de 1 bar, un volume de 1t d'huile soumis à cette
'{ pression d'iminr" de 0,000 049 dms soit de 49 mm3.
Par contre si la température de 11, d'huile s'élève de 1'C le volume
d'huile augmente de 0,000 65 dm3. C'est le coeff icient de dilatation volumétrique p de l'huile

moyenne admise 0 = 0,000 65 ou 65 x 10-5 or:*1 I ttoc I


10s
d)Par leur masse volumique.
C'est la masse de l'unité de volume symbole p (rhô) unité fondamentale : kg/m3.
Masse volumique de l'eau : 1 000 kg/m3 ou 1 kg/dm3
Masse volumique de l'huile : 900 kg/m3 ou 0,9 kg/dms .

Ces caractéristiques sont les propriétés essentielles des liquides qui leur permettent de trans'
mettre une puissance.

Problème : 1) Ouelle est la diminution de volume (AV) de 5 f de fluide hydraulique quand la pression
augmente de 150 bars.
AV=VxApx(49.10-6) AV=5x150x0,000049
ltl l0 (bar) = 0,0367 / soit 36,7 cm3
Nota: Cette élasticité apparaît aux pressionsélevées. Elle sera la cause, suite à une ouverture
trop rapide d'un clapet par ex., de temps de réponse ou de temps d'écoulement à respecter et de
chocs hydrauliques de détente à contrôler.
2) Ona3f d'huile(%) à20"C.Latempérature(0 )passeà60'C.Lenouveauvolume(V,)serade:
v,= Vo+(ao *§l
différence de température Âd
L0 :60-20=4O"C, 40x65x 10-5 =0,026 l, V, =3 t +0,026=3,O26 I
cH 3 I

P 4 | MASSE - UNTTES DE FORCE

Masse (m). La masse d'un corps caractérise la quantité de matière de ce corps en kilogrammes
(kg unité s. I .).
-
Le poids (P) d'un corps peut s'exprimer par un produit de deux facteurs dont la masse (m)
du corps ne dépend que de ce corps, alors que l'autre, l'intensité de la pesanteur (g) ne dépend que
du lieu. (en France g È 9,81 m/s2 unité S.l.).

- Le poids d'un corps est un exemple particulier de force.

- C'est une f orce de pesanteur.

- On appelle force toute cause capable de produire ou de modifier le mouvement d'un corps
ou encore de déformer un corps.

La relation s'écrit :

= mx g
P(poids)
Newton-)mxg
(N) (kg) (m/s')
Pour tenir une charge de masse 1 kg, il faudra une force de :

F=mx§, 1x9,81 =9,81 N

soit environ 10 N ou 1 daN car dans les calculs on «arrondit» souvent le nombre 9,81 a 10.

A retenir - une masse de 1 kg, pèse environ 1 daN.

MASSE VOLUMIOUE

Pour un même matériau la masse m est proportionnelle au volume V le rapport I caractérise


un matériau. On le nomme masse volumique isymbole p). V

Formule , (Kgim')
,, ,1., = IV (m3
lonl "onr"rsions possibtes kg/dm3, g/cm3
)

Exercice : un morceau de plomb a une masse de 5,70 kg. Son volume calculé est de 0,5 dm3.
Ouelle est sa masse volumique ?

p m (tg) 5,7
(kg/dm3)=vtorrle=oF=11'4kgldm3ou11400kg/m3

RESUME

MASSE POIDS - FORCE

Déf inition
Force d'attraction exercée par la terre
quantité de matière
sur un corps

Unité kg Newton N

lnstrument de mesure balance Dynamomètre

f saac NEWTON : physicien anglais - 1643-1727.


CH 3
FORCE PRESSANTE - PRESSION
P5

Notions de pression et de force pressante

Soit une pièce de masse 10 kg posée sur du sable fin et sec.

Sr = 50 cm2
52 = 15 »

Sg = 10 »

La pièce est pesante. Elle exerce sur le sable une force Ê de même droite d'action sens et inten-
sité que son poids P dont l'action se répartit sur toute la surface 51 ou 52 ou S, en contact avec
le sable.

Ê est la force pressante


S1 S2 S3 les surfaces pressées
Ê est le poids de la pièce
F = 10x9,81 = 98,1 N
On peut constater que la pièce en @ s'enfonce moins qu'en @ et moins qu'en O.
Dans les trois cas le sable subit une pression de la part de la pièce.

Conclusion - L'effet d'une force pressante sur une surface est d'autant plus grande que la sur-
face est petite.

2 Définition
On appelle pression la force pressante par unité de surface.

La pression (p) se calcule donc en divisant la force pressante F par la surface pressée S :

. force pressante F .- .
x
Pression = =P d'où l'ontire F=P S
;ffi S
Nota : la force pressante peut-être appelée chargi.

3 Unités de pression

Elles sont nombreuses et variées. Nous retiendrons :

L'unité légale : le Pascal (Pa) quivaut 1 N/m2

Unité pratique : le bar


1 bar = 100 000 Pa ou'105 Pa

Autres unités : la pression étant le résultat de la division d'une force par une surface, on trouve
N/cm2 - N/mm2 - daN/cm2 (décaNewton)
l bar = 100000N/m'z ou 1000N/dm2 ou 10N/cm2 ou l daN/cm2.
CH 3 FORCE rnEùrrtrr,
P 6 I --
rLrnvE PRESSANTE - PRESS]ON
.

4 Exercice - La pièce de masse 10 kg repose sur sa base S1 = 50 cm? (voir croquis p.5 @).
Calculer la pression p, en Pa, en bar, en daN/cm2.

a) en Pascal
FNT
Pr =-sl I
(Pa) (m2)
F -mxs. |-*
Fr=6pOS=20000Pa
= 10x10= 100N II
S1 = 0,0050 m2 \
20.000
b) en bar : comme 1 bar = 100 000 Pa = o,2 bar
100 000
10
c) en daN/cm2
Pr =SO=O,ZdaN/cm2

On voit que la pression est 0,2 bar ou 0,2 daN/cmz.


Retenir :1 bar= 1 daN/cm2.

5 Si la pièce repose sur la base S3 = 10 cm2 la pression p, devient en bar

looN= rodaN ,, =# |]il =l bar

6 Appliquons ces principes aux ftuides.

sE

»^
l/'- - ='-- - --l ( a ) l-----=
^ -l
HilL;===._=_-{v riouide r.E*:=?É
-----
O
-t l::---_--=::-
L-_ -_-_ --_ = -l -::l

E :piston étanche de masse I kg


F : m.g : 8x 10 = 80N soit SdaN

Pression pour @ o =| |]]i * = o,1G bar

Pressionpour@ += o,8bar

Conclusion - Pour une même charge, en augmentant la surface on diminue la pression, ce qui
explique dans les croquis p. 5 pourquoi la pièce @ s'enfonce dans le sable plus profondément que
la pièce@.
FORCE PRESSANTE - PRESSION

Exercice 1 Sur la tige d'un vérin on place une masse de 3 000 kg, l'alésage du cylindre du vérin est
de 80 mm.
Calculez :

a) la force pressante exercée sur l'huile


ko b) la surface pressée
r -3 000
-- - '-: c) la pression en Pa, en bar
a) force pressantesur l'huile, = m x g, 3000 x 10= 30 000 N
F
3'14 x (0'08)2
b)surface pressée, s ='D'
44 = 0,005 m2 = s0 cm2

p=-F 30 000
' s =6000000Pa
0,005

60 daN/cm2 ou 60 bar

Exercice 2 La section du piston d'une presse étant de 300 cm' (O = 20 cm) et la pression étant de
calculer la force de cette presse.
2OO bar,
a) avec les unités pratiques
b)avec lesunitésS.l.
La force à rechercher est une force pressante.
a) P = pxS 200x300 = 60000daN
daN bar cm2
b)F = pxS p = 200x105 = 20000000Pa
N Pa m2 S = 300 cm2 = 0,03 m2
= 20 000 000 x 0,03= 600 000 N
Remarques : L'exemple traité ne donne qu'un ordre de grandeur de la force de la presse. En
effet la force utilisable est inférieure car il faut enlever le poids des outils, du piston et les forces de
f rottement.

Exercice 3 Transformer : 1) 3 bar en Pa, 3 x 105= 300 000 Pa


280 ooo
21 2iloooo Pa en bar.
' 100 000
= 2.Bbar

Exercice4 Uneforcedel0tonness'exercesurunvérindeO l0cm.Calculerlapression.


F
p =T 10T = 10000kg F = 10000x10 = 100000N
= '10 000 daN
S = 5x5x3,14 10 000
'P = 25 x 3,14 = 127, 388 bar
-:r est la force pressante F
Exercice 5 La pression de travail est de 25Obar. Ouelle ?

Le poids de l'équipage outil + piston + tige est de 2 000 daN. Quelle est
la pression nécessaire pour maintenir cette charge F1 ?
ForcepressanteF, P = pxS S = 3,14x10x10 = 314cm2
F=250x314=78500daN
F
Pression pour maintenir la charge F1, p =
Sa

2 000
Sa = - surface tige p = *m = I bar mini
surface piston

Sa = zrg2 -rr2, Sa = r (R' -r2), Sa = 3,14(10'z -5,521 = 22jcm2.


CH 3
FORCE NECESSAIRE AU DEPLACEMENT D'UNE CHARGE
P8

1. Dans les exemples de calculs figurant dans l'ouvrage la force utile est directement donnée
ou bien il y a transformation d'une masse en force, ceci dans le but de définir les expressions masse
et force.

2. La recherche de la force nécessaire au déplacement d'une charge est plus complexe. Analysons
la recherche d'une telle force. On distingue deux types de force :
a) la force qui équilibre la masse
b)la force supplémentaire qu'il faut lui appliquer pour la mettre en mouvement tout en
produisant une accélération.
Force qui équilibre la masse (désignons-la par Fe)
Fe=Pxf FeenN
P : poids de la masse A (en N) ou force pressantesur B or :

. B (support horizontal)
P= m x gavec m :masse de A en kg
g :pesanteur (9,81 m/s')
f : coefficient de frottement qui dépend de la nature des matériaux A et B en contact et de leur état
de surface (rugosité, roulement, graissage). On trouve cette valeur de l dans des formulaires de
mécanique.
Force supplémentaire (désignons-la par Fd)
Avant la poussée du vérin la masse est à l'arrêt. Pour obtenir la vitesse maxi et constante de la
masse il y a une phase accélération (phénomène d'inertie).
La force nécessaire à cette accélération est obtenue par la formule :
Fd = m.7 m :masseen kg
7 : accélération en m/s2
La valeur de l'accélération 7 est donnée par la formule :
d
t =i 7 en mls2 rÿ :vitesse de déplacement de la masse en m/s
t (en s) : temps mis à la déplacer pour atteindre cette vitesse.

3. La force nécesaire au déplacement d'une charge (désignons-la par Ft : force totale) est la
somme de la force d'équilibrage (Fe) et de la force supplémentaire (Fd).
Ft=Fe+Fd Pour un vérin hydraulique exerçant la poussée il faut ajouter ses
forces de f rottement (F/).
Ft=Fe+Fd+Ff (Pendant la phase accélérée)

APPLICATION - Une masse d'acier de 3 000 kg est déplacée par un vérin hydraulique sur un
support horizontalen bronze graissé (coefficient de frottement, f, acier-bronze graissé :0,11). Vitesse
de la masse (phase démarrage) :0,26 m en 3 s.
Ouelle est la force nécessaire au déplacement de cette charge (force de frottement du vérin :
360 N) ?
Solution: Forcequi équilibrelamasseFe, Fe=Pxf, P = mxg = 3000x9,81
Fe = 29430x0,11 = 3237N = 29430N
^t û 0.26

o'o'80 t
Force nécessaire au démarrage Fd = mx I 3
0,086 m/s'

: ,jfi,x
Forcetotale Ft = Fe + Fd + Ff = 3237 + 258 + 360 = 3855N

Le calcul est encore plus complexe composante normale, applique


si la masse est poussée (ou retenue) le corps sur le plan
sur un plan incliné. (N=Pxcoso)
F : force à exercer par le vérin T composante tangentielle, tend à
la faire glisser (T = P x sin o)
F =. mx g (sinus a + f .cosa) I
P poidsducorps=mxg,
I force de frottement
FORCES PRESSANTES EXERCÉES PAR LES LIOUIDES CH g
EN ÉOUILIBRE SUR LES PAROIS P9

1. Sur !e fond plan et horizontal

La force pressante :

- est normale, c'est-à-dire perpendiculaire, à la surface S


- ne dépend ni de la quantité de liquide, ni de la forme du vase
- dépend de la masse volumique du liquide (p) et de la hauteur h
- est égale au poids d'un cylindre (S.h.) liquide.

F=9,81 xSxhxp

Si le fond est incliné h est égale à la distance qui sépare la surface libre du liquide au centre de
gravité du fond. (Centre de poussée) (fig. 1)

2. Sur les faces latérales (fig. 2)


Mêmes analyses qu'en 1.
S: surface A, B
G: centre de gravité de S ou centre de G
poussée
donc F=9,81 xSxhxp

PRESSION DANS UN LIOUIDE AU REPOS - PRESSION HYDRAULIOUE

1 . Expériences
a) Par les orifices a, b, c,... g, l'eau s'écoule
en jets normaux (perpendiculaires) à la paroi.
(Fig.3)
fig.3
b) (fig. a). En enfonçant la capsule on
observe que la dénivellation du liquide coloré I
dans le tube de verre augmente progressivement.
Si l'on déplace la capsule horizontalement de m
en m',1 ne varie pas. C'est la preuve que la diffé-
rence des niveaux l, donc des pressions, ne varie
qu'avec la profondeur h.

2. Constatations sur les expériences a et b


Une surface plongée dans un liquide est
soumise à des forces pressantes È perpendi-
culaires à la surface. Elles s'exercent dans toutes
d -: E _(-1ra-_-_
1=:-_ --=h
. les directions.
-=:;r+= L-- tube de verre
La pression est la même en tous les points
et liquide coloré
d'un même plan horizontal.
Cette pression augmente avec la profon-
Capsule manométrique deur h.
à membrane souple
CH 3
PRESSION DANS UN LIOUIDE AU REPOS
P10

3. Remarques : En changeant la nature du liquide (alcool, eau, huile par ex.) on montrerait
que pour une même profondeur h la dénivellation I ne serait pas la même. La pression est plus grande
dans l'eau que dans l'alcool ce qui s'explique par la masse volumique différente de ces liquides.
Masse volumique à 20oC en g/cm3 :
eau 1

alcool 0,79
huile 0,9
-l= Si l'on change la quantité de liquide en réduisant
-Étr+-ll-t-
::::_:f-
- le volume du récipient sans changer h la pression ne
_l change pas (dénivellation I inchangée).

4. Formules

La force pressante qui s'exerce sur Ia surface S


en A, B, C est la même.
En A on peut supposer que la force est le poids
du liquide contenu dans le cylindre hachuré.

Masse du liquide en A, B, C = volume du cylindre x masse volumique


=Sxhxp
(m') (m) (kg/m3)

Force pressante en A, B, Ç= Sx h xp x 9,81


$xhxpx9,81
Pression du liquide ru, S, O = hxpx9,81
{

5. Conclusions : Dans un liquide au repos la pression est la même en tous les points d'un même
plan h orizontal. L'augmentation de p ression ne dépend que de la profondeu r et de la masse volu m ique
du f lu ide.

Exercice - Un réservoir pourcircuit hydraulique est rempli d'huile à une hauteur de 0,50 m.
F il tre

a) Ouelle est la pression exercée par l'huile sur


le fond du réservoir en A, départ vers la pompe
(p = 900 kg/m3).
p- g x h x p
= 9,81 x 0,5 x 900 = 4 414,5 Pascal
soit 0,044 bar

b) Ouelle est l'intensité de la force exercée sur


le fond du réservoir si sa section est de
1 500 cm3.
(N) (Pa) (m'z)
p = p xS 4 414,5 x 0,1 5
662,17 N soit 66,21 daN
CH s
PRINCIPE DE PASCAL
P 11

1 . Transmission d'une variation de pression

Pistondesurface Sl |? D'après le paragraphe 5, p. 10, il existe entre A et B


I
- - (fig. 1) une différence de pression.

H- r--)ffi{r Pe-Pa=pxhxs
,/l \ I É--1 Si suite à une intervention Ê(ttg.2) la pression au point A
t - ") n. I f\ -â augmente de p', le fluide transmet cette variation de pression
l- - J I [: :j en B de la même quantité P'.
l-:;--l I F,_-;-= ll n'y a pas de modification de volume (fluide pratique-
[ - t- -'l I l=, ,,i__ ---l ment incompressible) donc h et la différence de pression
l. .- t -,, _l tr-,Ë - Pa ne chansent pas.
Pe
E-..
fig. 1
tis.2

2. Théorème de Pascal
Un liquide en équilibre transmet intégralement et en toussespoints toute variation de pression
produite en un point quelconque de ce liquide.
Sr = 50 cm2
3. Application - A-B récipients cylindriques - C tuyau /-
masse de 10 kg
piston étanche
l--=:=l.-l
Hr=,ocm2 E--:--J"
i:r-r- =i=E
Le piston exerce sur le liquide et dans le liquide une pression égaleàr O =*
F=mxg 10
= 10 x 10 = 100 N soit 10 daN d'où '
9- 1 bar
10
Remplaçons le couvercle S, par un piston étanche.

lf
l'-t =1ocm2
I i] =socm2.
riq.3 I *4
A tr--F.
tr- -{-p4
l_l---,---.1
.æ;F-- '-: -=-,
Lr
l=- - ..- ----=-
l- -
_-- :---l I
-. --- -:.--1-.------.:--.
La pression exercée sur le piston de S, est de 1 bar. Pour qu'il y ait équilibre des pressions
dans le liquide il faut mettre en S, une charge de :
F2=1x50=50daN
ainsi le liquide, subissant en A une force pressante, la transmet en B en multipliant son intensité
par le rapport des surfaces pressées.

->
Effort faible F, en A Transmission à Effort important F, en B
petit piston S, distance (tuyauterie) grand piston 52
1 0 da N (f orce ex istante) C 50 daN (force disponiblel
+ --)
si F, = 100daN Fz = 500 daN

Blaise Pascal : Physicien et écrivain français - 1623-1662.


CH g
PRINCIPE DE PASCAL
P12

Les Forces Ê, ., Ê, sont directement proportionnelles aux surfaces s, et sr.


F,_S, 100 10
F, S, 500 50
Les ForcesÊ .,È sont inversement proportionnelles aux courses de piston (C, et Cr).

9=t' si c,=1ocm
j9=g
FrC2lOCr-50 c2 -? c,-1ox1o=2cm
donc pour chaque coup de piston de 10 cm de course, le vérin de pressagesedéplaceverticalement
de 2 cm.

4. La multiplication d'une force par l'intermédiaire d'un liquide trouve une application dans
la presse hydraulique.
->
F1 Fr:2000daN

vérin de pressage
pompe manuelle

Sr = 20 cm2
lapet d'aspiration

Sz = 100cm2

clapet de refoulement

Pression sur !e petit piston


F, 2000
P =§ T= 100bar
d'après le principe de Pascal la pression a varié en tous res points de 100 bar.
Force sur le Erand piston
Fr=Px52= 100x100
= 10 000 daN
ll y aura équilibre avec une masse de10 tonnes placée sur le vérin de pressage.

5. Conclusions :

a) les liquides transmettent les variations de pression

.b)avec une petite force il est possible de transmettre hydrauliguement à distance (par ta tuyau-
terie) des efforts importants.
c) pour une section donnée, plus la pression s'élève, plus la force résultante est importante.
_ DEBIT CH3
VITESSE
P 13

Pour vérin à déplacement linéaire


1. Définitions
vitesse (d) - c'est la distance parcourue par unité de temps. unité principale m/s.
Unité pratique cm/s - mm/s.
Débit volumique (9v) - C'est le volume de liquide déplacé par unité de temps.
Unité principale m3/s.
Unité pratique //min. - cm3/s.
2. Vitesse d'un vérin
Volume pour une course V= Sxd
-----< Débit qv (voir définition)

q, = -f--@ o, v
ou course ,
course (d) d s */D
or vitesse = d-_ le débit de l'huile est donc O" = --ff
temps (t) t
d'où 9v=Sxtl
(m3/s) (m') (m/s)
(f/min) (dm'z) (dm/min)

(cm3is)
De cette formule on tire la vitesse du piston
- d =+
(cm/s) S (cm')

Remarques : La vitesse est proportionnelle au débit et inversement proportionnelle à la section


- Plus le débit qv entrant dans un vérin est important plus la vitesse rl de déplacement est rapide
On limite la vitesse d'un vérin en limitant le débit.
-
Formules pratiques :

9v
r,-
0,06 x S

Exercice - Le piston d'un vérin a une surface de 40 cm'. Ce vérin recoit un débit de 24llmin.
Ouelle est :
a) la vitesse tl de déplacement en sortie de tige.
b) la durée de la course si celle-ci fait 20 cm.

a) r,= Qv cm3/s = 24 llmin : 24 oOO cm3/min


Ë cm2 9v
cm/s
24 ooo :
en seconde - 4oo cm3/s
-11-----s
ll
q, I 's2 400
= 40 = 10 cm/s
60

(faire le calcul avec la formule pratique)

b) ;ourset,= d 29 =2s
duréedelac
,,,10
Nota : la vitesse rl' pour la rentrée de tige, avec un même débit qv sera de :

(s2 = 15 cm2), r'' = = = 16 cm/s donc r)' > r)


s*, +
Pour ce même vérin si la pression est de 100 bar, la force (F) disponible sera :

F = px Ssoit 100x 40 = 4000daN et d' = 10cm/s


Pour une même pression si le débit est de 12 tlmin,la force (F) reste la même mais la vitesse
est divisée par 2.
Conclusion
La force est liée à la pression
La vitesse est liée au débit
CH3
TRAVAIL ET RENDEMENT
P14

1. Travail mécanique Définition


-
On dit qu'une force travaille lorsqu'elle déplace son point d'application sur sa droite d'action.

F= 5000 N
F1: 500 N

F, la force de poussée de l'ouvrier effectue un travail mécanique La force de ce vérin a effectué


F, n'a effectué aucun travail mécanique un travail mécanique

Reprenons la fig. 3 p. 11. Si l'on déplace le piston A d'une course C, on fait monter le piston B
d'u ne course C, .

Le volume d'huile déplacé est côté A, Sl x C, I ^ 2 volumes sont égaux


ces
Le volume d'huile déplacé est cote a, s, * c; I
S, d'où: = I "r+
xc, =sz Xc,'s2crF2s2crFz =: o'oi,9=l doncc, XFr =c, xF,
C,, C, sont les courses ou déplacement
F, et F, sont les Forces.
2. Unité et calcul
L'unité S.l. de travail est le Joule (J). W est le symbole du travail [à ne pas confondre avec l'unité
watt (W)1.
Si le point d'application d'une force constante se déplace sur sa droite d'action, le travail de cette
force est égal au produit de son intensité par la longueur du déplacement de son point d'application.
W= F x d
(J) (N) (m)
1
Fig. de W - 500 x 40
Le travail mécanique effectué par l'ouvrier est = 20 000 J
Fig.2 Travail mécaniqueduvérin: W= 5000xO,4 = 2000J
Pour lever une charge de 6 000 N de 1,5 m il faut fournir un travail de :
W = 6000 x 1,5 = 9000J
A travers ces différents exemples on constate que le travail est indépendant du chemin suivi
par la charge ainsi que de la machine.
Se rappeler Travail et Energie sont synonymes.

3. Rendement. Symbole n
Conservation de l'énergie. Un moteur électrique, un vérin, sont des appareils qui transforment
une énergie en une autre énergie.
Dans tous les cas, en théorie, Energie dépensée = Energie rendue.
Exempleaveclafig.3p. llTravail fourni enA f W=Fxd f fOOrO,f =10J
Travail fourni en B I (J) (N) (m) l 500 x 0,O2 = 10J
Nous constatons qu'il y a conservation d'énergie. Ce qui est fourni en Aest restitué en B, mais
lorsqu'un récepteur fonctionne l'énergie utile est toujours inférieure à l'énergie dépenséecar la force
résistante au déplacement effectue un travail résistant.
Energie utile W utile Puissance utile
On appelle rendement (a) le rapport ou-ou
W dépensé Puissance dépensée
Energie dépensée

n est toujours inférieur à 1 (100 %).


CH s
RENDEMENT ET PUISSANCE
P 1s

4. Rendement global d'une installation hydraulique


Puissance fournie par V
(Puissance utile)
* nglobat =
a Puissance utile
Puissance nécessaire à M
(Puissance dépensée)
\ ,r,rrrn.. dépensée (ou absorbée)
ou 4 global = ? moteur x ? pompe x 4 appareils A et canalisations C x 4 du vérin.
En utilisant la dernière formule si chaque organe a un rendement de 90yo, ? sera de 65,61 %
(voir exemple exercice B ci-dessous).

5. PUISSANCE
Définition : c'est le travail ou énergie (W) effectué par unité de temps (t) symbole P, unité
W (Watt).

Formute: f =Itjl (s) rappet :techevat vapeur, 1CV= 736W


(watt) t
D'où l'on tire une nouvelleformulepourl'énergieW=.P xt.OnremarquequeWdépenddela
puissance et de la durée.
Dans le système international (S.1.) l'unité d'énergie est le joule (J). C'est l'énergie dépensée
par un récepteur de puissance 1 Watt qui a fonctionné pendant 1 s. Cette unité est faible.
L'unité pratique d'énergie est le kwh (kiloWattheure). C'est l'énergie dépensée parun récepteur
de puissance 1 kWh qui a fonctionné pendant t heure.
W=Pxt rappel :1kWh = 3600000Joules
(kwh) x (kW) (h) 1 Wh = 3 600 Joules
Exercices
A - Un moteur de puissance utile 800 W a dépensé 960 W. Calculer son rendement.
W utile
800
t? = = = B3'3Yo
wdép.n# ' 960
B On veut lever une masse
- de 300 kg de 8 m en 10 s. On utilise une machine de rendement
50 % entraînée par un moteur électrique de rendement 80 %.
Calculer la puissance utile du moteur en cv. La puissance du moteur électrique. Le rendement global
de l'installation.
W ---1\
Puissance utile du moteur : P =_,\, !ÿ = Fxd F=300x10=3000N
\.W = 3000x8 = 24OOOJ
24 000
3-f =-= 10
24OOW

2 400 4 800
Puissance dépensée par la machine = 4 900 w, en.u = 6,5
:
0,5 76_=
o
Puissance dépensée par le moteur électriqu"
' ' .t90 = G 000 W
0,8

4 stobat = ry=
6 000
o,4o o, +, + = o,4osoit 4o
100 100 %

C - On lève une charge de 8 000 N de 1 m en 20 s. 4 global 0,8. Calculer la puissance dépensée.


1)W=Fxd 8000x1=8000J.
2lP= W t20-
8000 =4ooW

3) 7, olobal
. P utile
P dépensée
d'oùf dépensée = af global
Yti't, .oit 10=0
0,8
= s00 w
CH 3
P16 PUISSANCE D'UN VERIN - PUISSANCE D'UNE POMPE

6. Puissance utile d'un vérin


F = force utile du vérin
+F Travail utile effectué par le vérin
W=Fxd(voirp.14.2l
Puissance utile
(l) >,Â)
P = W (s) orW = Fxd d'oùP = +-/
F
maiscomme
d (course)
. égale la vitesse d
(Watt) t ç/ -t (temps)
(voir p. 13.2) (dans un mouvement rectiligne uniforme) .PFd=(N) *(r/r)
(watt)

Exercice - Un vérin D.E. a pour section côté piston 40 cm2. ll reçoit un débit Qv de 36 f/min.
La pression de service est de 80 bar. Calculer :

a) la puissance fournie par le vérin


b)la puissance nécessaire au récepteur sachant que le rendement global de l'installation est
de 60 %.
Puissance f = F x r)
fournie par le vérin.
pxS 80x40 = 3200daN ou 32000N
P=
(cm3/s) 36000 u,o-o
r, =+
(cm/s) S (cm2) (
l ru rrr'n - 60
= 6oocm3/s I o= = 15cm/s ou 0,1b m/s
) 40
P = 32000x0,15 = 4800W
Puissance fournie 4 800 4 800 x 100
Puissance nécessaire = = 8000Wsoit8kW
60 60
100
7. Pu issance hydraulique
Pour transporter de la puissance le f luide hydraulique doit se déplacer sous pression.
déplacement
on sait : qu'une force = pression x surface (F = p x S), que la vitesse -
temPs EJ
or la puissance mécanique = F x d.
d'où P= pxSxd------>pxSxd
Sxd = surface x déplacement
t
Volume
Volume
or le débit = Qv (voir p. 13.2)
temps
.I
D_ P xQv
oon"
-t (w) 1ea) m3 /s

Conclusion - Si l'on connaît la pression de service et le débit adapté à la vitesse de travail


cette formule permet de déterminer la puissance nécessaire d'une machine hydraulique.
Un vérin reqoit une puissance hydraulique (p x Qv). ll restitue une puissance mécanique (F xrl).
On sait aussi, qu'en mécanique, la puissance c'est Ie travail (W) effectué par unité de temps (t).
p = ]/l/ (voir p. 15.b et exercice B)
t
Formule pratique 150 x 12
, - = 2.94 kw soit 3 kw
612
(bar) (f/min)
avec un rendement de 0,7
g-PxQv
P= 3 = 4.3kw
Ex. avec P = 150 bar
kW 612 Qv = 12 [lmin
o,7
CH S
EXERCICES SUR LES PARAGRAPHES 4,5 p. 15 et 6 p. 16
P17

1. Un moteur de 3 cv (rendement 70 %) a fonctionné pendant 10 min., quelle est l'énergie


dépensée :

W - P xt PenWatt, 3x736=22OBW, tens, 10x60=600s


(J) (Watt) (s) W = 2 208 x 600 = I 324 8OO J

Avec 70 % de rendem"nt , 94o,7 = 1 8g2 571 J

En unité pratique d'énergie ---* 'l Wh = 3 600 J donc


1 892 571
3 600
= S2S,G W (voir p. 15, paragraphe S).

2. On doit lever une masse de 3 tonnes à la vitesse de 2 m/min., la pompe fournit une pression
de 50 bar. Calculer : a) la puissance de la pompe - b) le diamètre du vérin - c) le débit de la pompe.
(F=3000x10=30000N
Puissance de la pompe P=F x rl \ rl z/ao 0,033 m/s
= =
P = 30 000 x 0,033 = 990 W

Diamètre du vérin s=
tuarul
I 3 000
= G0 cm2
(cm.1 P (bar) 50

S=nR2 =-
S /-s /- 60
=ï;= 19,10
R2
lsro
R = 4,3cm 0 - 8,6 cm
P (watt)
Débit de la pompe 9v =- (Pa)
(m3 /s) P

990
t" - bo* 1ot
d-----
0.0002 m3/s = O,2lls 12llmin.

3. Un vérin de force 78 500 N doit effectuer une course de 30 cm en 1,5 s. La pression de ser-
vice est de 100 bar. On demande :
a) la puissance du vérin - b) son diamètre -c) le débit nécessaire
d) la puissance du moteur électrique d'entraînement de la pompe, le rendement global de cette
dernière étant de 80 %.

Puissance utile du vérin =Fx r), d = = 20 cm/s = 0,2 mls


.P
#
P = 7g b00x O,2 = ISTOOW
F (daN)
' 7 850
Section du vérin
cm2
S
p (bar) = S
100
78.5cm2

S = zrR2 R2 =
s *=Æ={*78,5
R=scm ô=tocm
-=
r 3,14'
Débit nécessaire
f (w) 15 7oo = o.oo1 57 m3/s
ev - (Pa)
(m3 /s) p 100 x 10s = i,S7 f/s soit 94, 2 ttmin.
Puissance utile
Puissance du moteurélectrioue :n =
Puissance dépensée
Puissance utile 15 700
Puissance dépensée
80
100
15700x 100
P 19 625 W ou 20 kW
80
-
CH3
MOTEURS HYDRAULIOUES
P18

1. LA FREOUENCE DE ROTATION (n) c'est le nombre de tours effectués dans l,unité de


temps. Unité principale : trls. Unité pratique : trlmin.

2..La cylindrée ou volume par tour (V) est la quantité théorique de liquide nécessaire pour faire
accomplir un tour complet à l'arbre de liaison.

3. Formules. Le débit (qr) est le produit du volume par tour V par le nombre de tours minute.

Qv=V xn d'où l'on tire n = 9' et V Qv

tlmin lltr trlmin V n

4. Rendement volumétrique
Un moteur de 200 cms de cylindrée reçoit un débit de 24 f/min. Ouelle est sa fréquence de
rotation ?
n=-Qv tlmin = 24 = 12atr/min
trlmin V lltr 0,2
Mais un moteur hydraulique a des fuites internes dues aux jeux fonctionnels du mécanisme
interne. Le débit utile sera donc inférieur.
o. utile I
4 volumétrique = dépensé I
Qv
L =Z24 .. n r"
drainage
qy utile = qv entrant
- q, de fuite I
\
rlr
2 ilmin =241-2f =22tlmin I
utilt
: n = 9'
22
La formule vue en 3 devient
v = o,2
= 1 10 trlmin

5. COUPLE. C'est un système de deux forces parallèles de même intensité et de sens contraire.
Un couple produit une rotation. Réciproouement toute rotation est produite par un couple.

Fl=F2
F=R
F2 R : réaction d'appui lR
L'efficacité d'un couple se traduit par son moment. On appelle moment d'un couple (M) l'ex-
pression :

M- F x d (l'unité de moment est le newton-mètre qui s'écrit Nm)


(Nm) (N ) (m)

. Deux couples équivalents ont le même moment, le même sens, sont situés dans un même plan
ou dans deux plans parallèles.

6. TRAVAIL D'UN COUPLE (W)


Soit un couple tournant
p WnuàWe =2F*ffi I

A1 W: ;#: :liXB [| *" à we, = 2 p,, ffi


+2Fx'6ô
E + 2Fx6 +2FrG',
' WD àWe1 ^ ,
=2Fxl)e,' - 2F(m + 6-e+'6
WenàWa,=2FxAuA,
" 6Àl
ArA, correspond au périmètre du cercle soit zrd
Travail pour 1 tour W = 2 F x rd
Le couple fait n trls. Travail en 1 s ou Puissance : W =-P. = 2 F x zrd x n

or Fxd = M donc P = 2n xMxn d'oùr l'on tire M -


.P

(w) (Nm) (trls) 2rxn


MOTEURS HYDRAULTOUES
I ;',|;
Exercice - Un moteur hydraulique consomme 75 cm3 par tour et fait72O tr/min. La pression
est de 200 bar. Calculer la puissance et le moment de son couple.
I = 2r xMxn et aussi P = pxqv(voirp. 16,paragrapheT).
Débit qy du moteur en //s Qv = Vx n (voir p. 18, paragraphe 3).
V en //tr : 75 cm3 = 0,075 dm3 , n en trls : 720160 = 12 trls
= 0,075 x 12 = 0,9 lls = 0,0009 m3/s
Qv
Puissancedu moteur P = p xqr, p = 2OOx1OsN, qv = 0,0009 = 9 x 1O-a tls
f = ZOOx 10s x9x 1Oa, 2OOx9x 10s x 10-a
= 2OOx9x10 = 18000W

Momentducouple M =
f = -'-t-o,oo t= = 238,5Nm
2rxn
= 2x3,14x12
7. COUPLE DU MOTEUR HYDRAULIOUE, Un moteur hydraulique est un récepteur qui
transforme l'énergie hydraulique en énergie mécanique.
Théoriquement : puissance rendue = puissance dépensée
puissance mécanique = puissance hydraulique
2nxMxn=Pxqv
o X o,
-" ov PxV oenN/m2
d,où M=i e;I=V(voirp. 19,3) d,où M= j_2n
2nxn n (N;) Venm3/tr
o.V.n
Compte tenu du rendement r? du moteur : * =
î
Formule pratique

M=1,59xpxV unités ) o en bar-MendaN,m


l :.
utilisées I Veniltr
Remarques : si l'on veut faire varier la fréquence de rotation n il faut faire varier le
débit qv entrant dans le moteur.
Si l'on veut faire varier le moment du couple il faut faire varier la pression.
La fréquence de rotation et le moment du couple sont indépendants.

8. Exercice - A) Un moteur hydraulique a une cylindrée de 13,4 cm3/tr. ll reçoit un débit


de 16 f/min. Le débit de fuiteestde 1 f/min.Quel estle coupledu moteuret safréquence de rotation ?
La pression disponible est de 40 bar.

Solutions
- Couple du moteur Solution avec formule pratique

M = o]
v
2.n tL = 40x 10s V = 13,4x 10-6 (m3/tr) M = 1,59xpxV
M = 1,59x40x0,0134
M-
40 x 105 x 13,4 x 10-6 40 x 13,4 x 10-r = 0,852 daN.m
= 8.5Nm
6,28 6,28
Fréquence de rotation
q, utile = 16 - 1 = 15 //min
=-Qv
n
trlmin V V = 13,4cm'/tr = 0,01340ltr.
15
n-
0,0134
= 1119,4tr/min Voird,autresexercices p.24en B) et C)
et p.41 à 43
-
CH 3
VITESSE ET REGIME D'ECOULEMENT
P20

1 . PRESSION HYDROSTATIOUE
Le théorème de Pascal (p. 11 - 2) définit les caractéristiques de pression pour un liquide au
repos sur lequel s'applique une force. Le terme statique est utilisé pour exprimer les conditions de
pression dans un système hydraulique.

2. Dans une transmission hydraulique de puissance il y a mouvement. ll faut donc prendre en


considération les facteurs dynamiques et examiner leurs inf luences sur l'hydrostatique.
La partie de l'hydraulique quiétudie le mouvement se nomme Hydrodynamique,loi de Bernoulli
(p. 25 à 28).

3. LOI D'ECOULEMENT DES LIOUIDES


(se reporter aussi au CH 4, p. 2et3, parag. 2,al,bl, c), d), e) : la viscosité)

Les différents régimes d'écoulement dans une conduite sont :


a) Ecoulement laminaire
ll se fait en larnes, en filets parallèles glissant les
uns sur les autres. Toutes les molécules qui passent en
un point ont la même trajectoire.
-+ C'est un écoulement ordonné. Le liquide s'écoule
à faible vitesse.
b) Ecoulement turbulent
Si la vitesse du fluide augmente, si des accidents
de canalisation existent (coudes par ex.) les filets se
diffuænt, se cassent rapidement, s'enchevêtrent. Les
molécu les décrivent des trajectoires quelconques.
C'est un écoulement désordonné.
Dans une jnstallation hydraulique il existe donc une relation entre l'écoulement d'un liquide,
sa vitesse, sa viscosité et les f rottements internes.
Les écoulements sont presgue toujours turbulents. ll y a donc des vitesses à ne pas dépasser
pour obtenir un fonctionnement correct.

4. REPARTITION DES VITESSES


Considérons une conduite cylindrique droite de diamètre intérieur D.
a) Ecoulement laminaire
Les vitesses réelles des particules diminuent lorsqu'on approche des parois. La vitesse maxi se
situe sur l'axe du tube.
parabo!e
L'étude théorique montre que :

vitesse maxi
vitesse moyenne =

CC,

b) Ecoulement turbulent
La répartition des vitesses n'est plus parabolique
vitesse moyenne = vitesse maxi x 0,84
(formule empirique)

La vitesse critique est la vitesse moyenne maximum


pour laquelle l'écoulement est encore laminaire.
CH s
VITESSE ET REGIME D'ECOULEMENT
P21

5. VITESSE CRITIOUE - NOMBRE DE REYNOLDS (Re)


Le diamètre d'une tuyauterie et de ses raccords est important puisqu'il détermine la valeur du
débit pouvant s'y écouler. Si le diamètre est trop petit pour le débit envisagé il en résulte une turbu-
lence excessive et l'échauffement par frottement provoquera une perte inutile de puissance et une
élévation de la température de l'huile de sorte gu'une partie de l'énergie transmise se perd et se
transforme en énergie calorifique (voir CH 7 , p. 8, paragraphe 14).
La connaissance du régime d'écoulement revêt une certaine importance car les pertes de pression
sont soumises à des lois différentes selon le régime.
Lorsque la section intérieure ou le diamètre intérieur ont été trouvés et que l'on connaît la
viscosité de l'huile on recherche le nombre de Reynolds. Jusqu'à 1 600 l'écoulement est laminaire.
Au-dessus de 2300 l'écoulement est turbulent , si : 1600 ( Re ( 23OO,le régime d'écoulement
est transitoire.
La formule suivante permet de trouver le régime d'écoulement.
Re nombre de Reynolds
ô 7 x ôi
l{e =-' ,, vitesse moyenne en cm/s
^t O; diamètre intérieur de la canalisation en cm
7 viscosité cinématique en Stocke
Rt *' . RexT
deRe on tire .}= et 0i =
0i -=-
6. Exercice - a) Ouel est le type d'écoulement dans une tuyauterie de 26134. La vitesse moyenne
est de 3 m/s. La viscosité 4oE.
tl= 300 cm/s d int. = 2,6 cm
R.=d*0i
"t 'y: 4" E vaut 30 cSt (voir table de conversion p. 23) donc 0,3 St

Re- 300 x 2.6'=2600 2 600 > 2 300 L'écoulement est turbulent.


0,3
b) Cherchons la vitesse moyenne qui correspond à Re = 1 600.
Rexz 1600x0,3 o"remarquequ'il fautdiminuer
7= , - = lg4.6cm/s {
Ôi 2,6 t la vlresse
Nota : par la suite on prendra rl = d

c) Les vitesses de l'huile admises dans les conduites des systèmes hydrauliques à installation
fixe sont les suivantes :
à l'aspiration : 0,6 à 1,5 m/s
Recommandations pour des huiles ayant une
aurefoulement: 2à5 m/s viscosité maximale de 70 cSt soit 9,23" Ê..
au retour :4 mls

7. CONSERVATION DU DEBIT - Ouel que soit le nombre de Reynolds, le débit se calcule


de Ia même façon Q, = S x T
Le volume de liquide qui passe dans l'unité de temps par la
section S, est le volume qui passe dans la même unité de temps
enSr.
- rfz = donc S', x tl, = S, x rl, = constante
Qvr Qvz
Qvz
Sr _ rlz I le rapport des vitesses est égal au
S2 dr / rrpport inverse des surfaces.
CH s CALCULS ET UTILISATION D'UNE ABAOUE
P22 POUR VITESSES DEBITS _ SECTIONS DANS UNE CANALISATION
-
8. Problème 1 -Ouelle est la vitesse du fluide dans une canalisation de refoulement (lignes
de pression) de 26 x 34. Débit de la pompe 80 f/min. Cette vitesse est-elle admissible ?

,l=9(dm3./min')
(dm'z) S = nr2 = 3,14x(0,13), = 0,053dm2
(dm/min) s
o= =?9== 1so',4dm/min. =2,5mls
0,053
Cette vitesse est admissible au refoulement. A contrôler avec l'abaque (aroite @ ).

Prob!ème 2-Yérifier la vitesse du fluide dans une conduite de refoulement de 26 x34.Le


débit est de 100 f/min. Le tracé sur l'abaque (droite @ ) Oonne 3,25 m/s. Recherche du type
d'écoulement. La viscosité du fluide est de 6'E soit 45 cSt (0,45 St).
ûx6, 325 x 2,6 Recherchons la vitesse et le débit qui pour un nombre de
Re - '' Re = = 1 877 Reynolds de 1 600 correspond à un régime d'écoulement
"t O,45 laminaire tout en conseruant une conduite de 26 x 34.
d"@i Bexz 1 600 x 0,45
Ra = ,,t = - = 276 cm/s soit 2,76 mls
t@i 2,6
Vérifions avec l'abaque (droite @ ), celle-ci fait apparaître un débit de 87,75 f/min. au lieu
de 100.
Effectuons le calcul du débit avec une vitesse de 2,76 m/s -
q" = sxû 3 3;93ïîi: ,'6s6dmimin. qv:0,053x 16s6 ev = 87,76umin.
I =
ABAOUE POUR
9. RECHERCHER OU VERIFIER UNE V!TESSE_UN DEBIT_UNE SECTION
400

300 Ë
FL
-=

(9R-
200
500
Ë
tr(l) qPv
.oYo-
150 152
200
0,15
.EEEô
Hig-
'150
171 uo9
oC)La
0,2 '5-r9
(DLL
102 80 (l) Ê
...(l)
90 60 Ëç39
10
;€
0,3 -Ld-
80
r\ 16 30
(tl.=o
3 E

50 \\ r-so- 20
0.4 \(§(l,
-tu-lI e
10 ,12\ae 15 0,s 0r'(I)
(l)clP
<L
*,or -: >
j1/L 0.6 --l
- 33 .Y=.L 6
30
1-
0,7
=Ë * E
2 0.8 vitesses E ৠ;
9Jr recommandées E.o=
>x@:Y
_ Zl
l
t7o à l'aspiration tt! 0., È
1,2
orl3b
15 t7, - 15 1.5 EE>
- =tn . â I
3/B 1?
-.T .b
10 z,1dl o)
vi tesses =Nor! o
6
recommandées
o-! P
(l.,.(Df
i lo
dans les lignes

0,2
de pression
g t3
=-ocr
,^'-
0Is -Cl
5 .tg Ng
6
1 € !q ôtC

I EP
.9 ?I
9 v9J
I .§o)
,2 eE
I
.F .=B
section-cm2 vitesses moyennes-m/s g()
J
CH g
TABLEAUX DE CONVERSION
P23

10. vrscoslTE TEMPERATURE


'C : degré Celsius
F' : degré Fahrenheit
lo
_3O cS!
\- : Viscosité cinématique (7) 210
(centistokes) Zoo
t0
E
-o : Uegre tsngler 4qo
t8o
SSU" : Seconde Saybolt universel ,t 1?O
: ?
Seconde Redwood commercial 160

+5- 4r0
69- 1l{0

55_ lo
5+-
Ex. de conversion l{
rto
4oE correspondent à 30 cSt l{}_-
,loo
soit 0,3 St (Stoke)
35--
9o
a}_:
7T- 8o

2
l0
15 -60
10
4t
I 10-= 50
1l
I 5
,8

_a 1
c
,? +5 h0
0
? l
J
,0
I
t oF

,tts:

tl
31

I' I I
E" RN EO SSU'cSt

Variation de viscosité en fonction de la température et de la pression


La viscosité est la résistance qu'offre le fluide à l'écoulement. Cet écoulement est facilité par
u ne température élevée.

Exemples : a) L'huile peut être affectée par des variations de température ambiante (pays, régions,
climats, locaux).
b) Dans une installation la température de l'huile, à la mise en route, est fonction de la tempé-
rature externe. Elle peut monter à 50"C ou 60"C (température maxi de fonctionnement) pourune
température ambiante de 20"C. L'huile devient plus fluide. En conséquence les huiles choisies sont
celles dont la viscosité reste relativement la même malgré la variation de température (voir indice de
viscosité : CH 4, p. 3, parag. 2, el.
Des dispositifs de réchauffage ou de refroidissement peuvent être prévus (voir CH7, p.7 et 8).
Sachons aussi que pour une température donnée il y a variation de la viscosité en fonction de
la pression.
En conclusion, la viscosité augmente en même temps que la pression (ce qui est très important
pour les circuits fermés) et diminue en même temps pour la température.
cH 3
I exenctcEs suR MorEURs HyDRAULtouEs
P 24 I ET VITESSE D'ECOULEMENT

B) Un moteur hydraulique reçoit 60 f/min. sous une pression de 100 bar, la cylindrée est de
120 cm3 /tr. On demande :
1) La fréquence de rotation en tr/min.
2) La puissance utile du moteur (rendement rcOy.l
3) Le moment de son couple
4) On l'utilise pour monter une masse de 1 tonne, quelle sera la vitesse d'ascension de la charge 7
5) Le tube d'arrivée au moteur a un diamètre intérieur de 20 mm. La viscosité de l'huile est de
60 centiStokes. Calculer la vitesse de l'huile dans la tuyauterie de refoulement. Est-elle
dans les normes ?

6) Trouver le type d'écoulement.

Solutions

9' (//min') u?^


V (dm3/tr)= A,12O =
1) Fréquencederolation n = 500tr/min.
(tr/min.)
2) Puissance utile du moteur
ln 1OO"Âl
P= p x 9v Qv=60dm3/min. =1dm3/s=0,001 m3/s=1x103
(W) (pa) (m3 /s) p = 100 x 10s
P = 100x 105 x 1x 10-3 = lOOx 105 x 1O-3 = 100x 102 = l0OOOW
3) Moment du couple
.P 10 000
2rxn 6,28x8,33 = 192 Nm
M= = (500tr/min.= 8,33tr/s)

4) Vitesse- d'ascension
p= F x û- (voirp. 16-6) d,oùr)=+=99=1m/s
(W) (N) (m/s) F r 10 000
(voirp.4) = mxg, 1000x'lO'
-F
5) Vitesse de !'huile

^ Qv (cm3/s) Qv= 60 llmin. = 1 lls = 1 000 cm3/s


1) =-
(cm/s) S (cm'z) S = rrz (r= 10mm= 1cm) S=3,14 x 1x 1=3,14cm2
1 000
= = 318,4 cm/s soit 3,18 m/s
" î14
Cettevitesseestdanslesnormes:2à5 m/sau refoulement(voirp.21, paragraphe6c).
6) Type d'écoulement

=-r 6t=---j-=
318.4 2
061 ))
tJ x x r-'écoulement est laminaire
Bs 1
7 0,6 ) (voir p.20, paragraphe 3 et p. 2'1, paragraphe 5)

C) Calculer le moment du couple moteur pour un moteur de 2 cv tournant à 1 800 trlmin.


P
M =:-
2n 'n
f : 2cven Watt = 2x736 = 1472W
1 800
=30tr/s
"= *
1 472
M=
=--;; = 7,8 Nm
6,28 x 30
CH g
LOI DE BERNOULLI
P2s

L'explication de cette loi est ici très simplifiée.

1. INTRODUCTION - Pour les liquides il existe trois types d'énergie :

a) Energie potentielle
b) Energie cinétique
c) Energie de pression
On suppose que le liquide a un déplacement assez lent pour que sa viscosité n'intervienne pas.

2. ENERGIE POTENTIELLE (ou énergie d'altitude)


Tout corps solide ou liquide possède de l'énergie potentielle.
Ex. : lac de haute montagne, barrage, masse d'un marteau-pilon.
Quelle est l'énergie potentielle, au point le plus haut de cette
masse de f rappe ?

Formule :W= m. S.h


(J) ( 1g) (m/s') (m)

W = 100 x 9,81 x 2 = 1962J

3. ENERGTE CtNETIOUE DE TRANSLATION (ou énergie de vitesse)


Une masse ou un liquide en mouvement possède une énergie cinétique, due à sa vitesse acquise,
d'autant plus importante gue la vitesse (r)) est grande et la masse importante.
Un mobile de masse 100 kg se déplace à la vitesse de 4 m/s. Ouelle
est son énergie cinétique ?
Formule :

1^( W enJ
W -_mdz
2t ( m enkg
d en m/s
W= 0,5 x 100 x 16 = 800 J

4. ENERGIE DE PRESSION
Un fluide comprimé dans une capacité étanche possède cette énergie.
Ex. : accumulateur hydraulique.

Formule :

W- p x LxS or LxS=Volume(V)
(J) (pa) (m) (m'z)
ry= pxV orV
m (tg)
p (kg/m3 (m3 )
)

m
W P x-p
80 bar = 80 x 105 Pascal
siP = 80bar et Y = 4 f d'huile 4 dm3 = 0,004 m3
yy=pxV
=80x105 x-
4 44 ou-
103 1 000 103
=80x4x 102
= 32000J

Daniel Bernoulli : Physicien suisse l17OO-1782l,jeta les bases de l'hydrodynamique.


CH 3
LOt DE BERNOULLI
P26

5. PRINCIPE DE LA CONSERVATION DE L'ENEBGIE (W)


enA
W.d'altitude W=m.g.h.
10x 10x 500= 50000Joules 50 000 J
m=10k9
vitesse = 0 Joule
W. de
W. de pression = 0 Joule
I

ï enB
W. d'altitude = 42 000 Joules

h =420 m
W. de vitesse = I 000 Joules
ü= 4 m/s
,, = \6-= \f, " 10 " Bo
p= 0 = VT 600 = 4o m/s 50 000 J

1
=
2 m d2 = 5x- SoooJoules
W (40)'z

W. Ce pression = 0 Joule

enC
W.d'altitude=0Joule
W. de vitesse = 50 000 Joules

» ={zrrorsoo
h= 50 000 J
0 = r,ffi ooo = 1oo m/s
rl = 100 m/s
p=
W =],2 ü2 = 5x (100)'z
0 -
bo ooo Joules
W. de pression = 0 Joule
Nous constatons que l'énergie se conserve mais elle est susceptible de se transformer en une
autre énergie (pour faciliter les calculs ici g = 10 m/s2 ).

6. LA RELATION DE BERNOULLI
Elle exprime le principe de la conservation d'énergie pour un liquide. Considérons une portion
d'un filet d'une veine liquide idéale c'est-à-dire incompressible et non visqueux (on ne tient pas
compte de la viscosité du liquide). Cette portion est limitée par deux sections de surface S, et Sr.
pr et p: :pression dans les sections S,, Sr.
t
h, et h, : hauteur des centres de gravité des sections
-1--u S, et Sr.
D'après le principe de la conservation de l'énergie
m,l (voir 5), l'énergie totale au point 1 (W1 )égale l'énergie
totale au point 2 (W, ).
w1 =w?
mZ
Si l'on tenait compte de la viscosité on devrait écrire
w1 >W,

lo '\t\t"- ---.-,->
ou
Wl = W2*Wv
Cette énergie perdue se
(Wv perte par viscosité
retrouve en énergie calo-
).

, Volume V, et masse m 1 = Volume V2 et masse m2 rif ique.

Energie totale W, au point 1 Energie totale W, au point 2

rr1 gh, a) énergie potentielle r12 ghz

1^ b) énergie cinétique
Tm'')î
CH S
LOI DE BERNOULLI
P27

c) énergie de pression
m1 m2
pl p2_
p p
Dans le-cas général on peut dire qu'un liquide en mouvement possède une énergie qui est la
somme de trois énergies :potentielle, cinétique et de pression.

mr 9h , *|m, t| * r,+ = rlu gha +f,m, O1 + p, &


p
(en Joules)

Divisons par m (m, = m2 )

ehr * lrti *ï= nn, *| t',+& (enJ/kg) (1) ï:T,Lî:i;:T'


Divisons par g
1 pt
n,*1.Ë *!l= h,+ + = constantetoutlelongdufilet
"r 2'g P.g " 2 ')i
s P.g
Autre forme de l'équation de Bernoulli (multiplions par p l'équation (1)).

pa)
*, r, * =p shr * *, r, * o,
p ghr * pr (en lzl

EXERCICES SUR LA LOI DE BERNOULLI


A) Une pompe débite 1 kg de liquide (p = 900 kg/m3 ) à la vitesse de 6 m/s. La pression est de
100 bar. La pompe est à 4 m de hauteur.
Energie potentielle W = m.g.h, 1x9,81 x4= 40J
1
Energiecinétique W =12 m.»',
2. = 18J
-xlx36 l=11
Energie de pression W = p.A, 100x10sx 111J
p 900
Energietotale = 11169J

On constate : l'énergie de pression est très élevée par rapport aux 2 autres, c'est pour cette
raison qu'une pompe hydraulique est appelée générateur d'énergie de pression.

B) Un vérin double effet reçoit un débit de 36 f/min. Sa section S côté piston est de 80 cm2.
lp = 1000 kg/m3).
La section de la tuyauterie d'alimentation est de 3 cm2

Calculer la différence de pression entre pa en


@.,p, en O.
Reprenons l'égaiité (2).

p 9hr *
11^ * pr p ght *-oûi + pt
=
Vo0i
La différence d'altitude en O et @ est négligeable carp ghr = I 9hz.
1

Vo,5l
+ p' =*rt, * Pa (3)

Pz- Pr =)
'tî-*oo;
Pz-Pr =|o @? - tlit
1 000
Pz-Pr = lvrn -vr'l pr et pe en N/m2
f1 et tl2 en m/s
--
CHg LOI DE BERNOULLI
P28

Calculons les vitesses f , et r),


.' Qvr (cm3/min.) 36000
Sr (cm2) 3
36 000
')z= AO = 450 cm/min. ou 7,5 cm/s ou 0,075 m/s
1 000
pz -pr =;lzx -O,O752) = 500(4-0,0056)

= 500x 3,994 = 1 997 N/m2, =2OOO N/m2 ou O,O?bar


Remarque : l'énergie cinétique en @ sera inférieure à l'énergie cinétiqu. .n @. Cette perte
sera compensée par un gain de l'énergie de pression d'où une augmentation de pression en @
C) En appliquant la relation de Bernoulli Ql,p.27,calculer ladifférencedepressionenAetB.

Sr A et B sont à la même altitude.


Sz
Ûr=1m /s Ûz
- En B la vitesse est plus grande, l'énergie de vitesse est
plus grande mais l'énergie de presion est plus faible,
-€> il y a chute de pression pn ) pa, d, ) do.
O l0mm

Recherche de rl, Qvr=drxSr 9vz =rlzxSz


ll y a conservation du débit (voir paragraphe 7, p.21l. Qvr = Qvz.

donc rlz x Sz = tlr x Sr rlz=ût*S' lût = 4 m/s ou 400 cm/s)


Sz

Sr = 0,78cm2 52 = 0,19cm2
0.78
ûz = 4oo
"ffi= 1642cmls = 16,42m1s
Relation de Bernoullien tenant compte que A et B ont même altitude. (p = 900 kg/m3)
1^1r)? p,
-, o + =
r o r)tr + p, (3)

1
pr - pr =n, kli - tgil

900
pr - pr =; fi6,422 - 421

= 450 x 253,61
= 114127,38 Nlm2
pr-pr=1,14Mr
CH g
DEBIT A TRAVERS UN ORIFICE EN MINCES PAROIS
P29

Cet orifice est appelé étranglement.

1. ETUDE D'UN ETRANGLEMENT EN MINCES PAROIS


a) Un étranglement est une resïiction de passage. Le fluide est obligé de passer à travers un
orifice calibré de petite section.
b) Dans la figure ci-contre on suppose que l'amont
pr est situé côté pompe et l'aval p, côté vérin. En p, et
p, la pression de travail est identique.
c)Si l'on ajoute à la conduite un robinet (étrangle-
ment réglable), le débit qv est nul si S est nulle (robinet
fermé). La pompe débite à travers le limiteur de pression.
La différence de pression entre pr et pr est
maximum.
d) Si l'on agit progressivement sur le robinet on
permet le passage du fluide donc un débit. ll semble évi-
dent que le débit qv augmente avec la section de passage S
pour une même pression en amont du robinet. Comme ce
débit ne peut entièrement traverser S il en résulte une
augmentation de pression ên pr, provoquée par cette
résistance à l'écoulement, donc une différence de pres-
sion entre pr et pz.
PrlPz
Cette différence de pression est appelée perte de
charge (,lp), ap = pr - pz.
Elle est d'autant plus grande que la section de
passage S est petite et que le débit est grand. Si le débit
qv est nul lp est nulle (voir c).

Le débit au travers d'un étranglement dépend donc de la Ap et de la section de passage S


pour une pression constante p1.
La perte de charge est une chute de pression. Avec un débit nul, la Ap est nulle. Plus le
débit augmente, plus la Ap augmente.
La Âp est proportionnelle au carré du débit et inversement proportionnelle au carré de la
surface S.

2. Reprenons l'équation de Bernoulli (.2t ,p.27.


pehr * lrool* pr =pshz * »i + p,
)c
p ghr = p ghz même altitude

)o tl
donc * pr = o', + o"
)o
Pr-Fa =)rü-*ro?
Surface 51 Surface 51

no = bti - 1tîl
|'o
Prenons un étranglement dont le diamètre d, est le dixième du diamètre d,.

d, = q1O donc S, = donc dz = 100ür, d'où r)? = IOOOO û1


fr.
donc rlf est nésrigeabte par rapport à d!
np =
* p oî, ûi = +, or={+
CH g
ORIFICE EN MINCES PAROIS
P30 CALCUL D'UN DEBIT, D'UNE SECTION

Or la formule du débit est qv = S x tl. Remplaçons ,)e*{2^t-

ev = S l<1ry que t'on adapte par un coefficient de débit a (0,7s à 0,78).

d'où ev = 0 x s x1@ 1a1


t 3' :: i;^ L:: 5:'''
qr.\F
d'où l'on tire (5)
S
. \E^;
3. Exercices
a) Calculer le débit passant par un étranglement de section 4 mmz créant une perte de charge de
8 bar. (p = 900 kg/mo , a= 0,75!.,

@l ev=e.s{e
{r* ) zs
4 mm2 = 0,000 004 m, = 8 bar = 8.10s pa
iq=0,75=7- #
754 2x8x10s 300 { 16
^,
1o' 3x102 {l0, r[,u .r/,0
'
uv_-^
1O2 106
--: -^ 108 -_: -^
-
^
{ goo
r/goo
10E
{n. {r.
3x 102 x4x1O2 x3,16
108 x 3 x 10

12x1Oa x3,16 4x3,16 12,64 = 0,000 1264 m3 /s


10ex3 105 10s = 0,1264 dm" /s
Qv = 0,1264 x 60 = 7,584 f/min.

b) Un étrangleur débite 36 //min. pour une Ap de 32bar. Calculer la section (p = 900 kg/m3,
ot = O,75t. .

(5) s=o't Irur,r,n. = 0,6 g7s = {0.6 m3/s 32bar = 3.'l0s Pa

" {zap (

0,6 \ffi
S= -x
103 o,o {î" ./ ro
0,75x 1-z, sz, ro' 103 x 0,75 x \Æt" {** \fi;.
0,6 x 3 x 10
S-
103 x 0,75x I x 102 x 3,16
1,8
S- = 0,000 0095 m2
189.600
= 9,5 mm2

lsB
diamètre = ll ,*= 3,4 mm
ORIFICE EN MINCES PAROIS CH 3
CALCUL D'UNE PERTE DE CHARGE P3r

c) Ouelle est la perte de charge produite par un étranglement de 4 mm2 de section, le débit
étant de 12 llmin. ? (p = 900 kg/m3 , ot = 0,751

(4) Qv = a.5.
6
:
{r*
d'où -: =o'
=-
106
4
J;12

r/ P \ip S.a 12
= m3/s
60 x 103

12 -
{ r^, 60 x 103 12
x-
106
=-
{, 4 60x 103 4xO,75
0,75 x
-106
= _=12 x 106 12 x 103 12 000 2OO

60x103x3 180 180 3

{r^, zood'où 2Lo lzooY 2ro 40 ooo


- = -l--, px40000
, =
\./ ,; 2ue =
f;= -
900 x 40 000
2Lp = = 4 000 000 Pa

4 000 000
AP =-= 2
2000000Pa = 20bar

4. FORMULES PRATIOUES
Les formules de la page 30 (4) et (5) peuvent être transformées.

9v = 0,885 x a x S, üt ev en //min., S en mm2, Ap bar, q = O,75


0,885x0,75 = 0,66
d'où l'on tire :

av = 0,66 , s, {ip S =
0,66 x 1f,t ^r=(og,uu"J
Exercices :

1) Mêmes données qu'en a) (p. 30) - Qv = 0,66 x + x {A = 7,44tlmin.

2) Mêmes données qu'en b) (p.30) - S= 9,65 mm2


0,66 x 1@
/ 12 YI
3) Mêmes données qu'en c) ci-dessus - ap= t_ = 20,6brr
\o.oo , +/
Comparez les réponses

Nota : voir aussi exemples de calcul de section d'étranglement au CH 10, p. 1 1 et 12.


CH 3
PERTES DE CHARGE DANS LES CONDUITES CYLINDRIOUES
P32

1. Dans le paragraphe - Débit à travers un orifice en minces parois (p.29). Les termes perte
de charge, différence de pression (Ap) sont déjà employés.
C'est une Âp à travers un étranglement de passage (Loi de Bernoulli).
2. Dans une conduite cylindrique le fluide s'écoule.
ll existe donc pendant l'écoulement un frottement des molécules d'huile entre elles et un
frottement d'huile contre les parois.
La pression n'est donc pas la même dans tous les points du circuit. Elle diminue lorsqu'elle
s'éloigne de la pompe, source d'énergie.
Cette chute de pression est appelée perte de charge par frottement.
3. Expériences - Suivant le montage ci-dessous. Débit de la pompe 23 llmin.

a) RD fermé la pompe débite 23 llmin.

b) RD ouvert évacuant 10 f/min.


Débit utilisé 13 f/min.

Tuyauteries Constatations en bar


employées Débit en f/min. rllrlm, Conclusions
lAp
13 5 3,9 1,2
1/4*8x 13 Pour un même diamètre de tuyauterie
23 6,3 4,4 1,9 si lbn augmente le débit la Ap augmente.

13 4,5 4,2 0,3


318*12x 17 Pour un même débit si l'on augmente
23 5,5 5,1 o,4 la section de passage la Ap diminue.
13 4,7 4,6 0,1
11245 x 21 id"
23 5,5 5,3 o,2

remplaqons la tuyauterie rectiligne par :

longueur Cette tuyauterie déformée s'apparente


développée à une conduite comportant des coudes
entre A et B B
ou des raccords en Té, croix, des
= 1m traversées d'appa re i ls.
Ce sont des Âp par résistances locales
t3 4,5 3,2 I 1,3 de passage.
1/4*8 13
23 7 4,1 2,9

Ajoutons que pour une même section de passage, un même débit, si la viscosité du fluide diminue
par augmentation de température, la diminue et inversement.
ll suffirait de placer ^p
un thermomètre sur la tuyauterie et de lachauffer légèrementen un point
pour le constater.
4. Suite à ces expériences, facteurs intervenant en Ap :
Le débit, le diamètre de la tuyauterie, la viscosité du fluide, la longueur de la tuyauterie, les
résistances locales.
Dans une installation toutes les Ap s'additionnent pour complémenter la pression utile du circuit.
Ex.:pressionutileducircuit200bar\soit22SbarlPourlechoixdelapompeonmajore
Ap totale 25 bar f théorique f de 10 % soit 2SO bar
Ap = perte d'énergie = cette énergie se transforme en chaleur (voir CH 7, p. 8, paragraphe 16).
CH 3
PERTES DE CHARGE DANS LES CONDUITES CYLINDRIOUES
P33

5. RELATION FONDAMENTALE

Àp = Krî"L1 To t' en Pa,L, D (O)en m,p en kg/m3, rlen m/s


^p
K: coefficient de Âp par frottement suivantque le régime d'écoulementest laminaireouturbulent
a) si l'écoulement est laminaire (formule de Poiseuille)

Re( 1600(voir p.21,parag.5) K=# or=* r;, *oo'


(6)

b)si l'écoulement est turbulent dans un tube entièrement lisse, cas des tubes choisis en installa-
tions hydrauliques.
0,3160,316L1 (
Re > 2 300 l( =;p Âp =;; x x 1)' (7) ( Formule de Blasius
Formul
1 Re G' =D 'T"'
=p |
La Âp est proportionnelle à la longueur L, inversement proportionnelle au 4 D, proportion
nelle au carré de la vitesse D. (rappel D : vitesse moyenne).

6. Exemples de calcu!
1)CalculerlaÀpparmdetubesachantqueD= 12mm(tube3/8),,t.=4mls,p =900kg/m3
viscosité de l'huile 4,5 o E. (D O intr.)
a) Recherche du rype d'écoulement, nombre de Reynolds (voir p.21, parag. S).
rlencm/s=400, @lencm=1,2
Re=Troi l a" -4o0x1,2 = 1.*
7 4,5 o E = 33 cst = 0,33 St I O,aa
Le régime est donc laminaire 1 4il < 1 600.
(6) 64 *7, 11 x l4l2 :26 398,94 Pa = 0,26 bar
Ap = jZE * 900
ffiZ
2) CalculerlaApparmdetubesachantqueD=21 mm(tuUeg/+),».=4,5m/s,p=900kg/m3,
viscosité de l'huile = 30 cSt:

a) Recherche du type d'écoulement : a"=42I^=2''


0,30
= 3 150.

Le régime est turbulent 3 150 > 2 300.


0,316 I
l7l ap =
1
900x (4'512 = 18 3o7'27 Pa = 0'18 bar
\T51_* ^ i,oo 'T*
-
\ = 7,4e

7. Àp PAR RESISTANCE LOCALE DE PASSAGE

Relation fondamentale Àp = K *)p


2',
O'

K est un coefficient de résistance empirique (sans unité) qui dépend de l'obstacle.


Ex. de résistances tocales : tuyauterie cintrée à 90", l2Oo, 135o.
diminution de section
élargissement de section
branchement
Des tableaux donnent des valeurs de K, résultats d'essais.
Les constructeurs fournissent pour chaque appareil un diagramme des Âp en fonction du débit et
de la pression (voir ex. CH 6, p. 11).
cH3
RAPPEL DES FORMULES
P34

FORCE _PRESSION F = IIl Xg


(N) (kgl (m/s')
tr_ W
(J) P(W)
F- Pxs -
L
--
(N) (Pa) (m2) * unités Sl (N) d (m) (N) d (m/s)
ou (daN) (bar) (cm2) * unités pratiques
d'où l'on tire :

F =:ù
F
(Pression) s-- F
S = zrr2
,l
t=Ï,,,0 s
P

DEBIT - VITESSE Formule pratique


V (volume)
Qv = rlx S Qv =- ^Qv
(m3ls) (m/s)\(m') * unités Sl t (temps)
0,06 x S
ou (//min) (dm/min) (dm2
)
Qv=dx0,006xS
,,= 9' \ l'aspiration :0,6 à 1,5 m/s
vitesse admise à rl en cm/s
d'où l'on tire
si aurefoulement: 2à5 m/s
au retour : jusqu'à 4 m/s
Qv en f/min.
S en cm2

ENERGIE _ TRAVAIL
W
W= F x d ou W P x t t=
(J) (N) (m) (J)= (W) (s) * unités Sl d'oùl'ontire
f
PUISSANCEd'unvérinP- Fx d
(W) (N) (m/s)
d'unepompe f = gv x p d'où l'on tire o' =
f (w)
(W) (m3/s) (Pa) ! 1Ra)

avec rendement ? p_ QvxP :


n
xp qv en f/min.
Formute avec unités pratiques
' : P= p en bar
(kW) 612 x n (rendement)
=QV

MOTEUR HYDRAULIOUE ( Fréquence de rotation) Formule pratique


(pa) (m3/tr) qv utile (//min) M = 1,59xpxV
tt -
Couple M- PxV
(trlmin) V (volume //tr) M en daN.m
(utile) 1wm) 2t P en bar
Y en lltr
ou y1 = P(enw) d'oùl'ontire n = f (raooelp=o,XD)
2 r n. (en trls) 2rM'
Débit à travers un étranglement - Pertes de charge - Surface de l'étranglement
s=o'f, o"*' Ap (Pa), a=0,75
Qv=o*sr@
Yv-q^v^-_fi- "-oy'7Àî u'-
oo= !or(mtÂ),
2o"^& f s{m')'p = 900 kg/m3

Formulesavecunitéspratiques! q, = 0,66x S x !-op, S-


Pertes de charge dans les conduites cylindriques
" (//min) (mm2) (bar) 0,66 x \,[-p'' ^'=(#)
(1') 64 ll nt lno'ore de Reynold)
1 pour écoulement laminaire K =
R. ll
Âp = K xlx lp,)' (cm/s) (cm)
(Pà)
(m)2' @ltl ^.._1.. t _L ,,
1^_..1^_--Â turbutent
_^.._ écoutement
pour K=
0,316 ll - - » x oi
t.
ï1;; ll ï (Stocke)

Nota : On remarquera que dans les formules pratiques les unités ne sont pas cohérentes.
GH S
ABAOUE POUR EVALUATION - PRESSION - FORCE - SURFACE
P3s

F
p=pxS O ,S
O=-
F
c-j
p

PRESSION (en bar) FORCE (en daN)

300 4ooo ooo 0 PISTON (en mm)


200 8oo ooo
SURFACE (en cm2)
oo o00
250 _ _{9631 5
2+0 ,{t0 _ _ _-.t!90,.+
220
2û 2oo ooo
-,l2rE5
_ _. lo{r24
4A0 -rlo44$6{5,?5
.160 4oo ooo
8o ooo
6o ooo 220
-_390,.1a
{40
=\.\ ooo _-4q0p7
?4+tG

-=-=G< 490 _
_
z*t.1-l

--/
420 2Vl,O6
160

{00
=r<- -=\\\
fin
90 ---@- 'lo ooo
B ooo...-.-'
6 ooo 100
-,1221?2
-- 7g\5+
8o
e- -90 50,26
10
2 ooo ?,1,44
60
1æo - 491ôl
50 80o
,6oo
45 5oo
.tl ôo
40 oo -,lllt56
2oo

'loo
8o
6o
4o

2o

Exemples:
Une pression de 140 bar appliquée sur un piston de 6 100mm (S = 78,54cm2)donne uneforce
théorique supérieure à 10 000 daN (10 995 par le calcul).
Avec un vérin de O 2OO mm pour vaincre une force antagoniste de 30 000 daN il faut une
pression supérieure à 90 bar (95,49 par le calcul).
Pour une force de 4 000 daN et une pression disponible de 80 bar il faut choisir un vérin de
O mini 80 mm (S = 79,8 cm2 par le calcul).

Nota : voir aussi tableau CH 1 1, p. 20.


CH 3
EXERCICES SUR RENDEMENT, PRESSION, VITESSE ET DEBIT
P36

1. Un moteur électrique entraînant une pompe à cylindrée constante absorbe une puissance
de 3680 W (rendement de ce moteur = 0,75). Sachant que la pompe restitue une puissance de
2208 W, quel est son rendement ?

Solution
Puissance utile du moteur ou puissance absorbée par la pompe :

3 680 x 0,75 = 2760W


Rendement de la pompe :

2208
-----=
2 760
0,8 ,80%

2l Cette pompe débite dans un vérin côté fond. Le diamètre du piston est de 100 mm. La masse
totale à déplacer est évaluée à 4 800 kg. Ouelle pression est nécessaire pour déplacer cette masse ?

Solution
Poids de cette masse F = rrl x g (g = 9,81)
=4800x9,81 =47088N
= 4 708,8 daN

pressionnécessaire ,=l1o'Il ^ nxDz= 3,,t4x1oz


(bar) S (cm2) S= O 1= 78,5cm2

P- 4 708.8' = 59.98bar 78,5


soit 60 bar

3; La vitesse de sortie de la tige du vérin est de 3 cm/s. Ouel est en f/min. le débit de la pompe ?

Solution
Qv = drg(cm) =3x78,5
(cm3/s (cm/s) = 235,5 cm3/s
= 0,2355 dm3/s
soit en f/min. = 0,2355 x 60
= 14,13llmin.

Exercices à effectuer
1 . a) Ouelle est la section théorique du vérin
(en cm2 ) ?

b) Ouel est son alésage (en mm) ?


Rendement du vérin 0,86.
course 80 cm
en8s. 2. Ouel est le débit de la pompe ? (//min.)

Réponses :

Section théorique du vérin :141,19 cm2


Qv? Alésage:13,41cm soit 134,1 mm
Débit de la pompe pour la section théorique : 84,6 //min.

Nota : Le vérin choisi sera celui de p immédiatement supérieur soit p 160 mm. Surface = 201,06 cm2
Le débit q, nécessaire sera de 120,6 tlmin.
EXERCTCES SUR PRESSION, PUISSANCE I C H 3
vtrEssEs, TYPE D',ECOULEMENT I p 37

Une installation hydraulique comprend :

a) un vérin d'alésage 100 mm et de 6 de tige 56 mm. Sa force de travail doit être, en sortie de
tige, de 80 000 N.
b) Une pompe de débit Qv = 31 ilmin., accouplée,
c) à un moteur électrique de puissance utile 10 kW. (Rendement global rt = 0,7l'.
On demande :

1. La pression de réglage nécessaire pour le limiteur de pression ?


2. La vitesse du vérin à l'aller et au retour ?
3. Le moteur qui entraîne la pompe a-t-il une puissance suffisante ou juste suffisante 7
4. L'huile utilisée a une viscosité de 4'E. La tuyauterie d'aspiration de la pompe est en 26 x34.
Celle du refoulement est en 15 x 21. Calculer les vitesses d'écoulement dans chacune de ces
tu yauteries. Sont-el les correctes ?
5. Vérif ier le type d'écoulement au refoulement.
SOLUTIONS (avec unités pratiques)
1. Pression de tarage du limiteur de pression
F F=80000Nou8000daN
p=;,
's-44 - - S=rDz 3.14x(10)2
: ,#=78,5cm2
I 000
,p = --=---
78,5
= 101,9 bar soit 102 bar par excès
2. Puissance du moteur électrique (n = O,7l
^ DXev 1O2x31 7'38 kWsoitT'4kw'
'= uu*'6nrq?=
Le moteur a une puissance suffisante (10 kW installés).
3. Vitesses du vérin
a) à l'aller
(cm3/s) 000
,)- =-
ev 31 516.66
.. gv=31 llmin., soit--:-=516,66cm3/s, t)=*= 6,58cm/s
(cm/s) S (cm') 60 78,5
b) au retour

r- r 44 -
(D2 - d2) 3'14x (102 5'62)
surface annulaire du vérin - = E3,8Bcm2

d-516'66=g-E8cm/s
53,88
4. a) Vitesse à l'aspiration (doit être comprise entre 0,6 et 1,5 m/s)

.}=+,Qv=516,66cm3/s,'=+pourtube26x34,=Y=5,3cm2
516,66
ü" = = 97,31 cm/s= 0,97 mls Vitesse correcte (voir p. 21, l'encadré c))
-
5,3
b) Vitesse au refoulement. S pour tube 15x21 = 3,14 x (1,5)2 = 1,76 cm2
"
û-
516,66
293,5 cm/s = 2,93m/s
1,76
Comme la vitesse doit être comprise entre 2 et 5 m/s. Celle-ci est correcte.
-=
5. Type d'écoulement au refoulement

NombredeReynolds R=üxÔ; rl=D=293,5cm/s


'l 6 intr' = 1,5 cm

0,3
3;ïffiii:i'$i!1ï,î.'!,
L'écoulement est laminaire.
CH 3 EXERCICES SUR FORCE - PRESSION - PUISSANCE - VITESSE -
P38 DEBIT - ENERGIE THERMIOUE

Un vérin double effet doit fonctionner en sortie de tige suivant le cycle : avance rapide (AR),
puis avance lente (AL) et en rentrée de tige avec un retour rapide (RR).

St dtt - La force utile du vérin est de 40 000 N.


- Fonctionnement pendant l'avance lente :
d100 5 mm/s.
- L'étranglement E sur le retour produit
entre A et B une perte de charge
aP = 10 bar.

On demande :

1) La force totale nécesaire.


2) La pression nécessaire pendant l'avance
lente (AL),
Appareils
3) La puissance théorique fournie par la pompe.
4) La vitesse du vérin pendant l'avance rapide (AR).
LP
5) Le débit passant par l'étranglement E pendant la phase
lente (AL).
6) Le débit passant par le limiteur de pression LP pendant
1v l'avance lente.
-211/
1n
7) Ouelle est l'énergie thermique (en Joules) que reçoit le
LP en 4 minutes.

SOLUTIONS

1) Force totale nécessaire (Ft)


Ft = Force utile + Force de contre pression (Fc) l- 52 - Sr - Surface de la tige
Fc=px52
(daN) (bar) (cm2 )
= 10 x (78,5 - 45,36) Is, = 78,5 cm2 - 45,36
= 10 x 33,14
= 331,4 daN
Ft = 4 000 + 331,4= 4 331.4 daN
2)Presion nécessaire pendant l'avance lente
F 4 331,4
.S
U-
78,5
55,17 bar soit 56 bar

3) Puissance théorique fournie par !a pompe


(bar) (f/min.)
o PxQv 56x21
a= = 1,92 kW soit 2 kW
kW 612 612

4)Vitesse du vérin pendant !'avance lente


21 000
^ Qv (cm3/s) gv = 21 llmin. = en cm3/s = 350 cm'/s
1)=- 60
(cm/s) S (cm2)
350
= = 4.45cm/s
78,5
--
Suite p. 39
CH g
EXERCICES
P3e

5. Débit passant par E pendant l'avance lente


gv = S x tl - L'avance est de 5 mm/s soit 0,5 cm/s
- Surface côté tige 52 45,36 cm2
= 45,36 x 0,5
= 22,68 cm3/s soit 1,36 f/min.
6. Débat passant dans le limiteur de pression LP pendant I'avance lente

Formule : 'qv (LP) = - t*(9


Qvp

Q, (LP) : débit passant par le limiteur de pression Sr =.0,78 dm2


Qrp : débit venant de la pompe Sa = 0,45 dm2
9ve : » passant par l'étranglement E
q, (LP) = 21 -r ,ao (04-,0) = 1 8, 642 ttmin'

= 0,31 //s
7. Energie thermique que reçoit le LP en 4 minutes
W- PX V P=56x105N/m2
(J) (N/m2) (m3)
V=(o,3x1o-3)x6o
= 18 x 10-3 m3
Energie W pour une minute = 56 x 105 x 18 x 10-3
=56x18x102
= 100 800 J

EnergieWpour4min. = 100800Jx4
403 200 J soit 403,2kJ

Exercices
On dispose d'une installation hydraulique composée principalement
a) pour la partie puissance : d'un vérin D. E. simple tige
b)pour la partie énergie d'un groupe moto-pompe
Le rendement de l'installation entre pompe et vérin est de 0,8.
Caractéristiques du vérin :4 piston 1 10 mm O tige 56 mm.
-
Rendement du vérin (a )= 0,85. Forces de frottement (F/) évaluées à 12A N (12 daN).
La contre pression côté chambre avant est de bar. I
Caractéristiques du groupe moto-pompe : pression de tarage 90 bar
débit de la pompe 20 tlmin.
Puissance utile du moteur électrique 6 kW. Rendement global du groupe 0,72.

Calculer :

a) La force utile du vérin (en N).


b) La vitesse de sortie de tige (en cm/s).
c) Le moteur électrique a-t-il une puissance suffisante ?
d) La tuyauterie est de 12 mm (d int'). Vérifier le type d'écoulement au refoulement.
Viscosité de l'huile 30 cSt.

Solutions p.40
c HI s sxenctcEs suR FoRcE, pnEsstoN, DEBtr, vtrEssE,
P 40 | TYPE D'ECOULEMENT

SOLUT!ONS

a) Force utile du vérin (Fu)


Fu = Force de poussée - (Force de contre-pression + Force de frottement)
Forcedepoussée: Fp=pxS Spourp110=95,03cm2
= 90 x 95,03 = 8 552,7 daN
Force de contre-pression (Fc) : elle agit sur la surface annulaire côté tige du piston.
Fc= px S (côté tige)
S= 70,4cm2
= 8x7O,4 = 563,2 daN
Fu = Fp - (Fc + Ff) = 8552,7 - (563 +'l2l = 7 977,7 daN
= 79777 N

b)Vitesse de sortie de tige


(dm3/s) = 20 tlmin. = 0,33 f/s
,) = 9u Qv

(dm/s) S (dm2) S=95,03cm2=0,95dmz

= 0,95
9'?: = 0,34 dm/s
= 3,4 cm/s

c) Puissance du moteur électrique


(bar) (f/min.)

P- PxQv -9ox2o=2.g4kwsoit-3kw
lkw) 612 612

En tenant compte du rendement global (4s)

qs = î vérin x 4 du groupe x 4 de l'installation = 0,85 x O,72x 0,8 = 0,49


2.94
g]49 = 6 kw

La puissance du moteur électrique de 6 kW est trop juste. ll est souhaitable de prendre un


moteur de puissance plus élevée.

d) Vérification du Upe d'écoulement dans les tuyauteraes de refoulement


(cm) (cm/s)

Re = '' I={ . (cm3/s) qv = 20 (lmin. = 0,33 //s


7 (§t, Ü =-Qv
S (cm2)
(cm/s) = 333,3 cm3/s

333.33 - :r D2
s=
3,14 x 1,2 x 1,2
,, = -;-r';- = 294,98 cm/s 4 4
1'13
=295cm/s =1,'t3cm2
30 cst = 0,3 st

Re- 1.2 x 295 = 1 180


0,3

Le régime est lamanaare jusqu'à 1 600 (voir p. 21).


ExERcrcES su* M.TEURS HyDRAULrouEs II cx s
P41

Un moteur hydraulique reçoit 26 llmin. sous une presion de 100 bar. A cette pression les
fu ites externes dues aux jeux mécaniques sont, pour ce moteur, de 2 tlmin.

La cylindrée est de 80 cm3/tr. On demande :

1. La fréquence de rotation en tr/min.


2. La puissance utile du moteur. On admettra un rendement (n ) de 0,85.
3. Le moment de son couple.
4. Comment peut-on faire varier : a) la fréquence de rotation ?

b) le moment du couple ?

5. On utilise ce moteur pour monter une masse de I 000 kg. Ouelle sera la vitesse d'ascension
de la charge ?

SOLUTIONS

1. Fréquence de rotation n, débit Qv utile 26 -2= 24 llmin.


qy cm3/min. 24 000
n =-V cm3/tr. n =-- 300tr/min.
(en tr/min.) 80

2. Puissance utile du moteur (n = 0,85)


.P = pxQvXrf
p (en pa) = 100 x 105 = 10? pascal

Qu (en m3/s)= 24 = 0,0004 m3/s = 4 x 10-'


1000x60
P = 107 x4x 10-a = 4x 103 = 4000W
avec4 =0,85 P=4000x0,85=3400W
3. Moment du couple
P (en W) 300
M- [t =-= 5tr/s
(Nm) 2rxn(entr/s) 60

34oo
M= = 1o8,2Nm
6,28 x 5

4. a) On fera varier la fréquence de rotation en faisant varier le débit.


b) On fera varier le moment du couple en faisant varier la pression.

5. Vitesse d'ascension de la masse

f - Fxd d,où»=i
(W) (N) (m/s) F

F = mxg =1000x10=10000N=104 N
3 400
- 34x 102
d= =_-----= 34x10-2 = 0,34m/s
10 000 101
= 34 cm/s
CH s
EXERCICES SUR MOTEURS HYDRAULIOUES
P42

..un mote-u-r hydraulique (un seul sens de rotation) doit faire 80 trlmin. avec un couple utile
sur l'arbre de 201 N.m.
- Le rendement volumétrique est de 90 %.
-Le » encouple » »gSZo.
La pression d'utilisation est de 110 bar.

Calculer :
1. Le moment du couple théorique.
2. Le volume par tour de ce moteur (cylindrée).
3. Le débit utilisé dans le moteur (déb,t venanr de la pompe).
4. La puissance disponible sur l,arbre.
5. La puissance qu'il a reque.
6. Son rendement global.
7. La vitesse de l'huile dans la tuyauterie alimentant le moteur (dimensions de cette
tuyauterie
I x 13). :

Cette vitesse est-elle bonne ?

SOLUTIONS
1. Moment du couple théorique (Mt)
a) c'est le moment du couple utile (Mu) divisé par le rendement en couple (n )
.Mu
SOlt Mt =-
rl
*, = 201 = 236,5 N.m
O,ËU

pl v M (N.m)
2. Formute du moment du couple utile drun moteur hydraulique p
M = 2n
(Pa)
V (m3/tr)
d'où V=Mx2n -236'5x2x3j4 - 0,000 1 347 m3
p 110x 105

Le volume par tour du moteur (cylindrée) = 0,135 dm3

3. Débit utilisé dans le moteur

9v=Vxn(trlmin.) Qv=0,135x80
(//min.) (dm3/tr)
= 10,8 //min.
10.8
En tenant compte du rendement volumétrique O, = 12llmin.
c'est le débit à choisir pour la pompe.
A-g-=
on remarquera que le moteur a un débit de fuite de 12 llmin. - 10,g= 1,2 umin.
4. Puissance disponible sur l'arbre (puissance utile)

Formule : P=2rx Mxn n (en trls) = 1,33 trls


(W) (N.m) (trls) #=
P=2x3,14x201 x1,33
= 1678,83W = 1679W
5. Puissance reçue (puissance dépensée)
P- Qv x P 110bar = 11 000000Pa= 11 x 106 Pa
(W) (m3ls) (Pa)
o'o12
= O,OO2 x 11 000 000 12 tlm - 6_ô_
= 0,0002 m3/s
=2x10-ax11x106
= 2x11x1O2 = 220OW
CH g
EXERCICES SUR MOTEURS HYDRAULIOUES
P43

6. Rendement global (4s)

Puissance utile 1 679


tlg = 0,76 , 76 yo
Puissance dépensée 2200
7. Vitesse de l'huile dans la tuyauterae de 8 x 13 soit 8-=mm de @ intérieur ou 0,8 cm.
q, (cm3/s)
d= S =rr2 =3,14x04x0,4= 0,502cm2
(cmls) S (cm2 )
ev = 12 tlmin = 12 000 cm3/s
= en cm3 /s 12 ooo
- 60
2oo cm3/s
200
,) = 398 cm/s soit 3,98 m/s
0,502
-=
La vitesse au refoulement devant être comprise entre 2 à 5 m/s, cette vitesse est bonne.

Exercice - Quel est le moment du couple utile (sur l'arbre) d'un moteur hydraulique de cy-
lindrée 600 cm3/tr. sachant que la pression amont est de 80 bar, la pression aval de 5 bar et le rende-
ment en couple (ou rendement mécanique qm ) 0,9.

Solution :
La pression réelle disponible est la différence de pression (Ap) entre celle d'amont et celle
d'aval soit 80 - 5 = 75 bar.
t

Formute du moment du coupte


" n," II .iv !len m3/rr.
,ru:
Ç |1*,
75x105 x600x 10-6 x0,9 75x600x 10-t x0,9
,=Ë=Ë=62[4,9N.m
pen bar-MendaN'm
solutionavecformurepratique M= 1,5gx pxvx4m !
I V en tltr.
M = 1,59 x 75 x0,6 x 0,9 = 64,4daN.m

Exercices à effectuer :

1)L'arbre d'un moteur hydraulique de cylindrée 400 cm3/tr. tourne à 60 trlmin. Ce moteur
est soumis à une pression amont de 150 bar et une pression aval de 2O bar. Connaissant les rende-
ments volumétriques 90 %, mécanique 85 %, calculer :
1. Le débit fourni par la pompe (donc admis dans le moteur).
2. Le moment du couple sur l'arbre.
3. La puissance sur l'arbre.
4. La puissance hydraulique fournie par la pompe.
5. Le rendement du moteur.
Réponses :1. 26,66 //min. - 2. 703,8 N.m - 3. 4419 W -4. 6 665W - 5. 66%.

2) Un moteur hydraulique reçoit un débit de 90 f/min. sous une pression maxi possible de
130 bar. Sa cylindrée est de 150 cm3/tr.
Calculer :
1. La fréquence de rotation (en trlmin.).
2. La puissance qu'il reçoit (en kW).
qy. 90 f/min.
p. 130 bar 3. Son rendement sachant que la puissance mécanique (puissance
cyl. 150 cm3/tr.
utile) est de 17,5 kW.
Réponses :1. 600 trlmin. - 2. 19,11 kW - 3. 0,9.
CH 3 ETUDES DE PHENOMENES PHYSIOUES SIMPLES
P44 SUR CIRCUITS OUVERTS

Vérin à l'arrêt - tige rentrée positaon repos


- Tout le débit traverse le LP ouvert à sa
pression de tarage )100 bar.
V - t" puissance hydraulique P = q, x p n'est pas
7
v
utilisée.
Y - elle est au maximum pour un vérin n'effec-
tuant aucun travail. Cette puissancè est
transformée en chaleur.
Conclusion : on voit la nécessité du débrayage
Lp : Limiteur de pression taré à 100 bar de la pompe pendant les temps morts.
q, : débit de la pompe p 10 f/min. (voir CH 7 -p.3 et 4).

Les chiffres indiquant les pressions et les débits sont purement indicatifs.

Vérin en déplacement sans charge


- Tout !e débit est utilisé. Le LP est donc fermé.
- Les pressions pouvant être lues sur les mano-
mètres correspondent aux résistances d'écou-
lement que rencontre le fluide (appelée Ap,
pertes de charge).
- La puissance dépensée P est minime.

Vérin déplacement charge antagoniste


90 bar
t0l - Tout le débit est utilisé. Le LP est fermé.
- Les pressions lues sur les manomètres corres-
pondent à celles nécessaires au déplacement
de la charge plus les Ap. Dans le calcul de la
pression de tarage du LP les Ap ont été
incluses (voir CH3, p.32, parag. 4).
La puissance dépensée P est utilisée.

Tout le débit traverse Ie LP ouvert à sa pression


100 bar de tarage.
La puissance hydraulique est utilisée au maxi-
mum. Elle sera transformée en chaleur.
Conclusion : si cette position travail doit être
maintenue et suivant le temps d'arrêt du vérin
sous pression il est nécessaire de prévoir :
a) un système de refroidissement du fluide
(voir CH 7 p.7l .
-
b)un blocage du vérin en position travail (voir CH 9 - p. 4 et 5) avec débrayage de pompe pendant
cette phase blocage.
c) si cet arrêt, en position travail, est assez long il est nécessaire de prévoir un dispositif assurant le
contrôle de la pression de travail sur le vérin (voir CH 13 - p. 5 et 8).

Nota : pour les circuits fermés voir CH 12, p. 16, 17 et 18.


CH +
FLUIDES, RESERVOIRS ET FILTRES
P1

2-3 Types de fluide - Classification et caractéristiques physiques des huiles minérales


et végétales hydrauliques - Viscosité.

3 Propriétés spéciales des huiles minérales.

4 Les f luides diff icilement inflammables - lnconvénients.

5-6 Réservoir - Fonctions - Forme générale.

6 Description - Fonction des organes.

7 Position du réservoir par rapport au groupe électropompe et à l'installation.

I Usage et entretien du réservoir et des filtres.

I Fluide hydraulique - Changement d'huile - Surveillance et contrôle.


Causes de pollution - Stockage.

10 Les f iltres hydrauliques Fonction des filtres.


-
Différents types d'éléments filtrants.

11 Emplacements des filtres dans une installation.


Mesure et détermination de la pollution des circuits hydrauliques.

12 Exemples d'éléments filtrants.

13 Degré de filtration - Filtres perfectionnés. Caractéristiques.

14 Forme générale.
cH 4 I ttuors urLtsEs DANS L'HyDRAuLtouE ,NDUsTRIELLE
P2t

1 . Trois types : l'eau - les huiles minérales - les fluides difficilement inflammables.

a) L'eau : gèle, s'évapore, oxydante, qualités graissantes nulles.

b) Différentes catégories d'huiles minérales


-HH huiles non inhibées
_HL avec additifs anti-oxydant et anticorrosion
_HM de la catégorie HL avec des propriétés anti-usure
_HR de la catégorie HL avec des propriétés viscosité/température
-HV du type HM avec des propriétés viscosité/température améliorées
Les flu ides HM et HV sont les fluides les plus utilisés.

c) Différentes catégories de fluides difficilement inflammables


- HFAE : émulsions d'huile dans l'eau - HFDS : fluides de synthèse sans eau
- HFAS : solutions chimiques aqueuses - HFDT : mélanges
HFDS
de fluides HFDR et
- HFB : émulsions d'huile dans l'eau
- HFC : solutions aqueuses de polymères -
HFDU : fluides de synthèse constitués
d'autres compositions
- HFDR : fluides de synthèse sans eau
Les fluides difficilement inflammables les plus utilisés sont ceux de la catégorie HFC.
(voir définitions des lettres A, B, C, D et DR, DS, DT, DU, p. 4, parag. 4, cl

Classification des fluides : norme NF E 48 602 / octobre 1982 équivalence ISO 674314 et recom-
mandations CETOP RP 75 H et RP 77 H.

Des fluides ménageant l'environnement (huiles végétales) sont en cours de développement,

- HEPG : polyglycoles solubles )


I
Oetrr,. actuels :

- HETG : huiles végétales insolubles pri, élevés,


I
- HEES : Esters de synthèse insolubles durée limitée
)
2. CARACTERISTIOUES PHYSIOUES DES HUILES MINERALES HYDRAULIOUES.
a) Viscosité : résulte de la résistance des molécules à un déplacement dans le liquide. Cette résis-
tance définit la viscosité du fluide.
L'huile s'écoulant difficilement est très visqueuse (grande viscosité). La viscosité augmente.
L'huile s'écoulant facilement est très peu visqueuse (très fluide). La viscosité diminue.

b) Les anciennes unités de viscosité (Engler, Redwood, Seybolt) sont remplacées par :
Le mm2/s pour la viscosité cinématique, symbole 7 (nu) encore appelée centistoke (cst).
Le mPa.s pour la viscosité dynamique, symbole p (mu) encore appelée centipoise (cP).
La viscosité dépend de la température. Elle est en principe mesurée à 40oC et est définie en classes
allant pour les fluides hydrauliques de 10 à 150 cst (10, 15, 22,32,48, 60... 100, 150).
Caractéristiques des fluides : norme E 48 603 / mars 1983 - recommandation CETOP R 39 H.

c) Dans les calculs théoriques on fait intervenir :


La viscosité dynamique (p) en mPa.s (centipoise).
La viscosité cinématique (y) unité le mm2/s (centistoke),

^y 4
(Pa's)
C'est le quotient de p par la masse volumique p. (unités sr)
rr.rJ Ë in;;;')

Jean Poiseuille: Physicien Français (1799-1869). Loi de l'écoulement des liquides dans les tubes (1844).
CH +
FLUIDES UTILISES DANS L'HYDRAULTOUE INDUSTRIELLE
P3
d)Choix de la viscosité
Primordial dans le fonctionnement d'un système hydraulique car une viscosité trop élevée
accroît les frottements internes dans le fluide d'où augmentation de la résistance à l'écoulement dans
les jeux des mécanismes des pompes et des appareils. Ceci entraîne une montée de la température du
fluide, un accroissement des pertes de charge (aP) donc uneaugmentation de la puissanceconsommée.
Une viscosité trop faible accroît les fuites internes ou externes dans les appareils, pompes en
particulier, ce qui diminue le rendement et accélère l'usure des pièces mobiles.
On doit tenir compte des indications de viscosité fournies par les constructeurs pour le fonc-
tionnement de leurs appareils mais en général pour les dispositifs hydrauliques travaillant à la tempé-
rature normale et à faible pression, la viscosité est de :
2à4"E/5OoC,15à30cSt
Pour moyennes etfortes pressions :5 à 8" E à 50 "C,32 à 68cSt/40".

e) lndice de viscosité
C'est le nombre qui définit les variations de la viscosité par rapport aux variations de la tem-
pératu re.

- Plus la température est élevée plus la viscosité diminue.


- Plus l'indice est élevé plus la viscosité est stable.

L'indice de viscosité doit être > à 90.

3. PROPRIETES SPECIALES DES HUI LES MINERALES


Pour conférer aux huiles minérales des propriétés particulières on leur ajoute des additifs (dopes)
sélectionnés et judicieusement choisis.

a) Stabilité chimique. Résistance du fluide à l'altération chimique, en l'espèce l'oxydation.


La chaleur accélère l'oxydation. Malgré l'utilisation intensive du fluide, ses propriétés physiques
et chimiques ne doivent pas trop varier dans le temps. On constate alors formation de dépôts tels
que gomme, boue, vernis insolubles.

b)Point éclair. Température à laquelle le fluide émet une quantité de vapeur suffisante pour
former avec l'air un mélange inflammable au contact d'une flamme.

c) Point de congélation. Température à laquelle le fluide refroidi contenu dans uneéprouvette


inclinée, ne coule plus. La pompe ne pourrait aspirer le fluide.

d) Le point d'Aniline caractérisant le pouvoir solvant du fluide et son comportement vis-à-vis des
joints et tuyauteries en élastomère est remplacé par la «compatibilité des fluides avec les élastomères»
mesurant la variation de volume, de dureté et de résistance à la traction et à la rupture.
(norme NF E 48 610 / Nov. 73)

e) Pouvoir lubrifiant. Conservation des organes mécaniques travaillant en frottement.

f ) Action antirouille. Neutralisation de l'entrée de l'humidité dans le circuit.

g) Pouvoir anti-émulsion ou désémulsibilité. Aptitude de l'huile à se séparer rapidement de


l'eau éventuellement introduite dans le circuit (par condensation par exemple).

h) Résistance à la formation de mousse. Eviter la formation de mousse d'air (bulles) provenant


de joints ou de raccords non étanches ou d'un niveau d'huile trop bas dans le réservoir. L'air et la
mousse sont compressibles.

i) Caractéiistiques des huiles minérates. Elles sont définies dans la norme NF E 48 603 avec
les méthodes normalisées nationales ou internationales qui permettent de les mesurer.
CH + I
FLUTDES UTILISES DANS L',HYDRAULIOUE INDUSTRIELLE
i o I
4. LES FLUIDES DIFFICILEMENT INFLAMMABLES
a) Fonction : éviter en cas d'incendie que la flamme se propage au-delà du point de la zone à
haute température où elle a pris naissance.
b)Applications : sécurité, aéronautique, marine, près de source de chaleur à très hautes tempé-
ratures (fours et presses à forger par exemple), mines.
c) Types de fluides résistant au feu.
Les catégories et classes de ces fluides sont indiquées au CH 4 - p. 2, parag. 1, c).
Catégorie A : émulsion huile dans !'eau - de 3 à 20 % maxi d'huile (% en masse).
Catégorie B : émulsion eau dans l'huile - avec 4O o/o d'eau au maximum.
Pour ces deux catégories les températures normales d'utilisation sont comprises entre * 5'C
et + 50" c.
Catégorie C : solution de polyglycoles dans l'eau avec minimum de 40 o/o d'eau.
Températures normales d'utilisation comprises entre - 20'C et + 50" C.
Catégorie D : fluides de synthèse sans eau.
Températures normales d'utilisation comprises entre - 20" C et + 150" C.
Ces fluides de synthèse comprennent plusieurs sous-catégories :
DR-Esterphosphoriques : bon pouvoir lubrifiant, faible volatilité. Supportent des températures
continues d'emploi de l'ordre de 100 %.
DS-Hydrocarbures chlorés : bon pouvoir lubrifiant, propriétés anticorrosives, aptes à supporter
des températures continues d'emploi de l'ordre de 12O à 150'C.
DT-Métange d'esters phosphoriques et d'hydrocarbures chlorés : combine les propriétés de R et S.
DU-Produits synthétiques divers, citons : les silicones, les silicates esters, les composés fluorés
et chlorofluorés.
Ces fluides doivent être choisis avec soin compte tenu des risques possibles pour l'environnement
et la santé.
Les instructions d'emploi des fluides difficilement inflammables sont données par la norme
NF E 48 640 / novembre 1973 et la recommandation CETOP 86 H / 79.
5. INCONVENIENTS DES FLUTDES ININFLAMMABLES
Prix élevés. Emploi de garnitures spéciales, de tuyaux f lexibles adaptés,
ContrÔle de la teneur en eau pour les émulsions huile-eau.
Ne pas remplacer une huile minérale d'un système hydraulique par un fluide ininflammable
sans avoir :

a) Vidangé l'huile minérale.


b) Nettoyé les réservoirs et les f iltres. Vérif ié les joints.
c) Rempli de fluide ininflammable tout le circuit puis pour le nettoyer le faire fonctionner sous
faiblepressionpendantplusieurheures fi6à24heurespourlescatégoriesBetC).
d)Vidangé de nouveau (rinçage). Cette opération peut être effectuée deux fois si le rinçage
montre que l'huile est très chargée en impuretés.
e) Examiné les filtres (changer l'élément filtrant si nécessaire).
f) Rempli de nouveau et mis en service normal.
g) Dans les premiers temps de fonctionnement, surveillé les filtres et l'état du fluide.
ll est préférable de se mettre en rapport avec le fournisseur d'huile et celui du matériel
hydraulique.
CH +
RESERVOI R
P5

1. FONCTIONS
a) Contenir la quantité d'huile nécessaire à l'alimentation du circuit. Le volume d'huile emma-
gasiné doit être supérieur au volume maximum nécessité par le circuit.
Capacité = 3 fois le débit de la pompe en f/min.
b) Permettre aux impuretés de se déposer au fond.
c) Filtrer avant le départ vers la pompe.
d) Faciliter la dissipation de chaleur, absorber les dilatations (voir CH 3 p.3- - Coefficient
de dilatation volumétrique de l'huile).
e) Assurer la séparation de l'air emprisonné dans le fluide avant que celui-ci n'arrive à l'entrée de
la pompe (dégazage).

2. FORME GENERALE

TJ
t,
F{
I,J
rl
I'J
1r

Rep. DES!GNATION DESCRIPTION - FONCTION DE L'ORGANE

1 Réservoir Bac en tôle d'acier. Contient l'huile et supporte différents appareils.


De préférence sur pieds avec crochets de manutention.

Protection du fluide contre poussières, chute de matériel...


Couvercle amovible En tôle d'acier épaisse pour recevoir les fixations d'appareils
2 (moteur électrique, pompe, etc...).
avec joint d'étanchéité
Permet l'accès complet à l'intérieur pour le nettoyage et le contrôle
de l'aspect de l'huile.

Ralentit le mouvement du fluide. Sépare le côté aspiration du


côté retour. Sa hauteur est les 2/3 de h, niveau maxi du fluide.
Permet aux fonctions @ @ Or s'effectuer.
3 Chicane ou déflecteur "a @
L'ouverture dans la chicane est positionnée à distance du retour.
h' : espace libre - au moins 10 o/o du volume total du liquide
contenu dans le réservoir.
4 Robinet de vidange Nécessaire pour retirer @ o, vidanger l'huile.
CH A
RESE RVOIR
P6
Rep. DESIGNAT!ON DESCRIPTION - FONCTION DE L'ORGANE

Plaque de visite
Nettoyage périodique de l'intérieur.
5 joint d'étanchéité Nettoyage ou changement du filtre.
avec
Dimensions mini : large passage du bras.

6 Niveau maxi Contrôle permanent de la hauteur du fluide pour utilisation d'un


circuit complet.

Pour éviter l'entrée d'air dans la pompe, causée par les tourbillons
7 Niveau mini d'aspiration, la hauteur mini de ce niveau au-dessus de la cré-
pine @ sera de 15 cm.

Permet la fonction @.
Crépine
I filtre à l'aspiration Démontable (voir filtres p. 10 à 14\,à 4cm du fond pour éviter
l'aspiration de dépôts.

Longueur aussi réduite que possible - pas plus de deux coudes.


Le diamètre intérieur sera calculé afin que la vitesse du fluide à
Tu yauterie
l'aspiration soit comprise entre 0,6 m/s et 1,5 m/s.
9 d'aspiration
La mauvaise aspiration provoquera des bruits de pompe.
Le diamètre de la tuyauterie sera au moinségal à celui de l'orifice
de la pompe.

Extrémité coupée en biseau pour augmenter la section et nette-


ment plongée dans l'huile au-dessous du niveau.
Si le tube se trouve au-dessus du
niveau, l'huile en s'échappant émul-
10 Tuyauterie de retour sionnera la surface libre entraînant
des bulles d'air vers l'aspiration de la
pompe.
Permet, avec la chicane O, aux
fonctions @, @, @ o. s'effectuer.
Canalise les fuites internes existant sur les appareils.
Tuyauterie de retour
11
des fu ites
Conduite spéciale allant jusqu'au réservoir. Son diamètre est
inférieur à celui de la tuyauterie de retour principal.

Met le réservoir en communication avec la pression atmosphé-


12 Reniflard rique.
Comporte un filtre à air amovible.

13
Orifice de remplissage Remplissage complet ou correction du niveau. Comporte un
d'huile tamis-f iltre.

12et13 peuvent être séparés ou réunis en un même orifice dans lequel on retrouve
un tamis de remplissage et un filtre à air.

Retiennent les particules métalliques.


14 Plots magnétiques
A placer dans les courants de circulation.

L'intérieur des réservoirs doit être protégé par une peinture spéciale, neutre au contact des
fluides hydrauliques froids ou chauds.
CH C
RESERVOIR
P7

3. POSITIONS DU RESERVOIR PAR RAPPORT AU GROUPE ELECTRO.POMPE


Suivant les conditions d'aspiration de la pompe en particulier le vide qu'elle doit produire à
l'aspiration (généralement compris entre 0,1 et 0,175 bar de vide à température normale d'utilisa-
tion), elle peut occuper les positions suivantes :

Fig. 1 Pompe placée au-dessus du réservoir. Elle possède alors une dépression suffisante à
l'aspiration pour absorber la perte de pression due à la hauteur de la tuyauterie et des coudes possibles.

Fig.2 Pompe immergée. Cette position supprime la tuyauterie d'aspiration et ainsi la perte de
pression.

Fig.3 Pompe en charge. On ajoute à la pression atmosphérique celle exercée par le poids de
l'huile du réservoir.

M Moteur électrique
P Pompe
C Crépine
V Vanne
Un rystème doit être prévu
pour empêcher la misc en
service de l'électro-pompe
si V est fermé.
Fig. 1 Fig.2 Fig.3

4. POSITIONS DU BESERVOIR PAR RAPPORT A L'INSTALLATION GENERALE


ll peut être :
a) intégré à la machine (ex. : logé dans le bâti)
b)placé dans une armoire avec d'autres appareils
c) séparé de la machine (ex : pour débits importants donc pour fortes capacités)
ll est alors :

d) posé sur le sol et surélevé. La surface de refroidissernent est alors augmentée


e) placé au sommet d'une machine (ex. : grosses presses). L'accès en est difficile

+J
af. lÈ
q
L

Tr
Fis' 1 I Fis.2
doc. Parker

doc. CPOAC - BOSCH


CH a
P8 USAGE - ENTRETIEN DU RESERVOIR ET DES F!LTRES

1. Vidange du réservoir : toutes les 2 000 à 2 500 heures.


Ouvrir le robinet ou bouchon prévu à la partie inférieure.
Récupérer le fluide hydraulique dans un carter spécial prévu pour cette vidange.
Démonter la trappe de visite ou à défaut le couvercle.

2. Contrôler :

a) L'état des joints d'étanchéité.


b) Les bagues toriques de passage isolant les tuyauteries d'aspiration et de retour.
c) La peinture interne spéciale.
3. Nettoyer :
a) L'intérieur. Betirer les dépôts : boues -gomme-vernis. Rincer au gasoil. Utiliser un chiffon
propre et non pelucheux.
b) Le filtre d'aspiration. On peut utiliser du trichlorétylène ou du pétrole. Ne pas se servir de
pointe métallique (voir parag. 5 ci-dessous).
Si l'on a recours au jet d'air comprimé se placer dans un endroit éloigné ou séparé de pièces
démontées ou d'éléments hydrauliques.
Certains éléments filtrants ne se nettoient pas, ils se changent systématiquement.
Dans les installations où l'arrêt de la machine est impossible en cours de fonctionnement on
emploie des filtres doubles avec vannes de commutation (Fig. 1, p. 12). ll est alors possible de net-
toyer le filtre hors service.
c) Les voyants transparents des niveaux.
Remonter trappe ou couvercle, fermer le bouchon de vidange. Aucune poussière ne doit pénétrer
à l'intérieur du réservoir.
Suivant le milieu de travail, atmosphère chargée par exemple, changer le filtre à air.
4. Remplissage du réservoir.
a) Le pourtour du bouchon de remplissage et les accessoires de transvasement, entonnoir,
pompe, doivent être parfaitement propre.
b) Avant ouverture du bidon, déchets, poussières, eau ne doivent pas se trouver autour de
l'orif ice.
Pour a) et b) utiliser un chiffon propre et non pelucheux.
Remplir jusqu'au niveau maximum avec le fluide hydraulique recommandé par le constructeur.
Après la mise en route ce niveau sera complété.
Après la période de mise en route (voir CH 16 - p. 2 et 3) le nettoyage des filtres se fait toutes
les 500 heures.

Ne jamais utiliser pour les circuits hydrauliques une huile dont on ne connaît pas l'origine.

5. Nettoyage des filtres haute et basse pression


a) Dévisser le boîtier démontable contenant l'élément filtrant (voir p. 14, Fig.9, 10, 11).
b)Vider l'ensemble de son huile et ses dépôts d'impuretés dans un réservoir destiné aux huiles
usagées. Sortir l'élément filtrant et nettoyer le boîtier au pétrole ou au trichlorétylène (pour ce
dernier, précautions d'emploi à observer).
c) Plonger l'élément filtrant de 10 à 15 min. au moins dans un récipient rempli d'un produit
liquide de nettoyage : pétrole ou solvant (pour le type de solvant, voir les constructeurs ou les
fournisseurs).
Le rincer dans un autre récipient avec un produit propre.
d) Le sécher de l'intérieur vers l'extérieur avec de l'air comprimé. Pour cette opération on peut
construire un montage spécial adaptant le jet d'air au f iltre.
e) Remonter filtre et boîtier propres en essuyant les portées du joint 3 (voir p. 14). Bien
contrôler l'état du joint avant le remontage.
f) Un nettoyage sur un banc à ultra-sons peut être réalisé en retournant l'élément filtrant aux
constructeurs. Recommandé pour les éléments de grande f inesse.
g) L'élément nettoyé, en attente, sera placé dans un sachet plastique hermétique.
(voir ausi parag. 3, p. 1 0 et 1 1 ).
FLUIDES HYDRAULIOUES - CHANGEMENT - ENTRETIEN - CH 4
STOCKAGE P9

1. ENTRETIEN
Pour les installations neuves, il est recommandé de changer le fluide après 50 heures de fonc-
tionnement. Le nettoyage des filtres basse pression, haute pression et d'aspiration est indispensable.
Refaire le plein avec de l'huile neuve ou avec l'huile du circuit filtrée à 5 microns. Par la suite les
vidanges se feront régulièrement toutes les 2 000 à 2 500 heures suivant les conditions de travai! -
mais au moins une fois par an. Faire alors un nettoyage complet du réseruoir (voir p. 8).

2. CHANGEMENT D'UNE HUILE MINERALE PAR UNE AUTRE IDENTIOUE


a) On peut ajouter un additif qui dissoudra les gommes et les dépôts.
b) Laisser fonctionner l'installation pendant une centaine d'heures suivant le degré d'encrasse-
ment ou de pollution.
Ces deux opérations sont facultatives.
c) Vidanger complètement l'installation.
d)Nettoyer le réservoir, enlever tous les dépôts. Rincer le réservoir au gasoil.
Si l'on constate dans le circuit la présence d'impuretés en grande quantité on peut effectuer
un rinçage avec de l'huile spéciale pour circuits hydrauliques.
e) Nettoyer les filtres ou remplacer les éléments filtrants.
f) Refaire le plein avec de l'huile neuve. Si l'on utilise une jauge baibnnette pour vérifier le
niveau, l'essuyer avec un chiffon propre non pelucheux.

3. SURVEILLANCE ET CONTROLE RECOMMANDES DES HUILES


Aspects d'une huile neuve et d'une huile usagée.
Comparaison des couleurs :
- Huile neuve, couleur jaune pâle. L'huile est claire et limpide.
- Huile usagée, couleur brun clair, roux.
A toutes les vidanges (2 000 heures), procéder à un prélèvement. La comparaison se fait au
moyen de deux éprouvettes en verre (huile neuve - huile usagée de même nature) ou par analyse
d'un échantillon d'huile (1 litre minimum) donné au fournisseur (voir p. 11, parag. 5 - Mesure et
détermination de la pollution).

4. CAUSES DE POLLUTION (principaux ennemis des circuits oléohydrauliques)


a) Corps étrangers visibles au fond du réservoir et sur les éléments filtrants. Généralement
boue constituée de particules métalliques, calamine, poussières, éclats de peinture, etc...
b) Huile laiteuse ou crémeuse. Entrée ou présence d'eau dans le circuit. L'installation doit être
étanche. Voir, s'il en existe, le refroidisseur. Le circuit d'eau interne est-il étanche ?
c) Huile mousseuse. Bulles d'air dans l'huile. ll existe une pénétration d'air dans le système.
Revoir le serrage des raccords, le niveau d'huile mini dans le réservoir.
d)Huile oxydée. Les huiles s'oxydent parvieillissernent. Cette oxydation s'accentue si le circuit
s'échauffe anormalement en fonctionnement.
(Température maxi de fonctionnement 60.C dans une ambiance de 20" C). L'introduction d'air
dans un circuit accélère l'oxydation. L'eau de pluie ne peut atteindre
les bondes
5. STOCKAGE
Les fûts devront être stockés à l'abri en un lieu où ils
ne seront pas exposés aux intempéries (eau, soleil). La
bonde doit être bien étanche. lls peuvent être placés hori-
zontalement sur des châssis à hauteur convenable. Les
munir d'un robinet sous lequel on aura placé une cuvette.
Les huiles usées seront transférées dans des fûts spé-
cialement identifiés' position pour stockage
vertical et provisoire
CH 4
LES FILTRES HYDRAULIOUES
P10

1. Les particules et impuretés accidentellement introduites dans un circuit seront véhiculées


dans celui-ci à travers les appareils.
Les impuretés proviennent principalement :
- de la calamine des tuyauteries et des soudures,
- de filasse et de bouts de chiffon (suite à des nettoyages),
- de poussières en suspension dans l'air,
- de particules métalliques telles que limailles d'usure, bavures, ressort sectionné,
- de débris de joints, d'écailles de peinture,
- de boues et gomrnes provoquées par le phénomène de vieillissement de l'huile.
Ces impuretés provoquent une détérioration des appareils par :
- usure de pièces mécaniques en mouvement (impuretés abrasives) ou grippage,
- coincement et blocage des clapets. Obstruction des étranglements.
Les organes internes des appareils sont usinés avec des jeux fonctionnels très réduits souvent
inférieurs au 0,01 mm, les plus précis au 0,001 de mm ou micron.
Si l'on considère les dimensions suivantes (en mm) ...

poussière grossière 0,010 à 0,050 Constitution : quartz 70 o/o I alumine


poussière moyenne 0,005 à 0,010 + oxyde de fer + oxyde de calcium
grain de sable 0,100
cheveux 0,070
poudre de talc 0,010
filasse 0,1
grain de sel de table 0,1 Limite de visibilité à l'æil nu :0,040
... et les précisions fonctionnelles des appareils, on voit que le fonctionnement parfait d'un ensemble
hydraulique nécessite une élimination immédiate de toutes les impuretés.

2. FONCTION DES FILTRES


Protection totale de tous les appareils d'un circuit en retenant les impuretés solides dont les
dimensions sont supérieures à celles des jeux les plus faibles.
Suivant lei destinations et applications industrielles (Mines :poussières de charbon - Travaux
Publics : terre, sable, etc... - Machines-outils :copeaux abrasifs - Aviation :sécurité, etc.), il est
nécessaire, pour obtenir une protection totale, d'utiliser plusieurs filtres convenablement placés.
On trouve donc sur toutes les installations :
a) un filtre à air ou renif lard,
b) un tamis-f iltre pour le remplissage du réservoir.
Puis suivant le type de pompe, les destinations et applications industrielles :
c) une crépine ou filtre d'aspiration immergé ou extérieur au réservoir. Se situe avant la pompe
sur conduite d'aspiration,
d) un filtre haute pression ) Pour c) - d) - e) plusieurs solutions sont possibles
e) un filtre basse pression I (voir parag. 4, p.11 et tableau p. 13)
Un filtre se compose d'un corps ou boîtier soutenant et renfermant l'élément f iltrant (Fig. 9,
'1O,11,p.14l,.
Son efficacité est surtout fonction de l'élément filtrant.
3, D!FFERENTS TYPES D'ELEMENTS FILTRANTS
a) Cartouche en toile métallique : toile fine inoxydable de forme cylindrique, plissée (Fig.3,
p. 12l,. Le tissage forme des mailles de différentes conceptions suivant la finesse de filtration et la
pression admise (voir ex. p. 12l . Ex. de finesse de filtration :5, 10,20,40,60,80, 160 microns.
Cette cartouche est nettoyable.
b)Cartouche à tamis : sur un support cylindrique est enroulé un corset filtrant (toile métallique
en acier inoxydable)dont la maille nominale est comprise entre 20 et 300 microns (voir Fig. 5, p. 12! .
c) Elément filtrant bobiné : enroulement d'un fil d'acier inoxydable sur un support cylindrique
suivantunpasdéterminé.Lafinessedefiltrationestfonctiondecepas:de5à50microns(Fig.6, p.12l,.
d)[Vlétaux frittés : agglcmérés de sphères métalliques en bronze donnant un passage libre étroit
et tortueux. Nettoyage difficile. Finesse de f iltration 1 à 10 microns.
CH 4
LES FI LTRES HYDRAULIOUES
P11

e) Cartouche consommable : peut être constituée de différents matériaux :papier de cellulose


imprégné d'une matière résineuse, de fibres de verre et de matière plastique organique. Elle est de
forme cylindrique, plissée, avec une toile support en acier inoxydable (Fig.4, p.12l,.
La cartouche se change. Elle ne se nettoie pas. Ex. de f inesse de filtration :'1,3, '10, 25 microns.

4. EMPLACEMENTS POSSIBLES DES FILTRES DANS UNE INSTALLATION

Vers autres appareils


puis vérins ou
moteurs hydrauliques

FILTRES
a Reniflard
b Filtre de remplissage
1 Réservoir 4 Groupe de distribution c Crépine ou filtre d'aspiration
2 Pompe 5 Conduite de pression d Filtre haute pression
3 Soupape de sûreté 6 Conduite de retour e Filtre basse pression

5. MESURE ET DETERMINATION DE LA POLUTION DES CIRCUITS HYDRAULIOUES


Normes existantes sur la pollution : NA S 1638 (normes américaines - tableau ci-dessous).
Normes AFNOR NF E 48 650 et 651 / Oct. 86 , 652 / Nov. 90 , 653 / Nov. 91 et norme ISO 44O6.
Principe : il faut prélever du circuit un échantillon d'huile dans un flacon parfaitement propre (norme
NF E 48 654). Faire traverser cet échantillon à travers un élément filtrant très fin, en papier blanc qua-
drillé. A l'aide d'un microscope binoculaire on dénombre le nombre de particules polluantes retenues par
tailles. On compare les résultats de ces comptages avec un tableau ou chaque classe de pollution est
repérée par un nombre correspondant au nombre de particules.

Dimensions CLASSE DE POLLUTION


des
p articu les o0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

5à 15p 125 250 500 1 000 2000 4000 8000 I 6000 32000 64000 1 28000 256000 51 2000 1024000

15 à 25p 22 44 89 174 356 712 1425 2850 5700 1 1400 22800 45600 91 200 182400

2s à 50ll 4 8 16 32 63 126 253 506 1012 2025 4050 8100 1 6200 32600

50 à 100 trr 1 2 3 b 11 22 45 90 180 360 720 1440 2880 5760

Supér. à 100 0 0 1 2 4 I 6 32 64 128 256 512 1024

Exemple de lecture du tableau : admettons un relevé donnant 3810 particules de dimensions


comprises entre 5 à 15 p et 350 particules de 15 à 25 p.
3810 particules de 5 à 15p -chiffre < à 4000 -classe de pollution a I la classe de pollution
350 » » de15à25p-chiffre(à 356- » » » 3l decefluideest4
ll est habituel de retenir le nombre correspondant à la classe la plus élevée du relevé.
Classes recommandées en fonction des équipements :

Hydrauliquecourante :9à10 Servovalve :5à6


Hydrauliquehautepression ) ^. _ Servo-mécanisme:3à4
6à8
Distribution à commande proportionnelle I
CH 4
P12 FILTRES - ELEMENTS FILTRANTS

{)
(t Ë

fi Pi wl ffi
ab c de
Exemples de toile méullique :

maille carré uni @ croisé @ - Reps de trame uni


@ , croisé @- Reps de chaîne croisé @

Fis. 1 Fis.2 Fis.3 Fig.4

Fig.5 Fig.6

PRINCIPE
IL
fil enroulé

doc. SCAM

Ce type de filtre comporte à l'intérieur un système


hydraulique de nettoyage.
Pendant la phase de nettoyage le volet B se rapproche
rapidement du volet A provoquant une violente chasse de
fluide à contre-courant à travers un secteur de la car- .ï
doc. SOFRANCE
touche filtrante.
Pendant la phase suivante le volet A s'écarte lente-
t
ment du volet B entraînant le dispositif de nettoyage Particulièrement utilisé pour les filtres
devant un nouveau secteur de la cartouche. de petites dimensions.
CH 4
LES FILTRES HYDRAULTOUES - DEGRE DE FILTRATION
P13
Nom du filtre Rôle et emplacement Degré de f iltration - Observations principales

Filtre à air Sur le réservoir Filtration 10 à 40 microns (Fig. 7, p. 14)


Filtre de Filtration 200 microns
Sur le réseruoir
remplissage
Protèç la pompe. lmmergé Filtration de 125 à 300 microns.
Crépihe à l'intérieur du réservoir. Ne doit p.§ opposer de résistance au passage du fluide suscep-
ou filtre Doit être éloigné de la tible de créer une dépression à l'aspiration de la pompe (cavi-
d'aspiration tuyauterie de retour. tation) surtout pour les pompes à piston.
(Fig. 8, p. 14) Peut se trouver à l'exté-
Permet le contrôle visuel d'un colmatage éventuel.
rieur du réærvoir.
Filtration de 5 à 40 microns.
Se place sur une conduite de Pour certaines applications, seryo-mécanismes par exemple,
Filtre H.P. pression en amont d'appa- la filtration est inférieure à 10 microns pouvant descendre
(Fig. 9, p. 1a) reils particulièrement sen- même à 3 microns.
sibles ou cotteux.
L'ensemble devra être robuste.
Monté sur la conduite de
retour, après les appareils.
Restitue un fluide propre Filtration : 10 microns minimum.
Moins onéreux que les filtres H.P. mais si des retours rapides
Filtre B.P. au réservoir-
(Fig. 10, p. 14) Pour filtration égale ou infé- du fluide au réservoir provenant de vérins ou d'accumulateurs
rieureà 10 microns, les sont nécesaires, ils peuvent créer une résistance importante.
Les sections de passage devront être suffisanæs. On peut alors
et B.P. sont
appareils H.P.
utiliser un filtre avec clapet de dérivation (Fig. l0).
appelés : filtres micro-
métriques.

6. Suivant la finesse du filtre, l'état de l'huile, la fréquence des nettoyages, l'importance du


travail de l'installation, l'encrassement des f iltres augmente. Un encrassement excessif crée une résis-
tance dans le circuit donc ne jamais laisser un élément filtrant se colmater complètement. Un net-
toyage périodique est nécessaire. Les filtres doivent être d'un accès facile afin de nettoyer ou de
changer l'élément f il trant.
Lorsqu'il est démonté l'élément filtrant colmaté ne doit pas être laissé au contact de l'air libre
car de nombreux fluides et certaines impuretés s'oxydent et forment une couche polymérisée difficile
à détruire.
Les filtres les plus perfectionnés comportent :
a) Un clapet de dérivation automatique contrôlant la résistance par encrassement
(voir Fig. 10, p. 14),
b) Un indicateur de colmatage indiquant que le filtre a besoin de nettoyage. Cet indicateur
comporte un mécanisme lié au déplacement du clapet de by-pass 5. ll agit sur un index visuel (Fig. 12,
p. 14) ou sur un interrupteur électrique à signaux optiques ou acoustigues.
Cet interrupteur peut commander l'arrêt complet du système ou mettre en circuit automatique
un autre filtre.
c) Des élénrents magnétiques placés dans l'axe du filtre retiendront les particules magnétiques
plus petites que les passages de l'élément filtrant. Ces capteurs magnétiques se trouveront dans la
crépine ou dans le filtre monté sur la tuyauterie de retour (Fig. 11, p. 14).

7. CARACTERISTIOUES NECESSA!RES POUR LE CHOIX DES FILTRES


a) Débit de la pompe (le débit à travers le filtre doit se rapprocher, en valeur supérieure au
débitdelapompe).Capacitédefiltration:1,5à2foiscelled'aspirationdelapompe.
b) Viscosité du fluide à filtrer à température d'utilisation.
c) Degré de filtration. Nature et surface de l'élément filtrant.
d) Perte de charge admissible.
e) Presion de seruice (fixe le choix du corps et de l'élément filtrant : H.P. ou B.P.)
f ) Orifices : dimensions et forme du f iletage.
g) Puis si nécessaire : dérivation automatlque , indication de colmatage (Àp , tarage du clapet
by-pass).
CH 4
FORME GENERALE
P14
FILTRE A AIB
«RENIFLARD» cREPtNE passage direct (aspiration)
élément filtrant 6 ou 6'

l'.,
l\
iT
T--t
lt
i-,
r(
Fiq.7
v
ressort taré

Fis. 10

indicateur électrique

6', Elément filtrant - forme ondulée (papierl (tamis)


6 Elément filtrant - cylindrique (tamis)
5 By-pass - S'ouvre lorsque l'élément fillrant est colmaté
Filtre H.P. sur conduite d'alimentation à deux 4 Elémentfiltrant interchangeable
sens de circulation du fluide. 3 Joints d'étanchéité
- A vers B sens du fluide en H.P. filtré 2 Boîtier démontable
- BversA »passage
» » » B.P.(retour) I Corps
- 7 clapet de de B vers A
Repère DESIGNATION _ OBSE RVATI ONS

lndicateur visuel de colmage

Fis. 12 ton Oepl'"c"n f ie


à celui du "nt "st 5
by-pæs

Le fluide traverse
Doc. SOFRALUB
l'élément filtrant

ll faut changer ou
nettoyer le filtre

Le fluide ne trarerse
plus le filtre
CH 5
LES POMPES HYDRAULIOUES
P1

Table des matières

2 Fonction - Classification - Caractéristiques - Généralités - Principe de


fonctionnement.
3-4 Pornpes à engrenages à denture extérieure.

5-6 Pompes à engrenages à denture intérieure.

7 Pompes à profils conjugués.

I Pompes à vis.

9-10 Pompes à palettes.

11 Résumé sur les pompes à mécanismes rotatifs.


't2-13 Pompes à pistons en ligne.

13 Pompes à pistons axiaux - Principe - Solutions constructives.


a) à bloc - cylindre tournant à axe rectiligne
15 différents types de mécanisme interne
16 différents types de mécanisme pour obtenir un débit variable
17 b)à bloc - cylindre fixe à axe rectiligne
18 c) à bloc - - débit fixe
cylindre tournant à axe brisé
19-20 à bloc --cylindre tournant a axe brisé - débitvariable - débit réversible.

21 Pompes à pistons radiaux - Principe - Solutions constructives.


a) à bloc -. cylindre tournant - débit variable
22-23 b) à bloc - cylindre fixe
24 c) pompes à pistons radiaux et en ligne.

25 Résumé sur les pompes à mécanismes alternatifs - Pompes à main.

26 Utilisations des pompes (f luide, f iltration, aspiration, gavage).

27 Utilisations des pompes à cylindrée variable - Généralités.

28 Régulation par servo-mécanismes (principe).

29 Phénomène de cavitation.

30-31 Pannes possibles sur les pompes.

32-33 Moteurs électriques - Réseaux - Branchements.


Sens de rotation.

34 Accouplement moteu r-pompe.


:' : ,-rt PoMPEs HYDRAULTouES
|
1. FONCTION
Appareils conÇus pour transformer une énergie mécanique en énergie hydraulique.

2. CLASSIFICATION
I - Mécanisme rotatif
a) Pompes à engrenages
b) Pompes à vis
c) Pompes à palettes
ll - Mécanisme alternatif P.MPES voLUMErR ouES
a) Pompes à pistons en ligne
b) Pompes à pistons axiaux
c) Pompes à pistons radiaux
lll - Pompes à main à piston I
3. PRI NCIPALES CARACTE R ISTIOUES
a) Type (voir classification)
b) Pression maximale
c) Débit volumique
d) Pu issance
e) Nombre de tours ou gamme de vitesses :limites maxi et mini qui assurent des conditions
normales d'aspiration
f ) Condition d'aspiration
g) Rendement global (4s)
h) Fluide employé (viscosité).

GENERALITES
a) Une pompe produit le débit nécessaire pour l'établissement de la pression mais ne peut
d'elle-même produire une pression ne pouvarlt créer de résistance à son propre écoulement. Cette
résistance est causée par les appareils du circuit : appareils traversés, étranglements, tuyauteries,
coudes et surtout par l'effort de travail.
Elle doit supporter les pressions nécessaires à l'installation pour laquelle elle est prévue.
b)A vitesse constante
Une pompe qui fournit un débit fixe est appelée pompe à cylindrée fixe. Ce type est le plus
utilisé dans les circuits hydrauliques industriels. (Schémas à circuit ouvert par ex.)
Urie pompe qui fournit un débit variable est appelée pompe à cylindrée variable. Le principe
de base est le même que le type à débit fixe mais le mécanisme interne de ces pompes peut faire
varier la quantité de fluide débitée pour maintenir généralement une pression constante dans le
circuit. Les pompes à débit variable et à deux sens de circulation du fluide sont surtout utilisées
dans les systèmes à circuit fermé.
c) Certaines pompes peuvent être utilisées, généralement après quelques modifications, en
moteurs hydrauliques (voir CH 12l.. ll faut aussi que l'arbre soit susceptible de supporter des efforts
radiaux.

4. PRINC!PE DE FONCTIONNEMENT
Pour circuit ouvert r une première action mécanique (augmentation de volume) crée un vide
partiel à l'aspiration. Le fluide parvient à l'orifice d'alimentation de la pompe sous l'action de la
pression atmosphérique pour les pompes à mécanisme rotatif, et sous l'action de la pression atmos-
phérique et du fluide en charge pour les pompes à mécanisme alternatif .
Une deuxième action mécanique (diminution de volume) oblige le fluide à pénétrer dans le
circuit. C'est la phase refoulement.
CH s
LES POMPES A ENGRENAGES
P3
On distingue : a) Les pompes à denture extérieure droite (les plus utilisées)
b) Les pompes à denture intérieure
c) Les pompes à profils conjugués

5. POMPES A DENTUBE EXTERIEURE - Description - Principe de fonctionnement


Robustes, principe simple, peu de pièces en mouvement. Aptitude à tourner très vite.

5| A.A

II

l\--,
« TI
r

1 pignon menant relié au moteur d'entraînement -


2 pignon mené libre. arbre libre 7.
-
3 corps central 8 flasque avant 9 flasque arrière avec orifices d'aspiration 4 et de refoulement 5.
-

1 et 2 sont en acier nickel-chrome rectifié et tournent avec le minimum de jeu dans le corps 3.
En considérant le sens de rotation de la Fig. 1, d'un côté les dents se séparent et le videquise crée
par le désengrènement provoque l'aspiration (côté 4). Le fluide est transporté entre les dents et le
corps 3 puis l'engrènement précis des dents expulse l'huile. C'est le côté refoulement (côté 5).
Pour éviter des surpressions locales élevées dans la zone d'engrènement (zone de pression)
engendrées par le faible volume d'huile emprisonné entre les dentures des pignons en fin de refou-
lement, des rainures de décompression 6 sont usinées sur les flasques latéraux.
La pompe étant démontée, flasque avant I enlevé, face à l'arbre d'entraînement du pignon 1,
la présence d'une rainure 6 à droite indique que la zone de refoulement est à droite. La pompe doit
tourner dans le sens horaire. La présence de rainures à droite et à gauche peut indiquer gue la pompe
tourne dans les deux sens. L'étanchéité entre le côté refoulement et le côté aspiration est assurée
radialement par les dents en position d'engrènement.

6. POMPES A BASSE PRESSION Pression -< 70 bar


Elles sont construites avec un jeu axial minimum fixe entre deux flasques 8 et 9. Ce jeu fixe
(1,-l) est donné par l'épaisseur du corps de pompe central 3. En fonctionnement ce jeu est une
cause de fuites internes du refoulement vers l'aspiration. Ces fuites croissentsi la pression augmente
ou si la viscosité diminue par échauffement, ce qui provoque une restriction de débit. De plus ces
fuites créent des zones de pression inégalement réparties et provoquent des charges inégales sur les
paliers (charges radiales et charges axiales). Une partie des fuites internes est drainée vers le côté
aspiration (orifices 10). Pour ces raisons il y a diminution du rendement.
Ces pompes sont aussi appelées :pompes à engrenages à jeu axial fixe, non équilibrées.
CH 5
LES POMPES A ENGRENAGES
P4

7. POMPES A HAUTE PRESSION de7 à 175 bars


-
Pour obtenir des pressions plus élevées il faut équilibrer les charges axiales et radiales (revoir
parag. 6, p.3) et, en réduisant les jeux entre les engrenages, diminuerles fuites internes d'où rende-
ment optimal.
Particu larités de construction
Les axes des pignons sont logés dans des flasques paliers le plus souvent monoblocs en forme
de lunettes (Fig. 3), appelés aussi jumelles, en alliage anti-friction (aluminium-étain) soiten montage
sur paliers lisses avec rainures de graissage soit avec roulements à rouleaux pour les,gros modèles.
L'ensemble est monté dans un corps de pompe en alliage léger comportant des alvéoles recevant
les flasques paliers et les pignons.

corps de pompe

4l couvercle FR A.A

F;
Fis.2
4l flasques paliers I ibres ris.3
mené

Principe de l'équilibrage axial (Fig. 2)


Les flasques paliers sont mobiles, avec le minimum de jeu, dans le corps de pompe. Le côté
refoulement de la pompe est relié aux surfaces arrières de chaque flasque palier (côté F). En service
la pression agit sur ces surfaces et crée des forces F qui tendent à maintenir les flasques contre les
joues des pignons équilibrant les forces F'qui tendent à les en écarter. Suivant les différents prin-
cipes de construction les surfaces mises en jeu côtés F et F'sont judicieusement déterminées et
permettent aux forces exercées en F d'être supérieures à celles exercées en F'. ll en résulte un jeu
minimal entre flasques et joues des pignons qui réduit la fuite tout en laissant un film d'huile néces-
saire à la lubrification. ll s'ensuit une augmentation du rendement volumétrique.
Ce dispositif est appelé : à rattrapage de jeu par compensation oléostatique.
Principe de l'équilibrage radial. Entre le côté aspiration (Asp.) et le côté refoulement (Ref.),
il y a une différence de pression. En service, le côté refoulement exerce des poussées sur les pignons
donc sur les arbres et les alésages desflasques paliers. Les forces FR (Fig.3,coupe AA) provoqueront,
dans le temps, une ovalisation des alésages des flasques et en conséquence un contact des dentures
des pignons avec le corps de pompe. La pompe sera alors hors d'état de fonctionnement.
Pour compenser les poussées FR il faut créer deux forces FR'de même intensité mais de direc-
tions opposées aux forces FR.
llexiste plusieurs principesdeconstruction pour réaliser le report de FR en FR'.
Les flasques paliers comportent des rainures de décompression, des forages, des saignées ou des
fentes pour réaliser les compensations oléostatiques axiales, radiales et la lubrification des arbres et des
paliers. Les fuites internes sont dirigées par des drains vers l'aspiration.

Ces pompes sont appelées : pompes à engrenages à rattrapage de jeu hydrostatique.


Cl-l 5
LES POMPES A ENGRENAGES
P5

8. CARACTERISTIOUES - Très employées pour pressions ne dépassant pas 175 bar en service
continu. qg : 0,7 pour pompes à jeu fixe -0,85 pour pompes à rattrapage de jeu. Débits de 4 à
400 f/min. - Fréquences de rotation de 800 à 3 500 trlmin. Ex. :400 //min. à 2 000 trlmin.
ll est possible d'assembler deux ou trois corps de pompe du type à rattrapage de jeu iFig. ).
ll n'y a qu'un seul arbre d'entraînement 8. Sa résistance limite le nombre de pompes à réunir. Les
axes des pignons menant ou des pignons menés 2 sont reliés entre eux par un accouplement 6.

Fig.4

1 pignon menant 2. pignon mené 3 rotation sens horaire 4 flasques paliers


5 joint d'arbre 6 accouplement 8 arbre d'entraînement 7 vis d'assemblage

La dernière pompe, opposée à celle comportant l'arbre


d'entraînement peut être de taille différente. On obtient,
pour un seul moteur d'entraînement, plusieurs refoulements
à pressions et débits différents ou une source de pression
unique avec des débits additionnés.
(voir CH 7,p.2, parag. 3)

9. POMPES A DENTURE INTER!EURE


doc. Rexroth - Sigma

Le pignon menant s'engrène à l'inté-


rieur du pignon mené à denture intérieure.
Les deux pignons tournent dans le même
5sn5 (Fig. 5).
Le désengrènement crée la dépression
favorable à l'aspiration. Le f luide est ensuite
-8!l véhiculé de part et d'autre du croissant sépa-
rateur fixe, ce qui permet d'accroître le
débit de sortie dans un encombrement
réduit (cylindrée comprise entre 0,4 et
160 cm3/tr.).
Les pressions sont en général assez
faibles (environ 100 bar).
croissant
séparateu r
ll existe un modèle comportant des
dispositifs à compensation radiale et axiale
Fig. 5 -couronne qui permettent de hautes pressions avec
mene un très bon rendement (voir p. 6, parag. 10).
ASP. : lumière d'aspiration
Ref. : lumière de refoulement
CH 5
LES POMPES A ENGRENAGES
P6

10. POMPES A DENTURE INTERIEURE A HAUTE PRESSION

DESCRIPTION (Fig.6)
1 . roue à denture intérieure 5. disques axiaux avec cavités de pression axiale
2. pignon menant 6. piston de positionnement
3. butée 7. cavités de pression radiale
4. croissant séparateur 8. Palier élastique

FONCTIONNEMENT
Le désengrènement des dents provoque l'aspiration. L'huile pénètre dans le carter puis entre les
dents de O et @ séparés par le croissant @ . t-'engrènement des dents crée la pression de
refoulement. La roue O est alors pressée par le piston @ d'une part, sur la denture du pignon
@ ., d'autre part, sur le croissant @
Les pressions internes créent des forces sur les organes mécaniques en mouvement.
Des particularités de fabrication permettent la répartition optimale des forces axiales et radiales.
Fa : forces de compensation
axiale opposées agissant sur les disques axiaux @
Fr
:forces de compensation radiale assurées par un dispositif mécanique @. t-es efforts
hydrauliques FH appliqués sur l'arbre @ le fait fléchir. C'est pourquoi le palier a été rendu élas-
tique (F ig. 7).

11. CARACTERISTIOUES

- Pressions maxi d'utilisation :220 bar en service continu


330 bar en pointe
Rendement global (rls) : 0,9
Vitesses de 300 à 3 000 trlmin.
Débits de 6 à 180 //min. à 1 500 trlmin.
Bruit de fonctionnement très faible
La combinaison de deux ou plusieurs pompes de .!
o
caractéristiques identiques ou différentes est d
possible. o
LES POMPES A ENGRENAGES

12. POMPES A PROF!LS CONJUGUES


Le mécanisme est constitué par une paire d'engrenages à profils conjugués. Une roue à denture
externe @ s'engrène dans une roue à denture interne O O ., @ ront positionnées dans
une bague circulaire excentrique @ @ a une dent de moins que @ . l'exterieur de chacune
des dents de @ est toujours en contact glissant dans la dent internede @ asrurantainsi l'étan-
chéité entre l'aspiration et le refoulement.

FONCTIONNEMENT

La roue @ est entraînde par


7Æ\
\ \_-/x
-1-\- -t -y'-+
l'arbre @
I - 1, 2) pour
En rotation (Fig.
le premier demi-tour, m formé
l'espace
entre une dent de O et @ aug-
mente progressivement de volume.
lumière d'aspiration
Le vide partiel créé permet l'in-
troduction du f luide par la lumière
_..-------:f.
Fig. 9 d'aspiration.
Pour le reste de la rotation (Fig. 9 -
3, 4) le fluide est expulsé par la lumière
de refoulement.
Le nombre de dents des roues n'est
pas fixe. ll dépend des conditions d'uti-
lisation et du volume du fluide à pomper.

lumière de refoulement

Les pompes à profils conjugués ne


dépassent pas en pression 1 00 bar
débit jusqu'à 400 f/min. Ces fabrications
sont nettement plus compliquées gue
celles à dentures droites. Ces' pompes
permettent d'obtenir un débit uniforme !
sans à-coups et un vide plus poussé à I
o
l'aspiration. Elles sont plus silencieuses
gue les pompes à engrenages à denture
(E

extérieure. engrenage à profils coniugués


=
<.j

î,o
CH 5
LES POMPES A VIS
P8

13. DESCRIPTION - Elles se composent généralement de trois vis rotatives. Une vis centrale
menante O et deux vis latérales menées @ . ettes ont une denture hélicoidale étudiée pour
assurer leur engrènement mécanique et l'étanchéité des chambîes par contact linéaire (Fig. 10, 11).
Ces trois vis tournent dans lesalésages d'une chemise @ de manière à constituer des chambres
fermées d'un volume constant qui progressent axialement pendant la rotation des vis.

q COUPE AA
I

Principe de fonctionnement - Le fluide aspiré (désengrènement des tailles) remplit les creux
annulaires entre les filets. Pendant la rotation des vis il s'y trouve emprisonné et les volumes d'huile
engendrés se Céplacent axialement vers le refoulement (Fig. 10). Les poussées longitudinales, prove-
nant de la différence entre les pressions de refoulement et d'aspiration, sont équilibréessoit par des
butées planes, soit par des roulements à billes, soit par équilibrage hydraulique.

Doc. SCAM

Fig. 11

14. CARACTERISTIOUES
La pression de refoulement détermine la longueur des vis. En général le pas de la vis centrale
égale deux fois son diamètre.
Pour pression de 16 bar :longueur de la vis centrale = deux fois le pas - débit : 15 à 130 //min.
jusqu'à 100bar:longueurdelaviscentrale = trois fois le pas-débit:150à 2 300 f/min.
jusqu'à 140bar:longueurdelaviscentrale= cinq fois lepas-débit: 20à 8O0 f/min.
Gamme de vitesses de 700 à 4 000 trlmin. - rts i 0,8. Lorsque la vis centrale menante a un pas
à droite, les vis latérales menées ont un pas à gauche et vice-versa. (Suivant le sens de rotation)
Ces pompes sont silencieuses, à débit constant non pulsatif - hauieur d'aspiration importante.
CH S
LES POMPES A PALETTES
P9

On distingue : a) Les pompes à rotor non équilibré


b) Les pompes à rotor équilibré (les plus usuelles)
1 5. LES POMPES A ROTOR NON EOUILIBRE - Pour pressions ( 70 bar (Fig. 12).

COUPE AA

Fi9. 1

Fa
Un bâti O est pourvu de lumières d'aspiration et de refoulement. A l'intérieur d'une cou-
ronne @ tourne un rotor excentré @ qui porte sur sa périphérie une série d'éléments mobiles
nommés palettes @ de forme rectangulaire et de faible épaisseur. Ces palettesse meuvent radia-
lement dans des rainures. Elles délimitent un certain nombre de cellules à volume variable entre
rotor et bâti. Elles sont appliquées contre la piste de guidage @ soit par des ressorts soit par réac-
tion hydraulique et en rotation par la force centrifuge.
FONCTIONNEMENT - La rotation du rotor dans la couronne crée, dans un premier temps,
une augmentation de volume V, créant la dépression nécessaire à l'aspiration puis la réduction de
volume V, chasse l'huile vers le refoulement. Dans ce type de pompe la pression exerce sur le rotor
une force inégale dirigée de la zone de refoulement vers la zone d'aspiration.

16. Pour des pressions supérieures à 70 bar, il faut des POTVIPES A ROTOR EOUILIBRE.
Principe de l'équilibrage radial : pour éliminer les efforts radiaux sur le rotor, les lumières de
ref oulement @ et d'aspiration @ sont diamétralement opposées : les efforts s'opposent et
s'annulent.
I DESCRIPTION - FONCTIONNEMENT (Fis. 13)
Le rotor @ , comportant les palettes @ ,
tourne à l'intérieur du bâti à piste ellipsoidale
o Cet ensemble est appelé cartouche. ll peut
être changé en cas d'usure (Fig. 14, p. 10).
Pendant la rotation du rotor les palettes
suivent le profil ellipsoidal du bâti ainsi le volume
des cellules est soit augmenté (phase aspiration)
soit diminué (phase refoulement).
Pour une rotation on remarque que les
palettes sortent deux fois de leurs rainures.
On a donc deux aspirations et deux refoule-
ments par tour. De plus ici il y a deux palettes
par rainure. Leur contact sur le stator améliore

,/'rl
l'étanchéité entre les cellules.
Le jeu axial entre bâti et rotor est réalisé par
Fig. 13 l'application de la pression des deux côtés du rotor.
CH 5
LES POMPES A PALETTES
Pto
Fig. 14
Les palettes sont en acier trempé, le rotor
en acier au chrome molybdène, le bâti à piste
ellipsoi'dale en acier au chrome n itruré ou
cémenté, trempé.
La pompe peut fonctionner dans les deux
sens si les rainuresdu rotor recevant les palettes
sont radiales (dirigées vers le centre du rotor,
ex. Fig. 12).
Si les rainures sont inclinées le rotor et
les palettes ne tournent que dans un seul sens.
Les corps avant et arrière sont en fonte ou en alliage léger. lls comportent les orifices d'aspira-
tion et de refoulement et peuvent être, suivant les fabrications, orientables.
Les pompes à rotor équilibré sont uniquement à débit constant. Pression maxi 175bar.
Les pompes à rotor non équilibré du paragr. 15 peuvent être à cylindrée variable.

17. POMPES A CYLINDREE VARIABLE - Pour pression ( 70 bar


Si la couronne 1 et le
rolor 2 sont concentriques
(dessin C), il n'y a pas de
débit.
On intervertit la direction
de l'écoulement du fluide,
le rotor tournant dans le
même sens, en inversant
l'excentricité de 1 (dessin A
-To et B).
Fig. 15

Le débit peut être réglé à la main par une vis 3. Celle-ci déplace 1 pour obtenir les positions
A-B-C (Fig. 15). Ces pompes, associées à un système de régulaticn automatique, utilisent leur puis-
sance optimum.
Elles portent alors le nom de :
POMPE A PALETTES A DEBIT VARIABLE AUTO.REGULATRICE
Pgur obtenir ce réglage automatique la pompe est équipée d'un compensateur de pression
(Fig. 16).
Le compensateur est une soupape à piston
munie d'un ressort tarable O qui déplace une
couronne de compression O (stator excentrique).
Le débit peut varier de 0 à débit maxi désiré. Ce
dernier est obtenu avec la pompe réglée pour que la
soupape @ pousse la couronne O ., maximum.
la vis @ règle ce déplacement.
Lorsqu'il n'y a pas ou peu de pression dans le
circuit (Fig. 16), p = ()
agit sur O pou
O,
donner l'excentricité maximale créant le débit maxi
nécessaire, qu = maxi.
L'augmentation de la pression dans le circuit
agit sur la couronne O opposition a @ . u
"n
pompe diminue son débit au volume nécessaire pour
Fig.17
réaliser le travail demandé à la vitesse désirée.
Lorsque la pression atteint sa valeur maxi (récepteur en fin de course par ex.) (Fig. 17),
p = maxi, @ est repoussé à la valeur de tarage de @ vers la position neutre de débit nul,
Q, = 0, Rotor @ ., couronne @ sont alors concentriques. Le rendement de l'installation est
meilleur. La production de chaleur diminue, le fluide ne retournant pas au réservoir pai le limiteur
de pression. (voir p. 27, parag. 40)
CH s
RESUME
P 1t

18. CARACTERISTIOUES GENERALES DES POMPES A PALETTES


Construction simple - assez silencieuse - auto-aspirante.
Pression :non équilibrée< 70 bar , qn 0,8, équilibrée jusqu'à 175 bar, rn 0,9.
Débits :4 à 360 f/min.
Vitesses : mini 300 - maxi 3 000 trlmin., courantes : 1 2OO à 1 500 trlmin,
Existent sous la forme de pompe double ou triple - deux ou trois pompes sont assemblées et
entraînées par le même arbre.

2 débits indépendants
2 pressions possibles

RESUME DES DIFFERENTS TYPES DE POMPES A MECANISME ROTATIF


Les débits s'add
Une seule pression
itionnent

#
POMPES ROTATIVES

Pompes à palettes

P maxi 17O bar

à engrenages à à engrenages à non équilibrées équ ilibrées


denture extérieure denture intérieure couronne circulaire couronne elliptique

p maxi 175 bar


cylindrée variable

non équilibrée
à jeu fixe

= 100&200b

équilibrée à à compensation radiale


rattrapage de jeu et axiale et
arbre élastique p-'l 00bar
p maxi 180 bar
p maxi 300 bar

(u
ü .D E
@
d E
I o
d x
o o
1' É.
d
o
E

à engrenages, équilibrée (p.4) à palettes, équilibrée (p. 9) Pompe à palettes à cylindrée variable 1p. 10)
doc. Parker
CH S
LES POMPES A PISTONS
P12

Les pressions élevées exigent des pompes ayant, pour le mécanisme générateur de débit des
jeux de plus eà plus réduits. L'assemblage piston-cylindre procure cet avantage sur les pompes rota-
tives décrites aux pages précédentes.
Les pompes à pistons ont un rendement global élevé et une durée de service plus longue.

19. CLASSIFICATION DES POMPES A PISTONS


a) Pompes à pistons en ligne
b) Pompes à pistons axiaux. Trois principes de fabrication
c) Pompes à pistons radiaux. Deux principes de fabrica-
tion. Certains types de ces pompes peuvent être à
cylindrée variable.

20. POMPES A PISTONS EN LIGNE

DESCRIPTION - FONCTIONNEMENT (Fis. 18 et 19)


1 culasse 2 bloc-cylindre 3 carter
4 Piston relié, par l'intermédiaire d'une bielle et d'un
vilebrequin 5, à l'arbre d'entraînement.
Ce mécanisme assure aux pistons les mouvements
alternatifs dans les cylindres.
6 clapet de refoulement I en acier spécial forgé, traité,
7 clapet d'aspiration I rectifié

6 et 7 s'appuient sur un siège, sont guidés et com-


portent un ressort de rappel. L'ensemble est démontable.

Pour régulariser le débit il y a plusieurs pistons (3 à 5, nombres impairs et premiers). Leur


course étant régulièrement décalée les unes par rapport aux autres. Le débit est moins pulsatif.
Chaque refoulement est regroupé en une seule sortie.
Les masses en mouvement (pistons, bielles, vilebrequin) ne permettent pas des vitesses très
élevées (1 500 trlmin.).

A chaque mouvement alternatif le piston crée une dépression (phase aspiration) à travers 7 puis
refoule à travers 6. 7 étant plaqué sur son siège (Fig. 18).

Une pompe plus récente (Fig. 20 et 21, p. 13)


ne comporte plus de clapets d'aspiration. Le fluide en
charge, provenant d'un coude d'aspiration, est admis par
un forage situé dans le centre de l'arbre vilebrequin puis
par les cames excentriques pourvues de lumière I vers
les pistons 4. Ceux-ci sont en appui sur les cames par
l'intermédiaire de patins en bronze 9 équilibrés hydro-
statiquement. La tête du piston est ajustée dans le patin
par une rotule. Un perçage interne à travers pistons et
patins permet au fluide de communiquer avec la partie
supérieure du bloc-cylindre 2.

Au cours des mouvements des pistons, provoqués


par les cames, chaque piston se place devant une lumière
(phase dépression, Fig. 20, p. 13). Le fluide remplit
alors la cylindrée. Dans la phase refoulement la lumière
(Suite p. 13)

Pompe à pistons Marrel-Hydro, type «3 roulements»


LES POMPES A PISTON

ne communique plus avec le perÇage interne du


piston (Fig. 21). Celui-ci expulse le fluide par le
clapet de refoulement 6.
Ce principe autorise des vitesses de rotation
plus élevées (3 500 trlmin.) que le type précédent
(1 500 trlmin.) vu en Fig. 18. Comme il y a plu-
sieurs pistons (de 3 à 5) ceux-ci ont leurs axes
parallèles entre eux et situés dans un plan perpen
diculaire à l'arbre d'entraînement (revoir Fig. 19).
21. CAR,ACTERISTIOUES DES POMPES A
PISTONS EN LIGNE
Pressions pouvant atteindre 400 à 500 bars.
tls : 0,95 - Débits suivant pressions et vitesses :
de2à29Ollmin.
Culasse et carter en fonte - Pistons en acier de
Fis.20 Fis.21 cémentation trempé et rectifié - Crépine d'aspi-
ration à 250 p et filtre sur le retour à 10 g avec
V : orifice de purge
noyau magnétique.
22. LES POMPES A PISTONS AXIAUX
Principe : les pistons ont leurs axes sensiblement parallèles à celui de l'arbre d'entraînement et
sont disposés concentriquement à ce dernier. Les pistons sont mus par un plateau incliné.
On distingue trois solutions constructives :
a) pompe à bloc - cylindre tournànt à axe rectiligne- ) distribution par glace
b)pompe à bloc - cylindre ,orrnun, a .rà oriJ ' |
c) pompe à bloc - cylindre fixe à axe rectiligne - distribution par clapets
23. POMPE A BLOC.CYLINDRE TOURNANT A AXE RECTILIGNE
A plateau incliné f ixe .- Principe de fonctionnement (FiS.22l

coupe AA
Fig.22 f-a

d'aspiration

,lumière de refoulement

Des pistons 2 sont placés concentriquement


dans un bloc-cylindre 1 appelé plus simplement
barillet. 1 est monté solidairement sur l'arbre d'entraînement 7. Pistons et barillet sont entraînés
par la rotation de l'arbre.
Les têtes des pistons sont en appui sur le plateau incliné fixe 6. Le mouvement rotatif de 1
l'inclinaison de 6 provoque le mouvement alternatif des pistons.
(suite p. 14)
CH 5
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P14

Le barillet 1 glisse sur la glace de distribution 8. Pendant un demi-tour les pistons sortent de
leurs alésages pour l'admission du fluide. Le demi-tour suivant les pistons rentrent et refoulent le
fluide. Admission et refoulement ont lieu à travers des lumières dont une des extrémités est terminée
par une petite encoche appelée bec dont les fonctions sont décrites ci-dessous. L'étanchéité entre
l'aspiration et le refoulement'est assurée par l'espace neutre situé entre les lumières et par le contact
des surfaces planes, super-finies et glacées, de la glace et du barillet. Ce contact est assuré par un
système mécanique le plus souvent à ressort (voir repère 5, Fig.26 et repères 5 et g, Fig.28, p. 16).

Dans la plupart des fabrications les pistons n'ont pas de contact direct avec le plateau incliné 6.
lls sont reliés au plateau 6 par un patin hydrostatique 4, Fig.24 et26. Un perçage dans la tête du
piston et dans le patin assure la lubrification et diminue le coefficient de frottement. Les patins 4
sont maintenus sur le plateau incliné par une plaque de rappel g (Fig. 26, p. 15 et Fig. 28, p. 16),
ou par un ressort 3 interne aux pistons (Fig.22, p. 13). Lorsque les pistons sont en appui direct sur
le plateau incliné, une butée à bille 10 (Fig. 22, p. 13) diminue considérablement le glissement des
pistons sur le plateau. Cette dernière fabrication n'est utiliséequepourlespompes de petite puissance.

Ces dispositifs vont recueillir l'effort axial des pistons.

FONCTION DES BECS

a) Diminuer le bruit de fonctionnement de


zone d'étanchéité
la pompe.
début du refoulement
ll faut que la chambre d'un piston en rota-
tion avec le barillet
se découvre progressivement
lumière de (malgré la fréquence de rotation) avant de com-
refoulement muniquer avec la lumière de refoulement ou
d'aspiration usinée dans la glace fixe. Pour ce
faire la présence du bec met la chambre du
piston en pré-pression lorsqu'ayant quitté la
lumière d'aspiration elle communique avec la
lumière de refoulement (voir Fig. 23).
En fin de refoulement le bec se trouvant
au début de l'aspiration permet une décompres-
début d'aspiration sion de la chambre du piston avant qu'elle ne
communique complètement avec la lumière
d'aspiration.

b) La présence des becs permet de savoir si la pompe tourne soit dans le sens horaire (cas de la
f igure ci-dessus), soit dans le sens anti-horaire (voir coupe AA, Fig. 22, p. 13l .

Pour un moteur hydraulique à deux sens de


rotation on trouve des becs à chaque extrémité
des lumières soit 4 becs.

Pour éviter les effets des forces radiales


qui se répercutent sur le barillet et par ce fait
sur la glace de distribution on distingue deux
systèmes.

al Système à roulement (Fig.24l


Ce dernier se situe entre le barillet et le
corps de l'appareil (repère 11). L'arbre 7 doit
pouvoir'se déformer.
Fig.24 schéma de principe
CH s
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P ls
bl Un système à glace flottante (Fig. 25)

- Utilisé lorsqu'il y a réversibilité du débit (ex. :système en circuitfermé).

- Dans la glace de distribution 8 sont logés six petits vérins 9-9t -92 et 10-10r -102. Trois pour
chaque lumière dont deux creux 9 et 10 pour laisser passer le débit.
détails des pistons

Fis.25
arrivée de pression venant
de la lumière inférieure

1 bariflet 2 piston 7 arbre 8 glace flottante g et 10 pistons de poussée creux


gl -92 -1Ol -102 pistons de poussée 1 1 jeu permettant la déformation

Suivant lesens de rotation du barillet les chambres des trois pistons 9-9t-92 par exemplesont
soumis à la pression issue de la lumière inférieure du dessin (Fig.25) créant une force permettant
à la glace de rester toujours appliquée contre le barillet améliorant aussi l'équilibrage de cet ensemble.

Réaction identique pour la rotation en sens inverse avec les trois pistons 10-10t-102 soumis à
la pression issue de la lumière supérieure.
c) Mécanisme à pistons convergents
(Fig.26)

L'inclinaison des pistons off re les


avantages suivants :

1. augmentation de la course des pistons


donc plus de débit,

2. diminution des fuites la glace étant de


surface plus rédu ite et légèrement
sphérique (repère 8),

3
3. amélioration de l'équilibrage du sys-
Fis.26 tème.
schéma de principe

Pour tous ces types de pompes si un mécanisme fait varier l'angle d'inclinaison du plateau 6,
sans changerle sens de rotation de l'arbre, on obtient une pompe à cylindrée variable (voir p. 16,
parag.24l.

La plupart de ces pompes sont utilisables en moteurs hydrauliques. Consulter alors les documents
techniques de chaque constructeur de pompes.
CH 5
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P16

24. D'FFERENTS TYPES DE MECANISME POUR OBTENIR UN DEBIT VARIABLE

a) Le déplacement du mécanisme 12 modifie


l'inclinaison du plateau 6 suivant l'angle o (ô à M,
Fig. 27t.. La course des pistons 2 est modifiée, la
cylindrée de chaque piston est alors variable, le débit
devient variable.
Pour les repères 10 et 11 revoir respectivement
les Fig. 22, p. 13 et 24 p.14.

Utilisé pour circuits ouverts (voir CH 2,


p. 15). Le débit est variable. Un seul sens de
circulation du f luide.

b) (Fig. 28) Des biellettes 12, reliées à des


servo-pistons S (non représentés), déplacent le pla-
teau 6. L'élément sphérique 5 et le ressort de pous-
sée 9, situé dans le barillet 1, permettent le contact
des patins-pistons, par l'intermédiaire de la plaque
de rappel 3, sur le plateau inclinable 6.

Utilisé pour circuits fermés (voir CH 12,


p. 16 à 18). Le débit est variable et réversible.
Deux sens de circulation du f luide.
Fig. 28 et 29 : angle de pivotement maxi
du plateau :

angleoôàM + 18o
angleaôàN - t8o

c) (Fig. 29) Le déplacement du mécanisme 12,


actionnant le plateau 6 à section circulaire, règle
l'angle d'inclinaison. Les patins-pistons prennent
appui sur le plateau 6 (non représentés).
T : témoin possible pour visualiser la position du
plateau.

Nota - Fig.27 ,28,29 : schémas de principe.


Voir aussi p. 27 et 28, parag. 41 .
CH 5
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P17

25. POMPE A BLOC.CYLINDRE FIXE A AXE RECTILIGNE


a) Avec un clapet d'aspiration et de refoulement par piston (Fig.30).
1. bloc cylindre f ixe 2 et2' pistons
3. ressorts de rappel 4. patins
5'. clapets d'aspiration
5. clapets de refoulement
6. plateau oscillant
Entraîné par l'arbre le plateau
rl
-l .ts oscillant 6 tourne. Les pistons (au
nombre de 3 minimum) logés dans le
IT corps de pompe fixe 1 sont en contact
Re f. avec le plateau 6 sous l'action des
ressorts 3. Pour un tour de plateau
chaque piston est animé d'un mouve-
Fig. 30 il ment alternatif destiné à l'aspiration et
au refoulement. Le f luide est en charge
par l'orifice Asp. La position du piston 2'crée l'aspiration à travers le clapet 5'. Le plateau 6 repousse
2 permettant le refoulement du fluide à travers le clapet 5.

b)Avec un seulclapet de refoulement par piston (Fig.31).

L'aspiration est réalisée à travers


une gorge d'aspiration 8 quise découvre
vers la fin de course du piston 2'. La
rotation du plateau incliné 6 repousse 2
qui ferme 8. Le piston refoule à travers
le clapet de refoulement 5. Dans la
phase aspiration chaque piston est en
contact avec le plateau 6 sous l'action
des ressorts 3.

Pour une autre construction l'admission du fluide dans le bloc-cylindre 1 se réalise par l'inter-
médiaire de pistons creux 2,2' en appui sur le plateau incliné oscillant 6, par des patins 4 et des
ressorts de rappel 3. Dans le plateau 6 est usinée une portion de sillon circulaire dont la longueur
correspond à la phase aspiration. En cours de rotation de 6, lorsqu'un piston se situe en regard du
sillon, le fluide pênètre dans le volume en augmentation. Dans la phase refoulement la portion de
sillon, continuant sa rotation, ne permet plus l'admission de l'huile dans le piston. Ce dernier est
poussé par 6 dans son alésage refoulant l'huile à travers un clapet de refoulement 5. (Pour les repères
1,2,2' ,3, 4 et 5 se reporter à la Fig. 30).

26. CARACTERISTIOUES DES POMPES A AXE RECTILIGNE


Faible moment d'inertie des pièces en mouvement.
Fréquences de rotation de 1 500 à 3 600 trlmin.
Pressions de 150 à 400 bars en service continu - 4s : 0,90,
Les pompes à distribution par glace demande une filtration poussée de 10 à 20p.
Viscosité minimale : 15 cSt. Les grandes vitesses exigent une alimentation de la pompe sous
faible pression afin d'obtenir un bon remplissage des alésages des pistons (voir gavage p.26, Fig.44l.
Corps de pompe, carter :en fonte spéciale à haute résistance.
Barillet en bronze ou en acierchargé de bronze ou douillede bronze pour lesalésages des pistons.
Les pompes à bloc-cylindre fixe, comportant des clapets, ne sont pas utilisées en moteurs
hydrauliques.
CH 5
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P18

27. POMPE A BLOC-CYLINDRE TOURNANT A AXE BRISE


L'axe de l'arbre d'entraînement 00'forme un angle, éventuellement modifiable, avec l'axe du
barillet 00". La transmission du mouvement de rotation du bloc-cylindre 1 et par ce fait des pistons 2
est réalisée par :

fu ite a) un système à cardan centré par un roule-


ment (Fig. 32). Le cardan 5 a pour fonc-
tion de synchroniser le mouvement du
g barillet 1 avec le plateau 6.
Ce système est utilisé pour
les mécanismes ayant un
I
pour fonctionnement en mo-
coup"ee I teur).
bl un système à bielles
Fis.32 (Fig. 33). L'ensemble plateau 6
rotule 4, bielle-piston 2 assure
A> (,t' la rotation du barillet 1 .

ll n'y a pas de mouvement al-


»:8 ternatif des pistons. C'est l'in-
clinaison du barillet 1 qui crée
le mouvement des pistons pro-
_voquant des différences de
volume dans chaque alésage du
I bloc-cylindre.

Le bloc-cylindre glisse sur une


glace de distribution 8 com-
portant des lumières d'aspira-
tion et de refoulement. Les
pistons communiquent pen-
dant un demi-tour avec la
lumière d'aspiration (augmen-
tation de volume) pour créer
la dépression nécessaire à l'ad-
mission du fluide puis, pendant
l'autre demi-tour (diminution de volume) avec la lumière de refoulement. La face arrière du barillet
est plaquée contre la glace de distribution par des systèmes mécaniques à ressort 3 ou hydraulique
(vérin, piston).

On trouve des surfaces de distribution barillet-glace à contact plan (Fig. 32) et à contact sphé-
rique (Fig.33). Ce dernier type de contact permet le guidage du barillet et un meilleuréquilibrage.

28- La rotation de l'arbre de commande 7 étant toujours dans le même sens :


a) Lorsque l'angle entre le bloc-cylindre 1 et l'arbre 7 est fixé par le carter (25" maxi), la pompe
est à débit constant (Fig. 32 et 33).

b)Si un mécanisme fait varier l'axe 00" que d'un seul côté de l'axe 00' (angle a, Fig.34, p. 19),
le barillet 1 et sa glace de distribution 8, plane ou sphérique, sont oscillants et se déplacent angulaire-
ment. On modifie ainsi le volume de fluide admis et refoulé. La pompe est alors à débit variable à un
seul sens de circulation du fluide.
Pour suivre le déplacement du bloc-cylindre et de sa glace de distribution des connexions 10
placées dans l'axe de pivotement ainsi que des loints tournants 11 sont nécessaires mais une seule
connexion 10 est utilisée. La connexion 10a inutile est condamnée par l'obturateur 14. La pompe
est immergée dans le réservoir et son orifice d'aspiration Asp. est directement ouvert à l'huile.
CH s
LES POMPES A PISTONS AXIAUX
P19

c) Si un mécanisme fait varier


l'axe 00" de part et d'autre de
| 'axe
0' (angle a et o', Fig. 37 , p . 2Ol
0
la pompe est à débit variable et
réversible c'est-à-dire à deux sens de
circulation du fluide.
Les deux connexions 10 dans la
culasse 13 dirigent le fluide vers les
utilisations par les joints tour-
nants 11 .

Ce type de pompe est utilisé


pour les circuits fermés (voir CH 12,
p. 16).
Le corps de pompe est sous
carter ce qui nécessite un drain à
raccorder au réservoir.
Pour b) et c) la commande de
déplacement du bloc-cylindre est
reliée à un mécanisme par l'inter-
médiaire de l'axe 12 lvoir p. 27,
paragraphe 41 ).

29. OUELOUES PARTICULA.


RITES DE FABRICATION DES
'/r-r -' POMPES A AXE BRISE A DEBIT
z t.-)À VARIABLE
r

Un piston 2, terminé par une partie


sphérique munie d'un segment
Fig. 34 métallique d'étanchéité 3, coulisse
dans l'alésage du barillet 1 (Fig.35)
et refoule le fluide vers la glace de distribution 8. ll remplace le piston-bielle décrit dans le para-
graphe 21, Fig:32-33.

Cette conception permet pour les débits variables des dépla


cements angulaires du barillet de 40" au lieu de 26'. La course
pour la phase aspiration est plus importante. La rotation du barillet
est assu rée par u n cardan assu rant la liaison mécanique avec le
plateau (voir repère 5, Fig. 32, p.1ù.

Une autre pompe possède une glace sphérique I


qui, sous l'effet
d'un mécanisme d'inclinaison, se déplace entraînant pistons et
barillet 1 dans une glissière en forme de sabot 9 sur une trajectoire Fig.35
circulaire plane (Fig. 36).
drain
Ce sabot comporte des lu-
mières d'aspiration et de refoule-
ment pratiquées dans la trajectoire
circulaire et qui ne dépassent pas
en dimensions le débattement de la
glace.

Ces pompes, de fabrication


récente, ne comportent plus de
connexions de refoulement 10
ni de joints tournants 11 (Fig. 34). ti 9,36
LES POMPES A PISTONS AXIAUX

30. CARACTERISTIOUES
DES POMPES A AXE BRISE
Pression nominale : 350 bar -
maxi : 450 bar
Vitesse nominale :2 2OO à
2 800 trlmin.
Vitesse maxi : 2 800 à
4 000 trlmin.
4s : 0,95
ll est nécessaire d'associer
aux pompes à cylindrée variable
(Fig. 37 par ex.) une pompe de
gavage. On peut aussi associer,
suivant fonction du circuit hy-
draulique, une ou deux pompes
auxiliaires.
Utilisables en moteurs hy-
drau liques.
Schéma de principe

r1ç
ir^:<
iL=*
ÿ:î<'-)
-l ,
u'-/

Pompe de la Fig. 33, p. 18

Pompe de la Fig. 37
Pompe de la Fig. gO, p. 19

Pompe à axe brisé (p. 18) doc. Rexroth - Sigma


CH 5
LES POMPES A PISTONS RADIAUX
P21

Pompes ayant plusieurs pistons disposés radialement et espacés régulièrement.


On trouve deux principes pour obtenir le mouvement alternatif des pistons.
a) à bloc-cylindre tournant (type le plus ancien)
b) à bloc-cylindre fixe (type le plus répandu)

31. POMPES A BLOC-CYLINDRE TOURNANT. Elles ne comportent aucun ciapet.

Principe de fonctionnement - Description (Fig. 38)

Fis.38
Schéma de principe

L'arbre d'entraînement est relié au bloc-cylindre tournant 1 (rotor). Dans ce bloc coulissent les pis-
tons 2 (de 5 à 7 pistons suivant le type). 1 tourne sur un tourillon central 3, appelé aussi distributeur
fixe, comportant les canaux d'huile 01 et 02 en communication avec les tuyauteries d'aspiration et de
refoulement.
Sous l'effet de la force centrifuge et de la pression du système les pistons 2 s'appliquent contre
la couronne circulaire 4 (stator) par l'intermédiaire de patins de compensation 5. 1 est excentré par rap-
port à 4. ll en résulte que les pistons 2 sont animés d'un mouvement alternatif. lls s'éloignent du centre,
en regard des canaux 02 pour aspirer et ils s'en rapprochent, en regard des canaux 01 pour refouler.
En agissant sur un dispositif D (schématisé sur la figure), la couronne 4 se déplace. On peut obtenir
l'inversion du débit, d1 ou d2 positions extrêmes, et entre ces positions une cylindrée variable. En posi-
tion ô le débit est nul. 1 et 4 sont alors centrés. Les pistons 2 n'ont plus de mouvements alternatifs.

32. CARACTERISTIOUES GENERALES


Pressions de refoulement :280 bar en service continu - 315 bar ert pointe - 4s : 0,90.
Débits maxi : 126 t à 2 000 trlmin. en circuit ouvert
158 / à 2 500 trlmin. en circuit fermé
Peut être utilisé en moteur hydraulique.
Rotor : fonte ou bronze phosphoreux.
Corps : fonte ou acier coulé.
Pistons I
;'-"- ,)
arDre acier ou nickel-chrome traité, cémenté, trempé, rectifié.
CH5
LES POMPES A PISTONS RADIAUX
P22

33. POMPES A BLOC.CYLINDRE FIXE AVEC CLAPETS D'ASPIRATION ET DE


REFOULEMENT
Description - Principe de fonctionnement (Fig. 391

Les pistons 2 sont situés dans le bloc-cylindre 1 ou corps de pompe qui est fixe. L'arbre central
comporte une came excentrique 3 autour de laquelle sont disposés les pistons (de 3 à 12). Cette
came crée un mouvement alternatif des pistons assurant la phase aspiration et ia phase refoulement.
Les pistons peuvent être poussés sur l'excentrique par des ressorts ou y être maintenus par des
pati ns.
L'admission A et le refoulement B de l'huile s'effectuent à chaque extrémité supérieure des
pistons par des conduits annulaires 0. Des orifices situés de chaque côté des alésages des pistons
communiquent avec les conduits. Pour chaque piston on trouve d'un côté le clapet d'.,-piration C1
et de l'autre côté le clapet de refoulement C2.
La chambre d'aspiration se situe à l'intérieur du carter. Le réservoir doit être en charge pour
assurer l'amorçage.
Une deuxième pompe peut être accouplée. Elle donne :
a) Une basse pression dans le carter pour obtenir le remplissage des alésages des pistons et éviter
la cavitation (voir p. 29). C'est alors une pompe de gavage (voir p. 26).
b) Un groupe motopompe à deux pompes donc à deux débits et deux pressions - une pompe
basse pression pouvant fournir jusqu'à 75 bar et une pompe haute pression donnant 300 bar par
exemple (Fig.40). (Voir CH 7,p.2, parag.3 et p.3, parag.5)

Fis. 40
Pompes à deux débits
automatiques et
soupape de décharge
incorporée
doc. Hydraulique Paul MH
LES POMPES A PISTONS RADIAUX

34. AUTRE TYPE DE POMPE A BLOC-CYLINDRE FIXE


Principe de fonctionnement - Description (Fig. 41) Détail de l'élément 4

Fig. 41 Doc. Rexroth

1. corps de pompe. bloc-cylindre 2. piston 3. came excentrique C1. clapet d'aspiration


C2. clapetderefoulement 4. élémentdepompecontenant2,Cl,Cz,la douilleTetleressortderappcl 9

Le piston 2, coulissant dans la douille 7, est appuyé sur la came excentrigue 3 par le ressort 9.
3 crée le mouvement alternatif des pistons 2 pour obtenir la dépression (aspiration) et le refou-
lement. La douille 7, en appui sur la partie sphérique 10 par la poussée du ressort 9, réalise l'étan-
chéité de la chambre 8.
L'intérieur du bloc-cylindre est alimenté en fluide. Sur la came 3 a été usinée une lumière 6 permet-
tant au fluide de pénétrer à l'intérieur du piston pendant la phase d'augmentation du volume de 8 (C2
fermé). Lorsque 3 remonte 2 ilen résulte une diminution du volume de 8. C1 se referme puis C2 s'ouvre
permettant au fluide comprimé de s'écouler par le conduit commun 0 vers l'orifice de refoulement R (voir
dessin de détail de l'élément 4).
Ce type de pompe existe à 3, 5 et 10 éléments de pornpe (voir détail 4, Fig.41). On peut donc
obtenir plusieurs combinaisons de pression ou d'orifices de refoulement R en utilisant lesconduits 0.
Ex. avec 3 pistons :1 orifice R à troisdébits l41a,ex. dela Fig.41)ou à 2orifices R dont 1à
deux débits (Fig.41b) ou à 3 orifices séparés (Fig.41c).
Ex.avec5pistons:lorificeRà5débits(Fig.41d) ouà2orificesR, l'unà2débits, l'autreà
3 débits (Fig.41e) ou l'un à un seul débit, l'autre à 4 débits (Fig.
l f).
Pour la fabrication des pompes à 10 pistons on trouve deux corps de pompe à cinq pistons
(même carter) montés sur le même arbre. Ce type de pompe porte le nom de POMPE EN DOUBLE
ETOILE.
n1 Rl

r-
CH s
LES POMPES A PISTONS RADIAUX ET EN LIGNE
P24

35. POMPE A BLOC-CYLINDRE FIXE SANS CLAPET D'ASPIRATION (Fis.42, 42a,42b1

POMPE A 4 BLOCS-CYLINDRES fa
-ÿ
2 I

.9
=o
ro
rE
'6 Fig.42b
o
o A : alimentation
o-
o R : refoulement
o
ô
Le principe de fonctionnement de cette pompe a été décrit p. 12 et 13 (Fig. 20,21) dans le
paragraphe 20, pompes à pistons en ligne.
Ce principe a permis la fabrication de pompes à 2, 3 et 4 blocs-cylindres (Fis.42,42a,42b1 qui
autorisent la combinaison et la variation de débits vers un récepteur hydrauliquà (reiin oü moteür)
par l'intermédiaire d'un modulateur piloté par pression.
On peut aussi séparer ces débits pour alimenter plusieurs récepteurs (vérins ou moteurs) indé-
pendants, sans modif ication de l'équilibre de la pompe.
Elle porte le nom de POMPE A PTSTONS RADTAUX ET EN LIGNE.

Description :

blocs-cyl indres, cu lasse


pistons creux
clapets de refoulement
cames excentriques pour-
vues de lumières (vilebre-
quin)
patins d'appui sur les cames 8

Fig.42 - Deux blocs-cylindres Fig. 42a - Trois blocs-cylindres

36. cARAcrERlsrlouEs DES POMPES A BLoc-cyLINDRE FrXE (p. 22,23,24)


Pressionsdeservice:350 à 450 bars (600 bars en poinre)
- qs i o,96 - cylindrée fixe.
Débits pour les pompes à 2 clapets (Asp. et ref .l :26 //min. maxi.
Débits pour les pompes sansclapet d'aspiration :avec une pompe jusqu'à 1s0 //min.
» deux pompes » 350 //min.
Fréquences de rotation maxi :22OO à 3 2OO trlmin.
Pistons-came : acier nickel-chrome traité.
Carter et culasse : fonte spéciale à très haute résistance.
POMPES A MAIN - RESUME SUR LES POMPES A PISTONS

37. POMPES A MAIN (Schém;rs de principe)

A simple effet : un piston - débit pulsatif .


A double effet : deux pistons - débit pratiquement
continu.
L'avance du récepteur dépend du volume d'huile
refoulé (40 coups maxi de levier par minute).
Dès que la résistance croît la pression monte très rapi-
dement ce qui nécessite un effort musculaire permanent.
Utilisations - Pompes d'essais ou de secours. Voir
exemples CH 8, p.26 - CH 9, p. I et CH 14, p. 10. Elles
sont mu nies d'une soupape de sûreté.

1. clapets d'aspiration -2. clapets de refoulement

38. RESUME DES DIFFERENTS TYPES DE POMPES A MECANISME ALTERNATIF

POMPES ALTERNATIVES

Pompes à pistons en ligne Pompes à pistons exiaux Pompes à pistons radiaux

pressions 500-600 bar

avec 2 clapets : bloc-cylindre fixe,


aspiration et avec clapets
refoulement les plus usuels

à bloc-cyl indre tournant


sans clapet
p. maxi 280 bar

cyl indrée variable possible

à axe rectiligne o à axe brisé


p. maxi 400 bar maxi 400 bar

à bloc-cylindre tournant à bloc-cylindre f ixe transmission par cardan transmission par biel les
et glace de distribution à 1 clapet de
ref ou lement avec bloc-cylindre tournant et
cylindrée variable possible glace de distribution
à 2 clapea :
aspiration et refoulement

* pompe désignée encore sous le nom de Hele Shaw. nom de son inventeur (Anglais) en 1907.
o type de pompe conÇu par l'Américain Janney en 1905.
Les pompes à pistons ne comportant pas de clapets sont utilisables en moteurs hydrauliques.
CH
"
iP26,l u''t'sot'o* DES Pot""s
UTILISATION ots POMPES
I
39. ll est nécessaire de respecter scrupuleusement, pour chaque type de pompe, les recom-
I mandations des constructeurs. Une lecture attentive des documents techniques s'imposent (voir
(voir
norme E 48-350 / Sept. 91).
I

I 91). I

a) Fluide : utiliser l'huile recommandée (viscosité).


b) Filtration : tenir compte de la f inesse de filtration à l'aspiration et de la filtration générale.
c) Aspiration : pour rester dans de bonnes conditions de fonctionnement il est nécessaire que la
dépression, mesurée par un manovacuomètre fixé à l'orifice d'aspiration, corresponde ou ne dépasse
pas les valeurs données, en fonction de la vitesse de rotation.

Respecter la hauteur d'aspiration pour les pompes auto-aspirantes et pour un réservoir en charge
la hauteur mini de celui-ci au-dessus de la pompe (h) - (Fig. 43).

Le diamètre de la tuyauterie d'aspiration sera égal ou supérieur à celui de l'orifice d'arrivée de


la pompe. La vitesse d'écoulement du fluide dans cette tuyauterie ne doit pas dépasser 1,5 m/r.
Attention, on trouve des pompes à barillet et glace de distribution montées sans filtre à l'aspiration.

\ :l_ït5 i r"q_F__Il

Fg43 llffil
liffiiFis'44
pg
I

ot tuyauterie d'alimentation ) I pompe de gavage


Op orifice sur la pompe | 0 t> 0 p I LPg limiteur de pression de gavage
h hauteur de charge , I FL filtre (10 à 15 microns)
Pour les pompes à pistons immergées ou en charge il est impératif,avant la mise en service de
remplir complètement le corps de pompe avec le fluide recommandé. Purger ensuite le carter à la
mise en route. Un bouchon de purge existe sur certains modèles.
Pour assurer la lubrification constante des mécanismes internes l'orifice de drainage sera posi-
tionné au point le plus haut du corps de pompe. La tuyauterie de drainage sera reliée directement
au réservoir. Cet orifice de drainage est utilisé pour le remplissage cité ci-dessus. Le montage du corps
de pompe à l'horizontal est recommandé.
Le remplissage de la pompe est aussi obtenu par une pompe de gavage (FiS. 4al.

Rôle des pompes de gavage :


a) Créer une pression suffisante pour assurer un bon remplissage de la pompe à pistons. Un
limiteur de pression, situé au refoulement de la pompe de gavage, permet de régler cette pression
(entre 1,5 à 15 bar). La cylindrée est de 10 à 15 %supérieure à la cylindrée maximale utilisée pour
la pompe à pistons (pour circuit ouvert).
b) Permettre une filtration très fine du débit d'huile quitraverse la pompe à pistons (FL, Fig.44).
Cette pompe est le plus souvent fixée sur la pompe principale et entraînée par le même arbre.
CH S
UTILISATIONS DES POMPES A CYLINDREE VARlABLE
P27

40. AVANTAGES DES POMPES A DEBIT VARIABLE PAR RAPPORT AUX POMPES
A DEBIT CONSTANT
a) La vitesse de travail d'un récepteur s'adapte en fonction de l'effort à réaliser. Ex. :commande
d'un vérin dans une presse avec vitesse rapide d'approche, à basse pression, qui nécessite un débit
maximum puis une vitesse lente de travail à haute pression donc à effort maximum.
La puissance du moteur électrique entraînant la pompe (pression x débit) sera inférieure à celle
demandée par une pompe à débit constant qui est, par contre, fonction du débit total de la pompe et
de la pression maximum nécessaire à l'effort de travail surtout en fin de course maintenue du récep-
teur (voir pompe à palettes à débit variable auto-régulatrice, p. 10).
b) La vitesse d'un récepteur peut être réglée de façon continue entre 0 et un maximum pour un
ou deux sens de rotation si la pompe est réversible.
L'inversion du mouvement se fait donc sans distributeur et la régulation du débit se fait sans
soupape d'étranglement.
c) Possibilité de maintenir la pression maxi dans un vérin par l'annulation automatique du débit
(vérin bloqué par ex.).
La pompe diminue automatiquement son débit à la valeur nécessaire (fuites internes) pour
maintenir la pression.
d) L'échauffement de !'huile du circuit est évité.
Avec une pompe à débit constant l'excédent de débit est évacué par le limiteur de pression. La
puissance perdue est transformée en chaleur.
e) Une pompe à cylindrée variable associée à un moteur hydraulique réalise un système à
vitesse variable, d'une grande souplesse et à couple constant. (voir CH 12, p. 16, 17 et 18)
Ces pompes conviennent à la commande des machines outils, des presses, treuils, engins de
levage et de traction, aux transmissions hydrauliques dans les équipements mobiles.

41. DISPOSITIFS DE COMMANDE DE L.A CYLINDREE POUR VARIATION DU DEBIT


Surtout utilisés pour les pompes à pistons axiaux à bloc-cylindre tournant. Ces dispositrfs
contrôlent la mise en position du plateau inclinable.
A.Sans régulation. Utilisés pour ajustement précis et peu fréquent de la cylindrée.
a) A commande manuelle directe par un levier ou par un volant. Une réglette graduée avec
index indiquera le débit de la pompe ou correspondra à la vitesse du récepteur. S'applique à des
pompes ne dépassant pas 40 cm3/tr.
b)A commande par moteur électrique. Entraîne un système vis-écrou par l'intermédiaire d'un
réducteur. Permet une commande à distance avec trois positions (point 0 et positions extrêmes).
c) A commande par levier agissant sur un mécanisme appelé amplificateur d'effort ou servo-
moteur à piston poursuite. Ce mécanisme, alimenté en basse pression, est relié au plateau inclinable.
Cette commande ne demande de la part de l'opérateur qu'une force très faible (1 à 2 daN)tout en
lui conservant une grande sensibilité d'appréciation. Elle contrôle une machine à transmission hy-
draulique déplaçant des charges importantes (voir description, p.28, Fig. 45).
B.Avec régulation automatique hydraulique. On associe à l'amplificateur d'effort (Fig.45) un
dispositif agissant sur le piston différentiel. L'ensemble est relié au plateau inclinable et assure l'asser-
vissement du débit de la pompe à un régime quelconque pour réaliser dans lecircuit :
a)Une régulation de pression : la pression de refoulement est constante quel que soit le débit
demandé sans échauffement de l'huile.
Exemple d'application : alimentation d'un circuit comportant plusieurs régulateurs de débit
montés en parallèle.
b) Une régulation de débit. Le débit de refoulement est constant quelle que soit la vitesse
d'entraînement de la pompe.
Éxemple d'application :maintenir constante la vitesse de rotation d'un nroteur hydraulique.
c) Une régulation de puissance. Ex. :conduite d'engins mobiles, entraînement du système
hydraulique par moteur thermique.
d) Une régulation de couple. Le couple absorbé reste constant permettant une utilisation ration-
nelle de la puissance installée (sur moteur hydraulique) sans surcharge du moteur d'entraînement,
ni échauffement de l'huile.
CH s
REGU LATION PAR SERVO.COMMANDES
PzB

Description et principe de fonctionnement d'un amplificateur d'effort


Schéma technologique

Fig.45

, '.Au

L
I
I
Dfr
<F-
u-
1. piston asservi d'un vérin différentiel Ex. de schéma de la variation de
2. tige pilote distributeur interne pourvu des conduits 01 , 02 cylindrée pour circuit ouvert.
3. liaison avec le mécanisme inclinable de la pompe Pg : pompe de gavage

4. commande directe par levier ou à distance par câble ou tringlerie

La chambre C1, petite section S1 de 1, est en auto-alimentation avec la source de débit issue de P.

a) Déplacement vers la gauche de 2 par action sur 4 (Au vers Di). On obtient la diminution de la
cylindrée par réduction de l'angle d'inclinaison du mécanisme de la pompe.
La chambre C2 est mise au réservoir R par 01 découvert et 02. La pression de la pompe en P agit
sur 1, section S1.
Si l'on cesse l'action sur 4le déplacement sera stoppé car le passage par 01 se refermera.
b) Déplacement vers la droite de 2 par action sur 4 (Di vers Au). On obtient l'augmentation de la
cylindrée par accroissement de l'angle d'inclinaison du mécanisme de la pompe.
La chambre C2 est mise en pression par 03. La pression de la pompe en P agit sur 1, section 52.
Si l'on cesse l'action sur 4le déplacement sera stoppé car le passage par 03 se refermera.

Ci-dessous ex. de schéma pour la variation et l'inversion de la cylindrée pour circuit fermé.
(LP : vers limiteur de pression de la pompe de gavage).

42. Avec régulation ,", ,rr,Urn"s asservis électrohydrauliques.


La mise en position du plateau inclinable ou du bloc-cylindre à axe incliné donc l'asservissement
de la cylindrée à n'importe quelle grandeur physique est possible en utilisant un servo-mécanisme élec-
trohydraulique (servovalve) relié à des circuits électroniques miniaturisés.
Voir descriptions et utilisations des servovalves au CH 1 B.

doc. Hydraulique Châteaudun


GH s
LA CAVITATION
Pze

43. PHENOMENE DE LA CAVITATION (un des principaux ennemis des circuits oléohydrauliques)

Dépression interne provoquée par la diminution de pression au-dessous de la pression des


vapeurs saturées. La cohésion interne du fluide est alors rompue, il y a formation de cavités, de bulles
de vapeur contenant de l'air et de l'huile évaporée.

Lorsque la pression retrouve sa valeur, les cavités se referment subitement en produisant, en ces
endroits, une augmentation énorme de la pression et de la température.

Le mélange correct du carbone de l'huile et de l'oxygène de l'air favorise une combustion


interne presque explosive. Les parties métalliques les plus proches du phénomène seront soumises à
des chocs entraînant une détérioration prématurée. De plus la lubrification de ces cavités n'est plus
assu rée.

Au démontage on constate cette détérioration sous la forme de piqûres, en forme de cratère,


dans le matériau. Les particules métalliques détachées ont été entraînées dans le circuit.

La cavitation se produit principalement dans les pompes lorsque les conditions d'aspiration
correcte ne sont pas remplies et dans les autres appareils du circuit (vérins, soupapes) lorsque la
vitesse de l'huile augmente à un tel point qu'elle crée la dépression décrite au début du texte.

La cavitation est remarquée de façon sonore sur une pompe lorsque celle-ci est bruyante, sur
un vérin lorsque, suite à un déplacement rapide, on entend un son sifflant (voir expérience 1 ci-
dessous et expérience 2 sur vérin, CH 1 1 , p.19, parag. 25).

EXPERIENCE 1

Avec un réservoir en charge monter le schéma ci-contre


en plaçant des tuyauteries plastiques et transparentes en T1
et T2 et une vanne à aiguille V1.
Mettre ce circuit en fonctionnement en créant une pres-
sion (50 bar par ex.) par fermeture progressive de la vanne à
aiguille V2. La pompe est protégée par le limiteur de pression
LP préalablement taré à 60 bar.
Fermer lentement la vanne V1. On remarquera :

a) L'écrasement de T1 (dépression interne) provoquant la dimi-


nution de la section d'aspiration.
b) La variation de dépression intervenue, indiquée par le mano-
vacuomètre MV2.
t'1v2 M1 c) Le bruit de la pompe (à comparer avec le bruit normal).
d) L'aspect trouble de l'huile à travers T2.

Conclusions - Remèdes - Lorsqu'une pompe devient bruyante il faut intervenir rapidement


pour éviter une détérioration prématurée. Les causes possibles sont :

- Vitesse de rotation élevée

- Mauvaise aspiration de l'huile

- Aspiration de l'air provoquant une émulsion de l'huile (voir nota)


- Viscosité de l'huile trop élevée.

Nota -On peut provoquer la cavitation par émulsion. Desserrer un raccord du côté aspiration
pour provoquer l'entrée d'air. Observer alors la formation de mousse sur le niveau d'huile et le bruit
progressif de la pompe, mais cette expérience peut être longue avant d'obtenir l'émulsion suffisante.
De plus cette émulsion est très longue à se dissiper dans le réservoir et on sera amené à changer
le fluide.
CH5
PANNES POSSIBLES SUR LES POMPES
P30
Voir les recommandations du paragraphe 39, p. 26 : Utilisation des pompes

Types de pompe Défauts constatés Causes possibles

O Faces latérales des flasques côtés pignons Mauvaise filtration


rayées Manque d'huile

à engrenages @ Arrachement de rnetal sous forme de Cavitation


«cratères» côté aspiration. (voir p. 29)

Pression de refoulement trop


@ Rupture de flasques paliers
élevée. Chocs de pression

o Couronne ou bâti de piste ellipsoidale rayés


filtration
@ Rayures sur les flasques intérieurs du bâti Mauvaise
en çontact avec le rotor et les palettes Manque d'huile
@ Usure des rainures recevant les palettes

@ Usure des extrémités des palettes


à palettes @ Arrachement de métal sur les f lasques
latéraux du rotor en regard des aspirations Cavitation
et des refoulements
@ Apparition de facettes parallèles à l'inté-
rieur du stator côté refoulement

@ Pal"ttes bloquées dans les rainures ou


rayures sur les faces du rotor et sur les Température de fonctionnement
flasques latéraux du bâti avec traces d'huile trop élevée. Mauvaise lubrifica-
de couleur jaune brun indiquant qu'à cet tion. Huile trop usagée
endroit l'huile a «brûlé»

Les clapets s'appliquent mal sur


à pistons les sièges : incrustation de parti-
La pompe ne débite plus
avec clapets cules étrangères à l'huile donc
mauvaise filtration

O Rayures longitudinales dans l'alésage du Mauvaise f iltration


Manque d'huile
bloc-cylindre
à pistons
avec bielles fetes de bielle sphérique marquées, grippées
@ voire jauni
Température de fonctionnement
même avec aspect ou bleui dans trop élevée
leurs sertissages

Alimentation en charge insuffi-


sante (voir parag.39, p.26:
O Rayures de la came
util isation des pompes).
Matage des patins, traces de chocs
Emulsion de l'huile, manque
à pistons d'huile. Vérifier le niveau mini
avec patins
de contact Mauvais contact dans l'ajustement piston-
sur came
@ Mauvaise filtration
patin provoquant une diminution de l'équi-
excentrique Manque d'huile
librage axial

Prise d'air. Emulsion de l'huile.


@ Déformation du sertissage patin-piston Mauvais gavage de la pompe
créant un jeu important (revoir dimensions du tube d'as-
piration)
CH s
PANNES POSSIBLES SUR LES POMPES
P3r
Types de pompe Défauts constatés Causes possibles

Mauvaise filtration
@ Ctace rayée ou très brillante entre les Manque d'huile
Avec glace lumières
de
distribution @ Arrachement de métal sous forme de cra- Cavitation
tères sur les glaces

Rupture de pièces mécaniques


Pression de f onctionnement,
fréquence de rotation, varia-
tion de couple trop élevées.
@ nxe de bielle Alternances des mouvements ex-
cessives dans les pompes à débit
variable et réversible

Pollution extérieure.
Cavitation fuites excessives
@ Grippage d'arbre avec échauffement. Diminution
du pouvoir lubrifiant du fluide
par vieillissement
Tous
Alternances de couPles élevées et
types de
Rupture de clavettes ou de cannelures sur de mouvements réversibles.
pompes @ Mauvais alignement de la pomPe
arbre d'entraînement
et du moteur d'entraînement

Charges radiales excessives sur


@ Roulements défectueux
arbre d'entraînement

Contre-pression interne dans le


carter trop élevée (voir celle
fuites au joint d'étanchéité d'arbre. autorisée par le constructeur dans
@ ses renseignements techniques).
La contre-pression sur le drain d'une pompe (ou
d'un moteur) se limite à la tenue mécanique du Température de l'huile en utili-
carter et du joint d'étanchéité d'arbre. sation trop élevée.
Défauts dans le montage du
joint

DUREE DE VIE D'UNE POMPE


Dépend :

a) De la fréquence de rotzttion
La durée de fonctionnement est inversement proportionnelle à la fréquence de rotation.
Ex. : une pompe prévue pour 4OO0 h à 150Otr/min.poussée à 2O0Otr/min.voitsadurée
ramenéer1333x 4ooo = 3000h.
b)De la pression
La pression d'utilisation se situe de 25 à 30 % en-dessous de la pression de pointe. La vie des
paliers varie proportionnellement à l'inverse du cube de la pression d'utilisation.
c) De ta qualité du fluide (respect de la viscosité recommandée - propreté).
d) De t'entraînement (alignement moteur pompe, des efforts radiaux sur les paliers).
-
Ex. : pompe prévue pour une durée de 4OO0 h avec.pression d'utilisqtion de 120 bar. Si l'on
pousse la pression à 180 bar, cette durée devient : 4 000 , (*rrr' = 1 181 h.
CH 5
P32 MOTEURS ELECTRIOUES - RESEAUX - BRANCHEMENTS

1 ENSEMBLE MOTEUR-POMPE
a) Groupe électropompe. Composé d'un moteur électrique et d'une ou plusieurs pompes.
b) Les pompes hydrauliques situées sur des engins mobiles (travaux publics, machines agricoles)
sont entraînées par des moteurs thermiques.

êo *qq +@+
Les pompes sont le plus souvent entraînées par des moteurs électriques alternatifs. Ce sont en
général des moteurs triphasés asynchrones appelés aussi moteurs à cage d'écureuil, moteur à rotor
bobiné à bague.

2. LES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES


lls sont robustes, faciles à fabriquer et d'entretien presque nul.
Description des organes essentiels.
a) Le stator - Reçoit le courant.
Couronne de tôle mince (0,5 mm) de qualité supérieure, comportant des encoches où sont logés
des conducteurs. L'enroulement est constitué de trois bobines distinctes.
b) Le rotor - Partie mobile à l'intérieur du stator. C'est un cylindre en tôle dans lequel est
logé soit une cage d'écureuil en cuivre, soit une double cage, soit un bobinage triphasé monté en
étoile dont les sorties sont branchées sur trois bagues. La partie extérieure est l'arbre de transmission
à relier à la pompe hydraulique.
Le jeu entre rotor et stator (0,5 mm) est appelé entrefer.
Le rotor est soumis à l'action d'un couple de forces électromagnétiques lorsque le stator est
alimenté par le réseau. Ce couple produit la rotation du moteur.
En général, pour des puissances inférieures à 4 kW, les moteurs démarrent directement sur le
réseau. Pour des puissances plus élevées des artifices de démarrage ontété imaginéscar le démarrage
demande une surintensité qui peut atteindre 10 fois le courant nominalde fonctionnement.
c) Plaque à bornes destinée au raccordement électrique.
3. RESEAU TRIPHASE
En France il existe deux réseaux triphasés :220 volts, 380 volts (4 fils dont un neutre).
On appelle :
a) tension simple : tension entre le neutre et la phase
b) tension composée : tension entre deux phases.

N
N
N (neutre)
1
1
)1
2 2 ) fils de phase ?

3
3 !3
220 volts Réseaux >.380 volts
127 volts (tend à disparaître)< tension simple volts
220 volts tension composée > 380 volts

--280
plaque à bornes
MOTEURS ELECTRIOUES - RESEAUX - BRANCHEMENTS

4 BRANCHEMEN]
Couplage des enroulements - A vérifier lors de l'installation du groupe électro-pompe.

barrettes

?
3
Couplage en étoile pour 380 volts - Symbole Y Couplage en triangle pour 22O volts -- symbole A ou D

5 SENS DE ROTATION
ll change en inversant le champ tournant en croisant deux phases (voir schémas ci-dessous).
Cette inversion peut être nécessaire au début d'une première mise en route suite au contrôle
du sens de rotation de la pompe.
(Voir mise en service d'une installation CH 16, p. 2).

*-.-- Origine
---->

filslet2inversés
sens de rotation
inversé

Cette manipulation nécessite la coupure du courant et la protection de cette coupure.


Replacer ensuite le capot de protection sur le boîtier.

6. CHOIX DU MOTEUR
La fréquence de rotation (n. en trlmin.) est identique à celle de la pompe.
- Le couple (M en N.m) dépend de la pression fournie par la pompe.

- La puissance (P en W).

(voir CH 3 , Calculs : Puissance et rendement, p. 15)

Le rendement d'un moteur asynchrone n'est bon qu'au voisinage de sa puissance nominale,
en conséquence on choisit un moteur de puissance immédiatement supérieure à celle calculée.
CH 5
ACCOUPLEM ENT MOTEU R-POMPE
P34

a) La pompe est alignée directement au moteur électrique par une bride de liaison (Fig. 46).
b) Moteur et pompe reposent sur un bâti assurant leur alignement (Fig.47).
Pour a) et b) un manchon d'accouplement élastique solidarise les deux arbres.
c) Moteur et pompe ne sont pas en ligne, l'entraînement est réalisé par courroies, chaînes ou
engrenages.
Pour recevoir les éléments des manchons d'accouplement, les pignons ou poulies, les extrémités
des arbres moteurs et des pompes comportent des rainures pour clavettes normalisées ou des canne-
lu res.

MANCHONS D'ACCOUPLEME NT
Fonction - Compenser et absorber les défauts d'alignement, les efforts de torsion (démarrage
et arrêt). Amortir les vibrations.
On trouve deux catégories :

a) Les élastiques. Se composent de deux plateaux extrêmes en acier forgé, clavetés sur les arbres
menés et menants. L'élément élastique de liaison étant constitué soit par des bagues decaoutchouc
avec broches soit par des croisillons ou des disques de caoutchouc (Fig 48 et 49).
b) Les nonélastiques. Accouplement par chaîne à double rouleaux. Corrige essentiellement
les déf auts d'alignement (Fig. 50).
ll faut aligner avec le plus grand soin.
o
11
Règles générales pour alignement élastique :

Ecart angulaire entre axes de pompe et moteur :1'maxi


- _-----
Ecart de parallélisme entre les deux arbres :0,25 mm @-- ' 0.25 mm

Fis. 46
F,g" 17
Bo BrM

Ii-i.I
,lt--'l I

Br : bride de liaison (appelée aussi «lanterne») M : manchon d'æqpacnstt


Bo : boîtier de plaques à bornes C : carter de protectiqr

La bride de liaison et le carter de protection comportent une lumière pour lc contrôle du sens
de rotation.

croisillon
Fig. 50
f.t'C Fig.49

@ffi@ ێ @
LES DISTR IBUTEURS HYDRAULIOUES

Table des matières

2 Les fonctions. Types de distributeurs. Descriptions des organes.

2-3-4 Détails de fabrication des tiroirs. Caractéristiques. Structures corps-tiroir.

5 Distributeurs 4 orifices - 2 positions. Avec positions intermédiaires.

6 Transformation d'appareils - 412 en 3/2 ou en 212.


6-7 Distributeurs à 3 positions à commande directe.

7-8 Exemples d'utilisation de cases neutres.

I Exemples de môdes de commande.

10 Distributeurs à trois positions à commande à distance.

11-12 Distributeurs à commande électrique. Principe. Structure.

13-14 Distributeurs à commande hydraulique. Principe. Bloc de temporisation.

14 Distributeu r combiné. Principe.

15 Distributeur combiné. Structures à pilotage interne-externe.

16 Distributeur combiné avec transfert de pilotage.

17 Exemples de distributeurs combinés - Pression pilote minimum.

18 Les distri buteu rs mu ltiples. Principaux montages.


Schéma d'un bloc de distribution individuelle.

19 Blocs de distribution en parallèle


D ispositifs de sécu rité.
- en série.

20 Distributeu rs rotatifs.

21 Distributeurs à clapets étanches.

22-23-24 Distributeurs à effet proportionnel.

25 Pannes possibles sur les distributeurs.

26 Essais de distributeurs.
CH 6
ORGANES DE DISTRIBUTION HYDRAULIOUE
P2
1. Fonction globale
Les distributeurs sont des éléments de commande assurant l'ouverture ou la fermeture d'une
ou plusieurs voies de passage au fluide.

2. Fonctions d'usage
Commander :

a) Les mouvements d'un vérin simple effet ou double effet.


b) La rotation d'un moteur hydraulique.
c) Les positions marche-arrêt d'un circuit.
d) Le débrayage d'une pompe hydraulique.
e) Un autre distributeur.
3. Types de distributeurs

- à tiroir cylindrique (les plus usuels)


-àboisseau \ roratif
-àglace ,'"*'"
- à clapet
4. Descriptions des organes principaux
Types à tiroir cylindrique
lls se composent d'un corps C dans lequel coulisse un tiroir Ti aligné sur l'axe longitudinal du
corps et ajusté dans l'alésage rodé (jeu de 5 à 14 p)*. Tiroir et corps ne sont donc pas étanches.
Cette étanchéité est donc fonction du jeu fonctionnel Tiroir-corps et du recouvrement en position
repos du tiroir. Le recouvrement r est la longueur de la portée du tiroir sur le corps.
Le corps est un bloc usiné en fonte grise à grain f in moulé (ses caractéristiques se rapprochent
de celles de l'acier) - ou en acier. L'alésage peut être glacé (superfinition).

Coupe AA

Le déplacement du tiroir divise l'alésage en un certain nombre de compartiments séparés.


Ceux-ci établissent ou interrompent les comrnunications entre les canaux annulaires du corps vers
les orifices P, A, B, T.
En F1 et F2 des boîtiers vissés sur le corps C comportent les modes de commandes du tiroir Ti.

5. Détails de fabrication observés sur les tiroirs


lls sont en acier (XC 38 ou 43), trempé, rectifié et rodé pouraccroître leur résistance à l'usure
et à la corrosion.
Des saignées circulaires S permettent la lubrification et l'équilibrage des efforts internes évitant
le «collage» du tiroir. Ce collage se manifeste lorsque le tiroir en position repos et sous pression
oppose à la commande une grande résistance à son déplacement.

*Nota suivant les constructeurs il est possible de monter dans le même corps des tiroirs différent dans le but d'en
-
changer la fonction (à partir de 6 p).
ORGANES DE DISTRIBUTION HYDRAULIOUES

Les tiroirs peuvent comporter des chanf reins de quelques


degrés (5 à 15" ) (Fig. 2) ou quelques fraisages en forme de fente et
disposés symétriquement Fig. 3.
Fis.2
Ces dispositions sont destinées à réduire et supprimer les phé-
nomènes de chocs hydrauliques dans le circuit et à assurer la pré-
cision des mouvements. Les chocs hydrauliques ont lieu au cours
du déplacement du tiroir lorsqu'une chambre sous pression est mise
en communication avec le retour au réservoir par exemple.
Chanfreins et fentes provoquent une décompression graduelle
par une admission réduite et progressive du fluide d'une chambre
Fig.3 à une autre (Fig. 4).

6. Caractéristiques et classifacation
a) Pression maximum d'utilisation

b) Débit maximum traversant l'appareil avec pertes de charge


en fonction des débits et pressions d'utilisation (voir p. 11, parag.3).

c) Nombre de positions : 2, 3,4 en déterminant pour les trois


positions la case repos appelée aussi position neutre.
Fig.4 d) Modes de commande.

e) Diamètre des orifices et forme du filetage.


f) Montage des tuyauteries directement dans le corps ou sur
une embase.

7. Etudes des caractéristiques


a) Pression : La référence de l'appareil et les documents techniques du constructeur doivent
donner les pressions maximales d'utilisation. En tenir compte. Ne pas monter un appareil fonction-
nant pour 25O bar sur un circuit prévu à 500 bar.
b) Débit : Chiffre maxi donné aussi par le constructeur. Ne pas utiliser un appareil dont le débit
est inférieur à celui prévu.
c) Nombre de positions : Les distributeurs à 2 et 3 positions sont les plus courants.

8. Structure interne corps-taroir


Distributeurs à 4 orifices et à 2 positions (4/2)

MffiM3MffiEH ru ffiffiffi ffi


mEmm[m[Tmmmffiffiffi[ru
La représentation symbolique permet de voir qu'il existe un grand nombre de possibilités.
Les fabrications sont donc très nombreuses.

Les deu positions sont obtenues par les commandes suivantes :

?rrr* 0E{Tl @{Ilv, '{.rfh


-{1-- èl'-l-l-}w
-flF- voir symboles CH 2, p.11.
CHG _ 2 POSITIONS @I2I
DISTRIBUTEURS 4 ORIFICES
P4

Devant les diversités de construction


nous n'étudierons que quelques distributeurs.
Exemple 1

Fig. 5 et 6 - distributeur 4/2 défini par


le symbole
Fis. 5
.1 AO B
Position repos (Fig. 5)
P *B-A *T

Mode de commande actionné


(Fis. 6)
P -A-B *T
Fis.6

Exemple 2
Fig. 7 et 8 - distributeur 412 délini par
le symbole

Position repos (Fig. 7)


P,B*T-Afermé
Fig.7
A

P
Xl'- Mode de commande actionné
(Fig.8)
P *B-A *T

Remarquer le canal interne pour permettre


Fig.8 A +T

Les distributeurs à 2 positions sont principalement destinés aux fonctions suivantes : renver-
sement de mouvement -
ouverture ou fermeture d'un circuit pilotage d'appareils
- -
mise au réser-
voir d'un circuit complet ou d'une partie de circuit.
lls n'occupent que l'une ou l'autre position 1 ou 0.
lls ne font que passer dans une position intermédiaire sans s'y arrêter.
Ces positions intermédiaires peuvent créer des inconvénients ou présenter des avantages.

9. Exemples
Par l'action sur la commande en 1, on
obtient les communications P *A et B - T
. 1 (Fig. 9).
AB
Fig. 9 L ITI-.VI
PT
DTSTRIBUTEURS 4 ORIFICES - 2 POSITIONS (4/2)

Par action sur la commande en 2 on


obtient les communications P * B et A * T
(Fis. 10).
A
mY.j
B

PT
Fig. 10
Mais on s'aperçoit qu'au cours de la com-
mutation du mécanisme, quelle que soit la
rapidité de la manceuvre, on passe dans une
position intermédiaire où tous les orifices sont
momentanément fermés (Fig. 11).
Cette position doit figurer dans le sym-
bole sous cette forme :

40
Fig. 11

ru:_:x
Les pointillés indiquent la position de passage sans arrêt dans cette position.

lnconvénient : pendant un court instant on a des pointes de pression provoquant des chocs
hydrau liques.

Avantage : la pression est maintenue dans le circuit. ;.ffii


On trouve aussi un distributeur assurant la même fonction U# mais dont le passage
de la position 1 à 0 provoque la mise en communication de tous les orifices.

2*
Fis. 12 ig. 13

Avec la Fig. 12, commande 2 actionnée, on obtient les communications P * B et A * l.


Pour obtenir la position 1 (Fig. 13), commande 1 actionnée, on a pendant un court instant les
communicationsP' *A - B - T. 4o
cette position doit figurer dans le symbole sous cette forme, ..- []f:lm
les pointillés indiquent la position de passage sans arrêt dans cette position.

lnconvénient : pendant un court instant on a une chute de pression.


Avantage : pas de pointe de pression donc pas de chocs hydrauliques.

Autres types d'appareils avec positions intermédiaires

mHX* t]I]E [Hf] EHE E:-]E


Modes de commande pour ces distributeurs

c r ___.0 I 0 1
Ft-[]-,-- otll__[}* ,-[I_-E* __ 0

On remarque, en examinant les fig.5 à 13, que le tiroir ne comporte que 2 portées
(Voir aussi page 7)
TRANSFO RMATION D'APPAR E I LS
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS

10. Les appareils 412 peuvent par obturation d'un orifice être transformés en 312 ou en 2/2
par exemple.

m,@t'''
En case 1 : P *A *
B (position travail)
P
En case 0 : P fermé (position repos)
I
I
II tt,
En case 0 (position repos)
A *T
P fermé
En case 1 (position
P *A-Bobturé
travail)

Lorsque la pression de service est supérieure à la pression admise à l'orif ice T (voir f iches techni-
ques) cet orifice sera drainé vers le réservoir dans le but de supprimer toutes contre-pressions internes.
ll existe aussi des distributeurs 3/2 (voir schéma technologique, Fig. 14) Remarquer dans l'exemple
choisi la position intermédiaire. Certaines fabrications comportent un orifice de drainage.
Ne pas omettre de canaliser ce drainage (L).
Ao
',UfltrH'-
rjJP T
Position repos 0 : P * A - Tfermé
Position travail 1 :P * T- Afermé

1 1. Avec des commandes appropriées,ces distributeurs peuvent permettre d'obtenir 3 positions.


On retrouve alors les deux positions extrêmes (1 ou 0) qui deviennent 1 ou 2 plus une position
médiane dite neutre (0) qui est la position repos.

ll est très important de bien définir cette position intermédiaire. La combinaison des
orifices permet de répondre à différentes fonctions telles que : fermeture des circuits aval,
amont - mise à vide totale ou partielle d'un circuit - décompression, etc.

Exemples de positions médianes

'l sOg L
[1[=,M
PT
rïilr []TII
I-T5l-l
,I [}A L
313 I-JÏ;T-I HI;]T3 I-Jl,lTl rï-r1
Modes de commande

I 40 4 0L
ffiu,
2.

rwfl-Tlrrucs
4 0L
ær La position repos 0 est obtenue par deux
ressorts de force égale lorsque les commandes
pour les positions 1 ou 2 ne sont pas sollicitées.
CH O
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS (à commande directe)
P7

Devant les diversités de construction nous n'étudierons que quelques appareils.

Fig. 15
P

D istributeu r ql3 à centre f ermé


a0 B
1

Fis. 16

1
1

Fis. 19 ,/ non représenté


Distributeur 413 à centre ouvert
\

+ 1

---+1
+2
Distributeur 4/3 en case neutre P fermé
AetB -T Fig.21
non représenté

Fig.20

12. Exemples d'utilisation des cases neutres

0B a) Utilisé dans le cas ou la pompe


l-r
n

PT
commande simu ltanément plusieurs
vérins. Chaque vérin est commandé
-ELLI_ séparément. On évite ainsi toute
chute de pression pendant le passage de la
position 1 à 2
b) Pendant la sortie ou la rentrée de tige
il est possible de bloquer temporairement le
vérin A ou B.
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS

1 AOB 2 Permet la mise à vide d'un circuit. Utilisé aussi lorsque l'inversion de marche (case
1 à 2l doit être douce et sans chocs hydrauliques. Ceci est obtenu par la décharge
momentanée de P - T pendant le passage par la position 0.

On obtient : a) le blocage du récepteur pendant que le distributeur se trouve en


position 0 et en même temps la mise à vide de la pompe.

b) l'huile au lieu de retourner au réservoir peut


s'écouler vers d'autres distributeurs et effectuer
des opérations supplémentaires (voir schéma ci-
contre et CH 11, p. 14 - Montage en série de
récepteu rs) .

13. Pour obtenir les trois positions on utilise couramment des distributeurs à plusieurs portées
(voir les figures p. 10).

Par rapport aux tiroirs précédents on remarque Fig.22,pour la position médiane dite de repos,
que l'orifice P est obturé par la portée du milieu. Comparer ci-dessous la Fig. 15 à la Fig.22.

Fig. 15

Dans le cas de la Fig. 15, pour un même nombre de gorges dans le corps du distributeur on ne
trouve que deux portées de gu idage alors que dans la Fig. 22 on en trouve trois.
Ceci est ,iustifié par le débit de passage plus important en Fig.22 et qui nécessite des compar-
timents, des recouvrements, donc des longueurs de tiroir plus importantes.
Le tiroir à deux portées subirait des déformations.
De plus ffig. 22l'on peut utiliser les extrémités du tiroir pour y exercer les modes de commande
nécessaire à sa commutation (Ex. : pression hydraulique en X ou Y).
On trouve principalement ce type de tiroir dans les distributeurs à commande hydraulique et à com-
mande électrohydraulique - appareils à gros débits et à hautes pressions décrits en pages 13 à 17.
Voir p. 10 des exemples de schémas technologiques et symboliques montrant différents types
de tiroir (FiS.22 à 26).

Les distributeurs à tiroir sont le plus souvent montés sur des embases à partir desquelles
s'effectuent les raccordements des tuyauteries (voir Plan de pose CH 15, p. 10 et 11).
CH 6
EXEMPLES DE MODES DE COMMANDE
P 9

commande par levier


commande par galet

doc. C.P.O.A.C. - BOSCH

boîtier
La tige t est liée mécaniquement au tiroir.
1-.,action sur la commande pour cbtenir la position 1

2- action sur la commande pour obtenir la position 2


Pour 1 et 2 les deux coupelles viennent en butée.
Si on relâche la commande, le retour est automatigue
en position normale 0

+2-
Exemples de dispositif à rappel par ressort
Commande par
pression d'hu ile,
--[îTolu xouy
orifices de pilotage
-

+ action pour obtenir la position


Retour automatique en 0 si la commande est relâchée
1
III^rrix-
boîtier
Exemple de dispositif de maintien en positaon (ici 3).
On le trouve aussi sur les distributeurs à deux posi-
tions à commande électrique pour maintenir la posi-
tion choisie avec mise hors tension de l'électro-aimant.

Dispositif à commande pneumatique


, tige à gorge t piston de pilotage

Dispositif à commande par galet l- air comprimé

wfol]l= - - -truft lllTî/wtril--


Pour obtenir 1 ou 2 il faut maintenir la
commande pneumatique.

G:poussoiràgalet
Sans commande le retour est automatique
en 0.
CH 6
DISTRIBUTEURS A TROIS POSITIONS A COMMANDE A DISTANCE
P10

lr1 -jL

Position 0 : A, B, p, T, fermés
Position 1 : P-A B-T - pression pilote en X
Position 2 : P-B A--+T , pression pilote en y
Appelé centre fermé

PT
Position0:A,B,P-T
Positionl:P-A B*T
Position2: P -B A *T
Appelé centre ouvert

ITrt\ J
PT
Position 0 A,Bfermés,P *T
Position 1 P*A B*T
Fis.24 Position 2 P-B A--'T

AOB

PT
Position 0 A,B *T P fermé
Position 1 P *A B *T
Position 2 P*B A*T

AOB

Position 0 : A, P fermés, B -' T


Positionl:P+A B*T
Fig.26 Position2:P-B A*T
DISTRIBUTEURS A COMMANDE ELECTRIOUE
CH 6
P11

1. LES ELECTRODISTRIBUTEURS (Ed.)


Les commandes musculaires ne permettent pas d'obtenir des cadences de fonctionnement
élevées et régulières. Les commandes électriques s'imposent donc et sont, de plus, utilisées pour
l'automation des circuits à mouvements séquentiels entre différents récepteurs et pour la commande
des hydrodistributeurs (voir p. 14).

Les commandes purement électriques ne peuvent s'appliquer directement que sur des tiroirs
de petites dimensions.
Le déplacement de gros tiroirs nécessiterait des efforts importants donc de volumineux électro-
aima nts.

2. Possibilités

ro.r b .eo.z
'F.,til* r-1r IoF
Ed.
DlW
1 Ed.2

a) 1 Ed. et rappel par ressort


b) 2 Ed. le tiroir demeure dans la position correspondant au dernier déplacement.
c) La position 0 est obtenue par rappel des ressorts de centrage, Ed. 1 et Ed. 2 étant hors
tension.
Le tiroir est généralement actionné par l'électro-aimant mis sous tension, toujours en poussant.
L'appareil est positionné horizontalement.
a et b peuvent être des 212 ou 312 ou 412 \ voir p. 3-4-5-6 des
c peut être un 3/3 ou un 413 / exemples de possibilités

3. Le passage d'un débit à travers le mécanisme provoque une perte decharge (ap).
Les fabricants fournissent un diagramme débit - Ap pour chaque type d'appareil et de tiroir
en fonction d'une viscosité.
Ex. :avec fluide - 20 +l
vE 4,35" à 50'C
P

1B +J
1p -tB
Ap
A +l
P +[

PT
Appareil considéré

La lecture du dia- 60 80
gramme fait apparaître pour Débit en f/min.
les passages :

P *A P*B
à 30 //min. ap=1 bar ÂP=1 bar
à 40 llmin. ap = 1,5bar ap=3 bar
à 60 //min. ap=3 bar ap = 5,5 bar
à 80 //min. ap = 5,5 bar Âp = 9,5 bar

Conclusions
Ce type de distributeur est à choisir pour des passages internes ne dépassant pas 30 //min.
llest possible de passer un débit supérieur mais la Ap augmente.
CH 6
DISTRIBUTEURS A COMMANDE ELECTRIOUE
P12

4. Electro-aimant (appelé aussi solénoïde). Exemple de structure, Fig. 27 et27a.


PRINCIPE - On utilise les effets magnétiques du courant électrique. L'électro-aimant est
donc un aimant temporaire constitué par un noyau de fer doux (plongeur) entouré d'une bobine.
Lorsque celle-ci est traversée par le courant électrique, elle possède une force attractive qui s'exerce
sur toute matière magnétique. La mise sous tension de la bobine déplace donc le plongeur. Celui-ci
pousse le tiroir par l'intermédiaire d'un poussoir.
La mise hors tension provoque le retour du plongeur sous l'effet d'un ressort de rappel.
coupelle de
centrage du poussolr
ressort boîtier étanche

Fis.27 a

Fig.27

\ plongeur
tiroir
Rexroth-Sigma bobine
plongeur
doc.

5. On trouve des solénoides


a) à courant alternatif monophasé 50 Hz en 24,42, 110,22O et 380 Volts,
b) à courant continu en 6, 12,24,42,60,180et220Volts.Possibilitéspourcesdeuxderniers
de les raccorder à la tension alternative par l'intermédiaire d'un redresseur,
c) ils se situent dans un carter étanche vissé au corps du distributeur. Montage et démontage
sont rapides sans débrancher les f ils électriques,
d) ils en existent complètement entourés d'huile dans le carter parfaitement isolé (appelé à
bain d'huile), ce qui prolonge leur durée et évite l'échauffement des bobines (Fig.27a).
lls sont étanches à la pression,
e) une commande manuelle (poussoir) autorise les manæuvres de mise en route, les réglages
et les manæuvres de secours en cas de panne électrique. Le symbole peut alors se compléter
de cette commande (schéma ci-contre),
f) des boîtes à bornes étanches se trouvant soit sur le corps
(partie supérieure) soit sur le carter (Fig. 27), facilitent le
branchement électrique. Un presse-étoupe assure la sortie
des fils électriques,
g) des voyants lumineux peuvent être adaptés et contrôlent la mise sous tension des solénoides.
Pour chaque type d'électrodistributeur les constructeurs fournissent la puissance absorbée à
l'appel et au collage ainsi que la fréquence maximum des impulsions.

..--j:
-1

C.P.O.A.C. - BOSCH
CH 6
DISTRIBUTEURS A COMMANDE HYDRAULIOUE
P13

LES HYDRODISTRIBUTEURS OU DISTRIBUTEUBS A COMMANDE DIRECTE HYDRAULIOUE


1. lls reçoivent aux extrémités du tiroir l'action d'une pression d'huile appelée pression pilote.
Le déplacement du tiroir est obtenu par la pression pilote appliquée sur l'une de ses faces,
l'autre face étant en communication avec le réservoir.
Pour les distributeurs à trois positions la case neutre est obtenue par deux ressorts de même
force dès que les deux orifices pilotes sont reliés au réservoir.
L'hydrodistributeur nécessite donc un ou deux distributeurs de pilotage chargés de distribuer
à distance la pression pilote. Les distributeurs pilotes peuvent être des appareils 4/3 à commande
manuelle ou mécanique.

Schéma technologique d'un hydrodistributeur et schéma de principe


bloc de temporisation

-
clapet de Vis de
I non retourl I réglage de
il'étranglement

chambres de
pilotage
embase

sens de régulation
Schéma de principe - Fig.29

distributeur de
pilotage

PT distributeur de puissance avec temporisation sur pilotage

On trouve aussi des appareils à deux positions

AB AB
PT I
I_LJ . PT
à double pilotage à rappel par ressort à double pilotage et rappel par ressort

Pour les différents neutres possibles, voir 4/3 et p.3 et 5, pour les4/2.
p.6 pour les
Les hydrodistributeurs peuvent être complétés d'un bloc de temporisation (Fig.28).
Certains appareils possèdent sur les fonds d'extrémités (en option) deux butées réglables situées
dans l'axe du tiroir du distributeur principal. Ces butées permettent la réduction calculée de la course
de ce tiroir. (voir schéma technologique ci-dessus)
But : diminution du temps de réponse consécutif au déplacement du tiroir suite au freinage néces-
sité par la temporisation et limitation au débit nécessaire.
CH O
DlSTRIBUTEURS A COMMANDE HYDRAULIOUE
P14

2. Fonction du bloc de temporisation

Eviter les chocs mécaniques et hydrauliques dus aux déplacements brutaux du tiroir sous l'effet
d'une pression pilote excèssive. ll est utilisé lorsque la pression pilote dépasse 10 bars. ll se compose
de deux étranglements réglables avec clapets de non retour. ll s'intercale entre la plaque de dérivation
et le corps (Fig. 28).
Remarquez sur le schéma de principe (Fig. 29) que le déplacement du tiroir de D (distributeur princi-
pal) est contrôlé, en contre-pression, par la canalisation de pilotage se trouvant au réservoir. En effet,
si une pression de pilotage est exercée en X, (Dp en case 2), c'est la canalisation Y qui contrôle le dépla-
cement du tiroir en D, le fluide en Y devant traverser l'étranglement. Ce déplacement en fonction du "choc
hydraulique" peut atteindre plusieurs secondes (voir réglages, p.24, paragraphe 6).

3. DISTRIBUTEUR COMBINE ou ELECTROHYDBODISTRIBUTEUR


Se compose d'un hydrodistributeur et d'un électrodistributeur. Le premier dirige le fluide
vers le circuit de puissance, le second sert au pilotage du tiroir de l'hydrodistributeur.
Les deux appareils sont superposés et leur liaison nécessite des circuits hydrauliques internes
obtenus par perÇage dans le corps (schémas de principe ci-dessous).

+ <-

a
Ûl
ii.

doc. Rexroth - Sigma


CH C
DISTR I BUTEU RS COMBI N ES
P 15

4. STRUCTURE DES DISTRIBUTEURS COMBINES


Le distributeur de puissance est à 4 voies à 3 ou 2 positions.

En obturant un orifice on peut obtenir des 2 ou des 3 voies (suivant fonction désirée).

Si le distributeur de puissance est à 2 positions, le distributeur de pilotage sera à 2 positions


(à 1 ou 2 solénoïdes). Ce dernier ne peut en aucun cas assurer la commande d'un tiroir principal
à 3 positions.

A. Le circuit de pilotage peut être interne (auto-pilotage). Admissible jusqu'à 150 bar. Le fluide
de pilotage est prélevé sur l'arrivée d'huile P de l'hydrodistributeuret, par un conduit interne, dirigé
vers l'arrivée d'huile du distributeur de pilotage. La pression de service égale donc la pression de
pilotage. Un groupe moto-pompe à une seule pompe suffit.

Exemple de symbole détaillé


Fonctionnement (Fig. 30)
Ed. 1 sous tension, le fluide de pilotage permet
d'obtenir la case 1. A sous pression, B au ré-
servoir.
Ed.2 sous tension, on obtient la case 2, B sous
pression, A au réservoir.
ïp Ed. 1 et Ed.2 hors tension, on obtient la case 0.
T
Le fluide de pilotage est au réservoir par Tp.
La mise sous tension simultanée de Ed. 1 et de
Ed. 2 est inconipatible.
Le retour séparé de T et de Tp est conseillé.
T peut être collecté avec Tp si la tuyauterie
de retour général est bien dimensionnée évitant
toutes contre-pressio ns.

B. Le circuit de pilotage peut être externe


Au-dessus de 150 bar et si le volume d'huile prélevé pour le pilotage trouble le circuit principal.

Exemple de symbole détaillé (Fig.31)


ll y a donc deux pressions indépendantes dans
l'installation donc deux circuits.
I
T a) pression principale p (ex. 200 bar) sur le circuit
de puissance ;
b) pression de pilotage Pp. Elle ne dépasse
I

Pp
+ Tp pas 50 bar.
Le groupe moto-pompe peut être :

P ï a) à une seule pompe avec réducteur de pression


pour le circuit de pilotage (voir CH 8, p. 12,
parag. 6) ;
b) à deux pompes : une haute pression et une
basse pression lorsque l'installation comporte
Fis.31 plusieurs distributeurs combinés (voir CH 7,
p.2, parag.3l.

Nota : Le pilotage externe permet le déplacement plus lent du tiroir ce qui n'empêche pas l'utili-
sation du bloc de temporisation pour éviter les chocs rnécaniques et hydrauliques (voir p. 13 et 14).
CH O
DISTR IBUTEU RS COMBINES
P16

Exemple de symbole détaillé avec bloc de temporisation et commande rnanuelle

lffil
Tp
T o
E
.9
@

É,
o
xo
TE

d
Fis.32 èo

Différents neutres possibles du tiroir principal :voir p. 6 pour les 413, p.3 et 5 pour les 412,
p. 6 pour les 3/3.
Pour les tiroirs du distributeur pilote à trois positions le symbote ci-dessous indique l'utilisation
la plus courante pour obtenir la position médiane, dite neutre, du tiroir de l'hydrodistributeur
L'électrodistributeur de pilotage ne doit (rappel par ressorts, pression de
pas servir au débrayage général du circuit. pilotage au réservoir).

C. Electrohydrodistributeur avec transfert de pilotage (Fig.33)


Certains constructeurs présentent des appareils permettant l'utilisation en pilotage interne ou
externe.
Vis bouchon de transfert de pilotage

Pour obtenir le pilotage interne


Boucher Pp et dévisser la vis de transfert
d'une certaine valeur.

Pour obtenir !e pilotage externe


Utiliser Pp et fermer la connexion des
deux circuits en agissant sur la vis de transfert.

Fig. 33

Symboles simplifiés - Tous les exemples cités sont schématisés en symboles détaillés. Pour
allégersur les schémas la représentation on utilise un symbole simplifié. Exemples :
avec la Fig. 30, p. 15, à pilotage interne avec la Fig.31, p. 15, à pilotage externe
.AB

PT
Remarques : Ne figure sur le schéma simplifié que le distributeur principal avec ses commandes.
Le distributeur de pilotage ne comporte plus que la commande électrique par Ed 1 et Ed 2. Pour la
structure de ce dernier il faut donc se reporter à la nomenclature. (fiches techniques)
DISTRI BUTEU RS COMBINES
CH 6
P17

Pression pilote minimu m

Lorsque le tiroir principal est à centre


ouvert on ne dispose plus de pression pilote
lors de la mise sous tension de Ed 1 ou de Ed 2,
le fluide étant au réservoir.

Une pression pilote minimum sur le tiroir


principal de D est nécessaire pour obtenir son
déplacement.

On l'obtient en plaçant un clapet de non


retour taré sur le circuit de retour (un exemple
Fig. 34). Cette contre-pression peut être de
f 'ordre de 3,5 à 7 bar.

ll faut aussi que l'organe récepteur ait un


effort résistant supérieur au tarage du clapet.
Choisir alors le centre de la Fig. 37.

5. La définition complète d'un électrohydrodistributeur doit comporter :

La pression le débit
-
Le schéma du tiroir principal,
le schéma du tiroir pilote avec les modes de commande.
Le type de raccordement du circuit de pilotage (interne ou externe)
La tension et la nature du courant électrique.
La plaque d'embase avec diamètre des orifices etforme du filetage (voir CH 15, p.9, 10 et 11).
Chez les constructeurs cette définition complète correspond à un code.

6. Exemples d'électrohydrodistributeurs
à 4 voies et à 2 positions (Fig. 35-36) à 4 voies et à 3 positions (Fig. 37)

AB AS

i,l Edllrmw
Fi9. 35
Tp
.._J'-L
TIP Fis.36
-J L-
E1__l
Fig. 37
3
Ed AB

Pr-!
Nota : La façon de dessiner les symboles est différente par rapport aux Fig. 31-32-34. La fonc-
tion des appareils représentés reste néanmoins la même.
Remarque : La position médiane du tiroir de l'hydrodistributeur peut aussi être obtenue par
une pression pilote hydraulique égale appliquée sur ses extrémités (technologie non décrite car
moins usuelle).
CHG
LES DISTRIBUTEURS MU LTIPLES
P 18

1. DESCRIPTION
On trouve :

a) Des distributeurs en éléments séparés et accouplés, c'est-à-dire montés les uns à la suite des
autres et réunis par 4 tirants d'acier (de 2 à 10 appareils). Chaque distributeur a son propre tiroir.
Des pièces d'extrémité ferment l'empilage. L'étanchéité entre éléments est assurée par des joints
torigues (Fig.38).
b) Des groupes à 2 ou 3 tiroirs avec corps monobloc.
ll n'y a qu'une seule arrivée de pression et un seul retour pour tout le bloc. En position centrale
tous les tiroirs dirigent le fluide au réseruoir.
Une soupape de sûreté est ajoutée à l'ensemble pour assurer sa protection.
Des clapets de non retour garantissent le maintien de la charge lorsqu'il y a action simultanée
sur plusieurs leviers de commande.
Les commandes de chaque tiroir sont le plus souvent groupées dans un poste de travail. Elles
peuvent être :
a) manuelles avec rappel au neutre e) à commande électrique et hydraulique proportionnelle
b) manuelle avec maintien en position qui apporte une meilleur précision de la vitesse et du
c) à pilotage hydraulique déplacement des récepteurs linéaires et rotatifs.
d) à commande électrohydraulique
,-r Fis.38

2z z7-o- 4 O
cartouches de O
sû reté O

,n^n, /O'

On distingue trois montages principaux :


I-
a) montage individuel
b) montage en parallèle Ltr"o"de sûreté
c) montage en série

2. SCHEMA D'UN BLOC DE DISTRIBUTION INDIVIDUELLE


ll n'est possible de commander qu'un seul
récepteur à la fois. ll reçoit la totalité du débit
car le fluide sous pression n'arrive à un élément
que lorsque le distributeur qui le précède est en
position centrale.
Ex. :si Dz est actionné en case 1 pas de
fluide vers D3, l'arrivée P étant fermée.
Remarques :

a) Pour Dt (simple effet) en case 2, le


fluide venant du vérin retourne au réservoir.
Une voie de passage existe néanmoins vers les
autres distributeurs.
b) La position 3 de D2 est dite flottante.
Le vérin est «libre» car les chambres avant et
arrière sont au réservoir.
CH O
LES DISTR IBUTEURS MU LTIPLES
P 1e

3. BLOC DE DISTBIBUTION EN PARALLELE


Pour chaque distributeur l'arrivée et le retour du
fluide sont raccordés en parallèle sur P et sur T.
Les éléments peuvent être sollicités individuellement
ou simultanément mais chacun prend alors une partie
du débit de la pompe ce qui ne donne pas une synchro-
nisation parfaite entre les récepteurs. Cette dernière est
réalisée si l'on corrige ou répartit également les efforts
par une liaison mécanique.
Remarques : la position 3 de D3 est dite différen-
tielle. Les deux chambres du vérin sont sous pression,
ce qui lui assure une force active.

4. BLOC DE DISTRIBUTION EN SERIE


La distribution en série permet, lorsqu'on actionne deux commandes, la simultanéité ou la
synchronisation des mouvements en utilisant le fluide évacué d'un récepteur et en le dirigeant vers
un autre sous réserve des capacités respectives déplacées.

Exemple de f onctionnement
Si l'on positionne D1 case 1 et D2 case 0 on obtient le mouvement de V1 (montée de tige).
Le fluide retourne au réservoir par D2 case 0.
Lorsque V1 est en fin de course ilfaut relâcher la commande de D1 pour obtenir un débit pour V2
par la case 0 de D1.
Dans la position de V1 et V2de la Fig. 39 sil'on actionne D1 case 2etD2case 1 on obtient simulta-
nément la rentrée de tige de V1 et la sortie de V2 avec le fluide situé côté fond de V1.
Les pressions de travail nécessaires à chaque récepteur s'additionnent alors.

5. DISPOSITIFS DE SECURITE
Appelés aussi cartouches de sécurité ou amortisseurs ou clapets de surpression. Ce sont des
limiteurs de pression le plus souvent situés sur le corps de chaque distributeur (voir Fig.38, p. 18
et Fig. 40).

C'est une protection contre les pointes de pression dans les


conduites, situées entre distributeurs et récepteurs, et provenant
souvent des inversions de mouvement ou des chocs extérieurs.
Tarage AD1, AD2 < au tarage de la sûreté du groupe.

6. UTILISATIONS
Engins mobiles de travaux publics, de transport et de ma-
nutention.
CH o
DISTR I BUTEU RS ROTATI FS
P20
1. àboisseau4/3à 4voies -312à2voies -2/2 à l voie

Pour faibles débits (10 à 25 tlmin.l


et basses pressions (15 à 35 bars).
dou ille Utilisations
- Sur machines-outils, dis-
tributeurs pilotes à commande ma-
nuelle ou mécanique. lls pilotent hydrau-
partie centrale tournante Iiquement des hydrodistri buteu rs.
Orifices les plus courants 1/4.
boisseau I rectif iés
-corps / et rodés On trouve aussi des appareils à boisseaux
superposés pour une même commande
manuelle. lls remplacent jusqu'à quatre
distributeurs à tiroir accolés.
Qv maxi : 60 //min. - p : 300 bar.
plaque arrière
Utilisations - Engins de manutention,
matériels de travaux publics moyens.

40

PT
Ex. :4/3

boisseau tournanl

2. à glace
lls sont étanches par application de
deux platines, rectif iées et rodées,
l'une contre l'autre.
La poussée axiale due à la pression
platine mobile est supportée par une butée à rou-
lement à bille et permet d'obtenir les
dif férentes positions.
ces distributeurs sont le plus souvent
à trois positions et permettent, en posi-
tion neutre, différentes combinaisons
possibles.
Utilisations - Pour gros débits, passage
maxi ô 40 mm int.. Pressions de fonction-
nement supérieures à 300 bar.

\
{
P,T \ fermés
A,B'

ùFrr
LES DISTRIBUTEURS A CLAPETS ETANCHES

Se rappeler qu'un distributeur à tiroir à centre fermé en case neutre n'est pas
étanche (fuite fonctionnelle corps-tiroir).
Les distributeurs à clapets existent :

en 212 - appareils très miniaturisés à commande électrique (Fig. 1 et 2).

en 312 a) à commande manuelle et mécanisme tiroir-clapet (principe Fig. 3).


Avec deux 3/2 assemblés possédant une commande agissant en action inversée sur leur mécanisme
on peut obtenir un 413. L'ouverture peut être progressive par sensibilité sur la commande. Un joint J
assure l'étanchéité corps-tiroir.
b) à commnande électrique à mécanisme du type clapet sur siège (Fig. 4 et 5).

1 plongeur.
2 solénoide.
3 corps.
4 piston - poussoir équilibré en pression par le canal
5 qui assure un amortissement hydraulique.
6 double-clapet et sièges en acier traité.
7 ressort de rappel.

Fonctionnement : Au repos (case 0) P est obturé par le cla-


pet inférieur. L'orifice A est en communication avec le réservoir
par T. Par action sur la commande électrique le solénoide 2 pousse
le piston-poussoir 4 et le double-clapet 6. On obtient la commu-
nication P vers A, le retour A vers T est obturé par le clapet supé-
rieur (case 1).
Existe en 312 passant (Fig. 5). L'appareil ne comporte qu'un
seul clapet. Au repos les orifices P et A sont en communication.
Par action sur la commande électrique, P est obturé par le clapet
6 et les orifices A et T sont en communication.

o1 Remarque : Pendant le processus


de communication, suite à la mise
sous tension par exemple, les ori-
fices P, A, T peuvent être reliés
entre-eux mais en commande
électrique la commutation est si
rapide que pour certaines applica-
tions cette anomalie est insigni-
f iante.

Utilisations : descente et montée d'un vérin avec charge et arrêt dans toutes les positions avec
le maintien en pression sur des durées prolongées.
pression maxi 600 bar - débit jusqu'à 16 f/min.
CH6 A EFFET PROPORTIONNEL
ELECTRODISTRIBUTEURS
P22

Les électrodistributeurs décrits dans tout le chapitre 6 sont des appareils « tout ou rien ». Le tiroir
actionné par l'électro-aimant mis sous tension se déplace instantanément au maximum de sa course pour
ouvrir à plein débit une voie de passage ou la fermer avec des risques d'à-coups dans le fonctionnement
de l'installation.
1. PRINCIPE L'électrodistributeur à effet proportionnel utilise un ou deux électro-aimants (solé-
-
noides) alimentés en courant continu variable. Une augmentation de l'intensité du courant sur un solé-
noi:de (signal électrique d'entrée) provoque une augmentation proportionnelle de la force du solénoiUe.
Cette force électromagnétique est transmise à la commande d'un tiroir de distribution qui oppose une
résistance à son déplacement (ressort par ex.). Le contrôle de la position du tiroir se fait, soit en boucle
ouverte en utilisant des potentiomètres qui après réglage affichent des valeurs de consigne (vitesse, posi-
tion, pression), soit en boucle fermée le tiroir étant lié à un capteur inductif de position qui en contrôle
la position et retourne les informations vers un régulateur électronique pour les comparer à celles d'entrée
en vue de corrections (voir parag. 6).
2. SCHEMA TECHNOLOGIOUE DE SOLENOIDES A EFFET PROPORTIONNEL

Fig. 1 - électro-aimant non polarisé Fig. 2- électro-aimant polarisé. Le plus souvent à double effet

1. corps 2. tube de guidage du noyau (étanche à la pression) 3. bobines


4. cônes de commande permettant de modifier la force magnétique 5. noyau magnétique
6. anneaux de guidage du noyau (Fig. 1) - paliers de guidage du noyau (Fig. 2)
7. tige de commande en contact direct avec le tiroir du distributeur Ti et le capteur de position 13 (Fig. 2)
8. ressort de réglage 9. vis de réglage contrôlant au mieux la course de 5
10. commande manuelle de secours 11. plaque à bornes
12. distributeur à tiroir l4l2 ou 413l.. Le tiroir Ti actionné par 7 contrôle la direction et le débit du fluide
13. capteur de position inductif : constitué d'une double bobine et d'un noyau (non représenté). Monté à l'extré-
mité d'un solénoiïe proportionnelle (Fig. 2) ou à l'extrémité du tiroir principal piloté pour les hydrodistributeurs.
3. SYMBOLTSATION ET SCHEMA TECHNOLOGIOUE - Le tiroir de ces distributeurs comporte des
sections de passage avec des encoches de progressivité (Fig. 3, p. 23). lls ont deux positions extrêmes
permettant les inversions de mouvements et une infinité de stades intermédiaires provenant de la force
du ou des solénoiUes, (voir principe), correspondant à des degrés variés d'étranglement donc une pro-
gressivité au passage du débit.
Les symboles de ces distribu teurs ont des lignes parallèles le long des cases.

O o-t-l t o ar tB O
ffi PTJî-
Symboles simplifiés

O distributeur à effet proportionnel 412 à commande directe, fermé en position repos.


Voir Fig. 3, p. 23le schéma technologique.
@ distributeur à effet proportionnel 413 à commande directe.

@ distributeur à effet proportionnel 413 à commande pilote (voir Fig. 4, p.23l..


CP : capteur de position inductif. Peut ne pas figurer sur les symboles.
ELECTRODISTRIBUTEURS A EFFET PROPORTIONNEL

4. SCHEMA TECHNOLOGIOUE CORRESPONDANT AU SYMBOLE O p. 22 lFis. 3l


En position repos, solénoide hors tension,
tous les orifices sont fermés. Lorsque le solé-
noide est mis sous tension et suivant l'intensité
du courant la tige de commande 7 pousse le tiroir
Ti et découvre progressivement les orifices P
vers A et B vers T. Le capteur de position CP agit
en contre réaction pour contrôler la position du
tiroir (voir parag. 6, p.24l.
L'appareil est à commande directe. Son
débit ne dépasse pas 30 f/min.
Lorsque les débits deviennent importants la dimension des tiroirs augmente et les électro-aimants
ne peuvent les déplacer. ll faut un étage pilote pour agir sur un distributeur de puissance (hydrodistribu-
teur) choisi en fonction de l'importance du débit.
5. ELECTROHYDRODISTRIBUTEUR A EFFET PROPORTIONNEL (voir symbole @ p. 221
L'appareil se compose de deux parties :
a) d'un étage pilote.
b) d'un étage principale - hydrodistributeur.
Dans cet exemple l'étage pilote comprend deux réducteurs de pression à commande par solénoides
à effet proportionnel du type à commande directe (revoir CH 8, p. 14, parag. 6) et placés symétrique-
ment dans un même corps. L'étage pilote est monté sur le distributeur principal. Des canaux internes
entre les deux étages assurent l'arrivée, la distribution vers les extrémités du tiroir de l'hydrodistributeur
et le retour du fluide (revoir structure p. 14 et fig. 5 p. 24).
Au repos le tiroir est maintenu en position centrale par deux ressorts. Lorsqu'un courant alimente
l'un des solénoiUes une pression s'établit dans le canal dirigeant le fluide sur l'extrémité correspondante
du tiroir, le déplace proportionnellement au courant d'alimentation de l'étage pilote et découvre des sec-
tions de passage avec une caractéristique progressive de débit. La position du tiroir de l'étage principal
est également détectée.
Si la pression de pilotage devient trop importante (au-dessus de 100 bar en pilotage interne) on
interpose entre l'étage pilote et l'hydrodistributeur un réducteur de pression, avec orifice de décharge,
pour obtenir une pression de pilotage plus réduite (Fig. a).
Les mouvements des récepteurs (vérins ou moteurs) nécessitent des capteurs d'information pour
inverser les mises sous tension des solénoides tout en leur conservant les caractéristiques proportionnel-
les préréglées correspondant à la phase inversion.

--1
)\ I

Fig. 4
I
I I I

O Etage pilote - alimentation interne, X obturé retour


externe par Y.
@ Réducteur de pression.
@ Distributeur de puissance et son embase @.
L'étage pilote peut-être aussi un distributeur à un seul
solénoide du type décrit en Fig. 3 ou à deux solénoiUes
(Fig. 5, p.241.
CH6
ELECTRODISTRIBUTEURS A EFFET PROPORTIONNEL
P24

6. PRINCIPE DE L'ASSERVISSEMENT ELECTRIOUE (dit en boucle fermée)

récepteur
At r-' ct
:Jr t

21vl
*l
----ir
10V coffret
de
contrôle
il
:Pt+
L

1. lnformations d'entrée - Commande (grandeur d'entrée) - AL: alimentation à tension constante


2. Coltret de contrôle comprênant un régulateur électronique et un détecteur d'écart. Reçoit les informations
du CP et contrôle si à un courant d'excitation approprié sur le soléno'iUe (grandeur d'entrée) la position du tiroir
de distribution est atteinte (grandeur de sortie). ll corrige cette position en faisant varier le courant de commande
à l'entrée du solénoiUe.
3. CP capteur de position inductif. Est lié au tiroir, en contrôle, en fonction des perturbations. la position.
-
D à effet proportionnel à un seul solénoide. Pour deux solénoides le coffret de contrôle
- Distributeur comporte un élément de séparation du signal de sortie.
C.,, Cz : contacts de relais P1, P2: potentiomètres préréglés. Par la mise sous tension du relais correspondant
on obtien la valeur hydraulique désirée. ll est possible de monter un nombre important de potentiomètres et d'obtenir
de nombreuses valeurs préréglées. Cr, Cz, P.,, P, font partie d'un circuit imprimé fourni sous forme de carte compor-
tant un amplificateur de sortie pour la commande des solénoides. Ces cartes sont équipées de prises de connexion
électrique normalisées pour être montées dans le coffret de contrôle. Les cables extérieurs sont blindés.

7. EXEMPLES D'UTILISATIONS INDUSTRIELLES


Ces distributeurs, par rapport à un circuit conventionnel, diminuent le nombre de composants car
un seulappareil-assure à la fois les fonctions de distribution et de régulation de débit, donc de la vitesse
de déplacement - avances lentes, rapides, déplacement et arrêt d'un récepteur sans à coup avec con-
trôle d'accélération et de décélération,
Réglage continu des fréquences de rotation sur moteurs hydrauliques - Synchronisation des vites-
ses pour deux moteurs.
Machine - outils : ajustage des vitesses d'avance par contrôle en sortie ou en rentrée de tige de
vérins avec variabilité de force et de vitesse.
Régulation de pression et de débit pour pompes à débit variable.
Haute précision par grande reproductibilité - Temps de réponse très courts.
Montage horizontal du tiroir.
Courant de commande entre 600 mA et 1,2 A.
Gamme de débit jusqu'à 1 2OO //min. Pression maxi 350 bar sur le distributeur de puissance.
De 30 à 100 bars pour le distributeur pilote avec alimentation externe.
Voir d'autres appareils à effet proportionnel - CH 8, p. 6, parag. 11, p. 14 et CH 10, p. 17, parag.24.

Fig.

doc. CPOAC - Bosch

Distributeur décrit en p. 23, Fig. 3 Distributeur décrit au parag. 5, p. 23


doc. Parker Hannifin
CH6
PANNES POSSIBLES SUR LES DISTRIBUTEURS
P2s

1 . En actionnant le mode de commande le distributeur n'assure pas les fonctions correspon-


dant au symbole du schéma :

Vérifier la forme du tiroir par démontage de l'appareil.

2. Déplacement dur du tiroir. Vérifier :

a) son libre coulissement


b) les liaisons tiroir-mode de commande (poussoir par ex.)
c) tiroirs, poussoirs doivent se déplacer dans leurs alésages, librement, à la main. ll peut y avoir
grippage ou gommage. Le changement de l'appareil peut alors s'imposer. Si un grippage léger est
constaté, faire un léger rodage de ces organes, dans les alésages. avec de la pâte à roder. Nettoyer
au gas-oil et huiler avant remontage. (Voir aussi CH 16, p.4, Point dur)

3. Le tiroir ne revient pas après son déplacement.


Commande à distance avec rappel ressort par exemple. Vérifier le ressort de rappel, la coupelle
de centrage. ll y a peut être grippage (voir 2).

4. Commandes électriques.
Avant branchement vérifier :

a) la nature du courant
b) la tension (appareil-circuit). Avant de réaliser les raccordements électriques s'isoler du
réseau principal.
En fonctionnement, mise sous tension de la bobine, on doit entendre le bruit sec et net de
l'appel du plongeur. Un «grognement» de l'électro indique un mauvais fonctionnement, tension trop
faible ou particule entre les contacts bobine-plongeur empêchant la fermeture correcte. Le carter
de l'électro est-il bien serré ? Vérifier le serrage réparti sur les 4 vis.
Utiliser les commandes manuelles, ceci peut aider à définir si la panne est d'origine hydraulique
ou électrique.

5. Commandes hydrauliques.
Le tiroir ne se déplace pas :

a) pression de pilotage insuffisante, voir documentation du constructeur pour cette pression


mini
b) si un bloc de temporisation existe le passage du fluide est obturé. Vérifier les vis de réglage
c) des impuretés obstruent les conduites de pilotage. Démonter etvérifier jusqu'au niveau de
l'étranglement du bloc de temporisation. L'huile est peut être malpropre
d) le tiroir est bloqué lvoir 2 et 3) - s'il en existe, les butées réglables bloquent le tiroir (voir
p. 13).

6. Réglage des temporisations.


Pour les deux pilotages identifier les deux vis de réglage. Serrer ces vis pour obtenir un pilotage
lent et contrôler les mouvements sur l'organe récepteur. Mettre le circuit en pression de service, en
fonctionnement réel, et régler la temporisation en dévissant progressivement. On arrête le réglage
lorsqu'aucun choc hydraulique n'est plus ressenti dans le circuit au moment des inversions du tiroir.
Bloquer les contre-écrous.
Les chocs hydrauliques consécutifs à un mauvais réglage provoquent une pression pilote ex-
cessive sur le tiroir. Celui-ci dans son déplacement brutal «cogne» (chocs mécaniques) sur les fonds,
ce qui entraîne, à la longue, une rupture corps, fonds, vis de fixation.

7. Maneuvres non prévues du tiroir sans action sur les modes de commande
Une contre-pression, par perte de charge, existe sur le retourTp. La tuyauterie Tp est mal dimen-
sionnée. Ceci est valable lorsque T et Tp sont réunis. Le drainage des fuites aux appareils est-il cana-
lisé directement au réservoir ?
ESSAIS DE DISTRIBUTEURS

8. Electrohydrodistributeurs
a) L'appareil est le plus souvent composé de trois organes : distributeur de puissance, de pilotage
et bloc de temporisation. Les trois organes étant démontables on peut donc vérifier chacun d'eux comme
cité en 1, 2, 3, 4, 5 et 6, p. 25.
b) Au remontage des trois organes bien faire attention aux joints d'étanchéité pour éviter les fuites
entre faces.
c) Au contrôle du schéma, au cours de la mise en route, vérifier (s'il en existe) la vis de transfert
de pilotage et les orifices utilisés (voir p. 16, C).
9. Mise en état de marche des appareils à effet proportaonnel
Elle est réalisée :
a) par les cartes interchangeables équipées de moyens de réglage situés en façade avec des points
tests permettant de prérégler les valeurs de consigne. (ces cartes sont citées dans le texte au parag. 6, p. 24)
b) par un coffret simulateur. Pour les réglages l'appareil est cablé, sur ou hors installation, sur le
simulateur en utilisant la carte électronique correspondante.

ESSAIS DE DISTRIBUTEURS

Utiliser un groupe moto-pompe de pression et de débit correspon-


dant aux caractéristiques maxi de l'appareil. Ceci peut être obtenu par
un régulateur de débit. Ce dernier sera réglé en conséquence (fermer V).
L'appareil étant branché suivant le schéma ci-contre, ouvrir V.
La mise en pression se fera lentement en agissant sur le limiteur de
pression. Purger le circuit.
Ne pas dépasser la valeur maxi de pression de l'appareil.
Faire fonctionner le mode de commande et contrôler la fonction
des positions (1, 0, 2, sur l'exemple du schéma). Contrôle par les mano-
i r"oiËiii,p.s !
mètres M1 et M2.
L. ,':rq'L l Des essais plus complets permettent de relever :

a) Les pertes de charge entre l'amont et l'aval de chaque passage ex. Fig. 4'l et 42 ci-dessous).
b) Les débits pour chaque passage (exécuter un diagramme comme celui de la p. 1 1, parag. 3).
c) Les débits de fuite (étanchéité des centres fermés).
Pour les électrohydrodistributeurs à pilotage externe, deux sources de pression seront nécessaires
(voir exemple de câblage sur schéma ci-dessous).

Mesure Ap de
P vers A
commande 1
actionnée (Fig. 41)

2 lFis.42l
+mesure Àp de
P vers B
M3 §) \ ,<rl'12 commande 2 actionnée

,T-
IN

24V
Schéma électrique avec interrupteur 3 positions
dont un neutre
DIFFERENTS TYPES DE GROUPES MOTO.POMPES CH 7
POMPES A CYLINDREE FIXE P1

Groupe à un seul débit - un étage de pression.


Groupe à deux étages de pression - deux pompes.
Groupe avec combinaison de soupapes
Groupes avec débrayage de pompe :

a) par distributeur auxiliaire.

Groupes avec débrayage de pompe :

b) par distributeur de puissance du circuit


c) par détarage du limiteur de pression
Groupe à deux étages de pression - une pompe.

Groupe à deux étages de pression - une pompe avec débrayage.


Groupe à trois étages de pression - une pompe avec débrayage et trois
limiteurs de pression.

Groupe à trois étages de pression une pompe avec un limiteur de pression à


-
effet proportionnel (servo-l imiteu r).
Groupe à deux débits et à deux pressions.

7-8 Echangeurs de température - Les refroidisseurs - Les réchauffeurs.

Contrôle de la température .- Energie calorifique.


CH Z
LES GROUPES MOTO.POMPES
P2

1. FONCTION Engendrer un débit d'huile sous pression pour alirnenter des appareils récep-
-
teurs ou effectuer des essais.

2. GROUPE A UN SEUL DEBIT _ UN ETAGE DE PBESSION

LP limiteur de pression (voir CH 8, p. 2 à 5)


P tuyauterie de refoulement vers le circuit
T tuyauterie de retour général
TL tuyauterie de retour des fuites
FL1 filtre d'aspiration
FL2 filtre sur le retour avec clapet taré de protection
On indique : près du limiteur de pression LP, la valeur
du tarage. Le débit de la pompe qr. Pour le moteur : sa puis-
sance P, sa vitesse de rotation n.

3. GROUPE A DEUX ETAGES DE PRESSION - DEUX POMPES


TL Chaque circuit de refoulement est indépendant
- 1 -l Pt êt Pz, Qvz. Chacun possède son limiteur de
Qvr
LpZ I;t i Pression, LP1, LP2.
Utilisation : (exemple)
i I
| : (ex. tarage de LP1 : 50 bar)
lr
i II Surtout utilisé comme pression de pilotage pour les
I circuits de commande.

F L'I

Qv1 * Qv2 à Pression P,


Les tuyauteries de refoulement devront être dimensionnées pour ce nouveau débit.

4. Dispositifs supplémentaires

La conduite de retour peut comporter


un échangeur thermique et un filtre basse
pression.
Le réservoir peut comporter une prise lsolement du manomètre de contrôle
de température. de pression.
CH 7
LES GROUPES MOTO.POMPES
P3

5. GROUPE AVEC COMBINAISON DE §OUPAPES

T ïL Fig. 1 : avec soupape de séquence transformée


en soupape de décharge (voir CH 8, p. 18).
1
'l I
Fig. 2: avec limiteur de pression à commande
I
I I

I
pilotée (voir CH 8, p. 6, parag. 12, bl.

P1 pompe à cylindrée fixe à basse pression


ex. : Pl : 20 bar, Qvr = 30 f/min.
P2 pompe à cylindrée fixe à pression plus
élevée mais à petit débit
ex. : P2 = 100 bar, qyr: 6 f/min.
LP limiteur de pression taré à 100 bar.
SD soupape de décharge s'ouvrant à 20 bar.
CAR : clapet de non retour.

Fonctionnement
1) En P on obtient le débit qvr + qv2 en
basse pression soit 36 f/min. à 20 bar.
Si P est branché à un organe récepteur
c'est Ia phase à vitesse rapide. Dès qu'une
résistance supérieure à 20 bar s'installe dans
le circuit la pression monte. Elle ferme le CAR.
Celui-ci protège la pompe P1 contre une pres-
sion excessive. SD, tarée à 20 bar, est immé-
diatement actionnée par le circuit de pilotage
O et permet la mise au réservoir du débit de
P1.

2) En P on obtient alors le débit de 1vz,6llmin. à 100bar.C'estla phase travail à vitesse lente.


Nota : la pression de20bar peut être justifiée par le poids de l'équipage mobile.
6. GROUPESAVEC DEBRAYAGE DE POMPE
Pendant les phases sans utilisation (manutention de pièces par ex.) une pompe hydraulique
débitant au travers d'un limiteur de pression restitue intégralement en chaleur la puissance utile
qu'elle absorbe du moteur électrique. ll est donc utile, pendant ces temps morts, de diriger le fluide
sans pression au réservoir et sans restriction de débit.

a) Débrayage par distributeur auxiliaire


Ce distributeur D doit laisser passer le débit
de la pompe.
D en case 0, le débit de P1 est évacué au réservoir,
pas de pression dans le circuit.

D en case 1, la pression peut s'établir dans le circuit,


pas de débit vers le réservoir.

D peut être à commande électrique.

Nota : Ce distributeur est un 412 transformé en 212.

Rappe! : P sur le trait mixte indique le refoulement


du fluide vers le circuit.
CH 7
LES G ROUPES MOTO.POMPES
P4

b) Débrayage par distributeur de puissance


On utilise la case neutre d'un distri-
buteur de puissance,

Tout le débit de la pompe doit traverser


l'appareil.

c) Débrayage par détarage du limiteur de pression (on utilise un appareil à commande pilotée).
Fonctionnement
Le distributeur D placé en position 0 crée une
fuite sur le mécanisme interne du limiteur de
pression LP. ll en résulte une ouverture du LP per-
mettant le passage total du débit de la pompe vers
le réservoir. Se reporter au schéma technologique -
CH 8, p.4 et 5, Fig. 7 et 8.
La commande de D peut être
électrique et les deux appareils
(LP et D) montés pour ne former
qu'un seul bloc (voir CH 8, p. 5).
Remarquer les différents moyens
pour obtenir des distributeurs 212.

7. GROUPE A DEUX ETAGES DE PRESSION - UNE POMPE


(voir schéma technologique p. 5, Fig. 3)
-'l LP1 : limiteur de pression à com-
mande pilotée.
I

LP2 : limiteur de pression à com-


I
mande directe.
I
D en case 0 : le circuit vers LP2 est
I
fermé. Le groupe fonctionne avec
i la pression correspondant au ta-
I
rage @ de LP1.
D en case 1 : le circuit vers LP2 est
ouvert. Le fluide va jusqu'à LP2.
Le groupe f onctionne avec le
tarage
@ de LP2.
Conditions : tarage de LP1 > LP2.
LES GROUPES MOTO.POMPES

Schéma technologique

^T

Ce schéma fait apparaître le


fonctionnement : Voir CH 8. p.4 et 5

a) Si D est en case 0, x est


bouché. La soupape principale b) Si D est en case 1, c'est @ qui
(Ti) est soumise au tarage impose son tarage.
d.O. tarage O ,tarage @

8. GROUPE A DEUX ETAGES DE PRESSION _ UNE POMPE AVEC DEBRAYAGE


P[T
I Fonctionnement
I Conditions :

D en case 0. Le circuit P est


débrayé. Le tiroir principal Ti
de LP1 est déséquilibré par la
fuite en x. ll y a passage du
débit de la pompe de P vers T.
D en case 1, x est obturé,
LP1 impose son tarage en P.
D en case 2, x communique
avec LPz, ce dernier impose
son tarage en P.

9. GROUPE A TROIS ETAGES DE PRESSION _ UNE POMPE AVEC DEBRAYAGE


LPI (110 bor ) (50 bor)
ED3 hors tension. circuit P débrayé.
ED3 sous tension. ED1, ED2 hors tension.
LP3 impose son tarage au circuit P (200 bar).
ED1, ED3 sous tension. ED2 hors tension.
LP1 impose son tarage au circuit P (110 bar).
ED2, ED3 sous tension. ED1 hors tension.
( 200bor)LP
LP2 impose son tarage au circuit P (50 bar).
Conditions de fonctionnement
tarage de LP3 > tarage LP1 > LP2.

llest possible d'obtenir ces 3 étages de pression, avec une seule pompe, en utilisant un limiteur
de pression à effet proportionnel (voir p.6, le schéma correspondant).
CH 7
LES G ROUPES MOTO.POMPES
P6

10, GROUPE A TROIS ETAGES DE PRESSION


(voir CH 8, p. 6, paragraphe 11)
- UNE POMPE AVEC SERVO.LIMITEUR

( L'organe en mouvement en actionnant


L__.; +o, + b +c c,liés à une série de
les capteurs a, b,
potentiomètres préréglés, permettra
-+ -------{--i- - --'t ,l-Course en mm au servo-limiteur SL d'adopter chacune
Organe en mouvement lié au vérin des valeurs de pression successives.

Ex. :- pression par a : 50 bar


pression par b : 110 bar
Pour des débits supérieurs à 15 f/min. le servo-limiteur pilo-
- pression par c : 200 bar
tera un limiteur de pression à commande pilotée (Fig. 4).
-
11. GROUPE A DEUX DEBITS ET A DEUX PRESSIONS
ÏL T2 T1
1 -rr Iix
ffitP- +t
I

i
I

A. Fonctionnement à haute pression


Ouvrir @ : la pompe BP débite au réservoir. La pompe HP est seule en fonctionnement.
Sortie P1 bouchée, P2 utilisée.
B. Fonctionnement à basse pression seulement
Fermer @ : le distributeur @ est positionné en case 0. Le débit de la pompe HP est au
réservoir. P1 utilisé, P2 bouché.
C. Fonctionnement en deux pressions indépendantes dans un même circuit
Un circuit HP : P2 utilisé vers un circuit de puissance et contrôlé par @
Un circuit BP : P1 utilisé vers un circuit de puissance basse pression ou vers un circuit de pilo-
tagecontrôlépar O , @ fermé.
D. Fonctionnement en basse pression et gros débit
Réunir les sorties P1 et P2. Fermer @
Caractéristiques du groupe : evr * Qvz à pression maxi suivant tarage de O .t-, mise à vide
du groupe se fait par @
Conditions de fonctionnement :@ taré à une valeur supérieure à O
12.Voir aussi CH 13, p. 5, paras. 10, un GROUPE MOTO-POMPE AVEC ACCUMULATEURS
ECHANGEURS DE TEMPERATURE

On distingue : les refroidisseurs - les réchauffeurs.

13. LES REFROIDISSEURS


Pour un circuit industriel classique - en fonctionnement - la température de l'huile est géné-
ralement comprise entre 30 et 60'C à température ambiante de 20" C.
C'est dans cette plage de température, en fonction de la viscosité de l'huile choisie, que les ren-
dements volumétriques et les ap dans les tuyauteries donnent à l'installation le meilleur rendement.

FONCTION - Etablir l'équilibre entre la chaleur produite dans le système et celle évacuée par
le système.
Compte tenu des températures ambiantes auxquelles s'ajoute la température de fonctionnement
d'un équipement on comprendra que les refroidisseurs d'huile soient largement utilisés.
ll existe deux types de refroidisseurs.

a) Type huite-eau : la chaleur de l'huile est dissipée par une circulation d'eau à contre-courant.

Montage du refroidisseur :
Arrivée d'hui
Horizontal ou verti-
cal. Dans ce dernier
cas l'entrée d'eau est
à la partie inférieure.
ll sera installé hors l;';'.".æ: r,,..\ j;r.'=X
du réservoir pour être
accessible. Son démon- t-r----------'lW:.fr lF.llil:^.:.,r'r;-:::rl
tage doit s'effectuer sans
vider le réservoir. l=æll.';:,1r-':r7f ",llr.l.li-,i71ælE-'?-:trll?]sHEif 1

Tous les retours des l:.. --.;.æ'.æl f!'-. :tî:!fl Fæ=--;;*t* ::ffi-,a
appareils doivent arriver
à l'orifice d'entrée de lr::. W'.?-,:..(j:1-.::

l'huile de façon à réunir


le débit d'huile le plus
grand possible.
On peut aussi le trouver près d'appareils
situés à côté d'une source de chaleur (fours
par ex.).
Le monter sur une tuyauterie de retour. doc. Marrel Hydro
Les pressions admissibles pour les circuits
d'huile et d'eau sont faibles.

b) Type huile-air : la chaleur de l'huile est dissipée par


une circulation d'air ventilé sur un faisceau de tuyauteries
dans lesquelles circule l'huile. Pour améliorer la diffusion de
l'air, le faisceau de tuyauteries est encastré dans des nervures.
Ce type d'appareil est bruyant et son emploi est à éviter
dans les ambiances poussiéreuses.
ll est surtout utilisé sur les équipements mobiles.
La mise à température de fonctionnement maximum
d'une installation peut demander plusieurs heures.
Un contrôleur de température peut être installé pour
interdire le fonctionnement du groupe au-dessus de 70'C.
Voir parag. 15, p. 8.
CONTROLE DE LA TEMPERATURE _ ENERGIE CALORIFIOUE

Les deux types d'appareils a) et b), n'étant pas conçus f-{^-l ,,",1ë[1]'i. u,
pour résister à de fortes pressions, seront protégés par un L/T\ I
ctapet de non retour taré (à 2 bar maxi) monté en dérivation. *-Ne-

14. RECHAUFFEUR I 1
Nécessaire lorsque la température de l'huile ne permet pas une aspiration correcte de la pompe.

+
Démarrage par temps froid par exemple.
L'huile est réchauffée par des résistances électriques contenues dans une gaine démontable et
installée dans le réservoir à mi-distance entre le fond du bac et le niveau mini de l'huile loin de
l'aspiration de la pompe.
Sur les engins mobiles on utilise comme moyen de
réchauffage le moteur thermique après sa mise en marche
(voir 15, c).

15. CONTROLE DE LATEMPERATUBE


a) Simple par thermomètre à sonde placé dans le réservoir, près de l'aspiration ou sur une
tuyauterie ou appareil, à l'endroit où se manifeste une zone de chaleur anormale.
b) Par un thermocouple agissant à distance sur une tête de lecture placée sur un tableau réunis-
sant commandes et appareils de contrôle.
c) Ce thermocouple peut, dans un but d'économie et de régulation, agir sur un régulateur de
température assurant le fonctionnement :

- du refroidisseur d'eau (voir 13, a) par ouverture ou fermeture d'une électro-vanne réglant la
circulation de l'eau ;
- du refroidisseur à air (voir 13, b) par mise sous tension ou arrêt du moteur du ventilateur ;
- du réchauffeur (voir 14), ne permettant la mise en route du groupe hydraulique qu'à tempé-
rature convenable. On réchauffe l'huile du réservoir jusqu'à + 10'C.
Fonctionnement, arrêt, anomalies peuvent être visualisés par des voyants lumineux (voir aussi CH 1 5, p. 14).

16. ENERGIE CALORIFIOUE


Elle trouve principalement son origine dans les frottements à l'intérieur des tuyauteries et des
composants et dans une utilisation trop prolongée des limiteurs de pression ou des étranglements.
C'est de l'énergie perdue non utilisée (voir ex. CH 10, p. 13, parag. 19).
Au bout d'un temps t (en secondes) I'énergie (ou travail) hydraulique perdue est transformée
en chaleur ou en énergie thermique ou calorifique.

ttl - Ouantité de chaleur (symbole O) (1), unité :la kilocalorie (kcal), la calorie (cal). I
I Facteur de conversion : 4180 Joules
t_t Equivalence mécanique de la kilocalorie : 1 kcal= 4180 J ou 1 cal= 4, 180 J
I

| - I

|tt - 1 cal = quantité de chaleur pour élever 1 g d'eau (ou 1 cm3 d'eau en moyenne) de 1'C I

L -1kcal =quantitédechaleurpouréleverlkgd'eau(ou1dm3d'eauenmoyenne)de1"C J
La puissance dissipée peut être obtenue par la formule pratique :

P _ p x ev p = différence de pression (Ap) entre l'aval et l'amont d'un appareil.


(kW) 6'12x ? (p en bar, Qv en f/min.)
Cette puissancef est transformée en énergie perdue. On la calcule avec la formule : W = Px t
(J) (w) (s)

Ces facteurs servent de base pour déterminer le choix d'un échangeur de chaleur.

(1) Ne pas confondre O (quantité de chaleur) âvec ev (débitvolumique).


LES APPAREILS DE REGLAGE DE LA PRESSION

Page 1 Table des matières

LES LIMITEURS DE PRESSION

2-3 Fonctions - Types d'appareils utilisés - Limiteur à commande directe.


3 Défauts - Utilisations - Limiteurs à action différentielle.
4-5 Limiteur à commande pilotée. Fonctionnement - Utilisations.
6 Limiteur à commande électrique à effet proportionnel. Soupape de décharge.
Caractéristiques des appareils.
7 Schémas avec limiteurs de pression.

8 Tarage des appareils. Exercices de manipulation.

9 Pannes possibles. Remèdes.

LES REDUCTEUBS DE PRESSION

10-1 1 Fonction - Types d'appareils - Réducteur à commande pilotée.


11 Principe de fonctionnement.
12 Réducteur de pression autorégulateur à action directe.
12-13-14 Schémas de montage et d'utilisation. Réducteur de pression à effet proportionnel.
15 Exercices de man ipu lation.

Tarage d'un réducteur - Pannes possibles.

LES SOUPAPES DE SEOUENCE _ LES SOUPAPES A CARTOUCHE

16 Types d'appareils -Types à commande directe - Principe de fonctionnement.


17 Utilisation - Schémas avec soupape de séquence - Fonction.
18 Soupape de séquence avec pilotage externe - Soupape de décharge - Schéma.
19 Utilisation en soupape d'équilibrage.
20-21 Soupape à pilotage interne et externe - Soupape à commande pilotée.
21 Exercices de manipulation. Tarage d'une soupape.
22 Soupapes à fonctions multiples. Soupapes à cartouche.
23-24-25 Soupapes à cartouche - Pannes possibles sur les soupapes de séquence.

LES CONTACTS ELECTRIOUES A PRESSION

26 Description - Fonctionnement.
26-27 Utilisation - Réglage - Pannes possibles. Capteurs de pression électroniques.
CH I
LES LIMITEURS DE PRESSION
P2

Appelés aussi Soupapes de sûreté.


1. Lorsqu'une pompe hydraulique débite dans un circuit :

- un vérin en fin de course ou bloqué (Fig. 1)


- un moteur hydraulique calé
- une arrivée d'huile fermée lFiS.2l,
provoqueront une montée en pression instantanée dépassant la pression
de service. Fis.2
La pression est définie comme une résistance à l'écoulement.
- Les circuits hydraulioues exigent donc des moyens de limitation de la pression, une montée
pression instantanée pouvant se créer en un ou plusieurs points d'un circuit.

2. FONCTIONS DES LIMITEURS DE PRESSION


a) Limiter la pression de fonctionnement dans l'ensemble d'un système hydraulique pour pro-
téger la pompe, les appareils et les tuyauteries contre toutes surpressions dangereuses.
C'est le premier appareil du circuit après la pompe hydraulique.
b) Limiter aussi la pression dans une branche du système pouvant se trouver isolée.
Un circuit peut nécessiter plusieurs de ces appareils.

3. TYPES D'APPAREILS UTILISES


a) à commande directe
b) à commande pilotée
4. LIMITEUR DE PRESSION A COMMANDE DIRECTE (Fig.3)
Analyse de fonctionnement dans un circuit en état de marche.
Analyse du symbole
pr : pression de tarage
Fig.3

action de la pression p, le fluide est


en contact direct sous le clapet

@ Si la pression p du circuit est inférieure à la pression de


-T tarage pr, (p < pr), le clapet est maintenu sur son siège.
clapet
q!-èse du
La soupape est fermée. Toute l'huile débitée par la
pompe est utilisée par le récepteur.
clapet
@ Si la pression p du circuit est supérieure à la pression de
tarage pr, (p ) pr), le clapet est soulevé de son siège.
Le ressort r est comprimé.
La soupape s'ouvre pour permettre un écoulement du fluide
vers T.
I

O L'huile n'est plus utilisée par le vérin ou le moteur (vérin


en f in de course par ex. ). La pompe débite continuellement.
P : orifice branché sur la conduite Tout le débit d'huile traverse alors le limiteur de pression de P
de pression
T orif ice relié au réservoir
:
vers T.
p x S = force sous le clapet Le clapet est ouvert au maximum.
p, x 51 = force côté ressort
Suite p. 3
LES LIMITEURS DE PRESSION
CH I
P3

Entre la position fermée @ ., la position ouverture maxi @ o, a une infinité de positions


intermédiaires du clapet correspondant à une augmentation de pression supérieure à la pression de
tarage et fonction de la raideur du ressort r, la pres-
sion de service (p) étant maintenue dans le circuit.
L'excédent d'huile non nécessaire au maintien de la
pression, dirigé vers le réservoir, est «laminé» sous le
clapet soumis à l'action du ressort r. L'énergie engendrée
par le laminage du fluide est dissipée en chaleur. Une
utilisation exagérée dans la position décrite en @ est
déconseillée.

5. DEFAUTS : Raideur des ressorts nécessitée par


les pressions élevées. L'ouverture et la fermeture rapides .s
ou fréquentes détériorent à la longue sièges et clapets. :\E
L'appareil commence à s'ouvrir vers la moitié environ q
de sa pression de plein débit (voir Fig.4, courbe 1).
1
6. UTILISATIONS :
90 100
- Pour faible pression avec débit élevé Fis. +
- Pour haute pression avec faible débit
Eff icace pour obtenir une protection contre les surpressions brutales (ex. blocage d'un récepteur).
C'est alors une soupape de sûreté.
Contrôle la poussée exercée par un vérin. Limite le couple dans le cas d'un moteur rotatif.
Le diagramme de la Fig. 4 est un exemple de comparaison des pressions d'ouverture et de plein
débit entre deux types de limiteur de pression.
- courbe 1 : pression d'ouverture pour clapet à action directe
- courbe 2 : pression d'ouverture pour clapet à commande pilotée (décrit p. 4).
7. Pour remédier aux défauts cités en 5 et employer :

a) des ressorts moins puissants, moins encombrants donc plus flexibles,


b) des sièges et des clapets plus étroits, on trouve des limiteurs de pression à commande directe
à action différentiel le.

Schémas de principe
Type à tiroir (Fig. 5)
La pression (p) s'exerce sur la surface S, du
tiroir Ti. Cette surface, plus réduite que la section de
passage P vers T, donnera une force plus faible pour
soulever Ti, ce qui diminuera la force du ressort de
tarage. En p x S., les forces s'annulent.
ll n'y a pas d'usure des surfaces assurant l'étan-
chéité puisqu'il n'y a pas contact siège-clapet mais
l'ajustement précis tiroir-corps est nécessaire.
Type à clapet (Fig. 6)
Le clapet mobile C n'offre plus sa pleine surface à
l'arrivée de la pression. Cette dernière s'exerce gue sur
la différence des surfaces S1 - S2. Ainsi la force pour
soulever le tiroir Ti et son clapet C sera plus faible, ce
qui diminuera la force du ressort de tarage.
Dans les deux exemples le passage 0 permet
l'évacuation des f uites là où des contre-pressions
seraient dangereuses au bon fonctionnement. ll permet
aussi d'amortir, sous la poussée du ressort de tarage, la
fermeture du clapet (Fig. 6) et le déplacement du tiroir
(Fig. 5) par la présence d'un volume d'huile sous Ti.
CH 8
LES LIMITEURS DE PRESSION
P4

symbole développé
Plaque à
joints

Embase

o
E
I
o
L
(!

=d
o
E

8. LIMITEUR DE PRESSION A COMMANDE PILOTEE doc. Rexroth-Sigma


L'appareil est composé de deux parties (Fig. 7) :
a) d'une soupape principale (SP) comprenant un tiroir-clapet Ti ajusté avec précision dans le
corps. Ce tiroir a pour fonction d'ouvrir et de fermer l'orifice de décharge vers T. Le ressort 11 a un
rôle de maintien ;
b) d'un limiteur de pression LP à commande directe, à tarage réglable (ressort r) en communication
par le conduit 0, avec la chambre arrière du tiroir Ti. Cette soupape de pilotage a pour fonction de com-
mander la soupape principale.

Fig.7
Fig. 8
Schéma technologique

. - Joint

x
rJ T
--+ Ï-
{
sl (
1 t--
P1
symbole simplifié
P

Fonctionnement - L'huile provenant du circuit P (pression p) agit :

a) sur la surface S du tiroir-clapet Ti puis par l'étranglement 0 sur la surface totale S.,, (S = 51)
de manière à créer un équilibre hydrostatique,
p x S = p x S, (forces opposées sur le tiroir-clapet Ti)
b) sur le clapet de la soupape de pilotage c par l'étranglement 0 et par le conduit interne 0,.
Si la pression du circuit p est inférieure au tarage de r, la poussée du ressort rr maintient la sou-
pape principale SP fermée. Le tiroir-clapet Ti est appliqué sur son siège.
p x S < (p x S,) * Ir La soupape est fermée (Fig. 7)
-
Tout le débit de la pompe est utilisable dans le circuit.
LES LIMITEURS DE PRESSION

c) Si p dépasse le tarage de r, la soupape de pilotage c s'ouvre. Du fluide s'écoule alors vers T


par 0r. Sous l'effet de ce débit, la section de l'orifice 0 étant plus petite que la section du clapet C
de la soupape LP, il se produit une chute de pression au travers de l'étranglement 0. La pression au-
dessus du tiroir (côté S,) devient inférieure à celle côté S. L'équilibre hydrostatique de Ti est rompu.
p x S > (p x S,) + r, Ti se soulève d'une certaine valeur poul permettre !'écoulement du fluide
vers T (Fig. 8).
Pendant cette phase, quelle que soit la position de Ti et de C, la pression p est maintenue dans
le circuit.
d) Une chute de pression en P (inférieure à p) provoque la fermeture du clapet C,
p x S < (p x S,') + r,, la force du ressort r, ramène Ti sur son siège (même état qu'en b), p.4).
L'appareil est :
a) sensible et précis. Le ressort r est plus faible que le ressort de tarage d'un appareil à com-
mande directe. Les écarts sont faibles entre pression de service et pression d'ouverture. ll demeure
fermé jusqu'à ce que la pression d'ouverture réelle soit atteinte (90 % de sa pression de plein débit -
Voir Fi9.4,p,3, courbe 2) ;
b) fidèle, les réglages étant stables ;
c) silencieux, le déplacement du tiroir T est amorti par la présence d'huile des deux côtés et par
ce fait il y a absence de vibrations.

9. UTILISATIONS
a) Voir fonctions, p. 2 - 2. Caractéristiques fonctionnelles excellentes aux moyennes et hautes
pressions et au grand débit d'huile à évacuer.
b) Par l'utilisation de l'orifice x on évite de transformer en énergie calorifique (laminage de l'huile)
l'énergie électrique du moteur électrique entraînant la pompe pendant les temps morts d'utilisation du
circuit, mais l'appareil ne doit pas servir en soupape de sûreté (voir ex. p. 7, paragraphe 14, LP2l,
une fuite fonctionnelle existe du tiroir Ti, côté S,, vers T. Prendre alors une soupape de sûreté à
commande directe.

10. UTIL-ISATION DE L'ORIFICE X


Si cet orifice est relié au réservoir par l'intermédiaire d'un distributeur 2/2on peut :

a) débrayer !a pompe. L'ensemble ou une partie du circuit est alors hors pression ;
b) obtenir deux étages de pression dans un mème circuit :

1. sans débrayage de pompe


2. avec débrayage de pompe
c) obtenir trois étages de pression dans un même circuit
pour a) p.4, parag.6c
pour b) 1) :p. 4, parag.T -
Pour a), b), c), voir CH 7 - Groupe moto-pompe
bl 2l : p. 5, parag. S
pourc) p. 5, parag. 9 et p.6, parag. 10
On trouve des limiteurs de
pression :

d) réglables par bouton moleté ou


volant avec contre-écrou de blocage,
e) fixes. Le réglage est effectué
par vis fendue et contre-écrou de
r-----T blocage et il est protégé par un capu-
chon de fermeture. Des trous pour
I
plombage sont prévus.
lx

t- Ci-contre : limiteur de pression à


commande pilotée, et à commande
électrique.
Lorsque D est en case 0, (Ed hors
tension), le circuit P est au réservoir.
Lorsque D est en case 1 (information
présente), le limiteur de pression
assure sa fonction.
CHB
LES LIMITEURS DE PRESSION
P6

11. LIMITEUR DE PRESSION A COMMANDE ELECTRIOUE A EFFET PROPORTIONNEL


(appe!é aussi servo-limiteur)

FONCTION - Assurer électriquement à distance le réglage


ou la modif ication du réglage d'une pression en cours du cycle de
marche.
Principe de fonctionnement - Composé d'un siège et d'un
clapet taré par un solénoide à tension variable. On oppose à la
force hydraulique appliquée sous le clapet une force électromagné-
tique F. Celle-ci est proportionnelle au courant électrique qui
traverse le solénoïde (Fig.9).
La commande manuelle à distance du réglage de la pression
se fait à l'aide d'un potentiomètre.
Pour la modification des pressions en cours de fonctionne-
ment et en fonction des applications un ensemble électronique
est utilisé (voir exemple groupe moto-pompe - CH 7 - p.6,
parag. 1 0) .
Principales caractéristiques: Pression jusqu'à 250 bar pour un débit de 12 ilmin. Peut
servir de limiteur de pression pilote à l'appareil étudié au parag. S
p. 4, ce qui permet son utilisation pour des débits plus importants
Alimentation : 1,1 ampère Pression au retour :5 bar
( Linéarité :2 o/o r : réglage de la course du clapet
Un seul appareil est nécessaire pour plusieurs étages de pression.

12. SOUPAPE DE DECHARGE (voir Utilisation :CH 7, p.3, parag. 5)


FONCTION : supprime la pression d'une partie d'un circuit, non utilisée momentanément, en
évacuant tout le débit de la pompe, alimentant ce circuit, au réservoir.
Deux appareils peuvent être utilisés :
a) Soupape de séquence transformée en soupape de décharge (voir symbole Fig. 10)
(voir CH 8, p. 18, Fig. 8).
b) Limiteur de pression à commande pilotée (voir CH 8, p.4, Fig. 7 et 8) en ajoutant dans le limiteur
de pression de la partie supérieur LP un piston de verrouillage V qui sera monté en regard du clapet C
(Fig. 11). Ce piston sépare deux niveaux de pression.
La pression de pilotage à l'orifice X, venant du circuit haute pression, s'applique sur le piston V,
pousse C (Fig. 11)et par ce fait déséquilibre le tiroir-clapet Ti par chute de pression côté O,. Tant que
la pression de pilotage existe sur le piston V tout le débit de la pompe basse pression est déchargé au
réservoir par Oz.
Piston V
Fig. 11

1 3. CARACTERISTIOUES DES APPAREILS

a) Pression maxi pouvant être atteinte d) Diamètre des orif ices pour raccords
b) Débit maxi traversant l'appareil (en f/min.) e) Forme du filetage (voir CH 15, p. 9)
c) Plan de pose sur embase f ) Huile préconisée

Pour certains appareils il existe pour un corps et son mécanisme interne un choix de plusieurs
ressorts permettant des tarages différents et la sélection d'une gamme de réglage la mieux appropriée
au circuit.

Nota : Voir des plans de pose normalisés ISO et AFNOR - CH 15, p. 11.
EXEMPLES D'UTILISATION DE LIMITEURS DE PRESSION

14. PROTECTION D'UNE PARTIE ISOLEE D'UN CIRCUIT


V
Le distributeur D placé en case 2 assure la
sortie de tige de V.
Si au cours du déplacement on arrête le débit
sur V en plaçant D en case 0 l'inertie provoque
dans la tuyauterie t, isolée du reste du circuit, une
montée en presion.
Cette surpression est contrôlée par LP2'
LP1 limiteur de pression du groupe.
LP2 agit en sûreté pour Protéger t.
Conditions de tarage
LP2 > LP1
Ex. : LP2 : 120 bar LPl : 100 bar

15. LIMITE L'EFFORT SUR UN MOTEUR HYDRAULIOUE (MH}


LP2 crée une contre pression sur le retour au réservoir du
moteur MH à un sens de rotation.
Lorsque le MH n'est plus alimenté en débit il est aussitôt
freiné et bloqué par la contre pressiorr. De plus il reste constam-
ment sous pression (gavage). Le taragede LP2 ne doit pas dépasser
1 5 bar.

(Voir aussi CH 12, p. 13).

16. VERIN DE PRESSAGE A DEUX LIMITEURS DE PRESSION

Le distributeur D hors tension


(case0) donne la position remontée
du vérin V. Le limiteur de pression
LP2 contrôle alors le débit de la
pompe en maintenant la pression
777777777 nécessaire à cette position.
D sous tension (case 1 ) donne
la descente de V. Le limiteur de
pression LP1 contrôle la force de
pressage.

Ce montage est valable lorsque les temps de manutention sont très courts. Le tarage de
LP2 < LP1 réduit l'échauffement de l'huile (laminage sous le clapet de LP2 lorsque V est en position
haute).
Un refroidisseur Ech est prévu sur la tuyauterie de retour.
Pour bloquer le vérin en position haute, groupe arrêté, voir possibilités CH 9, p.4, parag.4.
Le débit de la pompe doit être compatible avec la vitesse du vérin (phase descente).
CH8
TARAGE DES LIMITEURS DE PRESSION
P8

17. EXERCICES DE MANIPULATION


Principe : Si l'on comprime r (ressort de tarage) par l'intermédiaire de la vis de tarage (voir
Fig. 3, p.2 et Fig.7, p.4), on augmente la pression admise dans le circuit. L'appareil est dit taré
lorsque le manomètre de contrôle indique la pression de service déterminée par l'étude du circuit.
(Elle est toujours indiquée sur le schéma, près de l'appareil).

Conditions : Ne peut se réaliser que si le circuit peut monter en pression.


Ex. : vérin en fin de course, effort antagoniste, circuit fermé.

Avant le tarage on doit :

a) Vérifier le montage de l'ensemble à l'aide du schéma.


b) Détarer complètement l'appareil.
c) S'assurer que le manomètre est en état et que sa vanne d'isolement est ouverte.
d) Vérifier que l'ensemble du circuit peut monter en pression (fuites externes possibles par
raccords desserrés ou fuites internes par distributeurs mal positionnés).

Tarage :

a) Visser lentement la vis de tarage (sens horaire), les appareils étanttrèssensibles. La pression
est lue avec un certain retard (inertie des manomètres par dispositif d'amortissement).
b) Tarer à la valeur indiquée. Un tarage excessif correspond à un gaspillage d'énergie.

On ne doit pas continuer à tarer lorsque l'appareil n'indique aucune montée en pression. Pour
chercher l'anomalie, détarer ou conserver un faible tarage. On évitera ainsi une surpression immédiate
et dangereuse.
On doit apprécier sensitivement lorsque la vis de tarage exerce un effort sur le ressort.

18. TARAGE D'UN APPAREIL DESTINE A UNE INSTALLATTON


Tarer LP2 à 40 bar
Possibilité du groupe 100 bar
LP2 -Z-
Solution :

a) Vr étant fermé - M ouvert - LP1, LP2 détarés.


Le groupe est en service et débite à travers LP1 détaré
et D en case 0 - M indique 0 bar.
b) Embrayer la pompe par D (case 1).
c) Agir sur LP1 pour tarer le groupe à une pres-
sion nettement supérieure à LP2, 60 bar par ex.
Contrôler par M.
Bloquer la vis de tarage par le contre-écrou.
d) Ouvrir Vr la pression existante chute à 0 car
le débit traverse LP2 détaré.
Tarer LPz jusqu'à 40 bar (contrôle par M).
Bloquer la vis de tarage.
e) Laisser fonctionner l'appareil quelques ins-
tants en embrayant (mise sous pression) et débrayant
(mise hors presion) plusieurs fois en agissant sur D (contrôle par M).

f) Mise à l'arrêt et démontage de LPz - Détarer LP1 - Débrayer la pompe, D position 0 -


Fermer Vr - Démonter LP2 - Bécupérer l'huile du circuit démonté.
CH 8
PANNES POSSIBLES - REMEDES
P9
DEFAUT :
IMPOSSIBILITES DE REGLER LA PRESSION
o Anomalies facilement réalisables en manipulation - dépannage

**HilFa, F"E

(FT
CAUSES PRINCIPALES REMEDES
J
ü 1. Ressort de tarage non conforme ou détérioré. Démonter, vérifier.
cc
Coupelles de centrage des ressorts manquantes.
ô-
L
sJ 2. a) Clapet et siège non étanches par des impu- Démonter et vérif ier.
retés internes telles que : morceau de joint, Contrôler le degré de filtration, l'état de l'huile.
calamine des tuyauteries, particules métalliques,
U)
r.! composés provenant de l'oxydation de l'huile Nettoyer au gas-oil, à l'essence ou au trichlore.
CE
(gommage).
c
t b) Pour les modèles à tiroir, mauvais mouvement 1 En cas de grippage on peut effectuer un léger
U' des pièces mobiles. ( rodage au vert de chrorne.
UJ
z
z c) Orifices de pilotage obturés. f Souffler de l'air dans les trous de communi-
(ex. : orif ice 0, F ig. 7 , p. 4l \ cation.
Avant remontage huiler les pièces en f rottement
avec de l'huile propre utilisée pour le circuit.
3. Manomètre détérioré. A comparer avec un manomètre-étalon.
4. Vanne d'isolement fermée o
5. Conduite bouchée. Possible avec tube cuivre de très petit diamètre
a et soudure mal réalisée.
UJ
É.
f 6. Circuit non obturé o Tiroir de distributeur non conforme
J Ex.:a)
:
x
JJ
H H H
o ou mal positionné.
JJ
.J' Ex. : b)
l
i,
Pour a) démonter pour vérif ier le tiroir.
Pour b) vérifier avec le schéma, agir la
n commande.
IJ
3 7. Le distributeur de pilotage ne permet pas Le mécanisme interne du distributeur est-il en
z l'obturation du circuit x - o état de marche ?
3 (voir CH 7, p. 4 - groupe moto-pompe, c)
z Le circuit électrique et l'électro-aimant 8 sont
à vérifier. (Utiliser la commande manuelle -
voir CH 6, p.12, e).
Pour les appareils du type à commande pilotée, un mauvais positionnement de la plaque à joint J,
(voir Fig. 7, p.4l peut obturer les passagr rs 0, et 0, donc pas de montée en pression

DEFAUT : APPARE I L BRUYANT


Le tarage est trop proche de la pression de contrôler les pressions de tarage en montant
fonctionnement ou du tarage d'un autre appareil des manomètres et ajuster la pression à une
du circuit (battements de clapet). valeur correcte.
CH 8
LES REDUCTEURS DE PRESSION
P10

1. lls trouvent leurs utilisations lorsqu'à partir d'une seule source


de pression, celle d'une pompe, on désire obtenir un autre ou plusieurs
circuits à des pressions plus faibles.
1 circuit à pression principale
2 circuit à pression réduite - circuit secondaire.
On positionne en 3 un réducteur de pression (RP).

2. FONCTION - Maintenir dans un circuit secondaire (sortie A)


une pression pratiquement constante, inférieure à la pression d'entrée
(orifice P). La pression d'entrée peut être variable de même que le débit
d'utilisation.

3. TYPES D'APPARE!LS symbole pour appareil


à commande directe
a) à commande directe
avec ou sans
b) à commande pilotée
clapet de non retour
c) autorégulateur

Nous analyserons plus particulièrement le type b) qui donne une gamme de réglages plus éten-
due et plus souple en particulier en fonctionnement en pression statique (circuit secondaire non
utilisé - vérin bloqué par exemple).

4. REDUCTEUR DE PRESSTON A COMMANDE PTLOTÉE

L'appareil est composé de deux parties (Fig. 1).


a) D'une soupape principale SP avec son tiroir Ti, ajusté dans l'alé-
sage du corps, dont le déplacement ouvre ou ferme ou réduit une section
annulaire E.
b) D'une soupape de sûreté à commande directe à clapet S, tarable par
l'action sur le ressort r.

Schéma technologique
I rig. t

T
<_ L
P Ptd
--+

A A (P,)
aÈ-

ri-

Principe de fonctionnement : Repose sur une chute de pression à travers l'étranglement à


section annulaire E. Le circuit en P étant sous pression a une valeur supérieure à celle recherchée
en A.
a) r est détaré : au repos la soupape est ouverte car le ressort r, maintient Ti vers le bas. Le débit
du fluide, venant de P, se dirige vers A en traversant la section E. Le conduit 0 et l'étranglement 0,
dans Ti, permettent au fluide de communiquer jusqu'au clapet S. Le circuit côté A est fermé.
LES REDUCTEURS DE PRESSION

Siune pression (p)existe en P elle se répercute en A (p,) puis par 0 et 0, iusqu'en S ; r étant détaré
un débit de fluide existe en T. Ti se trouve déséquilibré, la pression en F étant inférieure à celle existante
en 0,. Ti se déplace vers le haut fermant l'étranglement E. Pas de pression en A (p,).

b) En exerçant une action sur S par r on provogue une résistance au débit de fuite T. Une pres-
sion (pr) s'installe en F agissant sur les sections annulaires de Ti et diminuant la dépression. Ti se
déplace vers le bas ouvrant progressivement l'étranglement E. Un débit existe vers A permettant à
une pression de s'installer (Fig. 2).

On arrête l'action sur r lorsque le manomètre situé côté A indique la valeur p, choisie.

Ti a pris alors une position d'équilibre entre :

côté inférieur, par O, une force correspondant à p,, sous Ti.


côté supérieur, par 0,, une force correspondant à p, sur Ti, p, obtenue par la résistance à l'écou-
lement provoquée par le tarage de r sur S (+ r',).

On a donc, pour une pression secondaire p1, une section annulaire restreinte E provoquant une
perte de charge faisant tomber la pression de p à p,.

A débit constant :

c) Si la pression en p redescend au-dessous de p, (débrayage du circuit par exemple) S est


ramené sur son siège, r1 assure alors sur Ti une force de rappel vers !e bas. E est grand ouvert,
pression en P = pression en A p= pr

d) Si p tend à diminuer en restant ) p1, pr diminue d'autant. S et r réduisent la fuite, pz aug-


mente.

Ti augmente le passage E pour maintenir p1 constante.

e) Si p tend à augmenter : pr augmente d'autant puis par 0,, agit sur S et r qui laisse fuir une
plus grande quantité d'huile augmentant la dépression côté pr, p, diminue.

Ti réduit le passage E pour maintenir pr constante.

f) Si p, dépasse le tarage de r (débit vers le circuit p, fermé, vérin en fin de course par ex.).
Ti se déplace vers le haut isolant le circuit en pression réduite A du circuit principal P. La pression
réduite sera maintenue en A car s'il n'y a pas nécessité de débit vers A une fuite fonctionnelle perma-
nente est nécessaire pour maintenir la pression réduite p,,. Si cette fuite provoque une montée en pres-
sion côté A, celle-ci sera contrôlée par S, taré par r, à sa valeur de tarage.

Conclusion : Ti prend donc les positions d'équilibre intermédiaires qui agissent sur la section E pour
augmenter ou réduire un débit nécessaire au maintien de la pression réduite constante p, en A.

g) Pour obtenir un débit en sens inverse, de A vers P, l'appareil possède un clapet de non retour
incorporé (voir CH 9).

h) L'utilisation de l'orifice x permet d'obtenir deux étages de pression réduite (voir schéma
Fig. 6, p. 13).

Nota : La compréhension du principe de fonctionnement sera concrétisée par l'exercice de manipu-


lation : tarage d'un réducteur de pression, décrit p. 1 5.
CH 8
LES REDUCTEURS DE PRESSION
P12

5. REDUCTEUR DE PRESSION AUTOREGULATEUR A ACTION DIRECTE


v Schéma technologique
v : vis de tarage agis-
sant sur le ressort r
Ti : tiroir
P : arrivée de pression
principale (p)
A : sortie de pression
réduite (pr)

oto

peut comporter un cla-


pet de non retour
incorporé.
Fig.4

Principe de fonctionnement : Bepose sur une chute de pression dans l'étranglement à section
annulaire E, le passage d'un débit est donc nécessaire.
Lorsque l'appareil a été réglé pour une pression secondaire p,, Ti prend une position d'équilibre
(Fig. 3).
a) Si p,, < au tarage de r, la soupape reste ouverte, r ramène le tiroir en position basse :

pression en P : pression en A p= pr

b) Si p augmente, p1 augmente d'autant, Ti se soulève (passage de la pression par 0) diminuant


la section E. r est comprimé.
c) si p diminue, r agit sur Ti pour augmenter la section E.

Ti prend donc de lui-même les positions intermédiaires voulues pour limiter la pression réduite
choisie p., indépendamment des changements de pression en p.
p1 constante < p (Fig. 3)
d) Lorsqu'il n'y a pas de débit à travers l'appareil (vérin bloqué, contre-pression en A par ex.).
La pression en p1 augmente. Elle agit sous Ti, qu'elle soulève, découvrant l'orifice 0,. L'huile s'écoule
vers T jusqu'à ce que le tiroir retrouve son équilibre initial à la pression p, désirée (Fig. 4).

6. SCHEMAS DE MONTAGE ET D'UTILISATION

P 200 bar

a) En P circuit de puissance
vers distributeur de puissance.
P1
En P, circuit de commande, pilo-
50 bar tage des distributeurs de puissance
par exemple.

(Voir CH 6, p. 15, parag. B)


CH E
EXEMPLES DE SCHEMAS D'UTILISATlON P 13

b) Avec vérin double effet (Fig. 5)

Pr^r I

jI

90 bar
Fig. 5 P(p) vers une autre utilisation à pression 90 bar

En sortie de tige, D en case 1, la pression pr est maintenue à une valeur inférieure à celle
régnant dans le reste de l'installation en p.
Si D est positionné en case 2, le fluide est dirigé côté tige de V à la pression disponible p. Le
fluide côté fond est dirigé vers le réservoir à travers le clapet de non-retour incoporé au R.P.

Nota: Si l'on désire une pression réduite égale dans les deux chambres du vérin, le RP sera
monté en amont de D. Le clapet de non retour est alors inutile.

c) Circuit secondaire à deux étage de pression réduite (Fig. 6)


Utilisation de l'orifice x d'un réducteur de pression à commande pilotée.

Ed

LP1

I
ouPz)
L-J
Exemples de tarage : LP1 (p) 80 bar
RP (P1) 50 bar
Fig. 6 LP2 lq2l30 bar

Fonctionnement

Ed hors tension (case 0). Par x le tiroir Ti du RP est en communication avec LP2. Comme le
tarage de p, (30 bar) < au tarage d" p., (50 bar) c'est LP2 qui assure la position d'équi-
libre du tiroir Ti du RP.
En p,, utilisation secondaire, on a donc la pression p, réduite, p2 correspondant au tarage de LP2.

@ Ed sous tension (case 1). Le pilotage extérieur par x se trouve supprimé. Le RP fonc-
tionne avec son propre tarage (pr), 50 bar.

@ Lorsque la pression en P (p) < au tarage p1 ou p, le ressort r, du RP maintient Ti en


position basse.
Le RP reste ouvert P(p) = PI
(Revoir p. 10 et 11 : le principe de fonctionnement du RP et le texte p. 1 1, c)
CH I
EXEMPLES DE SCHEMAS D'UTILISATION
P14

d) Avec vérin double effet devant supporter des contre-pressions (Fig. 7)

Fis.7

l-
il

On désire une pression réduite p, côté fond du piston mais unecontre-pression (CP)est possible
(augmentation brutale de la charge par ex.).

Cette augmentation de pression êfl p,', circuit secondaire, s'applique par 0 Ti, (revoir
p. 12l. et ferme le passage E
principe de fonctionnement de l'appareil, paragraphe 5,

Au cours de la sortie de tige, D en case 2, si une contre-pression s'établit en C à une valeur


supérieure à la pression réduite p., tout en restant inférieure à la pression en p, le clapet de non
retour reste fermé par différence de pression. Une communication s'établit de A vers T pour conser-
ver la pressionréduite p,.

Si la contre-pression CP donne une pression en p1 ) à celle existante en p, une communi-


cation s'établit au travers du clapet de non retour. Le circuit côté piston est alors protégé par le
limiteur de pression LP.

La pression du LP de 150 bar est lustifiée par l'effort nécessaire côté tige du vérin.

6. REDUCTEUR DE PRESSION A EFFET PROPORTIONNEL


Le schéma technologique de principe (Fig. 8) est un appa-
reil à action directe avec une protection du circuit secondaire
par l'orifice T. (même type que celui décrit en Fig. 4, p.12l,
L'effort du ressort à réglage manuel par vis de tarage est
remplacé par l'effort de la tige T dépendant de l'électro-aimant
à effet proportionnel. Cette tige est en contact direct avec le
tiroir Ti et en force opposée avec la force résultant de la pres-
sion en A plus celle du ressort r.
L'effort progressif de la tige est proportionnel à l'inten-
sité du courant admis dans la bobine Bo. ll ouvre l'étrangle-
ment E pour donner la pression réduite. Celle-ci est mainte-
nue en A d'une façon constante et plus précise que le tarage
manuel.
on peut régler la pression réduite à distance ou program-
mer plusieurs étages de pression. Ainsi le schéma Fig. 6, p. 13
sera simplifié par la suppression du limiteur de pression LP2
et du distributeur D. Par contre, une électronique de com-
) mande sera nécessaire pour agir sur l'électro-aimant
J proportionnel.
CH I
EXERCICE DE MANIPULATION
P ts

7. TARAGE D'UN REDUCTEUR DE PRESSION (Type à commande pilotée)

a) Monter l'ensemble suivant le


schéma ci-contre. Relier, par tuyauteries

;- --l -t flexibles, les orifices P, T au groupe moto-


pompe du type décrit au CH 7, p. 3,

II Lt
I--i l.t 2
paragraphe 6, a) ou 6, c), p. 4.
V2 b) Le limiteur de pression LP2 est
déjà taré à 40 bar (voir CH 8, p. 8).
Y2 et V1 ouverts.
c) Détarer à fond le RP.
t,
d) Mettre en route le groupe.
Embrayer la pompe.

e) Fermer le circuit par V1 et tarer le limiteur de pression du groupe LP1 à 60 bar. (Contrôle
parMl,manomètre du groupe) Vérifier si une pression réduite trèsfaible s'installe en M2 (normale).
f ) Tarer le RP jusqu'à la valeur désirée, celle de LP2 l4O bar). Contrôle par M2.
En utilisant le texte :Principedefonctionnernentdespagesl0etll,relaire l'analysedecequi
se passe dans le mécanisme au cours du tarage. Bloquer le contre-écrou de la vis de tarage.
g) Après l'essai de tarage du RP fermer V2. Le réglage doit être toujours valable. La pression
entre RP et V2 doit rester constante (contrôle par M2 et par M1).
h) Faire varier la pression du groupe en agissant sur le limiteur de pression LP1. Si cette pression
reste supérieure au tarage du RP la pression réduite reste stable (contrôle par M2). Par contre si la
pression en P est inférieure au tarage du RP, la pression à la sortie du RP a sensiblement la même
valeur que la pression en P (contrôle par M2 et par M1).
i) Débrâyer la pompe. Arrêter le groupe. Démonter.

PANNES POSSIBLES

B. Ce sont surtout des irrégularités de fonctionnement à pression réduite.


On doit utiliser :

a) Un appareil dont le débit nominal se rapproche le plus près possible du débit utilisé (par
valeur supérieure).
b) La plage de réglage la mieux adaptée à la pression réduite.

En cas de pression réduite irrégulière, i! faut vérifier :

a) Le libre coulissement du tiroir Ti. Possibilité de grippage ou de gommage.


b) Si le passage dans l'orifice 0, n'est pas obturé (impuretés contenues dans l'huile).
Pour remédierà cet effet on peuttrouver surdescircuitsun filtre HP positionné enamontdu RP.
c) L'état des ressorts rr et r. Le bon appuisur leursiège.
d) Le bon fonctionnement et l'état de la soupape de sûreté, son clapet S, son ressort r, car pour
maintenir une pression réduite constante une fuite fonctionnelle est nécessaire entre 0, et S.
e) Le débit de fuite T est-il correctement canalisé vers le réservoir sans contre-pression par ex.

Si la pression principale égale la pression secondaire :

a) Orifice du tiroir 0 obturé (pour RP à commande directe). Démonter. Vérifier.


b) RP avecclapet de non retour. L'appareil est monté à l'envers. Vérifier.
cH8 SOUPAPE DE SEOUENCE
P 16

1 Comme son nom l'indique cet appareil est utilisé pour obtenir dans un circuit des mouvements
séquentiels. C'est la fonction principale.
La plupart des fabrications permettent, après modification de montage des éléments du corps, d'être
utilisées :

a) en soupape de séquence.
b) en soupape de décharge.
c) pour assurer l'équilibrage d'une charge.
d) pour absorber par laminage l'inertie d'une masse dont le mouvement et l'arrêt sont commandés
hydrauliquement.
Nota : au-dessus de 300 bar et particulièrement en haute pression les appareils utilisés sont spécifiques
aux applications et ne permettent pas de transformations.

2 TYPE D'APPAREILS

a) à commande directe avec ou sans


b) à commande pilotée clapet de non-retour

3 TYPE A COMMANDE DIRECTE - Description - fonctionnement (voir aussi Fig. 12, p. 2Ol.
Schémas technologiques

fi9.1 iiq.2
couve rcl e

__+D
A l_\J \J A-

<ts--
!.
P N, P

E
0

l'î)l
L'appareil étant taré :
L.-=1:lt'
(fig. 1) En position repos l'appareil est fermé, le ressort r, maintient le tiroir Ti vers le bas de façon
que la communication P -- A soit obturée.
Si pression en P < tarage 11, le passage P vers A est fermé.
lfig.2l silapression en P croît d'une valeur suffisante pour vaincre r,, (communication sous Ti par
O), le piston pilote C pousse Ti pour obtenir la communication P + A.
Si pression en P > tarage 11, P est ouvert vers A.
Cette description correspond à un fonctionnement avec pilotage interne par O, x étant bouché.
Pour le passage en sens inverse A --+ P un clapet de non retour est incorporé dans la soupape
(fig. 3).
CH 8
UTILISATIONS EN SOUPAPE DE SEOUENCE
P1t

4. Sans clapet de non retour. Pilotage interne - Schéma de principe

P
-----..|
'rt
90 bor
ri
:ii
A

Fig.4 mm/n77
2bor '

L'huile sous presion provient de la pompe P. Si D est placé en case 1 la pompedébite alors côté
piston de V. Lorsquedanscettepartie 1 ducircuit lapression dépassela valeur du tarage de la soupape
(vérin bloqué par ex.) la soupape s'ouvre (P - A) sur le circuit 2vers le moteur hydraulique tMH).
Lorsque la pression du circuit 2 sera égale à celle du circuit 1,la pression du fluide s'établira
à la même valeur dans les deux circuits et sera alors contrôlée par la soupape de sûreté LP.
D replacé case 0, l'huile est sous pression en 3 donc retour de V. Le circuit 1 est au réservoir donc
dans le mécanisme de la soupape le ressort r, rappelle Tivers le bas. Le circuit 2n'étant pas alimenté
le MH s'arrête.
Un clapet de non retour taré assure la contre-pression nécessaire pour le freinage et l'arrêt du
MH (Fig.4).

5. Avec !e clapet de non retour - Pilotage interne

En effectuant l'analyse de fonctionnement on obtient, après action sur D case 1,la sortie de
V1. En fin de course la montée en pression provoque l'ouverture de la soupape et la sortie de V2.
Lorsque la pression sera établie dans les deux circuits, le LP protégera l'ensemble.
D replacé case 0 permet le retour des deux vérins dans un ordre qui est fonction de leur résis-
tance hydraulique.
On remarque l'utilité du clapet de non retour incorporé dans la soupape pour le rappel du
vérin V2 (Fig. 5).

6. FONCTION
La soupape ouvre un deuxième circuit (en A vers V2) lorsqu'une pression pilote a dépassé la
valeur de son tarage et reste maintenue.
On obtient donc entre les deux récepteurs des successions de mouvements en utilisant qu'un
seul distributeur.
CH I SOUPAPE DE SEOUENCE A PILOTAGE EXTERNE
PtB SOUPAPE DE DECHARGE

Dans les exemples cités en 4 (Fig. 4) et 5 (Fig. 5) la soupape est à pilotage interne. Elle peut
être transformée en soupape à pilotage externe en retournant le fond ce qui condamne le passage 0
et débouche l'orifice de pilotage x (Fig. 6). Lorsque la pression de tarage est atteinte à l'orifice x,
le piston pilote C pousse Ti pour obtenir la communication P - A quelles que soient les pressions
aux orifices P et A.
7. Exemples d'utilisation - Schéma de principe
Fig.6 VI

Ti
-0
V1 - vérin de serrage à pression LPl I circuits à
V2 - vérin de façonnage à pression LP2 I deux pompes
x La pièce étant serrée par V1 (Dl en case 2, Ed2 sous
-+ tension). La pression monte. La soupape s'ouvre complètement
lorsque son tarage est atteint. Le côté fond de V2 peut être
alors alimenté en agissant sur D2 (case 2, Ed4 sous tension).
D2 replacé case 1 (Ed3 sous tension) permettra le retour de
V2, la pièce étant toujours serrée par V1.
On remarque qu'il faut deux conditions pour faire l'aller et
retour du vérin Y2 lFiS. 7t,.

Phase aller : Ed4 sous tension et soupape ouverte.


Phase retour : Ed3 sous tension et soupape ouverte.

Si V1 côté fond n'est pas maintenu sous pression nécessaire la soupape reste fermée.
C'est une condition de fonctionnement.

Fig.8 8. Utilisation en soupape de décharge (S.D.)

Fis. 9
Schéma de rappel

I
I
1!

Voir Fonction CH 8, p. 6, paragraphe 12.


Voir Application et schéma CH 7, p. 3, parag. 5, fig. 1).

Modifications de l'appareil : il faut le pilotage x du fond, et retourner


le couvercle pour mettre T vers A. L'orifice T est alors bouché. P est relié
au circuit. A au réservoir (Fig. 8).
CH I
UTILISATION EN SOUPAPE D'EOUILIBRAGE
Ple

9. Appelée aussisoupape de contre-pression (Fig. 10)

Utilisée lorsque le vérin est sollicité par une charge descendante. Celle-ci détermine par son
poids, compte tenu des pertes de charge dans les tuyauteries et du rendement du vérin, la vitesse de
descente. Si cette vitesse est trop rapide par rapport au débit de la pompe, la cavitation du vérin
perturbera le circuit.

La soupape a pour FONCTIONS :

a) de créer une contre-pression constante, quel que soit le débit qui la traverse, pour équilibrer
la charge ;
b) d'empêcher tout écoulement de fluide tant que la pression en A ne'dépasse pas son tarage. Le
distributeur est alors en case neutre.
La soupape bloque le piston en place mais n'assure pas l'arrêt absolu, une fuite fonctionnelle
ex iste .

Schéma de principe
Fig. 11

r l-------Pr--l
t1.-r--t3- 1

p.>P
P, -/120bar

P, pression nécessaire pour


soulever la charge (D en case 2)

Fonctionnement : D en case 2, montée du piston. Le fluide passe par le clapet de non retour de
la soupape. D en case 1, le vérin est alimenté côté tige provoquant la descente du piston. La soupape
s'ouvre en créant une contre-pression constante par laminage. Celle-ci permet de contrôler la vitesse
en empêchant la charge de descendre brutalement.
D en case 0 : chute de pression immédiate dans le circuit sauf dans le vérin, côté S, sollicité
par la charge. La pression monte côté P sous le tiroir Ti de la soupape. Cette pression P étant infé-
rieure au tarage p,, la soupape va se fermer équilibrant la charge (Fig. 11).
Réglage de la soupape : la pression de tarage p, doit être supérieure à la pression causée par la
charge liée au vérin.
Ex. : masse de 20 tonnes, masse du piston et de la tige 200 kg.
d du vérin 160 mm, surface 200 cm'
Poids de rensembre F = m'e
: ii?iit îi;,??0jioloo,* ) ,oi, cH 3, p.4
Pression côté fond pour ) F 20 2OO
o =S -T - 101 bar
"r']rïJ-' i
équilibrer r,

La soupape sera tarée à une valeur supÉrieure pour tenir compte des efforts d'inertie tout en
restant dans les limites de résistance mécanique de l'organe récepteur.
SOUPAPE DE SEOUENCE A PILOTAGE INTERNE
ET A PILOTAGE EXTERNE (fis. 12)
SOUPAPE DE SEOUENCE A COMMANDE PILOTEE {fig. 1a)

10. Schéma technologique


L'appareil est ici monté dans un schéma (Fig. 13)
pour amortir hydrauliquement et obtenir l'arrêt d'une
masse en mouvement poussée par un vérin à longue
(tarage pr ) course et dont les points d'arrêt peuvent être situés entre
les fins de course.

C.A,R,

t-
t\
-tv
l_

Fis.12
0 pilotage interne
Y pilotage externe
C piston pilote Fonctionnement : D placé case 1
par la mise sous tension de Ed1 permet
la sortie detige. La soupape est ouverte par la pression p existant en y sous Ti. (p en y > au tarage p.,)
Lorsque D est placé en case neutre (Ed1 et Ed2 hors tension), Ia soupape par l'orifice x, oppose
au mouvement du vérin une force antagoniste constante égale à son tarage multiplié par la section annu-
laire du piston C. C'est cette force qui détermine une décélération constante.
Pour obtenir la même fonction en rentrée de tige on placera symétriquement une même soupape
sur l'autre canalisation.
Pour amortir hydrauliquement l'arrêt d'une masse importante en mouvement sur les fins de
course d'un vérin il faut employer des soupapes de décélération (voir CH 10, p. 20). Pour E, voir
p. 25 (pannes possibles, battements du tiroir).

11 . SOUPAPE DE SEOUENCE A COMMANDE PILOTÉE (Fig. 14)


Couvercle
Se compose de deux parties : SP soupape principale, CP
commande pilote qui n'est autre qu'un limiteur de pression
à commande directe à clapet S et ressort tarable r.
Fonctionnement : la soupape étant tarée à une valeur
L,l prédéterminée.
SP r_L
Sans pression en P, le tiroir Ti est maintenu par le res-
Ti sort rr en position basse, P - A fermé.

-A Le clapet auxiliaire S est maintenu sur son siège par le


ressort tarable r.
.P Si une pression existe en P, elle s'applique par 0 sous
Ti puis par 0, sur S qu'il soulève à la pression de tarage r.
f,q Un débit de fuite est évacué par T, Ti est déséquilibré per-
fond
mettant le passage P -+ A. La pression sous Ti puis par 0,
Y sur S peut provenir de l'orifice y. Le fond sera alors orienté
de façon à boucher le pilotage interne 0.
Fig. 14 01
Utilisations : Suivant positions du couvercle ou du fond,
I en soupape de séquence à pilotage interne ou externe, en
soupape de décharge, en soupape d'équilibrage à pilotage
i, interne ou externe (pilotage externe par y). En utilisant l'ori-
fice x on peut obtenir deux pressions d'ouverture (voir
Fig. 15, p. 21l.. Permet des passages de débit plus impor-
tants que les appareils à commande directe.
i+
L-
TARAGE D'UNE SOUPAPE DE SEOUENCE

Utilisation de l'orificex ll est ici utilisé avec un deuxième limiteur de pression LP à tarage
- p, inférieur à celui de la soupape, pr ) pa .

Fis. 15

Soupape de séquence
à commande pilotée
en symbole détaillé

Un distributeur D l2l2l assure la sélection des tarages pr ou pz.

a) D en case 0, Ed hors tension : la soupape fonctionne avec


son propre tarage pl.
b) D en case 1, Ed sous tension : LP impose son tarage p2.
On obtient deux pressions d'ouverture.

12. RESUME - ll existe différents types de soupape de séquence :

a) à commande directe (Fig. 1, p.16)


à pilotage interne ou après transformation à pilotage externe (Fig. 6, p. 18) clapet de
b) à pilotage interne et pilotage externe (Fig. 12, p. 2Ol non retour
c) à commande pilotée et orifices de pilotage externe (Fig. 14, p. 2Ol avec clapet de non retour.
Pour les utilisations des commandes internes ou externes et des pilotages extérieurs ou auxiliaires
ainsi que l'orientation des drains internes ou externes - voir les renseignements techniques des fabri-
cants pour la transformation des appareils.
Des repères sur les couvercles et les fonds identif ient les montages.

13. MANIPULATION _ TARAGE D'UN APPAREIL


Tarage d'une soupape à pilotage interne - 60 bar par ex.
a) Exécuter le montage suivant Fig. 16.

'[-'I b) Placer D case 2.Ïarer LP à 70 bar.


(Voir CH 8, p. 8, parag. 18)
c) La soupape SS est tarée très bas. En utilisant D case 1
vérifier le libre passage P - A.
Tarer la soupape SS à fond. Maintenir D en case 1. M2 indi-
quera une pression supérieure à 60 bar.
Détarer très lentement la soupape SS jusqu'à ouverture.
Cette action provoque une diminution de pression indiquée par
M2. Arrêter de détarer lorsque M2 indique 60 bar.
Un débit-mètre placé sur le retour contrôlera que le débit
traversant l'appareil équivaut au débit de la pompe. ll sera peut-
être nécessaire de parfaire le tarage.

Fig. 16 e) Bloquer la vis de tarage avec le contre-écrou.


f ) Placer D en case 2. Démonter.

Cette manipulation montre que la soupape de séquence peut être utilisée en limiteur de pression
(peu usuelle) .
SOUPAPES A FONCTIONS MULTIPLES

14. ll est possible en partant d'un même corps principal SP de réaliser trois soupapes de fonc-
tions différentes. ll suffit de placer dans le corps principal un tiroir rigoureusement apparié corres-
pondant à la fonction à réaliser. Le montage des tuyauteries, suivant l'origine ou la destination du
fluide, devra être respecté.
Les figures O @ @ représentent des schémas technologiques de ces possibilités.

.E

o
O Limiteur de pression avec P arrivée du fluide - T retour au réservoir / des bouchons filetés

@ Réducteur de pression avec P vers A sens de circulation du fluide I ontwent les orifices non
I
@ Soupape de séquence avec P vers A sens de circulation du fluide I utilisés (en Y ou en T)
Nota : ces trois soupapes sont à commande pilotée avec l'utilisation ou non des orifices X (pilotage
par soustraction) et T (récupération externe des fuites) suivant applications.
(Voir aussi le nota de la page 16 parag. 1)

SOUPAPES A CARTOUCHE

15. Ce sont des clapets de non retour à pilotage hydraulique. La cartouche se compose d'une
chemise 1 qui recoit un tiroir clapet 2 maintenu sur un siège par un ressort de rappel r.
La cartouche se monte dans un alésage normalisé, usiné dans un corps 3. Elle est maintenue
par un couvercle 4fixé sur 3. Les différentes utilisations de la soupape nécessitent des couvercles
particuliers à l'intérieur desquels se trouvent des connexions pour le passage du fluide de pilotage
et le retour au réservoir.
SCHEMA TECHNOLOGIOUE D'UNE SOUPAPE - SYMBOLISATION FONCTIONNELLE

ô
"i;*--, i
Li _- ''i l_j
St
Sa
surface
surface
totale
annulaire
)
I
|de 2

Sc surface sous le ctapet)


Pt pression de pilotage sur St
Pa pression en B sur Sa
ü pression en A sur Sc
Pc
I ressort de rappel, peut
prendre plusieurs valeurs
ex.: 0,3 - 0,5 - 1 - 2- 3 - 4 et 5 bar
Fig. 18
E: orifice calibré (gicleur)
Fig. 17
CH g
SOUPAPES A CARTOUCHE P23

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT (Fig. 17 et 18). Suivant la pression et le sens de l'écoule-


ment du fluide, les sections Sa et Sc agissent en force d'ouverture (Fo). La section St + force du
ressort r agissent en force de fermeture (Ff). Du fait des différentes utilisations il existe plusieurs
valeurs de la section annulaire Sa ce qui donne plusieurs rapports de section Sc/St. Le clapet 2
réagit donc en fonction de la pression admise sur les sections St, Sa et Sc.
Force d'ouverture (Fo) : p"xSc*paxSa, Force de fermeture (Ff) = ptxSt+force du ressort.
Force du ressort = pression d'ouverture nécessaire pour le passage du fluide de A - B x surface
active.
La pression d'ouverture ainsi que les sections St, Sa, Sc sont données par les Fiches techniques
des constructeurs.
Prenons des exemples numériques :

Sc = 5 cm2, Sa = 2,5 cm2, St = 7,5 cm2, pt = pc = 2OO bar, ga = 20 bar,


r = 2 bar (pression d'ouverture)
Force d'ouverture (Fo)= (pc x Sc)+ 1p" x Sa) =2OO x 5+ 20 x2,5= 1 000+ 50= 1 050 daN.
Force de fermeture (Ff):(ptxSt)+(rxSc)=2OOx7,5+2x5= 'l 500+ 1O=1 510 daN.
ll en résulte : 1o) Ff > Fo - la soupape reste fermée sans fuite.
2o) S'il n'y a pas de pression aux orifices A et X et qu'une pression existe en B (pu=2O barl
celle-ci s'applique sur la section annulaire : p6 x Sa > force du ressort r
Fo > Ff - le clapet se soulève, passage du fluide de B - A
3o) Si une pression pç existe uniquement à l'orifice A'p"xSc ) force du ressort r
Fo > Ff - le clapet se soulève, passage du fluide de A - B
Conclusions : La soupape peut-être utilisée a) en clapet de non retour - ex. du 1 o
b) en distributeur 212 - ex. du 20 et du 30, passage du fluide de A * B ou B -+ A.

16. EXEMPLES D'UTILISATION EN FONCTION DISTRIBUTION


La symbolisation et les conclusions du principe de fonctionnement permettent d'analyser plu-
sieurs possibilités. La soupape peut piloter d'autres clapets. On utilise des électrodistributeurs de
pilotage 413 ou 412.
Schéma avec vérin DE, sans charge motrice, 4 cartouches (4 orifices A vers le vérin), 3 posi-
tions de l'électrodistributeur de pilotage (distribution 4i3) Fig. 19.

T--'-il-lt---r
I Pi rr i

l-E --r
I

'J'--1
z1
B

Symbole complet : Symbole simplifié


cartouche + couvercle
+ électrodistributeur

Edl et Ed2 hors tension - toutes les cartouches se ferment sous l'effet de la pression de pilotage
qui s'applique sur les surfaces St.
Le vérin est à !'arrêt, bloqué sans fuite d'huile
Ed1 sous tension - les cartouches C2 et C3 se ferment. Les surfaces St de C1 et C4 sont au réser-
voir permettant par C1 l'alimentation du vérin côté AR (B - A) et par C4la vidange du vérin côté
AV (A -- B).
Sortie de tige du vérin -1 +
CHI SOUPAPES A CARTOUCHE
P24

Ed2 sous tension - les cartouches C 1 et C4 se ferment. Les surf aces St de C2 et C3 sont au réser-
voir permettant par C2 l'alimentation du vérin côté AV (B t A) et par C3 la vidange du vérin côté
AR (A -' B).
Rentrée de tige du vérin - e
1 7. Schéma avec vérin D.E., sans charge motrice, 4 cartouches, 3 positions des électrodistri-
buteurs de pilotage al2. (Fig. 2Ol
t-'-'--T'1r'-'r AR
AV

ildd-lil' .üffi-
|--I---P-]-.X- i--- --l
| L---'r i
--

\r il I

-k1.ril
z2 i<Yz1
{ {
ii &il
la
rB

Symbole complet et son symbole simplifié y


En fonction de ce schéma et en s'inspirant du parag. 16 Fis.
p. 23, faire l'analyse de fonctionnement pour :
a) Ed1 et Ed2 hors tension - b) Ed1 sous tension, Ed2 hors tension - c) Ed1 hors tension, Ed2
sous tension.
On admettra qu'il n'y a pas possibilité d'obtenir Ed1 et Ed2 sous tension (voir réponses parag. 21,
p. 251.
18. Les orifices calibrés (gicleurs) que l'on trouve sur les schémas sont adaptés pour ajuster
les temps de réponse d'ouverture et de fermeture d'une cartouche par rapport à une autre. Les poin-
tes de pression qui se forment pendant les manæuvres de commutation dans les connexions A et
B peuvent provoquer des mouvements trop brusques.
19. Cartouches avec limiteur de débit.
Le couvercle de la cartouche comporte une vis
micrométrique de réglage agissant sur une tige qui
contrôle la levée du clapet lFig. 21 et symbole).
Reprendre le schéma, Fig. 19, p. 23.La car-
touche C4 comporte le symbole de limitation de
débit. Lorsque Ed 1 est sous tension on obtient la
sortie de tige du vérin et sa vidange est assurée par
C4. Réglée, cette limitation de débit, sens A * B,
agit sur la vitesse du vérin mais un réglage trop
excessif entrainera une multiplication de pression
côté tige (voir CH 1O p. 1 1 ) qui peut agir sur la sur-
Fig. 21 face Sc du clapet C2, l'ouvrir et créer des mouve-
ments non contrôlés.
20. Cartouches utilisées en fonction de sûreté et de Réducteur de pression

-ttr---f Symboles de base à réglage manuel r- +.-.-


t-< --'11
Le rapport des sections -lt
St et Sc 111. =
Lî_ ,

Fonctionnement identique et mêmes


possibilités d'utilisation que ceux
décrits en CH 8 p.4 à 1 1.
\étranglement à
sy'gc:1/t X : commande à distance (voir CH 8 section annulaire
p. 5, parag. 1O) Tiroir
Limitation de pression
A : pression - B : réservoir Réducteur de pression A (BP), B (HP)
CH I
SOUPAPES A CARTOUCHE
P25

21. POSSIBILITES DES SOUPAPES A CARTOUCHE


Pression maxi. 400 bar aux orifices A, B, X, 21 etZ2 - Débit de 200 à 15 000//min suivant tailles.
Elles complètent les possibilités de conception des circuits oléohydrauliques et peuvent rem-
placer pour de tels débits les volumineux électrodistributeurs à tiroir. Les temps de commutation
sont plus courts, l'encombrement plus réduit.
Elles réalisent, avec des couvercles adaptés, plusieurs fonctions : clapet de non retour avec
ou sans limitation de débit, distribution, soupape de sûreté et réducteur de pression avec orifice
de pilotage à commande électrique et commande électrique proportionnelle.
Réponses du paras. 17 -Ed1 et Ed2 hors tension : vérin à l'arrêt -
E:; ::i: H:i:l ; ;::T:Si:'r,ir".

PANNES POSSIBLES SUR LES SOUPAPES DE SEOUENCE

Défauts constatés Causes possibles Remèdes

Défaut d'ouverture Le tarage de la soupape a) Vérifier son tarage.


est supérieur à la pres- Monter un manomètre en amont de l'appareil,
sion de service côté P, et vérifier la pression d'entrée.
Détarer lentement la soupape jusqu'à ouverture.
Communication si a) est sans effet Démonter l'appareil et vérifier :
P-+Anon Le tiroir est bloqué b) le libre coulissement - 1)du tiroir dans son
obtenue alésage - 2) du piston pilote (gommage, grippage).
(pilotage interne) Des orif ices internes c) que l'orifice d'évacuation des fuites n'est pas
sont obstrués obstrué. Mauvais positionnement de la plaque
à joint ou du couvercle.
d) l'obturation du conduit de pilotage par mau-
vaise orientation de la plaque à joint ou du fond.
Contre-pression dans la A vérifier en débranchant momentanément
conduite de retour des l'orifice de fuite.
fu ites
Pour pilotage externe Le tarage de la soupape Vérifiersi la pression de pilotage est présente
est supérieur à la pres- (montage d'un manomètre sur cette conduite).
sion de pilotage Si la pression est constatée refaire comme en
a, b, c, d.

Tarage de la soupape
trop faible Vérifier son tarage.
Communication
P--+Aen Tiroir bloqué en posi-
permanence tion passage P -+ A
Tarage sans effet Ressort de tarage
fatigué, cassé. Démonter - Vérifier.
S'il en existe un, clapet
de non retour non
étanche
Communication Démonter - Vérifier.
P-Aàune Orif ice 0r (gicleur) La pression de pilotage agit donc sur la surface
pression plus faible obstrué totale du tiroir au lieu d'agir sur celle du cla-
que celle prévue pet S. (pour soupape à commande pilotée)

Ouvertures et ferme- Vérifier le tarage et le réglage de l'appareil. On peut


tures successives du placer un étranglement sur la conduite de pilotage
Bruit excessif tiroir Ti. Y créant une légère perte de charge. (Ap, 5 bar
Battements du tiroir par ex.). Schéma Fig. 13, p.20.
Formule pour le calcul de la section S de cet étran-
glement E (voir CH 3 p. 34).
LES CONTACTS ELECTRIOUES A PRESSION

w
1. Description - ll se compose :

P a) d'une prise de pression P agissant sur un mécanisme tel que piston,


tube de Bourdon, membrane ;
21
, b)d'un ou deux microrupteurs inverseurs donnant un signal électrique
OU (ouverture ou fermeture d'un circuit).
I' Mécanisme à piston
Mécanisme à tube de Bourdon
section du tube

1,
A, B vis de blocage et de réglage du doc. ETNA
micro-rupteur @
D vis de blocage du support
C vis de réglage Le déplacement du piston 1 est transmis
par une rotule 2 au curseur 3 qui comprime le
T tube'de Bourdon mecanrsme ressort 4 non réglable, et entraîne un poussoir 5.
hydraulique
1 pression maxi L'effort sur le micro-rupteur (O est limité
I brancheme nt
2 pression mini / électrique de @ par un ressort 7, 8 dispositif d'étanchéité.

Fonctionnement : La montée ou la chute de pression du circuit hydraulique déplace le méca-


nisme. Le mouvement de celui-ci agit sur le microrupteur.

2. FONCTION - Transformer un signal de pression en signal électrique lorsque la pression


d'un circuit dépasse le tarage maxi ou mini du mécanisme.

3. a) Utilisations avec un seul appareil


21V

D 1/2 ou 2/?
r'
f'
I ?qtt I
Commande d'un signal : voyant Commande d'un lectrodistributeur
é

lumi neux, sirène d'alarme... Le distributeur peut :


Contrôle et sécurité d'un circuit a) assurer un mouvement séquentiel sur des
hydraulique (pression, positionnement). organes récepteurs lorsqu'une certaine pression,
Mise sous tension ou hors tension maintenue pendant le mouvement, est atteinte ;
d'un moteur électrique. b)débrayer une pompe.
CHB
LES CONTACTS ELECTRIOUES A PRESSION
P27
b) Utilisation avec deux appareils : commande du maintien de la charge d'accumulateurs hydrau-
liques entre deux pressions, l'une maxi, l'autre mini (voir CH 13, p. 5, paragraphe 10).

4. Le choix de l'appareil se fait en fonction de la plage de réglage.


En général les constructeurs règlent, suivant les données de l'utilisateur, le mécanisme interne.
On fournit donc à ceux-ci la pression d'enclenchement (valeur du seuil de la montée en pression)
et la pression de déclenchement (valeur du seuil de la chute de pression). Fournir aussi la tension
du courant électrique.
ll existe un certain décalage (o/o de fidélité fourni par le constructeur) entre pression d'enclen-
chement et de déclenchement. Pour obtenir une plage de réglage précise il faut utiliser deux appa-
reils. L'un pour le signal à donner, à pression maxi, l'autre pour la pression mini.
5. REGLAGE D'UN APPAREIL - Schéma de montage

fl
M§ rt

L&rîr
I X\LJ 1
I P>P1
"''
Si rl
6rt21"t
'T |
ll| l lt
1. Brancher :

a) une-pompe à main (P) sur l'appareil.


b) une lampe témoin (L) sur le circuit électrique.
2. Assurer la montée en pression par la pompe à main (circuit purgé). Agir lentement. Régler
le microrupteur lorsque la pression recherchée est atteinte. Contrôle par M placé le plus près possi-
ble de l'appareil et par l'allumage de la lampe L.
Remettre à 0 par V. - Recontrôler plusieurs fois.

6. PANNES POSSIBLES

CONSTATATIONS CAUSES REMEDES

- appareil ne fournit plus de Arrivée d'huile obturée à l'entrée de l'appa-


gnaux électriques. Démonter - Vérifier.
s reil.
Microrupteur déplacé, le mécanisme hy-
Réglage à refaire.
draulique n'agit plus.
Mécanisme détériosé
(hydraulique ou électrique). Le changer.

7. CAPTEURS DE PRESSION ELECTRONIOUES


lls ne comportent pas de pièces mécaniques. lls se composent d'une cellule de mesure et d'une
électronique d'exploitation.
Le signal émis de la cellule se transforme en signal de commutation avec une grande résistance
aux vibrations. Existent avec seuils d'enclenchement et de déclenchement réglables que la pres-
sion soit présente ou non, avec affichage digital réglable par touches sensitives (voir CH 15, p. 14).
Utilisations : lnstallations hydrauliques où les contacts électriques à pression à mécanisme arri-
vent à leurs limites de précision.
CH e
LES APPAREILS A CLAPET
P1

Table des matières

2 Clapet de non retour simple.

2-3 Clapet freineur - Clapet de contre pression.

4 Clapet de non retour piloté. )


j svmboles - Principe de fonctionnement
5-6 crapet de non retour piroté.

7-8 Clapet de non retour piloté avec double clapet.

I Essai du clapet de non retour piloté.

I Pannes possibles sur les clapets de non retour.

10 Clapet de remplissage et de vidange.


LES CLAPETS DE NON RETOUR

1. CLAPET DE NON RETOUR SIMPLE appelé aussi CLAPET DE RETENUE


Fonction : Permet dans le sens A, B, la circulation du fluide (Fig. 2).
Dans le sens B, A, le passage n'est pas possible.
L'étanchéité est obtenue par un clapet conique (Fig. 1), par une soupape forme
champignon (Fig. 3) ou par une bille (Fig. a). Un ressort de faible résistance
assure le rappel du clapet sur son siège quelle que soit la position de montage
de l'appareil .
Une flèche sur le corps indique le sens de passage libre.

Fis. 1 Fis. 3 Fis.4

1 Plaque de fermeture 3 Clapet en acier traité


2 Corps en fonte grise 4 Ressort de rappel

Applications : On trouve cet appareil monté :


a)
en ligne sur la tuyauterie (Fig. 1).
Permet de maintenir un circuit sous pression à l'arrêt.
Protège des organes hydrauliques (ex. pompe) contre des surpressions éventuelles et évite la
vidange du circuit suite au démontage d'un appareil (Fig.5 et 6).
b) en parallèle (Fig. 7). Dans le sens B, A le clapet oblige le fluide à traverser l'appareil. Celui-ci
remplit alors sa fonction. Dans le sens A, B le fluide traverse le clapet. ll est le plus souvent inclus dans
l'appareil.

Fig.7

Appareil non
Céf ini

2. CLAPET FREINEUR
Fonction : Dans le sens B, A le fluide circule librement par le clapet.
Dans le sens A, B l'orifice calibré assure une limitation
recherchée du débit.
Application : Voir vue en coupe d'un appareil Fig. 8 et 8a et
schéma Fig. 9, p.3.
a) Le débit passant à travers l'orifice donne en fonction de
F (charge) une vitesse imprécise.
b) L'orifice peut être réglable.
Pour a) et b) :Voir CH 10, p.3, paragraphes 4 et 5.
LES CLAPETS DE NON RETOUR

clapet de non retour

pointeau réglable

d'après doc. Marrel-Hydro


d'après doc. Rexroth-Sigma

3. CLAPET DE CONTRE PRESSION appelé aussi CLAPET DE NON RETOUR TARÉ


D'après la description du clapet de non retour simple le ressort de
rappel @ aide le clapet à se fermer sur son siège. Ce ressort exerce une
faible pression (0,4 bar maxi).
Si l'on remplace ce ressort par un autre plus fort, 4 bar par exemple, le
clapet, tout en assurant le passage possible dans le sens A vers B, l'interdi-
sant dans l'autre, permet d'obtenir en A une pression égale à la valeur du ressort. Gamme des ressorts
utilisés :2 à 15 bars.

Fis. 11

Fig. 11 - Protection d'appareils tels


que : filtres, échangeurs thermiques.
Sur la conduite de retour au réservoir
Fig. 10 - La pompe débite sans pres- est placé l'appareil. En dérivation est monté
sion le distributeur étant à centre ouvert. un clapet de contre-pression.
Dans le circuit secondaire en amont Une obturation de l'appareil créera
du clapet existe une pression qui est égale à une augmentation de pression en amont.
5 bar. Pression antagoniste du ressort. Lorsque cette surpression accidentelle dépas-
sera le tarage du ressort, le clapet s'ouvrira
Ce montage est utilisé pour obtenir et annulera cette surpression.
une pression pilote minimum nécessaire à ll faudra néanmoins déceler et remédier
l'inversion de certains hydrodistributeurs. rapidement à cet inconvénient.
(Voir CH 6 - p. 17 , Fig.34l . (Voir CH 4, p. 13, paragraphe 6, a).
CH e
LES CLAPETS DE NON RETOUR PILOTES
P4

POSSIBILITES DE MONTAGE DES CLAPETS


a) En ligne : Fig. 1 , 2, les tuyauteries sont
dans le prolongement l'une de l'autre.
b) En équerre : (Fig. 3,4, 12) les tuyauteries
permettent un changement de direction.
c) Sur plaque-embase : (Fig. 12) les tuyau-
teries sont paral lèles.
La présence du ressort de rappel dans les appa-
reils permet le montage dans la position horizontale.

4. CLAPET DE NON RETOUR PILOTE


(CNRP) t.

Lorsqu'on veut arréter un vérin,


relié à une charge motrice, en un point
quelconque de sa course et maintenir
cette charge, un distributeur 413 à tiroir,
à centre départs fermés (Fig. 13) ne
peut pas maintenir cette charge durable-
ment. Ce distributeur n'est pas étanche. ll
existe une fuite par le jeu fonctionnel
corps-tiroir. L'emploi d'un clapet de non
retour est une solution car il assure
une retenue étanche au fluide.

Mais un montage comme indiqué


Fig. '14 n'est pas valable. Le clapet de non
Fis. 13
retour s'il permet la remontée du vérin en
interdit la descente.
ll faut donc un clapet de non retour
capable, suivant la position du distribu-
teur D :

a) de maintenir efficacement Ia charge, le vérin étant mis en position arrêt, position 0 de D,


ou à la suite d'un arrêt accidentel :
b) de permettre le passage du fluide dans !e sens interdit (cas de la Fig. 14l,,D en case 2,pour
la descente de V.
Pour obtenir ce passage il faut soulever le clapet. Cette fonction est réalisée par un piston pilote
sous lequel on applique une pression suffisante (Fig. 15).
L'appareil porte le nom de clapet de non retour piloté.
Fig. 15
Schéma technologique et symboles. É:

A)
drain
piston de
I
avec drain
orifice de pilotage
Ix
Nota : Circuit principal A vers circuit de pilotage par X sont indépendants à l'intérieur de
l'appareil.
LES CLAPETS DE NON RETOUR PILOTES

(voir Nota. p. 6)

Fig. 16

représentation symbol ique

Dans la position 1 du distributeur D le fluide est admis en A, soulève le clapet et s'écoule vers B.
On obtient la remontée du vérin V.
En position 0 de D, la charge M tend à provoquer la descente de V. Le clapet se ferme. V est
bloqué en position arrêt.
Pour obtenir la descente de V i! faut soulever le clapet. On place D case 2, le fluide se dirige vers
V côté fond et la pression qui en résulte, admise aussi en x, agira sur le piston de pilotage du clapet
permettant l'ouverture donc le passage de B vers A, l'orifice A étant relié au réservoir par D case 2.

CONDITIONS POUR REALISER L'OUVERTURE ET LA FERMETURE DU CLAPET


a) Pour passer de la position blocage à la phase descente le clapet doit être soulevé. Cette phase
coTncide aussi avec l'alimentation du vérin côté piston créant une force. A celle-ci s'ajoute l'action
de la charge. Ces deux forces s'additionnent sur le clapet côté S.
Le rapport S (surface du clapet) et S, (surface du piston de pilotage) devra être connu (voir docu-
ments techniques des fabricants) pour déterminer la valeur de la pression pilote nécessaire à l'ouverture
du clapet.
pxxSr >p'xS (Fig. 16) Px pression de pilotage
p' pression côté tige
Fr F2 Fr force côté pilotage
F7 force côté clapet

b)Pour faciliter cette ouverture on trouve incorporé au clapet principal une soupape qui n'est
autre qu'un clapet miniature (voir Fig. 221@- , p.7'). @ est alors la surface de ce clapet à prendre en
considération dont l'ouverture, du fait de sa petite dimension, offre le minimum de résistance. C'est
un dispositif de pré-ouverture que l'on rencontre sur les appareils les plus courants. C'est un clapet de
non retour piloté avec double clapet.
Sur les circuits à fortes pressions, cette préouverture permet une chute de pression ou décom-
pression avant l'ouverture du clapet principal (voir description et fonctionnement, p. 7, Fig.23l.
Ex. : Si le clapet principal est soumis en S à une pression de 200 bar avec un rapport S/S, de 1/10
on peut ouvrir le clapet avec une pression pilote de 20 bar, lorsque la pression principale est « tombée »
(décompression) à un niveau suffisamment réduit.
c) ll faut aussi supprimer toutes pressions dans le circuit de pilotage entre le distributeur D et le
pistonpilote(S,).Si l'onmontaitundistributeurayantencaseneutrelesorificesAetBfermés(Fig. 18)
au passage dans cette case, le volume d'huile bloqué dans les conduites x et n resterait sous pression
empêchant le clapet de se fermer. La fuite, par le jeu fonctionnel corps-tiroir du distributeur D, est insuffi-
sante pour obtenir une fermeture immédiate. ll faut donc, dans ce cas, employer un CNRP avec drain
(Fig. 15, p.4 et Fig. 25, p. 8).
LES CLAPETS DE NON RETOUR PILOTES

si l'on utilise en case neutre, un centre ouvert (Fig' 17-21) ou partiellement ouvert
(Fig. 19-20) on assure la décharge des circuits x et n compris entre le distributeur
et le piston pilote du clapet.
Nota : Le schéma (Fig. 17) est incomplet car dans la phase descente du
vérin la charge M échappera au contrôle volumétrique de la pompe mettant le
circuit en cavitation (voir alors schéma, Fig. 19 et 21).
De plus si cette phase est stoppée (passage de la case 2 en case 0 ou inversion
de D) le circuit c compris entre le vérin et le clapet n'est pas protégé contre la
brutale compression du fluide (Fig. 17).

5. Exemples de schémas assurant le blocage d'un récepteur dans n'importe Fig.18


quelle position.

tl Fig.20

!x
t-ï-- T

Fig. 19 - Vérin fixe. Montée de la charge F (D en case 2, P * B). Le fluide passe à travers les
deux clapets.
Descentedelacharge(Dencasel,P -A).Cettechargeestmotrice.L'étranglementEcontrôle
la descente (voir nota ci-dessus), ce qui permet à une pression de s'installer en x pour ouvrir le clapet
de non retour.
D en case 0, le vérin est bloqué en position intermédiaire, circuit de pilotage x et circuit en
Fe au réservoir.

Fig.20 -Schéma avec moteur oscillant et deux CNRP.


Fig.21- Le vérin est oscillant et peut être bloqué dans les deux sens. La vitesse est contrôlée
dans les deux déplacements de sa tige par des étranglements.

Dans ces deux derniers schémas les CNR pilotés sont placés dès la sortie des récepteurs. lls peu-
vent être montés directement sur les orifices. Ce type de montage offre une sécurité en cas de rupture
d'une tuyauterie flexible. En Fig.21 les étranglements sont montés entre le distributeur et les clapets
pilotés et dans ce cas les clapets pilotés doivent comporter un orifice de drain (revoir p. 5 : parag. c)
supprimant toutes pressions résiduelles comprisent entre les étranglements et les CNRP.

Exemples d'application : grue, ponts mobiles, élévateurs, fours basculants...


LES CLAPETS DE NON RETOUR PILOTES

6. DESCRIPTION DU CLAPET DE NON RETOUR PILOTE AVEC DOUBLE CLAPET

Corps - acier iraité 120 daN/mm2


Clapet principal - acier
Tige de décompression - Poussoir de la bille-clapet - acier traité 120 daN/mmz
Bille-clapet (clapet miniature) - acier spécial
Piston de pilotage - acier
Piston poussoir - acier
Ressorts de rappel

Arrivée de pression Orifice de pilotage


Prise de manomètre (contrôle)

Fonctionnement
L'huile arrive du distributeur et passe de A vers B en soulevant le clapet. Pas de pression en x, le
vérin est alimenté.
Fig.22 - Lorsque la pompe ne débite plus (moteur arrêté ou distributeur en position neutre)
la bille-clapet et le clapet sont fermés. Le vérin est bloqué en position.
Fig.23 - Pour inverser le mouvement du vérin on agit sur le distributeur. Celui-ci dirige l'huile
dans le circuit de pilotage x.
On obtient :a) La pression de pilotage agit sur le piston 5, entFaîne le piston 6 et le poussoir 3.
La force appliquée sur la bille-clapet, côté B, étant inférieure à celle appliquée sur le piston 5, le
poussoir soulève la bille-clapet 4 créant une fuite (f). (Revoir p. 5, parag. a et b).
b) La pression régnant en B chute (phase décompression).
Fig. 24 - Le piston 5 continue alors sa course et soulève le clapet principal 2. Le circuit de retour
B vers A est déverrouillé. L'huile retourne au réservoir. Le clapet est maintenu ouvert pendant toute l'appli-
cation de la pression pilote.
Nota : Cet appareil ne comporte pas d'orifice de drain. Dans la phase retour B vers A, l'orifice A
doit être directemenT raccordé au réservoir par le distributeur principal.
Comparer les Fig. 19, 20 et 21, p. 6.
Voir p. 8, autre forme de clapet avec orifice de drain Y (Fig. 25).
CH e
ESSAI DU CLAPET DE NON RETOUR PILOTE
P8

On trouve aussi un ensemble composé de


deux clapets, orifices de pilotage raccordés
Fis.2s
Voir nomenclature et fonctionnement p. 7.

doc. Marrel-Hydro
7. ESSAI DU CLAPET

Fonction de V : remettre, après essai, la pression du circuit


de pilotage à 0.
Peut être remplacé par un distributeur 2/2.

1. Le groupe est taré pour correspondre aux caractéristiques maximums du clapet.


On place D en case 1 - Le vérin est alors sous effort résistant F'.
On peut arrêter le groupe moto-pompe et le distributeur D est replacé en case 0.
On contrôle :la charge F'qui doit être maintenue, l'énergie emmagasinée dans le vérin
bloquée par le clapet.
Le manomètre M3 doit être absolument stable (plusieurs minutes au minimum).
2. On agit lentement sur la pompe à main P2 Pour soulever (ou piloter) le clapet.
On contrôle :
a) Le bon fonctionnement du clapet pour obtenir le rappel du vérin.
b) La pressiôn pilote au manomètre M2.
CH g
PANNES POSSIBLES SUR LES CLAPETS DE NON RETOUR
P9
DEFAUTS CONSTATES CAUSES POSSIBLES REMEDES

O Pas de pression à la sortie Appareil monté à l'envers Vérifier le montage


P
voir f lèche apparente sur
o) le corps principal
o-
(!
E et vérifier le libre
0)
!
@ PassageA-BouB-A Clapet et corps bloqués Démonter
o difficile - Voir nul coul issement du clapet.
o)
o Rechercher des traces de grip-
6
page.Faire un rodage léger
o) avec une pâte fine spéciale.
ô
@ Nettoyer au gasoil, huiler avec
o
le fluide employé.
f,
o Remonter puis essai.
o-
o)

=o(E @ Manque d'étanchéité dans a) Clapet et corps grippés -Vérif ier comme en @
lesensB+A b) Corps étranger entre siège * Vérif ier la portée du clapet,
et clapet (impuretés, cala- celle-ci sera refaite selon l'état.
mine) Faire comme en @
o
=ot
5-or ! eassageA-Bnul
@ Vitesse L'orifice calibré est obturé Démonter - Vérifier
EE -:
-q) non respectée

@ Pression plus f orte ou La valeur du ressort n'est Remplacer le ressort, la valeur


ât
(E(E plus faible que prévu en pas conforme du nouveau étant parfaitement
(J amont A du claPet connue.

a) Corps étranger entre siège Démonter - vérif ier.


{)
@ La charge descend
et clapet. Faire comme en @
o Manque d'étanchéité.
'o
b) Gommage du clapet.
=
o
o)
c) La pression pilote ne On peut monter un manomè-
c
L
s'annule pas. tre sensible sur la conduite
o de pilotage.
c
o)
! Le clapet s'ouvre et se à ll faut prévoir un étranglement
@ Système basse pression.
o)
o ferme à une fréquence lnsuffisance de pression côté en E qui assurera une montée
pilotage x, la charge étant
(E
o variable (battements) en pression en amont de E.
motrice (voir Nota, p. 6) Cette montée en pression doit
2ccr r rpr r rne nrpcsion cle nilo-
tage suffisante en x pour ouvrlr
le clapet pendant toute la des-

F g 26 ffi
I I Lt
ï';:,,1i,;;:::?';.'"'rT,
I prévu un étranglement placé
L[}-TX1-f I en Er (calculé pour une lésère
' ry I lâ'il,:ffi::ff*'n'Pression
La pression de pilotage en x peut aussi provenir l;f,| .1,'
d'une source de pression auxiliaire ls ,F=__ p1
Elle sera admise en x par un distributeur au li-1 -El F= Fis'27
moment où la descente du vérin est nécessaire I I------tt-*-
lFis.27l. I ,{|!-,
Pour E, voir CH 1},p.2,parag.3, b). 7 LL
CH e
CLAPET DE REMPLISSAGE ET DE VIDANGE
P10

1. ll existe des vérins dont les alésages sont très importants. lls sont surtout utilisés sur des
presses à emboutir par exemple.
Les phases d'approche sont le plus souvent rapides. Devant l'importance du volume de la cham-
bre côté piston pendant cette phase, le débit de la ou des pompes est insuffisant pour contrôler la
descente du vérin. Celui-ci peut se mettre en cavitation.
Pour permettre l'approche rapide, sans cavitation du vérin, on utilise un clapet de remplissage
et de vidange associé au vérin par un montage direct.
rt
2. FONCTION : Permet :
a) Le remplissage par gravité d'un vérin pendant la phase d'approche à vitesse maxi (phase
remplissage).
b) La communication directe du fluide avec le réservoir pendant la phase retour du piston (phase
vidange).
Ix
3. SYMBOLE ET SCHEMAS TECHNOLOGIOUES (Fig. 27-281.

Fig.27
doc' Rexroth - Sigma
F
4. SCHEMAS DE PRINCIPE DE MONTAGE
a) Pour des petits débits, en fonction b)Avec clapet de remplissage et de
du passage, on utilise un clapetde non retour vidange monté directement sur le fond du
piloté. Le clapet peut être «flasqué» sur vérin.
le vérin.

Fonctionnement : En phase descente de V, 1")phase d'approche (D en case 2), la dépression


causée ouvre le clapet. On a donc pour alimenter le vérin V l'huile du réservoir T plus le débit de la
pompe. 2")phase travail, la pression s'installe. Par ce fait le clapet principal se ferme, la phase
- descente est uniquement contrôlée par le débit de la pompe. En phase retour (D en case 1)
la.pression existante agit en x sur le piston pilote, celui-ci ouvre le clapet principal per-
irettant à un vblume d'huile de retourner en T (phase vidange).
un phénomène de choc hydraulique est constaté,
'le retourprincipal
Si en phase
clapet est complété d'un clapet secondaire
(Fig. 28). Ce dernier s'ouvre le premier permettant une phase
- décompression (revoir texte, p. 5, b).
SE : soupape d'équilibrage contrôlant M
E1 : réglage de la vitesse montée, D case 1
l;rr= E2 : réglage de la vitesse descente, D case 2
Nota : Le réservoir T est toujouri en charge. Voir aussi le schéma CH 10, p. 16, parag.23.
LES APPAREILS DE REGLAGE DU DEBIT

Table des matières

2 Débit, vitesse d'un récepteur - Principe - Fonction d'un étranglement.

3 Différents types d'êtranglernent réglabie. Schéma technologique d'un réducteur


de débit

4 Calculs avec étranglement. Remarques importantes. Conclusions.

5 Régulation du débit. Fonction.

5-6 Fonctionnement d'un régulateur de débit.

7 Régulateur de débit avec soupape de sûreté incorporée.

I Réglage des appareils.

I Manipulations avec limiteur et régulateur de débit.

10 Montage des régulateurs de débit :a) Montage par l'entrée.


b) Montage par la sortie.

11 Exercice et remarque sur le montage avec contrôle du débit par la sortie.

12 Montage des régulateurs de débit :c) Montage et réglage par soustraction.


Remarques et exercices.

13 Remarques générales - Transformation d'énergie - Recherche de l'élévation de


température.

14 Réglage des vitesses sur un vérin D. E. dans les deux sens.

15 Changement de vitesse pendant la course du vérin


1. avec commande électrique 2. sans commande électrique.

16 Autres montages permettant des changements de vitesse.

17 Régulateur de débit à commande électrique à effet proportionnel.

18 Pannes possibles sur les régulateurs de débit - Diviseurs de débit.

19 Diviseurs de débit. Exemples de schémas utilisant un diviseur de débit'

20 Soupape de décélération à commande mécanique.


CH 10
LES APPAREILS DE CONTROLE DU DEBIT
P 2

DEBIT, VITESSE D'UN RECEPTEUR


Le débit Qv est le volume liquide déplacé par unité de temps.
La vitesse d est la distance parcourue par unité de temps.
La fréquence de rotation n est le nombre de tours effectués par un corps dans l'unité de temps.

ÿ <_ÿ
(cylindrée)
Qv

Qv
sr
V

Régler la vitesse d'un récepteurc'est ajuster le débit quiy entre.


Réguler la vitesse d'un récepteurc'est réguler le débit qui y entre.

2. PRINCIPE - Lorsqu'une pompe donne son plein débit le vérin V se déplace à vitesse maxi.

>ÿ débit de la pompe


Qvp
*-ÿ' sr surface du piston
S2
s2 surface de la tige
S, -S, surface annulaire

Pour déplacer le vérin à vitesse plus lente il faudra :

A - Diminuer qvp en plaçant une restriction locale de passage (étranglement E). Le fluide
traverse E, il en sort un débit moindr€ grr.
La pression augmente alors en amont de E
(voir CH 3, p. 29) et le limiteur de pres-
sion LP évacue donc qvt = Qvp - Qvr.
gvr = débit de fuite
Qvr = débit régulé

Créer une fuite entre la pompe et le vérin.


Selon le principe de la conservation
du débit :
QvP=Qvf-Qvr
La variation de Qvf entraînera la
variation de qvr c'est-à-dire la variation
de la vitesse du vérin. Une force antago-
niste F est nécessaire.

3. FONCTION D'UN ETRANGLEMENT


a) Ajuster le débit qui entre dans un organe récepteur
pour en contrôler sa vitesse.
b) Créer une surpression en amont de l'étranglement
puisque pr ) pz pour un débit connu.
LES APPAREILS DE CONTROLE DU DEBIT

4. DIFFERENTS TYPES D'ETRANGLEMENT REGLABLE

tum
M à fente à aiguille

_l t_
à entaille circonférencielle
à encoclre triangulaire

to.rr!!tj_

à encoche triangulaire longitudinale


à fente rectangulaire

5. SCHEMA TECHNOLOGIOUE D'UN REDUCTEUR DE DEBIT AVEC CLAPET DE NON


RETOUR - Appareil appelé aussi LIMITEUB DE DEBIT
clapet de non retour

Fig. 1b
Fig. 'l a

Un étranglement fixe (Fig. 1a) est constitué par un gicleur que l'on peut changer suivant le
calcul de la section S (voir aussi clapet de non retour freineur CH 9, p.2).
La section S (donc son diamètre), le débit à travers S, et la perte de charge consécutlve à la
restriction de passage se calculent d'après la relation de Bernoulli (voir CH 3, p.29,30 et 31).
Un étranglement réglable permet d'ajuster le débit nécessaire à la vitesse du récepteur (Fig. 1b).
LES APPAREILS DE CONTROLE DU DEBIT

6. Soit le schéma de principe ci-dessous. La position de l'étranglement E permet un réglage


du débit côté piston du vérin.
La pompe, à débit constant, donne un débit
Qvp = 40 llmin. Le limiteur de pression LP est
taré à 30 bar.
Le vérin V demande une pression de 1 0 bar (F).
L'étranglement E a une section de 4 mm2.
Calculons le débit Qvr entrant dans le vérin
et le débit qvf retournant au réservoir.
Prendre a = O,75et p = 900 kg/m3.

Le débit Qvr êst le même que celui sortant de E.


Pression amont de E, p, = 30 bar
Ap = 30 - 10 = 20 bar ou 20.10s (Pa)
Pression aval de E, p, = 10 bar

4
4 mm2 = 0,000 004 m2
106

qy7 = 0,75 r 4 rE1o'


X: gvr = 0,75 x
4
x
4x106
10. 10É
{ soo 16ôô
4 2x1O3 O,75x 8x 103 0,75 x 8
Or'=0.75X-
' x- = Qvr =
10u 30 3x 10? 3x 'lOa 3 x 104

gr, = I 2 = 0,0002m3/s-en {/min. :0,0002x 103 x60= l2llmin.


Le débit qvr retournant au réservoir est donc : Qvf : gvp - gvr soit 40 - 12 = 28 llmin.
LP exclut donc 28 f/min.

Remarques importantes Supposons que l'effort F sur le vérin augmente et que la pression p,
-
à 15 bar,^p devient30 15= 15 bar ou 15.10s Pa.
passe de 10
-
qrr, qw =o.75*
o 2 x 15 x 10s
0.75
4 1,732 x 1O3
Recherche de ' 106 ^ ' x 106 30

9vr = 0,000173 m3/s soit 10,4 llmin.

CONCLUSIONS
Pour un même débit qro et un étranglement E fixe, si F varie, Ap varie. Nous consta-
tons alors euê Qvr varie. Le vérin V va donc ralentir puisque le débit quientre côté piston
diminue.
En réglant la vitesse avec un simple étranglement le vérin ou le moteur, soumis à des
efforts variables, ne peut avoir une vitesse constante.
- Les variations de Âp entraînent des varlations de débit.
- L'étranglement (réducteur de débit) ne ànvient que pour des contrôles de la vitesse
peu précise quand
ou l'effort antagoniste est constant.

Voir exercice de manipulation :p. 9, parag. 2.


REGULATION DU DEBIT

8. Pour contrôler les écarts de pression il faut ajouter à l'étranglement E un dispositif per-
mettant la compensation de pression. Ce dispositif est assuré par un piston régulateur.Toutevariation
de la pression provoquera une réaction de ce piston régulateur.
L'appareil comporte donc un étranglement fixe ou réglable et un piston régulateur. ll porte le
nom de Régulateur de débit.

FONCTION D'UN REGULATEUR DE DEBIT


Permet d'ajuster le débit dans un organe récepteur pour en contrôler la vitesse, mais de plus,
maintient le débit qvr constant indépendamment des différences de pression (à l'appareil) qui
peuvent se produire au cours des mouvements. ^p
La variation de débit enregistrée avec l'appareil est de t 3 Yopour un réglage donné et est fonc-
tion des variations de pressions en aval de l'appareil.
9. REGULATEUR DE DEBIT REGLABLE (schéma technologique) (Fig.2)
2d
-\ r A
I

l- r----- -l
I
tJ
3 lp tt

L-

LJ Fig.2

o Etranglement réglable à entaille circonférencielle (voir p. 3)


montés en série
@ Piston régulateur (Réducteur différentiel de pression)

V Vis de réglage d'une butée, se trouvant sur certains appareils, et limitant les déplacements de 2
en particulier aux faibles débits.

Fonctionnement
L'huile du circuit admise par l'orifice d'entrée A passe par le piston régulateur @ Or, a pour
fonction de régler la section annulaire @, trarers. @ se dirige vers l'utilisation B.
"t
Suivant le réglage d. O la Ap créée entre pr et pa fait monter la pression en f (p, ), ce qui
sollicite @ put les conduits @ ., @ contr" la valeur déterminée par le ressort @.
La pression côté B (R, ) agit sur @ par la chambre @ oans le même sens que @ @ prend
donc une position d'équilibre telle que :
p, xsectionsene* d=pz xsectionenC+ forcedu ressort3
On remarque que section en e + section en d = section en C. On peut donc simplifier l'équation
de la position d'équilibre en écrivant pr = pz * 3.
Nota : Lorsque p dépasse le tarage du limiteur de pression du groupe, celui-ci s'ouvre pour
évacuer une partie du fluide au réservoir.gvr = Qvp - qvr (revoir p.2, paragraphe A).
a) Augmentataon de la pression d'entrée en A ou diminution de pression en B.
.

La pression exercéesur2end + e> àcelleexercée en C+ 3donnepr ) pz + 3.Lepiston


régulateur 2 se déplace et referme la section I, la pression p, diminue jusqu'à un nouvel équilibre:
Pr=92+3
REGULATION DU DEBIT

b) Augmentation de la pression en B ou diminution de pression en A


LapressionexercéeenC+3>àcelleexercéeend+edonnepa*3)pr.Lepistonrégula-
teur 2 se déplace et augmente la section f, la pression p, remonte jusqu'à un nouvel équilibre :

Pr=Pz+3
CONCLUSIONS
Lors desvariations depression enAou decontre-pression en B le pistonrégulateur @ augmente
ou réduit le débit vers l'étranglement O., le maintient à une valeur qui permet de conserver une
ap (p,-pz)constante. De ce fait le débit contrôlé par le régulateur est constant. La Ap à travers
@ est toujours égale à la poussée du ressort @ car de la formule
pt = pz * 3 on tire p, - pz = force du ressort 3.
La force de ce ressort est, suivant les constructeurs de cet appareil, comprise entre 3 et 7 bars.
C'est la pression mini de fonctionnement à l'entrée A.

10. REGULATEUR OE àEEIT AVEC CLAPET DE NON RETOUR


Même principe de fonctionnement qu'en 9,
mais le passage de B vers A se fait par le
clapet de non retour.

i JtI
I

I
.J
I
symbole détaillé

L'appareil existe avec une butée V réglable comme en Fig. 2, p.5.


11. REGULATEUR DE DEBIT FIXE (Principe)
piston régulateur ressort r

A
-+/
q'1-.t: "E
P4,

- Ces régulateurs sont étudiés et fabriqués pour des débits déterminés, l'orifice E étant fixe.
- Si p, augmente, le débit par l'orifice E augmente également. La perte de charge à travers
l'orifice E augmente d'autant. Celle-ci repousse le piston régulateur comprimant le ressort r, ce qui
réduit la section de l'orifice E1. La sortie du fluide en B est limitée à la valeur désirée (Fig. a).
- Si le débit qr, ( au débit Qvz maxi demandé en B, E1 est grand ouvert (Fig.3).
L'orifice de section constante E commande donc la variation de la section E1 afin de main-
tenir le débit qr, constant.
- L'appareil est surtout unidirectionnel. Le passage du débit en sens inverse n'est possible que
si celui-ci est inférieur au débit autorisé par E.
REGULATION DU DEBIT

12. REGULATEUR AVEC SOUPAPE DE SURETE INCORPOREE


Pour les repères 1, 2, 3, c, d, e, f
et I mêmes noms d'organes que
pour l'appareil décrit au parag. 9,
p. 5.
Soupape de sûreté :

- clapet @
- ressort @

- vis de tarage @
L'appareil comporte trois ori-
fices A, B, T.
Sur certains modèles existe un

o-- orif ice de pilotage x.


Fonctionnement :

L'huile du circuit admise en A


o- traverse
lisation
O ., se dirige vers l'uti-
B.
La pression en p, agitsur @ par
@ u, @ contr. le ressort @.
Là pression en p, agitsur @ oar

suivant les augmentationsdespressionsen A ou en B,@ prendr".r9n',1ï;'eîJl:il:J:Ï#î 8


en laissant fuir par la section annulaire @ un" certaine quantité de fluide vers T.
Exemple : toute augmentation de pression ên gz, inférieure au tarage d. @, agit sur @ put
@ .,et pression en O + @, @ , déplace @ rréduisant le passage O, ." qui a pour effet d'augmenter
p,. On retrouve donc l'égalité p, = p, + @ .
Lorsque la pression en p, dépasse le tarage de @ (pression deservice) par (0 @, @ t.
"t
soulève. La pression chute en @, @ se déplace vers la gauche augmentant le passage @, ce qui a
pour effet de diminuer p, . On retrouve l'égalité pr = pz + @.
L'orifice @, Au petite section, a même fonction que l'orifice Q (gicleur) du limiteur de pression
à commande pilotée (voir CH 8, p. 4, Fig. 7).
L'orifice x permet le débrayage du circuit A (voir schéma ci-dessous). L'ouverture de x par D,
placé en case '1, provoquera la dépression en @,t. déplacement Oe @ vers la gauche. @ ouvre le
débit du fluide au réservoir, par l'orif ice T.
Une butée réglable peut se trouver en V (voir Fig. 2, p. 5).

L'appareil existe sans soupape de sûreté incorporée (repères 4,


5, 6). ll est alors appelé Régulateur de débit à trois orifices (A, B, T).
(symbole)
REGULATION DU DEBIT

13. Les régulateurs de débit sont :

a) lnsensibles aux variations de pression (1) (fonction du piston compensateur).

b) Peu sensibles aux variations de température (viscosité) car le fluide passe à travers un orifice
variable à paroi mince et à angle vif et le débit excédentaire qyç est évacué par le limiteur de pression.
ll y a donc une faible variation du débit en fonction du changement de température.
c) Suivant les débits, devant traverser l'appareil, il existe plusieurs modèles.

d) Une pression minimale de fonctionnement est nécessaire pour le piston compensateur


(généralement comprise entre 3 et 7 bars, valeu r du ressort
@ ).
Pour c) et d) : voir les renseignements techniques des constructeurs.

14. REGLAGE DES APPAREILS

On agit sur la vis de réglage de l'étranglement qui est un bouton moleté, verrouillable mécani-
quement après réglage (goupille de position, écrou de blocage) ou verrouillable par clef (Fig.5).
a) Pour un récepteur linéaire (vérin) on mesure sa vitesse en appliquant, par exemple, la formule

règle graduée e
,q -_
Pour un réglage
t
très précis
rl en cm ou mm/s on utilise
eencmoumm un chronométrage
électronique
tens
b) Pour un récepteur rotatif (moteur) on mesure sa fréquence de rotation avec un tachymètre placé
en bout d'arbre ou par un capteur de mesure sans contact (signal optique). Un rayon lumineux est émis
sur une surface réfléchissante claire de l'organe tournant.

Pour a et b faire plusieurs contrôles après réglage déf initif .

Sur le régulateur une échelle graduée permet de repérer le débit


mais les repères n'indiquent pas le débit réel (Fig.6).

Fig. 6

doc. CPOAC

Fig.5
(1) Dans une limite de ! 3 %.
doc. Parker
MANIPULATIONS AVEC LIMITEUR DE DEBIT ET
REGULATEUR DE DEBIT

taré à 20 bar
9,,
1
J
I_IRD
Qrf
LP1
\
\s--g!-es'
TËJ'
Le montage suivant étant effectué :

1. Placer D en case 1, Va grand ouvert. On observe la rotation du moteur hydraulique (MH).


n en trlmin., ev en f/min.
rotation n = o'ï'"" f \
voir CH 3, p. 18
Fréquence de
V V (cylindrée du MH) en dm3/tr \ orr.gr.pn es3 et+)
n est contrôlable au tachymètre.

2. Utilisation d'un limiteur de débit LD. Fermer Va. D en case 1 . Régler gvr en agissant sur E
pour obtenir une vitesse de rotation n, < n du parag. 1 . On constate que :
a) si l'on fait varier E, n, varie
contrôle avec
b)si l'on fait varier la charge F en agissant sur le tarage le tachymètre
de LP2 < à 80 bar, n, varie
Ceci confirme les conclusions du paragraphe 7, p.4.

3. Remplacer le Iimiteur de débit par un régulateur de débit RD à étranglement variable.


Fermer Va. D case 1. Régler Qvr ên agissant sur E pour obtenir une vitesse de rotation llz ( n
du parag. 1. On constate que :
a) si l'on fait varier E, n, varie
contrôle avec
b)si l'on fait varier la charge F (action sur LP2) le tachymètre
n, ne varie pas

Ceci confirme la fonction d'un régulateur de débit (paragraphe 8, p. 5).

4. Si le tarage de LP1 = le tarage de LP2, le moteur s'arrête, car pour une même section de
passage E la perte de charge (ap) a l'étranglement est nulle aucun débit ne le traverse. Qvp est évacué
par LP1.

Nota : Par un tuyau plastique situé à la sortie de LP1 on pourra contrôler l'existence du débit
q* lorsque E est utilisé.

Pour les paragraphes 2 eï3, observer les différences de pression (Ap), amont, aval de E, par la
lecture sur les manomètres M1 et M2 situés très près de l'appareil.

La cylindrée du MH utilisé étant connue, en fonction des différents réglages de E donc du


nombre de tours/minute (nr ou n, ) donné par le tachymètre, on pourra calculer les différents débits
reÇus par le moteur MH (qv du MH).

Qv du MH = cylindrée du MH x n

(//min.) (dm3/tr) (trlmin.)


CH 10
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBIT
P10

ll y a trois principales possibilités de montage par rapport à l'organe récepteur.


16. REGLAGE DU DEBIT PAR L'ENTREE
I
F
?

D en case 1 : vitesse régulée


D en case 2 :vitesse de retour maximum à travers le clapet
de non retour
9vf

Le débit alimentant le vérin (qr,) est égal au débit passant par E. Le débit en excès Qvr est déchargé
au réservoir par le LP taré à la pression de service. gvf = qro Qvr. -
Cas particulier:si E est fermé Qvr : 0, le vérin est immobilê.Qrf = Qvp (D en case 1).
Emplois : Applications dans lesquelles la charge F' offre une résistance à la course de sortie
du vérin. La charge ne doit pas être motrice au retour (case 2).

17. REGLAGE DU DEBIT PAR LA SORTIE

9rt

D en case 1 : vitesse régulée


D en case 2 : vitesse de retour maximum à travers le
clapet de non retour
9vr

Le débit s'échappant du vérin est égal au débit régulé gvr (ou Qvz). Lorsque le vérin est en mouve-
ment qv1 est différent de qy2. La seule constante est la vitesse r,,

" ':s, = (s,-b,


Qvr ..=Qr ''= S'
d^ = = qr^
I, d,où qr., 2 (s,-sr)
Sr
Le LP doit évacuer : grf = evp - e,"'(s,
- sr)
CH ro
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBIT P 11

Emploi : Utilisé lorsque la charge a tendance à produire une vitesse supérieure à celle du débit
de la pompe (charge motrice).

Exercice : Soit le schéma de principe ci-dessous. La position de l'étranglement permet un réglage


du débit par la sortie.

Le vérin a pour section de piston Sr = 50 cm2 et


pour section de tige Sa = 28 cm'.

Sa vitesse lente est de 12 cm/s.

La contre-pression est de 4 bar. (p = 900 kg/m3 )

Voir schéma détaillé en paragraphe 17, p. 1O Quelle sera la section S de l'étranglement E ?

Solution :

Débit de cet étranglement : qr, (ou quz) = (S, - Sr) xrl


= (50 - 28l. x 12 = 264 cm3/s
0,264
ou 0,264dm3ls, en mr/S =-- o,000264
103

La Ap est de 4 bar ou 4x 10s Pa

S-
q,xS- (5)',
0,000264 r {9oo o,ooo264 x 3o
o * 12ap 0,75 x 2x4xlOs 0,75 x 894,42

0 00792
S = ==- =,
670,81
= 0,0000'118 m2 soit 11,8 mm2 ce qui représente un orifice de p 3,84 mm

Remarque : Avec ce montage, si E est fermé (obstruction par corps étranger par ex.), la sortie
de tige s'arrêtera. Tout le débit de la pompe va partir en qur mais la pression p, subsistera sur la
section S, du vérin. Du côté tige, du fait de la diminution de la section, il y aura multiplication de
la pression.

Si P, = 2Ogbar
pr xSr =ez x(S,-Sr)

= Pr . sr 50
* ZZ=
Pz ez = 2OO 454bar
iSÉJ
Cette pression est-elle compatible avec le matériel utilisé ?

Ex. : Si l'étranglement E (Réducteur ou régulateur de débit) et le vérin côté tige ne peuvent


admettre qu'une pression maxi de 250 bar la pression d'admission en S, (pr ) ne devra pas dépasser
1 10 bar.

car pr
9z x (Sr -Sr) 250 x (50 - 28)
Pr
sr 50

Pr = 110bar

(5)* Voir formule CH 3, p. 30 et 34


CH ro
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBIT
P12

18. REGLAGE PAR SOUSTRACTION


I
r

D en case 1 :vitesse régulée


D en case 2 : retour à vitesse maxi
àtraversDparA*T
On constate gue le régulateur de débit crée une fuite sur le
circuit d'alimentation du vérin côté fond. Le débit sur le vérin
est donc qvr = Qvp - Qvf.

Ce débit ne traverse pas directement le régulateur. Le LP n'intervient pas, donc le montage


offre une économie de puissance mais il ne donne pas autant de précision que les deux montages
précédents (parag. 16 et 17, p. 10), du fait que le débit qvr nê traverse pas l'étranglement pour se
diriger vers le vérin.

Cas particulier : Si E est fermé, pas de fuite, qvr = 0, Qrp = Qvr.

Remarques : Le réglage de ce régulateur est différent des deux autres. lci pour ralentir la vitesse
du vérin il faut ouvrir l'étranglement E pour augmenter q6. Dans les montages des parag. 16 et 17,
p. 10, il faut fermer E pour freiner le vérin.

Emplois : Systèmes avec charge constante F'.

Exercice : Soit le schéma ci-dessus. Surface du piston = 40 cm2. Vitesse de sortie de tige de
2 cmls. La pompe a un débit constant Qvp = 29 f/min. LP est taré à 90 bar. Le vérin demande une
pression de 80 bar.

Calculer la section de E correspondant à la pression de 80 bar (q = O,75, p = 900 kg/m3).


Solution :

Débit entrant dans le vérin Qvr = S x d, 40 x 2 = 80 cm3/s ou 4,8 f/min.


15.2
Débit passant dans l'étranglement q.,,r: Qvp - Qvr, 20 - 4,8= 15,2 f/min. ou
[[ffi;
m3/s

La pression amont de E estde 80 bar I oO = 80- O= S0barou 80x 10s Pa

La pression aval de E est de 0 bar ) or.r x8x 106

15,2 't5,2

ù=
^ _x
Qvf t- 60 x 103
S=
60 x103 30
x
O,75 4 x 103
q
lfÀt o,75 E*.Br 10,

15,2 30 15,2 2.53 - -


^
5=
"- X
^ x-x
1
s= S = m2 = 0.00000253 m2
60-. lff qTs
- 3 x 103' 6x 106' 105

-
-_ -. = 2,53 mmz
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBTT
CH ro
P13

19. REMAROUES GENERALES - En créant une fuite Qvr on diminue la vitesse, il retourne
au.réservoir une par-tie non négligeable du débit fourni par la pompe. ll y a gaspillage de puissance
qui se retrouve sous forme thermique dans le limiteur de pression

. __Exemple : Une pompe hydraulique fournit un débit Qvp : 24 ttmin. sous une pression p
de 80 bar.
La puissance disponible est :

hvp =21lfnio P: P t:800VJ P=P x Qvp (avec unités S.l.)


32 00
p = 8ox los x P= 32oow
I 60xiot
-24
\ Si en vitesse lente le vérin ne reçoit
Qvr :6 ltmin qu'un débit de 6 f/min. La puissance utilisée
P, sera :
-qy1:181/min 6
Pr = pX gvr, fr = 80x los x
60_ 10,
h=2400 U/
Pr =800W
La puissance quise dissipe en chaleur est produite par le débit q6 à travers le LP soit :
24-6 = 18//min.
18
Pr = 80x los x Pr = 24OOW
60 x 103
800
Rendement énergétique : = 0,25 ou 25 o/,
3 200
TRANSFORMATION D'ENERGIE (voir CH 7 , p. 8, paragraphe 16).
-
Dans l'exercice ci-dessus la puissance non utilisée est de 2 400 W.
Au bout d'un temps (t) de 40 s l'énergie hydraulique perdue est de :
w- Pxt =24oox4o
(J) (W) (s) = 96 000 Joules
L'éneigie calorif ique dissipée (Q) sera de :

96 000
(rappel, une calorie = 4,18 J) O- 22 966 cal.
4,18 ou 22,96 kcal.
RECHERCHE DE L'ELEVATION DE TEMPERATURE
-=
La quantité de chaleur O fournie à un liquide (ou à un solide) de masse m, de chaleur mas-
sique C, dont la température s'élève de aT, est donnée par la formule :
o
O=mxc x (aT) d'où aT -
mxc
O en cal
meng
Recherche de m - 18
( c en callgl" C Qvr = 18flmin. soit en dm3/s ,UO = 0,3 dm3/s
{ pour l'eau 1
evr ên 40 s :0,3 x 40 = 12 dm3
I pour l'huile 0,5
o masse de ce volume :12 X 0,9 = 10,8 kg
A T différence de température en C
ou 10 800 g
(0,9 masse volumique de l'huile)
en kg/dm3

AT =
o =
22966
r, " rogoo * o^b = 4'25'c
L'élévation de température moyenne est de 4,25 "C en 40 s pour les 18 f/min. Un contrôleur
de température peut être installé pour interdire le fonctionnement du groupe au-dessus de 70'C.
CH to
MONTAGE DES REGULATEURS DE DEBIT
P14

20. REGLAGE DES VITESSES DANS LES DEUX SENS

RD2

RD2

@ Montage sur la sortie (voir paragraphe 17, p.lO)


Après réglage on peut obtenir : vitesse sortie de tige = vitesse rentrée de tige.

@ Montage en série. RD1 contrôle la sortie de tige, D en case 1


RD2 contrôle la rentrée de tige, D en case 2
Ce montage est valable si la vitesse de retour du vérin ne le met pas en'cavitation (D en case 2).

O Montage en amont du distributeur. Permet la régulation dans les deux sens mais à des vitesses
différentes du fait des surfaces S, et Sr. Les vitesses seraient égales avec un vérin double effet
double tige.
Le clapet taré assure une contre-pression mais pour éviter toute avance non contrôlée du vérin
le montage @ est préférable, mais voir remarque p. 11.

@ Montage en soustraction.
Une force antagoniste F est nécessaire.
CH ro
CHANGEMENT DE VITESSE PENDANT LA COURSE D'UN VERIN
P 15

21. MONTAGE POUR DEUX VITESSES


Deux vitesses possibles : a) vitesse maxi donnée par le débit de la pompe
b)vitesse réduite en fonction du réglage de E.
1. Utilisation de la commande électrique
a) Montage de l'étrangtement en réglage par la sortie (voir p. 10), La charge liée au vérinne doit
pas être motrice.

*d
m m1

ë
- D1 en case 1 (Ed1 sous tension) : on obtient l'avance
rapide de 0 à m le passage du fluide étant assuré par D2
case 0.
- m par l'intermédiaire d'un relais électrique met sous
tension Edm. D2 passe en case 1, position fermée, le fluide
passe par E. L'avance est lente, fonction du réglage de E,
demàm1.
- m 1 met hors tension le relais donc Edm ce qui posi-
tionne D2 en case 0 pour la phase suivante.
- D1 en case 2 (Ed2 sous tension) donne le retour
rapide de V, de m 1 à 0, le fluide passe par le CAR et par D2.
Aucune action sur m le galet est éclipsable.
b) Montage de l'étranglement en réglage par soustraction (voir p. 12l..
-r T L'avancedeVde0àmestàvitesse
*6
r --Ç--^ a
? L rapide maxi. V utilise tout le débit de la
pompe (D1 en case 1).
Son action sur m, par l'intermédiaire
d'un relais, met sous tension Edm. D2 passe
en case 1. On obtient l'avance lente de m à
m1 (fuite de fluide par E).
En fin de course de V l'action sur m1
met hors tension le relais donc Edm ce qui
positionne D2 case 0. Si D1 est en case 2
on obtient le retour rapide de V. Aucune
action sur m, le galet est éclipsable.

Condition de fonctionnement : pour garantir un écoulement de fluide à travers E un effort anta-


goniste F est nécessaire de m à m1.
2, Utilisation sans commande électrique. Utilisation d'une mémoire mécanique (came).
- Sur la distance m l'avance est rapide.
- L'action de la came sur D permet l'avance
lente en obligeant le fluite à traverser E.

- Au retour du vérin la vitesse est rapide, le


fluide traversant le CAR.

- En s'inspirant de ces schémas, des change-


ments de vitesse peuvent être obtenus différemment.
Ex. : sortie de tige lente puis fin de course rapide.

- La rentrée de tige peut aussi comporter des


changements de vitesse.

MONTAGES POUR PLUS DE DEUX VITESSES


lls comportent autant d'étranglements que de vitesses réduites. Chaque étranglement est mis en
service par un distributeur 212 qui lui est propre.
Ces montages peuvent être simplifiés par l'utilisation d'un régulateur de débit à effet proportionnel.
Un seul appareil pour plusieurs vitesses (voir p. 17).
CH 10
AUTRES MONTAGES PERMETTANT DES CHANGEMENTS DE VITESSE
P16

22. On peut obtenir différentes vitesses en utilisant un vérin spécial donnant trois gammes de
vitesses d'avance et une vitesse de retour. Les forces correspondant à chaque vitesse sont inégales.
Ce type de vérin équipe des machines-outils.
Le tableau permet d'analyser vitesses et forces.
Valeurs des surfaces
S = 30 cm2 par l'orifice 0
S1 = 50 cm2 par l'orifice 0,
S1 + S = 80 cm2 par les orifices 0 et 0,
Débit de la pompe ev = 12 //min. soit
2OO cm3/s
Pression du circuit :30 bar
Des contacts électriques à positions réglables
permettent l'automation électrique des dis-
tri buteu rs.

Vitesses obtenues en sortie de tige Forces obtenues en sortie de tige


Etats électriques Surface recevant
Q'
des distributeurs le débit ,,= F p x S
S

Ed1 et Ed4 200


sous tension
S = 30cm2 t, = 6,66 cm/s F =30x30= 900daN
30
-=
Ed1 et Ed3 200
sous tension S1 = 50 cm2 d.'50 = 4 cm/s Fr = 30 x 50 = 1 500daN

Ed1, Ed3, Ed4 200


sous tension
S1+S= 80cm2 ü"'80
- 5,71 cmls Fz = 30 x 80 = 2400daN
-=
23. Changements de vitesse sur un plateau de presse en sélectionnant le débit d'une pompe sur
plusieurs surfaces de vérins.
Ex. : surfaces S1 et 52. Vérins de 125 mm d'alésage
soit une surface totale de 245,44 cm2 .
Surface 53. Vérin de 500 mm d'alésage soit 1963,5 cm2.
Débit de la pompe :21 llmin. soit 350 cm3/s.
lère phase : approche rapide du plateau. Ed1 sous
tension. La pompe débite sur les surfaces
51 + 52 = 245,44 cmz
350
d = -=:=--- = 1,42 cmls
245,44
2ème phase : avance lente du plateau. Ed1 et Ed3
sous tension. La pompe débite sur les surfaces
51 + 52 + 53 = 22O8,94cm2
350
û,' = 0.15cm/s
2 208,94

Nota: Pendant la 1ère phase le vérin V3, n'étant pas alimenté par la pompe, se remplit par gravité
à travers un clapet de remplissage et de vidange (voir CH
-=9, p. 10).Le régulateur de débit RD contrôle
la vitesse de descente du plateau.
REGULATEUR DE DEBIT A COMMANDE ELECTRIOUE CH to
A EFFET PROPORTIONNEL P17
24. Pour la désignation des repères même chose que pour le régulateur de débit décrit au
parag.9, p. 5. Le fonctionnernent est identique sauf en ce qui concerne le mécanisme d'étrangle-
ment 1 (Fig. 7).
Bo I
I
I
I

IL
I
It I

L'appareil existe avec clapet de non retour incor-


poré perrnettant le passage libre de B vers A.

Dans l'exemple choisi l'intensité du courant admis dans la bobine Bo à effet proportionnel
déplace et contrôle avec une extrême précision le tiroir 1 qui réduitou augmente le débit à traversl.
L'ensemble 1 et I forme le dispositif de restriction de passage du fluide qui est proportionnel à un
courant modulé.
Le piston régulateur 2 maintient la perte de charge pr -pz constante indépendamment des
variations de pression.
L'intensité sur la bobineBoprovient soit d'un potentiomètre à réglage manuelle ou d'un système
électronique préréglé. Les temps de réponse sont très courts.

Utilisations : Machines-outils à commande numérique.


Exemple de montage avec régulateur de débit à commande électrique à effet proportionnel.
Pour plusieurs vitesses ou fréquences de rotation on a qu'un seul appareil.

Fig.10

F : effort antagoniste variable

Les contacts m, m1 ,m2et m3 assurent les informations vers le système électronique. Ce dernier
agit sur la bobine à effet proportionnel pour obtenir le réglage de l'étranglement L ll en résulte un débit
de fluide pour obtenir les vitesses d, tl,, dr.
Fig. 8 - Montage de l'appareil sur la sortie
Fig. 9 - Montage par soustraction. L'appareil sera raccordé avec la tuyauterie située côté piston.
Fig. 10 - Vitesse variable sur le moteur hydraulique. Le clapet taré correspond en valeur de
tarage à la pression mini de fonctionnement du régulateur de débit (voir p.6 -
conclusions).
CARACTERISTTOUES : Pression jusqu'à 300 bar pour plusieurs appareils couvrant une gamme de
débit de 1 à 500 f/min. Alimention en courant continu.
CH to PANNES POSSIBLES SUR LES REGULATEURS DE DEBIT
P 18 DIVISEURS DE DEBIT

DEFAUTS CONSTATES CAUSES POSSIBLES R EME DES

Vitesse non conforme lmpureté bloquée dans l'étranglement Filtration insuffisante.


Variation du débit modif iant la section de passage. Démonter, nettoyer.
Hu ile de viscosité trop élevée. Huile à contrôler.
Fuite dans l'organe récepteur. Vérifier si le fonctionnement sous
charge est mou.
(voir pannes sur vérins)
Le débit n'est plus indé- Déréglage du système compensateur, Démonter, nettoyer.
pendant de la pression piston bloque. On peut effectuer un très léger
Obstruction des conduits de pilotage rodage puis, une fois huilé le piston
du piston. doit pouvoir glisser dans son alésage
Bessort détérioré. par son propre poids.
Aucune vitesse réduite L'appareil possède un clapet de non Démonter, nettoyer.
retour qui est bloqué en position On peut effectuer un très léger
ouverte ou n'est plus étanche. rodage sur le siège du clapet.
Piston bloqué.

- Ces appareils, surtout les régulateurs de débit, sont d'un usinage et d'un montage très délicat.
ll y a lieu d'être très prudent au cours d'un démontage complet.
- La régulation du débit ne s'effectue que dans le sens A --+ B. Ne pas se tromper au montage
des tuyauteries.

- En fonction de la durée du lanrinage de l'huile à travers l'étranglement un refroidissement


éventuel sera envisagé.

25. DIVISEURS DE DEBIT - Utilisés lorsque le débit de la pompe, allant vers deux organes
récepteurs, doit étre divisé en deux débits secondaires en des proportions égales quelle que soit la
charge des circuits secondaires. La somme des débits secondaires est égale au débit d'entrée.

Principe : ldentique à celui des régulateurs de débit fixe (p.6). Si les Ap sont maintenues
ÇOales aux bornes des étranglements (ou gicleurs) E,, Er, les débits qui les traversent sont égaux
(division en proportions égales, rapport l/1).

A I ls

[r--l[l
-l-r-t
u, Et

lp
I symbole

Le débit commun arrive en P et traverse les deux orifices d'étranglement égaux E, et Er. Par
l'intérieur du tiroir ïces deux débits atteignent les orifices 0, et 0, reliés par des chambres annu-
laires Ca et Cb aux utilisations A et B.

1. Le débit Qv en P se divise en A et en B en deux débits respectifs Qvr et Qv2 tel que


Qv1*qrr:Qv. Qvr étant égal à qyr, les A p en E, et E, sont égales donc p, : pr.Lê tiroir se place en
position centrale.
2. Si la pression, par l'effort résistant sur le récepteur, augmente en A la A p : p
- p, diminue,
ledébitQvrdiminue.ParcontrelaAp:p-pz>àlaAp:p-pr, ledébitqvrtendraitàêtresupérieur
au débit Qvr. La pression en p, étant plus grande que celle en pr le tiroir Tise déplace vers la droite obs-
truant partiellement Cb. Cette nouvelle résistance à l'écoulement du débit en Cb provoque une montée
de pression en p, qui se compare à p,. Le tiroir prend une nouvelle position d'équilibre telle que les deux
A p en E, et Er, soient à nouveau équilibrées (p, ='pz) ce qui réalisera l'égalité des débits traversant
E,, et Er.
CH 10
DIVISEUR DE DEBIT
P 19

3. Raisonnement inverse si la pression augmente en B par rapport à celle de A

L'utilisation de cet appareil n'est pas limitée à des rapports de division de débit égaux (diviseur
de débit simple effet). ll est possible d'obtenir des rapports de division précis jusqu'à 1/4 (diviseur de
débit double effet). Les dimensions des orifices d'étranglement Er et E2 sont alors différentes.
L'appareil doit être monté, le tiroir Ti horizontal.

Exemples de schémas utilisant un diviseur de débit

ll

Fig. 11 - Si le distributeur D est placé en case 1 on obtient la synchronisation de la sortie de


tige des deux vérins double effet. Pour la rentrée de tige, D placé en case2,le fluide côté piston passe
par les deux clapets de non retour.

Fig.12 - Synchronisation de la sortie de tige de deux vérins simple effet en utilisant un diviseur
de débit (C en case 1).

Pour la phase descente (C en case 0 - a et b en case 1), les régulateurs de débit RDl et RD2
contrôlent la vitesse de retour des deux vérins sollicités
par leurs charges respectives et continues.

Fig. 13 - Chaque récepteur MH (moteur hydrau-


lique) peut être commandé indépendamment l'un et
l'autre dans un sens de rotation ou dans l'autre sens
ou bien commandé simultanément le diviseur de débit
assurant la synchronisation de la f réquence de rotation.
Les sens de rotation sont fonction de la mise sous
tension des électrodistributeurs .

Les limiteurs de pression LP3 et LP2 fonction-


nent en soupape de sûreté.

- Tarage de LP3 et LP2 > LP1.

- Montage des distributeurs en parallèle.


SOUPAPE DE DECELERATION

1.ll existe une première solution pour le freinage d'une masse. Elle est décritegn CH 8,p.20,
paragraphe 10.
Elle utilise une soupape de séquence transformée en soupape d'équilibrage et qui freine la masse
en mouvement, sur une distance choisie, dès que le distributeur placé en case neutre n'assure plus de
débit. Cette décélération peutavoir lieu au cours de la course du vérin.

2. La deuxième solution utilise une soupape de décélération appelée aussi soupape de freinage.
La décélération n'a lieu qu'en fin de course.
Cet appareil (Fig. 14) peut être considéré comme un étranglement réglable ou progressif à com-
mande mécanique.

3. FONCTION : Créer une restriction locale de passage par l'action d'une came agissant sur le
galet de commande et permettant la fermeture progressive d'un circuit.

4. SCHEMA TECHNOLOGIOUE - SYMBOLES


A!--l -rB ;--l

Etranglement réglable
L.' ' ._l

@ Sans étranglement réglable


Une plaque de fermeture obture les deux
orifices 0, , 0, .
-li
Le tiroir actionné par une came fait fonc-
tion d'étranglement progressif .

@ Rvec étranglement réglable


Lorsque T actionné obture la passage A- B
le fluide traverse alors l'étranglement réglable.

@ Autre forme de symbole


Une came mécanique, au profil pré-étudié
Fig.'14 et rectifié après essais, détermine la décélération.
(ex. fig. 15 et 16)

5. SCHEMAS DE MONTAGE pour décélaration en fin de sortie de tige

descente
Remarque : Les systèmes asservis électrohydrauliques permettent de
contrôler avec précision et fidélité la décélération d'une charge en
Fig. 16
mouvement.
CH TT
LES VERINS HYDRAULIOUES
P 1

Fonction - Forme générale.

Joints d'étanchéité : statiques, coulissants,


tournants.

Pistons et joints d'étanchéité.

Pistons sans joint d'étanchéité.


Cartouche d'étanchéité de tige fond avant.

6 Cartouche d'étanchéité de tige - Amortissement de fin de course.


7 Amortissement de fin de course.

8-9-10 Généralités sur les vérins - Vérins pour machines-ouiils - Vérins télescopiques.

10-11 Vérins rotatifs - Montages et mouvements de vérins.


Exemples de récepteurs montés en parallèle.

12-13 Montages en parallèle de récepteurs.

13-14 Montages en série de récepteurs.

1 5-16 Exemples de calculs sur ces montages.

16 Exemples de montage pour positionnement à trois ou quatre positions.

17-18 Montages en circuit différentiel.


Pannes possibles sur les vérins.

18-19 Entretien - Essai - Stockage - Cavitation d'un vérin.

20 Tableau : a) des forces en poussant.


bl des forces en tirant.
LES VERINS HYDRAULIOUES

1. FONCTION : Appareils récepteurs transformant l'énergie du fluide en énergie mécanique


(déplacement linéaire).

FORME GENERALE

Repère Désignation Observations

1 Cylindre Acier homogêne XC 35 pris dans un tube du commerce


ou usiné dans une barre si dimensions hors normes.
Intérieur rodé et glacé.
2 Piston Fonte perlitique ou nickel-chrome.
3 Tige de piston Acier XC 48 rectifié avec dépôt de chrome (0,02 à
0,2 mm).
4 Joints de piston Voir paragraphes 3-4-5-6 p. 3 et 4 et 7 p. 5.
5-7 Cartouche d'étanchéité Voir paragraphe g, p. 5 et 6.
de tige
6 Vis de purge
8 Fond arrière Soudé au cylindre ou monté avec des tirants et joints.
I Joint de tige Voir paragraphe g, p. 5 et 6.
10 Joint racleur

Le vérin décrit ci-dessus est à double effet (D.E.) simple tige. La pression du fluidepeuts'exercer
sur les deux côtés du piston par les orifices 0 et 0, . Le déplacement sous pression est possible dans les
deux sens.
Avec un vérin simple effet (S.E.) le déplacement par pression du fluide n'a lieu que dans le sens
sortie de tige. Le retour est provoqué par une charge extérieure lorsque la pression n'existe plus.
2. VERIN SIMPLE EFFET
Type plongeur

Le piston est surtout une bague de guidage ou butée. ll peut comporter un segment en fonte
ou en plastique (Delrin chargé) en deux demi-coquilles.
11 est une bague de guidage pour course supérieure à 1 m.
On trouve des vérins de ce type avec joint torique. La chambre avant comporte alors un évent.
Le tableau p. 20 permet d'obtenir pour les alésages et les pressions y figurant les forces théoriques
(en daN) de poussée et de traction.
JOINTS D'ETANCHEITE

3. Ce sont des caoutchoucs synthétiques appelés élastomères, ayant le plus souvent la forme
d'une bague, moulés sous pression - vulcanisation ou par injection. Pièces de précision il faut les
manipuler, classer et ranger avec grands soins.
a) On distinge : - les joints statiques - les joints coulissants - les joints tournants.
b) Caractéristiques : Formes, Dimensions, Elasticité, Résistance à l'usure, aux températures.
Résistance chimique aux huiles minérales hydrauliques et fluides difficilement inflammables (voir
CH4, p. 2,3 et 4. La dureté est exprimée en unité Shore (Sh), échelle de O à 1OO. Plus le chiffre
est élevé moins ils sont déformables (de 70 à 90 pour applications hydrauliques).
c) Principales appellations: Buna N (-30 à +120oC). Perbunan (-20 à +9OoC).
Viton ou PTFE (-2O à +24O"Ct.. Téflon (-60 à +200oC).
d) Joints statiques : Evitent les fuites externes. Ce sont des bagues en cuivre recuit, ou en
aluminium, ou composite (élastomère adhérant à une bague extérieure métallique), ou des joints
en élastomère devant être soutenus mécaniquement du côté opposé à la pression.
lls sont utilisés pour l'étanchéité des raccords d'implantation vissés et des fonds et couvercles des
appareils (voir CH15, p. 7 et 10 Fig. 271.
e)Joints coulissants : Evitent les fuites internes. On les trouve sur les pistons et sur les sorties
de tige des vérins. ll existe plusieurs formes de joint. Le plus simple est le joint torique (ou carré)
qui nécessite au-dessus de 10O bar des joints anti-extrusion (voir p. 4, Fig. 3 et 4).
Autres formes de joint en deux éléments pour piston double effet (Fig. 1 et 2l..

Composition Principe d'étanchéité Montage sur Piston avec segments porteurs

Segments porteurs

Bague de
f rottement

Extenseur Pression
torique
o
0)

Fig. 1 Fig. 2

Sous l'effet de la pression alternative ou simultanée des deux côtés du piston l'étanchéité est
assurée par la bague de frottement alliée à l'effort de compensation radiale de l'extenseur torique.
Aux contraintes sur la bague s'ajoute la pression du fluide utilisé dans le vérin.
La bague de frottement a un coefficient de frottement très inférieur à celui de l'élastomère donc
usure moindre. Les segments porteurs (élastomère chargé) permettent un fonctionnement sans ris-
que de contact métal métal. Pression, en série standard : 400 bar (600 en pointe) vitesse : < 5 m/s.

f) Joints tournants l Evitent les fuites externes aux passages des arbres de
pompes et des moteurs. ce type de joint est à contact
très étroit.
Armature Pression maxi à l'intérieur du carter 4 bar. Vitesse circon-
férencielle 1 5 m/s. Au delà, la pression ne doit pas dépas-
ser O,5 bar: (ne pas oublier que les carters des pompes
Ressort et moteurs possèdent un drain). En l'absence de toute
inoxvdable pression
le ressort maintient la lèvre contre l'arbre.
+--Fluide
On utilise aussi des joints à portée plane constitués
d'une pastille en graphite dont la face, côté intérieur de
l'appareil, est plane et polie. Sur celle-ci, pour assurer
l'étanchéité, s'appuie une bague assujettie à l'arbre
tournant.
Fabrication plus onéreuse.
PISTONS ET JOINTS D'ETANCHEITE

4. PISTON ET JOINTS TORIOUES -Utilisation sans fuite jusqu'à 2O0 bar.


-Vitesse maxi 0,3 m/s. Joints en perbunan.
Les joints sont maintenus dans les gorges du piston par des contre-joints (Fig. 3-4) ou des bagues
anti-extrusions. Les gorges recevant les joints sont soigneusement usinées.

pression

exemple avec joint pressron


carré et bague de
f rottement

Fis. 3
avec pression nulle contre-joint Fig. 4

5. PISTON ET JOINTS A LEVRES EN U Utilisation sans fuite jusqu'à 4O0 bar.


-
Etanchéité parfaite à pression nulle.
-
Vitesse maxi 2 m/s avec lèvres en buna N, 0,5 m/s avec lèvres en Viton. Le piston est en plu-
sieurs parties, la tige assure le montage des éléments. Un segment porteur et de guidage amé-
liore le' rendement sans risque de
Détails du Joint contact métal-métal.
Lèvres en élastomère buna N
pour huiles minérales et émulsions
eau-huile, en Viton pour huiles miné-
rales et fluides difficilement
inflammables.
ïalon en textile imprégné
d'élastomère BUNA ou textile
polyamide imprégné d'élastomère
Viton.
doc. Perrot

6. PISTON ET JOINTS EN CHEVRON - Utilisation sans fuite jusqu'à 5OO bar.


- Vitesse maxi O,5 m/s. Piston en plusieurs parties.
Pour paragraphes 5 et 6, la pression applique les lèvres des joints sur le cylindre pour assurer
l'étanchéité.

1 - bagues d'appui en tissus imprégné


de caoutchouc.
2 - joints en tissus dur.
3 - joints en élastomère.
PISTONS SANS JOINT D'ETANCHEITE

7. PISTONS ET SEGMENTS METALLTOUES (Fis. 5)

rainure de graissage

Segments en fonte (non étanche)


Pour vérins assemblés par tirants.
Non utilisés pour maintenir une charge
mais la fuite entre les chambres permet d'éviter
la purge des vérins.

8. PISTON SANS JOINT

Utilisé pour vérin à grande vitesse, 1 m/s pour toute gamme de pression.
Le piston comporte des gorges à arêtes vives. Celles-ci réalisent une décompression gorge par
gorge. La vitesse du piston ne permet pas à la pression de s'installer de l'autre côté du piston. Même
principe pour le passage de tige (voir Fig. 8).

chute de pression (p)


pour une longueur de

piston : acier ou bronze

Les gorgesfacilitent le graissage et assurent l'équilibrage des pressions.


Tolérance piston-cylindre H7 - g 6.

9. CARTOUCHE D'ETANCHElTE DE TIGE - FOND AVANT


On trouve trois formes différentes d'assemblage du fond avant avec le cylindre.
a) A têtes assemblées par tirants en acier traité (Fig. 6 et Fig. 17, 18,19, p. 8) ou à contrebri-
des (Fig. 7). Voir exemple d'étanchéité p. 6 (Fig. 1O').
b) A tête externe (Fig. 9, p. 6) permet de couvrir une gamme plus importante de fabrication.
c) A tête interne (Fig. 10, p. 6) : l'encombrement est minimal.
Pour b) et c), le fond arrière est soudé sur le cylindre.
d) Sans joint (Fig. 8).
CARTOUCHE D'ETANCHEITE DE TIGE
AMORTISSEMENT DE FIN DE COURSE

Fig. 1O' détails du joint 2

1 . pièce guide 3. Coussinet en bronze (Fig. 9) segment porteur (Fig. 1O) 5. joint racleur
2. joints d'étanchéité 4. Fond avant 6. orifices pour montage du
fond (clé spéciale)

10. AMORTISSEMENT DE FlN DE COURSE

FONCTION :Amortir la fin de course des pistons pour éviter tout choc brutal avec lesfonds.
Le réglage de cet amortissement est effectué pour une masse et une vitesse donnée. L'amortisse-
ment est effic-ace que dans certaines limites. Pour vitesses élevées et masses importantes, voir décélé-
ration CH B, p.20, parag. 10 et CH 10, p.2O.

Analysons le fonctionnement d'u n amortissement - Désignation des repères (F ig. 1 2 à 16, p. 7).

1. piston principal 6. tige du vérin


2. piston d'amortissement 7. fond arrière
3. segment d'arrêt 9. fond avant
4. 8. bague flottante 10. clapet de non retour appelé clapet de
5. vis de réglage du débit démarrage rapide

Fonctionnement côté fond arrière 7 - Conception avec bague flottante (voir p. 7)


Fig. 11- Alimentation côté tige - Le piston 1 est poussé par l'effet de pression p.
Fig.12 - Le piston d'amortissement 2 pénètre dans la bague flottante 4, le fluide emprisonné
entre 1 et le fond 7 plaque 4 sur sa butée prévue dans le fond. Le fluide ne peut s'écouler que par
l'orifice 0 et l'ajutage, réglable par 5, qui contrôle le débit. ll en résulte un ralentissernent de fin
de course du piston 1 évitant le choc brutal piston-fond.
Fig. 13 - A l'inversion du sens d'écoulement du fluide la pression P déplace 4 sur son segment
d'arrêt 3. Le fluide peut alors s'écouler par les perqages usinés dans la bague. Débit et pression
peuvent s'appliquer sur les surfaces S1 et 52 perrnettant d'obtenir la force maxi dès l'alimentation
du vérin.

Fonctionnement côté fond avant 9


Fig.14 - Le piston 1 est poussé par I'effet de pression P. En fin de course sortie de tige la
bague 8 s'autocentre et s'ajuste dans son alésage. Le fluide emprisonné entre 1 et I ne peut s'écouler
que dans l'orifice 0 (ici non représenté) contrôlé par la vis de réglage 5.
Suite p.7
AMORTISSEMENT DE FIN DE COURSE

Fig. 1 1

ll en résulte un ralentissement de fin de


course. La pression provoquée par le fluide empri-
sonné dans cette chambre provoque le déplace-
ment de I comme indiqué, Fig.14.
Fig. 15 - A l'inversion du sens d'écoulement
du fluide la pression P en résultant déplace I d'une
valeur équivalente au jeu défini permettant au
débit du fluide et à sa pression de s'installer sur
la section annulaire du piston 1 .
Nota : On remarque que les bagues 4 et 8
font fonction de clapets de non retour.

Fig. 15

(z

Fig. 16 -Autre conception avec clapet de démarrage


rapide incorporé aux fonds (ici fond arrière 7).
Le réglage de l'amortissement s'effectue par la vis 5.
Le clapet 10 oblige le fluide emprisonné à s'échapper par le
conduit 0.
Pour le démarrage en sens inverse le clapet 10 permet
au fluide sous pression de s'appliquer sur la surface annu-
laire S1 plus la surface du piston d'amortissement S2,

Même principe et même concep-


tion pour l'amortissement côté fond
avant.
GENERALITES SUR LES VERINS

1 1. VERINS CNOMO. Répondent aux recommandations établies par le Comité de Normalisa-


tion de la machine-outils de l'industrie automobile (recommandations O5.O7O2 à 05.07.010 uni-
quement applicables en France). Ces vérins sont de plus en plus remplacés par les vérins correspon-
dant aux normes AFNOR NF E 48 O01, simple tige - 48 OO2, double tige / Juillet 82 - Vérins nus
(Sans fixation).
Ces deux types de vérin ont des dimensions pratiquement identiques : alésages, fixations, plans
de pose, ce qui permet en cas de pannes, une interchangeabilité très rapide.
- ô d'alésage en mm : 32-40-50-63-80-10O-125-160.
Pression maxi de service : 160 bar.
- Suivant diamètre, Courses de 30 à 1 O0O mm. Gamme de température de - 10 à + 90oC.
Leur désignation est codifiée suivant la norme NF E 48 O31 / Octobre 87 dont les caractéristi-
ques sont dans l'ordre : 1. série à laquelle appartient le vérin (pression, simple ou double tige),
2. alésage (mm), 3. d tige de piston, 4. type de fixation (norme NF ISO 6099 / Janvier 87, indice
de classement E 48 O3O), 5. conditions d'utilisation, 6. étanchéité du piston, 7. étanchéité de tige,
8. amortissement, 9. orifices et forme du filetage, 10. course du piston (mm), 11. entretoise pour
course longue, 12. extrémité de tige, 13. position des orifices, 14. position des fixations, 1 5. options
spéciales.
Fixations : elles sont interchangeables et se fixent en utilisant les tirants ou les fonds.
a) plaque de fixation avant ou arrière (Fig. 17). - c) fixationavecarticulationsarrières (Fig.'l7a).
b) fixation équerre avant ou arrière (Fig. 18). - d) fixation avec tourillons (Fig. 19).
- normes NF E 48 011 à 48 O14 / Juillet 69.
Les normes NF E 48 501 à 5O2 / Sept. 81, 5O3 / Nov. 87, 505 / Oct. 88 précisent les extrémi-
tés de tige de piston (tenon à rotule et chape rapportée).

Fig. 18

Fig. 17a

Les extrémités de tige reçoivent des chapes

.^,",-@
{= @ @remeres

12. -Yérins 160 bar a) à simple tige - alésage de 32 à 50O mm - série moyenne,
(Norme NF E 48 015 / Déc.92, équivalence ISO 6020 / 1)
b) alésage de 25 à 2O0 mm - série compacte,
(Norme NF E 48 016 / Fév. 9O, ISO 6020 /2)
- Vérins 250 bar
- simple tige - alésage de 5O à 5OO mm - (Norme NF E 48 O25 lOct.87l
Principales caractéristigues :

{ des alésages : 25 -32 -40 - 50 - 63 - 80- 0O- 1 25 - 1 60-


1 1 80 - 200- 320 -40O - 500.
GENERALITES SUR LES VERINS

Fixations : NF ISO 8132 lAoût 88, indice de classement E 48 5O4 - Dimensions d'interchangeabi-
lité des accessoires pour vérins 160 bar, série moyenne et 250 bar.
13. Vérins pour travaux durs. Utilisés en sidérurgie, Mines, Marine, Travaux publics, Equi-
pements pour hautes pressions (presses). Pour conditions de fonctionnement intensives ettrèssévères.
Pressions maxi : 2O0 - 350 - 450 bar. Alésage de 32 à 500 mm.
lls sont prévus avec systèmes d'attache incorporés au corps :pattes soudées, tenons, tourillons
(Fig.20-21). Les extrémités de tige peuvent être à tenons à rotules (Fig. 21), à taraudage extérieur
(Fis.20).

14. Vérins spéciaux - a) Vérins pour très hautes pressions 500-600 bar. Equipent les presses
hydrauliques. Appelés pot de presse. C'est un vérin du type plongeur (voir p.2), renforcé. Corps
moulé, acier A 56 M.
b) Vérins destinés à certaines machines-outils.

A tige creuse D. E .
simple tige lFig. 22).
(D.E. : double effet)
Fig.22
C'est le corps qui se
déplace.

D.E. double tige


(Fig.23)

fl_ Fis.23 L'encombrement est


moins important avec
le vérin mobile à
l.- deux tiges creuses
lFig. 2al par rapport
Fis.24
au vérin classique
(Fig.23).

c) Vérins tétescopiques - 2 conceptions. En simple effet - le plus usuel - une seule alimen-
tation d'huile, retour par charge extérieure. La sortie des tiges a lieu branche par branche.
Ex. Fig.25 : 3 branches. Avec charge antagoniste F, la branche @ sort en premier du fait
-
de la section S1 plus importante que la section 52 de la branche @, puir en fin decourse d" O,
@ sort. L'étanchéité n'est effective qu'au passage de tige.

Pour course importante le piston @ comportera une butée (voir repère @ , p. 2, parag. 2).

Fis.25
CH 1r GENERALITES SUR LES VERINS
P 10 VERINS ROTATIFS

Existent en double effet, sortie des tiges branche par branche. Nécessaire lorsqu'aucune charge
ne sollicite le retour.
Vérin à sortie de tige simultanée (Fig. 26) - Très délicat, nécessite un contrôle de présence
d'huile pour les volumes non contrôlés (V1 , V2, V3, V4) par la pompe du circuit, remplissage par
orif ices h.
hr

Fig.26 u)i ü2 AL3 $


La pression d'huile sur la surface S1 entraîne la branche O, lt y a transfert du volume d'huile
V1 en V2, ce qui entraîne immédiatement la branche @ avec transfert du volume d'huile V3 en
V4 entraînant la branchu @ . Retour par force extérieure ou par alimentation de l'orif ice 01, 0 étant
au reservotr.

i 5. VERINS BOTATIFS ou moteurs


oscillants.
a) A crémaillère (Fig.27)
Fournit des mouvements angulaires (rota-
tion de 45 à 360') avec des couples variables en
fonction de la pression d'alimentation.
lls sont désignés : par le type, le couple
pour une pression donnée, l'angle de rotation.
FiS.27

symbole
I
- 3§'
I

:N
i

a,

b) A palettes
- à une palette, rotation angulaire maxi 280' = (Fig.28) ;
- à deux palettes, rotation angulaire maxi 100" -
(Fi1.29, vues en coupe). Pour les repères voir p. 1 1 .
Le couple obtenu est proportionnel à la pression et à la
surface des palettes. La vitesse de rotation est fonction du
débit.
Fig.28
VERINS ROTATIFS CH tl
MONTAGES ET MOUVEMENTS DE VERINS P11

Vue en coupe d'un vérin rotatif à palettes D. E.


1 corps en fonte, 2 butées en acier avec joints,
3 palettes, avec canaux d'intercommunication, soli-
daires de l'arbre d'entraînement.
Deux flasques porte-paliers ferment cet ensemble.
Fonctionnement : Si l'huile sous pression entre par
l'orifice 0 elle agit sur la surface des palettes en 4 et 5.
Les chambres 6 et 7 sont reliées au réservoir par l'ori-
f ice 01. L'arbre d'entraînement pivote dans le sens
h ora ire.
Si 01 reçoit l'huile sous pression on inverse la rota-
tion de l'arbre.
Un blocage en position peut être obtenu.

Utilisations : Tous les mouvements angulaires rotatifs.


Ces paragraphes n'ont évidemment pas mentionné tous les types de vérins existants.

16. MONTAGES ET MOUVEMENTS DE VEBINS


De nombreux mouvements rectilignes ou de rotation sont réalisables à l'aide de vérins. Ces
montages nécessitent des mécanismes à bras de levier et des vérins à articulations avant, sur tige, et
arrière (voir ex. sur engins de travaux publics) ou des systèmes à poulies et câble. Les vérins tra-
vaillent en poussant ou en tirant (Fig. 30-31 ).
axe en rotation

axe en rotation
Fig.31

a) Vérins montés en parallèle.


L'entrée et la sortie de chaque vérin sont reliées
r'-L
respectivement à une même conduite d'entrée A et de
sortie B.
Théoriquement la valeur de la pression est la même
à toutes les entrées des vérins.
Si les vérins ne sont pas liés mécaniquement (L)
par la charge, il y a indépendance cinématique entre eux.
On peut alors introduire dans le montage des régulateurs
de débit, RD, qui, après réglage, assureront le contrôle
cinématique.
La liaison mécanique des vérins permet d'augmenter
la force disponible.
cH 11 MONTAGES EN PARALLELE DE RECEPTEURS
P12

Autres exemples de récepteurs montés en parallèle.

v1 v2
6
Voir CH 12
v--
p. 13

f--r--t
lLt I

L-.- -.1

T_
ris.32
I I

ETUDE DU SCHEMA - Les distributeurs sont du type à centre fermé. Un débrayage de pompe
externe à ces distributeurs de puissance est nécessaire.

1. Ce schéma est réalisable lorsqu'on utilise, quel que soit l'ordre des mouvements, un seul
récepteur à la fois. Cette automation est obtenue par des contacts électriques de fin de course après
l'impulsion de départ sur un bouton de marche m et l'embrayage de la pompe par D4.
Le tarage du limiteur de pression LP correspond à la pression la plus élevée que nécessite un des
récepteurs. Si pour chaque récepteur les vitesses sont différentes on place des limiteurs de débit ou
des régulateurs de débit avec clapet de non retour entre distributeurs et récepteurs.
Le mouvement simultané de deux récepteurs est impossible car c'est le récepteur qui nécessite
la pression la plus faible qui manæuvre en premier. ll s'ensuit donc des mouvements séquentiels.
2. Pour rendre possibles des mouvements simultanés en rentrée et en sortie de tige il faut mettre
sous tension deux solénoides de distributeurs différents (ex. Ed1 et Ed3) plus D4 et introduire des
limiteurs ou des régulateurs de débit (R.D.) sans clapet de non retour en E1 , E2 el E3 (Fig. 33).
Ceux-ci, une fois réglés, maintiendr:ont la pression de refoulement venant de la pompe, indépendam-
ment des pressions créées par la charge, sur chaque récepteur avec le défaut que l'étranglement agit
dans les deux sens d'utilisation (rentrée et sortie de tige). Pour chaque récepteur il faut donc régler
la vitesse pour le mouvement utile.

Même groupe moto-


pompe eu'en Fig.32
CH rl
MONTAGES EN SERIE DE RECEPTEURS
P13

3. Si un seul solénoïde est mis sous tension il n'y a qu'un récepteur mis en mouvement. ll
reçoit la quantité de débit traversant l'étranglernent. Si plusieurs solénoides sont mis sous tension
plusieurs récepteurs sont utilisés simultanément. Le débit de la pompe doit être légèrement supérieur
à la somme des débits utilisés (Fig.33).
Dans les deux cas il y a laminage de l'huile à travers les étranglements et l'excédent de débit
est évacué par le L.P. ll y a donc échauffement du fluide justifiant l'emploi d'un refroidisseur (voir
CH7,p.7l.
En fonction des récepteurs mis en mouvement le choix d'une pompe à cylindrée variable
ajustant automatiquement le débit utile est nécessaire et résoud également les problèmes d'échauffe-
ment de l'huile et de consommation d'énergie.

4. Voir aussi montage en parallèle utilisant des distributeurs multiples type travaux publics
(CH 6, p. 19).

b) Vérins montés en série


fr >>))) )

So=Sr
Votume\'1 =V2
vt-v2

Fig.34 :avec deux vérins double effet Fig. 35 : avec un vérin double effet et un vérin simple effet
Fig.36 : Ex. de montage correct de vérins montés en série
Ir fr'
Pu :purge d'air - Va :vanne de remplissage du circuit isolé
LD :limiteur de débit (contrôle la phase descente)
CARP : clapet anti-retour piloté (bloque la charge en position)
La conduite de sortie d'un vérin constitue l'entrée d'un
autre vérin. La synchronisation est hydraulique. Les mouvements
sont liés entre eux dans le même sens.
Le volume de fluide déplacé nécessite des cylindrées iden-
tiques Y1 = V2, donc les alésages des vérins sont différents.
S, ) S, avec S, = S, pour la Fig. 34 et Sa = St pour la Fig. 35.
S, et Sa : surfaces annulaires, St : surface de la tige.
Si les vérins sont sollicités à des charges communes (Fig.34
et 35) ou séparées (Fig.36), les pressions régnant dans chaque
chambre sont différentes et tendent à s'additionner.

Voir exemples de calculs, paragraphe 17, p. 15.


CH rl MONTAGES EN SERIE DE RECEPTEURS
P14
Remarques particulières pour vérins montés en série. Si la vitesse doit être contrôlée par un
régulateur de débit, placer celui-ci en amont du vérin A et non en aval de B. L'étranglement provo-
querait une surpression dans la tuyauterie de sortie (voir CH 10, p. 11, remarque). La tuyauterie de
transfert devra être bien dimensionnée pour résister à la multiplication de pression due aux rapports
des surfaces du vérin A.
Le circuit d'huile de cette tuyauterie étant indépendant, un montage de remplissage par la
pompe du groupe est prévu en pr pour pallier aux fuites possibles (voir Fig.36, p. 13). D en case 2 :
vérins rentrés, Va ouvert pendant cette phase d'entretien. Agir aussi sur la vis de purge Pu.

Autre exemple d'un circuit avec montage en série de récepteurs.

voir CH 6
p.15-16-17

(voir fonction CH 6, p. 17)

ETUDE DU SCHEMA - Les distributeurs sont du type semi-ouvert, départs fermés. lls per-
mettent le débrayage de pompe.
a) On peut obtenir le mouvement individuel d'un récepteur si un seul distributeurest missous
tension.
b) Si deux solénoïdes sont mis sous tension (ex. Ed1 et Ed3), on obtient le mouvementsimul-
tané des deux récepteurs en sortie de tige mais pour synchroniser les mouvements il faut dimen-
sionner correctement les sections de travail Sr -52 -Sr. La surface 52 doit égaler la surface Sr, car la
vitesse de sortie de tige de dépend du débit issu de la pompe et de la section S, (ü= 9- ) et la
Vl
vitesse de sortie de tige deV2 dépend du débit refoulé de V1 agissant sur la section Sr. ùr

c) On obtiendrait une synchronisation parfaite (compressibilité de l'huile négligée) en choi-


sissant des vérins double effet à double tige de mêmes caractéristiques. Les débits agissent alors sur
des surfaces égales.
d) Si les vérins double effet à double tige fonctionnent simultanément, pour définir la pression
maxi de la pompe et celle du tarage de la soupape de sûreté, il faut additionner les pressions de
fonctionnement nécessaires à chaque vérin pour déplacer sa propre charge.
Dans le cas de vérins double effet à simple tige un calcul particulier relatif à chaque vérin
s'impose.
Pour ces deux cas, voir les exemples de calculs, paragraphes 17 et 18, p. 15 et 16.
e) Voir aussi montage en série utilisant des distributeurs multiples type travaux publics (voir
CH 6, p. 19).
MONTAGE EN SERIE DE RECEPTEURS cH 11

EXEMPLES DE CALCULS SUR CES MONTAGES P 15

17. Soit le schéma de !a Fig. 37 avec les paramètres suivants :

1sil F'.î F'f zor - Vérin A : charge de 15 tonnes soit une force anta-
* goniste de 15 000 daN (Fr )

- Vérin B : charge de 2O tonnes soit une force anta-


goniste de 20 000 daN (Fu )

- Les deux vérins sont identiques en surface :

S, = Sa = 100 cm2 Sr=S.=50cm2


- Débit de la pompê q, = 80 //min. On admettra :
pas de contre-pression en sortie T du vérin B et
4 mécanique des vérins = 'lOOo/o.

- Ouelle sera la pression p, à l'entrée du vérin A 7


Fiq.37 Ouelles seront les vitesses en sortie de tige des vérins
-
AetB?
Solution :

1. On calcule d'abord la pression p, nécessaire au déplacement de la charge de 20 T (F, ).


Fz = 20 000 daN
F" 20 000
Qz =-l = 200 bar
s3 100
Cette pression de 200 bar se retrouve côté tige du vérin A et s'applique sur la surface annu-
laire S, de 50cm2. ll en résulte une force hydraulique Fh sur cette surface annulaire.
Fh = pz x S, Fh = 200 x 50 = 10000daN

2. Calcul de la pression p, .

L'étudeduschémamontrequecettepressionp, doittenircomptedelachargeF,(15000daN)
à laquelle s'ajoute la force de contre-pression Fh (10 000 daN) soit au total 25 000 daN.
Fl + Fh 25000
Pr = = 250 bar
100
Cette pression détermine le tarage du limiteur de pression du groupe et le choix de la pompe
compte tenu de cette pression et du débit de 80 //min.

3. Recherche des vitesses en sortie de tige des vérins A et B.


On remarque que le débit sortant de A côté tige et allant vers B côté piston n'est plus que de
40 tlmin. du fait des rapports des sections des vérins qui est de 1l2.ll en résulte que la vitesse du
vérin B est moitié de celle du vérin A.

Vérifications o='
++Hf rl pour
T;;'' = 13'33 cm/s
:
=
r.,r,î
666,6
t) pour B 6,6 cm/s
80 f/min. = 1 333,3 cm3/s 100
40 tlmin. = 666,6 cm3/s
Conclusions : Les vérins ont des mouvements simultanés à vitesses différentes.
Si l'on veut obtenir des mouvements simultanés et synchronisés (même vitesse) on peut uti-
liser des vérins double effet à double tige (schéma Fig.38).
CH 11
EXEMPLES DE MONTAGE POUR POSITIONNEMENT A 3 ou 4 POSITIONS
Pt6
18. Soit les deux vérins A et B avec les charges identiques du problème précédent.
Débit de la pompe Qv = 40 //min.
rFr lrz Surfaces Sr = Sz - S: = Sr = 100 cm2 '
1sr I 2 OTü
1. Le vérin B doit vaincre une charge de 20 T soit une
force F, de 20 000 daN, ce qui nécessite une pression p, de
p, =*s2='1::o
100
= 2oobar
Cette pression p, s'applique pour le vérin A, en S, , en
force de contre-pression (Fh)
Fh = Pz XSz = 200x 100 = 20000daN
F, + Fh 15 000 + 20 000
presslon en pr = 350 bar
sr 100

2. Véritication des vitesses (d)


666.6 _ 666,6
üpourA= 1OO dpourO= rOO rlA=üB
P,I
Conclusions : Dans ce cas précis le vérin A doit vaincre une
Fig.38 9, charge équivalente à la somme des charges appliquées aux deux
récepteurs (35 T). La vitesse des deux vérins est identique. ll y a
bien mouvements simultanés et synchronisés.
Bemarque : Dans le calcul des pressions il n'a pas été tenu compte des phénomènes de compres-
sibilité de l'huile.
19. Exemples de montage utilisant des vérins pour positionnernent à troisou quatre positions.
Utilisés sur des machines de précision (aléseuses, rectifieuses, par ex.) ou pour des transferts de
pièces sous différents postes de travail. Les positionnements seront précis grâce à des butées méca-
niquesréglables. . À
CB B

Fis. 39

- Le vérin A fait parti du bâti inférieur. Son cylindre est


fixe, le piston se déplace.
- Les cylindres des vérins B et C sont fixés à deschariots
supérieurs glissant sur le bâti inférieur. lls déplacent donc
leur corps.
Ex. de positionnement à trois mouvements d'indexage de deux chariots B et c.
Fig.39 -
@ Oeptacement égal pour B et C. @ déplacement du chariot C uniquement.
Fig.40 - Ex. de positionnement à quatre mouvements pour le chariot B.
Pour obtenir le déplacement des chariots les orifices P indiquent, pour chaque position les
chambres des vérins à mettre sous pression, les autres orif ices sont au réservoir.
CH rl
MONTAGE EN CIRCUIT DIFFERENTIEL
P17

20. Ce montage est recherché lorsqu'on veut, à partir d'un vérin D. E. simple tige, obtenir
des forces maximales égales de poussée et de traction.
On choisit un vérin D.E. simple tige ayant un
rapport de sections égales ,
s,2=
. 5r-
, T
Le tableau des dimensions des vérins de la
p. 2O correspondant à la norme NF E 48 016/
Fév. 90 indique pour chaque alésage D (côté S,)
deux diamètres de tige. Un des diamètres de la
tige d correspond sensiblement à d = Dl,,l2 et
donne aussi la surface annulaire S, qui se rappro-
Vérin différentiel che le plus du rapport jt =
52 -a 1

Ex. : Relevé du tableau pour les alésages D de 40 à 125 mm et sections S, et S, .

Su rface Surface Surface Surface


Alésage
Section S1
0 tige annulaire 52
Alésage
Section S, 0 tige annulaire 52
D (mm) d (mm) (cm21 D (mm) (cm2 d (mm) (cm2
1cm2 ) ) )

18 36
40 12,56 80 50,26
28 6,41 56 25,63
22 45
50 19.63 r00 78,53
36 9,46 70 40,05
28 56
63 31,17 125 122,71
45 15,27 90 59,1 0

SCHEMA AVEC MONTAGE EN CIBCUIT DI FFERENTIEL


Sz 50 cmz
Fn
- Calcul des Forces F, et F,
t0_0_crl
ü - Distributeur D en case 0 : circuit débrayé,
Sr pas de pression.

.F t - côté
? "..t" 1 : le débit qy de la pompe P se dirige
,tFt fond et côté tige.
Force motrice côté piston (Fm) :
Fm = 50 x 100 -- 5 000 daN
Ed1
(daN) (bar) (cm2 )

Force résistance côté tige (Ft)


Ft=50x50=2b00daN
or ces deux forces sont antagonistes :F, est la force utile car
Fr=Fm-Ft.
- 2 500 daN = 2 500 daN
5 000 daN

o
- D case 2 : le débit de la pompe est admis côté tige sur la sur-
face annulaire 52. Le débit côté piston retourne au réservoir.
La Force côté tige Ft ou F. a déjà été calculée soit 2 500 daN.

Conclusions : F, = Fr. La pression s'applique uniquement sur


10 0/min
la surface équivalente à celle de la tige et ceci dans les deux
sens, rentrée et sortie de tige.

ÿz
Calcul des vitesses rl, et r),
Recherche de r), : distributeur D en case 2.

"' ev = 10 dm3/min.
ÿo=J = 2odm/min. = 3,33cm/s
S, -.0,5 dm2^ qv de la pompe : 1O f/min.
CH rl MONTAGE EN CIRCUIT DIFFERENTIEL
P18 PANNES POSSIBLES SUR LES VERINS ENTRETIEN -
Recherche de r!1, Distributeur D en case 1
Le schéma ci-contre montre que le débit qui entre dans le Sr
vérin côté piston (qr,) est le débit issu de la pompe (qv) plus
le débit récupéré (q"z) par l'avance du piston.
débit
gvr = gv * gvz (1) [ On remarque q",
:
Ï
9ue
récupéré
or 9rz = dr x (S, - Sr) Ql L - =
Sr S, surface de la tige
remplaçons Qvz dans (1) par sa valeur (2) :
Qvr = Qv + d, (S, - Sr) (3)
dans (3) par sa valeur: de la pompe
Qv1 = d, x S,. remplaçons gvr Qv

d,,xS,, = ev * d1 (Sl - S2) soit rl,xS,, = Qv * d,xS., - d,xS, l4l


Réduisons l'équation (4) en faisant permuter les termes d, x S, et û, x Sr.
rl, x S, = Qv + d., x S, - rl., xS,
Simplifions tl,,x S, = qy
Qv 10 dm3/min.
-_=_=
d'où r,1 20 dm/min. = 3,33 cm/s
52 0,5 dm2
Si l'on compare les vitesses rÎ, et rl, on remarque qu'elles sont identiques.

21. PANNES POSSIBLES

Défauts constatés Causes possibles Remèdes

Fuite externe Usure des joints de tige Avec joints en chevron, resserrer le
côté tige fond avant.
Tige marquée Enlever sans délai les bavures avec une
pierre ou pâte à polir.
Si la fuite persiste, démonter, chanl ;er les joints. Attention à l'orientation des
lèvres. Elles doivent être tournées côtr i huile sous pression.
Fonctionnement mou Fuite aux joints de piston. Usure. Démonter, changer les joints.
ou par saccades Attention à l'orientation des lèvres.
Présence d'air (au démarrage de Purger par les vis de purge.
l'installation ou après un long
arrêt).

22. ENTRETIEN
A chaque démontage d'un vérin (panne, révision du matériel) vérifier l'état de tous les joints.
Changer ceux qui présentent une usure importante.
En démontant un joint que l'on soupçonne d'être la cause d'une fuite on doit retrouver le ou
les points détériorés.
Prendre beaucoup de précautions pour les remettre en place et pour glisser l'ensemble tige-
piston-joints dans le cylindre (Fig. a1).
Graisser la périphérie d'entrée du cylin-
dre. Un joint neuf doit être préalablement
lubrifié avec une huile de qualité hydraulique.
spatule (voir Fig. 42) Pour aider les joints à se mettre en place
il est conseillé de les chauffer, avant mon-
tage, dans de l'huile ou de l'eau à 60o.
Utiliser une spatule en acier ou en alliage léger
sans bord coupant et soigneusement polie
lFig. 42, p. 29).
Fis.41 Attention au passage des cartouches
d'étanchéité de tige sur l'embout fileté de la
tige de piston.
CH 1r
ESSAI - STOCKAGE - CAVITATION
P le

éch. :1

Fis.42

Après montage d'un joint neuf un léger suintement peut apparaître. C'est une période de
rodage. Le suintement doit disparaître rapidement. Au cours de ces manipulations, protéger la tige
du vérin contre toutes marques parchocs (pose de papiergaufré auto-collant par ex.). Au remontage,
répartir le serrage des fonds par les vis ou par les tirants d'assemblage.
Sur un équipement : vérifier les points d'attache des fixations et les alignements. Graisser les
points d'articulation et de pivotement.

23. ESSAI - Le vérin sera monté sur un groupe moto-pompe, purgé et manæuvré dans ces
mouvements en montant en pression progressivement jusqu'à la pression d'épreuve. Laisser chaque
chambre sous cette pression et observer des fuites éventuel les au passage de tige. Placer un mano-
mètre sur la tuyauterie aboutissant à la chambre sous pression, si celle-ci chute sans fuite apparente
au passage de tige, une fuite aux joints de piston peut être supposée (voir pannes possibles).

24. STOCKAGE - Après essai ou dépose d'un vérin, le dernier fonctionnement ayant eu lieu
sous huile, le vérin sera stocké tige rétractée, orifices obturés par des bouchons plastiques. L'extré-
mité de tige dépassant sera protégée par un papier spécial auto-collant.
Les joints doivent être manipulés avec beaucoup de précautions. Les joints détériorés doivent
être détruits. Ceux mis en réserve doivent être placés dans des sacs plastiques étanches et inventoriés
avec grande précision.
Pour chaque type de vérin il existe des pochettes de joints de rechange qu'il est recommandé
d'avoir en réserve.
Recommandation CETOP RP 16 Hl71 : mise en service, utilisation et entretien des vérins.

25. CAVITATION (suite du CH 5, p.29).


EXPERIENCE 2
Utiliser le groupe de puissance décrit CH 17,p.2,c)avec vérin et ressort.
Lorsque V est en fin de course, ressort
comprimé, le ressort (charge motrice) a
accumulé de l'énergie.
En plaqant D en case 2, le fluide côté
piston est au réservoir. Le côté tige est
soumis au débit de la pompe mais le ressort
restitue son énergie et le débit de la pompe
n'est pas suffisant dans une certaine partie
de la course pour contrôler la vitesse de
retour. ll y a donc, dans cette phase de
rappel, une dépression interne pouvant pro-
voquer une cavitation et faciliter les entrées
d'air.
On constate dans la phase début de retour, à vitesse très rapide, l'émission par le vérin d'un
son sifflant, puis, le ressort perdant de son énergie, le retour à vitesse normale correspondant au
débit de la pompe.

Remèdes : lnstaller un régulateur de débit (R.D.) ou un limiteur de débit comme indiqué sur
le schéma et le régler jusqu'à disparition de la cavitation. La vitesse du vérin est alors compatible
avec le débit de la pompe.
Dans certaines installations (Presses à transmission hydraulique en particulier) un clapet de
remplissage et de vidange sera utilisé pour améliorer la vitesse d'approche d'un vérin soumis à charge
motrice (voir CH g, p. 10).
!o

350
Ex, de lecture : un vérin d'alésage ô 180 mm sous une pression
de 140 bar développe en poussant une force de 35 625

300 250
PRESSION EN 8AR

210 t40
daN. \3/

Sætion
r
cm1
|,l l===-+ls
Alésâge
Cmm
0tige
mm
Section
difléren-
Â\
\y

60 9{!
Ex. de lecture : un vérin d'alésge 250 mm - d de tige 180 mm.
Pression 21 0 bar - développe en lirant une force de 49 640 daN.

120
PRESSION EN 8AR

140 210 250


N)J
Or
:E

120 90 60 tielle {cmll 300 350

16 6.03 360 540 720 840 1 265 1 505 1 805 2 110


2 814 2 412 2 0r0 I 688 1 120 964 723 442 8,04 32
22

22
4,24

8,76
250
525
380

785 1
505

050 1
5S0

226
890
r 8[t5
r 060

2 190
I
2
272

625
I 460
3 060
{
4 396 3 768 3 140 2 630 1 750 I 500 1 130 753 12,56 40
2A 641 380 575 765 895 I 345 I 600 I 920 2240 @
I 615
l-
6 870 5 889 4 907 4 120 2 740 2 350 I 766 1 170 r9,63 50
28 13,48 805 1 210 1 885 2 &'0 3 370 4 040 4 110
m
36 9,46 565 850 1 ',|35 1 320 r 985 2 365 2 tBs 3 310

36 21.00 1 260 I 890 2 520 2go 4 410 5 250 6 300 7 350 C


t0 909 s 35t 7 192 6 545 4 363 3 740 2 805 I 870 31,17 63
45 15.27 915 't 370 r 8:to 2 135 3 205 3 815 4 580 5 340 Im
45 34,36 2 060 3 090 4 120 4 810 7 215 I 590 r0 305 t2 020
v,
17 59t 't5 078 12 565 't0 554 7 036 6 031 4 523 3 015 50,26 80
56 25,63 1 535 2 305 3 075 3 585 5 380 6 405 7 685 8 970
'n
56 53.91 3 230 4 850 6 465 7il6 11 320 13 475 '16 170 l8 860 o
27 489 23 562 19 635 r6 493 10 9S6 I 424 7 068 4 712 7A.U 100
70 40.06 240o 3 605 4 805 5 605 I 410 10015 r2 015 t4 020 f,
()
70 u,24 5 050 7 580 10 t05 l1 t7 690 21 060 25 270 29 480
42 952 36 816 30 680 25 170 l7 1S0 t4 725 ll 044 7 363 122,72 125
7S0
m
90 59,1',| 3 545 5 315 7 090 4275 12 410 14 775 17 730 20 680 v,
90 137.45 4245 12 370 l6 490 19 240 28 860 34 360 41 235 48 t00 {
70371 60 315 50 265 42220 28 145 24 125 l8 095 12 060 201,06 160
1I0 106,03 6 360 I 540 12 720 14 840 22265 26 505 31 805 37 ilo I
m
89 064 76 340 63 615 53 435 35 625 22 900
100 I 75,93 10 555 15 835 21 110 24 630 36 945 43 980 52 780 6r 575
o
30 535 15 265 254,47 180
125 131.75 7 905 ll 855 15 810 t8 445 27 665 32 935 39 525 46 r10 7
109 956 94 245 78 540 65 973 43 980 37 695 24215 l8 845 314,',t6 2û
110 219,14 13 140 19 120 26 290 30 670 46 0(x) 54 780 65 700 76 690
6
't40 160,22 I 610 14 415 19 225 22 430 33 645 40 055 48 065 56 070 C
t25 257.41 t5445 23 165 30 890 36 035 54 055 64 350 77 225 90 095 m
t33 045 I',t4 040 95 030 t9 425 53 215 45 615 34 210 22 805 380,13 220 ct,
160 179,O7 to 740 l6 115 21 485 25 065 37 600 44 765 53 720 a2 670

140 336.93 20 210 30 320 40 430 41 170 70 750 8/230 !01 000 117 920
t71 804 147 260 122 715 't03 080 68 720 58 900 44 175 29 450 490.87 250
180 236.40 14 180 21 275 28 365 33 095 49 640 59 100 70 920 82 740
o
t60 4',t4,69 24 880 37 320 49 765 58 055 87 085 103 670 124 405 145 140
215 512 144 725 t53 935 t29 300 86 205 73 890 55 415 36 945 615,?5 280
200 301,59 t8 095 27 140 36 190 42 220 63 330 75 395 90 475 1 05 500 t,o
't68 890
180 549,77 32 980 49 470 65 970 76 960 1 l5 450 137 440 164 Sm 192 400 tr
ul
241 484 241 270 201 060 I 12 593 96 508 72 381 48 254 a@_24 320 au
220 424.11 25 440 38 t60 50 890 59 370 89 060 106 020 127 200
't 't 15
148 400
o
200 703,72 42 225 63 33s 84 450 98 s20 147 780 1 75 930 21 246 300
356 254 305 360 254 461 213 752 142 501 122 144 91 608 6t o72 't 017,08 360 ,=+
250 526,93 31 610 47 420 63 230 ?3 770 1 l0 650 13r 730 I 58 000 't84 400

220 876,51 52 580 78 890 105 170 122 700 1 84 000 2r9 100 262 900 3m 760 @
439 805 376 980 314 r50 263 885 1 75 920 't50 790 r 13 090 75 395 I 256.6 400
280 640.89 38 450 57 676 76 900 89 7',t5 134 575 160 2lO r92 255 224 290 (D
250 r 099,56 65 975 98 960 131 945 153 940 230 9r0 274 490 329 870 384 845 =
556 651 477 129 397 608 333 990 222 660 r90 852 't43 139 95 426 r 590.4 450
320 /86. r 8 47 170 70 755 94 340 'I ',t0 065 165 1m 't96 545 235 855 275 165
É.
280 1 347.15 80 860 121 290 't6l 730 188 680 2A3 020 336 930 404 300 471 710
o
687 225 589 050 490 87s 41 2 355 274 470 235 620 't76 715 117 810 r 963,5 s00 ,+
360 945,62 56 740 85 110 r 13 480 132 390 198 520 236 420 283 700 .i3r 000
LES MOTEURS HYDRAULIOUES

Table des matières

2-3 Fonction - Classification - Principe de fonctionnement.


Moteurs à engrenages à denture extérieure. Caractéristiques.

3 Moteurs à denture intérieure à profils conjugués.

4 Moteurs à vis. Moteurs à palettes. Caractéristiques.


Moteurs à pistons.

Moteurs à pistons axiaux : à bloc-cylindre tournant et plateau incliné fixe.


à bloc-cylindre tournant et axe incliné.

6 Moteurs à pistons axiaux à bloc-cylindre fixe et plateau incliné oscillant.


Caractéristiques des moteurs à pistons axiaux.

7 Moteurs à pistons axiaux à cames multi-lobes à carter rotatif .

8-9 Moteurs à pistons radiaux à bloc-cylindre tournant et came extérieure.

10-1 1 Moteurs à pistons radiaux : à came centrale excentrique et à chemises oscillantes.


à distribution par tiroir.

11 Généralités sur les moteurs hydrauliques.

12 Recommandations d'utilisation. Pannes possibles sur les moteurs.

13 Utilisations des moteurs - Protection contre les surpressions.


Réal imentation et gavage.

14-15 Exemples de schémas avec moteurs hydrauliques.

1 6-1 7-1 I Les transmissions hydrostatiques en circuit fermé.

16 Principe de base - Principe de fonctionnement.

17-18 Schéma complet d'une transmission hydrostatique.


Description et fonction des organes.

18 Montage. Mise en service. Entretien. Utilisations.


CH 12
LES MOTEURS HYDRAU LIOUES
P2

1. FONCTTON :Transformer l'énergie hydraulique reçue en énergie mécanique rotative. Celle-ci


sera recueillie sur un arbre de transmission relié à l'organe de travail.

2. CLASSIFICATION : Suivant les éléments internes soumis à l'action du débit on trouve des
moteurs.

a) A engrenages Ces appellations ont déjà été utilisées pour les pompes, ce qui veut dire
b) A palettes que Ie principe de construction des moteurs est très semblable à celui
des pompes.
c) n pistons

3. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

Le fluide venant de la pompe est refoulé à l'intérieur du moteur. Ce fluide agit sur le mécanisme
mobile. Celui-ci entraîne l'arbre dans un mciuvement rotatif utilisable.
La résistance opposée à la rotation de l'arbre crée la pression.
La fréquence de rotation est fonction du débit admis et de la cylindrée du moteur.
Le fluide utilisé sort du moteur à basse pression et retourne au réærvoir.

4. CARACTERISTIOUES
a) Type de moteur (voir classif ication).
b) Sa cylindrée (ou volume V) en cm3/tr.,lltr. Elle peut être fixe ou variable.
c) Fréquence de rotation maxi ou mini.
d) Pression maxi de fonctionnement.
e) Puissance en continu et en pointe.
f) Coupfe. On distingue le couple théorique et le couple réel ou effectif qui tient compte du
rendement du moteur. Le couple réel est évalué en fonction du couple nécessaire au démarrage du
moteur sous charge maxi (voir ex. de calculs sur les moteurs hydrauliques, CH 3, p.41 ,42,43ll.

5. LES MOTEURS A ENGRENAGES


a) A denture extérieure (Fig. 1)
Principe
Le fluide sous pression, fourni par la pompe, fait
tourner les pignons dans une direction opposée à l'orifice
d'arrivée, ce qui entraîne la rotation de l'arbre de trans-
mission. Exemple Fig. 1 - A : arrivée du fluide, le pignon
supérieur solidaire de l'arbre de sortie tourne dans le sens
horaire. La pression de l'huile se détend au fur et à mesure
de la rotation des pignons et sort à basse pression vers le
réservoir.
Pour éviter l'usure des paliers et améliorer le rende-
ment les moteurs sont équilibrés hydrauliquement. La
pression est exercée de chaque côté des pièces en mouve-
ment. Des canaux @ usinés dans le carter répartissent la
pression côté entrée sur des sections opposées.
Ces moteurs sont du type à jeu fixe (voir CH 5, p.3).
Les plus performants sont ceux réalisés avec flasques-
paliers appelés «à rattrapage de jeu hydrostatique suivant
le même principe que celui décrit au chapitre des pompes
(CH 5, p.4).
LES MOTEURS A ENGRENAGES

b) Caractéristiques des moteurs à engrenages


Gamme de pression ne dépassant pas 70 bar pour les moteurs du type de la Fig. 1, p.2, et
allant jusqu'à 21O bar pour les moteurs à f lasques-paliers.
Rendement global inférieur à 80 %. Le couple de démarrage atteint au maximum 60 % du
couple théorique.
Couple jusqu'à 1000 N.m pour des fréquencesderotationcomprisesentre 1000et3000tr/min.
Gamme de vitesse de 100 à 3000 trlmin. mais pour des rotations inférieures à 500 tr/min., les
fuites internes augmentent, la pression effective variera ce qui entraînera une diminution du rende-
ment volumétrique. Cylindrée constante. Deux sens de rotation possibles.
Les moteurs à engrenages sont bon marché et utilisés pour des transmissions de faible puissance.

6. MOTEURS A DENTURE INTERIEURE A PROFILS CONJUGUES


Le principe de ce moteur est très semblable à la pompe décrite au CH 5, p. 7.

Les pièces mobiles du mécanisme interne sont constituées d'un stator 1, d'un rotor excentré 2,
d'un collecteur 3 et d'arbres d'entraînement et de liaison 4 et 5 Fig.2).

Schéma technologique 1. anneau extérieur fixe et Stator.


I 2. rotor
3. collecteur mobile avec canaux intérieurs de
passage et de distribution de l'huile
4. arbre incliné et mobile relié au rotor 2
5. arbre d'accouplement

Principe :

Suivant le sens d'arrivée du f luide admis dans


le moteur, ce fluide est dirigé par le collecteur
vers les cellules formées par les dents du rotor et
du stator provoquant la rotation du rotor 2.
Une cellule sur deux est soumise à la pres-
sion du fluide. La cellule opposée est en commu-
nication avec un orif ice de retour.

Le mouvement du rotor 2 est transmis à l'arbre 5 par un arbre à cardan incliné 4 comportant
des dents aux deux extrémi tés. Ces dents s'adaptent aux dentures correspondantes de l'arbre 5 et du
rolor 2 pour former un accouplement mobile.

CARACTERISTIOUES
Suivant types et modèles :pression maxi admissible 170 bar.
En fonction des cylindrées et des débits admis, gamme de vitesse de 10 à 800 tr/min.
Couple maxi possible :2 300 N.m.
Cylindrée f ixe. Deux sens de rotation possibles.
Le schéma technologique (Fig.2) représente surtout le principe d'engrènement des pièces 1
et 2. Ce moteur existe aussi avec une glace de distribution se situant face à l'ensemble stator-rotor.
Cette glace permet l'arrivée et le départ du fluide.
Le rotor 2 a une dent de moins que le stator 1. Cette conception réalise une réduction de
vitesse pour l'arbre d'accouplement 5.
LES MOTEURS A PALETTES - LES MOTEURS A PISTONS

7. MOTEURS A VIS
Mêmes détails technologiques internes que les pompes du même nom (voir CH 5, p.8). Ces
moteurs sont à un seul sens de circulation du fluide. Le sens de rotation de l'arbre n'est donc pas
réversible. La régularité du debit à l'intérieur de ce moteur permet d'obtenir un fonctionnement
silencieux.

8. MOTEURSAPALETTES
a) Type à rotor non équilibré - Stator circulaire : voir détails technologiques au chapitre 5
des pompes à palettes, p. 9. Cylindrée variable possible.
b) Type à rotor équilibré - Stator ellipsoidal : cylindrée fixe, Fig. 3.
Principe :

Le sens de rotation est donné par l'arrivée de


l'huile sous pression sur la surface des palettes 3.
Les surfaces les plus grandes donnent la plus
grande force de poussée. La surface des palettes
Sl et 52 sont les plus importantes, le rotor 2
tourne dans le sens horaire dans le stator ellip-
soidal 1.
Lorsque le moteur est à l'arrêt les palettes
doivent être fermement maintenues contre la
piste du stator pour assurer l'étanchéité interne
nécessaire au démarrage. Ceci est réalisé par des
petits ressorts placés sous chaque palette ou par
des agrafes à ressort en fil d'acier 4 fixées sur
les deux côtés du rotor 2 et agissant sous les
palettes 3.

CARACTERISTIOUES
Gamme de pression : de 7à 70 bars pour le type non équilibré et jusqu'à 17Obar pour le type
à rotor équilibré (Fig. 3). Couple maxi 2 400 N.m.
Gamme de vitesse : de 100 à 3 000 trlmin.
Rendement global 90 % maxi.
Couple de démarrage environ 75 % du couple théorique.
Deux sens de rotation possibles. Drainage externe nécessaire.

9. MOTEURS A PISTONS
De par leur construction ils permettent d'obtenir des pressions de fonctionnement plus élevées
donc des couples plus importants que les moteurs à engrenages ou à palettes.
On distingue deux types :

a) A pistons axiaux. lls fournissent les fréquences de rotation les plus rapides (jusqu'à
4.500 trlmin.).
On trouve trois principes de construction :
1. à bloc-cylindre tournant et plateau incliné f ixe
2. à bloc-cylindre tournant et axe incliné
3. à bloc-cylindre f ixe et plateau incliné oscillant
b) A pistons radiaux plus destinés aux applications nécessitant un fort couple d'entraînement
et des fréquences de rotation assez basses (de 0 à 300 trlmin.). On trouve deux principes de cons-
truction :
1. à bloc-cylindre tournant et came extérieure à bossages
2. à bloc-cylindre fixe et came centrale excentrique.
LES MOTEURS A PISTONS AXIAUX

10. TYPES A PISTONS AXIAUX


a) A bloc-cylindre tournant et platoau incliné fixe (Fig. 4)
Voir technologie interne en se reportant
aux pompes du même type (CH 5, p. 13, 14, l5).

Fonctionnement :

Le fluide sous pression arrive par l'orifice A


et traverse la glace de distribution 1. ll pousse
les pistons 2 contre le plateau incliné 3 puis les
oblige à glisser sur la face de ce dernier. L'incli-
naison du plateau transforme le mouvement recti-
ligne des pistons en mouvement de rotation du
bloc-cylindre 4 donc de l'arbre d'entraînement 5.
Les pistons repoussés par l'inclinaison du
plateau 3 chassent le fluide vers le retour, à basæ
pression, par la glace 1 vers l'orifice B. Pour changer le sens de rotation, il faut changer le sens d'écou-
lement du fluide. L'orifice B devient arrivée du fluide sous pression, l'orifice A le refoulement côté
basse pression.

Si le plateau est associé à un système mécanique qui agit sur son inclinaison (de + 15o à 0oet
de 0' à - 15'), la course des pistons variera.
Le moteur sera à cylindrée variable.

b) A bloc-cylindre tournant et axe incliné (Fig. 5)


Voir technologie interne en se
reportant aux pompes de même type
(CH 5, p. 18).

Fonctionnement :

Arrivant par la lumière de la


glace de distribution 1 le fluide sous
pression agit sur les pistons corres-
pondants 2. La force de poussée
engendre un rnouvement de rotation
du bloc-cylindre 3 maintenu par
l'arrivée d'huile sur les pistons.
La liaison pistons-biellettes-pla-
teau 4 entraîne l'arbre 5. Au retour
des pistons le fluide, en basse pres-
doc. Hydraulique Châteaudun sion, est chassé par la lumière opposée
en communication avec le réservoir.
L L'inversion de l'arrivée d'huile inverse le
sens de rotation.
Si l'axe incliné est fixe (o jusqu'à 30"), la
cylindrée est fixe (Fig.5),
Si l'axe incliné est articulé, la cylindrée est
variable. Fig. 6, schéma de principe (voir CH 5,
p. 19).

*
Fis.
CH 12
LES MOTEURS A PISTONS AXIAUX
P6

c) A bloc-cylindre fixe et plateau incliné oscillant.


Voir structure au CH 5 des pompes, p. 17, Fig.31. Une transformation de construction est
nécessaire pour supprimer les clapets de refoulement (voir le schéma de principe ci-dessous).

ll faut assurer la distribution du fluide


arrivant sous pression vers la chambre d'un
piston en position poussée 2 et le retour du
fluide chassé de la chambre d'un piston en
position rentrée (l'). Les pistons compor-
tent des arêtes et chacun d'eux agit comme
un tiroir de distribution. Des perçages
relient les pistons entre eux. Le plateau
6
détermine la position des pistons.
oscillant
Suivant cette position les arêtes ouvrent
ou ferment les perqages de telle façon qu'un
piston en phase rentrée 2' assure le passage
du fluide sous pression vers la surface du
piston su ivant en position poussée 2.
3 : perçages vers un autre piston. La poussée
sur les pistons s'exerce sur le plateau qu'il
entraîne en rotation ainsi que l'arbre d'entraînement qui lui est solidaire.

d) CARACTERISTIOUES des moteurs à pistons axiaux


Les types décrits en a) et b), p.5 sont très utilisés.
Gamme de pression jusqu'à 350 bar. lls fournissent les fréquences de rotation les plus rapides
(jusqu'à 4 500 trlmin.) ce qui exige le plus souvent, pour obtenir une vitesse lente, un réducteur
mécanique à en-grenages placé entre l'arbre d'entraînement du moteur et l'utilisation.
Les fréquences de rotation sont fonction des cylindrées (fixes ou variables) et du débit admis
(voir documentations techniques des fabricants).
Rendement global :85 à 95 %.
Couple de démarrage : 85 à 95 o/o du couple théorique. Pour les couples possibles, voir catalogue
des constructeurs. Le nombre de pistons, jusqu'à 9, permet d'obtenir une excellente régularité
du couple même à basse vitesse.
Deux sens de rotation possibles. Drainage externe à réaliser.

Moteur à bloc-cylindre tournant et axe incliné


à cylindrée fixe (voir Fig. 5, p. 5)

doc. Rexroth - Sigma Moteur du même type à cylindrée variable


(voir Fig.6 p.5)
LES MOTEURS A PISTONS AXIAUX

11. MOTEUR A PISTONS AXIAUX A CAMES MULTI-LOBES SYMETRIOUES ET A


CARTER ROTATIF
Description (Fig. 7)

d : drain

doc. Rexroth - Sigma

1. arbrefixededistribution.AetB:orificesd'alimentationenfluide.d:orificededrain
2. bloc-cylindre relié au carter 5. Comporte B ou 5 alésagescylindriques équidistants
3. ensembles pistons-billes opposés avec ressorts communs de poussée disposés dans les alésages de 2
4. deux cames multi-lobes solidaires de l'arbre 1. Les lobes sont usinés avec des reliefs ou des creux
pour obtenir sur quatre courses le mouvement alternatif des ensembles pistons-billes 3
5. carter rotatif sur lequel on peut fixer une roue, un treuil, un tambour d'enroulement de câble
Fonctionnement :

Suivant le sens de rotation désiré l'arrivée du débit se fait en A ou B, respectivement alimen-


tation et retour. Les résistances internes ou externes créent la pression. Celle-ci agit sur les pistons-
billes 3 provoquant une poussée sur les cames 4 ce qui fait tourner le bloc-cylindre 2 et le carter 5
sur son arbre f ixe 1 .

L'inversion de l'arrivée d'huile en A ou B modifie le sens de rotation. «La roue libre» du carter
est obtenue en mettant les orifices A et B au réservoir (rôles du distributeur de commande).

Suivant le même principe de mécanisme à cames multi-lobes il est possible d'obtenir un


moteur hydraulique à arbre rotatif exté-
rieur 1 (Fig. 8).
Cet arbre et le bloc-cylindre 2 forment
une même pièce et tournent sur un arbre
fixe de distribution 6. Les pistons-billes 3
s'appliquent sur les cames multi lobes
fixes 4.
L'huile sous pression arrivant par
l'arbre de distribution 6 se dirige vers les
pistons3. Sous cette poussée les billes glissent
sur fes cames entraînant le bloc-cylindre 2
et l'arbre 1.
Llinversion de l'arrivée d'huile modifie
le sens de rotation.

CARACTERISTIOUES
Pression maxi : 280 bar.
Fréquence de rotation jusqu'à 300 trlmin.
Couple maxi :2 900 N.m.
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX

12. al A BLOC-CYLINDRE TOURNANT ET CAME EXTERIEURE


Description (Fig.9)
section A-A
1

Fig. 9

4
I

doc. Hydraulique Ch âteaudun

La partie centrale est un distributeur cylindrique fixe 1 solidaire du bâti 2. Ce distributeur


comporte des lumières Z et Y réparties suivant la Fig. 9, section A-A. Les lumières Z sont toutes
reliées à un orifice 0, . Les lumières Y sont toutes reliées à un orifice 02. Elles sont diamétralement
opposées.
Dans le bloc-cylindre 3 coulissent des pistons 4 munis de galets à roulement 5 appuyant sur une
came extérieure fixe 6 et comportant des bossages. L'arbre d'entraînement 7 est solidaire du bloc-
cylindre 3. (voir aussi Fig. '12).

Principe de fonctionnement :

Suivant le sens de rotation désiré le fluide sous pression est admis sous les pistons 4 soit par les
lumières Z ou les lumières Y situées dans le distributeurcylindrique 1.
La position angulaire de deux lumières correspond à un bossage de la came 6 et la Fig. 10
montre que la réaction d'appui des galets 5 sur la came 6 provoque une force tangentielle créant le
mouvement des éléments mobiles 3, 4,5 et par ce fait
56 r
de l'arbre 7 .
L'examen de la section A-A, Fig. 9, rnontre que
si le fluide sous pression est distribué par les orifices Z
le moteur va tourner dans Je sens horaire et inverse-
ment si le fluide est distribué par les orifices Y.
On retrouve une nouvelle phase motrice à chaque
passage d'un piston devant une lumière d'arrivée du
fluide, ce qui garantit une bonne régularité de la vitesse.
Le profil de la came 6 repousse les pistons 4 dans leur
alésage chassant le fluide à travers les orifices de 1
vers le réservoir. Si l'on inverse l'arrivée du fluide le
moteur tourne dans l'autre sens.
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX

Schéma technologique b) Ce type de moteur (Fig. 9) existe


25 aussi avec une distribution plane (Fig. 11).
Ce principe de distribution a des jeux
fonctionnels plus réduits que le distri-
buteur cylindrique fixe 1. Cette solution
permet de fonctionner à des pressions de
plus de 2OO bar et d'obtenir des fré-
quences de rotation passant de lente à
rapide et inversement.
1. distributeur f ixe
2. bâti
3. bloc-cylindre tournant
4. piston
5. galets à roulement
6. came à bossages
7.7'. arbres d'entraînement
8. distributeur plan fixe
9. pistons de poussée du distributeur
plan 8 sur le bloc-cylindre 3

13. On trouve des moteurs :

a) à deux courses de piston par tour. lls sont à


came ellipsoïdale. lls peuvent atteindre 2 2OO trlmin. ;
b) à quatre bossages (Fig.9, p.8), donc à quatre
courses de piston par tour, limités à 750 tr/min. ;
c) à six et huit bossages (Fig. 12), donc six à huit
courses de piston par tour, respectivement limités à 250
et 150 tr/min. (Course = un aller et retour).
Si les vitesses sont plus lentes que celles des moteurs
à pistons axiaux, les couples sont plus élevés.
Une fabrication récente de moteurs hydrauliques
lents à fort couple, avec le minimum de pièces en mouve-
ment, présente une conception modulaire indépendante
des fonctions hydrauliques-mécaniques-couples (Fig. 1 3).
La fonction hvdraulique est principalement réalisée
par un bloc-cylindre avec pistons à galet s'appliquant sur
une came extérieure à huit bossages. L'alimentation en
fluide est assurée par un distributeur cylindrique fixe à
distribution plane.
Le bloc-cylindre est monté par cannelures sur
l'arbre de sortie. Facilement accessible, il est interchan-
geable pour être modulable en cylindrée et en caracté-
ristiques mécaniques et parce fait intégrable dans d'autres
organes de transmission. La conception modulaire permet
aussi d'obtenir une distribution pour arbre tournant ou à
carter tournant, ce qui donne des fonctions mécaniques
diverses : rotation de tourelle, roue-rnoteur hydraulique
pour engins mobiles, treuil, translation d'engins à chenilles,
foreuses de tunnel, etc.
La fonction hydraulique permet aussi d'offrir des
Fig. 13 moteurs à une ou deux cylindrées. (suite p. 10)
doc. Poclain-Hydraul ics
CH 12
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX
Plo

Celle-ci est réalisée au moyen d'un sélecteur interne piloté à basse pression alimentant la totalité
ou une partie des pistons. Si tous les I bossages sont actifs le moteur est en grande cylindrée (fort
couple). Pour la moitié des bossages le moteur est en petite cylindrée (grande vitesse). Si l'on désoli-
darise les galets de la came à bossages,fonction appelée décrabotage, le moteur est libre sanssource
d'énergie.
Ce moteur a les avantages d'une boîte de vitesse.
Des systèmes de freinage sont assurés par la transmission hydrostatique
(voir p. 16, parag. 4, bl, par frein mécanique avec frein de parking et de sécurité.
Cedernier mode de freinage est de type multidisques à bain d'huile, la commande
de défreinage est hydraulique par pression et est déverrouillable mécaniquement.
Gamme de pression jusqu'à 400 bar. La faible inertie des pièces en mouve-
symbole d'un moteur ment favorise les arrêts brusques et les inversions f réquentes de sens de rotation en
à deux cylindrées charge.

14. A CAME CENTRALE EXCENTRIOUE -Principe à chemises oscillantes (Fig. 1a).


fl
--' 2
---=

I lo tuIt
\

Fis.14

d'après doc. Poclain-Hydraul ics


Description
Principe de fonctionnement :

La distribution du fluide s'effectue par deux conduits internes A ou B dirigeant le fluide vers les
lumières L ou L' situées dans la came excentrée du vilebrequin 4, puis par les perÇages de la bague de
distribution 5 de forme sphérique le fluide est admis vers l'ensemble plston 2, chemise oscillante à
tourillon 1. La liaison piston-bague est de type sphérique et équilibrée hydrostatiquement au niveau
de leur contact. Vilebrequin et bague de distribution sont associés pour leur rotation par deux
plaques 3 situées de part et d'autre de la bague 5. Elle est guidée dans ce mouvement par des pions
portant des galets à roulement fixe 6. Ces plaques sont maintenues en position par des entretoises
à ressort 7.
A ou B sont reliés pour la distribution soit à l'arrivée soit au retour du fluide. On peut inverser
la distribution du fluide. La pression interne dans un des conduits, A par exemple, agit sur la surface
des pistons à l'intérieur des chemises (pistons 2' dans la Fig. 14). La réaction d'appui des pistons 2'
sur la bague excentrée 5 provoque une force de poussée assurant la rotation de l'arbre 4. Les pistons
2" refoulent le fluide vers le conduit retour B. Le nombre de pistons choisi permet d'obtenir une
vitesse de rotation régulière avec des accélérations et des décélérations importantes.
Pression de pointe :350 bar. Très bonne régularité couple-vitesse sur une très large plage de
vitesse. Couple 110 daN.m à 350 bar. Carter en deux parties en fonte moulée. Arbre et pistons en
acier traité. Tourillons oscillant dans des bagues auto-lubrifiées. Ressorts de rappel I aidant les
pistons à s'appliquer sur la bague 5 quand le moteur travaille en retenue (frein moteur), il fonctionne
alors un court moment en pompe.
LES MOTEURS A PISTONS RADIAUX CH 12
GENERALITES SUR LES MOTEU RS HYDRAU LIOUES P 11

c) Principe à distribution par tiroir (Fig. 15)

- Un seul piston est représenté.

Description - f onctionnernent
Chaque piston 1 a son tiroir 2 qui se déplace
parallèlement au cylindre de travail 3. Des ressorts
rappellent les pistons en appui par des patins, sur la
came excentrée 4. Dans cet exemple les tiroirs sont
reliés et déplacés par une bague de synchronisation 5
entourant le chemin de roulement 6.
Par l'intermédiaire d'un distributeur de puissance
les orifices 0, et 0, sont en communication soit avec
la pression soit avec le réservoir.
Si 0r est alimenté en f luide (Fig. 15), celui-ci
est introduit dans la cylindrée et la pression en résul-
tant exerce une force sur le piston l entraînant la
came 4 donc l'arbre 7 en rotation.
Lorsque la came 4, suite à sa rotation, remonte
le piston le tiroir 2 déplacé par la bague 5 ferme 0,
et découvre 0, au réservoir.
La régularité du couple vient des pistons, au nombre de cinq, qui agissent chacun leur tour sur la
came.
Si l'on veut changer le sens de rotation de 7 on inverse la circulation du fluide en agissantsur le
distributeur de puissance.
15. GENERALITES SUR LES MOTEURS HYDRAULIOUES
lls sont autant utilisés que les vérins.
a) Les moteurs à engrenages et à palettes sont utilisés pour des puissances utiles peu élevées et
permettent d'obten i r d'importa ntes cy I i ndrées.
Les moteurs à pistons sont utilisés pour des pressions de service élevées. lls ont un dispositif
de distribution fixe ou rotatif interne au moteur.

b) Les moteurs à cylindrée fixe ont un couple constant uniquement tributaire de


la pression et indépendant de la vitesse de rotation.
Les moteurs à cylindrée variable ont à la fois des vitesses et descouplesvariables, la
pression du fluide et le débit d'entrée restant constants.

c) Les caractéristiques d'un moteur s'expriment en fonction d'un certain nombre de valeurs :
pression, cylindrée, couple, f réquence de rotation et puissance.
Ex. :pression 400 bar, cylindrée 310 cm3, couple 1 900 N.m, à 140trlmin., puissance 24kW.
ll faut y ajouter les charges radiales ou axiales supportées par l'arbre et les dimensions du moteur.
Ces caractéristiques correspondent chez un constructeur à une référence type.
d) Le rapport poids-puissance d'un moteur hydraulique est un avantage sur un autre mode de
transmission (ex. moteur électrique).
L'inversion du sens de rotation est facile, précise, directe et demande peu d'énergie.
La fréquence de rotation est réglable dans les deux sens.
Si la f réquence de rotation est comprise entre :
1 à 150 tr/min. : le moteur est très lent.
Jusqu'à 300 tr/min. : le moteur est lent.
350 à 2 500 trlmin. : le moteur est rapide.
Matériaux employés :Corps en fonte spéciale ou en acier traité.
Rotor en fonte spéciale ou en bronze phosphoreux.
Pistons et arbre en acier nickel-chrome traité.
Les flasques d'assemblage des moteurs sont normalisés NF E 48 353/Déc. 85.
CH 12 R ECOMMANDATIONS D'UTI LISATION
P12 PANNES POSSIBLES SUR LES MOTEURS

'16. RECOMMANDATIONS D'UTILISATION (norme E 48 350 / Sept. 91)


a) Pour chaque type bien prendre connaissance des recommandations prescrites par le cons-
tructeur surtout si le moteur est transformable en pompe.
b) S'assurer. à la mise en route, que le carter du moteur soit correctement rempli avec du fluide
correspondant à la viscosité recommandée et purgé d'air. Respecter les finesses de filtration.
c) Le sens de rotation est généralement indiqué par des flèches placées sur le carter. ll s'observe
en se plaçant face au bout d'arbre.
d) Pour l'orifice de récupération des fuites attention à la position du moteur-horizontale ou
verticale (voir documents techniques). La tuyauterie de récupération des fuites sera reliée directe-
ment au réservoir. Tenir compte des pressions admissibles dans les carters, des pressions de gavage et
celles nécessaires au défreinage pour les moteurs f reinés.

PANNES POSSIBLES

Défauts constatés Causes possibles Remèdes

Pas de pression Vérifier la position du distributeur de puissance.


Le tiroir est-il conforme à la fonction qu'il doit
réa Ii ser.
Pas de débit Une fuite existe dans le circuit. Vérifier la pression
à la sortie de la pompe. Si elle existe remonter en
vérifiant organe par organe jusqu'au moteur pour
Le moteur localiser la chute de pression.
ne tourne pas
Excès de charge Vérifier la possibilité du moteur, la charge est
peut être excessive.
Grippage de l'arbre Alignement défectueux. Vérifier les fixations du
moteur. La lubrif ication interne se fait-elle ?
Canaux de distribution interne bouchés. Charge
radiale trop importante sur l'arbre de sortie.
Pompe et moteur :

a) sont mal calculés A vérifier. Contrôler aussi le débit de fuite.


b) donnent des signes de Procéder à un entretien général.
fatigue
Le moteur tourne
à une fréquence
S'il en existe les régula- A vérifier.
teurs de débit sont mal
plus faible que prévue
réglés

Le fluide ne convient pas. Se renseigner sur sa viscosité.


ll n'arrive pas suffisam- Rechercher la cause du colmatage.
ment au moteur (Vérifier les filtres par ex.)
Chute de pression Vérifier s'il n'y a pas fuite de fluide ou de présence
d'air dans le circuit.
Le moteur tourne Débit irrégulier Vérifier le niveau d'huile.
irrégulièrement Commande de l'organe de Vérif ier ce fonctionnement.
distribution défectueux Voir aussi les articulations, les paliers du mécanisme
entraîné.
Cavitation Renforcer le débit de gavage (pourcircuitfermé).
Pression du circuit de Vérifier le circuit. Voir aussi le texte correspondant
Moteur bruyant retour insuffisante à la Fig. 19, p. 13.
Moteur endommagé ou Vérifier son état ou le remplacer.
usé

Si à la mise en route un moteur tourne dans le mauvais sens, par rapport à la position du mode de
commande, inverser les tuyauteries arrivant au moteur. L'amener progressivement dans les conditions
normales d'exploitation (pression, vitesse).
UTI LISATIONS DES MOTEURS HYDRAULIOUES CH 12
P13

17. Un moteur sert habituellement à entraîner une machine qui possède une
certaine inertie.
Si le distributeur de commande a ses départs fernÉs en case neutre, on ferme le circuit lorsqu'on
se place en position arrêt ou.lorsqu'on inverse le sens de rotation. 1-a jne[êrr, entraîné en rotatioà par
l'inertie de la masse à laquelle il est lié, fonctionne en pompe.
L'alimentation devient aspiration. Le retour devient refoulement.
Du côté alimentation il se produit une cavitation. Du côté refoulement il se produit une sur-
pression. Celle-cis'oppose à l'entraînement rnécanique et provoque un freinage hydrâulique.
Moteurs et circuits devront être protégés contre la surpression par des limiteurs de pression qui
contrÔleront cette surpression et contre la ôavitation par des clapets de réalimentation ét de garale
(Fig. 16).

Fis. 16 J, n^I.n. ,L i[l l Limiteurs de pression


Taré à 10 % au-dessus du tarage du limiteur du groupe.

cr.or* de réalimentation et de savaee.


3âH1 )
Alimentent le moteur lorsqu'il fonctionne en
pompe.
Cet ensemble est monté le plus près possible du
moteur.

.De plus les appa.reils hydrauliques ne sont pas étanches. Lorsque le moteur est à l,arrêt la
pression de retenue nécessaire ou résiduelle, sous l'action de la
charge, p"ui etre trOs élevée. pour
immobiliser la machine à l'arrêt on trouve un système de freiÀage par trïctibn.

Le frein est constitué d'un système mécanique (à tam-


bour, à disque). Ce système est relié à un vérin simple effet
soumis soit à la pression du système hydraulique soit à
l'action d'un ressort de rappel.
Ce principe de freinage est représenté par le symbole
ci-contre (Fig. 17).
On trouve aussi, pour moteurs simple_ effet, comme système de freinage, un montage avec
limiteur de pression (Fig. 18) ou clapet taré (Fig. 19) agissant en contre-pressionl

On trouve aussi des


) systèmes de freinage
L! électromagnétique
Pour pression ) 15 bar Pour pression ( 15 bar

Pour moteurs à pistons radiaux à bloccylindre tournant et came extérieure à bossages (CH 12,
p. 8), il se peut que les pistons, entraînés par la force centrifuge, viennent frapper la came provoquant
un claquement. On supprime ces bruits en plaçant un clapei de contre-preislon de 1 à àCarsslr le
retour. C'est aussi un dispositif de gavage du moteur (Fig. 1g).
CH 12
EXEMPLES DE SCHEMAS AVEC MOTEURS HYDRAULIOUES
P14

18. SCHEMAS LORSOUE L'!NERTIE DE LA CHARGE EST PEU IMPORTANTE

e e

Rotation dans un seul sens Rotation dans les deux sens

Le clapet de non retour taré donne une contre-pression sur le retour dans le but de freiner et
de gaver le moteur lorsque le distributeur est placé en case repos 0. Cette case repos permet le dé-
brayage de la pompe pendant les périodes d'arrêt.
Les fuites internes du moteur seront reliées directement au réservoir pour éviter toute pression
sur le mécanisme interne et dans le carter.
19. SCHEMAS LORSOUE LA CHARGE LIEE AU MOTEUR TEND A L'ENTRAINER EN
POSITlON REPOS DU DISTRIBUTEUR
La case 0 du distributeur (schéma @) ne convient pas. On utilise alors un distributeur avec les
départs fermés en case repos, mais le fait de passer des cases rotation 1 au 2 à la case repos 0, blo-
quant le volume- d'huile dans l'une ou l'autre des tuyauteries, nécessitera des appareils de protection
contre les surpressions, schémas @ et @. ll faut aussi un circuit degavage (voir parag. 17, p. 13).

o
tarage LP2 > LP1

ces montages comportent :

a) schéma @ : un dispositif de protection contre les surpressions et la cavitation avec un sys-


tème de gavage par clapets de réalimentation CB et de contre-pression CP.
b) schéma @ un clapet freineur CF assurant un desserrage progressif de l'arbre, le serrage
'
étant rapide. A l'arrêt (D case 0) le système de freinage immobilise la machine (voir Fig.17, p. 13).
EXEMPLES DE SCHEMAS AVEC MOTEURS HYDRAULIOUES
CH 12
P 1s

20. SCHEMAS AVEC CONTROLE DE L'!NEBT!E DE LA CHARGE LIEE AU MOTEUR

sE I
--t--:-i--
ISE

On peut utiliser des réducteurs ou des régulateurs de débit RD (schéma @ ), mais le schéma @
est une meilleure solution. On utilise des soupapes de décélération SE appelées aussi équilibreurs
automatiques pilotés. (Voir CH 8, p.20, parag. 10).
Ces appareils assurent le contrôle continu de la vitesse d'une charge motrice. La vitesse reste
directement proportionnelle au débit d'alimentation quelle que soit la charge.
En fonctionnement normal, pour obtenir un sens de rotation du moteur, le fluide circule sous
pression dans une branche du circuit en traversant le clapet de non retour de la soupape SE. La pres-
sion existant dans cette branche pilote la soupape SE opposée pour la maintenir ouverte et permettre
au fluide dans l'autre branche de retourner au réservoir.

Si l'inertie de la charge entraîne le moteur, il y a baisse de pression dans la branche où il y


avait pression, le tarage de la soupape opposée ferme partiellement le passage du débit de retour.
Si l'on replace le distributeur en case 0 on obtient l'arrêt progressif du moteur car le manque de
pression dans les deux branches ferme totalement les deux soupapes SE.

ll y a donc décélération de la vitesse de rotation du moteur en évitant les risques de surpres-


sions dans les conduites.

Les appareils utilisés ne sont pas étanches (fuites internes). Pour


obtenir le blocage d'une charge en position arrêt le système de freinage
du schéma @ est à envisager.

21. On peut obtenir, à l'arrêt de l'ensemble, une rotation libre du


moteur en plaçant un distributeur 212 de dérivation (schéma @).
Cette fonction ne permettra pas l'utilisation du système de freinage
du schéma @.
CH 12
LES TRANSMISSIONS HYDROSTATIOUES EN CIRCUIT FERME
P16

1. Désignent tous les systènns hydrauliques où l'énergie est transmise par le déplacement du
fluide sous pression et à basse vitesse (5 à 10 m/s).
2. RAPPEL DES SYMBOLES POMPES ET MOTEUBS HYDRAULIOUES (voir CH 2,p.7t,.
3. PRINCIPE DE BASE
Systèmes dans lesquels le f luide détendu ou en basse pression
ne retourne pas vers le réservoir (cas des circuits ouverts) mais
revient côté basse pression (BP) de la pompe pour être réutilisé
en haute pression (HP).
Organes principaux (Fig. 1) : Une pompe à débit variable
et réversible et un ou deux moteurs hydrauliques M.H. (parfois
un vérin) sont les organes principaux transformant l'énergie
hydraulique (Wh) en énergie mécanique (Wm).
4. PRINCIPALES CARACTERISTIOUES
La pompe à débit variable réversible entraînée par un moteur à vitesse constante (électrique ou
thermique) permet :
a) d'inverser le sens du débit donc le sens de rotation du MH. Pas de distributeur (FiS.2 et 4) ;
b) de permuter dans les canalisations le côté haute pression et basse pression (Fig. 2 et 4) ;
Cette inversion autorise le freinage du MH et de sa charge en récupération d'énergie ;
c) d'obtenir une variation progressive de la vitesse du MH dans les deux sens, entre mini et
maxi, par réglage de la variation de la cylindrée de la pompe avec une position neutre sans débit
(Fig.3).
En utilisant un fulH à cylindrée variable on obtient une plage de fréquences de rotation plus
importante que celle permise par un MH à cylindrée fixe.
La fréquence de rotation la plus rapide d'un MH est obtenue lorsque sa cylindrée est la plus
petite. Pour éviter des vitesses par trop excessives l'inclinaison mini du plateau incliné (voir CH 5,
p. 16) est de 7'. Cette position est obtenue par des butées.
5. Ces circuits nécessitent des éléments complémentaires pour assurer un bon fonctionnement
de l'ensemble et sa protection. On trouvera principalement :
1. Un circuit de gavage assurant :
a) la compensation des fuites de la pompe et du moteur ;
b) la régénération par refroidissement d'une partie du fluide qui a travaillé et sa filtration
avant réinjection dans le circuit principal ;
c) l'assistance des pistons de la pompe et du moteur (maintien de ceux-ci sur le plateau) ;
d) l'alimentation du dispositif de la servo-commande assurant l'inclinaison du plateau de la
pompe.
2. Des appareils de protection contre les surpressions (voir Fig. 5 et texte p. 17).

FiS.3 - débit nul. MH à l'arrêt

Le moteur tourne
dans le sens horaire

Le débit de la pompe
est inversé. Le M H
tourne dans le sens anti-
Fig.4 horaire.
CH 12
LES TRANSMISSIONS HYDROSTATIOUES EN CIRCUIT FERME
P17

Le schéma de la Fig. 5 symbolise un circuit complet.


(Rappel : MH : moteur hydraulique HP : harte pression BP : basse pression).
- -
Le dispositif de la commande de la pompe 1 (servo-commande) n'est pas représenté.

6. DESCRIPTION ET FONCTION DES ORGANES


1 . Pompe à débit variable et réversible HP.

2. Pompe de gavage BP : Ëlle doit fournir un débit supérieur au débit perdu par les différentes
fuites provenant du générateur et du récepteur et assurer partiellement la régénération du fluide
qui «a travaillé».
Sa cylindrée doit correspondre à 1Oo/o de la cylindrée de la pompe 1 + 10 % dela cylindrée
du moteur 11 .
Le débit issu de 2 a lieu en BP et au travers de deux clapets anti-retour 4. ll se dirige automa-
tiquement vers la brancne BP.
3. Filtre d'aspiration : Elément filtrant de 10 microns avec dispositif magnétique (voir CH4,
p. 13 et 14). llest dimensionné en fonction du débit de2et de la viscosité du fluide.
4. Clapets de gavage et de réalimentation (voir p. 13, Fig. 16).

5. Limiteur de pression de la pompe de gavage 2 : Fonctionne à pleine ouverture lorsque la


pompe 1 est à débit nul. ll ne fonctionne pas lors de la rotation du moteur 11. (Voir parag.7, p. 18).

6. 7. Soupapes de sûreté : Protège le circuit HP contre les surpressions en cas de blocage méca-
nique du moteur.

8. Soupape de renouvellement de l'huile : Permet la régénération d'une partie du fluide soutiré


du circuit de puissance au travers d'un limiteur de pression 9 appelé soupape de purge et du refroi-
disseur 10. La température maxi du circuit ne doit pas dépasser 80'C.

9. Soupapedepurge,déjàcitée,taréeàunevaleurinférieurede2à3barsparrapportaulimiteur
de pression 5.
Lors de la rotation du moteur 5 est fermé,9 est ouvert et maintient une pression dans le
circuit BP.
12. Réservoir : peut se situer en charge. Sa capacité est équivalente à 70 % du débit de la
pompe de gavage (en f/min.) si le refroidissement est efficace.
Le fluide hydraulique est à haut indice de viscosité (de 100 à 165. Voir CH 4, p.3).
Viscosité à 40'C. de 35 à 49 cSt. (Voir documents techniques des constructeurs)
CH 12
LES TRANSMISSIONS HYDROSTATIOUES EN CIRCUIT FERME
P18

7. Le schéma Fig.6 (réduction de la Fig. 5) illustre la circulation des différents débits


a) 5 fonctionne à pleine ouver-
ture lorsque 1 est à débit nul (Fig.3,
p. 16).
b) 5 ne fonctionne pas lors de
la rotation du rnoteur 11 (Fig. 2 et
4, p. 16).
Pour obtenir 6O f/min. dans la
branche HP, en admettant que le
c
.E
MH 11 perd en fuite 2 llmin.
(soit 58 llmin. en sortie du MH) et
§+ que la pompe 1 perd également
@ 2 llmin., il faut que le débit d'huile
à l'orifice d'admission de la pompe I
58{/min soit de 62 umin. (58 + 2 + 2t,.
Ces 62 llmin. admis à la pompe I
proviennent :
a) du débit de la pompe de
gavage fi2 ilmin.l ;
b) d'une partie du débit refoulé du moteur soit 58 tlmin., L'excédent de débit soit 8 llmin.
(huile quia travaillé) retourne au réservoir à travers 8, piloté par le circuit HP, et par g.

8. MONTAGE - Ce circuit, de par sa conception, demande des soins de montage et des précau-
tions de manipulation très poussées.
La pompe doit être fixée sur un support rigide, axe principal horizontal.
Pour éliminer toutes impuretés les tuyauteries doivent être nettoyées avec grand soin.
Le fluide évacué par la soupape de purge 9 retourne vers le réservoir 12 en traversant successi-
vement le carter de 11 puis le carter de 1 et le refroidisseur 10 (voir Fig. 5). L'arrivée du fluide est
canalisée point bas et le départ point haut des carters. Ce montage perrnet de récupérer toutes les
fuites et d'assurer un refroidissement relatif des mécanismes de la pompe et du moteur.

9. MISE EN ROUTE - Avec de l'huile filtrée, faire le plein :

a) du réservoir
b)du carter de la pompe
c) des conduites d'aspiration de la pompe 2 et des conduites de travail entre la pompe 1 et le
moteur 11 .
Les appareils 5 et 9 sont réglés (tarage) par le constructeur (tarage de 9 ( tarage de 5).
Le système de régulation de la pompe 1 placé en position débit nul, faire tourner la pompe 1
par à-coups jusqu'à l'obtention de la stabilisation de la pression de gavage. On s'en assure lorsque les
manomètres de contrôle placés sur les circuits HP et de gavage sont stables.
Faire tourner à faible vitesse le moteur 11 pour obtenir le remplissage de son carter par les
dispositifs 8 et g.

10. ENTRETIEN
10 heures après la première mise en route, changer l'élément filtrant de 3 puis ensuite toutes
les 500 heures de fonctionnement. Vérifier le niveau du réservoir.

11. UTILISATIONS
Pour des puissances importantes, de 15 à 22O kW, qui nécessitent un bon rendement et une
grande souplesie de marche. Le montage des organes, coniorme au schéma de la Fig. 5, p. 17, est
très groupé. On le rencontre en particulier sur les véhicules mobiles tels que : engins de travaux
publics et de manutention, machines agricoles, engins militaires, treuils.
Pour la variabilité de la cylindrée de la pompe, voir possibilités CH 5,p.27 et28.
LES ACCUMUTÂTEURS HYDRAU LIOUES

Table des matières

2 Fonction principale. Applications. Principe. Loi de Boyle-Mariotte.

3 G az uti I isé. D iffé rents types d'accurnu lateu rs hydropneu matiqu es.

4 Montage et fixation. Dépose.


Dégonflage. Gonflage. Vérification de la pression d'azote.
Util isation d'u n vérif icateu r-gonf leur.

Exemple d'un schéma avec accumulateurs des contacts électriques à


pression. Détermination d'un accumulateur.

Détermination d'un accumulateur (suite).


Exemple d'un schéma avec accumulateur utilisant un conjoncteur-disjoncteur.

7 Conjoncteur-disjoncteur hydraulique.

I Exemples de schémas avec accumulateurs.

I Codification des accumulateurs hydropneumatiques.


LES ACCUMULATEU RS HYDROPNEUMATIOUES
POUR CI RCUITS HYDRAULIOUES

1. FONCTION PRINCIPALE
Appareil destiné à emmagasiner de l'énergie et capable de la restituer sous la même forme.

2. APPLICATIONS
a) Maintien en position et sous pression d'un récepteur.
b) Réserve d'énergie.
c) Réserve d'huile sous pression utilisable en secours en cas de panne de la pompe.
d) Amortissement des coups de bélier, des vibrations, issus d'un circuit et des pulsations d'une
pompe.
e) Réserve d'huile sous pression pour compenser les fuites
d'un circuit.
f) Récupération d'énergie provenant de la descente d'une charge et restitution à un vérin.

3. PRINCIPE
On utilise les caractéristiques de compression et de détente des gaz, d'où l'utilisation du terme
pneumatique. Le gaz et le fluide hydraulique sont enfermés dans l'accumulateur et séparés par un
piston ou unevessie ou une membrane. Le rapport des pressions et volumes, à température constante,
est réglé par la loi de Boyle - Mariotte qui s'énonce :

- Pour une même masse gazeuse la variation de pression d'un gaz est inversement proportion-
nelle à la variation de son volume. Si la pression p du gaz est multipliée par deux, son volume V est
divisé par deux. Cette différence de volume est occupée par le liquide du circuit d'utilisation.

Pt
V,I

p1 : pression minimale : pression maximale


Vj : volume utile à pe de fonctionnement de fonctionnement

Loi deBoyle *Mariotte :p. x V. = pr x Vr = pz X Vz = k (constante)


Vo = volume du gaz emmagasiné dans la vessie de l'accumulateur à la pression pc (état initial).
Vr - V, = variation du volume du fluide ÂV. C'est le volume du fluide huile à calculer néces-
saire au fonctionnement du récepteur et utilisé entre les états p, x V, et pz x Y z .
p. = pression absolue (voir nota) de précharge en gaz de l'accumulateur ; le circuit hydraulique
étant décomprimé (état initial), températu re 20" C r 5" .
p, = pression minimale absolue de fonctionnement au récepteur créant un volume de gaz V, .
p2 = pression maximale absolue du circuit créant un volume de gaz V, . C'est la pression que
peut admettre les matériaux et les composants du circuit.
pc est comprise entre :a) un maxiégal à 90 % de la pression mini nécessaire au fonctionnement
du récepteur soit p. < 0,9 p, . ll doit rester dans l'accu une réserve d'huile formantuncoussin liquide.
b) un mini égal à 25 o/o de la pression maxi du circuit soit p. < 0,25 o/o gr., ceci dans le but
d'éviter un écrasement excessif de la vessie.
Les détentes et les compressions à température constante sont dites isothermes lorsque les
phases ou les cycles d'utilisation sur le récepteur > à la minute.
Lorsque les mouvements gaz-huile sont rapides, les variations de pression se font à temSÉrature
variable du gaz. Les déte;rtes et les compressions sont dites adiabatiques.
On utilisealors la formule : pr x Vl = p, x Vll = p, x Vl avec n - 1,4 pour l'azote.
Nota : les pressions pc , pr , p2 sont considérées en pression absolue.
pression absolue = pression relative (celle lue au manomètre) + pression atmosphérique
(= 1 bar).

Mariotte Edmé : physicien Français - 1620-1684 Boyle Robert : physicien Anglais - 1626-1691.
LES ACCUMU LATEURS HYD ROPNEUMATIOU ES
FOUR CIRCUITS HYDRAULIOUES

4. GAZ UTILISE
L'azote :gaz inerte, inoffensif pour les pièces.
Ne jamais utiliser d'oxygpne (bouteilte des soudeurs), gaz comburant, son mélange avec l'huile
sous pression peut provoquer une explosion.
L'emploi de I'air comprimé n'est pas recommandé. La vapeur d'eau qu'il contient provoquera
la formation de rouille. Dans le temps, cette oxydation mettra hors d'usage l'accumulateur.

5. Dt FFERENTS TYPES D'ACCUMULATEURS HYDROPNEUMATIOUES

corps supérieur

corps inférieur

membrane
Fig. 3

Attention :

si les vis de gonflage sont plombées :


Ne pas dévisser
Le constructeur a effectué le gonflage

fond inférieur

a)A piston (Fig. 1). Un pistpn libre avec joint coulisse dans un cylindre en acier rectifié. Les
fonds sont usinés et vissés sur le cylindre. lls sont pourvus de raccords nécessaires à l'introduction du
gaz et du fluide hydraulique.

- Etanche pour pression de 150 à 330 bars.


- Position verticale, fluide hydraulique en bas.
b) A vessie (Fig.2). Le corps est en acier spécial forgé. ll est d'uneseulepièce. Lavessiestandard
est en caoutchouc synthétique (Perbunan).
Elle est adhérisée sur une valve de gonflage. Une soupape-clapet évitera l'extrusion de la vessie
lors de la décompression du circuit.
Pressions de 15 à 500 bars. Gamme d'appareils pour capacité de 0,5 à 50 r.
Montage vertical recommandé. Le montage horizontal est possible mais le rendement est plus
faible.
c) A membrane (Fig.3). Constitué de deux coquilles hémisphériques en acier ou en alliage léger
(aviation). La membrane (caoutchouc synthétique) est rnaintenue par l'assemblage des deux coquilles
et porte une butée pastille pour éviter toute extrusion dans l'orifice d'utilisation.
Pressions : 400bar - capacité
capacité de 0,02 à 50 f. Montage en toutes positions.
500 bar - de 0,5 à 10 f. Vidange la plus rapide.
MANIPULATION DES ACCUMULATEURS

Se reporter aux recommandations :

CETOP RP 18 H/73 (mise en service, utilisation et entretien),


RP 47 Hi75 (conception d'installation et de sécurité d'emploi).

6. MONTAGE ET FIXATTON
a) Les accumulateurs seront solidement f ixés par des colliers
de serrage à un bâti fixe.
Au-dessus de 10 /, les accumulateurs à vessie (Fig.2) seront
f ixés sur une «chaise» (Fig. 5) et par colliers.
b) Chaque accumulateur sera muni d'une vanne 2 l'isolant
du circuit principal 1 et d'une vanne de purge 3. Une soupape
de sûreté 4 peut compléter le montage (Fig. a). Ces composants
peuvent être réunis dans un bloc compact.

7. DEPOSE D'UN ACCUMULATEUR


a) Fermer 2.
b) Ouvrir 3, la pression d'huile étant «tombée», retirer l'accumulateur en agissant sur le rac-
cord 5.
c) Avant de démonter les pièces intérieures d'un appareil, les opérations a) et b) ayant été
effectuées, laisser échapper la pression d'azote.
Après changement de la vessie ou de la membrane un accumulateur doit être à nouveau éprouvé
devant le Service des Mines (Arrêté ministériel).

8. DEGONFLAGE _GONFLAGE -VEBIFICATION DE LA PRESSION D'AZOTE


On utilise un vérif icateur-dégonfleur-gonfleur (Fig. 6-7).
a) Arrêter la pompe et mettre l'accumulateur au réservoir. Fermer 2. Ouvrir 3 (Fig.4). Cette
opération est impérative.
b) Dévisder le bouchon protecteur de la valve d'air. Voir raccord pour gonflage (FiS. 2,p.3l,.
c) Visser le vérificateur à la main sur cette valve à l'aide du raccord D et du contre-écrou E
(Fig. 6).
Vérification : Visser la manette A. Elle ouvre la valve. Lire la pression sur le manomètre.
Dégonflage : Même chose que pour la vérification puis agir sur la manette B.
Gonflage : ll faut une bouteille d'azote et un tuyau flexible spécial (Fig. 7). Brancher le tuyau
flexible à la bouteille et sur le vérif icateur-gonfleur en C. Visser la manette A et ouvrir lentement le
robinet de la bouteille d'azote jusqu'à la pression de gonflage indiquée par le manomètre. Fermer
alors la bouteille. Le gonflage provoquant un échauffement revérifier après quelques instants la
pression, parfaire si besoin puis fermer la bouteille d'azote. Desserrer A. Débrancher la tuyauterie
f lexible après l'avoir purgée par B.

9. DEMONTAGE DU VERIFICATEUR-GONFLEUR
Avant de desserrer les écrous D et E, dévisser à fond la manette A (fermeture de la valve).
Remettre en place le bouchon protecteur de la valve d'air sur l'accumulateur et le bloquer.

ffi),
E
Fis. 5

Fis.6
doc. Olaer lndustries
EXEMPLE D'UN SCHEMA AVEC ACCUMULATEURS UTILISANT DES
CONTACTS ELECTRIOUES A PRESSION DETERMINATION
D'UN ACCUMULATEUR
-

10. GROUPE MOTO-POMPE AVEC UN OU PLI,.ISIEURS ACCUMULATEURS


Employé en réserve d'énergie. Le dispositif de remplissage utilise des contacts électriques à
pression (voir CH 8, p. 26 et 27!.. Schéma Fig. 8.
Ce dispositif de charge du ou des accurrulateurs offre des plages réglables plus importantes en
basse et haute pression que celui utilisant un système entièrement hydraulique (voir parag. 12 et 13).

CP2
BP

24v
circuit électrique (voir symboles CH 17, p.4l

Fonction du groupe
Tenir immédiatement disponible
une réserve d'énergie importante accu-
mulée dans AC1 et AC2 sous forme de
f luide sous pression par un groupe
pourvu d'une pompe à faible cylindrée,
ce qui diminue la puissance du groupe
à installer par rapport à la puissance
nécessaire au vérin.

Fonctionnement :
a) En position repos D2 est en case 0, D1 en case 0, le débit de la pompe retourne au réservoir
par LP (voir CH 8, p. 4 et 5). Les accus sont chargés. Les contacts BP et HP sont ouverts. Le relais
KA n'est pas sous tension donc D1, hors tension, est bien case 0.
b) Le fonctionnement de D2 (case 1 ou 2) permet l'utilisation des accus dans le circuit, ce qui
va entraîner une baisse de pression. Le contact HP se ferme puis ensuite le contact BP (seuil de la
pression mini de fonctionnement). Ce dernier permet la mise sous tension du relais KA donc la fer-
meture des contacts Ka1 et Ka2. D1 est sous tension (case 1). La pompe recharge les accus. D2 étant
replacé case 0.
c) Au cours du regonflage (temps mort d'utilisation) le contact BP s'ouvre puis le contact HP
s'ouvrira (seuil de la pression maxi) mettant KA hors tension. D1 est alors hors tension (case 0).
On est revenu comme en a).

11. DETERMINATION DU VOLUME REEL ET TOTAL D'UN ACCUMULATEUR UTILISE


EN RESERVE D'ENERGIE OU EN SOURCE AUXILIAIRE DE SECOURS
(Même schéma que ci-dessus avec un seul accu)
C'est le problème qui se pose le plus souvent. ll faut déterminer, à partir d'un volume (aV)
restitué entre deux plages de pression pz et pr, le volume total Vo de l'accu à installer.

Données pratiques à connaître (revoir définitions p. 2, parag. 3).


pr : pression nécessaire pour la force de poussée = 80 bar P2
pression absolue :80 + 1 = 81 bar v2
gz : pression maxi admissible dans le circuit = 120 bar
pression absolue :12O + 1 = 121 bar
AV : volume d'huile nécessaire au vérin pour un cycle
aller et retour = 5 litres
Fonctionnement isotherme (intervalle entre deux cycles :2 min.).
(Solution p.6)
DETERMINATION D'UN ACCUMULATEUR EXEMPLE D'UN SCHEMA
AVEC ACCUMULATEUR UTILISANT UN CONJONCTEUR _
-
D ISJONCTEU R HYDRAU LIOUE

Solution:OnutiliselaLoideBoyle-Mariotte. pc xVo =pr XVr =pz XVz = k(constante)


(1) pr.Vr =pz.Yz Ql aV=Vr-Vz + Vz=Vr-aV
d'où dans (1) p, .V, = pz .(Vr - AV) pr .Vr = pa .Vr - pz .aV

P, .AV
par suite V, (p, - pr ) = pz .AV d'où vr
Pz -Pr
Application numérique : Pr = 81 bar bar AV = 5 f
gz = 121
121 x 5 605
u,' -
121-81- 40 = 1s.1 [
Calcul delacapacitéV.: po xVo =pr XVr orpo (à90%dep, (revoirp.2\
or Pr = 81 bar d'où Po = 81 x 0,9= 72,9bar soit 73 bar
81 15 x
73xVo = 81 x15 donne = -----=:- =
vo-73 16,6 Litres

On choisit un accumulateur de capacité la plus proche en valeur supérieure soit 20 Litres.


ll faut donc un accu de capacité Vo de 20 Litres avec une pression de gonflage en azote po de
73bp,r.
L'accu étant chargé (p. 5,parag. 10, fonctionnement, a) on prélève à chaque cycle 5 Litres.
Le débit de la pompe pour recharger l'accu sera choisi en fonction du ternps mort (2 min.) dans un
débit réel disponible chez un constructeur.
La pression de tarage du limiteur de pression LP sera de 120 bar. La pompe sera choisie pour
une pression de 150 bar ft 25Yo).
Pour des volumes plus importants prélevés dans un ou plusieurs accus et des temps morts de
plusieurs minutes ce principe diminue le débit de la pompe nécessaire et par ce fait la puissance
du groupe moto-pompe (revoir Fonction, p. 5, parag. 10).

12. SCHEMA AVEC ACCUMULATEUR UTILISANT UN CONJONCTEUR.DISJONC.


TEUR (CD) - (voir schéma technologique, Fig. 10 et 1 1, p.7l
MONTAGE EN RESERVE D'ENERGIE (Fis.9)
La pression de conjonction du CD est égale à 85 % de la pression de disionction.
Avec les mêmes données que le problème précédent (parag. 10 et 11) soit p, = 80 bar, p, = 120 bar,
AV = 5 /,. ce qui donne un accu de 20 /, gonflé en azote à
73 bar, le CD sera taré à 1 20 bar (pression maxi admissible).
La pression de conjonction sera de 102 bar (85 o/o de 12Ol ,
ce qui est suffisant puisque la pression mini de fonction-
nement pl est de 80 bar.
Le groupe moto-pompe branché en G aura pour
fonction de recharger le ou les accumulateurs pendant
les temps morts, D étant en case 0 (voir phase conjonc-
tion p. 7 , a) et Fig. 10).
La pression de gonf lage atteinte, le conjoncteur-
disjoncteur CD met la pompe à la décharge en agissant
sur le mécanisme (voir phase disjonction, b) et Fig. 11).
S'il n'existe pas de limiteur de débit (LD), l'accumu-
lateur restituera, lorsque D sera positionné en case 1, un
volume de fluide en grand débit et sous haute pression.
Ce dispositif est entièrement hydraulique. Cet apport
de puissance s'ajoutant au groupe permet de sous-dimen-
sionner celui-ci et peut être utilisé pour le mouvement
d'un vérin lorsque le cycle comporte un temps mort
assez long et un temps de travail court.
CONJONCTEUR - DISX)NCTEUR HYDRAU LIOUE

13. CONJONCTEUR-DISJONCTEUR (Symbole Fig. 9)


Principe de forrctionnenænt : Fig. 10 et 11 avec ex. du schéma de la
Fig. 9, p.6.

Fig. 10 Fig. 11

Surface S, ) S, de 15o/o (en moyenne) Fm : force mécanique du ressort tarable 1

a) Phase conjonction, gonflage de I'accu (Fig. 10)

Après utilisation du vérin [a pression a chuté. Le distributeur D est en case 0 (Fig.9, p.6).
Le ressort 1 ferme le clapet 2 (force mécanique Fm) car la force sur S, (p x S, ), est inférieure au
tarage de 1 soit :p x S, ( Fm.

La pression p étant la même des deux côtés du tiroir-clapet 3, celui-ci est plaqué sur son siège
par l'action supplémentaire du ressort 4. La pompe débite dans l'accu pour atteindre :

b) La phase disjonction. La pression monte dans l'accu. La force engendrée par l'aclion de
cette pression agit sur 2 (soit p x Sr ), à travers l'orifice calibré 6, atteint et dépasse le tarage de 1
(force mécanique du ressort) et soulève 2. Par ce fait le tiroir-clapet 3 est déséquilibré et le débit
de la pompe en P va au réservoir en T. A cet instant la pression p1 en aval du CAR, par l'orifice de
pilotage x, agit sur la section S, du piston pilote 5 maintenant 2 ouvert, soit : p, x S, ) Fm (Fig. 1 1).

Cette section S, est alors la seule active. Force sur S, ) de 15% àla force Fm.
L'accumulateur est en attente d'utilisation et suivant sa capacité il est possible d'effectuer un
aller-retour du vérin en mettant tour à toursoustension lessoléno'idesdu distributeur D (Fig.9, p. 6).

Fonction :

Met la pompe à la décharge dès que la pression


préétablie est atteinte (disjonction). Oès que la pres-
sion chute à une valeur égale à 85 % de la pression de
disjonction il remet la pompe en service (conjonction).
L'appareil maintient donc la pression dans un
circuit entre deux valeurs de pression.
Les déclenchements sont brusques.

Suivant débit (voir constructeurs) l'appareil est


utilisé en action directe (Fig. 10) ou combiné avec
) un limiteur de pression à commande pilotée {LP) de
dimensions adaptées permettant le passage de débit
plus important (voir schéma, Fig.12l.
Fig. 12
EXEMPLES DE SCHEMAS AVEC ACCUMULATEURS

14. MAINTIEN EN POSITION SOUS PRESSION D'UN VERIN


Utilisation de contacts électriques à pression (voir description technologique, CH 8, p. 26).
Ex. :Maintien d'une pression constante en sortie de tige d'un vérin (blocage d'une pièce ou
serrage d'un montage), Fig. 13.

Fonctionnement : après action


Fig. 13 sur S puis sur MA et M.
Phase 1 : D en case 1, Ed3 et
60 bor Ed1 sous tension, la pompe
Cî: BP débite dans le circuit. Le vérin sort et en fin de course,
tout en maintenant l'effort recherché, l'accu se charge.
La pression C1 est dépassée et celle deC2 est atteinte.
80 bo KA est mis hors tension désexcitant Ed3 par ka2.
La pompe débite au réservoir par le limiteur de pres-
C2: HP
sion LP. Le CAR évite à l'accu de se déchargervers le
groupe branché en G.

Hili Ed3
Phase 2 : L'accu compensant les fuites du distribu-
teur D la pression chute et quand celle-ci devient
inférieure au taraqe de C1 ce contact met sous ten-
sion KA donc ka2. Ed3 est à nouveau sous tension.
CAR

t La pompe charge à nouveau I'accu.


Nota : Entre les deux phases 1 et 2 :
a) La pression appliquée au vérin est comprise
entre les valeurs de tarage de C2 (pression maxi) et
de C1 (pression mini).
b) La pompe débite sans pression au réservoir
d'où consommation d'énergie et échauffement du
fluide minimum.
Si D est en case 2, Edz et Ed3 sous tension, on
obtient le rappel du vérin et la vidange de l'accu au
réservoir contrôlée par le limiteur de débit LD.
M : manomètre permettant de suivre les variations
de pression.
Schéma électrique (voir symboles CH 17, p. 4l'.

15. AUTRES EXEMPLES D'UTILISATION

Fig. 14

a) Pour amortir les pulsations d'une pompe (Fig. 14) ou des chocs hydrauliques (coups de
bélier). L'accu est alors placé près de l'endroit où se manifestent ces phénomènes.
b) En compensation de fuite (Fig. 15). Utilisé pour organe récepteur bloqué sous pression,
pompe à l'arrêt, la pression subsiste sur le vérin tant que des fuites n'ont pas fait baisser la pression.
Dans ce cas la chute de pression permettra au contact électrique CP de remettre le groupe (GMP)
en marche pour recharger l'accu puis remettre le groupe à l'arrêt.
COD I F ICATION DES ACCUMU LATEURS HYDROPN EUMATIOU ES

D'après recommandations CETOP RP 62 Hl75 - Norme AFNOR NF E 48 151 / Sept. 83.


CODE D,IDENTIFICATION
1. Catégorie de l'accumulateur :

543 S accumulateur normal (standard) - 543 T - accumulateur transfert


-
Un système «transfert» comporte des capacités de gaz additionnelles sous forme de un ou
plusieurs récipients supplémentaires séparés, reliés au côté gaz de l'accumulateur transfert par une
tuyauterie commune.
2. Type de séparateur : A : Vessie C : Piston
B :Membrane D : Sans séparateur

3. Gamme des pressions maximales P4 autorisées (exprimées en bar)


063 - 100 - 160 - 200 -250 -315 -400 - 500 -630.
P5: Pression d'épreuve = 1,5 Pa à laquelle est porté le corps de l'accumulateur sous contrôle de
l'organisme national compétent.
4. Gamme de volumes initiaux V, (en litres et décilitres)
000,2 - 000,4 - 000,5 - 000,6 - 001,0 - 001,6 - 002,5 - 004,0 - 006,3 - 010,0 -
016,0 - 020,0 -025,0 - 032,0 -040,0 --050,0 - 063,0 - 100,0 - 160,0 - 200,0.
5. Compatibilité avec les types de fluides hydrauliques utilisés.
H :compatibilité avec les huiles minérales HH, HL, HM, HV (voir CH4,p.2,paragraphe 1).
A, B, C, D : compatibilité avec les fluides difficilement inflammables de catégorie HFA ou
HFB ou HFC ou HFD (voir CH 4, p.4. paragraphe 4).
6. ldentification
a) Symbole de l'accumulateur suivi de S (standard) ou T (transfert).
b) Lettre du type de séparateur.
c) Pression maximale autorisée Pa.
d) Volume initial de gaz Vo.
e) Type de fluide compatible.
Exemple :543 S - A - 100 - 02O,O - H (Recommandations CETOP RP 62 H)signifie :
Accumulateur 5.4.3 (S), à vessie (A), pouvant fonctionner à une pression Pa de 100 bar à un volume
initial de gaz de 20 litres, conçu pour fonctionner avec une huile minérale.

Accumulateur à piston séparateur


à vessie,
à membrane

valve de gonflage

;'*lr
I .;:'
doc. E .T.N.A.
doc. Olaer lndustries
TUYAUTERIES = TUBES RIGIDES CH 14
TUYAUiËNIES FLEXIBLES P1

LES TUYAUTERIES

2 Caractéristiques du tube acier.

3 Utilisation et montage - Fixation - ldentification.

4-5 Façonnage d'un tube d'acier.


Cintrage sur cintreuse ou sur machine spéciale.

6 Opérations de décalaminage. Différents types d'embouts.

6-7 Les tuyauteries flexibles - Composition - Embouts.

I Choix et précautions à prendre pour l'utilisation.

I Confection d'un montage embout-tuyau.

10 Essai - Surveillance - Stockage.


LES TUYAUTERIES

1. Ce sont : des tubes rigides métalliques à structure homogène.


des tuyaux flexibles en élastomère à structure hétérogène multicouche.
Une tuyauterie équipée est une conduite prête à l'emploi munie de ses raccords ou embouts
de raccordement pour réaliser les liaisons entre les appareils ou ensembles hydrauliques.
En fonction du système étudié le fluide devra circuler à l'intérieur des conduites avec le mini-
mum de perte de puissance et les épaisseurs seront calculées pour que le tube ne subisse pas de
déformations en pression de service.

2. CARACTERISTIOUES DU TUBE ACIER


Acier doux (qualité TU 37 B), étiré à froid sans soudure, blanc d'étirage c'est-à-dire d'aspect
intérieur et extérieur lisse sans calamine, recuit en atmosphère neutre (norme NF A 49 330).
Appellations : a) Tubes série millimétrique b) Tubes série gaz
Cette dernière appellation est encore employée mais les fournisseurs de tube proposent une
gamme de fabrication très étendue. Sur leurs catalogues ils indiquent pour chaque diamètre exté-
rieur plusieurs épaisseurs. Cette présentation commerciale englobe les dimensions des tubes gaz.
La norme NF E 48 061/Avril 79 donne la gamme des diamètres extérieurs des tubes rigides :
4- 5-6-8- 1 0- 1 2-',t 4- 1 6-20-25-32-38-40- 50 { Epaisseur ô { Epaisseur ô
Le tableauci-contre indique pour cette gamme les extérieur de paroi intérieur extérieur de paroi intérieur
mm mm mm mm mm mm
épaisseurs disponibles.
4 0,5 3 16 114
Le tableau ci-dessous indique les dimensions et 4 0,75 2,5 16 1,5 13
appellations des tubes série gaz. 4 1 2 16 212
0,75 3,5
16 2,5 11
5
5 I 3
16 3 10
Dimensions Dimensions réelles
6 0,75 4,5 20 1,5 17
commerciales
0 extr. Epaisseu 'en mm 614 202 16

en pouce en mm 61,53 20 2,5 15


en mm renforcée
622 203 14
1t4 8x13 13,25 2,25 2,75 6 2,25 1,5 20 3,5 13
204 12

12x 17
816 252 21
3/8 16,75 2,35 2,90 8 1,5 5 25 2,5 20
824 253 19
1t2 15x 21 21,25 2,75 3,25 82,53 254 17
10 1 I 25 4,5 '16

3t4 20x27 26,75 2,75 3,25 10 1,5 7 255 15


1026 32 2,5 27
1 26x34 33,50 3,25 4,05 10 2,5 5 32326
10 3 4 32424
1 1t4 33x42 42,25 3,25 4,05 21'10 32522
2 1,5 I 38 2,5 33
1 1t2 40x49 48,25 3,25 4,05 228 38332
22,57 38430
Tous ces tubes sont soudables, peuvent se cin- 236 38528
trer à froid sur machine à cintrer.
23,55 38626
4112 38724
lls sont livrés en longueurs variant de 4 à 7 m, 4 1,5 11 40334
intérieur et extérieur huilés avec fluide hydrauli- 4210 40432
que, extrémités bouchonnées. 42,59 40530
438 50442
Chaque botte de tubes est repérée par une éti- 43,57 50540
quette d'identif ication. 446 50638
Les dimensions extérieures différentes entre tubes série millimétrique et tubes série gaz néces-
sitent l'emploi de bagues et d'écrous spécifiques (voir CH15, p. 2 et 3).
On utilise aussi des tubes :
- En alliage d'aluminium (AG3), destinés principalement à l'aviation.
- En acier inoxydable pour applications particulières (fluides corrosifs, énergie nucléaire).
- En cuivre, pour matériel de dimensions réduites, petites machines-outils par exemple, mais
il favorise le vieillissement de l'huile surtout à température élevée.
LES TUYAUTERIES

3. UTILISATION ET MONTAGE
a) Les tubes doivent être stockés huilés et bouchés. lls sont ainsi livrés.
b) Les chutes réutilisables devront être stockées de la même façon.
c) Le remplacement d'une tuyauterie défectueuse par une autre devra s'effectueren respectant
l'épaisseur (résistance à la pression) et le diamètre intérieur (vitesse de circulation).
d)Tout démontage expose le fluide du circuit à la pollution. ll y a lieu d'obturer les orifices
des raccords sur le tube et les orifices des raccords sur les appareils (bouchons plastiques de couleur).
e) Eviter les branchements rectilignes surtout pour les tuyauteries courtes. Penser aux variations
de température ou de pression provôquant dilatations ou contractions (voir dessins ci-dessous).
f) Les tuyauteries ne doivent pas être utilisées pour supporter des éléments ou des composants
qui leur imposeraient des charges anormales.

g) Deux critères sont retenus pour la disposition des tuyauteries :

l'accessibilité aux raccords permettant le passage des clés,


- la
- présentation.
4.
FIXATION DES TUYAUTERIES RIGIDES (Norme É,48 2OllJuin 811
On utilisd des supports ou colliers préfabriqués
et suivant lieux d'utilisation ils sont en matière plas-
tique ou en alliages légers (neutre au fluide et inin-
flammable). A placer le plus près possible des
coudes puis :

Longueur maximale
@ extr. des conduites en mm
entre supports
2 trous
jusqu'à 10
au-dessus de 10 et jusqu'à 25
au-dessus de 25 et jusqu'à 50
exemples de montage

Les tubes en faisceaux seront maintenus par


un même support en respectant les écartements
mentionnés ci-dessus. lls doivent absorber le maxi-
mum de vibrations et d'ondes de choc.
5. IDENTIFICATION
Les conduites peuvent être différenciées par des couleurs. Le code ci-dessous peut être utilisé.
(Norme NF E 04 057)
Conduite de travail, d'alimentation Trait continu rouge
Conduite de pilotage ïrait interrompu rouge
Conduite de retour Trait continu bleu
Conduite de récupération de fuite, de purge Trait interrompu bleu
Condtrite de gavage Trait continu vert
Conduite d'aspiration Trait continu jaune
Les tuyauteries peuvent être identifiées par le constructeur par des chiffres et des lettres. Cette
identification doit se retrouver sur les schémas. ll existe une norme expérimentale E 48 1431
Juillet 87.
FAçONNAGE D'UN TUBE D'ACIER

6. Les appareils étant positionnés en tenant compte des critères e) et f ) p. 3, consulter le schéma
pour identifier la tuyauterie à façonner. Raccorder les orifices en respectant le diamètre du tube indi-
qué sur le schéma.
ll faut donner à l'ensemble une bonne présentation : conduites verticales ou horizontales (peu
de positions obliques), siplusieurs vont dans une même direction elles seront alignées en faisceau.
Les figures de a à f, ci-dessous, illustrent les cintrages les plus courants. Pour les réaliser on
utilise soit une cintreuse hydraulique à commande manuelle ou électrique (Fig. 1) soit une machine
spéciale mobile à commande électro-hydraulique.

cintrage simple cintrage en bar'onnette croisement


(r chapeau de
de gendarme

§
cintrage en U cintrage en S contre-coude

7. CINTRAGE SUR CINTREUSE A TUBE (é maxi 60 mm extr)


a) Les constructeurs de cintreuse fournissent des formes et des galets de forme adaptés aux
diamètres des tubes - série millimétrique et série gaz (citées p. 2) avec les valeurs des rayons de
cintrage en mm. Se rapporter à leurs catalogues
b) Couper une longueur de tube nécessaire. Le calcul de cette longueur pour les cintrages com-
plexes est souvent difficile à déterminer. Ajouter toujours à la longueur quelque cm de réserve.

\ c) Recherche d'une longueur L la plus pré-


cintreuseàtube *.\ cise pour cintrage à 90o.
à commande manuelle
existe à commande électrique ll faut pincer le tube entre les formes de la
cintreuse sur un repère précis@tracé sur le tube.
Pour déterminer ce repère on retranchera de la
longueur L une valeur théorique X obtenue par
la formule :
Flasque supérieur X : 0,2146 R
R : râyon de cintrage (pris sur la fibre neutre,
axe du tube).

Ex : si R : 15O mm X = 0,2146x150
: 32,19 mm
Repèreâ:L-33mm
d) Porter le repère a sur le tube, le pincer sur
les galets de cintrage par approche de la forme
de cintrage, le repère a dans l'axe du piston. On
obtiendra après cintrage la longueur L désirée
(Fis.2l. Fis. 2

Pour un angle supérieur à 600 dépasser le cintrage très légèrement, le tube faisant ressort.
C'est une question de pratique. L'élasticité d'un coude est d'environ 2 à 3 o/o.
FACO]UilAGE D'UN TUBE D'ACIER

Pour les cintrages c et e les constructeurs


fournissent des formes supplémentaires s'adaptant
sur les flasques coulissants (Fig. 3).
Après chaque cintrage vérifier si des retou-
ches s'imposent. ll est possible en utilisant un étau
muni de mordaches, d'ouvrir ou de fermer très légè-
rement le coude. Utiliser comme bras de levier une
longueur de tube de diamètre supérieur glissée sur
le tube cintré.
L'engager jusqu'à la limite de la partie droite très
près du cintre.

La reprise dans une cintreuse d'un cintre


déjà commencé ne donne jamais de bons
résultats.
ll faut donc, avant cintrage, aussitôt après
pinçage du tube dans les formes vérifier :
cotes, repères, parallélisme et équerrage.

8. CINTRAGE SUR MACHINE SPECIALE MOBILE


- é extr de 6 à 42mm et de 20 à 60 mm. A partir du d 16 mm une broche intérieure de calibrage
est recommandée. Elle se retire automatiquement en fin de cintrage.
ll faut disposer d'outillage standard pour chaque diamètre de tube. Le changement est facile et rapide.
- Des cintrages étroits et de courtes longueurs entre les cintres sont possibles.
- Huit angles de cintrage sont programmés - Possibilité de cintre à 180o.
- Ajustage précis de l'angle désiré par indicateur digital.
- Des butées permettent le cintrage en série.
- Commande du cintrage par bouton ou par pédale.
Avec la même machine et des accessoires complémentaires on peut effectuer :

- des coupes de tube par scie circulaire après serrage dans un serre-tube.
- des ébavurages intérieurs et extérieurs.
- des présertissages par bagues coupantes voir CH 15
I ,3,d)ete)
- des évasements de tubes à 37o
I o u,paras. 8
Les cintreuses manuelles sont plus indiquées pour les cintrages de dépannage sur chantier. Les machi-
nes à cintrer sont d'utilisations plus polyvalentes dans un atelier de montage d'installations hydrauliques.

9. APRES OPERATIONS DE CINTRAGE


a) Vérifier cotes et alignement, Couper les extrémités d'équerre (voir CH 1 5, p. 3, c). Ebavurer.
ll existe des machines spéciales à couper et à ébavurer les tubes (voir parag. 8 ci-dessus)
b) Présenter le tube façonné en place dans ses raccords.
Ne jamais le forcer pour l'y amener.

c) Procéder à la confection du montage, soit :

par raccords à bague, I

I
ou raccords à brides, ) voir CH 15
ou soudage à l'arc sur des embouts II

Pour ce soudage un pointage préalable en position, par points de soudure opposés, est indispensa-
ble. Démonter l'ensemble tube et embouts pointés et procéder au soudage définitif.
Examiner la tuyauterie en vue d'un décalaminage éventuel.
OPERATIONS DE DECALAMINAGE

10. Elle doivent être réalisées obligatoirement après des opérations de façonnage et de soudure.
Petites installations : Souffler d'abord chaque tube à l'air comprimé, afin d'éliminer un bon nombre
d'impuretés, puis les immerger dans une préparation de décapage. Laisser agir, suivant degré d'oxyda-
tion ou d'impureté, de quelques minutes à plusieurs heures.
Le produit peut aussi être appliqué au pinceau pour l'extérieur du tube et par pulvérisation pour
l'intérieur.
Suivant produits utilisés il sera peut-être nécessaire de rincer à l'eau claire et de faire suivre d'un
bain de neutralisation. Laisser égouter et sécher à l'air comprimé pour tuyauteries coudées par exemple.

Pour les installations importantes - tubes de forts diamètres

On isole sans les démonter et en les bouclant, @ ,


des parties de tuyauteries @. Les appareils sont by-
passés. Eviter les parties basses pouvant former
syphon.
On envoie le produit décapant dans les tuyaute-
ries ainsi préparées et raccordées à un groupe moto-
pompe spécial réservé à cet usage @. Pour chasser
le produit on souffle à l'air comprimé.

Utilisations des produits de décalaminage


Se reporter aux documentations des fournisseurs
(protection, stockage et identification des produits).

DIFFERENTS TYPES D'EMBOUTS

?,t,
Jh

il _--
Ë

.-
=

Ex. : 1 - à embout mâle (voir Fig.7, p.7l'. 2 - à écrou tournant et portée métallique légèrement tori-
que. 3et 4-à écroutournant, coudé à 45o et 90o. 5,6et 7 -à brides, dans l'axe, coudé
à 45o et 90o. Se raccordent à d'autres éléments par des flasques en deux parties décrits CH 15,
p. 7 paragraphe 12. Un joint torique d'étanchéité est nécessaire. ll est situé dans une gorge usinée
sur la partie plane de l'embout. (doc. Parker).
LES TUYAUTERI ES FLEXI BLES

1 1. Servent : a) A relier les appareils qui ont un mouvement les uns par rapport aux autres
(Ex. : vérins mobiles).
b) A l'interchangeabilité d'éléments de travail (Ex. : équipements sur engins de travaux publics).
a) Testage ou contrôle d'appareils, de circuits sur bancs d'essai.
d) Montage,rapide d'ensembles (simulateurs).
12. COMPOSITION (Fig. a-5)
a) Un tube intérieur O en caoutchouc synthétique (neutre au fluide).
b) Une armature métallique, en fil d'acier à haute résistance, appelée tresse @.
Suivant les pressions utilisées (moyennes, hautes) on trouvera une ou deux tresses. Pour les
très hautes pressions on trouve jusqu'à quatre nappes de tresses.
c) Une gaine extérieure en caoutchouc noir @ résistant aux huiles et à l'abrasion, comportant
une ligne de controle de non vrillage. Armature, tubes intérieurs ou extérieurs sont isolés par des
tresses textiles @ ou des robes intercalaires anti-friction, en caoutchouc synthétique @. Elles assu-
rent aussi la liaison entre les différentes couches.
d) ll existe une nouvelle fabrication de tuyaux flexibles dite thermoplastique. Le tube intérieur,
les tresses de renforcement @ et la robe extérieure sont en matériaux thermoplastiques (résine et
fibre polyester). Avantages I légèreté, tube intérieur plus lisse et diamètre extérieur plus réduit. Cer-
tains sont recommandés lorsque la non-conductivité électrique est requise.
Très haute pression

Fig. 4 Fig. 5

e) Des embouts montés aux extrémités réalisent le montage avec les raccords fixés sur les
appareils ou avec les raccords unions doubles, tés, croix (voir CH15, p.4).
Les tuyauteries basse pression ne comportent pas de tresse métallique. Le tube intérieur O
et la gaine extérieure @ sont séparés par une carcasse en tresse textile @ avec renfort métallique
évitant surtout l'aplatissement. Les identifier pour éviter leur emploien moyenne et haute pression.
13. EMBOUTS (voir figures p. 6 et p. 9)
ll existe une grande variété d'embouts : a) droit, coudé à 45o et 9Oo avec des extrémités file-
tésmâle(Fig.7)oufemelletournant(Fig.6),aveclespossibilitésdefiletagedécritesenCH15,p.9.
b) à collet, avec utilisation de joints destinés aux raccords à bride (CH15, p.7,parag. 11 et 12]'.
Se composent : a) d'une douille O appelée aussi jupe.
b) d'un manchon fileté mâle @, qui sera vissé à l'intérieur du flexible, son autre extrémité venant
s'adapter avec les raccords déjà cités en e).
Ex. : - extrémités, pour union simple mâle, à bague @ et écrou femelle tournant @ (Fig. 6).
- extrémités, pour union simple femelle, à portée intérieure torique @, filetage mâle (Fig. 7),
@ six pans pour serrage et contre-serrage.
encoche

e.

d: @ de passage réel Fis. 7


d'après doc. Parker
Pour les différencier, les embouts haute pression portent sur la douille une ou plusieurs
encoches (Fig. 7). En tenir compte pour le montage en choisissant le flexible approprié.
CH 14
LES TUYAUTERI ES FLEXIBLES
P8
13. CHOIX D'UNE TUYAUTERIE FLEXIBLE (suivant nature du fluide - voir CH 4, p. 2, 3 et 4)
On tient compte :
a) de la pression de service maximale
b) du d intérieur (d) pour le débit admissible et de la longueur hors tout
c) de la température du fluide, système en fonctionnement (emploi entre -40o à +120oC)
d) de la température ambiante
e) des raccords d'extrémité (type de raccordement, embout, filetage).
14. PRECAUTIONS A PRENDRE POUR L'UTILISATION
a) Utiliser impérativement une tuyauterie au @ intérieur et au niveau de pression indiqués.
b) Un flexible installé en ligne droite, entre deux points fixes, doit toujours comporter un peu de
mou de manière à ce que ses mouvements, dus à la mise en pression, ne fatiguent pas l'assemblage
tuyauterie-raccord (Fig. 8).
c) Eviter les courbes de trop petits rayons au voisinage des raccords. Utiliser des raccords appro-
priés(Fig.9, 10, 11,12,13)oudestubescintrés(Fig. 1O-14l,. Lapartiedroiteminimaleaprèsladouille
'doit être égale au intérieur du tuyau x 2.
{
d) S'assurer que la longueur du flexible est suffisante pour éviter les coudes brusques provoqués
par les mouvements des vérins oscillants (Fig. 15).
e) Eviter les torsions lors des montages et au moment du serrage des raccords. Vérification par la
ligne de non vrillage (Fig. 8).
f) Les flexibles ne doivent pas supporter le poids des appareils ou des pièces.
g) Ne pas les utiliser en contact rugueux ou en frottement avec d'autres tuyauteries et auprès de
points chauds. La pose de colliers, placés avec précision (Fig. 16), de gaines métalliques extérieures peu-
vent s'avérer indispensables. I

INCORRECT COR RECT INCORRECT COR RECT

fig. 9

ryfr fig. 12
w
D pas de courbure à 18@
tig. 13

est
torsque ceta
h^t'n 'o
en
possible le raccord I / ll
être
équerre@ peut I/ U
remplacé o^'
"n-------/
tube crntre H

I
' La mise sous pression provoque un raccourcissement par g( *-,**
LES TUYAUTER I ES FLEXIBLES

15. CONFECTION D'UN MONTAGE ETIBOUT.TUYAU


Bien que les fabricants fournissent des tuyauteries toutes montées aux caractéristiques deman-
dées il est possible de réaliser le montage soi+nême. Choisir des flexibles pouvant se monter sans
dénudage et des embouts récupérables correspondant aux besoins.

Calcul de la longueur du tuyau et de la longueur hors tout.


Tenir compte des montages corrects (paragraphe 14, p.8, Fig. 8 à 16). On peut rechercher
la longueur hors tout à l'aide d'un fil électrique plastique. Déduire de cette longueur une valeur cor-
respondant aux raccords d'extrémité (valeur l). Cette valeur est généralement donnée par les cata-
logues des fabricants.
Longueur du tuyau : longueur hors tout - 2 I

Fig. 17

Montage d'une douille O


a) La coupe du tuyau doit être réalisée d'équerre avec une scie à denture très fine ou avec une
tronçonneuse spéciale appropriée. Nettoyer l'intérieur et l'extérieur par soufflage à l'air comprimé
ou avec un liquide compatible au choix du caoutchouc synthétique (whit spirit, pétrole par ex.).
b)Tracer sur le tuyau un repère d'une valeur L correspondant à la longueur de pénétration dans
la douille O (fig. t z).
c) Lubrifier l'intérieur et l'extérieur du tuyau avec une huile à haute viscosité.
d) Serrer la douille horizontalement dans un étau et visser le flexible (sans dénudage) en tour-
nant dans le sens anti-horaire jusqu'à ce qu'il vienne à fond dans la douille, c'est-à-dire au repère
L (Fis. 18).

Montage du manchon @
e) Serrer la douille verticalement dans l'étau et visser à la clé par le six pans @ le manchon
@ dans le sens horaire. Le six pans doit venir en butée contre la douille (Fig. 19).
f) Après montage vérifier à l'intérieur de la tuyauterie l'absence de déchirures ou de bourrelets
pouvant se trouver à l'extrémité du manchon.
g) Nettoyer l'intérieur comme cité en a).
Répéter l'opération pour le deuxième côté.

ô Fig. 18
Embouts 2 doc. Parker
CH 14
LES TUYAUTERI ES FLEXIBLES
P10

16. ESSAIS - L'arrachement du tuyau de son embout sous l'effet de hautes pressions peut
être très dangereux (voir norme NF E 48 083/Août 9O).
Suite aux opérations décrites au paragraphe 15 il est souhaitable de procéder à un essai de
pression.
Pour la réalisation de l'essai se reporter au montage de la Fig. 2O. Les possibilités de la pompe
hydraulique à commande manuelle et du limiteur de pression LP devront être adaptées aux pres-
sions à atteindre.
Pour la pression d'essai adopter au minimum deux fois la pression de service.
ESSAI d'une tuyauterie flexible après montage des embouts.
La pompe P devra avoir une montée en pres-
sion supérieure à la pression d'épreuve. LP est
donc réglé en f onction de cette pression
supérieure.
Par sécurité placer la tuyauterie dans une
cage de protection (tube de fort diamètre par ex.).
L'extrémité terminale Pa sera fixée.
Fermer V3. Ouvrir V1 et V2. Actionner P.
Purger l'ensemble par Pa. Contrôler en M la mon-
tée en pression. Elle devra s'effectuer par paliers
avec observations du comportement des
embouts.
La pression d'épreuve étant atteinte et con-
trôlée par M, Iaisser un long moment I'ensemble
sous pression. ll ne doit oas y avoir de chute de
pression.
Ensuite : Ouvrir V3. Fermer V2 (protection
de M). Retirer la tuyauterie. Fermer V1.

17. SURVEILLANCE DES TUYAUTERIES FLEXIBLES


Les défectuosités proviendront, dans la plupart des cas, du non respect des précautions de
montage (paragraphe 14, p.8). Régulièrement vérifier :
a) L'état de la gaine extérieure @, Fig. 4, 5, p.7 qui ne doit pas se déchirer, se vriller et se fissurer.
b) Le montage embout-tuyauterie. Aucun épanchement de gouttes d'huile (essuyer pour véri-
fier) et aucune boursouflure près des embouts ne doivent apparaître.
Pour a) et b) remplacer le flexible si un des défauts cités survient.

18. STOCKAGE (voir norme E 48 O85/fév. 85)


En attente d'usage les suspendre verticalement dans un ratelier possédant un bac de récupéra-
tion d'huile, si non les stocker horizontalement sur sol ou rateliers dans un local fermé, sombre, sec
et exempt de poussière. Obturer les extrémités par des bouchons plastiques de couleurs vives.
En aucun cas elles ne seront laissées sur un sol d'atelier ou de chantier avec les orifices ouverts.

19. DIMENSIONS NORMALISEES DES DIAMETRES INTERIEURS DES TUYAUX FLEXIBLES


(norme NF E 48 061/avril 79)
3,2 - 5- 6)3 - I - 10 - 12,5- 16 - 19 - 25- 31,5 - 38 - 51
Pour d'autres dimensions se reporter aux catalogues des fabricants.

Tolérances sur dimensions : norme NF E 48 081/Juillet 90


Marquage : norme NF E 48 082/Mai 9O
LES RACCORDS _ LES FILETAGES
VANNES - LES APPAREILS DE MESURE

Table des matières

LES RACCORDS

2-3 Fonction - Classification - Raccords à bague - Montage manuel d'un raccord


à bague sur tube acier.

4-5 Principaux raccords à bague - Utilisation des raccords à bague.

5 Raccords à portée conique. Embouts soudables.

6 Raccords orientables. Raccords par joint et brides. Embouts soudables.

7 Utilisations. Raccords à brides à flasques


Plaques à joints. Stockage des raccords.

8 Raccord rapide auto-obturant - Raccords rotatifs.

9-10 Forme de filetages - Détails des dimensions pour raccords-appareils.

't0 Etanchéité raccords-appareils. Embase ou plaque de base.

11 Embase - Plan de pose et taille des appareils.

ROBINETS _ VANNES

12 Caractéristiques - Uti I isations.

LES APPAREILS DE MESURE

12 Manomètres métalliques.

13 A bain de glycérine - Utilisations - Choix.

14 Manomètres à affichage digital - Mesure du débit.


LES RACCORDS

1. FONCTIONS - Permettent :
a) La jonction des tuyauteries rigides ou flexibles aux différents appareils d'une installation ou
à la liaison entre plusieurs tuyauteries. L'étanchéité absolue est impérative.
b) Des changements de direction
c) Des réductions
d) Des démontages et remontages rapides. ,
svmbole
f ----)
IL
---a
ouverr

fermé
accouplé
-+
2. CLASSIFICATION
a) Raccords à bague b) Raccords à portée conique c) Raccords par joints et brides
d) Raccords rapide auto-obturant e) Raccords rotatifs.

3. RACCORDS A BAGUE
Fig. I a) Se composent de trois pièces en acier
(Fig. 1) :
- d'un mamelon e possédant un alésage
conique @. t-e filetage @ est destiné à l'implan-
tation dans un appareil (voir p. 9 et 10).
- d'une bague @ pourvue d'une arête vive
intérieure @, en acier matricé traité.
- d'un écrou de serrage @.
b) Au serrage de l'écrou @ la bague @ se place dans l'alésage conique @ et se déforme en
s'ajustant contre celui-ci. L'arête vive @taille et s'incruste sur la périphérie extérieure du tube. Ce
sertissage donne l'étanchéité (Fig. 2-3).
On trouve aussi des bagues à plusieurs arêtes : Ex. Fig. 3a - bague à trois arêtes. L'écrou @
serré, les deux premières arêtes coupantes ont chacune réalisé une entaille d'une profondeur déter-
minée. Leur pénétration progressive est limitée par la troixième arête dite de blocage. Le montage
terminé, un bourrelet visible E doit remplir complètement l'espace situé devant la première face
coupante.

o)
tz
(E
È

ffi d
o
!

montage avant serrage Fig. 3a

c) Pression de service, diamètre du tube et nombre d'arêtes caractérisent la qualité de l'assem-


blage (étanchéité, répartition des efforts, amortissement des vibrations par ex.).

4. MONTAGE MANUEL D'UN RACCORD A BAGUE SUR TUBE ACIER


Le façonnage devra être extrèmement soigné. ll conditionne l'étanchéité. Pour sertir la bague,
l'utilisation d'un bloc de pré-sertissage est recommandée (Fig. 4). La tenue en pression sera meil-
leure. A défaut de ce bloc, il est possible de sertir directement une bague dans un raccord mamelon
(pièce O Oe ta Fig. 1).
m

5mrn I

longueur mrnrmale des tubes


courls Fig. 5
MONTAGE MANUEL D'UN RACCORD A BAGUE

a) Suite à une partie cintrée r, une partie droite de tube m est indispensable. Elle correspond,
au minimum, à la hauteur de l'écrou @ après desserrage complet plus 5 mm de réserve (Fig. 5, p. 2).

b) Vérifier si l'extrémité du tube sur laquelle portera la bague est exempte de coups ou n'est
pas déformée.
c) Les extrémités doivent être d'équerre (Fig. 6). Les ajuster à la lime douce si besoin. ll existe,
pour tubes de diamètre extérieur de 6 à 42 mm, un outillage avec guide pour coupe d'équerre à la scie.

Fis. 8

,r'
Fig.7
Lu brif ier

d) Effectuer un léger chanfrein extérieur (0,5 mm mini). Enlever la bavure intérieure.


e) Bien nettoyer l'intérieur du tube par soufflage d'air comprimé pour éliminer toutes traces
de limaille ou d'impuretés.
f) Placer l'écrou @ et glisser la bague @ sur le tube (Fig. 7). L'arête vive de la bague doit être
orientée vers l'alésage conique @ du mamelon O (Fig. 1).
g) Lubrifier légèrement le cône intérieur de l'écrou @ et la partie supérieure de la bague (Fig. 8).

h) Mettre cet ensemble dans le bloc de pré-


sertissage. Le tube en butée dans le bloc.
i) Serrer l'écrou @ a ta main jusqu'à immo-
bilisation du tube en rotation. Repérer la position
de l'écrou par rapport au tube (à la craie affutée)
puis continuer de serrer à la clé de un tour 114
à un tour 1/2 suivant la nature du tube, pour que
l'arête vive intérieure @ taille et s'incruste dans
le tube (Fig. 9). Le tube ne doit pas tourner.
j) Démonter et vérifier la bague. Elle doit
tourner en rotation dans sa saignée et ne pas glis-
ser sur le tube. Elle doit être galbée ce qui lui is. 9
donne lors du serrage, une élasticité comparable
à celle d'une rondelle Grower.
k) Bague et écrou sont prêts à l'emploi. lntroduire la tuyauterie dans le mamelon @ et mettre
en butée. Serrer l'écrou à la main au rraximum puis ensuite à la clé modérément (Fig. 9).

l) Les tubes à paroi mince jusqu'au d 38 mm __-\


Rainurage Fourrure en place

extr et d'épaisseur 2,5 mm maxi (soit un tube de


38 x 33) nécessitent avant sertissage de la bague
la m'ise en place d'une fourrure de renforcement
(Fig. 10). Avant utilisation du bloc de pré-
sertissage on introduit en force dans le tube la
fourrure jusqu'à effleurement. Cette précaution
est destinée à éviter l'écrasement du tube au
serrage.
W Fou rrure

doc. Parker

Nota : sciage, ébavurage et présertissage de bagues peuvent être réalisés sur machine spéciale (voir CH 14, p. 5, parag. 8).
PRINCIPAUX RACCORDS A BAGUE

5. PRINCIPAUX RACCORDS A BAGUE

Existent pour tubes acier jusqu'au diamètre extérieur de 50 mm.

Appellation Utilisation Figure

Union simple mâle, Liaison entre un appareil et un tuyau. L'extrémité 11


d'équerre, à 135", en croix du mamelon cornporte un filetage pour fixation 12
dans l'appareil (voir parag. 16, p. 9).
Union simple mâle prolongé Décale les écrous de serrage pour un meilleur 11a
passage de clé.
Union double mâle Raccordement tube à tube. 13
Union double mâle en tra- Montage sur panneau. "t4
versée de cloison
Equerres-Tés-Croix Changement de direction tube à tube. 15
Raccords de réduction Changement de ô des tubes avec union double, 16
Existent en équerre, Tés, Croix en sorties inégales.
Adapteurs de réduction Possibilités plus nombreuses pour le changement 16a
de p des tubes.
Obturateur Bouchon se montant sur les raccords à la place 17
de l'écrou.

E : contre écrou de serrage


du raccord
5 : écrou de serrage du tube

Fig. 11a

Fis. 11

Fiq. 13

Fis. 17

Fig. 16a
Fis. 12

0btu rateur

Ces raccords existent aussi pour tubes en alliage léger, cuivre et acier inoxydable.
Métal du raccord et bague correspondent au métal du tube pour éviter une corrosion
électrolytique.
RACCORDS A PORTEE CONIOUE
EMBOUTS SOUDABLES

5. UTILISATION DES RACCORDS A BAGUE


a) Utiliser toujours deux clés pour serrer ou desserrer le montage raccord-tube, l'une pour l'écrou
de serrage @ (p. 2), l'autre en contre effort, placée sur les six pans ou le plat prévu à cet effet (Fig. 1 5,
p. 4), pour éviter au raccord de tourner.
b) Les tuyauteries doivent pouvoir se démonter facilement. Elles ne doivent pas tirer ou brider
un raccord (voir en CH14, les dessins du paragraphe 3, p. 3 et le tableau de la p. 8). Après chaque
desserrage, le resserrage de l'écrou @ Ooit s'effectuer sans effort excessif.
c) Un raccordement qui après plusieurs tentatives de resserrage ne supprimerait pas une fuite,
devra être examiné pour en chercher la cause et le plus souvent complètement refait, ce qui néces-
site un nouveau façonnage de la tuyauterie. Récupérer l'écrou.

6. RACCOR DS

e ea
A PORTEE CONIOUE

Se compose d'un mamelon O (revoir p. 2, Fig. 1) sur lequel se visse un écrou d'assemblage
@. Cet écrou fixe un embout à souder @.
Les extrémités de e et @ sont usinées en forme de cône pour réaliser une portée métal-métal
étanche @ ou une portée métal-métal plus joint torique.
Au serrage de l'écrou @, tes deux portées s'emboîtent et s'ajustent pour réaliser l'étanchéité.

7. UTILISATION DES RACCORDS A PORTEE CONIOUE


Pression jusqu'à 4OO bar. Ce qui a été décrit ci-dessus en 5. a) et b) est ici toujours valable.
La suppression de la bague simplifie le montage des tuyauteries. La rigidité de l'assemblage étant
importante il faut brider solidement la tuyauterie pour éviter les vibrations (voir f ixation CH 14, p. 3,
paragraphe 4).
Pour pressions supérieures à 21Obar et tuyauteries pouvant être soumises à vibrations, la por-
tée métal-métal est complétée par un joint torique (en Buna-N pour température de - 30 à 1 2OoC.
en Viton pour température de -20 à 24OoCl. L'embout existe coudé à 90o.

8. RACCORDS POUR TUBES EVASES A PORTEE CONIOUE (norme E 48-063/fév. 86. lS0 8434)
Se compose de trois pièces : corps - écrou -
manchette. Le tube, évasé par un outillage spé-
cial, est serré sur son épaisseur entre les deux sur-
faces coniques du corps et de la manchette.
Ce principe assure l'étanchéité.
Le filetage d'implantation du corps peut-être
en BSP, en métrique ou en NTP (voir p. 9 et 10).
o Ces raccords existent dans les mêmes gam-
.ÿ.
(I,
(L mes de fabrication que les raccords à bague.
d (tube-tube, en équerre, en té, en croix, traversée
o de cloison par ex.). ll existe des embouts pour
montage de flexibles.
Utilisations : pour tubes à paroi mince,
basses et moyennes pressions.
Ex. : tube de ô 1 2 mm extr, épaisseur 1 -1,5-2 mm - tube de ô 38 mm maxi, épaisseur 2-2,5-4 mm.
RACCORDS ORIENTABLES,
RACCORDS PAR JOINT ET BRIDES

6. RACCORDS ORIENTABLES
lls permettent une liberté relative de positionnement d'une tuyauterie rigide ou flexible par rap-
port à un organe fixe.
lls peuvent apporter une simplification au tracé et au montage des tuyauteries.
On rencontre deux types :
a) A simple mâle d'orientation avec écrou O et bague pré-sertie (Fig. 18). ll sladapte à tous
les types de raccords (équerres, tés, croix, Fig. 19) sur lesquels vient se visser un mamelon possé-
dant un alésage conique (revoir paragraphe 3, p.2l ou une portée métal-métal (Fig. 18a).

b) Orientable, coude banjo (Fig. 2O). L'étanchéité est assurée en C par un joint métallique ou
un joint torique qu'il faut remplacer à chaque démontage. Le joint intérieur C1 est un joint torique.

.frç Type de raccord pour tubes de diamè-


tre extérieur de 6 à 20 mm. PN 400 bar
de 25 à 38 mm. PN 250 bar.
Pour terminer le vissage du filetage
d'implantation dans le corps d'un appareil,
un couple de serrage est indiqué par
les fabricants (emploi d'une clé dynamo-
métrique).
(PN : pression nominale de service).
10. RACCORDS PAR JOINT ET BRIDES
lls sont constitués d'un joint torique maintenu et interposé soit entre les faces de deux brides
carrées ou rectangulaires, serrées par des boulons ou des vis, assurant la liaison de deux tubes (bride
de liaison), soit entre la face d'une bride et celle d'un appareil (bride d'implantation Fig. 21).
Les surfaces en contact avec le joint doivent être parfaitement usinées.
Normes NF E 48-054 et 055/déc. 86 et CETOP RP 63 H.

Embout à collet à
Vis de souder (acier E 24-3
f ixation norme NF A 35 501)
classe 10-9
suivant
NF E 25 100
et
NF E 25 400

Fis. 21
RACCORDS PAR JOINT ET BRIDES

' UTILISATION. En implantation sur un appareil pour le passage du fluide. lls évitent les raccords
11
et
Yi!!q. sont conçus pour des diamètres de tubes plus grands ou dis pressions élevées (jusqu'à PN*
400 bar). Pour éviter l'oxydation les soudures sont réaliséés sous atmosphère neutre. L'intéiieui du tube
est lui aussi placé sous gaz neutre.
a) droites, coudées à 90o avec embout type mamelon possédant un alésage conique pour rac-
cord à bague monté sur tube (voir p. 2, paragraphe 3).
b) droites, coudées à 90o en passage intégral ou réduit, extrémités des embouts à souder
(Fis. 21, p. 6).
Pour les hautes pressions (600 bar) la Fig. 22 donne un autre exemple de fabrication.

Tube Col lerette fine évitant Le serrage des vis de fixation doit être effectué
la pÉnétration de la progressivement afin d'éliminer les contraintes
soudure
Soudure résiduelles dans l'assemblage et de bien répartir
Embout Usinage pour le
la pression sur le joint. Un couple de serrage peut
à souder maintien du joint être donné et nécessiter l'emploi d'une clé dyna-
mométrique.
bride

Au démontage des brides attention aux su-


faces usinées et au joint.
Fig.22
I

Appareil

12. RACCORDS A BRIDES A FLASOUES (Fis.23)


d'utilisation vont jusqu'à PN 400 bar.
Les pressions
Existent en deux versions : i'lonoDloc En 2 porlres
Monoblocs ou en deux parties.
Norme NF E 48 O55/déc. 86. Les
flasques en deux parties ceinturent
le collet de l'embout. lls n'ont pas
besoin d'être glissés sur l'embout
avant soudage et sont surtout utili-
sés pour les raccordements très dif-
ficiles d'accès.

13. PLAOUES A JOINTS


On retrouve le principe des joints à brides pour réaliser l'étanchéité entre lescouvercles, fonds,
embases et le corps des appareils (voir photo CH 8, p.4).

Couvercle, fond Des joints de forme torique ou de forme appro-


priée sont maintenus par des plaques à joints.
Les plaques à joints sont des tôles minces dressées
et rectifiées d'épaisseur plus faible que les joints qu'elles
maintiennent.
L'orientation et la position de ces plaques permet-
tent l'intercommunication du fluide vers les mécanismes
internes ou vers les orifices de départ.
Au cours des démontages les plaques et les joints
doivent être manipulés avec grands soins.
Etre sûr, avant serrage, que les joints soient bien
en place. Le serrage sur les vis sera progressif . Un couple
de serrage peut être recommandé (voir documents du
constructeur).
Corps
STOCKAGE DES RACCORDS
Les classer et les ranger par dimensions et formes.
Surveiller les filetages des mamelons recevant les écrous.
RACCORD RAPIDE AUTO.OBTURANT

14. FONCTION - Permettre le branchement et le débranchement rapide d'appareils, de cir-


cuits, en évitant toute perte d'huile et entrée d'impuretés.
Utilisé particulièrement sur les engins de travaux publics ou sur tracteurs agricoles pour le chan-
gement d'équipement. Equipent les simulateurs hydrauliques.

Fig-24

ffim

Fig. 25

lt
aD

\ /
\-_ -_
j+<g-- Symbole

Raccord accouplé avec ses raccords d'extrémité, montage sur cloison.

lls sont composés de deux parties comprenant les corps @ {tixe) et @ dans lesquels coulis-
sent les clapets de retenue @ r, @ à rappel par ressort.
à obturation automatique, les clape,, @ ., @ reposant sur
Désaccouplés (Fig. 24l) ils sont
leur siège respectif par la poussée des ressorts. En attente d'utilisation, des bouchons métalliques de
protection @ sont, suivant modèles, vissés ou emboîtés sur les deux extrémités.
Au montage (Fis. 25l,le jonction @ (modèle haute pression) ou le
vissage d'une bague de
coulissement d'une bague de verrouillage sur des billes d'arrêt, accouple O., @. Ue. deuxcorps
s'emboîtent et ouvrent les clapets @ ., @ porr permettre le libre passage du fluide avec étan-
chéité extérieure.
Accouplement et désaccouplement s'effectuent à pression nulle pour les modèles à bague de
verrouillage et à unepression de manæuvre, indiquée par lefabricant, pour les modèles vissés (Fig. 24).
1 5. RACCORDS ROTATIFS. Destinés à alimenter en fluide sous pression des organes tournants. Existent
en raccords rotatifs en ligne et en équerre (Fig. 26). lls sont montés sur roulement à billes ou sur paliers lisses.
Conditions d'emploi : fluide utilisé, température de fonctionnement, couple de démarrage admissible à la
pression de service, vitesse de rotation. En sortie de raccord la longueur droite du flexible de raccordement doit
être égale à 5 fois minimum le diamètre extérieur du tuyau. On évite ainsi la transmission des vibrations et
oscillations.
1 . rotor intérieur
132 34 2. ressort d'écartement
3. joints toriques d'étanchéité maintenus
4. paliers lisses en métal fritté
Les joints tournants les plus importants sont
réalisés pour les engins de travaux publics. lls
dirigent le fluide de la tourelle (poste de pilotage)
vers les organes de traction (moteurs hydrauliques
des chenilles).
FI LETAGES EMPLOYES POUR MONTAGE RACCORDS.APPAREI LS

ll faut distinguer :

a) Le taraudage dans le corps de l'appareil ou de son embase.


b) Le filetage @ usiné sur le raccord mamelon O (revoir p. 2, paragraphe 3). ll est destiné à
l'implantation du raccord dans l'appareil ou dans son embase. L'écrou de serrage @ et le filetage
mâle du mamelon e destiné à recevoir cet écrou ont un filetage métrique.

16. FORMES DE FILETAGE DESTTNE A L'IMPLANTATION


a) Filetage BSP (B.S.P. : British Standard Pipe) appelé aussi "Pas du gaz" , symbole G.
Dans les appareils ou embases le filetage est toujours cylindrique.
Sur les raccords il est cylindrique ou conique.
b) Filetage métrique (M). Dans les appareils ou embases, le filetage est toujours cylindrique.
Sur les raccords il est cylindrique ou conique.
c) Filetage Briggs classe NPT (National Pipe Taper Fuel). Filetage aux normes américaines de
forme conique dans les appareils ou embases et sur les raccords.

17. DETAILS DE DIMENSIONS LES PLUS USUELLES POUR RACCORDS D'IMPLANTATION


FILEïAGE BSP (Pas du gaz) norme NF E 48-051/Mars 92.
S : surplat pour recevoir un joint mé-
talloplastique destiné à assurer
l'étanchéité.
J : implantation avec joint d'étanchéité
torique.

Appareil
ôL, L' : lamage (voir p. 10, parag. 18, b)).

Filetage cylindrique Filetage conique


Suivant les pressions d'utilisation
ô pour ces raccords peuvent recevoir
L (mm) des tubes rigides (ô ext'en mm)

6-8-10-12
' d de tube
'to-12-14-16 non inclus
14-15*-16-1 8*-20 dans la
norme
NFE 48-061
25-28*-30*-32 voir CH 14,
p. 2, parag. 2
G11t4 30 * -32-35 * -38-40

Voir nota page 1O

FILETAGE METRIOUE M (norme E 48 050/mars 86. ISO 6149)

Filetage cylindrique Filetage conique


Possibilités

ô ext, du { ext, du
tube (mml
ddlenmm tube (mm) dd2enmm

22r + .M 26 x 1,5 M10x1 o t\t '10 x

20 M27 x2 M 12 x 1.5 6-8 M12x


'1,5
25-28', l\433x2 It/ 14 x 8-1 0-1 2 M'14x
30'-35' M 42x2 lV 16 x Â
l0-'12-15' M 10 x
'10-r 2-'16-r 8, M'l8x
38-42* lVl48x2 lV l8 x 5

M20x ,5 14 lVl 20 x

M22x ,5 2-1 5--l 6-1 8 M20x

dessins d'après doc. Parker


CH 15
P 10
ETANCHEITE RACCORDS - APPAREILS

Filetage NPT (Briggs). Filetage Possibilités Possibilités


ôd1 d exr du tube ôd1 d extrdu tube
en mm en mm

1/8 NPT 4-6-8 3/4 NPÏ 20-22'


1/4 NPT 6-8-1 0-1 2 1 NPT 25-28',

3/8 NPT 10-12 1 1/4 NPT 30*-35*


1/2 NPT 1 2-1 4-1 6-1 8' 1 'll2 NPT 38-42*

Nota : suivant les pressions d'utilisation, il existe différentes épaisseurs de tube correspondant aux dia-
mètres cités dans les tableaux (voir CH 14, p. 2, parag. 2l..

18. ETANCHEITE DES MONTAGES


a) Raccords à filetage conique. L'étanchéité est réalisée au serrage par contact direct des filets
du raccord avec les filets de l'orifice de l'appareil ou de l'embase. Un ruban de téflon correctement
posé, c'est-à-dire de largeur appropriée, ne débordant pas après pose à l'extrémité du filetage, sera
nécessaire pour éviter toute fuite. ll existe aussi des produits d'étanchéité liquides.
L'usage répété de ce montage n'est pas recommandé, le serrage déformant ou matant les filets.
A chaque démontage changer le ruban de téflon.
b) Raccords à filetage cylindrique. Un joint métalloplastique (cuivre, aluminium, Fig. 27) ou un
joint torique J (voir p. 9) est interposé entre le raccord et le corps ou l'embase de l'appareil et assure
l'étanchéité. Pour obtenir un serrage parfait du joint le raccord comporte un surplat S. L'orifice des-
tiné au raccord comporte un lamage d L (voir p. 9) parfaitement usiné dont la surface doit être plane
et perpendiculaire à l'axe du taraudage.
Ce montage permet le réemploidu raccord après chan-
gement du joint métalloplastique.
c) Raccords avec arête d'étanchéité (Fig. 28)
Pour montages avec raccords à filetage métrique ou
BSP. A n'utiliser que pour pressions ne dépassant pas
250 bar. Le serrage doit être énergique. On peut interposer
un joint métalloplastique.
Emploi pour tubes jusqu'au diamètre extérieur de 38 mm.
d) Raccords par joint et brides (voir p. 6 et 7). Bague plate

Le montage direct d'un tube, dont l'extrémité aurait


été filetée, avec emploi de filasse est à proscrire. Pour Bague composite
un tel cas, plan de pose trop serré pour visser les tubes, dite BS
utiliser un ruban téflon.

Le serrage des raccords peut nécessiter l'emploi d'une clé dynamométrique. Le couple de
serrage est alors défini (aviation, marine par ex. où les conditions de sécurité sont impératives).
Le serrage excessif d'un raccord peut provoguer une amorce de fissure non apparente dans
le corps de l'appareil. A la longue, vibrations et montées en pression successives provoqueront
une rupture.

1 9. EMBASE OU PLAOUE DE BASE _ PLAN DE POSE


Plaque recevant l'appareil. Elle est destinée à recevoir tous les raccords des tuyauteries et à
lafixation de l'appareil. L'étanchéité embase-appareil est assurée par des joints toriques situés dans
des gorges lFig. 22, p. 7) ou maintenus par une plaque à joints. Les avantages sont les suivants :
a) En cas de démontage de l'appareil on ne touche pas à l'assemblage tuyauteries-raccords.
b) Permet d'assurer l'interchangeabilité des appareils de même fonction à condition que les
appareils et les embases répondent à des normes ou à des recommandations, c'est-à-dire à des plans
de pose identiques.
a) et b) permettent une très nette amélioration des temps de dépannage.
_ PLAN DE FOSE ET TAILLE DES APPAREILS CH rs
EMBASE
P 11

La norme NF E 48-423/Mars 89 est en corrordarce technique avec les normes ISO cités ci-dessous
et concernent les appareils suivants :
rso 4401 / 80 distributeurs 4 orifices (D).
rso 5781 / 87 réducteurs de pression (RP), soupapes de séquence (SS), de décharge (SD),
d'étranglement (SE) et clapets de non retour (CNR).
rso 6263 / 87 réducteurs de débit (RD).
tso 6264 I 87 limiteurs de pression (LP).
Sur ces documents on trouve les dessins techniques des plans de pose de ces appareils.

Lettres utilisées sur les embases :

La lettre B est utilisée pour l'ori-


repérage des orifices A,B,L,P,T,V,XCtY fice de pilotage externe des appareils
repérage des trous LP. RP, SS et SD (taille 03).
taraudés devant recevoir F'1, F2, F3, F4, F5 Et F6
les boulons de montage X et Y pour les orifices de pilotage
repérage des trous de des hydrodistributeurs en réservant X
G, G1 et G2 à l'alimentation qui met A en pression.
détrompeur

Relations entre diamètres maxi des orifices et tailles des appareils : X et Y peuvent aussi désigner des
orifices de drain ou de pilotage externe
en taille 06 - 08 et 10.
ôenmm Taille Appareils concernés (en abréviation)

7,5 03 RP, SS, SD, SE, CNR, LP Et RD L désigne l'orifice de drainage


11,2 05 D pour les régulateurs de débit à 3 ori-
14,7 06 RP, SS, SD, SE, CNR, LP Et RD f ices.
17,5 07 DetRD
23,4 o8 D, RP, SS, SD, SE, CNR, LP Et RD La limite maximale de pression de
32,O 10 D, RP, SS, SD, SE, CNR Et LP travail des embases doit être fournie
par les constructeurs.

DESIGNATION
Suivant la taille chaque appareil cité est codifié - Ex. : plan de pose pour RP, SS, SD, SE,
codeAB-03-4-B(03lataille,4lenombred'orifices).LecodeAG-06-2-A(06lataille,2lenombre
d'orifices). Le groupe de lettres AB, AG... placé au début du code ainsi que A, B, placés en fin de code
indiquent une classification pour chaque taille. Ces lettres seraient changées en cas de modifications
du plan de pose concernant les dispositions ou les dimensions des orifices.

RECOMMANDATIONS
Au montage de l'appareil sur l'embase et avant serrage bien faire attention à la position des joints.
Le serrage devra être progressif et réparti. Si, après serrage, il y a
fuite entre embase et appareil, démon-
ter, chercher la cause de la fuite, le plus souvent un joint qu'il faudra changer impérativement.
Plan de pose AB - 03 - 4 - B (lSO
51

'rô-
I -gr c',
o
rô_ _ô,
-t
I

-'ô-'
-ô-
F4 l
i o-@-
G IF3
,

4 orifices pour fixation embase-support

Cotes entre orifices non indiquées - F1 , F2, F3, F4 orifices pour fixation appareil-embase
CH ls
P12 LES ROBINETS - VANNES

20. Permettent l'ouverture ou la fermeture d'un circuit ou partie de circuit.


On distingue plusieurs types de construction :
a) à pointeau (Fig. 1) :ne permet pas un réglage précis du débit,
b) à aiguille (Fig. 2) : peut être utilisé pour un réglage plus précis du débit,
c) à boisseau sphérique (Fig. 3).

CARACTERISTIOUES
lls sont choisis en fonction de la pression d'utilisation, du @ de passage et de la température
de service. Pour le passage du fluide ils peuvent être utilisés dans les deux sens mais la pression
de service doit être admise sous le pointeau. Une flèche sur le corps indique ce sens de passage.

L'étanchéité est obte- Volant


nue sur siège par le poin-
teau 0) ou l'aiguille (D et par
joint @ en ce ce qui con-
cerne la tige de manæuvre.
Existent en passage
droit, en traversée de cloi-
son, pour pose sur pan-
neau, et en passage
d'équerre.
Raccordements sur tuyau-
teries avec raccords à
bague ou brides à joint
(ô extr maxi du tube
38mm).

Uülisations : Ne jamais obtenir l'obturation


par un serrage exagéré. Stocker les robinets,
pointeau ou aiguille desserrés, orifices obturés
par des bouchons en plastique couleur.

Robinet à boisseau sphérique


1. commande du boisseau
2. joint d'étanchéité
3. segment Fig. 3
4. boisseau sphérique
LES MANOMETRES METALLIOUES

21. Conçus pour la mesure des pressions. Ce sont des instruments fragiles qu'il faut protéger
contre des conditions de travail sévères telles que surpressions, pulsations et trépidations.
On utilise : a) des manomètres métalliques simples munis d'amortisseurs.
Ces amortisseurs, placés à l'entrée du manomètre, peuvent être soit un dispositif réglable com-
portant un orifice calibré, soit un tube cuivre de petit diamètre (2 x 4 pour BP et 1 x 3 pour HP)
roulé en serpentin dont la longueur calculée (environ 1 m) forme une résistance hydraulique (Ap
linéaire), soit un disque poreux.

ll en résulte que la montée en pression est retardée. ll faut en tenir compte dans la lecture.

b) des manomètres métalliques à bain de glycérines (Fig.4, p. 13).


Le mécanisme baignant dans la glycérine est lubrifié et les efforts alternés dus aux conditions
sévères de fonctionnement sont atténués.
Un volume d'air est nécessaire dans le boîtier pour permettre la dilatation de la glycérine. Un
bouchon de sécurité est prévu sur le boîtier.
CH rs
LES MANOMETRES METALLIOUES
P 13

Description (type à bain de glycérine)

1. boîtier
2. joints d'étanchéité
3. raccord d'entrée
4. face en plexiglas
5. pignon recevant l'aiguille
6. secteur denté
\ nexiute

7. pivot
8. vis d'articulation
9. vis de solidarisation du
mécanisme avec 1 1

10. bielle ressort


1 1. tube de bourdon avec bloc de liaison
(13 et 3)
12. bouchon de sécurité

Montage : suivant la position du raccord d'entrée @, du diamètre extérieur du boîtier (ô 50, 63,
80, 100 et 150 mm) et des possibilités de fixation illustrées par les figures ci-dessous : montage direct,
raccord au dos ou en bas - avec étrier, raccord au dos - avec collerette avant pour fixation encastrée.

mÇ a : diamètre de perçage
b : trous pour fixation
Mm*
Filetage du raccord @: G 'll4 A, 1/4 NPT, M 10 x 'l pour boîtiers ô 50, 63 et 80 mm.
G 112 A, 118 NPT pour boîtier ô 1O0 et 150 mm.
CHOIX D'UN MANOMETRE METALLIOUE
Le choisir avec une graduation maximale au moins supérieure de 50 o/o à la pression normale
d'utilisation.
Graduations suivant pressions (en bar) : 0 à 100 - 0 à 160 - 0 à 250 - 0 à 400 - 0 à 600.
Utilisations : Un robinet-vanne ou un distributeur 312 à commande par poussoir et à rappel par res-
sort permettront d'isoler et de prolonger la durée du manomètre si la lecture permanente de la pression
n'est pas impérative (voir CH 7, g. 2, parag. 4).
ll existe des prises de pression à visser auto-obturantes avec système anti-retour et flexibles HP
de liaison. Très utiles pour les contrôles de pression sur circuits si ceux-ci sont équipés de ces prises.
La connexion est rapide même sous pression. (norme NF E 48-070 / Juin 92).
ll sera bon d'avoir un manomètre étalon (le repérer). ll servira à vérifier par comparaison de lecture
les manomètres en service. Remplacer sur un équipement tout manomètre hors d'usage (lecture faussée).
Les manomètres sont étalonnés avec précision sur des balances manométriques.
Les stocker dans un endroit propre, orifice de raccordement obturé. Maintenir propre les cadrans
de lecture. Pour la mesure des dépressions (aspiration des pompes) on utilise un mano-vacuomètre.
CH rs MANOMETRES A AFFICHAGE DIGITAL
P14 MESURE DU DEBIT

Ce sont des appareils à module électronique intégrée.


Existent:a) en boîtier portatif (Fig. 5) fonctionnant sur piles et disposant d'un affichage LCD
sur 3 digits. ll comporte un dispositif de remise à zéro (RAZ) ainsi qu'un contrôle de
décharge des piles.
Un flexible de 1 m équipé d'un embout à raccordement rapide et à blocage manuel permet le mon-
tage sur des prises prévues sur le circuit hydraulique.
b) en boîtier à encastrer (Fig. 6). C'est un appareil à affichage digital permettant le con-
trôle à distance et fonctionnant sur secteur O en 1 1Ol22O V AC ou en basse tension
continue 24V DC. On peut surveiller deux valeurs limites de pression (seuils de com-
mutation) par deux affichages dans un seul appareil.

Fig. 5 Fig. 6

-12V
4{0mA

O alimentation secteur.
@ capteur de pression à cellule de mesure électronique étanche au fluide.
@ indicateur numérique.
@ circuit hydraulique.
@ circuit électrique en branchement bipolaire (existe en tripolaire).

Principe : Le fluide sous pression en @ agit sur le capteur @ alimenté en 12 V par @. @ fournit
un courant variable .4...2O mA) gui transformé en tension fournit un signal de 0 à 1 0 V. Par ces différen-
ces de tension on utilise les paliers lex.:2,4,6...10 V). Le signal analogique de sortie est converti en
signal numérique par un convertisseur analogique/digital permettant l'utilisation d'un affichage digital.
Sur le même principe en utilisant des capteurs de température (en oC) et de débit (voir ci-dessous
parag. 22,b\, branchés sur le circuit hydraulique et reliés à des convertisseurs analogiques/digitaux, l'un
pour la température, l'autre pour le débit, on obtient des contrôles précis.
Tenir compte des caractéristiques techniques fournies par les constructeurs (électriques, hydrauli-
ques et des raccordements électriques et mécaniques).

22. MESURE DU DEBIT


a) Par tube transparent et flotteur (ludion). L'appareil est monté verticalement sur une tuyauterie
de retour au réservoir. Le passage du débit dans le tube déplace le ludion qui se stabilise en fonction
du débit en face d'une graduation.
b) Avec capteurs de mesure. Se montent sur circuit HP ou BP. Le capteur est un tube en acier qui
se fixe, en ligne, sur une tuyauterie. Dans ce tube de mesure est incorporée une petite turbine. Sa vitesse
de rotation est proportionnelle au débit. En tournant, les pôles de cette turbine engendrent une tension
alternative qui est recueillie par un capteur inductif rotatif et retransmise au convertisseur analogique/digital
permettant la lecture en f/min.
c) Par remplissage d'un récipient gradué dans un temps chronométré. On dévisse une tuyauterie
de retour et l'on branche une tuyauterie flexible. C'est une façon d'opérer simple mais peu précise pour
les petits débits.
MISE EN SERVICE ENTRETIEN
PANNES DE FONCNOTHETTT _ HYPOTHESES DE PANNES
-

Table des matières

2-3 Première mise en service.

3 Entretien du fluide hydraulique.


Entretien et vérification sur des appareils. Sécurité.

4 I ndications çrnrales porr les man ipu lations d'apparei ls.

5-6 Pannes de fonctionnement.


Principe de recherche.

Hypothèses de pannes.
Bruits excessifs dans l'ensemble d'un circuit.

7-8 Pression insuffisante ou défaut de pression.

8-9 Débit nul, insuffisant - Variation de débit.

9.10 Température du fluide trop élevée.

10 Programme d'entretien d'une machine. Fiches techniques.


MISE EN SERVICE D'UN ENSEMBLE HYDRAULIOUE

1. PREMIERE MISE EN SERVICE

a) Se munir d'un schéma complet indiquant le tarage des appareils, la vitesse des récepteurs,
le tableau des phases.

b) Vérifier si l'installation est conforme au schéma. Suivre chaque tuyauterie de son point de
départ vers son point d'arrivée. Contrôler si elles arrivent bien aux orifices auxquels elles sont des-
tinées. Chaque tuyauterie contrôlée sera repérée et cochée sur le schéma. ll est recommandé de l'iden-
tifier aussi par le même repère et à ses deux extrémités (jonction avec les appareils) sur le montage.
c) A chaque tuyauterie contrôlée, vérifier le serrage des raccords. Dans certaines applications
(marine, aviation) le serrage peut être défini par un couple nécessitant une clé dynamométrique.
d) Faire le plein du réservoir au niveau moyen. Utiliser le fluide prescrit (voir CH 4, p.8). Utiliser
pour le remplissage, un groupe auxiliaire mobile de régénération pour fluides hydrauliques (filtration
5 microns).
e) S'assurer pour les réservoirs en charge que la tuyauterie d'aspiration ne comporte pas de
vanne d'isolement (vérif ier son ouverture).

f) Contrôle de l'installation électrique (voir schéma électrique).


Vérifier ou se faire assurer :le branchement du moteur électrique (voir CH 5, p.33), le branche-
ment des.électrodistributeurs,des contacts électriques, des contacts de fin de couise, des contacts à
pression.'

g) Régler : le limiteur de pression au plus bas, les limiteurs de débit ou régulateurs de débit de
façon à obtenir les vitesses les plus lentes. Ces réglages éviteront des sorties de vérins ou des rota-
tions de moteurs hydrauliques intempestives.

h) Mettre la pompe en dérivation vers le réservoir, par débrayage de pompe par exemple, et
par des impulsions vérifier que son sens de rotation est bien celui qui permet l'aspiration du fluide.
Se rappeler que suivant les types de pompes utilisées certaines demandent à être constamment
en charge ou gavées et d'autres amorcées au démarrage.

i) Mettre en route. Etablir le débit de la pompe et alimenter le ou les circuits en actionnant


les distributeurs. Agir lentement sur le limiteur de pression pour obtenir les sorties et rentrées de
tige des vérins, ceux-ci ne devant pas être en charge réelle. Surveiller le niveau d'huile.
Purger l'air par les points de purge. L'air emmagasiné se manifeste par un fonctionnement irré-
gulier des sorties et rentrées de tige des vérins.
Lorsqu'un liquide dégagé de bulles d'air s'échappe des orifices de purge, fermer ceux-ci et faire
fonctionner pendant quelques minutes à basse pression. Pour circuits de petites importances (1 à
2 récepteurs), la purge peut s'effectuer en actionnant les vérins et en les laissant en position fin de
course plusieurs secondes.

i) Flétablir le niveau du fluide dans le réservoir au niveau maxi.

k) Pour accumulateur : vidanger complètement le fluide hydraulique avant de vérifier la pres-


sion de gonflage (voir CH 13, p.4, parag. 8).

l) Tarer le limiteur de pression par paliers successifs jusqu'à pression indiquée. Faire fonc-
tionner l'installation à chaque palier.
m) Procéder aux autres réglages : pressions et vitesses en fonction des données figurant sur le
schéma. Après réglage bloquer les contre-écrous.

n) Au cours des opérations t) et m) vérifier en particulier les fuites possibles aux raccords des
tuyauteries, aux appareils (plaques à joints des fonds, des couvercles, des embases). Agir alors sur
leur serrage.
Vérifier aussi les bruits pouvant se produire lors des inversions des mécanismes, suite à l'action
sur une commande (voir p.6 et 7 : Bruits excessifs).
Déceler les échauffements anormaux (voir p. 9 et 10).
MISE EN SERVICE D'UN ENSEMBLE HYDRAULIOUE

o) L'ensemble étant en ordre de marche, conforme au schéma et aux indications portées sur ce
dernier, le mettre dans la position repos.

Agir en conséquence sur les commandes des distributeurs. Débrayer la pompe. Arrêter le groupe
motopompe.

Laisser une machine propre. Essuyer les dépôts d'huile sur les raccords et appareils suite aux
fuites découvertes.

2. MISE EN SERVICE SUITE A UN DEPANNAGE D'APPAREIL

Les opérations citées au paragraphe 1 sont à faire sauf b, c, f, h, n. Pour c et n, vérif ier seule-
ment sur l'appareil dépanné.

Nota : Par basse température, il faut faire fonctionner sans charge, donc sans pression pendant
le temps nécessaire au réchauffage du fluide (5 à 10 min.).

3. ENTRETIEN DU FLUIDE HYDRAULIOUE

Dans une ambiance normale de travail (absence de poussière, de produits corrosifs) il est
conseillé de procéder toutes les 2000 à 2500 heures ou annuellement à la vidange du fluide hy-
draulique.

Prélever un échantillon d'huile et le faire analyser par le laboratoire du fournisseur.

Dans des conditions difficiles de marche (proximité de sources de chaleur, poussières...), le


prélèvement de l'échantillon aura lieu au bout de six mois de fonctionnement.

Pour les différentes opérations entretien du réservoir et des filtres, voir CH 4, p.8,9 et 13.

4. ENTRETIEN ET VERIFICATION SUR DES APPAREILS _ SECURITE

Chaque appareil placé dans un circuit est prévu pour remplir une fonction et est conçu pour
fonctionner à des limites maximales à ne pas dépasser : pression, débit, vitesse, température, couple,
etc., il faut donc :

a) Ne jamais modifier les réglages d'un circuit sans s'être assuré qu'on peut le faire sans danger.

b) Contrôler et régler régulièrement les pressions (circuits, gonflage d'accumulateurs, voir


CH 1 3, p. 4). Ne pas oublier de bloquer les contre-écrous des vis de tarage.

Ne jamais démonter d'appareils sur une installation en pression : arrêter le groupe, décharger
Attention aux parties de circuits sous pression à l'arrêt.
les accumulateurs.

S'assurer que la machine est en position desécurité pour le personnel et le matériel :récepteurs
soumis à une charge par exemple. Un étayage peut être nécessaire.

Avant et pendant l'intervention condamner toute remise en route intempestive. Placer des
panneaux de sécurité interdisant l'utilisation.

Remédier aux fuites d'huile extérieures qui entraînent une perte de puissance, des risques
d'incendie, des qlissades,un prix de revient élevé. Utiliser de la sciure de bois pour éponger les flaques.
Evacuer la sciure imbibée d'huile.

Essuyer l'outillage de réparation recouvert d'huile.

Recommandation CETOP R 11 Hl73 : Mise en service, utilisation et entretien des installations


hydrauliques.
INDICATIONS GENERALES
POUR LES MANIPULATIONS D'APPAREI LS

5. Les hautes pressions et les grandes vitesses rencontrées dans les circuits hydrauliques im-
posent pour les composants des états de surfaces et des jeux fonctionnels devant satisfaire à des
conditions rigou reuses.
Les sources fréquentes des pannes sont provoquées par la présence de corps étrangers qui
peuvent pénétrer dans les appareils et dans l'huile au cours du fonctionnement, suite à des démon-
tages et montages des circuits (voir norme E 48-657loct. 88).

ll faut donc manipuler les appareils que dans un endroit (local, établi) propre. Une
discipline collective de propreté est très recommandée.
Les ateliers en bon ébt de propreté et d'ordre réduisent la présence de poussière et
de corps étrangers tels que copeaux, limailles, cambouis, boues, souillures.

On rencontre :

a) Les ateliers de montage des appareils suite à l'usinage de leurs pièces.


b) Les plate-forrnes d'essais où sont essayés et réglés les appareils et où sont montés puis mis au
point les ensembles.
c) Des locaux dépoussiérés et climatisés pour les montages de haute précision.
d) Le dépannage sur chantier. ll sera nécessaire de se mettre dans les meilleures conditions
possibles. Vidanger ail maximum l'huile contenue dans l'appareil démonté
Ne démonter les appareils que sur des chiffons propres non pelucheux, du papier robuste,
de la toile cirée. ll est recommandé d'utiliser des bacs en plastique pour y déposer et classer les
pièces démontées. Les recouvrir lorsqu'elles sont en attente d'utilisation. Pourvoir lesétaux de mor-
daches en laiton ou en plomb.
Pour le démontage et le remontage s'aider des dessins techniques, y placer des repères s'il y a
lieu. Une gamme de démontage peut être réalisée. Elle est recommandée pour les ensembles com-
plexes et facilitera le remontage.
Protéger les pièces contre les chocs. Pas de limes, de marteaux, à proximité immédiate des
éléments démontés. N'utiliser que des marteaux avec extrémités en plastique.
Se servir de la soufflette pneumatique que dans un endroit éloigné et protégé sur trois côtés
pour éviter les projections.

NETTOYAGE DES PTECES METALLIOUES : à l'essence, au gas-oil, au trichloréthylène en


cas de fort gommage. Ne pas mettre en contact avec les joints. Changer souvent les liquides de net-
toyage et de rinçage. Placer un couvercle sur les récipients.

GRIPPAGE : Nettoyer, faire un léger rodage avec pâte à roder par rotation d'un quart de tour
seulement. Nettoyer de nouveau. Rincer.

POINT DUR (ex. tiroir) : Le suiffer et le glisser sans rotation'dans son alésage. Le ou les points
durs seront alors visibles par brillance. Roder. Nettoyer.
Le remontage se fait après avoir soufflé à l'air sec et huilé les pièces avec du fluide hydraulique.
Les pièces coulissantes doivent pouvoir se déplacer par leur propre poids.
Ne jamais forcer, penser : aux ergots, goupilles de centrage (détrompeurs), circlips par ex.,
aux joints d'étanchéité souvent très fragiles, se situant sur les fonds, couvercles et embases.
Pour remonter les joints, les tremper dans du fluide hydraulique propre avant de les mettre en
place dans leur gorge en utilisant une spatule (voir CH 11 , p. 18 et 19).

STOCKAGE DES APPAREILS - La norme E 48-351 loct.74 fixe les règles de conditionnement
et d'emballage des organes et composants.
Mais après montage ou essai on peut, dans un premier temps :

a) obturer les orifices avec des bouchons en matière plastique (rouge, jaune) emmanchés à force,
b) placer les appareils dans une enveloppe hermétique.
Les appareils en attente de réparation seront stockés à part et identifiés par une f iche signalant
leur origine et la cause de la panne.
PANNES DE FONCTIONNEMENT

Les indications ou hypothèses de pannes sont présentées sous forme de tableau p. 6-7-8-9
et 10. Elles sont destinées à aider à la détermination des défauts, des causes et des remèdes.
L'entretien périodique (p. 10) aidera à éviter les pannes de fonctionnement.
Pour un dépannage, se munir : d'une malette de mesure, de plusieurs manomètres en bon état avec
prises de mano, de différents types de raccord avec bouchons pour raccords, de plusieurs tuyauteries
souples, de l'outillage complet de dépannage, clés, circlips en particulier, chiffons propres, etc.

5. PRINCIPE DE RECHERCHE
a) Connaître la machine en panne. Se faire remettre le dossier de la machine, schéma en par-
ticulier, avec indication de tous les paramètres. En faire l'analyse.
b) lnterroger l'utilisateur sur les anomalies constatées.
Avant le déplacement on peut faire préciser, par téléphone, les anomalies pour essayer de
définir l'origine et prévoir l'appareil ou les pièces à apporter. Savoir si l'on a essayé de réparer. Des
organes ont-ils été démontés ?

c) Etude de la machine et des anomalies. Si le système fonctionne mais ne permet pas une
utilisation correcte :
Vérifier le niveau d'huile et l'aspect de celle-ci. La panne pouvant provenir du mauvais fonc-
tionnement de l'un des éléments communs à tout le système (ex. : filtres).
Si nécessaire régénérer ou changer l'huile, les f iltres.
Mettre en route et constater le fonctionnement défectueux. En prendre note.
d) Observer et établir des hypothèses. S'expliquer intelligemment les raisons de la panne.
Se servir de ses yeux : vérification des pressions par manomètres qui peuvent être positionnés
sur les appareils comportant une prise de pression.
Contrôler : les vitesses des récepteurs (vérin, moteur), les vibrations.
Les fuites aux appareils, aux raccorcls. Attention aux fuites imperceptibles se signalant par une
tache allant en s'étalant lorsque le circuit est en pression. Poür chercher ces fuites ne pas se servir
de l'intérieur de sa main (filet d'huile sous pression = aiguille fine) mais prendre pour les déceler,
une planchette ou un morceau de tôle qu'on approche de l'endroit présumé de ta fuite.
De ses oreilles : bruits, lieu précis et moment du brurt (emploi d'un stéthoscope) (*).
De son nez : odeur d'huile chaude ou usagée.
Du sens du toucher : chaleur anormale d'un appareil, d'une tuyauterie, d'un étranglement
porté sur le schéma.
S'il en existe un se servir du tableau de fonctionnement (voir toute la page 3 du CH 17).
Réf!échir en utilisant le schéma. Etablir la liste des causes possibles de la panne et rechercher
en conséquence les appareils pouvant être incriminés. ll faut parfois isoler une partie du circuit
(utilisation de bouchons et de tuyauteries flexibles) pour tester, après mise en route, cette partie.
Procéder par élimination des appareils consignés dans la liste pour,
e) Tirer une conclusion. C'est faire un choix définitif de l'appareil en cause ou situer l'endroit
exact de la panne.

Attention. La panne peut provenir du circuit de commande électrique (parfois pneu-


matique). ll faut do.nc s'assurer si l'anomalie est d'origine électriqueou hydraulique. Pour
les électrodistributeurs agir sur les commandes manuelles prévues.
- La panne électrique est-e!!e de votre compétence ?

- Le recours à un électricien s'avère nécessaire.

(*) Le manche d'un tournevis tenu à pleine main, le pouce rabattu sur le manche, l'ongle du pouce placé dans le
creux de l'oreille peut servir de stéthoscope.
CH 16
PANNES DE FONCTIONNEMENT
P6

t) Ne procéder au démontage qu?près avoir fait un diagnostic précis car il faudra vidanger
totalement ou partiellement l'installation, démonter une partie importante du système, cas des
montages modulaires (décrits CH 17, p,12 à 14t.
Au cours de la réparation on doit, dans presque tous les cas, retrouver l'organe ou le motif qui
confirme hypothèses et diagnostic.
g) Réparer ou changer l'appareil si l'on constate des signes d'usure.
h) Remonter.
Pour f ), g), h), se reporter aux INDICATIONS GENERALES POU R LES MAN IPU LATIONS (p.4).
i) Refaire LA MISE EN SERVICE (p. 2 et p. 3).
C'est le contrôle f inal. ll ne peut exister de bonnes réparations sans contrôle.

6. HYPOTHESES DE PANNE§
Pour établir des hypothèses on peut classer les pannes de fonctionnement d'après les consta-
tations suivantes :
a) Bruits excessifs. Vibrations.
ne pas oublier aussi que des chapitres. relatifs à
b) Pression insuffisante ou défaut de pression. la description technologique des appareils. com-
c) Variation de débit, débit insuffisant, débit nul. portent un paragraphe «pannes possibles» -
Ex : CH 5, p.30.
d) Température du fluide trop élevée.
7. BRUITS EXCESSIFS DANS L'ENSEMBLE D'UN CIRCUIT
lls proviennent d'une pompe ou d'un moteur (électrique ou hydraulique) ou d'un appareil.

Défauts constatés Causes possibles - A vérifier Remèdes

POMPES I - a) crépine encrassée Nettoyer ou changer


b) canalisation d'aspiration encrassée ou
Cavitation obturée (chiffon) Démonter, vérif ier, nettoyer.
Y-a-t-il une vanne d'isolement 7
(voir définition c) pas de pression atmosphérique dans
Nettoyer le filtre à air.
CH 5, p. 29) le réservoir
d) huile trop froide Vérifier la température extérieure. ll
faut peut-être prévoir un dispositif de
réchauffement (voir nota p. 3,parag.2).
e) huile trop visqueuse A remplacer.
f) défaillance de la pompe de gavage Remettre en état ou remplacer.
g) pompe tournant trop vite Vérif ier la f réquence de rotation du
moteur électrique (tachymètre).
h) pour pompe en charge, dénivellation
Hauteur h à vérifier (voir CH 5, p. 26).
trop grande
i) aspiration d'air Voir ll.

Présence ll - a)circuit, carter de pompe mal


Refaire la purge du circuit.
d'air dans l'huile purgé
b) niveau d'huile trop bas (réservoir) Refaire le niveau.
c) conduite de retour au-dessus du Vérifier si cette conduite est assez
niveau de l'huile longue (voir CH 4, p. 6, repère 10).
d) raccords sur tuyauterie d'aspiration
A vérifier.
desserrés
e) fuite au joint d'arbre de la pompe.
Démonter, vérifier, changer le joint.
Si celle-ci possède un drain vérifier que
ce tube n'est pas obturé ou branché Façonner un tube direct vers le réservoir.
sur un retour chargé
CH 16
HYPOTHESES DE PANNES
P 7

Défauts constatés Causes possibles - A vérifier Remèdes

Bru its lll - Pompe usée, endommagée Voir le nombre d'heures de service.
mécaniques
a) bruit de clapet (battements) Pour pompes à pistons, à clapets,
déceler le clapet défaillant par écoute
avec un stéthoscope. Démonter -
changer.
b) bruit de roulement Manque de lubrificaticin.
grippage I températures de Viscosité du fluide non conforme.
fuites internes ) fonctionnement
mauvais rendement I trop élevées Revoir la filtration.
c) particules abrasives dans l'huile par Vidanger l'huile et faire une régéné-
tu yauteries calami nées ration (voir p. 2, dl et CH 4, p. I et g).

Vibrations lV - a) alignement défectueux A vérifier.


mécaniques
b) desserrage des appareils de leur socle
c) choc hydraulique par mauvais réglage Revoir ce réglage.
de la temporisation sur les hydro-
distributeurs

Battements V - a) tarage trop proche de la pression 1 Vérifier au manomètre.


de clapet de fonctionnement ou du tarage d'un ) Réajuster s'il y a lieu ou remplacer
autre appareil I par un appareil identique.
b) clapet et siège marqués ou usés Remettre en état Par rodage ou rem-
placer.

8. PRESSION INSUFFISANTE OU DEFAUT DE PRESSION


Contrôlable par le manomètre situé sur le groupe ou positionné sur ou près d'un appareil.

Défauts constatés Causes possibles - A vérif ier Remèdes

POMPE :

mal amorcée Entrée d'air dans la conduite d'aspi-


ration (voir ll de a) à d) -.+voir ll.
n'aspirant plus Voir I - a), b), c) l.
-+voir
vitesse insuffisante Vl - Défaillance du moteur d'entraî-
nement
Dans les entraînements par' courroies,
Contrôler la vitesse de moteur.
vérif ier si celles-ci ne patinent pas
Défaillance de
la pompe de gavage
Vll - Pompe endommagée +A isoler pour vérification.

Température de Vll! - a) Usure mécanique I


la pompe trop élevée
b) viscosité du fluide insuffisante
II A remplacer.

c) système de refroidissement insu.ffisant


ou à prévoir
_+ s'assurer du débit de l'eau.

Fuite de la conduite lX Limiteur de pression déréglé Refaire le tarage.


sous pression vers la (tarage trop bas)
conduite de retour ou non étanche (siège de soupape A démonter. Nettoyer.
endommagé, corps étrangers) Réparer ou changer l'appareil.
CH 16
HYPOTHESES DE PANNES
P I
Défauts constatés Causes possibles - A vérifier Remèdes

Fuite de la conduite X Tiroir de distributeur bloqué Rechercher l'appareil défectueux en


sous pression vers par suite d'impuretés ou mécanisme démontant la tuyauterie en T.
la conduite de retour de commande défectueux Démonter - Nettoyer.
rra-] Réparer ou changer.
ex. I
lrPTrlI fuite vers T

Xl - Vérin
alésage )
tige I endommagés Démonter - Vérifier.
joints de piston J
Remplac'er les éléments défectueux.
fuite d'une chambre à l'autre

Pression réduite Xll - RÉtftrcteur de pression Monter un manomètre.


irrégulière
détaré Vérifier la pression.
ou trop basse
endommagé Démonter - Vérifier : les conduites de
passage 0, 0r (voir CH 8, p. 10, parag. 4),
le coulissement du tiroir,
Remettre en état ou remplacer.

Vérifier : la pression de gonflage, les


Si le circuit comporte un accumulateur fuites éventuelles à la valve de gonflage
(eau de savon).

9. DEBIT NUL - DEBIT INSUFFISANT - VARIATION DE DEBIT

Défauts constatés Causes possibles - A vérif ier Remèdes

Débit nul Xlll - Mécanisme de machine bloqué Vérifier les organes mécaniques déplacés
ou en mouvement.

Pas de mouvement XIV -Contacts de fin de course méca-


Vérif ier manuel lement.
de l'organe récepteur niques, électriques, hydrauliques déréglés

XV - Soupape de séquence défectueuse Vérifier le tarage ou démonter pour


remettre en état.
XVI - Pas de débit :

a) la pompe n'aspire plus Voir I - a), b), c), p. 6.


b) la pompe tourne dans le mauvais sens Connexion électrique à inverser.
c) vitesse insuffisante de la pompe ou
Voir Vl. p.7.
du moteur
d) fuite de la conduite sous pression
Voir lX, X, Xl ci-dessus.
vers la conduite de retour
e) tiroir du distributeur bloqué en posi- Démonter - Vérifier.
tion fermée Réparer ou changer.

Débit insuffisant XVlt - a) réducteur ou régulateur de


débit mal réglé Ajuster à la valeur correcte.

Mouvement lent b) pour pompe à débit variable, dispo- Remettre en état ou remplacer.
sitif de commande ne fonctionnant pas
CH 16
HYPOTHESES DE PANNES
P I
Défauts constatés Causes possibles - A vérifier Remèdes

Débit insuffisant c) soupape de sureté tarée à une pression Ajuster à la valeur correcte.
Mouvement lent trop basse
d) fuite extÉrieure dans le circuit Rechercher la fu ite Resserrer les
raccords.
e) appareils récepteurs endommagés Voir vérins, Xl, p. 8.

Mouvement rapide Xvlll - a) régulateur ou réducteur de Ajuster à la valeur correcte.


débit mal réglé
b) pour pompe à debit variable Voir XVll, b).

Mouvement irrégulier XIX - a) presion irrégulière par pré- Voir ll, a), b), c), d), e).
sence d'air dans l'huile
b) résistance de la machine par manque Manque de lubrification des glissières
de lubrification des organes mécaniques ou des articulations, graisser.
en mouvement
c) appareils récepteurs endommagés Voir Vérin, Xl, p.8.

10. TEMPERATURE DU FLUIDE TROP ELEVEE

Défauts constatés Causes possibles - A vérifier Remèdes

Débit excessif xx - a) pompe maintenue inutilement Revoir le schéma.


à travers le en charge
limiteur de pression
b) tarage trop faible Ajuster le tarage.
c) l'appareil est usé ou endommagé ou Réparer ou chançr.
non approprié

Fuite de la conduite XXI - a) tarage du limiteur de pression Vérifier au manomètre.


sous pression vers ou d'une soupape de sûreté trop élevé Ajuster la pression à une valeur cor-
la conduite de retour par rapport au besoin recte.
b) pression de fonctionnernent du circuit Vérifier si les performances de l'ins-
trop élevée tallation n'ont pas été augmentées.
c) défaillance des joints d'étanchéité

Echauffement XXll - Perte de charge excessive Vérifier les dimensions des tuyauteries
anormal de (voir schéma).
a) les dimensions des canalisations ne
partie de tuyauterie
correspondent pas au débit
ou d'appareils
constaté au toucher. b) appareil de caractéristiques de débit Vérif ier avec documents technologiques.
(voir nota, p. 10) non conforme
c) mécanisme interne d'appareil détérioré
d) appareil à étranglement déréglé ou Démonter - vérifier - réparer.
obturé
e) appareils usés ou endommagés tels que Remettre en état ou remplacer.
pompes, moteurs hydrau I iques, Revoir l, a), b), c), f), g), h), i), p.6,
diminution du rendement
CH t6
HYPOTHESES DE PANNES
P10
Causes possibles - A vérifier Remèdes

Chaleur excessive I XXI ll a) manque d'huile dans le Vérifier Remplir au niveau maxi.

du circuit I u) e,., du f luide, des f iltres Revoir l, a), b), c), f), g), h), i), p.6.
c) refroidissement insuffisant par dé- A vérifier, y compris la partie refroidis-
faillance de l'appareil de refroidissement sement côté circulation du fluide de
ref roidissement.

d) capacité du réservoir insuffisante A faire vérifier pour augmenter la capa-


cité du.réservoir.
Nota : l'utilisation d'un thermomètre
à immersion ou a contact est un moyen précis de contrôle.

1 1. PROGRAMME D'ENTRETIEN D'UNE MACHINE (Maintenance)

Sur un carnet ou sur une fiche figurent, sous forme de tableau :

a) Les différents contrôles : nettoyages, remplacement d'organes (ex. : filtre, huile), fixation
des appareils sur les supports.
b) Les vérifications : vitesse des récepteurs - pression.
Temps de fonctionnement des différents cycles.
Les dates des contrôles effectués seront mentionnées ainsi que les anomalies, les pannes, leurs
causes, les pièces ou appareils changés ou réparés.
Toutes ces observations seront utiles pour de futures interventions.
Ne pas négliger l'examen périodique des éléments mécaniques entraînés par l'installation hydrau-
lique tels que paliers, articulations, glissières, fixations...
ll existe aussi des malettes portatives dans lesquelles sont groupés tous les instruments de
mesures essentiels. Les valeurs mesurées (débit, pression, température, vitesse) peuvent'être lues
sur l'appareil de mesure par un affichage digital et être sorties sur une imprimante (voir CH 1 5, p. 14).
Utilisations : Essais et contrôle d'appareils.
Détection des défauts (hypothèses de panne dans un circuit ou partie de circuit ayant été isolée).
Mise en service d'installation.

12. FICHES TECHNIOUES (voir exercices CH 17, p. 15)

Les documents techniques sont contenus dans les catalogues des fabricants. Pour chaque appa-
reil les fabricants fournissent :
a) Ses caractéristiques. EX. : pression de service. Contre pression admissible. Débit maxi. Fluide
à utiliser (viscosité). Plage de viscosité. Plage de température. Pression de réglage mini et maxi.
Diamètre des orifices. Forme du filetage. Montage sur embase. Tension d'alimentation. Nature du
courant. Raccordement électrique. Filtration.
blson mode de désignation. C'est un code complet et très précis (particulier à chaque fabri-
cant). Suite de lettres et de chiffres codif iant les principales caractéristiques vues en a).
c) Ses courbes caractéristiques (voir ex. CH 6, p. 1 1) en fonction d'une viscosité et d'une tem-
pérature.
1. Diagramme pression-débit entre les plages mini et maxi.
2. Diagramme des pertes de charge (ap) en fonction des différents débits susceptibles de
traverser l'appareil.
d) Ses dimensions comp!ètes d'encombrement.

Norme AFNOR E 48-2Ù1ljuin 81 : Règles à usage des constructeurs et des utilisateurs.


BANC DE MANIPULATIONS ET D'ESSAIS CH 17
SCHEMAS D'APPLICATION P1

Table des matières

Banc de manipulations et d'essais.


Groupe moto-pompe - Groupes de puissance.

3 Tableau de fonctionnement - Description - Utilisation.

4 Extraits de symboles électriques.

5 Commandes électriques de circuits hydrauliques simples.

6 Schéma hydraulique I

Manipulations
7 Schéma hydraulique ll
avec exercices :

I Schéma hydraulique lll


de calculs,
I Schéma hydraulique lV
et de technologie.
10 Schéma hydraulique V

11 Correction des exercices des schémas ll à V.


12-13 Réalisation de circuits hydrauliques par éléments modulaires.

14 Représentation de schémas avec blocs modulaires.

15 Matériel nécessaire à la progression des schémas.

Nota : Les schémas proposés (pages 5 à 1 1) devant être souvent montés et démontés, les
repères placés sur les composants, les tuyauteries, les appareils électriques, seront forcément adaptés
à leurs études et repérés par des étiquettes auto-collantes.
Pour des équipements industriels réalisés pour une fonction définitive on peut trouver sur les
documents des repères utilisant les normes expérimentales suivantes :
- code de désignation des composants : E 48-14Oljuin 86.
- code de repérage des composants : E 48-1 42laoût 86.
Ce sont ces normes qui ont été utilisées pour les schémas d'application de ce chapitre.

But de ces normes


Permettre, sur les machines ou les installations comportant des circuits oléohydrauliques, le
repérage et l'identification rapide des composants.
Faciliter le montage, l'entretien et le dépannage de celles-ci.
BANC DE MANIPULATIONS ET D'ESSAIS

De nombreux schémas figurant dans l'ouvrage peuvent être réalisés. Dans ce but on choisira
des appareils de ligne (distributeurs, appareils de pression, de débit) ayant un débit compris entre
15 et 45 {/min montés sur embases. Celles-ci seront munies de raccords d'implantation à filetage
cylindrique pour tubes gaz de 114 ou 3/8 ou pour tubes millimétriques de ô 14x2,5 ou 16x2.
On utilisera des raccords de réduction. On limitera ainsi le stock de raccords très nombreux (4 minimum
par appareils de distribution).
a) Le groupe moto-pompe. La pompe permettra une pression de 12O bar dans le circuit. On
choisira donc une pompe à engrenages ou à palettes, équilibrée, de 140 bar. Débit de 15 //min. En
admettant un rendement global de 0,8 pour le groupe moto-pompe, la puissance du moteur élec-
trique sera de :
Possibilité maxi du limiteur de pression :120 bar,
oXev
= . '-
12Ox15
P (voir CH 3, p. 16) = --...- = 3,7 kW
612xq 612xO,8
b) Plate-forme de travail
Elle comprend un bac de récupération du
fluide hydraulique @ .
Un châssis-bac @ avec écoulement du f luide
,ers @. Un cadre vertical, plat de 50 x 10, @
comportant des réglettes réglables et démontables
destinées à recevoir les appareils.
@ .. fixe sur @.
Avec plusieurs cadres on peut préparer des
montages. On travaille d'après schémas.
Les appareils seront reliés par des tuyauteries
rigides à façonner ou en f lexibles.
Le groupe moto-pompe se placera devant la
plate-forme de travail.
Une installation électrique sera prévue:
- commande arrêt-marche du groupe,
- automation des mouvements des récepteurs.
c) Le groupe de puissance
Vérins : dans un montage en profilés très rigide on oppose : 1) un vérin double effet à un res-
sort guidé de force : 2O O00 N (à spires presque jointives). Ex. : alésage é 80 mm - { de tige
45 - course 250 mm.
Le ressort sera contenu dans un tube (protection). Une lumière sera ménagée dans le tube.
Par cette lumière un ergot, situé dans la tête de poussée vérin-ressort, servira à actionner des contacts
électriques réglables (automation).
La pression maxi d'utilisation pour les 20000 N
sera toujours la même. Par contre, au rappel, le ressort
est une charge en accumulation qu'il faudra contrôler.
2) Deux vérins en opposition à monter sur un banc
rigide (profilés assemblés en mécano-soudure).
Ex.:vérin de puissance A. Cou/se
300 mm - alésage 0 80 mm -tige d 56 mm.
Vérin de charge B simple effet
6 piston 80 mm - type plongeur.
Le limiteur de pression LP', tarable,
permet d'ajuster des forces de charge en B
suivant différentesvaleurs. La force maxi du vérin A avec un tarage du limiteur de pression du groupe à
12Obar, avec un rendement global du circuit n de0,7,serade :F=12Ox3,14x4x4xO,7= 4220daN.
La pression de tarage p' maxi par LP', pour une force antagoniste F' (vérin B), devra être infé-
rieureà84bar. F 4220
^,= _
' s 3,14x4Â= 84bar
Moteur hydraulique : le choisir à palettes, à deux sens de rotation. Cylindrée 10 cma environ.
TABLEAU DE FONCTIONNEMENT

1. FONCTION - Permet de suivre phase par phase le fonctionnement complet d'un équipe-
ment à mouvements séquentiels. Le tableau fait apparaître les liaisons entre les appareils du circuit
de puissance hydraulique et les informations le plus souvent électriques, du système de commande.
Accompagne le schéma conventionnel.
2. DESCRIPTION - Se présente sous la forme d'un tableau quadrillé (Fig. 1) dans lequel
apparaît en O
les organes récepteurs (vérins, moteurs) classés verticalement dans l'ordre exact de
leurs mouvements ou phases.
En @ les organes de comrnande en action (bouton marche-arrêt hydraulique ou électrique, fins
de course, contact électrique à pression, relais, s1s.). lls seront placés sur la même ligne que l'organe
récepteur qui les actionne.
En @ les organes de distribution à commande manuelle ou électrique (électrodistributeur).
Les repères portés dans le tableau doivent se retrouver sur le schéma près des appareils qu'ils
désignent.

PHASES Cde
tÿ 1D 2D + désignation des distributeurs
Fig. 1

I (ù
Y lYVA 1 YVB 2YVA 2YVB désignati on des électro-aimants

Valeurs des inf ormations


mouvement
des organes
présence de la cde
récepteu rs - 1 -
0 - absence de la cde

-.-
cde manuelle, fins de course, cont.rt à presion, relais, etc.

3. LECTURE (Fig. 2) - Les ordres de commande ou valeurs des informations peuvent être
représentées par des valeurs binaires 0, 1 .
Pour une phase on identifie la ou les commandes en action et le ou les organes de distribution
qui reçoivent les informations.
Fis.2
1D 2D
PHASES Cde
lYVA lYVB 2YVA

Ex. 1
Ex. 1 : contact 1SO actionné, pas d'informa-
Repos 1SO o o 0
tion sur les organes de distribution.
Ex.2 Ex. 2: la rentrée du vérin 1C est réalisée par
Rentrée Vérin 1C
1S1 0 1 o
la commande de 1S1 (contact de fin de
à vitesse maxi course par ex.) qui met sous tension l'élec-
trodistributeur lYVB de 1D.
Ex. 3 Ex. 3 : pour la sortie du vérin 2C à vitesse
1S5 1 0 lente le contact 1 55 met sous tension 1YVA.
Sortie Vérin 2C
152-KA 1
à vitesse lente (1) 152 actionne un relais, KA, sous tension
(1), qui maintient sous tension 2YVA de 2D.

4. CONCLUSION - Le tableau permet de lire les mouvements séquentiels d'un ensemble à


plusieurs récepteurs par lecture verticale dans la colonne phase @ puis, à chaque phase on a la rela-
tion mode de commande et appareil commandé par lecture horizontale et verticale.
Le tableau est très utile en dépannage :
Si un mouvement ne se fait pas on oriente l'hypothèse de la panne de l'appareil commandé
vers la commande par vérification de chaque action au moyen d'appareils de contrôle. Examinons
l'exemple 2 du tableau : la rentrée du vérin 1C n'a pas eu lieu. Le tableau fait apparaître que 1S1
met sous tension l YVB de 1 D. Vérifier 1YVB, est-il sous tension ? si oui, le mécanisme de 1 D s'est-
il déplacé ? Si lYVB n'est pas en cause, vérifier 1S1. Est-il actionné ? si oui, son mécanisme est-il
bon ?
Sur les schémas on peut aussi trouver un diagramme de fonctionnement. ll n'indique que les
mouvements des vérins (voir p. 1O).
EXTRAITS DE SYMBOLES ELECTRIOUES (Normes NF c 03 103)

-
I
CONTACTS INTE RRUPTEURS

----$---
--
b
j ,l 5' I

I,
, ,,, J-,1 ,,
I.I
,,!
. f,
a, contact à fermeture ou contact de travail. _-;-?- s1
b. contact à ouverture ou contact de repos. e. +§g
c. contact à deux directions.
d. contact à deux directions
avec position médiane d'ouverture.
e. associationde contacts commutateurs. Si l'on ne dessine pas la
liaison mécanique on identifie cette liaison par un même repérage (ex. S,, Sr, dessin e').

CONNEX!ONS _ DE RIVATION APPARE I LS D'UTI LISATION


fusible transf ormateu r

croisement de conducteu rs
----
7!_V
lJLT-
--y^1. 220V

sans connexion lampe d'éclairage ou de


signalisation

l'[.,*"onn"*,*To'T-
+.u
bobine de contacteur
ou relais
a_n_
organe de commande
électromécan ique

ORGANES DE COMMANDE EXEMPLES


_--4-
1---- par tirette'

'r
LiJ
{o
E--- par poussoir
ù '-1
J--- par pédale
_Jr-
ü
/
par levier
+
c---- «coup de poing»
1 galet
____i,-rË_
pargalet ô
O---z'éclipsable

liaison mécanique à
À came
__._à_
** i-
mouvement retardé
contact à fermeture au travail contact à ouverture au travail

.f -x*- +---{-
I

dispositif à accrochage
-'-J--I
mécanique et à
dégagement manuel
ü contact à fermeture retardé contact à l'ouverture retardé
l--lN-- l.liberé 2. en prise à la fermeture à l'ouverture

3l 4l ? contact à accrochage mécanique


4" et à dégagement manuel - position
--ùtr libérée - commande par tirette
bidirectionnel : 3. en prise 4.libéré
Pour le repérage des contacts ou des bornes des bobines de contacteurs il existe une norme européenne CENELEC EN 50 005 et les
recommandations CEI 113-2 et 1l7-3. Dans un but de simplification de lecture ces recommandations n'ont pas été introduitesdans les
schémas électriques.
COMMANDES ELECTRIOUES DE CIRCUITS HYDRAULIOUES
EXERCICES DE MANIPULATION DE CABLAGES ELECTRIOUES

150
-J'tr
ô
Après montage des circuits hydrauliques de la Fig. 3,
ci-contre, et de la Fig. 4, p. 6, et le raccordement avec un F'
groupe moto-pompe simple, réaliser les différents cablages
électriques correspondant aux schémas O @ @ @ @ et @
p. 6 (pour le vérin 1C, charge variable par F' , voir p. 2, para-
graphe c). Fig. 3

t-- -l 1
: 1tÿP
I
t- I

La commande du vérin 1C, par un électrodistri-


buteur 1D, 412 à rappel par ressort, peut se réaliser
par commande simple O, pa, fonction ET @, par fonc-
tions OU @ et @.
21Y Avec la fonction OU, @, le fait d'actionner simul-
tanément m1 et m2 permet la sortie de tige du vérin
1C. Le câblage @ exclut cette possibilité. Le montage
@ est appelé OU inclusif , le @ est appelé OU exclusif .

L,
*^ta
mZ
En fonction de F' et de S déterminer (Fig. 3) la
pression de tarage au limiteur de pression du groupe
moto-pompe 1WP en prenant pour le montage un ren-
dement rl : O,8.
|-.lJ Exécuter la mise en route et le tarage.
lYVA:m1 ETm2
=rn1 .m2

lYVA=m1oum2 lYVA=db+oE
:m1+m2
O MoUVEMENT ALTERNATTF DU vERtN tc
(Fig. 3) avec marche coup par coup par m et marche en
continu par action sur la commande c, d.
L'impulsion sur m met le relais KA sous tension.
Le contact du relais ka1 ferme le circuit 1S1 .ka1
assurant l'alimentation de 1YVA. On obtient la case
1 de 1D (Fig. 3) donc la sortie de tige du vérin. La fin
de course sur 1-SJ coupe le circuit 1-S1.ka1 et l'ali-
mentation de KA et de 1YVA. Le ressort du distribu-
teur replace 1D en case O. Retour de tige du vérin. Pour
un mouvement alternatif il faut réactionner m.
Pour obtenir le mouvement alternatif en marche
continue il faut actionner c, d pour fermer c.1S0.
KA est alors sous tension de même que l YVA par
24V
1-Sl.ka1. Sortie de tige de lC.
La fin de course de 1C actionne lSl qui coupe le circuit t-ST.t<at donc l'auto-alimentation de
KA, ce qui met hors tension 1YVA. Le ressort du distributeur replace 1D en case O. Retour de tige
du vérin qui actionne 1SO. Par c.1SO, KA est remis sous tension... (voir remarques p. 6).
SCHEMA HYDRAULIOUE I

@ Mouvement alternatif d'un vérin double effet 1C avec un distributeur à 3 positions et débrayage
de la pompe par sa case neutre.

--6"*

1 YVA 1YV B

151

1D
Phases Commandes
lYVA 1 YVB

Débrayage 1SO-KA (O) 0 o ko3 ko 11

Sortie de tige m.1S0'-KA1(1) 1 o


ko1 2
Rentrée de tige 151-KA1(0) - KA (1) o 1

Rernarques : ?4V
KA - 1ère bobine de contacteur et ses contacts
ka1, ka2, ka3 ...
KA1 - 2ème bobine de contacteur et ses contacts ka11, ka12 ...

SCHEMA HYDRAULIOUE I

Mouvements séquentiels entre un vérin double effet 1C et un moteur hydraulique 2M à un sens de


rotation.
tz
ic F
Pour les valeurs F, S1, 52 (surfaces), groupe moto-
r\A/\
pompes (1WP)pression-débit, cylindrée du moteur 2M, voir
caractéristiques en p. 2, paragraphe a) et c) (banc de
2C) A manipulations).
1QA
2RA-55b
2tl
1YVA A 1 YVB (L
)
1D tll

16P 1 RP_ 90b

24V

Conditions de fonctionnement
lorê à110bi L
1. La rotation du moteur ne sera obtenue que si le vérin est main-
tenu en fin de course. ll faut donc que le tarage de la soupape de séquence
2RA soit supérieur à la pression que nécessite le vérin 1C et inférieur au tarage du limiteur de pres-
sion 1RP, 90 bar (faire le calcul pour vérifier).
2. En fonction du débit de la pompe du groupe moto-pompe (1WP), de la cylindrée du moteur
2M et de la fuite L, calculer la fréquence de rotation n (voir CH3, p. 18). Vérifier à l'aide d'un tachy-
mètre. Le sens de rotation du moteur 2M e.st horaire (*).
3. Régler le limiteur de débit 1OA pour que la vitesse de rentrée de tige de 1C soit contrôlée
par le débit de la pompe. Pourquoi ? (voir réponse CH11, p. 19, paragraphe 25).
CH 17
SCHEMA HYDRAULIOUE II
P7
2QB
268 INTERETS DU MONTAGE
a) Circuit à 2 étages de pression.
b) Blocage d'un vérin en position sous
80/L5 charge.
c) Calculer : 1 . la pression de tarage du
1RP pour une charge F de 3OOO daN.
2. la pression de tarage du 1RB pour une
charge F'de 2OOO daN (rl globalO,S). Tarer
2A B I 2D
1RP et 1RB.
d 3. la vitesse rapide (VR) de 2C à HP et BP.
o-
2S0 @ 4. la vitesse retour pour éviter la cavitation
d À ,o nécessitant un réglage du 2OB (voir CH 1 1 ,
T
J p. 19, paragraphe 25).
251
(voir correction p. 1 1)

r t""o"r
]
1NA
Schéma électrique

IYVA P

1wP

q, = 15 ltmin OFT

TABLEAU DES PHASES

2D : positions 1D
Phases Commande
1 o 2 lYVA
Vérin tige rentrée o 1 o o
Sortie de 2C à vitesse rapide VR
manuelle 1 0 0 o
et à basse pression BP

Sortie de 2C à vitesse rapide VR


et à haute pression HP
2S0-KA (1) 1 o o 1

Rentrée de 2C à vitesse lente VL manuelle 0 0 1

et à basse pression BP 251*KA (0) 0

Les deux pressions sont obtenues par le limiteur de pression 1RP du groupe et par le réducteur
de pression 1 RB en fonction de la position de 1 D automatisée par la sortie de tige de 2C ag.issant
sur les contacts 2SO et 251.
Au cours des déplacements de2C, si 2D est positionné case 0 (absence de pression) le 2NB
(voir CH 9, p. 4) bloque 2C, sollicité par la charge F, en position arrêt (pour contrôle voir 2GB).
Dans la phase retour 2OB règle la vitesse VL pour éviter la cavitation et le battement du clapet
de non-retour piloté (2NB).
SCHEMA HYDRAULIOUE III

80. INTERETS
4s DU MONTAGE
Changement de vitesse sur
la sortie et la rentrée de
tige de 1C.
Equilibrage d'une charge.
Calculs et réglages.
1S0

1 YVA 1YV B

1s2 I tt.lloooN
t,.."o,.n
1D

24U 16P

1WP

qr,15lz min

1D 2D

Phases Commandes lYVA lYVB 2YVB


Position repos 1SO-KA (O) o 0 0
Sortie de tige
vitesse lente rl.' m+a 1 0 0

Sortie de tige m+a 1 o


vitesse rapide rl2 1S1-KA(1) 1

Rentrée de tige m+r o 1

vitesse lente r), 1S2*KA (O) 0

Rentrée de tige m+r 0 1

vitesse rapide rlo 1S1-KA (1) 1

Ouestions et manipulations (voir corrections p. 1 1).


a) Les vitesses d, et û. seront obtenues par réglage du 1OB, t.,(-Û2, d3<d4, dr : ûs = 2 cm/s.
b) Calculer la vitesse rapide d, (cm/s) ) Aim rechercher, pour chaque vitesse, le passage
)
c) Calculer la vitesse rapide do (cm/s), (voir nota) ) d, fluide à travers les différents appareils.
d) Ouelle est la pression de tarage théorique nécessaire du 1RP pour déplacer la charge F?
Tarer le 1RP à cette valeur. Que remarque-t-on, pourquoi ?
e) Pour équilibrer la Force F, 1D en case O, que faut-il régler ?
A quelle valeur théorique ?
Nota: Positionner 1S1 (contact électrique) à mi-distance de 1S2 et 1SO.
CH 1t
SCHEMA HYDRAULIOUE IV
P9

vitesse rapide 5 cm/s


vitesse lente 2cmls
lr nc vitesse retour à fixer 2RT 10 bar

i-Tlffi 1S1 1S0


2M cylindrée : 10 cm3

Tarage de lRC : 8O bar ,,?Z moment sur 2M


ln = o.7l

1YV B 2YVA

P1 2D

lYVA 1YB

1NP
1RP 1DX
1\ÿP
21
'l 5 f/min.
Tarage de ? bar

OT I

INTERETS DU MONTAGE i- -l
a) Calculer: le tarage de 1RP en fonction de la charge antagoniste_F'. Le moment théorique
de 2M et sa fréquence de rotation lorsque 1C est en fin de course-Phase G) (voir corrections p. 1 1).
b) Le vérin 1C est soumis à une charge (vérin en opposition) qu'on peut faire varier en agissant
sur 1RC. En fonction de charges différentes et suivant le réglage de 1RC, le calcul de la pression
de fonctionnement pourra être plus varié.
c) Changement de vitesse de 1C en cours de sortie de tige et réglage de la vitesse lente par
1OA. Réglage de la vitesse de retour par 1OB.
d) Commande de rotation du moteur 2M à charge variable par 2RT (voir CH 12, p. 13, Fig. 18).
e) Automation électrique de c) et d).
TABLEAU DES PHASES
Schéma électrique
1D 3D 2D
Phases Commande 1DX
2|V
lYVA 1 YVB 1YV 2YVA

o m:o
Repos 1SO-KA (O) o o o o o
Mise sous pression
du groupe @ 1DX 'I
o 0 o 0
.IDX
Sortie rapide 1

delC @ m-(a) 0 1 0 o

Sortie lente de 1C 1DX 1

1C-(1OA) @ m- (a) o 1 0
151-KAl (1) 1

Rotation du 2M @ 1DX-m- (a) 1 o 1

0
en fin de course de 1 C lsr<[â1 [?l 1

Rotation du 2M @ 1DX-m- (r) 1 1 0


en position rappel de 1C KA (1) 0 1
CH 17
SCHEMA HYDRAULIOUE V
P10

*j. g I/ûMA ko 21
4YVA

2S0 2S1 252


.1.
,0 4s1 ko 21 451

ko13

2YV
ko12
I
L____
2YV
4YVA a22
2D +=-so
4D
1Y VA
ko3
1QB

k02

ko1 ko 23

lYVB
21Y
Diagramme de fonctionnement
1D
16P
*
Vérin 4C

1 RP L-J

Vérin 2C

INTERETS DU MONTAGE
1. Vérifier la conformité aux schémas de l'installation (hydraulique et électrique).
2. Réglage à effectuer :
a) Pression : 1RP à 90 bar - 3RP à 60 bar - 4RA à 40 bar.
b) Vitesse: sortie de tige du vérin 2C entre 2S1 et 2S2 (course de 1OO mm) en 7 s.
3. Ouestions :
a) Comment s'appelle le montage permettant la sortie de tige du vérin 2C entre 2SO et 251 ?
b) Ouel est le rôle de 4OA ?
c) Ouelles différences, fonctions et technologiques, existent-ils entre les appareils 4OA
et 1oB ?
voir corrections pour le 3., p. 11.
CH 17
CORRECTION DES EXERCTCES
P 11

F
SCHEMA ll pression du 1RP, p= pxS1x4 d'ou p= S1= 3,14 x4x4=50,24cmz
Elf?- F = 3000 daN

o- 3ooo ?=0,8
' 50,24 x O,8 =4sûr
2ooo
pression durRB p= = 5obar
*,24*ua
Vitesse rapide maxi de 2C,

4 = Qv cm3 /s ov- 1 5ooo 250


15 f/min'=
-60- = 25ocm3 /s B=-= 5cm/s
.r7, 51 cm'z 50,24
Vitesse retour rl' compatible avec le débit de la pompe :

ô,
ù=- Qv §'l -+piston * R=4cm
S1 _52 52 *tige *r=2,25cm
51 -S2 = surface annulaire = 3,14 (R2 _- çzl ZSO
= 3,14 (16 b) = 34,54 cmz , t' = = 7,2 cmts
Ail
Régler 2OB pour obtenir une vitesse très légèrement inférieure au résultat obtenu.

SCHEMA lll Les caractéristiques vérin, pompe étant identiques à celles du schéma ll les vitesses
donc rlr:5 cm/s ) Û2,84 sont les vitesses rapides maxi possibles.
t+=7,2 cm/s I ll est à observer que les vitesses lentes rl, et rl. sont identiques du fait que 1OB
rl1 et ûr=2 cm/s ) contrôle, avec le même réglage, le débit de la chambre de 1C côté tige.

Pression de tarage théorique du lRP I g = 40 bar


' s1=
o=
50,24
Suite à ce tarage on remarque que le vérin n'effectue pas entièrement sa course.
ll n'a pas été tenu compte du rendement, des Ap. Avec q = O,8,le tarage du 1RP : 5O bar.
Pour équilibrer F il faut tarer la soupape d'équilibrage 1RB (voir CH8, p. 19).

Valeur théorique p : : 40 bar. La soupape étant tarée à cette valeur, au cours


+ #:
de la remontée de 1C, placer 1 D case O et compléter le tarage jusqu'à équilibrage de la charge (voir
le manomètre 2GB).
Si le vérin avant la fin de course de remontée reste en arrêt c'est qu'il y a équilibre des forces sur
les faces du piston, agir sur le 1RP pour augmenter la pression de service jusqu'à remontée complète.

SCHEMA lV Charge antagoniste par C, P'= pxS'l F'= 80 x50,24 = 4019 daN
4019
sede îRP, e=ffi;= 80bar avecrfg=0,7 e=#= ll5barparexcès
Pression de tara

Momentthéoriquede2M, M= P="V-
105x10-5-xjx10-s
2n = 1G,7 N.m (revoircH3,p. 18.19)
6,28
En phase @ du tableau, la rotation de 2M a lieu en fin de course de 1C ce qui veut dire que
toute la pression et le débit sont utilisés sur le moteur à travers 2D (en case 1).
lci p est la pression disponible sur 2M or 2RT est en contre-pression de 10 bar.
Valeur de p, 115 - 1O = 105 bar, ou en Pa: 105 x 105 = 10 500 000 Pa.
Valeur de 1C (cylindrée) 10 cm3, ou en m3 : 0,000 010 ou 1 x 10-5.

q'
Fréquence de rotation n = Qv=15-2llmin. (fuite) = 13flmin.
trlmin. V V = 10 cm3 ou 0,010 dm3
13
n = = 1300 trlmin. (à contrôler au tachymètre).
Op1

SCHEMA V - Pour a) voir CH 11, p. 17.Pour b) voir CH11, p. 19, parag.25. Pour c) voir
CH 10, p.4, parag. 7 et 8, p. 5.
CH 17 REALISATION DE CIRCUITS HYDRAULIOUES
P12 PAR ELEMENTS MODULAIRES

1 . PRINCIPE
-
Réunion de composants hydrauliquesen un seul ensemble compact et conforme
à un schéma conventionnel.
On réalise un ou plusieurs circuits sans façonnage de tuyauteries. Seuls les organes récepteurs et
le groupe moto-pompe sont extérieurs à cet ensemble.
Ces composants sont appelés blocs modulaires car ils permettent toutes combinaisons classiques
des circu its hydrauliques.

2. DESCRIPTION - L'q4senb.le_ est-formé d'éléments comprenant des blocs percés permettant


le du fluide hydraulioue. Sui cesblocs sont fixés les différents composants hy'àrauliques.
passage
On distingue plusieurs principes de réalisation. Citons en particulier :

a) Fig. 1 Principe avec blocs modules percés et empilés, réunis par quatre tirants. Sur les faces
-
de chaque bloc peuvent être fixés un ou plusieurs appareils hydrauliques.

^ lesb) lig,Z - Principe avec plaques de base percées et réunies entre elles par des tiges filetées.
Sur différentes plaques de base, servantd'éléments de liaison, sont fixés les appareils hÿorauliques
(soupapes de pression, de débit, distributeurs, clapets de non retour, etc.).
Dans les deux principes on trouve : des plaques d'extrémités obturant les éléments extrêmes,
des blocs ou plaques de dérivation réalisant les connexions internes, des blocs ou plaques de raccor-
dement permettant les liaisons entre groupe rnoto-pompe et appareils récepteurs.

6I

doc. PARKER HANNIFIN RAK

3: REALISATION D'UN MONTAGE


On utilise trois schémas :

a) Un schéma conventionnel (ex. Fig. 4, p. 14)


nécessaire à la compréhension générale de l'ensemble.
b) Un schéma de montage (ex. Fig.5, p. 14) nécessaire à l'orientation et à la fixation des
appareils avec les blocs modules ou le bloc foré.
Ce nouveau schéma fera apparaître les différentes connexions entre tous les blocs.
c) Un schéma électrique relatif à l'automation de l'ensemble.
Suivant dimensions des appareils, en général jusqu'aux orifices de 6 112 G, l'ensemble après
utilisation peut être démonté et leséléments réutilisés pour un nouveau circuit.
REALISATION DE CI RCUITS HYDRAULIOUES CH 1t
PAR ELEMENTS MODULAIRES P13

4. AVANTAGES - Gain de temps au montage (minimum de tuyauteries, de raccords et de


fixations).
- Faible perte de charge
- Ensemble très compact
- Possibilité de réaliser des circuits variés par combinaison de blocs de modules différents.

5. INCONVENIENT - Le dépannage d'un ensemble est plus délicat dans la recherche de


l'hypothèse de la panne. Les deux schémas sont nécessaires, un pour la réflexion (schéma conven-
tionnel), l'autre pour la manipulation (schéma de connexion des blocs). Voir p. 14 :exemples de
schémas.
Au cours du montage des éléments faire bien attention à ne rien inverser ou mal orienter.

6. CARACTERISTIOUES - Pressions courantes jusqu'à 210,28O et 315 bars.

- Gamme de débit : 30, 45, 60... 200 //min.


- Orifices :318,314, 1 G. - norme NF ISO 779OlFév.91.
Suivant pression les blocs sont en acier, en fonte spéciale, les tirants en acier haute résistance.

7. Exemples de représentataon symbolique de blocs modulaires


a) Blocs modules percés, de base avec dérivation vers tes appareils : de @ à @ .

b) Plaques de fermeture @ ,avec prise de manomètre @ .


c) Appareils se fixant sur les blocs : d. @ à @ .
@ Clapet de non retour.

@ Limiteurs de débit
A
i-Gàl^
@ Réducteur de pression.
B

3
r'Ë1'
i_-J 3

@ Clapets de non I
retour pilotés.
@
@ Limiteur de pression. -11 312
@ @@ Electrodistri- A
B

m;
buteu rs.
2 2
Légende 3 - 3
1
1
L_!-J--.1
1. pression - 3. retour
2. retour des fuites (drain)
A-B départs
oÿ
F;A= nl
-f- connexion entre per- A A
Çages B
|-.1\J-1B llt
L-J
I
2
perçages non en co-
-1-
F-
/ nexion
obturation des per-
't
3

t-i1
3

i,l 3

-t çages
@ -r= ô
\_/_._._._
=-T-
=_--_? Etanchéité entre cha- r-
-----1 que bloc par joints
toriques.
lMt t--i
-._.J
L-:J L.-i
Nota : perçages pour les tirants
non représentés. @ crg:
En possédant, dessinés sur des cartes, les schémas des différents éléments modulaires représentés
en exemple ci-dessus il est possible, à partir du schéma conventionnel et en juxtaposant correctement
les cartes, d'obtenir assez rapidement le schéma de montage avec blocs modulaires. (Voir ex. p.14,
Fis.4 à 71.
CH 17 REPRESENTATION DE SCHEMAS DE MONTAGE
P14 AVEC BLOCS MODULAIRES

8. Exemples de schémas.
Fig.4 et 6 :Schémas conventionnels
Fig. 5 et 7 : Schémas de montage avec blocs
modulaires
Fis. 5

RD i-
L
q, A,__l-^
\-/
ttf,r I-
I

r- \- --. L.

LP

P
t----'
| 6.M.P

Nota : schémas électriques non représentés.


MATERIEL NECESSAIRE A LA PROGRESSION DES SCHEMAS CH 17
(Progression décrite CH 1, p. 5 et 6l P 15

Exercices : En utilisant les catalogues des différents constructeurs, établir pour chaque composant
une fiche technique ou figureront ses câractéristiques et son code de désignation. (se reporter au CH 10,
p. 16, parag. 12). S'efforcer de connaître les prix de ces composants.
Groupe moto-pompe et groupes de puissance (voir p. 2). Pression 140 bar. Débit 15 //min'
Pour tous les appareils : débit mini 15 f/min. Pression nominale de 210 bar.

- 1 Limiteur de pression à commande directe


- 2 Limiteurs de pression à commande pilotée
- 1 Réducteur de pression à commande pilotée
- 1 Soupape de séquence à commandedirecte, sansclapetde non retour, à pilotage interne et
auxiliaire
- 1 Soupape de séquence à commande pilotée avec clapet de non retour
- 4 Clapets de non retour
- 2 Clapets de non retour pilotés
- 2 Réducteurs de débit réglable avec clapet de non retour
- 2 Régulateurs de débit réglable avec clapet de non retour
- 1 Soupape à fonctions multiples
- 2 Contacts électriques à pression
- 1 Conjoncteur-disjoncteur hydraulique
Accumulateur hydropneumatique - capacité 20 t avec coffret contenant matériel de
- 1 gonflage vérification
et de gaz (prévoir une bouteille de gaz azote)
de la charge de

Distributeurs suivant les symboles ci-dessous - Electrodistributeurs en 24 Y

4ïilfw dilf:T,w ,{nfY^/v rrfilFif^/ rallr[IHlY^nn Dl[[][=M^/'ts

Tous ces appareils seront montés sur embases (voir CH17 , p. 2), équipées de raccords à bague,
union simple mâle à filetage d'implantation cylindrique et joints métalloplastiques.
- 1 Pompe à main pour essais (réglage d'appareils - essais de tuyauteries flexibles par ex.)
- 2 Robinets-vannes avec embouts pour raccords à bague
- 3 Manomètres
prises
à bain de glycérine, pression maxi 400 bar avec flexibles de raccordement
sur enfichables
- 1O Tuyauteries flexibles, avec embouts pour raccords à union simple bague
- 5 Tuyauteries flexibles, avec embouts pour raccords à union simple à bague, destinées
aux orifices de drainage et de pilotage
- 6 Raccords en T, 4 raccords en croix, 6 unions double (raccords à bague)
Matériel électrique dont 3 relais électromagnétiques à contacts à ouverture et fermeture.
1 interrupteur 3 positions dont une neutre Q4 Vl. Fils volants.

- 6 lnterrupteurs de fin de course à commande par galet avec contacts à ouverture et à ferme-
tu re

- 2 lnterrupteurs de fin de course à commande par galet éclipsable avec contacts à ouverture
et fermeture
- Boutons poussoir de marche par impulsion
»» » » à contact à accrochage et à dégagement manuel - à ouverture et
fermeture
CH 18
LES SERVOVALVES
P1

Table des matières

Définition - Pourquoi utilise-t-on des servovalves.


Comparaisons entre les systémes oléohydrauliques.

3-4 Servovalve à un étage à moteur couple sec. Principe. Description.


Fonctionnement.

5 Servovalve à deux étages. Description. Fonctionnement.

6 Servovalve à deux étages à moteur couple mouillé.


Servovalve à moteur couple et distributeur à tiroir.

Servovalve à moteur couple semi-rotatif et distributeur pilote.


Servovalve à moteur couple à déviation de jet.

I Servovalve à deux étages à contre réaction mécanique.

I Servovalve à trois étages à contre réaction électrique.


Servovalve pression.

10 Généralités sur le circuit électrique reliant une servovalve.

11-12 Mise en æuvre et utilisation des servovalves.


Précautions à prendre à la réalisation.
Testage et réglage.
Exemples de courbes caractéristiques.

13 Util isations des servovalves.


Précautions à prendre à la mise en route.
Précautions d'entretien.
Exemples d'util isation.

1 4-1 5-1 6 Evolution des systèmes électrohydrauliques.


Automate programmable. Assistance de l'informatique.
CH 18
LES SERVOVALVES
P 2

1. DEF!NITION
a) Ce sont des distributeurs hydrauliques à action proportionnelle à 4 voies (peuvent être
utilisés en 3 voies) et à centre fermé.
b) Le déplacement du tiroir principal est progressif ce qui fournit en sortie un débit (servovalve
débit) ou une pression (servovalve pression) proportionnelle à un signal de commande d'entrée à faible
niveau.
c) Ce signal est généralement électronique (moins courarnment mécanique, pneumatique ou
fluidique).
Ce sont les organes de base de l'asservissement électrohydraulique.

2. POUROUOI UTILISE.T.ON DES SERVOVALVES ?


a) Parmi les technologies utilisées pour obtenir une grande puissance on peut avoir recours à
des technologies mécaniques (ex. pignons, crémaillères, système à levier) ou électriques (ex. moteurs).
b) L'oléohydraulique est employé pour les problèmes de grande puissance (grands efforts) et
à puissance égale, par rapport aux technologies mécaniques et électriques, c'est la technologie la plus
souple et la plus légère (puissance massique des composants).
d) Les systèmes de commande des composants utilisés. dans les applications industrielles mo-
dernes imposent de plus en plus des temps de réponse les plus courts possibles avec une consomma-
tion d'énergie électrique de commande la plus basse pour un gain de puissance hydraulique élevé.
Les servovalves réalisent au mieux ces caractéristiques.

3. COMPARAISON.S ENTRE SYSTEMES OLEOHYDRAULIOUES

50kw

Signal d'entrée manuel Signal d'entrée électrique Système avec servovalve


Temps de réponse et cadences Signal d'entée :30 W. Signal d'entrée 0,05 W,
très irréguliers. Puissance de sortie 50 kW 50 milli-Watt (50 mW).
ou plus. Puissance de sortie 50 kW.
Temps de réponse et cadences Gain de 0,05 W à 50 kW.
nettement plus précis. Temps de réponse quelques
millisecondes par système élec-
tronique.

On constate, dans les exemples choisis, que la servovalve contrôle une puissance hydraulique
qui est 106 la puissance électrique d'entrée.
Caractéristiques actuelles : puissance d'entrée 50 à500 .W.\ oain:1O1 à2.101
» de sortie 0,5 à 1000 kw. t "
SERVOVALVE A UN ETAGE

4. Les variantes de construction sont nombreuses. Nous étudierons 7 types de servovalve dont
cinq principes différents de moteu r-couple (potentiomètre hydraul ique).
a) Servovalve à un étage à moteur-couple sec (p. 3 et 4).
b) » » deux étages à moteur-couple sec (p. b).
c) » » deux étages à moteur-couple mouillé (p. G).
d) » » un étage à moteur-couple lié à un distributeur à tiroir (p.6).
e) » » deux étages à moteur-couple semi-rotatif et distributeur pilote (p. 7).
f) » » deux étages à moteur-couple à déviation de jet (p. 7).
g) » » trois étages (p.8 et 9).
5. PRINCIPE ET DETAILS DE CONSTRUCTION DE LA SERVOVALVE A MOTEUR
COUPLE SEC (Fig. 1 et photo p. 4)

-Oo Un moteur couple


Les bobines ne sont pas dans le
fluide. lly a étanchéité entre le moteur-
couple et la zone des gicleurs @.

@.--l
dimensions égales et symétriques.
Pour @@@
", @ voir Fis.2,
q.c 3 4
et les dessins technologiques de
Sa-Sg J1-J2 détail.

u-t
Fig. 1 vL @ Filtre d'entrée (filtration 10 mi-
crons).
ps : entrée du fluide U1, U2: départs vers utilisations
T : retour

6. DESCRIPTION D'UNE SERVOVALVE A UN ETAGE


COMMANDE DE LA PALETTE (MOTEUR COUPLE)

(intensité),2 m c
0,
c(u
E
L
o,
o.
c(!
.E
o

Point de rotation
zone fléchissante

Palette en ANHYSTER
1 Gicleurs en bronzeau bérylium UBe2
I _-__ I S', = S'r,6 0,15 à o,3o mm t o,o1
-
F x L = couple de rappel. ll y a équilibre
=10à avec le couple résistant du tube ressort de fiexion @ .
SERVOVALVE A UN ETAGE

P RI NCI PE

Fis.3

palette

0.5 fuite en augmentation


p =0 bor
ffmin
q,-- llfnin

g, = t ÿmin
100 b (pe) 100 b (Pe ) 120 b 200 b 80b
ps =200b

L'appareil décrit suivant le schéma de la Fig. 1, p.3, et les schémastechnologiquess'y rappor-


tant Fig. 2,3 et 4, est une servovalve à un étage à contrôle de pression.
on lui donne aussi le nom de potentiomètre hydraulique' à simple effet (3 voies) ou à double
effet (4 voies).llconstitue un étageen pression (dimensions en mm :77 x54x42],.

7. FONCTIONNEMENT
a) Suivant @, un"
le sens de passage du courant on crée, par l'intermédiaire du moteur-couple
force électromagnétique avec effet aux extrémités de la palette @ . On joue sur les différences de
polarité (N.S., N.N.,S.S.).Auncourantdonné AI correspond une position de la palette en équilibre
avec le tube fléchissant @ soit côté S'1, soit côté S'2. (AI = différence d'intensité)
Lorsqu'une pression existe à l'entrée ps, un débit q, circule dans l'ensemble de la servovalve
(Fig. 3). La palette, 1er étage de l'appareil, en se déplaçant entre les deux gicleurs @ fait varier la
Ap au niveau des étranglements fixes S, et 52 et par ce fait une autre Ap s'installe par résistance à
l'écoulement au niveau des gicleurs @. t-, valeur de ces Ap fixe les pressions aux sorties U1 et U2
(Fis. a). Ar + (u1-u2) ou aI +lu2-u1).
b) Si le courant d'entrée le couple de rappel provoqué par le tube ressort de flexion
cesse

@ remet la palette en position centrale entre les deux gicleurs (Fig.3) si aI= 0 + U1 = U2.
Cette servovalve à un étage est utilisée soit aux faibles pressions soit pour de faibles débits
(1 //min.) donc pour des performances peu élevées.
ao
t
§
q
,9
t
I\
U

io 0
9 d
§r
\t
ü

ai
!! -t
t
,c
o-
t

doc. Hydraulique - Châteaudun


SERVOVALVES A DEUX ETAGES

8. Pour obtenir des débits de sortie plus importants il faut :

UNE SERVOVALVE A DEUX ETAGES (Fig. 5).


Le type le plus courant comporte :

a) Un premierétage comportantle moteur-coupte @ et le potentiomètrehydraulique @ Aont


les descriptions sont faites dans les paragraphes des pages 3 et 4.

ll fournit une pression ou une différence de pression proportionnelle à l'ordre électrique de


commande.

b) Un deuxième étage @ piloté par le premier est constitué par un ensemble tiroir-chemise T
classique à 4 voies, centrage par ressorts. Ensemble T interchangeable.

symbole
U3 U4 doc. Hydraulique - Châteaudun

Fig.5 U3 PS U4

Fonctionnement - La palette du premier étage, sollicitée par le moteur-couple, se déplace


entre les deux gicleurs et fait varier la lp relative. Elle pilote et modifie la pression aux extrémités
du tiroir lidu deuxième étage et provoque une nouvelle position d'équilibre entre les ressorts.
A lout courant électrique de valeur donnée correspond une position du tiroir fi, ps - U3 ou
ps -' U4, ce qui détermine des sections de passage bien définies donc un débit bien défini si les
conditions d'emploi assurent une Ap constante à travers la section de passage. ll faut donc une
pression d'alimentation ps constante et une pression de charge constante.

Le diamètre du tiroir T est de 4 à 5 mm et le jeu tiroir-chemise 3 à 5 microns. Lessections de


passage dans la chemise sont le plus souvent des orifices de forme rectangulaire usinés par électro-
érosion. On trouve également des sections de passage de forme bi-rectangulaire ou de forme 'ffi
circulaire. En fonction de ces formes le découvrement de l'orifice par le déplacement du -ia(
tiroir influence le débit. Ces sections de passage sont choisies suivant la loi de débit cherché.
\R
Ces servovalves sont utilisables pour des débits maxi de 70 à 80 llmin. et des pressions maxi
de 280 bar. Dimensions en mm : 144 x 83 x 86.
SERVOVALVES A DEUX ETAGES

9. SERVOVALVE A DEUX ETAGES A MOTEUR€OUPLE MOUILLÉ (Fig.6)

Motour @upl!

Ra,rort d. Flatta

Pal.tta

Giclau.

Orilie cslibr,

Tiroi.

Rasn
da
Dirtribur6ur

R.tour Raa.ryolr

Alim.nrariôn

doc. Air-équipement

a) Les bobines du moteur-couple @ sont dans le fluide. Une filtration très poussée du fluide
est nécessaire.

La patette mobile @ est maintenue par des ressorts à lame @ ", non par un tube ressort de

@ gicleurs - @ étranglemenr de même section avec filtres d'entrée @.


b) Ensemble tiroir-chemise T à 4 voies, centrage par ressorts.
Compte tenu des différences technologiques du moteur-couple le fonctionnement est identique
à celui décrit au paragraphe 8, p. 5. Pression maxi :250 bar Débit maxi : 41 tlmin.
-
10. SERVOVALVE A MOTEUR-COUPLE ET DISTRIBUTEUR A TIROIR (Fig. 7)

1
1. pièces polaires.
2. bobines de polarisation.
3. bobines de commande A et B.
4. armature reliée par des éléments d'articulation 5 au
tiroir li constituant l'étage débit.
1

L-'-

Fig.7

Toute variation du courant d'entrée alimentant les bobines A et B déplace 4. ll en résulte un


déplacement de T, d'une distance proportionnelle au courant différentiel entre A et B (A < B ou
A > B), correspondant à un certain débit d'entrée et de sortie en U1 et U2.
Utilisée pour pression ( 70 bar et faible puissance. Montage du tiroir lihorizontal.
SERVOVALVE A DEUX ETAGES

11. COUP LE SEMI-ROTATIF ET DISTRIBUTEUR PILOTE (Fis. 8)


(-
vers appareils t_ Ps : pression de service (ex. 200 bar)
de mesure \- Pr : pression détendue (ex, 20 bar)
Te : tension d'excitation
Ts: tension de sortie (indication d'écart)
Se : signal d'entrée

( déplacement du tiroir pilote TP


et du tiroir li vers la droite

Ps
Fig.8
Le moteur couple 1 (premier étage) est constitué d'un aimant tournant semi-circulaire (rotor)
aimanté radialement et monté à l'intérieur d'une armature dont le champ magnétique est variabie par
l'action d'un courant électrique (Se). 1 est sollicité pour tourner dans un sens ou dans l'autre suivant
le sens du courant qui traverse l'enroulement Se.
L'arbre A élément de 1 est relié, par une pièce d'articulation L, à un tiroir pilote Tp qui coulisse
dans un piston Pi solidaire du tiroir principal ll.Tp, suivant sa position et par ses gorges, ouvre ou
ferme ou met au réservoir la circulation du fluide à pression pr vers la section S. La section s est en
auto-a limentation.
Si A sous l'action de 1 tourne vers la droite Tp est déplacé dans le même sens ouvrant le pas-
sage 0. Le fluide à pression pr est dirigé vers la section S. L'ensemble Pi et T se déplace vers la droite
ouvrant les passages ps - U3 et U4 * T. Si A tourne vers la gauche, Tp est déplacé dans le même
sens, la section S est mise au réservoir par 0. Le fluide, à pression pr, est dirigé uniouement vers la
section s. L'ensemble Pi et T se déplace vers la gauche ouvrant les passages ps - U4 et U3 - T.
1 est relié à un potentiomètre inductif f qui fournit une tension proportionnelle à l'angle de
rotation de A par rapport à sa position milieu. C'est le signal de sortie correcteur vers les appareils
de mesure.

12. A MOTEUR COUPLE A DEVIATION DE JET (Fis. 9)


Su ivant le sens de passage du cou rant dans les bobines du moteu r cou ple 1 ( 1 er étage ) on provoque
un faible déplacement de l'étrier, lié à la buse, et de
son ressort de contre réaction. La buse dirige une
plus grande quantité de fluide dans un orifice que
dans l'autre (U1 ou U2). ll en résulte une augmen-
tation et une diminution de pression vers les cham-
bres de pilotage correspondantes du tiroir du distri-
buteur principal T (2ème étage).
Le déplacement de T, relatif au débit de sortie
en U3 et U4, est proportionnel au signal d'entrée
appliqué à 1 en tenant compte aussi de la contre
réaction du ressort'lié à T.
t Lorsque sous l'effet du courant la buse de 1
occupe la position neutre, la pression dirigée sur Ï
par les deux chambres de pilotage U1, U2 donne des
forces égales, le ressort centre Ï.
CH 18 SERVOVALVE A DEUX ETAGES A CONTRE REACTION
P8 MECANIOUE

13. A MOTEUR COUPLE SEC ET TIROIR CENTRE PAR RETOUR MECANIOUE (Fis. 10)

U3 IT UL

PRINCIPE

Le 2ème étage @ est appelé Servovérin car le tiroir de distribution T forme à ses extrémités
deux chambres d'un vérin de commande. Ces deux chambres sont reliées aux alimentations U1 et
U2 provenant du moteur couple @.

On trouve : un premier étage @ {rot.rr couple décrit aux pages 3 et 4) avec une palette
I
spéciale Ps liée au mouvement du tiroir T du deuxième étage @ . est dimensionné dans son alésage
pour laisser passer le débit demandé vers les utilisations extérieures U3 et U4.

Le rappel de T en position est assuré en contre réaction mécanique par la palette Ps.

Cette solution est parfaitement adaptée aux vérins à faible course. A un courant de commande
d'entrée correspond une position de li et par suite un débit.

Pour des débits supérieurs à 70 ou 80 f/min., de 150 à 25O, de 300 à 500, de 1 000 à
1 500 llmin., il existe deux solutions :
a) Utiliser deux ou plusieurs servovalves à deux étages montées en parallèle.
b) Utiliser une servovalve à trois étages (Fig. 1 1, p. 9).
Pression maxi:280 bar.
Dimensions en mm :284 x 1 10 x 149.
RESUME valable pour toutes les servovalves débits :

si ÂI agit sur le moteur-couple O te aeUit s'établit en @


deP--U3etU4-T
ou de P - U4 et U3 - T (débit inversé)
SERVOVALVES A TROIS ETAGES

Principe à contre réaction électrique (Fig.11)


Une S.V. à deux étages O ., @ position
commande le servovérin du troisième étage @. Uu
dutiroirTde @ estvérifiéeetmesuréeparundétecteurélectromagnétiqueappelépluscouramment
rlétecteur à inductance @ ou potentiomètre inductif .

o)
f
0)
E
0)
E
o
'q,
!
6
o-
(!

q,

doc. Hydraulique - Châteaudun

Le signal électrique provenant de @ est


introduit en retour dans les appareils de mesure
et de commande (voir Fig. 13, p. 10).
Fis.i1 T U 3' Ps U+'

14. SERVOVALVE PRESSION


Les S.V. décrites dans les pages précédentes sont des S.V. débit à 2 ou 3 étages. Seul le premier
étage (potentiomètre hydraulique) est un étage en pression. Pour les asservissements en force on
utilise des S.V. pression. Ce type de S.V. fournil une pression de sortie, proportionnelle à un courant
d'entrée, indépendante des débits fournis au récepteur.
ll est aussi possible de réaliser un asservissernent en force avec une S.V. débit. ll faut alors
utiliser un détecteur de force placé côté charge. Ce détecteur retourne «l'image» de la force vers les
appareils de mesure (voir Fig. 13, p. 10).

Description - Principe de fonctionnement d'une servovalve pression (Fig. 12)


tiroir T du second étage ne comporte plus de ressorts de centrage mais est soumis aux pilo-
Le
tages hydrauliques provenant du premier étage ainsi qu'aux forces des chambres C3 et C4 reliées
respectivement aux sorties U4 et U3.
Toute variation du courant d'entrée du ler étage provoque une Ap annulaire en C1 et C2 et
le déplacement de Tiqui assure un débit dans une canalisation de sortie (U3 ou U4).
er étage La pression de sortie étant fonction du débit et de
résistance à l'écoulement si la pression de sortie
1
la
chute dans une canalisation, elle chute également au
niveau du pilotage relié à cette sortie. T se déplace,
permettant une augmentation de débit dans la cana-
lisation pour en élever la pression jusqu'à ce que la
pression de sortie vienne équilibrer la poussée sur Ï.
L'asservissement est interne à la servovalve.
Pour les S.V. pression à trois voies T est à sur-
faces différentielles et à rappel ressort côté petite
Fis.12 su rface.
CH 18 GENERALITES SUR LE CIRCUIT ELECTRIOUE RELIANT
P10 UNE SERVOVALVE (S.V.)

15. Une S.V. est un appareil électrohydraulique qui fait partie d'un ensemble comprenant
généralement :

a) Un système de commande de départ qui peut être : manuelle, mécanique, pneumatique,


électrique, système à carte, bande magnétique...).
b) Une centrale hydraulique (voir p. 11).
c) Une chaîne d'asservissement (groupe d'éléments de mesure électronique) traitant des signaux
d'entrée et de sortie émis d'informations électriques provenant de potentiomètres, de capteurs ou
détecteurs de force ou de positions, de génératrices tachymétriques, de capteurs thermiques.
d) Un élément d'amplification de puissance A (Fig. 13). Les signaux de commande et de retour
sont de très faible puissance. lls doivent être amplifiés à une valeur permettant leur utilisation par le
moteu r-cou ple.
e) Un récepteur (vérin ou moteur hydraulique) sur lequel est montée la S.V.
a), c), d) et e) agissent sur la S.V. pour commander le récepteur et contrôler une position, une
force, un couple, une vitesse, l'accélération ou la décélération, la synchronisation de plusieurs récep-
teurs avec possibilité de fonctionner dans des ambiances agressives.
Le diagramme (Fig. 13) donne le principe de la chaîne d'asservissement appelée à boucle fermée
ou système à retour.
amplif ication cou rant dé bit d 'hu ile réaction mécanique

tension (te) caprcur


\0" de
vérif ication
sortie

i-f:io. ta I

Fis. 13
| ,"1:1ry1ryï9'ti:
contrôle de retour
tension (ts) mesure de
la sortie

Les appareils de mesure comparent l'information de sortie ts par rapport au signal d'entrée te.
Lorsque le signal de sortie n'est pas compatible avec le signal d'entréelesappareilsdemesureémettent
un signal correcteur. Cette nouvelle information provoque de nouvelles réactions du récepteur et
cecijusqu'à ce que lessignaux d'entrée et de sortie soient similaires.
Pour certaines S.V. à 2 ou 3 étages (voir Fig. 8p.7 et Fig. 11 p.9) la progressivité des déplace-
ments du tiroir T du distributeur principalestcontrôlée parun potentiomètre à induction qui recopie
la position de T pour les appareils de mesure (trait interrompu sur le diagramme de la Fig. 13).
Les éléments de mesure étant électroniques les opérations de correction sont réalisées dans des
temps très courts (millisecondes).
ll faut retenir, pour comparaison, que dans un circuit électrohydraulique classique (ex. CH 17,
p. 5 à 10), le circuit électrique assurant l'automation est indépendant du circuit hydraulique. Si des
anomalies électriques ou hydrauliques se manifestent au cours du fonctionnement la marche du
récepteur se trouvera modif iée. La correction ne peut venir que d'une intervention extérieure.
Ce circuit est aooelé à boucle ouverte.
de
Toutes les applications avec une S.V. utilisent une électronique adaptée. Des coffrets électro-
niques, appelés ici appareils de mesure (mais auxquels on donne le nom de rack électronique) reçoi-
vent des cartes interchangeables (circuits intégrés) permettant de réaliser différentes fonctions telles
que :
La fermeture des boucles d'asservissement (Fig. 13). La programmation de mouvements
-
séquentiels.
- La réalisation de calculs analogiques - comparaison, multiplication - la génération de fonc-
tions sinusoïdales (vibrations).
- L'amplification - l'alimentation stabilisée du courant d'entrée.
MISE EN GUVRE ET UTILISATIONS DES SERVOVALVES (S.V.)
CH ro
Pll

16. La fabrication de ces appareils nécessite des précautions particulières à tous les stades ê
l'élaboiation.
a) Précautions prises à la fabrication
Ebavurage des éléments usinés car les particules métalliques étrangères au circuit, s'ajoutant à
celles d'éléments divers existant en suspension dans le fluide, provoqueront des effets d'érosion, &
destruction mécanique et de colmatage.
Les effets d'érosion se manifestent principalement, sous l'effet de l'énergie cinétique de ces
particules en suspension, aux passages des étranglements fixes ou variables, des gicleurs, des buscset
sur les arêtes vives des tiroirs des distributeurs.
Les dimensions très réduites des étranglements fixes ou variables risquent de provoquer des
effets de colmatage.
Le montage f inal des éléments constituant la servovalve est donc réalisé avec une grande minutÈ.
grande propreté, dans des locaux climatisés et dépoussiérés. ll varie suivant le type de S.V. Reærpns.
pour exemple, celui d'une S.V. à moteur couple sec (parag. 5 et 6, p. 3 et 4).
1. Assemblage palette-ressort de flexion avec alignement de la palette au comparateur (tolê
rance :0,01 à 0,02 mm).
2. Montage entrefer (voir Fig. 2, p.3l.. L'usinage des surfaces des masses polaires pour obtarr
un entrefer précisse réalise par rectification. Lescontrôlessuccessifs utilisent un projecteur deprofil-
Les serrages nécessitent l'emploi d'un tournevis dynamométrique.
3. Montage des bobines.
4. Montage de l'aimant (visserie en bronze au bérilium).
5. » des gicleurs (contrôle du diamètre des orifices au microscope).
6. » dufiltre.
7. »
(pour la servovalve à deux étages) du tiroir dans sa forrrrr". Cet ensemble en æier
traité, rectifié, rodé est monté dans un corps en AU 4 G (duralumin) amagnétique.
Des joints assurent les étanchéités.
Pendant les manipulations on peut enduire les joints d'huile hydraulique mais jamais de graisc
ou de suif . Toutes les pièces sont dégraissées, trempées dans l'essence (le trichloréthylène a un effcr
néfaste sur les joints) et soufflées.

b) Testage et réglage définitif des servovalves (S.V.) (norme NF ISO 6404/Déc. 86)
Opérations destinées à obtenir les performances de fonctionnement demandées.
Les S.V. sont raccordées à des bancs hydrauliques de haut niveau technologique comporürn
des accessoires tels que : appareils de mesure de pression étalonnés, capteur différentiel de pression.
filtres avec détecteur d'encrassenænt sans by-pass à finesse 3 g à l'entrée de la S.V. et à finesse
10 p sur le retour (Fig. 1a).
Les tuyauteries de liaison sont décapéeset passivées (voir CH 14, p.6).

TL Groupe moto-pompe, à débit variable, por.r


schémas comportant des servovalves
FL1 - filtre départ P vers S.V. - finesse 3 ,r
FLz - filtre sur retour T - f inesse 10 s
FL3 - filtre sur retour des fuites TL - l0 ,r
FL4 - filtre sur le circuit de gavage - 10 ,r
FLs - filtre sur l'aspiration - finesse 10 ,r
FL1 - FL3 - FL4 sont équipés de détecta.rr
d'encrassement
Pr -- prise pour prélèvement de f luide

Fis. '14 Re - prise de remplissage du réservoir


CH tB
MISE EN GUVRE ET UTILISATIONS DES SERVOVALVES (S.V.)
P12

Les réglages consistent à doser l'aimantation du moteur couple et à positionner convenablement


les gicleurs, les buses, les déplacements des tiroirs des distributeurs pilotes pour obtenir, dans un
premier temps, par rapport à la pression de service ps, une pression d'équilibre pe telle que au repos :
ps
p" =i= pression en U1 = pression en U2 dans les utilisations U1 et U2 (voir Fig. 3, p. 4 par ex.).

Puis pour obtenir entre U1 et U2 la Ap recherchée (Ap = pU1 - pU2) on alimente les bobines
en intensité (revoir fonctionnement de la S.V. p. 4, parag. T).

Le choix et la détermination d'une S.V. pour son utilisation résulte de sa courbe caractéristique
de débit et de pression.

Ces courbes sont contrôlées,par rapport à une courbe type, sur des tables de manipulation,
comportant une tracette mobile, reliées à des appareils électroniques en liaison avec la S.V. Une
contre-pression est prévue sur le retour de la S.V. pour la mettre en épreuve de pression. L'essai
mesure aussi les fuites.

Ces essais et ces tracés de courbes traduisent les propriétés statiques et dynamiques des S.V.

Exemples de courbes caractéristiques fonctionnelles : gain ou indication de débit maximal q,


correspondant à l'ordre maximal d'entrée I en précisant la charge et la nature du fluide.

C. th. : courbe de débit théorique


C.ef.: » » » effective f : courant de commande

Défauts exprimés par les courbes

Déf inition de termes


Hystérésis : décalage entre
l'évolution du débit Qv et
celle du courant de com-
mande I.

Le seuil : variation d'inten-


Linéarité La pente de la sité nécessaire au voisinage du
Erreur zéro - Le débit nul courbe exprimant l'évolution zéro pour obtenir une inver-
n'est pas obtenu par le courant de qy en fonction de celle de I sion du sens de marche du
de commande. n'est pas constante. récepteu r.
UTI LISATION DES SE RVOVALVES
CH t8
Pt3

c) Précautions à prendre à la mise en route


Se conformer stricternent aux renseignements technologiques des constructeurs de S.V. (qualités
de fabrication du réseruoir, choix du fluide, finesse de filtration des différents filtres par ex.).
Le réservoir étant rernpli faire fonctionner l'installation pendant plusieurs dizaines d'heures soit
par le circuit de gavage de la pompe principale, cette dernière non en fonctionnement, soit par un
groupe auxiliaire de circulation et de f iltration.
Effectuer des prélèvements d'échantillons de fluide par la prise Pr (voir Fig. '14, p.11) prévue
sur le circuit de pression après le filtre haute pression (finesse 3p) situé à l'entrée de la S.V.
Ces prélèvements d'échantillons et leurs analyses permettront de mesurer la pollution du circuit
(voir CH 4,p.11, parag. S). En utilisation cette pollution ne doit pas dépasser la classe 7.
Lorsque les résultaB des analyses (comptage des particules résiduelles) seront satisfaisants mettre
en place des cartouches neuves dans les boîtiers des différenB types de filtre du circuit.

d) Précautions d'entretien
A intervalles réguliers, par la prise de prélèvement Pr, prélever un échantillon d'huile pour
effectuer des comptages de particules. Ces différents relevés seront datés et affichés sur le groupe
moto-pompe à l'intention du personnel responsable.
ll faut changer d'huile le moins possible et lorsque cela est nécessaire effectuer des opérations
de rinçage par le groupe auxiliaire de circulation et de filtration relié au réseruoir par la prise Re
(voir Fig. 14, p. 11!..

1 7. EXEMPLES D'UTILISATION
a) Servopompe (Fig. 15) : la S.V. est montée sur une pompe à débit variable Pdv et commande
la position de l'inclinaison du barillet ou du plateau inclinable de la pompe. Le débit est commandé
à distance avec la possibilité d'une grande vitesse de variation de l'inclinaison.
Très utilisée pour les commandes hydrauliques en circuit fermé (voir CH '12, p. 16l..
b) Servomoteur (Fig. 16) :la S.V. est montée sur un moteur hydraulique MH. Unegénératrice
tachymétrique GT contrôle la fréquence de rotation
Utilisée : pour les commahdes en position ou en vitesse des organes d'usinage des machines-
outils, pour la robotique, pour les laminoirs à grande vitesse ;
- pour la commande d'engins mobiles comportant des éléments tournants,
pour le freinage des avions modernes (train d'atterrissage), les ordres provenant d'un calcula-
- teur de bord.

c) Servovérin (Fig. 17) : La S.V. est montée sur le vérin V. Son déplacement est contrôlé par
un ou plusieurs capteurs de positions CP. On obtient des positionnements linéaires de grande préci-
sion sur des courses faibles et moyennes (< 500 mm) soumises à des efforts importants.
Utilisé : en robotique, pour la commande des gouvernes d'avion, pour les essais de matériaux
ou en vibration à des amplitudes et fréquences variables, pour le contrôle de l'avance des outils
(4 microns/s), des presses à emboutir, pour la synchronisation de récepteurs.
CH rB
EVOLUTION DES SYSTEMES ELECTROHYDRAULIOUES
P14

1 . Les systèmes hydrauliques conventionnels ont été complétés par :

a) L'hydraulique proportionnelle.
b) Les asservissements électrohydrauliques utilisant principalement la servo-valve.
Basés sur l'équilibre entre les efforts magnétiques et les efforts hydrauliques ou mécaniques ces deux
systèmes convertissent l'énergie hydraulique en énergie mécanique à partir de signaux électriques ayant
un niveau de puissance très bas. lls utilisent des circuits électroniques miniaturisés pour capter, compa-
rer une valeur de consigne à une valeur de sortie et corriger en fonction de leurs différences. lls contrô-
lent soit un débit, soit une pression, soit une position.
L'hydraulique proportionnelle apporte plus de simplicité que l'utilisation des servo-valves mais ces
dernières fournissent plus de précision et de performances.

2. Les appareils à effets proportionnels : Distributeurs, limiteurs de pression-sûreté, réducteurs de


pression, régulateurs de débit (décrits respectivement dans les chapitres 6, 8, 10) fonctionnent principa-
lement en boucle ouverte ou pour améliorer leur performance en boucle fermée.

3. Les servo-valves (décrites au chapitre 18) sont des organes de liaison interface entre le système
de régulation électronique et l'hydraulique de puissance avec un rapport de puissance hydraulique et puis-
sance électrique très élevé. ll existe des servo-valves débit et des servo-valves pression. Fonctionne-
ment en boucle fermée.

4. Pour réaliser l'automatisation des systèmes conventionnels, à effet proportionnel et des systè-
mes asservis, on utilise :
a) L'électromécanique avec des capteurs tout ou rien. Ex. : interrupteurs électriques, relais électro-
magnétiques, contacts à pression. lls ouvrent ou ferment des contacts, (ex. : les schémas du chapitre 17t..
Le circuit est conçu une fois pour toute. Pour apporter une modification il faut intervenir sur le circuit
hydraulique ou électrique.
b) L'automate programmable. llest destiné à automatiser une suite de processus sur une machine.
Son rôle est de fournir des ordres à des interfaces de sortie vers des actionneurs ou organes de com-
mande en fonction des données en entrée qu'il reçoit des interfaces d'acquisitions (informations par des
capteurs par ex.). Les ordres de sortie sont fonction des règles qui contrôlent la chaîne cinématique du
processus, règles dictées sous la forme d'un programme d'exécution conçu par l'automaticien.
L'élaboration du programme se fait au moyen de méthodes qui permettent de mettre sous la forme
d'un langage machine le déroulement du processus à réaliser (ex. : la méthode G.R.A.F.C.E.T.). Le pro-
gramme est ensuite introduit dans la mémoire de l'automate au moyen d'un clavier de programmation
avec possibilité de modifications ultérieures du programme.

5. COMPOSITION D'UN AUTOMATE PROGRAMMABLE - PRINCIPAUX TERMES UTILISES

a) L'unité centrale. C'est la partie principale. Elle est composée d'un microprocesseur (microcircuits
électroniques intégrés), d'un bus d'adressage et de données, d'une mémoire.
Chaque instruction du programme se trouvant en mémoire est soumise à exécution par le micropro-
cesseur au moyen du bus d'adressage et de données d'une manière cyclique et à grande vitesse.
b) Mémoires. On distingue plusieurs types de mémoire dont l'usage est différent. Mémoire de type
RAM, (Read/Write Access Memory) appelée aussi mémoire volatile du fait de la perte des informations
qu'elle contient lors de la coupure d'alimentation. C'est celle utilisée pour la mémoire centrale, l'écriture,
la lecture, les modifications, l'exécution du programme se faisant par son intermédiaire.
Mémoire de type ROM, (Read Only Memory) appelée aussi mémoire morte du fait de l'impossibilité
de réinscrire de nouvelles informations, autrement qu'au moyen d'un matériel particulier. Elle est généra-
lement utilisée pour mémoriser le programme lors de la coupure d'alimentation.
CH rB
EVOLUTION DES SYSTEMES ELECTROHYDRAULIOUES
P 1s

c) Les bus. Ce sont des voies de communication. On trouve différents bus, ceux qui concernent
l'environnement du microprocesseur, bus d'adressage et de données et ceux concernant l'environne-
ment des entrées/sorties sur lesquels viennent s'enficher les différentes interfaces d'acquisitions et de
commandes.
Le bus d'adressage sert au microprocesseur à adresser la mémoire afin d'y lire les instructions du
programme et celui de données, d'y lire ou écrire les données résultant de l'exécution.
Le bus d'entrées/sorties permet au microprocesseur d'accéder aux interfaces d'acquisitions afin
d'y lire les informations en provenance des capteurs ou d'agir sur les interfaces en sortie.
d) La carte Mère, Elle est reliée à l'alimentation et c'est sur elle que viennent s'enficher l'ensemble
des modules composant l'automate programmable.
e) La console de programmation est utilisée pour l'écriture, la mise au point d'un programme et de
son introduction dans la mémoire de l'automate.
f) L'écran de visualisation permet de visualiser le déroulement du programme lors de son exécution.
g) Des interfaces d'entrées/sorties. Elles permettent la liaison entre les informations en entrée émi-
sent par les différents dispositifs d'acquisition et les informations en sortie émisent par l'automate vers
la machine.
Ces interfaces sont généralement équipées de convertisseurs A/D ou D/A suivant le sens des don-
nées. A/D : convertisseur analogique/digital - DiA : convertisseur digital/analogique.
Analogique: capte les différences de tension. Ex. : 0 à 12 V, on peut capter des informations sur
des paliers de tension de 2, 4, 6... Volt.
Digital : transforme ces paliers de tension en valeurs binaires par ex. Ces valeurs sont définies en
nombre de bits.
Bit : c'est l'unité élémentaire d'information qui ne prend que deux valeurs distinctes 1 et 0.
Ex. : 010, 011,... 3 bits - 0100, 0110,... 4 bits - etc...
La précisiori de ces convertisseurs est fonction du nombre de bits dont ils disposent pour coder
les données. Un convertisseur disposant de 12 bits permet de coder 212 soit 4096 valeurs différentes.
Le nombre d'entrées/sorties traitées par l'automate permet d'évaluer son potentiel et sa taille.

STRUCTURE D'UN AUTOMATE PROGRAMMABLE

'Utitisa lion machine


I

APTE URS commannde opérateur


RECE P TE UR I J C

d/inFormations arrêt d'uurgence


contactss sur machine
L

5 Appa rei ts hydrautiq ues


so[énoi'des
capteurs :
de pression
prer
de débit
déb
de position
pos
l-
lo
16,
lo
l(E
de vitesse
vite IE
potenti
ootentiomètres l."
L
I
n
t
S
o
R
Ecran de visualisatiJ-l E
N
T
li I
e UNITE CENTRALE
f
r
a
T

E
I
micro-processeur
R
E
E
dI magnétiques
magné1
à ultra-sons
ultra-
o
fq
c
e S S générateurs
générat d'im- "0)
lË pulsion * E
capteurs absolus * =
C
Con sole de
programmation * voir nota p. 16
CH 18
EVOLUTION DES SYSTEMES ELECTROHYDRAULIOUES
P 16

Nota : En cas d'arrêt machine le capteur absolu mémorise la position arrêt ce qui n'est pas le cas
pour le générateur d'impulsions appelé aussi capteur incrémental.

6. Si les informations provenant de la commande sont nombreuses, l'emploid'un micro-ordinateur


s'impose. ll est alors possible d'utiliser !'assistance de l'informatique permettant avec un logiciel :
a) Le traitement d'un nombre important d'informations à gérer simultanément, en temps réel, avec
des temps de calculs extrêmement courts, compatibles avec la constante de temps du système élec-
trohydraulique en boucle fermée.
b) D'effectuer des calculs rapides de nombreux paramètres hydrauliques en fonction de l'installa-
tion étudiée.
c) De mémoriser sur disques durs ou disquettes des programmes, des données et de les modifier
suivant nécessités. On peut aussi obtenir l'acquisition des paramètres enregistrés au cours de la fabrica-
tion d'une pièce usinée par la machine (acquisition de la vitesse, de la position, de la force, des tempéra-
tures de l'outillage, etc...). Les paramètres enregistrés sont stockés dans le but de réutilisations ultérieu-
res. C'est un procédé de supervision.
d) Ce qui est visualisé sur l'écran peut être sortie en impression par l'utilisation d'une imprimante.

CONCLUSION
Au point de vue purement hydraulique la partie technologique interne des appareils et leur fonction-
nement conservent les principes étudiés dans l'ouvrage. La composition d'un ensemble hydraulique décrite
au CH 2, p. 15 reste sensiblement la même. Seule l'automatisation, vue les performances demandées,
impose l'utilisation de l'électronique et l'assistance de l'informatique, cette dernière permettant aussi
d'étudier le dimensionnement des composants dans l'étude des systèmes électrohydrauliques et d'effec-
tuer des calculs prévisionnels de performances.

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