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EL OUAJGALI Ibtissam
semestre 5
droit public
Le sept octobre de l’année en cours, le mouvement armé Hamas (acronyme partiel de harakat al-muqawama al-
islamiya, son équivalent dans la langue française est mouvement de la résistance islamique) dans la bande de Gaza a
lancé une attaque contre Israël, avec des centaines de combattants infiltrant les zones proches de la bande.
L'armée israélienne a répondu à l’attaque en mobilisant d'importantes forces aux frontières de la bande de Gaza, en vue
d'une opération terrestre majeure. En même temps, Israël a imposé un blocus complet de la zone, empêchant au début
l’entrée de nourriture, de carburant et d’autres produits de première nécessité.
Le conflit palestino-israélien dure depuis des décennies et n’a pas eu naissance qu’en mois d’octobre précédent.
Rappelons que le conflit est un état de désaccord en raison de divergences d’attentes et d’intérêts que ce soit entre deux
ou plusieurs États ou entre un ou des États et une ou des parties. Il peut être interne, frontalier ou transfrontalier.
Quant au conflit armée qui se produit en ce moment entre Israël et la Palestine, il se qualifié de conflit interne parce que
l’hostilité entre les Palestiniens et les Israéliens se déroule dans le même territoire qu’en le revendiquant et créant une
hostilité transmise d’une génération à l’autre.
Avant d’echainer, on va donner un bref aperçu historique dudit conflit pour arriver à l’attaque du sept octobre de cette
année: à la suite de la première guerre mondiale et la chute de l’Empire Ottoman, la Palestine passe sous le mandat
britannique qui veut en faire un foyer national juif.
En, 1947, l’Organisation des Nations Unies a élaboré un plan de partage de la Palestine en trois entités (Etat juif, Etat
arabe et quant au Jérusalem et sa proche banlieue sont considérés comme des régions internationales).
Le 14 mai 1948 le Royaume-Uni a terminé son mandant et des organisation sionistes ont pu saisir la plupart des terres
palestiniennes ce qui a été suivi par la déclaration de la création de l’Etat d’Israël par son fondateur David Ben Gourion.
Cet événement se nomme par les palestiniens la ‘Nakba’ équivalent de la catastrophe en langue française. Cette guerre a
généré des négociations (accords d’armistice de Rhodes 1949) qui ont impliqué la création de la bande Gaza.
Le 5 juin 1967, Israël a déclenché une guerre (guerre de six jours) qui lui a opposé à ses voisins: l’Egypte, la Syrie et la
Jordanie. Il a sorti vainqueur et il a prit le contrôle de la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusale-Est
En 1987, le mouvement Hamas a été crée durant la première ‘Intifada’ aussi appelée la première guerre des pierres qui
est le résultat du déséspoir de la jeunesse palestinienne des territoires occupées par Israël qui estimaient détenus en plein
air.
Le 28 septembre 2000, la seconde ‘Intifada’ a été produit suite à la visite d’Ariel Sharon (a été chef du parti politique
israélien de droite) sur l’Esplanade des mosquées et les palestiniens ont interprété ce geste comme une provocation. Cette
‘Intifada’ représente l’échec des négociations du sommet Camp David entre Yasser Arafat (président de l’autorité
palestinienne à cette époque) et Ehoud Barak (ministre de l’Etat d’Israël).
Et depuis, jusqu’aujourd’hui passant par la guerre du «samedi noir» d’Israël/«Tawafan Al Aqsa» de Palestine à la date du
sept octobre 2023, les tensions n’ont pas cessé entre les deux entités qui montrent chaque jours au monde qu’elles ne
peuvent pas coexister ensemble, en tant que deux Etats idépendants sur la même terre.
Malheureusement, après chaque lutte armée entre ces deux parties, des milliers d’individus perdent leurs familles, leurs
biens, ... etc et se retrouvent sans logement et sans aucune moindre condition de vivre.
De ce fait, est-ce que le Droit international humanitaire existe réellement pour protéger les personnes impactées par cette
lutte armée? quelle est la position du Droit international dans ce conflit?
Pour répondre à ces questions, il sera utile, en premier lieu, de mettre en lumière ce que le Droit international dit de
l’actuel conflit (Chapitre I). Et en second lieu, de relever le rôle du Droit international humanitaire pour protéger les
victimes de cette hostilité ainsi que la position des pays qui influence ce conflit (Chapitre II).
Chapitre II: entre la violation des règles du DHI et l’appui des membres du Groupe des Sept
Des milliers d'individus juifs et musulmans ont été tués lors de cette attaque qui a débuté le 7 octobre dernier. Des
personnes ont été prises en otage, des logements ont été détruits, des enfants sont désormais orphelins et sans abris, et des
blessés ont été recensés. Le blocus total imposé par Israël, etc. Tout cela est formellement interdit par le Droit
international humanitaire.Qui est responsable de tout ce qui se produit en ce moment et des conséquences à venir qui
impacteront les victimes de ce conflit, même si elles n'ont pas participé aux attaques? Comment ces individus seront-ils
indemnisés et dédommagés en cas de réparation, notamment pour des choses non indemnisables comme l'orphelinisme?
Qui peut-on accuser: l'État d'Israël, le HAMAS, les deux, ou les pays du monde qui les soutiennent? Il est facile d'accuser
une partie ou plusieurs, mais seront-elles réellement sanctionnées, surtout que les États qui ont participé à l'élaboration du
Droit humanitaire soutiennent eux-mêmes les belligérants?
Nous explorerons ci-dessous la notion du Droit international humanitaire en premier lieu (section 1) et, en second lieu,
nous citerons l'appui de quelques pays.
Section 1: le Droit international humanitaire
Selon le Commité International de la Croix-Rouge, le Droit International Humanitaire est définit comme suit:
«droit international humanitaire applicable dans les conflits armés » correspond aux règles internationales, établies par
des traités ou par la coutume, spécifiquement destinées à résoudre les problèmes humanitaires découlant directement de
conflits armés, internationaux ou non internationaux. Pour des raisons humanitaires, ces règles visent à protéger les
personnes et les biens qui sont, ou peuvent être, impactés par les conflits armés, en encadrant les méthodes et moyens de
guerre des parties aux conflits. L’expression « droit international humanitaire applicable dans les conflits armés » est
souvent présentée sous la forme abrégée de droit international humanitaire (DIH) ou simplement de droit humanitaire
Bien que les forces militaires tendent à préférer les expressions « droit des conflits armés » (DCA) ou « droit de la
guerre», ces deux expressions doivent s’entendre comme des synonymes du DIH.
Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a élaboré la première définition globale. Selon cette
définition, « un conflit armé existe chaque fois qu’il y a recours à la force armée entre États ou un conflit armé prolongé
entre les autorités gouvernementales et des groupes armés organisés ou entre de tels groupes au sein d’un État».
D'après la définition, on comprend que le Droit International Humanitaire (DIH) fait partie du droit international qui régit
les relations entre États. Il est constitué de règles internationales d'origines coutumières et conventionnelles, telles que les
Conventions de Genève (au nombre de 4). Ces conventions traitent respectivement des blessés et malades des forces
armées sur le terrain, des blessés, malades et naufragés des forces armées en mer, des prisonniers de guerre et de la
protection des civils en temps de guerre. Les États signataires de ces conventions sont tenus de respecter et de mettre en
œuvre les principes énoncés dans ces documents dans le cadre des conflits armés internationaux. Parmi les États ayant
ratifié ces conventions, on trouve Israël, qui à son tour a violé les règles du DIH et les quatre Conventions de Genève.
Concernant le HAMAS, qui n'est pas signataire de ces conventions, ses actions peuvent néanmoins être soumises aux
principes du DIH.
Pour résoudre ce conflit de manière radicale, il faut trouver une solution convenable aux deux parties. Dans ce
sens, divers acteurs ont proposé et discuté plusieurs solutions. Les principales solutions discutées incluent la création de
deux États indépendants, avec des négociations sur les frontières, le statut de Jérusalem et la question des réfugiés. Des
arrangements sécuritaires solides, la coopération économique, la médiation internationale, et une éducation à la paix sont
également proposés. Certes la mise en œuvre d’une solution adéquate dépend de la volonté politique, de la confiance
mutuelle et de l'engagement continu des parties.