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Affrontement asymétrique : conflit opposant des soldats réguliers (en uniforme) à des combattants
irréguliers mêlés à la population civile.
Alaouites : secte chiite principalement présente en Syrie où elle est minoritaire mais domine
l'appareil d'État.
Al-Qaida (« la base » en arabe) : groupe jihadiste fondé en 1987 en Afghanistan par Oussama Ben
Laden et devenu à partir de 1998 un réseau terroriste international.
Arbitrage : mode de résolution pacifique des conflits fondé sur le droit international.
Autorité palestinienne : entité administrant la bande de Gaza et la Cisjordanie, embryon d'un État
palestinien.
Casques bleus : soldats fournis par différentes puissances de l'ONU chargés de missions
d'observation ou d'interposition au titre des opérations de maintien de la paix.
Chiisme : courant minoritaire de l'islam considérant que la descendance du Prophète a été usurpée à
partir de 680 et attendant le retour du Mahdi (le Messie).
Conflit asymétrique : conflit opposant des soldats réguliers (en uniforme) à des combattants
irréguliers mêlés à la population civile.
Chiisme : courant minoritaire de l'islam considérant que la descendance du Prophète a été usurpée à
partir de 680 et attendant le retour du Mahdi (le Messie).
Daech : acronyme d’ « État islamique en Irak et au Levant ». Groupe jihadiste sunnite, issu d’Al-Qaïda
fondé en 2013 et prônant l'instauration d'un État islamique au Proche-Orient.
Diplomatie : art de la négociation entre États développés à partir du XVe siècle. Elle est menée par
les diplomates ou négociateurs qui représentent les souverains.
Droit d'ingérence : droit d'intervention contre la souveraineté d'un Etat, que les Nations unies
s'attribuent en cas de violation grave des droits de l'homme commis sur son territoire.
Droit de la guerre : règles visant à limiter la violence militaire et à protéger les prisonniers de guerre
et les civils des mauvais traitements condamnés comme crimes de guerre (assassinat viol, pillage,
déportation, destruction). Elles ont commencé à être fixées par les conventions de Genève (1864,
1906, 1929) et de La Haye (1899, 1907) et constituent aujourd'hui le droit international humanitaire.
Droit de la mer : branche du droit international qui règle les rapports entre États concernant
l'utilisation de la mer et l'exercice de leurs pouvoirs sur les espaces maritimes.
Droit de veto : droit accordé à chacun des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de
l'ONU de s'opposer à une décision quelle que soit l'opinion majoritaire au conseil (en latin, veto
signifie « je m'oppose »).
Droit international humanitaire : ensemble de règles qui cherchent à limiter les effets des conflits
armés en protégeant les civils et les personnes qui ne prennent plus part au conflit (les prisonniers,
les blessés). Il est, pour l'essentiel défini par les Conventions de Genève (1949) et leurs protocoles
additionnels.
Druzes : membres d'une secte musulmane fondée au Xle siècle. Persécutés par les sunnites et les
chiites, ils ont trouvé refuge dans les régions montagneuses de la Syrie et du Liban.
Équilibre des puissances : système de politique internationale dans lequel les interactions entre les
Etats limitent quasi mécaniquement les tendances à l'hégémonie tout en assurant la stabilité.
Gouvernance mondiale : notion entrant en usage dans les années 1990 qui renvoie aux tentatives
d'instauration de règles, de modes de coopération ou d'institutions pour traiter les problèmes
économiques à l'échelle planétaire.
Guerre irrégulière : guerre menée par des combattants n'appartenant pas à une armée régulière, ne
relevant pas d'un État. Depuis la guerre du Vietnam, les stratèges américains utilisent plutôt le
concept de « guerre asymétrique » pour désigner les affrontements entre un faible et un fort et
l'emploi par le premier de méthodes différentes pour surprendre son adversaire.
Guerre psychologique : utilisation planifiée de moyens d'information pour exercer une influence sur
les esprits.
Hezbollah : milice chiite libanaise fondée en 1982 avec le soutien de l'Iran et de la Syrie.
Human Rights Watch : ONG américaine engagée dans la défense des droits de l'homme.
Intifada (« soulèvement » en arabe) : révolte déclenchée en 1987 puis en 2000 par de jeunes
Palestiniens qui jettent des pierres aux soldats israéliens.
Islamisme : idéologie souhaitant fonder l'État et la société sur la loi islamique (charia)
Djihadisme : courant violent de l'islamisme prônant le jihad, guerre sainte contre l’Occident et contre
les musulmans qui ne partagent pas ses convictions.
Failed state (« État en échec » en anglais): État qui ne parvient pas à assurer ses missions
essentielles.
Multilatéralisme : mode d'organisation des relations entre États fondé sur la coopération pour
instaurer des règles communes.
Organisation des Nations unies (ONU) : organisation internationale créée en 1945 lors de la
conférence de San Francisco. 51 Etats adoptent alors sa Charte.
Pétromonarchies : États du Golfe Persique qui tirent leurs revenus des hydrocarbures (Arabie
saoudite Bahreïn, Koweït, Qatar, Émirats arabes unis, Oman).
Sécurité collective : système visant à assurer la paix sur des bases durables par la mise en place d'une
solidarité active entre les États qui garantissent mutuellement leur indépendance.
Sionisme : mouvement nationaliste né au XIXe siècle prônant la création d'un État juif en Palestine
(Sion est une colline de Jérusalem).
Société des Nations (SDN) : organisation internationale créée en 1919 par le traité de Versailles qui
met fin à la Première Guerre mondiale, dans le but d'organiser une sécurité collective.
Sunnisme : courant majoritaire de l'islam qui se veut fidèle à la Sunna (tradition recueil des faits et
des dires du Prophète.
Territoires occupés : territoires de population palestinienne occupés par l'armée israélienne depuis
1967 (Gaza jusqu'en 2005, Cisjordanie et Jérusalem Est) dont l’ONU réclame depuis l'évacuation.
Unilatéralisme : attitude d'un État qui consiste à agir sans concertation avec les autres acteurs des
relations internationales.
UNRWA : Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-
Orient. Créé en 1949, cet organisme onusien, initialement conçu pour être temporaire, fournit une
aide humanitaire aux réfugiés palestiniens et à leurs descendants.
Zones grises : territoires mal contrôlés par les institutions centrales et dans lesquels le pouvoir est
exercé par des micro-autorités alternatives.