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INSTITUT DES SCIENCES POUR LE DEVELLOPEMENT

DURABLE
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La myticulture
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SUPERIEURS
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE
L’INNOVATION
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Plan
Introduction

I. Les espèces de moules cultivées par les mytiliculteurs

1. Moule commune (Mytilus edulis)


UNIVERSITE DE FADA
2. Moules méditerranéennes (Mytilus galloprovincialis)
******************************** Unité-Progrès-Justice

3. Moule laineuse (Mytilus chilensis)

II. Les techniques d’élevages

1. Les bouchots

2. Élevage avec des bouées en plastique ou filière

III. Impact environnementale de la mytiliculture

IV. Problèmes mytiliculture

V. Solution

Conclusion

Groupe 5

THIOMBIANO YEMBOANI

Enseignant : Dr.AMOUSSOU
Introduction
La mytiliculture est l'élevage des mollusques filtreurs de la famille des Mytilidae
dénommés « moules », plus précisément des « moules marines » et les « moules d'eau
douce », C’est un métier de l’aquaculture. L'aquaculture, ou aquiculture, regroupe un
ensemble de techniques aquatiques et activités aquicoles, pour la mise en valeur et
l'exploitation des richesses naturelles d'origine animale ou végétale des eaux
continentales douces ou des eaux océaniques marines. C’est espèce menacée, ne
faisant pas l'objet d'élevage, mais plutôt de protection et réintroduction).leur mode
d’alimentation est l’une des caractéristiques la plus importantes des mollusques car il
permet de purifier le milieu aquatique et aussi elle considéré comme un met délicat
dans certains pays. Dans ce monde actuelle ou la pollution à atteint une croissance
exponnentiel on comprend aisément pourquoi il faut développer la mytiliculture. Si on
est d’accord que la mytiliculture est une nécessité alors quels sont les espèces élevées
dans la mytiliculture? Quels sont les méthodes de la mytiliculture ? Quels est l’impact
de la mytiliculture sur l’environnement ? Quels sont les problèmes rencontrés dans la
mytilicultulture ?comment peut-on réduire ces problèmes ?
I. Les espèces de moules cultivées par les mytiliculteurs
Bien qu’il existe de nombreux types de mollusques bivalves connus sous le nom de
moules dans le monde, trois espèces sont les plus cultivées par les mytiliculteurs et
sont les plus appréciées dans la gastronomie internationale.
1. Moule commune (Mytilus edulis)

Les moules communes ou atlantiques sont les plus cultivées dans les écloseries et leur
population est également la plus répandue dans le monde.

FigI :Moule commune

2. Moules méditerranéennes (Mytilus galloprovincialis)


Comme son nom l’indique, c’est une espèce adaptée aux eaux de la mer Méditerranée.
Pour cette raison, il est intensément cultivé en Espagne, en Italie, en Grèce, dans le sud
de la France, en Albanie, en Turquie, au Maroc et en Algérie. Cependant, il figure sur
la liste établie par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

FigII : Moules méditerranéennes

3. Moule laineuse (Mytilus chilensis)

La moule laineuse, également connue sous le nom de quilmahue, est une espèce
typique d’Amérique du Sud, qui vit et est cultivée sur les côtes du Chili, du Pérou, du
Brésil et des îles Falkland.

FigIII: Moule laineuse

Quels sont les méthodes d’élevage de ces mollusques ?


II. Les techniques d’élevages
La mytiliculture peut se faire dans deux contexte, l’élevage lagune et l’élevage en
pleine mer
1. Les bouchots
L’histoire attribue l’origine des bouchots à un irlandais qui aurait fait naufrage en baie
de l’Aguillon sur les côtes charentaises en 1235. Seul rescapé de cette aventure,
Patrick Walton pour survivre, tendit des filets à marée basse pour pêcher du poisson. Il
s’aperçut que sur les piquets soutenant les filets se fixaient des moules. Le premier
bouchot était né. Bouchot est un mot d’origine celtique qui veut dire Clôture et choot
ou chot qui veut dire bois.
Cette technique consiste à fixer des poteaux verticaux en bois ou en plastique
enfoncés sur l'estran (c’est la partie littorale situé entre les limites extrêmes si des plus
hautes et des plus basses marées) littorale, autour desquels on enroule des cordes en
fibres de coco qui ont servi de capteur pour le naissain (jeunes moules) de moules. On
ajoute à mi- élevage un filet (nommé « catin ») qui empêche les moules de se
décrocher, les grappes de moules les moins bien accrochées sont récupérées et remises
dans un filet tubulaire pour faire des "boudins" qui sont remis en élevage sur un
nouveau pieu (photo de gauche). Cette technique nécessite un fort marnage (hauteur
entre la haute et la basse mer), car les poteaux doivent être couverts à marée haute et
accessibles pour le professionnel à marée basse. C’est une technique relativement peu
coûteuse avec un léger impact environnemental. Comme inconvénient, on peut
mentionner qu’elle nécessite des régions à forte variation de marée, de sorte que les
piquets puissent être accessibles à marée basse et complètement couverts à marée
haute. Actuellement, les bouchots sont principalement concentrés dans les régions
côtières du nord de la France, comme la Normandie et la Bretagne. Ce sont des zones
de grande production.

Elevage en bouchots

2. Élevage avec des bouées en plastique ou filière


L’une des techniques les plus innovantes est celle de l’élevage avec des bouées en
plastique. Cela fonctionne de la manière suivante : plusieurs bouées flottantes en
plastique sont placées reliées les unes aux autres et, à leur tour, des fibres naturelles
pendent verticalement au fond de l’océan. Les moules qui seront ensuite récoltées sont
collées sur ces fibres. L'avantage de cette technique réside dans le fait que les moules
sont dans l'eau continuellement et peuvent donc s'alimenter sans interruption,
l'inconvénient principal est la prédation par les daurades. Dans un monde ou l’enjeu
environnemental est de plus en plus au centre des intérêts quels lien y’a-t-il entre
mytiliculture et contexte environnementale.

III. Impact environnementale de la mytiliculture

La mytiliculture entretient diverses relations à l'environnement :

Les moules nécessitent une eau d'une qualité suffisante, surtout pour être
commercialisées (qualités organoleptiques, chimiques, biologiques, teneur en plancton
et nutriments vitaux, faible teneur en polluants, etc.). Certaines espèces peuvent
parasiter ou consommer des moules. Les mytiliculteurs cherchent à s'en prémunir.
Inversement, les élevages de moules peuvent avoir des conséquences sur
l'environnement ; positives via la filtration de l'eau, mais localement parfois négatives
par l'occupation ou l'artificialisation d'habitats qui ne sont plus disponibles pour
d'autres espèces, et surtout via une augmentation de la teneur de l'eau en certaines
particules (dont excréments (feces, pseudofeces des moules) qui par le phénomène de
« biodéposition » modifient l'environnement local.
Une étude récente a montré que la nature et la quantité de la biodéposition variait
fortement selon les saisons et le courant ou le coefficient de marée, par contre la
biodéposition sur le milieu sestonique parait toujours circonscrite à une zone de
superficie restreinte ; Si à 100 mètres des filières d'élevages de moules, les
concentrations sestoniques sont « similaires à celles observées sous les filières », à 400
mètres elles sont devenues très faibles par rapport à celles mesurées dans la zone des
100 mètres autour des filières

Il est évident que la mytiliculture à un impact positif sur l’environnement, cependant


quels sont les facteurs qui peuvent freiner la mytiliculture

IV. Problèmes mytiliculture

Le mytiliculteur est confronté à des prédateurs naturels de la moule tels que certains
oiseaux marins, comme les canards marins des bigorneaux perceurs (nucelles, pouvant
eux-mêmes être commercialement valorisés).la mytiliculture est aussi confronté par les
problèmes environnementaux, étoiles de mer, bloom planctonique.

V. Solution

La base pour la survie d’une moule dans le milieu littoral, c’est de se trouver une
anfractuosité, une crevasse, un abri, puis à ce moment-là, elle devient comme protégée
pour limiter les dégâts, partout sur la côte est, les mytiliculteurs ont sorti l’artillerie
lourde.
Poursuites en bateau, diffuseurs sonores, épouvantails... plusieurs méthodes
d’effarouchement ont été mises à l’essai. Mais l’oiseau est malin et ne se laisse pas
facilement berner. Pour protéger les mollusques des canards de mer, les structures sont
enveloppées d’un énorme filet. Robustes et stables, ces radeaux résistent aux pires
intempéries et les moules restent solidement ancrées aux lignes

Conclusion

La mytiliculture est activité noble au regard des bienfaits sur la nature, cependant il est
évident que son essor est freiner par prédateurs ce qui a contraints le mytiliculteur a
trouvés des solutions. Personnellement nous pensons que dans un contexte de
développement durable la mytiliculture vient à point nommé. Quels sont les
mécanismes à mettre en place pour l’imposition de cet élevage ?

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