COH - Parti - Ondes Et Champs - Poly

Chap 1 – Ondes EM
CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon

Rappels sur les Champs électromagnétiques
Communications Hertziennes (COH)
– De l’électrostatique aux ondes
électromagnétiques
Les ondes EM
Première partie : théorie des ondes et
– ondes planes
de la Propagation
– ondes sphériques
– plan d ’onde
– polarisation
I-2
1 – Théorie de l’électromagnétisme Chapitre 1 Chapitre 1

Théorie
A) Force électrostatique CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon B) Etude en régime harmonique :

charge fixe q0 : source • variation sinusoïdale de la charge ponctuelle
(fictif) :
V (r ) =
Observation q0
r q 0 ⋅ q1 rr
⋅ e j (ωt −kr )
F= ⋅
F expérimentale
4πε ⋅ r
4πε r 3
charge q1 : récepteur Rem : on quitte le domaine de l ’électrostatique….
Les équations de Maxwell permettent de modéliser
r r les observations
F
– Champ électrique r ( r ) = q 1 ⋅ E (r ) • Calculer le champ électrique généré par une source ponctuelle,
r
q0
– Potentiel scalaire E (r ) = ∇ r V(r )
sinusoïdale.
V=
4πε ⋅ r • Approximations en champ lointain et en champ proche. Tracer
les lignes de champ
I-3 I-4
Chapitre 1 Chapitre 1
Théorie Théorie
C) Milieu de propagation :
• permittivité électrique complexe ε = ε '− jε ' ' (F/m) E) L ’électromagnétisme

• perméabilité magnétique complexe µ = µ ' − j µ '' • Les équations de Maxwell permettent de
• conductivité σ (S/m) pertes ohmiques calculer les champs résultants de ces sources
D) Sources de rayonnement ( ) ∂∂Ht

rot E = − µ ; B = µH
rot (H ) = σ E + ε
∂E
; D =εE ;ic = σ E
∂t
Densité linéique Densité surfacique Densité volumique div (D ) = q ()
; div B = 0
de courant de courant de charges calcul conjoint des champs E et H.
H est produit par une densité de courant et/ou par les variations
temporelles de E.
I (A/m) I p (A/m²) Q p (Cb/m3) E est produit par les variations temporelles de H
l
les lignes de champs E démarrent et finissent sur une charge, sont
I-5 continues sinon. I-6
Les lignes de champs H sont continues
Théorie Théorie
F) quelques grandeurs G) Potentiels électromagnétiques

Ce sont des vecteurs :

• E : Volts / mètre – Pour évaluer les effets d’une source isotrope en un point
La direction de E indique la P de l’espace on peut introduire les potentiels vecteur et
• H : Ampères / mètre direction du déplacement scalaire :
()
‘potentiel’ d ’une charge.
r r r
Puisque div B = 0 on peut écrire B ( r , t ) = ∇ ∧ A( r , t )
z
• Constantes : P Le potentiel vecteur A est donc défini
θ
µ= µ0. µr µ0=4π . 10-7 H.m-1 à un gradient près.
ε= ε0. εr ε0=8,854.10-12 ~1/36π . 10-9 H.m-1 r
Il existe aussi un potentiel scalaire V
vérifiant :
o r
y r r ∂A(r, t )
ϕ
E(r, t ) = −∇ V(r, t ) −
∂t
I-7 I-8
x
Chapitre 1 2 – Les ondes EM Chapitre 1
Théorie
En exprimant les équations de Maxwell en fonction des

potentiels, on obtient les équations d’ondes : • Les ondes sont les solutions des

r ∂ 2V Q équations de Maxwell
∇ 2 V − µε 2 = −
∂t r ε • Très difficiles à calculer dans le cas général
r2r ∂ A
2 r (dépend des conditions initiales : sources).
∇ A − µε 2 = − µI • Il est plus facile de travailler en décomposition
∂t
harmonique :
La résolution (complexe, basée sur les fonctions de – On représente les sources de courant/ de charge sous
Green) donne pour une répartition linéique : la forme de variations sinusoïdales:
1 e − jβ r – Généralisation par transformée de Fourier
4πε 0 ∫L
V= ⋅ Ql (r ) .dl potentiel scalaire
r
I p = I p ⋅ cos( ω t + ϕ ) ⋅ dl I p = I p ⋅ e jωt +ϕ ⋅ dl
r µ r e − jβ r
A= ⋅ ∫ I l (r ) .dl potentiel vecteur
4π L
I-9 I-10
r
Ondes EM Les équations de propagation pour les champs et Ondes EM
(exprimés en valeurs instantanées complexes) s’écrivent:
A) Résolution en milieu homogène
• En revenant aux équations dans le cas de milieux ∂2e ∂2 h
∆ h − εµ =0

homogènes, isotropes et ne contenant pas les ∆e − εµ =0
∂t 2 ∂t 2
sources primaires, en régime harmonique on
obtient les équations suivantes : Elles deviennent dans le cas où la propagation se fait selon la direction
()
rot E = − jω µ H ( )
rot H = jω ε E
Oz :
∂2 e
− εµ
∂2 e
= 0 et
∂2 h ∂2 h
− εµ =0
div (D ) = 0 () ∂z 2 ∂t 2 ∂z 2 ∂t 2
div B = 0 1
Le rapport v = représente la vitesse de propagation de l’onde.
Rq : Dans ce cas, les équations en E et H sont presque symétriques, εµ
la seule différence étant l’absence de charges et courants Sachant que généralement on considère que µ r = 1
magnétiques. On peut alors introduire des sources magnétiques (sauf milieux ionisés et magnétiques) on écrit :
1 c c
fictives pour symétriser ces équations. La solution du problème v= = =
électrique donne alors celle du problème magnétique et εµ εr n
inversement. I-11 I-12
Ondes EM Ondes EM
En régime sinusoïdal, ces équations admettent des solutions de la forme :
e(z, t ) = E exp j(ωt − kz) et h (z, t ) = H exp j(ωt − kz) B) Notations générales et nombres

ω 2π complexes
avec : k = = = ω εµ (nombre d’onde)
v λ
r
E ( r, t ) = E0 ⋅ cos(ωt − kr ) ⋅ dx = E ( r, t ) ⋅ dx
Le rapport des modules de E et H exprime l’impédance d’onde du milieu
r r
considéré (en Ω) :
E µ E ( r, t ) = E0 ⋅ cos(ωt − kr )
= =η c’est une quantité réelle.
H ε E ( r, t ) = E0 ⋅ e j (ωt −kr ) = E ( r ) ⋅ e j (ωt )
Valeur dans l’air : 377 ohms
E ( r ) = E0 ⋅ e − jkr
On a alors la relation fondamentale :
µ
E =H∧u
ε
I-13 I-14
Ondes EM Ondes EM
C) Rayonnement d’une source ponctuelle • Une source ponctuelle (charge Q) produit le

rayonnement d’une onde sphérique.

• Dans le cas de milieux homogènes, isotropes en
– En effet la résolution des équations de potentiels dans le
régime harmonique on obtient les équations cas d’une source ponctuelle est à symétrie de révolution
suivantes : sphérique, et donne pour solution :
()
rot E = − jω µ H ( )
rot H = σ E + jω ε E E (r) =
1
4πε
 jk 1 
⋅ Q.e − jkr  + 2 
div (D ) = Q div (B ) = 0
 r r 
C
En champ lointain, cela donne :
• On peut alors résoudre ces équations pour E 0 − jkr
E (r) = e
déterminer le champ produit par les charges et r
courants présents sur un conducteur. La surface d’onde est une sphère centrée sur la source
I-15 I-16
Ondes EM Ondes EM
• Avec des pertes (σ non nul) • Champ théorique

– La résolution avec pertes est un peu plus complexe.
– En champ lointain, on obtient :
Eo −α − jkr
E (r) = e z
r
α est donné par:
r
µε  σ   E (r) M
2
α =ω⋅ 1+   − 1
2   ωε  
  θ
Pour un bon diélectrique bon conducteur r
q(t) x
σ µ ωµσ
α= α=
2 ε 2
I-17 I-18
Ondes EM Ondes EM
D) Rayonnement du d.e.e CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon

– Calcul du champ H rayonné

– Le doublet électrique élémentaire est un élément – Le problème apparaît à symétrie de révolution par
conducteur de taille négligeable dl où l’on peut supposer rapport à Oz. Le potentiel vecteur n’a qu’une
le courant constant sur la longueur (vitesse infinie). composante Az :
r µ − jkr
e
z E(r ) Az = ⋅ I m .dl.
4π r
On obtient alors :
P
charges ± Qe jωt
Hr = 0
θ r0 courant j ωQ
r
+q H Hθ = 0
r r1
1  jk 1 
i(t) x Hϕ = ⋅ I m .dl. sin θ .e − jkr  + 2 
-q C’est un outil théorique qui permet de déduire le comportement de
4π r r 
toute antenne comme la somme de sources élémentaires.
I-19 I-20
Ondes EM Ondes EM
Approximation en champ lointain :
j
– Calcul du champ E rayonné Hϕ ( r, t ) = ⋅ I ⋅ dl ⋅ sin θ ⋅ e j (ωt −kr )
2λ r

– On le déduit du champ H
j µ
1 η 1  i(t) Eθ ( r, t ) = ⋅ I ⋅ dl ⋅ sin θ ⋅ e j (ωt −kr )
Er = ⋅ I m .dl. cos θ .e − jkr  2 + 2λ r ε
r 2π r jωεr 3 
E Eϕ = 0
1  jωµ η 1 
Eθ = ⋅ I m .dl. sin θ .e − jkr  + 2+
4π  r r jωεr 3  lignes de champ
Champ électrique à deux composantes Er et Eθ
• Les termes en 1/r représentent le champ rayonné (prédominant

quand r grand), les termes en 1/r2 donnent les champs induits et les
termes en 1/r3 le champ électrostatique.
I-21 I-22
Ondes EM Remarque fondamentale : la surface d’onde Ondes EM
est toujours sphérique
E(t) CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon

x
z
Affaiblissement
en 1/r
λ I-23 I-24
Ondes EM Ondes EM
• E) Les zones de rayonnement
• F) Puissance rayonnée

– le vecteur de Poynting r r r*
S =E∧H
– ondes TEM dans le vide (ou l’air)

r 1 r E2
Smoy = E. H ⋅ dz Smoy =
2 2Z 0
I-25 I-26
Ondes EM Ondes EM
• G) Approximation d’onde plane • H) Polarisation

– La polarisation donne l’orientation du champ E dans

r un certain repère (cartésien, sphérique, …), relatif à
E = E0 ⋅ cos(ω ⋅ t − k ⋅ z ) ⋅ dz
r la direction de propagation.
e
Plan de polarisation
ond
t d’ u v
l fron
E
Sens
v
de propagation u
H Sens de propagation
r r
E (z, t ) = E (z ) ⋅ e jωt r
E (z, t ) = E u (z, t ) ⋅ u + E v (z, t ) ⋅ v
r r
I-27 I-28
Ondes EM Ondes EM
• Définition du vecteur de polarisation • Ex1 : Polarisation rectiligne verticale

r
E (z, t ) = E (z ) ⋅ e jωt ⋅ pE
r
r  0
pE =   i(t) Axe du doublet
 E u ( z ) u
avec : r
1
pE (z ) = c (z ) ⋅ 
r
 ⋅ r
 E v ( z ) v – Remarque : défini
à une phase près
pE ( z ) 2 = 1
r 2
et : c(z) tel que
r  0
pE =  
pE ( z ) = pE
r r
en pratique  j
I-29 I-30
Ondes EM Ondes EM
• Ex2 : Polarisation rectiligne horizontale CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon

• Ex3 : Polarisation rectiligne quelconque

r 1 i(t) r  α2 
pE =   pE =   i(t) Axe 1
2
 0  1 − α 
Principe : les 2 composantes

sont en phase
Axe 2
Axe du doublet
I-31 I-32
Ondes EM Ondes EM
• Ex4 : Polarisation elliptique • 3 modes majeurs de polarisation

– polarisation rectiligne
Déphasage • verticale, horizontale, quelconque (plan H ou E)
Axe 1
des composantes i(t)
– polarisation circulaire
r  α 2 ⋅ e jφ 
pE =  2 
 • droite ou gauche
 1−α 
– polarisation elliptique
Axe 2 • droite ou gauche
I-33 I-34
Chap 2 – Propagation 1 – Réflexions Chapitre 2
CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon A) Plan d’incidence

Réflexions
Plan d ’incidence
Diffusion par les surfaces irrégulières
Diffraction
Le champ électrique, qui est orthogonal à la direction de propagation,

peut être dans le plan d ’incidence, ou orthogonal (ondes TE ou TM)
I-36
I-35
Réflexions Réflexions
B) Réflexion des ondes TE – Interface entre 2 diélectriques (µ 0, ε1), (µ 0, ε2),

= polarisation E, ou horizontale
• continuité des composantes tangentielles
Ηi Ηr Ei + Er = E t
trièdre direct : [v,E,H] H i ⋅ sin θi − H r ⋅ sin θ r = H t ⋅ sin θ t
Εi Εr Ηi Ηr
θi θr Impédance d’onde : • loi de Snell-Descartes
Εi Εr
E µ
θt =Ζ= sin θi = sin θ r
H ε θi θr
Ηt
ε1 ⋅ sin θi = ε 2 ⋅ sin θ t
Εt θt
Ηt
I-37 Εt I-38
Réflexions – Interface avec un plan Réflexions
conducteur parfait
– Interface air-sol diélectrique : CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon
Le champ électrique est toujours

perpendiculaire au conducteur.
rappels
Le champ magnétique est toujours tangent au
sin θi − ε r − cos 2 θi E ⊥r = Γ⊥ ⋅ E i⊥
Γ⊥ = conducteur.
sin θi + ε r − cos 2 θi E ⊥t = (1 + Γ⊥ ) ⋅ E i⊥ Le champ électrique est proportionnel aux
E1 H1
charges à la surface.
Le champ magnétique est proportionnel aux ε1, µ1, σ1
• En incidence rasante : courants à la surface.
≈ θ ->0 : Γ -> -1 =principe de «l ’antenne image»
Ηi
Εr
Εi n ∧ E1 = 0
Ε1 Ηr n∧ H1 = IS
θi θr
Ε2 Ei + Er = 0 n .ε E 1 = Q S
Ε2
I-39 sin θi = sin θ r n .H 1 = 0 I-40
C) Réflexion des ondes TM – Interface entre 2 diélectriques (µ 0, ε1), (µ 0, ε2),

= polarisation M, ou verticale
• continuité des composantes tangentielles
Hi + H r = H t
Εi Εr trièdre direct : [v,E,H] E i ⋅ sin θi − E r ⋅ sin θ r = E t ⋅ sin θ t
Εi Εr
Ηi Ηr
Impédance d’onde : • loi de Snell-Descartes
θi θr Ηi Ηr
E µ
=Ζ= sin θi = sin θ r
θt H ε θi θr
Εt ε1 ⋅ sin θi = ε 2 ⋅ sin θ t
θt
Ηt
Εt
I-41 Ηt I-42
– Interface air-sol diélectrique : CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon

– Interface avec un plan conducteur parfait

Er// = Γ// ⋅ Ei//
Γ// =
εr sin θi − εr − cos2 θi Ei − E r = 0
εr sin θi + εr − cos θi 2
(1 + Γ// )
Et// = ⋅ Ei// sin θi = sin θ r
• En incidence rasante : εr
≈ θ ->0 : Γ -> -1
Εi Εr
Ηi Ηr
Ε1
θi θr
Ε2
Ε2
I-43 I-44
Réflexions
E) Réflexion sur un sol diélectrique Réflexions
quelconque
D) Réflexion pour une polarisation 1 εr sol

quelconque 0.8 TH (E horizontal) 81 eau
25 humide
Bien choisir son repère !! 0.6 15 moyen
r
 E//  u//
0.4 5 sec
r r angle de
E (z, t ) = E (z ) ⋅ e jωt ⋅ pE
r
Avec pE = k ⋅   ⋅ r Brewster 0.2
 E ⊥  u⊥
R
0
-0.2
TE (E vertical)
r r R 0 -0.4
5 sec
E R = R ⋅ Ei R =  //
R⊥ 
Avec 15 moyen
-0.6
0 25 humide
-0.8 81 eau
-1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
I-45 angle d'incidence (°) I-46
2 – Diffusion Chapitre 2 Chapitre 2

Diffusion
– Surface rugueuse (rough) • Qu’est-ce qui est 1
Rugosité de surface en longueur d'onde


Le principe vu précédemment est valable pour lisse??? Critère de Rayleigh
Question de déphasage des ondes
1 surface ‘idéale ’. élémentaires…
4π∆h ⋅ sin θi
∆φ =
λ
Surface rugueuse
Le critère de Rayleigh (déphasage <
90°) λ
∆h <
8 sin θi Surface lisse
00
Surface En pratique, on choisi souvent : ¼ du 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Surface Encore plus critère de Rayleigh, i.e. déphasage angle d'incidence
lisse rugueuse rugueuse < π/8.
I-47 I-48
3 – Diffraction Chapitre 2 Chapitre 2
Diffraction
• En présence d’obstacles • Les calculs ?

– Principe d’Huyghens-Fresnel
Zone de visibilité
– Intégrale de Fresnel
Zone masquée
I-49 I-50
Application en outdoor Application en Indoor

– Calcul de pertes sur un profil de terrain
10,3 dB
250 250
200 200
-30
150 150
100 100 -40
50 50
0 0
-50
(dBm)
0 1 2 3 4 5 6 7 km -60
-70
-80
-90
I-51 I-52
-100
Chap 3 – Bilan de liaison 1- Espace libre Chapitre 3
• A) Repartons du modèle par blocs

Propagation en espace libre
Effet de sol
Diffraction
Gain Shado- Fast Gain Bruit
Le bilan de liaison inclus l’ensemble des d’antenne
Path-loss
-wing Fading d’antenne additif
pertes de transmission :
θ,ψ)
θ,ψ
GE(f,θ,ψ Tr(f,d) θ,ψ)
θ,ψ
GR(f,θ,ψ
A feeder feeder A
I-54
I-53
Espace libre Espace libre
• On travaille à une fréquence donnée (porteuse) CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon
B) Ecriture logarithmique :

Pu( dBm ) = Pt ( dB ) + L( dB ) ( pE , pR )
• Formule de Friis (par anticipation Ch.4): r r
λ2
⋅ L( pE , pR ) ⋅ FE ⋅ GE (θ E ,ψ E ) ⋅ FR ⋅ GR (θ R ,ψ R ) ⋅ Pray
r r
Pu =
(4π .d )2
+GE( dB ) (θ E ,ψ E ) + GR( dB ) (θ R ,ψ R )
TR ( d , f ) =
2 λ2 − PL( dB ) ( d )
(4π .d )2 Pour simplifier on se ramène à
• facteur de pertes par dépolarisation
r r
p E , pR
2
Pu( dBm ) = Pt ( dBm ) + GE( dB ) + GR( dB ) − PL( dB )
L ( pE , p R ) =
r r Pu
= r r
Pu ,alignés p E ⋅ pR
I-55 I-56
– Quelques unités : Pour différentes distances (100m, 1km 10km, 100km)

P (dBW)= 10.log10(P(W)/ (1W) ) comparez l’affaiblissement en fonction de la fréquence
P(dBm)=10.log10( P(mW)/(1mW)) (pour les grandes ondes, la FM, les ondes radio GSM,
les ondes ISM (wLAN), les hyperfréquences autour de
PIRE= Pe.Go
40-60GHz).
– En espace libre Tracez l’affaiblissement en fonction de la distance

d
PL(d , f ) = 20 ⋅ log10 (4π ) + 20 ⋅ log10 ( ) emetteur-récepteur en espace libre, pour les différentes
λ
fréquences citées ci-dessus.
21.98
Concluez sur les choix à faire en terme de gamme de
• Les pertes sont égales à 22dB plus 20dB/dec
fréquence en fonction de l’application choisie.
relativement à la longueur d’onde
I-57 I-58
Chapitre 3 140
affaiblissement en espace libre à 900MHz
Chapitre 3
130
120
Soit une antenne GSM omnidirectionnelle en zone rurale CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon

(censée couvrir une cellule circulaire de quelques
A (dB)
110
kilomètres). 100 Remarque : l ’amplitude du signal

Sachant que la fréquence est de 900MHz et que la PIRE est divisée par 2, à chaque fois
90
que l ’affaiblissement gagne 6dB.
est de 40dBm. 80
Prenons, en réception, le cas d ’1 antenne 1/2 onde
70
symétrique. 0 20 40
km
60 80 100
affaiblissement en espace libre à 900MHz
140
- Calculez la distance pour laquelle la puissance reçue est
130
de 0dBm, -40dBm, -80dBm…. La pente est de 20dB par décade : 120
- Quels sont les niveaux de tension respectifs à l’entrée du à chaque décade, l ’amplitude est
A (dB)
110
récepteur en fonction de la distance? divisée par 10.
100
90
Conclusions. Rappel : la formule n ’est valable qu ’en
champ lointain et en espace libre). 80
I-59 70
I-60
0.1 1 10 100
km
Pourcentage de zone couverte???
On veut couvrir une certaine zone rurale de diamètre

100km.
On suppose que les antennes (omnidirectionnelles de type
1/2onde) sont placées à 25m de hauteur et délivrent une
puissance PIRE de 10W. On veut garantir un lien radio
en tout point du plan avec au moins une des antennes,
c’est à dire un niveau de signal supérieur à -40dBm
proposez un quadrillage de la zone avec un nombre
minimal d’antennes. Délimitez les zones dites de
recouvrement et les zones dites de brouillage
(SNR<20dB).
I-61 I-62
D) Les sources de bruit
C) Seuil de réception CITI - Dept Télécoms - INSA Lyon
• galactique (15MHz, 100GHz)

Tr(d,f)
• thermique (Johnson): bruit blanc jusqu’aux infrarouges...
• artificiel: évolutif, non prédictible
– Modulation, codage, BER bruit (dB)
120 zone urbaine
Définissent un SNR acceptable : Niveau de bruit zone résidentielle
relatif 100
(notations : SNR, SINR, C/I, Eb/No). zone rurale
au 80 zone rurale déserte
bruit thermique bruit galactique
 Eb  60
En échelle logarimthique : C I = 10 ⋅ log10   minimal
40
 N0  bruit réception
20
0
10-1 100 101 102 103
I-63
Fréquence (MHz) I-64
E) Le bruit thermique :
– 3 grandeurs : température, bande passante, constante
F) Interférences : -120dBm

de Boltzmann : – Exemple de brouillage inter-cellulaire
PN = k ⋅ T ⋅ B -90dBm
avec k=1.379.10-23 W.Hz-1.K-1
exemple : GSM : B=270kHz, T=290°K
N out / G N eq
• facteur de bruit F= =
k .T .B k .T .B
• figure de bruit FdB = 10. log10 (F )
• température de bruit N eq = k .T .B + k .Teq .B

I-65 I-66
1- Effet de sol Chapitre 3 Chapitre 3

Effet de sol Effet de sol
B) Modèle à 2 raies
A) Profil de terrain
En LOS, on a 2 trajets principaux

E0 ⋅ d 0
Relevé d’altitudes sur la ligne E LOS (d ' , t ) = ⋅ exp( j (ω c t − βd ' ) )
d'
émetteur-récepteur
Recherche d’obstacles …
E0 ⋅ d 0
EGND (d " , t ) = R ⋅ ⋅ exp( j (ω c t − βd " ) )
d"
E0 ⋅ d 0
250
200
250
200 ETOT (d , t ) = ⋅ exp( j (ωct − βd ' ) ) ⋅ [1 + R ⋅ exp( − jβ∆ )]
150 150 d
100 100 d
50 50 PL ≈ 22 + 20 log( ) − 20 log 1 + R ⋅ exp(− jβ∆ )
0 0 λ
0 1 2 3 4 km
I-67 I-68
• Modélisation géométrique • Conséquence à grande distance (incidence rasante)

• PL devient :
d’
d ϕ 
ht ht-hr ELOS PL ≈ 22 + 20 log  − 20 log sin  
λ 2 avec :ϕ = 2π∆
d’’ λ
EGND hr
20 ⋅ hr ⋅ ht
si d > (sin ϕ ϕ)
λ⋅
ht ht+hr ∆= (ht + hr )2 + d 2 − (ht − hr )2 + d 2 on obtient : PL = 40 log d − 20 log hT − 20 log hR
2h ⋅ h
≈ t r pour d>> ht,hr
d Rem : pour respecter les ‘règles’
PL devient :  d   d 
2π∆
d ’utilisation des dB, PL = 20 log  + 20 log 
avec : ϕ =  hT   hR 
on devrait écrire :
d ϕ 
PL ≈ 22 + 20 log  − 20 log sin   λ
λ 2
I-69 I-70
Exemple : GSM, λ=30cm, hE=15m; hR=1,5m Exemple : GSM, λ=30cm, hE=15m; hR=1,5m
-30 -30
Sol sec :

Sol sec : -40 -40
εr=5 modèle εr=5 Modèle simplifié
-50 2 raies -50 R=-1
pertes : -PL(d)
pertes : -PL(d)
-60 -60
-70 -70
-80 -80
modèle
-90 free-space -90
-100 -100
-110 -110
-120 1 2 3 4 5
-120 1 2 3 4 5
10 10 10 10 10 10 10 10 10 10
I-71 I-72
k (distance d = k.λ) k (distance d = k.λ)
Exemple : GSM, λ=30cm, hE=15m; hR=1,5m Exemple : GSM, λ=30cm, hE=15m; hR=1,5m
-30
pertes : -PL(d)
Sol sec :

-40
εr=5
Modèle réel 40dB/dec
-50
pertes : -PL(d)
-60
-70 20dB/dec Modèle à 2 pentes
-80
hr ⋅ ht
d = 4π
λ
-90
-100
-110  h ⋅h 
PL = 20 log16π 2 r 2 t 
-120 1  λ 
2 3 4 5
10 10 10 10 10
I-73 I-74
k (distance d = k.λ)
Chapitre 3 1- Diffraction Chapitre 3

Effet de sol

- Obstacle

Etudiez pour le GSM, la position du point de rupture (dans On n’a plus de visibilité
la bande des 900MHz, et des 1800MHz) pour 1 BTS à 15m de directe (NLOS)
hauteur, et un récepteur à 2m du sol. Une approche purement
Conclusions géométrique prévoirait
l’absence de signal …
Pour du WiFi, à 2,4GHz, faudrait-il tenir compte de ce
modèle en Indoor ?
10,3 dB
250 250
200 200
150 150
100 100
50 50
0 0
0 1 2 3 4 5 6 7 km
I-75 I-76
Diffraction Diffraction
A) Modélisation géométrique A) Modélisation géométrique

? ?
∆h
h
hE d1 hE
hR hR d2
∆h 2 (d1 + d 2 )
∆= ⋅
2 d1 ⋅ d 2
2(d1 + d 2 ) πν 2
ν = ∆h ⋅ Φ=
λ ⋅ d1 ⋅ d 2 2
I-77 I-78
B) Zones de Frenel nλd1d 2 C) Ellipsoïde de Fresnel

rn = Ensemble des points correspondant

• Principe d’Huyghens-Fresnel d1 + d 2 à un même déphasage
ν = 2⋅n
φ = π ⋅n
I-79 I-80
rn=3 Calcul approché :

PLd ( dB ) = 0 ;ν ≤ −1
− PLd (dB )
PLd ( dB ) = 20 log(0.5 − 0.62ν )
5
; −1 ≤ ν ≤ 0
rn=1 0
PLd ( dB ) = 20 log(0.5 exp( −0.95ν ) ) ;0 ≤ ν ≤ 1
-5
PLd ( dB ) = 20 log 0.4 − 0.1184 − (0.38 − 0.1ν )  ;1 ≤ ν ≤ 2.4

2
-10  
 0.225 
PLd ( dB ) = 20 log  ;ν > 2.4
 ν 
-15
-20
-25
Rem : F(v) intégrale de Fresnel
rn=-1 ∞
-30
1+ j  jπ ⋅ t 2 
F (ν ) =
2 ν∫
exp  −  ⋅ dt
-35
-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5  2 
I-81 PLd ( dB ) = 20 ⋅ log F (ν ) I-82
• Utilisation : recherche sur un profil 11,5 dB

700
600
700
600
D) Diffraction multiple

500 500
400 400
• (multiple knife-edge diffraction)
300 300
200 200
100 100
0 0
hE
0 5 10 15 km hR
Exercice
• Etudiez l ’influence d ’un obstacle dans les conditions suivantes : Caractérisé par la présence de plusieurs arêtes
• contexte : GSM : f=900MHz, λ~30cm (plusieurs points sur le profil ayant un paramètre de
• distances : 300m, 3km, 30km, obstacle à -10m, 0m, +- 10m de la LOS
réponses : Fresnel supérieur à -1).
• obstacle à : -10 m : négligeable sauf pour 30km (-6dB)
0 m : -6dB pour tous
10 m : resp. -25dB, -16dB, -10dB
I-83 I-84
Diffraction Bilan de liaison point à point (terre-satellite)
en travaillant avec les puissances de bruit
Puissance émetteur 20 dBW
• Résolution approchée pertes circuit émetteur -2 dB

gain d ’antenne 51.6 dBi
– méthode de Deygout EIRP (PTGT) 69.6 dB
• 1) parmi les points de diffraction, sélectionner le pertes espace libre -202.7 dB
pertes atmosphère -4 dB
plus élevé. Calculer le coef. De pertes C1. pertes diverses -6 dB
• 2) considérer ce point comme récepteur/émetteur Received isotropic power -143.1 dBW
gain antenne récepteur 35.1 dB
intermédiaire. pertes décentrage (lobe antenne) -2 dB
• 3) rechercher sur chacun des 2 sous-chemins le Puissance reçue PR -110 dBW
Facteur de bruit du récepteur F=11.5 dB
nouveau point de diffraction. Calculer des
température du récepteur T=3806 K=35.8 dBK
nouveaux coefficients de pertes C2, C3. N0=k(To+Trec) -192.5 dBJ
• 4) réitérer jusqu’à ce qu ’il n ’y ait plus de PR/N0 82.5 dBHz-1
diffraction Eb/N0 (avec W=10MHz) 12.5 dB
I-85 I-86
Résumé de la 1ère partie (à savoir ☺ ) Résumé de la 1ère partie (à savoir ☺ )
Chap 2 : Propagation
Chap 1 : Ondes
Principes de réflexion/diffraction/diffusion

–
– Propriétés des champs, ondes et notations
Connaître les principes et les conditions limites (pour anticiper
Champs E et H vectoriels, complexes, sur le comportement en milieu réel)
En espace libre : TEM, puissance rayonnée, ondes
planes/sphériques, zones de rayonnement Chap 3 : Bilans de liaison
Polarisation (en particulier vecteur de polarisation et les – Espace libre / effet de sol / diffraction
modes) Connaître par cœur les formules de référence en espace libre et
Le d.e.e. : principes et rayonnement en champ lointain (se avec effet de sol, la PIRE, les dBm, dBW
souvenir que c’est différent en champ proche) Calcul de bruit (facteur, figure, … par cœur )
– Outils mathématiques Savoir utiliser les formules de perte par diffraction
Les complexes (ejθ) Signification/utilisation de l’ellipsoïde de Fresnel
Les notations vectorielles ( !! Vecteurs complexes) Calculer en dB un bilan de liaison
– Outils mathématiques
I-87 Les dB, et toujours les dB… I-88

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