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26 mai 2007

Emergence du Bio-électromagnétisme dans la Panoplie


des Diagnostics du Praticien

Par J-F ELOY

Résumé : Ce mémoire a pour objet de faire le point sur les retombées des connaissances acquises
récemment sur les propriétés de l’eau et le domaine de la physique appelé : bio-électromagnétisme.
C’est un des mérites du travail de Rupert Sheldrake(1) d’avoir mis en relation les données de la
nouvelle physique et les problèmes fondamentaux de la biologie.

Depuis quelques années, un nouveau champ d’investigation scientifique à caractère multidisciplinaire se


présente aux chercheurs et aux praticiens. Tout cela procède des propriétés électromagnétiques de l’eau qu’un
certain nombre de chercheurs(2,3,4,5) a mis en évidence depuis une cinquantaine d’années. Ils ont montré que l’eau
sous ses différentes formes physiques, telles que liquide, glace, vapeur, ne consiste pas en de simples molécules
de H2O (seulement à température > 400 °C). Ils ont montré que la molécule d’H2O est constituée d’un certain
nombre de niveaux d’énergie quantique, ∆En, correspondants à une somme de vibrations électromagnétiques
photoniques, νn 1. Ainsi, il est possible de différencier deux formes de molécules d’H2O par leurs propriétés
électromagnétiques photoniques spécifiques distinctes : celles correspondant à un ensemble de molécules d’H2O
individuelles et celles correspondants à un ensemble de molécules (pouvant aller jusqu’à 400 molécules d’H2O)
associées comme un polymère appelé cluster2 d’H2O. Plusieurs liquides aqueux physiologiques inclues dans nos
organes possèdent donc une propriétés spécifiques corrélées à leurs niveaux d’énergie quantique propres. Ces
molécules d’H2O sont donc :
– susceptibles de rentrer en vibration avec une onde électromagnétique ayant le même mode de vibrations
photoniques, et,

de stocker des informations sur de longues périodes de temps sous la forme de quantum d’énergie3
électromagnétique(4,5) d’où la mémoire de l’eau(3,8).
Seulement une faible proportion de ces quanta est visible à l’œil humain : ceux compris dans le domaine
visible du spectre allant de la « lumière bleue au rouge ».
D’où l’intérêt actuel pour les propriétés de l’eau sous toutes ses formes biologiques et pour le domaine du
bio-électromagnétisme. Les conséquences qui résultent de ces avancées de la connaissance dans ces domaines
semblent bénéfiques sur le développement de nouveaux moyens de diagnostic.

Introduction
Le bio-électromagnétisme couvre en fait trois domaines de propriétés physiques des tissus biologiques :
– la bio-impédance(6),
– la bio-électronique (familièrement appelée bioélectronique de Vincent(7))
– le bio-magnétisme (qui est une partie indissociable du bio-électromagnétisme).
La bio-impédance est un terme connu dans le domaine de la santé. Le principe de la bio-impédance est de
mesurer une tension créée par le passage d'un très faible courant dans les tissus biologiques. Ses propriétés sont
étroitement liées à une multitude de paramètres qui pourrait permettre de développer une nouvelle technologie
de diagnostic(6). La différence de propriétés électriques entre les différents tissus humains est la source même de
cet essor. Mesurer l'impédance du corps humain pourrait permettre d'obtenir une nouvelle technique d'imagerie,
ou de surveiller la pathologie de tel ou tel tissu. La sensibilité de ses propriétés a déjà été évaluée et s'est montrée
très performante (supérieure à l'absorption aux rayons X ou aux propriétés optiques et mécaniques des tissus....).
La bio-impédance semble donc pouvoir prendre une place prédominante dans la médecine de demain.

1
: répondant à l’équation ∆En = hνn avec h : constante de Planck
2
: ensemble de molécules ou d’atomes liés chimiquement à conformation type chaîne ou amas, qui peut-être
comparable à un polymère dans le cas des clusters d’H2O
3
: par déformation des orbitales électroniques des liaisons chimiques H-O-H
La théorie de la bio-impédance date des années 50 - 60, les premières applications (monitorage, imagerie..)
datent des années 70 et aujourd'hui, à l'orée du 21ième siècle, la bio-impédance n'a toujours pas sa place dans
l'hôpital. Ses qualités semblent pourtant indiscutables et de plus, faciles à exploiter. Qu'est ce qui freine autant l'
émergence de la bio-impédance ? Peut-être elle même. Sa sensibilité est telle que les mesures réalisées sont
souvent peu reproductibles; elle dépend de tellement de paramètres qu'il est impossible de tous les maîtriser. Les
signaux utilisés sont souvent si faibles que leur analyse est délicate, les modèles mathématiques utilisés sont
d'une exceptionnelle complexité.
Enfin, on distingue :

– les propriétés diélectriques des cellules,


– les propriétés électromagnétiques des tissus biologiques.
La bio-électronique, crée en 1948 (après 20 années de recherche) par l’ingénieur hydrologue Louis-Claude
Vincent(7), fut utilisée pendant 50 ans, par de nombreux scientifiques français et étrangers. Cette technique s’est
avérée très efficace :
– pour déterminer l’état de vitalité (ou de maladie) des êtres vivants, (pour l’homme il existe un appareil de
diagnostic basé sur le principe de mesure des courants récemment commercialisé sous le nom de Médiscan®)
– pour favoriser la restauration de la santé,
– pour connaître la qualité biologique des aliments, des boissons, des cosmétiques, etc ..

Rappelons, au préalable, que l’eau est le premier constituant de l’organisme. Le corps d’un adulte en
contient environ 66%, soit pour une homme de 75 kg, le poids de 50 kg d’eau ! La proportion varie même de
75% pour un nouveau né à 60% pour une personne âgée. Certains tissus en contiennent jusqu’à 85% (matières
grises du cerveau) et d’autres seulement 25% (tissus adipeux).
Les analyses ont permis de distinguer quatre catégories d’eau(7) (voir figure 1) :
– Les eaux thermales (acides et réductrices),
– Les eaux parfaites (acides et peu minéralisés) ,
– Les eaux traitées (alcalines et oxydées),
– Les eaux polluées (alcalines et réductrices).
Dans ce mémoire, nous n’aborderons pas les propriétés bio-chimiques des cellules et tissus.

A ) La Bio-impédance
1. Rappels Physiques de l’Electromagnétisme:
L’Impédance
L’impédance est une caractéristique électromagnétique de tous milieux matériels qu’ils soient solides,
liquides ou gazeux. Elle s’exprime en ohms. Son expression mathématique est un nombre complexe4, tel que :
Ζ= R+ jX (1)

la partie réelle de ce nombre étant la résistance R (ou la résistivité ρ) et la partie imaginaire étant
la réactance X. Cette partie imaginaire possède deux composantes : l’une inductive L et l’autre
capacitive C, tel que:

X = Lω − 1 (2)

Nous remarquons immédiatement que la réactance est dépendante de la fréquence ω.

4
: un nombre complexe est un ensemble de deux nombres x et y pouvant s’écrire z = x + i y avec la convention
i2 = -1, x est appelée partie réelle de z et y sa partie imaginaire. Sous la forme trigonométrique, cela s’écrit
z = S ( cosinus ϕ + j sinus ϕ ) avec tangente ϕ = y/x. Ces expressions mathématiques particulières sont utilisées
chaque fois qu’un phénomène physique oscillatoire est mis en jeu ce qui est le cas en bio-électromagnétisme.

2
Figure 1 : Propriétés bio-électronique des différentes catégories d’eau, tiré de réf. : (7)

En raison de cette propriété d’impédance complexe dépendante de la fréquence (donc des vibrations
électromagnétiques quantiques du milieu liquide aqueux), un courant alternatif (AC) oscillant qui traverse tout
milieu matériel (possédant une impédance complexe) révèlera une modification de son amplitude (suivant les
propriétés de conductibilité : inverse de la résistance du milieu) et de phase (suivant son inductance capacitive)
d’où l’importance dans la vie et la santé de l’espace des fréquences familièrement appelé Espace de Fourier.
Maintenant, ce qui semble d’importance cruciale dans l’interaction du corps humain avec le rayonnement
du monde qui l’entoure, est l’exploitation des lois mathématiques de Fourier pour comprendre le rôle de
récepteur-émetteur énergétique dus aux formes de repliement et tortillement des chaînes polymériques de
molécules de H2O i.e. des clusters5 (des « kinks »), entre-autre aux frontières des clusters.
En effet, la transformée de Fourier des signaux électromagnétiques captés par nos récepteurs, donc l’analyse
fréquentielle du sous-espace dual6 C indique en première approximation que la polymérisation limitée de l’eau a
pour conséquence une signature magnéto-électrique qui se découpe en deux zones spectrales (et même trois en
comptant le visible):

– la THF (Très Haute Fréquence) qui est associée aux niveaux d’énergie quantique (i.e. photonique) des
liaisons moléculaires et atomiques7, et
– la TBF (Très Basse Fréquence) qui est associée aux niveaux d’énergie quantique des molécules (photons
invisibles) des formes de repliement et tortillement des chaînes polymèriques (i.e. des kinks) qui sont dans la
plage de vibration des ondes de W.O. Schumann(10,11) et donc des fréquences alpha, beta, etc. de notre cerveau
(voir dernier chapitre).
Ces bases étant établies, considérons un milieu biologique tel que celui du corps humain.
2. Bio-électromagnétisme du corps humain :
Le corps humain est composé de plus de 75% d’eau . Cette eau constitue la base de tous les fluides circulant
dans le corps tel que : sang, liquide lymphatique, moelle osseuse, système neurovégétatif, fibres nerveuses, etc.

5
: kink = appelation d’origine anglo-saxonne signifiant repliement, tortillement.
6
: appelé espace harmonique ou conjugué résultant de notre sous-espace réel de perception directe D.
7
: pour la partie du spectre des fréquences micro-ondes équivalentes aux énergies de rotation et de vibration des
molécules et infra-rouge d’une part, pour la partie du spectre des fréquences visibles équivalentes aux énergies
de liaisons des atomes et des électrons d’autre part .

3
La bio-conductivité au sein du corps humain est donc assurée par les fluides corporels qui véhiculent le courant
grâce à la présence des électrolytes8 .
Tous ces milieux fluides aqueux possèdent des propriétés diélectriques caractéristiques différentes et
spécifiques résultants essentiellement d’une composition chimique en espèces ioniques différentes.
a - la résistance : toutes les substances ont une résistance (voir § A1) au flux de courant diélectrique. Dans
le corps, les tissus maigres, contenant de grosses quantités d'eau et les électrolytes conducteurs, représentent un
chemin de faible résistance électrique. Par ailleurs, la graisse et les os sont de pauvres conducteurs (haute
résistance électrique) avec de petites quantités de fluides et d'électrolytes.
b - la réactance : elle représente l'opposition au flux instantané de courant électrique causée par le
condensateur. Elle est principalement inversement proportionnelle à la fréquence (voir § A1). Dans un
condensateur, la réactance augmente avec la distance qui sépare les deux plaques conductrices. Appliquée à la
membrane cellulaire, la réactance grandit avec la quantité de membranes. Les hautes valeurs de la réactance
mesurées par impédance bioélectrique indiquent la santé et l'intégrité de la membrane cellulaire.
Physiologiquement, la réactance est une mesure de la capacité volumique de la membrane cellulaire et une
mesure indirecte du volume intracellulaire de la masse cellulaire du corps. Alors que le corps entier offre une
résistance au passage du courant, il n'y a que la membrane qui offre une réactance : c'est le cas de la graisse (i.e.
les tissus lipidiques) dont la masse n'affecte pas la réactance globale.
c - L'angle de phase : c'est une relation linéaire entre la résistance et la réactance dans les circuits en
parallèle ou en série :
0° correspond à un circuit résistif,
90° correspond à un circuit capacitif,
45° correspond à autant de résistances que de capacités.
Pour un individu moyen, l'angle de phase varie de 3 à 10°. Une baisse de cet angle indique une baisse de la
réactance donc une mort cellulaire. Une hausse de cet angle indique une hausse de la réactance donc une grande
quantité de membrane cellulaire intacte.

3. Propriétés diélectriques des cellules

Les propriétés diélectriques des cellules sont dues à la structure des membranes cellulaires. La membrane
cellulaire consiste en une bicouche lipidique non conductrice incrustée entre la membrane
La valeur de Cm, importante pour la capacité d'une membrane s'explique par le déplacement d'ions chargés
sous l'influence d'une tension. Ces ions s'accumulent de part et d'autres de la membrane où ils ne peuvent perdre
leur charge car la membrane est isolante. Il y a donc création d'une double couche que l'on peut considérer
comme les armatures d'un condensateur. Cependant, en présence d'un courant alternatif variant à haute
fréquence, les charges n'ont plus le temps de s'accumuler sur chaque face. C'est donc le phénomène de relaxation
qui se produit au-delà d'une fréquence seuil (quelques kHz). Ainsi, la capacité qui est le rapport entre la quantité
d'électricité qu'un condensateur peut emmagasiner et la tension appliquée, diminue. Donc, la permittivité de la
membrane décroît.
Les études du comportement électrique de divers tissus biologiques ont montré une forte dépendance en
fréquence des grandeurs tissulaires, notamment celle de la permittivité : ont été observées des décroissances
divisées en 3 étapes représentant différents types de relaxation. Ces dispersions sont caractérisées par :
- la fréquence centrale de relaxation
- la variation diélectrique de la permittivité: plus la fréquence est élevée, plus le signal pénètre dans
l'organe étudié, il faut donc adapter la fréquence à l'application souhaitée (mesure multi-fréquentielle).
Cependant, la géométrie de l'organe étudié joue un grand rôle dans les propriétés diélectriques et peut les
affecter de manière significative.
Ainsi, théoriquement chaque organe pourra être identifié par sa fréquence propre de résonance. A cette
fréquence (qui sera dépendante de l’âge, de la taille et de la race du patient étudié) les propriétés du signal de
courant AC mesurées permettent donc de calculer les parties réelles et imaginaires de la bio-impédance de
l’organe considéré et de les comparer à des valeurs moyennes que l’on peut appeler standard ?.

8
: i.e. liquide aqueux chargé en anions et cations constitués d’atomes type oligo-élément ayant soit gagnés une
charge électronique soit perdus une charge électronique.

4
W. Ludwig(3,9) a montré par ses mesures sur des échantillons constitués de substances allergènes diluées
dans un milieu aqueux qu’elles présentaient des fréquences électromagnétiques de résonance dans des régimes
de 4 Hz, de 12 Hz, de 6,6 et 6,7 Hz et même de 20 kHz. Ces fréquences s’accordent assez bien avec les
fréquences des ondes de W.O. Schumann(10,11) (voir dernier chapitre C).
4. Eléments du Diagnostic
Le corps est un conducteur non-homogène. Ses différences peuvent être mises en évidence grâce à des
électrodes couplées à un ordinateur. C'est un appareil issu de la recherche spatiale russe que nous prendrons
comme exemple, l'AMSAT Diagnostic System®. (illustration 2) .

Illustration 2 : exemple de diagramme (fantôme) obtenu par l'AMSAT Diagnostic System.


L'algorithme dresse des facteurs de déviation par rapport à une base statistique de 10.000 cas.
Initiée par les travaux du Dr Rheinhald Voll(12), la mesure de la bio-conductibilité électrique du corps peut
être utilisée comme outil de diagnostic. L'organomètre de Voll est un procédé d'électro-acupuncture. Entre 2
électrodes, les tissus biologiques changent de conformation au passage du courant électrique, une résistance
s’établit.
La mesure de la bio-impédance électrique sur la gamme de 1KHz à 10MHz requiert une attention
particulière aux divers aspects de la technologie employée. Ces différents points incluent, en particulier,
l'influence de l'impédance de l'interface électrode / tissu, la cellule de mesure et l'instrumentation. Les lignes de
courant doivent être parallèles afin de pouvoir utiliser la loi d'Ohm pour la détermination de l'impédance. L'étude
de la distribution du courant dans les trois directions de la cellule de mesure permet l'utilisation de géométries
adéquates visant à la minimisation de cette source d'erreur. Enfin, il existe généralement des erreurs
d'instrumentation dues aux limitations inhérentes aux instruments utilisés et à l'interface de mesure. L'étude
succincte de l'impédance de l'interface électrode / électrolyte des électrodes en acier inoxydable utilisées a
conduit à limiter la gamme de fréquences étudiées entre 100Hz et 10MHz. Cependant, l'importance des travaux
dans ce domaine ne permet pas de la résumer en quelques lignes. L'analyse des différents problèmes rencontrés a
permis aux chercheurs de développer des cellules de mesure adaptées.
Conclusion
La théorie de la bio-impédance se révèle donc relativement simple et parfaitement maîtrisée. Le problème se
situe au niveau de la prise de mesure qui peut présenter de grandes variations. Ces différentes difficultés qui ont
été exposées peuvent être utilisées à l'avantage du patient. En effet, ces problèmes ont généré des applications
très diverses basées justement sur le problème rencontré :
- la conductivité au sein du corps humain est assurée par les fluides corporelles qui véhiculent le courant
grâce à la présence des électrolytes. Donc, la mesure de l'impédance représente l'état de ces fluides et pas celui
du corps entier. Ce phénomène relie donc le concept d'impédance à la présence d'eau dans le corps : si l'on
connaît l'un, on peut déterminer l'autre. L'équation utilisée à ce sujet est une équation de prédiction de l'eau
corporelle totale (TBW). Connaissant par ailleurs les composantes du corps humain, il est possible de mesurer la

5
masse de graisse (FFM), la masse de tissu maigres (LBM)... De manière générale, ce phénomène permet de
déterminer un volume précis.
- la variation d'impédance est un autre problème et ses causes sont tellement diverses qu'il est difficile de les
supprimer. Néanmoins, une des causes de variation peut être une éventuelle pathologie du patient. Par
conséquent, il serait envisageable d'utiliser ce phénomène à des fins diagnostiques : C'est le but de l'imagerie
d'impédance.
- les muscles possèdent une impédance relativement fixe et reproductible par rapport au reste du corps, du
fait de la faible présence de membranes cellulaires. Une mesure de la bio-impédance des muscles peut donc
révéler beaucoup de pathologies sur la structure de ce dernier. Cette possibilité, couplée avec la mesure de
volume, a fait naturellement naître l'idée d'une autre application, celle de la bio-impédance cardiaque. Cette
méthode permet de mesurer de multiples paramètres.

B ) La Bio-électronique
1. Rappels Physico-chimiques

La bio-électronique est une technique physico-chimique utilisant, à température donnée, les mesures du pH,
du rH2 et de la résistivité électrique (rô) des solutions aqueuses et liquides physiologiques :

– le pH renseigne sur l’acidité ou l’alcalinité du milieu étudié. L’échelle du pH va de 0 à 14 avec la


neutralité à pH 7 (solution acide si pH < 7 et alcaline si pH>7) ;
– le rH2 indique pour un pH donné, les facultés réductrices ou oxydantes de la solution ou du liquide
physiologique, ce facteur est lié au potentiel redox et au pH par la formule de Nernst. L’échelle du rH2 va de 0 à
42 avec la neutralité à rH2 28 ( solution réductrice si rH2 < 28, solution oxydée si rH2 > 28) ;
– le rô (en ohms = symbole Ω ) renseigne sur les propriétés conductrices ou isolantes de la solution ou du
liquide physiologique étudiés. L’échelle du rô est très étendue. Exemples :
Urines très chargée : rô = 30 Ω ; Sang très fluide : rô = 300 Ω ; Eau de Volvic : rô = 6000 Ω (voir Figure 2
un exemple de classification des propriétés suivant le pH et le rH2).
2. Bio-électronique du corps humain :
La bio-électronique permet de caractériser les milieux liquides d’après leurs potentiels bio-physiques. Elle
peut également caractériser les êtres vivants grâce aux mesures réalisées sur l’urine (eau libre), sur le sang (eau
circulante) et sur la salive (eau liée). Il est possible de définir ainsi sur le plan médical, l’état sain ou
pathologique du sujet examiné (voir par exemple figure 3 ). Les mesures permettent de faire des comparaisons
avec des chiffres de normalité, établis à partir d’individu sain (sportifs âgés de 20 ans).

Figure 2 tiré de réf. (7)


Légende : zone 1 : milieu acide – réducteur (zone de construction de la vie)
zone 2 : milieu acide – oxydé (zone des forces de conservation)
zone 3 : milieu alcalin – réducteur (zone de dégradation de la vie)
zone 4 : milieu alcalin – oxydé (zone des forces de destruction)

6
Figure 3 : Bilan de santé bio-électronique d’un patient tiré de réf. (7)
La maladie se signale par un déséquilibre se traduisant par une altération des paramètres pH, rH2, rô,
…(voir un exemple figure 4).

Figure 4 : Bilan de santé bio-électronique d’un patient atteint du cancer tiré de réf. (7)
Comment se répartissent les résultats de ces différentes mesures suivant l’état physiologique du patient et
des différentes maladies (voir figure 5).

Figure 5 : Evolution moyenne des paramètres bio-électroniques d’un patient suivant les principales
maladies tiré de réf. (7)
3. Eléments du Diagnostic
La bio-électronique utilise la même approche et les mêmes principes (i.e. mesure de l’activité électrique)
que la mesure d’un électrocardiogramme et d’un électroencéphalogramme qui déterminent respectivement les
fonctions temporelles analogiques cardiaques et cérébrales. Le principe du diagnostic consiste à mesurer
l’activité électrique du corps en trois dimensions en s’appuyant sur les travaux de L.C. Vincent. En identifiant le
degré d’activité des structures principales sub-cortical (hypothalamus, hypophyse, et système limbique), des
lobes frontaux du cortex, du système immunitaire, du système neurovégétatif et de tous les organes, la méthode
peut être utilisée pour fournir une approche plus globale de diagnostic médical pour une définition de traitement
plus ciblée.
Il a ainsi été possible d’estimer les principaux facteurs responsables d’une dégradation de la santé (tous les
facteurs d’agressions, alcool, tabac, nourriture suroxydée, stress, se situent dans la zone 3 du diagramme de
Vincent) qui favorisent l’apparition des radicaux libres par oxydation.

7
Le système électronique utilisé met en œuvre, au moyen de six électrodes réparties sur les différents
membres au contact de la peau, des signaux électriques de basse intensité.
Les bases physiologiques du phénomène physiques exploité par l'AMSAT reposent sur les propriétés
colloïdales du vivant. L'état colloïdal a été mis en évidence par T. Graham à la fin du XIXième siècle. C'est un état
intermédiaire entre la matière minérale et la matière biologique. L'unité fonctionnelle de cet état est la micelle.
Sa taille est comprise entre 0,001 et 0,3 microns (1 micron = 1 millionième de mètre). L'état colloïdal est présent
dans le corps entier sauf dans les phanères (les ongles, la pilosité). C'est un environnement plus ou moins fluide.
Particules chargées électriquement, les micelles sont mobilisées par les champs d'actions externes naturels
(gravité, électromagnétisme). Si le mouvement ralentit ou s'arrête, elles perdent leurs charges et inversement, si
elles perdent leur charge, leurs mouvements se ralentissent ou s'arrêtent. Dans les deux cas, il y a coagulation,
c'est la floculation. Certains venins entraînent cet état de floculation. La physiologie et la pathologie dépendent
du maintien de l'état intermédiaire en mouvement. Une floculation non régulée correspond à la pathologie.
L'homéostasie des fluides du corps est assurée par une régulation dite neuro-humorale, c'est l'un de nos plus
anciens systèmes de régulation. Définie par Peter Pflaum(13), cette régulation neuro-humorale est objectivable
par l'AMSAT.
L'orientation spatio-temporelle des micelles change dans un courant électrique. Nous savons qu'il se forme
un flux, ionique, entre les deux électrodes. L'AMSAT possède 6 électrodes - 1 sous chaque pied, 1 dans chaque
main et 1 sur chaque hémi-frontal - qui seront tour à tour chargées positivement ou négativement. Ces 6 points
de contact sont considérés, en médecine quantique, comme des zones biologiquement actives, ce sont des points
d'acupuncture. 22 flux ioniques seront créés et analysés grâce aux 6 électrodes : main droite - pied droit, front
gauche - main droite, etc... Ce processus porte le nom d'électrotitrotion*.(voir un exemple de planche de
résultats de mesures, illustration 3).
La conductibilité de l'axe colloïdal déviera ou non d'un modèle statistique. C'est le facteur de déviation, de 0
à 100 %. P. Pflaum nous apprend que tout désordre neuro-humoral amène à la maladie. Ainsi les diagrammes
obtenus renseignent préventivement sur l'état de santé à venir (plusieurs années à l'avance). C'est une des raisons
pour lesquelles l'AMSAT a été développé par le programme spatial russe.

Illustration 3 : Résultats de mesures de bio-conductivité.

Pour obtenir un examen fonctionnel global du corps humain, le système de Diagnostic DFAO mesure
l’activité électrique membranaire (conductivité, voltage, intensité) et la concentration ionique du liquide
extracellulaire (interstitium) de l’organisme localement et in vivo .nous

C ) Le Bio-Magnétisme

Le magnétisme terrestre : une énergie vitale pour l’homme


Le champ géomagnétique est partout : au fond d’une grotte, en montagne, au fond des mers. Le
magnétisme terrestre, véritable auréole maternelle, s’étend sur tout ce qui vit sur notre planète et imprègne toute
forme de vie. « Une altération artificielle prolongée du géomagnétisme montre un effet défavorable sur les

8
micro-organismes, plantes et animaux ; ce qui force à admettre que ce champ est un facteur écologique ». (Pr
Dubrov, Membre de l’Académie des Sciences d’URSS).
Pour se convaincre de l’effet des champs magnétiques sur la vie, des expériences ont été menées. Par
exemple des sujets humains artificiellement isolés du géomagnétisme ont souffert de déséquilibre hormonal,
accompagné d’une baisse de leur acuité visuelle. Les équipages de sous-marins coupés du géomagnétisme, et
de la lumière solaire, par l’épaisse coque d’acier subissent aussi certaines perturbations telles que
ralentissement du métabolisme et troubles digestifs.
Ce n’est qu’après le début des programmes spatiaux dans les années 50 que les pays occidentaux
commencèrent à reconnaître son potentiel. A leur retour sur terre les premiers astronautes montrèrent des signes
de souffrance physique, ils étaient incapables de marcher et leur densité osseuse avait diminuée. C’est pour cela
que la Nasa a mis des générateurs de magnétisme uniforme dans tous leurs véhicules spatiaux et ces problèmes
disparurent.

D’autre part, certains experts estiment que 70% de l’énergie qui nous est nécessaire est procurée par une
alimentation adéquate avec vitamines et sels minéraux. Les 30% restant viennent du magnétisme, énergie non
alimentaire, responsable de l’efficacité de nos cellules.
Comment agit le magnétisme sur l’homme ?

- L’Homme étant constitué de 70 à 80% d’eau, et le magnétisme étant particulièrement influent sur cet
élément, les liquides corporels voient leurs propriétés biologiques modifiées par les champs magnétiques.
- Les cellules humaines sont à leur échelle de petites usines électromagnétiques du fait de par leur structure
de pile : il y a une polarité à l’intérieur de la cellule qui est différente de la polarité extérieure. Et un apport de
magnétisme linéaire extérieur améliore la perméabilité des membranes.
- L’incidence du magnétisme terrestre sur les rythmes corporels :
Dans le corps de tout animal, homme compris, a lieu un certain nombre de mouvements et vibrations : les
pulsations cardiaques, le rythme respiratoire, l’écoulement de la lymphe, les contractions musculaires ou
d’organes tels que l’estomac, les fréquences du cerveau, les oscillations cellulaires, etc. Par exemple, W.O.
Schumann(10,11) a étudié et calculé les fréquences porteuses de résonance hélio-géomagnétique, donc d’échange
d’énergie électromagnétique quantique avec les êtres vivants. L’onde prédominante est 7,83 Hz (i.e. cycle par
seconde). La plage circadienne (i.e. rythmée par nos journées de 24 heures) typique va de 7,2 à 8,8 Hz. Le
second mode varie autour de 14,1 Hz sur une plage allant de 13,2 à 15,8 Hz. Ces fréquences correspondent bien
aux ondes cervicales (qu’il est possible de mettre en évidence lors d’un électro-encéphalogramme : EEC) sur
rythme theta de 4 à 7 Hz, et sur rythme beta de 12 à 25 Hz (l’activité corticale possède deux autre fréquences
caractéristiques : sur le rythme gamma de 25 à 60 Hz, et sur le rythme delta < 4 Hz). Pour ces fréquences, nos
membres jouent le rôle d’antenne. De plus, nos méridiens (terminés par nos doigts et nos ongles) sont de très
bon émetteurs.
Le champ magnétique terrestre aura une influence d’apaisement ou de rééquilibrage de ces différents
rythmes.

- La découverte des propriétés magnétiques du fer sanguin a valu à Linus Pauling le prix Nobel de chimie
de 1954. La longueur totale des veines et capillaires de l’Homme est d’environ 90 000 Km ! (Plus de 2 fois le
tour de la terre ! Il est donc tout à fait étonnant que le ridicule pompe qu’est notre cœur puisse propulser le sang
dans un réseau aussi gigantesque. L’explication de ce fait réside dans le même principe de fonctionnement que
celui des célèbres trains sans roue japonais : la circulation de ces derniers s’effectue sur un coussin magnétique.
De même, les globules rouges qui contiennent du fer, sont magnétiquement guidés car toutes les cellules du
corps sont le siège de micro-courants et donc émettrices de magnétisme, y compris les cellules formant les
parois veineuses et artérielles.
En accroissant le débit sanguin et la perméabilité des vaisseaux, le magnétisme implique simultanément un
approvisionnement accru en tout ce que le sang transporte : oxygène, vitamines, minéraux, enzymes, globules
blancs et rouges, hormones, chaleur et une épuration accrue des déchets métaboliques.
Certains de ces facteurs modulent le pH sanguin en le rendant moins acide voire basique. Cela permet de
lutter contre les effets acidifiants de notre alimentation de qualité moyenne, de l’activité physique, du stress sous
toutes ses formes, des pollutions de tous ordres, etc.…
Le magnétisme terrestre n’a pas pour vocation de traiter des symptômes, faire de la « bobologie » mais de
renforcer notre vitalité en agissant à de nombreux niveaux : atomes, ADN, enzymes, cellules, organes et enfin le
corps dans sa globalité.

9
Conclusion
La bio-électronique et la mesure de la bio-conductivité peuvent être considérés comme des
techniques de diagnostic d'avenir.

Ce rapide tour d'horizon de quelques notions de bio-électronique et de bio-conductivité a pour objectif


d'informer sur le large éventail des possibilités offertes par ces deux techniques de mesures de ces propriétés
respectives. L'utilisation de la bio-électronique et de la bio-conductivité dans les différents domaines ci-dessus
évoqués, conduit à une interprétation nouvelle de nombreuses données scientifiques actuellement en vigueur. La
mise en évidence de la mémoire de l’eau associée aux phénomènes de résonance par vibrations
électromagnétiques quantiques (appelées onde de Schumann) et ses bases scientifiques sous-tendant cette
approche, participent à l’émergence d’une vision dynamique de l’ensemble de toute forme de vie sur terre.
Gradignan le 26/05/2007

Dr. ELOY Jean-François


Membre de l’Académie Internationale d’Electromagnétisme
Membre de l’Académie Royale Suédoise des Sciences et Arts

Références
(1) Sheldrake, R., Psychological Perspectives, 18, 1, 9-25, 1987.
(2) Depeyrot, Michel Y., "Experiments with the Memory of Water for the Negationist". April 2006. To
be published in the Journal of "NAET, Energetics & Complementary Medicine". 2007
(3) Ludwig W., The Memory of Water, 1997,
http://www.magnetotherapy.de/fileadmin/downloads/pdfs/Memory_of_water.pdf
(4) Smith, C., W., Is a living System a Macroscopic Quantum System ? The Center for Frontier
Sciences at Temple University, 7, 1 (1998)
(5) Benveniste, J., "Molecular Signaling: what is so unacceptable for ultra-orthodox scientists?"
Digibio S.A. Webpage 2003 and "Ma vérité sur la mémoire de l'eau". Albin Michel. 2005
(6) Bayod, S., & Hermant, A., Les applications de la bioimpédance, Projet DESS, UTC, 98-99, pp
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URL : http://www.utc.fr/~farges/DESS_TBH/98-99/Projets/bio_Imp/BioZ.htm
(7) Vincent L.,C., The research in bio-electronics. Evolution de 1952 à 1986 Publications
Essentielles, Ed. Sté. Stec 63200 Monzac
(8) Ludwig W., in Treven & Talkenhammer, ed., Umweltmedezin, Mowe-Verlag, Idstein,Germany,
1991.
(9) Ludwig W., Informative Medizin, VGM Verlag für Ganzheitsmedizin, Essen, 1999.
(10) Schumann, W.O., Ueber die strahlungslosen Eigenschwingungen einer leitenden Kugel, die von
einer Luftschicht und einer Ionosphaerenhuelle umgeben ist, Z.Naturforsch. 7a, 149, 1952.
(11) Schumann W.O., König, H. Ueber die Beobachtung von Atmospherics bei geringsten
Frequenzen, Naturwissenschaften, 41, 183, 1954.
(12) Rossmann, H. Organometer von Voll, R., Haug Verlag, 1998
(13) Pflaum, P., Untersuchungen zur Reproduzierbarkeit bioelektrischer Meßergebnisse an
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Zahnmed. Diss. Würzburg. 1992

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