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Le 07/04/2020
Cassandra Le Floc’h et Elise Perennes
Compte-rendu TP n° 3 :
Infrarouge
Introduction : 0
Conclusion : 21
I. Introduction :
Le domaine d’application de la spectrométrie infrarouge est le Moyen-infrarouge c’est-à-dire
entre 400 et 4000 cm-1. Nous pouvons identifier les molécules par infrarouge du fait que de
nombreux groupes fonctionnels de molécules organiques présentent des vibrations
caractéristiques. Ce sont les bandes caractéristiques.
L’analyse par spectrométrie infrarouge n’est pas aussi sensible que la spectrométrie par
résonance magnétique nucléaire cependant elle peut nous donner un certain nombre
d’indication quant à la structure moléculaire.
Dans cette manipulation, nous cherchons donc à savoir le degré de précision de la
spectrométrie infrarouge, sur des spectres dont on ne connaît que la formule chimique dans
un premier temps, puis sur des alcools dans un second temps.
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❖ Dans cette partie, nous identifierons les bandes caractéristiques de chaque spectre
afin d’en déduire une ou plusieurs structures moléculaires.
❖ Nous avons, pour chaque spectre, la formule chimique brute du composé dont nous
devons déterminer la structure.
➢ En premier lieu, nous avons donc déterminé le nombre d’insaturation de
chaque composé dont la formule est :
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑'𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒𝑠 𝐻 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑'𝑎𝑡𝑜𝑚𝑒𝑠 𝑑'𝑎𝑧𝑜𝑡𝑒
𝑛𝐼 = 1 + 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑎𝑟𝑏𝑜𝑛𝑒𝑠 − 2
+ 2
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2
2
3
3
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représente donc les vibrations des liaisons entre les Carbones sp² et
leurs hydrogènes.
−1
■ Nous pouvons ensuite observer une ν𝐶=𝐶 = 1600, 59 𝑐𝑚 (en orange
−1
sur le spectre) ainsi qu’une γ𝑅−𝐶𝐻=𝐶𝐻−𝑅 (𝑐𝑖𝑠) = 703, 78 𝑐𝑚 (également
en orange sur le spectre) ce qui montre la présence d’un éthylénique.
Cependant, la présence du signal
−1
δ𝐶𝐻3 𝑎𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑜𝑢 𝐶𝐻2 = 1452, 78 𝑐𝑚 (en jaune sur le spectre)
complexifie l’analyse. Nous sommes donc en présence d’un
éthylénique en cis, avec 2 ou 3 doubles liaisons.
■ Si nous n’observons pas de bande large, distinctive d’une fonction
alcool, nous pouvons constater la forme “patatoïde” entre 3070 cm-1 et
2554 cm-1 signe de la présence d’un acide carboxylique. Ainsi, nous
−1
pouvons observer la ν𝑂−𝐻 𝑑𝑒 𝑙'𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑏𝑜𝑥𝑦𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 = 2662, 12 𝑐𝑚 (en violet
clair sur le spectre). Les signaux en-deçà nous prouvent la présence
d’un acide carboxylique dans le composé. Nous pouvons distinguer
−1
ν𝐶=𝑂 = 1676, 92 𝑐𝑚 (en rose sur le spectre) et
−1 −1
ν𝐶−𝑂 = 1288, 46 𝑐𝑚 𝑒𝑡 931, 30 𝑐𝑚 (en vert sur le spectre).
➢ Ainsi, nous nous retrouvons avec 2 composés dont la formule
semi-développée diffère sans que nous ne pouvons dire quel est le composé
exact sans une analyse par RMN 1H ou 13C.
■ Ces composés sont l’acide (2Z)-hexa-2,4,5-triénoïque et l’acide
(2E,4E)-hexa-2,4-diénoïque.
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❖ Ainsi, nous pouvons conclure que nous avons une seule possibilité concernant la
formule simplifié de ce composé à savoir le benzamide :
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➢ Pour conclure, nous avons donc un cycle aromatique avec deux substituants,
une fonction alcool ainsi qu’un méthyl en position ortho ou méta ou les deux à
savoir le 2-méthylphénol et le 3-méthylphénol.
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➢ Nous pouvons donc observer dans un premier temps, une zone de signaux
très large et intense. Cette forme, mal définie est le signe de la présence d’un
acide carboxylique. Nous pouvons supposer que son signal est intensifié par
la présence d’un alcool et d’un cycle aromatique.
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−1 −1 −1
● ν𝐶=𝐶 𝑎𝑟𝑜𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 = 1586, 7 𝑐𝑚 , 1485, 6 𝑐𝑚 𝑒𝑡 1435, 8 𝑐𝑚 (en
violet sur le spectre).
● Nous pouvons également observer les signaux indiquant la
position des substituants sur le cycle à savoir :
−1
୪𝐶−𝐻 𝑚é𝑡𝑎 = 789, 0 𝑒𝑡 683, 2 𝑐𝑚 (en violet sur le spectre).
Cependant, comme dit à plusieurs reprises pour les spectres
précédents, cette zone n’est pas assez définie pour que notre
affirmation en méta soit absolue, il nous faudrait une analyse
plus précise comme la RMN 1H.
■ Maintenant que nous avons déterminé que nous avions probablement
2 substituants sur le cycle, nous devons déterminer leur nature.
● Nous pouvons distinguer, dans la zone des bandes
caractéristiques, la présence d’un aldéhyde avec
−1
ν𝐶−𝐻 𝑎𝑙𝑑éℎ𝑦𝑑𝑒 = 2943, 4 𝑒𝑡 2731, 1 𝑐𝑚 (en rose sur le spectre).
Ces signaux sont de moyenne intensité et fins. La présence
d’un aldéhyde est confirmé par le signal intense et fin
−1
ν𝐶=𝑂 𝑎𝑙𝑑éℎ𝑦𝑑𝑒 = 1703, 8 𝑐𝑚 (également en rose sur le spectre).
■ Nous avons ainsi déterminé la dernière insaturation du composé. Il
nous reste alors un oxygène et un méthyl à placer en sachant que l’on
a un cycle disubstitué. Ainsi, nous pouvons supposer qu’il s’agit d’un
éther. Cela est confirmé par les signaux :
−1
● ν𝐶−𝑂 é𝑡ℎ𝑒𝑟 = 1263, 9 𝑒𝑡 1040, 0 𝑐𝑚 (en vert sur le spectre). Ces
signaux sont intenses et fins.
−1 −1
● ν𝐶−𝐻 𝑖𝑛𝑠𝑎𝑡𝑢𝑟é𝑠 = 2839, 5 𝑐𝑚 et δ𝑎𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐶𝐻3 = 1464, 9 𝑐𝑚
−1
ainsi que δ𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝐶𝐻3 = 1393, 2 𝑐𝑚 (tous deux en jaune sur
le spectre).
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■ Ainsi, par la loi de Beer Lambert, nous pouvons relier l’intensité avec
la concentration et donc l’attribution des différents signaux.
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❖ Pour conclure sur cette partie, contrairement à ce que l’on pouvait supposer dans un
premier temps, les 3 ν𝑂−𝐻 s’expriment en dans chaque spectre concernant le
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composé cyclisé. Le fait que la ν𝑂−𝐻 𝑖𝑛𝑡𝑟𝑎𝑚𝑜𝑙é𝑐𝑢𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 s’exprime nous fait penser que ce
cycle doit avoir une conformation bien précise, en chaise ou en bâteau.
IV. Conclusion :
Ainsi, nous pouvons conclure que, malgré le manque de précision de cette technique
d’analyse, nous pouvons avoir une idée assez précise de la structure de la molécule. De
plus, elle permet également de distinguer les signaux des alcools en fonction de la
concentration.
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