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ISSEP Ksar-Saïd

1ère année TC - Semestre 1

Le système Respiratoire

Présenté par:
Amel Tayech
2023-2024
Objectif général

Décrire l’anatomie et la physiologie du


système respiratoire au repos
Objectifs intermédiaires

Décrire et schématiser les différentes parties qui


constituent le système respiratoire

Décrire les réponses ventilatoires au repos


Objectifs spécifiques

1. Décrire l’anatomie du système respiratoire


2. Identifier et décrire les poumons
3. Décrire la physiologie du système respiratoire (Echange
gazeux)
4. Décrire le fonctionnement des alvéoles
5. Décrire le processus physique d’échange gazeux
6. Décrire le processus chimique d’échange gazeux
Introduction
Introduction

La respiration est un phénomène


automatique et inconscient.

Le centre de contrôle de la
respiration est le bulbe rachidien
avec des ramifications nerveuses
jusqu’aux muscles respiratoires →
la respiration est de ce fait
essentiellement réflexe (autonome).
Introduction

Le système respiratoire a un rôle essentiel. Sa fonction principale


est de :
Apporter de l’O2 aux cellules de l'organisme.
Débarrasser l'organisme des déchets : CO2 (gaz carbonique en
excès).
Maintenir à un niveau normal les paramètres sanguins (mesure
par les gazes du sang : paO2, paCO2, SaO2 et pH)
quelles soient les demandes de l'organisme : repos, sommeil,
effort de la vie courante, marche, montée d’escalier, effort intense
de type sportif.
Le transport de l’O2 et du CO2 dépendent de 4 processus distincts :
1. la ventilation pulmonaire (mouvement des gazes dans et hors
des poumons)
2. la diffusion alvéolo-capillaire
3. le transport de l'O2 et du CO2 par le sang
4. le passage des gaz des capillaires vers les tissus (respiration
cellulaire)
ANATOMIE DU SYSTEME RESPIRATOIRE

Le système respiratoire est composé de haut en bas :


du nez (narines)
de la bouche
du pharynx
du larynx
de la trachée
des deux bronches
primaires (droite et gauche)
qui rentre dans les poumons
des bronchioles
des conduits puis des sacs
alvéolaires.
ANATOMIE DU SYSTEME RESPIRATOIRE

On divise classiquement le système ventilatoire en deux parties.

Les voies aériennes supérieures

Les poumons
Les voies aériennes supérieures

L’air pénètre par les narines dans les fosses nasales où il se réchauffe et
s’humidifie. Il circule dans l’arrière gorge puis passe dans la trachée par le
larynx. Ce dernier est un volumineux conduit toujours béant grâce à un
empilage d’anneaux cartilagineux. Son ouverture peut être fermée (lors de
la déglutition) par le jeu de la luette et de l’épiglotte sur la glotte.
Les poumons

Les poumons sont 2 masses spongieuses, séparées par le cœur et le


médiastin. Ils occupent la majeure partie de la cage thoracique, espace
limité par les côtes et fermé en dessous par un muscle puissant en forme de
cloche ou d’accent circonflexe: le diaphragme.
Les poumons

Le poumon droit présente 3 lobes séparés par 2 scissures.


Le poumon gauche présente 2 lobes séparés par une scissure.
Les poumons
Les poumons sont entourés par une séreuse qui le protège. Cette séreuse
est appelée la plèvre. Elle est constituée de deux feuillets :
un feuillet pariétal (qui enveloppe la cavité thoracique).
un feuillet viscéral (qui enveloppe le poumon)

Entre ces deux feuillets, il y a la cavité pleurale qui est tapissée par un film
liquidien (liquide pleural) qui va permettre le glissement et donc les
mouvements des poumons vers le haut et vers le bas.
LES ZONES FONCTIONNELLES DU POUMON

Il y a 2 zones fonctionnelles :
une zone conductive qui sert de passage de l'air mais surtout de filtre pour
l'air inspiré : inclus la bouche, le nez, la trachée, les bronches et les
bronchioles
une zone respiratoire qui permet les échanges gazeux grâce à ≈ 300
millions d'alvéoles : inclus les bronchioles, les conduits alvéolaires et les
sacs alvéolaires. Cette zone représente une grande surface d’échange pour
la diffusion de l’air (≈ 60 - 80 m2)= (surface d’un terrain de tennis).
L'air qui va atteindre les poumons est réchauffé et saturé en vapeur
d'eau. Ces deux phénomènes (réchauffement et humidification)
permettent de maintenir la température corporelle.
LA MECANIQUE VENTILATOIRE

La ventilation est un phénomène périodique qui consiste en


une succession de mouvements d’inspiration au cours
desquels un volume d’aire est inspiré et de phénomènes
d’expiration au cours desquels un certain volume d’air est
rejeté ou expiré. Ce sont donc des processus qui président à
l’entrée et à la sortie d’air des poumons.

Les courants gazeux s’établissent toujours d’une zone de haute


pression vers une zone de basse pression. Toute variation de
volume entraine une variation de pression (La loi de Boyle-
Mariotte).
LA MECANIQUE VENTILATOIRE

1) L’inspiration : un phénomène actif


L’inspiration est un phénomène actif au cours
duquel le volume thoracique augmente.
En revanche la pressions alvéolaire (ou la
pression des poumons) diminue. Cette pression
devient alors inférieure à la pression
atmosphérique. Ce phénomène va donc
permettre l’entrée de l’aire (environ 21%
d’O2, 78% d’azote (N) et une toute petite
partie de CO2 (0.03%)) de la bouche et du
nez vers les alvéoles. On dit que ce
phénomène agit selon un gradient de
pression (c'est-à-dire par différence entre
les pressions à l’intérieur et à l’extérieur du
poumon) (La loi de Boyle-Mariotte).
L’augmentation du volume pulmonaire se produit par la contraction
des muscles inspiratoires. Ces muscles augmentent la dimension de
la cage thoracique dans toutes les directions (augmentation du
diamètre dans le sens vertical, dans le sens transversale et dans le
sens antéro-postérieur).
Le muscle principal de l’inspiration est le diaphragme.
Lors de l’inspiration il va s’abaisser et pousser le
volume de la cage thoracique vers le bas. C’est un
muscle plat, dit rayonné et qui s’étend entre le thorax
et l’abdomen.

Les intercostaux externes : ce sont


des muscles situés entre les côtes. Ils
sont donc responsables de l’élévation
des côtes vers l’extérieur et de
l’élévation de sternum vers l’avant.
2) L’expiration : un phénomène passif

L’expiration est un phénomène passif qui résulte de la relaxation des


muscles inspiratoires et du retour élastique du tissu pulmonaire. Etiré lors de
l’inspiration, le poumon revient ensuite à sa position de base.
A l’expiration de repos on observe donc, grâce au relâchement des muscles
inspiratoires, une diminution du volume à l’intérieur du poumon et donc une
augmentation de la pression alvéolaire. Cela entraine une diminution du
diamètre des poumons et des bronches. La pression intra alvéolaire va
devenir supérieure à la pression atmosphérique. Cela va donc entrainer la
sortie de l’air des poumons vers l’extérieur par gradient de pression.
L’expiration forcée est un phénomène actif. Elle met en jeu les muscles
intercostaux internes, les muscles de la paroi abdominale notamment le
grand droit de l’abdomen et les obliques internes (abdominaux). Lorsque
ces muscles se contractent, ils poussent le diaphragme vers le haut alors
que les côtes sont poussées vers l’intérieur et vers le bas. Cela va donc
augmenter la pression intrapulmonaire et diminuer le volume thoracique.
Circulation et échanges gazeux

Le système ventilatoire, assure le renouvellement


des gaz à partir de l’air extérieur dans les alvéoles
pulmonaires.

La respiration se définit comme un échange d’O2 et de


CO2 entre le corps et le milieu. Elle se déroule en
deux étapes :
a) La ventilation assure le renouvellement de l’air
b) La diffusion assure les échanges au niveau des
cellules

Le système circulatoire, transporte les nutriments et


l’ O2 et élimine le CO2 et les toxines
Circulation et échanges gazeux

- La ventilation pulmonaire qui permet le transfert de l’O2 de


l’air que nous respirons aux alvéoles pulmonaire
- La diffusion pulmonaire qui permet le passage de l’O2 à
travers la membrane alvéolo-capillaire des alvéoles aux
globules rouges qui sont dans les capillaires pulmonaires
- La circulation des globules rouges des poumons jusqu’aux
tissus grâce au cœur (grande circulation: systémique)
- La diffusion de l’O2 du sang qui irrigue les tissus jusque
dans les cellules
- L’utilisation de l’O2 par le métabolisme cellulaire pour
produire de l’énergie
- L’élimination du CO2 (produit par la combustion de l’O2) par
l’expiration
Circulation et échanges gazeux

La respiration cellulaire correspond à la consommation d’O₂ au


niveau de la cellule pour dégrader le glucose et les lipides en
produisant du CO₂ (déchets de dégradation ) .

l’apport d’O2, le rejet de CO2 et d’H2O produit de la combustion.


Ce sont les échanges gazeux.
Les globules rouges ou hématies

Les hématies sont des cellules sans noyau qui se chargent du


transport de l’O2 et du CO2 dans le cadre des échanges
gazeux.

Hématie + O2 = oxyhémoglobine
Hématie + CO2 = carbhémoglobine = carbohémoglobine
Circulation et échanges gazeux

Les échanges gazeux se déroulent en deux


étapes: une phase alvéolaire et une phase
tissulaire. Le sang joue le rôle de transporteur
de l’une à l’autre.
Le processus physique d'échanges gazeux :

L’étape alvéolaire :

C’est l’étape primaire des échanges


gazeux. La différence de pression (P)
des gaz entre l’air alvéolaire et le sang
permet les échanges gazeux qui se font
par simple phénomène de diffusion au
travers de l’épithélium alvéolaire.

Les alvéoles ont pour principales


fonctions d'enrichir le sang d'O2 et
d'éliminer du sang le CO2 évacué par
l’expiration.
Le processus physique d'échanges gazeux :
ECHANGE GAZEUX A TRAVERS LA MEMBRANE ALVEOLOCAPILLAIRE:
La diffusion alvéolo-capillaire des gaz se fait à travers la membrane alvéolo-capillaire.
Cette membrane se trouve entre les alvéoles et les capillaires, et présente une surface
très importante et fine, ce qui permet à l’O2 de passer facilement. Sa surface augment
avec l’effort. Elle est de l’ordre de 70m² au repos et d’environ 120m² à l’exercice. L’O2
traverse par gradient de pression (c'est-à-dire d’une zone de haute pression vers une
zone de basse pression) la membrane alvéolo-capillaire.
Le processus physique d'échanges gazeux :
L’étape tissulaire :
l’étape tissulaire permet à l’O2 de diffuser dans les
cellules et au CO2 d’en sortir.

Au fur et à mesure de son parcours dans notre


corps, le sang libère des molécules d’O2. Ces
molécules se fixent sur les cellules qui en
contreparties, rejettent du CO2.

Grâce à la différence de pressions entre le sang


et les tissus que peut se faire ce prélèvement de
l’O2 et le rejet du CO2.

Une fois l’O2 livré à la cellule, l’hémoglobine


continue son rôle de transporteur en ramenant
vers les poumons le CO2 sous forme combiné
(carbohémoglobine). Pendant la phase de
descente et lors du séjour au fond, l’azote (N)
passe du sang vers les cellules alors que le
phénomène s’inverse à la remontée.
Le processus Chimique d'échanges gazeux :
Au niveau pulmonaire:
Le processus Chimique d'échanges gazeux :
Au niveau pulmonaire: Mode de transport de l’O2 : (processus
chimique)

Des son arrivée en provenance des alvéoles, l’O2 commence à se


dissoudre dans le plasma.
Il peut demeurer ainsi ou se combiner à l’hémoglobine pour former
l’oxyhémoglobine (HbO2).
TRANSPORT DE L’O2 ET DU CO2 DANS LE SANG :

Le transport de l’O2:

Le transport de l’O2 se trouve sous deux formes:

1. 2% de l’O2 est transporté sous forme dissoute.


2. 98% de l’O2 est lié à l’hémoglobine des globules rouges (sous forme
combiné = l’oxyhémoglobine).
TRANSPORT DE L’O2 ET DU CO2 DANS LE SANG :

Cela signifie que lorsque l’on est en carence de fer, on a une diminution du
transport d’O2, donc une moins bonne oxygénation et donc les oxydations ne
se font pas correctement. Ce qui va engendrer une fatigue musculaire du à
ce manque de fer, ce qui fait que l’hémoglobine n’arrive plus à capter l’O2.

Les sportifs utilisent beaucoup d’O2 et donc le fer peut venir à manquer en
cas de déséquilibre alimentaire. Il faut donc prêter attention à l’alimentation
du sportif.

Dans le cas d’une anémie (diminution de la quantité sanguine), on peut aussi


avoir une diminution du transport d’O2. Chez les filles, lors de la période des
règles, il peut y avoir une baisse des performances car il y a une perte de
sang. Si cette perte de sang est importante, il peut en effet apparaitre une
oxydation perturbé, diminué.

Dans les muscles, l’O2 est transporté par une molécule très semblable à
l’hémoglobine. Cette molécule c’est la myoglobine.
TRANSPORT DE L’O2 ET DU CO2 DANS LE SANG :

Le transport du CO2 : Le CO2 produit par les tissus diffuse


dans le sang (processus physique), est transporté aux poumons
pour être expulsé. Le CO2 est lui aussi transporté sous deux
formes:
1.Sous forme dissoute: 5% à 10% du CO2 dissous dans le
plasma.
2.Sous forme combinée: Le CO2 restant se combine dans les
hématies sous deux formes: 60% à 70% en bicarbonates de
potassium (KHCO3), et 25% à 30% forme avec l’hémoglobine
la carbohémoglobine (HbCO2).

L’hémoglobine provient de la dissociation de l’oxyhémoglobine.

L’acidification du sang qui en résulte et la baisse de PO2


accélère la séparation de l’oxyhémoglobine.
Le rythme respiratoire

L’amplitude et la fréquence respiratoire varient selon


les individus et leurs activités.

Un cycle respiratoire (respiration courante) dure


environ 3 secondes, l’expiration étant plus longue que
l’inspiration dans un rapport de 2 à 1.

La fréquence respiratoire (FR) est le cycle respiratoire


par minute (cycle/min). Très légèrement différente
entre les hommes, 12 à 16 cycle/min et les femmes
14 à 18 cycle/min, elle est de 20 cycle/min chez
l’enfant.
LES VOLUMES PULMONAIRES

Au repos, une inspiration ou volume courant (VC) représente environ 0,5 L.
Sur une inspiration forcée, les volumes pulmonaires augmentent de 2,5 L:
c’est le volume de réserve inspiratoire (VRI).
Une expiration forcée chasse près de 1,5 l: c’est le volume de réserve
expiratoire (VRE).
La capacité vitale (CV) est l’addition de ces trois volumes et représente
sensiblement 4,5 L.
La CV correspond donc au volume d'air qui peut être expiré au maximum
après une inspiration profonde (forcée).

CV= VC + VRI + VRE = 4,5 L.


2.5 L
0.5 L
4.5 L

1.5 L
1.5 L
LES VOLUMES PULMONAIRES

A la suite d’une expiration forcée, il reste toutefois près de 1,5 L de volume


résiduel (VR) incompressible. VR: C'est le volume d'air restant dans les
poumons après une expiration forcée.

Le volume pulmonaire total (VPT) = Capacité Pulmonaire Totale (CPT)


selon les individu est de 5 à 6 L.
VPT = CPT : est la somme de VC + VRI + VRE + VR, correspond au plus
grand volume d'air pulmonaire après une inspiration maximale.

2.5 L
VPT = CPT 0.5 L
6L 4.5 L

1.5 L
1.5 L
LES VOLUMES RESPIRATOIRES

Les volumes respiratoires (inspiration et


expiration) peuvent être mesurés au repos
grâce à ce que l’on appelle l’exploration
fonctionnelle respiratoire (EFR). L’EFR se fait
par spirométrie (mesure des volumes).
A l'inspiration de repos on inhale en moyenne 0,5 L (500 ml)
d'air. Seulement 350 ml parviennent aux alvéoles. On dit alors
qu'il existe un espace mort (ou volume mort = volume résiduel
(VR) = 150 ml (1,5 L)) qui ne participe pas aux échanges.

Au repos le débit ventilatoire (VE) se traduit par la formule


suivante :
VE = VT × FR

VE : Débit ventilatoire de repos (L/min) : ventilation


pulmonaire : la quantité d’air mobilisé par la fonction
respiratoire au repos (de 6 à 8 L/min).

VT (Volume Tidal) = VC (Volume courant) : volume d’air inspiré


par cycle respiratoire = 500 ml (0.5 L)
FR : Fréquence Respiratoire (cycle/min); (environ 12 à 16
cycles/min)
C’est le VE qui sert aux échanges gazeux et qui va donc
apporter l’O2. Ce n’est pas tout ce volume mais c’est ce que
l’on appelle la ventilation alvéolaire (VA).

La ventilation alvéolaire (VA) se calcule suivant la formule


suivante :
VA = (VT - VR) × FR

VA = Ventilation alvéolaire
VT = Volume tidal ou Volume courant (500 ml)
VR = Volume mort = volume résiduel (VR) (150 ml)
FR = Fréquence respiratoire (environ 12 à 16 cycles)

La ventilation alvéolaire est la seule qui est efficace dans


les échanges alvéolo-capillaires.
Au repos, seulement 0,5 L d’air sont renouvelés (volume
courant (VC)).
A l’exercice, il est possible:
D’inspirer entre 2 et 3 L en plus (volume de réserve
inspiratoire (VRI))
D’expirer entre 1,5 et 2 L en plus (volume de réserve
expiratoire (VRE))
REGULATION DE LA RESPIRATION
La fonction principale du poumon consiste à nous fournir de l’O2
et à rejeter le CO2 en fonction des demandes de l’organisme
pour maintenir à un niveau normal PaO2, PaCO2 et le pH. On va
donc avoir une variation, une modification de la respiration qui
va varier l’amplitude et son rythme en fonction des demandes.

Au repos, on ventile peu mais à l’exercice on ventile


d’avantage. On dit alors qu’on hyper-ventile. Cette
hyperventilation est due à trois éléments de base qui entre en
jeu dans la régulation de la respiration:
1.les récepteurs: ils recueillent l’information (=stimuli) et
transmet l’information.
2.les centres respiratoires: ils coordonnent les informations
reçues par les récepteurs et envoient des impulsions aux
muscles respiratoires.
3.Les effecteurs: ce sont les muscles respiratoires (contraction
– décontraction – respiration).
REGULATION DE LA RESPIRATION
Il existe un contrôle nerveux de la respiration. Ce contrôle nerveux provient
des centres respiratoires. Il existe trois centres respiratoires (au niveau du
tronc cérébral):
1. Le centre bulbaire
2. Le centre apneustique
3. Le centre pneumotaxique
REGULATION DE LA RESPIRATION
Ces trois centres définissent le rythme et l’amplitude de la respiration en
envoyant des impulsions nerveuses aux muscles respiratoires. Ces muscles
respiratoires vont donc se contracter ou se décontracter grâce à des stimuli
qui sont centraux et humoraux (provient de la modification chimique).
REGULATION DE LA RESPIRATION

Il existe effectivement plusieurs modifications qui peuvent être à


l’origine d’hyperventilation.

Les modifications chimiques:


Toute augmentation du CO2, toute augmentation des ions H+ donc
toute baisse du pH va entrainer de la part des chémorécepteurs
centraux une commande vers les centres respiratoires pour
augmenter la ventilation (permet d’éliminer le CO2 en excès et rétablir
le pH).

Les chémorécepteurs périphériques qui sont situés au niveau de la


crosse de l’aorte et au niveau de l’artère carotide sont sensibles aux
variations de la PO2, de la PCO2 et du pH. Par ailleurs, ses fibres
sensibles issues de ces chémorécepteurs vont donc transmettre
l’information au centre inspiratoire qui va augmenter la contraction
musculaire diaphragmatique et des intercostaux (muscles principaux
de la respiration) pour rétablir la PCO2 et le pH.
REGULATION DE LA RESPIRATION
En plus de ces chémorécepteurs centraux et périphériques, il existe des
récepteurs mécaniques qui sont sensibles à l’étirement. Ils sont situés au
niveau de la plèvre, au niveau des bronchioles et au niveau des alvéoles
pulmonaires. Ces récepteurs sensibles à l’étirement vont stimuler les centres
expiratoires et vont être à l’origine d’une augmentation de la respiration. Ils
vont donc stimuler les muscles expiratoires qui sont les abdos et les muscles
intercostaux externes.
Consommation maximale d’oxygène
(VO₂max)

Chaque athlète devrait développer le système d’oxygène (voie


aérobie).

Le VO₂max atteint son maximum à la fin de la puberté et


décroît ensuite progressivement.

Le VO₂max est la quantité maximale d’oxygène qu’un sujet


peut prélever au niveau pulmonaire, transporter au niveau
vasculaire et consommer au niveau musculaire.

Le VO₂max est un indicateur de performance et sert de


base à tout entraînement.
Consommation maximale d’oxygène
(VO₂max)

La VO2 est un indice de la capacité d’un individu à résister à un effort


de longue durée. Si un individu a une VO2 importante, il sera donc
plutôt destiné à des efforts de longue durée (demi-fond et fond).

La VO2max correspond à la consommation maximale en oxygène


utilisée par les muscles au cours d'un effort (exprimée en ml.min-1.kg-1
ou l.min-1).

Elle est considérée comme un indice fidèle de l'aptitude physique. En


effet plus cette valeur est importante plus la capacité oxydative
(endurante) du sportif est élevée.
A titre indicatif, la VO2max des athlètes très entraînés (type cyclistes ou
marathoniens) peut dépasser largement des valeurs de 65 ml.min-
1.kg-1 alors que chez un sujet sédentaire jeune, on trouve

habituellement des chiffres de 45 ml.min-1.kg-1 environ.

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