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MÉDECIN DENTISTE
2017
Membres du Conseil Régional
de l'Ordre des Médecins Dentistes du Nord
RECOMMANDATIONS 19
Notions générales en ergonomie et en hygiène 19
Notions générales en fiscalité 25
Assurances - CNAM – CNSS 32
Consentements 34
LEGISLATION 36
Code de deontologie 36
Lois du 13 mars 1991 53
Decrets du 4 novembre 1991 67
ADRESSES UTILES 75
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Les Conseils régionaux sont en charge de tout ce qui concerne l’exercice sur le plan
administratif et déontologique.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
LIBRE PRATIQUE
Obligations légales:
Le local :
La profession ne doit pas être pratiquée comme un commerce : Le praticien doit
exercer dans un local qui n’est pas limité par une devanture vitrée.
NB. Quand un médecin dentiste loue dans un immeuble à usage d’habitation, il doit s’assurer
que le règlement intérieur du syndic ne s’oppose pas à l’installation d’un professionnel de
santé.
MODES D’EXERCICES
Honoraires :
La liste d’honoraires minimums proposée par le conseil national :
Actes Honoraires
en DT
Consultation 25
Rx rétro-alvéolaire 10
Soins chirurgicaux
Extraction 25
Extraction de dent de sagesse enclavée 100
Extraction de dent de sagesse incluse 150
Soins conservateurs
Obturation coronaire (amalgame) 50
Obturation coronaire (composite) 70
Traitement endodontique du groupe incisivo- canin (sans l’obturation définitive) 50
Traitement endodontique d’une prémolaire (sans l’obturation définitive) 60
Traitement endodontique d’une molaire (sans l’obturation définitive) 70
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Soins parodontaux
Détartrage 60
Traitement de gingivite (par séance) 50
Prothèses
Couronne coulée 100
CIV résine 120
CIV céramique 180
CCM 250
Prothèse amovible 1 dent 110
MODES D’EXERCICES
Par dent supplémentaire 20
Prothèse totale uni-maxillaire 350
Prothèse totale bi-maxillaire 650
Supplément de châssis métallique 200
Pédodontie – Prévention – Orthodontie
Traitement interceptif (plaque) 450
Traitement fonctionnel 700
Traitement orthodontique multi-attaches 2800
Occlusodontie
Gouttière occlusale 450
Eclaircissement
Eclaircissement par voie externe 450
Eclaircissement par voie interne (par dent) 130
Implantologie
Chirurgie implantaire 650
Prothèse sur implant 650
Publicité :
Sont interdits tous les procédés de réclame, ou de publicité de caractère commercial,
notamment par l’annonce de consultations gratuites.
Ouverture – Transfert :
Les avis d’ouverture, de transfert et de fermeture des cabinets sont obligatoirement
soumis à l’agrément du conseil régional de l’ordre tant pour leur fréquence que pour
leur rédaction et leur présentation.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
L’imprimé d’ouverture – transfert est disponible sur le site du conseil national d’ordre et
sur les sites des conseils régionaux.
Il faut remettre :
• Une copie de l’ordonnance et de la carte de visite.
• Une copie conforme du bail de location (enregistrée à la recette des finances).
• Une facture de vos équipements nouvellement installés ou un contrat d’achat de
matériels dentaires.
• Une photocopie de la plaque
MODES D’EXERCICES
Contrat de remplacement :
• L’imprimé du contrat de remplacement est disponible sur site web et au siège du
conseil régional.
• Le contrat de remplacement ne doit pas excéder une durée de trois mois.
• L’autorisation de remplacement n’est accordée que pour deux années
consécutives.
Contrat d’assistanat :
• L’imprimé du contrat d’assistanat est disponible sur site web et au siège du
conseil régional.
• Le médecin dentiste assistant doit disposer d’une unité dentaire indépendante et
de matériels professionnel lui permettant d’exercer dans les meilleures conditions.
• Le contrat d’assistanat est établi pour une durée d’une année.
NB. Un médecin dentiste qui a remplacé ou assisté pendant un durée supérieure à trois mois
un de ses confrères ne doit pas s’installer avant l’expiration d’un délai de 2 ans dans un poste
ou il puisse entrer en concurrence avec le médecin dentiste qu’il a remplacé, sous réserve
d’accord entre les praticiens intéressés. Lorsque cet accord ne peut être obtenu, le cas doit
être soumis au Conseil de l’Ordre.
Les remplaçants ou les assistants doivent légaliser leurs signatures sur les contrats qui les
concernent)
Cabinet de groupe:
Par extension de l'article 57 du code de déontologie, un cabinet de groupe nécessite
pour chacun des praticiens qui y exerce :
1. Le droit à la jouissance d’un local professionnel en vertu d’un titre régulier.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Chacun des praticiens devra mentionner soit sur une plaque distincte, soit sur une
plaque unique intitulée "cabinet de groupe" et distinctement pour ce qui concerne les
indications telles qu'autorisées par l'article 12 du code de déontologie.
MODES D’EXERCICES
Les documents attestant de ce qui précède ainsi que le contrat liant les praticiens du
cabinet de groupe précisant ce qui est en commun, les conditions d'intégration d'un
nouveau confrère ou de départ de l'un des signataires et précisant l'indépendance
professionnelle et clinique de chacun doivent être soumis au conseil régional pour
approbation.
Conventions:
Les conventions avec les institutions privées sont régies par l'article 39 titre 3 du code
de déontologie dentaire qui stipule:
"L'exercice habituel de la profession dentaire sous quelque forme que ce soit, au
service d'une institution de droit privé, doit dans tous les cas faire l'objet d'un contrat
écrit.
Tout projet de convention ou renouvellement de convention avec des organismes
prévus au paragraphe précédent en vue de l'exercice de la profession dentaire, doit être
préalablement soumis au conseil de l'ordre. Celui ci vérifie sa conformité avec les
prescriptions du présent code, soit avec celles des contrats-types s'il en existe, soit
avec des dispositions législatives ou réglementaires.
Le médecin dentiste doit signer et remettre au conseil de l'ordre une déclaration aux
termes de laquelle il affirmera sur l'honneur qu'il n'a passé aucune contre-lettre relative
au contrat soumis à l'agrément du conseil.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux médecins dentistes
placés sous le régime d'un statut arrêté par l'autorité publique. "
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Des critères, tels que l’accessibilité, la proximité des parkings et des transports publics,
la qualité de l’environnement, l’état et la fonctionnalité du local, le loyer, le coût des
aménagements, les considérations déontologiques doivent être pris en considération.
MODES D’EXERCICES
Les documents nécessaires à l’obtention d’une patente sont :
• Une photocopie de la CIN
• Un imprimé (à remplir à la recette des finances)
• Une copie du contrat de location ou de l’acte de propriété
• Une copie du diplôme
• Une attestation d’inscription au conseil de l’ordre
Il vous sera alors demandé de choisir le régime d’imposition qui vous convient le mieux.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Durée de la formation:
La formation dure 20 jours dans un lieu adéquat. Elle est assurée par un cercle de
deux facilitateurs dont un coordinateur.
Thèmes de la formation:
La formation comporte les modules suivants :
• Ouverture / Dégel
• La personne (compétences entrepreneuriales
• Le projet (mariage personne-projet)
• Introduction d’éléments de gestion
• Le marketing La technique La gestion
• Les finances
p. 11 • Recherche d’informations
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Documents à fournir:
• Demande de participation (Disponible sur le site de l’ANETI)
• Copie de la Carte d'Identité Nationale
MODES D’EXERCICES
• Copie conforme du diplôme
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Recrutement :
• Les médecins dentistes de la santé publique sont recrutés parmi les titulaires du
diplôme national de docteur en médecine dentaire ou d’un diplôme admis en
équivalence et inscrits au tableau de l’ordre des médecins dentistes, par voie de
concours ouvert par arrêté du ministre de la santé publique.
• Les médecins dentistes spécialistes de la santé publique sont recrutés par voie
de concours ouvert par arrêté du ministre de la santé publique parmi :
Les anciens résidents en médecine dentaire titulaires du diplôme national
de docteur en médecine dentaire et du diplôme national de spécialité,
Les médecins dentistes titulaires d’un diplôme de spécialité en médecine
dentaire admis en équivalence.
• Les médecins dentistes de la santé publique et Les médecins dentistes
spécialistes de la santé publique, nouvellement recrutés, sont tenus d’exercer
pendant deux années consécutives au moins dans l’un des établissements
sanitaires et dans les spécialités de médecine dentaire déclarées prioritaires par
arrêté du ministre de la santé publique.
NB. Les médecins dentistes de la santé publique ayant une ancienneté
d’au moins cinq ans peuvent participer au concours de résidanat.
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4éme étage bureau n°4 – 1002 Belvédère-Tunis.
www.medprotunisia.com
https://www.newmedsrl.com/ http://www.takarabelmont.com/
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Conventions
Les médecins dentistes hôspitalo-sanitaires peuvent être autorisés à souscrire au
maximum à deux conventions afin d’exercer ses activités de médecin dentiste en
dehors de son administration d’origine, et ce, à raison de deux vacations par semaine,
pour chaque convention, chaque vacation dure deux heures.
Pour être valables, ces conventions doivent être préalablement approuvées par le
ministre de la santé publique après avis du conseil national de l’ordre des médecins
dentistes
MODES D’EXERCICES
Les médecins dentistes spécialistes de la santé publique peuvent être autorisés à
conclure avec les structures sanitaires autres que celles dont ils relèvent et qui sont
classées en tant qu’établissement sanitaires prioritaires, des conventions pour exercer
leur activité dans le cadre de leurs spécialités, et ce, à raison d’une journée par
semaine, pour une période d’une année renouvelable et dans la limite d’une seule
convention par médecin dentiste.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
ENTREPRISES PRIVÉES
Préparer son CV. Rédiger une lettre de motivation :
I. LE CURRICULUM VITAE
L’objectif du CV est d’attirer l’attention de l’employeur sur votre candidature afin de
décrocher un entretien d’embauche.
Etat civil, accroche, formation, expérience…le curriculum vitae résume votre parcours.
Vous devez faire comprendre qui vous êtes. D'un point de vue général, pour rédiger un
MODES D’EXERCICES
bon CV il faut veiller à fournir un document qui soit compréhensible, synthétique et qui
s'appuie sur des éléments identifiables.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
• La formation
Procédez de manière anti-chronologique en indiquant vos diplômes du plus récent
MODES D’EXERCICES
au plus ancien. Mentionnez systématiquement : l'année d'obtention du diplôme, le
nom et le lieu de l'établissement dans lequel vous l'avez obtenu. N'hésitez pas à
indiquer les formations continues que vous avez suivies au cours de votre vie
professionnelle et précisez également les cours ou travaux réalisés.
• L’expérience professionnelle
La rubrique détaillant vos expériences professionnelles est primordiale. Enumérez
dans votre CV les expériences professionnelles les plus importantes ayant jalonné
votre carrière (contrats, stages, bénévolat…), de la plus récente à la plus ancienne.
Indiquez les années d'entrée et de sortie de l'entreprise ; le nom de l'entreprise
ainsi que son secteur d'activité. Mentionnez votre poste avec précision. Détaillez
les missions ou responsabilités qui vous ont été confiées. Indiquez les résultats
obtenus et le bilan de votre expérience (chiffres, statistiques..).
• Les compétences
Les connaissances linguistiques
Les compétences informatiques
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
MODES D’EXERCICES
pour préparer l’entretien.
• Montrez de l’intérêt pour le poste proposé sans donner l’impression que vous
êtes en situation difficile : ne dites pas que c’est le seul entretien que vous avez pu
obtenir.
• Ne cachez pas que vous êtes sur d’autres pistes : cela vous aidera à mieux «
vendre » vos compétences.
• N’inquiétez pas le recruteur en soulevant des éléments qu’il n’aurait pas
forcément abordé.
• Ne vous lancez pas dans une discussion d’ordre politique.
• Ne donnez pas d’informations confidentielles sur vos précédentes entreprises.
Après avoir obtenu un rendez-vous pour un entretien
• Le secrétariat
• La salle d'attente
• La salle opératoire
• La salle de stérilisation
• Les sanitaires
NB.
• Evitez les contaminations croisées. Optez pour une lumière du jour.
• 60 m2 sont suffisants.
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P art e naire des mé d e c ins dentistes
PRODUCTS , INC .
•Siège et Point de Vente : 24, Avenue de Madrid Tunis - Tél : 71 334 812 / 71 340 361 / 71 340 368 - Fax: 71 337 605
• ShowRoom : Cité El faouz Ennasr II - Tél : 70 735 361 - Fax : 70 735 362 - GSM : 94 464 016
•Service Technique : 12, Rue Ahmed Chawki El Omrane – Tél/Fax : 71 898 469 - GSM : 94 024 857
•Bureau SFAX : 10, Rue Habib Thamer - Sfax – Tél : 92 538 913 – 96 174 070 – 99 817 789
• Email: distri-med@planet.tn - distrimed-sav@topnet.tn - Site Web: www.distrimedplus.com - GSM : 98 354 569
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
RECOMMANDATIONS
Hygiène des mains :
L’usage raisonné de la friction hydro-alcoolique permet une diminution significative des
contaminations croisées manu-portées qui sont les plus fréquentes.
Le traitement par friction avec un produit hydro-alcoolique ne peut être effectué que sur
des mains :
• sans bijou (alliance, bague, montre, bracelet…)
• aux ongles courts et sans vernis
• visuellement propres et sèches
• non poudrées
Il convient :
• de manipuler le masque par les liens pour l’enlever
• d’éliminer le masque sans délai après l’avoir enlevé (le masque usagé est une
source de contamination qui doit être immédiatement éliminée)
• de pratiquer une friction hydro-alcoolique avant et après chaque changement de
masque
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Le port de lunettes fait partie des précautions standard. Lors des soins de nombreuses
gouttelettes et projections peuvent atteindre les yeux du personnel soignant. Les
lunettes les en protègent. Lors de la réalisation de certains soins, des matériaux durs
peuvent être projetés. Il est alors nécessaire de se protéger les yeux.
Stérilisation à l’autoclave :
La stérilisation à la vapeur d’eau est le procédé de référence en l’état actuel des
connaissances. Les autres procédés de stérilisation ne trouvent pas, à ce jour,
d’indication pour la pratique courante en médecine buccodentaire. Acheter un
autoclave conforme à la norme (classe B) certifie que ce dispositif est en mesure de
stériliser correctement.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Par ailleurs, lors du choix de l’autoclave, il faut être attentif aux services associés
(qualification et requalifications périodiques, maintenance…).
En fin de soin, trier les dispositifs médicaux en jetant systématiquement ceux à usage
unique et en plongeant les dispositifs médicaux réutilisables dans le bac de pré
désinfection.
La grande majorité des dispositifs médicaux réutilisables sont autoclavables en cabinet
dentaire. Seul un très petit nombre ne le sont pas (enfonce-couronne en bois,
instruments « bricolés » en résine auto-polymérisable, porte-empreinte ou pipettes en
plastique...). Il faut donc les substituer ou les éliminer du cabinet.
RECOMMANDATIONS
Gestion des déchets:
Un cabinet dentaire produit plusieurs catégories de déchets.
D'une part, les déchets ménagers courants: papiers, journaux, emballages, etc. Et
d'autre part les déchets d'activité de soins. Parmi ceux-ci, on distingue:
• Les déchets courants non contaminés : Ce sont tous les déchets
assimilables à des déchets ménagers, tels que le plâtre, moulages, résidus de
matériaux d'empreintes, ciments, sachets de stérilisation, etc. Ils prennent le
circuit des ordures ménagères.
• Les déchets d'activités sanitaires dangereux: Selon l'article 5 du décret n°
2745 en date du 28 juillet 2008 relatif aux conditions et modalités de gestion des
déchets des activités sanitaires : ils renferment les catégories suivantes:
• Les déchets biologiques
• Les déchets piquants, coupants ou tranchants
• Les déchets chimiques
• Les déchets inflammables ou pouvant exploser
• Les déchets infectieux;
Ce sont ces catégories qui nécessitent des traitements spécifiques.
Déchets infectieux:
Ce sont des déchets contaminés par des agents pathogènes en concentration ou en
quantités suffisantes susceptibles de causer une maladie chez l'homme et constituer
un danger sérieux chez celui qui les manipule. Cette catégorie comprend les résidus
RECOMMANDATIONS
d’activités de soins et toute matière contaminée provenant d'un patient dont l'état
justifie l'isolement quel qu'il soit. Elle comprend donc les rouleaux de coton,
compresses, canules d'aspiration, gants, fils de sutures, champs opératoires, petits
déchets anatomiques provenant de l'activité chirurgicale, et d'une façon générale, tous
objets à usage unique.
• A l'extérieur
1. Transport 2. Elimination
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Nombre de conteneurs
4 conteneurs sont nécessaires :
• un grand conteneur pour les déchets courants non contaminés
• un conteneur de petite taille pour les déchets d’amalgames
• un conteneur inviolable de petite taille pour les objets coupants et tranchants
• un conteneur de plus grande taille destiné à recevoir tous les déchets
contaminés
RECOMMANDATIONS
DAS:
• Le Ministère du Transport
• Le centre de formation pour le transport à Borj Cédria
• Les sociétés autorisées par le ministère chargé de l'environnement pour la
gestion des DAS.
En conclusion, la gestion des déchets requière une gestion et coût financier conséquent
qui ne justifient en aucun cas la minimisation de cette responsabilité civile et
professionnelle d'autant plus qu'elle est bien réglementée même si les structures
d'initiation des médecins dentistes peinent à suivre le rythme des législations en
vigueur.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
• Salarié (dans le secteur privé ou public) : dans ce cas vous réaliserez des
revenus classés fiscalement dans la catégories des "Traitements, salaires,
pensions et rentes viagère"
• Indépendant (cabinets privé) : Dans ce cas vous aurez des revenus classés
fiscalement dans la catégorie des "Bénéfices des professions non commerciales -
BPNC"
Ce qu'il faut aussi savoir en matière d'imposition des traitements, salaires, pensions et
rentes viagères est que cette catégorie de revenu bénéficie de l'abattement au titre de
la souscription des contrats d'assurance vie ou des sommes déposées dans les
comptes CEA (Comptes Epargne Action) et que cet abattement peut s'effectuer
directement par l'ajustement des retenues à la source, à condition d'informer
l'employeur dés la souscription de ce genre de contrat.
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
RECOMMANDATIONS
NOUVEAU BARÈME D'IMPÔT
REVENU TAUX Taux effectif
(en Dinars) (en %) (en %)
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
RECOMMANDATIONS
concernant les professions libérales (Art.31)
• L'instauration de l'obligation de déclaration des transactions avec les
professions libérales (Art. 31)
• L'Instauration de l'obligation de mention des actes médicaux sur les factures
émises par les cliniques (Art.31)
• L'obligation d'indication des éléments de train de vie au niveau de la déclaration
annuelle (Art. 42)
• Le renforcement du droit de communication à l'administration fiscale (Art. 37)
• Le renforcement des procédures de vérification fiscale dans le cadre de
vérification préliminaire (Art 39-40)
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GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
RECOMMANDATIONS
Les Incitations Spécifiques :
En plus des incitations communes déjà étudiées, existent d’autres incitations spéci-
fiques. On distingue :
• Encouragement des nouveaux promoteurs
• Encouragement aux investissements de soutien
• Encouragement au développement régional
• L’exportation de services et les entreprises de service établies dans les parcs
d’activités économiques
• Encouragement au développement agricole et de pêche
Le médecin dentiste n'est concerné que par les deux premières.
aux nouveaux promoteurs exerçant dans les activités de service est fixé à trois millions
de dinars fonds de roulement inclus.
Les activités qui peuvent bénéficier des avantages au titre des nouveaux promoteurs
sont les projets promus par les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur :
RECOMMANDATIONS
dans le régime du forfait d’assiette, qui constituent le plus grand nombre, sont soumis
à moins de contraintes que les contribuables soumis selon le régime réel.
La prédominance du forfait d’assiette par rapport au régime réel toutes catégories
confondues constitue la faiblesse du système fiscal tunisien. C’est la raison pour
laquelle le législateur a été amené à prendre plusieurs mesures qui incitent les
contribuables à abandonner ce régime. Ce dernier prive les contribuables du droit de
récupérer la TVA subie sur les immobilisations. De même, les personnes physiques
ayant choisi ce régime ne peuvent prétendre au bénéfice de plusieurs avantages
fiscaux édictés soit par le droit commun soit par le code d’incitations aux
investissements.
Depuis le 1er janvier 2002, tout contribuable soumis au réel ne peut plus se replacer
au forfait.
Autres assurances:
• L'assurance multirisques professionnelle permet d'assurer la protection de l'outil
de travail en cas de sinistre (incendie, vol, vandalisme, dégâts des eaux...)
• L'assurance santé-accident
CNAM - CNSS:
Selon le système national de sécurité sociale, le médecin dentiste, comme tout
travailleur indépendant, est tenu de s'affilier à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Deux caisses administrent le régime:
RECOMMANDATIONS
CONSENTEMENT
Préparé par Pr. Nadia FRIH
RECOMMANDATIONS
p. 34
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
ذج اا ا
RECOMMANDATIONS
p. 35
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Le Code de Déontologie :
Décret n° 73-259 du Mai 1973
Portant promulgation du code de déontologie dentaire
(J.O.R.T. N° 22 du 5 Juin 1973)
Nous, Habib Bourguiba, président de la république tunisienne
Vu la loi N° 58-38 du 15 Mars 1958, relative à l’exercice et à l’organisation
des professions de médecin, de chirurgien dentiste et de vétérinaire, telle
qu’elle a été complétée par la loi N° 58-77 du 9 Juillet 1958,
Le ministre de la santé publique et du conseil supérieur de la santé Publique ;
Décrétons :
Article 1er
LÉGISLATIONS
Les dispositions du présent code s’appliquent à tout chirurgien-dentiste inscrit au
conseil de l’ordre.
Les infractions à ces dispositions relèvent de la juridiction disciplinaire de l’ordre.
TITRE PREMIER
DEVOIR GENEREAUX DES CHIRURGIENS DENTISTES
Article 2
Tout chirurgien-dentiste doit s’abstenir, même en dehors de l’exercice sa profession, de
tout agissement de nature à déconsidérer celle-ci.
Article 3
LÉGISLATIONS
Hors le seul cas de force majeure, tout chirurgien-dentiste, doit quelle que soit sa
fonction, porter secours d’extrême urgence à un malade en danger immédiat si
d’autres soins ne peuvent lui être assurés.
Article 4
Le secret professionnel s’impose à tout chirurgien-dentiste, sauf dérogations prévues
par la loi.
p. 36
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 5
LLes principes ci-après énoncés, traditionnels dans l’art dentaire comme dans la
médecine, s’imposent à tout chirurgien-dentiste sauf dans les cas où leur observation
est incompatible avec une prescription législative ou réglementaire, ou serait de nature
à compromettre le fonctionnement rationnel et le développement normal des services
ou institutions de médecine sociale.
Ces principes sont :
• Libre choix du chirurgien-dentiste par le malade,
• Liberté des prescriptions du chirurgien-dentiste,
• Entente directe entre malade et chirurgien-dentiste en matière d’honoraires
seulement pour ce qui concerne les actes non prévus par la nomenclature portant
LÉGISLATIONS
tarification des actes professionnels et dans les autres cas prévus par la
réglementation en vigueur ;
• Payement directe des honoraires par le malade au chirurgien-dentiste
Article 6
Un chirurgien-dentiste doit soigner tous ses malades avec la même conscience, quelle
que soient leur situation sociale, les sentiments personnels qu’il ressent pour eux et leur
moralité.
Article 7
Un chirurgien-dentiste ne peut pas abandonner ses malades en cas de danger public,
sauf sur ordre formel et donné par écrit des autorités qualifiées.
LÉGISLATIONS
Article 8
Il est interdit à un chirurgien-dentiste d’établir un rapport tendancieux ou de délivrer un
certificat de complaisance.
Article 9
Sont interdits à un chirurgien-dentiste toutes les supercheries propres à déconsidérer
sa profession et notamment les pratiques du charlatanisme.
p. 37
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 10
L’exercice de la profession dentaire est un ministère et ne doit en aucun cas, ni
d’aucune façon, être pratiqué comme un commerce.
Sont spécialement interdits au chirurgien-dentiste :
1. L’exercice de la profession en boutique ; Est considéré, comme boutique tout
local qui, au rez de chaussée d’un immeuble, ayant accès ou vue sur la voie
publique, est limité par une devanture vitrée.
2. Tous les procédés de réclame, ou de publicité de caractère commercial,
notamment par l’annonce de consultations gratuites ;
3. Toute collaboration rémunérée à une entreprise de soins à but lucratif organisée
par des personnes non habilitées à exercice l’art dentaire, et dans laquelle il n’a
LÉGISLATIONS
pas sa complète indépendance professionnelle
4. L’exécution habituelle de travaux prothétiques à façon.
Article 11
Les seules indications qu’un chirurgien-dentiste est autorisé à mentionner sur ses
feuilles d’ordonnance, sur ses cartes professionnelles ou dans un annuaire sont :
1. Celles qui facilitent ses relations avec ses clients, c’est à dire : nom, prénom,
adresse, numéro de téléphone, jours et heures de consultation.
2. Sa spécialité reconnue dans les conditions déterminées par le conseil de l’ordre;
3. Les titres et fonctions reconnus valables par le conseil de l’ordre ;
Les distinctions honorifiques tunisiennes reconnues par la république tunisienne.
Article 12
LÉGISLATIONS
Les seules indications qu’un chirurgien-dentiste est autorisé à mettre sur la plaque
apposée à la porte de son cabinet sont ; le nom, le prénom, les titres, la spécialité
reconnue, les jours et heures de consultation.
Cette plaque ne doit pas dépasser 25 cm sur 30 cm.
Les avis d’ouverture et de fermeture des cabinets sont obligatoirement soumis à
l’agrément du conseil de l’ordre tant pour leur fréquence que pour leur rédaction et leur
présentation.
p. 38
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 13
Sont interdits, l’usurpation de titres et l’usage de titres non autorisés, ainsi que tous les
procédés destiné à tromper le public sur la valeur de ces titres notamment par l’emploi
d’abréviation dans leur libellé.
Article 14
Sont interdits :
1. Tout versement, acceptation ou partage clandestin d’argent entre des praticiens,
ou entre praticiens et des tiers ;
2. Toute commission à quelque personne que ce soit ;
3. L’acceptation d’une commission pour un acte professionnel quelconque ;
LÉGISLATIONS
Article 16
Tout compérage entre chirurgien-dentiste et médecin, pharmacien, auxiliaires
médicaux ou toutes autres personnes même étrangères à la médecine est interdit.
LÉGISLATIONS
Par définition, le compérage est l’intelligence secrète entre deux personnes en vue d’en
léser une autre.
Article 17
Le chirurgien-dentiste doit éviter dans ses écrits, déclarations ou conférences, toute
atteinte à l’honneur de la profession ou de ses membres, toute publicité ou réclame
personnelle ou intéressant un tiers ou une firme quelconque, et d’une manière générale
tout ce qui est incompatible avec la dignité individuelle et professionnelle d’un
chirurgien-dentiste.
p. 39
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 18
Divulguer prématurément dans le public médical en vue d’une application immédiate
un procédé de diagnostic ou de traitement, nouveau insuffisamment éprouvé, constitue
de la part d’un chirurgien-dentiste qui se livre à des recherches, une imprudence
répréhensible s’il n’a pas pris le soin de mettre ses confrères en grade contre les
dangers de ce procédé.
Divulguer ce même procédé dans le grand public, quand sa valeur et son innocuité ne
sont pas démontrées, constitue une faute.
LÉGISLATIONS
Tromper la bonne foi des praticiens et du public en leur présentant comme salutaire et
sans danger un procédé insuffisamment éprouvé est une faute grave.
Article 19
Il est interdit à un chirurgien–dentiste inscrit au tableau de l’ordre d’exercer en même
temps que la profession dentaire toute autre activité incompatible avec la dignité
professionnelle. Il lui est notamment interdit d’exercer tout autre métier ou profession
susceptible de lui permettre d’accroître ses revenus par ses prescriptions ou ses
conseils d’ordre professionnel, à l’exception de la pro pharmacie s’il réside dans une
localité où il n’existerait aucun pharmacien autorisé.
Article 20
Il est interdit à tout chirurgien-dentiste qui remplit un mandat politique ou une fonction
LÉGISLATIONS
administrative d’en user à des fins professionnelles pour accroître sa clientèle.
Article 21
Le ministère du chirurgien-dentiste comporte l’établissement, conformément aux
constatations qu’il est en mesure de faire dans l’exercice de son art, de certificats,
attestations ou documents, dont la production est prescrite par la loi ou le règlement.
p. 40
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
TITRE 2
DEVOIRS DES CHIRURGIENS-DENTISTES ENVERS LES MALADES
Article 22
Le chirurgien-dentiste, dès l’instant qu’il est appelé par le malade lui-même ou par un
tiers à donner des soins à ce malade et qu’il a accepté de remplir cette mission,
s’oblige:
1. A lui assurer aussitôt tous les soins en son pouvoir désirables en la circonstance,
personnellement ou avec l’aide de tiers qualifiés ;
2. Agir toujours avec correction et aménité envers le malade et à se montrer
compatissant envers lui.
LÉGISLATIONS
Article 23
Le chirurgien-dentiste peut, sauf dans les cas prévus aux articles 4,5 et 7 se dégager
de sa mission en se conformant aux prescriptions de l’article 24, à condition :
1. de ne jamais nuire, de ce fait, au malade dont il se sépare ;
2. de fournir les renseignements qu’il juge en sa conscience utiles à la continuité
des soins
Article 24
Appelé d’extrême urgence près d’un mineur ou autre incapable, et lorsqu’il est
impossible de recueillir en temps utile le consentement de son représentant légal, le
chirurgien-dentiste doit user immédiatement de toutes ses connaissances et de tous
les moyens dont il dispose pour parer au danger menaçant. Il ne peut cesser ses soins
LÉGISLATIONS
qu’après que tout danger soit écarté ou tout secours inutile, ou après avoir confié le
malade aux soins d’un praticien qualifié.
Article 25
Hors le cas prévu à l’article précédent, le chirurgien-dentiste attaché à un
établissement comportant le régime de l’internat doit, en présence d’une affectation
grave, faire avertir les parents et accepter ou provoquer, s’il le juge utile, la consultation
du chirurgien-dentiste désigné par le malade ou sa famille.
p. 41
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 26
Hors le cas d’urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d’humanité, un
chirurgien-dentiste a toujours le droit de refuser ses soins pour des raisons
professionnelles ou personnelles.
Article 27
Le chirurgien-dentiste est toujours libre de ses prescriptions, restant dans les limites
imposées par les conditions où se trouvent les malades. Il ne doit en conscience
prescrire à un malade un traitement très onéreux qu’en éclairant le malade ou sa
famille sur les sacrifices qu’il comporte et les avantages qu’ils peuvent en espérer.
Le chirurgien-dentiste ne doit jamais donner à un malade des soins inutiles dans un but
LÉGISLATIONS
de lucre.
Article 28
Un pronostic grave peut légitimement être dissimulé au malade à la condition d’en
informer le médecin traitant.
Article 29
Quant au cours d’une consultation entre chirurgiens-dentistes, les avis du
chirurgien-dentiste consultant et du chirurgien-dentiste traitant différent
essentiellement, le chirurgien-dentiste traitant est libre de cesser les soins si l’avis du
consultant prévaut.
Article 30
LÉGISLATIONS
Il est interdit à tout chirurgien-dentiste d’abaisser ses honoraires en clientèle dans un
intérêt de concurrence au-dessous des barèmes publiés par les organismes
professionnels qualifiés.
Il reste libre de donner gratuitement ses soins quand sa conscience le lui commande.
Article 31
Le chirurgien-dentiste doit toujours établir lui-même sa note d’honoraires.
Ces honoraires seront fixés dans le cadre de la réglementation en vigueur.
p. 42
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 32
Il est d’usage qu’un chirurgien-dentiste soigne gratuitement ses parents proches, ses
confères, et les personnes à leur charge, les étudiants en chirurgie dentaire, ses
serviteurs, ses collaborateurs et auxiliaires directs et ses amis intimes.
Le chirurgien-dentiste ne commet aucune incorrection en acceptant de tous d’être
indemnisé de ses frais.
Article 33
La rencontre en consultation entre un chirurgien-dentiste traitant et un médecin ou
chirurgien-dentiste consultant légitime des honoraires spéciaux.
LÉGISLATIONS
Article34
La présence du chirurgien-dentiste traitant à une opération chirurgicale lui donne droit
également à des honoraires spéciaux si cette présence a été demandée ou acceptée
par le malade ou sa famille.
Article 35
Tout partage d’honoraires entre chirurgien-dentiste traitant d’une part, consultant,
chirurgien-dentiste ou spécialiste d’autre part, lors d’une consultation ou d’un acte
opératoire, est formellement interdit.
Chaque chirurgien-dentiste doit présenter sa note personnelle.
En aucun cas, le chirurgien-dentiste spécialiste ou consultant ne peut accepter de
remettre lui-même les honoraires au chirurgien-dentiste traitant, mais il doit préciser
que ces derniers ne sont pas compris dans la note.
LÉGISLATIONS
Article 36
Le chirurgien-dentiste a le droit de choisir son assistant et ses aides-opératoires, ainsi
que l’anesthésiste. Les honoraires de ceux-ci seront établis selon la législation en
vigueur.
p. 43
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 37
Si, lors d’une consultation, un praticien apprend qu’un malade est en cours de
traitement bucco-dentaire chez un confrère, il ne peut lui accorder ses soins que si le
malade les réclame expressément.
Le praticien sollicité doit faire savoir la démarche dont il est l’objet à son confrère.
Le praticien consulté par un malade durant l’absence du praticien traitant, doit informer
ce dernier des soins qu’il donne et cesser de les poursuivre à l’avenir.
LÉGISLATIONS
TITRE 3
DEVOIRS DES CHIRURGIENS-DENTISTES
EN MATIERE DE MEDECINE SOCIALE
Article 38
En dehors des devoirs généraux qui leur incombent en vertu des titres1et 2 du présent
Code à l’égard des malades relevant des collectivités et auxquels ils donnent leurs
soins, les chirurgiens-dentistes doivent, en matière de médecine sociale, se conformer
aux dispositions du présent titre. Ils sont tenus de prêter leurs concours aux services de
médecine sociale et de collaborer à l’œuvre des pouvoirs publics tendant à la protection
et à la préservation de la santé publique. LÉGISLATIONS
Article 39
L’exercice, habituel de la profession dentaire sous quelque forme que ce soit, au service
d’une entreprise, d’une collectivité ou d’une institution de droit privé, doit dans tous les
cas faire l’objet d’un contrat écrit.
Tout projet de convention ou renouvellement de convention avec un des organismes
prévus au paragraphe précédent en vue de l’exercice de la profession dentaire, doit être
préalablement soumis au conseil de l’ordre. Celui-ci vérifie sa conformité avec les
prescriptions du présent code, soit avec celles des contrats-types s’il en existe, soit
avec des dispositions législatives ou réglementaires.
p. 44
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 40
Les chirurgiens-dentistes sont tenus de communiquer au conseil de l’ordre par
l’intermédiaire du présent du conseil de l’ordre, les contrats intervenus entre eux et une
administration publique ou une collectivité administrative. Les observations que le
conseil de l’ordre aurait à formuler sont adressées par lui au ministre dont dépend
LÉGISLATIONS
l’administration intéressée.
Article 41
Sauf en cas d’urgence, et sous réserve des disposition législatives ou réglementaires
relatives aux services médicaux et sociaux du travail, tout chirurgien-dentiste qui
pratique un service dentaire préventif pour le compte d’une collectivité n’a pas le droit
d’y donner des soins, à moins qu’il ne s’agisse de malade astreint au régime de
l’internat, auprès desquels il peut être accrédité comme chirurgien-dentiste de
l’établissement et d’institutions autorisées à cet effet dans un intérêt public par le
ministre de la santé publique après avis du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes.
Dans tous les autres cas, il doit renvoyer la personne qu’il a reconnue malade au
chirurgien-dentiste traitant ou, si le malade n’en a pas, lui laisser toute latitude d’en
choisir un.
LÉGISLATIONS
Article42
Nul ne peut être à la fois, sauf cas d’urgence, chirurgien-dentiste contrôleur et
chirurgien-dentiste traitant d’un même malade, ni devenir ultérieurement
p. 45
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article43
Le chirurgien-dentiste contrôleur ne doit pas s’immiscer dans le traitement. Toutefois si,
au cours d’un examen il se trouve en désaccord avec son confrère sur le diagnostic et
s’il lui apparaît qu’un symptôme important et utile à la conduite du traitement semble
avoir échappé à son confrère, il doit le lui signaler personnellement.
LÉGISLATIONS
Article 44
Nul ne peut être à la fois chirurgien–dentiste expert et chirurgien-dentiste traitant d’un
même malade.
Un chirurgien-dentiste expert ne doit pas accepter sa mission si les intérêts d’un de ses
clients, d’un de ses amis, d’un de ses proches ou ses propres intérêts sont en jeu sauf
accord des parties.
TITRE 4
DEVOIRS DE CONFRATERNITE
Article 45
Les chirurgiens-dentistes doivent entretenir entre eux des rapports de bonne
confraternité.
LÉGISLATIONS
Celui qui a un dissentiment professionnel avec un confrère doit d’abord tenter de se
réconcilier avec lui ; s’il n’a pas pu réussir, il doit en aviser le président du conseil de
l’ordre aux fins de conciliation.
Article 46
Il est interdit de s’attribuer abusivement, notamment dans une publication, le mérite
d’une découverte scientifique.
p. 46
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 47
Les chirurgiens-dentistes se doivent toujours entre confrères, une assistance morale.
Il est interdit de calomnier un confrère, de médire de lui ou de se faire l’écho de propos
capables de lui nuire dans l’exercice de sa profession.
Il est de bonne confraternité de prendre la défense d’un confrère injustement attaqué.
Article 48
Une dénonciation formulée à la légère contre un confrère constitue une faute.
Une dénonciation calomnieuse est une faute grave.
Un chirurgien-dentiste, qui a acquis la preuve qu’un confrère a commis une faute grave
contre la déontologie, a le droit d’en aviser le président du conseil de l’ordre.
LÉGISLATIONS
Article 49
Le détournement ou la tentative de détournement de clientèle est interdit.
Article 50
Dans tous les cas où ils sont interrogés en matière disciplinaire, les
chirurgiens-dentistes sont, dans la mesure compatible avec le respect du secret
professionnel, tenus de révéler tous les faits utiles à l’instruction parvenus à leur
connaissance.
Article 51
Lorsqu’un chirurgien-dentiste est appelé auprès d’un malade soigné par un de ses
confrères, il doit respecter les règles suivantes :
LÉGISLATIONS
Article 52
Un chirurgien-dentiste peut, dans son cabinet accueillir tous les malades, quel que soit
leur chirurgien-dentiste traitant et que la maladie soit aigue ou non, sous les réserves
indiquées à l’article 37 du présent code.
Toutefois, si pour une raison valable la consultation paraît impossible ou inopportune, le
second chirurgien-dentiste peut examiner le malade tout en réservant à son confrère
son avis sur le diagnostic et le traitement
LÉGISLATIONS
Article 53
Le chirurgien-dentiste traitant d’un malade doit, en principe, accepter de rencontrer en
consultation tout confrère inscrit au tableau de l’ordre, quand cette consultation lui est
demandée par le malade ou sa famille.
Lorsqu’une consultation dentaire est demandée par la famille ou par le
chirurgien-dentiste traitant, celui-ci peut indiquer le consultant qu’il préfère, mais il doit
laisser la plus grande liberté à la famille et accepter le consultant qu’elle désire, si la
valeur de ce confrère est connue ; il doit s’inspirer avant tout de l’intérêt du malade.
Le chirurgien-dentiste traitant peut se retirer si on veut lui imposer un consultant qu’il
refuse ; il ne doit à personne l’explication de son refus.
Les mêmes prescriptions sont valables pour le choix d’un chirurgien-dentiste ou d’un
spécialiste, ou d’un établissement de soins.
Il appartient au chirurgien-dentiste de prévenir le ou les consultants, de s’entendre avec
LÉGISLATIONS
eux sur le jour et l’heure de la consultation, sauf dans le cas où il s’est retiré.
Article 54
Le Chirurgien-dentiste traitant et le chirurgien-dentiste consultant ont le devoir d’éviter
soigneusement, au cours et à la suite d’une consultation, de se nuire mutuellement
dans l’esprit du malade ou de sa famille.
Article 55
En cas de divergence de vue importante et irréductible au cours d’une consultation, le
p. 48
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
TITRE 5
DE L’EXERCICE DE LA PROFESSION
LÉGISLATIONS
Article 57
Tout cabinet dentaire dit comporter la réunion au bénéfice d’un même praticien
remplissant les conditions légales d’exercice professionnel :
1. Du droit à la jouissance d’un local professionnel en vertu d’un titre régulier ;
2. Du droit à la propriété ou à l’usage d’un mobilier meublant, d’un matériel
technique suffisant pour recevoir et soigner les malades ;
3. De la propriété des fiches sur lesquelles sont opposés tous les renseignements
personnels aux malades.
Il appartient au conseil de l’ordre de vérifier à tout moment si ces conditions sont
remplies.
Un chirurgien-dentiste ne doit, en principe, avoir qu’un seul cabinet. Il ne peut être
dérogé à cette règle, en raison de l’intérêt des malades, qu’avec l’autorisation du
LÉGISLATIONS
conseil de l’ordre. Cette dérogation peut être retirée dans les mêmes formes. Elle ne
peut être refusée pour les localités où n’exerce aucun chirurgien-dentiste. Cette
autorisation cesse le jour où vient s’installer un chirurgien-dentiste dans la localité.
En aucun cas, le chirurgien-dentiste ne peut avoir, en dehors de son cabinet principal,
plus d’un cabinet secondaire.
Article 58
Il est interdit de gérer ou de faire gérer un cabinet dentaire sauf autorisation accordée
dans des cas exceptionnels par le conseil de l’ordre.
p. 49
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 59
L’exercice forain de l’art dentaire, c’est-à-dire l’exercice habituel et organisé hors d’une
installation professionnelle régulière, est interdit.
Article 60
Tout praticien ou étudiant en chirurgie dentaire ayant accompli la quatrième année
d’études celle-ci étant validée, désirant faire un remplacement doit obtenir
préalablement l’autorisation du conseil de l’ordre.
Cette autorisation n’est accordée que pendant les congés universitaires pour deux
années consécutives et pendant la durée de la préparation de la thèse de doctorat.
LÉGISLATIONS
Article 61
Un chirurgien-dentiste qui a remplacé ou assisté pendant une durée supérieure à trois
mois un de ses confrère ne doit pas s’installer avant l’expiration d’un délai de deux ans
dans un poste où il puisse entrer en concurrence avec le chirurgien-dentiste qu’il a
remplacé, sous réserve d’accord entre les praticiens intéressées.
Lorsque cet accord ne peut être obtenu, le cas doit être soumis au conseil de l’ordre.
Article 62
Un chirurgien-dentiste ne doit pas s’installer dans l’immeuble où exerce un confrère
sans l’amènent de celui-ci ou, à défaut, sans l’autorisation du conseil de l’ordre.
Il est interdit de s’installer à titre professionnel dans un local quitté par un confrère
pendant les deux ans qui suivent son départ, sauf accord intervenu entre les deux
praticiens intéressés ou à défaut, autorisation du conseil de l’ordre.
LÉGISLATIONS
Article 63
Toute convention entre chirurgiens-dentistes doit faire l’objet d’un contrat écrit qui
respecte l’indépendance professionnelle de chacun d’eux.
Les projets de contrats doivent être soumis au conseil de l’ordre, qui vérifie leur
conformité avec les principes du présent code, ainsi que, le cas échéant, avec les
clauses essentielles des contrats-types établis par le conseil de l’ordre.
p. 50
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Article 64
Le chirurgien-dentiste doit exercer personnellement sa profession. S’il est titulaire d’un
cabinet unique et s’il n’est pas lié par contrat pour l’exercice de son art avec un ou
plusieurs praticiens de l’art dentaire, il peut s’adjoindre un seul chirurgien-dentiste
assistant. Il peut cependant se faire remplacer pendant son absence dans les
conditions prévues à l’article 60.
Le chirurgien-dentiste titulaire d’un cabinet principal et d’un cabinet secondaire doit
exercer personnellement dans chacun de ses cabinets : il ne peut voir de
chirurgien-dentiste assistant.
Article 65
LÉGISLATIONS
Un chirurgien-dentiste qui abandonne l’exercice de son art, est tenu d’en avertir le
conseil de l’ordre qui cesse de le maintenir au tableau en tant que membre actif.
En cas de décès, à la demande des héritiers, le conseil de l’ordre peut autoriser un
praticien à assurer le fonctionnement du cabinet dentaire pour une durée qu’il
détermine compte tenu de la situation particulière.
Cette durée ne devra pas excéder une année, sauf toute fois si un enfant du
chirurgien-dentiste décédé poursuit des études dentaires.
TITRE 6
DEVOIRS DES CHIRURGIENS-DENTISTES ENVERS LES MEMBRES
DE LA FAMILLE MEDICALE
Article 66
LÉGISLATIONS
Article 67
Tout projet de contrat ayant un objet professionnel, entre plusieurs praticiens,
régulièrement inscrits à un tableau de leur ordre, doit être préalablement soumis
p. 51
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
aux conseils de leur ordre qui vérifie notamment si ce projet est conforme aux lois en
vigueur, ainsi qu’aux codes de déontologie dentaire et médicale et qu’il respecte la
dignité et l’indépendance professionnelle du chirurgien-dentiste, et du médecin.
TITRE 7
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 68
Dans la pratique de sa profession, le médecin stomatologiste inscrit au tableau de
l’ordre des médecins et qui figure sur la liste des docteurs en médecine justifiant de
l’exercice habituel de l’art dentaire doit respecter les devoirs généraux et mettre en
LÉGISLATIONS
exécution les règles et principes posés par le code de déontologie médicale et est tenu
également, en raison de la spécialité qu’il exerce, de déférer aux règles et usages qui
appartiennent en propre à la profession dentaire et qui sont prescrites par son code de
déontologie.
Article 69
Tout chirurgien-dentiste, lors de son inscription au tableau, doit affirmer devant le
conseil de l’ordre qu’il a eu connaissance du présent code et s’engager sous serment
et par écrit à le respecter.
Article 69 bis
Le chirurgien-dentiste qui ne paye pas ses cotisations à l’ordre des
chirurgiens-dentistes pendant deux années consécutives sera radié du tableau de
LÉGISLATIONS
l’ordre. Son inscription sera prononcé d’office dès qu’il aura acquitté ses cotisations ;
Décret du 23 janvier 1980.
Article 70
Le ministre de la santé publique est chargé de l’exécution du présent décret qui sera
publié au journal officiel de la république tunisienne.
Fait au palais de Carthage, le 31 mai 1973
Le président de la république tunisienne
Habib BOURGUIBA
p. 52
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
CHAPITRE 1
Art. 1.
L'exercice de la profession de médecin ou de médecin-dentiste est soumis aux
conditions suivantes:
LÉGISLATIONS
Art. 2.
Des autorisations d'exercice de la médecine ou de la médecine dentaire peuvent être
accordées, à titre temporaire et révocable, par le ministre de la santé publique aux
médecins et aux médecins dentistes de nationalité étrangère, après avis du conseil
national de l'ordre concerné.
LÉGISLATIONS
Art. 3.
Des autorisations d'exercice e la médecine ou de la médecine dentaire peuvent être
accordées:
a) Par le ministre de la santé publique, aux stagiaires internés ou résidents en
médecine ou en médecine dentaire, appelés à exercer dans les structures
hospitalières et sanitaire s de l'Etat.
b) Par le conseil régional de l'ordre concerné, aux stagiaires internés ou résidents
en médecine ou en médecine dentaire appelés à assurer des remplacements dans
p. 53
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 4.
II est interdit à une même personne d'exercer simultanément la médecine et la
médecine dentaire ou d'exercer simultanément la médecine ou la médecine dentaire
d'une part, et la pharmacie d'autre part.
L'exercice de la profession de médecin du de médecin-dentiste est incompatible avec
l'exercice d'une activité de caractère commercial à l'exception de l'exercice des
LÉGISLATIONS
fonctions de gérant, de directeur ou de président directeur général d'un établissement
sanitaire privé.
Art. 5.
Il est interdit d'exercer la médecine ou la médecine dentaire sous un pseudonyme.
CHAPITRE 2
De l'exercice illégal de la médecine ou de la médecine dentaire
Art. 6.
Exerce illégalement la médecine ou la médecine dentaire :
1. Toute personne qui, sans remplir top tes les conditions prévues aux articles 1, 2
et 3 de la présente loi procède habituellement et de quelque façon que ce soit, à
LÉGISLATIONS
l'établissement d'un diagnostic ou au traitement de maladies ou d'affections
chirurgicales, congénitales ou acquises, réelles ou supposées, par actes
personnels, consultations verbales ou écrites ou par tout autre procédé.
2. Tout médecin ou médecin-dentiste qui, muni d'un titre régulier, sort des
attributions que la loi lui confère, notamment en prêtant son concours aux
personnes visées au paragraphe précédent, à l'effet de les soustraire aux
prescriptions de la présente loi.
3. Tout médecin ou médecin-dentiste qui exerce la profession pendant les durées
d'interdiction prévues par la présente loi.
p. 54
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 7.
Les infractions prévues par l'article 6 de la présente loi sont, outre les mesures
disciplinaires, poursuivies devant les juridictions répressives compétentes. Elles sont
recherchées et constatées par les officiers de police judiciaire ainsi que par les agents
dûment assermentés des services d'inspection du ministère de la santé publique, qui
en dressent procès-verbaux, conformément aux dispositions du code de procédure
pénale.
Les agents susvisés des services d'inspection du ministère de la santé publique et les
officiers de police judiciaire adressent sans délai leurs procès-verbaux au procureur de
la République territorialement compétent et notifient copie au ministère de la santé
publique et au conseil national de l'ordre concerné.
LÉGISLATIONS
Art. 8.
Pour les cas d'exercice illégal de la médecine ou de la médecine dentaire, le conseil
national de l'ordre concerné peut saisir les tribunaux par voie de citation directe, sans
préjudice de la faculté de se porter, s'il y a lieu, partie civile dans toute poursuite
intentée par le procureur de la République.
Art. 9.
L'exercice illégal de la médecine ou de la médecine dentaire est puni d'un
emprisonnement de 6à 12 mois et d'une amende de 2000 à 5000 dinars ou de l'une
de ces deux peines seulement. La récidive est punie d'un emprisonnement de 12 à 18
mois et d'une amende de 5000 à 15000 dinars, La confiscation du matériel ayant
permis l'exercice illégal peut en outre être prononcé.
LÉGISLATIONS
Art. 10.
L'usurpation du titre de docteur en médecine ou en médecine dentaire est punie des
peines prévues à l'article 159 du code pénal.
p. 55
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
CHAPITE 3
Organisation de l'ordre des médecins et de l'ordre des médecins-dentistes
Art. 11.
Il est institué un ordre des médecins et un ordre des médecins dentistes groupant
obligatoirement, à quelque secteur d'activité qu'ils appartiennent, respectivement, tous
les médecins et tous les médecins-dentistes habilités à exercer leur art en Tunisie.
Chaque ordre a pour objet:
1. de veiller au maintien des principes de moralité, de probité et de dévouement,
indispensables à l'exercice de la profession concernée, et au respect par tous ses
membres, des devoirs professionnels édictés notamment par le code de
LÉGISLATIONS
déontologie ;
2. d'assurer la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession;
3. de représenter et de défendre les intérêts moraux de ses membres;
4. d'organiser toutes œuvres de retraite ou d'entre aide pour ses membres;
5. de participer à la promotion et à l'encouragement de la recherche scientifique
en collaboration avec les organismes spécialisés.
Chaque ordre accomplit sa mission par l'intermédiaire du conseil national, des conseils
régionaux, et du conseil de discipline.
Art. 12.
LÉGISLATIONS
Le conseil national de l'ordre des médecins et le conseil national de l'ordre des
médecins-dentistes dressent, chacun en ce qui le concerne, un tableau national des
personnes remplissant les conditions requises par la législation et la réglementation en
vigueur relatives à l'exercice de la médecine ou de la médecine dentaire, et admises par
le conseil national concerné à exercer leur profession. Ils veillent, chacun en ce qui le
concerne, au début de chaque année, à sa diffusion auprès des administrations et des
organismes concernés.
Un médecin ou un médecin-dentiste ne peut être inscrit au tableau de l'ordre concerné,
s'il est déjà inscrit au tableau d'un ordre ou d'un organisme similaire d'un état étranger.
p. 56
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 13.
Le conseil national de l'ordre des médecins est composé de seize membres élus pour
quatre ans par les membres de l'ordre. Le conseil national de l'ordre des
médecins-dentistes est composé de douze membres élus pour quatre ans par les
membres de l'ordre.
Pour être éligibles au conseil national de l'ordre concerné, les membres du dit ordre
doivent être de nationalité tunisienne jouir de leurs droit civiques, et être inscrits au
tableau de l'ordre depuis au moins dix ans pour les médecins, et cinq ans pour les
médecins-dentistes.
Art. 14.
LÉGISLATIONS
Art. 15.
Chaque conseil national exerce les attributions générales de l'ordre concerné,
LÉGISLATIONS
p. 57
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
• Il fixe le montant de la cotisation qui doit être versée par chaque membre de
l'ordre au conseil régional concerné et détermine chaque année la quotité de cette
cotisation qui doit lui être versée par le conseil régional. Le paiement de la
cotisation est obligatoire sous peine de sanctions disciplinaires et des mesures
prévues par le code de déontologie;
• Il accepte les dons et legs;
• Il gère les biens de l'ordre et peut créer ou subventionner des œuvres sociales
intéressant les membres de l'ordre ou leurs ayant droit;
• Il convoque aux assemblées générales ordinaires ou extraordinaires de l'ordre.
Le conseil national de l'ordre des médecins et le conseil national de l'ordre des
médecins-dentistes ont leur siège à Tunis.
LÉGISLATIONS
Art. 16.
Chaque conseil national se réunit sur convocation de son président ou chaque fois que
la moitié au moins de ses membres le demande. Il ne peut délibérer que si la moitié au
moins de ses membres sont présents.
Les délibérations du conseil national ne sont pas publiques. Aucune personne autre que
les membres du conseil ne peut assister à ses délibérations. Toutefois, un représentant
du ministre de la santé publique et un conseiller juridique peuvent assister aux travaux,
avec voix consultative, à la demande du président du conseil national de l'ordre
concerné.
Art. 17.
Le conseil national de l'ordre concerné élit un président parmi ses membres.
LÉGISLATIONS
Le président du conseil national représente l'ordre dans tous les actes de la vie civile. Il
est habilité à ester en justice au nom de l'ordre. Il peut déléguer partie de ses
attributions à un ou plusieurs membres du conseil. Il peut le cas échéant déléguer
toutes ses attributions aux mêmes personnes, pour une durée limitée.
Art. 18.
Il est institué pour chacun des deux ordres des conseils régionaux dont les attributions,
le nombre, la compétence territoriale, la composition et le siège ainsi que les modalités
p. 58
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 19.
LÉGISLATIONS
Art. 20.
Chaque conseil régional est composé de membres élus par les médecins ou les
médecins-dentistes inscrits au tableau de l'ordre, et relevant de sa compétence
territoriale. Sont applicables aux conseils régionaux les dispositions de l'article 14 de la
présente loi.
p. 59
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Pour être éligibles aux conseils régionaux, les médecins et médecins dentistes doivent
être de nationalité tunisienne, jouir de leurs droits civiques, être âgés de trente ans au
moins et inscrits depuis trois ans au moins au tableau de l'ordre.
Art. 21
Les membres du conseil national et des conseils régionaux de l'ordre se réunissent sur
convocation du président, au siège du conseil national, au moins une fois tous les trois
mois, en vue de coordonner leurs activités.
CHAPITRE IV
Des modalités d'exercice de la médecine et de la médecine dentaire
LÉGISLATIONS
Art. 22.
Les médecins et les médecins-dentistes habilités à exercer leur profession sont tenus
de respecter les règles prévues par leur code de déontologie et ce, quelque soit le mode
et le lieu de l'exercice.
Les codes de déontologie médicale et celle de la médecine dentaire sont fixés par
décret.
Art. 23.
Le médecin ou le médecin-dentiste ne peut exercer sa profession que:
1. dans un établissement hospitalier ou sanitaire public ou privé agréé par le
ministère de la santé publique, conformément aux dispositions législatives et
réglementaires régissant ces établissements.
LÉGISLATIONS
2. dans un cabinet individuel ou de groupe ou dans le cadre d'une société civile
professionnelle, en conformité avec les règles édictées par la législation et la
réglementation en vigueur et notamment le code de déontologie.
3. dans un laboratoire de biologie médicale, conformément à la législation et à la
réglementation en vigueur.
4. dans une administration, une collectivité locale ou une entreprise publique ou
privée, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
5. dans le cadre de la médecine préventive ou de la médecine du travail et de toute
mission de contrôle ou inspection médicale, conformément aux dispositions
législatives et réglementaires en vigueur. p. 60
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 24.
Les médecins ne peuvent faire état d'une spécialité ou d'une compétence qu'après
qualification délivrée par le conseil national de l'ordre, selon les conditions et les
modalités prévues par arrêté du ministre de la santé publique.
Art. 25.
Les demandes d'inscription au tableau de l'ordre sont adressées au conseil national de
l'ordre concerné.
Le conseil de l'ordre prononce l'inscription sur justification du diplôme, si les conditions
nécessaires de moralité et d'exercice sont remplies. Il la refuse dans le cas contraire.
Tout candidat doit présenter toutes les pièces exigées par la législation et la
LÉGISLATIONS
réglementation en vigueur.
Art. 26.
Le conseil doit statuer sur la demande d'inscription au tableau dans un délai maximum
de deux mois à compter de la réception de la demande. Il fait connaître sa décision à
l'intéressé par lettre recommandée dans la semaine qui suit.
Le délai de deux mois peut être prolongé au maximum pour une nouvelle période de
deux mois, par décision motivée, si un supplément d'information paraît nécessaire, ou
s'il y a lieu de faire procéder à une enquête hors de Tunisie. La décision de prolongation
est notifiée à l'intéressé dans un délai d'une semaine.
En cas de refus d'inscription, la décision doit être motivée.
A l'expiration du délai imparti au conseil pour statuer, le silence gardé par celui-ci
constitue une décision implicite de rejet susceptible de recours.
LÉGISLATIONS
CHAPITRE V
De la discipline et des voies de recours
Art. 27.
La compétence disciplinaire en première instance est attribuée au conseil de discipline
constitué par le conseil national de l'ordre concerné assisté d'un conseiller juridique
désigné par ce conseil Le conseiller juridique ne participe pas au vote.
p. 61
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Art. 28.
Le conseil de discipline se réunit sur décision du conseil national de l'ordre, siégeant à
huis clos, à la requête du ministre de la santé publique, du procureur général près la
cour d'appel de Tunis, ou d'un des membres du conseil national de l'ordre.
Art. 29.
Les manquements aux règles édictées par le code de déontologie sont de la
compétence du conseil de discipline quel que soit le mode d'exercice du médecin ou
du médecin-dentiste. Pour les fautes d'autre nature, les médecins ou
médecins-dentistes chargés d'un service public ne peuvent être traduits devant le
conseil de discipline à l'occasion des actes commis dans leur fonction publique, qu'à la
LÉGISLATIONS
demande de l'administration.
Art. 30.
Le conseil de discipline peut, soit à la demande des parties concernées, soit d'office,
ordonner une enquête sur tout fait dont la connaissance est utile à l'instruction de
l'affaire.
La décision qui ordonne l'enquête indique les faits sur lesquels elle porte et décide,
suivant le cas, si cette enquête se fera devant le conseil ou par un membre du conseil
qui se transportera sur les lieux.
Art. 31.
Aucune peine disciplinaire ne peut être prononcée sans que le médecin ou le médecin
dentiste mis en cause ait été entendu ou appelé à comparaître devant le conseil de
LÉGISLATIONS
discipline dans un délai minimum de quinze jours, à compter de la date de la réception
de la convocation par lettre recommandée avec accusé de réception, expédiée à la
dernière adresse de l'intéressé connue par le conseil national de l'ordre.
Si le médecin ou le médecin-dentiste ne comparaît pas après avoir été convoqué selon
les procédures réglementaires, il peut être jugé par défaut.
Le médecin ou le médecin-dentiste traduit devant le conseil de discipline, peut se faire
assister soit d'un confrère, soit d'un avocat, ou des deux à la fois. Il peut également
obtenir communication du dossier de l'affaire et en lever copie.
p. 62
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Il peut exercer devant le conseil de discipline le droit de récusation dans les conditions
prévues aux articles 248 et suivants du code de procédure civile et commerciale.
A la suite de chaque séance du conseil de discipline, un procès-verbal est établi. Il est
approuvé et signé par les membres du conseil et enregistré. Il est, le cas échéant, signé
par les personnes interrogées.
Les décisions du conseil de discipline sont motivées et doivent intervenir dans un délai
maximum de trois mois à partir de la date de la saisie. Les décisions sont prises en
présence des deux tiers des membres au moins et à la majorité des voix des membres
présents. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.
Dans le cas d'une sanction de radiation du tableau, la décision du conseil de discipline
est prise à la majorité des deux tiers des membres présents au moins.
LÉGISLATIONS
Le conseil de discipline prononce s'il y a lieu l'une des sanctions prévues à l'article 33
de la présente loi.
Le président du conseil national doit dans un délai ne dépassant pas quinze jours,
transmettre une copie de la décision au médecin ou au médecin-dentiste concerné, au
ministre de la santé publique, au procureur général près la cour d'appel de Tunis, et au
président du conseil régional concerné.
Art. 32.
Si la décision du conseil de discipline a été rendue sans que le médecin ou le médecin
dentiste en cause ait comparu ou se soit fait représenter, celui-ci peut faire opposition
dans un délai de dix jours à compter de la notification de la décision du conseil faite à
sa personne, par lettre recommandée avec accusé de réception. Lorsque la notification
n'a pas été faite à la personne, le délai est de trente jours à partir de la notification faite
LÉGISLATIONS
Art. 33.
Le conseil de discipline prononce, s'il y a lieu les sanctions disciplinaires suivantes:
1. l'avertissement;
2. le blâme avec inscription au dossier;
p. 63
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 34.
Sont portées devant la cour d'appel compétente les décisions du conseil national y
compris les décisions en matière disciplinaire, le contentieux des élections au conseil
LÉGISLATIONS
national et aux conseils régionaux, l'appel relatif à l'inscription au tableau de l'ordre,
ainsi que l'appel des décisions des conseils régionaux.
L'appel est formé par une requête présentée par le ministre de la santé publique, le
procureur général compétent, la personne qui a le droit de vote ou le médecin ou le
médecin-dentiste intéressé et ce, dans les trente jours de la date de l'élection, de la
notification, ou de l'expiration du délai imparti pour la prise de la décision objet du
recours.
L'appel est suspensif. Toutefois sont applicables nonobstant appel, les décisions de
refus d'inscription au tableau prises par le conseil national de l'ordre. Le conseil de
discipline peut également, dans les cas d'interdiction temporaire d'exercer, ou de
radiation du tableau de l'ordre, ordonner l'exécution immédiate de la sanction.
Les personnes précitées ainsi que le président du conseil national de l'ordre concerné
et le président du conseil régional concerné, peuvent se pourvoir en cassation devant le
LÉGISLATIONS
tribunal administratif contre les arrêts rendus par les cours d'appel, et ce, dans les
conditions prévues par la législation en vigueur.
Art. 35.
L'exercice de l'action disciplinaire sus-indiquée ne met obstacle:
1. ni aux poursuites que le ministre de la santé publique ou les particuliers peuvent
intenter devant les tribunaux répressifs dans les conditions de droit commun;
2. ni aux actions civiles en réparation d'un délit ou d'un quasi-délit;
p. 64
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 36.
Après qu'un intervalle de trois ans au moins se soit écoulé depuis une décision
définitive de radiation du tableau, le médecin ou le médecin-dentiste frappé de cette
sanction, pourra être relevée de l'incapacité en résultant, par une décision du conseil
de discipline, sur la base d'une demande formulée par une requête adressée au
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CHAPITRE VI
Dispositions diverses
LÉGISLATIONS
Art. 37.
Dans un délai d'un an à compter de la publication de la présente loi, le conseil de l'ordre
des médecins et le conseil de l'ordre des médecins-dentistes en fonction doivent
procéder à la mise en place des organes de l'ordre, selon les conditions et les modalités
prévues par la présente loi.
Pour le renouvellement des conseils de l'ordre, la désignation des membres sortants
issus des premières élections se fait par tirage au sort.
p. 65
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Il n'est pas tenu compte des mandats exercés avant la publication de la présente loi
pour les candidatures au conseil national de l'ordre.
Art. 38.
Les conseils de l'ordre, dans leur composition actuelle, sont investis chacun en ce qui
le concerne, des prérogatives des conseils nationaux prévues par la présente loi et ce
pour une durée d'une année. Ils sont tenus de procéder à l'organisation des élections
des conseils régionaux dans un délai de trois mois à compter de la publication du décret
prévu à l'article 18 de la présente loi.
Art. 39.
LÉGISLATIONS
Toutes dispositions antérieures contraires à la présente loi sont abrogées et notamment
celles de la loi n° 58-38 du 15 mars 1958 relatives à l'exercice et à l'organisation des
professions de médecin et de chirurgien-dentiste.
La présente loi sera publiée au Journal officiel de la République tunisienne et exécutée
comme loi de l'Etat.
LÉGISLATIONS
p. 66
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
de déontologie médicale ;
Vu l'avis du ministre d'Etat, ministre de l'intérieur ;
Vu l'avis du tribunal administratif.
Décrète :
Art. 1.
Il est institué cinq conseils régionaux de l'ordre des médecins, répartis comme suit :
• Un à Tunis groupant les médecins qui exercent dans les gouvernorats de Tunis,
l'Ariana, Ben Arous, Zaghouan, Bizerte et Nabeul.
• Un à Béja groupant les médecins qui exercent dans les gouvernorats de Béja,
Jendouba, Siliana et le Kef.
• Un à Sousse groupant les médecins qui exercent dans les gouvernorats de
Sousse, Mahdia, Kairouan et Monastir.
LÉGISLATIONS
• Un à Sfax groupant les médecins qui exercent dans les gouvernorats de Sfax,
Sidi Bouzid et Kasserine.
• Un à Gabès groupant les médecins qui exercent dans les gouvernorats de Gabès,
Médenine, Gafsa, Tozeur, Tataouine et Kebili.
Art.2
Il est institué trois conseils régionaux de l'ordre des médecins dentistes, répartis
comme suit :
p. 67
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
• Un à Tunis groupant les médecins dentistes qui exercent dans les gouvernorats
de Tunis, l'Ariana, Ben Arous, Zaghouan, Bizerte, Nabeul, Béja, Jendouba, Siliana
et le Kef.
• Un à Sousse groupant les médecins dentistes qui exercent dans les gouvernorats
de Sousse, Mahdia, Kairouan et Monastir.
• Un à Sfax groupant les médecins dentistes qui exercent dans les gouvernorats
de Sfax, Sidi Bouzid, Kasserine, Gabès, Médenine, Gafsa, Tozeur, Tataouine et
Kebili.
Art. 3
Le conseil régional exerce, dans le cadre de sa compétence territoriale et sous le
LÉGISLATIONS
contrôle du conseil national, les attributions suivantes :
1. Il veille au maintien des principes de moralité, de probité et de dévouement
indispensables à l'exercice de la profession du médecin ou du médecin dentiste et
au respect, par tous ses membres, des devoirs professionnels et du code de
déontologie.
2. Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession.
3. Il représente et défend les intérêts moraux des médecins ou des médecins
dentistes.
4. Il accorde les autorisations aux stagiaires internes ou résidents en médecine ou
en médecine dentaire en vue d'effectuer des remplacements dans les cabinets et
les formations sanitaires privées.
5. Il perçoit la cotisation qui doit être versée par les médecins ou les médecins
dentistes relevant de sa circonscription territoriale.
LÉGISLATIONS
6. Il examine les conventions, contrats et avenants relatifs à l'exercice de la
profession.
7. Il détient le tableau de l'ordre des médecins ou de l'ordre des médecins
dentistes que lui communique régulièrement le conseil national.
8. Il communique au conseil national toute modification concernant notamment les
adresses et le mode d'exercice des médecins ou des médecins dentistes relevant
de sa compétence territoriale.
p. 68
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art.4
Les décisions du conseil régional sont susceptibles de recours devant le conseil
national.
LÉGISLATIONS
Art. 5
Le conseil régional de l'ordre des médecins et le conseil régional de l'ordre des
médecins dentistes se composent respectivement de huit et de six membres, élus par
l'ensemble des médecins ou médecins dentistes inscrits au tableau de l'ordre et
relevant de la circonscription territoriale de chaque conseil régional.
Art. 6
Le président du conseil régional ou à défaut, le vice-président est chargé de
l'organisation des élections qui doivent avoir lieu à l'expiration du mandat du conseil
régional en exercice ou à la suite des vacances prévues à l'article 10 du présent décret.
Trente jours avant la date fixée par le tenue de l'assemblée générale, au cours de
laquelle devront avoir lieu les élections, le président sortant devra prévenir
individuellement les électeurs par circulaire.
LÉGISLATIONS
Art. 7
L'assemblée générale régionale se réunit chaque année sur convocation du président
du conseil régional.
L'assemblée générale extraordinaire est également convoquée par le président du
conseil régional si plus de la moitié des médecins ou des médecins dentistes relevant
de sa compétence territoriale en font la demande.
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LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
LÉGISLATIONS
L'assemblée générale régionale appelée à procéder à la première élection du conseil
régional se réunira au lieu désigné par le conseil national de l'ordre. Elle sera présidée
par le président du conseil national ou son représentant mandaté ; celui-ci constituera
un bureau de votre composé de trois électeurs non candidats. Ce bureau procédera au
dépouillement du scrutin, dans les mêmes conditions que celles prévues à l'article 9 du
présent décret.
Art. 8
Les candidats au conseil régional doivent être de nationalité tunisienne, jouir de leur
droits civiques, âgés de trente ans au moins et inscrits au tableau de l'ordre des
médecins ou des médecins dentistes depuis trois ans au moins. Ils doivent également
relever de la circonscription territoriale du conseil régional concerné.
Les candidats au siège du conseil régional devront faire acte de candidature par lettre
LÉGISLATIONS
recommandée avec accusé de réception adressée au président du conseil régional.
Toutefois, pour la première élection du conseil régional les candidatures sont adressées
au président du conseil national.
La lettre de candidature devra parvenir à son destinataire 7 jours au moins avant la date
prévue pour la tenue des élections.
Dès leur réception, les noms des candidats, classés par ordre alphabétique avec la
mention du mode d'exercice ainsi que la date de naissance, seront affichés au siège du
conseil concerné. La liste des candidats sera close 7 jours avant l'ouverture du scrutin.
p. 70
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Les convocations pour les élections devront parvenir aux intéressés quinze jours au
moins avant la date fixée pour la tenue de l'assemblée générale.
Cette convocation indiquera le lieu et l'heure du vote.
Le vote par correspondance ou par procuration n'est pas permis.
Art. 9
Le vote a lieu au scrutin secret.
Tout médecin ou médecin dentiste qui n'a pas réglé sa cotisation échue à l'ordre et
après notification qui lui est adressée par lettre recommandée avec accusé de
réception par le conseil national de l'ordre, ne peut prendre part au vote ni être candidat
aux élections régionales.
LÉGISLATIONS
p. 71
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 10
Les membres du conseil régional sont élus à la majorité relative des voix exprimées. En
cas d'égalité de voix, est déclaré élu, le candidat le plus ancien dans le classement du
tableau de l'ordre.
Les membres du conseil régional de l'ordre des médecins et les membres du conseil
régional de l'ordre des médecins dentistes sont élus pour quatre ans. Ils ne peuvent
être élus pour plus de deux mandats consécutifs. Le mandat est considéré comme
mandat entier quelle que soit la période d'exercice passée par le membre au conseil.
Les membres de chaque conseil sont renouvelables par moitié tous les deux ans et
selon les mêmes règles.
Nul médecin ou médecin dentiste ne peut être à la fois membre du conseil national et
LÉGISLATIONS
membre du conseil régional.
Lorsque deux membres au moins viennent à cesser toute activité au sein du conseil
régional pour quelque raison que ce soit, le président du conseil régional signale les
vacances au corps électoral et pourvoit à leur remplacement par des élections
partielles.
Ces élections auront lieu dans les mêmes conditions que celles prévues par le présent
article pour les élections générales.
Le mandat des membres élus dans ces conditions est valable pour le temps restant du
mandat du prédécesseur.
Art. 11
Après chaque élection, un procès-verbal est adressé, sans délai, au conseil national de
l'ordre. Le président du conseil national le notifie, sans délai, au ministre de la santé
LÉGISLATIONS
publique et au procureur général près la cour d'appel compétente.
Art. 12
Le conseil régional de l'ordre des médecins comprend un président, un vice-président,
un secrétaire général, un secrétaire général adjoint, un trésorier et trois membres, le
conseil régional de l'ordre des médecins dentistes comprend un président, un
vice-président, un secrétaire général, un secrétaire général adjoint, un trésorier et un
membre, élus pour deux ans parmi les membres du conseil régional au vote secret et à
la majorité des membres.
p. 72
LÉGISLATIONS GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 13
Le conseil régional se réunit au moins une fois par mois, sur convocation de son
président. Il se réunit également à la demande du président du conseil national et
chaque fois que la majorité de ses membres le demande. Ses délibérations ne sont
valables que si la moitié des membres au moins son présents. Trois absences
consécutives non justifiées d'un membre du conseil régional entraînent d'office sa
démission.
Art. 14
Les délibérations du conseil régional ne sont pas publiques. Aucune personne
étrangère au conseil ne peut assister à ses délibérations. Toutefois, le président du
LÉGISLATIONS
Art. 15
Un registre côté et paraphé par le président du conseil national de l'ordre doit contenir
les comptes rendus de toutes les séances du conseil régional. Les procès verbaux sont
rédigés par le secrétaire de séance. Ils sont signés par lui et par le président de séance
et approuvés par le conseil régional.
LÉGISLATIONS
Art. 16
Le président du conseil régional peut déléguer tout ou partie de ses attributions au
vice-président ou à un membre du conseil.
En cas d'empêchement ou de maladie du président, le conseil régional est présidé par
le vice-président ou, à défaut, par le secrétaire général du conseil.
p. 73
LÉGISLATIONS
GUIDE DU JEUNE MÉDECIN DENTISTE
Art. 17
En cas de démission collective du conseil régional ou de la majorité de ses membres en
cours de mandat, le président du conseil régional ou, à défaut, le vice-président ou, à
défaut, le secrétaire général doit saisir immédiatement le président du conseil national
de l'ordre. Celui-ci convoque dans les quinze jours qui suivent une assemblée générale
extraordinaire des électeurs relevant de la circonscription territoriale du conseil régional
concerné à l'effet de procéder à de nouvelles élections.
Les candidats au siège du conseil régional doivent faire acte de candidatures 48 heures
au moins avant la date prévue pour les élections.
Dès leur réception, les noms des candidats seront affichés au siège du conseil régional
concerné. La liste des candidats sera close 48 heures avant l'ouverture du scrutin.
LÉGISLATIONS
Les convocations pour les élections devront parvenir aux intéressés cinq jours au moins
avant la daté fixée pour la réunion de l'assemblée générale extraordinaire.
Art. 18
Le ministre de l'Etat, ministre de l'intérieur et le ministre de la santé publique son
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié
au Journal Officiel de la République Tunisienne.
LÉGISLATIONS
p. 74
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ADRESSES UTILES
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49. Avenue Taieb Mhiri 1002 Tunis 9. Rue Dr Zouhaier Essafi. Bab Saadoun
Tel: 71 796 744 • 71 849 833 1006 Tunis
Fax: 71 783 223 Tel: 71 564 763 • 71 572 300
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E-mail:
p. 76
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p. 77
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