SYSTÈMES QUANTIQUES À UNE DIMENSION

M. Daoud
 COURANT DE PROBABILITÉ

densité de probabilité      
 r ,t  r ,t  * r ,t


t  
 r ,t

 div 
 2 m i         
 * r ,t  r ,t  r ,t  * r ,t    0
 


 
j r ,t         
 * r ,t  r ,t  r ,t  * r ,t 
2mi  


t      div  j  r ,t    0
 r ,t

la conservation locale de la densité de probabilité

M. Daoud
 
j r ,t le vecteur densité de courant de probabilité
 Nature du spectre d’énergie

un système conservatif correspond à un système classique dont l’énergie est

une constante de mouvement

Solutions stationnaires    
 r ,t  r exp   i

Et 




2
équation de Schrödinger H   E H   V r
2m

une telle équation est dite équation :

aux valeurs propres E correspondant aux fonctions propres .

 : fonction d’onde de l’état stationnaire.

M. Daoud
 Potentiel quantique

Potentiel harmonique :

V  1 k (rr0)2
2

Potentiel du ressort, très important dans de nombreux modèles physiques

(liaison chimique).

M. Daoud
 Propriétés de la fonction d’onde

La fonction d'onde et sa dérivée doivent être continues, uniformes et bornées,

dans tout l’espace.

La continuité de  correspond à la continuité de la probabilité de présence

La continuité de la dérivée de  correspond à la continuité du

courant de probabilité.

Les valeurs propres ne sont définis que si l’on spécifié, en plus des conditions
de régularités, les conditions aux limites que doit satisfaire la fonction d’onde .

d  x  d  x  2m 
   2
lim  V  x   x  dx
dx dx  0 
x  0 x 0
M. Daoud
 Potentiel quantique carré

M. Daoud
 Nature du spectre d’énergie

L’équation de propagation d’une onde électromagnétique E(x, t)

se propageant suivant la direction Ox, dans un milieu homogène et
isotrope d’indice n, s’écrit

n2 2 
 c 2  t 2     x t   0
 

Pour  x ,t   E x expi  t 

l’équation de propagation dans ce milieu se réduit à :

 2 n2  2 
  x2  c2  E x   0
 

M. Daoud
 Nature du spectre d’énergie

l’équation de Schrödinger associé à notre système se réduit à: :

 2 2 m 
 2  2  E  V  x     x   0
  x 

Par identification n2  2 2m
2
 2 E  V  x 
c 

•si E > V : l’indice du milieu est réel : milieu est transparent

exp( ik x ) .ondes lumineuses

si E < V : l’indice du milieu est imaginaire : milieu est métallique

exp( q x ) ondes exponentielles

M. Daoud
on peut observer dans ce dernier cas des ondes évanescentes
 Potentiel quantique carré

Marche de potentiel

x0

M. Daoud
 Potentiel quantique carré

Puits de potentiel

M. Daoud
 Potentiel quantique carré

Barrière de potentiel

M. Daoud
 Applications des potentiels quantiques carrés

Valeurs propres et les fonctions propres d’une particule dans un puits infini.

V=0 si a<x <0

V=infini sinon

V=infini V=0 V=infini

0 a x

M. Daoud
 V
H  ( x)  E  ( x)

2
d2
V=0 V=infini
H  2
 V ( x)
V=infini
2m dx

0 a x

 ( x)  0 si x  0 ou x  a

La particule ne peut pas se trouver dans la région ou V est infini,

car elle aurait alors une énergie infinie.

Sa densité de probabilité de présence doit donc y être nulle

M. Daoud
 V

V=infini V=0 V=infini

0 a x

Dans la région entre 0 et a :

le potentiel est nul
l’énergie est uniquement cinétique

2
d2 d2 2
H  2
 V ( x) H 
2m dx 2m dx 2
0
M. Daoud
  2 d 2 ( x)
H ( x)   2
 E ( x)
2m dx

d 2 ( x) 2mE
2
 k 2
 ( x)  0 avec k
dx
Les solutions de cette équation différentielle sont de la forme :

 ( x)  A sin kx  B cos kx
2
k2
avec E
2m

M. Daoud
 V

Détermination des constantes A et B

conditions aux limites V=infini V=0 V=infini

- Les fonctions d’ondes sont des fonctions continues 0 a x

 (0)  0 x0
donc B0
 (0)  A sin( 0)  B cos(0)  B 0 xa

 ( a)  0 ax
 (a)  A sin( ka)  B cos(ka)  A sin( ka) 0 xa
0
A sin(ka)  0
M. Daoud
 Quantification de l’énergie
A0
A sin( ka)  0
sin(ka)  0

A0 sinon la fonction serait nulle partout (non physique)

n
donc sin ka  0  k  kn  ; n  1, 2...
a
(n=0 ?)

 2 k n2 n 
2
En   n  1,2...
2m 2ma2

E dépend de n L’énergie est Quantifiée !!!

M. Daoud
  2 k n2 n 
2
n
En   n  1,2...
2m 2ma2

- Les niveaux s ’éloignent les uns des autres

lorsque n augmente

-L’énergie minimale n’est pas nulle ! C’est

l’énergie de point zéro. Ceci a des
conséquences très importantes en physique
statistique et n’a pas d’équivalent
« classique ». n

-Lorsque a augmente, les niveaux se

resserrent. Lorsque a tend vers l’infini
la quantification disparaît.
M. Daoud
 n 2 sin( nx)
a a
Il y a alternance de fonctions paires et
impaires par rapport à l’axe du puit.

n=5    
Il y a n-1 nœuds dans
n=4     chaque fonction
n=3  
Etat fondamental
n=2 
n=1

M. Daoud
 La densité de probabilité est nulle
n
2
Densité de probabilité :
aux nœuds de la fonction d’onde.

La mesure de la position de la
particule montrera qu’elle a des
zones « privilégiées » d’existence
en fonction de son énergie.

M. Daoud
Applications : microélectronique

Une diode laser est un composant optoélectronique à

base de matériaux semi-conducteur

Voir Wikipédia pour plus d’informations

M. Daoud
 Marche de potentiel

L’équation de Schrödinger est :

V(x)=0 si x < 0
M. Daoud
V(x)=V0 si x > a
Marche de potentiel ; Cas où E >V

région I : x < 0

 2  x 
I  x   0
2m
 k 2
k  2 E
2

x 2 I


 I  x   a e i k I x
 b e
 i kI x 

 I  x  e  i kI x 
 re   i kI x 

amplitude de réflexion

2
E kI2 kI 
2m

Le spectre de valeurs propres est continu et sa dégénérescence est

de l’ordre 2
M. Daoud
Marche de potentiel ; Cas où E >V

région II : x > 0

2   x  2m
 II   x   0  E V 
k 2
k  2

x 2 II 2

 II  x   c ei k II x
 d e
 i k II x 

 II  x   t e  i kII x 

amplitude de transmission

2
E kII2  V kII 
2m

Le spectre de valeurs propres est continu et non dégénéré

M. Daoud
Marche de potentiel ; Cas où E >V Calcul des probabilités
 * d  x,t  d *  x,t  
j  x,t     x,t    x,t  
2mi  dx dx 

 x
2
Ji   kI m  a kI m  0
i 2
Courant incident de probabilité
I

 x
2
Jr    kI m   b kI m  0
r 2
Courant iréflichi de probabilité I

 x
2
Jt   kII m  c kII m  0
t 2
Courant transmis de probabilité I

les coefficients de réflexion et de transmission

 x  kIr
2
Jr  r
b
2
J  IIt  x  k IIt
2
c k II t k II
2 2

R   2r
I 2
T t   
Ji   x  k
i 2 i
a Ji   x  k
i 2 i 2
a kI kI
I I
I I

k I  k II
2
k II 2 4 k I k II
R r  T t  R T  1
2

k I  k II
2
k I  k II
2 kI
M. Daoud
Marche de potentiel ; Cas où E <V

région I : x < 0 ; On aura les mêmes solutions

région II : x > 0 ;

2   x 2m
 q 2
  x  0 q  2
V  E 
x 2 2

 II  x   c e q x   d e  q x   II  x   d e  q x 
0 Ce n’est pas une onde propagative
c’est une onde évanescente.

Les conditions aux bords

k I  i qII
r  e  i   R  1 La réflexion est total mais avec un certain déphasage
k I  i qII
La microparticule s’introduit à la frontière de la marche de potentiel puis
rebrousse chemin
 Barrière de potentiel

0 si x0

III II I V ( x )  V si 0  x  a
0 xa
 si

Particule provenant de + ∞ et allant vers - ∞ :

M. Daoud
Cas où E > V0 :
III II I

Cas où E < V0 :

 I  x   exp  i k  x  a    r exp  i k  x  a   pour xa

  x   k2 
2m
 III  x   t exp  i k x 
E
 pour x0  2


 A exp q x   B exp q x  pour E V  q 
2m
V  E 
 II x    0  xa 
2
C exp i k' x   D expi k' x  pour E V k'  2 m E  V 
 2
M. Daoud
 Conditions aux limites

  I  a    II  a   q a
  1  r  A e  B e qa

 d I d  II 
 d x a  d x a 
  i k 1  r    q  A e q a
 B e qa



  II  0    III  0  A B t
 
 d  II d  III 
 d x  0  d x  0  q  A  B    i k t


M. Daoud
 Coefficient de transmission

 4 E V  E 
 si E V
 4 E  V  E   V 2
sh 2
k a
T
 4 E  E V 
si E  V
 4 E  E  V   V 2 sin 2  k a 

Transmission totale si T=1.
La probabilité de transmission, |t|2 est non nulle, même lorsque la particule a
une énergie inférieure à V0. C’est l’effet tunnel.

classique

a) barrière peu épaisse

b) Barrhière épaisse

M. Daoud
 Applications : microscope à effet tunnel

M. Daoud