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Réparation de la prière

Islâh as-salât: Sujûd As-sahw

Définition

Différents cas de réparation

a) Une réparation à cause de l'oubli:"sujûd al-qablî"

b) Une réparation à cause de l'ajout : le "sujûd al-ba'dî"

c) Remarques importantes

d) Dans les cas d'oubli de piliers de la prière:

e)Cas du doute

Définition

Sujûdu As-sahwi signifie la prosternation en cas de distraction / inattention dans la prière : oubli ou
rajout de Sunan. Il est fait pour réparer la prière et éviter de la refaire.

Cela a été fait par le prophète (paix et salut sur lui) quand il fit une prière du Zuhr(ou ‘Asr) et il salua (le
salut final) au bout de la deuxième Rak'at alors qu'il fallait faire quatre Rak'at, alors, un certain
compagnon qui s'appelait "dhu al-yadayn" lui fit la remarque : « O prophète, c'est la prière qui a été
réduite ou est ce que tu as oublié ? ».

Le prophète répondit: ni l'un, ni l'autre.Après vérification (en demandant aux gens si Dhu al-yadayn avait
raison), il se releva puis continua alors les deux Rak'at qui manquaient, puis après avoir fait le tashahhud
et le salut final, il se prosterna deux fois [prosternation réparatrice]. (Voir le détail du Hadîth dans Al-
muwattaa de l’Imâm Mâlik (entre autre) : livre 3 (des prières), chapitre XV Hadîths 210, 211 et 212.)

C'est ce qu'on appelle la réparation de la prière ou sujûd as-sahw : prosternations de réparation en cas
d'oubli ou de rajout dans la prière(les piliers de la prière doivent obligatoirement être faite sinon cela
invalide la prière voir le sous-chapitre les concernant ci-dessous). Dans ce cas précis le prophète avait
ajouté le salut final au milieu de sa prière et la parole avec "dhu al-yadayn" et avec les gens
involontairement. Donc pour réparer, il a fait les deux prosternations après le salut final: on va voir tout
cela en détail dans ce qui suit. La réparation de la prière est de ce fait une Sunna.
Différents cas de réparation:

Il y a deux sortes de réparation:

Une réparation à cause de l'oubli.

Une réparation à cause de l'ajout.

De façon synthétique: on énumère de façon exhaustive les sunna qui impliquent la réparation:

*l'oubli de lecture de la Sourate (verset) après la Fatiha (pour l'une des deux premières Rak'at de la
priére canonique),

*le non respect de la voix haute ou la voix basse (selon les cas et selon les détails précisés plus loin dans
ce chapitre),

*l'oubli de deux "AllahuAkbar "ou plus (sauf l'oublie de takbirat al-ihrâm qui lui, annule la prière),

*l'oubli de deux "Sami'a llahu liman hamidahu" ou plus,

*l'oublie du premier Tashahhud,

*l'oubli de la position assise pour ce Tashahhud,

*l'oubli du deuxième Tashahhud .

a) Une réparation à cause de l'oubli:"sujûd al-qablî"

Le sujûd al-qablî se fait à cause de l'oubli des Sunan c’est à dire des obligations traditionnelles de la
prière: comme le fait d'oublier la sourate après la Fâtiha et s'incliner sans faire de sourate, ou le fait de
lire à voix basse au lieu de lire à voix haute (dans les prières de la nuit: pour la Fâtiha de l'une des deux
premières Rak'at ou les deux Sourate des deux premières Rak'at ou la Fatiha et la Sourate de l'une des
deux premières Rak'at) ou oublier le Tashahhud du milieu (c’est à dire par exemple quelqu'un qui est
monté de la deuxième Rak'at sans faire le tashahhud du milieu et sans même s'asseoir, par oubli) , le fait
d'oublier deux Allâhu akbar ou plus.
L’omission dans la nature de la récitation qui est concernée par la dite réparation est le fait de remplacer
la voix haute par le minimum de la voix basse qui consiste en le fait de bouger la langue seulement (sans
se faire entendre soi même).

Celui qui –par inattention dans une prière obligatoire-récite à voix basse (en bougeant la langue
seulement) alors que la lecture devait se faire à voix haute fera le sujûd al-qablî sauf s’il s’agissait d’un
verset (peu de chose) : dans ce cas pas de réparation à faire.

Le Sujûd al-qablî se fait trés exactement pour l'oubli d'une sunna mouakkada(appuyée) ou de deux ou
trois sunna non appuyées et plus.

Oublier la sourate après la Fâtiha par exemple, est équivalent à l’oubli de trois sunanes : car pour la
sourate : il y a : sa lecture, la façon de la lire : à voix haute ou à voix basse(selon les cas), et le fait de se
mettre debout pour la lire : qui sont donc les trois sunanes.

Dans notre doctrine, il y a 8 sunna Mouakkada (voir les vers d'Ibn 'Ashir à ce sujet). L'oubli de trois sunan
ou plus, nous oblige à faire le Sujûd al-qablî.

Il y a une exception: on ne fait pas de Sujûd al-qablî pour l'oublie d'un Takbîr ou d'un "sami'a Allahu
liman Hamidahu" même s'ils sont cités parmi les 8 sunna Muakkada de la prière : la prière reste valide; si
on oublie deux Takbîr ou plus ou deux "sami'a Allahu liman Hamidahu" ou plus: là on fait le sujûd al-
qablî pour réparer.

Pas de sujûd al-qabli pour l’oubli d’une Fadîla dans la prière.

Pas de sujûd al-qabli pour l'oubli d'un Mustahabb ou d'une sunna légére ou d'un mandûb dans la prière:
la prière reste correcte.

Si la personne fait le sujûd al-qabli pour cela (comme lorsqu'il oublie une Takbîrat, ou le "Rabbanâ laka
al-hamd" ou qu'il oublie les invocations de "al-qunût" et qu'il fasse quand même sujûd al-qabli): dans ce
cas sa prière est à refaire.

Comment faire le "sujûd Al-qablî"?

Après le tashahhud final, on ne fait pas tout de suite le salâm (salut final), on se prosterne une fois(en
faisant le takbîr), on s’assoit(en faisant le takbîr), puis on se prosterne une deuxième fois(en faisant le
takbîr) puis on s'assoit(en faisant le takbîr) pour faire le tashahhud et enfin on fait le salut final.
Un cas important : si au cours d’une prière de quatre rak'at, et si après la deuxième prosternation de la
deuxième Rak‘at, on s’est relevé en oubliant de s’assoire pour le tashahhud du milieu alors que les
mains et les genoux sont déjà loin de la terre, il faut continuer la prière sans revenir à la position assise,
et enfin il faut faire le "sujûd al-qablî" pour réparer la prière (pour ce cas, il y a eu oubli de la position
assise et du tashahhud du milieu).

b) Une réparation à cause de l'ajout : le "sujûd al-ba'dî"

Les différents cas d'ajouts:

Quand on ajoute dans notre prière quelque chose qui n'en fait pas partie sans faire attention: exemples :
le cas du prophète (paix et salut sur lui). C’est à dire en pratique pour la prière du Zuhr ou ‘asr (par
exemple): si on fait deux rak’at puis par inattention on fait le salâm après le tashahhud du milieu, après
on se rend compte ou on se rappelle de suite qu'on a fait que deux rak'at : là on se relève(on fait la
takbîrat al-ihrâm), on effectue les deux rak'at manquantes, on fait le tashahhud final et le salut final puis
on fait le "sujûd al-ba'dî" (deux prosternations après le salâm final) décrit ci dessous.

Celui qui quitte la prière en se rappelant qu’il lui reste un de ses actes (obligatoires), doit revenir, s’il se
trouve à proximité(s’il ne passe pas un long moment), puis faire le takbîr initiale de sacralité (takbîrat al-
ihrâm) et prier ce qui lui reste (en considérant nulle la Rak'at où il y a eu l'oubli du pilier) puis faire le
sujûd de réparation(voir ci dessous: les détails sur le cas : rappel de l'oubli d'un pilier après le salâm). S’il
est loin de cela ou bien s’il est déjà sorti de la mosquée, il recommencera la prière.Cela est aussi valable
pour celui qui a oublié le salut final (as-salâm) : avec le détail suivant:

-celui qui omet d'accomplir le salâm et ne s'en rappelle que trés peu de temps après tout en étant assis,
aura à accomplir ce salâm et sa prière est valide.

-celui qui omet d'accomplir le salâm et ne s'en rappelle que quand il se lève ( et qu'il s'était détourné par
exemple de la Qibla) : aura à accomplir la takbîrat al-ihrâm tout en étant debout(en direction de la
Qibla). Ensuite il se mettra en position assise pour réciter de nouveau le Tashahhud puis fera le salâm et
le sujûd al-ba'adî.

-si un long temps passe avant qu'il se rappelle de l'oubli toute la prière sera à refaire.

Celui qui fait le salâm après deux Rak‘at (ou trois) par inattention alors qu’il devait faire quatre rak‘at,
puis se rend compte de suite (de cette inattention): fera le takbîr initiale de sacralité (takbîrat al-ihrâm)
et prira ce qui lui reste comme le cas du prophète cité. Et enfin après le salut final, il fera : le "sujûd al-
ba'dî" (à cause de l’ajout). Si un long moment passe (comme s’il quitte la mosquée) avant qu’il se rende
compte de son erreur(oubli de piliers) : là il refera sa prière entiérement.
Par inattention, pendant la prière il arrive qu’on s'assoie après une rak'at et/ou qu’on fasse un
tashahhud inutile. Dans ce cas, dés qu’on se rend compte de cette inattention, on remonte, on continu
la prière normalement et enfin après le salut final, on fait : le "sujûd al-ba'dî".

Si (par oubli) on a lu la Fâtiha et la Sourate à voix haute alors qu'elle devait être lue à voix basse (les
prières silencieuses de la journée) : pareille, après le salut final, on fait : le "sujûd al-ba'dî" (pour
réparer).

En position debout : si on a lu la sourate directement en oubliant de lire la Fâtiha d'abord, on fait la


lecture de la Fâtiha et on refait la lecture de la sourate, on ne fait pas de sujûd réparatif. La prière reste
valide.

Celui qui ajoute le(s) Sourate(s) (après la Fâtiha) dans les deux derniéres Rak’at de la prière qui fait
quatre rak’at n’a pas à réparer (à se prosterner) et sa prière reste valide. (Et même s’il fait dans ce cas le
"sujûd al-ba'dî" sa prière restera toujours valide : car le "sujûd al-ba'dî" se fait après la prière (ce sera ici
un ajout extrérieure à la prière).)

Si (par oubli) on a lu la Fâtiha à voix haute alors qu'elle devait être lue à voix basse, on doit faire: le
"sujûd al-ba'dî", aussi après le salut final.

Le fidèle qui se souvient avoir remplacé la récitation à voix basse par une récitation à voix haute, ou
inversement, avant l'inclinaison, doit rectifier son erreur en récitant à nouveau comme il se doit:

Si l'omission porte sur une seule Sourate il doit la (re)réciter et n'a pas à se prosterner. Si l'oubli a porté
sur la récitation de la Fatiha, il doit la (re)réciter et se prosterner après le salut final.

Notez bien :

L’omission dans la nature de la récitation qui est concernée par la réparation (sujûd al-qablî) est le fait
de remplacer la voix haute par le minimum de la voix basse qui consiste en le fait de bouger la langue
seulement (sans se faire entendre soi même). Ou encore (pour le Sujûd al-ba’dî) le remplacement de la
voix basse par le maximum de la voix haute (c'est-à-dire au dessus du fait de se faire entendre et faire
entendre celui à côté).

Dans la prière surérogatoire (non obligatoire) on ne fait pas de réparation pour l’omission de la
récitation à voix basse ou à voix haute (c.à.d le remplacement d’une lecture à voix haute par une lecture
à voix basse et inversement).

Comment faire le "sujûd al-ba'dî":

Tout simplement c'est comme le "Sujûd al-qablî", mais il est fait après le salut final: après le salut final,
on se prosterne une fois(en faisant le takbîr), puis on s’assoit( en faisant le takbîr), puis on se prosterne
une deuxième fois(en faisant le takbîr), puis on s’assois(en faisant le takbîr) et on fait le tashahhud, enfin
on fait le salut final.

Attention :
A la différence du "Sujûd al-qablî", le sujûd al-ba’dî exige une intention (niyya) obligatoirement.

c) Remarques importantes

Si on oublie le "sujûd al-qablî" pour réparer notre prière (en cas d’oubli de Sunan dans la prière), il faut
le rattraper tout de suite après le Salâm (en faisant un "sujûd al-ba'dî"). Si un certain temps s’écoule sans
le faire (exemple : si on sort de la mosquée en oubliant de le faire), et s’il s’agissait de l’oubli de 3 Sunan
ou plus on doit refaire toute la prière. S’il s’agit de l’oubli d’une sunna appuyée (Muakkada) ou de deux
Sunan légéres : là cet oubli n’invalide pas la prière (même si on ne fait pas le sujûd réparateur) : il est
sunna (et non obligatoire) dans ce cas de faire le Sujûd al-qablî ou le sujûd al-ba’adî de suite si on avait
oublié de faire le sujûd al-qablî.

Par contre, dans la réparation à cause de l'ajout: où le "sujûd al-ba'dî" est à faire, ce "sujûd al-ba'dî" se
rattrapera à n'importe quel moment (sans limitation de durée) si on l’avait oublié, sans refaire la
prière(même s’il s’en rappelle après un an).

Si on a fait un ajout et un oubli: c'est l'oubli qui l'emporte: on fait le "sujûd al-qablî". Exemple: on a
oublié la sourate de la première rak'at et on a fait par oubli cinq rak'at au lieu de quatre c’est à dire on a
ajouté -par oubli -à la fin, une rak'at, on ne s’est pas assis après la quatrième rak'at: dans ce cas, après le
« Tashahhud » final, on fait "le sujûd al-qablî" puis le salâm.

Dans la prière en groupe, derrière l’Imâm, même si on oublie ou on ajoute involontairement pendant
cette prière, on ne fait rien, la prière est valide car c'est l'Imâm qui prend en charge tout (sauf si on
oublie un pilier de la prière)[1].

Si l’oubli ou l’ajout (l’inattention) nous arrive pendant le rattrapage de ce qu’on n’a pas fait avec l’Imâm
(en dehors de la prière derrière l’Imâm), dans ce cas on doit réparer notre prière par le sujûd al-ba‘dî ou
le sujûd al-qablî : (l’Imâm ne prend pas cela en charge).

Quand on arrive en cours de prière derrière un Imâm qui a eu un oubli ou un ajout, on fait avec lui le
"sujûd al-qablî", mais on ne fait jamais avec lui le "sujûd al-ba'dî" (car il le fait après le salâm). Donc,
quand il dira : "as-salâmu 'alaykum" on remonte tout de suite et on rattrape ce qu'on n'a pas fait avec
lui, enfin, on fait le "sujûd al-ba'dî" (dû à l’erreur de l’Imâm) après NOTRE salâm.

Si on rattrape moins d’une rak‘at avec l’Imâm (exemple : on le rattrape dans la dernière prosternation
de la dernière rak‘at), on n’aura pas à faire de réparation due à l’erreur de l’Imâm.
Notez bien : il est important de savoir que si on oublie trois sunna(sunanes) ou plus, et on ne fait pas de
réparation (par le sujûd al-qablî ou le sujûd al-ba'dî, immédiatement, si on avait oublié de faire le sujûd
al-qablî ), la prière est invalide : il faut la refaire.

Pas de sujûd al-qabli pour l’oubli d'un Mustahabb ou d'une sunna légére ou d'un mandûb dans la prière:
la prière reste correcte.

Si la personne fait le sujûd al-qabli pour cela (comme lorsqu'il oublie une Takbîrat, ou le "Rabbanâ laka
al-hamd" ou qu'il oublie les invocations de "al-qunût" et qu'il fasse comme même sujûd al-qabli): dans
ce cas sa prière est à refaire.

d) Dans les cas d'oubli de piliers de la prière:

Dans le cas où on se rappelle de l’oubli après s’être relevé de l’inclinaison (Rukû‘) de la Rak'at suivant
celle où il y a eu l’oubli, il faudra considérer comme nulle la Rak'at où il y a eu l’oubli, et construire la
prière à partir de la Rak'at qui est bonne(sauf si l’oubli porte sur le Rukû’ : s’il s’en rappelle alors qu’il est
dans le Rukû’ suivant (avant de se relever de ce Rukû’ ou aussi après) il continue et considère la
précédente Rak’at(où il ya eu l’oubli) comme étant nulle).

Dans le cas où on se rappelle de l’oubli avant l’inclinaison de la Rak‘at qui suit ou à cette inclinaison
avant de se relever, il faudra faire le pilier oublié (sauf si l’oubli porte sur le Rukû’ et s’il s’en rappelle
alors qu’il est dans le Rukû’ suivant (avant de se relever de ce Rukû’ ou aussi après) il continue et
considére la précédente Rak’at nulle ; dans le cas où il se rappelle de l’oubli de ce rukû’ avant
l’inclinaison suivante : il le fera(le rattrapera) sans annuler sa Rak’at en question).

Il fera enfin le « sujûd al-ba’dî » OU le « sujûd al-qablî » selon les cas, pour réparer la prière (voir les
exemples).

Détaillons des exemples :

Si à partir (ou au moment) de l'inclinaison de la deuxième Rak'at on se rend compte par exemple qu’on
avait oublié le Ruku’ de la première rak'at: on considère la première Rak'at nulle et on considère la
deuxième rak'at comme la première puis on continue la prière normalement et enfin après le salut final
on fait : le "sujûd al-ba’dî".
Par contre, Si on n'a pas encore accompli le "Rukû'" -(l'inclinaison)- de la Rak'at qui suit (ici la deuxième)
et on se rappelle de l’oubli cité : on doit acomplir le pilier non accompli… Et enfin après le salut final, on
fait : le "sujûd al-ba’dî" (dans ce cas).

Si le fidèle oublie le sujûd de la deuxième Rak’at par exemple et se relève pour faire la troisième Rak’at :
puis se rappelle de son oubli avant de remonter du Rukû’ (de cette troisième Rak’at) : il fait ce sujûd
(oublié) (en revenant à la position assise pour faire ce sujûd sauf s'il a déjà accompli la position assise
avant la levée)... S’il ne se rappelle de cela que après être remonté du Rukû‘ (de l’inclinaison) de cette
troisième Rak'at: il continue sa prière en considérant cette troisième Rak’at comme la deuxième…A la fin
: il fait le sujûd al-qablî avant le salâm car dans ce cas il aura lu dans sa deuxième rak’at qu’avec la Fâtiha
sans la Sourate et aura ajouter une Rak’at inutile (celle où il y avait l’oubli qu’il avait rendu nulle).

(Al-Fiqh ‘alâ al-madhâhib al-arba’a d’Al-jazîrî tome I page 413-414.)

Dans la Mudawwana de Sahnûn :

L’Imâm Mâlik a dit :

« Celui qui fait une Rak’at puis oublie ses deux sujûd (prosternations), et ne se rappelle de cela que dans
la deuxième rak’at avant l’inclinaison (rukû’) de celle ci : qu’il revienne et fasse les deux proternations
puis se reléve et fait la lecture (pour sa deuxième Rak’at) et continue sa prière ainsi.

S’il oubli une prosternation de la première Rak’at et ne s’en rappelle que lorsqu’il est dans la deuxième
Rak’at alors qu’il ne s’est pas encore incliné ou s’il est encore en position d’inclinaison (de celle-ci) : il fait
la prosternation oubliée (en revenant à la position assise pour l'accomplir sauf s'il avait déjà marqué
cette position avant la levée) puis remonte pour faire la deuxième Rak’at (à partir de la lecture) et
continue le reste. Si le rappel de l’oubli (du pilier cité) survient après s’être relevé du Ruku’(inclinaison)
de la deuxième rak’at : il continuera la prière en considérant nulle la première Rak’at (où il y a eu
l’oubli) : donc dans ce cas sa deuxième sera sa première…

Dans tous ces cas cités il fera après le salut final: le "sujûd al-ba’dî". »

Si on ne se rappelle de l’oubli du pilier que après le salâm :

dans ce cas la Rak’at où il y a eu l’oubli du pilier est considérée annulée et le fidéle reconstruit sa prière à
partir de la Rak'at correcte; quand le fidéle fait la takbîrat al-ihrâm pour faire la rak'at complétant sa
prière: la rak'at correcte prend la place de la rak'at où il y a eu l'oubli du pilier et la raka't faite en plus (à
la fin) (pour corriger) viendra en complément ; (par exemple : la deuxième sera la première, la troisième
sera la deuxième....)

Enfin : on fera le sujûd al-qablî ou le sujûd al-baa’dî selon les cas.


Exemples:

Si l’oubli porte par exemple sur l’inclinaison (rukû’) d’une Rak’at (d’une prière qui fait 4 rak’at par
exemple) et qu’il s’en rappelle qu’après le salâm :

Le fidèle va considérer annulée la Rak'at où il y a eu l'oubli du pilier; et aura à faire la « Takbîrat al-Ihrâm
» tout en étant assis, position dans laquelle il avait clôturé la prière. Ensuite il accomplira une Rak’at
entière avec uniquement la Fâtiha sans la Sourate (pour ainsi compléter ses 4 Rak’at) : ensuite il fera le
sujûd al-qablî si la Rak’at où il y a eu l'omission fait partie des deux premières Rak’at ; ou le sujûd al-
baa’dî si celle-ci fait partie des deux dernières.

Par contre : si un long temps passe avant qu’il (re)fasse la Takbîrat al-ihrâm et corrige (en faisant la
rak'at complémentaire) : toute la prière sera à refaire.

(Ces règles concernent l’Imâm et celui qui prie seul, pour celui qui est dirigé par un Imâm : si celui qui est
dirigé manque une inclinaison ou une prosternation à cause de la foule(contrainte) ou de l'oubli ou d'un
sommeil léger par exemple et il manque de rattraper le pilier manqué : là il refait la rak'at où il y a eu
l'oubli du pilier comme elle était (après le salâm de l’Imâm)).

Quant à l’oubli de la Takbîrat al-ihrâm ou de la niyya (l’intention) : ils obligent de refaire toute la prière.

Cas de l’oubli de la Fâtiha :

(Le plus connu dans notre école est que la Fâtiha (sa récitation) est une obligation (pilier) pour chaque
Rak’at : pour l’Imâm et celui qui prie seul)

Pour celui qui est dirigé par l’Imâm elle n’est pas obligatoire pour lui comme déjà précisé dans les
mandûbât (choses recommandées).

Dans la Mudawwana de Sahnûn :

J’ai demandé à l’Imâm Mâlik plusieurs fois à propos de celui qui a oublié de lire la Fâtiha dans une rak’at
et il répond : il ne tient pas compte de cette Rak’at et la refait (sauf s’il est derrière (dirigé par) l’Imâm
dans cela).

‫من المدونة الكبري لالمام مالك التي رواها االمام سحنون بن سعيد التنوخي عن االمام عبد الرحمن بن القاسم العتقي عن‬
‫امام دار الهجرة‬:
‫وسألت مالكا غير مرة عمن نسى أم القرآن في ركعة قال أحب الي أن يلغي تلك الركعة ويعيدها (وقال) لى في حديث‬
‫جابر هو الذى آخذ به قال كل ركعة لم يقرأ فيها بأم القرآن فال يصليها اال وراء إمام قال فأنا آخذ بهذا الحديث‬

Détails :

S’il se rappelle avoir omis la récitation de la fâtiha au moment de s’incliner (rukû’) (pendant la même
Rak’at (unité) où il y a eu l’oubli), il aura à se relever pour réciter cette Fâtiha puis il continuera la prière
et fera à la fin (après le salâm) le sujûd al-ba’adî.

S’il se rappelle de l’omission au moment de se prosterner (sujûd) (pendant la même Rak’at (unité) où il y
a eu l’oubli), il aura à terminer les deux prosternations puis annulera cette rak’at pour se lever ensuite et
accomplir une autre Rak’at à la place de celle où il y a eu l’oubli. Puis il continuera la prière et fera à la
fin (après le salâm) le sujûd al-ba’adî.

S’il se rappelle l’omission de la Fâtiha au moment de l’accomplissement de la rak’at suivant celle où il y a


eu l’oubli, il aura dans ce cas là, à annuler la Rak’at où il y a eu l’omission de la Fâtiha et à la remplacer
par la rak’at suivante tout en faisant à la fin de la prière le sujûd al-ba’adî ou le sujûd al-qablî selon les
cas :

-Si la Rak’at ayant fait l’objet d’omission fait partie des deux premières et que le fidèle ne s’en rappelle
qu’après avoir accompli la troisième, il aura à faire dans ce cas : le sujûd al-qablî : à cause de la réunion à
la fois du rajout (de la Rak’at annulée) et de l’omission (de la Sourate).

- Si la Rak’at ayant fait l’objet d’omission ne fait pas partie des deux premières ; ou bien en fait partie et
que le fidèle se rappelle de son oubli avant d’accomplir la troisième Rak’at, il aura à se prosterner après
le salâm (le sujûd al-ba’adî) à cause du rajout (de la Rak’at ainsi annulée).

e)Cas du doute:

Le doute normal:

Si on n’est pas sûr du nombre de rak'at accompli ou si on n’est pas sûr d’avoir accompli un pilier, on se
base sur le moins disant et sur ce qui est sûr, (on refait donc le pilier qu’on croit manquant), et on fait
après la fin de la prière : le "sujûd al-ba'dî".

Par exemple : on ne se sait plus si on a fait une ou deux Rak'at : on considère qu’on a fait seulement une
Rak'at, on continue la prière normalement et enfin après le salut final, on fait : le "sujûd al-ba'dî".
Si la personne doute pendant la 3éme rak’at (après son rukû’) qu’il avait oublié un pilier de la première
Rak’at :

Cette première Rak’at sera nulle et la deuxième Rak’at sera la première et la troisième sera deuxième…
Enfin : il fera dans ce cas le sujûd al-qablî avant le salâm, car dans ce cas il aura lu dans sa deuxième
rak’at qu’avec la Fâtiha sans la Sourate et aura ajouter une Rak’at inutile (celle où il y avait l’oubli qu’il
avait rendu nulle) : il aura donc accumulé oubli et ajout c’est pour cela qu’il fera le sujûd al-qablî.

Le waswâs (doute maladif,insufflations continues du Diable) :

Dans le livre Ad-durr ath-thamîn : Sharh du matn d'Ibn 'Ashir de Mayyâra al-mâlikî:

l'auteur dit:

Quand à celui qui est atteint par le waswâs (doute maladif,insufflations du Diable): son doute n'est pas à
considérer du tout (‫)شكه كالعدم‬: par exemple s'il a un doute maladif sur le nombre de rak'at
accomplies :par exemple: s'il doute est ce qu'il a fait 3 ou 4 Rak'at : il considére qu'il a bien fait 4 rak'at (
‫)إرغاما للشيطان‬. Ceci pour s'opposer aux insufflations du Diable. Et il fera à la fin de la prière le sujûd al-
ba'adî (les deux prosternations réparatrices aprés le salâm:‫)السجود البعدي‬.

Le qâdî 'Abdel-Wahhâb dit:

est considéré comme atteint de waswâs celui (ou celle) qui est atteint par cela pendant chaque prière;
ou une ou deux fois dans le même jour . Quand à celui (ou cellle) à qui cela n'arrive qu'après un jour ou
deux ce n'est pas du waswâs (c'est un doute normal).

Le Dhikr est le meilleur moyen de chasser le waswâs.

Notes de bas de page:

[1]Voir Al-ma‘ûna tome I page 111. Dans le Sharh de Mayyâra : il précise : « Chaque inattention de celui
qui est dirigé(survenue dans la prière avec l'Imâm) est prise en charge par l’Imâm (donc celui qui est
dirigé ne fait rien et sa prière est valide dans ce cas) : sauf s’il s’agit d’oubli d’une Rak‘at ou Sajda ou de
la Takbîrat al-Ihrâm ou du Salâm ou de l’intention pour la dite prière obligatoire. »

Source :

https://www.doctrine-malikite.fr
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RÉPARATIONS DES ERREURS COMMISES AU COURS D'UNE PRIERE

RÉPARATIONS DES ERREURS COMMISES AU COURS D'UNE PRIERE

Comment réparer certaines erreurs commises au cours d'une prière obligatoire (diouli farata)

Certains musulmans « règlent » le problème des erreurs au cours des prières en interrompant
carrément la prière pour la recommencer.
Cette pratique est interdite et une prière recommencée pour ces motifs vaut 70 fois moins qu'une prière
réparée.

D'autres musulmans estiment être « à l'abri » des erreurs et ne se voient pas en commettre au cours
d'une prière.

C'est non seulement avoir une trop haute appréciation de ses capacités (car Satan nous guette sur tous
les chemins y compris celui de la prière), mais c'est surtout ignorer l'histoire du Prophète (Paix sur lui)
dont on rapporte 5 situations où il s'est trompé.

4.4.1 - Les 5 Djamouthes du Prophète (Paix sur lui)

Source : SIRRADIOU SALIK, Tome 1, Page 128

Zaadoul mi-aade fii haadi khairil ibaad

a) Oubli Taaya

Dans une prière de 4 raakas (non précisée), le Prophète a oublié de faire le Taaya. Il a réparé cet oubli en
faisant 2 prosternations avant le salut final (soudjoot khabla salaam : voir plus loin).

b) Oubli de faire 2 raakas

Toujours dans une prière de 4 raakas (cette fois ci Tisbar ou Takusaan), le Prophète (Paix sur lui) a fait le
salut final après 2 raakas uniquement. Interpellé par Zul-yadaïni, il a réparé cette erreur en complétant
par 2 autres raakas et en faisant 2 prosternations après le 2ème salut final (soudjoot bahda salaam).

c) Oubli de la dernière raaka

Dans une prière de 4 raakas (non précisée) il fit le salut final après la 3ème raaka. Sur un rappel de
Talhata ibn Oubeydatilaahi, le Prophète (Paix sur lui) qui était sorti de la mosquée est revenu compléter
la prière (la 4ème raaka) ; après le salut final (seulmeul) il a fait 2 prosternations (soudjoot bahda
salaam).

d) Oubli 4ème raaka

Dans une prière de Takusaan, le Prophète (Paix sur lui) a fait une prière de 3 raakas puis est rentré chez
lui (chambre attenante à la mosquée). Interpellé, il a complété la prière puis a fait 2 prosternations
(soudjoot bahda salaam).

e) Rajout d'une raaka

Le Prophète (Paix sur lui) a fait une prière de 5 raakas lors d'une prière de Tisbar. Il a réparé cette erreur
en se prosternant 2 fois après le salut final (soudjoot bahda salaam).

Donc en résumé :

Oubli Taaya (prière de 4 raakas)

Oubli 3ème et 4ème raakas (Tisbar ou Takusaan)

Oubli 4ème raaka (prière de 4 raakas / Talhata)

Oubli 4ème raaka (prière de Takusaan)

Rajout 5ème raaka (prière de Tisbar)

4.4.2 - Les principes (rite Imam MALICK)

1ère règle
D'une manière générale, dans le rite de l'imam Malick, que Dieu l'agrée, lorsqu'on commet une erreur
(sans le faire exprès donc), le principe est de faire 2 prosternations (soudjoot) :

—> soit avant le salut final (Khabla salaam)

—> soit après le salut final (Bahda salaam)

Selon bien entendu les cas d'erreurs.

Khabla veut dire avant en arabe

Bahda signifie après en arabe

Salaam signifie salut

D'où les appellations de :

KHABLA SALAAM = AVANT LE SALUT FINAL

BAHDA SALAAM = APRES LE SALUT FINAL

2ème règle

Dans le rite Malikite (de l'imam Malick, que Dieu l'agrée) :

—> les OMISSIONS involontaires (les oublis par conséquent) sont corrigées par :

2 prosternations AVANT le salut final ou Soudjoots Khabla Salaam


—> par contre, les RAJOUTS (également involontaires) sont corrigés par :

2 prosternations APRES le salut final ou Soudjoots Bahda Salaam

4.5 Erreurs relatives uniquement aux 8 Sounnas « à caractère renforcé »

ou Sounna you niou feddeli

1er cas : omission (wagni, fatté) d'une Sounna Bou Niou Feddeli

Lorsqu'on se souvient, au cours d'une prière, qu'on a omis une sounna « renforcée » alors qu'on a
dépassé l'étape correspondante, par exemple :

- on n'a pas récité le verset après la Faatiha dans une raaka précédente (fatté saar),

- ou alors on a oublié de dire Sami Allaahou Limane Hamidahou, ou des kabbar (fatté kabbar...),

- ou bien on a dit à voix basse quelque chose qui aurait dû être dit à haute voix (wax ci souf loo waroone
wax ci kaw),

- ou bien vous oubliez de vous asseoir et de faire le taaya après la 2ème raaka,

(fatté taaya),

- etc...

dans ces cas, lorsqu'on a dépassé l'étape, on ne revient pas sur l'acte ou la parole ; on continue la prière
et au moment de la terminer, on répare l'oubli, (on compense en quelque sorte) en faisant :

2 prosternations AVANT le salut final ou Soudjoots Khabla Salaam


2ème cas : rajout (yokk)

Exemples :

- s'asseoir après une 1ère raaka ou une 3ème pour faire un taaya (took taaya là où il ne faut pas),

- dire à haute voix ce qui doit être dit à voix basse (wax ci kaw loo waroone wax ci souf), et s'en souvenir
après le rouko.

- etc...

On répare en se prosternant 2 fois APRES le salut final = Soudjoot BAHDA SALAAM.

3ème cas : omission + rajout (wagni / yokk) au cours d'une même prière

Exemple : au cours d'une même prière (par exemple de 4 raakas), on oublie le verset qui suit la Faatiha
et on fait un taaya involontaire après la 3ème raaka. Dans ces cas, l'omission l'emporte sur le rajout =>
Soudjoot KHABLA SALAAM.

A/ Comment faire la Khabla Salaam

Lorsqu'on finit le taaya de la dernière raaka, au lieu de dire le salut final (seulmeul), on dit « Allaahou
Akbar » en se prosternant une 1ère fois, on se relève pour s’asseoir, puis on se prosterne une 2ème fois.
Après la 2ème prosternation, on refait un autre taaya (le taaya « court ») et enfin on dit le salut final.

B/ Comment faire le Bahda Salaam

Après le salut final, on dit en étant toujours assis : « Allaahou Akbar » en se prosternant avec l'intention
de rentrer à nouveau dans la prière (un nouveau YEENE) ; on se relève et on reste assis. Puis on refait
une 2ème prosternation, puis taaya enfin seulmeul (salut final). On respecte bien entendu la position
assise entre les 2 prosternations (comme dans le cas précédent).
4.6 Erreurs relatives aux FARATAS (ou obligations)

Lorsqu'on commet une erreur relative aux SOUNNAS you niou feddeli et qu'on s'en souvient par la suite
au cours de la prière (notamment après avoir effectué ou noué, comme on dit le rouko) on ne revient
pas à l'acte ou la parole, objet de l'erreur.

On continue la prière et on corrige cette (ou ces) erreur (s) par les soudjoots Khabla ou Bahda Salaam.

Par contre si on commet une erreur sur les faratas, il faut :

- non seulement revenir dessus et refaire l'acte (ou dire la parole, si c'est une erreur sur les paroles)
correctement ;

- mais également faire les soudjoots de réparation qui sont la plupart du temps des SOUDJOOTS BAHDA
SALAAM (car le fait de répéter ou de refaire un acte ou une parole est en fait un RAJOUT dans la prière).

Précisions

On ne revient en général que sur les actes de la raaka en cours.

Par exemple :

1°) On est en position Rouko, on se rend compte qu'on a oublié la récitation de la Faatiha ; il faut se
redresser et reprendre la Faatiha et recontinuer à partir de là . Après le salut final on fait 2
prosternations pour « réparer » le rajout.

2°) On est en position soudjoot : on se souvient n'avoir pas effectué le rouko. Il faut revenir au rouko et
continuer à partir de là. Après le salut final : soudjoot Bahda Salaam.
3°) On n’a pas encore « noué » le rouko, on réalise qu’on a récité la faatiha à voix basse alors qu’on
aurait dû la réciter à haute voix ; dans ce cas on reprend la récitation de la faatiha (à voix haute) - Après
le salut final ===> Soudjoot Bahda Salaam.

Si l’erreur concernait non pas la faatiha mais un verset, dans ce cas on doit reprendre le verset (ou la
sourate) avant de « nouer » le rouko. Mais ici pas de bahda salaam, car répéter un verset ou une sourate
n’est pas considéré comme un rajout, mais plutôt un acte proscrit. C’est à dire non recommandé.

4°) On est à la 2ème raaka, (on vient juste de se tenir debout pour la 2ème raaka), on se rend compte
n'avoir effectué qu'une prosternation (soudjoot) au lieu de deux lors de la 1ère raaka. On va
directement effectuer la 2ème prosternation et on reprend (ou plutôt on continue) à partir de là. Après
le salut final : soudjoot Bahda Salaam.

Si par contre (en reprenant les mêmes exemples) :

1) On est en position rouko de la 2ème raaka ; on se souvient qu'on n'a pas récité la Faatiha dans la 1ère
raaka ; on doit considérer la 1ère raaka comme nulle et considérer que la 2ème raaka est votre 1ère
raaka, puis continuer la prière. A la fin, après le salut final, on répare le rajout (qui ici correspond à la
1ère raaka annulée) par 2 soudjoots après le salut final.

2) On est à la 3ème raaka ; on se souvient n'avoir pas effectué le rouko de la 1ère raaka, on doit
considérer :

- que la 1ère raaka est nulle

- que la 2ème raaka est votre 1ère raaka

- que la 3ème raaka est votre 2ème raaka (et dans ce cas vous devez réciter un verset ou sourate après
la faatiha)

- réparer tous ces rajouts par soudjoot bahda salaam c’est à dire encore une fois, 2 prosternations après
le salut final.
Donc retenir qu'on ne revient en général que sur les erreurs concernant les raakas en cours.

* Revenons sur les erreurs faites par le Prophète (Paix et Salut sur Lui).

Dans les cas où il a omis de faire une ou même plusieurs raakas ; une fois qu'on l'a interpellé ou qu'il
s'en est souvenu, il a complété la prière en faisant les raakas qui manquaient.

Si on considère globalement la prière, on réalise qu'il a fait en fin de compte un Rajout, qui est le salut
final (seulmeul qu'il a dit au milieu de la prière).

C'est pourquoi il a corrigé ces situations par des soudjoots BAHDA Salaam (prosternations après le salut
final).

De même lorsqu'il a fait une prière de 5 raakas au lieu de 4, il a procédé au même type de réparation, le
rajout étant évident ici.

Lorsque par erreur on fait le salut final après seulement la 1ère ou la 2ème ou la 3ème raaka (on a par
conséquent « coupé » la prière), pour la « renouer » il faut rester assis et dire la kabarou armal (avec
l'intention d'entrer à nouveau dans la prière) puis enfin se lever pour compléter les raakas qui manquent
(et Bahda Salaam ensuite).

Retenir par conséquent qu'on « renoue » une prière là ou on l’a « rompue ».

4.7 Doutes sur le nombre de raakas

On ne se souvient plus, si on est à la 1ère ou à la 2ème raaka

ou à la 2ème ou 3ème raaka

ou à la 3ème ou 4ème raaka


Dans ce cas on considère qu'on est à la raaka « inférieure » ; on la termine et on complète la prière
(notamment les raakas qui sont supposées manquer) ; après le salut final (seulmeul), on fait 2
prosternations Bahda.

Remarques importantes

* Lorsqu'on doit une réparation BAHDA SALAAM et qu'on oublie de la faire, la prière n'est pas nulle pour
autant. En effet une réparation BAHDA peut être rattrapée même 1 ou 10 ans après. Lorsqu'on se
souvient de l'oubli, on fait ses ablutions (si on ne les avait pas), on se met en position assise et on
effectue les 2 prosternations, puis taaya et enfin seulmeul.

* Par contre lorsqu'on doit une réparation KHABLA et qu'on oublie de la faire, 2 cas :

1) on s'en souvient juste après le seulmeul (ou en tout cas dans les cinq (5) minutes au maximum) dans
ce cas on remplace la réparation KHABLA par BAHDA SALAAM.

2) Si on s'en souvient bien après le salut final (ou seulmeul) c'est à dire au delà des 5 minutes, la prière
est dans ce cas gâtée, il faut la reprendre obligatoirement.

4.8 Comment réparer une erreur commise dans une prière NAAFILA

(prière surérogatoire)

Six cas donnent lieu à une réparation différente selon que l'erreur est faite lors d'une prière obligatoire
ou lors d'un NAAFILA.

1. FAATIHA : si on oublie la récitation de la faatiha dans une prière obligatoire, la raaka est nulle tant
qu'on ne l'a pas rattrapée ; si c'est dans une naafila, on répare en faisant un KHABLA SALAAM.

Une erreur dans les 5 cas (2 à 6) ci-après n'entraîne aucune réparation (dara waroula) si la prière est un
NAAFILA alors qu'elle entraîne une réparation si c'est une prière obligatoire.
2. SAAR (sourate autre que la Faatiha)

3. YELOU (réciter à voix basse)

4. BIREUL (réciter à voix haute)

5. DOLLI RAAKA (rajout de raaka(s))

6. FATTé PONK (farata) té mou yaague (omission de faratas)

Donc si au cours d'une prière surérogatoire ou NAAFILA, on oublie le verset (après la FAATIHA), et qu'on
s'en souvient après, aucune réparation n'est due.

En général, les Naafilas sont dites dans la journée à voix basse et sont effectuées par série de 4 raakas
tandis que les Naafilas de la soirée peuvent être dites à voix haute comme à voix basse, et par série de 2
raakas. Mais si on récite à haute voix les Naafilas dans la journée, aucune réparation n'est due, vice
versa, etc...

Une exception cependant : elle concerne les erreurs relatives aux prières de Chafaa et Witr.

4.9 Djamouthe Chafaa et Witr

Comment réparer une erreur commise au cours de Chafaa et Witr ? 4 cas.

Une remarque préalable la réparation doit être faite avec l’intention de déjouer les ruses de Satan, qui
jette des doutes dans notre esprit (Yééné toroxol cheytaané).

1er cas prière de witr : doute sur le nombre de raakas ?


On a déjà fait les 2 raakas de Chafaa et on est en train d’accomplir la raaka de witr. Au cours de cet acte,
on est tout à coup saisi par le doute : en effet tu doutes si tu n’es pas en train de faire une 2ème raaka
au lieu d’une seule (witr).

Deux thèses :

a) - on termine la raaka,

- salut final (seulmeul),

- 2 soudjoots bahda salaam (pour annihiler le rajout –au cas où on aurait fait réellement une 2ème
raaka).

b) - on termine la raaka,

- salut final,

- 2 soudjoots bahda salaam

- on refait une raaka (pour éliminer le doute et être sûr d’avoir fait une seule raaka pour witr).

2ème cas : position taaya

On est dans cette position, mais on n’est plus sûr si c’est le taaya de Chafaa ou celui de witr ?

Réponse : - salut final (seulmeul),

- soudjoots bahda salaam,

- puis faire une raaka (en guise de witr).


Dans ce cas dons on considère qu’on était en position taaya de Chafaa (donc c’est la thèse de la raaka «
inférieure » qui joue).

3ème cas : on est en position assise

Mais on doute si on est :

- à la 1ère raaka de Chafaa ?

- ou 2ème raaka de Chafaa ?

- ou witr ?

Réponse : - tu considères que tu es à la 1ère raaka de Chafaa et que tu t’es assis par erreur,

- tu te lèves pour faire la 2ème raaka de Chafaa,

- salut final (seulmeul),

- soudjoot bahda salaam,

- puis witr.

4ème cas : on est à la position taaya de witr

On réalise soudain qu’on avait omis un soudjoot lors de la prière de Chafaa - que faire ?
Réponse : - dans ce cas on se lève pour effectuer une raaka pour compléter la raaka de witr et
considérer ces 2 raakas comme votre Chafaa (« toleunti sa witr mou nekk sa Chafaa »).

- salut final,

- soudjoot bahda salaam,

- puis une raaka en guise de witr.

4.10 Réparations dans les autres rites

Les réparations décrites ci-dessus découlent de l’enseignement de l’Imam Malick, que Dieu soit satisfait
de lui pour toujours.

Les autres écoles présentent quant à elles des nuances voire des différences. En effet :

- Chez Imam CHAAFI (qu’Allah l’agrée), toute erreur ou djamouthe est réparée par KHABLA SALAAM.

- Chez Imam ABOU HANIFA (qu’Allah soit satisfait de lui), toute erreur est réparée par BAHDA SALAAM.

- Imam AHMED IBN HANBAL (que Dieu l’agrée), quant à lui, imitait la réparation faite par la Prophète
(Paix sur lui) dans ses 5 djamouthes et appliquait dans tous les autres cas d'erreurs : BAHDA SALAAM.

4.11 Les 10 cas de nullité de la prière

Terminons par le rappel de 10 cas où la prière est viciée (annulée). A ces cas, il faudrait cependant
ajouter les 17 cas évoquées plus haut et relatifs à la prière de l’imam (cas woutal) qui est nulle dans ces
cas là.

1. Rire au cours de la prière (exprès ou pas).


2. Réparer une erreur relative à un acte ou une parole ayant un caractère uniquement recommandé (ex
les arrêts recommandés dans la récitation de la faatiha) (soudjootteul ngeunéél).

3. Manger ou boire au cours de la prière

4. Ajouter quelque chose exprès au cours de la prière

5. Trop parler au cours de la prière (wakh diou bari ci diouli)

6. Souffler pour chasser ou enlever quelque chose (woll, "Euf" weigne...)

7. Vomir

8. Se souvenir d'une prière non faite parmi les 5 dernières

9. Faire un soudjoot bahda salaam en même temps que l'imam alors qu'il te reste 1 ou des raakas

10. Oublier une prosternation Khabla Salaam au delà de 5 minutes.

3.6 Rattrapage des prières (non faites)

3.6.1 - 1er cas

Vous n'avez pas fait une ou l’ensemble des 4 prières passées.

Dans ce cas, avant d'effectuer la prière en cours, vous devez payer ces prières d'abord.
Exemple : Il est l'heure de prier Timis alors que vous n'avez pas fait ni la prière de Tisbar, ni celle de
Takusaan. Vous devez faire dans l'ordre :

- la prière de Tisbar (Zohr) avec l’intention de la « payer »,

- puis celle de Takusaan (Asr) avec l’intention de la « payer »,

- puis celle de Timis (Maghrib) avec l’intention de l’effectuer à son heure.

3.6.2 - 2ème cas

Vous devez 5 prières consécutives non faites (comme les femmes qui ont fait le laapelou évoqué plus
haut), ou ce qui revient à avoir une dette d'une journée entière

Dans ce cas, vous pouvez :

- soit les payer d'un trait et dans l'ordre,

- soit doubler chaque prière de la journée suivante au fur et à mesure qu'on les exécute :

- 2 Tisbars,

- 2 Takusaans,

- Etc... Dans ces cas on effectue la prière « actuelle » et on rattrape par la 2ème.

3.6.3 - 3ème cas

Le musulman doit obligatoirement faire ses 5 prières dès qu'il est majeur (mouskallaf) :
- pour une fille, lorsqu'elle voit ses règles ou lorsqu'elle commence à pousser des poils ou à défaut de
ces 2 événements, lorsqu'elle a 15 ans,

- pour le garçon, lorsqu'il a des poils ou lorsqu'il éjacule (rêve mouillé par exemple) ou à défaut, à 15
ans.

Si pour une raison donnée, une telle personne n’a pas effectué une ou plusieurs prières, elle doit les
recenser correctement et les payer.

Pour ce faire, elle peut doubler chaque prière pendant 2 ou 3 ans ou en tout cas, une durée égale à la
période (fass yééné fèye faat = diouli yi la faat).

Donc, si une personne a eu des périodes de prières non systématiques ou irrégulières, elle doit les «
recenser » et les payer.

Si on ne maîtrise pas la période ou le nombre de prières, on doit considérer une période maximale et
payer (de manière à écarter définitivement le doute).

Durant les périodes de rattrapage, il est interdit d'effectuer des Naafilas ou prières surérogatoires,
même pendant le mois de Ramadan tant qu'on a pas tout payé, exception faite des prières de :

- Fajr,

- Chafaa et Witr,

- Tabaski et Korité,

- Salutations de la mosquée (les 2 raakas qu'on fait lorsqu'on entre dans une mosquée, en guise de
salutation à la mosquée).

Lorsqu'on paye ces prières, il faut nourrir l'intention de payer telle prière
(fass yeené féye) ; on procède au « Likham » , on effectue la prière et on fait le baaqhiyaati saalihaat. Si
on doit 5 ans par exemple, il est possible de payer ces 5 ans en 1 an. ça suppose qu’on effectue les
prières par série de cinq :

- 5 Tisbar

- 5 Takusaan

- 5 Timis

- etc... (en dehors de la prière du jour).

Serigne Mor Diop - Asfiyahi.Org

Mardi 25 Décembre 2012

44.Posté par saly le 28/07/2016 15:41 (depuis mobile) | Alerter

Merci pour cet enseignement Qu''Allah te récompense

43.Posté par DIANE Siaka le 04/04/2016 16:25 | Alerter

Merci pour ce travail. Qu'ALLAH vous récompense ici et dans l'au-délà.

42.Posté par Kalilou Ballo le 23/02/2016 22:27 (depuis mobile) | Alerter

Vraiment Mercie avec sa on peux etre un bon misulma sans passe par école merci encore

41.Posté par amara le 13/02/2016 13:21 (depuis mobile) | Alerter

Merci beaucoup. Je vous suggere mettre ce document sous forme de pdf. Merci
40.Posté par amara le 13/02/2016 13:21 (depuis mobile) | Alerter

Merci beaucoup. Je vous suggere mettre ce document sous forme de pdf. Merci

39.Posté par sinare abdoul mouminn le 13/02/2016 12:50 (depuis mobile) | Alerter

merci bcp

38.Posté par oroussare kady le 02/02/2016 06:59 (depuis mobile) | Alerter

Manshallah pour le rappel

37.Posté par Keba souane le 13/01/2016 01:36 (depuis mobile) | Alerter

Allhamdou l''il lahi nous vous remercions bcoup. De nous avoir éclairé. Ces choses

36.Posté par SILUE MAMADOU le 12/12/2015 02:07 (depuis mobile) | Alerter

je dirai tout simplement merci aux initiateurs de se document sur la reparation de la prière.qu allah nous
donne la bonne comprehension.

35.Posté par DAMBE Adama Moumine le 08/12/2015 13:06 | Alerter

c'est très intéressant pour tout Homme qui veut connaître la réparation une erreur commise dans une
prière .Merci pour tous ceux qui ont eu initiative de contribuer cette éclaircissement dans l'islam religion
de paix , de soumission, d'indulgence et la cohésion sociale.Vive l'islam .Que Dieu nous assiste .

34.Posté par AHMED TOURÉ LABO le 11/07/2015 15:47 (depuis mobile) | Alerter

Vos Info Sont Très Instructives.Merci Pour Tout Ce Que Vous Faites Pour Améliorer La Pratique De La
Prière.

33.Posté par TRAORE Zié Innocent le 19/05/2015 18:23 | Alerter

Merci beaucoup, car nous venons de mettre fin à une discussion, mon collegue et moi, après avoir lu cet
article
32.Posté par sagna batoura le 16/05/2015 00:59 | Alerter

merciiiii beaucoup pour la clarté de vos propos. tous les details sinon en grande partie sont clairement
détaillés dans votre exposition. k ALLAH vous benisse et augment notre savoir pour parfaire notre savoir
faire.

SALAMOU ALAYKOUM HARAHMATOUAHHHHHHHHHHH

31.Posté par mon dieu je t adore le 26/12/2014 01:29 (depuis mobile) | Alerter

Alla est tres puissant.est. je vais commencer a prier.

30.Posté par Boubacar le 17/09/2014 02:51 (depuis mobile) | Alerter

Dieureudieuff Barakalahou fik

http://www.yahoo.fr

29.Posté par alimi le 09/04/2014 12:52 | Alerter

QU'ALLAH nous pardonne nos péchés et qu'il nous guide plus dans le droit chemin. AMIN!!!

http://www.yahoo.fr

28.Posté par alimi le 09/04/2014 12:50 | Alerter

machaALLAH

http://www.yahoo.fr

27.Posté par Mamane le 05/03/2014 20:26 (depuis mobile) | Alerter

que Dieu vous récompense

26.Posté par samba ndjim le 19/02/2014 09:38 (depuis mobile) | Alerter

merci pour votre guide que dieu nous reserve ce que nous cherchons

25.Posté par fatou le 21/01/2014 00:40 (depuis mobile) | Alerter

salamou haleikoum,machallah ceci est très instructif yalna allah( swt ) yok barké yi . Aminnn
24.Posté par KHADY le 13/12/2013 18:17 | Alerter

ALHAMDOU LILLAH

23.Posté par Amdy Thiam le 20/11/2013 03:04 (depuis mobile) | Alerter

Yalla nalenn yalla fay

22.Posté par TAHA le 24/08/2013 19:01 | Alerter

Essalamou3alaykoum,

Un petit rappel concenrnant le "laapelou" O_o (oui c'est étrange je ne connaissais pas cette pratique) :

Beaucoup de femmes, lorsqu'elles arrivent à leur fin de règles, observent une pause d'un jour entier ou
même quelques fois plus. Elles appellent ça « laapelou », et elles ne prient pas durant toute cette ou ces
journées. Elles ne la « payent » pas non plus.

Qu'elles sachent que ces prières là sont dues et que cette pratique ne repose ni sur la Charria, ni sur la
Sunna.

WAllah A3lam wa Ahkam

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