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MANUEL
DE
TECHNIQUE POLICIÈRE
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L a Police, ce qu'elle est, ce qu'elle devrait être. 1 vol. in-16, 1919, 2e mille.
Policiers de roman et policiers de laboratoire. 1 vol. in-12, sous presse.
EDMOND LOCARD
DOCTEUR EN MÉDECINE, LICENCIÉ EN DROIT
DIRECTEUR DU LABORATOIRE DE POLICE TECHNIQUE DE LYON
M A N U E L
DE
T E C H N I Q U E P O L I C I È R E
(ENQUÊTE CRIMINELLE)
Avec 43 figures
PAYOT, PARIS
1 0 6 , BOULEVARD SAINT-GERMAIN
1923
Tous droits réservés
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qN'TRODUCTION
aussi que, dans une affaire, il n ' y ait eu aucun témoin. D a n s -tous c e s c a s il
originaux concernant les constats sur les lieux, l'expertise des documents
d e B a y l e , d e W e n t w o r t h et Wilder, d e P e r s i f o r F r a z e r et d'Osborne, d e S c h n e i c -
C e livre vise à être un manuel pratique entre les mains des experts qui
t r a v a i l l e n t d a n s les l a b o r a t o i r e s d e police, et d e s m a g i s t r a t s , p r o c u r e u r s , j u g e s
de ces experts. Aussi n'ai-je fait qu'indiquer les chapitres déjà connus et
que l'on peut trouver développés ailleurs. J e renvoie p o u r tout ce qui concerne
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dispersés d a n s d e n o m b r e u s e s p u b l i c a t i o n s a v e c les r é s u l t a t s o b t e n u s d a n s m o n
q u i c o n c e r n e n o t a m m e n t les f a u x e n é c r i t u r e et l a g r a p h o m é t r i e , l a poroscopie,
soin de mettre exclusivement les livres utiles à consulter, et non ceux, quelle
nouveaux progrès.
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CHAPITRE PREMIER
LES CONSTATS
t. EDMOND LOCARD et G. PsTBNÉ, Instruction* pour les rechercha techniques dans les constats criminels.
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des clichés 13 X 18, à la condition de les faire nets pour pouvoir ensuite
les agrandir 30 X 40 à la lanterne de projection. Reiss recommande cepen-
dant le format IS X 24 comme le meilleur. Il indique comme essentielles
les conditions suivantes. La chambre doit avoir à l'état plié un volume
réduit. La planchette de l'objectif sera mobile en tous sens. Le cadre
F i g . 1. — PLAN
AVEC RABATTEMENT DE KENVERS.)
Fig 2.
MANIÈRE DE TENIR UN DÉBRIS DE VITRE PORTANT DES EMPREINTES DIGITALES
On ne touche que les bords tranchants, non les faces planes.
Les empreintes digitales ont été colorées en blanc à la céruse.
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Fig. 3.
MANIÈRE DE SAISIR UNE BOUTEILLE PORTANT DES EMPREINTES MANIÈRE DE TENIR UN VERRE
DIGITALES.
(On met les doigts sous le fond et le p
(Un doigt dans le goulot, un doigt de l'autre main sous le fond. sans toucher le corps les côtés, c'est-à-dire l'endroit 0
de la bouteille, c'est-à-dire l'endroit par où les malfaiteurs l'ont tenue.)
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I. - LUMIÈRE
1. Calcul des temps de poses par nombres additifs. Tableaux établis par MM. E. Huillard et E. Cousin, en
utilisant les tables de MM. Bunsen et Roscoe, et Chapel d'Espinassoux. 2e édition, 1899.
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II. - SUJET
* Nuages ]
* Mer. Neige 4
* Bateaux enfner. Glaciers avec rochers 9
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III. - DIAPHRAGME
Choisir dans chacun des trois tableaux (I. L u m i è r e ; II. Sujet ; III. D i a p h r a g m e )
le n o m b r e correspondant aux conditions où l'on se trouve. Faire la s o m m e de ces
trois n o m b r e s et lire dans le tableau IV (temps de pose), en dessous d u n o m b r e
égal à la s o m m e trouvée, le t e m p s de pose cherché.
(Ces t e m p s de pose s'appliquent aux plaques très rapides actuellement dans le
commerce).
EXEMPLE
portance des textes. D ' a u t r e part, il y aura intérêt à saisir tous les papiers
présentant des interlignes ou des marges anormaux, pour y vérifier la
présence de textes à l'encre secrète.
Le principe le plus essentiel pour les constats est qu'il faut être p e u
n o m b r e u x sur le terrain. M ê m e et surtout q u a n d le crime est de nature
à défrayer la curiosité publique, il faut éliminer rigoureusement tous
les inutiles, quelque soient leurs titres à être là. Il est même préférable
que les magistrats et les agents laissent pour les premiers constats le terrain
libre aux experts. Trois personnes simultanément présentes sont u n
maximum : le chef de service et u n aide faisant m é t h o d i q u e m e n t la
recherche des traces, p e n d a n t q u ' u n photographe fixe l'état des lieux.
TROUSSE D'OPÉRATION. — L ' e n q u ê t e u r qui doit procéder à la recherche
des traces, et en particulier le policier expert, a tout avantage à se m u n i r
d ' u n e trousse qu'il tiendra toujours prête et au complet, de façon à n e
pas avoir à se préoccuper au dernier m o m e n t de rechercher tel ou tel
outil, et surtout de façon à ne pas avoir à regretter sur le terrain l'absence
d ' u n objet irremplaçable. Les brigades mobiles possèdent de petites
trousses, peu complètes, mais très légères, qui conviennent aux commis-
saires et inspecteurs. J'ai fait construire pour les besoins d u Laboratoire
de police à Lyon une trousse d o n t le plan a été fait par u n de mes p r é -
parateurs M . Barthod, et qui contient tout ce qui est nécessaire pour les
opérations sur le terrain, non compris l'appareil photographique. N o t r e
trousse contient les objets suivants :
1° D a n s le fond, des cuvettes de tôle rentrant l'une dans l'autre à
frottement d u r et contenant une boîte hermétique à plâtre de Paris. U n e
des cuvettes est destinée à recevoir l'eau, l'autre sert à gâcher le plâtre.
Ceux qui ont eu à faire des moulages de pas en rase campagne savent
combien il est précieux d'avoir avec soi tout le nécessaire.
2° Dans le couvercle, une large case pour le papier blanc destiné aux
plans et aux notes, les fiches d'identité en blanc.
3° Dans des casiers fermés : de la cire à modeler p o u r les traces d'ef-
fraction ; u n diamant à couper le verre ; des bandes millimétrées pour la
photographie métrique ; u n décamètre p o u r les levées de plan ; d u papier
citrate blanc et noir pour les transferts d'empreintes ; u n crayon ; u n
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I. — BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE II
A. - R E C H E R C H E D E S E M P R E I N T E S . — O n trouve pratique-
ment des empreintes papillaires dans l'immense majorité des constats
criminels. Ce sont presque constamment des traces de phalangettes, plus
rarement des traces de phalangines, ou des empreintes palmaires ; très
rarement des empreintes de phalanges. Les empreintes papillaires plan-
taires sont une rare exception (V. ch. III, A, les traces de pas). Enfin on
peut, théoriquement, découvrir sur des objets parfaitement lisses le
piqueté correspondant aux orifices sudoripares des régions n o n pourvues
de crêtes, l'avant-bras par exemple. Mais ce dernier cas n'est guère
sorti jusqu ici d u domaine expérimental.
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La meilleure condition est de les chercher dans l'ombre avec une petite
lampe électrique de poche. Il vaut mieux, dans tous les cas, saisir large-
ment comme pièces à conviction tous les objets lisses que le malfaiteur a
pu manier, surtout les bouteilles, les verres et les morceaux de vitres
brisées. Pour les papiers, il est extrêmement difficile, même à un spécia-
liste exercé, de voir les empreintes digitales sans employer un colorant.
Il faut donc saisir tous ceux que le criminel a pu toucher. On peut en
particulier être sûr de trouver des empreintes latentes sur les papiers qu'il
aura froissés soit pour allumer du feu, soit pour la détersion anale,
lorsqu'il laisse sur le terrain du crime ce que Reiss appelle une carte de
visite odorante. )CS
III. LE CRIMINEL PÈUT-IL NE PAS LAISSER D'EMPREINTES DIGITALES ? —
Pratiquement non. Il est relativement rare que les criminels mettent des
gants (cinquante cas sur plus de 6.000 constats au laboratoire de police
de Lyon), parce que ce vêtement dont ils n'ont pas l'habitude les gêne
lorsqu'il faut travailler dans des lieux obscurs dont ils connaissent mal
ou pas la disposition. Fréquemment le gant s'use dans le travail de
l'effraction et « le vol commencé avec des gants s'achève avec des mi-
taines ». Enfin, les recherches expérimentales de Stockis de Liège, ont
montré que les gants n'étaient pas un obstacle absolu à la formation de
l'empreinte. Il y a eu, au laboratoire de Lyon, une dizaine de cas d'iden-
tification de malfaiteurs par les crêtes papillaires, malgré le port des
gants.
J. W I L B O I S P. V A N U X E M
Ancien elève d e l'Ecole Normale A n c i e n é l è v e de l ' E c o l e P o l y t e c h n i q u e
Supérieure. I n g é n i e u r des M a n u f a c t u r e s de l ' E t a t
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LEON GUlLLËT
Professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers
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