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esthétiques du
nombre d’or: mythe ou
réalité ?
Travail fait pat l’étudiante Nina Dâmaso. disponible sur le web. consulte le 05 octobre 2014
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Les origines du nombre d’or
Depuis des siècles, le nombre d’or, qui est la constante ɸ = (1+√5)/2=1,61803… fait parler de lui.
Il intervient dans la proportion divine, aussi appelée section dorée, à qui l’on prête des
Le premier qui s’y intéressa fut Euclide, qui, trois siècles avant notre ère, étudia le partage d’un
segment AB par un point C le coupant « en extrême et moyenne raison », le point C étant défini
par l’équation AB/AC=AC/CB (cf. p.11 a)section dorée). Il s’en servait dans la construction des
pentagones et les formules définissant les propriétés du dodécaèdre (cf. p.14) et de l’icosaèdre.
Plus tard, au XIXème siècle, Adolf Zeising(1810-1876) développa une théorie dans laquelle il tenta
de prouver les propriétés esthétiques du nombre d’or en l’appliquant à la morphologie, aux
temples grecs, aux cathédrales, ou encore aux tableaux de Raphaël. Convaincu de sa véracité, il
encouragea à chercher ɸ même s’il ne paraissait pas présent. C’est ainsi qu’une multitude d’écrits
basés sur la théorie de Zeising furent publiés, leur auteur faisant preuve d’une imagination
débordante quant aux facultés de ɸ . Bien que la partie mathématique fût réelle, les affirmations
concernant certaines œuvres d’art telles que celles de Léonard de Vinci où il serait question d’une
esthétique reposant sur ɸ furent entièrement imaginaires. De plus, les mesures furent
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régulièrement arrondies, ou les monuments adaptés au ɸ . Ce fut le cas pour le Parthénon, si bien
que certains se permirent d’y ajouter une, voire deux marches afin de le faire correspondre au ɸ .
Cependant, le plus haut degré d’interprétation humaine n’était toujours pas atteint, puisqu’en
1940, Neroman publia un ouvrage où il était question d’une comparaison raciale se fondant sur le
nombre d’or. Ainsi, plus la hauteur du nombril coïncidait avec le partage « en extrême et moyenne
raison », plus la « race » était évoluée. L’auteur défendit sa théorie en expliquant que les jambes
trop courtes par rapport au buste étaient caractéristiques à l’adolescent n’ayant pas atteint sa taille
définitive. Il en conclut donc qu’une « race » « mal proportionnée » selon ɸ était une « race »
Par conséquent, on remarque que le nombre d’or fut maintes fois manipulé et truqué dans le but
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Apparitions « supposées »
En art et en architecture :
Afin de prouver les pouvoirs esthétiques du nombre d’or, certains scientifiques se sont penchés
sur sa présence en art, en architecture et en sciences. Ainsi, ils ont découvert qu’il a été utilisé
pour la première fois par les égyptiens vers 2560 av. J.C. lors de la construction de la pyramide
de Kheops. En effet, si l’on divise l’apothème (la hauteur de la face) par sa demi base on obtient
186/ 115 = φ. Sa présence a par la suite aussi été remarquée dans le Parthénon, qui lui fut battit
DC/DE = ϕ
GF/GI =ϕ
Vinci. D’autres peintres comme Piero dela Francesca ou Albert Dürer s’y
dimensions des cadres utilisés, mais qu’il n’en est point question dans la
peinture elle-même.
« La Joconde » de de Vinci
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Le Corbusier, architecte suisse du XXème, eu
également recours au nombre d’or dans ses
constructions. Il s’inspira des idées de Vitruve,
« la chapelle Notre-Dame-du-Haut » de
Ronchamps.
En sciences :
Il s’est avéré que le nombre d’or est présent dans la nature. Par exemple, on retrouve la spirale
logarithmique dans les ammonites et les coquilles d’escargots. Le nombre de pétales des fleurs
serait lui très étroitement lié avec la suite de Fibonacci. En effet, rares sont les espèces n’ayant
aucun rapport avec elle. Il se pourrait d’ailleurs que ceci explique la rareté des trèfles à quatre.
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Concernant la Phyllotaxie, domaine traitant
Apparemment, le corps humain serait lui aussi régit par les proportions divines. Effectivement, la
hauteur totale d’une personne divisée par la hauteur de son nombril est égale au nombre d’or. Il
en est de même pour la hauteur du nombril divisée par la distance nombril-genou, ou encore la
distance coude-main divisée par celle du coude au poignet. Certains dentistes se sont même
rendus compte que le rapport entre la largeur des premières incisives et celles des deuxièmes
correspondait au nombre d’or, et que le résultat était identique si l’on divisait la largeur des
petites incisives par celle des canines. Evidemment, ces règles sont basées sur des observations
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Les rectangles préférés des hommes
Des études ont été effectuées dans le but de prouver les propriétés esthétiques de la section
dorée. Cependant, les résultats de George Markowski
par exemple, professeur de mathématiques dans les
Rectangle 1/1.83
rectangles et lui a demandé de les classifier du plus
beau au plus moche selon leur avis. Il est arrivé à la conclusion que le préféré était celui de 1.83/1.
Néanmoins, en 1876, un philosophe allemand nommé Gustav Fechner avait réalisé une
Rectangle d’or