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Chapitre 3 ; système respiratoire

Le système respiratoire regroupe les organes qui interviennent dans la respiration ( inspiration
/expiration) . Il comprend les poumons et les voies aériennes. Il permet d’approvisionner le corps en
oxygène (dioxygène): O2 et de se débarrasser du dioxyde de carbone CO2.

- LES VOIES AERIENNES SUPERIEURES


Les voies aériennes supérieures comprennent : a- la cavité nasale et les sinus b- le pharynx qui
comprend 3 zones le naso ou rhinopharynx l’oropharynx l’hypopharynx c- la bouche l’oreille reliée au
rhinopharynx par la trompe d’Eustache d- le larynx

a- Le nez et les fosses nasales : préparent l’air avant qu’il ne pénètre dans les poumons
(réchauffement, épuration et humidification de l’air

) b- le pharynx : Le pharynx est le carrefour aérodigestif: lieu où les voies aériennes et digestives se
séparent. Il est couramment appelé gorge. On rencontre également à son niveau l'ouverture de la
trompe d'Eustache ou tube auditif, qui le met en communication avec l'oreille.

c- La bouche: orifice entre les 2 lèvres commun à l'alimentation et l air comprend Les lèvres elles ne
sont pas recouvertes de peau: c'est une muqueuse, les dents ,Le palais qui sépare la bouche du nez

d- Le larynx

: organe de la phonation (renferme les cordes vocales qui vibrent au passage de l’air et produisent
des sons). L'entrée du larynx s'appelle la glotte avec au dessus l'épiglotte , Le larynx marque la fin des
voies aériennes supérieures ou le début des voies aériennes inférieures . Il s'agit d'une zone étroite
(en forme de sablier) qui s'ouvre et se ferme régulièrement pour la voix et la respiration. Le larynx ne
laisse passer que de l'air vers la trachée. Le larynx se ferme automatiquement lors d'arrivée
d'aliments ou d'eau sauf chez la personne inconsciente : C'est le réflexe laryngé. Contrairement au
larynx, l'orifice supérieur de l'œsophage est toujours ouvert
- LES VOIES AERIENNES INFERIEURES

Les voies respiratoires inférieures débutent sous le larynx, Se composent de

: La trachée les bronches souches puis les bronches lobaires puis les bronches segmentaires puis les
bronchioles . les bronchioles se terminent par les alvéoles: lieu d'échange gazeux, dont l'ensemble
forme les poumons. La trachée subit des divisions successives à partir de la bifurcation trachéale . La
division se fait de deux en deux , souvent irrégulière et asymétrique . Du plus gros calibre au plus
petit.

a - La trachée

Elle succède au larynx, elle parcourt tout le cou Au milieu puis s'enfonce dans le thorax Elle se divise
en 2 bronches souches droite et gauche. C'est une véritable gaine elle est constituée d'une
succession d'anneau

b - les bronches et bronchioles

La trachée se divise dans le thorax, en 2 grosses bronches : bronches souche droite et gauche la
droite alimente en air le poumon droit; la gauche le poumon gauche . Puis chaque bronche souche se
divise à son tour en bronches lobaires droites ( supérieur, moyenne et inferieur ) et gauche
( supérieur et inférieur).les bronches lobaires se divisent ensuite en bronches segmentaires puis en
bronches sous segmentaires puis en bronchioles comme un arbre c’est pourquoi on parle d’arbre
bronchique ou arbre trachéo-bronchique. Tout autour des bronches, se trouvent des muscles lisses
qui assurent la bronchomotricité. La bronchomotricité est la contraction et la dilatation des bronches
au cours de l'inspiration et de l'expiration pour acheminer l'air le long de l'arbre respiratoire.
L'intérieur des bronches est revêtu d’un tissu épithélial contenant entre autres des cellules
spécifiques : des cellules qui sécrètent le mucus à l'origine des sécrétions bronchiques ; des cellules
recouvertes de cils microscopiques vibratiles (mobiles). l'ensemble des cils, recouverts de mucus,
forme le tapis muco-ciliaire, qui constitue l'un des principaux systèmes de protection des poumons.
Le tapis muco-ciliaire fonctionne à la manière d'un tapis roulant pour rejeter vers l'extérieur par
l’effort de toux : -des poussières inhalées

-des agents infectieux (bactéries, virus, champignons) inhalés ; -des débris de cellules digérés par les
macrophages (cellules immunitaires

3 - LES POUMONS ET ALVEOLES

Le poumon est un organe pair de l'appareil respiratoire: deux poumons droite et gauche qui se
trouvent dans la cage thoracique( formée par les Les côtes, le sternum à l’avant et la colonne
vertébrale en arrière) ; séparées l’ un de l’autre par le médiastin ( cavité ou se loge le cœur ) ils sont
entourés d’une membrane protectrice: la plèvre; et Ils sont séparés de l’abdomen par le
diaphragme(muscle clé de la respiration). les gros vaisseaux (aorte et veine cave), et l’œsophage le
traversent. Le poumon droit pèse environ 650 grammes tandis que le poumon gauche pèse 550
grammes environ. Le poumon est constitue essentiellement d’ alvéoles ou sac
pulmonaires ,vaisseaux et fibres élastiques . Il est divisé en 3 lobes à droite et 2 lobes à gauche.
Chaque lobe pulmonaire est divisé en segments .

Le poumon droit ; 3 lobes le lobe supérieur : (3 segments) Segment apical Segment postérieur
Segment antérieur lobe moyen : ( 2 segments) Segment latéral Segment médial lobe inférieur : ( 5
segments) Segment supérieur (Fowler) Segment basal médial Segment basal antérieur Segment basal
latéral Segment basal postérieur
Le poumon gauche ; 2 lobes lobe supérieur :( 4segments) Segment apico-postérieur Segment
antérieur Segment lingulaire supérieur Segment lingulaire inférieur lobe inférieur : ( 5segments)
Segment supérieur (Fowler) Segment basal médial (Segment cardiaque) Segment basal antérieur
Segment basal latéral Segment basal postérieu

LES MUSCLES RESPIRATOIRES

Le diaphragme, qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale, est un muscle strié
squelettique en forme de dôme. Lorsqu'il se contracte, il s'aplatit, augmentant alors les dimensions
verticales des poumons. Ce muscle assure à lui seul 60 à 75% du changement de volume pulmonaire
lors de l'inspiration. Les muscles intercostaux externes, situés entre les côtes et dirigés vers le bas et
l'avant, permettent au thorax d'augmenter les dimensions antéropostérieure et latérale de la cage
thoracique, assurant les 25 à 40% du changement du volume restant . À ces muscles, des muscles
dits accessoires peuvent en plus intervenir pendant l'inspiration lorsque celle-ci est forcée. Ce sont
les muscles scalènes, sterno-cléido-mastoïdiens, trapèzes. L’inspiration est un phénomène actif alors
que l'expiration est passive. Et bien que l’expiration est passive ; certains muscles expiratoires
peuvent intervenir lors d’une expiration forcée ce sont: Les muscles de l'abdomen qui ont pour effet
d'abaisser les côtes inférieures et d'augmenter la pression intra-abdominale, élevant ainsi le
diaphragme. Les muscles intercostaux internes, dirigés vers le haut et l'avant, abaissent les côtes lors
de leur contraction, réduisant les dimensions antéropostérieure et latérale du thorax.

IV – LES ECHANGES GAZEUX

➢ La diffusion est le transfert passif des gaz O2 et CO2, qui ne nécessite aucun effort ou énergie de la
part de l’organisme, entre les alvéoles et les capillaires dans les poumons.

➢ Suite à une inspiration, la concentration du dioxygène, donc par le fait même sa pression, est
supérieure dans les alvéoles que dans le sang. Le déplacement du dioxygène se fait donc de l’alvéole
pulmonaire vers le capillaire sanguin (vers la circulation sanguine). Ce gaz se lie à l'hémoglobine
contenue dans les globules rouges pour ainsi circuler dans les vaisseaux sanguins.

➢ Dans l'air que nous inspirons, la concentration du dioxyde de carbone est plus faible que celle du
sang qui arrive aux alvéoles par la circulation sanguine puisque le sang recueille ce déchet provenant
de la respiration cellulaire. Le déplacement du dioxyde de carbone se fait du capillaire sanguin vers
l’alvéole pulmonaire.

V-LE CONROLE DE LA RESPIRATION La fonction principale du poumon consiste à nous fournir de l’O2
et à rejeter le CO2 en fonction des demandes de l’organisme pour maintenir à un niveau normal
PaO2, PaCO2 et le pH. On va donc avoir une modification de la respiration qui va varier l’amplitude et
son rythme en fonction des demandes. Au repos, on ventile peu mais à l’exercice on ventile
d’avantage. On dit alors qu’on hyper-ventile. Cette hyperventilation est due à trois éléments de base
qui entre en jeu dans la régulation de la respiration : ✓les récepteurs : ils recueillent l’information
(=stimuli) et transmet l’information. ✓ les centres respiratoires : ils coordonnent les informations
reçues par les récepteurs et envoient des impulsions aux muscles respiratoires. ✓ Les effecteurs : ce
sont les muscles respiratoires (contraction –décontraction – respiration). Il existe un contrôle
nerveux de la respiration. Ce contrôle nerveux provient des centres respiratoires. Il existe trois
centres respiratoires (au niveau du tronc cérébral) : ✓ Le centre bulbaire ✓ Le centre apneustique
✓ Le centre pneumo taxique
Le systèmes cardiau vasculaire
I – DEFINITION Le système cardio-vasculaire

est composé de deux éléments principaux :

• Partie du cœur lui-même •

Partie vasculaire L’appareil circulatoire comporte donc :

• Une pompe appelée cœur

• Des vaisseaux (artères et veines) qui acheminent dans l’organisme le sang pour fournir l’oxygène ,
les aliments nécessaires, les hormones aux cellules, aux tissus et éliminent les déchets.

• Un système parallèle à ce réseau circulatoire qui est lui-même composé de vaisseaux drainant le
liquide intercellulaire : c’est le système lymphatiques ( vaisseaux lymphatiques)

II – ANATOMIE DU CŒUR ET DES VAISSEAUX

1- ANATOMIE DU CŒUR

➢ Le cœur est un organe fibromusculaire de forme grossièrement conique ou pyramidale avec une
base et un sommet, l'apex (ou pointe). L'axe base-apex est orienté approximativement en avant et à
gauche , il se situe dans la partie médiane de la cage thoracique, délimité par les deux poumons de
part et d’ autre , le diaphragme en bas, le sternum en avant, l'œsophage en arrière et les troncs
artériels (aorte et artère pulmonaire) en haut. Il est situé sur la ligne médiane entre la seconde et le
cinquième espace intercostale, un peu décalé à gauche de telle sorte que deux tiers de sa masse sont
situés du côté gauche, il pèse environ 300 grammes chez l'adulte. Il est recouvert de deux fines
membranes protectrices : l'épicarde (enveloppe externe) et l'endocarde (enveloppe interne).

➢ Le cœur se compose de quatre cavités, couplées deux par deux formant le cœur droit et le cœur
gauche, soit deux pompes juxtaposées et synchronisées. Chacun des deux cœurs est constitué d'une
petite cavité : l’oreillette (atrium) et une cavité plus grande : le ventricule. l'atrium et le ventricule
gauche sont séparées de l'atrium et le ventricule droit par un muscle épais appelé septum, évitant le
passage de sang entre les deux moitiés du cœur.

➢ Des valves entre les oreillettes et les ventricules assurent le passage unidirectionnel coordonné du
sang depuis les oreillettes vers les ventricules.

La valve entre l’ oreillette gauche et le ventricule gauche : valve mitrale

• La valve entre le ventricule gauche et l’ aorte : valve aortique

• La valve entre l’ oreillette droite et le ventricule droit : la valve tricuspide

• La valve entre le ventricule droit et l’ artère pulmonaire : la valve pulmonaire

Le péricarde

➢ La paroi du cœur est formée de l’intérieur vers l’extérieur par l’endocarde (structure fine
recouvrant en outre les valvules cardiaques), le myocarde (ou muscle cardiaque) et l’épicarde. le
myocarde est recouvert d'une enveloppe protectrice : le péricarde, enveloppe formée d'une séreuse
à deux feuillets et d'une gaine fibreuse superficielle et entre les deux existe une cavité : c’est la cavité
péricardique.
➢Le cœur a la forme grossière d'une pyramide renversée . De sa base s'échappent deux gros
vaisseaux : - l'artère pulmonaire, qui relie le cœur aux poumons, - l'aorte qui relie le cœur à tout le
reste du corps : organes nobles, viscères, muscles, tissus… Nous reverrons leurs rôles lorsque nous
aborderons la circulation sanguine.

2 - ANATOMIE DES VAISSEAUX

➢ Le sang circule à l'intérieur d'un réseau constitué de "canalisations" aux calibres parfaitement
adaptés à leurs fonctions : ➢ les artères, depuis la grosse aorte (2,5 centimètres de diamètre)
jusqu'aux petites artérioles (pas plus de 2 millimètres), conduisent le sang chargé d'oxygène du cœur
vers les organes. ➢ les capillaires, fins "comme des cheveux", assurent, à l'intérieur de chaque
organe, la circulation du sang ➢ les veines ramènent au cœur le sang chargé de gaz carbonique

III – FONCTIONNEMENT DU CŒUR

1 - Histologie Le tissu cardiaque est formé pour 99%, de tissu musculaire contractile constitué de
cellules striées (myofibrilles) Comme les cellules musculaires striées elles possèdent des
myofilaments d'actine et de myosine mais elles diffèrent d’elles par différents points : ➢ les cellules
musculaires cardiaques sont sous forme de Y, sont mononucléées, beaucoup plus courtes et forment
des fibres par la mise bout à bout de plusieurs cellules liées par des systèmes de jonction. ➢les
cellules satellites n'existent pas et de ce fait, la régénérescence des cellules lésées est impossible. ➢
ces cellules sont intétanisables, ce qui signifie qu'elles sont incapables de contraction prolongée. elles
sont excitables (reçoivent l'influence du système nerveux autonome), douées d'automatisme et
indépendantes, conductrices (elles transmettent l'excitation) et contractiles.

Le tissu nodal est un tissu incrusté dans le cœur, à l'origine de la contraction automatique du
myocarde. Il correspond à l'innervation nerveuse intrinsèque cardiaque.

Le cœur fonctionne comme une pompe qui, grâce à ses contractions régulières, propulse le sang
dans tout l'organisme et assure ainsi l'alimentation en oxygène du corps entier. Chaque jour, les
quatres valves cardiaques, situées entre les oreillettes et les ventricules d’une part, et à la sortie des
ventricules d’autre part, empêchent, lorsqu’elles sont fermées, le reflux du sang dans le mauvais
sens. La fermeture des valves produit le son familier du battement du cœur . Le cœur possède une
fréquence d'impulsion au repos de 60 à 70 battements pour un débit de 4,5 à 5 litres de sang par
minute. Chaque battement du cœur entraîne une séquence d'événements collectivement appelés la
révolution cardiaque. La révolution cardiaque est l'ensemble des phénomènes qui affectent le cœur
entre deux systoles atriales successives. On la décompose en 3 phases : Systole auriculaire : c'est la
contraction des oreillettes . Elle permet d'envoyer le sang vers les ventricules. Systole ventriculaire :
c'est la contraction des ventricules. Elle permet l'éjection du sang vers les artères. Diastole : c'est la
relaxation du myocarde.

➢ Au début du cycle cardiaque le sang remplit les oreillettes droites et gauches grâce aux veines
caves (coté droit) et veines pulmonaires(coté gauche).

➢Au cours de la systole auriculaire, les oreillettes se contractent et éjectent du sang vers les
ventricules (remplissage actif). Une fois le sang expulsé des oreillettes, les valves
auriculoventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Ceci évite un reflux du sang
vers les oreillettes. La fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur. C’est le
premier bruit (B1).

➢ La systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le sang vers le système
circulatoire. Une fois le sang expulsé, les deux valves sigmoïdes ( la valve pulmonaire à droite et la
valve aortique à gauche )se ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des
valvules sigmoïdes produit un deuxième bruit cardiaque(B2), plus aigu que le premier. Pendant cette
systole les oreillettes maintenant relâchées, se remplissent de sang.

➢ Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage (passif)
des ventricules et l'arrivée de nouveau sang. Le cœur passe 1/3 du temps en systole et 2/3 en
diastole.

➢ L'expulsion rythmique du sang provoque une onde de choc transmise par la paroi des artères
Perçu à la palpation d’une artère superficielle ex: artères radiales et artères carotides c est le pouls
artériel.

Activite electrique ;

Le courant électrique naît en un point précis du cœur (de l’ordre de quelques millimètres de
diamètre), appelé nœud sinusal de Keith et Flack situé au sommet de l’oreillette droite. Cette source
est constituée d’un amas de cellules douées d automatisme ;capables de fabriquer un courant
électrique de quelques millivolts (potentiel d’ action). Partant du nœud sinusal, le courant se propage
dans le muscle cardiaque(provoquant une dépolarisation de myocyte en myocyte). Il circule dans les
2 oreillettes jusqu’à leur base, provoquant leur contraction La fréquence de dépolarisation du nœud
sinusal (entre 60 et 100 bpm) . ➢de cette base, il converge vers la cloison séparant oreillettes et
ventricules, au niveau d’un relais électrique appelé nœud auriculo-ventriculaire (NAV d’Aschoff et
Tawara). à partir du nœud auriculo-ventriculaire (NAV), l’influx progresse simultanément dans les 2
ventricules, le droit et le gauche, empruntant des voies conductrices très rapides (le faisceau de His
et le réseau de Purkinje ), jusqu’à la pointe du cœur, provoquant la contraction des ventricules.

Le débit cardiaque est le volume de sang fourni par le cœur par unité de temps il est d’ environ
5l/min chez l’ être humain au repos. Ce débit doit être fourni sous une certaine pression, permettant
le réglage de la distribution sanguine dans chaque organe en fonction de ses besoins propres . Cette
pression dépend du débit cardiaque (DC) et de la résistance circulatoire périphérique totale (RPT) : P
= RPT x DC Le débit cardiaque est le produit de la fréquence des battements cardiaques (FC) par le
volume d’éjection systolique (VES) : DC = FC x VES exprimé en ml ou L/min

le sang part du cœur en empruntant les artères puis les artérioles, il traverse le réseau capillaire soit
au niveau des poumons (petite circulation ou circulation pulmonaire), soit au niveau des autres
organes (grande circulation ou circulation systémique), puis il retourne au cœur par les veinules puis
les veines.

❖Les artères sont donc des vaisseaux sanguins qui vont du cœur vers les organes,

❖ les veines ramenant inversement le sang des organes vers le cœur

. ❖ Dans la grande circulation: les artères, partant du ventricule gauche, transportent donc du sang
oxygéné( rouge) et les veines revenant à l'oreillette droite, transportent du sang carbonaté( bleu)

❖ Par contre, dans la petite circulation: les artères pulmonaires, partant du ventricule droit
transportent du sang carbonaté vers les poumons, et les veines pulmonaires ramènent à l'oreillette
gauche du sang oxygéné. Dans la grande circulation, les organes sont généralement vascularisés par
une artère provenant d'une ramification de l'aorte qui part du ventricule gauche, et dont le
qualificatif rappelle le nom de l'organe
Système digestif
I – DEFINITION

Le système digestif, appelé aussi appareil digestif, est l'ensemble des organes qui ont pour rôle
l'ingestion et la digestion des aliments pour en extraire l'énergie et les nutriments nécessaires à la
survie de l'organisme . Ce système biologique permet également d'assurer l'excrétion des matières
alimentaires qui n'ont pu être absorbées par l'organisme. il comprend le tube digestif et les glandes
annexes . ✓Le tube digestif est un tube creux qui s’étend de la cavité buccale à l’anus. A partir de
l’œsophage, la paroi digestive comporte quatre couches concentriques qui sont, du dedans au
dehors : la muqueuse, la sous muqueuse, la musculeuse et l’adventice. IL comprend : la bouche , l’
œsophage, l’ estomac, le duodénum, les intestins grêles, le gros intestin et le rectum. ✓ les glandes
annexes sont : les glandes salivaires, le foie et le pancréas. ✓La digestion est une transformation
mécanique (broyage et brassage ) et une transformation chimique des aliments(utilisation des
enzymes digestives).

II - LA STRUCTURE ET LA FONCTION DE CHAQUE ELEMENT DU TUBE DIGESTIF

1- LA BOUCHE

La cavité buccale est délimitée par les dents, la langue, le palais dur et le palais mou. Ces structures
constituent la bouche et jouent un rôle majeur dans la première étape de la digestion : l'ingestion.
C'est ici que les dents et la langue collaborent avec les glandes salivaires pour dégrader les aliments
en de petites masses pouvant être avalées, les préparant ainsi pour leur trajet dans le tube digestif.
Le mouvement de la mâchoire permet aux dents de broyer la nourriture en petits fragments: c’est la
mastication. C'est la première étape du processus de la digestion mécanique. La langue crée un bol
alimentaire, ce qui permet à cette masse de descendre dans le pharynx et l'œsophage . La salive
secrétée par les glandes salivaires imbibe ce bol et l’aide à progresser. elle a aussi un rôle chimique,
car à l'aide de l'amylase salivaire, elle va dégrader les glucides pour les transformer en maltose. La
langue: en plus de son rôle important dans le brassage alimentaire. Elle joue un rôle dans le goût
grâce aux papilles gustatives (salé, sucré, acide, amer).

2- L’ ŒSOPHAGE

Dès que les aliments sont mâchés, rassemblés en un bol alimentaire, ils vont être avalés, pour passer
de la bouche vers l’estomac :c'est la déglutition. C’est un phénomène réflexe déclenché par le
contact des aliments dans l'arrière-gorge. L'épiglotte dirige les denrées alimentaires ingérées dans
l'œsophage. Et s’abaisse pour fermer les voies aériennes. À partir de cet instant, ce sont les
mouvements péristaltiques qui poussent les denrées alimentaires ingérées dans le tube digestif. Le
péristaltisme correspond à la contraction / relaxation du tissu musculaire lisse de la paroi digestif
contrôlée par le système nerveux autonome . L’œsophage est un organe allongé en forme de tube
reliant la bouche à l’estomac. L’œsophage a pour fonction de conduire les aliments et liquides de la
bouche vers l’estomac. Il mesure environ 25 cm et possède trois portions, reflétant les trois régions
anatomiques qu'il traverse : œsophage cervical, œsophage thoracique et œsophage abdominal.
L’œsophage cervical : limité en avant par la trachée et en arrière par la colonne vertébrale
latéralement par le paquet vasculo nerveux du cou. L’œsophage thoracique: limité en avant par la
trachée, face postérieure de l'artère pulmonaire droite, le péricarde, au niveau de l'atrium gauche,
latéralement à gauche : aorte thoracique descendante; et en arrière le rachis thoracique
À l'approche du diaphragme, la portion inférieure de l’œsophage thoracique dévie de la ligne
médiane vers la gauche et l'avant, croisant la face droite de l'aorte thoracique, pour se repositionner
devant l'aorte La portion abdominale de l'œsophage est relativement courte (2-3 cm), et s'abouche
dans l'estomac au niveau du cardia (environs à 40cm des arcades dentaires). L’œsophage présente
deux sphincters (fermetures) : Le sphincter œsophagien supérieur relie la bouche au haut de
l’œsophage . Le sphincter œsophagien inférieur (SOI) relie le bas de l’œsophage à l’estomac. Le SOI
est fermé lorsqu’on n’est pas en train de manger, pour éviter des remontées acides de l’estomac.

3) l estomac

L’estomac est situé dans la cavité abdominale sous la partie gauche du diaphragme (une cloison
musculeuse située sous les poumons et qui sépare la cage thoracique de l’abdomen). en forme de
poche, située entre l’œsophage et le duodénum. Le rôle premier de l’estomac est le stockage
alimentaire , il possède un volume d’environ 500 ml. Rempli de liquide ou de nourriture, il peut
passer à un volume de 4 L (4 000 ml)

. ✓ L’estomac est en rapport anatomique avec le foie (à droite), la rate (à gauche), le pancréas (en
arrière),

✓ L’estomac présente une ouverture en haut, le cardia, qui permet la jonction avec l’œsophage. Il
comprend le sphincter œsophagien inférieur et le pylore à sa sortie vers le duodénum en bas.

✓ L’estomac présente deux courbures : -la petite courbure (à droite); -la grande courbure (à
gauche).

✓L’estomac est composé de trois parties, dont les muqueuses sécrètent toutes du mucus
protecteur contre une autodigestion, de haut en bas : le fundus, le corps et le pylore.

✓Le pylore est divisé en deux parties : l'antre du pylore (contractile), qui le connecte au corps de
l'estomac, et le canal du pylore, qui le connecte au duodénum. ✓L’estomac est constitué, de la
surface vers la profondeur, de plusieurs couches : le péritoine le recouvre presque totalement en
surface, puis viennent trois couches musculaires (longitudinale, oblique et circulaire), et la muqueuse
interne posée sur son chorion conjonctif. ✓ L'estomac est vascularisé par des artères émergeant du
tronc cœliaque qui sort de l'aorte en T12. De ce tronc naissent plusieurs artères . ✓ la nourriture
ingérée est mâchée et avalée ; elle passe ensuite dans l'œsophage, puis dans l'estomac, où elle est
dégradée en un liquide : il s'agit du chyme. La durée de malaxage et de broyage dans l’estomac est
variable (entre 2 et 4 h environ) Si non mélangées certains liquides peuvent être digérés en 30 à 45
min. Le chyme passe de l'estomac au duodénum. Il s'y mélange avec de la bile et des sucs
pancréatiques, qui dégradent encore davantage les nutriments.

LE PÉRITOINE

: est une fine membrane séreuse qui tapisse la face profonde de la cavité abdomino-pelvienne et les
viscères qu'elle contient. Les organes situés à l'intérieur du péritoine sont dits « intrapéritonéaux »,
les autres sont « rétropéritonéaux » (souvent situés postérieurement au péritoine).

✓L’estomac possède trois couches musculaires. Lorsque ces trois couches gastriques sont en
mouvement, les deux orifices (sphincters) sont clos pour maintenir la nourriture au sein de l'organe.
✓Pour commander le travail de ses muscles lisses, l’estomac possède un système nerveux pariétal
propre, situé dans la grande courbure, et ce pacemaker rythme les contractions de la partie
inférieure (antre et pylore : la pompe). Il est modulé par les systèmes sympathique et
parasympathique. ✓Le parasympathique qui va augmenter la contractilité et la motricité. Le système
nerveux sympathique fera l'inverse.

Le suc gastrique

: C'est un liquide incolore qui contient:

• De l'acide chlorhydrique (Hcl) qui va lui conférer son acidité (ph: 1). détruit les microbes et
empêche la prolifération de ces derniers dans l'estomac déclenche aussi le fonctionnement du
pylore.

• Du mucus dont le rôle est de protéger la muqueuse gastrique contre l'acidité de ses propres
ferments et de l'acide chlorhydrique.

• Des enzymes protéolytiques qui dégradent les protéines (pepsinogène).

• Un facteur intrinsèque nécessaire à l'absorption de la vitamine B12

4 - L’INTESTIN GRELE L'intestin grêle présente trois régions,

: le duodénum le jéjunum et l'iléum. Le duodénum correspond à la partie supérieure de l'intestin


grêle et ne mesure que 25 à 38 cm de long (Partie fixe). Lors de la digestion, il reçoit le chyme
provenant de l'estomac, ainsi que de la bile, des enzymes et d'autres sucs gastriques issus du foie et
du pancréas. Le jéjunum constitue la portion intermédiaire de l'intestin grêle. Il mesure environ 2,5 m
de long, pour 4 cm de large. L'iléum est quant à lui le segment le plus inférieur et le plus long des
trois parties (près de 3,5 m de long). Des projections semblables à des doigts, les villosités, tapissent
la paroi interne de l'intestin grêle. Les villosités absorbent la majeure partie des nutriments dégradés
par les sucs gastriques. L'eau et le chyme restants passent dans le gros intestin, qui met fin au
processus d'absorption et élimine les déchets.

Pendant que la digestion chimique s’effectue, les contractions de l’intestin grêle font avancer les
aliments. Ce long trajet donne suffisamment de temps à notre organisme pour absorber les
différents nutriments à travers les cellules de la paroi de l’intestin grêle. Celle-ci forme une
succession de replis, appelés villosités, sur toute sa longueur. Ces villosités sont elles-mêmes formées
de replis plus petits, les microvillosités. ✓Ces villosités et ces microvillosités accroissent
considérablement la surface de contact, donc d'absorption, entre les aliments et l'intestin grêle .

Les Phénomènes chimiques se déroulant dans l'intestin:

✓Les enzymes protéolytiques: ces enzymes intestinaux vont contribuer à dégrader les protéines
pour obtenir des acides aminés et ceci sous l'effet des pepsidases.

✓Les enzymes glycolytiques: Il y a une action sur les sucres (disaccharides) qui vont être transformés
en sucre simple sous l'influence de

• la maltase qui va transformer le maltose en sucre.

• La sucrase va transformer le saccharose en glucose et en fructose.

• La lactase qui va transformer le lactose en glucose et en galactose.

• Certains glucides ne sont pas transformés (la cellulose), ni absorbés, ni digérés.

✓Les enzymes lipolytiques : (lipase intestinale).

• La lipase va décomposer les lipides en glycérol et acides gras.


✓Les différents aliments ingérés et transformés sous des formes simples, vont subir alors une
absorption par l'intestin :

• La voie sanguine: elle est empruntée par les sucres simples et les acides aminés (les veines de
l'intestin, la veine porte, le foie qui va les stocker ou les transformer).

• La voie lymphatique: elle intéresse les produits de la digestion des graisses qui s'unissent aux sels
biliaires et passent dans le chylifère central de la villosité. C'est cette voie lymphatique qui transporte
le chyle de couleur laiteuse liée à sa charge en lipides. Le chyle est déversé dans le sang au niveau de
la veine cave supérieure. Les sels biliaires sont récupérés par le foie et reviennent à la bile. L’intestin
assure donc

: • Le suivi de la digestion

• l'absorption des produits de la digestion.

• la progression du bol alimentaire.

• Il contient un grand nombre de microbes qui jouent un rôle dans la dégradation des aliments

. • une fonction immunitaire sous forme de barrière aux germes introduits par voie alimentaire.

• Il y a une fonction hormonale avec une action sur le tube digestif grâce à la sécrétion de sécrétine
et de cholécystokinine .

5- LE GROS INTESTIN

Le côlon, aussi connu sous le nom de gros intestin, est l’organe final du processus de digestion. Le
côlon mesure environ 1,5m de long, et comprend 6 parties distinctes depuis sa jonction avec
l’intestin grêle : le caecum , le colon ascendant, le colon transverse, le colon descendant, le colon
sigmoïde et le rectum. Il est responsable de l’asséchement des résidus de nourriture indigestible Pour
se faire, il absorbe l'eau, les électrolytes et les vitamines , Il compacte et stocke temporairement les
selles avant la défécation.

➢L’appendice est une petite « poche » de 5 à 10 centimètres, localisée près de la zone où se


rencontrent l’intestin grêle et le côlon.

➢Rectum Le rectum mesure environ 20cm. Il est lié au côlon sigmoïde et au canal anal. Son objectif
principal est de servir de lieu de stockage des fèces.

➢Anus L’anus est localisé à l’extrémité de notre système digestif. Il comprend deux sphincters : un
sphincter interne, qui est un muscle involontaire qui aide à retenir les fèces à l’intérieur du corps ; un
sphincter externe, qui est quant à lui un muscle volontaire, qu’il est possible de contrôler.

➢La fonction du colon :

La grande majorité des substances digestibles ont été absorbées dans l’intestin grêle, seules l’eau et
les matières indigestes se retrouvent à l’entrée du gros intestin. Il récupère alors l'eau qui reste dans
ces matières indigestes, puis de compacter celles-ci sous la forme de selles. Les selles sont
composées de la partie indigeste des aliments, comme les fibres, de cellules de la paroi intestinale et
d’énormément de bactéries qui représentent jusqu’à 30 % du poids des selles Ces bactéries
constituent la flore intestinale.

❖La flore intestinale, joue un rôle essentiel dans l’organisme :


• participe au bon fonctionnement du système immunitaire .

• protège le tube digestif et l’organisme contre l’implantation et la multiplication de bactéries


dangereuses .

• participe à la synthèse de certaines vitamines : vitamines B5, B8 et B12 et vitamine K, par


exemple . • peut neutraliser certaines substances toxiques, les toxines, fabriquées par les germes à
l’origine d’infections intestinales.

• décompose également les acides aminés présents dans les matières non digérées; et peut digérer
une partie des fibres indigestes.

III - LES GLANDES ANNEXES AU TUBE DIGESTIF

1 – LES GLANDES SALIVAIRES Six glandes salivaires, situées dans la cavité buccale, sécrètent de la
salive. Cette substance est composée à 99 % d'eau, mais elle contient également des enzymes et des
protéines qui lubrifient la cavité buccale et amorcent la digestion chimique des aliments. Il existe
trois paires de glandes salivaires

▪ glandes parotides : situes au dessous et en avant des oreilles ,elles déversent la salive dans la joue
par le canal de Sténon

▪ sous-mandibulaires ou sous maxillaires : elles déversent la salive dans la bouche par l'intermédiaire
du canal de Wharton.

▪ sublinguales: déversent la salive dans la bouche, par l'intermédiaire de canaux qui s'abouchent sous
la langue. Les deux principaux sont les canaux de Walther et de Rivinus.

La salive: liquide incolore composé:

• D'eau.

• D'électrolytes.

• De sels minéraux.

• De substances organiques (urée, créatinine, mucine).

• D'une enzyme digestive (amylase salivaire ou ptyaline). La production de salive est stimulée par les
odeurs, la vue, la pensée et le goût. Elle est sous la dépendance du système nerveux autonome. La
salive est sécrétée en permanence (800 ml par jour).

2 – LE FOIE ET LA VESICULE BILIAIRE

LE FOIE Le foie avec ses deux lobes droit et gauche , est l'un des plus gros organes du corps logé dans
l'hypocondre droit, la loge sous-phrénique droite, la partie supérieure du creux épigastrique puis
atteint l'hypochondre gauche.

C'est le plus volumineux des viscères abdominaux , il pèse 1500 grammes pour une vingtaine de
centimètres de long) ; Le foie est divisé en deux lobes séparés par le ligament falciforme , le lobe
droit (deux tiers du volume du foie) et le lobe gauche (un tiers du volume). Les branches de division
de la veine porte délimitent les secteurs du foie en huit segments numérotés de I à VIII sur la face
inférieure du foie dans le sens inverse des aiguilles d'une montre Le foie produit de la bile en
permanence et remplissant plus de 300 fonctions vitales, notamment les trois suivantes :

▪ une fonction d'épuration(destruction des toxines et des médicaments ),


▪ une fonction de synthèse( albumine et apoprotéines)

▪ une fonction de stockage( vit12 ,fer et cuivre).

▪ Production de la bile

« foie » gauche reçoit la branche gauche de division de l'artère hépatique et de la veine porte, le «
foie » droit la branche droite de ces vaisseaux. Le foie gauche comporte les segments II, III et IV ; le
foie droit comporte les segments V, VI, VII et VIII. Le segment I est quant à lui partagé entre les deux.
80% des cellules du foie sont des hépatocytes.

✓Il existe d'autres types cellulaires : cellules des canaux biliaires (cholangiocytes), cellules
endothéliales, cellules de Küpffer (macrophages), cellules stellaires (anciennement cellules de Ito,
aussi appelées cellules étoilées), fonction de stockage de la vitamine A, lymphocytes hépatocytaires,
Cellules ovales ( fonction de régénération des hépatocytes et des cellules endothéliales).

✓ Les cellules hépatiques sont groupées à l'intérieur du foie en formations spéciales: les lobules
hépatiques , dont l'agencement est déterminé par la disposition des vaisseaux et des voies biliaires
intrahépatiques. Les lobules hépatiques sont séparés les uns des autres par des travées de tissu
conjonctif, auxquelles on donne le nom d'espace-porte; où cheminent des vaisseaux et des canaux
biliaires intrahépatiques Le lobule hépatique Histologiquement, le parenchyme hépatique est
constitué de lobules, schématiquement hexagonaux, avec un espace porte à chaque sommet. Les
lobules sont centrés par une veine centro-lobulaire. L’espace porte est constitué d’un tissu conjonctif
contenant : une branche veine porte ; une branche de l’artère hépatique ; un ou plusieurs canaux
biliaires interlobulaires. Les hépatocytes sont disposés en travées et séparés par les sinusoïde. Les
sinusoïdes drainent le sang provenant de l’espace porte vers les veines centro-lobulaires (qui se
drainent vers les veines sus-hépatiques) puis la veine cave inferieur.

Quelques fonctions du foie :

✓ Rôle dans le métabolisme des glucides.

• une action glycogénique : Il va stocker les glucides de l'alimentation sous forme de glycogène et les
libérer dans l'organisme selon les besoins du moment de façon à maintenir un taux constant de la
glycémie.

• Il peut aussi synthétiser du glycogène à partir des acides gras (néoglucogenèse).

✓Rôle dans le mécanisme des lipides.

• Il intervient dans la synthèse des acides gras, des triglycérides, des lipoprotéines, du cholestérol,
des phospholipides. .

✓Rôle dans le mécanisme des protides.

• Il fabrique les protéines plasmatiques (albumine, des facteurs de la coagulation (vitamines k).

• Il élimine les déchets protéiques.

✓ Rôle de stockage du fer (Le fer sert à la fabrication des globules rouges).

✓La production de la bile :

Elle se fait par les cellules du foie (hépatocytes) en continue puis la bile s'écoule du foie dans les
canaux hépatiques droit et gauche, puis dans le canal hépatique commun ; elle se déverse ensuite
dans l'intestin grêle pour faciliter la digestion et l'absorption des graisses. Composition: La bile: a un
aspect visqueux, jaune d'or (800 ml par jour)., Le ph est alcalin (7,6 à 8,6),elle contient:

• 95% d'eau.

• Du mucus.

• Des sels minéraux

. • Du cholestérol.

• Des sels biliaires en très grand nombre (fabriqués par les hépatocytes à partir du cholestérol). Ils
agissent sur les lipides.

• Pigment biliaire (bilirubine: produit de dégradation des globules rouges).

• Des enzymes et des hormones. Action:

• Elle agit essentiellement sur les graisses. Elle va les fractionner, les émulsionner et les transformer
en micelles ce qui va permettre leur absorption au niveau intestinal.

• elle agit sur l'élimination des déchets de l'hémoglobine.

• Elle va permettre l'élimination de substances étrangères.

• Les sels biliaires de la bile sont déversés dans l'intestin puis réabsorbés par ce dernier pour
retourner au foie (cycle entéro-hépatique). Ils ont une action sur la sécrétion biliaire qu'ils vont
activer.

LA VESICULE BILIAIRE

La vésicule biliaire est une poche verte en forme de poire, d'une longueur de 10 cm environ. Elle
stocke et concentre l'excès de bile fabriquée par le foie. La bile est libérée dans l'intestin grêle par la
vésicule biliaire en fonction des besoins

3 - LE PANCRÉAS

Le pancréas est une glande en forme de feuille, allongée transversalement entre le duodénum à
droite et la rate à gauche, un peu aplatie d'avant en arrière, et située entre l'estomac en avant et les
première et deuxième vertèbres lombaires en arrière. De couleur rose pâle, le pancréas a une
consistance ferme et un aspect granuleux. Il mesure 18 cm de long, 3 cm de large et 4 cm de haut
chez l'adulte et pèse approximativement 70 g. il sécrète quotidiennement entre 1,2L et 1,5L de suc
pancréatique qui se déverse directement dans le duodénum par un petit canal(canal de Wirsung), Ils
y neutralisent les acides de l'estomac et dégradent les protéines, les graisses et les glucides. Outre
cette première fonction, le pancréas est principalement responsable de la sécrétion de deux
hormones antagonistes : l’insuline et le glucagon. Ces deux hormones sont responsables de la
régulation du niveau de glucose dans le sang. Les artères vascularisant le pancréas naissent du tronc
cœliaque ou de l'artère mésentérique supérieure, tandis que les veines se déchargent dans la veine
porte.

❖LE SUC PANCREATIQUE ( fonction du pancréas exocrine) Le suc pancréatique est un liquide
biologique sécrété par le pancréas exocrine dans la lumière digestive. Il est composé de deux
constituants principaux : ▪ des bicarbonates, qui rendent le suc alcalin. ▪ des enzymes : -des enzymes
protéolytiques (trypsine, chymotrypsine, carboxypeptidases) qui hydrolysent les protéines ; -des
enzymes glycolytiques (α-amylase qui découpe l'amidon des végétaux) qui hydrolysent les sucres ; -
des enzymes lipolytiques (lipase) qui hydrolysent les triglycérides, les diglycérides et les
monoglycérides. La sécrétion de suc pancréatique est déclenchée par l'arrivée du chyme acide dans
le duodénum.

❖ SYNTHÈSE D’HORMONES ( fonction du pancréas endocrine) Les produits synthétisés par le


pancréas endocrine sont principalement les quatre hormones suivantes

: • l'insuline (seule hormone hypoglycémiante) par les cellules beta

• le glucagon (hormone hyperglycémiante) par les cellules alpha

• la somatostatine (diminue la plupart des mécanismes digestifs et inhibe la sécrétion de l'insuline et


du glucagon) par les cellules delta

• le polypeptide pancréatique (diminue la contraction de la vésicule biliaire, et la sécrétion exocrine


du pancréas)par les cellules F.

IV - LA VASCULARISATIO DE L’APPAREIL DIGESTIF

• La vascularisation de l’œsophage se fait : -Au niveau du segment cervical: branches de l'artère


thyroïdienne inférieure ; - Au niveau du segment thoracique: rameaux artériels œsophagiens nés de
l'aorte ; - Au niveau du segment abdominal: branches des artères phrénique inférieure et gastrique
gauche

• Le tube digestif abdominal est vascularisé par trois troncs artériels principaux qui assurent la
vascularisation des organes digestifs abdominaux et de la rate . Il s'agit de haut en bas du tronc
cœliaque, de l'artère mésentérique supérieure et de l'artère mésentérique inférieure.

LE MESENTERE

: Membrane d'aspect ondulé ou plissé, formée par un repli du péritoine, qui enveloppe l'intestin
grêle, le maintient à la paroi abdominale postérieure et renferme dans son épaisseur les vaisseaux,
ganglions et nerfs qui lui correspondent.

La vascularisation artérielle de l’appareil digestif se fait de l’aorte abdominale via le tronc


cœliaque ,l’artère mésentérique supérieur et inferieur

• la veine porte ou tronc porte est une veine de gros calibre qui conduit le sang veineux (ici, pauvre
en O2) provenant de la partie du tube digestif située sous le diaphragme, du pancréas et de la rate,
vers le foie en le perfusant.

• La veine porte est issue de la réunion veineuse entre le tronc splénomésaraïque (issu de la veine
splénique et de la veine mésentérique inférieure), et la veine mésentérique supérieure. Ensuite elle
se divise dans le foie en deux branches portales, droite et gauche, en direction du filtre du foie avant
d'être rapporté dans la circulation générale.

• Elle constitue la quasi-totalité du système porte hépatique et transporte la grande partie des
nutriments absorbés par les intestins vers le foie.

VI – LE SYSTÈME ENDOCRINIEN ;
I – DESCRIPTION

➢ Le système endocrinien c’est l'ensemble des organes qui ont la capacité de produire des
hormones et les libérer dans le sang , pour communiquer les organes entre eux, ou pour adapter
l’organisme aux variations internes et externes.

➢ Les cellules endocriniennes peuvent se situer dans un organe spécialisé dans la sécrétion
d'hormones il s’agit d’ une glande endocrine. ou bien au sein d'un organe en amas il s’agit d’un
système endocrinien diffus, exemple ilot de Langerhans.

➢Une fois dans la circulation, les hormones modifient la fonction des tissus cibles, qui peuvent être
une autre glande endocrine ou un organe.

➢Il faut différencier entre glande endocrine qui secrète des hormones directement dans le sang
exemple: pancréas et glande exocrine qui secrète des substances non hormonaux libérées dans des
conduits exemple :glande salivaire .

➢Les glandes mixtes ou amphicrines sont des glandes à la fois endocrines et exocrines.

II- LES HORMONES

1- DEFINITION

Une hormone est une substance chimique biologiquement active, synthétisée par une cellule
glandulaire en réponse à une stimulation et sécrétée dans le milieu intérieur où elle circule, agissant
à distance et par voie sanguine sur des récepteurs spécifiques d'une cellule cible et capable d'agir à
très faible dose. 2- RÔLE DES HORMONES Les hormones sont des régulateurs du métabolisme, qui
agissent chacune en collaboration le plus souvent avec d’autres hormones . 3 TYPES D’HORMONES Il
existe en gros 3 types chimiques d’hormones :

➢-les hormones polypeptidiques (formées de plusieurs acides aminés), par exemple l'insuline

. ➢ - les hormones stéroïdes (dérivées du cholestérol), comme le cortisol et ses dérivés

. ➢ -les hormones dérivées d'un acide aminé, comme les hormones thyroïdiennes.

III - LA REGULATION HORMONALE

Le rétrocontrôle hormonal est le processus par lequel les hormones circulantes agissent sur les tissus
des glandes qui les élaborent ou qui stimulent leur production (→ système endocrinien). Ainsi,
l'hypophyse est capable de mesurer le taux sanguin d'une hormone et, en retour, d'agir sur la glande
responsable de la sécrétion de l'hormone en cause pour en ajuster (augmenter ou diminuer ) la
production aux besoins du moment qui dépendent notamment du stress, d'activité, la position du
corps , l'état nutritionnel , la température ambiante ...etc. On distingue :

➢ le rétrocontrôle négatif qui aboutit à une diminution du taux d'une hormone dans le sang. Ainsi,
l'augmentation du taux sanguin de cortisol, au-delà d'un certain seuil, freine la sécrétion, par
certaines cellules de l'hypophyse, dites corticotropes, de corticotrophine, une hormone qui accroît la
sécrétion de cortisol par les glandes surrénales.

➢ Le rétrocontrôle positif qui aboutit à une augmentation du taux d'une hormone dans le sang Le
mécanisme se déclenche lorsque le taux sanguin d'une hormone donnée diminue

IV - LES PRINCIPALES GLANDES ENDOCRINES ET LEURS HORMONES


La plupart des hormones sont produites par des glandes, qui sont des organes dédiés à la production
et la sécrétion d’hormones. Les principales glandes de notre corps sont : L’Hypophyse et
l’Hypothalamus (situées dans le cerveau). Les gonades (testicules ou ovaires). Les surrénales (situées
sur les reins). La thyroïde , les parathyroïdes. Le pancréas.

1 - L’HYPOTHALAMUS

L’hypothalamus est une glande Situé à la base du cerveau sous le thalamus. L’hypothalamus est relié
à l’hypophyse( autre glande du cerveau) grâce à la tige pituitaire pour former l’axe
hypothalamohypophysaire . Il fait partie du système nerveux centrale. Ses fonctions endocrines
(sécrétion de neurohormones) entraînent la régulation de la fonction endocrine de l'hypophyse, la
glande située dessous. Il commande donc la sécrétion de toutes les glandes endocrines du corps. Les
hormones hypothalamiques

• TRH (thyreo releasing hormone) qui stimule la sécrétion et la libération de TSH hypophysaire (qui
stimule la glande thyroïde)

• GnRH ( gonadotrophin releasing hormone) qui provoque à la fois la libération de FSH et de LH ( qui
régulent la sécrétion des glandes sexuelles)

• CRF (cortico releasing factor) qui favorise la libération d’ACTH par l’hypophyse et sa synthèse
(action sur la glande cortico surrénale qui Sécrète du cortisol et deux autres hormones sont sécrétées
au niveau de l’hypothalamus puis transportées par la tige pituitaire dans l’hypophyse postérieure ou
post hypophyse ou elles sont stockées

: • ADH ou hormone antidiurétique ou vasopressine

• L’ocytocine

2 - L’HYPOPHYSE

L’hypophyse ou glande pituitaire est une glande de la taille d’un petit pois: 5 mm de haut sur 15mm
de large 10 mm d’épaisseur. Elle pèse 0.60g. Elle est contenue et protégée dans une structure
osseuse (selle turcique) située à la base du cerveau. Il contrôle la fonction de la plupart des autres
glandes endocrines et elle est, quant à elle, contrôlée par l’hypothalamus. L’hypophyse comporte
deux parties distinctes : Le lobe frontal (antérieur), qui représente 80 % du poids de
l’hypophyse :c’est l’adénohypophyse. Il sécrète six hormones: GH,TSH,FSH, LH, PRL ,ACTH. Le lobe
situé à l’arrière (postérieur) : c’est le neurohypophyse. qui contient deux hormones ADH et (OT)
ocytocine. L’hypophyse est relié à l’hypothalamus; située en dessus; par la tige pituitaire.

➢ STH OU GH (somatotropine ou growth hormone ) : Sa sécrétion est sous la dépendance d’un GRF
hypothalamique , c’est une hormone hyperglycémiante ,lipolytique , permet la synthèse et l’action
de facteurs de croissances par le foie , permet l’anabolisme musculaire , la croissance osseuse. Le
contrôle de la sécrétion du GH se fait par 2 facteurs hypothalamiques :

• Un facteur activateur GHRH: growth hormone releasing hormone (somatolibérine)

• Un facteur inhibiteur ou GHIF : growth hormone inhibiting factor ( somatostatine)

➢ TSH ( La thyréostimuline) :stimule la thyroïde pour produire les hormones thyroïdiennes

. ➢ FSH(hormone folliculo-stimulante) ,LH(hormone lutéinisante) : elles ont pour cible les gonades.
➢Prolactine : est une hormone peptidique . Ses rôles sont multiples : elle a un effet mammotrope
(croissance des glandes mammaires) , effet sur la reproduction, la croissance, l'immunité et le
comportement.

➢ACTH(Adreno CorticoTropic Hormone) : est une hormone polypeptidique ; qui stimule la glande
corticosurrénale pour produire les minéralocorticoïdes (aldostérone) ,les glucocorticoïdes (cortisol)
et les androgène;

. ALORS QUE :

➢ ADH (La vasopressine, ou hormone antidiurétique) : hormone peptidique , libérée par


l'hypophyse postérieure (neurohypophyse). Elle a principalement un rôle anti-diurétique au niveau
du rein.

➢ OT(OCYTOCINE) : est un neuropeptide sécrété par l'hypothalamus et excrétée par l'hypophyse


postérieure (neurohypophyse) , elle agit principalement sur les muscles lisses de l'utérus et des
glandes mammaires. Elle facilite la naissance et l'allaitement.

3 – L’ EPIPHYSE

La glande pinéale est une structure de petite taille sous une forme de pomme de pin, elle se situe au
niveau postérieur de la région du diencéphale du cerveau. La nuit, en l'absence de lumière, la glande
pinéale sécrète une hormone : la mélatonine. Qui régule la structure du sommeil du corps, tant au
niveau du rythme circadien (chaque jour) que saisonnier. Le matin, lorsque l'œil perçoit à nouveau la
lumière, les photorécepteurs de la rétine envoient des signaux à la glande pinéale, qui ralentit la
production de mélatonine.

La thyroïde

est une petite glande d'environ 5 cm de diamètre située sous la peau du cou et audessous de la
pomme d'Adam. Elle a la forme d’un papillon, elle est composée de deux lobes (droit et gauche). Les
lobes sont reliés par un fin morceau de tissu appelé isthme. Dans la thyroïde, on trouve de
nombreuses petites structures arrondies ressemblant à des sacs que l’on appelle follicules. Les
follicules produisent, emmagasinent et libèrent les hormones thyroïdiennes : Thyroxine ou T4 et
Triiodothyronine ou T3. Les cellules C de la thyroïde produisent la calcitonine, une hormone qui
contribue à la régulation du taux de calcium dans le sang.

les hormones thyroïdiennes jouent un rôle dans

: ➢la décomposition de la nourriture et sa transformation en énergie

➢la régulation de la température corporelle

➢la régulation du rythme cardiaque et de la pression artérielle

➢la régulation de la respiration

➢le fonctionnement normal du système nerveux

➢le développement du cerveau chez les enfant

5 – LES PARATHYROIDES

les glandes parathyroïdes, sont des petites glandes (2-3mm de diamètre et qui pèse de 30 à 40mg),
généralement au nombre de quatre, situées dans le cou, en arrière de la glande thyroïde, qui
sécrètent la parathormone (PTH) favorisant la régulation des taux de calcium et de phosphore dans
le sang. Soit un rôle primordial dans le métabolisme phosphocalcique . La PTH joue un rôle-clé dans
la régulation du métabolisme phospho-calcique, en concert avec les 2 calcitriols : 1,25-
dihydroergocalciférol et 1,25-dihydroxycholécalciférol (formes actives de la vitamine D). (vitamine
D2: ergocalciférol) et (vitamine D3:cholecaciferol) . Elle entraîne plusieurs effets au niveau de
l’os(ostéolyse), du duodénum( augmente l’absorption du calcium) et du rein (résorption du calcium) .
Sa concentration est régulée directement par le taux de calcium. Une diminution de ce taux entraîne
une augmentation de la sécrétion de la PTH, alors qu'une augmentation induit l'effet contraire. La
parathormone est une hormone peptidique hypercalcémiante et hypophosphatémiante . Son
antagoniste est la calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde.

6 – LES GLANDES SURRÉNALES

les surrénales sont situées en position antérosupérieure par rapport au rein, au nombre de deux : la
droite en « chapeau de gendarme » et la gauche en « virgule inversée », entourées d'un important
tissu conjonctif vascularisé par les artères surrénales. Elles sont divisées en deux structures
anatomiquement, physiologiquement, histologiquement et fonctionnellement distinctes

: ❖la médullosurrénale (zone centrale plus étroite, de couleur grise ou blanche,) synthétise deux
hormones : L’adrénaline et la noradrénaline qui sont libérées habituellement dans la circulation
sanguine en situation de stress physiques et émotionnels .Elles accélèrent le rythme cardiaque,
élèvent la pression artérielle et modifient de nombreuses autres fonctions de l’organisme.

❖la corticosurrénale (zone périphérique, large, de couleur brunâtre, )dite « cortex surrénal
».produit un groupe d’hormones appelé corticostéroïdes dont il existe trois variétés : les
glucocorticoïdes (cortisol) : favorisent le catabolisme des protides, ils ont une action
hyperglycémiante, ils augmentent les réserves lipidiques et ont à dose pharmacologique, une action
anti-inflammatoire. les minéralocorticoïdes (aldostérone) qui contrôlent la rétention du sodium et la
fuite du potassium et agissent ainsi sur la pression artérielle. les hormones sexuelles (androgènes)
qui interviennent discrètement dans le développement sexuel et la reproduction.

ACTH stimule deux zones du cortex de la glande surrénale sur trois :

✓zone fasciculaire, qui produit les glucocorticoïdes (cortisol) et répond le plus vivement à cette
stimulation

; ✓zone réticulaire, qui produit les androgènes : DHEA (déhydroépiandrostérone). La zone


glomérulée, qui produit les minéralocorticoïdes : aldostérone est majoritairement sous la
dépendance du système rénine-angiotensine-aldostérone ( rénine produite par le rein).

7 – LE PANCREAS Le pancréas est une glande amphicrine, située dans entre le duodénum à droite , la
rate à gauche, l'estomac en avant et les première et deuxième vertèbres lombaires en arrière. De
couleur rose pâle, il a une consistance ferme et un aspect granuleux. Il mesure 18 cm de long, 3 cm
de large et 4 cm de haut chez l'adulte et pèse environ 70 g. Les artères vascularisant le pancréas
naissent du tronc cœliaque ou de l'artère mésentérique supérieure, tandis que les veines se
déchargent dans la veine porte.il a une tête, un corps et une queue. Il a deux fonctions

: ➢exocrine : c’est la sécrétion du suc pancréatique qui a un rôle dans la digestion.

➢ endocrine : c’est la sécrétion des quatre hormones suivantes : l'insuline (seule hormone
hypoglycémiante) cellules beta le glucagon (hormone hyperglycémiante) cellules alpha la
somatostatine (diminue la plupart des mécanismes digestifs et inhibe la sécrétion l'insuline et du
glucagon) le polypeptide pancréatique (diminue la contraction de la vésicule biliaire, et la sécrétion
exocrine du pancréas)

8 – LES GONADES

Les gonades sont des glandes sexuelles mixtes Pour la femme : Les ovaires sont au nombre de deux ,
dimensions 5 cmx 4cm x 2 cm ,Couleur blanc nacré Situées de chaque coté de l’utérus ,reliées à
l’utérus par des ligaments utéro ovarien et aux trompes par les ligaments tubo ovariens, Surface
marquée par des sillons (cicatrices d’ovulation) et saillies des follicules ovariens. Ils sont situés à
l’intérieur du corps, enfouis dans l’abdomen et ont pour fonction exocrine de produire un ovule, et
pour fonction endocrine de sécréter l’œstrogène et la progestérone Ces hormones, sécrétées à partir
de la puberté, déterminent les caractères sexuels secondaires spécifiques à la femme. La GnRH
secrétée par l’hypothalamus entraine une sécrétion hypophysaire de LH et FSH , cette sécrétion varie
au cours du cycle en fonction des rétrocontrôles positif ou négatif induits par les hormones
ovariennes sur l’axe hypothalamo-hypophysaire. Les ovaires produisent des ovules de manière
cyclique cycle de 28 jours avec une période pré ovulatoire ou phase folliculaire et une phase post
ovulatoire ou phase lutéale

Fonction de l’ovaire

: Le rôle de l'ovaire est double : d'une part, il libère tous les mois chez la femme, de la puberté à la
ménopause, un ovule mûri dans le follicule ; d'autre part, il sécrète les hormones sexuelles féminines
(œstrogènes). Le follicule ovarien se transforme ensuite en corps jaune, sécrétant œstrogènes et
progestérone et régressant en fin de cycle en l'absence de fécondation. La stimulation de l'ovaire
obéit à la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires, les hormones folliculostimulante (FSH) et
lutéinisante (LH

Pour l’homme les testicules au nombre de deux situés à l’extérieur du corps dans un sac appelé
scrotum, mesure 3.5 cm à 5 cm de long 2.5cm à 3.5 de large et 1.5 à 2.5 d’épaisseur . Pèsent environ
de 20 g et ont pour : fonction exocrine de produire des spermatozoïdes à partir des cellules
germinales, dans la paroi des tubes séminifères ; et pour fonction endocrine de sécréter la
testostérone. Cette hormone mâle, sécrétée à partir de la puberté, détermine les caractères sexuels
secondaires spécifiques à l’homme. l’hypophyse secrète des gonadostimulines : LH qui stimule la
sécrétion de la testostérone par les cellules de Leydig ; FSH qui active indirectement la
spermatogénèse en stimulant les cellules de Sertoli Le rétrocontrôle négatif se fait par la
testostérone)

8 -LE THYMUS Le thymus un organe mou, constitué de deux lobes unis sur la ligne médiane sauf à
l’extrémité supérieure et inférieure. Les deux lobes sont le plus souvent de tailles différentes; il est
situé dans la partie supérieure du thorax, plaqué à l'arrière de la partie haute du sternum dite
manubrium, plus précisément dans ce qu'il est convenu d'appeler le médiastin antérosupérieur et
antéro-moyen. Il supporte la différenciation et la sélection des lymphocytes T et joue donc un rôle
dans l'auto-immunité. Deux hormones thymiques principales contrôlent ces étapes de différenciation
des pro thymocytes: la thymopoïètine qui agit sur les cellules nourricières des pro thymocytes ; la
thymosine (facteur humoral thymique) qui stimule l'immunocompétence des lymphocytes T
Lethymus fait donc une partie du système lymphatique et du système endocrinien. Son activité et sa
taille sont maximales au cours de la puberté, avant d'involuer

Le système locomoteur

I - INTRODUCTION
L’appareil locomoteur est l’ensemble de systèmes, d’organes et de structures nécessaires au
déplacement et aux mouvements du corps humain. On peut donc diviser le système locomoteur en
trois systèmes :

1- le système osseux

2 – le système articulaire

3 – le système musculaire

Comme son nom l'indique, l’appareil locomoteur permet la locomotion (marche, course, nage), mais
il a d'autres fonctions, comme la préhension, la communication verbale (phonation) et non verbale
(mimique, salut). il a également un rôle dans l'absence de mouvement et le maintien de la posture
(position debout ou assise). ainsi la protection de la plupart des viscères. l'appareil locomoteur joue
également un rôle dans des fonctions plus vitales, comme la respiration (ventilation), des fonctions
alimentaires (mastication et déglutition), la continence urinaire et fécale, ou encore les sens de
l'audition et de la vision .

II - LE SYSTÈME OSSEUX

1– configuration externe et interne de l’os a

– configuration externe de l’os Les os supportent les structures corporelles, protègent les organes
internes, et (en conjonction avec les muscles) facilitent le mouvement ; ils sont également impliqués
dans la formation des cellules sanguines, le métabolisme du calcium, et le stockage de minéraux. Ils
sont classés selon leur forme ,leur dimension et leur fonction en quatre groupes : Os longs Os courts
Os plats Os intermédiaires on distingue à la surface des os : des saillies(bosses) ,des
dépressions(creux) et des foramens (trous). Les os longs : présentent une de leurs dimensions plus
grande que les autres. Ils présentent un corps ou diaphyse et deux extrémités ou épiphyses.
Diaphyse et épiphyse sont reliées par une zone qui est le siège de la croissance : la métaphyse ou
cartilage de croissance aussi appelé cartilage de conjugaison. Celui-ci ne s’ ossifie complètement qu'à
la fin de la croissance. Exemples : fémur, tibia. La diaphyse : elle est constituée de tissu compact épais
appelé corticale ou cortex. Elle est creusée du canal médullaire rempli de moelle osseuse jaune. Elle
est entourée d'une membrane (le périoste) qui est riche en vaisseaux nourriciers qui participent à
l'ossification en épaisseur. Les épiphyses : elles se situent aux extrémités: une épiphyse distale
(caudale) et une proximale (crâniale). Elles sont formées de tissu spongieux. Elles sont très riches en
moelle rouge hématopoïétique. Elles sont recouvertes de cartilage articulaire. La métaphyse : c'est la
région située entre la diaphyse et l'épiphyse

Les os courts

: Il ont leurs trois dimensions sensiblement égales. Ils sont composés d'un noyau d'os spongieux
entouré d'une corticale d'os compact. Exemples : carpes, tarses

Les os plats

: Il ont une dimension nettement plus courte que les deux autres. Ils sont composés de deux couches
d'os compact, les tables externe et interne, enfermant une couche d'os spongieux (dite structure en
diploé). Exemples : sternum, côtes, scapula

Les os intermédiaires

: n'appartiennent à aucun autre type d'os. Les os allongés : la longueur prédomine sur les autres
dimensions, mais la taille de l'os est plus petite. Exemples : métacarpiens (main), métatarsiens (pied),
clavicule. Les os rayonnés : possèdent un corps du quel partent des expansions. Exemple : vertèbres.
Les os arqués : deux formes: simple courbure (exemple : côtes) ou forme de fer à cheval (exemple :
mandibule). Les os papyracés : fines lamelles osseuses. Exemple : palatin. Les os pneumatiques :
percés de cavités, appelés sinus. Exemple : os de la face (crâne). Les os sésamoïdes : petits os
annexés à des ligaments ; exemple : patella (rotule). Certains os présentent des petites excroissances
que l'on nomme apophyses ou processus.

– configuration interne de l’os

On distingue pour tout os deux parties dans le tissu osseux proprement dit : une partie centrale (os
spongieux) : ce tissu spongieux est riche en cellules conjonctives adipeuses et en éléments sanguins
mais sa résistance est faible (en cas de fracture, il s'écrase facilement). Il est situé notamment dans
l'os trabéculaire des os longs (à l'intérieur des épiphyses) une partie périphérique (os compact) : c'est
une partie osseuse dense, dure et très résistante formant un manchon plus ou moins épais (donnant
naissance à la cavité médullaire dans les os longs). Les os sont de plus entourés d'une fine enveloppe
conjonctive (Ne se situe qu'aux surfaces non recouvertes de cartilage) : le périoste, contribuant à
l'innervation, la croissance et à la cicatrisation de l'os.

2 - histologie de l’os

Le tissu osseux, qui confère la stabilité et l'élasticité aux os, se compose de 50 % à 70 % de substance
de base inerte (matrice inorganique ou minérale), de 20 % à 40 % de matrice vivante (organique) et
de 5 % à 10 % d'eau. Lorsqu’on parle de tissu osseux on doit différencier entre

A - L’os immature : encore appelé os réticulaire ou os non lamellaire, il est caractérisé par : l’absence
d’orientation organisée des fibres de collagènes (les fibres y sont entrecroisées),un faible niveau de
calcification et une faible résistance mécanique. L’os réticulaire est observé au cours du
développement osseux (le squelette du fœtus est formé d’os réticulaire) ou chez l’adulte dans les
processus de remodelage osseux faisant suite à une fracture. Chez l’adulte, il existe des sites de
persistance de l’os réticulaire, en particulier au niveau des zones d’implantation des tendons et en
regard de la racine des dents (dans l’os mandibulaire).

B - L’ os mature : il est encore appelé os lamellaire car il est formé de lamelles osseuses superposées.
Ces lamelles sont séparées les unes des autres par des rangées d’ostéocytes contenus dans leurs
ostéoplastes. À la différence du tissu réticulaire, les fibres de collagène du tissu osseux mature
présentent une organisation spatiale stricte, et forment des lamelles de fibres parallèles.

On distingue 2 types de tissu osseux mature : le tissu osseux compact et le tissu osseux spongieux.
➢ LE TISSU OSSEUX COMPAC

T dans le tissu osseux compact ou haversien ,les lamelles osseuses forment des ensembles circulaires
nommés ostéons ou système de Havers. Chaque ostéon est centré par un canal, le canal de Havers,
au sein du quel circulent des capillaires sanguins et des fibres nerveuses . Les ostéons sont séparés
par des ostéons incomplets qui dérivent de la résorption partielle d’ostéons. Les lamelles osseuses
formant ces ostéons incomplets sont nommées lamelles osseuses interstitielles . les ostéons sont
reliés les uns aux autres ainsi qu’avec la surface de l’os par des canaux transversaux, les canaux de
Wolkman. Le tissu osseux compact est localisé au pourtour des os courts , dans les tables internes et
externes des os plats , ainsi qu’au pourtour de la diaphyse et de l'épiphyse des os longs. le tissu
osseux compact de la diaphyse des os long présente 2 caractéristiques supplémentaires :

✓ les ostéons sont bordés par des lamelles osseuses parcourant la circonférence externe et interne
du tissu osseux compact : il s’agit des systèmes circonférentiels internes et externes,
✓les canaux de Wolkman relient les ostéons à une cavité osseuse centrale, la cavité médullaire, qui
contient du tissu adipeux nommé moelle osseuse jaune

L’OS SPONGIEUX SPONGIEUX

Le tissu osseux spongieux est formé par un réseau de trabécules osseuses délimitant une multitude
d’espaces libres. Ces cavités renferment des vaisseaux et de la moelle osseuse rouge (moelle osseuse
hématopoïétique). Le tissu osseux spongieux forme la diploé des os plats et des os courts. Il est
également présent au niveau de l’épiphyse des os longs.

➢LE TISSU COJONCTIF ASSOCIE AU TISSU OSSEUX Soit l’os est mature(compact ou spongieux) ou
immature ,il est recouvert de tissu conjonctif non spécifique au niveau de ses surfaces : Au niveau de
la surface externe s’ appelle périoste Au niveau de la surface interne s’appelle endoste . Le périoste
devient tissu cartilagineux au des articulations. Périoste : • Couche externe (feuillet stérile) tissu
conjonctif fibreux vascularisé et innervé • Couche interne (feuillet fertile) cellules ostéoprogénitrices
système fondamental externe Endoste : • Tissu conjonctif lâche, cellules ostéoprogénitrices •
Système fondamental interne

✓ les ostéoblastes : Ce sont les cellules ostéoformatrices du tissu osseux. seules cellules de
l’organisme capables de synthétiser de la matrice osseuse calcifiée. L’activité ostéoformatrice des
ostéoblastes s’achève par leur différenciation en ostéocytes, lorsque la cellule est totalement
entourée de matrice calcifiée.

✓les ostéocytes : ce sont des ostéoblastes différenciés, post-mitotiques (dont l'activité mitotique
est faible ou nulle) entourés de matrice osseuse calcifiée. Les ostéocytes siègent dans des logettes
dépourvues de paroi propre, les ostéoplastes.

✓les cellules bordantes : les cellules bordantes sont des ostéoblastes au repos, qui, en cas de besoin,
sont capables de s'activer et de se re-différencier en ostéoblastes.

✓les ostéoclastes : ce sont les macrophages spécialisés du tissu osseux ,elle digèrent la matrice
osseuse tandis que les ostéoblastes synthétisent une nouvelle matrice. L’os est en perpétuel
remaniement

➢La matrice osseuses extracellulaires comprend :

➢Une phase organique : également appelée ostèoide avant sa minéralisation; elle est faite de
microfibrilles de collagène, substance fondamentale ( glycoprotéines);d’ eau et d’ électrolytes.

➢Une phase minérale : la matrice minérale est responsable de la rigidité de l’os, les minéraux se
fixent sur la trame protéique de l’ ostéoide . Les minéraux les plus importants sont :

➢Le calcium ( le squelette contient 99% du calcium de l’organisme)

➢Le phosphore ( le squelette contient 90% du phosphore de tout l’ organisme)

➢Le sodium: 18g pour un squelette d’ adulte ; le potassium et le magnésium

➢L'ostéogenèse l’ostéogenèse : c’est la transformation du tissu conjonctif en tissu osseux. Trois


types d'ossifications se distinguent au cours de la vie :

✓ l'ossification primaire : peut être soit endochondrale (à partir de tissu cartilagineux préexistant),
soit endoconjonctive ( hypertrophie, condensation et différenciation ostéogénique de cellules
mésenchymateuses).elle se fait pendant l'embryogénèse ;
✓ l'ossification secondaire : il y a destruction du tissu osseux primaire non lamellaire(réticulaire)
néoformé par les premiers ostéoclastes puis reconstruction par des ostéoblastes d'un tissu osseux
secondaire lamellaire . Ceci se fait également pendant l’embryogenèse ;

✓ l'ossification tertiaire : appelée aussi remodelage osseux permanent. C'est l'équilibre permanent
entre la construction et la destruction pendant toute la vie ( lors de la croissance ou lors d'une
fracture). il y a plus de construction que de destruction, alors que pendant la sénescence c'est
l'inverse : exemple de l'ostéoporose.

3 – configuration générale du squelette le squelette se compose de deux parties ;

A- Le squelette axial comprend: La tête (crâne , la face) et le tronc (les vertèbres , les côtes.)

B- le squelette appendiculaire (membres supérieurs et membres inferieurs).

A- LE SQUELETTE AXIAL LA TÊTE :

➢ le crâne Il est formé de 8 os : 2 paires, 4 impairs. Il forme la boite osseuse à l’intérieur de laquelle
il y a l’encéphale. a- Le frontal : Os impair et médian, il forme le fond et le plafond des cavités
orbitaires et des fosses nasales. b. L’éthmoïde : Os impair et médian. Situé en arrière du frontal, il
entre aussi dans la constitution des cavités orbitaires et des fosses nasales. c. Le sphénoïde : Os
impair et médian, en arrière du frontal et de l’ethmoïde. Il est de forme très irrégulière. Il contribue à
former la partie la plus reculée des fosses nasales. Il est creusé d’une cavité : la celle turcique
contenant l’hypophyse. d . L’occipital : Os impair et médian. Il se trouve à l’arrière du crâne. Il est
creusé d’un large orifice : le trou occipital par lequel la cavité crânienne communique avec le canal
rachidien. Au niveau du trou, l’os a 2 surfaces articulaires ou va reposer la 1 ère vertèbre cervicale
(articulation entre le crâne et la colonne vertébrale). e. Les temporaux : Os paires et latéraux. En
arrière du sphénoïde. Il résulte de la soudure de 3 os : l’écaille, le tympanal et le rocher (chez
l’embryon). Il protège l’oreille interne, c’est pour cela qu’ils sont creusés de nombreuses cavités : un
canal pour la carotide interne, un canal de passage du nerf facial et les cavités de l’oreille interne et
moyenne. f. Les pariétaux : Os paires et latéraux. En arrière du frontal et au dessus des temporaux.

➢ La face ou massif facial,

est formé par treize os fixes, soudés entre eux par des articulations fibreuses appelées sutures et un
os mobile, la mandibule. Ces quatorze os sont

: ▪ les deux os maxillaires ; ▪

les deux os zygomatiques

; ▪ les deux os nasaux (ou os propres du nez) ;

▪ les deux os palatins ;

▪ les deux os lacrymaux

▪ les deux cornets nasaux inférieurs ; ▪ l’os vomer ; ▪ la mandibule.

➢ La colonne vertébrale (le rachis) : longue tige ostéo-fibreuse, pleine en avant, creusée d’un canal
en arrière, située sur la ligne médiane à la partie postérieure du tronc. Elle est composée des
vertèbres, séparées par des disques fibrocartilagineux : le disque intervertébral qui est composé d’un
centre (le noyau pulpeux ) ; autour duquel il y a un anneau fibreux. L’espace péridural est un espace
de glissement compris entre la dure mère et les parois osseuses du canal vertébral. Il contient de la
graisse en quantité variable, des vaisseaux, des nerfs et des ligaments. Le rachis se divise en : rachis
cervical :7 vertèbres cervicales qui forment une concavité postérieure (lordose cervicale). L’atlas
(1ère) et l’axis la (2ème) représentent le rachis cervical supérieur ,responsable de la rotation
cervicale , C3-C7 représente le rachis cervical inferieur permettent la flexion/extension du rachis
cervical ainsi que les mouvements de latéralité. rachis dorsal :12 vertèbres dorsales qui forment une
concavité antérieure (cyphose dorsale) qui accueille le médiastin avec son contenu et le protège .
rachis lombaire :5 vertèbres lombaires les plus volumineuses du rachis, qui forment une concavité
postérieure (lordose lombaire) ; au niveau L2, commence la queue de cheval . sacrum :5 vertèbres
sacrées soudées en une pièce, le sacrum, formant une concavité antérieure (cyphose) ; il est percée
de trous latéraux d ’ou sortent les nerfs sacrés situées dans le canal sacré. coccyx :4 ou 6 vertèbres
atrophiées soudées pour former le coccyx

Chaque vertèbre présente : • un corps cylindroïde antérieur ; • un trou vertébral entre le corps en
avant et l’apophyse épineuse en arrière. L’ensemble des trous forme le canal rachidien, qui loge la
moelle épinière . • deux apophyses transverses dirigées en dehors. Elles sont situées une de chaque
côté, à l’union de la lame et du pédicule . • une apophyse épineuse, dirigée en arrière, qui naît de la
fusion, sur la ligne médiane, des lames vertébrales . • quatre apophyses articulaires : une supérieure
et une inférieure, de chaque côté du trou vertébral ; Elles permettent l’articulation des vertèbres
entre elles . • deux lames situées entre les apophyses transverses et l’apophyse épineuse . • deux
pédicules qui unissent les apophyses transverses et articulaires au corps. Les bords supérieur et
inférieur des pédicules sont échancrés, de sorte que la superposition des pédicules de deux vertèbres
voisines forme les trous de conjugaison.

Le sternum

le sternum est un os plat qui mesure environ13 cm avec une partie haute en fourche qui s’articule
avec les clavicules : manubrium sternal , Un corps riche en moelle osseuse (lieu de prélèvement de la
moelle) et une pointe en bas : appendice xiphoïde.

La cage thoracique : 12 paires de côtes articulées aux 12 vertèbres dorsales : -7 paires des vraies
côtes -3 paires des fausses côtes avec un cartilage commun pour se lier au sternum -2 paires des
côtes flottantes qui se terminent par un cartilage libre sans attache au sternum .

B –LE SQUELETTE APPENDICULAIRE

C’est le squelette des membres supérieurs et inférieurs. Le membre supérieur :

1. Ceinture scapulaire : relie les membres supérieurs à la cage thoracique. Composée de deux os :
scapula(omoplate) et clavicule zone mobile +++ La clavicule est un os allongé , pair ; Elle relie le tronc
au membre supérieur Elle a la forme d ’un « S » . Elle possède 2 épiphyses, une proximale sur le
sternum et une distale sur l ’omoplate ( ou scapula) ;c’est os sous cutané, entièrement palpable sauf
face inférieure

2. Squelette du bras : l’humérus . 3. Avant bras : le radius (côté du pouce) et le cubitus(l’ulna).

4 . le squelette de la main

: Le carpe : 8 os répartis en 2 rangées

✓1ère rangée :scaphoïde, semi lunaire, pyramidal et pisiforme

✓2ème rangée : trapèze, trapézoïde, grand os crochu . Les métacarpes : 5 métacarpes Les doigts : 2
phalanges pour le 1er doigt (le pouce) et 3 phalanges pour les 4 autres Le membre inferieur : 1- la
ceinture pelvienne : Il y a deux os coxaux (coxal = relatif à la hanche) l'os coxal droit et l'os coxal
gauche. également appelés os iliaques. Avec le sacrum et le coccyx ils constituent le bassin, ou
ceinture pelvienne. 2 - La cuisse : le fémur 3 - La jambe : tibia et péroné (fabula

4 - Le pied :

le tarse : talus (astragale), calcanéum, naviculaire, cuboïde, 3 cunéiformes. le métatarse : 5


métatarsiens. les orteils : 2 phalanges pour l’hallux (gros orteil), 3 pour les 4 autres.

V - LE SYSTÈME MUSCULAIRE
1- généralités

➢ La masse musculaire représente 30 % du poids du corps ,se repartit en 2 types de muscles : - les
muscles lisses : constituent les principaux organes de la vie végétative. - les muscles striés : sont
volontaires à 1’exception près, le myocarde.

➢ Les muscles sont attachées au os par des tendons

. ➢ Les propriétés du tissu musculaire : Excitabilité ;contractilité ; extensibilité et élasticité.

➢ Chaque fibre musculaire se trouve à l’intérieur d’une fine gaine de tissu conjonctif appelée
endomysium. Plusieurs fibres et leur endomysium sont placées cotes à cotes et forment un ensemble
nommé faisceau. Chaque faisceau est à son tour délimité par une gaine plus épaisse de tissu
conjonctif appelée périmysium. Les faisceaux sont regroupés dans un revêtement plus grossier
composé de tissu conjonctif plus dense qui enveloppe l’ensemble du muscle appelé épimysium

➢ Les cellules musculaires ne se divisent pas. En cas de lésion, elles sont remplacées par division des
cellules satellites, cellules souches inactives qui ne sont pas visibles en microscopie optique. En
microscopie électronique, elles apparaissent petites et fusiformes, situées entre la lame basale et la
membrane plasmique des myocytes.

➢Chaque fibre musculaire est dotée d’une terminaison nerveuse qui régit son activité.

➢Chaque muscle est desservi par une artère et une ou plusieurs veines. Les artères acheminent les
nutriments et l’oxygène, par contre les veines évacuent les déchets métaboliques . 2 – HISTOLOGIE
DU MUSCLE SQUELETTIQUE À L’ŒIL NU ( À L’ÉCHELLE MACROSCOPIQUE): Le muscle est entouré
d’une enveloppe. On y trouve la plus petite unité anatomique du muscle, la fibre musculaire. Ces
fibres sont accolées les unes aux autres et regroupées en paquet (faisceau) . AU MICROSCOPE
(HISTOLOGIE) La fibre musculaire est une longue cellule cylindrique renfermant de nombreux noyaux
ovales situés juste au-dessous du sarcolemme. Si on les compare aux autres cellules de l'organisme
humain, les cellules des muscles squelettiques sont énormes . Aspect en microscopie optique de
plusieurs faisceaux de cellules musculaires striées apparaissant soit en coupe transversale, soit en
coupe longitudinale Chaque fibre musculaire : est constituée de plusieurs milliers de myofibrilles
bout à bout . Les myofibrilles, organites fonctionnels de la cellule, présentent une alternance de
bandes sombres larges (bandes A) et de bandes claires étroites (bandes I) qui donnent un aspect de
striation transversale au muscle squelettique.

❖ La bande I est divisée en deux par la strie Z et la zone délimitée par deux stries Z (une bande A et
deux demi bandes I) constitue le sarcomère . 1 myofibrille = 10 000 sarcomères alignés. le sarcomère
est l’unité fonctionnelle contractile du muscle.
❖ La bande A est traversée en son centre par la bande H au milieu de laquelle se trouve la ligne M.
Chaque myofibrille apparaît constituée de myofilaments plus petits disposés cote à cote : les
filaments épais de myosine et les filaments fins d’actine. L’alignement des filaments épais forme la
bande A et celui des filaments fins constitue la bande I. Les bandes H sont les zones ou les filaments
fins et les filaments épais ne se chevauchent pas lorsque le muscle est au repos. Les stries Z coupent
transversalement les myofibrilles et s’attachent aux filaments fins. Dans un sarcomère, il existe une
superposition partielle des filaments fins et des filaments épais de telle sorte que dans la zone de
chevauchement, chaque filament épais est entouré de six filaments fins disposés hexagonalement

▪ La contraction musculaire

correspond à la liaison des têtes de myosine sur l’actine et au glissement, vers le centre du
sarcomère, des filaments fins d’actine entre les filaments épais de myosine. ▪ Elle nécessite du
calcium et consomme de l’énergie sous forme d’ATP. ▪ Lors de la contraction, les sarcomères de
myofibrilles diminuent de longueur : -les bandes claires I se raccourcissent -les bandes H
disparaissent -les bandes sombres A gardent la même longueur L’INNERVATION DU MUSCLE Chaque
fibre musculaire striée squelettique possède une innervation unique par l’intermédiaire d’un
motoneurone alpha ; Les corps cellulaires des motoneurones alpha sont localisés dans le tronc
cérébral. Quand l’ axone moteur arrive à proximité d’un muscle, il se divise en de nombreuses
branches. Chacune de ces branches forme une jonction unique avec une fibre musculaire.
L’ensemble des fibres innervées à un même motoneurone constitue une unité motrice. l’activité
électrique d’un motoneurone contrôle l’activité contractile de toutes les fibres de l’unité motrice. La
contraction est déclenchée par l’arrivée du potentiel d’action au niveau de la plaque motrice. La
plaque motrice c’est la jonction entre une terminaison nerveuse et une fibre musculaire . Dans le
muscle squelettique, il existe différents types de fibres musculaires : Les fibres de type I à contraction
lente ou fibres rouges. (exercices peu puissants et prolongés ) Les fibres de type II à contraction
rapide ou fibres blanches. (exercices brefs mais intenses

➢ Lorsque l’inclinaison se termine la molécule d’ADP se détache et une autre molécule d’ATP se fixe
La fixation d’une autre molécule d’ATP réduit l’affinité de la tête de myosine pour le filament d’actine
ce qui entraîne son détachement; et un nouveau cycle peut commencer . ➢ le muscle composé de
plusieurs fibres → c’est la contraction simultanée des fibres qui permet au muscle de se raccourcir de
façon coordonné. ➢ Contraction due au raccourcissement des sarcomères provoqué par le
glissement des filaments de myosine sur les filaments d’actine. ➢ ATTENTION : Pas de
raccourcissement des myofilaments eux-mêmes ➢ Le rôle du muscle squelettique est: * Maintien de
la posture * Stabilisation des articulations * Dégagement de chaleur ➢ mais le rôle le plus important
est : la production de mouvement ❑ La contraction musculaire peut être alors soit : ▪ Une
contraction isotonique: c’est une contraction d'un muscle avec déplacement. ,il est de deux types :
contraction concentrique ou les deux extrémités du muscle se rapprochent l’une de l’autre .
contraction excentrique (allongement) mouvement contre une résistance. ▪ Une contraction
isométrique : Le muscle travaille contre une résistance fixe. Les leviers et donc les insertions
musculaires ne se déplacent pas. C’est un effort statique( pas de mouvement

❑La contraction musculaire consomme beaucoup d’énergie. Le glissement des filaments d’actine et
de myosine nécessite de L’ATP ; la relaxation musculaire nécessite aussi de l’ATP. Mais la
concentration d’ATP présente dans la fibre musculaire ne suffit qu’à maintenir une contraction
complète pendant 1-2 secondes. • Heureusement, après la transformation de l’ATP en ADP, l’ADP est
rephosphorylée afin de former une nouvelle ATP en fraction de seconde. • Il existe plusieurs sources
d’énergie pour cette re-phosphorylation : 1- Phosphorylation directe : • Phosphorylation directe de
l’ADP par la phosphocréatine (CP) qui contient une liaison phosphate riche en énergie sous l’action
d’une enzyme, créatine phosphokinase ; donne 1 molécule d’ATP. Elle ne nécessite pas de l’oxygène.
Cette source est rapide, sa durée de réserve d’énergie est d’environ 15 secondes. 2- Glycolyse : La
dégradation rapide du glycogène stocké dans les cellules musculaire (glycolyse) donne de l’acide
pyruvique et l’acide lactique. Elle ne nécessite pas de l’oxygène et elle donne 02 molécules d’ATP par
glucose. Cette source est rapide, sa durée de réserve d’énergie est d’environ 30-60 seconde

3 – CONFIGURATION DES MUSCLES DU CORPS

Le corps humain possède 639 muscles dont 570 muscles striés squelettiques (par opposition aux
muscles lisses et au myocarde). • les muscles se composent en général ;d’un ventre ou corps épais
rouge et contractile et de deux tendons ou extrémités ; étroites , blanches et résistantes. Ils sont
soit : courts ; longs ; plats ou annulaires les muscles s’ insèrent par leurs extrémités sur des surfaces
très diverses ; os ; cartilage ; peau …etc. Cette l’insertion se fait soit par le tendon soit par des fibres
charnus soit par une large lame fibreuse ( l’aponévrose ) . Le muscle a :- une origine ; insertion
proximale et celle qui bouge le moins . - une terminaison ; insertion distale et celle qui bouge le plus
On repartit les muscles sous forme de groupes musculaires selon leur localisation anatomique et leur
fonction commune : Liste des principaux muscles du corps : ❖ Les muscles de la tête: permettent de
contrôler les mouvements des yeux et du visage pour montrer des expressions mais aussi de
permettre la mastication par exemple. On retrouve principalement le muscle masséter, zygomatique(
attire la lèvre supérieure vers le haut et l'extérieur, participant à la réalisation du sourire) . orbiculaire
de l’œil, orbiculaire de la bouche …. ❖ Les muscles du cou: permettent d'orienter la tête dans toutes
les directions et de lever les épaules. On retrouve principalement les muscles scalènes, le muscle
sterno-cléido-mastoïdien ou les trapèzes…

❖Les muscles du tronc

: participent principalement à la respiration et aux mouvement de la colonne vertébrale. Le muscle


diaphragme est l'un des plus importants muscles de la respiration les muscles intercostaux mais on
retrouve aussi: le grand pectorale : adducteur du bras le petit pectorale : abaisse l’ épaule et élève les
cotes le deltoïde: abducteur principale de l’épaule le grand dorsal: adduction et rétropulsion du bras
le muscle grand droit de l’abdomen: abaisse le thorax (rôle dans la respiration) le grand oblique :
relie le muscle grand droit au grand dorsal. Il permet l’ inclinaison latérale du tronc . le petit oblique :
permet la flexion du tronc. Il agit aussi dans l'hyperpression abdominale utile à l'expiration active, la
miction et la défécation. VUE POSTERIEUR

❖Les muscles des membres supérieurs : les biceps, les triceps, les fléchisseurs de l'avant-bras, ou les
extenseurs de l'avant-bras et les muscles des doigts, qui permettent de prendre des objets, de
soulever, de lancer ou de lever les bras . Au niveau du bras : on trouve Biceps brachial qui assure la
flexion de l'avant-bras sur le bras. triceps brachial qui assure l'extension de l'avant-bras sur le bras.
Au niveau de l’avant-bras on trouve De nombreux muscles qui, assurant la flexion et l'extension du
poignet et des doigts et les mouvements de rotation. - grand et petit palmaire, cubital antérieur
(fléchisseur du poignet) - premier et deuxième radial, cubital postérieur (extenseur du poignet) - long
supinateur, rond pronateur (rotation de l'avant bras) - fléchisseurs superficiel et profond des doigts,
extenseur des doigts - extenseur et fléchisseur spécifique du pouce, de l'index

❖Les muscles des membres inférieurs : les fessiers, les abducteurs, les adducteurs, les ischio-
jambiers, les quadriceps, les jumeaux ou les muscles des pieds qui permettent de marcher, courir,
s'assoir ou sauter. Le muscle quadriceps : muscle antérieure de la cuisse doté de deux fonctions
essentielles : extenseur de la jambe au-dessus la cuisse, et fléchisseur de la cuisse sur le bassin. Le
muscle triceps sural est un muscle de la loge postérieure de la jambe qui regroupe trois faisceaux :
muscles jumeaux interne et externe en superficie, et le muscle soléaire en profondeur. Volumineux
et puissant, ce muscle donne le galbe postérieur de la jambe ou mollet. Ces trois chefs ont une
terminaison commune par un tendon épais sur la face postérieure du calcanium Le muscle biceps
fémoral : avec le muscle semi membraneux et le semi tendineux appartient au groupe musculaire
des muscles ischio-jambiers. il permet la flexion du genou, et l'extension de la hanche . Il est donc
antagoniste du muscle quadriceps fémoral. Vue antérieure

VIII - LE SYSTÈME NERVEUX


• I – HISTOLOGIE DE LA CELLULE NERVEUSE

La définition du neurone Un neurone, ou une cellule nerveuse, est une cellule qui constitue l'unité
fonctionnelle de la base du système nerveux. Ses propriétés :

✓ C’est une cellule excitable ( capable de répondre aux stimulus) ✓ Conductrice( conduit l’influx
nerveux) ✓ Elle a une forme particulière nombreux prolongements; 1 axone (qui se ramifie, de
nombreux dendrites ✓ Ne se divise pas ✓La substance grise est la zone où se trouve le corps
cellulaire du neurone ✓ La Substance blanche c’et la zone ou se trouve le prolongement . ✓La
morphologie, la localisation et le nombre de ces prolongements, ainsi que la forme du corps, varient
et contribuent à définir différentes familles morphologiques de neurones. ✓Les cellules gliales sont
10 x plus nombreuses que les neurones , ce sont des cellules qui environnent les neurones, et
assurent de multiples fonctions :

La structure du neurone

• Le neurone est composé d'un corps cellulaire , et de deux types de prolongements : l'axone,
unique, qui en tant qu'émetteur conduit le potentiel d'action de manière centrifuge, et les dendrites,
qui sont pour un neurone les récepteurs du potentiel d'action. • Le diamètre du corps des neurones
varie selon leur type, de 5 à 120 μm. • L'axone (ou fibre nerveuse) a un diamètre compris entre 1 et
15 μm, sa longueur varie d'un millimètre à plus d'un mètre. se terminer en se ramifiant (c'est
l'arborisation terminale). Chaque ramification se termine par un renflement, le bouton terminal ou
bouton synaptique où s'accumulent des vésicules synaptiques contenant un neurotransmetteur •
Certains axones sont recouverts d'une gaine de myéline. Le recouvrement des axones par la myéline
est en fait discontinu, séparé par les nœuds de Ranvier. Ce recouvrement permet une plus grande
vitesse de passage de l'information nerveuse. • Les dendrites sont nombreuses, courtes et très
ramifiées dès leur origine. Le dendrite conduit l'influx nerveux, induit à son extrémité, jusqu'au corps
cellulaire : c'est un prolongement afférent.. Nœud de Ranvier La synapse • C’est la zone d’échange
d’information entre deux neurones • Les deux neurones ne se touchent pas : il existe un espace
entre les 2 (fente synaptique) • L’arrivée du signal électrique provoque la libération dans la fente
synaptique de substances chimiques appelées neurotransmetteurs . • Ex : acétylcholine, dopamine,
GABA, sérotonine… • Ces neurotransmetteurs se fixent sur le neurone post-synaptique et
provoquent la création d’un signal électrique en déclenchant l’ouverture de canaux et donc la
dépolarisation membranaire La plaque motrice • La contraction des muscles est déclenchée par
l’arrivée d’un signal électrique conduit par les nerfs • Chaque muscle reçoit des signaux d’un nerf
spécifique (il est innervé par ce nerf) • Chaque nerf peut envoyer des signaux à plusieurs muscles •
La jonction entre le nerf et le muscle s’appelle la plaque motrice • Lorsqu’un influx nerveux arrive, le
neurone libère de l’acétylcholine, qui va se fixer sur des récepteurs présents sur les fibres
musculaires, déclenchant leur contraction La physiologie de la neurone Le neurone est délimité par
une membrane La concentration en ions (notamment Na+, Cl-, K+) n’est pas la même de part et
d’autre de la membrane Cette différence de concentration va créer un potentiel de repos, c’est-à-
dire une tension Le potentiel de repos est de -70 mV L’ouverture de canaux dans la membrane va
permettre les échanges d’ions entre les deux côtés de la membrane, et donc modifier le potentiel :
c’est une dépolarisation Si la dépolarisation est suffisamment importante, création d’un potentiel
d’action : vague de dépolarisation qui se propage. La propagation de l’influx nerveux

I- ORGANISATION GÉNÉRALE DU SYSTÈME NERVEUX

Le système nerveux est un système responsable :

➢ de la coordination des actions avec le milieu extérieur .

➢ de la communication rapide entre les

différentes parties du corps. Il exerce un contrôle sur l'ensemble du corps. Le système nerveux est
composé de deux parties: centrale et périphérique. Ces deux parties du système nerveux ont
chacune des caractéristiques propres, mais elles interagissent en permanence l’une avec l’autre .

❖Le système nerveux central comprend : l’encéphale et la moelle épinière. l’encéphale logé dans la
boîte crânienne est composé du : cerveau, du cervelet et du tronc cérébral. Il est en continuité avec
la moelle épinière localisée dans la colonne vertébral .

❖Le système nerveux périphérique : est fait des nerfs qui partent du SNC, se ramifient et le relient
aux organes sensoriels, aux muscles et aux glandes. On distingue: -les nerfs crâniens qui sont reliés à
l'encéphale ; au nombre de 12 - les nerfs rachidiens qui sont reliés à la moelle épinière ;au nombre de
31 . Le système nerveux périphérique comprend : le système nerveux somatique qui innerve les
muscles du squelette ; le système nerveux autonome qui innerve les viscères (cœur, appareil
respiratoire, appareil digestif, appareil urinaire, organes génitaux), la peau, les vaisseaux sanguins, les
glandes… etc. Il est composé de deux systèmes aux effets opposés : le système parasympathique et
le système sympathique. L’encéphale

II - ANATOMIE DU SYSTÈME NERVEUX CENTRALE

1- L’ ENCEPHALE L'encéphale adulte est constitué de quatre grandes régions : • Le cerveau,


constituant la plus grande partie de l'encéphale et regroupant ; • Le télencéphale, à savoir les deux
hémisphères cérébraux, particulièrement volumineux et rattachés de part et d'autre au diencéphale ;
• Le diencéphale, surmontant le tronc cérébral et constitué du thalamus, de l'hypothalamus et de
l'épithalamus ; • Le tronc cérébral, qui est le prolongement de la moelle épinière (constitué du bulbe
rachidien, du pont et du mésencéphale) ; • Le cervelet, a situé sous le cerveau et derrière le tronc
cérébral. Pour sa protection, l'encéphale est entouré du crâne et des méninges crâniennes. Il est
également protégé par le liquide cérébrospinal . Les méninges sont les membranes qui enveloppent
le système nerveux central : encéphale et moelle épinière, la portion intracrânienne des nerfs
crâniens et les racines des nerfs spinaux. De la surface vers la profondeur, on distingue la dure-mère,
l'arachnoïde et la pie-mère. Ces membranes délimitent un espace ou circule le liquide
céphalorachidien. Chaque constituant de l'encéphale joue un rôle spécifique : • le cervelet permet la
coordination des mouvements du corps . • le tronc cérébral permet le contrôle de l'activité du cœur
et des poumons . • les diverses parties du diencéphale contribuent à la régulation de l'activité du
système nerveux autonome, du système hormonal et du sommeil . • les hémisphères cérébraux
permettent d'avoir conscience de nos sensations ou émotions, de développer des facultés
intellectuelles et d'effectuer un mouvement quand on le désire

A- CERVEAU Le cerveau
est situé au-dessus du cervelet et du tronc cérébral. Il comprend deux hémisphères cérébraux
(formant avec des structures associées le télencéphale) et le diencéphale constitués des thalamus,
hypothalamus, épithalamus et sous-thalamus. cerveau contient également le cortex cérébrale ou
substance grise : c'est la partie la plus superficielle du cerveau, en raison de la présence des corps
cellulaires des neurones. Il contient également la substance blanche, où se trouvent les
prolongements des neurones (axones) entourés d'une gaine de myéline.

➢ Les hémisphères cérébraux droit et gauche, connectés entre eux par le corps calleux composé de
substance blanche (axones gainés de myéline). Le corps calleux assure donc le transfert
d'informations entre les deux hémisphères et ainsi leur coordination. La fonction des deux
hémisphères n’est pas tout à fait symétrique On parle d’hémisphère majeur (ou dominant) et
d’hémisphère mineur (ou dominé) – Majeur : à gauche chez les droitiers et à droite chez les gaucher
Le cerveau se décompose en quatre parties externes par hémisphère, appelées lobes : lobe frontal,
pariétal, temporal et occipital

. ➢ Le diencéphale : thalamus ; hypothalamus; épithalamus et une partie centrale s’appelle


troisième ventricule COUPE DE CERVEAU HUMAIN le troisième ventricule (V3) est une dilatation
impaire, symétrique et médiane de la cavité diencéphalique. Il communique en bas avec le quatrième
ventricule (V4) . Et en haut par Les ventricules latéraux droit et gauche . Son toit est parcouru par les
plexus choroïdes qui sécrètent le Liquide Cérébrospinal (LCS ou liquide céphalorachidien). • 0,65 L de
LCR produit /j par les plexus choroïdes • Peut être recueilli par ponction lombaire • Liquide clair «
comme de l’eau de roche »

➢cortex cérébral À la surface du cerveau se trouve une couche de tissu cérébral appelé cortex
cérébral. Cette structure est plus communément appelée matière grise ou substance grise en raison
de sa couleur grise: corps cellulaires des neurones) . L’apparence bosselée du cerveau humain est
aussi due aux caractéristiques du cortex cérébral. En effet, plus des deux tiers du cortex est replié
dans des circonvolutions, ce qui permet d’en accroître la surface et le nombre de cellules nerveuses.
✓La fonction du cortex cérébral peut être analysée en divisant le cortex de façon plus ou moins
arbitraire en zones, (les aires corticales). ✓ Chaque fonction est élaborée par une aire du cortex –
Mouvements volontaires : aire motrice (partie postérieure du lobe frontal) – Sensations : aire
sensitive (partie antérieure du lobe pariétal – Intégration du schéma corporel : lobe pariétal de
l’hémisphère mineur – Langage : lobe pariétal de l’hémisphère majeur – Vision : lobe occipital ✓On
peut donc deviner la localisation d’une lésion (tumeur, infarctus) en fonction des symptômes
neurologiques. L’aire sensitive

B - LE CERVELET

Le cervelet est situé sous le lobe occipital, en arrière du tronc cérébral relié au cerveau par les
pédoncules cérébelleux Sa Fonction est : -Coordination des mouvements - Marche et station debout -
Le tonus LE CERVELET C – LE TRONC CEREBRAL Le tronc cérébral est Situé en avant du cervelet, sous
le cerveau, au dessus de la moelle épinière il est composé de : mésencéphale (ou isthme du
cerveau) ; pont ( pont de Varole ou protubérance ) et bulbe rachidien ( ou moelle allongée ) ; il
Contient des noyaux de substance grise d’importance vitale. Le tronc cérébrale est une Voie de
passage de toutes les afférences et efférences entre moelle épinière et le cerveau et lieu
d’émergence de la majorité des nerfs crâniens. Ses fonctions sont : – Maintien de la conscience –
Cycles biologiques – contrôle de la respiration, du rythme cardiaque et autres .

2- LA MOELLE ÉPINIÈRE
La moelle épinière fait partie du SN central elle Fait suite au tronc cérébral ; elle loge le canal
rachidien, délimité par les vertèbres; Plus courte que la colonne vertébrale : elle s’arrête au niveau
de la deuxième vertèbre lombaire la moelle épinière émet des racines nerveuses qui sortent du canal
rachidien et vont former les différents nerfs : 8 racines cervicales, 12 racines dorsales, 5 racines
lombaires, 5 racines sacrées. Ses fonctions : • Rôle de relais entre le cerveau et les nerfs • Reçoit les
informations en provenance des récepteurs périphériques (douleur, position des membres…). Elle les
renvoie vers le cerveau où ces informations seront intégrées • Reçoit également les informations du
cerveau (ordre de mouvement…) et les envoie vers les effecteurs (muscles) • Sert également à
certains réflexes : l’information venant de la périphérie génère une réponse ne passant pas par le
cerveau

III- LE SYSTÈME NERVEUX PÉRIPHÉRIQUE

Le système nerveux périphérique (SNP) est la partie du système nerveux formée des ganglions et des
nerfs à l'extérieur du cerveau et de la moelle épinière. Sa fonction principale est de faire circuler
l'information entre les organes et le système nerveux central (SNC). Le système nerveux périphérique
comprend le système nerveux somatique et le système nerveux autonome. Les nerfs crâniens font
également partie du SNP, à l'exception notable du nerf optique (nerf crânien no II) et de la rétine qui
sont une extension du diencéphale.

1 - Le système nerveux automne:

Appelé aussi système nerveux végétatif ;il est indépendant de la volonté ;il Contrôle l’activité des
muscles lisses (bronches, intestins, vaisseaux…) et du muscle cardiaque et régulé par l’hypothalamus.
Il ne gère pas les mécanismes volontaires . Les neurones sensoriels de ce système transportent les
informations des fonction viscérales au système nerveux central. Ses moto-neurones innervent les
parties motrices des viscères. La partie efférente du système nerveux autonome est divisée en deux
composantes aux fonctions antagonistes, le système nerveux orthosympathique et le système
nerveux parasympathique. L'appartenance du système nerveux entérique au système nerveux
autonome est discutée. ils contrôlent des actions antagonistes à travers des neurotransmetteurs
différents : au niveau sympathique, on retrouve la noradrénaline et l'adrénaline (les catécholamines),
tandis qu'au niveau parasympathique, on rencontre l'acétylcholine. = Nerfs crâniens Nerfs rachidiens
volontaire

2 - le système nerveux somatique

Le système nerveux somatique est la partie du système nerveux périphérique qui commande les
mouvements et la position du corps et permet de percevoir par la peau diverses sensations (toucher,
chaleur, douleur) et de découvrir par les autres organes des sens le milieu environnant (vision,
audition, olfaction). Il est constitué de neurones sensitifs et de neurones moteurs. la voie du système
nerveux somatique efférent est constituée d'une séquence de deux motoneurones.

1- L’ordre du mouvement vient du neurone de l’aire corticale motrice( le premier)

2-L’ axones de ce neurone descend dans la substance blanche, se croise au niveau du tronc cérébral ,
puis descend dans la moelle épinière jusqu’au niveau correspondant au muscle .

3-Il se connecte (synapse) avec un neurone de la moelle épinière (le deuxième)

4-L’axone de ce motoneurone va jusqu’à la plaque motrice.

NB : La voie pyramidale (ou faisceau pyramidal est la voie empruntée par les ordres moteurs) L’arc
reflexe Un réflexe est une réponse musculaire involontaire, très rapide à un stimulus. Une activité
réflexe est produite par un « arc réflexe », le mécanisme de réponse intégrée d'un centre nerveux
sans intervention du cerveau et de la volonté consciente. Les réflexes sont souvent des réactions de
défense, comme le retrait du membre en cas de brûlure, avant que le cerveau ait perçu la douleur

. On distingue

: • les réflexes d'extension dit aussi ostéotendineux ;

• les réflexes de flexion.(éviter un danger)

LE SYSTÈME URINAIRE :
- DEFINITION Le système urinaire est un système dont le rôle est de filtrer puis d'évacuer les déchets
de l'organisme sous forme liquide(l’urine). Il se compose de: deux reins : qui fabriquent l’urine. deux
uretères : qui transportent l’urine vers la vessie( voies excrétrices) la vessie : qui stocke l’urine.
l’urètre : qui évacue l’urine par le phénomène de la miction.

II - ANATOMIE ET FONCTION DE CHAQUE CONSTITUANT DE L’APPAREIL URINAIRE

1 – LES REINS

A – ANATOMIE

❑ configuration externe

➢ Le corps humain possède deux reins. Ils ont la taille d'un poing, la forme d'un haricot et sont de
couleur bordeaux. De consistance ferme ,surface lisse et régulière ils pèsent 140g en moyenne, leurs
longueur correspond à la hauteur de trois vertèbres environ soit 12cm à 13cm chez l’adulte ,la
largeur étant environ 6 à 7 cm et l’épaisseur de 3cm environ. Les reins sont fixés sous les côtes de
part et d'autre de la colonne vertébrale, ils sont rétropéritonéaux et sont en liaison avec l'artère
rénale, par laquelle arrive le sang à filtrer.

➢ Sa face externe est convexe ; sa face interne est concave, et accueille le hile qui se projette au
niveau de la première vertèbre lombaire : il constitue la zone de transit des éléments vasculonerveux
et des voies excrétrices urinaires

. ➢ Le rein droit est plus bas que le rein gauche, et chaqu’un occupe une loge c’est la loge rénale
formée de feuillet de tissu fibreux et par un abondant tissu graisseux

❑ situation

❑ rapports anatomiques REIN DROIT FOIE MUSCLE GRAND DORSAL VEINE CAVE DUODENUM
INFERIEUR AORTE VEINE ET ARTERE RENALE GAUCHE COLON DECENDANT GRAISSE PARARENALE
GRAISSE PERIRENALE CAPSULE RENALE

❑ configuration interne Le rein est constitué d’un parenchyme rénal, entouré d’une capsule
fibreuse (la capsule rénale). et ménageant une cavité ou sinus qui contient les vaisseaux et les voies
excrétrices( le hile du rein). Le parenchyme rénale comporte deux régions distinctes, une externe
c’est le cortex, où se trouvent les glomérules et l’autre interne c’est la médullaire où se trouvent des
tubules et vaisseaux. le glomérule et le tubule compose un néphron. Chaque rein est composé
d'environ un million de néphrons dont le rôle est de filtrer les différentes substances contenues dans
le sang pour ensuite réabsorber ce qui est encore utile en laissant les déchets s'éliminer par l'urine.
Le rein se compose donc de l’ extérieur vers l ’intérieur de :
1-La capsule rénale Enveloppe fibreuse et résistante ; Se clive sur le parenchyme rénal; Se réfléchit
pour tapisser les parois du sinus .

2 -Le parenchyme rénal : a. Le cortex rénal : Externe, granuleux et de couleur brunâtre, Large de 1cm,
se place immédiatement sous la capsule fibreuse. Occupe aussi les zones comprises entre les
pyramides de Ferrin. Il s’insinue entre les pyramides de Malpighi vers le sinus formant les colonnes
de Bertin. L’épaisseur de la corticale constitue une bonne valeur anatomique de la fonction du rein.
b. la médullaire rénale : Centrale couleur rouge foncée, formée par les pyramide de Malpighi sous
forme de stries à sommet interne. A leur sommet s’ouvre la papille qui correspond à l’extrémité des
calices. Leur base se constitue les pyramides de Ferrin.

3. Le sinus rénal : Les parois du sinus rénal correspondent à la surface intérieure du rein. Profond de
3cm et s’ouvre au niveau du hile . IL renferme :

➢ Le pédicule rénal.

➢ Les vaisseaux lymphatiques

➢ Le canal excréteur, le bassinet, la jonction pyélo urétérale.

B- HISTOLOGIE

❑ Le néphron : Le néphron comprend différents parties : ✓Le corpuscule de Malpighi (ou


corpuscule rénale) qui est le segment initial du néphron, il est formé de deux éléments :

• le glomérule de Malpighi (réseau de capillaires artériels pelotonnés sur eux-mêmes)

• la capsule de Bowman (sac borgne formé de deux feuillets de cellules, entourant le glomérule,
recueillant l'urine primitive et débouchant à son autre extrémité dans le tubule contourné proximal.
✓Le tube contourné proximal est un tube flexueux qui se détache de la capsule de Bowman ✓
L’anse de Henlé fait suite au tube contourné et se trouve dans les pyramides de Malpighi. Elle
comporte successivement deux parties :

• la branche descendante, rectiligne et grêle

• la branche ascendante rectiligne, réunie à la branche descendante par un coude. ✓ le tube distal
ou pièce intermédiaire fait suite à l’anse de Henlé. ✓le tube collecteur de Bellini fait suite au tube
distal. Il traverse la pyramide de Malpighi en augmentant progressivement de volume. Il s’unit aux
tubes collecteurs des autres néphrons et forme un canal volumineux qui s’ouvre au sommet de la
papille par un orifice, le pore urinaire.

LE NEPHRON LE CORPUSCULE DE MALPIGHI

❖ Les papilles rénales vont s'associer pour se déverser dans les calices. Les calices se rejoignent pour
former le bassinet (syn. Pelvis Rénal, syn. Pyélon) Finalement, le bassinet se jette dans l'uretère.

❖Le Lobe rénal : une pyramide de Malpighi et le parenchyme rénal qui l’entoure. Le Lobule rénal :
une pyramide de Ferrein et le parenchyme autour.

❖ Le néphron a une position précise : - Le glomérule est dans la corticale - L'appareil tubulaire est
situé à la fois dans la corticale et à la fois dans la médullaire : * Le TCP et le TCD sont dans la corticale
* L'anse de Henlé s'enfonce dans la médullaire : à la moitié si c'est un néphron court, au bout de la
médullaire si c'est un néphron long * Le canal collecteur traverse la corticale et la médullaire.
❑ L’appareil juxtaglomérulaire : L’appareil juxtaglomérulaire est une structure microscopique
endocrine située dans les reins et qui régule le fonctionnement de chaque néphron, permettant
l'adaptation de la volémie intravasculaire et de la pression artérielle. Il se compose de trois parties :
la macula densa, les cellules mésangiales extra glomérulaires et les cellules juxtaglomérulaires .
L'appareil juxta-glomérulaire est un des acteurs essentiels du système rénine-
angiotensinealdostérone : les cellules juxtaglomérulaires produisent la rénine. C - LA FONCTION DU
REIN reins ont quatre grandes fonctions :

1. L’élaboration de l’urine à partir de la filtration du sang. Lorsque le sang arrive aux reins par l’artère
rénale, il passe à travers les néphrons où il est débarrassé de certaines substances. Les déchets (urée,
acide urique ou créatinine et résidus de médicaments) et les éléments en excès sont éliminés dans
l’urine. Cette filtration permet en même temps de contrôler la teneur en eau et en ions (sodium,
potassium, calcium…) du sang et de la maintenir à l’équilibre. En 24 heures, ce sont 150 à 180 litres
de plasma sanguin qui sont filtrés pour la production d’environ 1 litre à 1,8 litres d’urine. L’urine est
au final composée d’eau et de solutés (sodium, potassium, urée, créatinine…). Certaines substances
ne sont pas, chez un patient sain, présentes dans l’urine (glucose, protéines, globules rouges,
globules blanc, bile)

. 2. La sécrétion de rénine, une enzyme qui participe à régulation de la pression artérielle.

3. La sécrétion d’érythropoïétine (EPO), une hormone qui stimule la formation des globules rouges
au niveau de la moelle osseuse.

4. La transformation de la vitamine D en sa forme active

2 - LES VOIES EXCRÉTRICES

Les voies urinaires assurent le recueil, le transport, le stockage et l'évacuation de l'urine. elles font
suite à la papille rénale et comprennent : - Un segment sus-vésical : calices, bassinets, uretères. - La
vessie. - Un segment sous-vésical: l'urètre. Les 2 premiers segments ont une structure comparable,
mais leur paroi s'épaissit au fur et à mesure que l'on s'éloigne du rein

. A- LE SEGMENT SUS-VESICAL

: A l'intérieur du rein, il existe une douzaine de petits calices (autant que de pyramides de Malpighi)
au fond desquels s'ouvrent les tubes collecteurs.; Les petits calices communiquent largement avec 2
ou 3 grands calices. Ces derniers se poursuivent par le bassinet qui représente le début des voies
urinaires extra rénales. C'est une dilatation de la partie haute de l'uretère. Ce dernier est un tube
étroit de 25 cm de long qui se jette dans la vessie. Les deux uretères s’abouchent dans la vessie à 4
cm l’un de l’autre . La paroi du segment sus-vésical est divisée en 3 plans qui sont, de dedans en
dehors : la muqueuse, la musculeuse et l'adventice

1) La muqueuse : comprend un épithélium et un chorion. - L'épithélium est extensible ; L’urothélium


est dit polymorphe, il change d’aspect selon que les conduits sont vides ou pleins. Les cellules ont la
capacité de s’étirer et de glisser les unes sur les autres. -Le chorion : Il est dense, dépourvu de
glandes et riche en fibres élastiques.

2) La musculeuse : Elle est formée de fibres musculaires lisses. Jusqu'au tiers inférieur de l'uretère,
elles s'organisent en 2 plans : Plan longitudinal interne. Plan circulaire externe : s'épaissit pour
former plusieurs sphincters : - Un sphincter autour de la papille. - Un sphincter pyélo -urétéral. - Un
sphincter autour de l'orifice urétéral de la vessie ( sa fermeture est assurée également par le muscle
vésical et est facilitée par la distension vésicale). Dans le tiers inférieur de l'uretère existe en plus un
plan longitudinal externe.

3) L’adventice : Elle est formée de tissu fibro -élastique renfermant des îlots adipeux Fonction du
segment sus vésical L’urine ne s’ écoule pas du bassinet dans l’uretère en un flux continu , mais est
propulsée par des contractions périodiques (ondes péristaltiques ) toutes les 20 à 30 secondes. ces
sondes péristaltiques débutent dans le bassinet et commandent l’ouverture de l’orifice urétérale;
celui-ci restent ouvert quelques secondes pour laisser passer l’urine puis se referme jusqu’à la
prochaine onde

. B - LA VESSIE

La vessie est un réservoir musculomembraneux contenant l’urine entre les mictions. C’est un organe
pelvien s’elle est vide ;et abdominopelvienne s’elle est pleine. Elle est très extensible et élastique . Sa
capacité physiologique est 300 à 400ml d’urine. Sa capacité maximale est 2 à 3litres d’urine ,encas de
rétention urinaire. Les rapports varient selon l’ état de vacuité et selon le sexe.

1- La face supérieur : Les anses grêles Le caecum l’appendice à droite Le colon sigmoïde à gauche L’
utérus chez la femme

2- La face antéroinférieure : Vessie vide : pelvienne répond de la superficie vers la profondeur: La


symphyse pubienne L’espace pré vésicale de RETZIUS Vessie pleine : devient abdominale et répond à
la paroi abdominale antérieure la peau le tissu sous cutanée

3 -La base Elle présente des rapports différents selon le sexe Chez l’homme : La partie inferieure : l’
urètre et la base de prostate La partie supérieure : les vésicules séminales les ampoules
différentielles et les uretères. chez la femme : La partie inferieure : l’ urètre et la face antérieure du
vagin La partie supérieure : le col utérin

4-Les bords latéraux: Vessie vide : L’ artère ombilicale Le canal diffèrent Chez l’ homme vessie pleine
Cul de sac latèro vésical 5- bord postérieur Chez l’homme : il contourne la convexité antérieure du
rectum chez la femme : il contourne l’isthme utérin L'ouraque est un canal fibreux virtuel
imperméable qui relie le pôle antérosupérieur de la vessie à l'ombilic ; Il permet de tirer la pointe de
la vessie vers le haut.

HISTOLOGIE DE LA VESSIE

la structure histologique de la paroi vésicale est adaptée aux importantes variations de volume que
subit l'organe. La musculature vésicale est adaptée au rôle de stockage de la vessie. La présence de
sphincters autours des 3 orifices assure la continence de l'urine et son émission lors de la miction.

1) La muqueuse : Elle présente une structure identique à celle de la muqueuse urétérale. Toutefois,
il existe quelques échanges d'eau et d'électrolytes entre l'urine et le milieu intérieur.

2) La musculeuse : Le muscle vésical ou Détrusor est un muscle lisse plexiforme très puissant. Les
faisceaux musculaires présentent des orientations préférentielles : Fibres internes longitudinales.
Fibres moyennes circulaires qui s'épaississent autour de l'orifice de l'urètre pour participer au
sphincter lisse de l'urètre. Fibres externes longitudinales. La musculeuse vésicale est richement
innervée par des fibres sympathique et parasympathiques (centres S2-S4) qui ont des effets
antagonistes et contrôlent le tonus du Détrusor Ce tonus est permanent. Il s'oppose au tonus du
sphincter lisse de l'urètre. Tout déséquilibre dans cette balance du tonus vésical s'accompagne de
troubles (rétention ou incontinence).
3) L’adventice : C'est un tissu conjonctif lâche en continuité avec le conjonctif du petit bassin. Une
partie de la face postérieure et des faces latérales de la vessie est revêtue par la séreuse péritonéale
La vessie est en rapport en avant avec la symphyse pubienne, cela la protège contre les chocs
antérieurs. Entre ces deux éléments se trouve l'espace pré-vésical de Retzius , il a un rôle
d'amortisseur pour la vessie du fait de la présence de tissu graisseux .

La fonction de la vessie la vessie stocke l'urine définitive jusqu'à ce qu’elle soit évacuée par l'urètre.
Cet écoulement de la vessie vers l'urètre est contrôlé par les sphincters urétraux qui ouvrent et qui
ferment le col de la vessie (c’est la miction). la miction se déroule chronologiquement par

: 1. l'atteinte de la capacité physiologique (300 ml) ;

2. les récepteurs à l'étirement de la paroi vésicale transmettent des influx nerveux aux centres
cérébraux supérieurs qui nous informent de l'envie d'uriner

; 3. la contraction du détrusor et relâchement du sphincter lisse ;

4. il y a miction par relâchement volontaire du sphincter externe, sous le contrôle de la volonté, par
l'intermédiaire des nerfs moteurs somatiques.

C- LE SEGMENT SOUS VÉSICAL

: L’URÈTRE

L'urètre est un conduit unique qui part du col vésical et permet à l'urine d'être excrétée de
l'organisme. L'urètre se termine par le méat urinaire localisé à l'extrémité du pénis chez l'homme et
au milieu de la vulve chez la femme. L'anatomie, la structure et le rôle de l’urètre diffèrent selon le
sexe. Chez la femme, l’urètre est très court (environ 3,5 cm), pour un diamètre de 6 mm environ, et
débouche sur la vulve entre le clitoris et l’ouverture du vagin par le méat urinaire. De part et d’autre
s’abouchent les glandes para-urétrales ou glandes de Skene. Il est divisé en deux parties, séparées
par le muscle utérovaginal : L’urètre pelvien, engainé par le sphincter de la vessie (muscle lisse).
L’urètre périnéal, qui est entouré par le sphincter urétral (muscle strié). Chez la femme l’urètre
conduit uniquement l’urine . Chez l’homme l’urètre mesure environ 15 cm et débouche à la fin du
pénis. Il est plus long que chez la femme, et il est composé de plusieurs parties ayant chacune une
fonction. L’urètre masculin est divisé en quatre parties, désignées selon leur localisation :

• l'urètre intra-mural ou "pré-prostatique" est situé au niveau du col vésical et il est entouré par le
sphincter vésical lisse .

• l'urètre prostatique : situé entre le col vésical en haut et le sommet de la prostate en bas, de
direction grossièrement verticale. on décrit sur sa paroi les orifices des canaux éjaculateurs, qui
transportent les sécrétions testiculaires vers l’urètre. Et les orifices des glandes prostatiques. Au
niveau de l’urètre prostatique se réalise le mélange des différentes sécrétions (testiculaires,
prostatiques) donnant le sperme .

• L'urètre membraneux : très court (1 à 2 cm), entouré par le sphincter externe strié de l’urètre. Il
est fixé dans le périnée. Cette portion de l’urètre est longée par les canaux excréteurs des glandes de
Cowper .

• l'urètre spongieux : lui-même divisé en deux portions : l’urètre périnéal, présentant un trajet
oblique en haut et en avant, recevant les sécrétions des glandes bulbo urétrales (glandes de Cowper),
et l’urètre pénien, mesurant 15-16 cm de long pour 5 mm de diamètre environ, situé sur la face
inferieure du pénis recevant les sécrétions des glandes de Littré. À sa partie terminale, on décrit une
petite dilatation appelée « fossette naviculaire », contenant elle-même un repli muqueux, la valvule.
L’urètre spongieux chemine au sein du corps spongieux, d’où il tire son nom. Chez l’homme l’urètre
conduit l’urine et le sperme

- LA VASCULARISATION ET INNERVATION DU SYSTÈME URINAIRE

LE REIN

La vascularisation artérielle du rein est assurée principalement par l'artère rénal qui vient
directement de l'aorte abdominale tandis que le drainage veineux est assuré par une veine rénal qui
transporte le sang filtré du rein vers la veine cave inférieure. Les artères et veines rénal pénètrent par
le hile rénal dans sa face interne concave. Les artères rénales sont 2 artères droite et gauche qui
naissent de l’aorte abdominale au niveau de L1. L’artère rénale gauche est plus courte que la droite.
Chaque artère rénale donne deux branches terminales : une branche antérieure et une branche
postérieure. L’ artère rénale est à la fois l’ artère nourricière et fonctionnelle du rein Les artères et les
veines présentent plusieurs subdivisions , jusqu'au glomérule . L'innervation du rein se fait par deux
systèmes : le système orthosympathique et parasympathique. L'innervation orthosympathique se fait
par des segments de la moelle spinale (T10 à L1) et l'innervation parasympathique est assurée par le
nerf vague (X).

LES URETERES

Les uretères sont vascularisés chacun par quatre artères : L'artère urétérique supérieure ( branche
de l'artère rénale). l'artère urétérique intermédiaire (branche de l'artère gonadique). l'artère
urétérique moyenne ( une branche de l'artère iliaque commune) . l'artère urétérique inférieure
( branche de l'artère du conduit déférent; chez homme. et branche de l’artère utérine chez la
femme)

. LA VESSIE

vascularise par les artères : pudendale interne et obturatrice. l’artère vésicale inférieure et vé
siculodéférentielle. l’artère ombilicale. Toutes sont des branches de l’artère iliaque Interne. L’URETRE
La vascularisation de l'urètre provient aussi de l’artère iliaque interne

INNERVATION

• Le rein est innervé par le plexus rénal qui accompagne et entoure l'artère rénale. Il est innervé par
le système nerveux sympathique et parasympathique.

• Les nerfs pelviens ; double contingent; volontaire ( plexus lobaire, plexus sacré, plexus pudendal et
coccygien) . Végétatif (plexus hypogastrique inferieur droit et gauche) ; il est sympathique et
parasympathique.

LA PHYSIOLOGIE RENALE
INTRODUCTION ET RAPPEL Les deux reins
==> fonction de filtration, sécrétion et réabsorption Le néphron est l’unité fonctionnelle du rein: 800
000 à 1 500 000 néphrons par rein Chaque néphron est constitué de : 1. D’un corpuscule rénal ou
corpuscule de Malpighi corpuscule rénale = capsule de Bowman + glomérule 2. D’un tubule rénal lui
aussi composé de : - tube contourné proximal - Anse de Henlé - tube contourné distal le tube
contourné distal débouche avec plusieurs autres tubes dans un tube collecteur commun: le tube de
Bellini, il se termine par un orifice au niveau de la papille. de BELLENI Le corpuscule rénale de
Malpighi Urine primitive

II – L’ équilibre hydroélectrolytique

A -L’EQUILIBRE HYDRIQUE

1) Le poids hydrique de l'organisme L’eau représente en moyenne 60 % du poids corporel chez


l’homme adulte, et 50 à 55 % chez la femme Cela signifie que, pour un homme de poids moyen (70
kg), la teneur en eau du corps est d’environ 42 litres. Cette valeur moyenne varie d’un individu à
l’autre, selon l’âge, le sexe et la condition physique ; en raison des différences dans la constitution du
corps humain (pourcentage de masse maigre et masse graisseuse). les femmes et les personnes
âgées ont une masse hydrique totale inférieure, les athlètes ont une masse hydrique totale
relativement élevée . La teneur en eau des différents organes dépend de leur composition, et varie
de 83 % dans le sang à seulement 10 % dans le tissu adipeux . 2) Les compartiments hydriques Les
2/3 du volume d’eau du corps appartiennent aux compartiments intracellulaire ≈ 28 L . Le tiers du
volume restant est dans le compartiment extra-cellulaire. Dans ce compartiment(extracellulaire) on
trouve le milieu intravasculaire (plasma ≈ 3 L), le liquide interstitiel, la lymphe et le liquide céphalo-
rachidien (≈ 11L). +lymphe+LCR 3) La composition des liquides organiques

➢Composés d'électrolytes (éléments ionisables) : Des sels inorganiques ; acides gras ; Certaines
protéines.

➢Et de substances non-électrolytiques : Sucre ; Lipide ; Urée ; Créatinine. Le milieu extra-cellulaire


est riche en sodium et en chlore alors que le milieu intracellulaire est riche en potassium et en
phosphore. L’eau se déplace d’un compartiment à l’autre par osmose, ses mouvements sont
étroitement liés aux électrolytes (équilibre hydroélectrolytique).

4) Echanges entre les compartiments Toutes les membranes de l’organisme sont perméables à l’eau,
aux petites molécules et aux substances dissoutes. les petites molécules (ions, glucose, …..) et les
substances dissoutes circulent librement entre les différents compartiments, de façon passive, selon
le gradient de concentration jusqu’à ce qu’il y ait une concentration équivalente de part et d’autre de
la membrane . les échanges d’eau entre les compartiments hydriques sont régis par des différences
de pression.

a) Les différences de pression hydrostatiques (filtration) : La pression hydrostatique est une poussée
qu'exerce l'eau sur la surface d'un corps immergé. L’eau se déplace des zones de hautes pressions
vers les zones de pressions plus basses • Par exemple : le sang dans les veines et les capillaires a une
pression hydrostatique supérieure à la pression ambiante : quand on ouvre une veine le sang coule
du vaisseau (pression la plus élevée) vers l’extérieur

b ) Les différences de pression osmotique (diffusion) La pression osmotique est une pression
d’attraction, exercée sur les molécules d’eau par des particules en solution. Autrement dit, à travers
une membrane, l’eau est attirée vers le secteur ou la concentration en molécules est la plus grande
et tend à diluer cet excès de concentration jusqu’à ce que les concentrations de part et d’autre de la
membrane s’équilibrent, c’est-à-dire que l’eau va du milieu le moins concentré vers le milieu le plus
concentré en particules. (= les pressions osmotiques)

. La pression oncotique est le nom donné à la pression osmotique exercée par les grosses molécules
(les protéines). Les protéines se comportent comme des éponges qui attirent l’eau et la retiennent.
Dans le plasma, les protéines ne peuvent traverser la membrane capillaire et attirent l’eau du secteur
interstitiel. Milieu extra cellulaire Milieu intracellulaire 5- L'équilibre hydrique Pour conserver notre
hydratation, les pertes en eau doivent être égales aux gains.

➢ L'apport hydrique, pour un adulte de poids moyen doit être de 2,5 L par jour. Cette apport se
retrouve sous 3 formes : - liquides ingérés (60 %), - l'eau contenue dans les aliments (30 %) - l'eau
produite par le métabolisme.

➢ La déperdition hydrique emprunte plusieurs voies : - évaporation par les poumons dans l'air
expiré (28 %), - la transpiration (8 %), les matières fécales (4 %) et par les reins dans l'urine (60 %).
Ces pertes en eau sont inévitables. l'alimentation et l'ingestion d'eau vont influés sur la concentration
et le volume de l'urine. L'augmentation de la concentration du plasma en soluté déclenche la
sensation de soif et la libération de l'hormone antidiurétique (ADH), ce qui a pour conséquence la
réabsorption de l'eau par les reins =urine concentrée. Et l’ inverse; si la diminution de la
concentration de soluté dans le plasma inhibe la soif, stoppe la sécrétion d'ADH, ce qui entraîne
l'excrétion d'eau par les reins, donc l'émission d’une grande quantité d'urine = urine diluée B –

L'ÉQUILIBRE ÉLECTROLYTIQUE

Il désigne généralement l'équilibre des ions inorganiques dans l'organisme et on va s'intéresser


principalement à 4 d'entre eux : sodium, calcium, potassium, magnésium. Les apports en sels
minéraux se font par l'eau et l'alimentation, alors que les pertes se font par: la transpiration, la
matière fécale et l'urine

. 1) Le rôle des ions sodium dans cet équilibre L'équilibration entre gains et pertes de sodium est la
principale fonction des reins. Le sodium représente 90 à 95 % des solutés présents dans l'espace
extra-cellulaire. C'est le seul ion à exercer une pression osmotique notable. Le taux de sodium :
NORMAL = 135 – 145 mmol/L Toute variation de la natrémie entraîne des mouvements hydriques
NA+ est : Totalement filtré. 99% est réabsorbé :75% réabsorbé dans le TCP Au niveau du TCD, le rein
décide de la quantité d’eau et de sel qu’il excrète ou réabsorbe grâce à 2 hormones :

Aldostérone Anti-diurétique (ADH) a) L'effet régulateur de l'aldostérone Une baisse de la


concentration plasmatique de sodium et une augmentation de la concentration de potassium dans le
sang entraîne une stimulation de la glande corticosurrénale, et provoque ainsi la libération
d'aldostérone dans le sang. Ce qui entraîne une augmentation de la réabsorption du sodium et une
évacuation du potassium et un retour à une concentration de sodium et de potassium normale.

c) L'hormone antidiurétique (ADH) C’est une hormone produite par l'hypothalamus et stockée dans
l'hypophyse. Elle est relâchée dans la circulation si l'osmolarité plasmatique augmente ou si la
volémie diminue. Le rein réagit en réabsorbant presque toute l'eau qui lui parvient. Donc, les urines
vont être concentrée Les troubles d’hydratation :

DÉSHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (DEC)

Diminution du volume du compartiment extracellulaire aux dépens des 2 secteurs vasculaire et


interstitiel. Elle est due à une perte nette de sodium et donc d’eau. Perte de poids parallèle au degré
de déshydratation Les signes cliniques: - Signe du pli cutané. - Hypotension artérielle orthostatique
avec tachycardie compensatrice réflexe - Choc hypovolémique lorsque les pertes liquidiennes sont
supérieures à 30 % - Oligurie avec concentration des urines en cas de réponse rénale adaptée à
l’hypovolémie (ne s’observe que lorsque la perte sodée est d’origine extrarénale)

- Soif HYPERHYDRATATION EXTRACELLULAIRE (HEC)

Augmentation du volume du compartiment extracellulaire, en particulier du secteur interstitiel, qui


se traduit par des œdèmes généralisés. L’HEC pure est due à une rétention iso-osmotique de sodium
et d’eau. Les signes cliniques: - des œdèmes périphériques généralisés, déclives, blancs, mous,
symétriques, indolores et donnant le signe du godet. - épanchement des séreuses (anasarque) :
épanchement péricardique, pleural, péritonéal (ascite) - œdème aigu du poumon - élévation de la
pression artérielle - quel que soit le siège : une prise de poids

DÉSHYDRATATION INTRACELLULAIRE (DIC

) diminution du volume intracellulaire due à un mouvement d’eau des cellules vers le secteur
extracellulaire secondaire à une hyperosmolarité plasmatique efficace Elle est due à une perte nette
d’eau libre et se traduit habituellement par une hypernatrémie . Signes cliniques : - somnolence, -
asthénie, - troubles du comportement à type d’irritabilité, - crise convulsive, - coma, - Soif -
Sécheresse des muqueuses, en particulier à la face interne des joues - Perte de poids

HYPERHYDRATATION INTRACELLULAIRE (HIC)

L’augmentation du volume intracellulaire est due à un transfert d’eau du secteur extracellulaire vers
le secteur intracellulaire du fait d’une hypo-osmolalité plasmatique. La traduction biologique en est
toujours l’hyponatrémie ([Na+] < 135 mmol/L). Signes cliniques -nausées, vomissements, -anorexie, -
céphalées, - obnubilation, - coma, -crises convulsives. - Prise de poids modérée - Absence de soif
voire dégoût de l’eau

2 ) le rôle du Potassium Principal cation intra-cellulaire ;

Normal = 3,5 – 4,5 mmol/L.

• Rôle majeur dans l’excitabilité musculaire excès ou déficit en K+ peut provoquer des troubles
graves de la contraction musculaire et de la conduction cardiaque. Si hypokaliémie par Diurétiques
(furosémide) , Excès de corticoïdes, Pertes digestives(Vomissements, diarrhées, abus de laxatifs) on
aura : - troubles du rythme Cardiaques - Constipation - Fatigabilité et hypotonie musculaire -
Dépression Constance de la kaliémie très importante L'aldostérone est une hormone
minéralocorticoïde sécrétée par les glandes surrénales principalement en réponse à une stimulation
par l'angiotensine 2 ou à une élévation de la kaliémie.

Elle a un rôle crucial dans le maintien de la volémie plasmatique et de la tension artérielle, ainsi que
de la kaliémie, via son action de réabsorption du sodium urinaire vers le sang et d’ excrétion de
potassium vers l'urine, au niveau des tubes contournés distaux du rein. Elle est un composant majeur
du système rénine-angiotensine-aldostérone

3) le rôle du calcium 99 % du calcium de l'organisme est dans les os . Le calcium extra-cellulaire sert
à la coagulation, à la perméabilité membranaire, à l'activité sécrétoire des cellules et il est nécessaire
à l'excitabilité musculaire. C'est l'ion le plus précisément dosé de l'organisme. Le taux normal du
calcium dans le sang doit être compris entre 90 et 105 mg/l chez l’adulte et il est contrôlée par 2
hormones :
a) La parathormone (PTH) hypercalcémiante Une hypocalcémie provoque la stimulation des glandes
parathyroïdes qui libèrent du PTH dans le sang. Ce PTH agit sur les os en augmentant l'activité des
ostéoclastes et en libérant du calcium, sur les intestins en réabsorbant le calcium. Hypercalcémie
donne l’effet inverse.

b) La calcitonine hypocalcémiante. Antagoniste de la PTH, c'est à dire qu'un taux élevé de calcium va
stimuler la thyroïde, va produire la calcitonine et ainsi inhiber la libération de calcium par les os et la
réabsorption du calcium au niveau de l'intestin et des reins.

4) le rôle du magnésium Il active les enzymes nécessaires au métabolisme des sucres et des
protéines. 50 % du magnésium est dans le squelette et les 50 % restant sont dans le cœur, les
muscles et le foie. Il est probable que l'augmentation de la concentration d'aldostérone dans le sang
favorise l'excrétion de magnésium par le rein.

III- L’ équilibre acidobasique

1 – définitions L'équilibre acido-basique

, ou homéostasie du pH est une fonction du corps humain qui vise à réguler le pH du plasma. Le pH
plasmatique varie normalement de 7,38 à 7,42. On parle d'acidose en cas de diminution du pH et
d'alcalose en cas d'augmentation de celui-ci. La régulation du pH fait appel à de nombreux systèmes
(la fonction respiratoire, le rein, les protéines, bicarbonates …etc.). Un acide : cède des H+ Une Base :
accepte des H+ Si pH < 7, la solution est considérée comme acide Si pH > 7, la solution est considérée
comme alcaline ou basique

II – l’ équilibre acidobasique L’organisme

utilise divers processus pour contrôler l’équilibre acidobasique. Ces mécanismes impliquent : Les
poumons Les reins Les systèmes tampons Il existe une chronologie de la mise en œuvre:

• Les systèmes tampons sont la première ligne de défense, limitant de grandes variations.

• L’augmentation de la ventilation est une réponse rapide, pouvant prendre en charge près de 75%
des perturbations de l’équilibre acide-base.

• Les reins sont beaucoup plus lents dans la mise en œuvre. Ils prennent en charge toutes les
perturbations résiduelles du pH. 1 - Les systèmes tampons Le système tampon est un système qui
permet d’absorber et neutraliser une partie de l’acidité et de l’acheminer ensuite vers un organe
d’élimination.

• Il existe 2 types de

systèmes tampons : - les tampons extracellulaires neutralisent les acides en dehors des cellules et les
véhiculent vers les organes responsables de leur élimination. Le système bicarbonate est un système
tampon extracellulaire. C’est le principal système tampon de l’organisme. - les tampons
intracellulaires neutralisent les acides à l’intérieur des cellules. L’hémoglobine est le système tampon
des globules rouges et les sels de calcium est le système tampon des cellules osseuses.

• Les tampons extracellulaires agissent beaucoup plus rapidement que les tampons intracellulaires.
• C’est la réaction CO 2 + H 2O H 2CO 3 H + + HCO3 – Qui régit le fonctionnement du système
tampon.

2 - Rôle des poumons Le corps maintient constamment l'équilibre acido-basique. Un des moyens de
régulation consiste en la variation de la vitesse de ventilation pulmonaire. En cas d'acidose, le corps
augmente la respiration, et vice-versa. La production d’ H+ à partir de CO2 et d’ HO2 est la source la
plus importante. Le CO 2 devra donc être éliminé de l’organisme 3 - Rôle des reins Les reins prennent
en charge les 25% de compensation que les poumons n’ont pas effectué. Les reins, bien que plus
lents à réagir, ont de puissants mécanismes de régulation du pH par excrétion de l'excès d'acide ou
de base. En cas d’acidose, les reins sécrètent des ions H+ dans l’urine et reconstituent la réserve de
bicarbonate.(HCO3-) En cas d’alcalose, les reins produisent des ions H+ et réduisent l’excès de
bicarbonate en l’éliminant dans l’urine. III -Fonction de filtration / épuration.

• Manger, boire, faire de l’exercice physique et tout simplement vivre produit des toxines dans notre
corps. Ces toxines sont des molécules produites par le fonctionnement normal de l’organisme.
Celles-ci, ainsi que l'excès d'eau, s'accumulent dans le sang qui les transporte vers nos reins, véritable
station d'épuration du corps.

• Les reins filtrent les substances toxiques indésirables et éliminent l'eau en excès via l'urine qui sera
stockée dans la vessie avant d'être évacuée. Le sang épuré, quant à lui, quitte le rein pour rejoindre
l'organisme.

• Le débit sanguin rénal est élevé, environ 600 ml/min, soit ¼ du débit cardiaque.

• Quand les reins ne fonctionnent pas on a recours à l’ épuration extra rénale ou hémodialyse

Le sang
I- DEFINITION

Le sang est un tissu conjonctif liquide circulant dans le corps de façon continue , grâce aux vaisseaux
et au cœur.il doit sa couleur rouge aux globules rouges ( composants cellulaire du sang). Son pH varie
entre 7,35 et 7,45. Le volume total du sang d’un adulte humain est de 5 litres

II – LA COMPOSITION DU SANG

Mise en évidence par sédimentation ou centrifugation du sang de deux fractions: Une phase liquide :
c’est le plasma Une phase cellulaire: ce sont les cellules sanguines qui baignent dans ce plasma.
représentent 45% du volume total du sang , ce qui correspond à l’hématocrite. Il faire la différence
entre le plasma et le sérum Le sérum est un liquide issu d'un caillot sanguin rétracté, dont la
composition est un peu différente de celle du plasma sanguin, car dépourvu en particulier du
fibrinogène. plasma = sérum + protéines de coagulatio

- LE PLASMA

il représente 55% du volume du sang ; c’est un liquide clair plus au moins jaune; dans lequel
baignent les éléments figurés. Il contient 90% d’eau et de différentes molécules. Certains éléments
sont ionises et ont importance dans l’ équilibre et l’hydratation Les principales molécules du plasma
sont : Matériaux organiques protidiques : enzymes (phosphatases….) Protéines de transport
( ferritine ….) protéines de coagulation ( fibrinogène …) immunoglobulines ( IG g; IG A…) Matériaux
organiques non protidiques : produits non azotes ( glucose, lipides ….) produits azotes
( urée ,créatine ,acide urique ….) acide lactique ….. Eléments minéraux : les sels de NA ,K, CA ,Mg …..
iode, fer ,cuivre ……

B - LES ÉLÉMENTS FIGURÉS DU SANG

Ces cellules représentent 45% du volume sanguin (hématocrite ) ce sont : 1) Les globules rouges ou
hématies, 5 (millions par mm3) 2) Les globules blancs ou leucocytes; 7 000 à 10 000 ( par mm3) qui se
répartissent en : Les polynucléaires ou granulocytes : 40 à 80 % des leucocytes monocytes : 2 à 10%
des leucocytes lymphocytes : 20 à 40 % des leucocytes 3) Les plaquettes : 200 à 400 000 / mm3.

1 ) - Les globules rouges

Les globules rouges sont des cellules anucléées dont le constituant essentiel est une hémoprotéine
de liaison de l'oxygène : l'hémoglobine (environ 14,5 g / 100 ml). Le rôle principal de ces cellules est
d'assurer le transport de l'oxygène et du gaz carbonique entre les alvéoles pulmonaires et les tissus.
Aspect en microscopie optique : cellule de 5 à 7 µ de diamètre d'aspect homogène, Son épaisseur est
de 1,8 µm. Son volume moyen est de 90 µm3. Le nombre de globules rouges est d'environ 5
millions/mm3, taux un peu plus élevé chez l'homme que chez la femme (5,7 et 4,5millions/mm3).
Aspect en microscopie électronique : Ce sont des cellules biconcaves, aplaties au centre ayant un
aspect de disque. Elles ne possèdent ni mitochondrie, ni ribosome, ni REG ni noyeau. La membrane
plasmique de l'hématie est le siège des antigènes qui déterminent les groupes sanguins (Système
ABO, système rhésus et autres systèmes érythrocytaires) qui sont des récepteurs portés par les
molécules de glycophorine.

La fonction des globules rouges : Le transport de l'oxygène et du gaz carbonique se fait par
l'intermédiaire de l'hémoglobine. la protéine d'hémoglobine est constituée de quatre unités de
globine (deux unités d'alpha-globine et deux sous-unités de bêta-globine) enroulées sur elles-mêmes,
avec au centre l'hème où se loge un ion fer (fer ferreux Fe2+). Chaque molécule d'hémoglobine
contient ainsi quatre atomes de fer. le taux normal d'hémoglobine (environ 14,5 g / 100 ml) Lorsque
l'oxygène arrive dans le sang, les molécules d'oxygènes se fixent au fer de l'hème. Une fois liée à
l'oxygène, l’hémoglobine devient l'oxyhémoglobine. À l'inverse, elle forme la carbhémoglobine
lorsqu'elle se lie avec le dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone est ensuite transporté par le sang
vers les poumons où il est expiré. On trouve également dans le sang circulant des réticulocytes,
globules rouges jeunes possédant quelques mitochondries et des ribosomes (moins de 1% des
globules rouges). les globules rouges ont une durée de vie de 120 jours. Les hématies la structure d’
hémoglobine 2) - Les globules blancs ou leucocytes Les globules blancs sont de l'ordre de 4 à 10
000/mm3. a . Les granulocytes polynucléaires Les granulocytes polynucléaires (polynucléaires) sont
produits dans la moelle osseuse et appartiennent au tissu myéloïde. Ils possèdent un noyau plurilobé
et ont pour fonction la phagocytose.

La phagocytose est l'absorption et la digestion de particules solides par une cellule. Il en existe 3
types :

✓ neutrophiles :Ce sont les polynucléaires les plus nombreux 40 à 75 % de l'ensemble des globules
blancs. leur fonction essentielle est la phagocytose de corps étrangers surtout des bactéries ; Leur
durée de vie est de l'ordre de 24 heures.

✓ éosinophiles :représentent 1 à 3 % des globules blancs. leur fonction s'exerce essentiellement au


cours des réactions allergiques ; Elles ont une demi-vie dans le sang circulant de 4 à 5 heures puis
passent dans les tissus (peau, poumon, tractus digestif) où elles restent 8 à 10 jours. La proportion
d'éosinophiles dans les tissus est 100 fois plus importante que celle du sang
✓ basophiles :Ces cellules sont les moins nombreuses des polynucléaires, (0 à 1 % de l'ensemble des
globules blancs). La durée de vie de ces cellules est de 3 à 4 jours. C'est la cellule des manifestations
allergiques de type immédiat

. b. Les monocytes Les monocytes sont produits dans la moelle osseuse et appartiennent au tissu
myéloïde. Ils possèdent un noyau ovoïde ou en fer à cheval et ont pour fonction la phagocytose. Ils
sont véhiculés par le sang jusque dans les tissus pour s'y transformer et se fixer, ils prennent alors le
nom de macrophages. Ils phagocytent des fragments de très grande taille .

c - Les lymphocytes: Les lymphocytes appartiennent au tissu lymphoïde et sont répartis dans les
ganglions lymphatiques, la rate, le thymus. ce sont des cellules de petites tailles, environ 7 µm de
diamètre avec un noyau occupant la quasi totalité de la cellule. Leur forme est régulière et arrondie .
La population lymphocytaire sanguine comprend 8 à 12 % de lymphocytes B, 70 à 80 % de
lymphocytes

T . cellules souches se trouvent dans la moelle osseuse. Une partie fournit des lymphocytes qui vont
aller directement dans les organes lymphoïdes, ce sont les lymphocytes B. Une autre partie va
transiter par le thymus pour se rendre ensuite en périphérie, ce sont les lymphocytes T.

Les lymphocytes T et B interviennent dans la réponse immunitaire Mais, de façon différente :

• les lymphocytes B sécrètent des anticorps qui attaquent et détruisent les éléments étrangers, on
parle alors de réponse de type humorale.

• les lymphocytes T, les détruisent directement, on parle de réponse de type cellulaire. 3) Les
plaquettes les plaquettes sanguines ou thrombocytes sont des cellules sans noyau formées dans la
moelle osseuse. Elles jouent un rôle indispensable dans la coagulation en contribuant à l’arrêt des
saignements, en prévenant ou stoppant les hémorragies. On en compte de 150 000 à 400 000 par
mm3 de sang. Lors d’une coupure, ces minuscules cellules colmatent la brèche en venant se coller
sur la surface. Grâce à leurs propriétés adhésives, les plaquettes s’accrochent les unes aux autres et
vont former un bouchon. Ensuite, différentes protéines du plasma vont renforcer ce « bouchon ».
Elles permettent alors la cicatrisation de la blessure et forment une croute rouge à la surface de la
plaie évitant la perte de sang c’est ce que l’on appelle la coagulation. La durée de vie des plaquettes
est très courte, elle est seulement de 7 jours

. III - LE ROLE DU SANG

Le sang est également appelé «organe liquide». Le sang est toujours en mouvement et est
transporté via un réseau de vaisseaux sanguins à travers pratiquement chaque partie du corps pour
assurer des fonctions vitales:

1. Le sang fournit de l'oxygène aux cellules de l'organisme et permet l'élimination du dioxyde de


carbone.

2. Le sang transporte des nutriments et des hormones aux différents organes ainsi il contribue à la
régulation de nombreuses fonctions : pression artérielle, pression oncotique, régulation du pH,
maintien de la température corporelle, etc.

3. Les plaquettes permettent au sang de coaguler au niveau des sites de lésion 4. Le sang apporte les
déchets aux reins et au foie pour s’en débarrasser 5. Rôle dans l’ immunité 1- le transport de
l’oxygène et du gaz carbonique

❖ l'oxygène est transporté selon deux moyens différents


: ▪ par dissolution dans le plasma l'oxygène est capable de se dissoudre dans le plasma . L'oxygène
dissout représente une quantité négligeable pour l'organisme mais elle a l'avantage d'être très
facilement utilisable par les cellules.

▪ Par combinaison à l'hémoglobine L'hémoglobine est une protéine capable de fixer quatre molécules
d'oxygène, elle sert de système de transport sanguin pour plus de 95% de l'oxygène. Dès son entrée
dans le sang, l'oxygène est pris en charge par l'hémoglobine qui devient ainsi de l'oxyhémoglobine
(HbO2). Le lien qui relie les deux éléments est suffisamment lâche et adaptable. Il peut se faire et se
défaire selon le besoin de l’organisme . Hb + O2 ↔ Hb – O2 L’Hb peut fixer différents gaz – affinité +
pour le CO2 – affinité +++ pour l’O2 - affinité ++++++++++++++++ pour le monoxyde de carbone (CO)
❖Le dioxyde de carbone est transporté par trois mécanismes majeurs.

▪ Le premier mécanisme de transport du dioxyde de carbone est le plasma sanguin, car certaines
molécules de dioxyde de carbone se dissolvent dans le sang.

▪ Le second mécanisme est le transport sous forme de bicarbonate (HCO3-), qui se dissout
également dans le plasma H2O + CO 2 CO 3 H 2 HCO 3 - + H +

▪ Le troisième mécanisme de transport du dioxyde de carbone est similaire au transport d'oxygène


par les érythrocytes e CO2 se fixe sur l’hémoglobine = hémoglobine carbaminèe

2 - transport des substances nutritives et fondamentales Le sang transporte des nutriments du


tractus intestinal aux cellules du corps, ce qui leur fournit de l’énergie. ces nutriments regroupent le
glucose, des aminoacides, des vitamines, des minéraux et des acides gras de l’eau.

Le sang transporte également quelques hormones sécrétées par les glandes du système endocrinien,
destinées à cibler des organes ou des tissus. le corps humain doit afficher une température intérieure
de 37° C.

Le sang transporte la chaleur à travers le corps vers tous les organes et rejette la chaleur excessive à
travers la peau par des vaisseaux sanguins dilatés. Si nécessaire, le rejet de la chaleur est soutenu par
la transpiration (évaporation de l’eau)

3 - l’ hémostase et la coagulation Les plaquettes contribuent à l’arrêt du saignement du fait de leurs


propriétés d’adhésion et d’agrégation :

elles colmatent les brèches des vaisseaux en s’étalant sur la surface lésée grâce à leurs propriétés
adhésives et en s’agrégeant les unes aux autres

elles vont former dans un premier temps un bouchon appelé « clou plaquettaire » qui sera consolidé
dans un second temps par l’activation de toute une chaîne de protéines coagulantes contenues dans
le plasma :

les facteurs de coagulation L’hémostase regroupe l’ensemble des phénomènes naturels qui
permettent l’arrêt du saignement en cas de blessure.

On distingue classiquement trois périodes interdépendantes: tout d’abord - l’hémostase primaire :


Les principaux acteurs de l’hémostase primaire sont les vaisseaux, les plaquettes et deux facteurs ( le
fibrinogène et le facteur von Willebrand (VWF), qui participent également à la coagulation. puis - de
la coagulation plasmatique qui permettent l’arrêt du saignement. Lorsque le clou plaquettaire est
formé sa structure doit être consolidée par les mailles d’un filet formé par la fibrine.

Cette fibrine se forme lors de la coagulation plasmatique et provient de la transformation du


fibrinogène en fibrine. Cette transformation est la conséquence de l’activation d’une série molécules
enzymatiques (facteurs de la coagulation) qui elles aussi circulent dans le sang sous forme inactive.
On parle de cascade de la coagulation.

- La troisième étape, la fibrinolyse, permet de dissoudre le caillot une fois qu’il a rempli son rôle et
de restaurer l’intégrité du vaisseau c’est l’ Inhibition de la coagulation. Représentation de
l’hémostase primaire kininogène de haut poids moléculaire (KHPM), prékallicréine

4 - Le sang apporte les déchets aux reins et au foie Le sang transporte les déchets vers des organes
qui les extraient et les traitent afin de les éliminer. Le sang est acheminé dans les reins par le biais
des artères rénales, puis quitte ces organes par les veines rénales. Les reins filtrent des substances
telles que l'urée, l'acide urique et la créatinine ; ils les extraient du plasma sanguin et les dirigent vers
les uretères. Le foie élimine également les toxines présentes dans le sang

. 5 - Rôle dans l’ immunité Les globules blancs, ou leucocytes, sont les éléments du sang permettant
de lutter contre les maladies. Ils ne constituent que 1 % du sang en circulation, mais ils se multiplient
lors d'une infection ou d'une inflammation.

IV - L’ORIGINE DU SANG

❑Le sang est fabriqué chaque jour par notre corps à un rythme effréné de plusieurs milliards de
cellules par jour. Les cellules du sang et le plasma ont des origines différentes. les éléments figurés du
sang, sont régénérées dans la moelle osseuse : c'est l'hématopoïèse.

❑alors que le plasma est composé à 90 % d'eau, et contient des protéines plasmatiques
synthétisées par différents organes : l'albumine est synthétisée par le foie ; le fibrinogène est
fabriqué par le foie et les mégacaryocytes ; les anticorps sont synthétisés par les cellules
immunitaires L'hématopoïèse

❑l’hématopoïèse est l’ensemble des mécanismes impliqués dans la production des différentes
cellules sanguines à partir de la cellule souche hématopoïétique.

❑ Chez le fœtus, L'hématopoïèse s’effectue au niveau du tissu conjonctif embryonnaire jusqu'au 2 -


ème mois. Elle est localisée dans le foie et la rate du 2 -ème au 6 -ème mois. Elle devient médullaire
(dans les os) à partir du 4 -ème mois ;Après la naissance l'hématopoïèse normale est localisée
exclusivement dans la moelle osseuse. Jusque l'âge de 5 ans, tous les os ont une activité
hématopoïétique.

❑Chez l’adulte ;seule la moelle osseuse des vertèbres, des côtes, du crâne, du bassin et de la partie
proximale du fémur assure le renouvellement des lignées sanguines.

❑ Toutes les cellules du sang sont produites à partir d'une même cellule indifférenciée dite cellule
souche multipotente ou cellule souche primitive qui a la capacité de reconstituer à long terme toutes
les lignées de l'hématopoïèse. les cellules souches possèdent deux propriétés caractéristiques. Elles
peuvent à la fois s'autorenouveler et se différencier.

❑L'auto-renouvellement C'est une multiplication des cellules multipotentes sans différenciation.


Cela permet de maintenir intact le stock de cellules souches primitives et donc de maintenir le
potentiel de l'hématopoïèse.

❑La différenciation C'est la capacité des cellules multipotentes, sous l'influence de facteurs de
croissance, de se diviser et de s'engager, de façon irréversible, vers une ou plusieurs lignées. cette
différenciation, se fait soit vers la lignée lymphoïde qui produit les lymphocytes, soit vers la lignée
myéloïde qui aboutit aux polynucléaires, aux monocytes, aux plaquettes et aux hématies La cellule
perd alors sa multipotence pour devenir un progéniteur ou une cellule souche pluripotente
différenciée ou engagée. Au terme de plusieurs divisions les cellules souches engagées perdent
progressivement leur potentiel de différenciation.

Les progéniteurs deviennent alors des précurseurs spécifiques d'une seule lignée sanguine. Ces
cellules sont alors les précurseurs identifiables sur un prélèvement de moelle osseuse. Les
précurseurs des lignées sanguines les plus immatures portent un suffixe en blaste . Les précurseurs
des lignées principales sont ainsi dénommés

: -Les lymphoblastes, précurseurs des lymphocytes

-Les myéloblastes, comme précurseurs des polynucléaires (l’image montre un myéloblaste qui se
caractérise par un très gros noyau)

-Les proérythroblastes, précurseurs des globules rouges (hématies)

-Les mégacaryoblastes, précurseurs des plaquettes

-Les monoblastes, précurseurs des monocytes lesquels se différencient en macrophages fonctionnels


qui migrent vers le compartiment tissulaire Les précurseurs avec le suffixe blaste , mûrissent et se
transforment en cellules plus matures dont le suffixe devient alors cyte

. Ces cellules sont plus mûres. Les modifications morphologiques liées à la maturation des cellules
sanguines sont communes aux trois lignée:

- La diminution de la taille des cellule

- La diminution de la taille du noyau de la cellule

- La disparition des nucléoles

- La condensation de la chromatine au niveau du noyau de la cellule. Seules les cellules « mûres »


fonctionnelles, vont passer dans le sang. Il s'agit des polynucléaires neutrophiles, éosinophiles et
basophiles, des hématies, des plaquettes, des lymphocytes et des monocytes

V – LES GROUPES SANGUINS ET TRANSFUSION

Dans la transfusion sanguine, ce qui importe est que les groupes sanguins des donneurs soient
compatibles avec ceux des receveurs. Les groupes sanguins sont déterminés par les facteurs suivants:
• Système AB0

• Facteur Rhésus Les transfusions de sang entre deux êtres humains n’ont pas seulement échoué
dans le passé par manque d’hygiène, mais surtout parce que l’on ignorait l’existence du système de
groupes sanguins. En effet, le sang toléré par l’un peut nuire à un autre.

1- LE SYSTÈME AB0 Chacun appartient à un des groupes sanguins A, B, AB ou 0 (zéro) La réparation


des groupes sanguins diffère d’un pays à l’autre . Étude de la prévalence des groupes sanguins ABO,
Rh et Kell: À propos de 3589 dons de sang dans une région du centre du Maroc

❑Caractéristiques des groupes sanguins Les antigènes A et B, situés à la surface des érythrocytes,
déterminent les groupes sanguins (A, B, AB et 0) et sont transmis de manière héréditaire . Le système
de défense de l’organisme, reconnaît les antigènes «naturels» qui font partie du «soi», et ne les
combat pas; il peut donc distinguer entre «personnel» et «étranger». Au cours des six premiers mois
de la vie, apparaissent néanmoins dans le sérum des anticorps complémentaires: anti-A chez une
personne de groupe B, anti-B chez une personne de groupe A anti-A et anti-B chez une personne de
groupe 0. Ainsi lorsque ces anticorps entrent en contact avec des érythrocytes non compatibles (p.
ex. transfusion de sang B chez une personne de groupe A), les anticorps se fixent sur la membrane
des globules rouges étrangers et provoquent leur destruction (hémolyse). Il s’ensuit que les
personnes possédant le groupe AB ne peuvent donner leur sang que pour des receveurs avec le
même groupe sanguin. Par ailleurs, les personnes dotées du groupe zéro peuvent donner leur sang
pour tout le monde. Celles-ci sont donc des donneurs particulièrement appropriés. Lors de la
transfusion sanguine, il faut Donc impérativement que les groupes sanguins du donneur et du
receveur soient pris en compte. Pour savoir qui peut donner son sang à qui, il suffit d’étudier la liste
suivante: AB : Receveur universelle O : Donneur universelle

❑ Hérédité

➢Les groupes sanguins sont transmis héréditairement. Le noyau de chaque cellule de l’organisme
humain contient une double série de chromosomes, formée chacune de 23 chromosomes. L’enfant
hérite une série de chromosomes de son père et l’autre de sa mère.

➢ Les facteurs héréditaires, appelés gènes, sont situés sur les chromosomes et déterminent tous les
caractères d’un individu, et donc également le groupe sanguin.

➢ On appelle génotype l’ensemble des gènes constituant le patrimoine génétique d’un individu, et
phénotype l’ensemble des caractères individuels correspondant à la manifestation visible du
génotype.

➢Un gène peut se présenter sous différentes formes, appelées allèles. Puisqu’un individu hérite un
allèle de chacun de ses parents, il possède, pour chaque gène, deux allèles

➢Le gène du système AB0 est localisé sur le chromosome n° 9. Il existe des allèles A, B et 0.

➢Alors que les allèles A et B sont de force équivalente, ils sont tous les deux plus forts que l’allèle 0,
raison pour laquelle on dit que A et B sont dominants par rapport à 0. Cette dominance est
responsable de l’expression phénotypique des groupes sanguins.

LE SYSTÈME LYMPHATIQUE ET IMMUNITE


Ensemble des mécanismes biologiques permettant à un organisme de :

- reconnaître et de tolérer ce qui lui appartient (le Soi)

- de reconnaître et de rejeter ce qui lui est étranger (le Non Soi).

Système immunitaire Ensemble des cellules dont le rôle est de défendre l'organisme contre des
microorganismes étrangers ou dangereux le système lymphatique appartient au système
immunitaire. Immunologie l’étude du système immunitaire et de ses réponses contre les germes
pathogènes Le système lymphatique est composé :

• D’un liquide: la LYMPHE

• D’un réseau de vaisseaux où circule la lymphe:

LES VAISSEAUX LYMPHATIQUES

• D’ORGANES ET TISSUS LYMPHATIQUES

Le système lymphatique associe deux notions :


➢d'une part un réseau, à sens unique, de vaisseaux lymphatiques (dit réseau lymphatique), dont les
vaisseaux naissent dans les différents tissus du corps pour rejoindre les ganglions, qui permettent la
circulation et le nettoyage de la lymphe et dans une certaine mesure la clairance de particules
insolubles .

➢d'autre part tous les organes où se trouvent de grandes quantités de globules blancs : les
ganglions lymphatiques, les tissus lymphoïdes associés aux muqueuses , la moelle osseuse, ainsi que
d'organes tels que la rate et le thymus. Ces tissus font partie du tissu lymphoïde à l'exception de la
moelle osseuse

II – configuration et fonctionnement du système lymphatique

A – LA LYMPHE

1- DEFINITION

La lymphe est un liquide biologique blanchâtre , circulant dans vaisseaux lymphatiques , et retourne
dans la circulation veineuse. Sa composition est analogue à celle du plasma sanguin : elle contient
des globules blancs, notamment des lymphocytes ; dépourvue de globules rouges, elle est plus
pauvre en nutriments que le sang, plus riche en déchets. Un corps humain moyen contient environ
huit à dix litres de lymphe, à comparer à ses cinq litres de sang. La lymphe coule dans un sens unique:
tissus → circulation sanguine et Pas de système de pompage

3 - FONCTION DE A LYMPHE

➢ Elle a un rôle nutritif : elle apporte au sang circulant les graisses absorbées au niveau des
chylifères de l'intestin grêle, sous forme de chylomicron.

➢Rôle de drainage et d'épuration: elle véhicule une partie des déchets cellulaires et les éléments
non utilisés par les tissus .

➢Elle joue un rôle très important dans le système immunitaire : en dirigeant les antigènes
microbiens depuis les tissus infectés vers les ganglions lymphatiques

. ➢ elle transporte des cellules du corps. Ainsi, elle joue un rôle particulier dans l'apparition de
métastases lors d'un cancer

. 2 - FORMATION DE LA LYMPHE

Au niveau des capillaires sanguins, se produit une transsudation du plasma et des globules blancs
vers le tissu irrigué produisant le liquide interstitiel. Dans ce liquide interstitiel baigne les cellules qui
y puisent une partie de leurs substances nutritives et y rejettent leurs déchets. Le liquide interstitiel
retourne ensuite dans le sang par les vaisseaux lymphatiques.

B – LES VAISSEAUX LYMPHATIQUE

les vaisseaux lymphatiques sont des structures valvulées à parois minces( des tubes); qui
transportent la lymphe à partir des tissus, via les ganglions lymphatiques, vers la circulation sanguine.
Ils sont organisés en réseau. Le réseau lymphatique est présent dans tout l'organisme à l'exception
du système nerveux central et des tissus non vascularisés comme des dents. Il est composé de deux
circuits distincts

: ➢ un pour le quart supérieur droit du corps (le conduit lymphatique droit),


➢ un pour le reste (le conduit thoracique). Ce réseau débute par des capillaires : les capillaires
lymphatiques, disposés en réseau; Aux capillaires lymphatiques font suite des vaisseaux plus gros :
les vaisseaux lymphatiques (collecteurs) puis les troncs lymphatiques sont constitués de la jonction
des vaisseaux lymphatiques collecteurs puis Les conduits lymphatiques en dernier deux gros
conduits: le conduit lymphatique droit et le conduit thoracique

. • le canal lymphatique droit. Long de 2 cm, il draine la lymphe du quart supérieur droit du corps : la
moitié droite de la tête, du cou et du thorax et le membre supérieur droit. Il se jette dans la veine
sous-clavière droite à la base du cou.

• le canal thoracique. Mesurant 40 cm, il recueille la lymphe du restant du corps : membres


inférieurs, pelvis, abdomen ainsi que le quart supérieur gauche du corps. Il naît dans l'abdomen par
un renflement, la citerne de chyle, traverse le thorax et vient se jeter à la base du cou dans la veine
sous-clavière gauche.

• Toutes les voies lymphatiques aboutissent donc au système veineux cave supérieur par deux
circuits distincts.

• A la différence du système cardiovasculaire, le système lymphatique ne dispose pas de pompe , le


transport de la lymphe est assurée grâce à la contraction des muscles adjacents, et à la présence de
valvules qui empêchent le reflux .. Les vaisseaux lymphatiques sont disposés de telle sorte que la
lymphe voyage à sens unique des capillaires sanguins vers le cœur. les canaux lymphatiques de
l'intestin grêle portent le nom de chylifères. Ils transportent une lymphe très riche en lipides
(triglycérides) qu'ils ont absorbés au niveau de la muqueuse des intestins au moment de la digestion ;
cette lymphe particulière est le chyle. De plus, à la base du conduit thoracique, une citerne a pour
rôle de stocker temporairement le chyle, c'est la citerne de Pecquet.

C - LES ORGANES LYMPHATIQUES

: les nœuds lymphatiques ils sont communément appelés ganglions ils se comptent par centaines et
leur taille varie entre 1 et 25 mm Ils ressemblent à des graines de haricot. et sont dispersés tout au
long du système lymphatique, bien que l’on retrouve certaines concentrations de ganglions au
niveau du cou, des aines, des aisselles à ces endroits, ils sont près de la surface pour être perçus au
toucher. D’ autres ganglions lymphatiques sont situés en profondeur dans l’organisme, par exemple
dans l’abdomen.

. L’objectif d’un nœud lymphatique, est de contenir la lymphe suffisamment longtemps pour que les
lymphocytes aient le temps d’agir. Lors d'une infection, les nœuds lymphatiques enflammés
augmentent de taille et peuvent être palpés facilement. Toute la lymphe transite via des ganglions.
Les ganglions lymphatiques contiennent des globules blancs spécialisés (par exemple, lymphocytes et
macrophages) qui ont pour fonction de phagocyter et de détruire les cellules endommagées, les
organismes infectieux et les particules étrangères. les amygdales sont des organes lymphatiques de
la gorge, en partie visibles au fond de la bouche. Elles jouent un rôle essentiel dans la défense
immunitaire car elles sont situées, au niveau du pharynx, à l'entrée des voies respiratoires. les
amygdales palatines sont les plus volumineuses, situées dans l'oropharynx de part et d'autre de la
luette (généralement visibles à l'ouverture de la bouche) ;

▪ Les amygdales linguales sont situées de part et d'autre de la langue, en bas ; ▪ Les amygdales
pharyngiennes (ou végétations adénoïdes) dans le nasopharynx ;

▪ Les tonsilles tubaires à proximité de l'ouverture de chaque trompe d'Eustache. L'ensemble des
amygdales constitue l'anneau de Waldeyer. La rate La rate est le plus gros organe lymphatique. Elle
est très vascularisée et située dans l'hypocondre gauche en regard de la 10e côte , accolé à la face
latérale de l'estomac. Elle est donc en position thoraco-abdominale et malgré sa topographie .il ne
fait nullement partie de l'appareil digestif : elle n'a ni fonction endocrine, ni exocrine, uniquement
des fonctions hématologiques et immunitaires. Elle est constituée de deux sortes de tissus : la pulpe
rouge : composée de sinusoïdes veineux qui contiennent beaucoup d'érythrocytes la pulpe blanche :
correspondant à des follicules lymphoïdes, intervenant dans l'immunité. La rate est en effet le plus
volumineux des organes lymphoïdes périphériques.

La rate a trois rôles :

1 - rôle dans l'immunité Elle intervient tout particulièrement dans le contrôle des infections

. 2 - rôle dans la régulation de la formation et de la destruction des éléments figurés du sang : on dit
que la rate est le « cimetière des globules rouges ».

3 - rôle dans le stockage des globules rouges, des lymphocytes et d'autres éléments figurés du sang.

LE THYMUS

Le thymus est un organe( glande ) situé dans la partie supérieure du thorax, plaqué à l'arrière de la
partie haute du sternum dite manubrium. Son activité et sa taille sont maximales au cours de la
puberté, avant d'involuer à l'âge adulte. Le thymus joue un rôle très important dans la mise en place
du système immunitaire chez l'enfant en assurant la maturation des lymphocytes T aussi appelés
thymocytes. Histologiquement, c'est un organe lymphoïde épithélial. Il fait partie, avec la moelle
osseuse, des organes lymphoïdes primaires. Il est entouré par une cloison conjonctive qui émet des
travées délimitant des lobules. Chaque lobule possède une partie périphérique sombre, le cortex, et
une partie centrale claire

la médulla Son rôle c’est la production et la maturation des lymphocytes T (globules blancs) qui
jouent un rôle dans les processus de défense de l'organisme (réactions immunologiques). Deux
hormones thymiques principales contrôlent les étapes de différenciation des pro thymocytes : la
thymopoïètine et la thymosine

FOLLICULES LYMPHOIDES le follicule lymphoïde désigne un corps globuleux caractéristique du tissu


lymphatique et composé de leucocytes. Les follicules lymphoïdes sont conçus pour fournir des
microenvironnements où se déroulent des processus de prolifération: les tissus lymphoïdes associés
aux muqueuses (MALT) dont : ▪ GALT (Gut- associated lymphoid tissue) formations lymphoïdes
digestives (plaques de Peyer), ▪ BALT (bronchus-associated lymphoid tissue) formations lymphoïdes
respiratoires, et d'autres formations lymphoïdes tissulaires. Les plaques de Peyer sont l'un des sites
d'induction de la réponse immunitaire dans l'intestin

LE SYSTÈME REPRODUCTEUR
I – DÉFINITION

Le système reproducteur d’un organisme, appelé aussi appareil génital ou reproducteur, est le
système biologique constitué de l'ensemble des organes anatomiques qui participent à la
reproduction. la reproduction est un processus biologique qui permet la production de nouveaux
organismes d'une espèce à partir d'individus préexistants de cette espèce. c'est un point commun à
tous les organismes vivants, assurant la continuité de l'espèce
. II – APPAREIL GÉNITAL FÉMININ

A - DEFINITION Le système reproducteur féminin

regroupe des organes génitaux externes et internes. La vulve et ses structures constituent les
organes génitaux externes. Les organes génitaux internes regroupent quant à eux un système
tripartite de canaux : les trompes utérines, l'utérus et le vagin. Ce système de canaux est relié aux
ovaires, les principaux organes de la reproduction.

B – ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE

1 - Les ovaires Les ovaires sont :

▪ Deux structures en forme d'amande mesurent 3 cm environ.

▪ Situés en arrière et de part et d’autre de l’utérus, dans le petit bassin.

▪ Recouverts par le pavillon muni de franges, les reliant à deux tubes musculeux: les trompes
utérines (ou de Fallope).

▪ ils sont reliés à l’utérus par les ligaments utéro-ovariens et aux trompes utérines par les ligaments
tubo-ovariens.

▪ La vascularisation artérielle : assurée par 2 artères l’artère ovarique et l’artère utérine coupe
sagittale de l’appareil génital féminin

▪ L'ovaire comprend un cortex et une médullaire

. L'épithélium ovarien, en continuité avec le péritoine, entoure l'organe. - Le cortex :tissu conjonctif
dense qui abrite les follicules ovariens. - La médullaire: zone conjonctivovasculaire, est en continuité
avec le hile de l'organe.

▪ Ce sont des glandes mixtes qui assurent une double fonction : - une fonction endocrinienne par
l'élaboration d'hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) - Une fonction exocrine par la
production des gamètes femelles.

▪ L’ovaire obéit à la sécrétion des gonadotrophines hypophysaires, les hormones folliculostimulante


(FSH) et lutéinisante (LH).

❑Ovogenèse et Folliculogenèse : L'ovogenèse: C’ est la formation des gamètes femelles (ovocytes


mûrs et fécondables) à partir des ovogonies. Ce processus commence dès la vie in-utero et se
termine à l'ovulation, à chaque cycle ovulatoire, durant la période d'activité génitale (entre la
puberté et la ménopause). Au cours de la vie in-utero, les cellules germinales primitives subissent de
multiples divisions mitotiques in utero se différencient en ovogonies (cellules mères diploïdes à 46
chromosomes) puis les ovogonies entrent en division méiotique incomplète donnant naissance à des
ovocytes I bloqués en prophase I de méiose (des cellules diploïdes à 46 chromosomes) Le nombre
d'ovocytes primaires diminue au cours de la vie; depuis la vie in utero jusqu’à la ménopause (fin de la
période d'activité génitale ) moment où il n y a plus d ’ovocytes Les ovocytes primaires (ovocyte I)
sont stockés dans les ovaires, à l'intérieur des structures cellulaires appelées des follicules
primordiaux Puis l’ ovocyte I va subir une maturation pour donner à l’ovulation un ovocyte II ( ovule)
prêt à être féconder.

❑ La folliculogenèse: Est l'ensemble des stades du développement d'un follicule ovarien primordial
donnant, à l'ovulation, un ovocyte mûr haploïde (à 23 chromosomes) : il s'agit du gamète femelle (ou
ovule) qui est prêt à être fécondé par un spermatozoïde. Est la formation, dans la partie corticale des
ovaires, des follicules mûrs (follicules de De Graaf) à partir des follicules primordiaux La
folliculogenèse commence aux environs du 5e jour du cycle menstruel par la sécrétion, au niveau de
l'hypothalamus, de la GnRH qui stimuler l'hypophyse qui secrète à son tour de la FSH et la LH La FSH
et LH déclenchent la folliculogenèse et la maturation des ovocytes au niveau des ovaires. Les stades
de la folliculogenèse qui se déroulent au cours de la phase folliculaire de chaque cycle menstruel
ovulatoire, c'est-à-dire du 1e jour du cycle menstruel jusqu’à l'ovulation (qui aura lieu le 14e jour du
cycle quand il s'agit d'un cycle de 28 jours) sont :

1- Le follicule primordial :

• structure cellulaire dans laquelle chaque ovocyte primaire (ovocyte I) bloqué en prophase I de
méiose entouré d'une seule couche de cellules folliculaires

• Le follicule primordial mesure environ 50 µm, avec un ovocyte de 1° ordre de 20 µm de diamètre.


2- Le follicule primaire

: Apparition de la zone pellucide qui sépare l'ovocyte de sa couronne de cellules folliculaires

. 3 - Le follicule secondaire ( pré-antral ou en voie d'accroissement) : Il s'agit d'un d'ovocyte I bloqué


en prophase I de méiose ; entouré par la zone pellucide qui la sépare de multiples couches de cellules
folliculaires entourées par une fine membrane entourée aussi par les cellules de la thèque interne à
fonction endocrine (elles sécrètent les androgènes au cours de la phase folliculaire du cycle
menstruel sous l'effet stimulant de la FSH hypophysaire). En périphérie de la thèque interne elle se
forme la thèque externe composée de couches de cellules fibreuses. Le follicule secondaire mesure
environ 200 à 400 µm, avec un ovocyte de 1° ordre de 100 µm de diamètre.

4- Le follicule antral (follicule à cavité ) : Il s'agit d'un d'ovocyte de I bloqué en prophase I de méiose ;
entouré par la zone pellucide puis de multiples couches de cellules folliculaires plus nombreuses que
dans le follicule secondaire ; formant une entité histologique appelée la " granulosa ". Sous
l’influence de la FSH, les cellules de la granulosa sécrètent un liquide (le liquide folliculaire) qui crée
au centre de la follicule une cavité (cavité antrale ou antrum). L'ovocyte dans le follicule antral est
plus mûr, génome de cet ovocyte (à 46chromosomes). Le développement ultérieur du follicule antral
vers la maturation est sous contrôle de la FSH et LH ; on observe l’apparition de récepteurs
hormonaux sur les cellules .

5 -Le follicule mûr (follicule de De Graaf) : Entre J1 et j5 de la phase folliculaire du cycle menstruel, il y
a dans l'ovaire une sélection d'un seul follicule, c'est le follicule dominant qui poursuit son
développement, une fois ce follicule dominant atteigne sa maturité survient l'ovulation.( 36 à 38
heures après les pics de LH et FSH). L'ovocyte qui était jusqu'à là, au stade d'ovocyte I ( bloqué en
prophase I de méiose à 46 chromosome), sous l'influence des pics de LH et FSH, il reprend sa méiose.
A ce stade de la reprise de la méiose, l'ovocyte primaire (I) va achever sa division méiotique pour
donner naissance à des cellules haploïdes (à 23 chromosomes) : ovocyte II Le follicule mûr, en
augmentant rapidement de taille (entre 25 à 30 mm) par l'accroissement du volume de sa cavité
antrale, sa paroi folliculaire s'approche puis perce la surface de l'ovaire, éclate et libère L’ ovule : c'est
l'ovulation. Le devenir du follicule de De Graaf , au sein de l'ovaire, après l'ovulation : Apres
l’ovulation le follicule de Degraf se transforme en corps jaune

• Si une grossesse survient, le corps jaune persiste sous l’influence de l’hCG (hormone
gonadotrophine chorionique) sécrétée par les cellules cytotrophoblastiques de la grossesse , il est
appelé le " corps jaune gravidique " ; sa présence est nécessaire pour maintenir la grossesse durant
les trois premiers mois de la grossesse.il assure une production massive de progestérone.
• Si la grossesse n'a pas eu lieu, le corps jaune arrête son développement , régresse en laissant une
petite zone fibreuse au sein du stroma ovarien, il est appelée " le corps blanc

". 2 - les trompes utérines

▪ ou trompes de Fallope sont deux conduits qui s’étendent de l’utérus aux ovaires

▪ elles mesurent de 10 à 14 centimètres de longueur. Leur diamètre va de 3 à 8 millimètres

. ▪ Chaque trompe est composée de quatre parties (de l’utérus vers l’ovaire) : - Partie interstitielle :
est un conduit cylindrique compris dans la paroi utérine elle-même - Isthme de la trompe : C’est un
segment tendu à peu près horizontalement ;conduit à parois épaisses et rigides - Ampoule : est un
segment souple, sinueux, et aplati. elle décrit donc une courbe concave en bas. - Pavillon de la
trompe ou infundibulum : Latéral, en forme d’entonnoir il est bordé de franges molles et découpées :
les franges de la trompe .

▪ Faisant communiquer la cavité péritonéale (latéralement, en regard de l’ovaire) et la cavité utérine,


elles assurent le transfert de l’œuf jusqu’à la cavité utérine

▪ La trompe est constituée de 4 tuniques superposées, de dehors en dedans - Une séreuse,


péritonéale, recouvrant la trompe, - Une tunique conjonctive sous-séreuse, ou cheminent vaisseaux
et nerfs. - Une musculeuse, composée de fibres lisses disposées en 2 plans : Externe, longitudinale et
interne, circulaire -Une muqueuse, très plissée, qui se continue par la muqueuse utérine en regard de
l’ostium utérin . Le Péristaltisme varie selon la phase du cycle .

▪ les trompes permettent : - l’acheminement de l’œuf vers l’utérus grâce aux mouvements ciliaire et
aux contractions de la musculature -nutrition de l’œuf par les sécrétions des cellules glandulaires( Le
liquide tubaire); La fécondation ne peut avoir lieu que dans l’ampoule -migration et survie des
spermatozoïdes depuis la cavité utérine jusqu’au lieu de la fécondation

▪ Elles sont vascularisées par Les artères tubaires branches de l’artère utérine, et branche terminale
de l’artère ovarique.

3 - L’utérus

▪ Est un organe musculaire lisse. Sa forme est globalement celle d'une poire, Situé dans la cavité
pelvienne, entre la vessie et le rectum.

▪ Il mesure environ 6 cm de long et 4 cm d’épaisseur

. ▪ Il est composé de trois parties : le fond utérin, le corps utérin et le col utérin, séparés par l'isthme,
rétrécissement entre la cavité corporéale et le canal endocervical

▪ Le col de l’utérus s’ouvre dans le vagin à chaque extrémité le canal cervical est ouvert par un
ostium interne et un externe.

▪ dans sa position normale, l'utérus est antéfléchi; antéversé

. ▪ La paroi utérine est faite de l’intérieur vers l’extérieur : - d'une muqueuse: l’endomètre. Cette
muqueuse, fortement vascularisée et riche en glandes, varie en épaisseur au cours du cycle
menstruel. - une couche intermédiaire est un muscle lisse appelé myomètre (à commande
involontaire) . -La partie la plus externe: la séreuse est recouverte pour la partie la plus supérieure
par le péritoine
. ▪ L'utérus se distend de manière spectaculaire au fur et à mesure du développement de l'ovule en
un embryon, puis en un fœtus en pleine croissance.

▪ En avant de l'utérus, on trouve la vessie et le pubis ; en arrière, le rectum ; latéralement, les ovaires
; en haut, le péritoine.

▪ Le système de suspension est formé par des ligaments, les lames sacro-recto génito- pubiennes qui
relient le pubis au sacrum, et par les muscles releveurs et les muscles du plancher du périnée. ▪
l'artère utérine assure l'essentiel des apports en nutriments et en oxygène de l'utérus, elle provient
de la division antérieure de l'artère iliaque interne.

▪ Le rôle principale de l’ utérus est de recevoir l'œuf fécondé vers le 7ème jour après la fécondation
et de fournir l'espace propice à son implantation et son développement ( jusqu’à la naissance).
l'endomètre de se développe et se prépare chaque mois à cette fonction. en l'absence de grossesse,
l'endomètre qui s'est préparé à recevoir un embryon est éliminé et expulsé par le vagin. Ce sont les
règles ou menstruations. 4- Le vagin

▪ C’est un conduit musculo-membraneux formé d’une muqueuse et d’une tunique musculaire


entourée d’une adventice.

▪ Il constitue un conduit dans lequel s’effectuent la copulation et le dépôt du sperme.

▪ Son extrémité inférieure est fermée par l’hymen (avant le premier rapport sexuel

COUPE TRANSVERSALE DU PELVIS

5- les organes génitaux externes ou vulve comprend

: a - le mont du pubis (aussi appelé mont de Vénus).

b - les grandes lèvres : il s’agit des replis de peau situés de part et d’autre de la fente vulvaire, les
grandes lèvres entourent les petites lèvres et le clitoris. À partir de la puberté, des poils apparaissent
sur leur partie externe.

c - les petites lèvres (aussi appelées les nymphes). Les petites lèvres ne présentent pas de poils (à la
différence des grandes lèvres). Elle ressemble davantage à une muqueuse. Elles ont pour rôle de
protéger l’entrée du vagin.

d - la partie externe du clitoris et son capuchon : le clitoris a pour unique fonction de procurer du
plaisir. Il est richement pourvu de terminaisons nerveuses. On peut le comparer au pénis car c’est un
organe érectile, qui se durcit au moment de l’excitation sexuelle, et qui est doté d’un corps
caverneux.

e - l’orifice de l’urètre (aussi appelé le méat urinaire).

f - le vestibule du vagin : c’est l’entrée du vagin. Il se situe entre les petites lèvres.

g- l’hymen : une membrane très fine qui recouvre partiellement l’entrée du vagin. Elle est
généralement rompue au moment du premier rapport sexuel.

h- le périnée : la peau et les muscles situés entre le vagin et l’anus. Le périnée joue un rôle dans le
plaisir sexuel et c’est lui que l’on doit rééduquer après un accouchement.

i- les glandes : la surface de la vulve est siège de différentes glandes. On trouve des glandes
sudoripares sur les grandes lèvres, des glandes sébacées sur les petites lèvres, glandes de Skene au
pourtour du méat urétral et les glandes de Bartholin localisées dans l’épaisseur et la partie
postérieure des grandes lèvres de chaque côté de l’orifice vaginal. La vulve a une fonction sexuelle
mais elle permet aussi la miction via le méat urinaire

. 6- les glandes mammaires (Les seins) La glande mammaire est une glande exocrine, qui assure après
l’accouchement la production de lait nécessaire a l’alimentation du nouveau né.

• Elle est développée chez la femme ,atrophique chez l’homme

• Les seins sont habituellement au nombre de deux et Caractérisée par la présence de trois zones
concentriques: ➢ Le mamelon ➢ L’aréole ➢ Peau péri aréolaire Elle est constitue:

✓ D’un tissu glandulaire en grappe constituée de 10 à 20 lobes. Le lobe est subdivisé en lobule . de
chaque lobe part un canal galactophore ou conduit lactifère. Les conduits lactifères convergent vers
le mamelon. Présentent une dilatation de 1cm avant de pénétrer dans le mamelon appelée: le sinus
lactifère Ils s’ouvrent au sommet du mamelon par des ostiums.

✓ D’un tissu adipeux et conjonctif

III - L’ appareil génital masculin

A – DÉFINITION L’ appareil génital masculin

est l'appareil reproducteur de l'homme. Il est composé des testicules dans leurs scrotum; des voies
spermatiques ( des cordons spermatiques, des épididymes, des canaux déférents, des canaux
éjaculateurs, urètre ), des vésicules séminales, de la prostate, et du pénis.

B – ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE 1)

Les testicules les testicules sont des structures de forme ovale situés dans les bourses( scrotum) ,
dont la longueur moyenne est comprise entre 4 et 7 cm et dont le poids moyen est compris entre 10
et 15 gr ; Leur pôle inférieur est fixé au scrotum par le gubernaculum testis ; Le pôle supérieur est
dans le prolongement du cordon spermatique .

En général, le testicule gauche est situé légèrement plus bas que le droit. Les testicules ont deux
fonctions principales : - fonction exocrine : Produire les spermatozoïdes (qui transportent les gènes
de l’homme),

- fonction endocrine : Sécréter la testostérone (la principale hormone sexuelle masculine). La


situation extra-abdominale des testicules leur permet de rester à une température inférieure à celle
du corps (33° à 34°C), condition indispensable à la formation de spermatozoïdes viables. Chaque
glande est enveloppée par une membrane fibreuse, forte, résistante, d'un blanc nacré, assez
analogue à la sclérotique, et qu'on nomme albuginée. LES ENVELOPPES DU TESTICULE 2) les voies
spermatiques conduits véhiculant et excrétant le sperme S’étendent des tubes séminifères à l’urètre.
Tubes droits Relient les canalicules séminipares au réseau testiculaire. Réseau testiculaire Ou: rete
testis = canalicules anastomosés Canaux efférents = structures coniques Relient le testicule à
l’épididyme . Épididyme = canal fin et pelotonné de 6 m de long Son rôle est le stockage et
maturation des spermatozoïdes nouvellement formés . compose de 3 segments :

• Tête: coiffe pôle supérieur

• Corps

•Queue: se continue par canal déférent .


Tubes droits Réseau testiculaire Canaux efférents Relient les canalicules séminipares au réseau
testiculaire. Ou: rete testis = canalicules anastomosés = structures coniques Relient le testicule à
l’épididyme Canal déférent C’est un conduit cylindrique, très ferme, 40 cm de long. Son rôle est : Le
transport et stockage des spermatozoïdes dans l’intervalle des éjaculations. Il fait suite l’ épididyme
Son trajet décrit : 5 portions : *Pelvienne *Iliaque *Inguinale *Funiculaire (dans cordon spermatique)
*Épididymo-testiculaire. le trajet du Canal déférent Le cordon spermatique Il suspend le testicule et l’
épididyme Il Contient: * pédicule vasculo‐nerveux des bourses. *Artère spermatique *Plexus veineux
antérieur et Postérieur *Compartiment antérieur <== Ligament Cloquet == >C-postérieur. *Artère
déférentiel *Canal défèrent. Il se termine par une zone dilatée: ampoule déférentielle Il rejoint le
vésicule séminale pour former: canal éjaculateur Canal déférent + Vésicule séminale = Canal
éjaculateur Canal éjaculateur C’est conduit long (2.5 cm) ,formé par l’union: ampoule déférentielle +
vésicule séminale Il traverse la prostate et s'ouvre dans l’ urètre prostatique.

❑ LA SPERMATOGENÈSE

➢la spermatogenèse, c’est le processus de production des spermatozoïdes dans les tubes
séminifères des testicules. Elle englobe les phénomènes qui, aboutissent aux spermatozoïdes,
gamètes mâles haploïdes (n chromosomes) à partir des spermatogonies, cellules souches diploïdes
(2n chromosomes)

➢ La spermiogenèse, dernière phase de la spermatogenèse, est quant à elle la différenciation des


spermatides en spermatozoïdes.

➢La spermatogenèse débute à la puberté, maximum vers 20–30 ans, ralentit vers la quarantaine
mais peut se poursuivre jusqu'à un âge avancé. La spermatogenèse est un processus lent et continu
demande 74 jours environ chez l'homme ; elle se déroule par poussées dans les tubes séminifères
➢dans les testicules de l'embryon les cellules germinales primordiales se différencient en
spermatogonies. Les spermatogonies restent inactives jusqu'à la puberté. , pendant la vie fœtale
jusqu'à la puberté, les spermatogonies sont bloquées et ne rentrent pas en méiose. Ensuite les
spermatogonies subissent une succession de mitoses avant de se différencier en cellules productrices
de spermatozoïdes.

➢ la spermatogenèse qui s'effectuent de façon centripète, depuis la spermatogonie située contre la


membrane basale jusqu'au spermatozoïde libéré dans la lumière .

➢La paroi du tube séminifère est formée d'un épithélium stratifié comprenant deux types de cellules
: -Les cellules de la lignée germinale disposées sur 4 à 8 couches (spermatogonies) -Les cellules de
Sertoli.

➢ les tubes séminifères sont entourés de tissu interstitiel formé de cellules de Leydig : cellules
endocrines qui sécrètent essentiellement de la testostérone ,elles constituent la glande interstitielle
du testicule

➢Trois hormones jouent un rôle important lors de la spermatogenèse : La testostérone LH


(hormone lutéinisante) FSH (hormone folliculostimulante)

➢LH et FSH sont produites par l'hypophyse tandis que la testostérone est produite dans les cellules
de Leydig.

➢Les tubes séminifères conduisent les spermatozoïdes nouvellement formés au canal épididymaire
dans lequel ils poursuivent leur maturation puis sont propulsés dans le canal déférent et mélangés
avec un ensemble de sécrétions provenant des glandes séminales, de la prostate et des glandes
bulbo-urétrales pour former le sperme lors de l'éjaculation ou éjaculat. Structure du spermatozoïde:
morphologie d'une forme typique 3)Verge C’est un organe masculin de copulation , parcouru par
l’urètre , s’ouvre au niveau du gland par le méat urétral Elle est situe

•En avant de: symphyse pubienne

•Au‐dessus et en avant des bourses. Elle est constitue de quatre organes érectiles : Gland , 2 corps
caverneux , Corps spongieux. Corps caverneux Deux formations cylindriques qui s'enfoncent dans le
gland chacun présente: Corps et racine . Deux corps caverneux fusionnent, formant deux gouttières
longitudinales et médianes : gouttière supérieure gouttière inférieure Où chemine le corps spongieux
traversé par urètre. Corps spongieux IL naît en arrière à partir d’un renflement = bulbe et entoure
l’urètre spongieux puis s’enfonce dans la gouttière inférieure des corps caverneux Il se continue en
avant par le gland. Gland Est une extrémité renflée et lisse du pénis ; il a la forme conoïde À son
sommet s’ouvre le méat urétral. Il est recouvert d'un repli cutané annulaire appelé prépuce Excision
du prépuce = circoncision 4) Glandes annexes Elles Prennent part dans la constitution du liquide
séminal . Les glandes annexes sont : -Les deux vésicules séminales , -La prostate , -Les deux glandes
bulbo‐urétrales (de Cowper) .

❑Vésicules séminales : Ce sont deux réservoirs sacculaires, allongés (5 à 6 cm) et bosselés attachés
à la face postérieure de la vessie Elles présentent trois segments : Fond , Corps ,Col . Elles secrètent le
liquide séminal riche en fructose pour nourrir les spermatozoïdes et contient beaucoup de
prostaglandines qui aident à la fécondation Cette sécrétion nommée liquide séminal est évacuée lors
de l'éjaculation mélangée avec les sécrétions prostatiques.

❑Glandes bulbo‐urétrales Ou glandes de Cooper ;Sont deux formations glandulaires arrondies de


part et d’autre du bulbe spongieux. Chacune se prolonge par un canal traversant le bulbe et s’ouvre
dans l’urètre.

❑ La prostate La prostate est une glande qui fait partie de l’appareil reproducteur masculin. Elle est
située sous la vessie, en avant du rectum, elle entoure le canal de l’urètre qui conduit l’urine de la
vessie vers l’extérieur. Chez l’homme jeune, la prostate est de la taille d’une prune (volume estimé à
20cm3 environ). Le rôle de la prostate est de produire du liquide prostatique (stockage dans vésicules
séminales). Ce liquide prostatique rentre dans la composition du sperme en se mélangeant avec les
spermatozoïdes en provenance des testicules. Le liquide prostatique n’est pas absolument
indispensable à la fécondité, mais il la favorise en apportant du volume au sperme émis ainsi que des
enzymes facilitant la pénétration des spermatozoïdes à travers le col utérin. Le sperme ainsi produit
passe ensuite dans l’urètre avant d’être éjaculé par le pénis.

Les cinqs sens


II - La vue

A – Définition

C’ est le sens qui permet d'observer et d'analyser l'environnement par la réception et


l'interprétation des rayonnements lumineux. L'œil est l'organe de la vue mais la vision, c'est-à-dire la
perception visuelle, nécessite l'intervention de zones spécialisées du cerveau (le cortex visuel) qui
analysent et synthétisent les informations collectées en termes de forme, de couleur, de texture, de
relief, etc.
B- Anatomie de l’œil

L'œil humain est l'organe de la vision de l'être humain ; il lui permet de capter la lumière, pour
ensuite l'analyser et interagir avec son environnement. L'œil humain permet de distinguer les formes
et les couleurs. La science qui étudie l'œil s'appelle l'ophtalmologie. L'œil humain est constitué d'un
globe oculaire mesure environ 2,5 cm de diamètre Il est formé de trois enveloppes, ou tuniques,
entourant une substance gélatineuse appelée le corps vitré. Les trois tuniques s'appellent la tunique
externe, la tunique moyenne, et la tunique interne .

1 -La tunique externe

: la sclère ou sclérotique :

qui forme le « blanc » de l'œil. C’est la tunique externe , la plus résistante des tuniques de l'œil ; elle
le protège des dégâts mécaniques et soutient sa structure ; elle est percée en avant d'un orifice pour
la cornée. La conjonctive est une muqueuse transparente qui recouvre la partie antérieure de la
sclérotique et qui produit un mucus lubrifiant. La cornée est une membrane transparente circulaire
et bombée vers l'avant qui permet le passage des rayons lumineux, située au centre de la partie
antérieure de l'œil ; elle est en continuité avec la sclérotique et la conjonctive

. 2 -La tunique moyenne

: La choroïde est une membrane vascularisée qui assure la nutrition de la rétine. Les cellules de cette
tunique renferment un pigment, la mélanine, qui lui donne une couleur brun-foncé, afin que les
rayons ne pénètrent que par la pupille. La choroïde forme en avant l'iris. L'iris donne la couleur à
l'œil. Il est percé en son centre par une ouverture circulaire, la pupille, qui se dilate ou se contracte
selon l'intensité de la lumière, grâce à l'action des muscles lisses de l'iris. La pupille laisse passer la
lumière. Le diamètre de son ouverture s'adapte automatiquement à l'intensité lumineuse perçue. Le
corps ciliaire sécrète l'humeur aqueuse. Il contient un réseau de muscles qui permettent de modifier
la courbure du cristallin afin de rendre la vision nette

. Le cristallin est un petit disque fibreux, transparent et flexible qui permet de focaliser l'image sur la
rétine en fonction de la distance

3 - La tunique interne :

La rétine C’est la tunique sensible de l'œil. Elle est formée de cellules sensorielles, les cônes (vision
diurne=jour) et les bâtonnets (vision nocturne=nuit), et de cellules nerveuses, les neurones. La
macula encore appelée tache jaune, est une zone de la rétine située au fond de l’œil. Elle contient la
fovéa centralis, endroit où l’acuité visuelle est la meilleure., car elle est formée de nombreuses
cellules visuelles. La tache aveugle ou papille, est la zone où les fibres se réunissent pour former le
nerf optique, qui ne renferme aucune cellule photosensible.

La fovéa est une petite zone de la rétine sensible aux couleurs et sert pour la précision de la vision.
Le nerf optique est formé du regroupement des fibres nerveuses de la rétine et conduit l'information
visuelle au cerveau

4 -Les annexes de l’œil L'orbite est une cavité osseuse recouverte d'une membrane fibro-élastique
(la périorbite), qui joue un rôle de protection . Les muscles oculomoteurs servent aux déplacements ;
chez l'humain, on distingue : quatre muscles droits : droit supérieur, droit inférieur, droit interne (ou
médial) et droit externe (ou latéral), deux muscles obliques : grand oblique (ou oblique supérieur) et
petit oblique (ou oblique inférieur) ; La paupière est une membrane permettant une isolation plus ou
moins importante du rayonnement électromagnétique, l'étalement du film de larmes, et la
protection de la cornée ; La glande lacrymale, située en haut et en dehors, sécrète 40 % de nos
larmes, le reste étant produit par des glandes accessoires. Fond d’œil

C - Le mécanisme de la vision

1. L’œil perçoit les ondes émises par une source lumineuse.

Il fonctionne comme une chambre noire. La vue commence lorsque la lumière reflétée d’un élément
extérieur entre dans l'œil.

2. La cornée oriente ces rayons lumineux vers le centre de l’œil. Le cristallin, lentille biconvexe
comme dans un appareil photo, effectue la mise au point de l’image perçue et la retourne.

3. L’iris, en se rétrécissant ou en s’agrandissant, contrôle la quantité de lumière entrante : moins il y


a aura de lumière, plus la pupille, l’orifice central qui le perce, sera dilatée.

4. La rétine focalise la lumière et transforme les rayons lumineux en stimulations physiologiques le


long du nerf optique. La rétine est composée de capteurs :

des bâtonnets, pour distinguer les lumières de faible intensité, voire nocturnes, et des cônes, pour
percevoir les lumières vives et différencier les trois couleurs que sont le rouge, le vert et le bleu. La
rétine comporte également une tâche jaune, autrement appelée "fovéa", qui détermine le
mouvement et les couleurs dans leur détail.

5. La rétine se termine par le nerf optique.

L’œil n’interprète pas les images qu’il reçoit. Il les code en un influx nerveux qui est envoyé dans la
zone occipitale du cerveau, au niveau de la nuque, par le nerf optique. 6. Le cerveau regroupe et
analyse l’ensemble des informations et modélise une image exact

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