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➢ L’émergence de la criminologie
En tant que science la criminologie est d’apparition récente qui remonte à la fin du19
éme siècle. Auparavant il s’agissait d’un ensemble d’idées littéraires et
philosophiques que d’une véritable approche scientifique.
La criminologie retient les noms des trois pionniers italiens à savoir :
Pionniers ouvrage Idées maitresse
Cesare Lombroso L’homme criminel (1876) Lombroso a condensé les
conclusions de ses
observations à partir d’
autopsie de certains
criminels
Enrico Ferri La sociologie Il consacre certaines idées
criminelle(1881) de Lombroso et il traite le
comportement criminel
dans le cadre d’une
analyse sociologique.
Rafale Garofalo La criminologie(1885) Garofalo a avancé une
distinction entre les
infractions naturelles et
les infractions
conventionnelles
● La criminologie : sciences de carrefour
La criminologie est considérée comme science de carrefour car elle analyse le
phénomène criminel à travers plusieurs angles de vue soit biologique soit
psychologique soit encore sociologique.
Une panoplie de disciplines peut être mobilisée pour analyser le phénomène criminel.
● L’étiologie criminel : elle signifie l’étude de la causalité criminelle.
On peut donc affirmer que le droit pénal a une approche objective alors que la
criminologie a une approche subjective.
➢ Malgré ces différences on trouve que la criminologie constitue une source
d’inspiration pour le droit pénal. Celui-ci a essayé d’intégrer certains
mécanismes de la criminologie sur la base du principe d’individualisation de la
peine, on peut citer parmi ces mécanismes : le principe du minimum et
maximum de la peine, les circonstances aggravantes et atténuantes, la
récidive, l’excuse absolutoire….
✓ La police scientifique
Elle a aussi un sens organique et fonctionnel :
➢ Le sens organique : la police scientifique accomplit sa mission dans
des laboratoires relevant de la police judiciaire et la gendarmerie
royale.
➢ Sens fonctionnel : elle analyse les traces et les indices relevés par la
police technique pour apporter la preuve matérielle et scientifique à
la justice pénale.
Elle se compose de plusieurs sections : la balistique (science des armes à feu) ,
l’anthropologie judiciaire(science des empreintes digitales et génétiques)
,graphométrie (analyse de la taille de l’écriture et son graphique), entomologie
(sciences des insectes) et l’informatique ….
✓ La médecine légale :
➢ Le médecin légiste est lié à l’autopsie du cadavre pour déterminer les causes et
les circonstances du crime. Une grande partie de la médecine légale est
occupée par la thanatologie (science de la mort).
➢ Le médecin légiste peut travailler aussi sur les vivants dans le sens où il peut
délivrer des certificats en cas de viol, de sévices à enfants….
➢ La médecine légale se subdivise en des branches à savoir la toxicologie,
l’addictologie, l’odontologie médico-légale.
✓ La psychologie judiciaire :
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➢ Ces aspects négatifs ont mené l’Etat à préconiser des peines de substitutions
qui sont des véritables peines alternatives. Parmi ces peines on trouve :
1) Travail à intérêt général (T.I.G)
2) Jour amende
3) La restriction de certains droits et la soumissions à
certaines mesures de contrainte, thérapeutique ou
d’habilitation.
4) La réparation du dommage.
Types de la criminologie
Criminologie clinique Criminologie théorique
Est une criminologie pratique qui prend Est une criminologie générale dans le
comme objet l’examen d’un criminel cadre de laquelle on formule des
déterminé par un équipe spécialisé explications sur la criminalité en
général.
Les aberrations chromosomiques qui touchent les autosomes n’intéressent pas les
criminologues, cette aberration survient lors du processus de la reproduction à
l’occasion d’un accident génétiques.
Par contre les aberrations qui touchent le gonosome retiennent l’intention des
criminologues, deux formes particulières ont fait l’objet d’étude criminologique :
Les aberrations
XXY XYY
Les psychoses
La psychose maniaco-dépressive La schizophrénie La paranoïa
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-le sujet se trouve dans une -Est appelée également -est une psychose chronique
alternance d’états psychiques démence précoce puisqu’elle caractérisée par un délire
contradictoires allant à la mélancolie apparait en général entre 18 systématisé et interprétatif.
et la dépression et la surexcitation. et 25 ans. -le sujet paranoïaque démon
- Elle est définie comme étant accord précaire avec la réali
-les psychoses maniaco-dépressives un état pathologique relations avec autrui sont alt
ou trouble bipolaires ont pour terrain caractérisé par une cause de sa méfiance.
la cyclothymie sur laquelle se greffent déstructuration ou - les psychiatres distinguent
des excès de dépression. dissociation de la formes de paranoïa :
personnalité. - les délires passionn
- Sur le plan criminologique cette -les mêmes symptômes de - les délires de reven
catégorie de patients lorsqu’elle ne psychoses se vérifient chez le - les délires d’interp
commet pas de suicide ou schizophrène qui s’enferme - les délires de sensi
d’homicide, elle peut commettre des dans un univers -sur le plan criminologique l
atteintes à l’ordre public incommunicable à côté des paranoïa recèle un grand po
délires. criminel.
-sue le plan criminologique,
les schizophrènes présentent
un grand potentiel de
dangerosité. 40% des
psychotiques meurtriers sont
des schizophrènes.
Paragraphe 2 : les névroses
➢ A l’inverse des psychoses, les névroses sont des troubles mentaux dont le sujet
a douloureusement conscience, il perçoit le caractère pathologique mais qu’il
ne peut maitriser. Ce sont des maladies subjectives.
A) Les phobies :
-c’est une forme de névrose d’angoisse définie comme une affection mentale
caractérisée par une peur intense, irraisonnées et tenace(résistance) à l’égard de
certains objets ou situations.
- les types de phobies sont :
a) - la phobie de situation (claustrophobie : est la peur des espaces confinés, des
lieux clos, des petites pièces et de l'enfermement/ agoraphobie : un trouble anxieux
caractérisé par une anxiété (ou un évitement) liée à des endroits ou des situations
d'où il pourrait être difficile de s’échapper).
b) –la phobie des moyens de transport
c)- la phobie d’animaux (zoophobie)
B) la névrose scrupuleuse-obsessionnelle :
➢ C’est une affectation mentale caractérisée par l’apparition dans le champ de
conscience de pensées et de sentiments qui tendent à s’imposer au sujet
malgré tous ces efforts pour les chasser.
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C) L’hystérie :
➢ Est une névrose d’expression aux manifestations très variées traduisant
en symptôme corporels des idées, des représentations ou des
sentiments inconscients.
➢ Cliniquement l’hystérie de traduit par des manifestations aigues et des
troubles durables. Elles peuvent s’exprimer sous forme de crises de
nerf, de troubles extrapyramidaux, des fugues, de somnambulisme ….
➢ Parmi les manifestations somatiques durables de l’hystérie on trouve :
✓ Les troubles moteurs
✓ Les troubles de sensibilité
✓ Les troubles sensoriels
✓ Les troubles mentaux
P3 : les psychopathies :
➢ Sont des mauvais contrôles émotionnels des impulsions et des conduites sociales
dues à un besoin de satisfaire immédiatement ses désirs.
➢ La psychopathie est de trois formes à savoir : la délinquance chronique, la
toxicomanie et les perversions sexuelles.
➢
A) La délinquance chronique :
➢ Elle désigne des formes de récidive pathologique où la violation de la loi pénale
se fait à cause de l’impulsion psychopathique.
➢ Le délinquant chronique est intolérant à la frustration, l’impulsivité et la
facilité du passage à l’acte criminel. Le délinquant devient aussi agressif et
tend vers les comportements antisociaux et devient aussi insensible à la
répression.
➢ On trouve des criminels appartenant aux crimes organisés tel que les bandes
organisées. Ils sont des délinquants chroniques professionnels qui ont choisi
d’adopter une vie criminelle.
➢ Sur le plan individuel la criminologie s’intéresse aux délinquants chroniques
psychopathes qui sont attirés vers une forme déterminée de comportement
criminel. C’est dans cette catégorie qu’on range les tueurs en série, les
pyromanes, les cleptomanes et les mythomanes.
1) Tueurs en série :
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➢ Les tueurs en série sont des assassins qui tuent par plaisir (serial killers), ils
cataloguent plusieurs victimes répondant à un profil déterminé souvent femmes
ou enfants.
➢ Le déséquilibre psychique du tueur fait que l’acte du meurtre soit accompagné
d’un rituel élaboré répondant aux fantasmes du criminel (sadisme, jouissance
sexuelle).
➢ Ces assassins tuent passionnément avec des raffinements macabres
généralement sous l’empire de pulsions sexuelles.
➢ A partir de l’accumulation d’un certain nombre d’insatisfactions dans le cadre
de l’entourage propre, le tueur en série se détourne vers un monde imaginaire.
2) Les pyromanes :
Chez les pyromanes il y a une certaine attirance exercée par le feu sur leur
personne, ce sont des incendiaires qui présentent plusieurs typologies :
- Suicide par le feu
- Homicide par le feu
- Incendie des propriétés par vengeance
- Incendie des biens suite à une impulsion pathologique (la pyromanie).
➢ A travers l’acte incendiaire le pyromane réalise son être et apaise sa
tension maladive.
➢ La solitude de l’incendiaire expertisé fait l’unanimité parmi les experts
psychiatre. Les communications sont pauvres chez les pyromanes souvent
introverti (égoïste) et en situation d’échec professionnel.
3) Les cleptomanes :
➢ La cleptomanie est un désir irrationnel de voler pour des motivations distinctes
de l’utilité et reliées à l’inconscient chez l’individu.
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B) La toxicomanie :
➢ Est définie comme étant une addiction à certaines substances nocives qui
entraine une intoxication de l’organisme. Il s’agit essentiellement d’alcoolisme
et du mauvais usage des stupéfiants.
1) Alcoolisme :
- Est le fait de s’imprégner d’alcool dans le cadre d’une dépendance physique et
psychique qui conditionne à la fois le corps et l’esprit.
- Dans une perspective criminologique l’alcoolisme est associé à la notion de
violence et à la sécurité des personnes.
- L’alcool constitue un facteur de criminogène dans le sens où il est un vecteur
de violence incontestable repérable en matière d’injures, de coups et blessures
ou d’homicide et victimogène dans le sens ou l’alcoolique peut être victime
d’agression ou même victime d’une auto agression.
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-il ne faut pas confondre entre les perversions sexuelles et les infractions sexuelles
dans la mesure où l’infraction sexuelle est une notion pénale nécessitant incrimination
et sanction, alors que la perversion sexuelle relève de la psychiatrie et de la
criminologie et ne tombe pas sous le coup de la répression pénale
1) l'exhibitionnisme :
➢ Est une perversion propre aux hommes, il s'agit d'une perversion sexuelle
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2) le voyeurisme :
On parle du voyeurisme pour désigner la pratique qui consiste à épier autrui à son insu
dans son intimité quotidienne.
- le voyeur trouve dans sa pratique l'essentiel de satisfaction, il s'agit d'un plaisir en soi
pour lequel il se cache et multiplie les artifices.
3) le fétichisme :
➢ L’objet sur lequel se fixe l’imaginaire sexuel de fétichiste peut être soit une
partie du corps de l’autre sexe soit un objet qui lui appartient.
4) le sadisme et le masochisme :
1)- l'homosexualité :
2) la pédophilie :
- lorsque la sexualité est pratiquée entre un adulte et un enfant qu'il soit du même
sexe ou d'un sexe différent, elle constitue la pédophilie, elle peut donc être
homosexuelle ou hétérosexuelle.
3)- l'inceste :
4)-la gérontophilie:
➢ -exprime une attirance sexuelle en vers les personnes avancées dans l'âge. Une
anomalie dans le choix du partenaire sexuel.
5)-la zoophilie:
➢ La zoophile préfère avoir des relations sexuelles avec l'animal déterminé par
son choix. Le rapport avec l’animal n’est pas une satisfaction d’un besoin
passager mais il répond à une impulsion chez le pervers qui trouve sa
satisfaction dans cette pratique contre nature.
6)-la nécrophilie:
-c'est une attirance morbide pour les cadavres le sujet peut se contenter de
contempler le cadavre, le caresser et l'embrasser ou allait jusqu'à pratiquer le coït
avec lui. Les psychiatres voient que la nécrophilie est une tentative d’identification
avec le cadavre qui cache un grand attachement avec le parent décédé.
-le sujet exprime un refus de son identité sexuelle et un penchant pour l'identité du
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sexe opposé.
2)le travestisme:
➢ Une Perversion sexuelle qui se rencontre aussi chez l'homme que chez la
femme.
➢ Le travesti peut être défini comme quelqu'un qui ne fait pas atteindre de son
plaisir sexuel qu'a la condition à porter des vêtements de sexe opposé.
- Freud estime que l'appareil psychique humain se divise en trois éléments à savoir le
"ça", le "moi" et le "surmoi"
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- il y a une interaction entre ces trois composants qui jouent leur rôle dans la
formation normale ou anormale de la personnalité.
Le "surmoi" exprime les exigences de la vie sociale et les interdits légaux et moraux.
Il est difficile de définir la conscience parce que c'est une pure subjectivité, mais on
peut tout de même dire que c'est la connaissance qui accompagne nos sentiments et
nos actions.
L’inconscient désigne l'ensemble des faits psychiques dont nous n'avons pas conscience
c'est le passé qui commande le présent et le futur, pour Freud l'inconscient est soumis
essentiellement à deux grandes impulsions à l'éros et le thanatos.
➢ Le processus de socialisation
La principale hypothèse porte Freudienne est avancée par DANIEL LAGACHE qui
explique la constitution psychique perverse chez le criminel, nous présente un
processus de 2 phases:
➢ Ces deux phases constituent les deux faces d’une même médaille qui repose
sur la désintégration psychique chez le délinquant et son désengagement
moral vis-à-vis de la société.
➢ Pour lui la question capitale est celle de savoir comment les êtres normaux
parviennent à commettre des actes anormaux, c'est à dire comment
l'homme peut-il devenir criminel ?
Le psychisme de base est commandé par les réactions du cerveau basal. Il est soumis à
deux types de fonctions :
Résulte d’un état souterrain Tout en continuant à Le sujet rentre Le processus réductionniste
chez le sujet qui lui fait s’efforcer de penser dans une véritable consacré par le sentiment
entrevoir par un événement que la disparition agonie morale, d’injustice subie et
quelconque. pourra s’accomplir sans essaie de se d’humiliation participe au
son concours, le sujet convaincre de la désengagement du sujet à
commence à se mettre nécessité du l’égard de la victime. Et le
lui-même en scène en passage à l’acte dénouement de la lutte
tant qu’auteur de l’acte criminel et de le émotionnelle passe par la
criminel. justifier face à lui- commission du meurtre.
même.
-pour jean PINATEL le passage à l’acte n’est que la réponse d’une personnalité à
une situation, il se révèle comme insuffisants pour déterminer la personnalité
criminelle.
MAINOUVRIER PINATEL
Estime que le mouvement vers Estime que chez le délinquant qui est
l’infraction est avorté à cause des freins passé à l’acte, les freins d’ordre moral,
psychologiques qui ont joué. Ces freins pénal, matériel ou effectif n’ont pas
sont très personnels. joué
-L’idée maîtresse de cette hypothèse c’est que le -Ce modèle consacre le style criminel des hommes
comportement criminel est un comportement acquis et d’affaires qui restent loin des soupçons, mais qui
qui s’apprend. ont une criminalité essentiellement acquisitive
liée à l’exercice de leur profession.
- C’est cette association qui transmet au futur
délinquant les techniques criminelles dont il a besoin, - Il s’agit d’une innovation dans le domaine de la
pour opérer dans le domaine de la délinquance pensée criminologique
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La criminalité engendrée par un conflit de culture peut La sous culture est définie comme une subdivision
particulièrement être illustrée à travers deux exemples d’une culture nationale composée d’une
assez significatifs: combinaison de situations sociales tel que la classe,
le fondement ethnique, la résidence urbaine ou
C’est ainsi que la naissance du conflit peut provenir du rurale et l’affiliation religieuse.
fait de la colonisation, celle-ci introduit en effet les
normes d’un groupe culturel sur le territoire d’un autre 1)La première forme s’intéresse aux sous cultures
groupe, elle rend ainsi brusquement illégales les règles urbaines : On a cherché à découvrir dans les grandes
de conduite qui étaient considérées comme agglomérations, de véritables zones criminelles, qui
traditionnelles. sont qualifiées d'aires de délinquance, des
catégories entières de jeunes cherchent refuge dans
La naissance de conflits peut également être constatée la violence, la drogue et la marginalité.
à travers le phénomène de l’immigration, les
immigrants peuvent conserver certaines façons de se 2) La deuxième forme s’intéresse aux sous cultures
conduire, qui sont en contradiction avec les normes du pénitentiaires : La prison s’avère un milieu culturel
pays d’accueil. qui favorise l’entretien de relations spéciales entre
les détenus ou entre ceux-ci et les agents de
l’administration pénitentiaire.
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➢ L’anomie :
Elle peut être définie comme un affaiblissement des normes sociales dans les
consciences individuelles.
Pour MERTON, l’anomie se ramène à une rupture entre les buts valorisés par une
société de consommation et les moyens légitimes proposés par la société à ses
membres pour réaliser leur épanouissement.
A- la criminologie interactionniste
Ainsi, contrairement au modèle classique qui voit dans la déviance la violation des
règles sociales, l’école interactionniste estime qu’il faut renverser le schéma, car la
délinquance n’est qu’une création sociale.
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1/ On reproche aux théories classiques d’avoir passé sous silence le rôle du droit pénal
dans la genèse criminelle. Pour la théorie de l’étiquetage, on ne saurait négliger le
rôle des institutions pénales dans la fabrication de la déviance.
3/ l’école interactionniste fait grief aux théories classiques d’avoir construit des
modèles explicatifs portant le cachet du déterminisme.
Cette acquisition se fait à la fois sur le plan social et sur le plan individuel.
L’école interactionniste cible deux aspects à savoir l’application des normes, ainsi que
leur établissement.
1)- les sociétés modernes ont tendance à faire du droit pénal, la forme
prédominante du système de contrôle social, ce qui est parfaitement illustré à travers
le phénomène de sur criminalisation.
3)- les valeurs protégées par la loi pénale coïncident le plus souvent avec les
intérêts de la classe dominante.
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B- La criminologie radicale
La théorie radicale a été critiquée et rejetée par la criminologie classique qui estime
que la théorie radicale est beaucoup plus une conception économique et politique
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Le courant victimologique :
- l'ouvrage " le criminel et sa victime " a attiré l'attention sur cette relation latente qui
existe entre le criminel et la victime.
- parmi les facteurs de victimisation, les victimologues avancent l'âge comme facteur
biologique, l'enfant et la personne âgées sont exposés plus que d'autres à l'agression
criminelle.
handicapée.
- Dans les facteurs sociaux, d’une part les métiers à risque sont nombreux: (chauffeurs
de taxi - caissiers ...) et d’autre part le mode de vie comme la fréquentation de lieux
à risques (boite de nuit- quartiers dangereux ...) l'habitat dans un quartier dangereux,
la richesse, l'isolement spatial facilite la commission du crime.
1) les crimes contre des victimes réelles, c'est à dire bien ciblées.
2) les crimes contre des victimes fictives ici la victime est générale.
3) les crimes contre des victimes potentielles (cas de la conduite en état d'ivresses)
4) les crimes sans victime c'est le cas pour la prostitution ou l'usage des stupéfiants.
1)- la victime sans relation avec le criminel : tous les membres du corps social qui sont
des victimes potentielles.
2)- la victime provocatrice qui encourageait l'agresseur et c'est le cas pour certaines
agressions sexuelles
3)- la victime incitative qui solliciterait pour son attitude ou l'étalage de ses biens une
agression.
-La typologie victimologique présentée par SCHAFFER n'est pas la seule typologie
articulée autour de la personne de la victime. D’autres victimologues ont présenté des
typologies soit à caractère juridique comme le cas de MENDELSOHN ou à caractère
criminologique comme c'est le cas pour ELLENBERGER.