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Hamas

organisation politique et militaire palestinienne

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Hamas

Logotype officiel.
Présentation
Chef du bureau
Ismaël Haniyeh
politique
Fondation 10 décembre 1987
Siège Gaza, Palestine
Porte-parole Fawzi Barhoum
Chefs adjoints du
Moussa Abou Marzouq et Khaled Mechaal[1]
bureau politique
Fondateurs Ahmed Yassine †
Abdel Aziz al-Rantissi
Mahmoud al-Zahar
Mohammed Taha
Abdel Fattah Dukhan † [2]
Ibrahim Fares Al-Yazouri[3]
Isa al-Nashshar[4]
Ibrahim Quqa[5]
Mohammed Hassan Shama'a[6]
Hassan Youssef[7]
Branche armée Brigades Izz al-Din al-Qassam
Religion Islam sunnite
Idéologie Nationalisme palestinien
Islamisme[8]
Antisionisme
Antisémitisme[9]
Antiaméricanisme[10]
Fondamentalisme islamique[11],[10]
Anticommunisme[12],[10]
Nationalisme religieux[13],[14]
Islamo-nationalisme[15]
Homophobie[16]
Historiquement :
Frérisme (1988-2017)[17]

Affiliation nationale Alliance des forces palestiniennes (jusqu'en


2012, réintégré en 2022)[18]
Couleurs vert
Site web hamas.ps (https://hamas.ps)

Frères musulmans palestiniens

Représentation
Conseil législatif 74 /
palestinien (2006) 132
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Hamas&action=edit&section=0)

Le Hamas (en arabe : ‫حماس‬, litt. « ferveur, zèle »), acronyme partiel
de harakat al-muqâwama al-'islâmiya (arabe : ‫حركة المقاومة اإلسالمية‬,
litt. « Mouvement de résistance islamique »), est un mouvement
islamiste et nationaliste palestinien constitué d'une branche
politique et d'une branche armée, les Brigades Izz al-Din al-
Qassam. Le Hamas est principalement actif dans la bande de
Gaza qu'il administre seul depuis juin 2007, après sa victoire aux
élections législatives et l'éviction de l'Autorité palestinienne à la
suite d'une brève guerre civile.

Drapeau du Hamas.

Le Hamas est classé comme mouvement terroriste par plusieurs


pays dont ceux de l'Organisation des États américains (incluant
notamment les États-Unis et le Canada), l'Union européenne[19] ou
encore le Japon. D'autres à l'instar du Royaume-Uni, de l'Australie
ou encore l'Égypte, n'accordent ce qualificatif qu'à sa branche
armée. D'autres enfin, comme la Chine, la plupart des pays arabo-
musulmans ou encore la Norvège ne le classent pas de la
sorte[20].

Présentation
Le Hamas est créé en 1987 par le cheikh Ahmed Yassin, Abdel
Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, tous trois issus de
l'organisation islamique des Frères musulmans, sa charte[21]
affirme que « la terre de Palestine est une terre islamique ».

Il prône la destruction de l'État d'Israël et l'instauration d'un État


islamique palestinien sur tout le territoire de l'ancienne Palestine
mandataire, bien que « l’établissement d’un État palestinien
entièrement souverain et indépendant dans les frontières du 4 juin
1967 (Ligne verte (Israël)), avec Jérusalem pour capitale » puisse
aboutir à une « trêve ».

Le Hamas trouve son inspiration dans l'annexion par l'Égypte de


Gaza en 1948[20]. Les Frères musulmans, principaux opposants à
l'Égyptien Abdel Nasser, s'implantent sur tout le territoire de son
pays. Vingt ans plus tard, à la suite à la Guerre des Six Jours, les
Égyptiens perdent le contrôle de la bande de Gaza.

Israël trouve comme interlocuteur les Frères musulmans, seule


force musulmane politique organisée alors, et accepte ainsi leur
demande de financer un réseau de mosquées, en échange d'un
apaisement[20],[22].

À l'époque, Israël est impliqué dans la guerre civile au Liban et


combat l'Organisation de libération de la Palestine qui multiplie
les attentats sur le territoire israélien[23],[22].

Article détaillé : Terrorisme palestinien.

En 1987, plusieurs frères musulmans de Gaza forment le Hamas


et la nouvelle organisation appelle rapidement au Jihad.

Dans le cadre du conflit israélo-palestinien, le Hamas se définit lui-


même comme mouvement trouvant ses principes dans le Coran
et se battant au nom de l'islam. Les militants du Hamas, dont
ceux armés des Brigades Izz al-Din al-Qassam, prennent pour
cibles aussi bien les militaires que les civils israéliens.

Entre avril 1993 et 2005, le Hamas organise plusieurs dizaines


d'attentats-suicides visant essentiellement des civils. Il déclare en
avril 2006 renoncer à ce type d'actions[24], préférant tirer des
roquettes de type Qassam et des missiles Grad sur des villes
israéliennes dont Sdérot, Ashdod, Ashkelon et Beer Sheva,
proches de la bande de Gaza.

En octobre 2023, le Hamas est à l'origine d'une attaque


coordonnée contre Israël et principalement ses localités civiles
proches de la bande de Gaza, d'une envergure inédite.
L'une des organisations terroristes les plus riches au monde, selon
Forbes[25], le Hamas est financé par plusieurs pays musulmans et
un réseau d'associations caritatives à vocation humanitaire en
faveur de la Palestine, réparties dans le monde[26].

Sur le plan géopolitique, le Hamas est considéré comme un allié


du Hezbollah chiite et de l'Iran au sein de l'« Axe de la résistance »
contre Israël, l'Occident ou l'Arabie Saoudite. L'Iran lui fournit
armement et financement[27]. Il entretient également des relations
avec le Qatar[28].

Toutefois, lors de la guerre civile syrienne (débutée en 2011), le


Hamas, bien qu'originellement appuyé par le régime syrien dès sa
création, soutient l'opposition syrienne entre 2012 et 2017 contre
le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, allié de l'Iran et du
mouvement libanais Hezbollah[29] et membre clé de l'« Axe de la
résistance ». Il fonde notamment le groupe rebelle Aknaf Beit al-
Maqdess qui se bat contre le FPLP-CG, un autre groupe
palestinien fidèle au régime syrien.

Dans le cadre de la guerre civile yéménite (2014-2017), le Hamas


soutient le gouvernement yéménite contre les rebelles Houthis,
eux aussi membres de l'Axe de la résistance. En conséquence,
l'Iran finance le Front Populaire pour la Libération de la
Palestine[30], laïc, qui a exprimé son soutien au régime syrien et
rival du Hamas. Le Hamas renoue cependant avec l'Iran à partir de
2017 et avec le régime syrien en 2022, réintégrant l'alliance des
Dix de Damas[18].

Cadre

Nom

Le Hamas (en arabe : ‫ )حماس‬est l'acronyme partiel de harakat al-


muqâwama al-'islâmiya (en arabe : ‫حركة المقاومة اإلسالمية‬,
littéralement « Mouvement de résistance islamique »). Le terme
Hamas en lui-même signifie littéralement « zèle »,
« enthousiasme », « ferveur », voire « exaltation »[31].

Emblème

L’emblème du Hamas représente la mosquée du dôme du


Rocher, située à Jérusalem. Deux drapeaux palestiniens
de forme semi-circulaire entourent le Dôme. Le drapeau
de droite porte la phrase musulmane « Il n’y a qu’un Dieu, Allah »,
et celui de gauche « Mahomet est le messager d’Allah. » Deux
sabres croisés encadrent la base du Dôme. Au-dessus de cette
illustration, une carte montre la Palestine. En dessous, on peut lire
« Palestine » et, plus bas encore « Mouvement de la résistance
islamique-Hamas ».

La carte illustre la volonté du mouvement de récupérer la


Palestine en totalité, et non dans les frontières de 1967[32].
Slogan

Le slogan du Hamas, tel qu'il est déclaré dans l'article 8 de sa


charte, reflète la centralité du Jihad violent - la résistance
sanctionnée par la religion contre les ennemis présumés de
l'islam - à ces stratégies[33] :

« Allah est sa cible, le Prophète est son modèle, le


Coran sa constitution : le jihad est son chemin et la
mort pour l'amour d'Allah est le plus élevé de ses
souhaits »

Charte

Dans sa charte, publiée en 1988, le Hamas définit son idéologie


comme islamiste. Cette charte identifie le Hamas comme étant
une branche des Frères musulmans égyptiens en Palestine et
déclare que ses membres sont des musulmans qui « craignent
Allah et élèvent la bannière du Jihad face aux oppresseurs »[21].

L'organisation appelle au Jihad contre les Juifs et à la création


« d'un État islamique en Palestine » à la place d'Israël[34] et à
l’anéantissement et la disparition de l'État d'Israël[35],[36]. Selon le
Hamas, le massacre et l'exil des Juifs de Khaybar (actuelle Arabie
saoudite) évoqués dans le Coran se reproduira contre Israël[37]
[réf. à confirmer].
Le chercheur Gilles Paris observe que le Hamas « module ses
positions » à partir des années 1990 au gré des circonstances[38].
En 2011, l'organisation précise que cette charte « conserve sa
valeur d'autorité » mais ne doit pas être interprétée de façon
littérale[38].

En 2017, la charte du Hamas est amendée (voir infra)[39]. Le


nouveau texte vise à marquer un infléchissement de sa ligne
idéologique. Il abandonne toute référence au mouvement des
Frères musulmans, désavoue le processus d’Oslo et rejette
également la déclaration Balfour de 1917 ainsi que le plan de
partage de la Palestine des Nations unies de 1947[40]. Israël n'est
pas reconnue ni mentionnée et est toujours appelée l'« entité
sioniste ». Si le texte ne comporte plus de passages explicitement
antisémites, il désigne toutefois Israël comme une entité
« illégitime » et « illégale » et le sionisme comme un « ennemi de
la nation arabe et islamique »[38].

Buts

Sa fondation a pour but d'éliminer l'État d'Israël[41] et d'établir à sa


place un État islamique dans tout ce qui était autrefois la
Palestine sous mandat britannique (territoire comprenant
aujourd'hui Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza)[33].
Selon le sociologue Matthiew Levitt, « le Hamas cherche
également à contrer ce qu'il perçoit comme la sécularisation et
l'occidentalisation de la société arabe, et à devenir
internationalement reconnu comme le seul représentant du
peuple palestinien, une distinction détenue par l'OLP depuis la
conférence de la Ligue arabe de 1974 à Rabat »[33].

Pour atteindre ses objectifs, les efforts du Hamas se déploient sur


trois volets : une activité d'aide sociale renforçant le soutien de la
base à l'organisation, une activité politique rivalisant avec
l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) laïque et
l'Autorité palestinienne (AP), et des attaques de guérilla et
terroristes ciblant les soldats et les civils israéliens[33].

Histoire
Selon la biographie semi-officielle du Hamas, Truth and
existence[42],[43], l'histoire du mouvement s'articule autour de
quatre grandes étapes ou périodes :

1. 1967-1976 : création et développement des « Frères


musulmans » dans la bande de Gaza ; en 1973, le cheikh
Ahmed Yassine fonde le Centre islamique (Al-Moujamaa al-
Islami) à Gaza, ramification activiste palestinienne des Frères
musulmans, qui évolue dans l’orbite de l’Université islamique
de Gaza[32] ;
2. 1976-1981 : expansion géographique à travers la
participation de groupes plus expérimentés dans la bande de
Gaza et en Cisjordanie et création d'institutions comme al-
Mujamma' al-islami (le Centre islamique de Gaza), al-Jam'iyya
al-islamiyya et l'université islamique de Gaza ;

3. 1981-1987 : influence politique à travers l'introduction de


mécanismes d'action et la préparation au combat armé ;
4. 1987 : fondation par Ahmed Yassine du Hamas en tant que
bras armé des « Frères musulmans » en Palestine[44].

Pour l'historien arabisant Jean-Pierre Filiu, les origines du


mouvement Hamas s'appuie sur deux légendes symétriques :
« l’une, « officielle », (remontant jusqu’aux années 1930 et au
Syrien Ezzedine al-Qassam) qui en fait un mouvement
viscéralement indépendant de toute manipulation étrangère
(égyptienne ou israélienne) ; l’autre, à l’inverse, qui en fait une
simple création des services secrets israéliens, destinée à mettre
en échec le Fatah de Yasser Arafat », alors « que la réalité est plus
complexe » et ne peut valider ces deux versions romanesques et
manichéennes[20].

De nombreux experts[20] considèrent que l'histoire du Hamas


débute seulement avec le tournant des années 1980 lorsque son
influence politique commence à s'affirmer. L'abréviation Hamas
apparaît pour la première fois en 1987 dans un document
accusant les services secrets israéliens.
Années 1970-1980

Dans les années 1970 et 1980, le Hamas développe un large


réseau de mosquées, d'institutions caritatives, d’écoles, de jardins
d'enfant et autres organisations à vocation sociale qui, pour
Beverley Milton-Edwards et Stephen Farrell (en) constituent « des
graines plantées dans le but de moissonner plus tard, les cœurs,
les esprits et les âmes ». Pour le Hamas, « l’élimination de l’entité
sioniste » est la condition obligatoire pour la réalisation de son
but, l'instauration d'un État palestinien gouverné par les lois de
l'islam.

En 1973, sous la direction d'Ahmed Yassine est créé le al-


Mujamma al islam (Centre islamique) qui organise des actions
violentes contre les partisans des mouvements palestiniens laïcs
et de gauche[45]. La création du Centre islamique est approuvée
par l'administration militaire israélienne afin d'affaiblir la gauche
palestinienne laïque[46]. L'opposition aux islamistes dans les
territoires palestiniens est alors réprimée par les autorités
israélienne. Le chef spirituel du mouvement, Ahmed Yassine, était
le favori des gouverneurs militaires qui, régulièrement, venaient lui
rendre visite[47].
De 1987 à 1993

Le Hamas s'est formé fin 1987, le mouvement est alors proche


des Frères musulmans d'Égypte dont il sera un satellite[48],[32]. Un
premier tract est diffusé le 14 décembre 1987, une semaine après
le début de l’Intifada, sous la signature de Harakæt ’al-Muqæwama
’al-Islæmiyya (Mouvement de la résistance Islamique)[49].

Selon sa charte, « le Mouvement de la Résistance Islamique est


l'une des ailes des Frères musulmans en Palestine »[50].

À sa création en août 1988, le Hamas est divisé en une branche


politique et une branche du renseignement qui en 1992 forme la
branche militaire, les Brigades Izz al-Din al-Qassam[51], qui est
considérée comme une organisation terroriste par l'Union
européenne, les États-Unis[52], l'Australie, le Royaume-Uni[52],[53] et
Israël.

Le Hamas se développe différemment en Cisjordanie, ne


participant pas, notamment, à la création ou au contrôle
d'institutions publiques. Les Frères musulmans en Cisjordanie
forment alors une partie importante du Mouvement islamique de
Jordanie qui fut pendant quelques années un allié du régime
hachémite. De plus, les Frères musulmans en Cisjordanie
s'appuient sur une classe sociale plus élevée (marchands,
propriétaires, employés). Jusqu'au milieu des années 1980, les
Frères musulmans prennent des positions essentielles dans les
institutions religieuses de la Cisjordanie.

Selon certains analystes, les Frères musulmans palestiniens


étaient financés pendant les années 1970 et 1980 directement et
indirectement, au titre d'organisation caritative, par différents
États comme l'Arabie saoudite et la Syrie, financements qu'Israël a
laissé faire car à l'époque, ils n'étaient qu'un mouvement religieux
sans actions militaires et ne pratiquant pas d'attentats terroristes
contre Israël à la différence de diverses branches de l'OLP[26].
Selon l'historien Zeev Sternhell, c'est même Israël qui a « créé » le
Hamas, « en pensant que c'était intelligent de jouer les islamistes
contre l'OLP »[54],[32] mais cette vision est balayée par les
historiens[20]. L'État hébreu, par ailleurs, a officiellement reconnu
ce bras politique et caritatif des Frères musulmans probablement
au printemps 1978[55].

Les activités du groupe se déclinent autour de projets religieux et


dans une intense action sociale et communautaire. Au milieu des
années 1980, les Frères musulmans palestiniens évoluent sous
l'influence d'Ahmed Yassine. À l'époque, ils sont favorisés par le
gouvernement israélien, qui emprisonne ses opposants du Fatah,
comme Mohammed Dahlan[56].

Au cours de l’été 1988, le Hamas s’installe en Cisjordanie, publie


des communiqués et décide de façon autonome des journées de
grève ou d’escalade militaire[32].

Mais Ahmed Yassine commence à prôner l'action armée contre


« l'occupant hébreu », et il est emprisonné par l'État israélien en
1989 pour meurtre et incitation à la violence, puis relâché au
cours d'un échange de prisonniers. Le Hamas est cependant
déclaré illégal par Israël en septembre de la même année[32].

Les premières actions armées du Hamas commencent au début


de la première Intifada. Dans un premier temps, il s'attaque à des
Palestiniens mis en cause [Par qui ?][En quoi ?], puis, par la suite, aux
militaires israéliens et, enfin, aux civils israéliens. Le Hamas
évolue vers un mouvement politique radical et organise des
actions armées et violentes. En 1991, le Hamas commet sa
première attaque contre des civils israéliens en tuant un résident
de Kfar Darom dans la bande de Gaza, puis le 16 avril 1993, il
commence sa campagne d'attentats-suicides en Israël en faisant
exploser une camionnette entre deux autobus garés près d'une
cafeteria à Mehola dans la vallée du Jourdain, tuant l'employé
palestinien de la cafeteria - la cinquantaine de passagers des
autobus en étaient sortis peu avant l'explosion[57],[41].

Le Hamas développe en parallèle le plus grand réseau de militants


islamistes [évasif][58].

Le rôle du Hamas est éclipsé en 1989, notamment lorsque son


fondateur, Ahmed Yassine, fut emprisonné en Israël.
Cependant, depuis le début des années 1990, le Hamas est
largement financé par l'Iran[59],[26].

En décembre 1992, les Israéliens exilent vers le Liban 415 cadres


et militaires islamistes des Territoires, comprenant la direction
politique du Hamas qui se voit ainsi décapitée. Sa branche
militaire très déterminée, avec à sa tête l'artificier Yahia Ayache,
reste présente et multiplie les actions contre l'armée
israélienne[32].

Après la Guerre du Golfe, le Hamas devient le groupe terroriste le


plus actif dans les Territoires et à l’intérieur même d’Israël. Avec le
Fatah et le jihad islamique, il est farouchement hostile au
processus de paix menant aux accords d'Oslo en 1994[32].

De 1994 à 2004

Le Hamas rejette les accords d'Oslo de novembre 1993 signés


entre Israël et l'Autorité palestinienne. Toutefois, dans le même
temps, Ahmed Yassine propose une hudna (trêve — en référence à
la loi islamique qui permet une trêve conditionnelle limitée à 10
ans maximum avec des non-musulmans) si Israël accepte de se
retirer des territoires occupés. Mohamed Nazzal, représentant de
Hamas en Jordanie souligne que la trêve avec l’ennemi est « un
principe sanctionné par la loi islamique, dépendant des
circonstances et de l’accord unanime de la direction ». Cela,
poursuit-il, ne suppose « ni acceptation de la paix ni
reconnaissance du droit des Juifs en Palestine »[60].

Le 16 avril 1993, le Hamas revendique son premier attentat-


suicide[61], perpétré contre un bus à Mehola Junction, une aire
d'autoroute dans la Vallée du Jourdain. Puis, le 6 avril 1994, le
même type d'action est pour la première fois accomplie sur le sol
israélien à Afoula, affirmant vouloir « venger les martyrs » du
caveau des Patriarches de Hébron, tués lors du massacre
d'Hébron par Baruch Goldstein[62]. Un autre attentat-suicide a lieu
le 13 avril 1994[62], suivi par sept attaques suicides d'octobre 1994
à août 1995, dont quatre sont revendiquées par le Hamas et trois
par le jihad islamique[62]. Le Hamas cesse alors ses attentats-
suicides, qui reprennent en réaction à l'assassinat de Yahia
Ayache[63], en janvier 1996, lors de l’explosion de son téléphone
portable piégé par le Shin Beth[32]. Trois[63] ou quatre[62] attentats-
suicides sont ainsi organisés par le Hamas de février à
mars 1996[62] (Sprinzak affirme qu'un des quatre fut revendiqué
par le jihad islamique et non par le Hamas[63]). Trois autres
attentats-suicides sont organisés de mars à septembre 1997[62],
puis un autre, isolé, le 29 octobre 1998 à Gaza[62].

Les familles des kamikazes sont financièrement soutenues par


l'organisation[64].
Selon Anthony Cordesman, analyste au Center for Strategic &
International Studies à Washington et ex-conseiller à la sécurité
nationale du sénateur John McCain, « Israël a aidé directement le
Hamas car les israéliens voulaient l'utiliser comme un contre-
pouvoir au Fatah[65] ». Israël a assassiné des leaders du Fatah,
forçant la direction de ce mouvement de déplacer sa direction à
Beyrouth au Liban, et les a ensuite chassés en Tunisie, laissant
ainsi le champ libre au Hamas. La CIA a participé à cet effort,
lequel correspondait à sa large approche de soutien et
d'armement de groupes fondamentalistes islamiques pour
combattre l'Union soviétique en Afghanistan et ailleurs dans le
monde, et dans ce cas pour miner le Fatah[66].

Cependant si l'on suit d'autres sources, c'est exactement le


contraire : depuis les années 1990 c'est l'OLP qui reçoit des
financements des États-Unis et d'Israël pour l'aider à lutter contre
le Hamas désormais largement financé par l'Iran[67],[26],

La thèse selon laquelle Israël aurait facilité l'existence du Hamas


est qualifiée de rumeur absurde et explicitement démentie par
Khaled Meshaal, premier dirigeant du Hamas : « ce bobard est
véhiculé par des Arabes, des Arabes palestiniens. C’est une
tentative de porter atteinte à l’image de notre mouvement. Pour
nous, cette accusation est tellement ridicule que nous ne nous
donnons même pas la peine de la démentir. C’est tellement
illogique ! »… et voici son explication : « durant les années 1970, la
principale force qui combattait contre Israël était le mouvement
Fatah. Par conséquent, Israël concentrait sa répression militaire
contre le Fatah et contre d’autres groupes, moins nombreux, de la
résistance palestinienne, qui existaient alors. À l’époque, toutefois,
le Hamas n’avait pas encore été réellement créé[68]. »

Le Hamas profite grandement de la Seconde Intifada pour


rehausser son prestige à l'intérieur de la bande de Gaza et lance
une nouvelle campagne d'attentats-suicides, rivalisant avec le
jihad islamique. Les deux organisations revendiquent ainsi
simultanément l'attentat du 9 août 2001 de la pizzeria. En
juin 2002, le Hamas revendique l'attentat de Patt Junction.

Le 22 juillet 2002, Salah Shehadeh, l'un des principaux chefs des


Brigades Izz al-Din al-Qassam, sa branche armée, est tué par une
bombe d'une tonne larguée dans le cadre de la politique des
assassinats ciblés d'Israël[69]. En raison des « dégâts collatéraux »
(14 civils morts et 150 blessés), des procédures judiciaires,
toujours en cours, sont enclenchées en Israël, la Cour suprême
étant saisie de l'affaire, ainsi qu'en Espagne, en 2009, en vertu de
la loi de compétence universelle[69]. Le Hamas, quant à lui, riposte
par l'attentat du 31 juillet 2002 à l'Université hébraïque de
Jérusalem, qui fait neuf morts (dont un étudiant français).
À partir de 2004

Le chef historique du mouvement, Ahmed Yassine, a prédit pour


les Juifs des désastres qu'il disait avoir tirés du Coran et avançait
que l'année 2027 serait celle de la fin de l'État d'Israël[32]. Il est
tué[70] lors d'une attaque ciblée de l'armée israélienne le
22 mars 2004, sur ordre d'Ariel Sharon.

La succession d'Ahmed Yassine

Le successeur de Yassine, Abdel Aziz al-Rantissi, est également


assassiné quelques jours après sa désignation. Le changement
de direction à la tête du Hamas entraîne un changement de
stratégie du mouvement qui commence à s'impliquer davantage
dans la vie politique. Des représentants du Hamas se présentent
aux élections municipales palestiniennes de 2005. Le succès aux
municipales fait alors apparaître le Hamas comme une opposition
importante face au Fatah, un an avant les législatives prévues
pour janvier 2006.

Il observe dans le même temps une accalmie ou un


amoindrissement des hostilités dans les attentats depuis
l'attaque dans la ville de Beer-Sheva en août 2004 (15 morts et
125 blessés), mais a cependant lancé une attaque au même arrêt
d'autobus en août 2005 (7 blessés). Il a également revendiqué les
tirs de roquettes effectués depuis la bande de Gaza. Selon les
Israéliens, 2 990 attaques ont été menées contre Israël en
2005[71].

En tant que parti religieux, il est opposé au partage de son


territoire avec Israël et a dénoncé les accords d'Oslo vus comme
une trahison de la volonté du peuple, l'ouverture d'un processus de
paix ayant échoué. Cependant, en 2003, le Hamas évoquait la
possibilité d'une trêve temporaire mais totale après le
rétablissement des frontières de 1967 ; c'est ce que Ahmed
Yassine expliquait en mai 2003[72] : « Une trêve ne me pose aucun
problème. C'est possible si Israël accepte l'évacuation des zones
occupées depuis 1967, l'établissement d'un État palestinien sur
Gaza et la Cisjordanie, avec Jérusalem comme capitale. » Il faut
néanmoins noter que la trêve envisagée dans cet article n'est que
temporaire et que le principe de non reconnaissance de l'État
d'Israël revendiqué dans la charte du Hamas n'a jamais été remis
en cause[73].

De plus, si en 2006 Khaled Meshaal, le principal responsable du


Hamas, déclarait : « Je pense que le monde occidental doit avoir
compris, aujourd’hui, que le Hamas ne reconnaîtra jamais Israël. »,
il le nuançait ainsi « nous acceptons aujourd’hui d’édifier un État
palestinien à l'intérieur des frontières de 1967. Mais cela ne
signifie nullement que nous reconnaissions Israël. Mais nous
sommes prêts à conclure une trêve sur le long terme avec lui. En
acceptant le statut d’Israël, sans pour autant le reconnaître[68] ». À
plusieurs reprises le même précisait que les Palestiniens veulent
qu'Israël reconnaisse un État palestinien sur les frontières de 67,
mais sans qu'eux-mêmes ne reconnaissent Israël et sans accord
de paix qui établirait les frontières entre les deux États - Israël et
Palestine. Le Hamas propose et respecte une trêve : suspension
provisoire des hostilités. La position d'Israël est inverse : Israël ne
veut pas d'une trêve limitée dans le temps, mais d'un traité de paix
définitif entre deux États, établissant des frontières définitives et
que, en préalable, les Palestiniens reconnaissent l'existence de
l'État d'Israël, sur la base de quoi les autres points et
revendications palestiniennes doivent et peuvent être négociés
ensuite[74].

Élections législatives de 2006

Article détaillé : Élections législatives palestiniennes de 2006.

Parlement palestinien après les


élections de janvier 2006.

Le 26 janvier 2006, le Hamas remporte les élections législatives


palestiniennes. Il obtient 56 % des suffrages, ce qui lui donne une
majorité parlementaire de 74 sièges sur 132[75]. Le Hamas ravit
ainsi la majorité au Fatah. Ismaël Haniyeh est désigné par le
Hamas pour former un nouveau cabinet de l'Autorité
palestinienne.
Les élections sont tenues tardivement du fait des violences et de
la situation instable qui dure depuis les années 2000[76]. Elles sont
organisées avec la participation de plus d'un millier d'observateurs
internationaux, du National Democratic Institue et des
représentants du monde arabe[76]. L'organisation Arab Thougt
Forum propose un code de conduite qui est accepté par tous les
partis politiques, excepté le jihad islamique[76]. Les envoyés de
l'UE rapportent quelques problèmes, mais rien qui puisse indiquer
une fraude majeure de l'élection[76]. Cette victoire du Hamas est
possible dans la mesure où ses dirigeants ne sont pas
soupçonnés de corruption, grâce aux actions sociales qu'ils
dirigent et de leur programme politique[77].

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, invite le


Hamas à former le nouveau gouvernement[78]. Ce résultat est
perçu comme un net retour en arrière par les gouvernements
étrangers qui jouaient le rôle de médiateurs pour le conflit israélo-
palestinien [réf. nécessaire]. Les États-Unis déclarent qu'ils ne
traiteraient pas avec le Hamas tant qu'il ne renoncera pas à ses
objectifs militaires et seulement lorsqu'il accepteront le droit à
l'existence pour Israël, ce qui est en contradiction avec la charte
actuelle du mouvement[39]. Dans le même temps, l'ancien
président israélien Moshe Katsav et l'ancien Premier ministre
Shimon Peres ont tous deux déclaré que si le Hamas
reconnaissait l'existence d'Israël et abandonnait le terrorisme,
Israël négocierait avec ce mouvement.
Pendant la durée de la campagne législative palestinienne, le
Hamas demande à l'UE des fonds et promet de ne pas utiliser les
aides internationales dans leur campagne de destruction
d'Israël[79]. Plusieurs commentateurs et médias israéliens
précisent néanmoins que ses dirigeants ne renoncent pas à cet
objectif[80]. Pendant cette campagne, le Hamas a soutenu
également ses actions passées, notamment les attaques
terroristes menées en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, qui d'après
le mouvement sont la cause de l'évacuation des Israéliens de la
bande de Gaza. Ainsi, il a placé sur ses listes des personnes
comme Mariam Farahat (en) , la mère d'un kamikaze et qui a
participé à un attentat-suicide organisé par le Hamas[81].

Graffiti ‫( حماس‬Hamas) sur un mur,


2006

En février 2006, Khaled Mechaal, chef du bureau politique du


Hamas, réitère la proposition de Hudna et de mettre fin à la « lutte
armée » si Israël se retire de tous les territoires occupés et
reconnaît les droits du peuple palestinien[82]. Le Premier ministre
israélien par intérim, Ehud Olmert, exclut de négocier avec le
Hamas : « Nous ne négocierons pas et nous ne traiterons pas
avec une Autorité palestinienne dominée totalement ou
partiellement par une organisation terroriste armée appelant à la
destruction de l'État d'Israël[83] ». L'objectif du Hamas est
l'établissement d'un État islamique souverain sur toute la
Palestine, cependant le Hamas est prêt à accepter dans un
premier temps le territoire actuellement constitué de Jérusalem-
Est, la bande de Gaza et la Cisjordanie (d'après les frontières
d'avant 1967)[84]. Dans l'accomplissement de ce but, le Hamas
soutient son droit à la lutte armée.

Selon certains médias[85], Abdel Aziz al-Rantissi, l'un des


cofondateurs du Hamas, assassiné par Israël comme son
prédécesseur Ahmed Yassine, a affirmé que le but de
l'organisation était d'« effacer Israël de la carte ». Toutefois, ces
affirmations en contredisent d'autres, et on se référera à la section
sur l'idélologie du Hamas et à la Charte du Hamas pour tenter
d'éclairer ce point.

Depuis l'élection ayant porté au pouvoir le Hamas, une rupture des


subventions internationales et des attaques bilatérales entre les
deux principales factions palestiniennes s'ensuivent, soit le Fatah
du président Mahmoud Abbas et le Hamas du premier ministre
Ismaël Haniyeh. Constatant l'échec des négociations Fatah-
Hamas, le président Abbas menace à la mi-décembre de
déclencher des élections législatives anticipées. Le Hamas rejette
la décision d'appeler à de nouvelles élections législatives. Quoi
qu'il en soit, Abbas n'a toujours pas agi dans ce sens et les
négociations ont abouti à un accord sur un gouvernement d'union
nationale palestinien entre Hamas et Fatah.
Prise du pouvoir et conflit avec le Fatah

Article détaillé : Conflit Fatah-Hamas.

Malgré l'accord entre le Hamas et le Fatah, Mohammad Dahlan,


chef de la Sécurité intérieure (membre du Fatah), accentue les
tensions et les amplifie pour leur faire atteindre leur paroxysme en
juin 2007. Ainsi, le 15 juin 2007, à la suite de ce qui s'apparente à
une guerre civile entre le Hamas et le Fatah, qui occasionnera 113
morts, les forces de sécurité prennent le contrôle de la bande de
Gaza, évinçant totalement le Fatah du territoire.

Cette confrontation débouche sur des affrontements violents.


Plus de 600 Palestiniens ont été tués dans les combats à Gaza de
janvier 2006 à mai 2007[86].

Banderole du Hamas à Ramallah :


« De la mer (Méditerranée) au fleuve
(Jourdain) », 2007

En conséquence le 17 juin, le président Mahmoud Abbas limoge


Ismaël Haniyeh de son poste de Premier ministre, nommant à sa
place le ministre des Finances Salam Fayyad. Ce nouveau
gouvernement siégeant à Ramallah et contrôlant la Cisjordanie
n'est pas reconnu par le Hamas, car la Loi fondamentale impose
au président en cas de limogeage du Premier ministre, de le
remplacer par un membre de la majorité parlementaire, à savoir le
Hamas, or le parti de Salam Fayyad n'a obtenu que 2 % des sièges
aux législatives contre 56 % pour le Hamas, ce qui mène à la
scission de fait des Territoires palestiniens en deux entités
distinctes.

Ainsi, après sa victoire aux législatives palestiniennes de 2006, le


Hamas gouverne sans partage les deux cinquièmes des
Palestiniens dans les Territoires[39].

À la suite de ces événements, des divergences apparaissent au


sein du Fatah, resté au pouvoir en Cisjordanie quant à l'attitude à
adopter. Abbas refuse catégoriquement tout « dialogue avec les
putschistes, les assassins, les terroristes », qualifiant la prise de
contrôle du Hamas de « plan pour diviser Gaza et la Cisjordanie et
établir un Émirat, un mini-État, contrôlé par un seul groupe, ses
fanatiques et ses fondamentalistes ». D'autres, tel Marouan
Barghouti, critiquent fermement le coup de force du Hamas à
Gaza, tentant cependant de conserver l'objectif de l'unité des
Palestiniens[87].

Opération Plomb durci

Article détaillé : Guerre de Gaza 2008-2009.

Alors qu'une trêve entre le Hamas et Israël a été décrétée le


16 juin 2008 pour une durée de six mois reconductible, Israël
procède à plusieurs incursions en justifiant ces dernières par la
présence de combattants à sa frontière avec Gaza [réf. nécessaire].
Khaled Mechaal, en exil à Damas, a déclaré : « Sachant que
l'ennemi ne respecte pas ses engagements et que le siège (de
Gaza) est toujours en place contre notre peuple, pour le Hamas, et
je pense la majorité des forces, la trêve prend fin après le 19
décembre et ne sera pas renouvelée »[88]. Le 4 novembre 2008,
selon Libération, la trêve est définitivement rompue après une
attaque aérienne israélienne sur la bande de Gaza tuant 7
militants du Hamas. Le mouvement islamiste répond à son tour
en tirant des roquettes sur le sud d'Israël[89].

Ainsi, plus de 80 roquettes et tirs de mortiers touchent, le


24 décembre 2008, des villes israéliennes voisines de la bande de
Gaza.

Israël invoque la légitime défense face aux tirs de roquettes du


Hamas et menace d’une offensive terrestre pour cesser les tirs de
roquettes[90].

Le samedi 27 décembre 2008 à 11 h 30 du matin UTC+2 (9 h 30


du matin UTC), Israël débute l'opération Plomb durci, caractérisée
par des raids et bombardements aériens ciblés, et poursuivie par
une offensive terrestre lancée le 3 janvier 2009.
Accords de réconciliation (2011 et 2012)

Khaled Mechaal, dirigeant du Hamas


de 1996 à 2017.

Le 27 avril 2011, le Fatah et le Hamas concluent un accord de


réconciliation en vue des élections générales prévues dans
l'année. Toutefois cet accord comme les précédents n'a pas
abouti concrètement, un protocole signé en mai 2011 au Caire,
prévoyait « la formation d'un gouvernement transitoire
d'indépendants pour préparer les élections » mais le Hamas a
rejeté le Premier ministre désigné par Mahmoud Abbas. Afin de
résoudre le conflit, le président palestinien a proposé en
février 2012 à Doha d'occuper aussi cette fonction. Cette
proposition a été acceptée par Khaled Mechaal mais elle a été
refusée par une partie des dirigeants islamistes de Gaza qui sont
en désaccord avec la stratégie de Mechaal, dirigeant en exil à
Damas. Ils lui reprochent de s'être prononcé « pour un État
palestinien à côté - et non à la place - d'Israël et de préférer
désormais la "résistance populaire pacifique" à la lutte armée ».
En réaction, Ismaël Haniyeh a affirmé à Téhéran que « le Hamas
ne reconnaîtra jamais Israël ».
Confrontations entre le Hamas et Israël en 2012

Article détaillé : Confrontation entre Israël et la bande de Gaza en


2012.

En 2012 se sont déroulées une succession d'attaques et de


représailles entre le Hamas, le Jihad islamique, les Comités de
résistance populaire et diverses factions salafistes et de la
mouvance Al-Qaïda de la bande de Gaza et l'Armée de défense
d'Israël.

Opération Pilier de défense

Article détaillé : Opération Pilier de défense.

L'opération Colonne de nuée est une opération militaire menée par


l'Armée de défense d'Israël dans la bande de Gaza qui a
commencé le 14 novembre 2012 en réponse aux attaques
frontalières contre des soldats israéliens et aux tirs de roquettes
et de missiles du Hamas et les autres organisations islamistes
palestiniennes de la bande de Gaza contre le sud israélien. Cette
opération a débuté par un tir d'un missile de l'armée de l'air
israélienne sur la voiture d'Ahmed Jaabari, le chef militaire du
Hamas alors qu'il circulait dans l'une des artères principales de la
ville de Gaza. Il est tué sur le coup avec l'un de ses fils.
Parallèlement, des rampes de lancement souterraines de missiles
Fajr 5 d'origine iranienne d'une portée d'environ 75 km pouvant
atteindre la (métropole de Tel-Aviv), Gush Dan, qui compte 3,2
millions d'habitants sont ciblées par des frappes aériennes.
L’armée israélienne annonce avoir détruit la quasi-totalité de ces
missiles[91],[92],[93].

Stratégie du Hamas lors de ces confrontations

En décembre 2012, Khaled Mechaal a reconnu lors d'un discours


à Gaza que la stratégie du Hamas consistait à faire « parfois une
trêve, parfois une escalade sous des formes variées, parfois tirer
des roquettes, parfois non »[94]. Il a aussi déclaré que « les
combattants de Gaza avaient détruit la maison d'Ehud Barak »
durant l'opération Pilier de défense. En réalité, aucune roquette
n'est tombée sur Tel-Aviv où réside le ministre de la Défense
israélien. Les trois roquettes qui visaient la métropole israélienne
ont été interceptées par le système de défense anti-missile
israélien Iron Dome[95].

Réconciliation et gouvernement d'union nationale

En avril 2014, le Hamas et le Fatah annoncent leur volonté de


réconciliation et la formation prochaine d'un gouvernement
d'union nationale[96]. En juin 2014, le Hamas et le Fatah forment
un « gouvernement de consensus » qui met fin à 7 ans de
dissensions entre les deux factions rivales. L'administration
américaine, bien que catégorisant toujours le Hamas parmi les
organisations terroristes, ne condamne pas le rapprochement et
décide de le juger sur les faits. Benyamin Nétanyahou de son côté
prie la communauté internationale de « ne pas se précipiter pour
reconnaître un gouvernement palestinien dont le Hamas est
membre à part entière »[97] et décide de boycotter le
gouvernement nouvellement formé[98].

Le 20 juin 2014, le Hamas a fustigé Mahmoud Abbas, le président


de l’Autorité palestinienne, pour sa coopération sécuritaire avec
les forces de sécurité israéliennes à la suite de l'enlèvement de
trois adolescents israéliens le 12 juin 2014 dont Israël tient le
Hamas pour responsable. Un porte-parole du Hamas a qualifié
cette coopération de « crime et de violation de l'accord de
réconciliation » soulignant qu'elle était « punissable selon la
loi »[99].

Opération de Tsahal contre le Hamas dans les territoires


palestiniens

À la suite de l'enlèvement de trois adolescents israéliens le


12 juin 2014 alors qu'ils faisaient de l'auto-stop de Bethléem et
Hébron pour se rendre à Jérusalem, le Premier ministre israélien
Benyamin Netanyahou accuse le Hamas d'être « responsable de
l'enlèvement », tandis qu'un porte-parole du Hamas à Gaza a
déclaré que les remarques de Netanyahu leur attribuant la
responsabilité sont « stupides et sans fondement »[100],[101]. Un
autre porte-parole du Hamas a déclaré que « son mouvement était
honoré d’être accusé » par lui tout en soulignant que « le Hamas
n'a pas revendiqué cet honneur ». Il a par ailleurs contesté le fait
que les disparus (deux de 16 ans, un de 19 ans) soient « des
adolescents » les qualifiant « de soldats »[102]. Le 23 juin, Khaled
Mechaal, le chef en exil du Hamas a « félicité » les kidnappeurs
dans une interview à Al Jazeera tout en déclarant qu'il ne pouvait
ni confirmer ni démentir que le Hamas soit responsable de
l’enlèvement[103].

Le 15 juin 2014 Tsahal arrête près d'une centaine de membres et


de responsables du Hamas en Cisjordanie y compris son chef
local Hassan Youssef, ainsi que des dirigeants du Jihad
islamique. L'armée israélienne impose un bouclage complet de la
ville de Hébron dans le cadre des recherches pour tenter de
retrouver les trois disparus. Les recherches se concentrent sur la
localisation de deux membres du Hamas disparus depuis le jour
de l’enlèvement[104]. Selon des sources palestiniennes, les
services du renseignement palestiniens ont « une coordination
active » avec les forces de sécurité israéliennes. Elles ont souligné
que « ces dernières années, l’Autorité palestinienne a arrêté des
dizaines de membres du Hamas palestinien qui ont été impliqués
dans des tentatives d’enlèvements précédents ». Israël a déclaré
que « les hommes responsables de ces tentatives faisaient partie
des 1027 prisonniers libérés des prisons israéliennes dans le
cadre de l’échange 2011 pour libérer le soldat Gilad Shalit »[105].
Les tombes des trois adolescents
israéliens kidnappés puis tués par le
Hamas en 2014

John Kerry, le secrétaire d'État des États-Unis qualifie dans un


communiqué cet enlèvement « d’acte terroriste ignoble » et
déclare que de « nombreux indices pointent vers l’implication du
Hamas » précisant que la position américaine n’a pas changé et
que les États-Unis considèrent toujours le Hamas comme « une
organisation terroriste »[106].

Le 16 juin, Mahmoud Abbas président de l’Autorité palestinienne,


condamne l'enlèvement des trois jeunes Israéliens, dénonçant ce
rapt ainsi que les « violations israéliennes qui ont suivi ». Le
premier ministre israélien a tenu Mahmoud Abbas « responsable
de toute attaque émanant d'un territoire sous contrôle
palestinien ». L'armée israélienne a arrêté Aziz Dweik, membre du
Hamas et président du Parlement palestinien ainsi que cinq
autres députés du Hamas originaires de la ville d'Hébron, portant
ainsi à 150 le nombre des membres de cette organisation
arrêtés[107].

Durant une opération contre des membres du Hamas effectuée


par Tsahal dans le camp palestinien de Jalazone près de
Ramallah se déclencha une émeute durant laquelle des blocs de
béton et des pierres ont été lancés sur les soldats à partir des
toits et dans les ruelles, et trois d'entre eux ont été légèrement
blessés. Un Palestinien de 19 ans a été tué alors qu'il « menaçait
de jeter un autre bloc de pierre » sur des soldats participant aux
recherches[108],[109].

Le 19 juin 2014, un responsable du Hamas a déclaré que « le


groupe est capable d'initier une troisième Intifada » mettant en
garde contre « les conséquences de la pression continue sur les
Palestiniens » et ajoutant que le « Hamas ne restera pas les bras
croisés pendant qu’Israël continue ses crimes en Cisjordanie ».
Depuis le 15 juin Israël a arrêté 240 militants palestiniens, dont
200 membres du Hamas[110].

Le 20 juin, Riyad al Maliki, le ministre des Affaires étrangères


palestinien a déclaré dans une interview à Reuters que « tant que
Mahmoud Abbas sera au pouvoir », il n'y aura pas de troisième
Intifada[111].

Durant la guerre de Gaza de 2014, de nombreux chefs du Hamas


ont été tués par des frappes de Tsahal. Parmi eux, on cite Raed al
Atar, Mohammed Abou Shmallah et Mohammed Barhoum.
Plusieurs centaines de combattants ont aussi été tués.

Politique en 2017

Le 6 mai 2017, Ismaël Haniyeh est élu à la tête du Hamas et


succède ainsi à Khaled Mechaal, qui ne pouvait se représenter
après avoir effectué les deux mandats autorisés[112],[113]. En
février précédent, il avait été remplacé par Yahya Sinwar, à la tête
du Hamas dans la bande de Gaza[114].

Le 12 octobre, le Hamas et le Fatah signent un accord de


réconciliation dont le but est, selon le numéro deux du Hamas
Saleh al-Arouri de « travailler ensemble contre l’entreprise
sioniste »[115]. L'accord prévoit que l'Autorité palestinienne prenne
le contrôle total de la bande de Gaza, d’ici le 1er décembre 2017 et
que 3 000 policiers de l’Autorité palestinienne soient déployés
dans la bande de Gaza et aux frontières avec Israël et l’Égypte[116].
Selon Cyrille Louis du Figaro, « les pressions extérieures, ainsi que
l'épuisement d'une population soumise aux rigueurs du blocus
israélo-égyptien et meurtrie par trois guerres successives, l'ont
convaincu de remettre les clés de l'enclave à l'Autorité
palestinienne. »[117].

Troubles sociaux en 2019

Les forces de sécurité du Hamas dispersent le 14 mars 2019 des


manifestations, expression de mécontentement social[118]. La
violence augmente les deux jours suivants[119]. Le 17 mars,
l'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient Nickolay Mladenov,
condamne la répression violente par le mouvement islamiste de
ces manifestations pacifiques[120].
Organisation terroriste
Le Hamas est sur la liste officielle des organisations terroristes de
l'Union européenne (dès 2001)[121],[122] et de l'Organisation des
États américains[19] (comprenant notamment les États-Unis[123] et
le Canada[124],[125]). Il est classé « terroriste » par Israël[126], le
Japon[127], le Paraguay[128], le Venezuela (hors Maduro)[129] et est
banni en Jordanie[130] et en Égypte.

En 2008, Franco Frattini, chef de la diplomatie italienne, considère


le mouvement « terroriste et extrémiste » du Hamas comme « la
mère de tous les maux » au Proche-Orient et qu'en conséquence,
« il ne faut pas considérer le Hamas comme un interlocuteur
politique »[131].

Pour le Royaume-Uni[132],[53], la Nouvelle-Zélande[125] et


l'Australie[133],[125], seule la branche armée du Hamas (Brigades Izz
al-Din al-Qassem, aux fins d'établir un État islamique) est classée
comme terroriste.

D'autres pays du monde, notamment l'Afrique du Sud[134], la


Russie[135], la Chine, la Norvège[136], le Brésil[137], la Turquie et la
plupart des pays arabo-musulmans ne placent pas le Hamas sur
la liste des organisations qu'ils considèrent comme
terroristes[138].
Le 29 janvier 2015, la justice égyptienne a classé la branche
militaire du Hamas comme organisation terroriste, l’accusant de
soutenir l'insurrection jihadiste dans le Sinaï[139]. La Ligue arabe
demande à l'Égypte d'annuler cette décision[140].

Le Hamas reçoit le soutien de pays tels que le Qatar et la Turquie


et s'est rapproché de l'Iran et de ses alliés[41].

Charte du Hamas
Article détaillé : Charte du Hamas.

Manifestante portant haut le drapeau


du Hamas, Istanbul (Turquie)

Objectifs

La charte du Hamas a été adoptée le 18 août 1988. Elle comprend


le programme et les objectifs originels du mouvement :l'institution
d'un État palestinien, la libération des Territoires palestiniens
occupés et l'élimination d'Israël[36]. Appelant au jihad contre les
Juifs, elle abonde également en références
antisémites[141],[142],[143],[144].

La charte suscite la controverse. Certains analystes comme


Gilbert Achcar, en 2006, estiment que le contenu de la charte ne
reflète plus les positions actuelles du mouvement qui ont évolué
depuis 1988 notamment dans des déclarations
officielles[145],[10],[146],[147].

L'universitaire allemand Bassam Tibi estime en 2013 que la charte


du Hamas est toujours d'actualité et qu'elle exprime « l'agenda
antisémite d'une organisation présentée à tort comme un
mouvement de libération »[148]. Il considère que l'antisémitisme de
la charte traduit une « idéologie génocidaire »[148] et qu'il suscite la
crainte d'un nouvel Holocauste[149].

Amendement de 2017

En 2017, un nouveau document est rédigé et s'ajoute à la charte


originelle de 1988, qui ne sera pas abandonnée. Document en
42 points, la charte amendée est dévoilée le 1er mai à Doha avant
l'annonce du vainqueur des élections internes pour remplacer le
chef du Hamas en exil Khaled Mechaal[39].

Ce document ne fait plus mention des Frères musulmans dont le


Hamas est issu, alors qu'ils sont cités à plusieurs reprises dans la
charte initiale[39].

Les principales modifications sont la reconnaissance de l'État de


Palestine dans les frontières de 1967 avec pour capitale
Jérusalem, avec le retour des réfugiés et des déplacés
palestiniens, et la différence entre les Juifs comme communauté
religieuse d'une part et l'occupation et le projet sioniste d'autre
part, afin de se prémunir contre les accusations de racisme,
d'antisémitisme ou de contravention au droit international[39]. Le
texte insiste sur le fait que le conflit avec Israël est « politique et
non religieux » et modifie les références historiques du Hamas.
Ainsi, le nouveau document affirme que le Hamas ne combat pas
« les juifs parce qu'ils sont juifs » mais lutte contre « les sionistes
qui occupent la Palestine »[39].

Cette modification de la charte a pour objectif un meilleur


dialogue avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP),
ainsi que la communauté internationale. Dans le document rendu
public en arabe et en anglais, que le mouvement a adjoint à sa
charte rédigée en 1988, le Hamas estime que « l’établissement
d'un État palestinien entièrement souverain et indépendant dans
les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem pour capitale, (…) est
une formule de consensus national[150] ».

« Officiellement, le document ne se substitue pas à cette charte.


Mais de nombreux analystes voient en lui un nouveau manifeste
de référence appelé à faire oublier le texte historique réclamant la
destruction d'Israël »[39]. Des diplomates occidentaux s'interrogent
sur la concrétisation des amendements apportés par le Hamas.
En parallèle, ils notent que le Hamas refuse toujours d'accéder aux
exigences primordiales de reconnaissance d'Israël ou de
renonciation à la lutte armée[39]. Pour la chercheuse en sciences
politiques associée à l'OMAM [Quoi ?], Leila Seurat, ce document est
une « sorte de plan marketing »[151].

Idéologie du Hamas et gouvernance de Gaza


L'idéologie officielle du Hamas se veut nationaliste. Elle est
exprimée dans la Charte du Hamas. Cette idéologie officielle n’est
pas toujours en cohérence avec les pratiques. De fait, au début
2006, le Hamas a confirmé étudier une charte réformée.

Selon Khaled Mechaal, le dirigeant du Hamas, « la charte n'appelle


pas du tout à la destruction d'Israël. En arabe, il est écrit : « Pour
mettre un terme à l'occupation israélienne de la Palestine. Nous
ne voulons pas nous débarrasser de l'autre, nous souhaitons
seulement obtenir nos droits[152]. »

Dans un article académique[153], Khaled Hroub (en) , explique, en


s'appuyant sur trois documents politiques publiés en relation avec
les élections palestiniennes de 2006, que :

« Malgré la rhétorique souvent répétée des


dirigeants du Hamas selon laquelle leur mouvement
restera fidèle à ses principes connus, les trois
documents révèlent sans équivoque possible que la
demande de la scène nationale a conduit le Hamas
dans des directions totalement nouvelles, confirmant
et allant au-delà de profonds changements qui se
tramaient depuis près d'une décennie. »

Par ailleurs,

« (le) Hamas continue à être caractérisé par des


références à sa charte de 1988, mise en place moins
d'un an après que le mouvement fut établi en
réaction directe au lancement de la première intifada
et quand sa raison d'être était la résistance armée à
l'occupation. Pourtant, quand on compare les
documents pré-électoraux et post-électoraux à la
charte, il apparaît clairement que ce qui est mis en
avant est une organisation profondément
différente. »

Ces documents ne sont pas traduits en français alors même que


dans ces textes, on découvre que le Hamas se dit soucieux de
libertés politiques, « incluant la liberté d’expression, de presse,
d’association », de « pluralisme », de « séparation des pouvoirs »,
d’« alternance pacifique au pouvoir », mais aussi d’« édification
d’une société civile développée[154] ». Cependant, des
observateurs et associations de droits humains dénoncent
régulièrement les graves atteintes du Hamas à toutes ces libertés
qu'il prône[155],[156],[157],[158],[159],[160] ,[161],[162],[163],[164],[165],[166],[167].
Khaled Hroub précise que dans l'un des 13 articles (le seul qui se
réfère à l'islam) d'un des documents qu'il a étudiés, il est dit que
« la loi islamique devrait être la principale source de la
législation[154] ».

Concernant l'évolution du Hamas, dans un article[168] de recension


Sara Roy remarque :

« La capacité du Hamas à se réinterpréter dans le


temps au travers de processus de radicalisation, dé-
radicalisation, dé-militarisation, et re-radicalisation
est un phénomène notable et courant dans son
évolution historique. »

Critiques

Droits de l'homme

En février 2009, Amnesty International publie un rapport accusant


« les forces et les milices du Hamas d’être impliquées dans une
campagne d'enlèvements, d'homicides délibérés et illégaux, de
tortures et de menaces de mort contre ceux qu'ils accusent de
"collaborer avec Israël" » ainsi que contre des opposants
politiques et des personnes critiquant le Hamas. Selon ce rapport
« au moins deux douzaines d'hommes » ont été tués par le Hamas
depuis la fin de décembre 2008 et des dizaines d'autres ont reçu
des balles dans les jambes, ont été enlevés ou battus. Amnesty
déclare avoir dans ce rapport des comptes rendus détaillés de
certains des cas et dit qu'il y avait des « preuves irréfutables » que
les forces de sécurité du Hamas et ses milices sont
« « responsables de graves violations des droits de
l'homme »[155],[156].

Selon le Centre palestinien pour les droits de l'homme au moins


32 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres torturés
durant cette période par des membres du Hamas et « des
hommes armés non identifiés »[169]. Dans une interview au
Guardian, un Palestinien travaillant pour l'organisation « One
Voice » qui organisait des discussions sur les propositions de paix
israélo-palestiniennes a déclaré avoir été forcé de quitter Gaza à
la suite de menaces précisant que « Les gens ont peur de vivre
une vie normale et d'exprimer librement leurs opinions »[157].

L'otage Gilad Shalit sur une affiche du


Hamas. Inscriptions : « Nos héros
prisonniers, puissions-nous avoir un
nouveau Gilad chaque année... Ils (les
prisonniers palestiniens) ne sont pas
seuls », 2007

Un avocat de L'ONG « Addameer » affirme avoir des « preuves de


l'exécution de dix prisonniers accusés de "collaboration" après la
destruction de la prison dans laquelle ils étaient détenus lors d'un
bombardement israélien début janvier ». L'un d'eux, « aurait été
exécuté devant des médecins et des patients » devant l'hôpital
Chifa de Gaza. Il déclare qu'un partisan du Fatah parmi d'autres
avait été assassiné à son domicile et que dix autres membres de
la famille dont une fillette de 7 ans et une femme de 70 ans ont
été blessés par des « tirs à l'aveuglette »[158].

En 2012, Human Rights Watch publie un rapport sur les violations


des droits de l'homme par le Hamas. Le rapport remet en cause le
Hamas pour user de la violence contre la population civile, de tuer
des personnes suspectées de collaboration avec Israël et pour
avoir torturé 102 personnes, dont des activistes et des
manifestants pour la paix. Le rapport qualifie entre autres, la
captivité de Gilad Shalit de « cruelle et inhumaine »[159].

Selon Mahmoud Abbas, durant la guerre de Gaza de 2014, le


Hamas aurait tué plus de 120 jeunes membres du Fatah qui
avaient violé le couvre-feu de la bande de Gaza[160],[161].

En 2015, Amnesty International accuse le Hamas dans un rapport,


de commettre des exécutions sommaires et d'utiliser une partie
de l'hôpital Al-Shafi pour détenir, interroger et torturer des
suspects. Le rapport détaille l'exécution de plus de 23 suspects de
collaboration avec Israël et la torture de dizaine de
personnes[162],[163].
L'Armée égyptienne accuse le Hamas d'armer et d’entraîner les
groupes islamistes (dont l'Armée de l'Islam) et d'avoir participé à
l'aide de centaines de combattants à l'insurrection du Sinaï et à
des attentats[164],[170].

Le Hamas est aussi accusé de participer et de profiter du trafic


d'êtres humains qui a coûté la vie à plus de 5 000 migrants
africains dans le nord du Sinaï[171],[165].

Islamisme

Ismaël Haniyeh, leader du Hamas.

Samir Mashharawi, un dirigeant du Fatah de Mahmoud Abbas,


accuse en 2007 le Hamas de vouloir « établir un mini-État taliban
dans la bande de Gaza »[172]. Selon Ismaël Haniyeh, dirigeant du
Hamas, au contraire, « il ne peut pas y avoir d'État palestinien sans
Gaza et nous ne cherchons pas, par conséquent, à établir une
entité séparée dans l'enclave de Gaza ou un émirat de quelque
sorte que ce soit [...] Le gouvernement de Gaza est un
gouvernement élu, respectueux [...] de la démocratie, du
pluralisme, des femmes et de leurs libertés, de la protection des
droits publics et de la non-interférence dans la vie privée »[173].
Le professeur de littérature anglaise Sahar El-Mougy s'exprimant
lors de la cérémonie de clôture du cinquième Festival palestinien
de littérature en mai 2012 au Caire a condamné ce qu’il décrit
comme une « famine culturelle » à Gaza déplorant le fait « qu'il n'y
a même pas de cinémas, de bibliothèques, de librairies proposant
des livres sur les arts, la philosophie ou la littérature. Les seuls
livres disponibles sont ceux traitant de la charia islamique
(jurisprudence islamique) et du Fiqh (pensée islamique) ». Il
accuse le Hamas d'effacer la culture palestinienne, en la
remplaçant par une version extrémiste de l'islam. El-Mougy
considère que le Hamas qui initialement était « un mouvement de
résistance contre l'occupation, est devenu lui-même un
mouvement de répression et est devenu un obstacle entre les
Palestiniens et la vie. »[174]

Le 2 mai 2011, le chef du Hamas et Premier ministre Ismaël


Haniyeh a condamné le meurtre d'Oussama ben Laden au
Pakistan par les États-Unis[175]. Haniyeh a fait l'éloge de Ben
Laden, le fondateur de l'organisation jihadiste Al-Qaïda, comme un
« martyr » et un « guerrier sacré arabe »[175],[176], ajoutant que
l'opération menée « est la poursuite de la politique d'oppression
américaine fondée sur l'effusion du sang des Arabes et des
musulmans »[177]. Le gouvernement des États-Unis a condamné
ces propos comme « scandaleux »[178]. Le Hamas aurait maintenu
des liens opérationnels et financiers avec Al-Qaïda[179].
Combat en zone urbaine

À la suite de la guerre de Gaza de 2012, Human Rights Watch


déclare que l'organisation palestinienne met en danger la vie des
populations civiles « en tirant de marnière répété des roquettes à
partir de zones densément peuplées »[180].

Durant les guerres opposant le Hamas à Israël, des combats de


guérilla se déroulent dans la périphérie des villes, des zones
densément peuplés[181]. Très souvent les combattants ne
possèdent pas d'uniforme militaire et résident au sein de la
population[181]. Selon l'armée israélienne, le Hamas installe ses
centres militaires au sein des villes et utilise également des sites
militaires au sein de celles-ci[181]. Le Hamas a également créé un
réseau de caches d'armes, de tunnels et d'installations militaires
dans certaines zones urbaines, transformées en zones de combat
lors des affrontements[182].

Tirs de roquettes

Tirs de roquettes (violet) et de


mortiers (rouge) de Gaza vers Israël
en 2008[183]

Les tirs de roquettes du Hamas sur des cibles civiles en Israël


constituent un crime de guerre, d'après Human Rights Watch qui
considère que la simple utilisation de roquettes met en danger les
populations civiles[184].

Riposte du Hamas contre Israël, 2021

Le Hamas vise notamment les villes de Tel Aviv et de


Jérusalem[185]. Le 25 mars 2019, une roquette tirée par le Hamas,
près de la ville palestinienne de Rafah, détruit une maison et
blesse sept personnes dont un bébé à Mishmeret, village israélien
situé à une trentaine de kilomètres au nord de Tel-Aviv. Selon
l'armée israélienne, la roquette de « fabrication artisanale et
locale » avait une portée de 120 kilomètres, ce qui « représente un
défi sécuritaire et politique pour Israël », particulièrement en cette
période électorale. Un haut responsable du Hamas déclare à Israël
Hayom que l'Iran a commandité cette frappe au Jihad islamique
afin de nuire - comme l'espère aussi le Hamas qui était au courant
- au maintien au pouvoir de Netanyahu, après ce tir faisant suite à
ceux du 14 mars où deux autres roquettes s'étaient abattues sur
l'agglomération de Tel Aviv[186],[187].

En mai 2021, l’armée israélienne qui a saisi des matériaux et de


l’or destinés au Hamas, l'accuse de détourner l’aide internationale
à destination de l’enclave paupérisée à des fins militaires et
d’utiliser le métal des canalisations pour en faire des
roquettes[188].
Bouclier humain

Diverses organisations humanitaires et internationales (dont


l'Union Européenne)[189] ainsi qu'Israël accusent le Hamas
d'utiliser des boucliers humains.

Des vidéos et des appels à la radio mettent en évidence des civils


qui semblent être utilisés comme boucliers humains pour
protéger des bâtiments en se rassemblant sur leurs toits[190] ou
bien pour protéger des combattants et des sites de lancement de
roquettes[191]. Le Hamas déclare alors avoir gagné, et vouloir
former « des chaines humaines autour de chaque maison
menacée de destruction »[192].

En 2014, un porte-parole du Hamas encourage sur Al-Aqsa TV, les


Palestiniens à se sacrifier comme boucliers humains et déclare
que « la politique du Hamas, de bouclier humain est effective
contre l'occupation »[166].

Traitement des enfants

Israël et des organisations humanitaires[167] accusent le Hamas


d’avoir des enfants soldats dans ses rangs. Des enfants sont
notamment affiliés à des groupes armés[193].

Selon Mahdi, Ali Akbar, la tradition islamique fixe l'âge adulte à 15


ans, et les jeunes seraient donc en mesure de combattre à partir
de cet âge[194]. En 2015, l'armée israélienne arrête des enfants
transportant des explosifs et de l'armement[195].

Des photos de bébés et d'enfants habillés en soldat, des armes à


la main ou en combinaison de kamikaze servent de preuves aux
détracteurs du Hamas qui encourage, d'après eux, les enfants au
Jihad[196]. Le Hamas reconnait qu'il entraîne des dizaines de
milliers d'enfants palestiniens[197], et Ismaël Haniyeh déclare avoir
formé une génération de combattants[198].

Le Hamas utilise aussi des enfants dans la construction de


tunnels en territoire israélien et plus de 160 enfants sont morts
lors de leurs constructions[199],[195].

Liberté de la presse

Des organisations humanitaires accusent le Hamas de restreindre


la liberté de la presse et d’interdire les critiques à son encontre.
Des journalistes étrangers et gazaouis attestent être victimes de
harcèlement et de diverses contraintes[200]. En 2008, le Hamas
interdit le journal de l’opposition Al-Ayyam (en)
[201],[202] basé à
Ramallah, malgré ses allégations sur la liberté d'expression, de la
presse et le pluralisme contenues dans ses textes fondateurs[154].
Idéologie issue de la charte du Hamas
Les indications ci-dessous sont essentiellement tirées de la
charte de 1988.

Volonté de créer un État religieux

« Quant à ses objectifs : Combattre le Mensonge, le défaire et le


détruire pour que règne la Vérité, que les patries soient restituées,
que l'appel à la prière annonçant l'établissement de l'État de
l'islam soit lancé du haut de leurs mosquées. » (Article 9)[21]
« Dieu est son but, l'Apôtre son modèle et le Coran sa
constitution. » (Article 9)[21]

Il n'est pas fait directement mention dans la charte d'une


république islamique. Le mot « République » n'apparaît d'ailleurs
pas. Certaines déclarations de dirigeants vont dans le sens d'une
république islamique, mais pas toutes.

Nationalisme palestinien

« Le mouvement de la résistance islamique est un mouvement


palestinien spécifique. » (Article 6)[21].

Ce nationalisme se considère cependant comme pleinement


inséré dans un contexte plus large, celui du monde arabe et celui
du monde musulman.

« La cause de la libération de la Palestine tient à trois cercles : le


cercle palestinien, le cercle arabe et le cercle islamique. Chacun
de ces trois cercles a un rôle propre à tenir dans la lutte avec le
sionisme, chacun a des devoirs propres. » (Article 14)[21].

Antisionisme islamique

« Le mouvement de la résistance islamique considère que la terre


de Palestine est une terre islamique waqf [de main-morte] pour
toutes les générations de musulmans jusqu'au jour de la
résurrection. Il est illicite d'y renoncer en tout ou en partie, de s'en
séparer en tout ou en partie. » (Article 11)[21]

« Renoncer à quelque partie de la Palestine que ce soit, c'est


renoncer à une partie de la religion. » (Article 13)[21]

On note cependant que si Israël n'est toujours pas accepté en


2006, le Hamas propose depuis plusieurs années une « trêve de
très longue durée » (non définie) à Israël, en échange d’un retrait
des territoires palestiniens occupés après la guerre de 1967. Ainsi,
Dans une interview au journal russe Nezavisimaya Gazeta publiée
lundi 13 février 2006, Khaled Mechaal (basé à Damas, considéré
comme un « faucon »), le chef politique du Hamas, indique que
« si Israël reconnaît nos droits et s'engage à se retirer de tous les
territoires occupés, le Hamas, et avec lui l'ensemble du peuple
palestinien, décideront de mettre un terme à la résistance
armée ».

Voir La religion dans le conflit israélo-palestinien

Antisémitisme

Article détaillé : Antisémitisme dans l'islam.

Au-delà de l’hostilité à Israël, à son refus de tout dialogue et à la


volonté de sa disparition, dès sa fondation, la charte du Hamas
régissant son fonctionnement et ses principes exprime une forte
hostilité aux Juifs puisqu'elle appelle au jihad contre les Juifs[203].
Cependant, le Hamas déclare aussi : « À l'ombre de l'islam, les
disciples des trois religions, islamique, chrétienne et juive, peuvent
coexister dans la sécurité et la confiance. Ce n'est qu'à l'ombre de
l'islam que la sécurité et la confiance peuvent se trouver, l'histoire
récente et ancienne en constituant un bon témoin. »

« L'Heure ne viendra pas avant que les musulmans n'aient


combattu les Juifs » (Article 7)[21]

« Israël, par sa judéité et ses Juifs, constitue un défi pour l'islam et


les musulmans. » (Article 28)[21]

« Grâce à l'argent, [les ennemis] règnent sur les médias mondiaux,


les agences d'informations, la presse, les maisons d'édition, les
radios, etc. Grâce à l'argent, ils ont fait éclater des révolutions
dans différentes régions du monde pour réaliser leurs intérêts et
les faire fructifier. Ce sont eux qui étaient derrière la révolution
française, la révolution communiste. […] Ils ont obtenu la
déclaration Balfour et ont jeté les bases de la Société des Nations
pour gouverner le monde à travers cette organisation. Ce sont eux
qui étaient derrière la Seconde Guerre mondiale, qui leur a permis
d'amasser d'énormes profits grâce au commerce du matériel de
guerre. Ils ont préparé le terrain pour l'établissement de leur État
et ce sont à leurs instigations qu'ont été créés l'ONU et le Conseil
de sécurité pour remplacer la Société des Nations, afin de
gouverner le monde à travers eux. » (Article 22)[21]

« Leur plan se trouve dans les Protocoles des Sages de Sion et leur
conduite présente est une bonne preuve de ce qu'ils avancent.
(Article 32)[21],[204] »

« Le plan sioniste n'a pas de limite ; après la Palestine, ils


ambitionnent de s'étendre du Nil à l'Euphrate. Lorsqu'ils auront
parachevé l'assimilation des régions auxquelles ils seront
parvenus, ils ambitionneront de s'étendre plus loin encore, et ainsi
de suite. Leur plan se trouve dans les Protocoles des Sages de
Sion. » (Article 32)[21],[204]

Abdel Aziz al-Rantissi, un des représentants et cofondateur du


Hamas (assassiné en 2004 par l'armée israélienne), a déclaré en
2003 que la Shoah n'avait jamais eu lieu et que les sionistes
étaient derrière les agissements des nazis et qu'ils financèrent le
nazisme[205].

Cela contredit les déclarations[206] de mai 2008 de Bassem


Naeem, ministre de la santé et de la communication du
gouvernement du Hamas à Gaza, selon qui :

« Il doit être clair que ni le Hamas, ni le


gouvernement palestinien à Gaza ne nie l’holocauste
commis par les nazis. L’holocauste n’était pas
seulement un crime contre l’humanité, mais un des
crimes les plus abominables de l’histoire moderne.
Nous le condamnons comme nous condamnons tous
les abus contre le genre humain et toutes les formes
de discrimination sur la base de la religion, de la
race, du genre ou de la nationalité. »

Par ailleurs, Mohammed al-Dheif, un des hauts responsables du


Hamas dans la bande de Gaza, a déclaré que le Hamas combat
uniquement les Juifs qui vivent en « Palestine » et qu'il ne s'en
prend pas aux Juifs qui prient dans leurs synagogues en Grande-
Bretagne ou aux États-Unis[207].

Par ailleurs les programmes télévisés du Hamas et de sa chaîne


Al-Aqsa TV diffusent des émissions aux connotations antisémites
à l'instar de l'émission d'endoctrinement pour enfants Les
Pionniers de demain et de ses personnages polémiques et
controversés de Farfour la souris[208], Nahoul l’abeille ou Assoud
le lapin[209], déclarant dès sa première apparition[210] qu'il « se
débarrassera des juifs en les mangeant »[211],[212].

Le 7 mai 2021, Fathi Hammad, membre du ministère de l'Intérieur


pour le Hamas à Gaza, appelle tous les habitants de Jérusalem
sur la chaîne Al-Aqsa TV à couper la tête des Juifs avec le premier
couteau qu'ils pourraient trouver et explique même comment s'y
prendre[213]. Il avait déjà appelé le 12 juillet 2019 les Palestiniens
du monde entier à massacrer les Juifs[214].

Refus des négociations avec Israël

Dans la charte du Hamas, on peut lire :

« Les initiatives, les prétendues solutions de paix et les


conférences internationales préconisées pour régler la question
palestinienne vont à l'encontre de la profession de foi du
Mouvement de la résistance islamique […] Il n'y aura de solution à
la cause palestinienne que par le djihad. Quant aux initiatives,
propositions et autres conférences internationales, ce ne sont que
pertes de temps et activités futiles. » (Article 13)[21]

« Le jour où les ennemis usurpent une terre qui appartient aux


musulmans, le combat devient une obligation religieuse
individuelle [fard 'ayn] qui incombe à chaque musulman. » (Article
15)[21]

D'après le journaliste Claude Angeli du Canard enchaîné, un


conseiller de Benyamin Netanyahou du Likoud et un émissaire
responsable du Hamas se sont rencontrés en secret à Genève en
avril 2005[215].

Débat politique
Pour le Hamas, « lorsqu'un ennemi usurpe un territoire islamique,
le Jihad est un devoir »[216].

Depuis le premier semestre 2005, le Hamas a accepté le cessez-


le-feu, plus ou moins respecté jusqu'au 20 décembre 2008.

Concernant les négociations avec Israël, le Hamas en refuse toute


pensée. Khaled Mechaal (alors basé à Damas) déclare par contre
le 23 février 2006 « Avec Israël, nous ne parlerons jamais. Nous
sommes prêts à parler avec n'importe qui d'autre […] y compris les
États-Unis[217] ». Selon certains, les déclarations des dirigeants
sont contradictoires, certains membres du Hamas ne l’excluent
pas totalement (Ismaël Haniyeh) [réf. nécessaire].

Selon Jennifer Loewenstein (en) , « l'acceptation d'un État


palestinien indépendant fait partie de ses objectifs politiques
depuis longtemps. Sa réputation de mouvement « réjectionniste »
vient en partie de sa récalcitrance à agir seul, sans des actes
réciproques de la part d'Israël »[218]. Loewenstein a collecté des
déclarations du Hamas qu'elle interprète comme un soutien
informel à la solution à deux États, et donc de la reconnaissance
implicite d'Israël (y compris dans le programme électoral de 2006
du Hamas)[219],[220]. Ce point de vue se voit confirmé par Ephraim
Halevy, ancien dirigeant des services secrets israéliens (le
Mossad) qui dit que même si les militants du Hamas, tout comme
la plupart des Israéliens de droite, rêvent d'expulser leurs
adversaires, « ils ont reconnu que cet objectif idéologique n'est
pas atteignable et ne le sera pas à l'avenir. Ils sont prêts et
désireux de voir s'établir un État palestinien à l'intérieur des
frontières temporaires de 1967, et ils sont conscients qu'ils
devront donc emprunter un chemin qui pourrait les mener loin de
leurs objectifs originels »[221]. [source insuffisante]

Pratique

Structure

Dans la branche armée du Hamas, il existe plusieurs groupes :

– les étudiants Ayyash, les unités étudiantes de l'ingénieur Yahya


Ayyash (en souvenir à Yahya Ayash, l'« ingénieur de bombes ») ;
– les brigades Izz al-Din al-Qassam ou forces d'Izz al-Din al-
Qassam (en souvenir du cheikh Izz al-Din al-Qassam qui est
considéré comme le « père des résistants arabes modernes »,
tué par les Britanniques en 1935).
Personnel

En 2014, Khaled Mechaal, le chef politique du Hamas, indique que


l'organisation compte50 000 employés.

« Selon des articles de presse, le Hamas comptait plus de


34 000 employés sur sa liste de paie qui percevaient 16 millions
de dollars de salaires mensuels »[26].

Financement

En 2014, le magazine Forbes classe le groupe palestinien Hamas


en deuxième position des 10 organisations terroristes les plus
riches au monde, avec son chiffre d'affaires annuel de 1 milliard
de dollars, devant le Hezbollah, Al-Qaida et les talibans, et derrière
l'État islamique. Ses ressources proviennent essentiellement des
aides internationales et des ONG[25].

Budget

« Selon le Shin Bet, d'ici 2010, le budget du Hamas se compose de


trois parties principales :

1. 200 millions USD par an pour les dépenses de


fonctionnement du gouvernement ;
2. 50 millions de dollars US chaque année pour soutenir la
partie civile et l'organisation du mouvement Hamas ;
3. 40 millions USD par an pour son aile militaire et son appareil
de sécurité »[26].

En 2019, d'après les estimations des services de renseignements


israéliens, le budget militaire annuel du Hamas avoisine les 250
millions de dollars[222].

Iran

L'ayatollah Ali Khamenei lors de la


Conférence internationale sur Al-Qods
et la protection des droits du peuple
palestinien, Téhéran, avril 2006

Historiquement, le Hamas a reçu des fonds, des armes et une


formation de l'Iran[223],[59]. Ce financement s'élevait jusqu'en 2011
à quelque 3 millions de dollars par an[26]. Depuis, le Hamas a
renoué ses liens avec l’Iran après leur désaccord au sujet du
conflit en Syrie, afin de retrouver une source de financement[224].

En novembre 2012, à la suite de l'opération Pilier de défense, le


Hamas remercie l'Iran pour son soutien militaire et financier ; dans
le même temps, le ministre du Hamas Mahmoud al-Zahar appelle
les pays du Golfe à « rivaliser avec l'Iran en nous donnant des
armes et de l'argent »[225].

En mai 2021, Yahya Sinwar, chef du Hamas dans la bande de


Gaza, déclare dans un communiqué : « Nous disposons de
ressources financières suffisantes… dont une grande partie
provient de l’Iran, et une autre partie provient de donateurs arabes
et musulmans et de personnes libres du monde entier qui sont
solidaires de notre peuple et de ses droits »[226].

Qatar

Après l'Iran, le Qatar soutient financièrement le Hamas[223]. Alors


que les fonds qataris n'avaient jamais été bloqués auparavant,
400 millions de dollars d'aide au Hamas promis par le Qatar en
2012, et devant servir pour les salaires de 44 000 fonctionnaires
du Hamas, n'ont pu être transférés en 2014 par l'Arab Bank en
raison de la pression des États-Unis considérant le Hamas
comme une organisation terroriste[227],[26].

Depuis 2018, le Qatar a fourni plus de 300 millions de dollars de


subventions à Gaza, qui est dirigée par les clients du Hamas de
Doha, avec l'autorisation d'entrée des fonds de la part d'Israël en
échange du calme à sa frontière sud[228]. La communauté
internationale sanctionnant les institutions financières qui traitent
avec le groupe terroriste Hamas[229], les banques palestiniennes
craignent d’être frappées de sanctions si leur argent va au Hamas
et sont donc tenues de suivre les directives internationales. Ainsi,
pour contourner les freins, des bureaux de poste peuvent faire
office de banque[228],[230]. Toutefois, pour Yossi Cohen, ancien chef
du Mossad, les paiements du Qatar au Hamas « sont devenus
hors de contrôle »[231].

Pays du Golfe

D'autres fonds proviennent des pays du Golfe, d'Arabie saoudite et


d'autres États arabes modérés. « La majeure partie du
financement provient de sources saoudiennes, pour une valeur
totale de 12 millions de dollars par an »[26].

De leur côté, les Émirats arabes unis envoient des fonds


humanitaires vers la bande de Gaza, un argent « capté par le
Hamas, la seule puissance politique et institutionnelle à dominer
l'intégralité de Gaza »[223].

Syrie

La Syrie est une base importante de l'organisation Hamas, dans


les domaines politique, informationnel et opérationnel. Le
Gouvernement syrien permet aux dirigeants du Hamas et à ses
commandants terroristes de mener leurs diverses activités sur
son sol, dont le financement d'activités terroristes contre Israël et
l'aide à l'achat d'armes et munition[26].

Cependant en 2012, au début de la guerre civile syrienne, le


Hamas, allié de longue date de l'Iran, du régime syrien et du
Hezbollah, revoit radicalement sa position en se rangeant du côté
des rebelles syriens[232],[233],[234],[235],[236],[237].

Article détaillé : Bataille de la Ghouta orientale.

Le Hamas fonde notamment le groupe rebelle Aknaf Beit al-


Maqdess, actif à Yarmouk, un ancien camp de réfugiés
palestiniens devenu un district du sud de Damas[238],[239]. À partir
d'août 2012, Aknaf Beit al-Maqdess affronte les miliciens du Front
populaire de libération de la Palestine-Commandement général
(FPLP-CG), alliés du régime de Damas[240]. Fin 2012, le FPLP-CG
est chassé de Yarmouk, mais le quartier est ensuite bombardé et
assiégé par l'armée syrienne[240]. En avril 2015, les djihadistes de
l'État islamique prennent d'assaut la majeure partie du camp de
Yarmouk[241]. Aknaf Beit al-Maqdess perd au moins plusieurs
dizaines d'hommes, dont plusieurs sont décapités par l'EI, et
n'occupe plus que quelques zones au nord et à l'est du
camp[242],[241]. Le Hamas demande alors au FPLP-CG d'armer
Aknaf Beit al-Maqdess pour chasser l'État islamique et le Front al-
Nosra mais il déclare qu'il s'oppose à un retour du régime de
Bachar el-Assad à Yarmouk[239]. Celui-ci finit cependant par
retomber aux mains de l'armée syrienne en mai 2018[243],[244].

L'Iran réduit son aide au Hamas en raison de son ralliement à la


rébellion syrienne, cependant ce dernier finit par délaisser la Syrie
pour renouer avec Téhéran en 2017[245]. Yahya Sinwar déclare en
août 2017 que « les relations se rétablissent et retrouvent leur
niveau d'avant. [...] Les relations avec l'Iran sont excellentes et
l'Iran est le premier fournisseur d'armes et de fonds aux Brigades
Izz al-Din al-Qassam »[245].

Soudan

En 2019, le Hamas perd le soutien financier du Soudan après la


chute du dictateur Omar Al-Bashir accusé de génocide et crime
contre l'humanité par la Cour pénale internationale[246].
L'organisation palestinienne a ainsi perdu près de 80 % de ses
investissements. Reuters précise que les autorités soudanaises
actuelles ont saisi au moins une douzaine de sociétés qui étaient
liées au Hamas dont un centre de vie, réunion, collecte de fonds et
d'acheminement des fonds iraniens vers la bande de Gaza, ainsi
que des terres agricoles, une station de télévision et un hôtel à
Khartoum. L'un des réseaux impliqué « dans le financement de
militants palestiniens était lié à l'organe de presse Tayba et à une
organisation caritative appelée Almishkat. La chaîne et
l'organisation étaient toutes deux dirigées par deux membres du
Hamas qui ont obtenu la nationalité soudanaise »[246].

Certaines des personnalités soudanaises liées au Hamas se sont


réinstallées en Turquie[246].
Autres pays musulmans

Avec l'Iran et l'Arabie saoudite, le Liban fournit « un soutien et une


assistance en matière de financement et de formation
opérationnelle » au Hamas[26].

Associations caritatives

Stand pro-palestinien - « Urgence


Palestine » - à Lausanne, 2006

Le Hamas reçoit également des dons d'expatriés palestiniens du


monde entier, d'ONG et de sympathisants par le biais de ses
œuvres caritatives (activités Dawa), telles celle de l'Union of Good
articulant une cinquantaine d'associations caritatives destinées à
la solidarité avec la Palestine, que les États-Unis inscrivent dans
les années 2000 sur leur liste des organisations soutenant le
terrorisme[26],[25],[247],[248]. Les mosquées figurent des lieux de
recrutement de membres et collectes de fonds. Certaines
activités de collecte de fonds et de propagande ont lieu en Europe
occidentale et en Amérique du Nord[26]. « Certains des fonds
reçus sont destinés à financer des activités terroristes en Israël, et
d'autres sont destinés au financement d'activités civiles du
Hamas »[26].

« En 2003, des sources du renseignement américain estimaient


que le groupe militant palestinien Hamas disposait d'un budget
annuel de 50 millions de dollars, collectant une grande partie de
cet argent grâce à sa réputation d'organisation caritative. Malgré
sa notoriété mondiale en tant que groupe terroriste, de nombreux
Palestiniens considèrent le Hamas comme une organisation
caritative qui construit des écoles et des hôpitaux et intervient là
où l'Autorité palestinienne a échoué »[26].

Interpal Charity à Bradford (2009)

Des associations humanitaires suspectées de financer le


terrorisme du Hamas, comme le Jerusalem Fund for Human
Services (JFHS) devenu l'International Relief Fund for the Afflicted
and Needy (IRFAN- Canada) deviennent interdites[249]. D'autres
comme l'ONG britannique Interpal font l'objet
d'enquêtes[250],[251],[247],[248], bien que sous la pression
internationale, cette dernière ait mis fin en 2010 à ses relations
avec le groupe Union of Good. D'autres organisations caritatives
considérées depuis 2003 comme des moyens de financement du
Hamas sous couvert d'aides humanitaires sont soit interdites, soit
voient leurs avoirs gelés ; sont ainsi gelés les avoirs d’Al-Aqsa
Foundation (membre de l'Union of Good) qui possédait des
branches en Afrique du Sud, en Allemagne avec la Al-Aqsa-
Vereins, en Belgique, en Suède avec la Al-Aqsa Spannmal Stiftelse
ou aux Pays-Bas avec la Stichting Al-Aqsa de Rotterdam[252],[251].

Cependant, de nos jours, le Hamas ne dépend plus seulement des


dons mais est en mesure de collecter des impôts auprès des
civils et des entreprises de Gaza[25].

Une petite partie des fonds du Hamas proviennent d’un nombre


limité de projets économiques : ateliers de tissage et de couture,
fermes, etc.[32].

Gestion des fonds et monnaie électronique

Les fonds issus des activités Dawa sont transférés par virements
bancaires, changeurs, services monétaires privés, réseaux non
officiels de transfert de fonds et assistants « sans méfiance »[26].

Depuis au moins 2019[222], pour contourner les sanctions


imposées par les États-Unis et l’Union Européenne dans le
financement terroriste[253], le Hamas appelle à l'utilisation
également d'un réseau de portefeuilles électroniques pour
collecter des fonds à l’aide de Bitcoin et d’autres crypto-monnaies
(XRP, Ethereum, Tether et Dogecoin)[230]. Ces fonds souvent
destinés à alimenter le budget des Brigades Ezzedine al-Qassam,
la branche militaire du Hamas, proviennent de la générosité de
sympathisants étrangers[253],[222].

Dans le cadre des activités Dawa menées à des fins humanitaires


ou au financement direct et indirect du terrorisme, « tous les fonds
affluent dans un fonds commun, et sont ensuite canalisés vers les
activités concernées, en fonction des besoins et en coordination
avec les fonctions de l'organisation dans les territoires et à
l'étranger »[26]. Il n'est ainsi pas possible de distinguer les fonds à
destination humanitaire de ceux voués au financement du
terrorisme[26].

Blanchiment

Reuters indique que du temps d'Omar Al-Bashir, le « Soudan était


devenu un centre de blanchiment d'argent et de financement du
terrorisme »[246]. Selon des renseignements occidentaux, de
grandes entreprises soudanaises liées au gouvernement comme
Alrowad Real Estate Development ont blanchi d'importantes
sommes d'argent pour financer le Hamas[246].

En 2020, les forces de l'ordre israéliennes déclarent avoir saisi


« plus de 150 comptes de crypto-monnaies qui blanchissaient des
fonds à destination et en provenance de comptes gérés par le
Hamas »[230].
Activités

Action armée

Durant les années 1990 et 2000, le Hamas agit par des attentats-
suicides contre des infrastructures établies sur le territoire
israélien et contre des citoyens israéliens militaires et civils.
Depuis les années 2000, le Hamas utilise plutôt des tirs de
roquettes artisanales contre des villes israéliennes (Ashdod,
Sdérot, Beer-Sheva). Les brigades de Izz al-Din al-Qassam,
branche armée du Hamas, sont en particulier responsables de
nombreuses attaques.

Elles traquent aussi les Palestiniens soupçonnés de collaborer


avec Israël. La Commission des Droits de l'Homme des Nations
unies, Amnesty International et Human Rights Watch[254],ont
dénoncé à plusieurs reprises les violations des Droits de l'Homme
commises par la branche armée du mouvement.

Néanmoins, une pétition de la Belge Nadine Rosa-Rosso


(soutenue par le MIR) intitulée Appel pour le retrait du Hamas de la
liste européenne des organisations terroristes, demande
expressément aux candidats au Parlement européen que le
groupe ne soit plus considéré comme tel[255],[256].
Liste des principaux attentats commis en Israël par le Hamas

Articles connexes : Attentat-suicide et Terrorisme palestinien.

Image d'un attentat-suicide à


Jérusalem perpétré par le Hamas,
1996

Cette liste est extraite des statistiques officielles du


gouvernement israélien[257].

1993
16 avril 1993 : Attentat-suicide à Mehola - 2 morts.
1994
6 avril 1994 : Attentat-suicide à la voiture piégée à Afoula -
8 morts, 44 blessés
13 avril 1994 : Attentat-suicide dans un autobus à Hadera -
5 morts
1995
9 avril 1995 : Attentat suicide - 1 Américain et 7 Israéliens
morts, 50 blessés.
21 août 1995 : Attentat suicide - 1 Américain et 4 Israéliens
morts, une centaine de blessés.
1996
25 février 1996 : Attentat-suicide à Jérusalem, bus no 18 -
26 morts et 80 blessés
25 février 1996 : Attentat-suicide à Ashkelon, bus no 18 - un
Israélien tué
1997
21 mars 1997 : Attentat-suicide à Tel Aviv - 3 morts et 46
blessés.
4 septembre 1997 : Trois terroristes se font exploser à
Jérusalem, tuant quatre civils et blessant près de 200
personnes. Le Hamas revendique l’attentat.
1998
27 août 1998 : Attentat à la bombe à Tel Aviv - 14 blessés.
19 octobre 1998 : Attentat à la grenade à la gare de Be’er
Sheva - 59 blessées.
29 octobre 1998 : Attentat à la voiture piégée à Gush Katif -
1 mort et 8 blessés.
2001

Monument rappelant le nom des 21


victimes du Hamas dans la
discothèque de Tel Aviv, en juin 2001

1er janvier 2001 : Une voiture piégée explose dans un


quartier de Netanya - 60 blessés.
27 mars 2001 : Attentat-suicide à Jérusalem dans un bus
de la ligne no 6 - 28 blessés.
28 mars 2001 : Deux adolescents sont tués, et quatre
autres blessés dont un gravement, dans un attentat suicide
à Kalkilya.
22 avril 2001 : Un Israélien tué et 60 blessés dont deux
gravement, dans un attentat suicide à Kfar Saba.
29 avril 2001 : Une voiture piégée explose près d'un bus de
transport scolaire sans faire de victimes.
18 mai 2001 : 5 civils tués et plus de 100 blessés lors d'un
attentat-suicide dans un centre commercial de Netanya.
1er juin 2001 : Attentat-suicide à l'entrée de la discothèque
du Dophinarium de Tel-Aviv - 20 morts et 120 blessés.
9 août 2001 : Attentat-suicide à la pizzeria Sbarro, à
Jérusalem - 15 morts et 130 blessés.
4 septembre 2001 : Attentat suicide à Jérusalem - 20
blessés.
9 septembre 2001 : Attentat suicide à Nahariya - 3 morts et
quelque 90 blessés.
1er décembre 2001 : Double attentat-suicide rue Ben
Yehuda à Jérusalem - 11 morts, 180 blessés.
2 décembre 2001 : Attentat-suicide à Haïfa - 15 morts et 40
blessés.
2002
9 mars 2002 : Attentat-suicide à Jérusalem - 11 morts et 54
blessés
27 mars 2002 : Attentat-suicide dans la salle à manger de
l'hôtel Park de Netanya, où 250 personnes (dont des
Français) dînaient à l’occasion de la fête de Pessah (Pâque
juive) - 30 morts, dont 19 avaient plus de 70 ans et 143
blessés. Des membres du Hamas revendiquent
l'attentat[258],[259].
31 mars 2002 : Attentat-suicide à Haïfa - 15 morts, 40
blessés
10 avril 2002 : Attentat-suicide dans un car - 8 morts, 22
blessés
7 mai 2002 : Attentat-suicide à Rishon LeZion, dans une
salle de billard - 16 morts, 55 blessés
19 mai 2002 : Attentat-suicide à Netanya - 3 morts, 59
blessés
18 juin 2002 : Attentat-suicide dans un bus à Jérusalem -
19 morts, 74 blessés
16 juillet 2002 : Attaque terroriste d'un bus - 9 tués et 20
blessés
31 juillet 2002 : Attentat-suicide à la cafétéria de
l’Université Hébraïque de Jérusalem - 9 morts et 85 blessés
4 août 2002 : 9 morts et 50 blessés dans un attentat-
suicide visant les passagers du bus no 361 à Meron dans le
Nord d'Israël
19 septembre 2002 : Attentat-suicide à Tel-Aviv, bus no 4 - 6
morts et 70 blessés
10 octobre 2002 : Attentat-suicide à Geha (près de Tel Aviv,
bus no 87 - 1 mort et 30 blessés
21 novembre 2002 : Attentat-suicide près de Jérusalem,
bus no 20 - 11 morts et 50 blessés
2003
5 mars 2003 : Attentat-suicide dans un bus allant à
l’université de Haïfa - 17 morts, 53 blessés
30 avril 2003 : Quelques heures après la nomination de
Mahmoud Abbas comme Premier ministre palestinien,
attentat-suicide à Tel-Aviv, au café Mike’s Place - 3 morts
dont la Française Caroline Hass, et 60 blessés
17 mai 2003 : Attentat-suicide à Hébron tue Gadi Lévy et sa
femme Dina âgés de 31 et 37 ans
18 mai 2003 : Attentat-suicide à Jérusalem, bus no 6 - 7
morts et 20 blessés
11 juin 2003 : Attentat-suicide à Jérusalem, bus n° 14A - 17
morts et 100 blessés
Monument avec les noms en
mémoire des 16 civils tués par les
attentats du Hamas à BeerSheva, en
août 2004

19 août 2003 : Attentat-suicide à Jérusalem, bus no 2 23


morts et 130 blessés
9 septembre 2003 : Attentat-suicide dans un café à
Jérusalem - 7 morts et plus de 50 blessés
2004
14 janvier 2004 : Quatre Israéliens - trois soldats et un civil -
sont tués et 10 blessés lorsqu’une femme terroriste a fait
exploser une bombe au point de passage d'Erez dans la
bande de Gaza.
6 mars 2004 : Deux policiers palestiniens sont tués dans un
attentat perpétré par le Hamas sur le point de passage
d'Erez dans la bande de Gaza par des tirs de fusils et des
voitures piégées.
14 mars 2004 : Dix personnes sont tuées et 16 blessées
dans un double attentat-suicide à Ashdod Port.
31 août 2004 : Seize personnes sont tuées et 100 blessées
dans un double attentat-suicide sur deux bus de la ville de
Beersheba.
2005
13 janvier 2005 : Le jeudi soir, peu avant la clôture du point
de passage de Karni dans la bande de Gaza, les membres
du Hamas font exploser une bombe du côté palestinien du
passage, soufflant un trou dans la porte par lequel des
Palestiniens s'infiltrent et ouvrent le feu sur des civils
israéliens. À la suite de l'explosion et au cours des
échanges de tirs, six civils israéliens et trois terroristes
arabes sont tués, et cinq civils israéliens sont blessés.
28 août 2005 : Un terroriste se fait exploser à l'extérieur de
la station centrale d'autobus de Beersheba - 52 personnes
sont blessées dont deux gardes de sécurité gravement.

Bus scolaire israélien détruit par une


roquette du Hamas, tuant un
adolescent, lors de l'attentat du bus
scolaire de Shaar HaNéguev, avril
2011

2011
7 avril 2011 : Un missile Kornet tiré de Gaza touche un bus
scolaire près de ShaarHaNeguev, tuant un adolescent de 16
ans.
2023
à partir du 7 octobre 2023, l'attaque du Hamas contre Israël
cause plus de 800 morts et 2 400 blessés, ainsi que la prise
d'une centaine de personnes comme otages, notamment
d'enfants et de personnes âgées.
Liste des principaux tirs de roquettes sur Israël

Cette liste est extraite des statistiques officielles du


gouvernement israélien[260] :

2006 : 974 roquettes.


2007 : 783 roquettes.
2008 : 1 159 roquettes.
2009 : 158 roquettes.
2010 : 103 roquettes.
2011 : 375 roquettes.
2012 : 1 632 roquettes.
2013 : 39 roquettes.
2014 : 4 125 roquettes
2015 : 25 roquettes
2016 : 15 roquettes
2021 : Plus de 4 000 roquettes[261]
2023 : Plus de 5 000 roquettes (attaque terroriste du 7 octobre
2023)
Activités politiques

Le Hamas s'engage aussi dans les domaines civils et politiques et


a, par exemple, ses propres candidats lors des élections pour les
chambres de commerce de Jordanie occidentale. Il gagne 74 des
132 sièges au parlement palestinien issu des législatives de
janvier 2006.

Structuré, il œuvre avec des organisations travaillant aussi bien en


secret qu'officiellement. Il recrute des nouveaux membres et
récolte des dons dans les mosquées et les centres sociaux[26]. Il
organise ses activités et distribue des documents à vocation
politique.

Service social

Le Hamas développe son programme social en s'inspirant du


modèle des Frères musulmans en Égypte, issu de la tradition
islamique: le dawa[262].

En 2000, le Hamas et ses affiliés gèrent 40 % des institutions


sociales de la bande de Gaza et la Cisjordanie, en 2005,
120 000 personnes dans la bande de Gaza bénéficient de ses
aides financières[263]. le Hamas soutient de nombreux
programmes d'aide et de formation, avec le financement d'un
certain nombre d'activités économiques locales : crèches, écoles,
orphelinats, dispensaires, élevage, production de vêtements pour
l'emploi des femmes, mise en place de réseaux scolaire, etc.[264].
Il utilise un réseau d'associations de collecte de fonds implantées
dans certains pays européens[265],[26]. En particulier parmi ces
associations figure une association basée en France, le Comité de
bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), ainsi que
l’Association de secours palestinien (ASP) installée en Suisse, et
le Palestinian Relief and Development Fund (Interpal) basé à
Londres.

Al-Aqsa TV

Le Hamas a fondé en 2006 une chaîne de télévision appelée Al-


Aqsa TV émettant de Gaza City[266].

Dès 2008, Conspiracy Watch dénonce la régularité des théories du


complot juif « les plus folles » qui sont développées sur Al-Aqsa
TV[267].

En 2010, la Al-Aqsa est classée comme terroriste par les États-


Unis[268]. La même année, le CSA français estimant que la chaîne
Al‑Aqsa TV enfreint la législation française et européenne sur
l'audiovisuel, le satellite Eutelsat cesse de diffuser la chaîne de
télévision du Hamas sur son satellite Atlantic Bird 4A[269].

En 2018, Israël bombarde le bâtiment d'Al-Aqsa RV mais la chaîne


de télévision reprend sa diffusion après avoir déménagé dans
d'autres locaux[268].
Outre pour ses programmes pour adultes et enfants[209], Israël
classe plus généralement en 2019 comme « organisation
terroriste la chaîne de télévision » Al-Aqsa, qui est selon lui « une
plate-forme centrale pour diffuser les messages d’incitation à la
haine », mais également un canal utilisé par le Hamas « pour
communiquer secrètement avec ses agents », dont notamment
les activistes recrutés en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est
annexée[122],[268].

Programmes télévisés et sites web pour enfants : Al Fateh, Al-


Aqsa TV

Article connexe : Les Pionniers de demain.

Al Fateh, le site web du Hamas destiné aux enfants[270], et Al-Aqsa


TV, la chaîne de télévision fondée par le Hamas[266] sont des
moyens de communication, d'« endoctrinement » selon certains
analystes[271], utilisés par cette organisation. Toutefois, le Hamas
affirme que ces médias seraient indépendants et rejette sa
responsabilité sur ces programmes pour enfants[272],[273]. Le
29 mars 2013, dans une émission éducative la télévision du
Hamas, des enfants d'une dizaine d’années ont été présentés
chantant en chœur vouloir « mourir en martyrs » en perpétrant des
attentats suicides[274].
Camps d'entrainement pour enfants

Le Hamas possède des « camps d'été » où des enfants sont


formés militairement à partir de 10 ans. Ces camps
d'entrainement sont gérés par le ministère de l'éducation de Gaza.
Dans ses camps, les enfants reçoivent une formation militaire
(maniement des armes, cours d'autodéfense) ainsi que
l'apprentissage des valeurs politiques du Hamas[275]. « Le Hamas
ne se cache pas d'inculquer une idéologie guerrière à ses militants
dès leur plus jeune âge, et ces camps d'entrainement ne sont pas
nouveaux », indique France 24[276].« Dans des déclarations
publiques sur les objectifs de ce type de vacances, le porte-parole
du Hamas a souligné que le but de ces camps d’été était de
sensibiliser la jeune génération à des valeurs religieuses, morales
et culturelles », affirme un rapport du Centre Meir Amit
d'information sur les renseignements et le terrorisme (en)
[277].

Achraf Abou Zayed, un responsable du Hamas, précise vouloir


« investir dans la nouvelle génération (pour) la bataille de
libération de la Palestine » en entraînant les plus âgés d'entre eux
(15 à 18 ans) à l'utilisation d'armes à feu et aux techniques de
combat[275].
Localisation

Le Hamas est principalement présent dans la bande de Gaza et en


Cisjordanie ainsi que dans les camps de réfugiés palestiniens
dans les pays arabes limitrophes (voir liste des camps de réfugiés
palestiniens).

Certains leaders comme le chef politique du Hamas, Khaled


Mechaal, sont basés à Doha[278],[279].

Le Hamas dispose également de centres d'entraînement militaires


en Syrie, au Liban, en Iran et au Soudan[280].

Promotion du négationnisme de la Shoah


La position du Hamas semble être équivoque sur la question de
l'Holocauste.
Abdel Aziz al-Rantissi a estimé que « l'Holocauste n'a jamais eu
lieu, que les sionistes étaient derrière l'action des nazis, et que les
sionistes ont financé le nazisme »[281],[282]. Le Washington Institute
for Near East Policy affirme également que le Hamas a publié en
2000 sur son site internet les propos d'un de ses membres
dirigeants condamnant « le soi-disant holocauste, qui est une
histoire inventée et sans aucun fondement »[283]. En août 2009, le
Hamas a refusé de permettre aux enfants palestiniens d’étudier
l'Holocauste, qui leur est présenté comme « un mensonge inventé
par les sionistes.» Le Hamas a qualifié l'enseignement de
l'Holocauste comme étant « un crime de guerre. »[284]. Le chef
politique du Hamas Khaled Mechaal a déclaré que les remarques
négationnistes de Mahmoud Ahmadinejad étaient
« courageuses » et que « les musulmans soutiennent l'Iran parce
qu'il exprime à haute voix ce qu'ils ont dans leurs cœurs, le peuple
palestinien en particulier »[285].

À l'inverse en 2008, dans une tribune publiée par The Guardian le


Hamas déclare ne pas nier l'holocauste, le condamner sans
réserve et le qualifier d'« un des crimes les plus abominables de
l’histoire moderne » mais rejeter simplement « l'exploitation qui en
est faite par les sionistes pour justifier leurs crimes et obtenir un
assentiment international tout en menaçant eux-mêmes la
population gazaouie d'holocauste comme ce fut fait par le vice-
ministre de la défense israélien »[206].

Position de l'Union européenne


Le 6 septembre 2003, les ministres des affaires étrangères de
l'Union européenne dénoncent les « pratiques terroristes » du
Hamas et de ses sous-organisations[286]. Quant à la France, elle
s'est un temps opposée à l'ajout du Hamas dans la liste de l'Union
européenne, jusqu'à ce que, interrogé à ce sujet par le quotidien
israélien Haaretz le 19 juillet 2005, Jacques Chirac déclare : « le
Hamas est une organisation terroriste qui ne peut être un
interlocuteur de la communauté internationale tant qu'il ne
renonce pas à la violence et ne reconnaît pas le droit à l'existence
d'Israël. C'est la position de l'Union européenne ; elle est sans
ambiguïté et ne changera pas »[286].

En décembre 2014, l'inscription du Hamas sur la liste des


organisations terroristes de l'Union européenne a été annulée
uniquement sur des motifs de défaut de procédure par la
justice[287],[122], car le Tribunal a estimé que cette inscription était
fondée « sur des décisions nationales mais également sur des
faits qu'il a établis lui-même sur la base d'informations tirées de la
presse et d'internet (des attentats revendiqués par le
Hamas)[288] ». Cette annulation ne remet pas en question la
qualification du groupe palestinien d'organisation terroriste[122].
L'Union Européenne fait appel de cette décision en
janvier 2015[289],[290] et maintient le Hamas sur la liste des
organisations terroristes le 27 mars 2015[289],[122].

Le mouvement Hamas conteste son caractère « terroriste »,


avançant pour principal argument son élection par les habitants
de Gaza, en 2006, pour gouverner cette bande de terre et dénonce
le gel de ses fonds par l’UE, conséquence directe de son
inscription sur la liste, comme une violation de son « droit de
propriété »[122]. Cependant, les juges de Luxembourg de la CJUE
maintiennent leur qualification, en ne voyant notamment en lui « ni
un État ni un gouvernement »[122].
Cette classification ne signifie cependant pas que ces pays ne
communiquent pas avec Hamas, l'organisation étant
incontournable en Palestine. Des discussions sont organisées par
des intermédiaires, notamment le Qatar et l'Égypte[203].

Relations avec l'Iran


Article détaillé : Relations entre l'Iran et le Hamas.

L'Iran soutient activement le Hamas en lui procurant une aide


militaire, financière et politique[291],[26]. La rhétorique iranienne
appelle les Israéliens à « retourner d’où ils sont venus » et affirme
que « la disparition de l’État hébreu est inéluctable »[292]. Gabriel
Tabarani, expert du Moyen-Orient et rédacteur en chef de Miraat Al
Khaleej rapporte que l'Iran soutient financièrement le Hamas en
plus d'un entrainement militaire. Il estime que les subventions
iraniennes annuelles depuis 1993 sont de l'ordre de 30 millions de
dollars. En 1995 le directeur de la CIA, James Woolsey a quant à
lui déclaré devant une commission du Sénat américain que le
montant était de 100 millions de dollars sans préciser pour quelle
période. En novembre 2006 à la suite de l'embargo international
après la prise du pouvoir du Hamas à Gaza, le Hamas a déclaré
avoir reçu 120 millions de dollars, puis en décembre de la même
année, lors d'une visite d'Ismaël Haniyeh à Téhéran le
gouvernement iranien s'est engagé à apporter au Hamas une aide
complémentaire de 250 millions de dollars[293]. La guerre civile
syrienne a un impact croissant sur les finances du Hamas. Le
ministre des Finances du Hamas, Ziad Zaza a reconnu les
difficultés financières de son gouvernement mais en tient pour
responsables les restrictions israéliennes. Il nie que le Hamas a
reçu des fonds de l'Iran et estime que les « dons de l'étranger sont
encore dans la fourchette normale de 5 millions de dollars à 12
millions de dollars par mois. ». Ghazi Hamad, vice-ministre des
Affaires étrangères du Hamas, a déclaré au The Daily Telegraph
que les relations avec l'Iran étaient « mauvaises » et que son
organisation avait « perdu beaucoup » en apportant son soutien à
la « révolution syrienne ». Depuis sa prise du pouvoir en 2007, le
Hamas maintient l’opacité sur les dépenses de son
gouvernement. Bachar el-Assad qui patronnait le Hamas avait
exigé qu'il lui apporte un soutien public, cette demande a
provoqué le départ de Khaled Mechaal l'un des chefs de cette
organisation qui était installé à Damas pour le Qatar. Au contraire,
le mouvement islamiste palestinien a soutenu activement les
rebelles syriens opposés au régime baasiste dans le cadre de la
guerre civile syrienne[294],[295],[296],[297],[236],[298]. En novembre 2012,
à la suite de l'opération Pilier de défense, il avait remercié l'Iran
pour son soutien financier et en armes. Mahmoud al-Zahar avait
dans le même temps appelé les pays du Golfe à « rivaliser avec
l'Iran en nous donnant des armes et de l'argent »[225].

En 2022, le Hamas renoue avec le régime de Bachar el-


Assad[299],[300]. Le 19 octobre 2022, une délégation du Hamas est
accueillie à Damas[299],[300].
Relations avec l’Égypte
Le 5 août 2012 un poste-frontière entre l’Égypte et Israël est
attaqué par 35 hommes armés à bord de 3 véhicules tout-terrain.
16 gardes-frontières égyptiens ont été tués et un véhicule blindé
égyptien a été capturé pour attaquer le point de passage de
Kerem Shalom à l'intersection des frontières de Gaza, de l'Égypte
et d'Israël[301]. Un deuxième véhicule transportant une demi-tonne
d'explosifs a été détruit avant d'atteindre le poste-frontière
israélien et les hommes étaient en possession de vestes
explosives[302].

Article détaillé : Attaque contre un poste-frontière entre l'Égypte et


Israël en 2012.

À la suite de l'attaque, l'Égypte a fermé « sine die » le terminal de


Rafah à la frontière avec la bande de Gaza. Ce terminal est
l'unique point de passage entre cette enclave contrôlée par le
Hamas à ne pas être contrôlé par Israël[301].

Le 13 août, « abasourdi » par les mesures prises par le


gouvernement islamiste du Caire, le Hamas, a déclaré que ces
mesures imposaient « la même douleur sur l'enclave palestinienne
qu'à l’époque d'Hosni Moubarak ». « Nous avons souffert du
régime injuste de Moubarak qui a participé au blocus (israélien)
de Gaza. Pourquoi devrions-nous souffrir maintenant à l'ère de la
révolution en Égypte et de la démocratie ? » a déclaré Fathi
Hammad le ministre de l'Intérieur du Hamas[303]. Son ministère a
publié un communiqué de presse indiquant que les autorités
égyptiennes doivent permettre aux voyageurs dans les deux
directions de passer par le passage de Rafah. Le Hamas affirme
qu'il n'y a plus aucune raison pour les Palestiniens de se voir
refuser l'accès au Sinaï, la source de la police israélienne.

Le 19 février 2013, les dirigeants du Hamas de Gaza ainsi que les


contrebandiers exploitant les tunnels, ont accusé l’Égypte
d'inonder des dizaines de tunnels en y déversant des eaux
usagées. Selon Ibrahim Barzak de l'Associated Press l'objectif de
ces inondations est la fermeture des voies de transit illégales pour
permettre un meilleur contrôle frontalier. Cette décision fait suite
à un accord entre l’Égypte et Israël qui a permis l'assouplissement
des restrictions israéliennes sur l'acheminement de matériaux de
construction vers la bande de Gaza[304].

Le 26 février 2013, un tribunal du Caire a estimé « que les


autorités égyptiennes devaient détruire la totalité des tunnels
reliant la péninsule du Sinaï à la bande de Gaza », par crainte qu'ils
ne constituent un risque pour la sécurité de l’Égypte, en particulier
pour le Sinaï. Cette recommandation a été faite en réponse à une
pétition présentée par « un groupe d'avocats et de militants »
après l'attaque contre un poste-frontière entre l'Égypte et Israël en
2012 perpétrée le 5 août par 35 militants islamistes qui ont tué 16
gardes-frontières égyptiens[305],[306].
Le 17 juin 2013 des centaines de manifestants égyptiens se sont
rassemblés au Caire pour protester contre la visite du premier
ministre du Hamas Ismaël Haniyeh, Khaled Mechaal et son adjoint
Moussa Abou Marzouk. Les manifestants réunis devant l’hôtel où
ils séjournaient ont scandé des slogans anti-Hamas accusant
cette organisation de « traitrise » en allusion à l'implication du
Hamas à des activités terroristes dans le Sinaï. Selon le quotidien
égyptien Al-Youm A-Sabi. Les manifestants ont tenté de prendre
d'assaut l’hôtel pour capturer la délégation du Hamas afin de les
échanger contre des officiers [égyptiens] enlevés dans le Sinaï. Un
responsable de l'opposition au président égyptien Mohamed
Morsi a déclaré au quotidien égyptien indépendant El Watan « que
l'entrée du Hamas en Égypte constituait une menace à la sécurité
nationale » L'opposition au président égyptien accuse le Hamas de
s’« ingérer dans des questions internes égyptiennes en faveur du
président égyptien Mohamed Morsi et des Frères musulmans ».
Les médias égyptiens ont affirmé que « le Hamas maintient un
contact constant avec des cellules salafistes opérant dans la
péninsule du Sinaï - les mêmes cellules qui ont mené des
attaques terroristes contre les services de sécurité égyptiens. ».
La tension entre les groupes salafistes du Sinaï et l'armée
égyptienne est liée à la destruction par l’armée des tunnels reliant
la bande de Gaza à la ville égyptienne de Rafah. Les médias
égyptiens ont rapporté que les chefs de l'armée égyptienne ont
rejeté la demande de Mechaal de les rencontrer « en raison
d'allégations d'implication du Hamas dans les questions
nationales en Égypte, en particulier dans la région du Sinaï ».
Selon Gulf News un quotidien anglophone publié à Dubaï, les
dirigeants du Hamas avaient été officiellement invités à changer
d'hôtel à l'avance en prévision de ces manifestations. Le but
officiel de cette visite était de tenir des discussions pour tenter de
réconcilier le Hamas avec le Fatah sous le patronage égyptien.
Selon l'opposition le but réel de cette rencontre était de
« coordonner un effort islamiste pour repousser les
manifestations antigouvernementales massives » prévues pour le
30 juin 2013. Des sources au Caire ont déclaré au quotidien
israélien Haaretz que la réunion, qui a été classée comme urgente,
s'est tenue en raison de différences d'opinion internes concernant
la crise en Syrie. Le Hamas a rejeté « ces allégations de
l'implication du groupe dans les questions intérieures de l’Égypte »
et a déclaré que « la coordination de la sécurité avec les services
de renseignement égyptiens était destinée à empêcher le
franchissement illégal des frontières à Gaza, et pour empêcher les
tirs de roquettes dans la région du Néguev occidental d'Israël et
généralement préserver le calme le long de la frontière »[307],[308].

Après le coup d'État contre Mohamed Morsi

Article détaillé : Coup d'État du 3 juillet 2013.


Le 23 juin 2013, un tribunal égyptien a déclaré que les membres
des Frères musulmans ont conspiré avec le Hamas, le Hezbollah
et des militants islamistes locaux dans le but de prendre d'assaut
la prison Wadi el-Natroun au nord-ouest du Caire profitant du
chaos durant la révolution de janvier 2011 afin de faire évader 34
dirigeants des Frères musulmans dont le futur président
Mohamed Morsi. Deux autres prisons, dans lesquelles des
membres du Hamas et du Hezbollah étaient emprisonnés, ont
également été attaquées. Le juge Khaled Mahgouba a affirmé que
les assaillants s’étaient emparés de grandes quantités d'armes se
trouvant dans les prisons, il a ajouté que les alliés du Hamas dans
le Sinaï avaient préparé l'entrée de ses militants dans la péninsule
égyptienne en perpétrant des attaques contre les forces de
sécurité égyptiennes surveillant les tunnels de contrebande entre
l’Égypte et la bande de Gaza. Selon ce juge des combattants du
Hamas et du Hezbollah avaient pénétré Égypte en utilisant ces
tunnels le 28 janvier 2011[309],[310].

Le 14 juillet 2013, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, la branche


militaire du Hamas, ont appelé au jihad en Égypte. Dans ce
communiqué ils appellent Mohamed Morsi « notre moudjahid et
notre président » et demandent sa libération « au prix du sacrifice
du sang, en menant la guerre aux militaires égyptiens, alliés
d'Israël ». Ils déclarent que la « déposition de Morsi est un danger
pour le projet islamique ». Le site d'information algérien, Algérie
Express estime que « l’appel du Hamas est certainement pris en
compte par la sécurité intérieure de Égypte qui a ouvert une
enquête sur l’implication du même Hamas palestinien ou du
Hezbollah libanais dans l’évasion de prison de Morsi au début
2011. »[311].

Le 4 mars 2014, un tribunal du Caire a proscrit les activités et la


présence du Hamas en Égypte, ses représentations devront être
fermées, le considérant comme la branche palestinienne des
Frères musulmans. Le Hamas a quant à lui estimé que cette
décision était « une atteinte à la cause palestinienne »[312].

Après l'élection d'Abdel Fattah al-Sissi

Après l'élection d'Abdel Fattah al-Sissi, les relations entre l'Égypte


et le Hamas s'enveniment. Le 29 janvier 2015 la justice égyptienne
a classé la branche militaire du Hamas comme organisation
terroriste l'accusant de soutenir l'insurrection Jihadiste dans le
Sinaï[139]. Le 3 février 2015, le ministère de l'Intérieur dans la
bande de Gaza, a affirmé dans un communiqué que « l’armée
égyptienne a tiré ce matin sur deux positions de nos forces de
sécurité le long de la frontière sud de la bande de Gaza ». Il a
ajouté que « ces tirs, directs ont eu lieu brusquement sans
justification et sans qu’aucune violation n’ait eu lieu auparavant
côté palestinien » en réclamant une enquête immédiate[313].
Relations avec l'État islamique
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Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Le Hamas est opposé à l'EIIL, qui tente de s'imposer dans la


bande de Gaza, par le biais d'allégeances de mouvements
islamistes divers, comme Jaïch al-Islam[314],[315],[316]. En 2015, lors
de la guerre civile syrienne, dans le camp de réfugiés palestiniens
de Yarmouk en Syrie, de violents combats opposent le Hamas et
différentes factions palestiniennes aux groupes jihadistes Daech
et Al-Nosra[317]. Selon le journaliste Yoni Ben-Menachem un
accord avait bien été conclu entre les deux partis. « Le Hamas
devait entraîner les jihadistes du Sinaï et leur procurer des
médicaments et des soins si besoin. En échange, l'État islamique
aidait le Hamas à faire passer des armes à Gaza par les tunnels
sous la frontière égyptienne »[318]. Mais depuis juin 2017, le Hamas
a rompu, du moins officiellement, ses liens avec l'État islamique,
condition imposée pour son rapprochement surprise avec
l’Égypte[319]. En signe de bonne foi, le Hamas a notamment
entamé la construction d’une barrière souterraine à sa frontière
avec l’Égypte pour empêcher l’infiltration de terroristes de l'État
islamique au sein de la bande de Gaza[320].

Le 5 janvier 2018, dans une vidéo de propagande, l'État islamique


au Sinaï appelle ses partisans à attaquer ceux du Hamas et
« déclare la guerre » au groupe islamiste palestinien[321].

Notes et références
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« There can be no Palestinian state without Gaza and
we're not seeking, therefore, to establish a separate entity
in the Gaza enclave or any kind of emirate [...] The
government in Gaza is an elected government and is
committed to the Universal Declaration of Human Rights,
democracy, pluralism, respect of women and their
freedom, protection of public rights and non-interference
in private life. »
« It is true that some individuals in the Ministry of the
Interior or the Ministry of the Awqaf and Religious affairs
have acted in an overzealous or misguided manner [...] In
fact on an number of occasions the government directly
intervened to reverse their misguided actions. »

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Voir aussi

Articles connexes

Terrorisme palestinien
Charte du Hamas
Brigades Izz al-Din al-Qassam
Hamastan
Organisations considérées comme terroristes par l'Union
européenne
Religion dans le conflit israélo-palestinien
Farfour — personnage de fiction créé pour une émission pour
enfants sur Al-Aqsa TV (chaîne du Hamas)
Histoire de l'islamisme

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)

Liens externes

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· Tchéquie (http://aut.nkp.cz/olak2003189200) ·
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Traduction française de la Charte par Jean-François Legrain,
chercheur au CNRS (http://www.gremmo.mom.fr/legrain/voix1
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(en) Traduction anglaise de la Charte du Hamas (http://www.librar
y.cornell.edu/colldev/mideast/hamas.htm) [archive]
(en) Financement du Hamas (https://www.globalsecurity.org/milit
ary/world/para/hamas-funds.htm) [archive] par
GlobalSecurity.org
Hamas-sur-Web (1996-2016) (https://www.mom.fr/guides/pale
stine/pales011.htm) [archive] sur la Maison de l'Orient et de la
Méditerranée

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