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L’alphabétisation

Au
maroc

Dossier préparer par : Hajar MAADANI

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Sommaire :
● Définition
● Définition de l’analphabétisation
● Historique de l’alphabétisation au Maroc
● Comparaison avec les autres payés

Qu’est-ce que l’alphabétisation ?


L’alphabétisation, c’est apprendre à lire, écrire et
calculer.
Mais c’est aussi, pour Lire et Écrire, acquérir des outils
pour comprendre le monde et y agir socialement,
culturellement, politiquement.
L’alphabétisation s’adresse à toute personne adulte,
sans distinction d’âge, de race, de sexe, de religion, de
culture et d’origine sociale, ne sachant pas ou peu lire
et écrire, ou ne maitrisant pas, et ce dans aucune
langue, les compétences et savoirs de base
correspondant au niveau de fin d’étude primaires.

Notre vision de l’alphabétisation


Pour Lire et Écrire, l’alphabétisation n’est pas une fin en
soi. Il s’agit toujours d’apprendre à lire pour : pour
aider les enfants, pour trouver du travail, pour sortir de
chez soi, pour entrer dans la société, mais aussi pour se
débrouiller seul, pour être libre, pour mieux
comprendre le monde, pour aller voter, pour savoir se
défendre…, comme nous le disent les apprenants.
À qui s’adresse l’alphabétisation ?
Nos actions d’alphabétisation s’adressent à toutes les
personnes adultes analphabètes et illettrées. Des,
hommes et des femmes, jeunes et âgées, belges et
étrangères… qui ne savent pas ou mal lire et écrire.
Elles n’ont jamais été à l’école, ou n’ y ont été que
quelques années, ou y ont été plus longtemps mais
sans y acquérir les savoirs de base correspondant au
niveau de fin de scolarité primaire. Et ce dans aucune
langue : ni en français, ni dans leur langue maternelle,
ni dans leur langue de scolarité.

L’alphabétisation, pour accéder à


la connaissance et l’information :
Pouvoir accéder à l’information – ou plus tôt à une
information diversifiée, contradictoire, permettant
l’analyse – et pouvoir accéder à la connaissance pour
mieux comprendre le monde et son environnement
sont aujourd’hui des enjeux essentiels, tant pour les
formateurs que pour les apprenants. Il s’agit de pouvoir
se situer dans un environnement social et politique,
mais aussi technologique, dans un contexte d’évolution
rapide.
Atteindre cet objectif implique bien évidemment de
travailler à l’acquisition des savoirs de base. Difficile en
effet de se documenter sans savoir réellement lire et
écrire, sans maîtriser les mathématiques de base,
l’utilisation critique d’Internet…des savoirs
scientifiques indispensables pour comprendre un tant
soi peu l’actualité quotidienne au niveau
environnemental : OGM, grippe aviaire, réchauffement
climatique…et dépasser nos savoirs de consommateurs
pour des savoirs d’acteurs.
Les activités que nous développons dans ce cadre
portent sur la lecture et l’analyse des médias (presse
écrite, Internet, TIC…), la maîtrise d’outils de
compréhensions mathématiques et scientifiques, le
développement durable…

Analphabétisme :
L’adjectif « analphabète » qualifie une personne qui ne
sait ni lire, ni écrire, parce qu’elle ne l’a jamais appris.
Une personne analphabète n’a jamais été à l’école ou
n’a jamais reçu un enseignement de la lecture et de
l’écriture.
Selon l’UNESCO, une personne analphabète est une
« personne incapable de lire et d'écrire, en le
comprenant, un exposé bref et simple de faits en
rapport avec la vie quotidienne ».
En 1962, l'Unesco fait de l'alphabétisation un outil au
service du développement économique en introduisant
la notion d'analphabétisme fonctionnel.
Une personne n'est plus fonctionnellement
analphabète lorsqu'elle a« acquis les connaissances et
compétences indispensables à l'exercice de toutes les
activités où l'alphabétisation est nécessaire pour jouer
efficacement un rôle dans son groupe et sa
communauté et dont les résultats atteints en lecture, en
écriture et en arithmétique
sont tels qu'ils lui permettent de continuer à mettre ces
aptitudes au service de son développement propre et du
développement de la communauté et de participer
activement à la vie de son pays » .

L’historique d’alphabétisation au
Maroc :
Le taux d’analphabétisme était estimé à presque 9
personnes sur 10, soit 87% en 1960.
Il est passé à plus de 6 personnes sur 10 en 1982, à 4
personnes sur 10 en 2004 et à 3 personnes sur 10 en
2014, soit 32% de la population marocaine,
enregistrant, ainsi, une baisse des deux tiers sur un
demi-siècle (54 ans).
C’est ce que relève le Haut-commissariat au plan dans
la note d’information sur les aspects socio-
démographiques et économiques de l’alphabétisation
de la population marocaine publiée à l’occasion de la
journée internationale de l’alphabétisation (8
septembre 2017) et qui s’appuie sur les données issues
du recensement général de la population et de l’habitat
de 2014.
L’alphabétisation de la population marocaine de 10 ans
et plus a connu une importante amélioration depuis
l’indépendance induisant une diminution significative
de son corollaire l’analphabétisme, se félicite la même
source, en relevant que ce phénomène demeure une
caractéristique de la population féminine et rurale.
Le taux d’analphabétisme est de 41,9% pour la
population féminine en 2014 au lieu de 22,1% pour la
population masculine. Ces taux étaient respectivement
de 78% et de 51% en 1982, souligne le HCP.
La même source relève toutefois que 47,7% de la
population rurale est analphabète en 2014 au lieu de
22,2% pour la population urbaine. En 1994, ces taux
étaient respectivement de 75% et de 37%, mettant,
ainsi, en exergue la baisse de l’écart entre les deux
milieux, fait ressortir la note.
La baisse de l’analphabétisme au Maroc a été plus
accentuée chez les jeunes de moins de 25 ans. Le taux
d’analphabétisme des populations des 10-14 ans et des
15-24 ans se situe en 2014 à 3,7% et 10,8%
respectivement, au lieu de 36% et 42% en 1994, soit
une baisse de plus de 30 points, poursuit la même
source.
Le HCP fait également savoir que malgré la baisse du
taux d’analphabétisme, il reste relativement élevé chez
les personnes âgées de 50 ans et plus, notamment chez
les femmes. Il était estimé à 87% en 1994 et se situe
encore à 61% en 2014. Il est à préciser que le taux
relatif au sexe féminin est de 76,4% contre 45,6% en
2014 pour le taux relatif au sexe masculin.
Comparaison avec les pays arabes :
Le monde arabe englobe les pays ayant comme
langue officielle (ou co-officielle) la langue arabe.
Selon ce critère, le monde arabe correspond
globalement à vingt-trois É tats, de la république
islamique de Mauritanie à l'ouest, au sultanat
d'Oman à l'est dont l'Arabe porte également le statut
de langue officielle. La diffusion de la langue arabe
est due en majeure partie à l'expansion de l'islam à
partir de l'Arabie au viie siècle.
Toutefois, la linguistique distingue différents
registres de la langue arabe. La diglossie oppose
langue littéraire et langues vernaculaires. Il existe
des langues vernaculaires orales, différentes l’une de
l'autre dans chaque région, et influencées par l’arabe
standard sont appelées arabe dialectal, les substrats,
superstrats et emprunts différant selon les régions.
Ces langues vernaculaires sont utilisées
majoritairement au quotidien par les arabophones.
Vingt-deux pays arabes, rassemblant 20 % des
musulmans[réf. souhaitée] sont représentés au sein de
la Ligue arabe, Un organisme politique dont le siège est
au Caire.
La simultanéité des révoltes du « Printemps arabe »
peuvent s'expliquer par les régimes politiques du
monde arabe : monarchies (Maroc, Jordanie, plusieurs
États de la péninsule arabique) ou républiques (dont
deux en Syrie et en Libye ont un régime à parti unique)
sont caractérisées par une opposition muselée et une
forte répression, une économie dans les mains de clans
restreints proches du pouvoir, une corruption élevée
(voir carte du monde de l'indice de perception de la
corruption), une jeunesse nombreuse (les moins de
quinze ans représentent le quart de la population
totale), éduquée et diplômée (taux d'alphabétisation
supérieur à 80 % dans certains pays) mais fortement
touchée par le chômage de longue durée (taux de
chômage moyen de 23 % pour les 15-25 ans) car le
monde du travail est fermé. Cette jeunesse du monde
arabe, demandeuse de libertés car ayant le sentiment
d'être méprisée par les élites politiques ou
économiques, a en commun dans tous les pays De
retrouver sa dignité lors des révoltes en 2011.
De plus, au niveau politique, la notion de « monde
arabe » est fortement contestée par les nationalistes
arabes qui lui préfèrent le terme de « nation arabe ».
Selon eux, ce terme exprimerait l'idée que les Arabes
forment une nation unie contrairement terme de «
monde arabe ». Ainsi l'intellectuel palestinien, Naji
Alloush explique que « le terme de « nation arabe »
signifie que la nation est une et que l’unité
arabe est inéluctablement en devenir. En revanche,
l’expression « monde arabe » est un terme colonial
d’origine britannique. Il sous-entend que la nation
arabe peut-être sujette à l’unité comme à la division. Il
signifie également que cette nation arabe est plus
proche et davantage prédisposée à la division ». Né à la
fin du xixe siècle, le nationalisme arabe tend à
s'amoindrir.
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