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Document 1 :

Théorie pure du droit : positivisme juridique en rejetant le droit naturel, de la sociologie, de l’économie et de
l’école historique du droit. Alors le droit concerne juste son objet c’est-à-dire établir le droit et comment il
est. Kelsen a hiérarchisé les normes sous formes de pyramides. A la base nous avant le plus gros groupe de
normes les moins importantes hiérarchiquement. Chaque norme respecte les lois annoncées dans les bloc
supérieur hiérarchiquement.

Document 2 :
Conseil Constitutionnel saisi pour un contrôle a priori saisi par le 1er Ministre ainsi que 60 Sénateurs et 60
Députés. C’est un contrôle a priori facultatif sur une loi ordinaire

Cas pratique n°1 :

Faits :
Monsieur Wolker est un salarié français ayant un enfant handicapé à charge. Il souhaité bénéficier d’un
« congé de proche aidant » afin de s’occupé de son enfant handicapé tel que le permet l’article 3142-16 du
Code du Travail. Cependant il estime que les directives du Code du Travail ne respectent pas à son
désavantages les directives européennes du 20 juin 2019 concernant l’équilibre entre la vie professionnelle
et la vie privée des parents et des aidants.

Problème de Droit :
Les directives données par l’État français adaptées à la situation sont lui suivantes adapté :
Le salarié a droit à un congé de proche aidant lorsqu’n enfant dont il assume la charge au sens de présente
un handicap. Toutefois, la durée de ce congé de proche aidant est fixée entre cinq jours et trois mois
maximum et ne doit pas dépassée la durée d’un an sur toute la carrière. D’autre par les directives
européennes disposent d’un « congé d’aidant », ne fixent pas de durées limite à ce congé d’aidant sur la
base d'une période de référence autre qu'un an, par personne ayant besoin de soins ou d'aide, ou par
événement. Le problème soulevé consiste donc à savoir si M. Worker peut imposer les directives
européennes directement à son employeur.

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Les directives européennes ont-elles un effet direct en droit interne français. Un salarié( un particulier)
peut ils invoqués devant son employé (un autre particulier) les directives européennes ?
La majeure :
1ere syllogisme :
Definire les directives européenes
Art 88-1 :

Deuxieme syllogisme : les directives européene pas d’effet direct

Troisième syllogisme : arret van dwyne prevoit des condition pour l’effet directes > les
condition en sont pas remplie alors il peut pas
 Article L3142-16 : Le salarié a droit à un congé de proche aidant lorsque l'une des personnes
suivantes présente un handicap ou une perte d'autonomie : un membre de sa famille, de son foyer.

 Article L3142-17 : La personne aidée doit résider en France de façon stable et régulière.
 Article L3142-18 : Le salarié ne peut exercer aucune autre activité professionnelle pendant la durée
du congé.
 Article L3142-19 : Le congé débute ou est renouvelé à l'initiative du salarié. Il ne peut excéder,
renouvellement compris, la durée d'un an pour l'ensemble de la carrière. En cas de dégradation
soudaine de l'état de santé de la personne aidée, de situation de crise nécessitant une action
urgente du proche aidant ou de cessation brutale de l'hébergement en établissement dont
bénéficiait la personne aidée, le congé débute ou peut être renouvelé sans délai.
 Article L3142-22 : A l'issue du congé ou de la période d'activité à temps partiel mentionnée à
l'article L. 3142-20, le salarié retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération
au moins équivalente.
 Directives n°2019/1158 : « congé d’aidant » est un congé du travail pour les travailleurs afin
d'apporter des soins personnels ou une aide personnelle à un membre de la famille ou à une
personne qui vit dans le même ménage que le travailleur et qui nécessite des soins ou une aide
considérable pour raison médicale grave telle qu'elle est définie par chaque État membre. La
présente directive s'applique à tous les travailleurs, hommes et femmes, qui ont un contrat de
travail ou une relation de travail au sens de la législation, des conventions collectives ou de la
pratique en vigueur dans chaque État membre, en tenant compte de la jurisprudence de la Cour de
justice.

- art.1 : Les États membres prennent les mesures nécessaires pour que chaque travailleur ait
le droit de prendre cinq jours ouvrables de congé d’aidant par an. Les États membres
peuvent déterminer des éléments supplémentaires concernant le champ d'application et les
conditions du congé d’aidant conformément à la législation ou à la pratique nationales. Le
recours à ce droit peut être subordonné à la présentation de justifications appropriées,
conformément à la législation ou à la pratique nationales.
- art.2 : Les États membres peuvent accorder un congé d’aidant sur la base d'une période
de référence autre qu'un an, par personne ayant besoin de soins ou d'aide, ou par
événement.
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Art. 4, 5, 6 et 8 : de la présente directive et de la directive 92/85/CEE, les États membres
peuvent tenir compte de toute période d'absence du travail pour raison familial le congé
d’aidant, prévu au niveau national, et de toute rémunération ou allocation versée à ce titre,
allant au-delà des normes minimales prévues par la présente directive ou la directive
92/85/CEE, pour autant que les exigences minimales relatives à ces congés soient respectées
et qu'il n'y ait pas de régression du niveau général de protection des travailleurs dans les
domaines régis par ces directives.
La mineure :
 Article L3142-16 : En effet, M. Worker possède un enfant handicapé, il peut donc disposer d’un
congé de proche d’aidant

 Article L3142-17 : M. Worker réside en France, il peut donc disposer de la loi.
 Article L3142-18 : M. Worker ne doit pas exercer d’autre activité professionnelle pendant le congé.
 Article L3142-19 : M. Worker aura un congé d’une durée qui varie entre cinq jours et trois. Il
pourra renouvelée sa demande mais la somme de ses congés ne pourra pas dépasser une durée
supérieure à une année dans l’ensemble de sa carrière.
 Article L3142-22 : M. Worker devra reprendre son activité de façon similaire à celle qui précédait
sont congé.
 Directives n°2019/1158 : En effet, M. Worker possède un enfant handicapé, il peut donc disposer
d’un congé de proche d’aidant

- art.1 : Chaque travailleur a le droit de prendre cinq jours de congé par an, ou plus selon les
législations des État membres. Donc M. Worker a le droit à minimum cinq jours de congé.
- art.2 : M. Worker pourra bénéficier d’une durée supérieure à an si l’Etat membres dans
lequel il réside le permet.
Art. 4, 5, 6 et 8 : M. Worker devra respecter les conditions minimales relatives au congé
pour ne pas diminué le niveau de protection des travailleurs.

Conclusion :
M.Worker ne pourra pas se présenter devant son employeur pour profiter des directives européennes
puisque ces directives n’ont pas un effet direct et ne supposent seulement une transposition dans la
législation des États membres concernés. Alors M. Worker est soumis aux normes françaises.
Ma conclusion est juste

Cas pratique n°2 :

Faits :

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Monsieur de Bruyère (un particulier) organise des combats de coqs, ce qui est devenue une réelle
attraction pour cette commune située non loin de Besançon. Cependant, s’étant fait découvert par une
association de protections des animaux, il découvre qu’il fait l’objet de poursuite pour « acte de cruauté
sur animaux ». Cependant, pour se justifier, il explique que dans sa ville natale aux Antilles, des combats de
coqs était.

Problème de droit :

M. Bruyère se demande si une coutume peut être invoquée pour échapper à l’application de la loi.

Dans quelle mesure les coutumes peuvent être invoquées pour échapper a la loi.

La majeure :

 Article 521-1 : Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte
de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans
d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

En cas de sévices graves ou d'actes de cruauté sur un animal domestique, apprivoisé ou tenu en
captivité prévus au présent article, est considéré comme circonstance aggravante le fait d'être le
propriétaire ou le gardien de l'animal.

Lorsque les faits ont entraîné la mort de l'animal, les peines sont portées à cinq ans
d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.

Est considéré comme circonstance aggravante du délit mentionné au premier alinéa le fait de le
commettre en présence d'un mineur.

En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal


statue sur le sort de l'animal, qu'il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le
tribunal peut prononcer la confiscation de l'animal et prévoir qu'il sera remis à une fondation ou à
une association de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, qui pourra
librement en disposer.

Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent
également les peines complémentaires d'interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal
et d'exercer, soit définitivement, soit temporairement, dans ce dernier cas pour une durée qui ne
peut excéder cinq ans, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure
cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l'infraction. Cette
interdiction n'est toutefois pas applicable à l'exercice d'un mandat électif ou de responsabilités
syndicales.

Les personnes morales, déclarées pénalement responsables dans les conditions prévues à
l'article 121-2 du code pénal, encourent les peines suivantes :

-l'amende suivant les modalités prévues à l'article 131-38 du code pénal ;

-les peines prévues aux 2°, 4°, 7°, 8° et 9° de l'article 131-39 du code pénal.

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Lorsqu'ils sont commis avec circonstance aggravante, sauf lorsque les faits ont entraîné la mort de
l'animal, les délits mentionnés au présent article sont punis de quatre ans d'emprisonnement et de
60 000 euros d'amende.

 Article 131-38 : Le taux maximum de l'amende applicable aux personnes morales est égal au
quintuple de celui prévu pour les personnes physiques par la loi qui réprime l'infraction.

 Article 131-39 : Lorsque la loi le prévoit à l'encontre d'une personne morale, un crime ou un délit
peut être sanctionné d'une ou de plusieurs des peines suivantes:
1° La dissolution, lorsque la personne morale a été créée ou, lorsqu'il s'agit d'un crime ou d'un délit puni en
ce qui concerne les personnes physiques d'une peine d'emprisonnement supérieure ou égale à trois ans,
détournée de son objet pour commettre les faits incriminés ;
3° Le placement, pour une durée de cinq ans au plus, sous surveillance judiciaire ;

10° La confiscation de l'animal ayant été utilisé pour commettre l'infraction ou à l'encontre duquel
l'infraction a été commise ;

11° L'interdiction, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus, de détenir un animal ;

La peine complémentaire de confiscation est également encourue de plein droit pour les crimes et pour les
délits punis d'une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à un an, à l'exception des délits de
presse.

 Art.38 Statut de la Cours de Justice internationale : les usages et coutumes ont bien moins de rôles
qu’auparavant : ils d’appliquent donc quand la loi y fait référence.

LA MINEURE :

 Article. 521-1 :

M. Bruyère a publiquement exercé des sévices graves ou commis un acte de cruauté envers un animal
domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, risque alors trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros
d'amende.

Si M. Bruyère a imposé des sévices graves ou d'actes de cruauté sur ses coqs, est considéré comme
circonstance aggravante le fait d'être le propriétaire ou le gardien de l'animal.

Si les combat de M. Bruyère ont entraîné la mort de l'animal, les peines sont portées à cinq ans
d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.

Si un mineur était présent lors de l’attraction cela est considéré comme circonstance aggravante.

M. Bruyère encoure l’interdiction de posséder un animal et d’exercer une pratique professionnelle


temporairement ou définitivement.

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 Article 131-38 : M. Bruyère risque une amende jusqu’à 45 000 euros d’amende pour son délit car
c’est une personne physique.
 Article 131-39 : m. Bruyère n’est pas soumis à ses risques de peine puisque ce n’est pas une
personne morale mais une personne physique.
 Art.38 Statut de la Cours de Justice internationale : l’article 521-1 n’y fait pas référence alors ce
principe de s’applique pas dans le cadre de l’affaire de M. Bruyère

Conclusion :

La mesure de costume pour échapper à une application de loi ne peut pas être utilisé dans le cadre de
l’affaire de M. Bruyère puisque que comme le Rappelle l’art.38 Statut de la Cour de Justice International le
spécifie, il faut que la loi y fasse référence or pour cette affaire ce n’est pas le cas.

Conclusion d’un syllogisme : s’il engage sa responsabilité pénale mettre si possible la peine encourue.

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