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Les Frontières du droit pénal

Droit pénal et procédure pénal

Le droit pénal est un droit répressif, un droit de la dissuasion afin de


pouvoir maintenir l’ordre public.
La procédure pénale est l’ensemble des règles qui organisent l’action
publique ou le procès pénal.
Elle fait donc le lien entre l’infraction et la peine, par le biais de phases
intermédiaires.
Droit pénal et criminologie

Le droit pénal s’attache à la définition juridique des infractions et de


leurs peines.
Or, la criminologie étudie les causes de la criminalité, et les divers
modes de traitement du délinquant.
1) La criminologie générale : est l’étude du phénomène criminel dans son ensemble.
Elle recherche, d’abord, quelles est l’importance du phénomène et son évolution.
Elle étudie, ensuite, l’incidence générale des différents facteurs identifiés comme étant de
nature à influer sur la criminalité (par exemple, nombre de foyers dissociés ou de parents
déjà délinquants dans l’ascendance de mineurs délinquants)

2) La criminologie clinique : a pour objet l’étude individuelle du délinquant dans le but de


déterminer les mesures qui sont susceptibles de l’éloigner d’une récidive éventuelle.
Classiquement, la criminologie clinique a pour but de rechercher des indices de l’état
dangereux du délinquant en suivant certaines opérations.
Droit pénal et Criminalistique

La criminalistique a pour objet l’ensemble des procédés scientifiques de


recherche des infractions et de leurs auteurs (médecine légale,
toxicologie et police scientifique…).
La criminalistique donc est l’ensemble des disciplines faisant appel à des
considérations médicales ou des sciences exactes pour établir l’existence
des infractions et en confondre les auteurs.
Elle comporte trois branches principales.
1) L’anthropométrie criminelle

Elle relève les caractéristiques extérieures des délinquants :


mensurations, photographies, signes particuliers présentés par les sujets
(tels que cicatrices, marques, tatouages…).
L’une de ses branches, la dactyloscopie, consiste dans le relevé et le
classement des empreintes digitales. Son but est de permettre
l’identification du délinquant, au moins récidiviste.
L’anthropométrie criminelle peut également arriver a l’identification du
délinquant avec sa signature ADN, vu qu’avec le progrès les test ADN
sont devenus de plus en plus fiables.
2) La police scientifique

Elle intervient dans l’examen des lieux, des objets,


éventuellement des personnes, liées à un événement pour y détecter et
interpréter des traces susceptibles de révéler le caractère infractionnel
des faits, et la participation à ceux-ci de telle ou telle personne.
Elle fait appel à une partie de toute une série de disciplines plus vastes
(balistique, toxicologie, chimie, graphologie, biologie…).
3) La médecine légale
elle examine la victime, et l’auteur possible des faits ou des témoins.
Dans le premier cas, il s’agira de mettre en évidence l’infraction (par
l’autopsie, le plus souvent) et d’en connaître les modalités (heure,
moyens employés…) ;
dans le second, il faudra évaluer la responsabilité et l’état mental du
suspect (par l’expertise psychiatrique) ou se prononcer sur des points
soulevés par l’instruction (la compatibilité de l’état d’un sujet avec la
détention ou le degré de crédibilité d’un témoin).
Droit pénal et Pénologie

La pénologie ou la science pénitentiaire est l’étude des peines, de leur


nature, de leur fonction et de leurs modes d’exécution.
Pendant très longtemps, on a considéré que le rôle du droit pénal
comme celui du juge s’arrêtait avec le prononcé de la sanction.
Exemple ( il définit l’acte considérer comme criminel, la peine
prévu comme réaction sociale et s’arrête là)
L’exécution de celle-ci étant laissée à l’initiative de
l’administration pénitentiaire. Le développement de la
criminologie a conduit à penser que les conditions d’exécution de
la sanction pouvaient exercer un rôle considérable dans la
perspective d’une réinsertion sociale.

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