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La déontologie : « ensemble des règles qui régissent la conduite des membres d’une profession ».
Existe-t-il une déontologie propre à la formation des adultes où des jeunes adultes ? Si nous lisons
attentivement quelques codes de déontologie, il s’agit plutôt de charte de qualité garantissant aux
personnes des comportements professionnels attendus dans le cadre de leur mission.
Dans le cadre de l’Education Nationale, c’est le statut des enseignants qui précise les contraintes
auxquelles est soumis l’enseignant ainsi que l’indépendance qu’il bénéficie. Mais les règles de conduite
sont plus de l’ode de l’éthique personnelle et collective, telles qu’elles se construisent à travers une
certaine « coutume ».
Morale et éthique dans le langage courant, ces deux mots désignent indistinctement l’ensemble des
valeurs auxquelles un individu ou une société se réfèrent (par exemple, la laïcité, la solidarité …)
La morale désigne l’ensemble des valeurs établies, reconnues, prônées (par un individu, un groupe,
une société). La morale est de l’ordre du social constitué : les valeurs reconnues dans une société.
L’éthique est de l’ordre de la recherche individuelle et collective : quels choix effectuer face aux
questions, aux problèmes qui se présentent à l’individu, à la société ? Comment formuler et concrétiser
aujourd’hui les valeurs ? Ainsi on parle de valeurs morales et de questions éthiques.
Les valeurs étant des références, principes permettant d’orienter ou de juger l’action.
UNE CHARTE
Source : Métiers : Conseil, CIP, Coach, Consultant…
Un site participatif et collaboratif dédié aux professionnels
La présente charte de déontologie est le fruit d’un travail participatif et collaboratif de conseillers
d’insertion professionnelle. Elle a pour but de contribuer à l’engagement éthique et il se veut conforme
aux règles de la profession. Tous les CIP qui souhaitent adhérer à la présente charte – peuvent par un
simple commentaire indiquer « oui j’adhère » et si vous le souhaitez faire évoluer celle-ci par vos
commentaires. Cette charte a trait au comportement des conseillers dans la vie professionnelle, en
général, et à l’attitude envers les usagers, les autres conseillers et partenaires. La présente charte
CULTURE PROFESSIONNELLE
servira de guide à tous les conseillers, pour conduire leurs actions de manière à contribuer et à
préserver la bonne réputation du service.
Documentations de références :
· Loi n°83-634 du 13 juillet 1983, article 26 relatif au secret professionnel, à l’Obligation de discrétion
professionnelle d’information au public, à l’Obligation d’information au public, à l’Obligation de réserve
CULTURE PROFESSIONNELLE
· Arrêté du 4 décembre 2012 modifiant l’arrêté du 21 octobre 2003 relatif au titre professionnel de
conseiller(ère) en insertion professionnelle
Principes de la déontologie
1 - Le secret professionnel
Le secret professionnel constitue, pour les CIP une obligation légale. Ils sont en effet des confidents,
par état ou par profession, de secrets qu’on leur confie.
Le secret professionnel est d’abord une obligation de se taire pour le donneur d’aide et un droit pour
le demandeur. Cette obligation de silence s’impose à l’égard de toute personne y compris à l’égard des
collègues, de l’employeur ou des supérieurs. Il ne constitue un droit (de se taire ou de parler) pour le
travailleur social que lors d’un témoignage en justice.
2 - Protection de la vie privée – confidentialité
Complémentairement aux dispositions relatives au secret professionnel, les travailleurs sociaux sont
également tenus au respect des dispositions nationales (loi du 8 décembre 1992) et internationales
(Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, …)
garantissant le respect de la vie privée.
Ces textes imposent, dans certaines limites, une obligation de confidentialité à l’égard d’informations
ou de faits relevant de la vie privée.
3 - Le consentement et l’information
Il est acquis, au niveau des règles déontologiques, que les travailleurs sociaux ne peuvent mener leur
action qu’avec le consentement des bénéficiaires.
Ceci implique nécessairement une obligation d’information sur les conséquences potentielles de
l’action afin que le consentement puisse être éclairé. Cette obligation d’information peut aller jusqu’à
l’accès du bénéficiaire aux rapports qui le concernent. De même, il ne peut communiquer des
renseignements à d’autres services qu’après en avoir informé la personne.
4 - Non-discrimination
Outre les dispositions légales existantes, la plus récente étant la loi du 25 février 2003 tendant à lutter
contre la discrimination, le principe de non-discrimination est repris dans les règles déontologiques.
Toute action ou toute décision doit donc se fonder sur des critères neutres, objectifs et
Motivés. Cela exclut tout régime de faveur.