Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
E-P
Date: 01/04/2022
Division Production
HMD Révision 00
La complétion
D’un puits éruptif
Avril 2022
Préparé par Rezki KHELIL
La complétion d’un puits éruptif PRO.E-P HMD
Chapitre 1
Le puits éruptif
1.1 Objectifs
Le but de ce cours est de permettre une meilleure compréhension du puits, élément primordial du
système de production, et principalement de son équipement, afin de répondre mieux aux
contraintes imposées par la production et ce dans des conditions optimales.
1.2 Introduction
Un puits sert à mettre en liaison le fond à la surface. Il permet,
principalement, de ramener l’effluent (mélange d’hydrocarbures
et d’eau) du gisement aux installations de surface dans
lesquelles il sera traité ultérieurement pour répondre aux
spécifications commerciales.
Cependant, le puits peut avoir d’autres fonctions tel que
l’injection, en effet, lors de l’extraction des hydrocarbures, le
gisement va se dépléter (chuter en pression) ; il faudra alors
réinjecter un autre effluent (eau, gaz), voir d’autres produits
chimiques (EOR) pour pouvoir conserver la pression de
gisement (Pg) ou, du moins, ralentir sa chute, afin de pouvoir
récupérer un maximum d’hydrocarbures. Pour ce faire nous
utiliserons des puits injecteurs. Mise en production d'un gisement
Les puits « témoins » :
Ces puits sont implantés en périphérie de certains réservoirs (ex : stockage de gaz souterrain) et
servent à contrôler le niveau de pression du réservoir ainsi que son niveau aquifère. Leur
technologie est sensiblement la même qu’un puits producteur ou injecteur.
Un puits se décompose en deux sous-ensembles élémentaires qui sont :
1) Les équipements FOND (cuvelages (casings), complétion)
2) Les équipements SURFACE (wellhead, Christmas tree)
1.3 Le gisement
Un gisement peut aussi contenir de l’eau salée et /
ou du gaz, la pression des fluides dans le gisement
va dépendre de plusieurs facteurs, entre autres :
1) La profondeur du gisement
2) La manière dont le gisement a été formée
3) Le type de formations en dessus et autour du
gisement
1.4 L’effluent Type d'une coupe gisement
Que ce soit du l’huile, du gaz, de l’eau ou un mélange des trois, l’effluent se décompose en
éléments carbonés simples (éthane, méthane, etc..) ainsi qu’en éléments spécifiques (N2, CO2,
H2O, etc..).
Chaque élément possède ses caractéristiques propres (pression critique, température critique,
masse molaire etc..). Il est défini dans la composition globale par le pourcentage de sa quantité
présente dans l’effluent
Toutes ces variables sont déterminées en laboratoire et servent de base dans tous les calculs
effectués par la suite (process, pertes de charges, etc. ...). Notamment pour le dimensionnement
des équipements du puits
Cette composition est inexploitable si on ne donne pas les conditions P et T nécessaires pour
définir l’enveloppe de phase. Cependant, l’effluent, composé d'un mélange d’hydrocarbures, est
souvent accompagné d'eau et d’autres éléments indésirables qui seront aussi acteurs dans le
dimensionnement.
1.5 Enveloppe de phase
Enveloppe de phase
Critical point
TEMPERATURE (deg F)
Cette enveloppe spécifie l’état (liquide/gaz) dans lequel est l’hydrocarbure en fonction de la
pression et de la température du milieu où il se trouve (réservoir, fond du puits, surface
Au-dessus et à gauche du point critique, l'effluent est monophasique liquide, à droite il n’y a que
du gaz.
Dans la surface sous la courbe, il y a un mélange diphasique de liquide et de gaz.
Le cricondentherme est le point de température maximum de l'enveloppe diphasique.
Le cricondenbar est le point de pression maximum de l'enveloppe diphasique.
Courbe de bulle : c’est la partie de la courbe enveloppe de phase pour laquelle T<TC. Elle
représente les conditions dans lesquelles la première bulle de gaz apparaît dans la phase
liquide.
Courbe de rosée : c’est la partie de la courbe enveloppe de phase pour laquelle T > TC. Elle
représente les conditions dans lesquelles la première goutte d’huile apparaît dans la phase
gaz.
L'origine de la description précise du fluide effluent est l'analyse PVT (Pression Volume
Température) fournie par le laboratoire d'après un échantillon pris au fond du puits.
1.6 Le cycle de vie d’un puits producteur
Chapitre 2
Le fonctionnement d’un puits diffère selon son type (producteur ou injecteur) et selon son mode
d’activation s’il est non éruptif.
5) Une vanne de sécurité de fond faisant fonction d’ESDV Équipements puits éruptif
(SCSSV ‘Surface Controlled Subsurface Safety Valve’)
6) Une colonne de production (tubing)
Puits activé par Gas Lift ;
Chapitre 3
Il faut noter aussi que la solution finalement retenue peut-être différente de ce que l'on souhaitait
initialement d'un point de vue technique du fait que le matériel choisi
N'est pas disponible où ne peut être obtenu dans les délais dont on dispose,
Est excessivement coûteux,
Diffère du matériel classiquement utilisé par la compagnie,
Peut être remplacé (plus ou moins bien) par du matériel excédentaire se trouvant en stock
dans la compagnie.
Le contrôle de l'effluent,
La mise en sécurité de l'installation,
L'accès au puits pour des outillages et instruments de mesure.
La tête de colonne de production, ou tête de suspension du tubing, reçoit le dispositif de
suspension de la ou des colonnes de production (tubing)
Christmas tree
PACKER
Isolation Annulaire
NIPPLE
Isolation de Tubing
Perforated joint
Entrée Alternative de l’effluent
NIPPLE
Note : La pression non intentionnelle est la seule à revenir une fois purgée.
Chapitre 4
4.1.1 La Section A
La casing Head Housing est vissée ou soudé sur le Csg de surface. Elle reçoit les prochains
casings, l'espace entre casing de surface et OH est cimenté pour les raisons suivantes:
Élimine la contamination des zones aquifères
Evite la communication entre les formations,
Fournit une stabilité supplémentaire de casing.
Caractéristiques de la Section A:
Connection inférieur
Les sorties latérales
Connection supérieur
Hanger Bowl
Plaque de base optionnelle
Connexion inférieur
La casing Head Housing est assemblée au dernière joint de
la Colonne de surface par Box Threaded Bottom
Connections ou Slip-on weld bottom connection (standard)
Casing Taper threads
API: Buttress, LTC, STC, …
Premium: VAM, Tenaris, Hydrill, … Slip-on weld bottom
connection (standard)
La cave ‘Cellar’
Fosse pour fournir une hauteur supplémentaire entre le
plancher et la tête de puits.
Reçoit l'installation des BOP
Recueille également l'eau de drainage et d'autres fluides pour
l’éjection
La plaque de base
La casing Head peut être utilisée conjointement avec une plaque de
base, pour une distribution effective de poids. Base Plate
With welded
Peut-être : gussets
4.1.2 La Section B:
La Casing Head intermédiaire est le deuxième élément de la tête de puits,
consiste en deux brides (inférieur et supérieur) avec étanchéités primaire et
secondaire,
Fournit un accès à EA et le retour/l’injections et la surveillance de
pression, à travers les sorties latérales
Permet l’étanchéité secondaire sur le Csg précédent.
Fournir un port pour test de pression des joints d'étanchéité primaires
et secondaires.
Fournir une assise et un moyen de tester les BOP.
Fournir un load shoulder pour supporter le casing hanger suivant et
permet une étanchéité primaire sur le prochain Csg.
Caractéristiques de la section B:
Connexion inferieure
Etanchéité secondaire
Sorties latérales
Connexion supérieure
Hanger Bowl
4.1.2.1 Valve Removal (VR) Thread / Plug
Toutes les sorties latérales à bride des casing Head, casing spools, et tubing
head doivent être munies de filetage, pour permettre la pose de removal plug
Utilisé pour isoler la sortie latérale (espace annulaire)
VR plug est récupérée / mise en place à l'aide d'un Side Door Lubricator
Well Head
Section C
Section B
Section A
anomalie de montée ou descente en pression. L'autre sortie permet de se brancher sur des
conduites extérieures.
La fonction de la tubing head
Suspension du tbg production.
Accès à l'espace annulaire.
o Gas lift
o Injection de l’inhibiteur
o Circulation
Soutenir et test des BOP.
Guide de l’outil (endommager le Csg de production).
Sert de support pour adapter flange ou arbre Noël
Protège le bol
Run & remonte avec un outil ¼ de tour
Posé dans le Casing /Tubing Head Spool
Etanchéité métal
contre métal
« Transfer
Le « tubing hanger » devra aussi être maintenu à l’intérieur du « tubing spool » pour éviter que,
durant la production, il puisse être soulevé à cause de l’élongation du tubing provoqué par
l’augmentation de la température. Le « tubing hanger » est donc maintenu en place par des vis
spécifiques « ties down screws » qui lors de leur vissage viennent appuyer sur un anneau conique
qui compresse la garniture d’étanchéité du tubing hanger « tubing hanger pack off seals ».
Sur la partie supérieure, le « tubing hanger » peut être fabriqué de différentes façons.
Dans sa version la plus simple il peut avoir une tête en une seule pièce qui se loge à
l’intérieur de la bride de la tête de puits où des joints « O ring » séparent les galeries
circulaires de/des ligne(s) de contrôle hydraulique pour la/les vanne(s) de sécurité
Dans les autres cas, les lignes de contrôle ont des sorties séparées à l’intérieur du
« hanger ». Ainsi, leur continuité comme celle du trou principal avec la bride de la tête de
puits est garantie grâce à une étanchéité « transfer carrier » qui rend étanche l’intérieur du
corps du « tubing hanger » avec l’intérieur de la bride de la tête du puits. Cette étanchéité
« transfer carrier » peut être fournie avec des « O rings » en élastomère ou avec des joints
métalliques.
1. Double-box Method
2. Adapter Flange Method
3. Mandrel Method
4. Slip Suspension Method
5. Ram Type Tubing Hanger
Dans la méthode de double-box et adapter Flange, le tubing est suspendu dans la tubing Head
adapter.
Dans la méthode de Mandrel-type et slip-type, le tubing
est suspendu dans la tubing Head.
Lock bolt
Hanger
Rams
L'olive de suspension est généralement usinée pour recevoir un clapet anti-retour (BPV Back
Pressure Valve) ou un bouchon avec système d'égalisation de pression intégré (TWCV Two Way
Check Valve) lors des interventions sur la tête de puits.
Les BPV sont installés dans l’olive de suspension pour maintenir la pression de bas vers le haut
pendant les travaux sur la tête de puits
Le type les plu commun des BPV est Cameron BPV Type 'H' et Petroline 'ABC'.
Une BPV est situé dans un profilé prévu dans le dispositif de suspension du tubing à l'aide d'un
outil spécial et un lubrificateur pour les modèles BPV,
Elle isole la pression du puits, mais permet la circulation pour la neutralisation du puits si
nécessaire en cas d'urgence.
Adapter Flange est une Cross-over entre la tubing Head et l’arbre de noël qui peut recevoir
l’extended neck de l’olive
Utilisé pour :
• Câbles électriques (ESP ou sensors)
• Lignes de control hydraulique (SC-SSSV)
• Lignes pour capteurs
Swab valve
En exploitation normale, la vanne maîtresse inférieure est maintenue ouverte. La vanne maîtresse
supérieure permet de mettre le puits en sécurité; sa fermeture est en principe automatique grâce à
l'utilisation d'un dispositif de commande hydraulique ou pneumatique.
Le dispositif de commande de cette vanne de sécurité de surface (SSV : Surface Safety Valve)
est schématiquement composé d'un piston et d'un ressort récupérateur, elle est conçue de telle
manière que l'ouverture de la vanne est obtenue en pressurisant le piston de commande
L’étanchéité Hydraulique est exigée dans la tête de puits (Au niveau des brides)
• Fait étanchéité sur les fluides/pressions
• Étanchéité à l’endroit de siège de l’olive
• Évite la communication entre l’espace annulaire et le tubing
4.7.6 Les Connexions
Les connexions fournissent une étanchéité sécurisée sans fuite entre les composants de tête de
puits. Il existe cinq types de connexions de base.
1. Threaded
2. Soudé
3. Bride
4. Studded
5. Clamp hub (Clamp de serrage)
4.7.6.1 Threaded (filetée)
Les composants sont directement filetés sur le composant précédent, Généralement utilisé
uniquement dans des basses pressions, et dans des petits diamètres
Exemple:
• Casing head au casing de surface
• Sorties latérales
• Olives
• Adaptateurs
• Nipples
• Indicateurs de pression et de température
• BPV
4.7.6.2 Soudé
Dans une connexion soudée, c'est la soudure elle-même qui fournit à la fois une connexion solide
et une étanchéité entre les composants.
Avec les wellheads, les cordants de soudures sont souvent utilisées pour raccorder des pipes ou
des filetages de diamètres différents
• Casing head au casing de surface
• Sorties latérales
• Tubing Head
• Adaptateurs
R or RX ring BX ring
Closed face
Stand-off
Les brides 6B pour les pressions de service 2000, 3000 et 5000 jusqu'à la dimension 11"
incluse,
Les brides 6BX pour les pressions de service 5000, à partir de la dimension de 135/8,
10000, 15000 et 20000 psi (ainsi qu'en pression de service 2000 et 3000 psi de diamètre
nominal 26 3/4).
Ces deux types de bride se différencient principalement par la façon dont se fait le contact entre
les brides. Un joint tore (ring Gaskets) en acier fait une étanchéité métal sur métal entre les deux
brides.
Bx ring gasket
Rx ring gasket (With pressure passage)
(Asymmetric octagonal)
Les brides 6B reçoivent des joints tore du type R ou RX. Le joint R est de section ovale ou
octogonale, le joint RX est octogonal asymétrique. Le X indique que c'est la pression qui active
le joint tore (pressure energized)
Ces deux types de joints se montent indifféremment dans les mêmes gorges des brides 6B.
L'étanchéité de l'assemblage sera effective lorsque le pincement du joint par le serrage des écrous
(ou du clamp) approchera la cote S appelée stand off. Ce jeu doit être constant sur toute la
périphérie. Puisqu'il n'y a pas de contact direct entre les deux brides, le serrage des boulons doit
être vérifié périodiquement.
Les brides 6BX sont équipées d'un joint type BX de section octogonale, avec des perçages
d'égalisation des pressions dans les deux fonds de gorge. Ces trous d'égalisation autorisent une
fuite sur un des flancs intérieurs du joint sans effet de soulèvement du joint et donc de fuite à
l'extérieur, car l'égalisation permet à la pression d'être active radialement en forçant vers
l'extérieur le joint donc d'assurer le contact sur les flancs extérieurs des gorges
4.7.6.4 Studded
Les connexions Studded impliquent un composant qui a des goujons filetés dans son housing et
un deuxième composant avec une bride boulonnée aux goujons.
Les connexions Studded comprennent une rainure pour un joint tore, pour faire étanchéité
entre les composants.
Utilisé dans des hautes pressions (2000 psi à 15000 psi) ou des opérations à risque élevé..
Utilisé pour réduire la hauteur / longueur des composants de la tête de puits.
Utilisé pour réduire le moment de flexion sur l'équipement.
Les connexions studded et à brides permettent l'installation d'un port de test pour
répondre aux exigences de contrôle de pression entre l’étanchéité primaires et
secondaires.
Chapitre 5
Publication Title
Specification 5A Specification for Casing, Tubing, and Drill Pipe
Specification 5AC Specification for Restricted Yield Strength Casing and Tubing
Specification 5AX Specification for High Strength Casing, Tubing, and Drill Pipe
Specification for Threading, Gaging, and Thread Inspection of
Standard 5B
Casing, Tubing, and Line Pipe Threads
Bulletin 5A2 Bulletin on Thread Compounds for Casing, Tubing, and Line Pipe
Bulletin on Formulas and Calculations for Casing, Tubing, and Line
Bulletin 5C3
Pipe Properties
Recommended Recommended Practice for Gaging and Inspection of Casing,
Practice 5B1 Tubing, and Line Pipe Threads
Spécifications API
pouces 1.050 1.315 1.660 1.900 2.063 2 3/8 2 7/8 3 1/2 4 4 1/2
mm 26.7 33.4 42.2 48.3 52.4 60.3 73.0 88.9 101.6 114.3
Diamètres nominaux des tubings normalisés par l’API
Attention, rien n'empêche pour des puits gros producteurs d'utiliser des tubes fabriqués selon la
norme "Casing" (5", 5"1/2, 7" en particulier) pour assurer la fonction tubing, d'où l'expression :
"Ce puits est équipé d'un tubing 5" casing".
Inversement, les tubings de diamètre inférieur à 2"3/8 sont plutôt réservés aux opérations
d'intervention en concentrique sur les puits; on les surnomme d'ailleurs "macaronis".
Diamètre intérieur et épaisseur
Le diamètre intérieur (Inside Diameter ou ID) découle du diamètre nominal et de l'épaisseur du
tube et c'est naturellement lui qui est pris en compte pour le calcul des pertes de charge et des
vitesses d'écoulement.
Diamètre de calibre (drift)
Cette donnée est de toute première importance. C'est le
diamètre garanti de passage à travers des tubings
assemblés d'un mandrin comportant une portion cylindre
de diamètre extérieur égal au drift et de 40 in. (1,06 m)
de longueur ; les extrémités de ce mandrin, au-delà de la
portion cylindrique, sont chanfreinées pour faciliter son
introduction dans le tubing.
En d'autres termes, le calibre conditionne la gamme
d'outillage que l'on peut descendre dans le tubing, que ce
soit des outils de travail au câble, des perforateurs, des
outils de diagraphies ou de petits tubings d'intervention
en concentrique.
Par conséquent, il est impératif de vérifier que les tubes
(comme les accessoires d'ailleurs), qui seront descendus
dans le puits, sont tous bien "au drift".
Les calibres peuvent être endommagés facilement en cas de chute.
Ne pas endommagée la connexion lors de l'insertion de calibre
Si une corde ou des tiges sont utilisées pour tirer ou pousser le mandrin, il est important
qu'elles soient maintenues propres.
Tubing avec débris d'usinage, il est nécessaire de le laver avant le calibrage.
Ne Jamais utiliser la force pour pousser/tirer un calibre dans une restriction.
Si une restriction est trouvée, le tubing est rejeté ou calibré à nouveau.
Diamètre extérieur maximum
Il correspond au diamètre extérieur (Outside Diameter ou OD) du raccord et dépend du diamètre
nominal et du type de connexion. C'est une donnée sensible quand des problèmes
d'encombrement dans le cuvelage sont à considérer. (Par exemple : tubing de très gros diamètre,
complétions multiples, etc.).
Longueur des tubes
De par le mode d'usinage, chaque tube a naturellement une longueur propre.
Ils sont classés en trois gammes de longueur (range lengths)
Gamme 1 : de 6,10 m à 7,32 m (20 ft à 24 ft)
Gamme 2 : de 8,53 m à 9,75 m (28 ft à 32 ft)
Gamme 3 : de 9,75 m à 11 m (32 ft à 48 ft)
La gamme de longueur retenue est à examiner avec soin ; elle se doit d'être compatible avec la
capacité de manutention et de stockage du mât utilisé pour la première mise en place des
équipements dans le puits et de ceux qui feront les reprises de puits ultérieurement.
Pour les opérations d'ajustage de la colonne de production, une gamme de joints courts est
également proposée. L'API normalise différentes longueurs pour ces joints : 0,61 m ; 1,22 m ;
1,83 m ; 2,44 m ; 3,05 m et 3,66 m (soit respectivement 2, 4, 6, 8, 10 et 12 ft).
VAM Tubing
Hydril CS Tubing
5.2.2.3 Graissage des filetages
La graisse a pour fonction de lubrifier les filets et de les protéger de la corrosion. Pour les
filetages type API, elle assure également l'étanchéité de la connexion.
Les manchons sont vissés en usine avec une graisse de facteur de friction unité (sauf
spécification contraire). Il est fortement recommandé de n'utiliser sur chantier que des graisses de
même coefficient, afin de ne pas avoir à modifier les couples de vissage des tubes. On évite ainsi
les risques de sur ou de sous-vissage.
5.2.3 Masse nominale
En plus du diamètre nominal, on caractérise dans la pratique un tube, non pas par son épaisseur,
mais par sa masse nominale. Elle correspond à la masse moyenne d'un tubing, extrémités
comprises, et est exprimée en livre par pied (lb/ft ou symbole #).
Pour un même diamètre nominal, on peut trouver des tubes de masses nominales Différentes en
fonction de l'épaisseur du tube. De légères variations de la masse nominale indiquent par contre
des connexions de type différent.
Épaisseur Masse nominale (#)
Si connexion Si connexion
(mm) (in)
API NU (ou VAM) API EU
6,45 0.254 9,20 9,30
9,52 0.375 12,70 12,95
Masses nominales pour deux épaisseurs et deux types de connexion API pour un tubing 3" 1/2
GRADES
CARACTÉRISTIQUES
H40 J55 C75 (1) L80 (1) N80 C90 (1) P105
Bandes de couleur 1 rouge
1 1
du manchon`2' . . . . . . 1 noire 1 verte 1 bleue + 1 rouge
violette blanche
1 brune
Limite élastique minimale
(MPa) . . .. 276 379 517 552 552 620 724
(psi) ...... .. 40000 55000 75000 80000 80000 90000 105000
Limite élastique maximale
(MPa) . . .. 552 552 620 655 758 724 930
(psi) ...... .. 80000 80000 90000 95000 110000 105000 135000
Charge de rupture minimale
(MPa) . . .. 414 517 655 655 689 689 827
(psi) ...... .. 60000 75000 95000 95000 100000 100000 120000
Pour l'huile : une perte de charge ne dépassant pas 250 Pa/m et une vitesse moyenne
inférieure à 2 m/s.
Pour le gaz : une perte de charge ne dépassant pas 1 000 Palm et une vitesse moyenne
inférieure à 10 m/s.
A signaler que le nombre de Reynolds calculé avec les données du tableau varie :
Pour l'huile, de 104 à 105 suggérant un écoulement partiellement turbulent et l'existence,
normalement, d'un film laminaire à la paroi.
Pour le gaz, de 2 106 à 2107 indiquant un écoulement parfaitement turbulent.
A titre indicatif : l'API conseille de ne pas dépasser une vitesse critique de l'ordre de
5.3.3.2 La métallurgie
Pour répondre aux besoins de tenue des tubes à la corrosion, le choix entre un acier de
construction normal ou légèrement traité, avec injection d'un inhibiteur de corrosion générant un
film protecteur à la paroi du tube, ou un acier spécial est fonction :
Chapitre 6
Interférence:
Diametral Interference: OD – ID
OD > ID pin box
pin box
Radial Interference: (OD – ID )/2
pin box
A - B = Standoff
I = Interference (diametral) = Standoff x taper (diametral)
% over Pipe OD
Avantages
Facile à fabriquer
Etanchéité acceptable dans les basses pressions
Well known
Inconvénients
Résistance à la traction médiocre Small void between thread
Etanchéité médiocre pour les hautes pressions à moyenne pressions crests and valleys
Fabrication facile
Le running plus facile que dans round-thread
Haute résistance à la traction
Inconvénients
Etanchéité médiocre
6.4.1.3 Le profile API acmé
Les filets sont symétriques et rarement utilisée dans des connexions non API.
API
Premium
API Premium
Chapitre 7
Les Packers
Un packer est principalement défini par le mécanisme d'ancrage, son étanchéité, les modalités de
récupération et le type de connexion tubing-packer. Il est d'usage de les
classer en prenant comme critère le mode de récupération.
L'ancrage des Packers est obtenu par des coins de retenue en acier
qui, poussés sur une rampe conique, "mordent" le cuvelage ;
l'étanchéité est obtenue par l'écrasement de bagues en caoutchouc
contre le cuvelage.
Récupérable Permanent
Single
Ancrage WL Ancrage Hydraulique
Duel
Sealbore
Single
Ancrage WL
Ancrage Hydraulique
Duel
Ancrage Hydraulique
Hydraulique
Ancrage Différentiel
Slips Mécanique
Single Grip
Slips Hydraulique
Mécanique
Double Grip
Setting
mandrel
Release
Adaptor sleeve Wireline adaptor kit
releasing mechanisms
Packer setting
Sleeve
Packer body
Support
(a)
Shear screws (a)
Control latch
Control plug
Upper
piston
(b)
Upper piston rod (b
Lower piston
Lower piston rod
(b)
(b)
Cross link
Cross link sleeve
Il faut noter qu'il existe d'autres Packers permanents extrapolés de la famille du 415 D dont la
pose peut s'effectuer hydrauliquement, directement avec la garniture de production définitive
descendue en même temps dans le puits. Il n'y a plus d'outil de pose, l'ancrage se fait
hydrauliquement, d'une manière similaire à celle utilisée pour les Packers hydrauliques retirables
7.5.4 Connexion tubing-packer 415 D
Anchor seal Locator seal
La colonne est ancrée dans le packer avec un Anchor seal (rigide) par simple
mouvement vers le bas et se libère par rotation à droite avec une légère
traction
A l’extrémité inférieure de tubing est vissé un dispositif d’étanchéité appelé
Locator seal (semi rigide) qui se loge dans un alésage à l’intérieur du Packer.
Utilisation d’un Anchor seal/locator seal (traction ou compression).
Souple au niveau des possibilités de liaison tubing-packer, il peut être laissé dans le puits lors des
opérations de reprise de puits, pour changement de l'équipement de production.
Le plus grave inconvénient est de ne pouvoir s'en débarrasser qu'en le fraisant ou reforant ; ceci
impose l'utilisation d'une garniture de type forage, après avoir bien entendu enlevé la tête de
production et remonté le tubing.
Il faut également être averti du fait que les garnitures d'étanchéité du tube de production finissent
par adhérer à la chemise centrale du packer s'il n'y a pas de mouvement de ce tube pendant une
longue période. Inversement, des mouvements trop fréquents provoquent une érosion prématurée
des étanchéités.
Les packers hydrauliques retirables sont disponibles en version double. Les procédures de pose et
de retrait sont analogues à celles qui viennent d'être décrites. Selon le modèle choisi, l'ancrage se
fait par montée en pression dans le tubing court ou dans le tubing long. Le désancrage, lui, se fait
par traction sur le tubing long.
Peut résister à une différence de pression par le haut ou par le bas (type compression/tension)
Chapitre 8
Accessoires de fond
Certains équipements particuliers sont mis en place sous le packer et au-dessus. Ils sont choisis
pour leur utilité lors de la mise en place de l'équipement, lors des interventions dans le puits et/ou
pour le contrôle du puits. Ils font souvent appel à la technique du travail au câble (Wireline).
8.1 Dispositifs de circulation
Placé au-dessus du packer, le dispositif de circulation permet, si besoin est, de mettre en
communication le tubing et l'annulaire. Cette possibilité s'avère
très utile lors des opérations de mise en place de l'équipement
dans le puits et de démarrage du puits. Ce dispositif peut aussi
être utilisé pour le contrôle du puits.
Facteurs de choix de Dispositifs de circulation :
Sa fiabilité,
Sa facilité de manœuvre,
Sa compatibilité avec les autres équipements du puits,
Ses possibilités de réparation ou de reconditionnement,
Il faut se souvenir que tout dispositif de circulation entre tubing et annulaire est une source
potentielle de fuite ou de blocage nécessitant, dans les cas limites, la remontée de l'ensemble de
l'équipement du puits, ou parfois uniquement de la partie jusqu'à la liaison tubing-packer, pour la
changer.
(a) Vanne à chemise coulissante (b) Mandrin à poche latérale (c) Siège perforé
(Document Baker) (Document Otis) (Document Baker)
Dispositifs de circulation
Ce type de dispositif de circulation, très utilisé, est plus connu sous le terme
de SSD ou SS (pour Sliding Side Door ou Sliding Sleeve); la communication Pack Off Seal Area
Les lumières ont une section de passage pour les fluides supérieurs à la section transversale du
tubing et, de ce fait, des débits de circulation relativement importants peuvent être envisagés,
sans courir le risque de siffler systématiquement la vanne. Par contre, il faut s'attendre, après un
certain nombre de manipulation de la chemise coulissante, à une détérioration des joints
d'étanchéité (5) et (6) et donc à avoir des fuites, surtout en présence de gaz ou de sédiments. De
ce fait, il est fortement déconseillé de s'en servir en dehors de la complétion initiale ou, au
contraire, d'une reprise de puits.
également le fait que le mandrin à poche latérale laisse, à ce niveau, le tubing sans restriction de
diamètre pour la production ou le passage d'autres outils descendus au câble, au snubbing ou au
coiled-tubing. Les inconvénients majeurs sont d'abord, une section de communication, avec
l'annulaire, faible (prévue pour du gaz), ne permettant pas des débits liquides très élevés et,
ensuite, un encombrement extérieur non négligeable par rapport au diamètre du tubing (ils ne
sont d'ailleurs pas disponibles sur le marché pour les grandes dimensions de tubing) et pas
forcément compatible avec un cuvelage techniquement ou économiquement acceptable.
8.1.3.1 L’avantage :
Les garnitures de la chemise sont très aisément remontées pour
changement en cas de fuite
intérêt certain pour les puits où la reprise est coûteuse ou plus délicate, comme les puits sous-
marins.
Signalons qu'en dernier ressort, et en particulier en vue de mettre le puits sous contrôle en début
de reprise de puits, il est possible, pour établir une communication tubing-annulaire permettant
de circuler les fluides présents dans le puits, de faire un trou dans le tubing avec un perforateur
descendu au câble.
Notons enfin que, quel que soit le dispositif de circulation utilisé, il faut prendre des précautions
lors de son ouverture : en effet, pour éviter que le train de travail au câble ne soit éjecté ou
soumis à un effort de traction trop important, il faut alors que les pressions tubing et annulaires
au droit de ce dispositif soient (à peu près) égalisées.
8.2 Sièges pour outils (landing Nipples)
Pour répondre aux besoins de mesures, faciliter les opérations de mise en place de l'équipement,
ou assurer certaines fonctions de sécurité, le tubing est équipé de pièces spéciales, appelées
sièges, dans lesquelles des outillages mécaniques pourront être mis en place, normalement au
travail au câble.
On a essentiellement besoin de pouvoir :
Tester en pression tout ou partie du tubing,
Monter en pression le tubing pour ancrage
d'un packer hydraulique,
Isoler le tubing de la pression de couche,
Tester l'étanchéité du dispositif de circulation,
Laisser en place temporairement dans le puits
des instruments de mesure de pression ou/et de
température sans trop interférer, si possible,
avec les conditions de production du puits.
Landing Nipples Locking Mandrel
Différents outils sont disponibles pour assurer
l'une ou l'autre de ces fonctions. Ils sont généralement maintenus en place dans le siège par un
porte-outil (Mandrel, lock Mandrel) sous lequel ils sont vissés.
Lors de la complétion, la place, le nombre et le type de sièges dans l'équipement du puits sont à
considérer très soigneusement et à choisir en fonction :
Des opérations prévisibles dans le puits,
De la perte de diamètre de passage intérieur que le siège introduit essentiellement pour les
outils à descendre plus bas dans le puits.
D'une manière générale, il est bon de limiter le nombre de sièges au minimum strictement
nécessaire ; dans la plupart des cas, deux ou trois sièges sont suffisants.
Plusieurs types existent sur le marché, mais ils ont au moins deux éléments en commun:
Une gorge d'ancrage permettant le verrouillage mécanique de l'outillage
dans le siège si besoin est ; le porte-outil est alors muni d'un verrou (lock).
Une portée d'étanchéité (seal bore) sur laquelle est réalisée, si nécessaire,
l'étanchéité entre le siège et l'outillage, à l'aide de garnitures du type
Recess
chevron (V packing) montées alors sur le porte outil. Il est à noter que le
diamètre de cette portée d'étanchéité sert de diamètre de référence pour le
siège sous le vocable de "diamètre nominal" en se limitant alors au centième
Polished bore
de pouce (exemple 2,81" pour 2,812" réels).
Outre la limitation du nombre de sièges, il est prudent de les espacer au moins de quelques
tubings, de façon à ce qu'il n'y ait aucune ambiguïté quant au siège dans lequel l'opérateur de
travail au câble installe son outil.
Enfin, c'est ce type de mode de sélection qui est utilisé pour les mandrins à poche latérale.
Chapitre 9
Une duse incorporée à la vanne provoque une perte de charge, en débit, qui tend à fermer la
vanne; un ressort de rappel, lui, tend à maintenir la vanne ouverte, en cas de trop grande
augmentation du débit, la perte de charge supplémentaire ainsi créée, induit une force de
fermeture supérieure à la force due au ressort de rappel; la vanne se ferme.
Le choix de la valeur du débit (donc de la perte de charge ou de la vitesse d'écoulement), au-delà
de laquelle la vanne se ferme, est obtenu par le réglage de la compression du ressort.
L'organe de fermeture et d'étanchéité est, soit un boisseau sphérique ou un clapet, soit une
soupape à tige (poppet valve).
De par son principe de fonctionnement, la vanne ne se ferme que si le différentiel de pression
créé est suffisant; elle demande que le puits dans lequel elle est installée produise à un débit
réduit par rapport à son débit maximum possible. De ce fait, elle est réservée à certains puits à
fort potentiel naturel ou dont le débit "réduit" est économique ; aussi est-elle peu adaptée aux
puits à huile.
Signalons aussi que cette vanne ne peut pas accepter des discontinuités de débit trop marquées
(heading) ni des redémarrages trop rapides des puits après arrêt de production.
WR SC-SSSV
Seals
Landing nipple
SC-SSSV Wireline Retrievable type
Chapitre 10
La complétion qui a pour objet, l'aménagement des puits en vue de leur utilisation de manière
aussi rationnelle et économique que possible, peut conduire à un grand nombre de dispositions
parmi lesquelles le technicien doit savoir choisir celle qui est la mieux adaptée au problème à
résoudre. Une bonne complétion ne saurait être improvisée ou passe-partout et, dans ce domaine,
seul le "sur mesure" est concevable. Il n'existe généralement pas de solutions idéales, mais des
solutions de compromis parmi lesquelles il faut le plus souvent retenir la plus économique
possible. Mais attention, la solution initialement la moins chère n'est pas forcément, à la longue,
la plus économique, si elle risque d'entraîner des travaux d'entretien coûteux.
Pour la sélection du type de complétion, il faut avoir bien présentes à l'esprit les notions de
relativité et d'anticipation :
Quelle est l'importance des frais de complétion et d'entretien par rapport aux profits
escomptés ? Il est bien évident qu'un très gros gisement, produisant une huile de bonne
qualité avec des débits individuels importants, peut supporter des dépenses plus lourdes qu'un
petit gisement à l'avenir incertain produisant une huile peu commerciale.
Quelle est l'importance d'une économie possible par rapport aux risques qu'elle suppose ?
Autrement dit, est-il justifié ou non de prendre tel ou tel risque, compte tenu de ses
conséquences financières prévisibles et de sa probabilité ?
Comment, en principe, évolueront la production du champ et celle du puits considéré? En
effet, le type de complétion choisi doit soit être adapté dès l'origine à l'évolution de la
production, soit pouvoir être modifié facilement pour y satisfaire. La faute la plus grave et
qu'il faut éviter est de se retrouver dans une situation ne comportant pas de solution.
10.1 Impératifs de base
Selon les cas, un certain nombre d'impératifs peuvent exister. Parmi eux, certains se retrouvent
généralement et doivent faire l'objet d'une attention spéciale. En particulier la configuration de la
complétion doit permettre de résoudre de manière efficace les problèmes suivants :
Assurer, si besoin est, la tenue des parois du trou,
Assurer, si besoin est, la sélectivité du fluide ou du niveau à produire
Introduire le minimum de restriction au passage du fluide,
Assurer la sécurité du puits,
Permettre le réglage du débit du puits,
Permettre les interventions ultérieures sur le puits (mesure, entretien. . .) sans être obligé
de faire une reprise du puits,
Faciliter la reprise du puits quand celle-ci devient nécessaire.
10.2 Principales Types de Complétions
La complétion a pour objet l'aménagement des puits en vue de leur utilisation de manière aussi
rationnelle et économique que possible
Il n'existe pas de solutions idéales, mais des solutions de compromis parmi lesquelles il faut le
plus souvent retenir la plus économique possible.
Les complétions sont souvent divisés en liaison couche-trou et complétions supérieur (conduit du
réservoir à l’installation de surface)
Du fait que l'on est capable de placer les perforations de manière très précise par rapport aux
différents niveaux et aux interfaces entre fluides, cette méthode aide à assurer une meilleure
sélectivité des niveaux ou des fluides produits, à condition toutefois que la cimentation
formation-cuvelage soit bien étanche.
Comme précédemment les solutions particulières liées au contrôle des sables ne seront pas
abordées ici. Notons cependant qu’on peut être amené à réaliser une fenêtre. Cette opération
consiste à venir fraiser le cuvelage sur une certaine hauteur, puis à forer la gaine de ciment et la
partie adjacente de la formation à l'aide d'un élargisseur.
Les complétions en trou cuvelé sont surtout utilisées quand il y a des problèmes d'interface ou/et
quand il y a plusieurs niveaux.
10.4.1Complétions simples
Ici le terme simple est utilisé au sens d’unique par opposition à multiple (double, triple, . . .).
Dans ce cas le puits est équipé d'une seule colonne de production. Cela ne permet, en général,
que d'exploiter un seul niveau.
Complétion simple
10.4.2Complétions multiples
Il s'agit de l'exploitation dans un même
puits de plusieurs niveaux, séparément et
simultanément, donc par des conduits
différents.
Les complétions doubles sont les plus
courantes. Mais on peut avoir trois,
quatre niveaux, voire plus, exploités
séparément. Toutefois cela complique
beaucoup les équipements à mettre en
place et surtout les opérations
éventuelles de reprise du puits.
De nombreux cas de figure existent.
Considérons simplement :
La complétion double avec deux
Complétion intelligente
Chapitre 11
11.1 Introduction
11.1.1 Points à définir
Configuration générale
Procédure générale
Sélection des fluides
Sélection des équipements
Moyens spécifiques nécessaires
Coût prévisionnel
11.1.2 Rôle du compléteur
Établir le programme détaillé de l'opération
Faire approvisionner le matériel
Le réceptionner à la livraison
Vérifier la disponibilité de tout le matériel
Superviser les opérations de complétion
Effectuer les contrôles nécessaires
Établir le rapport de complétion
11.2 Préparation de l'opération
11.2.1 Programme de complétion
La procédure complète détaillée
Les équipements à mettre en œuvre et leur emplacement
Les outillages nécessaires
Les services et équipements à contracter
La composition des fluides
Les consignes de sécurité particulières
Les tests et contrôles à effectuer
Le planning prévisionnel
Le coût estimé
11.2.2 Commande du matériel
Les normes de référence (spec et RP de l'API, NACE, ISO)
Les conditions d'utilisation (P, T, fluides, . . .)
Les caractéristiques nominales : diamètre, masse, nuance, . . .
Les connexions (+ graisse et protecteur)
Les caractéristiques particulières : surcalibrage, pièces de rechange, . . .
L'assurance qualité et les tests de réception en usine
La date de livraison (Attention aux délais de transport)
Vérifier :
1. La conformité par rapport aux spécifications du service complétion
2. Les délais de livraison par rapport au planning des opérations
3. Les outils de pose, de retrait,
11.2.3 Préparation de l'équipement
Préparation et contrôle du matériel de complétion
Inspection et mesurage de l'ensemble du matériel tubulaire
Contrôle des caractéristiques géométriques et mécaniques,
Préparation et contrôle des équipements de travail au câble
11.2.3.1 Tubing
Contrôle à la réception
Stockage
. Rack surélevé
. Légèrement incliné
. Filetages graissés, protecteurs bloqués (vérification périodique)
Examen visuel du corps
Nettoyage et contrôle des filetages
Revissage et blocage des protecteurs
Nettoyage intérieur du tubing
Calibrage avec un mandrin :
L = 1066,8 mm (42")
D = Dint - 2,38 mm (3/32") si D < 73,0 mm (2" 7/8)
Dint - 3,18 mm (1/8") si D > 88,9 mm (3" 1/2)
Expédition sur chantier
. Protecteurs en place
. Éviter les chocs
. Tous les manchons du même côté
. Chargement en nappes bien arrimées
. Accompagné d'un état technique : nombre, caractéristiques, longueurs
. Prévoir un excédent
Réception et préparation sur chantier
. Déchargement et stockage : voir précautions ci-avant
. Stockage par catégorie
. Filetages femelles du côté du puits
. Contrôle visuel (déformation, corps étranger à l'intérieur)
. Mesurage et marquage des tubes (longueur, numéro)
. Garder de côté des tubings de longueur différente pour l'ajustage
. Nettoyage et contrôle des filetages
. Protecteurs mâles remis en place (sans bloquer)
Allongement :
. Effet piston MOINS effet Ballooning Effet résultant = 0,4 effet piston
Conséquences :
. Tension au niveau de la connexion tubing-packer si packer ancré et olive posée
. Effet pouvant être utilisé pour libérer un "joint coulissant" équipé de vis de cisaillement
. Slack-off plus important à prévoir
TOTAL B = 18,81
A
Distance bride sup T. H / Sol : C1 : 0,64
TOTAL C = 0,89
C1 B3
Relevé des derniers tubings descendus
TOTAL A : 3308,00
Cote d'ajustage D = A - B + C
VERIFICATION
Assurez-vous que ces deux résultats sont sensiblement égaux (-, + 5 mm)
A- D = 17,92
E- F = 17,92
11.3.11Rapport de complétion
11.3.11.2 Rédaction
- Rapport établi au fur et à mesure de l'avancement des travaux, cela :
. Facilite la mise en forme définitive
. Élimine beaucoup de sources d'erreurs ou d'omissions