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Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Année universitaire 2020-2021

Faculté des Sciences Dhar El Mahraz


Département de Mathématiques

SMP/S3
Examen d'Analyse 3
(Durée 1H30)

Exercice 1
Soit la fonction f , 2π périodique, impaire et dénie par f (x) =

x Si x ∈ [0, π[
−π Si x = π
1. Tracer le graphe de la fonction sur [−3π, 3π[.
y
• • •

−3π −2π −π π 2π 3π x

2. Déterminer la série de Fourier associée à f . R


 On a f est impaire, donc a = 0 et b = x sin(nx)dx 2 π

 En utilisant l'intégration par partie, on obtient


n n π 0
 R π − cos(nx) 
π π
2 2
x −cos(nx)
R 
bn = π 0
x sin(nx)dx = π n
− 0 n
dx
 n
h iπ   0 n
−(−1) π − sin(nx)
2 2
π −(−1)

= π
π n 0
− n2
= π n
−0
0
n+1 
 (−1)
= 2
n
 Il s'ensuit que la série de Fourier associée à f est P 2 (−1)n sin(nx)
 (n+1) 

n≥1

3. Etudier la convergence de cette série et sa somme sur [−π, π[.


 On a f est 2π périodique et de classe C par morceaux sur R, donc 1

 D'après le théorème de Dirichlet f converge en tout point x ∈ R


 Ainsi x Si x ∈] − π, +π[
= 0 Si
n
S(f )(x) = f (−π + 0) + f (−π − 0)
x = −π
2
4. Calculer P et puis déduire P
1
. 1

 D'après le théorème de parseval, on a f est 2π périodique et continue par morceaux sur


n≥1 n2 k≥0 (2k+1)2

 Alors R R f (x)  =R P b  i
R
1 π 2 1 2

 Ainsi Pf (x) = 2P x dx = 2 = 2 .
2π −π 2 n≥1 n
π
π 2 π 2 x3 π3

 De même b = P .
−π 0 3 3
0
2 4

 Il s'ensuit que 2 =
n≥1 n n≥0 n2
1 π3 1 4

 D'où
2π 3 2 n≥1 n2
1 π2
P
n≥1 n2= 6

1
2

 De même P 1
n≥1 n2 =
P 1
k≥1 (2k)2 +
1
P

 Donc P
k≥0 (2k+1)2
1 1 1 1 π2 π2
P
k≥1 (2k)2 = 4 k≥1 (k)2 = 4 6 = 24

 Alors P 1 π2 π2
k≥0 (2k+1)2 = 6 − 24 = 8
π2

Exercice 2

1. Déterminer le rayon de convergence et le domaine de convergence des séries entières réelles


suivantes :
(a) P 1
x n

 D'après le critère de D'alambert, =


n≥0 (n2 +1)2n
an+1 (n2 +1)2n
((n+1)2 +1)2n+1
 Donc lim
an
(n2 +1)2n 1
=
 Alors R = 2
n→∞ ((n+1)2 +1)2n+1 2

 d'où Si |x| < 2 la série converge.


 Si |x| > 2 la série diverge.
 Si x = 2 P
 alors P x =1
P n 1

 Ainsi converge car c'est une série de Riemman avec α > 1.


n≥0 (n2 +1)2n n≥0 (n2 +1)
1

 Il s'ensuit que converge.


n≥1 n2
1
P

 Si x = −2P n≥0 (n2 +1)

 alors 1
x =
P n (−1)n

 Or | P | =
n≥0 (n2 +1)2n n≥0 (n2 +1)
(−1)n 1

 Ainsi converge donc converge absolument.


(n2 +1) n2 +1
1
P (−1)n

 Il s'ensuit que converge.


n≥0 (n2 +1) n≥0 (n2 +1)
P (−1)n

P Alors x converge sur [−2, 2]


n≥0 (n2 +1)
1 n
P
n≥0 (n2 +1)2n

(b) en
x n

 D'après le critère de D'alambert, =


n≥1 n3n
an+1 n3n en+1

 Donc lim
an (n+1)3(n+1) en
an+1 e
=
 Alors R =
n→∞ an 3
3

 d'où Si |x| < la série converge.


e
3

 Si |x| > la série diverge.


3
e

 Si x = P 3
e

 alors P x = P
e
en n 1

 Ainsi diverge car c'est une série de Riemman avec α = 1.


n≥1 n3n n≥1 n
1

 Si x = −P
n≥1 n
3

 alors
e
en
P n (−1)n
x =
 Or ( ) est une suite décroissante.
n≥0 n3n n≥0 n
1

 Ainsi lim = 0
n
1
n→+∞ n
 D'après le critère des séries alternés, P
converge. (−1)n

 Il s'ensuit que x converge sur [− , [


n≥0 n
en n 3 3
P
n≥1 n3n e e

2. Soit la série numérique de terme général u = (n − 1)n(n 6


n
+ 2)
pour ∀n ≥ 2.
(a) Montrer que P u est convergente.
 on a u ∼ ainsi
n
n≥2 n
1
n→+∞ n
3
3

 Ainsi α = 3 d'après
P le critère de Riemman,
P
converge. 1

 Par conséquent, u converge. n3

(b) Déterminer a, b, c ∈ R avec u = + + et en déduire P u .


n
a b c +∞
n n−1 n n+2 n=2 n

 On a u ∗ (n − 1) = n(n6+ 2) = a + (n − 1) ∗ + 
n
b c

 Si n = 1 alors a = 2
n n+2

 De même, u ∗ (n) = (n − 1)(n


n
6
= b + n( + ) a c

 Si n = 0, alors b = −3 6
n−1 n+2
+ 2)

 Ainsi, u ∗ (n + 2) = (n − 1)n = c + (n − 2) +
 
a b
n

 Alors Psi n = −2 donc c = 1


n−1 n

POn a Pu estconvergente donc P


+∞

.
n=2 n
+∞ +∞
+ −3 21
= +∞ 2 +∞ −3 +∞ 1
P P
n=2 un = n=2
n
+ n+2
n−1 n=2 n−1 + n=2 n + n=2 n+2

 Ainsi P+∞  P+∞ 2  


2 2 1
P
n=2 n−1 = n=1 n = 2 + 1 + 3 +
 De même,
n≥4 n
P+∞ −3 −3 −3
P+∞ −3
n=2 n = 2 + 3 +
 P+∞ 1 n=4 n
P +∞ 1
=
 Pn=2 n+2 n=4 n
+∞ 2 −3 −3 8 −3 7
n=2 un = 2 + 1 + 3 + 2 + 3 = 3 + 2 = 6

Exercice 3
On considère la fonction à variable complexe f (z) = (z +z1)(z− 2i
− 4i) 2 2

1. Déterminer les pôles de f et calculer les résidus correspondants.


 Les pôles de f sont les points qui vérient z + 1 = 0 et z − 4i = 0 donc z = i, z = −i et
2

z = 4i.
 Alors i et −i sont desz pôles de f d'ordre 1 et 4i est un pôle d'ordrez −2.2i
 On a f (z) = (z − i)(z + i)(z − 4i) donc Res(f, i) = lim (z + i)(z − 4i) = 181
− 2i
2 z→i 2

 Ainsi Res(f, −i) = lim (z − zi)(z− 2i− 4i) = −3


z→−i
50 2

 De même 4i est un pôle d'ordre 2 alors h(z) = (zz −+2i1) et Res(f, 4i) = h (4i) 2
0

 Ainsi h (z) =
0 z 2 +1−2z(z−i)
=
(z 2 +1)2
donc h (4i) =
−z 2 +1+4iz
(z 2 +1)2
0 1
225

2. A l'aide du théorème des résidus, calculer R (x +x1)(x − 2i


− 4i)
+∞
dx
−∞ 2 2

 On a deg (x +x1)(x2
− 4i) − deg(x − 2i) = 3 ≥ 2, (x + 1)(x − 4i) n'a pas de racines
2 2 2

réelles et (x + 1)(x − 4i) est irréductible. Alors on a :


2
− 2i
2

+∞ n
x − 2i
Z X
dx = 2iπ Res(f, zk ).
−∞ (x2 + 1)(x − 4i)2 k=1

avec im(z ) > 0.


k

 Alors (x +x1)(x
R +∞
−∞
− 2i
2
− 4i) 2
1
dx = 2iπ(Res(f, i) + Res(f, 4i)) = 2iπ( 18 + 1
225
) 3
= iπ 25

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