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III.5.3.EXEMPLES D’APPLICATION
4)Représenter graphiquement les moments dipolaires des molécules d’eau, chlorure de sodium,
chlorure d’hydrogène et du monoxyde de carbone. Quelle est la nature de ces dipôles ?
Les conducteurs sont des matériaux qui contiennent des charges électriques mobiles.
Un conducteur est un milieu matériel dans lequel certaines charges électriques, dites « charges
libres », sont susceptibles de se déplacer sous l’action d’un champ électrique.
S’agissant des métaux ou des alliages métalliques, ces charges mobiles sont négatives, portées
par les électrons de conduction.
Un conducteur est une matière à travers laquelle le courant électrique peut circuler.
On dit qu'une telle matière conduit le courant électrique.
Un isolant est l'opposé d’un conducteur: c'est une matière à travers laquelle le courant électrique
ne peut circuler
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3) THEOREME DE COULOMB
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Si le conducteur est chargé, les charges mobiles se déplacent en surface en se disposant de telle
sorte que le champ électrique soit nul dans tout le volume. La propriété de discontinuité du
champ électrique à la traversée d’une surface chargée :
𝜎
𝐸⃗1 − 𝐸⃗2 = 𝜀 𝑛⃗1 , prend à la surface d’un conducteur à l’équilibre, le champ étant nul à
0
l’intérieur, la forme particulière du théorème de Coulomb.
Enoncé
Le champ électrostatique à la surface d’un conducteur en équilibre électrostatique est normal à
la surface, dirigé vers l’extérieur si le conducteur est porteur d’une charge positive, vers
l’intérieur si la charge est négative.
La valeur algébrique du champ orienté par la normale extérieure est égale au rapport de la
densité surfacique 𝜎 de charge électrique sur 𝜀0 :
𝜎
𝐸⃗𝑖𝑛𝑡 = ⃗0 et 𝐸⃗𝑒𝑥𝑡 = 𝜀 𝑛⃗𝑒𝑥𝑡 .
0
4) Pression électrostatique
Soient deux points M et M’ infiniment proches de la surface d’un conducteur de densité
surfacique σ, M situé à l’extérieur tandis que M’ est situé à l’intérieur. Considérons maintenant
une surface élémentaire dS située entre ces deux points. Soit 𝐸⃗1 le champ créé en M par les
charges situées sur dS et 𝐸⃗2 le champ créé en M par toutes les autres charges situées à la surface
du conducteur. Soient ⃗⃗⃗
𝐸′1 et ⃗⃗⃗
𝐸′2 les champs respectifs en M’ (Figure IV.2).
1. M et M’sont infiniment proches donc 𝐸⃗2 (𝑀) = 𝐸⃗2 (𝑀′).
⃗⃗⃗ 2 + 𝐸′
2. Le champ électrostatique à l’intérieur du conducteur est nul, soit 𝐸′ ⃗⃗⃗ 1 = 0, d’où 𝐸′
⃗⃗⃗ 2 =
⃗⃗⃗ 1 .
−𝐸′
3. 𝐸⃗1 est symétrique par rapport à dS, considérée comme un plan puisque M et M’ peuvent être
infiniment rapprochés 𝐸⃗1 (𝑀) = −𝐸⃗1 (𝑀′) ainsi 𝐸⃗1 = −𝐸′ ⃗⃗⃗ 1 .
Les propriétés précédentes permettent de déduire que 𝐸⃗2 = 𝐸⃗1, autrement dit, la contribution
de l’ensemble du conducteur est égale à celle de la charge située à proximité immédiate.
𝜎
Le champ total est égal à : 𝐸⃗ = 𝐸⃗1 + 𝐸⃗2 = 𝜀 𝑛⃗, est la somme des contributions de dS et des
0
autres charges.
On déduit donc que le champ créé par l’ensemble du conducteur (à l’exclusion des charges
𝜎
situées en dS) au voisinage du point M est 𝐸⃗2 = 2𝜀 𝑛⃗.
0
⃗⃗⃗⃗⃗ subie par cette charge dq = dS de la part de l’ensemble
De même, la force électrostatique 𝑑𝐹
𝜎 𝜎2
des autres charges du conducteur est : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝐹 = 𝑑𝑞𝐸⃗2 = 𝜎𝑑𝑆 𝑛⃗ = 𝑑𝑆𝑛⃗,
2𝜀0 2𝜀0
on voit que la force est normale et toujours dirigée vers l’extérieur du conducteur. Ceci est
caractéristique d’une pression qui est la force par unité de surface.
On définit donc la pression électrostatique subie en tout point d’un conducteur par la relation :
𝜎2 𝜀 𝐸2
𝑃= = 0 découlant de 𝑑𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑃𝑒 𝑑𝑆𝑛⃗.
2𝜀0 2
NB : Cette pression est en général trop faible pour arracher les charges de la surface du
conducteur. Cependant, elle peut déformer ou déplacer ce dernier.
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On considère deux sphères chargées de rayons différents, reliées par un fil conducteur et placées
loin l’une de l’autre (Figure IV.3). On suppose que chaque sphère est isolée mais qu’elle partage
le même potentiel V. Cela implique alors que :
1 𝜎1 𝑑𝑆 1 𝜎2 𝑑𝑆
𝑉1 = 𝑉2 ∬ = ∬
4𝜋𝜀0 𝑆1 𝑅1 4𝜋𝜀0 𝑆2 𝑅2
𝜎1 𝑅1 𝜎2 𝑅2
=
𝜀0 𝜀0
𝜎1 𝑅2
=𝑅
𝜎2 1
Donc, plus l’une des sphères aura un rayon petit et plus sa densité de charges sera élevée. Tout
se passe comme si les charges «préféraient» les zones à faible courbure. Ce résultat nous montre
l’effet d’une pointe (accumulation de charges).
On en déduit donc qu’à proximité d’une pointe, le champ électrostatique est toujours très
intense. En vertu du théorème de Coulomb, cela signifie que la densité surfacique de charges
est, au voisinage d’une pointe, très élevée.
Si le conducteur présente une pointe, R est faible donc σ élevé, d’où E = σ/ε0 sera intense et
provoquera, au voisinage de la pointe, l’ionisation de l’air qui déchargera la pointe. Il est donc
impossible de conserver la charge d’un conducteur muni de pointes.
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➢ La capacité C d’un conducteur est une grandeur toujours positive car pour une
distribution d’équilibre d’un conducteur, , Q, et V sont de même signe. Elle ne dépend
que des caractéristiques géométriques et du matériau dont est fait le conducteur.
➢ Les unités couramment utilisées en électrocinétique sont le nF ou pF.
𝑄 ′′ = 𝑎𝑄 + 𝑏𝑄 ′
𝜎 = 𝑎𝜎 + 𝑏𝜎 [
′′ ′
𝑄 ′′ ;
𝑉 ′′ = = 𝑎𝑉 + 𝑏𝑉 ′
𝐶
Ce résultat montre que toute superposition d’états d’équilibre (d’un conducteur ou d’un
ensemble de conducteurs) est également un état d’équilibre. C’est le théorème de superposition.
Théorème de l’unicité : Il n’existe qu’une fonction V(M) qui satisfait aux conditions imposées
dans un état d’équilibre c’est-à-dire à un ensemble (Q1, Q2) de deux charges de conducteurs,
correspond une seule distribution d’équilibre.
Soit deux conducteurs (A1) et (A2), placés l’un à côté de l’autre et portant des densités
surfaciques σ1 et σ2 à l’équilibre. S’ils ne sont pas au même potentiel, des lignes de champ
électrostatique relient (A1) à (A2). Soit un petit contour fermé C1 situé sur la surface de (A1) tel
que l’ensemble des lignes de champ issues de (A1) et s’appuyant sur C1 rejoignent (A2) (tube
de flux) (et y dessinent un contour fermé C2) (Figure IV.4).
Le flux du champ électrostatique à travers la surface latérale SL dessinée par ce tube est nul
⃗⃗⃗⃗ =0). Soit une surface fermée produite S= SL +S1 +S2 où S1 est une surface qui s’appuie
(𝐸⃗ .𝑑𝑆
sur C1 et plonge à l’intérieur de (A1) et S2 une surface similaire pour (A2).
D’après le théorème de Gauss, on a
= ∯ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = ∬ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 + ∬ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 + ∬ 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑆 = 0
𝑆𝐿 𝑆1 𝑆2
𝑄𝑖𝑛𝑡 𝑄1 𝑄2
= = +
𝜀0 𝜀0 𝜀0
Où Q1 est la charge totale contenue sur la surface de (A1) embrassée par C1 tandis que Q2 est la
charge contenue sur la surface correspondante de (A2). Alors Q1 = - Q2.
Théorème des éléments correspondants : Deux éléments correspondants portent des
charges égales et opposées.
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Considérons maintenant un conducteur (B) de charge Q1 avec une densité surfacique 1, placé
à proximité d’un conducteur neutre (A). En vertu de ce qui a été dit précédemment, on voit
apparaître une densité surfacique 2 non-uniforme sur (A) due au champ électrostatique de (B).
Mais, en retour, la présence de charges 2 situées à proximité de (B) modifie la distribution de
charges 1. A l’équilibre électrostatique, les deux distributions de charges 1 et 2 dépendent
l’une de l’autre. On appelle cette action réciproque, l’influence électrostatique. Pour cet
exemple, l’influence est dite partielle, car l’ensemble des lignes de champ électrostatique issues
de (B) n’aboutissent pas sur (A). Soit q2 la charge portée par la région de (A) reliée à (B). En
vertu du théorème des éléments correspondants, |𝑞2 | < |𝑄1 |.
On peut créer des conditions d’influence électrostatique totale en plaçant un conducteur (A1) à
l’intérieur de (A2) (Figure IV.5B). Puisque l’ensemble des lignes de champ issues de (A1)
aboutit sur (A2), on voit apparaître la charge 𝑄2𝑖𝑛𝑡 = −𝑄1 sur la face correspondante interne de
(A2), et ceci quelle que soit la position de (A1). Cette propriété (démontrée à partir du théorème
des éléments correspondants) est connue sous le nom de théorème de Faraday. La charge
électrique totale sur (A2) est 𝑄2 = 𝑄2𝑖𝑛𝑡 +𝑄2𝑒𝑥𝑡 = −𝑄1 + 𝑄2𝑒𝑥𝑡 .
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On considère maintenant le cas où (A1) porte une charge nulle et où (A2) est placé à proximité
d’autres conducteurs chargés. A l’équilibre, on aura 𝑄2𝑖𝑛𝑡 = 0 mais un champ électrostatique
non nul mesuré à l’extérieur de (A2), dépendant de la distribution surfacique externe de (A2)
(Figure IV.6).
Ainsi, malgré la charge portée par la surface extérieure de (A2), la cavité interne possède un
champ électrostatique nul. Le champ électrostatique qui règne à l’intérieur de (A2) ne dépend
pas de celui à l’extérieur. On voit ainsi que tout conducteur creux maintenu à potentiel constant
constitue bien un écran électrostatique dans les deux sens. Un tel dispositif est appelé cage de
Faraday.
Alors que la distribution des charges 𝑄2𝑖𝑛𝑡 = 0 dépend de la position de (A1), celle des charges
𝑄2𝑒𝑥𝑡 = 0 portées par la surface externe de (A2) dépend, elle, uniquement de ce qui se passe à
l’extérieur.
Exemples d’applications :
➢ Protection contre la foudre : un paratonnerre est en général complété par un réseau de
câbles entourant l’édifice à protéger, reliés à la Terre.
➢ Tout conducteur transportant un courant faible est entouré d’une gaine métallique
(appelée blindage) reliée au sol. Cette gaine est parfois simplement le châssis de
l’appareil.
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En effet, la charge apparaissant sur (A1) ne peut être due qu’à V1, C11 étant la capacité du
conducteur (A1) en présence des autres conducteurs. Mais par influence, une distribution 𝜎𝑗1
apparaît sur tous les autres conducteurs (Aj). Celle-ci dépend du nombre de lignes de champ
qui joignent (A1) à chaque conducteur (Aj). En vertu du théorème des éléments correspondants,
la charge qui apparaît est de signe opposé à celle sur (A1), elle-même proportionnelle à q11 donc
à V1 : les coefficients Cj1 sont donc négatifs.
Considérons maintenant le deuxième état d’équilibre, où tous les conducteurs sauf (A2) sont
mis au potentiel nul. On a alors dans ce cas :
𝑞12 = 𝐶12 𝑉2
𝑞22 = 𝐶22 𝑉2
𝑞32 = 𝐶32 𝑉2
⋮=⋮
𝑞𝑛2 = 𝐶𝑛2 𝑉2
Par récurrence, on obtient que l’état d’équilibre le plus général est décrit par
𝑛 𝑛
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de stocker des charges électriques par conséquent d’emmagasiner de l’énergie. Il est utilisé en
électronique et en électrotechnique.
Il y a deux sortes de condensateurs :
➢ à armatures rapprochées (figure V.1a)
➢ à influence totale (figure V.1b)
L’espace compris entre les deux conducteurs, appelées ‘’armatures’’, est vide ou rempli d’un
milieu isolant (diélectrique). Dans ce qui suit on suppose qu’il n’y a que du vide.
Lorsqu’une différence de potentiel est appliquée entre les armatures d’un condensateur, en le
reliant par exemple à une source d’électricité, il se charge. Les deux plaques acquièrent alors
des charges égales et opposées (figure V.1c).
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Pour obtenir la capacité C d’un condensateur, il faut calculer la relation entre sa charge Q et sa
tension U. Autrement dit, il faut pouvoir calculer la circulation du champ électrostatique entre
les deux armatures ainsi que la charge Q. soit :
2 𝑄
𝑈 = 𝑉1 − 𝑉2 = ∫1 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗
𝑑𝑙 = 𝐶 ,
Où C est la capacité du condensateur.
Condensateurs en série
Condensateurs en parallèle
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𝑄
𝐸⃗ (𝑟) = 4𝜀 𝑟 2 𝑢
⃗𝑟;
0
𝑅 𝑄 1 1
La tension est donnée par : 𝑈 = 𝑉1 − 𝑉2 = ∫𝑅 2 𝐸⃗ . ⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑟 = 4𝜀 (𝑅 − 𝑅 ) .
1 0 1 2
𝑄 𝑅1 𝑅2
On obtient ainsi une capacité totale :𝐶 = 𝑈 = 4𝜀0 𝑅 .
2 −𝑅1
V.3.ASSOCIATIONS DE CONDENSATEURS
V.3.1.CONDENSATEURS EN SERIE
Soient n condensateurs de capacités Ci mis en série les uns derrière les autres (figure V.2d). On
porte aux potentiels V0 et Vn les deux extrémités de la chaîne et on apporte la charge Q sur le
premier condensateur. En supposant que tous les condensateurs sont initialement neutres, il
s’établit la charge ±Q (par influence) sur les armatures des condensateurs adjacents. La tension
totale aux bornes de la chaîne de condensateurs est alors :
𝑈 = 𝑉0 − 𝑉𝑛 = (𝑉0 − 𝑉1 ) + (𝑉1 − 𝑉2 ) + ⋯ + (𝑉𝑛−1 − 𝑉𝑛 ).
𝑄 𝑄 𝑄 1
= 𝐶 + 𝐶 + ⋯ + 𝐶 = (∑𝑛𝑖=1 𝐶 ) 𝑄.
1 2 𝑛 𝑖
Ce qui correspond à celle d’une capacité unique C de capacité équivalente :
𝑛
1 1
=∑
𝐶 𝐶𝑖
𝑖=1
L’inverse de la capacité totale est la somme des inverses des capacités individuelles.
V.3.2.CONDENSATEURS EN PARALLELE
Soient n condensateurs de capacités Ci mis en parallèle (figure V.2d) avec la même tension 𝑈 =
𝑉1 − 𝑉2. La charge électrique de chacun d’entre eux est donnée par 𝑄 = 𝐶𝑈.
La charge électrique totale est :
𝑄 = ∑𝑛𝑖=1 𝑄𝑖 = (∑𝑛𝑖=1 𝐶𝑖 )𝑈,
ceci correspond à une capacité équivalente 𝐶 = ∑𝑛𝑖=1 𝐶𝑖 qui est la somme des capacités
individuelles.
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Remarque :
L’énergie potentielle du système de deux charges est liée au changement subi par le champ
électrique.
Par exemple, lorsqu’on charge un condensateur, un travail est effectué pour créer le champ
entre les armatures.
Lorsqu’on approche l’une de l’autre, un travail est effectué pour modifier le champ électrique
dans la région environnante.
Lorsqu’on libère les charges, elles s’éloignent l’une de l’autre.
L’augmentation d’énergie cinétique des particules est le résultat d’une perte d’énergie du
champ.
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+qC -q
u
Figure V.3a Figure V.3b Figure V.4
Remarque :
RC appelé constante de temps est le temps caractéristique dans lequel le condensateur se
décharge à travers sa propre conductance interne. Il est proportionnel à la résistivité (inverse de
la conductivité) du milieu matériel entre les armatures.
Le condensateur est alors électriquement équivalent à un condensateur idéal de même capacité
monté en parallèle avec cette résistance de fuite (Figure V.3b).
uc
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𝑡
𝑞 = 𝑞1 + 𝑞2 = 𝐴𝑒 −𝑅𝐶 + 𝐶𝐸
Supposons le condensateur initialement déchargé (u = 0 V).On ferme K à l’instant t = 0, et :
uc
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V.7.1. DEFINITIONS
Les matériaux diélectriques sont des isolants ou des matériaux non métalliques.
Trois propriétés fondamentales régissent ces matériaux : Polarisation, Aimantation, et
Conduction.
Un isolant possède peu de charges libres, elles y sont piégées, contrairement à un matériau
conducteur où les charges sont nombreuses et libres de se déplacer sous l'action d'un champ
électromagnétique.
Un matériau est diélectrique s'il ne contient pas de charges électriques susceptibles de se
déplacer de façon macroscopique. Autrement dit, c'est un milieu qui ne peut pas conduire le
courant électrique. A ce titre, on l'appelle parfois isolant électrique.
On peut citer :
Le verre, utilisé pour faire des isolateurs de lignes haute tension
La céramique, très utilisée pour des postes électriques
La plupart des plastiques
Le Polypropylène, utilisé en particulier dans les condensateurs.
Figure V.7
Les électrons présents dans un milieu diélectriques ne peuvent pas, se déplacer sur des grandes
distances, mais peuvent par contre présenter des mouvements d'amplitude très petite à notre
échelle.
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Ces mouvements sont souvent des mouvements d'oscillation autour du noyau : le nuage
électronique peut être déformé et ainsi créer un dipôle électrostatique. Il en va de même pour le
déplacement global des atomes au sein du matériau (ils créent également des dipôles).
+++++++++++++++++ +++++++++++++++++
+Q0 +QD
V0 VD
-Q0 -QD
----------------------------- -----------------------------
+++++++++++++++++ +++++++++++++++++
+Q0 +QD
V0 VD
-Q0 -QD
----------------------------- -----------------------------
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Exercice d’application
On introduit une plaque diélectrique d’épaisseur l et de constante diélectrique r dans un condensateur
plan dont les armatures d’aire S, sont séparées par une distance d. On suppose que la pile est
débranchée avant l’introduction de la plaque. Quelle est la capacité du condensateur ?
Soit une particule de charge q placée dans un champ 𝐸⃗ , la déplacer de l’infini vers un point M
exige qu’un opérateur lui fournisse une force qui s’oppose à la force de Coulomb. Si le
déplacement est suffisamment lent, alors la particule n’acquiert pas d’énergie cinétique.
Ceci ne peut se faire que si à tout instant t, 𝐹𝑒𝑥𝑡 = −𝐹 = −𝑞𝐸⃗ . Dans ce cas le travail fourni
par l’opérateur est donné par :
𝑀 𝑀
𝑊(𝑀) = ∫∞ 𝑑𝑊 = ∫∞ 𝐹𝑒𝑥𝑡 . 𝑑𝑟 ⃗⃗⃗⃗ = − ∫𝑀 𝑞𝐸⃗ . 𝑑𝑟
⃗⃗⃗⃗ = 𝑞[𝑉(𝑀) − 𝑉(∞)].
∞
En général, le potentiel est nul à l’infini (𝑉(∞) = 0), alors :
𝑊(𝑀) = 𝑞𝑉(𝑀)
L’énergie électrostatique d’une charge ponctuelle située en un point M est égale à
𝑊𝑒 (𝑀) = 𝑞𝑉(𝑀).
NB : Ici, la charge q considérée est placée dans un champ extérieur et le champ que peut créer
cette charge elle-même est négligé.
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