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ELEMENTS

4
DE MACHINES
PAR

R. THIBAUT
o
G
Professeurd'élémeatsde machines
à l'Ecolc technique s€condairesupérieure
de IUniversitedu Trarail à Charlcroi
à I'Ecol€ industrielle supéri€ure d'^uvelars
à I'Ecole industrielle moyenne de Farcrennes

TOME I

3" ÉDITION

ilEllts
MAISON D'É,DITIONA. DE BOECK
,I)E
Avenue Louise, 203 1050 Bruxelles
Ji I
AVANT.I',II()I'OS

Une machine est un ensemblede piècesfixes et mobilcsdestindesd trans-


lbrmer l'énergie dans It: but d'occomplir certains traudux réduisant ainsi
I'effort de I'homme.
L'étude de Ia ttonsformatir.;nt1eI'éneTgieet tlu fonctionnementtlesmachines
fait I'objet d.u cours d.e ,,Mécanique appliquée".
'[outefois,
si le Jonctionnement d.'ensembled.'une machine ressort de Ia
mécaniqueappliquée,il existe, pour les machines les plus variées, des
éléments ou des groupes d'éléments commurs et indëpend,ants de Ia machine
elle-méme,qui peuvent être étudiés sépârément(Lttbres,paliers,engretrcLges,
l r d n s . . ). .
L'étude analytique tle cesélhnents d été cod,ifiéedans des colrs qrii s'ap-
pellent tantot ,,Organes de machines" tantù ,,Élémentsde construction" mais
qui préserltent tous Ie ménrc objectif: I'examet fonctiotuvl des assemblages,
des organesou desgroupes d'organes.
On peut dire quecetteétudedétailléeestle préItde du coursde mecetrlqLrc
ùppIiEÉe.
*' Dans tèsprésentesnotes, Iesorganes ont été groupés suitant leur fonction:
()tgaîes&ssurantI'assemblage, orgdnes4ssurd l lc. rototion, orgdn?sosslli(lllt
la tratslatiotr, organes de leuage,
L'examen, consacrëà chaque élément, sera envisagé sousIe tloubleaspect
du calcul (rësistatce, échauffenvnt) et du d.étail technologique(justification
tles Jormes, des usinages).
Le tiLteau des calculs ne Llépossejarnais le stade 'les mathématiques
élémentaires ( géométrie, algèbre et trigonométrie).
Je me suis god.é d'introd.uire de trop nombretLses irnorations dcrrs le
domaitw des organesde mdchines so,chatrtc1u'iIn'est pas toujours lrès heureux
d.e rompre avec les traclitions,
CeL ouurage a été rédigë auec un souci pédagogique. En efJet,je me lluis
cfforcé de fai're ressortirle pourquoi d.eId coflstructionainsi que Ie sensphysique
d,esrelotions mothématiques.Aussi, ccs notes n'ont-elles rier de commun alrec
les mementos ou les aide-mémoires destinés aux constructeursde machines
ri) Éditions A. t)c llocd, l l r r r x e l l e s ,1 9 7 4 . dans lesquelslesformules sont appliquéesbrutalement puisgue les auteurs otrt
'l supposéconnue Ia connaissanceintime d.esphénomènes.
o u t c r ù r ) r o d u c ! r ( t r(rl u t r . r t r , ù t q u c l c o n q u e d c c e l i v r c , p u r , l r r c l , t L r tI ) r o c é d ( r( l u e c . s o r t
ct nolanrnxnl n:rr llrrroeot're ,rr microlilm, est strictLDcnt rrttc!.L!.. Je n'ai pas roulu alourdir le manuel arec de nombreux tableaux ec gra-
phiques: seulsquelquesextraits des tables sont consigndspour permettre Io.
l r i n r r , l r r r / J ,/ r , ' r ' r
résolution d' exerciceschffiés.
l ) r l l r r r r ( n .rr S , r r , . ' . r l ' , r r , , t .I . r , r . . r r r r r ' Lorsqu'une matière présente w cotactère spécdoti.f et s'rrdresseplus
spécialement à I'écoleindustriellesupérieure,eIIesera imprimëe en caractères
l ) r l i , , \ r , , , r, L , , u , r , r , I 1 , L . r' rr ,. ' 1 , .i l 1 " i 5 9 . K r n s l , a s r .
italiques.
| ) l 9 / 4 ( X ) t n ,l l J'oi toulu égolcnrcûcuirr-.t.relr1ns(rin touf parLictlitr drrns le r.lorr cl
(l.or\ l'(.t{tulir,rr Jcs.ligro,,rilluslrrrnl L's dét eloppenv'ttt
s tic rtl rrrilrrrI3, r't rr
YI
I
-o- -7

pour deux raisoîs: la pïefiière est qu'il est bon, dans toutes les disciplinestle
|enseignementtechnipte, d'inculquer la notion de soin aux candidats, et Ia
deuxièmeest qu'en général, Ie cows d'éIémentsde machinessert de support
au cours de dessh industriel (Il est d'ailleurs souhaito,bleelemener de front PLAN GENERAL DE L'OUVRAGE
les deux ensergnements: uoir ,,Plannîng de répartition" \ '
En présentantce manvel,je n'exprime qu'un serI souhdit: JacrliterI' étwle
desorgonesde machinesaux futurs techniciens-

R. TLIIBAUT,
1r€ PARTIE : Organes d'assemblage
lanuier!964.
Vis, boulons, clavettes, calage

2€ PARTIE r Organes de transmission du rnouvement


de rotation TOlvlE I
A VA NT- PR OPOS- 2" É.DIT]ON
Courroies plates et trapézoidales
Câbles, chaines
AucunemodiJication n'a étë apportëe à l'ensemblede I'outrage.
Roues à friction - Engrenages.
Seu/e une note traitant d,e la uénfication des engrenagesa été aJortëe
e nJ t n d e m a n u e l
R.'.'HII,AUT.
Jonrret 1970.

3€ PARTIE : Organes assurant la rotation


Arbres, paliers
Ê , D1 T l O N Accouplements - embrayages
ÂVANT.PROPOS DE LA TROISlÈME
4€ PARTIE : Organes de transmission du rnouvement
L'ou.,nage4 été réédité dons sa forme précédente.
circulaire en mouv€ment rectiligne
Jc tiens ri stgrralerque les grercices numërtques sont toujcurs r{isoills TOME 2
r.larrsle .sy.stimeM Kp S (des lt|ëcaniciens) et qu'il y a lieu de sa'Loir que Pistons- bielles - manivelles- volants
I'unité ltg utilisëeest une unité tleforce qu'il faud,rait lire hg' ou hg[. Excentriques - cames

R. THIBAUT 5" PARTIE r Organes des engins de levage

Anril ry74. lvlouflages Tambours - Roue à rochet


Freins
SÉ-{NCES AU COURSD'ELEMENTS DE MACHINES A DOVICILE

PRÉLIMINÀIRES I RAPPEL DE MÉCANTQUE


Cnlp. z Limiteur de couple
(4 séances)
Carr.3

PREMIÈRE PARTIE : ORGANES D'ASSEMBLAGE


Cx.rp. r  :Vis à Âlets carrés.

Cnrp rB: \'is à fil€ts triangulaires.

Critp. r AI : Assemblages par adliérence.

CHIP. : A, : Assemblages rigides. Cnre. 3 : Assemblages mobiles.

DEUXIÈME PARTIE : MOUVEMENT CIRCULAIRE Vérins à lilets carrés


C I H À P .I À : C l o u r r o i e s p l a t e s . Documentation. (5 séances)

Curp. r B : Poulies. Remarquesdocumentaires.- Variateurs.

Cn.r.p.z : Courroies trapézoidales. Variateur , Multibelt


(iure. 3, ,1, 5 : ifransmission par càbles,chaines, Variateurs à friction. Roue à chaine Galle
roues à friction. (: seances)

a , r\ p o j i. l nq.(nd{rs .onrques J.orr. CHAe. 6 (! a) : Engrenages coniques hélicoidaux. Trains d engrenages


rit cylindriques, soit coniqu€s)
Cr{ap. 5 (l 5) : \is sans Ên et roue tarsenre. Application du Chap. 6 (! ro)
(2 séances)

CRAe. 6 (! 6) : Étude des pro6ls coojugués.

CH^P. 6 (! 7): Intedérence.


Réducteurs à vis sans fin
r6. CHAP. 6 (! 8) : Réactions des paliers. (5 séances)

r7. CHAP. 6 (l 9) : Calcul des dentures.

C H À p . ô / ! r o ) : R é d u c t e u r se t b o i t e s d e v i t e s s e .

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RELATIONS FONDAMENTALES
DE MECAMQUE
I. CINÉ,MATIQUE
Mouvement lectiligneuniforme . e : Vt
7rN
M o u v e m e n tc i r c u l a i r eu n i f o r m e !: 1;ft; 6:
30
nDN
\'/6- 0-

Mouvement rectiligneaccétéré: V - at; : +


" z
gt,
C h u t ed e s c o r p s: V gt: H:t

v : t/ziu
z. STATIQUE
Conditlons d'équilibre :
É,quation de moments t-h"(F) :0
Équation de projection :(F) : 0
Centre de gravité :
)lsx Isv
.x- : - : , Y
. :-
S S
Réactionsd'appuis :
>-14"(F\ >-n^(F)
R. - ; Rs:-
AB AB

3, DYNÂMIQUE
T r a v a i ld ' u n e f o r c e: € : F.e.

puissance
: ?: -l: F.V - C<,.r
t
FP
Masse:M -; M:-
4g
E n e r g i e : p o t e n t i e l l:e E p : P . H
MV'? Io2
crnétrque : Ec
,a
I? ll

1 (rNl I l'ls
l,\ L'cffort dG frottem.nt dépond do lo notvre !t dc l'étot dc turfocc
det <orpt cn contrct
r'sJ)lurlùrer)r)Jll : l)) l,rr.ccI lig
L a n a t u r e c ( I ' i t . r t d c s r r r l a c tt a r . r r t t r r r : , c r/r. t
vitessc liriélirc : rrriser: rnoment : kgm
accélération : m/sec: / 0 , 1 P , , r r rl r l t ' r s L I rb r o n z c
travail : kgm
vitessc de rotati{)n : t/nrin, rad,/sec puissance : kgm/sec, CV. / 0,3 pour cuir sur fonte.

ICette loi se conçoit aisément en se référant aux aberrations.En effet,


si I'usinage est plus poussé, les plans inclinés des rugosités sonr plus
petits et tr devielt plus petit. En outre, si les matériaux sont differenrs.
CHAPITRE 2 Ies rugosités,et par conséquent les forces u, sont différentes pour un
même usinage.]
LE FROTTEMENT
c) L'eff.irt
de frottement ett indépendont de la surfoce en contqct
I. ORIGINE DU FROTTEMENT Cette loi présente cependant une limite de pression qLr'il y a lieu
de ne pas dépasserpour éviter le ,,grippement" qui est I'arrachement
ôÀAAh
L'examen au microscoped'une surface polie
de particules solides avec altération des.surfacesen présence.
fait apparaitre une rugosité caractériséepar
IJ [Encore en se référant aux aberrations on peut dire que si Ia surface
flg, r
1 des aberrations microgéométriques (fig. l)
dépendant de la nature du matériau et du
en contact est grande, les forces u sont petites tuais en grand nombre
procédé d'usinage, et inversement si la surface en contact est petite, les forces u sont
grandes mais en petit nombre.]
En conséquence,si on presse (Êg. 2) un
corps A sur un corps B, il y a emboîtement
des aberrationset le déplacementtangentiel d) Ltffort de frottement ett indépendqnt de la viteste relqtive de
de A par rappolt à B nécessitel'application déPlo<emena.
2 d'une force T pour vaincre la somme des Cette loi présente également une limite : au delà de 20 m/sec. l,effort
résistancesu des petits plans inclinés. de frottement diminue fortement.
L'effort P est appelé force normale, I'en- [Le déplacement de A sur B nécessitela montée de petits plans inclinés.
semble des efforts u admet une résultante Au delà de 20 m,/sec,le corps A ne descendplus les rampes cn rarson
F : )u appelée force de frottement diri- d e I ' i n e r t i ed ' o u d i m i n u t i o n d e u . l
géeen senscontraire de ceiui du mouvement.
c) L'effort de frottement est plut grqnd ou départ que pendont te
2. LO$ DU FROTTEMENT moary€ment.
Suite aux expéricncesdc Coulomb et Nlcrrin, on peul énoncer les lois Au repos, les aspérités de A sont engagées profondément dans les
survantesrégissantlc frottement de glissemcnt. cavités de B, et la résistance u est importante. Pendant le mouvement,
,t) L'effort de frotr€ment ert proportionael les aspéritésde A ne savent plus s'engageraussi profondément dans
à I'effort normol les cavités de B d'oir diminution de u.l
F F' I]"
-f
-k} P I'' IYI En résumé :
J c s t a p p c l dc o c l l i r i r n t ( l c l r o t t e m e n t . L'effort de frottement F :
I ) ' ri i r
,, , I de I'effet normal P
it. oepeno
l.rrl f.P ) de la nature et de l'état des surfacesen contact /
l de l étendue des surfacesen contacf S
{ [ . , n t l i e t , 1 ' l r r r I ' , . . , r É r , r r r , l ,I , l , r . , l e s r t r s i r t . r l e r . *r r c l c s p l a l s i n c l n é s Ne dépend o""
'--
1 de la vitesse relative de déplacement V
s o t t l q r . r r r r lst ] F au départ ' F pendant le mouvement.
Y ç-!V 11w \J (_'

l5

.t. l- ^N(;l-li |)ll l R()l I'UMllN t' .5. (:{ ) tlPLIl l)la lrR()T'fEMEN'l' I)'UN ÉPAUI-EMIJN
(i'rst I'arrglt j tlur r|r,rt lairt' la srrrlact' clr: glisscment avec le plan
Quoiqrrc I'el1i'rt l'
Irorrzrrrrtalln)ur (lu(' l.r r(srst.rncc au ll()ttcnlrnt Ii soit équilibrée par la soit réparti suI unc
conlposante'fdue i\ la forcepesanteurQ. corrronnc circulaire,
(l tst cbnc I angle linrite d'adhérence. on lc supJ-,osera
loca-
Lc trianqlc des lbrces donne Iisé sur la circonfé-
TFF rence moyqrne de
rg.t - mais
PI) 1:r rayon
D'oir R+r
- __,__
R
2
La tangentede l'angle de frottement est égale au coefhcientde frottc-
L'effort de frotte-
ment. D'oir le procédé expérimental pour la déterminatiorr drr co, Fig.5
ment lui aussi est
eflicient /.
supposé concentré sur cette circonférencemoyenne et vaut F : /P.
Quelquer voleurs de f Quant au couple de frottement, il vaut : C r : F R , , , o u
Acier sur bronze (graissagecontinu) , I O,O5
Acier sur fonte (sec) O,l5 R*r
Cuir sur fonte 0,3
Ferrodo sur fonte 0,4 l_
(l)our plus de renseignements: voir tablcaux spécialisL.s.)

COUPLE DE FROTTEMENT D'UN PIVOT


a. SENS PHYSIQUE DE FROTTEN ENT
C'est un cas particulier de I'épaule-
S i r . t n c o r p s A e s t a p p l i q t r é s u r u n a u t r c c , r r P s I l s u i r , . r r r tr r r r t s r r r l . r r t ,
ment dans lequel
dc contact horizontale, et si le cocfljcient (l(' Ir,,ttrnr(.trr J 0,1
(? 5 0 3 0 ' ) , o n p e u t d i r e q u e l ' e f f c r r tF q t r ' r l l i r r r r ( , r ( r \ ( . r s ( l r A l ' ( , u r r:0
le déplacer par rapport à B en tenant conrptr tlrr I r | ,t I (.rI rr. rrt (.st l{. nri,n)(, d'où le couple de fiottement
quc celui qu'il tàudrait exercer sur A lr,tLrr lc l.rirc .n(rnt(r ranr fro c
ment sur B si ce dernier plttn inclinô t'ir.rif d angle

lt.i ;:'
l'ie.6
I-e frottentent constitue donc rrns réri*lunrc p{tiiir,.r .t\..ltt (,,ll.u(,
c o n s é q u e n c e s : l a c h u t e d u r c n d c n r e r r l , l ' ! r i u t c r . t l ' , . ,l r . | l r r r r r t r r . r r l .
O n s a i t l u t t c r u n p e u c ( ) D t r Le ' e s i n r o r r v r r l r r ' r r t rr . l . r ! . u r t r r ( ' , l r r r . 1 , 7. FROTTEMENT DANS I.ES TOURILLONS
f r o t t e m e n t m é d i a t c n i r r t c r P o s a n tr r t r l i l r l r l ' l r r r r l e r . r l r r . l r . s r o r | s r r r Considérons (Âg. 7a) un tourillon appliqué
contact. sur son coussinet par un effort P (opposé à
la réaction),
R c t n a r q t r , , r r sr I r r ' s i l r I r , , t t r ' r c r r l c s t r ) l l , r ! t ' . , r r r 1 , , r r r r r L . \ . u , | l s l l l r c t En raison du jeu entre le tourillon et le
< l r t n t r r r t t i o lttl t ' r t r r t | l . r r t r r t . , l , r r r st l c s , . r r . t r . l , i r l r r r t , , r r r r l l , r t r r ,r i l r r s r r r u s , coussinet(exagéréà dessein sur la figure), le
. . . , t l r s t l ) . r rl r r r t r r u t i l r . r l a r r sL . s l r r . i r r r ;l,r r , . r r , 1 , r r , , . r r . , , . , . l ! , l t l i r s q l c l s , tourillon peut être assimilé à un patin M /,
P l u s k l t , , t t t t r r r ' n !i \ t rrt I I )r ' I t .rI I I , l , l r r " l " r ' , . , . r r r r r r r r r, . s t t l J r c a c e . appliqué sur Ie coussinet et se déplaçant
l l r r r ' l l r r t , l , , r r r t ' . r ' .t r r , | r 1 11, 1 1 , r , , rl,r' ., l r r n t r r r r r r r t, . r r . , , r r r tsr r i , t l n o r r s I'intérieur de celui-ci.
s t ! . l t t r n l x " i r t l l r l r . r L1. u ' r . . rr r r r r . , 1 l r,r . l | . . , h . l r r , . r , 1 , t , 1 , , r , ,r , t r u r t i r u t ( l s La force tle frottement qui prend naissance
t t t a t rl r r t ( 1 ' r ' r r r r r , r r r v r r X l . r r ) entre I'arbre et le coussinet est F' Il', Fig
l()

l.lr)scnte ilu point rlt contact et dirigée en ll (t,B9)


, \ t ' l , l . t ( : Al l ( ) N N t r N l l : : l ( l ( l t r 2
sens contrnlre i) celui du mouvemenr. t J r r t , r r r i l l , x r c n a c r r . l t l { D r r r r r r , l e , t u t r r r r r r , l ' ' " , l r r r r r r r r ( ' r r s \ r r x r lt'rl rr rr rt Ù t r l

@
l - a r i a c l i < r td r r p a l i r r e s t < l e 2 6 ( X )l . q ' r h ! r t ( , r ' ' t l i r ( n n r r r { l
Le couplc de frottententvaut Cr: F.R 5 0 0 t i u r i n . ( : . r l , r r l . zI a 1 ' L r i ' s a r x er , ) r . r l te t I . r p r r r \ " . r r r r . l r n r r r r r l
drssiy,it lrar f(nlùnrcnt sr(liiurt qut Lr lxrtlrt (l1r (o\r\\rrtr{ 'st
150 rnm ct que J , 0,04.

a) (lorrplc de frottcnrcnt :
I Lr:J I K i
Cl -tP.R 0,04 '2.600 '50 5.200 kentm

m{
== 5,2 kgm
5ens Physique: La résistanceau frotremenr
r lg. /0 Puissance totale dissipée :
dans le. tourillon peut être assimilée à 3,14x 500
l'ascension permanente d'une charge F : fP par un tourillon idéal ?r:c.,"'-":i== -- 52.3 ,:d/stc

présentant un frottement nul. (Fig. 7b) tP, -'s.z sz.l 272 lem e.
Nc' : 3'63CV
8 . PUISSANCE DISSIPÉE PAR FROTTEMENT c) Puissance unitaire dissipée : Fig. 9
<rD P
Quand on connaît l'effort de frottement F et Ia vitesse linéaire V, " " - ' . P...v' r."."... .I - 1 6 o 0- t z . l t n . ' , ' '
al lo,15
la puissance se détermine par :tdN 3,14' 0,1 ' 500
V - z'o m/sec
?, .: F.V -/P,V en kgm/sec 60 60
Cette relation, valable pour le patin, pour l'épaulement et pour le : O,04/11,3t2,62 - 1,83kgm/cm'zsec
tourillon, donne le travail par seconde qui se transforme : pressionsur plan diamétral : voir ,,C-oursde Résistancedcs
.-h"t"u. lRemarque , p : +
(effet Joule). "r.,
Matériaux" : Calcul des enveloppesminces.l
En général,on désire connaîtrele travail par secondedissipé par frottc_
ment pour une surfacede contact de 1 cm., et cette puissaltceunltarre APPL}CATION 3
vaut Calculez la puissancelimite que peut transmettreà 950 Çmin, l'embrayaseschématisé
ci contre (Êg. l0) sachant que les

""":1."""|: o
disques, garnis de ferrodo, sont
d'ou ?". J.p V pressés I'un contre I'autre avec
une force de 300 kg.
Cette puissance par unité de surface s'exprirnc tn kgrn/crn,.scc. ,"rf
Effort de frottement :
On limite Q,n aux valeurs suivantes :
I pour r e f r o i d i s s e m e n tp e u i m p o n a n r r a i r < a l n r . 1 Couple de frottement :
z pour courant d air energique
4 pour circulation d'huile 120x 0.085 : 10,2 kqm
6 pour circulation d'huile refroidie par cau
Puissance limite transmissible ort
APPLICATION NUMÉRIQUE I : puissance au mom€nt dLr qlrssc-
p a t i n d e c r o s s et Ë < . 8 ) c s t a p p l r , l r r cs r r r s . rx t r s . r r r , . r , r . , , h . i l , , , r, , , , , , , , r, 1 Fig. l0
- Un l f 5 ( X l) ' l ment :
s a c h a n tq u e l a . r o s ç c s c t l r p l a c , a l a r r r t s r e , l , . 1 , 5 r r rr . , . r r l r r r l r r l r a r r r r r rr r r , , , r r r .t r
ttl^na:ee5rarl/sr'c
sont le bronze et I'acicr avcc graissa,{r conrl|rU, ,it,,,t,./ 9,: c,- . " " . . - +40 -
a) l'effort de frottcmenti
ù ) l a p u i s s a n c et o t a l c ( l i s s i p é c p a r f r r : t r t r n r n r ;
c ) l a p u i s s a n c er r n i t a i r c ( r l i n l ' n s r o n s t i r r p a t i n 2 5 . t 1 , r I r
'l : 13,6cv
?, : to,zt sg,s- l.ol5kgm/sec
30

SOLUTION :
I 9 . FROTTE/UENTSUR DES SURFACESNON NORMALES Â I.Â

I
a) Effort de froltcn)cnt : D'RECTION DE L'EFFORT
r' / l'
/ 0,05(\,,,' rit,[.(r ivn!,
Ir 0,05 . 5m 25 11
I ' u i s s a n c et o t . r l r r l r r s r l r r r
9, r;v 2 1. | . 5 r 7 , 5! x , , ,q . ,
sL
I ll (b)

.) I\rissancc unrrrire
500
N '

1(x)
05 ( \
I
l' . l s l |ll!'rrrl
2l r?r
'p,. I i B .I I
/ r , \ ' o , o 1, r , l 1 . 1 ( ) . rr q , , , , , , , ' - .

I
-18 l9

Nous sauon.squc si I'rffort P est pcrpcndiculaire au plan æ (fig. 11a) Itcnrarqrrc : l ,'.r..rrpl{.nrL'rt (^.) n€ jouc a,r,t", rôlc lxlrr la r{*,lutioo tlr..r et(r{r(..
la force <leJrotlèmentlaut: 2 . U n a r b r e v t r t i c a l c s t s < , u n r i s) r r n c c h a r g c a x r , r l t i l t 1 . 5 0 O L q , { t t ( ' r , r r x ' ù r n i s ( , n r l .
(1) 600 t/!niô. Il reposc sur une butéc dc 100 mIr) d. dranù't't.
C a l c u l c z l e c o u p l e , l a p u i s s a n c et o t a l e e t u n i t a i r c d c f r o l t e n r r n t , s t r ù h a n tq u c / 0,06.
auec f : tca 3. Reprenez le problème ci-dessus, mais en considérant un appui
Examinonsmainteno.ntle cas où P n'est plus perpend.iculaireà ft (fig. 1lb) , circulaire dont les diamètres sont 60 ct 120 mm.

et pour ce, considéronsdeux plans r'et r" également inclinés et Jornant 4. Sur un arbrc AB (JiE. 14) est caIJ vfl engrenqe héIicoidal dc 200 hE et rrc.1\tnt une
inpulsion tangentielle de 1.500 i:g.
un angle q atec le plan perpendiculaire à P.
DécomposonsP (fig. 12) perpendiculairementà î' et T", nous obtenons Sochant qr.re

deux forces N dgales en roison de Ia q.métrie, -f - 0,06


La force de frottement de la force P est remplacée N : 200 r/nrin
ppr Ia force de frottement d.esd,evxcomposantes N. aA-70nm
Nors écrirons donc sB : 60 ttnt
F':2IN o butéeen B : 60180nm
Mais, dans Ie triangle OCA, on a ar Wimitif : 400 mm
a engre^age
P Ar'gLed'inclinaisondenture : P : l5o Iig. 14
oA2 Calculez pour chacrn d.espaliers et pour ldbutée,la puissancetotale et rnitaire de frcttement.
N:
coscr cosc( 2cosæ Itngeur palier : 1,5 d.
pp
5. Reprenez l'application 3 résolue ci auant (ptoblène de l'enbrayage), nais
' - au lieu de considéret les disquespidlrç, sr.rpposorules ùiconiques connrc I'indique
B " 2cosa- c o sd ' ta [isure ]5. (.,.:20'1
Fis. l2 f
qve nous pouvonsécrire F' : : .P Chi{frez en ,?L I'orgme tatiol' de puissancetrarunissiùle.
cos ta
Fig. 15
f
P o s o n s1 : J ' , onaura F' :f'P ( 2)
co5 @
Nouspouvonsdire en comparant ( I ) et ( 2 ) que Ie noutel efJort delrottement
CHAPITRE 3
esttoujourségal au prod.uitde I'effort normal par le coefficient cleJrottement
mais en considûant un coefficient de flottement ficttJ f' (lui cst ltj ou
J
LE PLAN INCLINÉ
coefficient réel de frottemæntf par Ia relation -f' - D'où f' -' f. (considéré comme introduction à l'étude des vis)
cos c(
L'anglelictiJ de Jrottementest donnépar
, tBP I, EFFORT HORIZONTAL NÉCESSAIRE POUR FAIRE
I -P Q : uou9 -'?
aos d MONTER UN CORPS SUR UN PLAN INCLINÉ,
EXERCICFJ
l. Sur r.rnarbte AB (6g. 13) 1"' corr Sons contidérotton du Frottêrnent(fig. 16)
est câlé un engrenage P€-
sant 300 kg. Un Pisnon lui L'effort résistant est P qu'on décom-
communique un ef{ort tan- pose suivant I'horizontale H et la
gentielhorizontal de 2 000 kg normale N au plan incliné.
Sachânt que
N : 150 t/min Le triangle rectangle des forces donne
t :0,08
tr:P,spl
oA:80mm
oB:70mm
Calculcz, potrr cùu,rtrr ,lrt .an-- 7æ
paliers,h puissnn.. t,n.'lr.t toq) Pour faire montcr le corps sur le plan
unitairc dignfliù Irr li,,tt.
lrrr lt incliné, il faut lui appliquer une force
L a r x t r r r , l , r1 u l r . r " | 1,l H' opposée ct au moins égalc à H. Fig. l6
20

2'cot: ovc< contldérqllon du frottament


3. VARIATION DU RENDEMT.:N
Nous avons montré au chapitre Notion intuitive:
précédent qu€ la résistance au
frottement pouvait être assimilée
à la résistanced'un plan incliné
7fictif d'angle I tel que
t-
I rc 9:J
Nous remplaceronsdonc Ie plan
incliné d'angle p par un plan
i n c l i n é6 c t i f d ' a n g l e p * 9 p o u r
lequel le frottement serait in-
exrsran!.
Décomposons encore P suivant
I'horizontale et la normale au plan incliné. Le nouveau triangle des
forces donne comme comDosante horizontale Fig. l9a Flg. 19b Fig. 19c

H:Ptg(p+9) Considérons un corps môntant en frottant sur un plan incliné dont


I'angle p peut varier. Comme nous avons toujours affaire aux mêmes
Il faudra, pour faire monter la charge, exercer un effort H' ) H. matérlaux en contact. (9 est constant.
Si I'angledu plan incliné est petit, (fig. l9a), Ie rendementvaut BC : BD.
Remorgue: A Ia descente,I'effort horizontal vaudrait Çomme BC < CD, le rendement sera inférieur à 50 9/". Si l'angle
du plan incliné augmente et devient p', (69. l9b), le rendement devient
H: Ptg(9-e) B'C' : B'D'. Comnre B'C' > C'D', le rendement est supérieur à 50 o/o.
Il y a donc augmentation du rendement.
puisque I'angle fictif du plan incliné serait p - 9. Si I'angle du plan incliné devient très grand (fig. l9c), le rendement
devient B"C" :8"D". Comme B" C" <C"D",le rendementrede-
vient inférieur à 50 o,(.
Z. RENDEMENT DU PLAN INCLINÉ (fig. 18) Pour un même angle de frottement g, le rendement n'est pas constant
quand p varie. Ce rendement augmentequand p augmente,puis diminue
Rendement : p : quand p continue à augmenter. Il existe donc un angle particulier p,
conférant au système le maximum de rendement.
Le travail utile n'est autre que la
montée de P sur une hauteur h. Cet angle particulier vaut
€, : P.h : P.ltg g I
a p" : 45'-,
Quant au travail dépensé, il
n'est autre que la montée de P l'q l8
suivant h' puisque nous avons
monté le plan incliné fictif d'angle p * g. Notrs attr,,ns donc Notion mdtfiémotigue;
tep
Cd"Ph':Pl te (lj I ,p) l)âns lâ rplâtrôn ' considéronsp comme variable et sort
tc(g*,pj
Le rendemcnt vaudra P:60: constante.

I'l tq lj L a r e l a t i o nd u r e n d e m e n t s ' é c r i r a :
P s ,' i t t ' r r s i r r r t ' l i l r i L r r t teP
I,i tt (,, I ,;,) t!r (9 '
ts (g l6)
-'22- 't1

Donnons à p les valeurs l0o, reste en équilibre (Ê < ç : irréversibilité). Donnez dcs cbocs léqcrs
20o, 30o,.. . et calculonsp dans et répétés sur la latte; la boite descend lentement le plan incliné,
chaque cas. L'explication est la suivante : lors d'un choc,
Portons les valeurs obtenues sur la latte s'affaisse et la boîte cesse, pendant un
un graphique ayant en ab- temps très court, d'être en coDtact avec la
scisses les angles du plan in- latte. A cet instant, la boîte tombe suivant la
cliné et en ordonnées les ren- verticale (chute des corps) et son point de
dements. chute est plus bas que Ia position initiale. Fiq. 20b
On constate encore une aug- La répétition de ces chutes entraîne la descente lente de la boite.
Fig. 2O
mentation de p pour une aug-
mentation de p puis une chute de p quand p continue à augrnenter. APPLICATION NUMÉRIQUE
Le graphique montre que le rendement est maximum au voisinage On,desirefaire monrerun.corpsde 500 kg sur un ptan inclinéd,aôglcB : 25o.
de 45o. L'angle particulier conférant p-o est ù a c n à nqt u e J : u , l u ) , c a l c u l e z :
a) I'effort horizontaLet le rendement;
ù) angle du plan pour avoir poa,;

9": 45'-+ c) angle du plan pour avoir l'irréversibilité et quel s€rait le rendement dans ce cas.

SOLUTION
a) Effort horizontal :
Dans Ie cas considéré: 9 - 60 et p. - - 45 - - n
2
a
" H:ptc(B+9) a v e ct g 9 : 0 , t 0 5 d o n ca : 6 o
H - 500 tg (25o+ 6") : 500 tg 31" : 500x0,604 _ 302 k,
Rendemeit r
4. L'IRRÉ,VERSIBILITÉ,
ts B ts 250 0.467
On dit qu'un systèmeest réversiblequand I'effort résistantpsut p:- - -:o7?5
ts (P - P) tg 31" 0,604
devenir effort moteur lorsque ce dernier cesse d,agir.
b) Rendement maximum :
Nous savons tous qu'un corps placé sur un plan incliné de forte pente
descendrade lui-même lorsque l'effort -ote,r..".."." Il seraitobrenuporrr un pla:r inclinéd angleb. - lS" - ! : aZ".
d,agir. i4ais, 2
par contle, un corps sur un plan incliné de faible pente Dourra très bien Le rendementraudrait dans ce cas :
ne pas descendrequand I'effort moteur cesseraà'asir. tg,42 0,90j
P 6 Â r- - - ---:0815
Dans le premier cas, on dira que le système est rlversible, dans le tg 142 6) t.tl
second, on dira qu'il est irréversible. L'effort de manceuvrevaudrait : H : 500 tg 48o : 5ooxl,lf :555 kS.
Ce qui empêche la descente dans le second cas, n'est autre que la c) Irréversibilité :
résistance au frottement ou plus €xact€ment, la résistance au frottement Le systèmeserait irréversible si B < p, donc si p < 9".
est, dans ce cas, supérieure à la composante du poids tangente au plan Âdoptons p : 50. Le rendement vaudrart
incliné. rc 5 rs 5o
0,0875
'o : -
La traduction mathématique de cette inégalité est re (5 | 6) te ll" 0,194{
L'effort de manceuvrevaudrait : H : 500 ts lt. : 97 kC.
Ntgp<Ntgç
d) Conclusions : On constate que :
soit, en simplifiant p:45'Â et H:97kg si
p : 77,5"/À H - 302 ke
p : 81,5"/, H : 555!c

D'oir.la.notion physique : Le système sera irréversible si l,angle du Donc, pour le plan incliné, lorsqu'on impose une condition d'irré-
p l a n i n c l i n t lo s t l ) l r r sl t t i t t l r r c ) ' a n g ) ed e f r o t t e m c n t . versibilité, on se heurte à un rendement désastreux,voisin de la moitié
Il farrt torrtttiris st' rrrtlit.r <lc Iirrt(vcrsibilité car les trépidations la du rendement maximum,
( h r t r u r s r . n lI l , r r r s ' r ' r r r r ' t r r l r r c. o t n I t ( , c x | i , r i n t c n t . r l c n t e n t , D'autre part, on ne peut atteindre des anglcs voisins dc 45n, car dans
placezune
l x r i t c ( l ' . r l l (t rl r ( . ( l l l .rii r t r u t ) ( . l . r t t ( .l ( ) r n l n n t r r n a t r q l c t c l q ; c l a b o i t e ce cas, l'el-f<..rrt
horizontal dcrient t(gal ou sup(ricur arr poitls tlu corps,
fJ
24-. t\

et on perd le bénéfice du plan incliné, qui est, rappelons-le, la faible valeur d) Condusion:
de la composante H.
Nous pourrons donc conclure en soulignant que le rendement du plan Si nous comparonsIe plan inclhé cotlceueau plan incliné or.hrr.rrr,.,
incliné normal est de l'ordre de 60 à 70 7â tandis que si on imposait la nous constatonsqre :
condition d'irréversibilité, il ne faudrait guère compter sur plus de 45 1) H': P t c ( P + ? ' ) > I 1 : P t c , ( 9 + v ) p u i s q u e-, 'p. ,' 9
à 50 % de rendement. Ie nout'eleffott de mtnæutre es!supirieurau prL.cédent
tcp qa
'/Y pulsqueI > Q
5. I.E Pt.ÂN 'NCL'NÉ CONCAVE tg(p-9'),- tg{1r.9t
Ie nouteau rcndemetû est inférieur au précédent.
a) Effort de moneuvre.
J) tg g < tg g < tg g' montre gucIe plan incliné concale présente plus
Si on ne tient pas compte du frotte-
de sécuritéau point de t'ue irréuersibilité que Ie plan incliné ord.inaire
ment, I'effort horizontal qu'il faut
clemëmepente,
exercer pour faire monter un corps
sur Ie plan incliné concaueschémahsé APPLlCAÎ1ON NUMERIQUE
fig. 21 uaut Reprenons
l'applicationumérirye (p : 25",f : 0,105),nais en consid&ant
Vécëdcnte
u n p l a n i n c l i n é c a i c d u e a = . 4 5 d , e t c a l c u l o n sH , e t p , .

Si on tient compte d1tfrottement qw, fït{: t : ,.! ,


Frottment
,i:!tlr" |i|I 0r4?
Fis. 2l
en Taison de I'obliquité q est un t s q ' - 0 , 1 4 7d ' o ù9 ' : 8 o 3 0 ' ( a u l i e u d e p : 6 " a u c a sp r é c ê d e n t )
Irottement fictif qui a été établi 01) Effort èenantuure: H' : P ts (P + e') : 500ts (25" + 8"30,)
chapitre précëdentet qui1)où f' : tE 9' : J 1'rjJor, de moneuure : 500ts 33'30' : 500x0,66: 330hc
cosat " (ot lieu de 302 hg at côs précide t)
taud.ta:
'r^9
p'
Rendement:
' - :r !5: -: o:all - o.z
H':Ptg(9+ç') tc.(p - ç ) ts 3J"J0 0,66
(au lieude0,775au caspréc{deît)
c'est-à-dire que I'effort de maneuuie est Ie mômeque celui qu'il faud.rait
exercerpour faire monter sansfrottefient un corps de poids P sur un EXERCICES
plan incliné orclinaire d'angle p I g' . L On désire faire monter un corps dc 1.500 kg sur un plan incline d'angle p . 30"
Le coeftcient de frottement valant 0,1, calculez :
Rendement: a) l'effort horizontal H et le rendem€nt p;
ù) l'angle p, dLr plan incliné donnant pbox et calculez dans ce cas I'effort horizontal
PxBC BC AB.tsI et le rendement;
Px BD BD- ABtcrc+e') c) choisissez pour le ptan on angle donnant l'irréversibilité et calculez encore dans
ce cas H et p.
2. Reprenez le problème précédent mais en considérant / : 0,05. Tirez des conclrrsions.
t,
'P : trp 3, Verifrez Ia courbe des rendements m foncrion Je p de Ia ltgure 20 établie pour I : 0,105

I t g( P+ e ' ) l ?n iot\idtrcnr p uatiant de l0 en 10 .


4. Un plan inclinë concare c : 60o a une p€nte B - 20". Sachant que Ie plan incliné est e^
Fig.22 acier et que Ie gaissage est continu, calculez l'e[Iort H nécessairepo&r fai,re monta un corys
de 1.000 hg en cur'r,ye.En otte, calculez le rcndenent.

c) lrréverslbilité:
Le plan inclinéconcateestirétersible si

tgp <tg?' ou si
PREMIERE PARTIE

Organes d'assemblage

ASSEMBLAGESP,{R VIS ET BOULONS


ASSEMBLAGESDES N{OYEUX SUR LES ARBRES
AS9EMBLAGESDIVERS

Remarque : Les assemblages par rivets étant, en général, traités en


résistance des matériaux n'ont pas été repris dans les présentes notes.
CHAPITIi.E PIiI]NII II1

ASSEMBLAGES PAR VIS ET BOULONS


I. PRÉ,LIN{INAIRES. L'HÉLICE CYLINDRIQUE
Définiticn: Courbe engendrée,sur la surface latérale d'un cylindre,
par un point M qui se meut uniformément sur une génératrice antmée
d'un mouvement circulaire uniforme autour de l'axe (frg 23)'
La spire est l'hélice décrite par M pour un tour de la génératnce'
Le pas est l'espace parcouru par M sur la génératricepour un tour
complet de celle-ci.

F rg. 23

En développantle cylindre, l'hélice devient l'hypo-


ténuse d'un triangle rectangle dont les côtés de
l'angle droit sont æd et p.

Angle de I'hélice: il se déduit du triangle rectangleABC

p
te0:-
rd

Hélice à gouche et héfice à droite;


Pour reconnaître le sens d'une hélice, on
place I'axe du cylindre verticalement et
on regarde le sens montant de l'hélice
dans la partie vue.
Si l'hélice monte vers la droite, c'est
une hélice à droite; si elle monte vers la
gauche,c'est une hélice à gauche (fie. 24). Fig. 24
lçr AtJ t I tJ\
-30-- 1l

Héti<es multiptet: Nous nous trouvons en prûscnce dc trois diunrètres : d, (intéricur),


On entend par hélices multiples des cl (n.roycn)et rl" (extéricur)
hélices d'un même cylindre et de ) J. .l
J :1 -: avec J. . cl, 1 2r
même pas mais décaléesles unes par
2
rapport aux autresd'un angle
Il n'y a pas de proportion fixe entre le diamètre et le pas, mars en
^ 3600 général on adopte : d : environ 5p.
nombre d'hélices Nous nous trouvons également en présencede trois hélices H,, H et
H., de même pas mais situés sur trois cylindres de différents diametres.
La figure 25 représenteune vis à trois
Le développement de ces trois hélices donne trois pentes 9,, I et tl,,
entréespour laquellel'angle
mais seule la pente p de l'hélice moyenne sera prise en considérationet
^ 360" se déduira du triangle rectangle ABC
u:- :1200
D

Remargue: td.

Le développementde l'hélice est une


l.igne droite oblique,mais la projec- z. COUPLE MOTEUR
tion de l'hélice sur un plan diamé-
Considérons ib cas concret d'un verin à vis (filet carré) devant soulever
tral est une sinusoide.
une chargeP (frg.27a).
r rg. z>
Développons le filet de l'écrou
(Èg. 27b) : nous obtenons le plan
A. - La vis mécanique à filet carré incliné ABC dont la pente p se déter-
mi." ^'. l" '"l,fi^.
I. GÉNÉRATION ET CARACTERISTIQUES
Cette vis est engendrée par un carré, situé dans un plan diamétral,
qui s'enroule en hélice autour d'un noyau cylindrique (fig. 26).
rCp , ( h é l i c em o y e n n e )
Le pas est égal à la hauteur d'ascension du carré Dour une rotation (b)
d'un tour.
Comme la hauteur du plein égale la hauteur du creux, oî aura p : 2c.

.{-T Développons la vis : nous obtenons


t un parallélipipède prenant appui sur le
.ti plan incliné p, soumis à une charge
It a verticale P, et devant monter le plan
_ incliné grâce à un effort horizontal
T ) à la résistanceH. (fig. 27b)
On pourrait concrétiser T en en-
roulant une ficelle sur le cylindre
moyen et en exerçant un effort de
lig.26 Fig.27 traction T à l'extrémité (Êg,. 27d).
-32
13

Nous avons montré au chapitre du plan incliné que la résistanceà la


avec M, : couple de manceuvre- P.r tg (0 | ,p)
montée valait
(T: rayon moyen)
H:ptg(p*ç)
I ^"
Cet effort H étant appliqué au rayon moyen, le couple résistant vaur 0,2J! (d. dirrnùtre no;au)
V
- La tension idéale (tension norrnale) s'obtiendra pirr
f I
r- P Ît g ( P + e ) l
o, -.- 0,35 o -l 0,65 )1oz ', *'
Comme il ne serait pas possible de provoquer l'ascension en tirant
sur la ficelle en raison de la grande intensité de H, on utilise uq levier Remcrgue ; Si la vis était longue et compriméc, il faudrait calculer
de rayon R, et l'effort F à I'extrémité du levier s'obtjent en écrivant une la fatigue au flambage en fonction de la section réduite
équation de moment autour de O (fig. 27c). PR
.,.:-etS,-=S:-a
Hr:FR s, 37
I, ÔU avec
rf
F --H-: P-ts(lj r ç) S, -' sectionréduite
RR
41
3. RENDEMENT
C'est bien entendu celui du plan incliné, donc Ro: chargede rupture au flambage
tgB I I
R" : 3t - 0,114 si -.-- 105
"-,r1p-" ,o P
2t2.200 I
4. IRRÉ,VERSIBILITÉ R =__ .; ,:, 105
, , 1\ . P
Toujours comme pour le plan incliné, la vis sera irréversible si
t-l
\p/
P <P I =- longtreur de sinuosité (er.rcastrcmentà rrne extrémité, libre à
Pour des vis à un frlet, cette condition est en génêral imposée, ce qui l'autre): deux fois lonsueur réelle.
conduit à un très mauvais rendement (cas des verins, vis de presse, vis
d'étaux...). p: rayon de girationdu no-r'au: -.

5. CALCUL DE LA VIS b) Calcul à la rétlstance du filet.


La vis doit se calculer: à la réristoncçet à la pressioaspécifique. Sollicitation : Cisaillement.
A la résistance : deux ruptures sont possibles : rupture du noyau et
La vérification du filet au cisaillement doit
la rupture du filet.
s'effectuerau droit du noyau.
a) Colcul d ,o rérirtdnce du noyau. En effet, les spires de la vis (dans la région où
Sollicitations : Compression (ou traction) l- Torsion elles sont en prise avec celles de l'écrou) peuvent
P se cisailler suivant la surface hachurée à la fig. 28
Compression : Tcnsion (normale) o: - sur laquelle nous montrons le résultat du détache-
ment [en haut : le frlet; en bas: le noyau.]
rd,2
avec S: s e c t i o n d u noyau : - Si nous développons la section cisaillée d'une
spire, noûs obtenons un rectanglede base nd;
p
'forsion -['g11;1,rrr e t d e h a u t e u rc : : .
: ( t . r r r q r ' r r t r " l l " )r , . l !
I. 2
Pour les n filets en prise, la section totale
cisaillée vaut S' - n.r.l,c. Fiq.28
J4 15
D'où la tension de cisaillement de cettehélice,elle vaut
Quant à I'inclinaison
PI 2P
f)l
S' ntd,, æd , l
^

.I
pulsque nc .-
2

Remarque : Si l'écrou était fabriqué dans un matériau moins résistant


que celui de la vis, il y aurait lieu de vérifier le filet de I'écrou au cisaille-
ment, mais en considérantle diamètre d.,
La section cisailléevaudrait cette fois S' - nrc rl..c.

c) Colcul ri lo pression spécifique. Fig.3la Fig. 31b

La surface de pose dans la région eD contàct est égale


à n surfaceshélicoïdales(noircies sur le schéma fig. 29). Les frgures 3Ia, 3lb et 3lc
Nous les assimileronsà n couronnes circulaires puisque montrent les trois étapes de Ia
l'angle p est très petit. La couronne circulaire diveloppét' fabrication d'une vis à trois enlrées
serait un rectanglede longueur rcd,,,et de hauteur c. D'c,ir à filets gauches.
pour les n couronnes
S" : n.nJ,,,c Le décalagedes spires est ici de
et Ia pression spécifrque ?60
o_ Fig.3lc
120.,
Fiq.29
ù n rc d,,,c
La pression admissible vaut :
P.:80 kg/cm'Pour aciersur foute LA VIS CONSIDÉRÉE COMME TRANSFORMATEUR
p" - 100 à 120 kg/cm' pour acier sur Lrronze. DE MOUVEMENT

6. VIS A PLUSIEURS ENTRÉES (frg. 30) La vis permet de transformer


un mouvement de rotation en un
La vis est dite à n entréesquand mouvement de translation recti-
elle est engendréepar I'enroulement hgne.
en hélice sur un même noyau de n D'après la définition de I'hé.
carrésidentiquesdécalésles uns par lice, le déplacement en trans-
360,)
rapport aux autres d'un angle Fig. 12 lation x est proportionnel à
rt l'angle de rotation 0.
Deux pas sunt ici à considéier : La relation entre le déplacement t et I'angle de rotarion 0 s'établir
rt comme suit :
a) d'une part Ie pas de la vis qui est qg
toujours égal à un creux + un iÎ
plein, d'orir t#
o-q
._ pour une rotation 2tt, x : p
p
p:2c t ri; l, ()
la- 27. d'oti
b) d'autre part, le pas de I'héLce
(moyennebien entendu)qtri vaut
1l
tt p0 [;
21r

0,
n fois le pas de la vis, dirr'r

t)t, rrl)
pour autant que I'angle {) soit exprimé en radians.
36 37

Quant à x, il est de la même unité que celle adoptée pour p. AI)PLICA'f ION NUIUÉRIQLIE
On demandede déterminerle comportementd Lrnvcrrn à vis i ,rL1 carré schiDùtrsrr
Si on exprime l'angle en degrés,la relation devient ligure 34, sachantque
-
i;-l I charge:P:2.000kC
I x: P-
3600 pasrp:6mrn
|

a.!.id.-32ûfi
Si, enfrn, on exprinre la rotation en tours, la relation devient
ô int. : d, :26 mm

[;:tU Ii.ayon du levier : R : 150 mm

Hâuteur en prise : l: ?2 mm
Pour une vis à n entrées,les diverses valeurs de.x déduites des trois
relationsci-dessusdoivent être multipliées par n; ou bien, dans ces rela-
Vis et bâti en acier : / = 0,1
tions, il faudrait indiquer p, (pas de l'hélice) au lieu de p (pas de la vis).
K, '- 50 kgimm'

8. VIS DIFFÉ,RENTIELLE DE PRONY C)rdre d.-s opérations :


Cette vis comporte deux parties filetées dans le rnêrne sens mais * la réversibilité
de pas différents (fig. 33).
Si nous appelons p le pas de l'écrou Êxe F, et p' le pas de l'écrou le rendem€ot
mobile M, nous pouvons dire
que, pour un tour de rotation - l'effort de manceuvre
de la vis, celle-ci s'engage
r- dans F d'une longueur égale
au pas p. Mais pendant ce
- pression spécihque.
même tour, l'écrou rnobile Fig.34
M s'est déplacé en sens con-
SOLUTION
Fig.33 traire d'une longueur égale
au pas p'. Réversibilité :
Angle de fiotlement : ts g - 0,1, àonc a :5.42'
Si p' > p, M s'approche de F d'une longueur p' - p (par tour) u 26t32
A n g l ed c l h e l i c eI t C p , , atccd -^ -29mm
Si p' < p, M s'écarte de F d'une longueur p - p'. n42
^6
tc- fi 0,066. don. J, ' 3046
On peut, de ce fait, en choisissantp' très voisin de p obtenir des nouve- nr29
ments aussi lents que I'on veut. I < p don. le systèmeest irrévèrsible.
Ce mécanisme permet de réaliser un ,,pas fictif" très faible assurant
Rendement:
un réglageexcessivcrncntprécis. ts p tsa.46' 0,066
'
La réalisationd'unr: vis sirnple de pas égal au pas fictif ci-dessusn est ts(P I q) rs9028 0,167
pas possibleet, en r)ulre, cettc vis ne présenterait aucune résistanceaux Effort et couple de menceuvre:
efforts. :
H P tg (P +- 9) : 2.000ts 9o28' : 2.Vû!.0,167 :3A kg
La vis de I)rony lrr.rrrrctrl,,rrcclcs déplaccmentsinsignifrants avec un€ -- 14.5
. :. tt4.1î:tzka
résistancesufhsrnlc rt (\t, (lr tr {.rit, la réplique de la vis à plusieurs F:
entrées. I C : FR = 32x150 - 4.800 ksmm
i
38 l9

Vérificatron la resLsrance B. - Vis à filets triangulaires et trapézoidaux


P rd' r x26'
s:4 : ,:530mm'
Ccmprcssion : d:
S n I. GÉNERATION
Ces vis sont engendréessoit par un triangle isocèle (ffg. 35a), soit par
2.M un trapèzê isocèle (69. 35b) s't'nrqulant en hélice autour d'un novau
: 3.8 ke/mmr
530 cylindrique.

Torsion : t : j avec ( N{r :4.800 kgmm


'.o. 'o
t 0.2 d. 0.2 .26' 3.515mm"
v\/

4.800
1 5t5
1.4kq/mm'z
1
"lI
Tension iddale: oi:0,35c I 0,65 \ d' + 4r'

: 0 , 3 5 r 3 , 8 + 0 , 6 51 / 3 , 8 i + 4 \ 1 , 4 '
{-..r - |
: 5 kg'mrn' PJ

C€tte valeur est lârgementadmissiblepuisque la chargede rupture étant d€ 50 kg mm',


Fig.35a Fig.35t,
le coef6cientde sécurité vaut
Nous nous trouvons encore en présencede trois hélicesparticulières
50
À: -: l0 > 7 (levage) (extérieure, ntoyenne et intérieure).
5
$eule I'hélice moyenn€ en traits d'axes est à prendreen considération
et son angle B est défrni par
Vérif ication au cisaillement: ^p
(tsP
17
d
Nombre de fil€ts en prise : - = 12
o Nous appelleronsæ le demi-angle au sommet du triangle et du trapèze.

SectioncisailléeI l2xft\26 tt : 2.940mm'


2. COUPLE MOTEUR
2.000 En développantle systèmevis et écrou, ort
Tension : r 0,7 kgimmr (largement satisfaisante)
2.900 obtient un corps (la vis) appliqué sur un plan
incliné concave tl'êcrou) d'angle p et de
Il n'est pas nécesstre de véri6er l'écrou puisqu'il est en acier égalementet qu€ la
section cisailléede l'écrou est supérieureà celle cisailléede la vis.
concavité a (fig. 36).
L'effort horizontal résistant H'à la mon-
tée vaut
Vérif ication à la pression spécif ique: I
H' : P tg (9 l ç') avec tg p'\: l9
Nombrc de spires engagées: 12 cos 0a
e e p o s e. l 2 t l r r . 2 9 > < ) : 3 . 2 8 0
Surfacd mmr :32,8 cmr L'effott T' sera > à H'.
2.000 "" - p" - l0O
Le couple moteur vaudra donc
Pressronspicifique: p ,^^ - 61
32,ô "
Cm.
C' : Pr tg (9 * q') (t) Fig. 36
(pression admissible)
P o u r l a r i s à Ê l e t c a r r é ,o n a v a i t
C.:p,tg(p+9) (2)
Cornparant (l) et (2), on constate que C' > C puisque ç' ;. ,p.
40

Les vis à filets triangulaires et trapézoidaux ne seront donc pas 5. SÉRIES NORMALISÉ,ES
utlisées cornrne vis de mouvement puisqu'elles présentent un couple Trois séries sont utilisées : la série Withrvorth, la sér'ieirttcrnalionalc
de rnanceuvre important. On aura recours de préférence à Ia vis à tlets (métrique) et la série Sellers.
carréssauf dans certainscas spéciauxtels que les vis-mères(l'emboitement Les deux premièressont les plus répanduesen Belgique. Nous donnons
radial de deux demi-écrous ne serait pas possible avec un filet carré). ci-dessousles caractéristiquesde chacune d'elles.

Série Withworth Série internationale Série Sellers


3. RENDEMENT
tsB
'
/t\
C'est celui du plan incliné concave : '
tc (P l- ?')
te3
four la vis à filct carré on avait ^ ----:-i-- t ô.\
T
rc (,J+ ?)
La comparaison de (3) et (4) n.rontreque p' < 9 ce qui confirme la
.^n.l"c;^^ ar,jrâàonto

4. IRRÉVERSIBILITÉ
et trapézoidauxsont irréversiblessi
Les vis à filets triangulaires

t"n
rg ir < tg n' - (5)
cos ( 2d = 60" 2o<=6@
Fig.37 Fig. 38 Fig. 39
Pour les vis à filets carrés, la condition d'irr'éversibilitéétait
Utilisée en Angietcrre et Utilisée en Europc à l'ex- Utilisée enÀmérique mais
tgp<tg? (6) dans certains pays d'Eu- clusion de l'Angleterre. avec moins de strccès. La
rope. Le générateur est un Cett€ séri€ est basée sur série est bâtarde, c'est-à-
Con.rparant(5) et (6) on remarque que, pour une même perlte et pour triangle isocèle de 55o l€ système métrique. Le dire qu'elle comporte des
des mêmesmatériaux,les vis à Êletstriangulaireset trapézoidauxprésentent d'angle au sommet. Le lilct est engendré par un élén,ents de chacune des
plus de sécurité au point de vue irréversibilité que les vis à filets carrés diamètrc s'exprirne en triangle équilatéral. Le deux séries précédentes,
puisque pouces. Le pas est indi- lilet est tronqué sur I'an- Le générateur est ut tri-

tg?'>tg? qué par le nombre de 6lets gle saillant et arrondi sr'tr angle équilatéral tronqué
par pouce de longueur I'angle rentrant, Un jeu sur I'angle saillant et sur
C'est pour cette raison que les vis triangulaires sont utilisées comme de tige filetée. (Ainsi,
la est ainsi ménagé entre vis l'angle rentrant. Le dia-
vis d'assemblage (grande sécurité au desserrage). vis de I pouce a un pas et écrou. L'angle au som- mètre s'exprime en pou-
de 8, c'est-à-dire qu'elle met est bien entendu 60". ces et le pas est indiqué
comporte 8 6lets sur une par le nombre de Âlets par
Remorguel
longueur dc 1", d'oir le pouce. Aucun jeu n'est
Il ne faut cependant pas croire que cette augmentation de sécurité
7<L ménagé entre vis ct écrou.
au desserragesoit très conséquente,(Pour les vis à filets triangulaires 'a
oas : i : .).t, mm,l
couraDtesJ' : 0,I8 alors que pour les vis à filets carrés de même pas
et dq rnême diamètre on aurait./:0,16). Ce qui empêche le desserrage La partie rectiligne se ter-
des boulons et des vis à métaux, c'est le couple de frottement de la tête mine par un congé et un
sur sa surface de posc. arrondt.
42 4t

Signalonsencore parn.ri les séries courantes : la série Withrvorth au 6. CALCUL DES VIS ET DES BOULONS
pas du gaz, la série trapézoîdaleet la série à Êlets ronds. Les vis et les boulons sont exécutésen acier extra-doux dont la charge
de rupture R, : 35 à 38 kg/mm'.
En principe, ces pièces travaillent à l'extension Toutefois' la solli-
Série Withworth Série Séric citation réelle est plus c()mplexecar il y a lieu de noter que :
pas du gaz à filets trapézoidaux à filets ronds - si la tête ne pose pas bien à plat, la vis est soumise à la flexion;
* lors du serrage,la vis €st soumiseà une traction préliminaire qui s'ajoute
à la traction princiPale;
- la tige frletée est affaiblie en raison des changements brusq'res de
section;
-t-
,o
- le filetage a légèrement écroui le métal.
..i.. L'intervention de ces multiples considérations rendrait le calcul fort
l:.,
at difficile, aussi suppose-t-on le noyau simplernent tendu mais en utilisant
un large coef6cient de sécurité, K '- 6.
a]\
I La tension admissib!: o. sera
lr
R, 36
o-. K
. 6 6 ke/mm'

= 55o
2c;<, Le { à fond de fil€t seradonné Par
Fig. 40 Fig.4l Fiq 42
P rcdl P
s-- '
6d 4 ad
Ce 6letageest utilrsÉpor,rr Lc gÉnérateurdu irrletest Le gir)iratcur csL eonsli-
les tubes de faible ,rpais- un trapèze isocèle de 30. tu.l par dcux arcs de cer,
seur. d'angle au sommct. cles tnr)qcr)tsà l5' (AB). t;p
.t- |"-
Le diamètre nominal rst La hauteur du filet vaut à La caractéristiquc dc ce ",_^V
le diamètre intérieur du petr près la moitié du pas liletage est sa grande
tube pour lequel le hlct , l- résistancedue à l'abscncc
n Ce diamètre ne doit pas être adopté aveuglément car il doit figurer
est prévu. 2P' d'arates vives.
dans la liste des diamètres standardisés.
Ainsi, Filetage l" eaz Clt' illelage est basé sur lls soirt utilisés sur lcs
signifie : o int. tubc l"
le système international apparerls de tra,tion au Si I'effort P est variable, le coefficient de sécurité K devra en tenir
et le o ext. du lilct est (métriq|le). chemin de fcr, .t sur compte en appliquant la relation de Seefehlner
31,25 mm. Ce filclage a Ce iiletagecst utiiisc Llans certains vérins de ponts-
un pas de ll, cest-à-dire les vis de transformation roulants. 2, 1D\
r:3(t r---)
comporte ll filcts par de mouvement (vis-mères
pouce. de tours, commande des
Le filetage l" \VW oLcli- tambours gradués.) Les filets des vis et des boulons travaillent au cisaillement Cette
: d)
naire aurait un diamètre vérifrcation pourra toutefois être négligée car la hauteur de l'écrou (h
donne suffisamment de filets en plise pour satisfaire cett€ condition'
extérieur de l" (25,4 mm)
et a un pas de 8, c'est-à La tête des vis et des boulons travaille également au cisaillement,
dire, compterait 8 lilets mais la hauteur de la tête (h : O,7d) est sumsante pour s€ passer de cette
par Pouce, vérification.
.45
Remorgues:
LE BOULON (fie. a6)
a) Si l'écrou est en bronze, adopter h :2d,.
On entend par boulon un systèmevis et écrou dont le but est de réaliser
6) Si on a affaire à un goujon dont la tige s'engage dans une pièce en fonte, un assemblage rigide démontable de deux pièces en les pressant fortement
la Iongueur engagéedoit è.te >- à 1,5d. l'une contre I'autre.
c) Si l'écrou doit poser sur une surface brute, on placera une rondelle La partie mâle €st la vis et Ia partie femelle est l'éctou.
en acier doux. Pour les boulons normaux, la tête de la vis et l'écrou sont des prismcs
à base hexagonaledont les extrémités sont coniques (angle l20o;.
APPLICATION NU\,IÉRIQUE I
Une cr.rve cylindrique en fonte de 800 mm de diamètrc intérieur est soumise à unc Les dimensions sont standardisées et consignées ci-après :
ptession effecti\r. ct constantc de 4 kgicm'.. Le couvcrcle est 6xé au cvlindre par l2 goulons.
Calculcz Ie diametre des qoltlons thq 43) D :2d
9i.. = 4x
IJoussée
tr80r
: 20.100kq. D' : 0,86D
20.100 h, : 9,74 si
Efforr F,ur e,rujon = - = 1.670kc.
t2 h, : d
'faux
de travail : 6 kg,/nrm:
I Section fond de lilet : R, : 1,5d
-J L670 d
s : - . - - ' = . 2 8 0m m l -
R .' 2:
d oir
<?1= 18,8 nrnr
c (clé) : D' : 0,86D. t:id aA
d -- 718,,(22,2 mn.,)
Longueur du go,rjon engagéedans la fontc Remarquer qu'un jeu est mé(agé entre Ia tiæ et I'alésagedes pièces
L : l . 5 J - | , 5\ . 2 2 , 2 à assemblerM et N.
:13,2 mm soit 35 mrl. Lorsque I'assemblageest réalisé,la vis dépassei'écrou d'une longueur
ÂPPLICATION .NUN,IÉRIQUE 2 : égale à un filet.
Calculezle dramètrede la prrtie hletiu de la tige Je piston soLrrnisc
à un r..ffortde
10000 kg. ALrcr à 45 ks/mnr:\hq 44). FORMES SPÉ,CIALESDES TETES DE BOULONS (fie. a7)


La tcnsion admissible €st déterminÉe par
245
o.:.-:5kc/mm,
JO

(1 nur." ou" charge variant de O :r I0.OOOke)

g
d oir
10.000
S: - 2.000 mnr!

d; : 50'5 nnr
ce qui cor|erpond à un diamètre nominal
d-2ll2, Fi.g.44

NOTE TECHNOLOGIQUE RELATIVE AUX FILETAGES


Fig. 47a Fig.47b Fig.47c
Dans les travaux de créa-
tion, il y a lieu de prévoir des Tête carrée se logeant Tête cylindrique se )o- Tête ronde (sphérique)
dans des trous bruts de geant dir-ns des trous cy- utilise en constructionmé-
sortiesd'outils. Nous donnons lbnderie. lindriques usinés. tallique.
cr-cor)tredes exemplesde sor- Téte fraiséeet téte fraisée
tles pour des filetages exté- goutte de suif. Ne pré-
sentent pas ou très Peu
I tp. 45 neurs et iùtérieurs (fig, 45). dc surépaisseur.
Pour empêcherla rotation de Ia tête lors du serrage,on munit les têtes c) Serroge monuel (.he. 52)
de révolution d'un ergot. Quant aux têtes réservéesaux petits diamètres,
on les munit d'une rainure pour tournevis.

Parmi les têtes spéciales,signalonsencore : ffi


sff |i'7
c) Ies boulons pour charpen-
,es .\
fl R b) les boulonsd'ancra-
Nous cn donnons deux Fig. 52a Fig.52h
/t\ t \ ee (Êg. 49). Fie.52c
cxemplespour Êration dcs //\\ \\ Ëcrou moletté (couplc de Écrou à orcillcs (vé1os) Écrou à nranette compor-
tules ondLrlées(fiq 48r </ \) Ceux-ci sont logés scrraqe pcLl important). utrlisé pour dinrontaqes tarlt sa nropre clé. Utilise
dans des alvéolesrem- fréquents. srrr lt's rnacbines-outils.

rm |l[ËF t],l/
),) (Couplc <le serraqe im-
plies de mortier après
portant ct manceuvres fré-
assemblage.

ll \)
quentcs.)

iltl-
È'ig.484 Fiq. 48b
P, Fie. 49

FORMES SPÉCIALES DES ECROUS


Nous les classerons
suivantle mode de serraqe.
a) SerrogePor dét à 6 pons (fie. 50)

LES VIS A MÉ,TAUX (Ê8. 5A)


fig.50. l.iq.501) FrÈ.50c Frq.50.1 Les vis à métaux sont des tiges flletéesà I'une des extrémités et com-
portant un dispositif de serrage à I'autre extrémité.
L'écr,,luà embase L'Écrou à cré- L écrou à cré- L'écrou borqr:t L'écrou est remplacé par un taraudagedans la pièce fixe.
permet unc posc ncaur ordiuaircs nraux surélevé permct la rial;sa
cxcellenlesur Llt)e
On rencontre des vis à tête hexagonale, à tête cylindrique, à téte fraisée,
ir. rme t I'r.rtilisa pour rnénre usagc tron cl asst'rnbla-
surface r.rsinée, tion dc gorrpilles. qur'ci-avant. qas atanchcs. à tête sphérique,à tête goutte de suif, à tête creusehexagonale(umbraco).

ru
Nous donnons c;après les diverses dispositions.

|ll -ÉhT
w
ir) Serroge lor dés >pécîales
Nous signaleronsl'écrou cylin-
drique se logeantgénéralementdans
des trous usinés.
F-ll-ril TT
==P
@@
A
Nous en donnons deuri exemples

uffi
@
I ' u n a v e | .r a i n u r e sd a n s l d l d ( i ' 5 u l e -
r r c u r r \ f i g . 5 l d ) e t l ' , r u t r ea v e c r a i -
nures suivant les gini.ratrices (fi-
gure 5lb).
L t s , r r a q c s ' c f [ , . t r r r 1 ' . r rr l , : s i
{ r i 1 1 i ' is, r r i r c l q o t s lrq 5l,i l r{ 5lô Fie.54
48 49

LES VIS DE PRESSIoN (fis. 55) 1 , , L r l el ù { . a a n r ) r c l c s l o m l c l l t - sc r r . r c i c r d u r ( ( l r o w c r , I ) i r l n u t , . . . )


Elles assurentun assemblagerigide dar.rsIe cas oir les efforts mis en jcu prdsrr)tant dcs arttcs vivcs l)irétrant daûs l'écr.ru ct cDrpôclrant l.r
sônt mlnlmes, rotation de cclui-ci dans Ie sens du desserragr'.
Les têtes des vis à métaux sont hexagonales,carréesou rondes. Parfois,
ellesse présententsanstête mais sont munies d'une rainure pour tournevis l,) Sy"lèmes à 5écurité obsolue rfig. 54) se décomposanten
ou d'une cavité pour clef intérieure (type umbraco).
- systèmesà goupilles (ou clavettes)transversales(frg. 57a,b);

m ffi
Quant aux botrts,ils se présententplats, coniquesavcc pointe émoussée,
ou à c$vette. '- s-vstèmesà goupilles longitudinales (frg. 57cd);

systèmesà clefs (fig.57e,/);


- rondelles de sécurité (Êg. 57g); sont très employées et présentent
IFF-È de grandes garanties.
lltll

ffiffi
FREINS D'ÉCROUS
lllll
ililI
v
@
Quoique théoriquement irréversibles,Ies vis se desserrentsous l'irction
des chocs ou des vibrations.
La plupart des pièces mécaniques étant soumises à des vibratio,rs,
il sera bon de prévoir des dispositifs empêchant le desserrageet coln-
munément appelésfreins d'écrous.
De multiples systèmessont utilisés. Nous n'en clonnerons que les
pnnclpaux.
On peut les classeren deux catégories :
a) Systèmesà sécurité relotive: (fig.56), parmi lesqusls nous signalons:
- l'écrou et le contre-écroude même pas qui est le type le plus répandLr
$+56a);
l'écrou de Boudet, qui est une variante du systèrneprécédent,dans Fig. 57a Fig. 57b Fig.57d
lequel le contre-écrou,conique et fendu Iongitudinalement,s'engage
dans une cavité conique ménagée dans l'écrou (fig. 56b);
- I'écrou de lvlinne qui est égalemeDtune variante du premicr cas,
mais dans lequel les pas sont différents (fig. 56c);
- l'écran fendu transversalenent(fig. 56d);

ræ\z:-f-
r--
v
I'is 56a Iric.5tu rlg. )/e r tg. )tl Fig.5?s
-50 -

EXERCICES

l. Diterminez les dirncnsions fondanlentales d'un verin à vis à 6lets cârrés, sachant que :
Vis et bâti en acier charge: 1.000 kg-Hauteur de levée :80 mm CHAPITRE 2
Calculez le couple, le rendement et la condition d'irréversibilité.

2. Reprenez le même problème avec une vis à filcts trapézo'daux sachant que 2.r : 30ô. ASSEMBLAGE DES MOYEUX
Clalculez le couplc, ie rendement et la condition d'irréversibilité.
SUR LES ARBRES
3. Calculez la valeur de I'effort FI dans le cas d'une vis WW de 3". Les caractéristiques
de cette vls sont :
2a : 55' DEUX CAS sont à considérer
d" : 76,2 mn; dr : 66,9 mm A. Tronrrnission d'un couple ; on a recours soit à I'assemblage par
nombre dc filets par pouce : 3,5 adhérence (assemblage avec serrage et mise en place à la presse ou à
charge : 10.000 kg chaud), soit à l'assemblagerigide (assemblageavecjeu et interposition
d'un élément rigide : cale, cannelures,...);
4. Un couvercle de machine à vâp€ur est 6xé au cylindre par 6 goujons. Calculer les
caractéristiqucs des goujons sachaot que le diamètre intérieur du cylindre : 500 mm B. Tronsmirsion d'un effort oxio, : on a tecours ici à l'assemblage par
et la pression absolue - ? kg/cm?,. (Acier à 42 ks/mm!.)
clavette longitudinale.
5. On donne (fig.58), le schéma d'un tendeur à v$ soumis à \rn;ffort de rraction de
3.000 ks. Vériûer les dimensions.

A. - Transmission d'un couple

I. _ ASSEMBLAGES PAR ADHÉRENCE

R,{PPEL DE RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX : ENVE-


LOPPES ÉPAISSES
Dans un cylindre de forte épaisseur soumis
à une pression intérieure élevée p, naissent des
coupe
A.8r.1 coupecD
,1 tensions de traction d'intensité variable.
L.J La tension à la fibre intérieure A est maxi-
Fig. 58 mum et a pour explessron
r l,3D' + 0,4d't
d:l -. lp (Lamé)
I D"-d. I
On utiliseparfoisune expression
approchée
rn1 '-
-.1, ,Jt 1
o:1" lp
LD,-d. l'
mais elle donne des résultats assez éloignés de rrg. )Y
ceux de Ia relation exacte.
Connaissant la tension o dans la Êbre cylindrique en A, on pourra
calculer sa dilatation
PL /P\ L d
l-_:l_l- - _.L avec L:rd d'oir l: -.zrd
SE \S/ E E E
L'augmentation de diamètre vaudra
I,ndo
s: - : - =--.d
æEæE
52

PRINCIPE DU CALCUL
ADHÉRENCE
D ' U I J ASSEMBLACE PAR

i On en déduit la pression de frettagepar la relation

tl,3D, | 0,4d1.l
L D ,- , i ' lP
--'
Ce problème se pose dans le cas de I'exécution d'un seul assernblage.
On exécute alors I'alésage au diamètre A et on usine I'arbre au diamètre
d : A + s (utilisation du palmer).

b) On s'impose le serragepar le choix des tolérances(H7-s6; H7 16; ...).


Avont W On en déduit la tension maximum auquel le moyÊu peut être soumis
Fig.60 par la relation
os
s:-.d d'oir o:-.E
Sansnous occuper du procédéd'introduction de I'arbre dans le moyeu, Ed
nous allons considérerles diversesétapes de la mise en place d'un arbre
en considérant le serrage maximum que le hasard pourrait donner :
de diamètre d dans un mo-veude diamètres A et D (6g. 60). Avant mise
ce serrage maximum s'obtient en utilisant les tables de tolérances.
en place, le diamètre de l'arbre est supérieur à cel,.ride I'alésaged'une
Connaissant la tension, on en déduira la pression de frettage par la
Iongueur s : d - A appeléeserrage.
relation
Pendant la mise en place, I'arbre subit une contraction insigrifiantc
que nous allons négliger et le moyeu subit une dilatation s. 6:'
;1,3D,* 0,ad:1
l- | l,
Une importante pressioup, dite pression de frettage, prend naissancc L D.-d, l-
entre l'arbre et le moyeu, et ce dcrnier, comparable à une enveloppe Ce problème se pose dans le cas de l'exécution d'une série d'assem-
épaisse,est soumis à des tensionsvariablcs clont Ie maximum d'intensité a blages (utilisation de calibres et tampons).
lieu à ia fibre intérieurc et vaut
rl,3D' | 0,4d,1 MOYENS MIS EN (EUVRE POUR RÉALISER LE CALAGE
o:l _ . lp (t)
t D.-d, l- lo Cdtage ô fo Preste (frg. 6la et 6lb)
Notons, d'autre part, que la dilatation s du moyeu s'exprime par Calculons tout d'abord l'effort P que la presse doit développer pour
s réaliser l'introduction. Cet effort P est
s: -.d d'ou o: E.; (2)
E d
variable. Il augmente avec l'enfonce-
ment et devient maximum quand l'ar-
En comparant (l) et (2), il vient bre est entièremcnt engagé dans le
- s J l , 3 D , 1 -0 , 4 d ' 1 moyeu. (On peut s'en rendre compte
-d
L p'-a, l' intuitivement lorsqu'on introduit un
d'où la connaissancede p lotsqu'on connaît le serrage, les dimensions bouchon dans le goulot d'une bouteille:
et le matériau utilisé pour exécuter le moyeu. c'est lorsque le bouchon est tout à fait
engagé que l'effort d'introduction est
CALCUL D'UN ASSEMBLAGE maximum. II en est de même pour I'en-
f^--.---r ,.1',,
- "l^,, \
D o n n é e s: o n c o n n a î d t ( v o i r : , , C a l c u ld e s a r b r e s " )
Nous calculerons donc P pour un Fig.6la
o n d é d u i tD : 1 , 8 à 2 D . contact sur une longueur l.
Deux problèmessont possibles: Par mm' de surface latérale du c-vlindre, l'effort normal est p
o) On impose1a tension maximum o dans ie moyeu et on recherchele 1mm2 (pression de frettage) et I'effort de frottement
(frg.6lb) t: p.f.
s e r r a g se c o r r e s p o n d a n t L'effort P est la somme des eflbrts l, c'est-à-dire que
Ag
,:aa W P . t' surface latérale de l alésage
E Fig.6rb P: PJndI
-55
54

Calculons maintenant le couple transmissiblc par l'assemblage. Remarquez que 0 est l'élévation de t'mpérature à donncr aLr rnoyerr,
Le couple Jù à I'effort t vaLrt : c'est-à-dire que la température à laquelle il faudra porter le nrr'1eu scra
.I
,' ''2 0':0"*0 avec 0" : température initiale

Le couple total vaut la somme des couples de toutes les forces t


En général, 0 est de l'ordre de 60 à 80o, Aussi plonge-t-on les pièces
d
d'ou C: lpfndl\- à dilater dans un bain d'huile bouillante.
z

: !!:i'l Cologe à frold.


"2 On peut contracter l'arbre en le refroidissant par l'air liquide. Ce
On n'emploieracomme couple d'utilisation (réellementappliqué à procédé est utilisé pour le placement des chemises dans les moteurs
l'assemblage)
que le tiers de celui trouvé ci-dessus. d'automobiles.
C p.f t d'l
c" '' -tt
3 30 Cotage Por Piîcement (fig 62a et 62b)
Commeen généralf: 0.2 et si on admetrc : 3, on aura
On utilise un moyeu fendu muni de brides avec boulons. La déforma-
c,: ! a't tion élastique assure la liaison.
l0 Il y a deux remarques impor-
tantes à citer :
Remorgue te.hnatoEique.
En vue de faciliter f introduction de - La cote A doit étre aussi réduite
I'arbre dans le nroyeu, on cassera I'arête que possible pour éviter I'ovali-
de l'arbre et on ménagera un chanfrein sation de l'alésage.
dans I'alésage(69. 6lc).
- Un jeu doit être prévu entre
Notez que cette façon de faire est toujours
l'alésage du trou de boulon et
à conseiller même lorsque I'assemblage Fig.62a
boulon, car ce dernier fléchit
s'exécuteav€c Jeu.
Fig.6lc légèrement lors du serrage et
20 Cologe à chaud. l'extraction ne serait plus possible si le boulon était placé juste dans
La physique nous a appris que la dilatation due à une élévation de son logement.
température est proportionnelle à la longueur Ce la pièce et à I'écart de
température (pour un métal donné)
40 Calage por tomPons tongents. (fig. 63)
I: a.L.9
avec Deux tampons M et N, taraudés l'un à gauche,
I l'autre à droite, sont montés tangentiellement à
a l l o n g c m e ne
t n mm
I'arbre.
a : coefficient de dilatation : 0,000C1 pour l'acier et la fonte.
La rotation de la tige filetée T rapproche ou
'écarte
L : longucur dc la piôceavant échauffrmeet - en mm.
les tampons en immobilisant ou en dé-
0 : écart de température en degrés centigrades. solidarisant l'assemblage.
Il s'agira ici de dilater l'alésagedr.r moyeu d'une quantité au molns Notez que ie moyeu n'est pas fendu et qu'il
égale au serrage.D'oir est monté avecjeu sur I'arbre : ce sont les tampons
Fig.63
s:0,00001 xcIx0 qui jouent le rôle de coins.
g -_ __1. Ce dispositif est utilisé pour les démontages fréquents : notamment
"1 0,00001d en machines-outils.
-)o-- .57.,

50 Douille coniaue fendue, (fr1, 64) Calage à la p r e s s e : E f f o r t s L r rr a p r e s s e :


Une douille conique D, fendue suivant une géné- P - f prdl:0,2x2,7)<1,14\100x150:25.500 kg

ratrice et filetée à une extrémité, est interposée entre soit 26 tonnes.

un arbre cylindrique A et un moyeu coniqne M. Calage à chaud: Température


Le serrage de l'écrou E, grâce à la fente de la s : a.d.0
douille, engage celle-ci entre l'arbre et Ie moyeu. 0'05 : 0'00001 )< 100 ' f)
La douille joue le rôle de coin. o'05
Le couple transmissible est peu important. Ce d'où t, : = so"
0.001
Fig. 64 dispositif est utilisé pour le calagede Ia bague inté- s i 0 ' : 2 0 " , i l f a u d r ac h a u f f el er m o y e uà 0 " = 0 i 0 - . 2 0 + 5 0 : 7 0 .
rieure des roulements sur les arbres. I'our <les raisons de sécurité, on chauffera à r00 ou 1200.

PROBLÈMEINVERSE:
APPI-ICATION NUMÉRIQUE
On réaliseun ajustementserrant50H7-50:6(fie. 66).
Calage d'un moyeu en fonte sur un arbre en acier (flg. 65). Le diamètre extérieur du manchon est 100 mm et
Les caractéristiques sont
sa Jongueur 80 mm.
d:100 mmr D:200 mm; l:150 mm L'arbre et le mancl-on sont en acier.
On impose comme tension maximum dans le moyeu On demande :
(fontc)
o : 5 kg/mm, a) de calculer la tcnsion dans le mo]eu en consrdérant
Calculez : le serrage maxrmum;

a) le serrasemaximum : Ero.re: 10.000kg/mm' Fis.65 b) de.çalculer le couple transmissible en consrdérant


le serraqe mmlmum :
b) t'etrort sur Ia presse : /: 0,2;
50H7 (50 -1 0; 50 * 25rr)
c) Ie couple transmissible et le couple d'utilisation;
50:6 (50 + 4311;50 1-59F)
d) la température du bain potrr calage à chaud.
Le serrage maximum vaut :
Calcul de serrage i 59V 0p :59p : s-"' Fig. 66
serrage : dilatation du moyeu Le serrage minimum vaut :
d 43p.-25,p.: lSir: snro
.d
E (calcul avec s--)
Calcul de la tension dans le moyeu :
5 On sait que
- x 100: 0,05mra
10.000 s-d-
E
Calcul de la pression de f rettage: D'où
- 0.059
On la tire dc la relation de Lamé : o, - E t- 2L500 - 25.4 kc mnr!
", 50
71,3D' 1. 0,4dr1
\ t), d, l' Cette tensjon est relâtivement élevée, mais elle a peu de chance d'étrc attcinte, car
iL faut pour cela que i'arbre soit exécuté suivant le plus grand diamètre possible et
t13/m0'+ 0 . 4x 1 0 0\â J'aJesagesuivant le plus petit diamètre permis er tcla simultanément. Les probabilités
5- l : -lp 1.86p monlrent que cette co ncidence a pcu de chance d'ètre rencorltrée dans une série.
\ 200, - t00c I
5 Calcul de couple transmissible (Câicua l v e cs m r ! ) :
p - ':-- : 2,7 kglrr,ll:,' (270 kcicml)
_ Itecherchons d'abord la pression de fr€ttage en utilisant la rclation de L a m é .
1.86
+ 0,4d,
Couple transmissible: o ll,3p, l ,
L Dr-dr J'
Effort unitairede frottementI fp:0,2><2,7 .- 0,54 kg (pour I mmr)

Effort total de frottementI F - 0,54x'rx100x150 - 25.500kC : E +a : 21.5es*qqq: ?,8kg/mmt


" d50
100 d'où
Couple de frottemcnt i C : 25.500t- : Lgmm :
1.2?5.000 1.275Lcm 1.3x l00r +. 0.4x 50'
z 7,8
100: 501
(" |.275
Couplc d'utilisùtion : (1" 4l5kgnr 7,8
: - p- :4.l7ks/mm!
187
-58- -59,

Efort de frottement par mm' : /p - 0,2x4,17 - 0,84 kg/mmr Méritent encore de retenir notrâattention, les clavettes-bateaux(fig. 70a)
Effort total de frottement F - 0 , 8 4 x 3 , 1 4 x 5 0 x 8 0 :1 0 . 5 0k0g et les clavettes Woodruff (fig. 70b) utilisées en automobiles. Elles présentent
Cruple de frottement : Cr : 10.500
x 25 : 263.000kgmm I'avantage d'étre placées facilement, mais l'inconvénient de déforcer
: 263 kgm fortement les arbres.

--- : 88 kqm

\7
: C.. :

U
Couple d'utilisation

Fig.70a Fig. 70b


2. _ ASSEMBLAGES RIGIDES I

Puisque les assemblages rigides présentent un jeu entre l'arbre et Nous allons ensuite passer en revue les différents cas d'emploi de ces
le moyeu, il faudra prévoir entre ceux-ci I'interposition de métal pour clavettes en faisant une distinction entre clavetages forcés et clavetages
empêcher la rotation lors de la transmission du couple. Iibres.
Plusieurs moyens sont mis en ceuvre pour réaliser cette liaison.
Clovetoges forcés.
I. CLAVETTES LONGITUDINALES Les clavetagessont dits forcés lorsque la clavette, jouant le rôle de coin,
Examinons tout d'abord les différentes espèces de clavettes : empêche tout déplacement axial du moyeu sur l'arbre.
Les plus courantes sont les clavettes parallèles à bouts ronds ordinaires La pose de la clavette peut s'effectuer sur la face supérieure comme
(fig. 67a) et fixées par vis (fig. 67b). le montre la figure (7la,b). i.
La première est une clavette inclinée à bouts ronds logée dans une
zzffizz
-E+ rainure prévue sur I'arbre. La seconde est une clavette à talon.

r lg. o/d Fig.67b

Viennent également en bonne position les clavettes inclinées avec


talon (fig. 68a) ou.sans talon (fig. 68b).

t-L-tE __-.::--_
Fig. Tlo rlg. /lD

Les clavettes inclinées présentent un défaut : en raison de l'élasticité


Fig. 6Ba Fig. 68ù
de la matière et de la puissance d'un coin à faible pente, le centre géo-
métrique du moyeu ne correspond
Signalons encore la clavette sur méplat (frg. 69a), la clavette creuse plus avec le centre de rotation; d'otr
(frg. 69b) et la clavette ronde (fig. 69c). (Cette dernière n'est utilisée que
mauvais centragedes pièccset nais-
comme sécurité dans les calages à chaud ou à la presse).
sance d'un balourd dangereux aux
grandes vitesses de rotation.

".S*
On a recours alors au serrage sur
les faces latérales des clavettes en
ménageant un jeu sur les faces supé- T----=-
Fig. 69a l'ig.69b Fig. 69c rieures comme l'indique la figure 72. Fig. ?2
60. (rl

La soltrtion fiqLrre73, dite par clavette tanqentielleest adoptée quand L c c c n t r a q cl ) c u l s ' r l l c c t u r r , t c , l r r r r l , r ç , , r r s: r ' r t l t t r ' r r l r . r r l ts t t r l t '
les pièces changcnt souvent et rapidement de sens de rotation et surtout c l i a m è t r ec x t i l t c u t c l e I ' a r b r c ( l i q . 7 5 1 ' ) ,, . r r t s L r rI r ' i l r . r r r r i l r r ' r r l L : r i r r l r ( l c
quand le mouvenlerlt s'eflectueavec cnoc. I'arbre (hg.75c).
On place deux doubles clavettesdécaléesde 1200.

tFig.
r g . 75a
I5d Fiq. 75t:

Ces assemblagessont fréquents en nachines-outils et en automobiles.


En général, ce sont des assemblagesglissantspermettaût I'entrainement
Fig. ?3 en rotation malgré le mouvement de translation rclatif.
Les flancs des cannelures sont rectiLignes,rnais on peut rcrrcontrer
des flancs en dér,eloppantede cercle. L)ans ce cas, le centrage s'eflectue
Cloyetages libret.
sur les flancs en déve|.rppante(lig. 76;.
Le moyeu doit être entraînéen rotation, mais doit pouvoir se déplacer
en translation (embrayages,tràins baladeurs).
La transmission du couple s'effectue par les faces latérales de la
clavette.

Solutron Por <ldvetage coulissant. (f;g. 74)

Clavetteparallèleà bouts ronds fixée par vis cylindriques à tét€s noyées


I lg. /o
dans la clavette. Un trou taraudé pour
vis de décollage est pré\'u en vue du
3. ,{SSEMBLAGES POUR LA TRANSMISSION DE
démontage de Ia clavette, COUPLES PEU IMPORTANTS
La longueur de la clavette : longueur a) Por gouPille b) Por Yit enue c) Par .lavetas tongente
du moyeu + coulse. cuir el .hoir
pour démontages calageutilisé sur pé-
On utilise égalcment Ia clavette-bateau peu fréquents. daliers de vélos.
et la clavette Woodruff signalée précé-
Fig. ?4
-----]l
-_-i
-t
demment.
i) f--€
Z, SOLUTION PAR ARBRES ET MOYEUX CANNELÉS Ii*1,,,-,,)
\ri+-]

Qtrand le couple i\ transnettre est intportant, au lieu d'avoir recours


à I'cnrp|'i rlc l'lrrsicrrrsclirvcttesqui déli>rceraientI'arbre, on utilise des
arbrcs cannclt{ss'cr)q:l(canttlans rrn rnoyeu rainuré (fig. 75a). Fig.78 I'ig.79
-62- 63

d) Por vit de presslon(fig. 80) 4, CALCUL DES CLAVETTES LONGITUDINALES


Les clavettesse calculent{ a) au cisaillcment(résistance);
I b) au mrtage(pressionspécifrquc).

o) Contointo qlr clsoirrement(frg. 84)


Effort tangentiel : F
Effort sollicitant la cale
Fig. 80a Fig. 80b Fig. 80c 'f-_
FR
T

Tension de cisaillement
e) Par odhérence f) par emboîtementcorré TT
f:-:-
CI

iFRi
d'oir
tl
"rt 1
avec c : largeur de Ia clavette Fig. 84
I : longueur de la clavette
Fig.
F i g . 8l
8l Fig. 82
La tension admissible au cisaillementvaut
t" - 5 kg mm'pour le fer forgé
Remarque importante relative au centrage : 6 kg/mm' pour l'acier.

Quand on désire centrer avec précision un moyeu sur un arbre, c esr- b) Contidinte ou mqtoge. (hg. 85)
à-dire quand on désire que I'axe géométrique du moyeu corresponde
exactement avec l'axe de rotation de I'arbre, on a recours à l'assemblage La pression spécifique qui se
conique (emmanchement des forêts dans les broches, montage des meules, développed'une part entre le champ
montage des roues de pompes centrifuges...) (a) de la clavetteet l'arbre et d'au-
tre part entre le champ (b) de la cla-
Nous donnons ci-après trois exemples de réalisatjon.
vette et le moyeu ne doit pas dépas-
ser la limite élastique de Ia matière.
Cette pression spécifique vaut :

Sur I'arbre :

Fig. 83o Fig. 83b


Sur le moyer: :
Fig. 85

Les valeurs de a et b se déterminent graphiquement ou d'après cata-


logues, mais on peut en première approximation admettre a: b,
La pression admissible po vaut
p.: 15 kg/mm' pour acier doux et fonte
: 20 kg/mm' Pour acier coulé
Fig. 83c
-- 64 65

6LAVETTES SOU^4,SES A DES ARRETS ET DÉ.MARRAGESBRUSQUES Ê g a l a n t( l ) e t ( 2 ) , i l v i e n t


Dons le cas cJemosses lourdes enttaînéesen ,rotatian,iI est recommandé PV. QVt
de r,érifier Ie comportementde la claætte en cas cI'arrêt brusquedu slstème de
292
rotation.
Considérons Ie cas d'un uolant tournLlntà la uitessede N toursfmin,deuant L'effort sur Ia caleuaudra
s'arrêter en t secondes, et recherconsla force T' dgissantsur la clauette pend.ant
cette courte périoLle de Qp - PVp '
jqte- décélé,ration.(fig. 86) r ct,

il
JL
Pour ce, recherclrcns
tout d'abord la force Q
agissant au centre de
On adopteraun coefficientde sécuritéde 2,5 pour tenir comptede I'effet
de choc, d'oit T' :
Dl/^
2,5 ".'
gaf
percussion.C On reprendrales calculsou cisaillement
et au matogeen consid,érant
T,
Le uolant étantdonnë, au lieude T.
nous en conn4issons son
poids et ses d"imensictns, Rernarque : DÉFORCEMENT DE L'ARBRE
En raison de I'impor- La présence de la rainure de cale dans
tance prëponLlérante de un arbre diminue fortement sa résistance.
Fis. 86 On a admis que la section à prendre en
la Jottte, naus supposons
que toute la masseest concentTée en soncentre de grauité C. Le ralon cle gi.ra- considération est celle d'une ellipse dont
tion p : va1'ondu c. d. g. d.eIa jonte, le demi-grand axe est le rayon de l'arbre et
le demi-petit axe est la distance du centre
Ftisons appel au théorène des forces tiues, à saroir : ,,Ld voriotion
à la face de la rainure. (fig. 87)
d'énergie cinétique d'un corps Pendont un intervolle de temp, t égore
I
fq somme olgébrique des trqyaux de toutes les forces ogi.ssdnt sur c€ Le - à considérer est_celuipar rapport au
corPs Pendont ,e même temPs. VI
grand axe conférant le - minimum.
LE, _2t (F) V Fig. 87
Nous écrirons donc :
Atant I'arrêt, le volant a une énergiecinétiquedonnëep(û
I
_ -0,lJm' (l)
- MV'.
-, V
11: avec v :
60 I I
Rappelons que le -de I'arbre sans rainure était - 0,1 d! (2)
AprèsI'arrét, sonénergieestn Ie puisqueV' - 0.
Prrisque m ( d ( r , est < (z)
MV" PV,
D'où (t) Un exemple numérique nous monttera
22c I'importance du déforcement.
La seuleJorce appliquéeau uolant est Q dont Ie trauail vaut Considérons un arbre de 60 mm avec
une cale normale (frg. 88).
{ : ex orcCC' Les axes de I'ellipse de réduction sont
i,v - g r a n da x e : d : 6 0

7-",--
L'arc CC' étant décrit d'un mouuementdécéIéré, mm
- petit axe :
C C: ' V ^ " v x t : i , : \ m:2(54 - 30) : 43 --

d'où
Vt
\t/ d'oir

-
I
=. 0,1d m, : 0,1x60x48.
; t/))

Fig.88 : 13.820mms (A)


{
66

La résistance
de l'arbresansrainure de cale aurait valu : C . o nh a i n t e J t t . i j . I l l p n r e ' , 1

I S : 24 t200 : 4.800 mnf


- : O , l d s : 0 , 1 x 6 0 3: 2 1 . 6 0 0 m r n . (B) 't : 20.500 : 4,3 hqinm' <
V 4.A00 15 AcceptaLle
- Contrainteau ntdta+e
En comparant (A) et (B), on conclut que Ia présence de la rainure
S:7\.200:1.400ûin
a entraîné une diminution de résistancede l'ordre de 40 oi.
20. t00
p : : 14,5 heinute<15 A&.eptobte.
1.t00
ÂPPLICÂTIONI
Une poulie de 1,4 mdc diamètr€ esr sollicitée par un effort rangcntiel dc 400 kg. EXERCICES
L'arbre ayant un diamètr€ de 60 mm, calculez la longuerrr de la caic. (Ne pas consrocrer l. On désire caler par adhérenceun moyeu sur un arbre_ Les caractéristiq(cs
sont
d'arrét brusque car la poulie tourne lent€ment.) d : 6 0 m m ; D - l 2 0 m m ; l : l 0 Om m ;
Calculez : a) l'effort P sur la presse;
SOLUTION b) le couple transmissible.
Section de la calc : ler norrnes donn.nt l8 ! ll. L'arbre est en acier (E - 21.000 kc/mm') et Ie moyeu en fonre (E _ 9.500tg,mnrr).
Adoptez | : 0,2.
7m
l-.lJort
'ur la cale: f 400. -.' 9.300kq. 2. On désire caler à la presse un ajustement
30
Adoptons io . 5 kg mm', on en dédujt o 80 H7 s6.- lonsueur : 120 mm
9.300 Le moyeu et I'arbre sont en acier (E .- 22.000 )<gmmr),
5- - 1 . 8 8 0m n , , (àlculez les tensions, l'effort sur la pressepour le
5 serragemarimum.
Calculez le couple transrnissiblepour le serrageminimurn.
I)'ou la longueLrrtle Ia cate : 1 1'-!l..0--- 102 soit 100 mm.
td 3. Un.engrenage de 30 dents module 8_transmetun effo.t tangÊntielde 500 kg.
Sachantqu'il cst calésur un arbrerte 50 mm de.dramerre. e, q"" ii È"à,".,, ai, _.y""
APPLICATION 2 est de 80 mm, véri6ez les dimensrorrsde ta c.:te litimensronl àte"s-". d""
*.rn*;.
"
U n l o l d n r d e 9 0 0 I ' q t u u , n ej J 0 0 ' r u n . 4. Un uolantde L500 hg tourneà 400 timn.
Srchanf gne le o ext. de ld jante est 800 ùù.r, Vérifiez la clal)etteen considérantt,a ét brusqueen rÙresecontle.
l. o int. de Iu jdnte e\t 700 nùù, I)o néescomplémëntairc\ :
Iongueut Ltu novu : 200 nn .s a,bre 150 ldeeu ntoreu : 250 - o Cirarion- 200
Cdle standardisëe.
-= 100 ntn
I l r i J i e : l e s d û n e n s i o n sà ? l a c l a t e u e n r t n l : r | cc l e2 4 , 1 4 n 1 l t .
B. - Transmission d'un effort axial
.SOLUTlON
- Déterrninotion
del'effortsollicitant. ASSEMBLAGE' I
Pol,ti wra'olint,le ce\tre de percussionsst opproxinntilement s|t le rd,-on, oyen A. h jnnte PAR CLAVETTES TRANSVERSALES
DoruD, 7 5 0 n n ne r ? : 3 7 5 , n ù .
Vitesse tangentielle de Ia jante au m'nÉ'nt du freinaet : THÉ,OR/,E DU COIN:
.. nDN r.0.75.m0
v - , 1 1 . 8n , , e . . Colcul de I'effort horizontal H nécessaire
60 60 pour faire monter la charge P (fi1. A9).
Force uive en cas d'arrêt btusqle en l'rneseconde
En négligeantle frottement entrc Ie guide et
P\' 900.. 1t.8 Itt piècecoulissanteA, iI faut, pourfaire monter
t2 ' I 0 9 0 h v a p v l \ u é ' a u c e n t r ed e p e r , u ' s t o n
*, g,8I . I
A sur Ie plan incliné, exerceruneJorce horizon-
Force Live ramenée à ]a (larc e tale
r : a: : r oso. 3# -82aahs. H,:Pts(1,+.p)
Ist.ur,r" 2,5.8.200 . 20.500ha.
D'autre part, Ie coin est appl\ui rur u,rc
surface horizontale por un effort P. Pour Fig.89
69
68

d,éplacerIe coin sw cette surface horizontale il faù exercerun effort CALCUL DE l'AssE^4BLAGE (Jig.90)
et au matage.
Ce calculsedéternineà Ia résrstance
H,: Ptgp
1) Colcul à la résistonce.
On connaît P, et il faut rechercher
L'eJJorttotol uouclraH : H' + H"
d, d,, d", h, h, et h,.
H:Ptg(9+q) + Pteq: Pltc(0 le) 1ts?) a) Calcul de LI ( traction)
1td.1 t
A lo desccnte,il JaucJroexerceruneforce horizontoleH' pour mointenir
D. (t)
I
f elfort résistantP. I
b) Calcul de { ( troction)
Pour éualuerH', iI suffirade remarquerque Ie mouvement étant I'inverse
deceluiconsidérë l'angleg changede senset deuient- ç, La relation
ci-dessus, tr.dl \
P:l;'-ed,lo
s'écriradonc -f

H':P[ts(9-ç)*tcq) __r
On -prenJ
4 6 , o ou ,6 Pour lenlr
compte de I'inégale répartition de la
Ilréverslbilité.
pressron,
si H' { 0.
Le corn serairréuersible
En ouLre,on prend e : 4t
d' iréversibilitës'ëcrir,'r
La condition
d'ori T,nç
tc(9-q)-tca<.0 'tt.t
t r.dl d? t C ctontr,
P |\ T, ' - j l (2)
'tl
tge2te(p-e)
Ê,galant (1) et (2), il uient
rd, tr.dl: - d|\ æo
Les ongles étant petits, on poura les confondre atec leur tongente, d'oit -
6:: |
jl -

4 \4 414
q>P-e et, après déueloppement,on houve :

d,: ^d

c) Calcul cled,.
On admet Ia méme pressionentre T
et M, d' oit.
Fig.90
L'ASSEMBLAGE PAR CLAVETTE TRANSVERSÂLE (d,- d,) e - ed,

Quand on désire réunir une tige cylindrique T à un moyeu M, on et d2: 2dl


ménage dans les deux pièces une mortaise dans laquelle s'engage une d) Calcul de h (flexion)
clavette C à champs arrondis (fig,90).
La clavette est considéréecomlne une pièce posarû sut deux apputs
La clavettejoue le rôle de coin. P3PIPd'Ieh'd,h!
Sa pente est de I'ordre de 2 à 5'Â ce qui lui confère le caractère d'irré- A*,,:r.4d,-i.4d,- 7= i i--a'-4 7
versibilité. d'oit
En effet, si tg I : 0,1; I - 60 et te 29 : 0'2 Pd, d,h, . l6P
et h:
4 4x6 " ^ Iv o
Comme on a tg I - 0,05, la condition tg p < tc 29 est bien assurée.
70

e) Calcul tle h, et h... RÉALISATION DU I)ES CLAVETTT']S (1i(. 92)


,, TIRAGE
"
)
O n a d o o t ch , - h" : h II est essentielque la clavette ,,tire" lorsqu'on la chasse,aussi làtrt-il
ménager des jeux dans les mortaises et obliger la tige T à poser sttr M.
2) Colcul qu motage. La pression est la même entre l.L clal)ette et .I et Nous donnons ci'après trois réalisations; les deu\ premières sollt à cnl-
boitement cylindrique et la dernière à emboitement conique.
entra Ia,clavette et ly,l. ElIe yaut

P P4P
nr", P udmrssibie ' l5 à 20 hg mn*
€ar d?,
, .d\

CAS D'EMPLOI
Ce mode d'assemblageest employé pour réunir deux tiees dans le
prolongement I'une de I'autre, mais il trouve une large appliiation pour
assemblerun excentrique sur sa tige, une tige de piston sur sa crosse.
En outre, Ie coin est utilisé sur les paliersà coussinets,les têtes et les t-ic 92,1 Fic.92b Fig.92c
pieds de bielle pour le rattrappagedu jeu (voir aux chapitres des bielles),
Utilisé égalementsur les étançonsmétalliques dans les mines.

Fig. 92a : L'enfoncement de T est limité dans le fond de Ia cavité..du


MOYENS D,EMPECHER LE DESSERRAGE rnanchon ]t4.
Comme les vis, les clavettes se desserrent spontanément sous l,effet
des chocs et des trépidations. Aussi faut-il empêcher le desserrage.On Fig. 92b : L'enfoncement de T est limité par un épaulement. (jeu à
y parvient de bon nombre de façonsdont les plus courantessont consiqnées fond de cavité)
ci-dessous:
Fig. 92c : L'enfoncement de T est Iimité par Ia conicité de l'emboitement
- Goupille extérieuresimple. Cette disposition ne permet
aucun regtage conique. Il faut ménager un jeu à fond de car,ité.
u l t é r i e u r( l i g . 9 l a ) .
- Clovette et contrc-clovette avec demi-trous sur
les faces inclinées
et permettant le placementd'une goupille avec réglageprécis (Êg. 9lb). APPL]CAT]ON.ST]RLES (JLA\ ETIE)^ 7.RANS\ERSALES
Remarquezque les facesAB et CD sont parallèleset qu,une embaseEF
Crlculez les dirnensions â don^er au claretaEe d'rne tig. d(rdnt sur'portet uî eJIort à.
est prévue dans la demi-clavettesupérieure. t r a c t i o n d c 1 0 t o n n e s/ n . 6 h ç t m n t ' ) .
- DitPotitif d rir ca ôout. Méme dispositif que ci-dessus,
mais réglage
et fixation par vis (fig. 9lc). Remarquez toujours le parallélisme des iaces SOLUTION
extérieuresdes clavettes.Cette fois, c'est la demi-clavette inférieure
ir ôoo ot ,^-
qui comporte une embase xy. Drr,r,.rrc
der,rrj.e
" d I l! to
^y'ra N J,14 6
44
Ren.ftenenr dt 60 nnt
3d ;05

,1,: 60 :
e: t) ltil

À l a n c h o nJ: , : 2 d ' : 2 : . . 6 0 - I20 ntm

.
t t J u t e u tL t r l e t t c h
lep I ano ruuntt
4 6 4 6'

2
Irig 9l.r Fig.9Iô !ig.9lc H o u t e u r s :l t , : ht .;h .. 65 mùt
7)

In./rnarson. lo^guew,tat eue. 12 , l0

120 + 10 : 1J0nnr

t) -
? '. CHAPITRE3
lm ;Oit rour n<nteLIe2
l-3-0i 0r :02
x: :2'6ûû ASSEMBLAGES MOBILES
5
t) p o u rr e ^ t .J c5 ' ,
Im: i00 I, ASSEMBLAGES TOURNÂNTS
Fig. 92d
130 ), 5
':- :6'5ùûl But : Ces assenblagespermettent la rotation d'une pièce par ràpport
ioo
à une autre, mais empêchent la translation axiale relative,
2,6.<x<6,5

Réofisotion:
Ce qui donnecontmegïanàehauteur
Nous parlerons en détail des paliers dans un chapitre ultérieur. Ce
II =- )05
"1rl.' que nous voulons montrer ici, ce sont les dispositifsutiliséspour empecl)er
le déplacement axial de la pièce tournante par rapport à la pièce fixe.
EXERCICE
Calcrle: k, di,nenstontd un lta'ztùe? t,anlL,e/solftunzssantdcL:\tigr: cvlildrique.rror.Dr*r
à un efJortde I 5.000hs I a : 6 hs]i.;r ).

Frg.93a Fig. 93b Fis.93c

Dispositif avec double col- Dispositif avec rondelle Dispositif avec plaque
let C et C' sur I'arbre. goupillée lvÎ. Cette dispo- d'arrit 6xée par vis ou
Cette disposition nécessite sition permet un support goujons. Il est recolnman-
un support en deux pièces en une seule pièce. Il est dé de faire supporter la
avec joint plan diamétral. recommandé de faire sup- charge axiale par )c sup,
porter l'effort axial par le port S, et non par la
coliet Cj et non par ià plaque P.
rondelle M.

Deux autres dispositifs


avec plaques d'arrèt sont
encore consignés frg. 94.
L'un (Êg. 94a) est rivé
(non démontable), l'autre
(69. 94b) est vissé. Un
ergot E oblige la rota-
tion de la plaque d'arrêt
(utilisé sur les boutons
Frg.94a Fig.94b de manivelle).
74 75

D a n . i l e s s r ' s t i m r s m \ i ( d n t q u e sp e u i r n p o r t a n l s . . n rencontre des Sur la pièce lèmelle, on plaçe une pièce d'rrsure appelée larclon tlLri
dispositifs à goupille tangente (frg. 95a), des vis à téton (Êg. 956), des permet le rattrapagede jeu. Cette dispositionest courantesur les machines-
écrous dans des logements appropriés (fig. 95c). outils et sur les étaux.

l@+ldR[m;
,7::-7 ,--1__ 4-- '--r {]t'r
Toléronces de fobricoaion:

Pour les assemblagesmécaniques précis, on usinera, avec la tolérance


H7 (femelle) - 96 (mâle). Pour I'ajustement queue d,aronde, on donnera
Fie.95,r Fig.95b Fig.95c
la cotation sur piges (voir cours ,,Métrologie,,).
Remarquezque les effcrrtsaxiaux ne sont supportés ni par les goupilles
ni les vis. Ces derniers ne sont utilisés que pour empêcher le déboite-
3. ASSEMBLAGES ,\ ROTULES
rnent.
Toléronces de fobricotion: H7 (lèmelle) f7 (màlc). 8ut : Ces assentblagespermettent une rotation en tous sens aurour
d'un point par la rotation relative d'une sphère mâle dans une cavité
z. ASSEMBLAGES GLISSANTS sphérique. Pratiquement, les termes ,,en tous sens" nécessitent une
But I Ces assemblagespermettent le mouvement de translation d'une restriction car l'amplitude du mouvement est limitée.
pièce A par rapport à une pièce B, mais empêchent le mouvement de
rotation. Réolirotion;

Réolirotion: Deux dispositions de montage sont possibles :


Ces assemblages se réalisentpar pièces !-rismatiquesmâles et femelles. o) par sertissage
(fig.98)
Toutes les sections prismatiques peuvent être utilisées. Nous avons La pièce femelle est
déjà montré le clavetage libre des moyeux sur les arbres et les arbres usinée cylindro-sphérique.
cannelés.(Ajustement cylindrique.) Après placement de la
Nous allons donner quelques autres dispositi[s assezbien utilisés. pièce mâle, un galet sertis- -
seur referme la partie cy-
o.) Ajuttement rectonguloire (fig. 96a, b)
lind rique.
F6'-t
-.r-:1--
tïl
tt't
Le mouvement n'est
possibleque pour une zone

rJ _lj fHt d'amplitude 2a. Fig.98

tq fiI-
Fig.96n Fig.96b b) par pièce femelleen deux partiesrappor-
b) Ajustementtrionguloire (frg. 97a,b) tées(frg. 99).
L'assemblagen'est possibleque si les pièces
ç=4 , _ l/,1\ A et B sont séparéespar un plan diamétral.
_r4r:--+ z \ I, De plus, l'introduction de B n'est possible
æ LY__l que si la pièce mâle ne présenteaucune saillie
supérieureà d.
Fig. 97a F i g . 997t)
Fig. 7t) La même remarques'imposepour I'intro-
duction de la pièceA.
Disons un mot sur l'ajustementqueue d'aronde (fig. 9?b). Retnarquez
que Ia pose s'effectuesur un seul plan mn et on ménage un jeu entre les Remorgue! Pour lestêtesde verins fig. 100),
deux autres plans pg. Fig.99 seule la demi-sphèresupérieurepeut être
exécutéeavec précision, et on peut usiner
la demi-sphère inférieure à un diamètre Quelques exemples de réalisation
a) En trdnttotion por rettort d lomer (âg. 103) : les ressorts à lames son
D'> D reliés au longeron par
l'intermédiaired'une ju-
mais avec une condition supplémentaire
melle a6n de permettre
D"<D aux lames de prendre
librement leur défor-
pour empêcher le déboitement. mation.
La sphère mâle est généralementdurcie Lors du déplacement
Fig. 100 par cémentation. de l'essieu A sur une
Toléronce de fabrication: H7 (femelle) - f? (mâle). verticale, le pivot mo-
bile M se déplace sur un arc de cercle de centre O et de rayon OM,
4. ASSEMBLAGES ÉLASTIQUES
But I Ces assemblagespermettent le déplacementd'une pièce mobile b) En tronttotion por rertort hélicoidot.
par rapport à une pièce frxe, autour d'une position d,équilibre.
Suspension indépendante Ressorts des butoirs
des voitures automobiles (Êg. loa) de chemin de fer (fig. 105)
Réqlisotionr
Les assemblages sont réalisé par interposition entre les pièces frxes cùs.01
|
et mobiles soit d'r.rn ressort, soit d'une matière à qrande élasiicite. *--@' n,,notta |'| I
/lf-.''-=-JJ I
Types de ressorts
F{æ"""
llt ,-filjl
\r "-ll
o) Resrorts de flexion : à lames (frg. 101a, b), spiral (frg. lOlc), héli-
coidal soumis à un couple (fig. lOld); ll
Fig. 104 Fig. 105

c) En rototion:
Fig. l0la l['.ttt/''. <--.-i I

Nw rl
È' , ?r$û1_-
Ressortsthermostatiques(frg. 106).
Une différence de température provoque
une variation de la longueur du ressort.
r.,4. rvro rrq.
F i s . lurc
l0lc Comme une extrémité du ressort est frxe,
F.ig.l0ld
la variation de longueur entraîne une rotation
b) Rersortt de torrion : barres de torsions (fig. l02rr), ressort hélicoidal de l'axe.
à une charge axiale (section ronde, carrée, rectangulaire) Un papillon ou tout autre dispositii
:?um1:
(Â9. 102 b et c). Fig. 106 entrainé par l'axe, modifie les caractéristiques
des machines aÊn de provoquer une variation
P de température de sens contraire à celle qui a provoqué ie mouvement de

>rl T ip départ.

ffi Ces ressorts sont construits en matériau à haut coefficient de dilatation


afin d'augmenter la sensibilité de l'appareil,

ffi Remarques :

Fig
kffi
02b Fig. l02c
1) Autant que possible, faites travailler les ressorts hélicoidaux en com-
pression plutôt qu'en traction. Cette disposition offre plus de sécurité
en cas de rupture du ressort.
78

2) Mécaniquement,on peut toujours remplacer un ressort par un contre-


poids.
Cette disposition offre plus de sécurité mais, par contre, elle est plus
encombranteque la disposition par ressorts.
On utilise le contrepoids de préférence au ressort pour les soupapes de
sùreté des chaudièreset pour les aiguillagesen voierie.
3) le calcul d€s ressorts à lames et des ressorts hélicoidaux est effectué
dans le cours de ,,Résistancedes Matériaux". Il n'est pas nécessaire
de le faire fisurer dans les Drésentes notes. DEUXIÈME PARTIE

Organes de ttansmission
du mouvement circulaire

LES COURROIESPLATES
LES COURROIESTRAPÉ,ZOÏDALES
LES CÂBLES
LES CHAiNES
LES ROUES A FRICTION
LES ENGRENAGES
LES VIS SANS FIN_ROUESTANGENTES
VARIATEURSET BOiTES DE VITESSES
CH,\PITRE PREMIER

TRANSMISSION PAR COURROIES PLATES

A. - Les courroies
REMARQUE P R É LI MINAIR E

CONDITION DE NON GLISSEMENT D'UN LIEN FLEXIBLE


Considérons un cylindre fixe (immobilisé
en rotation) sur la surface latérale duquel
nous enroulons un lien flexible (courroie,
câble, ianière.,.). L'angle au centre corres-
pondant à l'arc embrassé par le lien est
désigné par a (fig. l07a).
A l'extrémité A du lien, nous suspendons
une charge t. Pour soulever cette charge,
en faisant glisser le lien, nous devons
exercer à I'extrémité B un effort T supérieur Fig. l07a
à t puisque nous devons vaincre le frottement
du lien sur la poulie.
Afin' de mettre en lumière I'effet du
frottement, imaginons (fig. 107b) une très
petite portion du lien définie par l'angle
au centre Â.
Cette fraction de lien est soumise à deux
efforts t'et T'dont la résultante P, obtenue
Fig. lO?b
par la règle du parallélogramme, applique le
lien sur le cylindre.
Cet effort P, que nous pouvons admettre normal à la surface latérale
du cylindre en raison de la petite différence entre t'et T', engendre une
force de frottement /P s'opposant au mouvement du lien et nous pouvons
écrire la relation approximative

T':t'*fP
et, par extension
'T. - r L s f P

On conçoit aisément que T dépendra de la charge suspendue t, du


coefficient de frottement / et de I'angle embrasséa,
DJs calculs, basés sur les mathématiquessupérieureset contrôlés par
l'expérimentation, ont donné comme relation entre T, t, / et c. au ûrorrrent
du glissernent du lien :
T : 2 , 7 l 8 I ". t (l)
u2 8]

Nous admettrons cette relation sans démonstration, mtis nous allons En pratiquc, on satisfait à cctte condition en écrivant
attirer l'attention sur la signiÊcationdes différents termes €t sur son sens T
physrque. : 0,8
t "ro

Si gnificotion des têrmes: offrant une sécurité de 20 )i,.

T et t sont les efforts de traction dans les brins;


CÂLCUL DE ei"
direction :celle des brins, c'est-à-dire tangents au cylindre en
L'expression e/o est une expression exponentielle qui se calcule par
xeteny logarithmes.
sens : vers l'extrémité de chaque brin; Exemple:
intensité : en kg. J : 0,25, æ : 3 rad
2,718:c'est la base des logarithmes népériens qu'on désigne universelle- On écrit :
ment par la notation e (nombre abstrait) x :2,'718025'<1

coefÊcientde frottement du lien sur le cylindre; x :2,7180'75


f :
(, .. angle embrassépar le lien sur le cylindre, s'exprime en radians. On prend le logarithmedes 2 membres
n
R a p p e l o n sq u e r 2 r ^ , ' ( r r é ( a n t l ' , r n q l ec n J e g r e s ) . I o g x : 0 , 7 5l o g 2 , 7 t 8
JbU
Iog x : 0,75>.0,435
La relation(l) s'écrit plus généralement
log x : o,326
-f
,'-l "'" rl
le nombrex dont le log vaut 0,326.Les tablesdonnent :
On recherche
et c'est sotrs cette forme que nous conseillonsde la retenir.
x : 2,12. D'oi el" : 2,12.

Sens physigue. On peut toutefois éviter le calcul


Nous avons dit qu'à I'instant oir Ie glissen.rentdu licn se produit, logarithmique en faisant usage d'aba-
ques dont nous donnons un exemple
la relation entre les éléments est
ci-contre (fig. 108) dans lequel les
-l :
el" 't angles sont indiqués en degrés.
Reprenons ['applicatiolt numérique
Pour faire monter la charge il faudra exercer un effort T délini par
précédente:
'l
> er".t
a:3rad:1720
Si, au contraire,on ne désirepas qu'il v ait glissement,il faudra exercer,
f : 0,25
à I'extrémité libre, un effort T qui sera bien entendu régi par
(entre Ies courbes 0,23 et 0,28)
T < e/".t
ou bren Cet état est déÂni par le point M
qui donne
T
-
"1 etd e J ": 2,1
t

résultat confornrc à celui trouv.i ci-


C'est la condition de non glissernent des liens flexibles. dessus. Fig. 108
84 85

CALCUL DE T ET t €t
Nous avons considéré précédemment le cylindre lixe, mais nous pouvons
F
le considérer en rotation en lui adjoignant un couple résistant comme le 0,8 e/a- I
montre la figure 109. 0.8 F .e-r"
L'explication est la sui- D'oir T:
vante : O,8et" - L
Une charge F, connue,
A tilre de vérification
est suspendue à I'extrémité
d'une chaine.
RELATION CINÉ,MÂTIQUE DANS LÂ TRANSMISSION
Cette chaîne est enroulée
PAR COURROIE
sur un cylindre auquel elle
Cette relation a été établie en mécanique générale, rnais nous la repre-
est frxée par une attache C.
noDs succinctement,
La charge F agit tangen-
Théoriquement, un point A (fig. ll0) de la jante de la pouiie O, un
tiellement au tambour.
point B de la jante de la poulie O' et un point M de Ia courroie ont la
On désire, en fait, empê-
même vitesse linéaire V.
Fig. 109 cher la descente de F en
rDN
agissant sur une lanière en- v^--:v
roulée sur le tambour suivant un angle e. Pour ce, il faut exercer aux 60
ext!émités de la lanière des efforts T et t. urD'N'
L'équation de moments autour de O donne :
v.: _: v
60
- F.r - t.r * Tr : 0 tDN rD'N'
D'ou
sort 60 60
T-t: F (1)
et (théorique)

Si on impose la condition de non glisserr,ent des liens flexibles, Le produit du diamètre d'une poulie par sa vitesse de rotatron est
écrira si Ia sécurité est de 20 lo égal au produit du diamètre de I'autre poulie par sa propre vitesse de
rotation.
II ne faut pas perdre de vue que la petite poulie tourne le plus vite
(2)
et que la grande poulie tourne le moins vite,
En réalité, I'adhérencen'est pas parfaite et il y a glissement,c'est-à-dire
que la vitesse de rotation de la poulie menée n'est pas égale à la valeur
Les secondsmembres des relations(1) et (2) sont cannus. Nous avons DN
donc à notre disposition les deux équations théorique *' : mais lui est inférieure de 4 à 5 o/".
-
T-t: F ( 1 ) ( c o n d i t i o nd ' é q u i l i b r e ) Pour remédier au glissernent, on peut soit augmenter de 4 à 5 o/o le
'1-
diamètre de la poulie menante, soit diminuer de 4 à 5 o/o le diamètre
- :0,8et" (2) (condition de non glissement)
de la poulie menée.
t
pour nous permettre de calculerles deux inconnuesT et t. PRINCIPE DE LA TRANSMISSION PÂR COURROIE
L'équation (2) donne La transmission par courroie est basée sur
T : 0,8 t. et" .,<!'---7\ I'adhércncequi se développe entre courroie et
-lr_'p L -._I _-o I poulies à Ia faveur d'un effort initial de pose To
dans (l), T par 0,8ter", il viendra
^X/r--.-\:-/
Remplaçons, (fig. lll).
0,8ù.et"-t:F Au reposdonc, Ies deux brins sont également
t (0,8.et'- l) : F Fin I I t'*"t" tendus avec une force T,.
86
87
en.marche,on appliqueI'efforttangentielF (fig. ll2), qu,il
.^..1 li,-*"
laut tarre monte! en appliquant un couple à la poulie CALCUL DE LA SECTION DE LA COURROIE
motnce. La courroie est une pièce prismatique sollicitée par un effort de
Il s'en suit : une surcharge
traction T. Sa section se calcule à la résistancedes matériaux
dans le brin conducteur qui
est alors soumis à une tlaction T
S : - (o" - taux de travail admissible en kg,cm')
T>T, trd

et une décharge dans le brin Comme on connait T et 6d, on en déduit S (en cm.).
conduit qui est alors sôumis Toutefois, pour les grandes vitesses,il faut tenir compte d,un effort
_
à une traction de traction supplémentairedir à la force centrifuge lors du passage
de la
courroie sur les poulies.
r<T,
f (tttotl E! .6ista!*J
La fatigue générée dans !a courroie due à cette force celtrifuge vaut
Comme I'allongement du
p
Fig. 2 brin conducteur est égal au o' : - vt
raccourcissement du brin con- F
duit, on en déduit, d'après la loi de Hooke que la surcharge avec
dans le brin
conducteur est égale à la décharge dans le brin conduit d'oir p : poids spécilique de la courroie : I kg/dm, : 1.000 kg/6r

T-T,:T,-t g : accélérationde la chute des corps : 9,81 m,/sec?


et, de là
^1 V vitcsse linéaire cn m scc
+ t:2-1"
L000
d'ou : V! : 100V, kg m,
et "' 9pl
2 pour avoir o' en kg,/cm', il faut diviser 100 V, par 10.000
Pour pouvoir assurer Ia transmission, il faudra, o orr
au r€pos, sou_
mettre la courroie à une traction initiale de pose égale la
à ioyenne , l
arithmétique des efforts générés dans les brins pJndant âvec o' sn kg'/6mr
la période == - V' I
de travail. "'
_lol I v en m,/sec
DÉTERMINATION DE T ET Ainsi, si o, : 30 kg/cml et si V : 20 n.r,/sec,
nous aqronsun supplément
I -
de tension sur I'arc BC qui vaudra
Deux conditions déterminent T et t. _l | | r
I 400
T- t : (condition d,équilibre) ,s'- -:- V. - :4kgcm.
F (t) 100 100
T
0 , 8 e , d ( c o n d i t i o nd e n r ' n g l i s s c r n e n t ) Nous admettrons donc entre A et B (ou
12)
t il n'y a pirs de force centrifuge) une tension
Nous avons resolu ce système ci-avant et avons llouve de
Fig l 13
30 -- 4 - 26 kglcm.
_ 0 , 8F . e r " F de façon que la tension lors de l'incurvation soit égaleà 26 4.: 30
+ kg.,cm,
0,8 ef" I 0,8 s.fc- | qui est la tension admissible o".
Si on pose
Donc, pour déterminer la section, nous ne pourrôns donc plus tabler
n : O,8eJ", sur un taux de travail oo, mais sur 6a-6t et nous écrirons
on tlre
m.F irl
T:_ett -.1
m -- I m- I tfd 6
88 89

La section de la courroie est donc égale à I'effort dans le brin tendu divisé ANGLES EMBRASSÛS
par le taux de travail admissible diminué d'une quantité provenant de
Courroiesouvertes(fig. ll4a) Courroiescroisées(hq. ll4b)
l'effet de la force centrifuge.
En d'autres termes, nous tablerons sur une résistance frctive qr.ri sera
la différence entre la tension admissible et 0,01 V,.
Lorsqu'on aura déterminé S, on se frxera une épaisseurnormale et on
déduira la largeur.
Notons qu'il ne faut pas exagérerl'épaisseur d'une courroie, car elle
perd alors de sa flexibilité et le rendement de la transmission diminue.

Nous donnons ci-après quelques valeurs caractéristiques pour le calcul Fig. I l4.r Frg. I l4ir
des courroies.
Dans le triangle rectangleO'AO, Dans Ie tri.rnglcrcctangleO'AO,
VALEURS DE o" POUR
COURROIES USUELLES on tire on tirc
I q
En générat on adopte o. : _- de la charge de rupture.
1U OA .: OO'.cos OA = OO' cos I
2 2
C u i r ( b o r r n eq u a l i t é ) . o.:30 à 35 kg/cm, a OA R -R' p RiR',
cos - =: --
Coton 22à25 t ôr_\' F 2E
Caoutchouc. 35à40 d'ou - et cr d'oir t, * ,
Balata 30à35 2
On en déduit
Poils de chameau 22à25
e:360o -P

VALEURS DE / f f mov.
Remorgues:
Cuir sec sur fonte (courroie neuve) . . 0 , 1 5à 0 , 2 0 , 1 8
a) L'angle embrasséqu'on recherche est le plus petit des deux angles
Cuir gras sur fonte (courroie usagée) . 0 , 2 6à 0 , 3 0,28
embrassés,car si l'adhérence est réaliséesur le petit arc, a fortiori le
Cuir sur acier . 0,25 à 0,3 0,28 sera-t elle sur le grand arc. Dans Ie cas d'une courroie ouverte, le plus
petit angle est intercepté sur la petite poulie. Dars le cas d'une courroie
Cuir sur bois . 0 , 3 0à 0 , 4 0,35
croisée,les deux angles d'embrassementsont les mémes. Il suftt donc
Coton sur fonte ou acier. . 0 , 2 0à 0 , 2 5 0 , 2 3 dans tous les cas de rllesurer æ sur la petite poulie.
Chanvrc sur fonte ou acier. . 0 , 2 0à 0 , 2 5 0 , 2 3 b) On pourrait déterminer ct en faisant un tracé à grande échelle et en
Poils de chameau sur fonte ou cuir. . 0,20 à 0,25 0,23 recherchantI'angle au rapporteur.
Balata sur fonte ou acier. . 0,25 à 0,30 0,28
VITESSES DES COURROIES ET DIAMÈTRES DES
Caoutchouc sur fonte ou acier . 0,50 0,50
POULIES
L'abaque donnant les valeurs de et" (frg. 108) a été construit avec les Une grande vitesse de courroie conduit à un petit effort tangentiel
/ moy. du tableau ci-dessus. d'oir petite section pour la courroie (avantage).Par contre, une grande
vitesse de courroie conduit à des poulies de grands diamètres (inconvé-
DISTANCE D'AXE EN AXE nrent).
Une petite vitessede courroie conduit à de petits diamètres de poulies
si les f' sont égaux : E : 3D (avantage) mais offre, par contre, des courroies de forte section, peu flexibles
si les ry' s<lnt inégaux : E : 2 (D I D') donc mauvais rendement (inconvénrent).
s0 9l

C'est I'expériencequi a résolu ce dilemme en adoptant CALCUL DES LONGUEURS


V : 15 m/sec pour transmissionsauxiliaires Courroie ouverte Courtoie <roitée
V: l5 à 30 m,/secpour transmissir,nsprincipales.
On adopte gJénéralement V:20 m/sec. L - arc AB :, arç ÇP | 2BC L: a r cA B I a r c C D I 2 B C
Quand on aura déternrinéles diamètres des poulies en tablant sur les orc AB : tR' - 2çR' a r cA B : t R'* 2pR'
valeurs de V définies ci-dessus,il y aura lieu de vérifier si les diamùtres
trouvés 2BC : 2E cosg 2BC : 2E cosrp
60v 60v arc CD -- t R 1. 2?R arc CD : ;tR -f 2pR'
zN -Nt'
l: nR''-29R' I2Ecosp *rR*2çR L:rR'I 2 ç R 'l ' 2 E c o s , 9 l . " R | 2 q R
ne sont pas trop petits afin cl'éviter une trop grandefatigue des courrotes.
: r(R i R') * 2<l(R- R') ! 2E cosp : r(R t R') | 2ç (R I R') I 2Ecos,p
Les diamètres minima se déduisent de la relation
OO'F donne
Le trianglerectongle OO'F donne
Le trianglerectangle
n /ù' p-p'
R IR'
L E
D == dian-rètreen m; N.u : puissaltceen CV;
N : vitesse de rotation en t,/min.
. | .p - R '-, J
r . | ,R F.R'\'
É,PAISSEURDES CoURROIES c o s p -y ' t - s n ' e ^lt (.'u corg Vl sin,c -"/i
E-l
\ \
Voir documentation sur les courrores. d'oil d'où
Pour le cuir, on adopte généralement les épaisseursen fonction du
L : r(Rr R')+2ç(R- R')+
-
L:z(R rR')+2lo(R+R')*
diamètre de la petite poulie pour uûe raison de flexibilité.
/'- rR- R'\' / rH +'R'r.
PourD:200 300 400 500 t.500 2E^,11-( = 2Elt_\_E
D / )
e: 3,5 4 4,5 5
l0a qri esr ia lgngueur exdcte. qui est la longueur exocte.

LONGUEUR DES COURROIES (auec A ert rodians) (aucc p en radians)


Courroie ouverte (lig. ll5a) Courroie croisée rÊg. ll5b)
Simplif icorion Simplilicotion
Comme g est petit, on le conJondauec son Commeg est petit, an Ie confond auec son
slnu5. sinus.
R- R' R+R'
9 : s i n! t - r,
P:sin9: E

De plrLs,on odmet que De plus, on admt'.tque

Fie. I l5l, / ,R-- R'ri 1


tR R'\' / ,R rR',' 1,R, R'r'
Fiq. I l5o
J' ( I - t\-u I J'-( E l-1-zl-e )
(R- R',). (R r R',), r )
L:?!(R+R')+-E i 2E L r{R I R') | ^' 2E
r. d'où, aprèscalculs, d'où, après calculs
Il y a lieu de prévoir un supplément de longue'.rrpour permettre la (R - {R + R',)'
réalisationdu jcrint. t ';c(R * R') 1t'' :R',).
:' +28. L t(R. R') 2E
E "4
Les élèves des éc<desiodustrielles admettront sans ddrnonstratiôn
les relationsci-dessus.Quant aux élèvesd'écolessupérieures,jls trouveront longueùr o|Prochêe mais vfftsamment IonluLut oPprochée rnais sufftamment
c i a p r è sl a d i m , ' n s t r l t i , , n J e s r e l a t i , , n s . exa|cle. exdcte.
92 91 -
^PPLICATTONNUMÉRrQUI (ns. I 16)
O) Élémen1i mécaniques
Un moteur électrique de 50 CV tournaj)r à 720 t,hin attaqLre
un compresseur ctevant La courroie étaDt une pièce soumise à traction, sa section se cléduir de la rcrarrcn
tourner ; ,30 p:. Irnrermcd,aùe d une courroie en cLrir.
l'-i' " 1 l:
r/n ocmdfir. d{ (hrtlre! t.s carac(r!r\(iquesdt Ia transmissron T
Comme aucun renseignement n,est imposé, on tablera sur :
une vrtesse de cDurroie V : l8 rn/scc
* un cocf. de frotlen)ent : O,2B
f itô : tcnsion statique admissible - ef{et dc la force cenrriiuge
- un glisscment
el : 4 ",., lr
- une fatigue admissiblc o. : 32 kgicmr - . t2-'-.18t,
t2 _'-v! 32. 3 _29rtcm'
unc d)stanced'a\e en axc E : 2 (D -! D) 100 100

T : effort clans brin tendu. Il se déduir dcs deux con,lirions


-f '-t:
F (aquilibre) (l)

0,r"" rnonqt,\(menr) (2'l


]
C.alculons les seconds membres des €quations (l) et (2)

Effort tanqentiel

?5 Ncv 75 )<50
_:2l?ke
Fig I l6
^vec sdcurité 25 ,;
(o) Éléments géornétriques F - 217 t1,25 - 270ke
Calcu I du diamètre des Clalcul de e.rq
6- :0 v 60x18 L'abaque (69. 108) donne rx)ur t: 0,28 et d .= t6'o, eJ' : 2,2.
l'oulre mena:1tc j D : : 0,477m Calculonsle par logarithmes
nN' 3,14r'.720
60v 60x18
l ' o u l r er n c n i e D =-: - 2,645 m log ,( : /a log e avec f : 0,28
xN 3,11/ 130 r60
a:-xVr:2,8ad
^vec les diamètres rrouvés ci_d.ss,rs, la-po lie menle ne toL,rncrart
pàs à l3O t/nin
en raison du glissement. pour lui confercr lio t,m,n. ir f""J."
,J.;;;;;;;e " e : 2,718
d c l a p o u h e m o r , i c e u n d i a m l r r c s u p e n e L , r; 0 . 4 7 2 n ù r " ' o,ametre
o;i ;;,"à;; : 0,28r2,8 log2,7t8
",

:#=o,r-
o.*, : 0,28t2,8x0,41i : 0,341
Recherchons maintenant le nombre x dont le logarithme vaut 0,341. Les tabl€s.donnent

Axe e n a x e : E : 2 ( D r D ' ) : 2 ( 2 , 6 4 5+ 0 , 5 ): 6 , 2 9n x : 2,rg5


^nsl€ e m b r a s s é ( s u rl a p e t i t ep o u l i e |) (rÉsultat conF,rrme à celui trouvé par usage de I'abaque.)

Le trianglehachurédonne Les équations donneront

cRR. 1.3225- 0,250 (T t:270 (l)


:0,17t 1T
2 E 6,29 | , : o'\xz'z : 1'75 I : l, /)r (2)
D'oi,-:80oetr:1600 Reportons(2) dans(l)
2
-- -. : 160r,.
)7^
Longueur courroie : 1,75t-t-270;, 0,75r : 270: r
0.75
/p E '\t
L--r(R +R') f 2E+
T : 1,75x 360 : 630kg
E
0 250)'
:n +0,250)+ 216,29+ I'3225
(1,3225 Section courroie :
6,29
: l?,?01m r : : 22 cm,: 2 2oorwn'
#
94 95

Adq)tons ,,nc courroir dculnr Ji!.aisscrrr 8 nùn (2t4 mm).


La largeur var:tlra
2.2û Ohargc de ruy,turc,lc220;250 kqicm'.
l:--:280mm
8
c) Courro;es en balala
T+r 3 6 0+ 6 ? , 0
Tcnsion de pose: T": : 495 kg. NIatériau:
Toiles de coton extrà-forres enduites dc gomme de balara pure.
(Bàlata : mariùrû gommeus€ provenant de la sève d'arbres du Brésil.)
DOCUMENTATION S exécutent en 3, 4, 5 ou 6 plis.
Résistancc à la traction : 300 à 400 kg/cm'.
. a) Courroies en cuit
I\,1atériau: Âvântagcs:
Proviennent du tannÂge des peaux de beufs ou de vaches (crouoons). Comrn.'pour le coton. s'obtiennent en toutes les dnnensions.
Lonqueur maximum : 1,5 m; g>ur de plus grandes lc,nsueurs, coller ou coudre des bandes Résislcnt aux acides et aux alcalis.

Superposition des bandes par couture pour augmenter l'épaisseur. lnconvénients:


S'allongent sous l'action de la chaleur.
Dimensions courantes Ne résistent pas aux fourches d'embrayages.
C.ourroLx simplcs : épaisseur 4 à 5 mm; larseur de 20 à 400 mm.
Courroics doubles : épaisse,,r 8 à I0 rnm; lnrgeur dè 60 à 500 mm. Les courroies en caoutchouc
Courroies triples répaisstrrr 12 à 15 mm.
Ntatc!iau:
Avantages: Crmmc les courroies en balata, elles sont constituées par des toiles de coton extra
S o u p l e s e t r é s i s t a n r L sà l a t r a c t i o n . fortes et de très haute résistancc, mais dans ce cas, les plis sont enduits de caoutchouc
Résrstantes à I'usurr (utilisâtion pôu. débrayages à fourches). v u l c a n i s e . E l L e ss ' e x t l c û t è n t€ n 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 o L r 9 f l i s d a n s l c s l a r g e u r s c o u r a  t e s .

Défâutsl ^vantages:
N-e résistent ni à I'humidité, ni à la chaleur, ni aLrx acides. S'exécutent en toûtes d;'nensrons.
Résist€nt à I'humidité. LongL'eur invariable avec I'étât hyarométrique.
Résistance à la traction: Elles son! tout indiquées cornnre transporteur €n manutention mécanique.
Charse de nrpturc (Lè 300 à 400 kglcmr suivant les qualités.
Inconvénients:
Renseigncrntnts pratiques : Ne résistent pas à la chaleur, ni à l'action des huiles, ni arrx fourches d'embrayage.
- Plâcer le côté porls (poli) sur la jante a6n d'augrnenter I'adhérence et d'éviter la forma_
tron d(r gerçures.
-- e) Courroies en poils de charneau
Au dÉbut de la mise en service les coLrrroies s'allong€nt forrement. Cet arrongemenr
Courroies en lain. de chameau avec trame de coton.
. nuit à son bon fonctionnement et doit êtr€ corrigé.

Fntr.tre rr Jcr courrores ,\vânraccs;


en cuir:
Les courroies en cuir doivent ètrc préservées dcs poussières ct des proiections d,huile. I)euvent s'obtcni. en toutcs dimeôsions, et surtout sans lrn, sont souples, rêsistantes'
élastiques (toutes dcsisnées pour lcs efforts variaL,les).
llour les nettoycr, on utilise un chiffon imprégné d'une soh'tion érendue de soude,
p u i s o n e n d u i t l â f a c e e x t é r i e u r e d e l a c o u r r o r e c l e g r a r s s ed c h c L r f s r p o s s i b l e à c h a u d . Faible allongement.
Crtt€ opérarion cst à conseillerune fois par an ll fatrt érrter Iutitrs;rron cr€maueres R.nistenr a la .h.lcur, a II,umiJit,, aux pou..'itre,.
rÉsincurcs (colophane, par exemplc) ausmentant I adhcrcnce, car elles provoquent rapide-
ment des crevasses. J) Courroies mélalliques
C.nstituées par une orr plusieurs bandes en acier au charbon.le bois, trempé et laminé
b) Les courroi€s en coton à frold. (La scie à ruban €n est une belle illustration.)
l\{atériau:
^vantae€s:
Toilcs tissées de coton. C,es toiles dont l'épaisseur est de 1,25 mm sont superposée!,
c o u s l r e se L i m p r é c n é e s d ' h u i l e d e l i n o u d e g o u d r ô n v é g é r a l . Absence d'alloneenrt'nt à la châleur et à t'hunlidité.
Farble encornl,rrment.
Dimensions courantes: I>cut supporter dc srandes vitesses : 60 à 100 m/sec.
L'épaisscur dépend du nombre de plis (4, 6, 8 ou l0 plis). I nconvé ûie nts:
Largeurs courantes.
Jonction délicate.
Â1'antages: Nécdssitent I'emploi de poulies de erands diamètres.
E l l c s n ' o n t . j a m a r sc c ' n n u u n q r a n d s u c c . \ s .
Coùt.nl. mohs cher que les courroies en cuir Èr s'exécutent en plus grande longueur.

Inconvénients: g) Courroies en nylon


Scnsibles aLrx conditions atmosphériques. Elles s'allongent €t se raccourcissent suivanr D'usaee réccnt. Ame en nyl<,n (résistance) €ntre deux minces bandes de cuir
l'ctat hygromitrique (rendement variable). (adhtr.ncO.
(r6
97-
ASSEITTBLAGES D D S C O U R R O I E S 19 POrJLrEii EN FONTE ( f r g l. r 8 )
a) Por collage. de poisson;peroretl'ernploid'en-
Collespéciale
rouleurs. CÂLCUL DES PROPORTIONS

b) Por ogrofes. hsffi


WW
FE
II

F i g .l l 8
LF

Fis l l T a Fis. I l7ô On donne : l'alésage: d (provenant du calcul d'arbre)


Agralè à barettes. Agrafe à double té. le diamètre extérieur D (provenant du calcul cinématique)
l'effort tangentiel à la jante (provenant du calcul dynamique).
On demande de rechercher les dimensions de Ia poulie.

Moyeu:alésage:d
diamètre extérieur : d' : l,8d à 2d
longueur:L:1,2à1,5d
Fig. I l7c Fis. I l7J
Nombre de 6ros: On a recours à la formule de Bach :
Agrafe Bristol. Agrafe Clipper à charnière. t,-
La charnière est une barette n:-!D
en cuir de porc. 7
avec D: diamètre extérieur en mm
Si n > 6, le nombre de bras sera pair
c) Por coulure.
Si n < 3, on utilisera un voile (avec ou sans nervures).

Forme des brqs : section elliptique décroissante.


Fig. I l7e Fig. llff Dimensions de la jante:3/4 dimensions au moyeu.
Si on appelle a et b les axes de l'ellipse, au moyeu, et 4'et b'les axes
de l'ellipse à la jante, on aura
Tous ces types d'assemblages permettent de régler la longueur des
courroies sans utilisation de rails tendeurs ou de galets tendeurs. a' : 0,75a et b' : 0,?5b

De plus, on a coutume d'adopter le petit axe de l'ellipse égal aux 4/10


du grand axe, Donc
B. - Poulies pour courroies plates b : 0,4a

Le module d'inertie vaudra pour l'ellipse du moyeu


On distingue trois types de poulies pour courroies plates : les poulies
en fonte, les poulies en acicr et les poulies en bois, Nous porterons parti- I
: O , t [ r ' a 1: 0 , 1 Y ' 0 ' 4 a a z : 0 , 0 4a 3
culièrement tr()tre attention sur les poulics !'n fonte. t
98
Dimensiont det bros. 99
.:.lngt" que les bras sont errcastrés vÊRIF,cAT,oNDE L,ÉPA,ssET
. 9n dans le moyeu, libres à la LA IANTE (pouliesimportantcs)
,_i:..:::,."",nt"parI'effort rangenrier
F. o" ;;;;,
oras reprend sa part d'effort a) Fatigue
à ro ftexion.rrr.'l],'
";;i;i,,fu".n"ou"
et que la tension admissible
est 1,5 kg/mm!. pour la fonte
I La courroie exerce s11rIa jante unep,ression
qui uarie d.e
M o m e r r frl é c h i s s a n- _, t . '
IT\
d' 2Fer"
- -D- .2F
n2 I,mN a phin:
I Dl
\{oment résistant : auec F : effort tangentiel en hg
; o : 0,04.as;
V D et b : diamètre et largeur d.ela courroieen
I m
O , o 4 t t , o . . =P - a ' p - pressionen kgf6z
d'oiron déduitd et, partant,1", que p^* sefait sentir entre d.eux
ur,rl, di.i"n.iorr. : b, a,, b,. a^ ..?:_t-io:on
une poutre pos.éesur deux appuis (res
braset on assimill Ia jante
brcs) er soumiseà t,o"tio, àli-rr"
Dimensionsde lo jonte. (fig. unvormément répartie p,^^, sur Loutesa
f19) longueur. "horg"
L o r g e u r :b : 1 , 0 5 1+ 2 0 m _
" . . . . . . ( l - l a r g e u rc o u r r o r e ) .
r.
EPAtSSeUt:

D
. - - -t )mn
t00
i
ry!' ;1d;n;::' ffj::jï.#:ï:"'#;:1,"ïiï";
Cette valeur n'est vraie r

311
uexrôn et à la force centrifr-rge
fuo;, ptu, toirr;.
-'
il
I

Bomboge:
e

n:lj^y!
43
Fig. 121

'-'"
a,l,avantagede remédieraux défauts Longueur AB : : L
l" malntenant
en Ii:l*" d,insta.llation n
la courroie de la
poutie motricc. "*jtJ"tJ"lors rotation seule la Charge sollicitantAB :
,,u;;;;;; e : p_"* xlxl
DéPouilte:donnéeempiriquemenr Moment fléchissantmax. :
par

, _ + ob
,a.-9"\
-t,
g
D'où Ia fotigue à la flexron

_M,, -- e.L V I b.e,


" I a .uecV: -6-
I
V
fibre tcndue qui doitêtreconsidérée,
nousmontrerons
,,-f,';;:.^ pourquoi
Fig. 120
Fotigueà lo force cent fuge:
;, On,emplace parfois Je bombage
oombage cylind ro_conique. Il est spherique par un
"^j..-ortu: prus I.rctteJ exécuter.
Les relationsexaminéesci dessuspou.r o - |Yl pn,^'
restent appiicables.euant aux out.""
l. dimension.,iment du bombage c - "n
di.,,".,"io,,., ;;;;.';;0" " avec à : poidsspécifiqueen hglps
V : uitessetangentielleen mfsec.
100 l0t

POULIES Â DOUBLES RANGÉES DE BRAS


, : llj":
Pour oroiro en hglmm', nousécri.Tons
" '" é Ne sont utilisées que si b ) 300 mm.
Cettetensîonestde Ia troction.
POULIES EN DEUX PIÈCES
Fqtigre totor€: a: a ( Jlexion)! o (Jorcecen*ifuge).
Elles sont utilisées soit pour des opérations de transport quand D > 3 m,
Cettetensiondoit être inférieureà 1,5 hglmn, pour Ia fonte. soit d'après les exigences des conditions locales (placement sur un arbre
coudé - arbre à 2 collets...).
TRACÉ, DES BRAS Deux types sont utilisés : Ie joint entre les bras (fig. 123)s1 ls jqing jxn5
le bras (fig. 124): le premier type est d'exécution plus facile et est moins
a) Bros rodiol: ne présenteaucune dif6culté.
lourd, tandis que le deuxième type assure une rigidité plus grande.
b) Bror <ourbes:(frg. 122): mêmesdimensionsdesellipsesque ci-dessus. Le joint peut être ajusté ou craquelé, avec une préférence pour ce dernier
Tracer les divisions et porter : AB : grand axe ellipse du moyeu, qui assure un meilleur assemblage au point de vue centrage et rigidité.
Tracer ccf (O; r : 0,57R)
+ I centre de I'arc MN (axe du bras).
Tracer cy' (M; r : 0,57R)
Porter CD : grand axe ellipse de la.jante.
Tracer les médiatrices de AC et BD qui coupent la ci,rconference
àes
centres en 2 et 3 (centres de courbures des bras).

r tg- Lzt Fis r24

APPLICATION NUMÉRIQUE
Caractéristiquesde la poulie dont on rechercheles dimensions :
Diamètreeytérieur:2m
Viresse de rôtâtion : 250 t/min
Puissance: 125 CV
Fig. 122 Largeur courroie : 240 mrn
Diamètre de I'arbre r 100 mm
Tracez Ia porrlie avec bras droits (fig. 125).
Les bras courbes sont de construction périmée. Nous ne les signalons
que pour mémolre.
SOLUTION

Nombrc dc bras : n - - r/O -: y'Z.Un -- t,lS soit 6bras.


POIDS DES POULIES EN FONTE 77
Le poids des poulies se détermine par la rêlation empirique suivante : Moyeu : d : 100 rûrn; d' : 1,8 x 100 : 180 mm
l a r g e r r:r l , 5 x l 0 0 : 1 5 0 rnm.
Jante : largeur : ô : 1,05i * 20 mm : 272 æit 270 nm
b D 1.r[
P _ (poids approximatif) r/ rso r ræ
b o m b- a3 g4 e-.- - à - - . 4 à 1
200 À d o p r o n3sm m
D 2.000
é-p a i s s e- u r 13 .-_^ +3:23m'r:
Penkg,betDencm. " : - - 100 100
b 210
Pour poulies en deux pièces, ajouter l0 à 15 ô/o. d.pouille p --
ilo 40
7mm.
t02 l0l
Calcul du brag :
29 LES POULIES EN ACIER (fig.126)
125.75\60
-
Ltlort tangentrel - -
I.
3,t4x2 x250
360 kc Moyeu en fonte ou acier coulé. - Jante en tôles cintrées.
avec sécurité Rayons en acier doux.
F : 3 6 0 x t , 2 5: 4 5 0k g
450
':: CONSTRUCTION
Effort oar bras :75 kp
ô Une extrémité des rayons est 6letée et vissée dans des trous taraudés
2 {rx)-r80
- -"- répartis sur Ie moyeu, L'autre extrémité s'engage dans des trous fraisés
Momentfléchissanr| 15 ---::: 68.000kgmnr
2 répartis sur la jante et est rivée.
Moment résistant : 0,04 rlro Le joint de la jante est soit soudé soit rivé avec couvre-joint intérieur.
0,04 a! x 1,5 - 68.000 Quand la largeur de la jante est supérieure à 200 mm, on a recours à
3 /--;: ^^- une double rangée de bras.
/ où,wu
a: | - : v1.133.000
_ t 0 5n r m Le nombre de bras est plus élevé qu'aux pculies en fonte.
N o.04x1.5
b - 105 0,4 42 mrr. L'avantage de ces poulies est leur légèreté.
D'oir
a' : 0,75x105 : 80 mm I CALCUL
b' : o,75x42 : 32 mm J a tâ Jante Les bras se calculent à la flexion en supposantque tous les bras tra-
vaillent dans les mêmes conditions. On admet comme taux de travail
Vérification de I'ép isseur de la jante
4 à 6 kg/mm,,
2F efa
à lo flexion: p : ddoptonsetc - 2 Le nombre de bras
,,
2x450x 2
dépend du diamètrede
P: 2x0,2t
:3.850he|n' la jante :
e!!i] 400 à 800 mm; 6 bras
Q : 3 . 8 5 0 x 1 , 0 4 x 0 , 2 4e:6 0 h g ;M , r : 1 : ) 3 0h r : n r 130 000 hgnnl 800 à 1.000mm: 8 bras
I] 1.200 mm : 12 bras
jante (épa.isseur
+ 2 dépouille)(fie. l25a).
Vdz Id 1.400 mm : 14 bras
I bh' 270t 31' 1.600 mm : 16 bras
:43400nn'
v:i- 6 2.000 mm : 1.8bras
I 30000 Soit approximative-
'rîe,io": hs nùt' ment un bras par 100
Fig. l25a Bib|:3
ô vr 7.200,25' mm de diamètre. Fig. 126
_
rattEued ta Jorcecenhûu.e - a : : g,g , 450.000hi.nr
g-
0'45 sott 0'5 hglnnn' 3 0 )L E S POULIES EN BOIS ( f r g .1 2 7 )
Fdtisuetotale 3 - 0,5 J,5 he .,nt (,r,rnrr,.ibr";

r o r o s : t ,. _ - x ,, 200
27 , 200
lg0 h1.
200

Fig. 127

CONSTITUTION
Ces poulies s'exécutent entièrement en bois.
On les fabrique en deux pièces et elles se fixent sur l'arbre par prnçage.
Fig. l25b Elles sont exécutées par des firmes spécialisées.
t04 105

AVANTÂGES b) Poulies fites et pouties folles. (frg. 129)


Elles sont légèreset peu coûteuses. C.es dispositifs périmés se rencontraient
jadis sur les mécanismesà débrayage.Leur
INCONVENIENTS but était de nouvoir mettre au reposcertains
Elles se déforment à l'humidité et se disloquent à la chaleur. appareils en gardant en mouvement la
transmrssiongénérale. La fourche attaquait
le brin mou. En dehors tie la phase de
UTILISATION manceuvre, la fourche ne touchait pas la
Elles sont employées dans les installations provisoires et dans les courroie. Ce mécanisme entrainait une des- Fig. 129
installations pour lesquelles le prix de revient est déterminant. truction rapide des courroies,

Remarques documentaires sur les poulies : c) Réolirotion de rd tension de pore.


EIle peut se réalrserde deux façons :
a) Plocement des poulies: Les courroies sont dites :
- droites (fig, l28a) quand les arbres sont parallèleset tournent dans
1) Tension noturelle.
Ie même sens;
Elle s'obtient au moyen du poids propre de la courroie, mais il faut
- croisées (frg. l28b) qrrand les arbres sont parallèles et tournent en
pour cela une grande distance d'axe en axe. On peut aussi réaliser la tensron
sens contralres; par élasticité en donnant à la courroie une longueur plus petite que la
- torses (frg. l28c) quand les arbres sont orthogonaux,

ftil
longueur théorique.

r5n
P#
2) Tension artificielte:
\V\I - Tension par rails tendeurs (Êg. 130)
YI Le moteur de commandeest monté sur rails
cIu
Fig. l28a
Q {.1
Fig. l28b Fig. l28c
. et il peut être déplacépar les boulons de réglage. /
Les rails sont généralement des fers U rai-
nurés.
Ce système est simple et sûr, par contre,
Les règles fondamentales de placernent sont les suivantes : Pour en cas d'à-coups, il n'offre aucun amortisse-
Ies courroies droites ou croisé€s, la transmission n'est possible que si men!.
la ligne médiane du brin s'enroulant sur une poulie se trouve toujours Ce système est surtout utilisé pour les
Fig. 130
dans Ie plan médian de cette dernière. courroies trapézoidales,
Pour les courroiestorses, Ia transmissionn'est possibieque si le point - Tension par galet enroul€ur (Âg. f3l)
d'abandon de la courroie sur une poulie est situé dans le plan médian Ce système a pour but de tendre Ia courroie et d,augmenter l,angle
prolongé de la deuxième poulie sur laquelle la courroie doit s'engager. embrasé sur la petite poulie. L'adhéreuceétant augmentée,la transmissi;n
fonctionne dans de meilleures conditions.
Remorgue: On place l'enrouleur sur le brin mou et il faut que le galet offre une
trajectoire sensiblement concentrique à la petite poulie.
La transmission par courroie torse donne naissance à un elis:ement
Avantages : permet le rapprochement des poulies et l,adoption de
transversal.Afin de limiter I'usure due à ce glissement,il faut adapter grands rapports de transmission. Sert
une distance d'axe cn axe suflisante €t donnée par la relation
d'amortisseur en cas de surcharge.
/_-^
E : l0 VDL (D : { grande poulie - L : largeur courroie) Inconvénients : Ce système provo-
que l'alternance des tensions dans la
Pour ]es courroies croisées
courroie et nécessite, en outre, une
r).LN,
exécution soignée du joint.
E - lO L 1D' -- { petite poulie) Fig. l3l
a Le rendement est moins bon que par le système de tension naturelle.
. 107
106

NOTE DOCUMENTAIRE 2. VARIATEUR FOUILLARON (lig. I 3 3 ) , D E S C R I P T I O N


L'appareil comporte un arbre moteur
VARIATEURS DE VITESSE A COURROIE PLATE et un arbre récepteur sur lesquels sont
monrËs des coupl+s de poulies coniques
pouvant glisser axialement. (Jne courrore
DÉ,FINITION DU VARIATEUR DE VITESSE i Un vaTiàteuT
biseautée et renforcée par des clames
de vitesse est un mécanisme coi\stitué par deux arbres reliés entre eux métalliqtres disposées tlansversalement'
de façon telle que I'un des arbres (moteur), tournant à vitesseconstante,
assure la liaison entre les couples de
entraine I'autre (récepteur) à vitesseprogressivementvariable, suivant les poulies.
nécessités,et ce, dans des limites extrêmes relativerpentfaibles.
Il est donc ici possible d'obtenir à l'arbre récepteur n'importe quelle Fonctionnement
vitessede rotation (comprisesbien entendu cntre les extrêmes itnposés). L'arbre motcur tourne à une vitesse
Cet appareil se différencie donc des harnais ou des boîtes de vitcsse constante N et la vitesse de l'arbre
en cc sens que ces derniers ne peuvent donner que des vitessesvaiiables récepteur N' est fonction des diamètres
par palierstandis que les variateurspeuvent donner une gamme jnfiniment çl'qnrc'ulementd'après la relation
progressive. D
N':N- Fig. 133
lo VÂRI^TEURS Â POULIES CONIQUES (Ê.g. 132)
En mcrdiÊantl'écartement des couples de poulies, on modifie les dia-
Relation des vitesses: D
Considéror'sla courroie dans une mètres et de ce fait le rapport
- -- et partant N' puisque N cst constant.
l)'
position quelconque II, distante
En raison de la forte conicité, l'appareil permet un assezgrand rapport
d'une quantité x de Ja position
de vitesse.
d'origine I. Certains appareilspermettent d'atteindre 8 comme rapport des vitesses
Ona extrêmes.
R,N : R'N'
D'oir EXERCICgS
Fie. 132 R tN:cte l) Un molcur él€ctrique tournù à 950 tlm et développc une puissance de 50 CV.
1\:1\_ La poulie motrice a un diamètre de 300 mm et une largeur de 350 Calculez la courroie
' R''( R et R' variables. sachanr qrre I'ansle embrass; vaut 150', / 0,2, c" 30 ke/.m'
2) Une eoulie motric€ d€ I m dc diamètre rourne à 400 t'mrn. Elle commanJe une poulie
On a en outre r é c e p t r i c e d e 2 , 5 m d e d i a m è t r e . L a p u i s s a n c ee s t d e 8 0 C V . L ' a x e e n a x e : 4 m.
R :R, *xtgæ Calcul(? : Ietfort lanqeotieli
- les erforr" dan' les brins;
R' : R , ' - x t g c t la section de la coutroie sachant que od:35 kg,/cmt (courroie cuir).
d'où 3) Détermincz la transmission par courroi€ plate en caoutchouc tEnsmettant le mouve-
ment entre un môteur de 30 CV tournant à 1.450 t/min et une pompe c€ntiifuge
N, R,, R,', ,., sont das tournant à 600 tlmin.
4) Déterminez l-eftôrt tangÈDtiel, lcs tensions, la largeur, l'épaisseur et la lôngueur d'une
constartes de I'appareil. courroic en cui. trânsnrettant une pr.rissancede 200 CV. Le volant moteur a un o de
1,5 m. La courroie attaqûe une dynamo tournant à 750 t/min sur I'arbrc de laquelle
En tenant compte du glissement est calÉe une poulie réceptrice de 500 mm de diamètre.
-l- dn = 30 kg cm!. Axe en axe : 4 m
- _ " r ;x te æ
' . 0 , 9 6 N . nR.. 5. Calculcz,la courroie en balata.
950 t m,n - l0 CV.
, Moteur
Ventilakur | 22û tlr.:,ir..
N' varie dopc lorsque x varie et on pourra écrire N' : -f("). 6) lJtre po,,rlie de 3 m de diamètre doit assurer un effort tângentiel de 800 kg.
La poulie est en fonte (6ô: 1,5 kgimmr).
ÂYonioge ; construction facile. Âlésage : 120 mm.
lnconvénienb: Largeur de la courroie : 350 mm.
Calculez tous les éiéments de la poulie (calage à chaud).
L'inclinaison doit être faible, 2a ( l0o, ce qui implique des limites 7) Catculez les dimenrions de Ia poulie de 2,5 m de l'exercice 2, résolu Précédemment
extrômes assezvoisines. (poulie en fonte).
La courroie a tendance à monter vers les grands diamètres des cônes, 8) Calculez les dimensions de la potilie de I m d€ l'exercice résolu précédemment (Foulie

La courroie doit être maintenue par des fourches (usure rapide).


. 109

SECTION DES COURROIES (frg. 135) r_r.-r

TRANSMISSION
CHAPITRE2
Six types de courroies sont utilisés,

Pro6ls

L^H l0x6 13x8


B

l7x ll
D

2 2 x 1 4 32x 20 40 '/ 25
E %t_
4,*
PAR COURROIES TRAPEZOIDALES lrg, lJ)

A, - Courroies PRÉ,DÉ,TERMINATION DES PROFILS


On peut prédéterminer le type le plus économique de profil en utilisant
CONSTITUTION (fie. 134) Ie tableau ci-dessous :
L'élément de résis-
tance des courroies tra- Vitesse en m/sec
pézoidales est constitué Puissance
par une ou plusieurscou- en CV
ches de cordes de co- <5 5à10 l0 à 15 15à20 20
ton de haute résistance
enrobées dans de la
gomme de caoutchouc. <2 AouZ z
La courroie à une seule 2à5 AouB AouB
couche est nroins résis-
5à10 BouC B B
r0à25 BouC B AouB B
tante que celle à plu-
25à50 Cou D U BouC B
sieurs çoqçhs5, rn3i5, 5 0à 1 0 0 DouE D CouD CouD
par contre, elle est plus 1 0 0à 1 5 0 E F DouE LJ Ou l- D
Fis. 134 flexible. 1150 E E E E
^utres éléments :
(l) Couche de gornrne enrobant Ies cordes: le but de cette couche
PUISSANCES TRANSMISSIBLES (CV)
est d'empêcher Ie déplacement des cordes dans les courroies, Ce
déplacement entraincrait un frottement interne et un échauffement par courroieet pour d,:1800.
néfaste au caoutchouc.
(2) Bandes de caoutchouc disposéesau-dessus et en dessous de la Profrls
Vitesse
couche de gomme. Elles sont de textures différentes : de la
La bande inférieure est dure et assureun coincementsrlr dans la gorge courrole
m,/sec BCID E
de la poulie. l0x6 1 3x I lTxll tt 22\14 12x20 40v25
La bande supérieure a un fort taux de travail et un haut degré d'élasticité
afin de lui permettre de supporter la tension d'extensioo due à la
flexion de la courroie lors de son passage sur les poulies. 0,2 0,4 0,7 l,l 2,4
I
(3) Enveloppe extérieure en toile très serrée impreignée de caoutchouc 5 0,5 0,9 1,6 i 2,8 9,1
l0 0,9 3,r \ 5,3 I l,l
à haut coefûcient de frottement afin de protéger les éléments inteueurs
I,l 4,r ] 7,3 23
et de conférer à la courroie une bonne adhérence, 20 2,7 4,8 a,2 L 7, 5 27
l,l 4,6 8 r71 25,5
Les courroies sont vulcanisées sous pression dans des moules à lon- 30 0,8 2 3-6 6.2 t1 20
sueurs et orofils exacts.
Itn_- lll

(La puissance transmissible est maximum pour 20 m/sec. Au-delà l)'ou lt rrolnbrc dc c,.,rrrroies
de cette vitesse, la force centrifuge crée des tensions dans Ia courroie puissancedu moteur en CV r K'
affectant l'effort tangentiel transmissible d'où la chute de puissance au-detà
puissancetransmissibled'une courroiex K
de 20 m'sec.)
Il y a lieu, bien entendu, d'arrondir au nombre entier immédiatement
Quand l'angle embrasséà la plus petite poulie est inférieure à 180o, supérieur.
il faut corriger la puissance donnée au tableau ci-dessus par un facteur
de correction K repris au tableau suivant : B. - Poulies
DESCRIPTION (fie. 137)

1 8 0 " t700 'j* il1" 140. 130. 120" I10. l00o 90"
Poulies en fonte dont la jante est à gorges profi-
léessuivantla sectionde la courroiechoisieet sui-
K l, 0,98 0,e8 0,e2 0,89 0,86 0,82 i 0,77 D,72 o,67 v.rnt le nombre de courroiesutilisées.
Fig. I37
]
Remd|'guer:
La profondeur des gorges est supérieure à l'épaisseurde la courroie.
Signalons que I'angle embrassépeut se déter-
. La courroie ne posc donc jamais au fond de la gorge, mais sur les
mrne! par
flancs dont l'état de surface sera bien soigné.
60"(D - D',) De plus, la )argeur de la gorge est iégèrement inférieure à la largeur
c r: 180'-
E de la courroie afin de lui donner du serrage.
Fis. 136 En outre, les arrêtes extérieuressont arrondies pour favoriser l'intro-
avec les notations de la figure 136
duction de la courroie et éviter l'usure des flancs.
Ces poulies sont généralementlivrées par les fournisseursde courroies
NOMBRE DE COURROIES
trapézoidales.
puissance
à transnle re
DIAMÈTRES PRIMITIFS
puissancetransmissiblepar courroie
Le tableau de la page 109 (puissances transmissibles) montre que la
La puissance à transmettre à prendre en considération n'est pas puissance transmissible est maximum pour une vitesse de courroie de
la puissancenominale du moteur. Nous devons couvrir la transmission par I'ordre de 20 m/sec.
une sécurité K' dépendant de la nature des sollicitations. 60v
Partânt avec V. il est tàcile de déduite D; D : .
Ces facteurs de sécurité, fruit de l'expérience, sont coÀsignésci- ',.
dessous. Il y aurait intérêt à choisir de petits { afin de diminuer le prix de
l'installation. Toutefois, l'emploi de petits é entraine un travail de flexion
CARACTERISTIQLJES GENRES DE ]\I^CHIj\.ES , des courroies qui provoque Ieur usure prématurée et qui diminue le
K
rendement de la transmission.
On a alors imposé ute valeur minimum pour le diamètre primitif qui
Démarrages faciles sans à-coups Petites pompes rotatives.ventila- est consignée au tableau ci-dessous.Ce diamètre minimum est fonction
tcurs, petites machincs-outils, de la durée de fonctionnement.
t o u r s , l r a n s p o r t e u r.s. . , , . .
DURÉESDE PROFILS
Surchargesjusqu'à 50 ).. Dé- Grandes machines outils, rnachi- FONCTIONNEMENT - -T-- r- l
marragesfréquents. nes à bois, presses, machines PAR JOUR z A\ B C ID IE
I
frigori6ques 1,5

A'coups jusqu'à 100 9. au- Pompes à piston, conrpresscurs, 8 hcrrres 50 70 t25 200 500
dessus de la charge normale. broveurs, concasserrrs, machi- 16 hcures 90 140 ,t) 500
nes de cimenteries 24 heurcs 80 ll0 160 250 355 560
1,6
, tt2 - . -I l 3

Dislonce d'oxe en oxe:


tnconvénients:'
D+D'
Minimum j 5omm Nécessitent uo parfait parallélisme des axes de rotation sinon les
2 courroies seraient différemment sollicitées et s'useraient irrégulièrement,
Optimum D ({ grande poulie) Nécessitent un bon alignement des gorges pour éviter la torse et l'usure
Maximum 2(D+D',) des flancs.

On n'a pas intérêt à dépasserle maximum indiqué car la courroie


a tendanceà ,,battre" ce qui provoque une usure rapide et une perte de
APPLICATION NUMERIQUE
puissancetransmissible.
l)élerminez la transraission par courroies trapézoidales destinée à I'entrainement d'un
ventilateur tournant à 660 t/min (marche ininterrompue de 24 heures).
TENSION DE LA COURP.OIE Le ventilateur est attaqué par un moteur de 50 CV - 1.450 t/min.
Elle est beaucoup plus petite que pour courroies plates (d'ori peu de
-
charge sur les paliers).
SOLUTION
On détermine la tension en lo de la longueur.
l ) P u i s 3 a n c e à c o n s i d é r e r r 5 0x K ' : 5 0x 1 , 2: 6 0C V .

Profrl 2\ T,-pe de courroie: A d o p t o n sV : 2 0 m / s e c .L e t a b l e a ud o n n e p r o Ê l C o u D .


Z B C D E ^doptons C (22x14).

3) Diamètre des poulies:


Tension en ol dc
la longueur. . . rrr,z]o,ea,,,lo,rrr
0 , 4à 0 , 6 0 , 2à 0 , 4 0 à 0 , 2 D:-
60 v 60x20
:0,58m:580mm
rN 3,14x660

60V & /.2o


D',:-:----- ^ :0,27 m:270mm> D-ro:250 mm
Le réglage de la tension s'opère par des rails tendeurs et il faut prévoir r N' 3,14 t 1.450
une course de réglage de l'entr'axe valant
4) ,\xe en axe r
longuetrr courroie Âdoptons la distance optimum : a grande poulie

40 E:580mm

Remorque.. 5) Angle embrassé r

.
Les courroies trapézoidales sont des cor.rrroiessans fin. Aussi y aura- 60(D-Dî 60 (580- 2?0)
t-il intérêt pour en faciliter le montage et le démontage de placer les poulies a: t80--ï: t s o- :1500
580
en porte-à-faux.
6) Puissance transmissible par courroie:
Avontqges des courroies trcpézoîdotet: I'our V : 20 m/sec, le tableau des puissancestransmissiblesdonne çnur le profil C

Bonne adhérence due à I'enveloppe des courroies, t 8,2 (tV rpour t80")
Renforcement de l'adhérence par l'effet de coin de la gorge.
Pour 150', il faut multiplier par 0,92
Diminution des tensions de pose.
S'adaptent aux grands rapports de vitesse. doù p : 4,2x0,92: 7,6CV
S'adaptentaux petites distancesd'axe en axe.
?) Nombre de courroies, r-9:7,9 soi8
t courroies.
Ne présentent pratiquement pas de glissement.
Suppression des tendeurs;
jonctions des courroies; 8 . 1L o n s u e u r courroie: L- rfi tn1 a I-I-l nru
t-
matières résineuses.
L : après calculs : 2.700 mm.
ll4 - l15 -

LE VARIATEUR DE VITESSE NIULTIBELT (fis. 138a) DXI.:RCICAS


l) Déterminez Ia trensmissionpar courroiestrapézoidalesdestiûéeà l'entrainement d'une
pomp€ centrifuge sachant que :
moteur électriqse d'entrainement : 20 CV - 2.900 tlmin
pompe : 1.800 t/min
Fonctionnement : 16 heures/jour.

ù) Détermin€z 1atransmissionpar courroiestrapézoidalesdestinéeà l'entraînementd'une


mâchine à bois, sachantque :
moteur électrique d'entraitrement : 8 CV - 2.900 t/min
machine : 4.000 t/rnin
Fonctionnement : 8 heures/jour.

Fig. l38a

Nous avons donné précédernmentle principe de fonctionnement du


variateur de vitesse Fouillaron équipé avec courroie plate renforcée trans-
versalement.
. Le variateur Multibelt est basé sur un principe similaire mais, dans
ce cas, le renforcement transversals'opère sur Ies poulies et non sur les
courroies qui d'aillcurs sont ici trapézoidales.

DescriPtiott;
Sur les arbres môteurs et récepteurspeuvent glisser deux couples de
poulies coniques rainurées et reliées par des génératricesà gorges.
Les extrémités en queue d'aronde de ces génératricescoulissentdans
des rainures ad hoc prévues sur les poulies.
Le déplacement axial de ces couples de poulies modifie la position
des genératrices.
Des courroies trapézoidalesprernent place dans les gorges des géné-
râtrices et assurentainsi la transmissiondu mouvernent de rotatlon.
L'écartement et le rapprochement simultané des couples de poulies
s'opèrent par I'action d'un levier coudé.

Remorque : La courroie ne pose pas sur un arc,


mais sur les sommets d'un polygone réeulier; toutefois,
en raison du grand nombre de génératrices,on peut
I ' a s s i m i l e àr u n a r c d e c c r c l c ( 6 g . l 3 8 b ) . Fiq. l38ll
. 7

Pour les poulies motrices et réceptrices,on provoque l,adhérence


soit
par simple pose (fig. l40a) si l,effort tangentiei est pàtit; soit par
coince_
CFI,APITRE3 ment (fig. l40b) ou par interposition de matière à haut coefficient de
frott€m€nt (69. l40c) si l'effort tangentiel est important.
TRANSMISSION PAR CÀBLES
b) Poulies-guldes ou da renvoi.
Emploi : peu courant sauf si la distance d,axe en axe est granoe.
Le câble repose librement dans le fond de la gorge (fig. I,lOa).
CABLES UTILTSÉS (fig. l3e)
INCONVÉNIENTS DES TRANSMISSIONS P,{R CABLES
a) Câblestextiles en chanvreou en coton (69. l39a);
Comme pour les courroies : le glissement.
b) Câbles métalliques : constituéspar une âme en chanvre
autour de
laquelle s'enroulent des torons comportant eux-mêmes
un cerrarn
nombre de fils (fig. 1396).
La jonction de cescâbless'effectuepar des raccordsarticulés(69.
l39c).
/,&r ,r--.
{":ffi)C|sæ@
Fig. l39a Fig. l39b Fis. l39c

CALCUL DES TRANSMISSIONS PÂR CÂBLES


Les câbles étant des liens flexibles comme les courroies,
le calcul des
effor* T et a se détemine par les relations

11rt" et T-i:F
t
On tiendra compte aussi de l,effet de la force centrifuge
pour les
grandes vitesses.
On choisira un type de câble connu et on en déterminera
. le nombre
(par sécurité, on ajoute un câble au nombre théorique).
Ou bien, on
déterminera le type de câble uruque leslstant avec sécurité
à l,efiort T.

Remorquê:
La transmission par câbles donne du glissement auquel
on peut re-
médier par l'exécution de gorges trapézoidales ,u. 1"" pâulier.

POULIES
Commepour les pouliesà courroiesplatessauf la jante,
Deux cassont à considérer:

w-
a) Poulies |rotricêr et récept?iceJ. ( fig. 140)

Â64-
lït lltll
Fis. l40a Frg. I40ù Fig. l40c
I l9

PAR CHAINES SILENCIEUSES


3 TRANSMISSION
par des larnes juxtaPosées et
Ler choinesl (flg. Ia3a) : constituées
CHAPITRE 4 assemblées
---t. Par des axes.
des lames
.hoin" appuie sur la roue par le champ , ^^-
g""d"' uit"s""" (10 m/sec - 4 000 t/min )
Ces chaines se Prêtent
TRANSMISSION PAR CHAINES "u*

AVANTAGES
z'N' Chaîne
a) Pas de glissement Loi de transmissionDN : D'N'; ou zN:
b) Tension moins grande que pour les courroies (d'où arbres moins
sollicités): Fig. l43b
c) Permet de faibles disiancesd'axes en axes;
profil spécidl dont I'étude
d) Les chainessont insensiblesà I'humidité, à la chaleur' à I'acidité; Leg roues: (fig l43b) : La denture a un
est laissée
aaUr.i" f" l'o,lu'uge La construction de ces cbaines
e) Plus grand nombrede dentsen prise que pour les engrenages' ""dr"-d"
à des sPécialistes

I TRANSMISSION PAR CHAINES GALLE PAR CHAINES CALIBRÉES


3 TRANSMISSION
ET CHAINES A ROULEAUX
les choinerr trig l44) | |
Les choinesr (fig. la l) Chaines à maillons soudés (série courte'
sene tongue'
fâL
(2' 3
ChainesGalle : constituéespar des maillons en forme de lames série étançonnée).Elles sont peu utilisée!
en transmtssron
lH I
ou 4lames) assembléspar des axesrivés. L'usure de ceschainesest assez C'cst en manutentlon que son q?
du mor:vement circulaire rll
rapide aussi ne sont-ellesutiliséesque pour les faibles vitesses' emploi est fréquent (levagc, chaines releveuses
de wagon-
jouant
Chaîneà rouleaux : C'est une chaîneGalle munie de rouleaux nets. ...)
F i s t44
le rôle de coussinetet diminuant la pression sur les axes
'Les
roues I (fig. 145)
Deux cas sont à considérer :
(roue à noix) (fig 145o);
a) la roue est motrlce et esr munie d'alvéoles
qu'une rainure cir-
une roue de renvoi Elle ne comporte
"' l" .o,-r" est
bj
le guidage (barbotins ;
."f.i." t".ftis de simples bourrelets assurant
",
69. l45b).
Fig. l4l Fis. 142

ffiw
Les roues: (fig. l42). - Données pas : p; nombre de dents :
diamètre du rouleau : d.
3600
Angle:20:-.
z
P
D-- : (trianelerectangleOAB)
sin 0
Fig. l45a
Fig. l45a Fig l45b
arcs de cercle'
Le profil théorique des dents est constitué par deux
d EXERCICES
- I'un de raYon R .- Pas-- - survant€s :
câractérrstrques
l) Dessincz une roue à chaine Galle répondant aux
- o du r'rultau des axes ; 10 mm
-' pas chaine : 30 mm
- I'autre de raYon r : nombre de dents de ta roue : 20
2) Même problème Pour :
On donne toutefois un léger jeu suivant le pas (en cas d'allongement o roulear : 20 orm -- nombre de dents : 16
Pas : 50 mrn
des maillons) et un jeu latéral (à cause du frottement de la chaîne)'
.-t2L

Remorgue;

CHAPITRE 5 P donne lieu à de grands efforts sur


les paliers (d,où frottement impor-
tant) et sur les arbres (forte sollicitation
a.J ai"-
rnètres). "à.*Siiî'*.""0"
TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION
Pour diminuer p
- augmenter / (utilisation de matière
ROUES CYLINDRIQUES à haut coefficient de frottement);
- modifier la forme de la surface.de contact
a) à jontet lis:er : au lieu-c-".*";"r;t;;
d,être cylindriques,
1fig. 146) les roues sont rnunies de saillies
a" g..;i". ,,.""""
Cette transmission est encore basée Minotto" dont nous parlons ci_après."t
sur l,adhérence. Cette dernière
se dé,veloppe entre les deux roues pres_ b) lantes d gorger r Roues Minotto (frg.
_--]_ 147) :
sées l'une contre l'autre avec un p. Effort tangentiel :
"ffoi
Si / est le coefficient de frottenrent,
- I,ef_ Angle de la gorge : 2a.
fort tangentiel F maximum transmissible DécornposonsP-perpendicutairement
doit être inférieur ou égal à l,effort de , ta golge. (Jn aux joues
frotte- oc obtient deux forccs N lelte; qup
ment
P
Fig. I46
F < P..f N:-
2sina
Connaissant F et J l,effort d,application
des roues est p > j, -.
La fol9e de frôttement pour chacune
des forces
N vaut /N et la force de frottement
totale vaut
Par millimètre dejante, il est bon de p{
- ne pas dépasser,.rr,
F" dont voici quelques valeurs : "ffoJ
t"ng".,ti"l 2tN ou --:j-.
sln c( Fig. 147
F. : 2,5 fonte sur fonte La force tangentielle transmissible
est donnée par la relation
0,5 fonte sur bois D'
F\ 2/N :
: 0,2 fonte sur cuir .
On a négligél. fr"u".:Ï'd" N jors de l,engagement
La largeur de la roue s,exprirnera par -^,l:\:r:?:
radlal du prgnondans la gorgede Ia roue.
compte,on montrerait que l,effort tangentiel
t_
F transmissible
F "U#r"l"lli"* PI
F"
l,oi der yites.res; sin æ -l /cos a

.
S] O est la poulie motrice, qur tourne à
N t/min, la vitesse de rotarron AVANTAGE
de O' serait théoriquement Sans la présencedes gorges F ( p/

P/
N':N_1 Avec les gorges F, <
D'
, pf "ttn
En réalité, ce mécanisme présente du glissement On en conclut que p/ < jl
et on éclira 1p,_risquesin a < l).
d'oir F'>F.
N':r,.N+ avech < l tangentiel transmissible est çlq1ç amélioré
par la présence
u."t;::;"T.
- , t22 -, ,
tzl

INCONVÉ.NrENT (frg. la8) la nr0mc vitcssc tangcntielle.En effet, considéronsun point M quelconque
Considérons un point M commun aux deux circonférences primitives. déterminant les diamètres d et d'.
En une seconde,M a parcouru un arc MM' avec la roue l, et un arc dd' D N'
MM" avsc la roue 2. Ona-:- donc
DD' d' D' N
Ona
MM' : MM" On constatedonc que le rapport de vitesseest inchangé.
Mais si lrous con-
sidérons r-rn point A 3 AXES PERPENDICULAIRES (Variateur de vitesse) (fig. 150)
commun aux deux
En exprimant l'égalité des vitessesen M
roues, en une seçon-
de A parcourt un 2nRN 2æR'N'
arc AA' avec la rouc 60 60
l, et un arc AA"
RN: R'N'
avec la roue 2.
d'orl
On constate aisé- P-
ment que N',:N.":N/^
arc AA' < arc AA" R' R'
Le glissementvaut : avec Fig. 150
Fig. 148 gl : arc AA" N, R constants
arc A^', Il faut que la jante de la petite poulie soit de forme torique afin de
On en conclut que les points autres que M situés sur une même géné- limiter le contact en M sur une zone très peu étendue (en vue de diminuer
ratrice soot animés de vitesses différentes engendrant du glissement. le glissement).
On sait partiellement y remédier en adoptant de faibles hauteurs de
rainures (de l'ordre de l0 mm). RÉALISATIONS PR,{TIQUES (fig. I5I )
Un autre inconvénient est la difficulté d'exécution des rainures multiples Lorsque les pignons sont effectués en matière à haut coefficient de
conjuguées(difÊculté de pose uniforme de toutes les saillies dans toutes frottement (Ferrodo, Raydo,...) on presse les lamelles les unes contre
les gorges). les autres soit par I'intermédiaire d'une bague filetée (fig. l5la), soit
simplement entre deux lamelles métalliques (fig. l5là).
z ROUES CONIQUES (fis. 149)
Considéronsdeux roues coniquesdont les diamètres des grandesbases
sont D et D' et dont le sommet O se trouve à I'intersectiondes médianes
de D et de D'.
De ce fait, les angles des cônes sont déterminés par
D
^B'D
' O B- D_' D '
r^ \
l-l
Fig.
r r q . l5la
I )14 Fig. l5lb
,
AC D' APPLICATIONS INDUSTRIELLES DES ROUES DE
toÀ':-: Fis. 149
OCD FRICTION
à + 8', : 90o Entraînementde certainesessoreuses, çireuses,magnétophones.
Entraînementdes culbuteurs de wagonnets.
La relation des vitessesest DN .= D'N'. Entrainementde certainespressesà vis.
Deux points conjugués quelconques de la génératrice commune ont Réalisationde variateursde vitesse.
124 - t25

VARIATEUR DE VITESSE A FRICTION (PIV) (Âs. 152) Il est bien entendu que tous les axes A pivotent en même temps,
Un arbre moteur AM entraîne un pignc.tnZ qui, à son tour, entraine dans le mêmc scns et d'une même quantité.
deux engrenages Z' et Z" de même nombre de dents. Ces engrenages La rotation de P provoque la rotation des sphèresqui, à Ieur tour,
entraînent les plateaux P' et P" (dont ils sont solidaires), dans le même entrainent le plateau P'.
sens et à la même vitesse.Deux galets G'et G" relient par friction P', Pour comprendre la variation de vitesse, ne considérons qu'une seule
P" avec le plateau P relié à l'arbre récepteur AR, sphère que nous allons placer dans trois positions différentes (fig. l5 ).
La friction est assurée par I'action d'un puissant ressort hélicoidal R.
La variation de vitesse provient du déplacement des galets. Ces
déplacements égaux et de sens contraire sont possibles grâce à la fixation
des galets sur des écrous logés sur une longue vis V, comportant un pas
gauche et un pas droit, et actionnée par la manivelle M.
Si N' est la vitesse constante de P' et d la distance des axes de P et
de P', on aura
Frg. l5,la Fig. 154ù Fig. l5,k
N(d-x) :. N'r
Si û < o, R < R'. Si on diminue 0, R âùg- Si 0 devient positif et
d'oir N'.- N: Le olateauP qli to\rrne t,ente, et R' diminue' augmente, R augmente et
d- x à lri t/min, d" p". Donc N' diminue pro- R' diminue. Donc N' di-
La variation de la distancex entraine une variation de N. "on
contact en A. faJt lOurner gress,vemr'nt minue encore progressive-
i* dc son Dans la position particu- ment. Mais comme
Un cas particulier est celui pour lequel --1 : 1 axe"prrat"'o"i"u,
à n t/min. llere
R>R'
d-x La sphère,de par son con- o = o
d tact €n B avec le pla- les ravons R et R' sont il s'en suivra qr-re
donc pour x: d- x ou pourx: -
teau P' commu(iqLre à.P' 6*".r*- les vitesses des
un€ vltessc <le rotât|on plateaux"1 sont éqaLes N'< N
Dans ce cas N : N'. N' ;> N puisque circon "
d fé..-nce Ri >.ir.. R. N' : N
Six<- , on a N < N' et l'appareil fonctionne en démultiplicateur.
2 L'appareil est utilisé ici L'appareil communique L'appareil est utilisé ici
d en multiplrcateur. une vrtesseréceptriceéga- en démultiplicateur.
Six>- , on a N )' N' et I'appareilfonctionne en multiplicateur. le à la vitesse motrice.
2
À RELAT'ON MATHÉMAT/,QUE
ln t | -llr1E- pour Ie plateau P et
tangentielles
I l\ry'| - I ltël Exprimons,en A, l'égalité des uitesses
!+=.FF la sohèreS
_ | t.!*{l | 2-pN 2rRn
60:60
d'où
p
r, .: N
" . -R-
pour le pltteau P' et
tangentielles
Exprimons,efl B, l'égalité des uitesses
la sphère
- S
2rR'n 2tPN'
b te. 152
r tg. l)z Fig. 153
60 60
VÀRIATEUR DE VITESSEA FRICTION (HANREZ) (frg.ls3) d'oùN': n- r n a i sn : N:
Entre les plateauxP (moteur)et P' (récepteur)sont interposées
des pR
sphères S forées et montées folles sur des ares A. Ces axes peuvent R'
N': N-
pivoter autour de O mais uniquement dans le plan XXO. R
- t26

On pourroit exprimerR' et R en lonctiond.e0 et de e. pour en


tirer
N':f(0)
Nous laissons aux élèves chercheursla ditermination CHAPITRE 6
de lo fonction
I'étude d,eIa loi de uari,ation.
TRANSMISSION PAR ENGRENAGES
APPLTCATIONNUNIÉRIQUE
Données ( 6 s .1 5 5 ) :
BUT DES ENGRENAGES
Puissance:10 CV.
Mécanismes dentés destinés à transmettre un mouvement de rotation
Poulie motrice : 7OOtimin.
avec un rapport de vitcsse rigoureux entre deux arbres rapprochés,
Poulie réceptrice : 220 tln';n.
Un train d'engrenages comporte deux roues dentées : la grande,
/ (fonte sur fonte) : O,tS
appeléc roue; la petite, appelée pignon.

r rg. r)) Dimensions des roues ct etïort de contact. CLASSIFICATION DES ENGRENAGES
l ) Soltrtion par rou€s or.lioaires : Les types d'engrenagessont fonction de la position des arbres sur
Diamètres rOn a d 1 ) p r eV : 8 m/sec Iesquels ils sont fixés.
^ 6 0V ô0x8 60x8
- -, 0,7r. D':
":;N O- +--:0,22m a) Arbtes porollèles.
Effotl de contact : Engrenagescylindriques à denture droite, hélicoidale,ou à chevrons.
-P to.zs Les engrenagespeuvent être intérieurs ou extérieurs.
F.-P.f p-1. t- Ie
onJ
t
l . - v: : 8_:e0 Si un des rayons devient infini, on obtient Ia crémaillère,
P- :1 :6Âr L^
0 .t 5 ( -f 0,r5
b) Arôres concoutonas.
L a r g e u rd e s r o u e s : l - .1" - lo
F' t< ",,,. Engrenages coniques à denture droite, hélicoidale ou spiraloidale.

2) Solut;on par roues à gorges (a = 30o)


c) Arbres orthogonoux.
Effôr! de contact :
s'n d -1-/ cos q (fornrule cxacte : vojr
Si Ie rapport de transmission est grand ;
p : F.
I rcnrarque p. l2l.) système vis sans fin, roue tangente
sin 30 * 0,i5 cos 30
P:9 Si le rapport de transr6ission est normal :
0'15
p : 38 kg engrenages cylindriques hélicoidaux;
On avait trouvé précédemment 60 kg. engrenagesconiques hypoidaux.
D'oi: une moins grande poussÉe
d) Arbres guelconquet.
EXERCICES
l) D-éterminez.la transmission par roues à friction cylindrique
Engrenagescylindriques hélicoidaux;
répondant aux caracté-
rrsllqu€s sutvantes i Engrenages hyperboloidaux.
-puissance:2CV
_ poulie morrice : 950
t/min
- poulre réceptrrce I
ll0 tl,mitl Remorgue:
- fonte sur fontè :
[ : O,tS.
,{doptez V: l0 mftec. Nous n'étudierons dans ce traité que les engrenages les plus courants
t) te problème ri ,lessus, mar's concetez-te at:ec roues d (cylindriques droits et hélicoîdaux, coniques droits, vis sans fin et roues
friction rai^wées rype
ff!^::,;: tangentes). Les autres types faisant appel à des spéculations mathé-
A.loptez tfais tainures d'angle 2t: J@. matiques ne seront pas abordés,
, t28 -
t29
! r. - Engrenages cylindriques à denture droite l{Al'PllL l)IlS NO1-I()NS IOND,\MENTALES établies en
nt(canicluc qénérale:
VOCABULAIRE DES ENGRENAGES (6s.
156) a) Itclation de vitesse :

D,.N : Dl.N'; zN: z'N'


l,) Rclations métriques :
p : T,fi; Dc : m.z
Insistons sur la relation entre pas et module que les élèves perdent
Fig. 156 souvent de vue. A cet effet, considérons une roue de
rT*=.."
CV]i..1dres primitifs :. cylindres de friction donnant
le même rapport de
z dents schématiséefrg. 157.
Le pas : circonférence primitive : z tw\
celui des ensrcnag€_s cousidérés (les cylindres primitifs
Le module : diamètre primitif : z 1'-Tr*'-'
ll":::.:tu:
(|e qeux roues en pnse sont tangents Faisons le rapport
entre eux). pas
Cylindres de tête (échanfrinement) : cylindres passant
par le sommet P -ftm Fie. 157
des dents. m

Cylindres de pied (évidement) : cylindres passant Il est d'ailleurs visible sur la figure que le pas est 3,14 fois plus grand
par le pied des dents. que le module.
Les diamètres de ces cylindres s,appellent respectivement
:
diamètres primitifs : Do
MODULES NORMALISÉS
diamètres de tête : D. (extérieur)
0 , 5 - 0 , 7 5- t - 1 , 2 5- . . . j u s q u e5 , 5
diamètres de pied : D, (fond dent).
6 - 6,5 -7-7,5 -8-8,5-9-9,5
Saillie : à. : différence entre le rayon du cercle de tête
et le rayon prr- l0 - ll - 12- 13 - t4- 15- t6 - 18- 20
mitif.

Creux ; à, : différence entre le rayon primitif et le rayon du cercle LONGUEUR DES DENTS
de pied.
- -r
6xmodule pour des rouesbrutes .
Hauteur : ù - saillie * creux ou bien : différence
entre le rayon du 10x module pour roues tailléesordinaires.
cercle de tête et le rayon du cercle de creux.

Vide : distance mesurée sur la ligne des centres 15 à 20 x module pour boîtes de vitesse.
entre le cercle de pied
d'une roue et le cercle de tête de t".o"".or,3uf,:l"
DI,{MÉTIIAL PITCH
Angle de pression ; a : angle formé par la
ligne d,action avec Ia rangente
commune aux circonférencesprimitives. En Angleterre et en Amérique, on utilise le,,diamétral Pitch" qui
est I'inverse de notre module, c'est-à-direqu'il vaut le nombre de dents
Profil de la denture : courbure de la denture (elle divisé par le diamètre primitif exprimé en pouces.
dépend du --' mode de
taillage mais en général, c'est un arc de
développante). On le désignepar m'
Pas circonférenciel : p : portion de la circonférence z
primitive compllse
entre deux dents consécutives,c'est_à_dire, m':
tonguiu; à" i,*" a" f" D, e"u"o
circonférence primitive comprenant une dent
"t,lrr.."rx, Entre notre module m et le diamétral Pitch m', existe donc la relation
Pas diamétral ou module : m : quotient du
diamètre primitif par Ie
nombre de dents, ou bien encore, quotient mxm' : 25,4.
du pas circânférencielpar
le nombre æ.
25,4 est l'équivalent du pouce en mm.
tl0
l]l
CALCUL DES ÉLÉMENTS DE LA DENTURE ()rr mcsurc I'cntr'axe E et on compte les nombres de dents z et z',
Nous entendonspar calcul des éléments de la denture la détermination
m
des différents diamr':tres, des creux, saillies d,un engrenage connaissant I'uis<1rre E: -(z * z')
le module et le nombre de dents. 2
Le nombre de dents s'obtient par la cinématique en considérant le ()n déduit
rapport de vitesse (problème de mécanique générale). 2E
euant au module,
il se détermine par un calcul à la résistance, à la pression spécifique et à > -L q'

l'échauffement. Nous ne sommes pas encore en mesure de àéterminer m


car ce calcul ne sera abordé que dans un chapitre ultérieur. Nous suppo_ IN(JONVÉ,NIENT DES DENTURES DROITES
serons donc m connu, L'entraînement d'une roue par sa conjuguée donne lieu à un léger
ch<>clors du passage de chaque dent. Le choc s'intensiÊe avec I'usure.
Donnéer;
module : m. I{EPRÉSENTATION D'UN ENGRENAGE EN DESSIN
INDUSTRIEL
nombre de dents : z.
En principe, on ne représente pas les dents.
Colcul: La circonférence de tête se dessine en traits pleins forts.
La circonférence primitive se dessine en traits mixtes fins.
saillie:h":7a
f,a circonférence de pied se dessine en traits pleins fins.
creux : h, : h" I vide : n + 0,15m : l,l5m Il arrive cependant qu'on figure une ou plusieurs dents comme le
h a u t e u r : h : m * 1 , 1 5m : 2 , 1 5 m montre la figure 158. La denture se dessine par arcs de cercles (voir plus
{ prim : D, : 7a2 loin : ,,Tracé approché de Willys." page 163)
étête:D.:D"+ 2h,: mz I 2 m : n (z + 2) Dans la vue de profrl, aÊn d'éviter la représentation des dents, on coupe
par un plan axial passant entre deux dents (même si le nombre de dents
{ pied : D, : D,- 2h. : mz - 2,3 m : m (z * 2,3)
est impair).
pas:P:nm
Doivent figurer ', ,
é p a i s s e u6r" n 1 a) les cotes nécessairesà la fabrication (dessin industriel);
":!:t2
' 2
b) les cotes nécessairesau taillage comprenant :
D, I D', m
distance d'axe en axe : E : :,(z*z') l) les cotes destinées au tourneur qui sont : le { de tête et la largeur
2 2 de la denture;
2) les cotes destinées au tailleur qui sont : le d primitif, le nombre de
RECHERCHE DU MODULE D'UN ENGRENAGE
dents, le module, I'angle de pression. Pour les engrenages normaux,
EXISTANT
on ne donne pas le { de pied qui se détermine automatiquement par
On mesure le { de téte : D".
l'outil de taillaee.
On compte le nombre de dents z.
On divise le diamètre de tête par le nombre de dents augmenté de
deux, d'oir

'',,,2

Il faut cependant se méfier de cette façon de faire car elle n,est valable
que pour des engrenages norrnaux. En effet, pour les engrenages
,,corrigés" (voir plus loin) la saillie n'est pas égaleau module et le résultat
trouvé par la règle ci-dessuses( erroné.
Pour déterminer avec exactitude le module dans tous les cas, il faut
disposerde la paire d'engrenages.
Fig. I58
'
, 132 - l3l --

CAS PARTICULIERS $ z. - Engrenages cylindriques hélicoidaux


lo Crémaillèreà denture droite (fig. 159)
Ii]N GUISE D'INTRODUCTION
. Engrenage dont le nombre de dents est devenu inûni : z : :o.
La circonférence primitive devient la ligne primitive. Considérons (69. l6la) des lattes de section carrée fl l0 mm que nous
- saillie : h, : 4. clouons sur une planche et ce, perpendiculairement à une face de réfé-
- creux: h, : 1,15m. rence AB, et de façon qu'un creux soit égal à un plein. La distance entre
<lcux lattes consécutives que nous appelons pas réel et que nous repré-
- l a r g e u rd e n t u r e : b : 6 à L 2 m .
scntons par p,, vaudra ; p, : 20 mm.
- épaisseur sousla dent : hauteurde la dent :

Fig. 159
- distancedu centre du pignon à la ligne pri-
D,
mitive de la crémaillère - -^
fuMffi
l,ll ll,l lii-l
20 Roue à denture intérieure (69. 160).
Les mêmes proportions que pour les engrenagesextérieurs sont uti-
llt[] t,l
, tlt=tllI ta
lisées, sauf pour les diamètres de tête ct de
pied : l-*t
D': nv fi rtr n+
D.: D,-2m Fig. l61b
Fig. t6lc
D , : D n I 2 ' 5m (voir : Remarque a).
Axe en axe
D. - D', Fig. 16O Considérons ensuite les mêmes lattes et la même planche, mais cette
F.
fois, clouons les lattes obliquement par rapport à la face de référence AB
(P : 509 mais de façon telle qu'un creux soit-toujours égal à un plein.
Rcmotquer: La distance entre deux lattes consécutives, mesurée perpcndiculaire-
ment aux lattes est toujours 20 mm (p, : 20 mm)'
a) I* taillage s'effectue sur machines Fellows. Le dédendum pour ces
outils est de 1,25 m au lieu de 1,15 rn; Mais la distance entre deux lattes consécutiv€s mesurée, cette fois,
suivant la face de référence .{B sera différente et supérieure à 20 mm.
b) Quand la couronne est grande par rapport au pignon, aucune précaution Nous appellerons cette distance pas apparent et nous le désignerons
spéciale n'est à prendre. par p". La valeur de po se déduira du triangle rectangle hachuré
Quand le pignon est grand et que son nombre de dents se rapproche
de celui de la roue, l'engrènement n'est plus possible. p, 20 20
-:3lmm
En général, il faut cos 3 cos 50o 0,643
z- z' ) 12 Nous constatonsque :
pour un angle de pression de 14030'. c) pour pouvoir placer l0 dents, il faudra
- dans le premier cas une longueurAB : 10x20 : 200 mm.
r 'B': l0x3l :310 mrn.
- d a n s l e s e c o n dc a su n e l o n g u e u A
EXERCICES b) la hauteur h reste inchangéedans les deux cas.
Calculezles élémentsdesdenturecdesengr€ûages déÊnisci-après:
l. Rouecylindriqueà denturedroite : 32 dents,mod. 8; Remorgue.'
2, Crémaillèreà denturcdroite,mod. l2; Considéronsmaintenant des lattes flexibles que nous clouons sur dec
3. Roue intérieuie à denture droite : ?0 dents, mod. 6. cylindres:
114 l]5

a) Si nous clouons les l0 lattes paralle\lementà I'axe du cylindre, il fau- l,ts rk'rrtsit,rnt crrr<'rrlt(es crt hélicc sr-rrle cylindrc primitif, nous <lcvons
dra une circonférenceprimitive de 200 mm de longueur, d'oir r , ' r r s i , l t ( r r r l t r r x r s 1 ' r t c c cs l r p a s :
200 Le pos réel:1,, obtenu en coupant la denture par un plan N perpendi-
D, : - : 63,8 mm (frg, l62a)
crrlairc à I'hélice primitive HP;
b) Si nous clouons les lattes obliquement à l'axe du cylindre (c'est-à-dire Le pot dpPdrcntl. p,,, obtenu en coupant la denture par un plan V per-
si nous clouons les lattes en hélice), il faudra une longueur de cir- pendiculaire à l'axe du cylindre.
conférence primitive de 314 mm, d'ori La relation entre p, et po découle du triangle rectangle hachuré
3t4
D; -- - : 100mm (fig.162b) I r.-: ro.-grÊ|
Il s'en suit qu'on se trouvera également en présence de deux mo-
clules:
le module réel m. qui est le quotient du pas réel par rc;
le rnodule oqPorent m" qui est le quotient du pas apparant par æ.
La relatioo liant le module réel et le module apparent se déduit de la
relation ci-dessusen divisant les deux membres par æ :

Fig. l62a t'is. 162b


Fig. 162ô

EN CONCLUSION Remorque imqortante: Le module réel m, est le module normalisé


a) Pour un même nombre de lattes flexibles, il faut gonfler le cylindre à choisir dans la liste des modules standardisés,
primitif lorsqu'on aura recours à l'enroulement en hélice, et il faudra
gonfler d'autant plus que I'angle p d'inclinaison de l'hélice est grand; C,{LCUL DES ÉLÉMENTS DE LA DENTURE
b) Si nous remplaçons les lattes de section carrée par des lattes profrlées On se fite comme données : le module réel m, (standard), le nombre
comme les dentures d'engrenages, nous obtenons des engrenages de dents z, et l'angle d'inclinaison p (avec son sens : à gaucheou à droite).
cylindriques droits ou des engrenages cylindriques hélicoidaux suivant Les calculs s'établissent comme suit :
qu'on les fixe parallèlement à l'axe ou obliquement (en hélice). rrb
- Module apparent : mo : -
ENGRENAGES CYLINDRIQUES HÉLICOIDAUX (fig. 163) cos P
- Diamètre primitif : puisqu'il faut placer z pas aPparents sur la cir-
conférence primitive, la longueur de cette dernière vaudra
L:p.z
et le diamètre primitif vaudra
* !- Poz P"
Dn: -- -,2 : ttta.Z

- Saillie : puisque la hauteur de la dent de l'engrenage hélocoidal est


la même que celle de l'engrenage droit, la saillie vaudra le module
réel

- Creux :
Fig. 163 h' : 1 , 1 5r n ,
136
t37
- Diamètre extérieur : (lcttc rclation nous 1rermetdonc de déterminer I'angle d'inclinaison p
D" à donner à l'hélice pour permettre le placement,dans un entr'axe E imposé,
:â ,-Lt-
d'une paire d'engrenagesde module m, imposé et de nombres de dents z
et z' imposés également.
:-'-Lth
cos p Ceci est un avantage de la denture hélicoidale sur la denture droite
- Diamètreintérieur: car cette dernière ne permet qu'un seul entr'axe quand m, z et z' soît
D. : D o - 2 , 3 m . lixés. (Réducteurs de vitesse à entr'axe constant)
ta Conséquence 3 ; Noisrqace d'une poustée axiole.
:_,_.t?-
cos l, L'effort normal aux dentures N se décompose en deux efforts : l,un
- Distance d'axe en axe : tangentiel F, l'autre axial A (fig. 165). Le triangle des forces
D,+D; oonne
,
A:F.tgp
- Pas de I'hélice : cette cote est utile au tailleur Pour remédier à cette poussée axiale on limite p aux
environs de 20o et on place une butée axiale.
d'engrenagesquand on usine à la fraise (fraisage
Pour les fortes puissances, on a recours à la roue héli-
hélicoidal). Pour l'obtenir on développe I'hélice
coidale à chevrons à pentes inverses I et - 9. rlg. ro!
primitive et le triangle rectangle ainsi obtenu
Ddns ce cas Ia poussée axiale est nulle.
(fig. 164), donne
Nous en parlerons plus loin.
P * : o A . t g ( 9 0- p )
OA CAS PARTICULIER : Crérnoillère hélicoidqle.
: OAcotgg:-
^ Les hélicesdes dents deviennentdes droites inclinées
d'un angle p dans le plan primitif. (fre. 166)
È
Fig. 164 :1& Le calcul des caractéristiqueseffectué pour la roue
tgP Fig. 166 restevalablepour la crémaillère.
LES CONSÉQUENCESDE L'INCLINAISON
DE LA DENTURE CONDITIONS D'ENGRÈNEMENT DES ROUES
Conséquence | : Grande douceur d'entrainemcnt d'où foncaionnÊ CONJUGUÉES
ment sirencieux. 7" Cos : Rouesd oxes poroftères,(fig. 167)
Nous avons dit, pour les engrenages à denture droite, qu,un choc L'engrènement n'est pos-
se produisait lors du passaged'une dent sur sa conjuguée, sible que si les roues ont :
Les dentures hélicoidales ne p!ésentent pas cet inconvénient car - même pas réel;
l'incurvation des dents en hélice a pour effet d'augmenter le nombre - même inclinaisonpmais
de dents en prise et, de ce fait, de retarder la cessation du contact de de sens contràire.
deux profils en prise. Il s'en suit que les en-
Conséquence 2 : Qbtention d'entt'oxes guerconq uesen foisont vorier $. grenages ont même pas
apparent puisque les an-
En effet.
llm- gles d'inclinaison sont les
E :(D,.I D'") --(m"z*m"z')--" (z1z') mêmes.
2"22 Le rapport des vitesses
E:-(z+z'\ est égal au rapport inverse
2cosp des nombres de dents et
Danscetterelationsont imposésE, m., z et z', d'oir p donnépar des diamètres primitifs
puisque ceux-ci sont fonc-
.orP:31tat'; tion du méme module ap-
2E' parent. rrg. ro/
l18 ll9

Cos porticulier: Roue et €rê des nonrbrcsde dents, mais n'est plus égal au rapport inversedes diamètres
m a i l l è r e .( n g . 1 6 8 ) primitifs, puisque ceux-ci sont fonction des modules apparents qui sont
La crémaillère n'étant qu,un différents, comme nous venons de le dire.
engrenage de rayon infini, les Toutefois, pour le cas particulier p : P' : 45o qui est le plus fréquent,
mènres conditions que ci_dessus les pas apparents des deux roues sont égaux et le rapport des vitesses
sont exiqées,c'est-à-dire est égal au rapport inverse des diamètres primitifs.
- mème pas réel; En raison de la forte poussée axiale, ces engrenages ne sont utilisés
que pour la traosmission de faibles efforts.
- même inclinaison p mais de
sens contraire. ENGRENAGES (Êg. 170)
A CHEVRONS

A-=
Pignon et crémaillère auront
même pas apparent.
Rappelons que la denture de
la crémaillère a une clirection
rectiligne oblique par rapport à

A*
l a d i r e c t i o nd e I ' a r e

2o Cos: Roues d qxes ortfiogonoux. (Êg. 169)

Fig. 170
I \
ËÈ,

Ils sont constitués par deux engrenageshélicoidaux de même inclinaison


mais de sens contraires.
On les rencontre sous trois aspects : à angle vif, à angle arrondi et à
angle interrompu, suivant Ie genre de taillage utilisé,
L'angle d'intersectiondes hélicesprimitives est compris entre 90 et 135o
ce qui donne, p compris, entre 45 et 22o3O'.
Ces engrenages sont avantageux car ils équilibrent les poussées axiales,
permettent la transmission de grandes puissances aux grandes vitesses
Fig. 169 €t avec de grands rapports de transmission.
Par contre Ie taillage est onéreux,
L'engrènement n'est possible que si les deux roues
ont REPRÉSENTATION EN DESSIN INDUSTRIEL
- le même pas réel; tt. '.
- Même normalisation que les engrenages cylindriques à denture droite.
des inclinaisons complémentairesp
+ 13,: 90o mais de mêrne sens Cotes nécessairesau tourneur : diamètre extérieur, largeur.
(toutes deux à droite ou toutes deux à gauche).
Cotes nécessaires au tailleur : diamètre primitif, nombre de dents,
01. apparentsne sont plus égaux puisque les anglessont différents. module réel, module apparent, angle d'inclinaison de I'hélice primitive,
,, 1",
,,","1rru,, que le rapport des vitessesest toujours égal
au rapport rnverse sens de I'hélice, pas de l'hélice primitive.
ti
- t40
l4l
Il faut particulièrement bien vérrfrer le sens des
hélices des roues {. (Lu1nc dc rours héhcordalcs à axcsorthogonaur:
conjuguées surtout si les roues ne sont pas symétriques par p : 35o droite
rapport au pisnon : 22 dents module réel : 6
plan moyen de la denture. : 70 dents.

APPLICATIONS SUR.LES ENGRENAGESHÉLICOIDAUX 5. Crémaillère helicoidale : module reel | 8; P : 20'sauche.

l) D.éçrminezles câràctéristique. 6. Ro\re hélicoidaleintérieure : 100 dents; module réel : 4; p : 25' droitc,
d'un prgnonà denturehélicoidaledont rescâràct€-
f l s r r q u e ss o n t
: 7. Roue à chevron : 80 dents; module réel : 2i denture à 120ô.
z : 16 dents; n, : l0 mm; p - l5', hélice à droile.
Celculs
Mod\rle apparent : m . - - - m. t0 l0
! 3. -
t O , 3 5 2r f l m
cos B cos 15 0.96593 Engrenag€s coniques à denture droite
Pâs apparent : p6 - m6r<3,14: 10,352x3,14 : 32,502mn
Pae réel : h : mrx3,l4 : 31,4 mm
Saillie : DÉFINITIONS (fig. 172)
h.:n,:lonùTt

@
Creux : \ : l,r5 m, : ll,5 mm C6ne Primitif : cône de friction donnant le même
Diamètrc primitif : - ro),o5z mm
rapport de vitesse, Ce cône est caractérisé par le
Diarnètr€ de tete i L>. - 165.6i2+ 2.<tO : i85,632
mm
Diamètre de pied : D, - 165,632 - 2,3 r.to - t42,632mm diamètre primitif Do qui est le diamètre de la
Fig. l7l
grande base du cône et par l'angle primitif ô.
pasde|hérice, r,, : !9; ==:l+t:!z:
ts P a'26795
r.e4o,ei
mm
Cône complémentqira : cône dont les génératrices sont perpendiculaires
2) Deux engrenages hélicoidaux av mr : 4 6rn
comportant 30 et g2 dents dolvent
engrener dans un entr'axe de 250 nrm, aux génératrices du cône primitif.
Calculez I'angle d'inclinaison d,:s hélices primitives.
On sait que €ône de tête ; Cône passant par le sommet des dents et caractérisé par
Ie diamètre de tête D. et par I'angle de tête y.
"D,D'm.

- fro- Cône de picd i Cône passant par le fond des dents et caractérisé par lJ
L __lz+z)
2 diamètre D, et par l'angle de pied 0.

L -('
2cosB'-
J- 2t\
Angle de soillie: E.: angle de tête - angle primitif : T- 8.

Lrou cosF-.-_(zl z.) Angle de creux: 8..: aDgle primitif - angle de pied : à- 0.
2E
{ 419 À'lodulc: quotient du diamètre primitif par le nombre de dents. Il doit
cos6' - | 82) - --: 0'89600
2'250ln être choisi dans la serie normalisée.
t-es rablesdonnent: p 26.20t4 .
Soillie r h. : distance du cercle primitif
EXEROCES
au cercle de tête mesurée sur la gé-
Calculez les câractéristiques des dentures des engrenages
spécinés ci_après I
I. Roue cylindrique hélicoidale : 40 d€nts,
nératrice du cône complémentaire.
module réet t0,
Ê : 16o gauche.
2. C-nuple de roues hélicoidales à axes parallèl€s :
pigron : l8 dents
Creux: hr: distance du cercle de tête au
module réel : 8 p : 30" droite
roue : 45 dents cercle primitif mesurée sur la généra-
3. Couple de roues hélicoidales à axes parallèles : trice du cône complémentaire.
pignoo:20 dents module réel r 5 p àgauche
roue : 60 dents Ces défrnitions sont résumées sur la
Entr'axe imposé : 240 mm.
l ig. t72 figure ci-contre.
,.$ r4l
t42 .ùY
CALCUL DES ÉLÉMENTS DE LA DENTURE (fig. 173) l,) cclltr rriitss,rirt's rLr t()urneur : diamètrc de tête, angle du côte extérieur,

D o n n é e s ; / m o d u l el m arrqlc rlu cônc cr>mplémentaire,longueur de la denture;


I c) ccllcs néct'ssairesau tailleur : le module, le nombre de dents, I'angle
nombre de dents : z
J dc pr.'ssion, le diamètre primitif, l'angle Primitii Ia génératrice pri-
( angle au sommet : I
rrll tlve.
Cqlculs:
AI'I'I,IL]A'I'ION NUIr{ÉRIQUE
Diamètre primitif : D, : AB : ma
Ilrrgrenage conique:20 dcnts; module:5; angledu côneprimitif r 30o;anglede pres-
Saillie:fi":AC:m sir'r : 20"; longueurdenture =- 35 mm.
(:rlcul:
Creux : h, : AD : l,l5 rn
l)irnrùtre priûriiif :
Aogle de saillie : Le tr. rect. OAC donne : tg.. : a ,,, L), - 20 ':5 : 100 mm
- Â o: L I ( ; . i r ùr n t r i c c p r i m r t i v e :
Le tr. rect. OAM donne 5 r20
l- = -: !O0mm.
2 sin à 2sin30
AM D, mz
OA: -: :-:L (2) ^rql. c . J r n r r l é m e n t a r r e:
s i nà 2sint 90 ,ô:60.
Ân{rl. dc srillie :
m 2 sin à
Portons (2) dans (l), iî vient tg €, - - 2sinà 2 sin30
tu e, =
220
e. -. 2'52
2 s i nô
Ân(lc du cône extérreur:
Angle de creux : un méme raisonnement, mais en considérant le triangle -t:io'+25/
-r)u< '
rectangle OAD, donnerait
2,3 sin ô l)rn!nètre extérr€ur :
tg ei : - (puisque AD : l,l5 rn) I)=lll(z+2cosô)
z - 5 ( 2 0 + 2 . ô s3 0 1
Angle de tête : y: ô n g, 108,66 mnr Fig. 174
Angle de pied : 0: à -e
Diamètre extérieur : D, : D, I 2x (]ARACTÉRISTIQUES DE DEUX ROUES EN PRISE
Données géaérolet : On connaît le module m, les nombres de dents
x est déterminé par le triangle rectangle z et z', et l'angle des axes A.
BEF que nous avons agrandi. Le problème consiste à trouver les angles primitifs I et ô' puisque
la connaissancede ces derniers nous permet de fixer toutes les caracté-
x:mcosô
ristiques de chacune des roues par le calcui établi précédemment,
D'où
1" Cos: angle des oxes ^ : 90o (cas le plus fréquent) (fig. 175).
D":DrT2mcosô
Le triangle OAC donne
D,:rt*2mcos8 AC
Fig. 173 D,:m(z*2cosà) -oc
tqô: -

Longueurde la dent b 6 à 8 m. mais


REPRÉSENTATION EN DESSIN INDUSTRIEL (frg. I7A) zm
AC -- rayon primitif pignon -- -
On représente une coupe axiale passant entro deux dents (même si le
nombre de dents est impair).
z'rn
Trois espècesde cotes sont à consigner : OC - AB: rayon primitif roue : -
a) celles nécessairesà la fabrication de la roue; I rq 175
145

z'ltt
d'oir r l . r /r,r i , , ' r r . \ M , A M r n t r ' np r i m i t i J ^ (21
zm /
2 l\,4P
,. -t x '-- -- - z -
r, { , r l rr r l , , r (r ') À l l l l r s l e I r t n r t g lt' e l cM P , o n a O M - - r -
' r t a , r yO
",^
T
lrois
La tangente de l'angle primitif d'une roue est égale au rapport de son
nombre de dents sur le nombre de dents de la roue conjuguée (pour AN D'- D"
a .= 909. MP-MA TAP-MAr- - --: - --:---
cosA 2 2cosA
Quant à 8', il se détermine par un processus semblable et on a

." ." tà ' : 1 mz ml z


- ,m- z ' r - -.-lz' + --|
\
2 2cosô 2 \ cosÀ'
 titre de contrôle,il faut à + 8':90o.
t l ' ,, t i
Remorques:
4) Lorsque deux engrenages coniques sont en prise, les angles de saillies m/ z \
sont égaux sur chacune des roues. En effet, les triangles rectangles
OAM et OAN sont égaux, donc e.: e.''
- (''' ;"Jl (t)
ô) Il en est de mêrne des angles de creux puisque triangle. OAM' : rga
triangie. OAN';
Les engrenagesconiques de même module ne sont pas interchangeables Intrrrluisons(2) et (3) dans (1), il ticnt
comme le sont les engrenagescylindriques. lJne roue ne peut englener
qu'avec le pignon pour lequel elle a été conçue. zm
Cette remarque découle de f interdépendance des nombres de dents 2 tgl sin Â
tq À'
dans la relation tg ô .: ,. fi/ z \ z -l
-1.'-t -l Jl-x- cosA 1-
2 \" c n sA l cos À z' cosa z
d) Comme les engrenages cylindriques droits, les engrenages coniques
droits en prise sont bruyants car le passaged'une dent sur sa conjuguée tgl
s'effectue avec choc malgré un haut degré de précision d'usinage.
2" Cos: Angle des qxes 5 < 90 (fig. 176) --ti1A
r' A' :
z
cos À i
z

t)"n' Ot cherclrcraitè par utt raisonrtemeltsirniioire,et où Irow'erdit

s i aA
tgn:---- '
l-rs. 176 cosJ l- -
z
AM
Le triangle 'rectangleOMA donne tg ô'
OM A tilrc rlc t'érificotinr, illctrt ô F lJ' .' A.
l4tr
t47
3. Cas: Angle des oxes I 90 (Jû!,.j77l
,\t't'l.tc\ ( ) N N t \ : : t { ( ) t r t .st t r R t . t : s t . : N ( ; t |N . \ c l . t sc ( ) N I ( ) u t . : sl ) R ( ) l l s
(le vtmmet descdnesri I'intirteur tlu tlièclre de.scercles prrmtiJs). l : . t r , l r z, l ' ( r r ù t Ù r s t k r l r r s , l c l a r È i r c d ' c n e r c n a q t sc o n i q u c sa y a n t l c s c a r a c t é f l s t x l u e s
'.,,1!.r'rt(\ . 14; : 35; I 90o; nt 6.
Noris con,çignons
serilemenfles r/srltcts clu calcnl Eti sc lrincraif comrnc
pour le tleuxtèmecas. Irr t a l t l l s \ ' r t . \ l ) h s s c n cr n d r r s s a n t

.'' ? \

tg . I)isnon Roue
z'
- s r n( \ -,901
z I rranritres lr inritifs f)" 1416 - 84mm DD J).O= ZIU mm
z14 35
. \ , , q l , s t ) r i ' i \ i i i f s. . toà.. = 0.4 t -s ô ' - -2,5
cos /J 90) ztt 14
ts À' ô 21"48 ô' : 68.12',
z
. slrl /l 90) 2 'rn  2 srn2l'48 2 0,17111
Fis 177 .\hqle tlc sarllic (q Ê. -- 0,05305
z 14 14
Nous conscillol.sau-t lldles à en fatre Itt tlémonstratior-t e, 3"2
ti titre d'exercice. ,\nql('\ dc têtc y-.À f e. - 21"48 + 3.2' 1,' ô -t e.. 68"12' + 3.2'
..2450', 7tù15',
4. Cas: Angle des oxes -\ .:,90 (Jig. l7g) I)r,irnill1s dr 1|:tc D. Do*2ncosô D.'= D,'+ 2rncosS'
8 4 . 1 . 2 / 6 c o s2 t t 4 8 . 2 1 0 + 2 x 6 c o s6 8 " 1 2 '
(le nmmet des cdnes dans Ie plan du - 84 + 2 /.6\0,92A49 ..210 + 2t6t0,t1lt7
95,I 42 mm - 214,456 ûm
cercleprimitiJ clela roue) . b.6mod-6x6= 36mm.
L a d , t l e r m t n û i n , / r s . i n g l e sp s i , r r r i .
et s'effectue sarrs crrlcrrls trigorromëtri
ques.
En eflet, I'ungle prunitif LleIa roue
1)AUt
ù' 900
d'où
à a_ 90' r.ig 178
La rcue z' r:st.tppelec.,' r' rr,,t,//ircc,.rri-
\ ,r ) i,r n l. : Si on .rrdil 5 . 7 0 o , a n n r r r n e r a i tl e s c a l c u l sr o m n e s r r i t r
que".

5" Cos: Angle des cxes _\ -:.90 (fig. lZ9) Rore

(le sornnetclescrjnesri I'extérieurLIuJtètlredescerclesprinritr./s).


Dp 84 ntnt D , = 2 1 0n , n t
Nors ne con.si.qnerc,ns
encor!que 1esrdsultatsen laissrrnforr_.:ildle.çIe soin sin À sur70 sin A sh 70
tI'errfaire la tllmonstrat.ton. \ , , ,/ , r , , , , , r , 1| J r À t e ",
o
3! z 14
sin o .osA r &s70 | .orÀ + cos70 | -,
s1 -\ I4
ùg ;J
z z a,3306 1,2664
-- cos .\ cr.,sI ù 18"17', E - 5l!43'
sin !.) \:ir iJicat rcn
rg à'
3 t E' ' 18'7 + 51'43 70' Â.
cosl : crsl :
z / . , r \ r r r . ( l ( s . , r l . r i l s s . j t d ô i r l c o , r r n r ec i L i e s s a s .
Fiir. 179 u'tc !! , I80 L
148 149

$ 4, - Engrenages coniques hélicoidaux l,csrrrXrcrrtrgr'.rhlpoirlcsprlsenlentcommecoractéristique Ia


,lrrsrmlfric dcs clrur prrlils qte
t(r,r(lis spiLloide
I'engtenage
Comrne pour les roues alindrigues à de\ture droite, les roues coniquesj
(.rr(la ld sl mr/lrra.
d,enturedroite ont une marche bruyante car Ie passaged'une dent su7 sd corr-
juguée s'elfectueavec choc. It figure 183 montre bielncettedivergence
Pour remëdier à cet incon!énient on a imaginé tl'incuruer les dentscomme ,nconvénients: Le taillage est porticulièrementdélicatct oné- Fig. 183
on I'a fait pour les engrenagesc_r'lildriqueshélictidaux (Jig. 180). r , ' u \ , ( e q u i e n l i m i t el e u ' e m f l o i

Uroges: Ces ergrenagestrout)ent une application typique clans I'attaque tlu


thf!ërentiel tlesvoitures et catniortsoutotnobiles,on les rencontre également
rlanscertaincsboîtesde uites-ses.

Fis. 180 I'.XI.:RCIC]ES


l ) é t e r m i n c z l c s r : a r a c t é r i s t i q u c sd e s d e n t u r e s t l e s c n g r e n a g e ss p É c i 6 é sc i - d e s s o u s I

Cette façon de foire a toujours pour eJfet d'iugmenter Ie nombre de tlents t (buple d'errgrcnages coniqr-res droits : À : 90"
en prise et, C,ece Jait, de retar(ler Ia cessotiondu contact de <Ieux proJils en pignon : 20 dents; roue : 50 dcnts; module : 6
Plrse. 2 1 , , ù t r l c d c D : t r ù n a g t sc o n i q r r e sd r o i t s : I :60'
Comme Ia projection tle I'hélice conique primitite sur Ia basedu cône est
pignon : 17 dents; roue I 70 dents; module I 4
une spirole d'Archimède, ces engrenagesportent Ie nom d'engrenagesconiques
I ( b u p l e d e n s r e n a s e sc o n i q r r e s d r o i t s ; A - 150"
t9lraloidoux.
II existe toutefois bon nombre de courbes mathématiquess'adaptant à leur pignon : 20 dents; roue : 60 dents; mociule : 6

Jabrication mois d.euxsont surlout utilisées: Ia denhûe en spirale (Jig. 181o) 4 (:o(1ple d engr.nages coniqtres : ô (roue):90"
et la dentureen drc de cercle(Jig. 18lb). pignon : 15 dents; rolre : 60 dÊnts; modulc : 8

5 . ( l o u p l c d ' e n e r ù n a g e sc o n i q u e s : O '45"
/'l / / /.->. ,( picnon : 20 dents; roLre : 80 dents; module : 4'

Yr\
* â-f,-' Fal-mi
! 5. - Vis sans fin et roue tangente
F'ig. lSla Fig. 1811,
GÉNERALITÉ,s (fig. r8+)
Calcul des élémcnts de lq denlure: Ce calcul sort du catlre ,lu prësent Le systèmevis sans fin et roue tangente Peut être assimilé à une paire
oulJro.ge
er raison clesdiflruLltés mothématiguestenconhées.
d engrenagcshélicoidaLrxà axe\ orthogonaux
Si la vis comporte n entrées, elle peut être considérée comme un
Avontoges des cngrenoges spiroloidaux:
pignon de n dents et la loi de transmission peut s'énoncer comme suit:
IIs bénéJicienttl'une grand,ed.ouceurd'engrènementet permettent Ia trans-
Le nombre de dents x nombre t,/min de la roue
stro&ê
$iabr!ê hedoi.te missiond'efJorts importantsà gran-
égale le nombre d'entréesx nombre t/min de la vis
de uitesse.
lls permettent alssi ia trcns- 1 zN: rù; l
missionentre des axes concouro,nts
avec les notations
ou quelconques,mais en général
ils sont utiliséspour des axes per- Z : nombre de dents de la roue
pendiculaies ou or thogonaux.Dons N -= nombre de tours/min de la roue
ce rlernier cos ils sont appelés rr = nombre d'entrées de la vis
engrenqge.r hlPoides (fig. 182). N' nombre de tours/min de la vis
l ' r x 164
t50 l5l

DEFINITIONS (fig. 185) lui rtrr l.ur.lrutr'. (ilt. r.is I)rijclltc ur)t tlis !lran(lc surlàcc (lc c()nlitct
a) Vis sonsfin: l c r r o n t b r c r | : r l c nts cn prise a été augmenté. (lette vis cst (l'cxé-
l,rrrstlLre
- générateur I trapèze isocèle d'incli- , r r t r , , r .r l r l l i c r l t ' .
nalsoû c. .: angle de pressior,,
- angle de l'hélice primitive p : angle (:AL(]UL DES ELEMENTS DE LA DENTURE
formé par la tangente en un point de
I'hélice avec le plan perpendiculaireà Remorque préliminoire:
I'axe de la vis;
- L!'s roues:i vis (crcuses)se taillent à I'aide de hobs (fig 187) qui sont
pas réel : pas obtenu en coupant par un
, l t ' s ( r l i s e s - m è r e sd o n t l e d e s s i ne s t e x a c t e
plan perpendiculaire à l'hélice prrmr-
r r r c r r ct e l u i d e l a v i s s a n s6 n d e v a n te n g r e n e r
tive;
- ,rvrc )a roue en tailiage.
pas appârent (que certarns auteurs
-^_ . .. 1 ! r t (les hobs sont conditionnés d aplès le
@tr\ À I I appellent pas oblique) : pas obtenrr en
r'\ il .rlrodule apparent et il est d'usagede choisir
coupant par un plan contenant I'axe;
-:ri' - pas de l'hélice : distance entre deux ..r nrodule apparent dans la série normale.
{rl
spires mesurée sur une génératricede Il s'en suit que le système vis sans fin
Fis. 185 ' ' I r , , u ù r d n g e n t Ps ( r . r c À r â c t é r i s én, o n p . r r F-rq.187
la vis.
lc r::rxlule réel, mais par le module apparent qui sera choisi dans la
Quand on coupe )a vis par un pJan axial, on obtient Ie profil d,une
crémaillèreà pas apparent, tandis que quand on coupe la vis par un plan série normale.
perpendiculaireau iilet, on c'btient une crémaillère à pas réei.
, Donnéer du problème:
b) Roue tongente:
Pour la vis : nonrbre d'entrées n
La roue tangente est une roue hélicoidale dont I'inclinaison est celle
de la vis. module apparent m,,
Le pas apparent de la roue: pas apparent de la vis. sens d'inclinaison
Le pas réel de la roue - pas réel de la vis.
P o u r l a r o u e : nombre de dents z
REMARQUES RELATIVES AUX FORMES DES DENTURES
Colculs:
l) Pour lo virr (hg. 188) : Le diamètre primitif de la vis D, cst générale-
I
L: gtcbque n)ent cnmpris entre l0 et l5 modules.

Dj, .= 10 à 15 m,,

Por.rrobtenir I'inclinaison de I'hélice primitive, on en développe urle


spire. Ce développement donne un triangle rectangle ABC dont le côté
IIC de I'angle droit opposé à p. qu'on recherche, est le pas ds I'hélice
Fis I86,r Fi8 I86i, ou lt' pas apparent de la vis multiplié par le nombre d'entrées. L'autre
l-,e. 186a
c<-'téAB est le développementde Ia circonférenceprimitive
Denture ordinoire cylindrigue: (fig. lg6a) : Utilisée pour les faibles d'où
__
efforts, car Ia vis ne prend contact que sur une faible surface de la dent.
i.p,, n iI. rir,l
,
Deatute creuse; (69. 1866): Quand I'effort est important, on remplace tsp
la roue cylindrique par une roue creuse qui enveloppe la vis suivant
un
angle p : 60 à 90o. Cette forme donne à la vis un contact plus étendr_r
avec la dent de la roue. Type de roue le plus répandu. ù,m,,
tt! b
Yis globique; (fig. 186c) : Vis torique enveloppant la roue au lieu Dt,
de
t52 l5l
Cette rclation cst importante car elle rrous pcrmet soit de déterminer p 'l'outelois,
. l{tl,riscrrl.rtr,,rr lrttut l90. sr l,r vrr et.rit s',litlairc rlc
si on connait rn,, n. et Di, soit au contraire Je rechercher le D,
si p est l ' a r l r r c , o n n ' c l l i ' c t u c r a i tp a s l a c o u p e e n é l é v a t i o n .
rmpose (quand on impose I'irréversibilité | tg p < tg
?). Les cotcs r)éccssâircs;\ la iâbrication de la denture sont stipulées i\
La saillie du filet est égale au module apparent la hgure ci-dessous.

Le creux du filet est égal à l,l5 m".

h' : l'15 m"

D'otr les diamètres extérieurs et intérieurs

D,.: Do i 2n"
D;: D, _2,3m"

2) Pour lo roue.
La roue est une roue hélicoidale d,inclinaison p.
Fig. 190
Diamètre primitif : D,: mo.z
D i a m è t r ee x t é r i e u r: D , - D , On pourra dresser un tableau supplémentaire :
12m,,-m.z+2tt"
'- m,, (z i 2) Vis Roue
Diamètre intérieur : D, .-. D, - 2,3 m^ : n entrees z dents
nuz _ 2,3 m,,
=" m" (z - 2,3) Inclinaison:fj:... Inclinaison:B:...
Largeur:b:6à8m,,. sens(droite ou gauche) sel)s : .
Module apparent: ... M o d u l e a p p a r e n t: . . .
CAS PARTICULIER : vir d une seule enrrée. (Âg. lg9) Pas hélice: .. . Pas hélice : s'il s'agit d'une roue
c y l i n d r i q u e: p , , : . . .
On admet que le pas réel : pas apparent étant donné
. le petit angle
de l'hélice (erreur de l/100). Il y a liev, bien entendu, de frxer les cotes de fabrication courante.
. Les relations se simplifient comme suit.
ÀPPLICATION NUI\{I]RIQUE SUR LES ROUES A VIS SANS FIN
Pour la vis (frg. l9l)
Dj:10à 1 5l r Rccherchezles câractéristiquesd'un systènrevis sâns iin et rouc à vis répondant aux
lra conditionssuivantes:
Vis : 3 entrécs nrodulc : 3 min (apparcnt ou oblique)
DJ;
Pour la roue Âdoptez D; : l0 ^ 15 n.
Do: zm Roue | 60 dents (roue creuse).
D.:(zl2)nt Le systèrnerst'il révcrsible,si /: 0,061Chlculezson rcndement.
t ) , : ( 7 - 2 , 3 )n r (lalculs
Fig. 189 b : 6 à 8 rn.
a) Vis : D i a m e t r cP r i m i r i f: D ] - l 0 x 3 à l 5 x 3 = 3 0 à 4 5 m r n
A d o p t o n s: D l , . . 4 0 m m
REPRESENTATION EN DESSIN INDUSTRIEL I)iamètreexttricu, : Di -. Di + 2m^: 40 1 2r3 : 46 mrn
Rien n'est normalisé,mais on adopteen généralles dispositions
sui_ Angle de l'héLice: tg 3 .= l l! ?)1 : o,rrt
vantes:
On ne représente pas les frlets de la vis ni les dents
de la roue (t - t2"40'
I 5,1 I 5't
ô) R""e , t)iarnètrer,',,n,rrri l),, 603 180 rrun
l { t r r r a r q u c : l ) a n s I i t a b l i s s c D r e l l l( l c I r ( ) J c l sc L r l n p ( ) r t a l d
l tc s l ( r \ l c s
l)iamètreextéricur: I). D, | 2nt,, 180 , 2.3 1 8 6r n n i vrs, il est rcconlrnandéaux techniciensd'adopter des dianrètresprimitit.s
Larseùr:ù 6à8m 6.3à8.3 l8 à 24rnrn ,1r,,'rs sans lln contr'nus dans les listcs des hobs des constructeurs afrn
^ . 1 , ) p t o n :s ô . 20 mnr. tl'i'vrtrr rlt'clcvoir srrpporterdes frais d'outillage généralenrenttrès onéreuri.
Quand il n'est pas possible d'utiliser les hobs standards,on utilise des
outils-mouchesse h\ant sur un arbre animé d'un mouvement de rotation
tt de translation.

l.txF.ti(rIclts
D t t e r m i n e z l e s c a r a . t n r r s t i q u e s d è s s ) s t . : n i c s r r s s a n s , i n r o L , r '. i v i s d É l i n i s c i - a ; t è s

F,q l9I l. \ ' i s à L r n ee n t r é e , h t l L r e a d r o i t e m o t l L r l , :. r p p a r t r r t : 5 .


Ro\re : 42 dents
l); 10 à 15 nr,.
.) Réverlibitité | re ? 0,06 9 -3"25 l-a vis est elle rcversible si J 0,05.
(:on)InelJ.. te svsrcmecsr réversiblc (lalculcz le rendement.
?
En gin(:ral,?essysrèmes
à plLrsieurs
{,ntr{:cssonr revcrsrbt.s. 2 \'is à unr entree, halice à droite nro,lÙlc apparcnt : 4.
tc p ts l2,t4o lc 12.40 0,225 Rou€ 60 dents
d) Rendement : p - l-r systèmc doit obliqatorrerntnt ètrc irfLv€rsiblr. /t 0,051
tc (13+ 9) tc Q2"40' | 1"25) r,r 16"5r O,t8a (lalculez Ie rendement.
0,78
3 Vis à qtratre entrées, hélicc à droite module apparent : 2.
Roue : 50 dents.
AUTRts AI)pLIC:A',t
tON NUN.{ERtQUE
l\lt{)s.{\ 1. L,t RRLVT_RSIBt
LTr rj l - ù s - v s t È m ep € u t è t r c r i \ c r s i b l c ( l a l c u l e z l . r ( ' n d e n r e n i .
l e ç . à r a c r L r N t r q , , e \d u s v s t n l r v i s s a n s r i n t r , o u e t a n q e n r e. t . n t l c s c o n _
d. .l r_l .o! 1n,s. "d1 1l n, *r'p o s j t r o n < o n r

Vrs: I e n t r é e ;n r o d u l c a p p a r e n t : 6 n r n r

$ 6. - Etude des profils conjugués


RDue | 50 dents.
Sachant que t . 0,06, on rrrposc Irfrevcrsrbrliré.
(lalcllez le rendemenr.
DÉFINITION
Calculs On entend par profils conjugués les courbesdes denturesde deux
d ) v i s : I l f a u t , p o L r r s n t i s f â i r eà t , i r r é v e r s i b i l i t c p
<
rouesen prisequi, par leur déplacementl'une sur l'autre, impliquent à
9
ts?:t = 0 , 0 6D. , o u? : 3 , 2 5 ' ces foues un mouvementde rotatloncontrnu.
Adoprons: ., 2 t0 . 't 25
Calculons Dj pour avDr' ! . 2o3O CONDITIONS INIPOSEES AUX PROFILS CONIUGUES
66
(hc. 192)
= 136 mm Un bon engrènement n'est possible que si :
rs 3 rg 2.J0 0,044
f
t'.. lfu l
Di:136+216:148mm l) les deux proÊlsen col)laclsont toujourstan- \F
b) Roue : D, . rn: : 6:50 : 300mm g9nts;
D . - 3 0 0i 2 . . 6 _ 3 t 2 n n l 2) la normale commune passe par le point de .--#llr ri --.
ô
6 à 8 rr - 36 à 48 mm. ^doptons ô
contact des circonférencesprimitives (normale
/" a--
\
.) Rendement: p
ts ij
i:I- =
ts 2,30
::,1
40 mnr
tg 2130' 0,044
MA);
f) lcs deux pro6ls maintienr.rentle rapport de
I
tg (B 9r e t24n | 3!25 ) rs 5,,5i 0,1 vitesse angulairt' c.rnstant, même pour de très I
? 0,44. 'r
tlonrl]retoujours,la contrarntcde l,irrévcrsrbilitr.entraine l)etits déplacementsangulaires(c'est-à-dire,en
ur)r chute clu rendernrnt. I r r r r t ' s r r r o i n ss c i c D t i 6 q l l e s: s i l a r o u e m o t r i c e Ftg. 192
156 157

'l R.{( rr.:I)ta t-A I ) rrvliL()PPAN'l'll


t<-rurneà vitesse rlnilolnrc, la rotre récclrtrice ne pt)urra pas se mouroir
à la façon de l'aiguille marquant les secondessur un chronomètre : le t) lJna tPlrc comprète (frg. 195) : Diviser le cercle dc base cn tr n:rrlit's
mouvement de la roue réceptrice ne peut pas être saccadé)_ fqdles rt tracer les tangentes
aux points tle division.
MÉTHODE DE DÉTERMINATION DES PROFILS Tracer utr seqment
CONJUGUÉS
,tY ';rD
Beaucoupde méthodessont utiliséespour la détermination des profils
conjugués;mais nous ne retiendronsici que la méthode en développante Porter I I.-01'
de cercle (qui est la plus utilisée). 2 lr -..
.02' \
RAPPEL GEOMETRIQUE : LA DÉVELOPPANTE DE { r'J
CERCLE
Définhion clorsique; Courbe  engendrée par un point M d'une I, rr, ill ..
Joindre
droite (d) qui roule sans glisser sur une cir-
conférencefixe (c) (fig. 193).
b) Une ?ortio., de tqirê: (aveô grande précision) (fig. 196).
Propriété:
TM - Dans le chapitre des engrenages,on
arc AT
ltl TM n'utilise qu'une portion de spire corres-
est Ia normale. pondant au premier quart de la cir-
Pour tracer une tangente en un point conférencede base.
quelconque P, on trace, de P, la tangente PQ
Le nombre de divisions sera important
à la circonférence de base : PQ est la normale aÊn d'obtenir une assezgrande précision.
Fig. 193 en P à la développante. La tangente en P à
Dans le cas de la 6gure ci-contre,
la developpanteest PS ; PQ.
onaeffectué8divisions
Définition réciproque ; Fig. 196 On porte
Courbe engendrée, dans le plan æ, d'une æD
circonférence (c) tournant autour de son BC: arcAB:
centre O, par un point M d'une droite d
de direction fixe roulant sur la circonférence
de base (fig. l94o). On divise BC en 8 parties égalespar le procédé des segmentsproportion-
On a encore nels.
MT : arc AT
MT est encore la normale, PROFILS CONJUGUÉ,SEN DÉ,VELOPPAN:|E DE CERCLE
La normale a ici une direction fixe (d). Fig. l94a (fig. 197)
Considérons pour commencel deux roues à friction de rayons R et R'.
Remarquez qu'on pourrait remplacer la Supposons que la roue R soit la roue motrice tournant à N t/min. La
droite d par une ficelle de direction fixe roue R/ tournera à N't./min (glissement suPposé nul). Le rapport de
reliée d'une part à la circonférence de base transmission est
et d'autre part à un poids (fig. l94b).
NR'
Une pointe traçante M placée sur Ia K (l)
ficelle décrira dans le plan æ solidaire de (c) N'R
une développante du cercle de base.
La ficelle est la normale à la développante Oe rapport est coDstant n)ême Pour des déplacementsangulaires ex-
Fig. l94b au point du stylet traceur. crssiveilrent petits.
| 5lr I 1')

N , ) l r \ i r l l ( ) n sr e n l l ) l n c c r I , I t f . r l ) s l t ) i s s i ( ) là. l l r i c t i o t r
Par trnc transmissron l ' , , u r r r r i r ' r r rl . r r r r r ' o r r r l r t t n t l l e , s r q n a l , , r r r( l u r ' , s l l t l ) t l s l ) l n ç ( ) n s\ l t r I ) c t l t
pâr courroie croisée. .\ cet effet, traçons ( . r r , , | 1 \ ù r ( ) r t u r r l r c t i l c a r t ( ) n s r l r ( ) ' . c t s i l . ' s t v l c t p e r l i r r a i tà l a f o i s
la tangente commune aux circonférencesde I r \ ( L L r \ . . r r l , , ' l s i [ r r ( ) u r s ( ] c s o n d é p l a c t ' m e n t ,I ' e n s e m b l e d e s p e r f o r a t i o n s
friction utilisées primitivement et appelées tl,rrrs It cart,,n () ,.r'nstituerait l'arc de développante I, et l'ensemble
d'ailleurs circc-,nférences primitives, er tra- (lrs l)( r lr)Iillr(,ns dans

çons une drolte tl passantpar A et formant


un angle a, avec la tangente commune.
i ù c a r t ( ) r )( ) ' c ( ) n s t i t u e -
r.ut I'arc dc dévelop- ,ai)
Des centres O et O', abaissonsles per-
p e n d i c u l a i r e sO H e t O ' H ' s u r r 1 , .
I)alltc .].
Remarquons que de Ç1..'.,.
1 . > aI 'ri n s c r i p t i o nd e s d é - ,/ (-'7',
D é c r i v o n sl e s c r r c , , n f e r e n c e s
vcloppantes ô et À' on
\.rlE -l
- de ct-ntre O
et de ra;,on OH p c u t d i r e q u ' el l es s o n t / ''' - . | . - . . .
- de centre O'et de rayon O'H' t()ujourstangentesputs- ,'l i, .,,
que nous appelons circonférencesde base. <lueMappartientàla I o --'.-
t,risà.\etàl'.
È-i- ro?
Relions ensuite les deux circonférencesde
base par un fil inextensibleM H A H'lr{'qui Nous allons mainte- i,,'
jouera le rôle de courroie. r ) t n t s u p p r l m e rl a t r a r ) s -
La roue OH étant motrice,le rapport de transmission rnission par courroie et
.",auclra
la remplacer par unc I ic 198,r Fi3 l98l'
n O,H, transrnission par en-
r'-;. grenag€s. A cet effet, découpons les cartons suivant les développantesÂ
oH 'ct l' et àppliquons-lessur leurs circonférencesde base respectives.Lors
Si nous considéronsles triangles semblables hachurés, nous écrirons dc la rotation, le stylet se trouve à la fois sur 5 et sur .i'. Ces deux profrls
s()r)tdollc ca)r)staml)rtnt en contact, et nous poLrrronsenlever Ia courroie :
O'H' OA R' lcs profils renplaceront la courroie et transmettront le nTouvement der
OH rotation(lie. I99).
O'A R
d'oir
Les orct de déyeloqPontes et peuvent-ils être considérér comme Profilt

K' gï
conjugués?
=1 ,' -?' \ Oui, car :
OH R
rr) ils sc.rntcontinuellement tangents de
Comparant (l) et (2) on constate que K -. K,, c,est_à_direque la par letrr géoération;
transmissionpar courroie n'a modiÂé ni le sens ni le rapport de trans_ b) Ia normale commune qui est Ia cour-
n r i s s i o nd e s d e u x l o u < s à f r i c t i n n p r i m r t i v e s . roie HH'passe par le point de tan-
g e n c eA d e s c i r c o n [ i r c n c e sp r i n r i t i v e s ;
Si, maintenant nous Ê)ions un stylet en un point quelconque M drr c) les profils maintiennent constant le
fil inextensible,et si nous impliquons un mouvement de rotatlon antl- rapport des vitessespuisque ces profils
horlogique à la poulie O, le stylet décrira, dans le plan de la poulie O, jouent le même rôle que la trans-
un arc de développantede cercle ô (fig. l98a) (en raison de la défrnition mission par courroje qui avait, elle-
réciproque établie ci-avant). mèmr. le môme effet que lcs rôues à
De plus, le stylet décrira, dans Ie plan de la poulie O,, un arc de déve_ friction primitives.
loppante A' (Êg. l98b).
À est la développantede la circonférencede base O. L ' a \ a n t a g ( d e ( c l t e t r d t ) s m i s s i o np a r
proirls conjugués est Ia suppression du
,\'est la développantede la circonférencede base O,. i * 199 glissemerrtinhérent aux ror.resà friction,
l()0 t6l
\
Irrrur assurer!lrle r()tatrorlcontinue il faut mtrûir lts circonlirenccsq \rn r r r r l r . r r xr , r ' , l i l , l , r r t r , , r tl t' r t n s u r I ' a u t r c s i r n sq u c 1 Èr a p p o r t < . l e vs i t e s s t s
grand nombrc de profils conjuguésplacésjudicieuserrent afin qu'une paire s,,it alttrri. Il n'y a changernent que dans I'orientation de la ligne
de proûls commenceson contactavant que la paire préccldenten'abandonne < l ' e ng r ù n e n r c n t .
le sien. La même propriété subsiste si les centres se rapprochent.
En outre, alin d'assurct la rotation dans les deux sens, il faudrait Il s'en suit que le montage ne nécessitepas un soin particulier pour
considérerle secondbrin de la courroie croiséequi conduirait à des profils Ia Êxation de la distance de centre à centre;
conjuguésinverses et qui s'interposeraiententre les profils directs. b) Taille par génération facile soit par outil-crémaillère ou par outil-
pignon (outillage peu coûteux);
Limitation des profils : On limitera les profils aux circonférences
de tête et de pied dont on connaît déjà les significations. c) La direction de l'effort est dirigée suivant HH' qui a une direction
constante,ce qui confère une constancedans la direction de la poussée;
donc absenq. de vibration.
Ligne d'action o,r ligne d'engrènement i c'est la ligne suivant laquelle
oDt lieu les contacts des prohis conjugués : cette lignc est ici HH'.
lnconvénient.
Angle de pression r Angle suivant lequel s'effectue la pousséedes
Pour les petits nombres de dents les engrenagesen développante ont
profrls conjugués.Dans le cas d'engrenagesen développante,cette poussée
des épaisseurstrès petites à la racine, (phénomène d'intcrférence)
a une direction constanle HH'. L'angle de pression est a formé par HH'
Aussi pour ces engrenagesaura-t-on recours à des correctrons que
avec la tangente commun? aux circonférencesprimitives.
nous étudierons plus loin.
Partie active des profils : C'est celle déterminée par l'exposé ci-
dessus.Les flancs sont toutefois prolongéssous les cerclesde base par des
AI'PLICATION DE L,A IUÉ,THODEDE LA DÉVELOPPANTE
surfacesradiales reliées par des congés au cylir.rdrede pied.
,\U TRACÉ I)'UNE DENTURE
Tracez par la méthode de la diveLôppanteun ener€nagedt 24 dents, module 10.
CAS PARTICULIER INTÉRESSANT : LA CRÉ,MAILLERE {nsle de pressron20".
(hg. 200) (Engrenage de diamètre primitif
Solution (6g.201)
infini).
i{ Les flancs de la crérnaillèresont droits et
inclinés de 90o a sur une ligne prrmi-
Diamètre primitif | 24 t l0 : 240 mm
Diamètre téte '. 240 + 20 : 260 mm
Fiq.200 tive. Diamètre pied : 240 - 23 - 217 tr:.r,l.
Ce proÊl est facile à tracer et à tailler, Tracé: circonférences:primitives,tête, pied, base.
Il trouve une application intéressantedans I'outil-crémaillère destiné C-onsidéronsarc N'[N - 60' sur la circonférencede base.
au taillage des engrenagesen développante de cercle. Pour tracé, voir renseignem€ntsÊgure 196.
o circonférenccde base : 240 cos 20. : 225,5 mn.
Normalisation : Pour établir des séries,il faut que tous les ergrenages
de la série soient dessinésavec le même angle cr. L'angle de pressionétait t
t' \
jadis de i4o30'. Actuellement, à défaut cle spéciÊcationsdu plan, on
adopte 20o. lc,ngurur ârc 15" :
r x225,5
: 29,41 mm ,t
-8.
',1
PROPRIETES DES ENGRENAGES EN DÉVELOPPANTE Arc | .2 - 29,43mm
j-..;.
-,t.
,,
Arcl3:58,86mm
Avantoges,
A r c 1 . 4 - 8 8 , 2 9m m
a) Reprenons les circonférences munies de Ieurs cercles de base et du
fil inextensible (fig. 197) et supposons qu'on les écarte suivant OO'. l{ernarLl,rc : La llcure 20I est représentée à
ILrrl,ellcli4 No,rs conserLlons aux !lèvcs de
Le fil s'orientera différemment (cr augmentera) et si une rotation cst
I n , . l i t ' f à I r c h e l l c2 ; l .
communiquée à O, le point M décrira encore les mêmes développantes
de cercle.En d'autres termes,en écartant les centresO et O', les profils

E rr
t62 - l6l

l-E G|.TSSEMENT - l'USURE. (Jis. 202 tt 203) c tlrt giisscmentesLun fro .'me.rt,(lonc vsure des profrls,
l-,r r,;rrstlrlrt'rrr
Nous at,onsnontré qtc l,t di,Lelopponte
À poussoitla d.jr,elopporLie
J' r i l r , r r { J t n r t r r t r :r!h r r t c J r r c n J c r n c ' nl of r sd e l a t r a n s m i s s i odne I ' e J J o t t ,
en impliquLtût rne constancedans le rapport tle (()n utit focilcmcnt rcproduire expérimentalementles bandes tle Io Jigure
tronsmission. Malheuteusement,cesdeux dére- 201 sur une pairc LJ'engrenages etr prLse.)
Ioppantesroulent I'une sur I'autre en glissant.
En cJfet,la Jigrue202 montrequefol/r t.rnri,rr,
.TRACÉ
I'engrènementl'arc de L est AB tandis qrc APPROCHÉ DE WII.LYS (fig. 204).
I' arc de A,' est AC.
Willys assimilel'arc de développanteA à un seul arc de cercle dont le
Or, AB>AC ccntre et le rayon s'obtiennent
II s'ensuiura un glissemet relatil c()mme suit :
g:AI}-AC:E , r ) T r à c e r l e s c i r c o n [ é r e n c eps r i m i -
Fis.2A2
De méme,pour conrmetrcet I'engrinemtnt, tives, extérieures,intérieures;

l'arc de L étoit AD tanclisque I'arc de L' était AE auc AD < AE. I.e
glissement rclatiJ était
i,; Trater Ia lrgne daction xy in-
clinée à 20o; "i' ';,
c ) Abaisser le perpendiculaire OH
c':AD-AE:-e' sur la ligne d'action xy;
tL) Tracer un arc de cercle de centre
La Jigure 203, vr laqucllcon a porté r.lesdilisioris dgalessr.rrÀ, nronfre
sar ,l'. Aux bancles1, 2, 3... de t\ conesportderrt
les arcs corresltorrclants lcs H ct de rayon HA : cet arc de
bandes1', 2', 3' ... de L' . cercle se rapproche assez forte-
ment de l'arc de développante;
Tracer un léger congé au fond
'.o
de dent; -1-
J) Respéter I'opération pour les Fig. 204
points de division A, A', A" . . .
B, B" ..,

ITXDRCICES
l)-fracez par la mithode des <léveloppantes la dpnture d'une roue de 16 dents,
module I0; et sa crérnaillère.Angle d'€ngrèrement : 20". (cchelle 2/l)
2) ÎÂcez la dentur€ ci-dessus par la méthod.r approchée de Willys et comparez les

$ 7. - L'interférence

IN'IRODUCTION : Un mot sur la taille des engrenages cylin-


Fig.203 driques à denture droite.
I-a taille des engrenagesfait I'ob.jetd'un chapitre du cours de Techno-
On constoteque Ie glissemetltest r,.'r:imum au début cle I'engrènementpuis l,)!jit' n)i(arlique. Toutefois, rappelons le principe de deux procédés
décroit, s'annulepour 5 et 5' (L tg à L" en A), chattge cle signeet atteitt <lt. lalrritation qui seront évoqués dans l'étude de l'Interférence que nous
un autre nraxi'nrmà la Jin de I' engrènenrent, ,rlL'ns abordr:r.
164 - 165
,
lo Toilloge por fraisoge (Fraise module) (fig. 205) ( iT.]N11]R
ALI'I'TJS SUR L'INTERFÉRENCE
L'outil est une fraise de forme qui taille ie creux séparant deux dents
l" Lorsqu'on procède au taillage des engrenagesde petit nombre
consécutives: Ie profil de la fraise est identique à celui de l'entre-dent
de clents par le procédé du mortaisage par outil-crémaillère (Maag) ou
de la roue à tailler.
par outil-pignon (Fellow), il se produit un important évidement yz à la
racine de la denture. I-a courbe _!z est une tronchoide
faisant suite à la développante de cercle xy.
(let évidement diminue la section dangereuse d'en-
castrement de la dent et augmente l'usure.
Nous donnons (fig. 208) un exemple de denture
déforcee à la base ]ors du taillage par mortaisage.
II s'agit d'une dent d'un pignon de 14 dents au Fig.208

Fis.205 module 8 régie par un angle de pression de 14030'.


Notons que I'évidement de la dent est nécessaireau bon fonctionnement
20 Toilloge Pqr mortoisoge (Génération) (fi9. 206a, b)
quoique ne participant pas à l'engrènement.
a) SystèmeMaag : outil crémaillère à flanc rectiligne.
L'outil est un outil de mor- 20 Quant on procède au taillage des mêmes engrenages de petit
taisage en forne de crémaillère nombre de dents par le procédé du fraisagè par fraise-module, on
animé d'un mouvenent recti- constate, lors du fonctionnement, que la pointe de tête de la dent de la
ligne alternatif. Dans le mouve- r()ue a tendance à pénétrer dans le pied du flanc de la dent du pignon.
ment de roulement relatif de la Il en résulte un contact incorrect des profils n'assurant pas les conditions
crémaillère sur la roue à tailler, cinématiques d'engrènement et engendrant du coincement, des chocs
les passagessuccessifsdes flancs et une usure rapide et exagérée,
ltry.206d Fis.206/,
de I'outil laissentdes trac€srecti-
lignes dont I'enveloppe est une Nous dirons donc qu'iI y a ,,interférence" Iorsque Ia courbe enveloppe
développantede cercle constituant lc profrl de la denture de la roue à de I'arc de développante à f intérieur du cercle de base est une courbt
tailler. rentrante donnant naissanceà une arête vive M sur le cercle de base,
b) Système Fellow : Outil pignon en développante (Êg. 207 a,b). Nous allons montrer successivement pourquoi et à partir de quel
L'outil est un outil de rnortar- moment le phénômène se produit ainsi que les moyens dont on dispose
sage en forme de pignon animé pour éviter sa formation.
d'un mouvement rectiligne alter-
natif. Dans le mouvement relatif QUÂND Y A.T-IL INTERFÉRENCE?
de roulement du pignon sur la
loue à tailler, les passagessuccessifs
-\$ Considérons la frgure 209 repré-
sentant le taillage d'une roue de petit
des proÊls de I'outil pignon laissent t, 1l nombre de dents par un outil-cré-
des traces en développantede cer- maillère.
cle dont I'enveloppe est elle-même Fig.207,1 r ig. 207b L'interférence (courbe mn) se pro- \
la développante de cercle conjuguée de celle de l'outil et constitue de duit parce que l'arête U de l'outil est D.Eon^tlt. . rÀtaù€
ce fait le profil exact de la roue à tailler. plongée trop profondément à l'inté-
rieur de la loue à exécuter. Le phéno- j
Remarque
mène se produira lorsque l'outil dépas- ttaJt à tîile.
Il est bien entendu que le mouvement de roulement de la pièce à tailler
sera la Ugne d'interférence LI obtenue
sur I'outil-c.émaillère ou sur l'outil-pignon ne s'effectue qu'enre deux
€n traçant par H une parallèle à la
passesde mortaisage.
tanqente commune en A.
Pendant la passede mortaisageil y a immobilité de la pièce et de l'outil
[.rr rirumé, il y a interlérence
(à part le mouvement en translationde ce dernier : mouvement de coupe).
<ltrand
Il s'agit, nous l'avons signaléau départ, d'engrenagescylindriques droitr. ()t, < oN Fig.2@
166 167

Quand on augltrentele nombre de dents, il arrive que P coincide avec l l , r r r i , s t l c n t r r c s r , , t r ) r r l c se I (a<lclcndunr I nr) Si a . 14"10'
N. Dans ce cas, OP : ON et la courbe mn devient radiale (frg. 2l0a).
Quand on augmenteencorele nombre de dents, on obtient OP < ON, ,
et le pro6l présente toujours sa concavité du même côté (ûg. 2l0b). -- ,,
sins 14ô30'
9tz9! I l)rrnc pour æ : 14030' et e : l, toutes les roues conportant moins
""i!,!'::, -: __ _.--,u-- rle 32 dents présenteront de l'interférence.

(]ON{MENT E!'ITER L'INTERFÉRENCE'


Nous allons tout d'abord essayerd'obtenir pour z" des valeurs relative-
rnent petites et inférieures à 32 afrn qtre les pignons, dont les nombres
Fig.2I0a Fig.2lOb .le dents sont généralementpetits, ne présentent pas d'interférence.
NOMBRE LIN{ITE DE DENTS (2") (fig. 209) Reprenons la relation
C'est le nombre minimum de dents que peut comporter un engrenage -
"o
sans faire apparaitre le phénonène d'interférence. 'ittt o
\\ous avons établi ci-avant qu'il n'y aurait pas interférence si la condi-
Comment diminuer zo? Soit en augmentant a, soit en {iminuant e,
tion OP ..'ON (l) Étaitrialisée.
soit en agissantsu! a et Ê simultanérnent.
Traduisons mathématiquementcette condition
OP : OA - AP : rayon primitif - saillie a) AUGMENTATION DE L'ANGLE DE PRESSION
[saillie: m dans les engrellagesnormaux, mais cerre pro- D'après la relation
portion n'est pas absoluc, aussi écrit-on en général que la
saillie == e.m avec € : coeflicient la saillic ] 1l sln''(
Donc OP:1{ Êm le nombre minimum de dents est inversement proportionnel à sin! æ;,
2 -_ donc en augmentant a, nous diminuons zr.
ON : OH cos a (triangle OHN)
mais OH : OA cos e (triangle OAH)
rnl Ainsi, pour
a : 14030,i zo : 32 dents
Fiq.2lld Fig.2llb a : 20o i z. : 17 dents
Donc ON : OA cos'?d ,- rayon prinitif
'2 r cos, ,r' : ? .o", *
æ:30o iz,: S dents
La condition (l) devient Les figures 2lla et 21lb montrent la comparaison entre les profils
Zofr à 14030" (avec interférence) et les profils à 20o (interférence disparue).
m : -- cos2 o(
22 Avantage du procédé : - suppressionde l'évidement;
- diminution du nombre de dents limite.
En simpliÊant par nr
Inconvénient : diminution de l'arc d'engrènement,
zo zo z" ?
-_Ê:-coszæ : -cos'æ): e
](1 ; lsin"e:e
22 22 b) EMPLOI DE DENTURES ÉMOUSSÉES (ou dentures basses)
Sens physiguer
Nous avons montré que l'interfdrence n\
d'où -f:;:J-.t-
é t a i t l a f o r m a t i o n d ' u n e c o u r b e r e n t r a n t eà TTF rltl
Ia racinc des dentures (69. 2l2a). -)-L-(-
On conçoit aisément que si on exécutait Fig.2L2a Frg.2l2b
On cc,nstantedonc le nombre linrite de dcnts zo est inrlépendantdu la dent moins hautc, la développante ne
module. changerait pas, mais la courbe rentrante disparaîtrait. On supprimerait
Il ne dépcnd que du cæfiicient de saillie e ct de l'angle de pressionæ. clc ce fait lc phénornr\ned'interférence (frg. 212b).
168 169
t
ExPl i cotio n tci e ntîf i gu e. Âinsi, rrrr enqrenaqeStub au module 413 aura '.
Nous avons dit que si on diminuait PN, on diminuait le nombre limite un pas I P :1'm:3,14x4: 12,56mm
de dents zo. u n 9 5p r i m i t i f : D o : 6 7:4.t
En effet, reprenons la relation une largeur : | - l0m: l0x4-40mm

-
tr,at"" r r n a d d e n d r r m- h m'-3mm
" un dédendum : ht - 1,25m' : 3,75 mm '
Si on diminue e, on diminue ipso facto zo (pour a constant).
Pour les dentures bassesdans lesquelles {vontoges ; - grande robustesse de la dent;
- fonctionnement plus silencieux;
e:0,8
- transmission de erands efforts sous un encombrement
On aurait minimum;
1,6 - se prêtent bien aux traitements thermiques (déformations
sint æ - moindres que pour les dentures normales).
1,6 lnconvénient ; résistance à l'usure diminuée paf suite de la diminution
Si a : 14030' ^
\rn a zo _
-_
Z) dents du recouvrement inférieur.
sin'?14030'
Nornorisotioa des denaures Stub : voir formulaires des constructeurs.
1,6
Si a:20o on a z" .= 14 dents. Remorque:
sin'20o
Les dentures Stub sont utiliséeségalement au diamétral Pitch.
D'où le tableau donnant zo
Exemple r Pitch Stub 8/10 (utilisé surtout dans les pays anglo-saxons).

0,8 APPlicdtions: Boîtes cle vitessesdes autos, camions,tracteurs, machines-'


a. : 14030' ],;] 25 outils.
d:20o t7 t4
LES DENTURES A CERCLES DEPORTÉS (dentures
Avantages : - éviter l'évidement; corrigées)
- diminution du nombre de dents. Nous avons montré qu'en utilisant un angle de pressionde 20o l'inter-
Inconvénients : - ne sont interchangeables qu'avec des roues a férence ne se produit pas pour des roues dentées dont le nombre de
denture basse de même e. dents est supérieur ou égal à 17. L'adoption de q. : 20o a donc retardé
Cas d'emploi : dans les boites de vitesse. l'interférence mais ne l'a pas pour autant supprimée totalement car elle
subsiste pour les roues de moins de 17 dents.
Denture la plus utilisée :denture Stub.
Comment va-t-on s'y prendre pour faire disparaître I'interférence
lorsquez<zo:17)
LA DENTURE STUB
Nous avons montré que l'interférence est supprimée si la pointe de
C'est une denture basse normalisée et caractériséepar deux modules l'outil crémaillère ne dépassepas la ligne d'interférence LI (frg. 209).
distincts: Partant de ce principe, on peut, pour des roues de moins de 17
le module normcl (m) : donnant le { primitif, la largeur de la dent. dents déporter l'outil vers l'extérieur d'une quantité précisément égale
le module émoussé(m') : donnant la hauteur des dents. à NP. Cette quantité NP : A est appelée correction.
Ce déportement de I'outil entraîne un déportement identique vers
L'angle de pression de ces dentures est de 20o. I'extérieur du cercle de tête et du cercle de pied du pignon.
Les modules se donnent par une fraction dont le nurnérateur est le Le cercle primitif est resté en place, mais l'épaisseurde la dent est
grand module ou module normal et le dénominateur le petit module ou dcvenrrc supérieure à la moitié du pas comme le montre la figure 213
module émoussé. (pignon).
170 l7l
Bien entendu, au déport vers l,extérieur cle l,outil pour
. la taille clu /Zfi \
pignon correspond un déport identrque de l,outil
mais vers l,intérieur -".)
pour la taille de la roue. Il s'en suit ure corltraLtion 2 (;
clcs ccrcles de tête
ttow AouE et de pied de la roue. Le cercle pri_
z.tn zm
mitif n'a pas changémais l'épaisseur ::--cosrd--+m
I\ .r---r de la dent au primitif est devenue
1 - \\ r r--1- \-
1-.-> inférieure à Ia moirié du pas comme
-' /--\
, j \ -i le montreIa 6gurc213(r.,ue).
)
I I : (cos'a.- l) + ^:^- (!-cosra)
j. {J ] L'r-, / Q u " n d l e d i p o r t s . e f f e c l u ev e r s ,
,1, 2
.-, I'extirieur, on dit qu.il est positif,
. I . )
3:f *-; jf.t quand il s'effectue ver-sI'intéricur,
zm sint cr
on dit qu,il est négarif. sinr cr - m
2
nég-ative
à un ensrenase,
il fautveiuerà ".Jr:Xi[t::i,Jîî,"
teriérence sur celui-ci.
ï:ï:1i:] sln" d I
Remarouons

Remarque :
I
_ Je
ne suis pas d'accord sur le terme ,,correction,, qui implique
de réparation d'un défaut. Un engrenagequi, aprôs t.illug",
'prlr".,t"l,idée D'où, A:m-2.m.-: '{r--l
d" zo \ zô/ za
finterférence est certes peu résistant mai. n.e"t .rull"-Ài
ielectueux.
Si on fait en sorte, et ce, avant l,exécution, que I'engrenage
r," p.er"rrt"
pas_d interf;rence après usinage, nous durons évité
mais non cornge Si on pose
I Intertérence.
Malgré mon désaccordavec le terme ,,correction,,,je continue
à l,uti_
liser parce qu'il est tombé dans le domaine public.
ona
Ylleur.de.la correction A: (fig.214). _Soit un pignon comporrant un
nombre de dents a inférieur au nombre
x est appelé facteur de corr:ection de la denture.
de dents limite 2,, et conçu avec q. : 20o
ete: l Pour les dentures normales, (e : l), et pour
Calculons la correction A ou recul de ol
I'outil de coupe. 32- z
d .: 1 4 0 3 0 'o, î a z o : 32 et x - -
On sait que A : NP (l)
NP: ON-OP
avec ' t - '
q.:20o, on a zo : l? :
ON : OH coscr(tr. ONH) "t " t7
mais OH : OA cos a (tr. OAH)
Pour les dentures émoussées(e:0,8) et pour
oN : oA ç65,a _ 11 çes,.
2
OP:OA-AP .--i 25-z
: Rayonprimitif - module a: 1 4 0 3 0o
' ,n a z a : 2 5 et x -- -
z)
z.m
2 14- z
(l) devient r-20o onazo:14etx:*
Frg.2l4 14
17) I?3

(:.rr i( t(' r\t,(t rr.s ,lu f ignurt


Nous montrons ci,dessous(lig. 215 et 216) les résultatsobtenus par ce
I', I].12 156 ,nr
procédé. Ir, rr,'rnr.rl 156 | 2,12 1 8 0n t n t
I)..('fls. 180 I 2,\ 180 | 2.'2,83 185,66mnt
l), nonr:rl 156 2,f ..12 - 128,4nl.i1
I ), eorriqt 128,4 | 2A - 128,4 | 2 t2,83 134,06mm
(I n r a c t i r i s t i q u e s d e l a r o u e
L)- zn:a4,12 - l.@8mm
Lr" no'mal - 1.OOBr' 2r 12 : 1.012rnm
I ) . c o r r : g é- 1 . 0 3 2 2 A : 1 0 3 2 ' - 2 t 2 . a 1 :1026,3?mm
D1 normal : l.û8 - 2,3 t 12 : 980,4mm
D; corrigi : 980,4- 2 <2,83 : 974'14 mm

COMBINAISON DES DIFFÉRENTS PROCÉDES


DE CORRECTION
On a ici combiné I'augmenta-
tion de l'angle de pression avec
le procédé du déplacement des
cercles de tête et de pied.
o
La figure 2l? montre :
4 : Denture normale à 14o30';
Fig 2 1 5 a Fig.2l5b
b : Denture normale avec aug-
(Dentures c o i r l q e e s ) (Dentures non corr igées) mentation de I'angle de Pres-
sion
--t^o
Remarquez que le { primitif reste constant.
Remarquez aussi les déplacements des circonférencesde tête et d e c : Denture corligée Par déPlace-
pied et les variations correspondantesde ment des cercles de tête et de
l'addendum et du dédendum. pied Pour
cr - 14030' o
APPLICATION NUN{ÉRIQUE
On désire taiLlerpÀr mortaisage un train d cngre-
nages au module 12 Le pignon comporte 13 dents
d : Denture corrigée par déplace-
et la roue 84 derts. ment des cercles de tête et de
-- pied mais combiné avec
L'angle dc pression est de 20o et E - L
Calculez Ia correction A et lcs drmcnsions carac-
t é r r s t r q u e sd e s e n g r e n a g c s . a:20o
Ftg 2l7
Calculs: CORRECTION DES ENGRENAGES CoNIQUES (fig. 218)
La thcorie J\. Ià coffc(tion par d(:porr,n)cnr du Aux déportements des cYlindres de
trohl à montrc que l.- dép,rt vàut
tête et de pied desenglenagescylindriques
Fig. 216 A: xnr
correspondentici des déportements des
cônes de tête et de pied.
Les cônes primitifs restent inchangés.
La correction est encore positive ou
PuisqueÉ - I eL c = 2O", on sait que z, : 17
négative selon qu'elle s'effectue vers
d'otr
l7_13
:
4
-0'236
I'extérieur ou vers l'intérieur.
": l? n L'angle de correction est aPpelée0 et
A. : 0,236xt2 - 2,83mm est indiquée sur la figure 218,
t74 t75 t

EXEIiCI(:DS r'' (llr: IIN(;l{l.NA(illS (lYl-IN | )l{lQU lls l)lt()lTs (tig.220)


l Les engrcnases tâill.;s .rvrc ,. 14.J0 et donr lcs nonlbfes dc dcnts sonr les sLuvùnts Donnécr;
préscntcnt ils de l'intc rle rertce? (u =- I ct . - 0,75)
t 5 , t 7 , t 9 , 2 5 ,3 t , 3 i , 3 6 . l . l i , r r t t a n g c n t i c l: F

2 . L e s e n g r e n a q e st a i l l < s a L c c . r : 2 0 o c t d o n t l r s n o m b r e s d e d f n t s s , ] n t l e ! s u r v À n r s
Anglc dc pression : dr
p r é s e n t è n rt l s c t , . ' l ' i D t e r i r r t n c e i ( ê , l ,r ê:0.8) Drnplacement tJt's engrenages I a, b, L
t 5 , 1 6 ,1 8 , 2 1 .
a" b" L'.
3. Calculez les caractéristiqLrcs
des dcntures Stub suivantes :
a) Pignon : z : 18; Roue : z' :55; .}Io1,ule:2,5t2 tn<onnuett
b) Pignon : z : 17; Rouc : :' . 60; irloduh : 4,?5/3,5
Réactions sur les paliers Rl, R:, R,|, R1.
c) Pignon : z - 20; Rorrer ;' -. 80; Ilodule r 8'16.

4. C,alculezles corrections À et les nouvclles caractéristiquesdes trains d'engrenagcs


spéciÊésci-après :
a) Pignon ; 15 dents - Roue : 60 dents m8
a-14.,30'-e-l
b) Pignon : 13 dents - Roue : 2l dents m5
u:20ô -e:l
c) Pignon : ll dents -- Roue : 48 dents m4
u:201' -e:0'8

d) Pignon : ll dents Roue r 50 dents nr 6


14"30'-e:1.

$ 8. - Efforts sur les paliers dus aux engrenagcs


_ (en développante)
GÉNÉRALITÉS
Nous avons montré que la pousséed'une dent sur sa conjuguée
s'effectuait suivant une droite inclinée
d'un angle a sur la taogentecommune aux
circoûférencesprimitives.
Appelons N cette poussée (fre. 219).
Décornposons-lasuivant la tangentecom-
mune et suivant la ligne des centres.Les
Fig 2l9 composantes seront : F (effort tangentiel
provoquant la rotation) et.3 (effort tendant à séparer les roues en prise).
Si F est connu,on peut calculerN et S par les relationstrigonométriques
déduitesdu triangle hachuré :
F
N:-etS:tstg6r.
cos6
Remarquonsque
? 7 5 x 6 0N - z5x6oN*
F:_:
V æDN 7rD'N' F is,. 220
l'17 .

Chorge sur le polier I Remorgue 1 r,' ( lrr : l:N(;l{l:NA(;llS CYLINI)RIQUES HÉLIC()II)AUX


(I Si, conme le montre la figure, (frq.221).
d u e àF ; F':F_ la disposition du mécanisme est
L telle que les actions provienn.'nt I)ans cc rlcnre d'engrenages,il y a, en raison de l'inclinaison dcs dents,
unrquement d'un seul jeu d'engre- <lrs lrotrssécsaxiales qtri doivent être équilibrées.
Ll
d r r eà S ; S, . S.- nages, rl n'est pas nécessairede I)our l'arbre du pignon, c'est le palier I qui reprend la chalge axiale
L combiner les cc-rmposantes de la et, en plus, sa part de charge radiale, tandis que le palier 2 ne prendra
| ^" ;- manière exposéeci-avant. que sa part de charge radiale et aucune charge axiale.
U h a r g et o t a l c ; K , : V I; + ùi -prendra
Pour I'arbre de la roue, ce sera le palier 4 qui entrèrement
Les résultant.s sur les paliers 1, Ia chargeaxialeet sa part de chargeradiale,tandis que Ie palier 3 ne prendra
Chorge sur le Polier 2 2,3,4 vaudraieot que sa part de charge radiale sans aucune charge axiale.

b aFa
F,:F. :F-F, D - Xl
Données :
L L cosa L
Effort tangentiel F;
b
s,=-s. :s s, D _N
ôI.b
Angle de pression : c!;
l,
L cosa L
- Angle d'inclinaison de l'hélice : P.
Chargetotale;n, : Vnl + S;
b' Fb'
D^l

Chorge sur le poliet 3 L' cos a L'


Inconnues : réactions.

b' a1' Fo'


dueàF; F.: F- R.:N-
L' L cosa L' Effort tang€ntiel I

b' 60x75xN.,
dueàS; S':S -; F__
L' Rernorque2 1( L' 1\

Si le mécanismeprésentait,com-
Charge totale , R. : 1/P' + 5;
me c'est généralernentle cas, p)u-
sleurs engrenages sur un mëme Force normale à la dent :
arbre, les réactions résultantes se F
Chorge sur le polier 4 NT ,-
détermineraient en décomposant les
(l' forces sollicitantes suivant deux cos ca
Fl :F__F F. dircctions perpendrcuIairesdont I u-
L' n e e s t p a r a l l e l ea u p l a n d e s a x e s . Force axiale r
a'
5{:S-:S S" T =._
F.tcp
L'
Remorque 3
L.DargeIotale : K{ :
7_.--
\,-r; + b; La détermination des actionssur Force tendant à séparer les roues :
les paliers dans le cas d'engrenages
Les réactionsR1, R,, R3, R. sont à chevrons est identique à celle des S:Ftgoc
inclinées d'un angle a sur l'horr- engrenagescylindriques droits ex-
zontale. posée ci-dessus.
(a mesuré dans le plan des roues)
l Tlt 179 |

Chorgo tur lc pollct 1 Chorge sur le po,ier 3

--( tlrrrr\ li; l , ducàF; F' F-


d

l_ L'
ô
s, s.--
a a'
rltrt iI S; due à S;

k* L'
L

( lharqc radiale due :i la pousséeT; Charge radiale due à la pousséeT :

q U,.T.
R It -
TR'
I- L'
F!.
(Cette cbarge raclialeest due au Chargetotalc sur palier 3 :
fait que cette pousséen'agit pas dans ---..
Kj: \'f (bJ l- u3):
I ' a x e d u p a l i er , m a i s à u n e d i s - i

?,,. tance R de celui ci. D'oir un cou-


ple TR qui doit être repris par Chorge sur lè palier 4
l e s p a l i e rs . )
dueàF:
(lharge radiale totale o
F. . F. _ -- F - F"
o<
! f'
'R
R ,, - / F ' i + ( s , Ù , 1 '
l)ousséeaxiale : T
dueùS:
b'
L

\
u3 Chargetotalesur palier I :
s.:s.- s s"
L
. ,-; _
L, = \,',K;- r, Charge radiale due à la pousséeT :
TR'
Chorge sur le polier 2 .'
L
dueàF:
b (R' : rayon primitif de la rouc)
F,-F-.F F,
L Charge radiale totale :

dueàS: ^,,-^
Kr: Vri f (U. b.)'
b
S, : S- - S S, Charge totalc sur palier 4 :
L
Chargeradialedue à la pousséeT :
l. =-y'n; r r.
TR
IT TT
Remorgue:
I.
Lorsqu'ona affaireà deux tralns
(ll - rayon primitif du pignon)
hélicoidaux,on les disposeen op-
C)harqetotale sr.rrle palier 2 : position de façon à équilibrer le
plus possible les deux poussées
l't]. 221 R, y'n; r rs. i u,),, axiales.
180
l8l
3c CAS I EÀIGÂENAGES CONTQUES DROTTS
Rcmorquc relativê oux pdliers:
Nous auons d,it que les engrelragesconiquesd.onnoient no.issanceo. des
Lespolrersreprenontla chargeaxialeentpêchent torLtcléplocement
oxid de
fourrées crtotêJ, l ,trbre. IIsjoucnt le rôle Llcbutées.
Celles-ci sont reprisesd.eIo laçon suiuante par les paliers: ()utnt aux paliers reprenant uniquement les charyes radiales, ils tlowent
Pour I'arbre du pignon, c'est Ia palier 2 qui reprend Ia charge axiole otec l(rmettre à l' arbre un déplacementaxiol afh c\es' assurerqu'ils ne reprennent
une ptrtie d.eIa choqe rcdiale, tandis que le paliet I ne ïep.rend que la charge ,rrrcrrn.'clrarge axiale. IIs jouent le role de guiclagesmais non de butees.
rod.iale. 60 '<.75/ N,,
Pow I'arbre d,eIa roue, ce sera Ie palier 3 qui reprendra Ia charge oxiale Effort aongentiel: F =
rDN
une partie de la charye rad.iale, tandis que Ie palier 4 ne rcprendra que
-ouec avec D .-. { primitif moyen tlu pignot conique
Ia chargeradiale.
Force normale à la surfoce de <ontoct; N

C o m p o r d n t e h o r i z o n t o l ed e N r N , , , - O r r n "otn
Pousséeoxiole du grond engrenoge: T' : N. cos À : F.tg a.cos à.
(auec t : angle d.ucone primitif du pignon)
Poussâeoxiole du pignon: T : N,, s i n à : F t g t . s i r r à

l\
Chorge sur le polier 1. Charge sur palier 3:
e d a
ral tLuà
e F: F ',L: F --- c l u eà F : Fr:F-
{ L'
4 d
q. d u eà T ' : T,':T'.- ducàT: T":T-
L L'
Ti Chargeradialed.ueà Ia povssée
T; Chargeratlialedueà T'
R ''.' R '
.L rt
L'
(R =. rayotr moyentlu pignon) (ft' - rayonmoyetde la roue)
Chargetotole surpalier I Chargeradiale
'
ro\ r - - v r r, r/ rt :r zt - ( r l l -, i ; ;i '.
n, : r,zF+ rr" + u"),
Chorge sur le Pdlier 2. roUSSee
AxtO,Ie
: l
clue à F; Charge totale

F":F.
b
F:F,-F r,- f iTir;'
L Chorgc sur Polier 4:
dueàT'; dueàF;
b b'
tz - --
I F.:F-;-F-F,
L L'
Cha4e radiale due à Ia pousséeT dueàT;
R
ll ,'r
b'
T.:T--:T-l''
L L
Chorgeradiale Chargeradiale due à T'
R": \/ Fi +'li,; _ u,t, TI . T'-
R'
Charge axiale T L'
Charye totale sur polier 2 Chorge totale sur paliet 4
l ts. 222 L, r/n; -f r. n . : y ' n :I ( u , - T . ) ,
ra2 lfi]

4eCA5: VlS SANS F,N - ROUE TANGENTE(Jig.223)


Lespoussdesar,ialessontreprises: -s- ,-r, -ô- ,l
a) Pour lo vis: par le palier 2.
b) pour lo roue: par le palier 4.
<n 15.M, 'I
Effort tongentiel: ":-::- PALIER
f, ru2
rDN 2
PAUER
atec l:$prim.uis.
F
Poussée oxiqle: de Io vîs:T: -
rsp
r tg o'
Force tendont à séporer roue et vis; S --
tcg
a : ongle de pressionmesurédans Ie plan <IeIa roue.
F : angle d'inclinaisond.eIa uis.
Chorge sur polier 1
a
Chorge sur le polier 3.
a' I
dueàF: F,:F d u er i S ; S,: S.-
L L' PA!(tp
duerS
i ; S': S
a a' r
due à T: T, : T.--
L L'
Chargeradialedueà la poussée
T Chargeradialedueà Ia poussée
F
tt _'f R'
L L'
( R - rayon pTimitif de Ia .-i.s
) i R' ralon ptimitif de la rouc)
Chargesurle palier 1 Chargetotale surIe palier 3
^ /;^ .^ -, ^ : /-, -. --
x, : V f ; -r fb, - U,lr Kr V I; l- fUJ 53/,
Chorge sur polier 2. Chorge sur le polier 1.
dueàF; d u eâ S ;
b b'
F,:P.-:F F, S..:S-_:S-S"
L L
dueri S; dueàT;
b o
s3-s.- s s, T. =- T.--- ._ T -T,
L L'
Chargeradialed.ueà Ia poussée
T Charge radiale clueà Ia pousséeF
R R'
U,:T -:U, tt Ê
L-
L L
Charge radiale sur le palier Charye radiale sur Ie palier
^ /^; .^
x,: vf; 1 (5r l uzr. R,: fri i, lS.+ u.t'
Poussëeaxiale T Poussëeaxiale : F
Charge totale sur Ie palier 2 Chorge totale sur Ie palier 4
r .y / or \i / i ir t2 L, =. \/nlt p,
18.1 I85

.A|II-IC]A'1'IONNU\lriRIQUIt | (r'€. 224) . \ r r q l t , l r r r L l r n , r r s , rrnl e l . r r r s


(lalculez les âctions sur les paliers provenant d'une paire d'engrenaqescylindriqu..s ,l 8
droits, sachantque t .{ -:it1) 7 0 -- 0,114
Pignon : 40 CV - 720 trmin 17 dents : module : 10 q -. 6.30'
Roue : ?5 dents
Angle de pression : 20', F 340
P o u s s éa ex i a l ve i s : T : -:--'--2.980 1g
D i s t a n c e s :P i s n o n : a : 3 0 0 , b : 5 0 0 , L - 800 nrnl tc p 0,114
R o u e : a ' : 4 0 0 , b : 6 0 0 , L = 1 . 0 0 0r r m F ts
- ^a- - J & 0.36
Rotation autoriséedans les deux serrs. F o r c cd e s t-l p à r a t iSo n _-. 1.080ks
ts I 0,114
Solution ll0 ll0
I'alier I:f, ' ' 340.-- l 5 0 k q S , - 1 . 0 8 0- - - 4 8 0 k c
C a l c u ld e F : 250 250
75 t 60 /, 4u 5)
3,14x0,17
x720 Ur' '- 2 939'.-= : Ot
250 "t
(ialculde S; S: F ts 20"
: 4 7 x 0 , 3 6: 1 7L e R, r ito, , faeo liir; 162te rraJrat,
)
F 140
Calculde Nr N : -- l'alier 2 r F " : 3 4 0"-x : l90ko
cos c " 250
47 47
= 50 kc l40
cos 20o 0,94 Sr 1.080. 600!q
Comme nous n'avoos affair.e qu à un seul jeu 250
d'engrenâges, seul N sera à prendre en consi-
dération. D'oir U' =. U' =. 417Lg
Charge sur palier I
' D'oir n. : ,, iso, + iæô + +rD; . r.o4okg (radiale)
300
' R r : 5 0 . - : 1 8 , 7t s I'ousséeaxiale : T : 2.980 kg (axiale) (reprise par butée).
Cihargesur palier 2 Le calcul des réactionspour les paliers 3 et 4 s'obtiendraientde la même façon, nou:
liq 2?,1 500 ne faisons pas le calcul, mais nous signalonsl€s résultats :
R, : 50x - ., 31,3kg
Palier 3 : R3 : 1.500kg Gadiale)
Charge sur palier 3
ffi Palier 4 : R., : 1.740kg (radiale)
rù : 50;i- : 3'0 kg
F -- 340 kg (axiale)
400
C h a r g es L r rp a l i e r4 : R , tO.r*; 20 ks.
EXERCICES
L'action due à N sur chaque palier est inclinéc de rr: 20. srrr l'hori:ontalc puisque
la r,,tationne,rt s cff...t'rcrdan. Ls deux senr. l) C)alculezles réactions clcs paliers ducs aux engrenagescylindriques droits dont les

r- -,. --,t----)l Pignon : 15 dents; 950 t,hin - Roue : 90 dents.


NUMIRIQUE 2 (.fre.225)
APPLTCTATTON
Une vis sans 6n de 70 mm de diamètre primitif r-__.i*lï-'i Puissance: 8 CV - Module : 8 mm -.! : 14030'.
o-a' -l00mm b:b,: l50mm.
transmet à 600 t,'min une puissance de l0 CV. Le
mudule appar"ni est I mm HcliLc à droite. H tjll);f 2) lv{ême qLrestionpour engrenageshélicoidaux (axespârallèlet.
Pignon : 20 dents; 950 timin -- Roue : 110 dents.
La roue hélicoidale comporte 40 dents.
Puissance: 15 CV - N{odule réel : 6 mm - d. - 20o
I-'angle de pression est 20o.
p /inclinaisonde la dent) 25'.
Les distances des paliers sont consignées à la
ligurc 225 ci-contrc. a-.b= a '-b - 80mm.
Recherchez les réactions des palicrs. l-o i\ 3) Mënv queslionpour des engrenages hélico)ddux(dxes otlhogonaux):
\à *. PiEAoA:22 dents 1.000 tlnin - Roue: 40 dents.
SOLUTION I'nissnce: 20 CV Module téel: 5 mm - a .= 20.
p --]]t!10----
Bfforttansenriel
- = ,4oon ? : 45".
3,14:<0,07
x600 a =. a' - 80 ntnt- b tr' - 9v ùnt.
186 I87
,
4) NIêùv questiar poui Jss cnarends?!.oniquer droirs
Prynon: 12dents 600 r,n,in
r'xPrir:Lns
toutcs
rest'''.l'tlljî"tio. dupas:
Âore: JJ dsnr-,.
: 8 C!' - Mod.ule 5nm
Purss<rnce a - t4oJ0.
a -150nn b:50nn.
a':70nm h:90mm.
b(o'llLo
5 ) M l n a q r e s l i o n d 1 . e cs . v s & ) r nu€n s n n s t n € r 7 o u . d r . i s . F x 0 , 7 p- '
vis: 2 enhées Modute dppa.rcnt. 6 mm. o
D; -. 60 nn 900 tintin. d'oir
Roue : 60 tlents.
Puissance: l0 CV. F:o,o!bpo l (LaHarpc) (A)
I l ê l i c e d e l a 1 r i sà d r o i r e u 20". La lormule de La Harpe exprinréeen fonction du module devrent
a:o ! ttuntm
a : b' '= 100 nn. n : O,fett" - j
On adopte généralement
b : 2p pour les roues brutes
$ 9. - Calcul des dents d'engrenages
b -- 3p pour dentures taillées,ordinaires
A. _ ENGRENAGES CYLINDRIQUES b:5 à 8p p o u r b o i t e sd e v i t e s s e .
DROITS
Quant au taux de travail d., on le prendra dans le tableau suivant :
SOLLICITATION DE LA DENT o": 2,5 à 4 kg/mm. pour Ia fonte
a) Flexion; :5 à 6 acier coulé
à) Pressionsur les flancs; :t0 àt4 acier Ni. chr. non trempé
c) Échauffement par glisseûrent. :5 à6 bronze ordinaire
Les dentures seront vérifiées à ce triple point de vue dans le cas ou :7 à 8 bronze phosphoreux
ia vitesseest grande. : t,5 à 2 culr vert,
^u contraire, qu:Lndla vitesseest faible, c'est la résistanceà la flexion
qui est le facteur prédominant. C'est le cas des roues de force. bakélite, résine synthétiquc...
Remorque1.
A) CALCUL À LA RÉSISTANCE
Si 0,5 < r, < l0 mi scc
On suppose une seule dent en prise. On suppose, en outre, I'effort
tangentiel F appliqué à l'extrémité de la denture (frC. 226). il faut tenir compte de la vitesse en affectant les tensions admissibles o-
La dent est assimilée à une pièce encastréeà une extrémité, libre à reprises ci-dessusd'un facteur de réduction h donné par
I'autr€ et chargée par I'effort F à son extrémité libre.
En outre F est considéréperpcndi culaire à l,axe
de la dent. l:1,1 l;
On fait appel à la formule de fiexron

M : !" Remotquc 2.
V
1 be' Lorsqu'on ne connait de Ia roue que le nombre de dents z, la puis-
avec NI,': F.h et sanceN.v, le nombre de tours/min et la tension o, la formule de La Harpe
be' se transforme de la façon suivante :
d'oir F.à :: _ o
6 F 0 , 0 6b p o . (l)
1IJ,J Itlt)

L'ellort tangentiel en fbnction de la cALcuL PouR LA MÉTHOOEOe ie WtS.(Iie.227)


purssances'exprime par fu churgenormalc N appliquéeà I'extrëmitéde lu clent.
l-tri.s r rrrrsrtLrrc
? 75x N", x l.ooo - pas en mm ll ll transplcrrtccn A et ie .léconrpose stir-,antF et S.
kgmm
li
Ne corrsirlJrant que It, et posantAD .: h, la
rDN mmtsec N., puissanceen CV
.forrrrlL <hJlexirrttclottne:
60 : nombre de fois que le
avec be'
pas est cont€nu dans la Fh:-l'
oz 6
D: Dp:1 mm largeur de la dent
ci ori
- 2 pour roues à vts Fh 6F h
60x75xN*x1.000 _._
F- ô- 6_.. (l)
p zN - 3 pour dcntures taillées be'z e'z b
ordioaires îig.227
60 x 75 .{ N- x 1.000 Lewis intro<luit ensuite la parohole d'égale
0,06bpo -- - -.' : 5 à 8 pour des boîtes de
p zN résistonceinscrtteà I'irtérieur du proJil, a y-art sonsommeten A et passantpar
vitesse les points B et C.
60x75lN*r1.000
: nombre de dents de l'en- loignonsAB et troçonsBE L AB.
0,06bozN
grenagequ'on calcule Appelonsen outTe
Si on adoptait ô: {p
75.000.000
N.,
--------
: nombre de tlmin de l'en- AD -. h; DE-x; BD:l
p" : grenagequ'on calcule 2
Ll,ozN
'/ .- tenslon en kg,/mm2-.-:-oo. Le triangle rcctangleABE donne
", I _-- 75N.,
p r u uJ , _ . . , (Br (voir liste de la page BDz : DE>.DA
i ,lo précédente)
",., 1 D' où,
Il est bien entendu:
:/r.r et x:-- et (2)
l) que, dans une paire d'engrenages,I'engrenage à considérer pour le \r) 4lr
calcul à là résistanceest celui dont la matière est Ia moins résistante
âux efforts: Comparant (1) et (2), iI uient
2) que le pas trouvé ci-dessusdoit correspondre à un module normal, 6F b
et que c'est ce dernier qui servira de base au calcul des éléments de la e2 4s
denture (diamètres,hauteur des dents, largeur des dents, ...).
D'oii
REMARQUE Zi /2x\
F: -ob== l-lobp
Si on désirait trouver directement la valeur du module, on utiliserait 3 \,3p1
la relation suivante (dérivée de celle trouvée ci dessusen B)
2x

;:;7-\-I ,u, Appelonsy - - coeflicientdeJorme,iI uiendra


Jp

I a : v.o,t.o lLewts)
avec k : nombre de fois que le module est compris dans la largeur
: l0 pour des roues taillés ordinaires Cetterelationressembleà celledeLa HarpeF - 0,06 b p o établieci-tlJont,
= 20 pour boites de vitesse 0,06 estremplacépor un coefficientdelorme y dépen-
à port queIe coeJticient
- 6 pour roues à vis dant du nombred.ed,entset tle I'anglede pression
a.
190 l ( )|

Lr:s ualeurs à considërerpour \ sont les suiuantes(pout desd.enturestor_ Coaffl.i.ntt d'ututa: fo<leut y. Tobleou.
mo.lesnon corrigées):
0,684 \ Ifl sS, S (lllla ()Nlltlll-N7lt: /-LlS I \ Di -.
st d -. I4o30' )
- w,t.a

a 20o

Ainsi,sia:20oetz:24 25 t9 t7 16 15 14 ll \2
J0 23 2 l t 9 t8 l? t6 l5 14
\' : 0,06 (La Harpe) 40 30 2 8 26 25 24 22 20 19
50 l8 I 5 1 2 3t 29 27 25 24 2J 22 2l
60 46 4 2 ) 9 37 t5 )2 30 2A
b) CALCUL A LA PRESSIONSPÉC'F'QUE ?0 5l 45 4l ,ll l8 t5 3) )2 30 29 27 26 25
Le hmitationde la pression
spéciJiqre
odmissiblecstd.onnée
par la Jormule 80 6l 55 52 49 47 4t {0 lE 16 34 JJ \l
t00 76 6 9 65 62 a9 54 50 47
de Heûz ?6 69 65 59
100 62 54 50 47 45 4t 42 39 37 35 Jt 32
h't p 150 l t 4 104 9 7 92 88 8l 75 1l 68 65 6l 19 55 5t 50 4E
p : 0 . 6 ^ t . . ' < p,, 250 t9A ' \ 7 i t62 154 147 \35 t26 ll9 llt lo8 lo4 98 92 88 84 8l
bJ
danslaquelle
p : pression spécif.queefectiue en hgimm" CÀLCUL A L'Ê.CHAUFFEMENT
p^ : 14 pressionspéciJiqueautoriséem hgtmml. Or limite lo puissrrnce
tronsmissib/e ci 1120pout les
par unitéclesrnJoce
a tourtlr.ntaux entironscle1.000t min.
engrenages
N : eJfort normal de contact - - avec t angle de pression
N,,, I 20N,,
1,1 Jr -- .- oll ô - . -_
--| ori E'tt E' s o n tl e s n o d u l e s( l ' é l a s t i c i t e
ë n h g l m n |d e s D,.b 20 D,
):- |\ E ,. l
2 E"I
dentures.
1r1 Jr D,, - S prinûtiJ du pignon erLmm
p = -
f-; | - loù p'et p" sont les rayonsde courbureen mm desjancs b - largeurcammunede ItLtlenture.
2'9 ?'
au droit des cerclesp,rimitifs, ri souoir ; I>ottr une uitessetelle qu'il 1 a lieu tle croindre Ia tlestructiorttlu fibn d'hurle
zm par I'effet ile la Jorcecentrifuge,on acloptecommepuissarrce transmissible par
P':-2 sin,tet P": -s7rtd
r . ' u f . Jr ( " u / a f . I 4 0 , , e q u r d o r L r t e

Une outrc métôode consisteri calculer I'effort tongentiel de sé<urité N,," I 40 N.,
que pevt sltppofteï un engfenage. D,.ô D,
40
Cet eJfort est dtnnë par Ia rclation suitante

f, = O . O O OOZ" . t - , . q MARCHE A SUIVRE POUR LE CALCUL DES DENTS


F, : ElJort tangentield.esécuritéen hg D'ENGRENAGES
l) Déterminer la puissanceêt les nombres de dents du train d'engrenages
D,: S primitif du pignon en mm (problèmes de mécanique);
b :
largeur d,eIa d.entureen mnr
2) Calculer Ie pas ou le module à la résistance.
\': facteur d'uswe donnéau tobleau poge suiuante
En déduire la longueur des engrenages.
zz
Q facteur Je pnportion 3) Vérifrer la pression spécifique.
2'+ z" Au besoin augmenter la largeur ou le pas.
z' : nombrc dents pignon 4) VériÊer à l'échauffement.
z": nombredentsroue Au besoin augmenter la largeur.
t92 l9l
I'I{F:MIER !XI]t\,IPLE I)'AI'PLI(]ATIOT\
l.a {atigrrt à r(lnrtttr(' scrn
Un pignon de 25 dents, module 6, en acrer^rrenpc engr.€n€avec
un engrsnageen o 5y0,6.=3kglmm'
de 40 dents. Le pignon tourne à 800 r,;in. ri,"r' Ëig."ïia p"*_,r
:::_:::"t:
"rià"' ,{ppliquons la lormule du pas
Largeur : 60 mm. 3izsN,"
n tooJ
rl) Résistance à la f tcxion: io;*
Taux de travail normal I 6 ke,'mmr.
En tenant compte de la vitess€ : D,-- ^dôptons !| - 3, d'oir
25\6 : 150 rnm
t
lrDN ,^^ | 75.25 - 23.8nrm
,' ,6 0 - 6,4 m,rsec D-l(ru /_
^v3.3.15/950
. 23.8 -
Ce qui donne <omme module : rn - 1,55
coef6cicnt
Jt r;r,,dion: , . t,, I,l ,o,
J\ ^f,;- soit
Taux de travail à 800 tjnrin I m:8mm p,as: 25,2 mm
D,:8x15 : l20mm
o : 6<0,64 : 3,9 soit 4 kglmrnr
largeur:ô 8xl0= 80mm
La Harpe F - - 0,06ôpo - 0,06x60r3,14x6 x4:270kg. Effort tangentiel correspondant
ô) Effort max. tenant cômpte de la pression spécifiqrre 75\25 x 60
L'effort de sécurité est donné par 3 1 0k g
3,14x 0,12'. 950
F" .= 0,0007Do.b.y e avec -r, : 28 (tabteau)
22" Calcul à Ia yte "ron spé, tfique:
Q- -2\!-!=,r, EJfott tdngentiel de sécrritë
25.40 65 F,, 0 . 0 0 0 7D " . b . 1 Q .
F, - 0,0co7' L50x(to / 28x t,22
. 2 1 5k g . ,-_28
C'est doDc sur ce dernier qu'rl faut raorer. 2z
Q- z- 15; z:90; Q.= 1,7.
c) Échauffement "-,,:,
215 \ 6,4
P u i s s a n c ee n ( l V r 8 , 3C V . F" = 0,000?/. 120 \ 80 t 28 :<1,7 : 320 hg -.' 310 hg. AdDrirsible.
75
I\rissance par unité de surface. ,1 Calcul à l'é, h,!uf Ienent:
Ncv 18,3 I Prissancep.rr unttéde swface
: - o'oo2< : o'05 Admissible.
D, b ljot6o N., 25 11
oj = lzoiso': tôitj< io ,,\rlartssible.
DEUXIÈNCE
EXENIPLED'ÂPPLICATION
C,alculerles dimensionsà donner à un train d,engrenages
répondantâux caractéristiques
B. ENGRENAGES CYLINDRIQUES HÉLICOIDAUX
Pignon r 25 CV - 950 tjrnin _ 15 denrs _ Acier trcmpd (6e.228)
Rouc : i60 t,'min
L'angle d'inclinaison r l . l,.lanr','-."t Ê
a) Clalculâ la résistance
Adoptons 5 ke,,'ûm'pour l,acicr coulé. Nous devons affccter L'effort tangentiel est F.
cctte valeur d,un co€fficient
:lV L'effort à considérer pou! le calcul est l'effort
h . L,l . ,l a^ t?nanr compre dc la vitesse rangentiell€.
ryJO normal à Ia dent
Nous ne connaissons pas Ie diamètre du pignon, mais nous F
adopterons provisoirement N:-
D: 150 mm, ce qui donne
cos p
DN
: 7,5 m,/sec Quant à la longueur de la dent, elle vaut ô déter-
@
minée par
t; b
^vï) : 0,6
d'or) 1t_

cos l'J Fig.228


I q.1 195

L'augnrentation d'clfrrrt tangenticl duc à l'inclinaison du filet est I ) i l i s . r n t l t ' s c l c u x llrcnrl)rr':iJrlr z, il vierTt
compenséepar une augmentationProportionnellede la longr.reurde la dent.
En conclusion, on pourra donc calculer le pas normal en considérant bsinô
n1 m,n , -
Ia roue hélicoidalecomme une roue à denture droite à cor.rditionde prendre
comme effort sollicitant 1'effort tangentiel F et comme lonqueur de dent
()n prendra pour tt1 un n-rodule normalisé.
Ia longueur de la jar.rte,
Toutefois: ,\I'I'LI(]A f IoN NU\1ÉRIQUE.
l) le nombre de dents en prise est plus élevé; Train d'cngrenages coniquesctroits
2) la ligne de contact va du sonrmet à la racine de la dent impliquant un I'igro. :30 CV '.400 t,hin 18 dents Acicr f,,,.et
moment de flexion moyen plus petit que Fh. ! I{orrc 125 thin
Pour ces raisons,on peut tabler sur ur taux de travail supérieur, a ceux
considérésci-dessous,de 20 à 50 !1. crAl-cruL Â t_Â Rl.tslst .\lt(;rl

C. _ ENGRENAG ES CONIQUES DROITS 75 Nc,


(frg.22e) Ja:N
Le calcul est analogueà celui des engre-
,\doptons o :1 lLq/mm,
nages cylindriques droits, mais il faut ici
considérer le pas moyen (p,,) qui est le pas i - 4 fois lt pas : 4.
aux circonférencesmoyennes dont les dia-
mètres sont
D,, et D'. 75x30
1',,,- 100 .- 27 ,nrr
Nous écrirons donc / 4x4x18x4l0
t / rs N,,"
1 0 0 ^' i, | , r z N =- 8,6 mrn b ,: 4x27 : 108 mm
3,t4
De ce pas moven, nous déduirons un t25
nrodule moven L'angle du cône primitif du prgron \aLrt I ts E -= - - 0,314
p* 400
nt,,' - -
d oir

La longue,.rrde la denture sera I.e modrrle à la gr,:nite base se riétcrmine 1'rar


I'ig.229 EB:b:8à16m," àsinE
Connaissant le module moyen m,, et la
longueur b de Ia denture, il faudra rechercher Ie module rn à la grande
108 sin l7o
base des cônes prirnitifs, car c'est de ce module que dépendent les carac- ::8,6+-:8,6*1,7
téristiquesclesengrenagesconiques. l3
Pour ce, remarquons que : 10,3 mnr
D, _ D," | 2u .\doptonsm==l0mm.
r se clételmine en considérantle triangle rectangle BMN f)'oir, pour le pignor :
b : -= 18 dents -. nr .. l0 L), =- 180 mnr
ri: sinà
2 pour I enqrenagc :
D'oir
400
D,:D- l b.sinà r' : l8 X- : 58 dents l0 - D, - 580 mm
ou t25
ln.z=. Di,i.s f bsinô l , n n t L r r c o n r n r r r n e: l l 0 nrrr
t9ô 197
l , r r s 1 . . a L r t r c .t l , r r r r r r . . . , ( t f r , . , , , i r t r n 1
rrLrlLs f r , , c ù d . i sr . t u . L r r lasu \ L , r t l r I ' s l r i r t r r s i n d i c a l i , , n sq u c p r é c é d e m n r c r s) ta u I
Remarqu€ : II y aurajt Lùù rtÈ vériiter lcs ungroages à l,usure
cr à l,..haut{€_ o I kg/mm'pour la fonte
. 3 kg/mm. pour le bronze phosphoreux
C. _ VIS SANS FIN _ ROUE TANGENTE = 5 kg/mm1 pour le bronze d'aluminium
.: 6 kg/mm, pour le bronze forgé
MATIÈRES UTILISÉES
h) On nê connoit oucun étément
VIS ROUE - Toutefois, on connait le nombre de dents z et le nombre de tours/min N
àe la roue. On a recours alors à la relation du pas
Faible effort - faible vitesse ''
Fonte / z5 N."
Grand effort - gÉnde vitesse Acier forgé Bronze phosphoreux p = l 0 0 J' i-z N o
acier allié cémenté, bronze d aluminium
trempé, recti6é. ou bronze forgé.
Il v a lieu de remarquer que la largeur de la denture de la roue est
moins importante que pour les engrenages cylindriques hélicoidaux
classiques,

REIV1ARQUE PRÉLIIçIINAIRE En général, elle vaut


b:2à2,5p
Dans Ie couple vis sans fin-roue à vis, Ie matériau utilisé pour la roue d'oir
est moins résistantque celui utilisé pour la vis, aussi le calcui se porrera_ ,l:2à2,5
t-il uniquement sur la denture de la roue. Le module obtenu
conlèrera
à la vis une résistancelargenent sumsante. Toutefois, il y aura Lorsqu'on aura déterminé p, on rechercherale module correspondant
lieu de
remarquer que le plus petit diamètre de la vis doit pouvoir résister qui, dans ce cas, sera le module apparent qui devra être un module/
à la
torsion aussi, le plus petit diamètre permis se déduiia de standard
p
3 /-
d - .-"
t 2 0 ^v
.11'i" L
N
(Relation établie en résistancedes matériaux et dans 29 VÉRIFICATION A L'ÉCH.Ê\UFFEMENT
laquelle
N.u : puissanceen CV Le pas obtenu par le calcul à la résistance,peut éventuellement être
trop faible pour satisfaire à la condition d'échauffement, aussi faut-il
N : nombre de t/min de la vis) calculer le pas satisfaisant à cette condition.
On a recours à la formule de Stribeck
19 CALCUL DE LA ROUE A LA RÉSISTANCE . i;l
La roue est une roue hélicoidale. Or, on a vu que cette dernière
se in to^ l/ -ll"l
l', 'l
calcule comme une roue à denture droite. Nous ritrouverons donc I nÆ
les
deux cas :

a) On connoit lo roue p : pas de sécurité en mm


On recherche alors l'effort tangentiel que la denture peut supporter N.u : puissance en CV
par la relation de La Harpe
n : nombre d'entrées de la vis
F:0,06ôpo À : coefficient donné dans le tableau ci-après.
t99
'L{8r.t,t,\u
I)1..svAl_1.-ultsl)t.- l, n )l r'j l( )\
I l l , , r t I ., rI r r, ' I I I, I .r I n r ( n , ( . ( l c n r t t :
Teml)érittrre de I'hrrilc de 60. apri's rJnr'drrréede marche de 70O 500 <.vl
, ,' , . r ' ù ul . , *o ? 1 ,1 . , .
, 2 ;;
Nombr c
I { . , 1 , , , ( l È ( l ut J . , s : F 0,06trpo a v c cô - - 2 p rr .;._ 2LenrntN
t,'mtn l5 nrin 30 mrn 45 min
dc la vis i l' 0.1.tJ,,
t lr lns'
t, - ^lo.u. \ 3.000:55mm
entlé(: 2 cntrics I entréc 2 entrées I entréc 2 entré.s loa=

)l
350 0,35 0,40 0,26 0,35 0,19 0,26 17,4soit lB rnm
550 0,45 0,50 0,35 0,41 0,26 0,31 7rY)
750 0,49 0,55 0,42 0,48 0,29 0 , 34 Noml'rcJe denrs: -.- 19soitzturrrnts.
IU
1.000 0 , 5I 0,60 0,45 0,54 0,31 0,36
1.500 0,52 0,63 0,46 0,57 0,34 0,37 Dbir lc o priuritif de la rouc : D, 40 rl8 =, 720 mm
largeurcle la roue : h - 2p - 2'.55 ll0 mm

- Pour marche continue : prendre pour /.' les SllO des valeurs pou! ur)e
APPLIC,{'|ION NUMÉRIQUE 2
durée de marche de 45 min;
càra(ririsriquesdun rÉductel,rde vitess€à vis sansfin (rts.23i)
- Pour serviceintermittent; prendrc pour /r, 5/10 en plus que les valeurs ^" 3]::l::.1::
res sfcclncalonssont dont
pou! une durée de 15 nrin, Vis i Une entré(-en acier - 1.450r'min.
Rotre : 50 dents en bronze d'aluminiurn o .= 5 kgl'mm! - l0 CV à la roue.
IRRÉVERSIBILITÉ Coelhcient de frottenent : /: 0,05.
f)eux cas sont à considérer : a) Ie svstèmeirréversible; b) le systemc féversrblc.
Pour que le mécanismesoit irréversible, il faut
tcP<ts9 SOLUTION Calcr.:l du pas.
g étant I'angle de frottement vis sur roue.
t so. r o
-' t^J- +" .l N : r h 5. l o
RENDEMENT t 'N tz^
J z.5s-.rt-;t
On a vu que pour le plan incliné et pour la vis, on avait comme ex- oou ,, - = =I 1 , 8 s o i t 1 2 m m
pression du rendement 3J4
A i échaufcment
t"0 I /N'"
P: - -1]- tO - Aclopro'rs[ 0,52 (r]bleau
I n
| _ llt1?l_i J._.
Iro
d oir f = l0
Fig.237
APPLICATIONNUMËRIQUE I /-:44mm
^r' I ' 0,52
Recherchez les caractéristiques
44
du couple vis sans fin,lroue à vis m:;;:l'[mm
(frg. 230) devant soulever une charge
de 1.000 kg sâchant que fl est ce clernier que nous adopterons.
o tâmbour : 500 mm
a) Système irréversible : I l f a u rt s p < ts9:0,05.
o approxinatif de la roue : ?00 mm.
C-ê diamètr€ n'est donné qu'à
rsp : 0,M\ I -. zqa'
titre indicatif et sera revu quand le D'où Ie o vis
''/ pas aura été fixé. n - 14
!- D' = llo mm
[l roue aomporte uùe couronne ,c a o,o4i
en bronze phosphoreux
Quant à la roue
Fig. 230 o : 2 kg/mm! Dî : mz :14x50 : 7 0 0m m
201
200
sn
lcs cf,trcriirrsrrque srvaùrcs
7 \ l l e l , r , r r , z I r l , l , L e a t t r r rI ( l r { 2 3 0 ) ' n r a i ' r v e c
r lhLrirr ?50 kq t) t'lrrrbour : 40O mm
tsB ts 2o10'
Ê - G ( p + ç D= 4 Qo10' + 2052)
:0,415
.t âpproxrûralrf roLrc denréc ; 550 mm

à la vis sera a I'r"nz 4 !g mmr'


La prrissance
l)ét.rminez la dislancc d'axe en axe
N., -10 2 l C \ ' . A u m o t c u r: 2 l ( : V l'25 25cV
0.475
l,) S y s t è , n e r é v e r s i b l e :
Adoptons Di : lO l'l : l0 i 14 : 140 mm
D ol I'angle d'inclinaison dLr Êlet $ to. - RenseignementsPratiques
14 (ProPortions)
, , , , 1: L - '--o.t eto= 5.43
D, 140
Rendem€nt l les nombres de dents des
te ,B tg 5"43 tg 5'43 0l ^ aa La cinématrque nous permer de calculer
ô rsr lu àynu-iq..," nous permet de calculer. les efforts sur ces
tc(P f?) re 6"41 il52 t rq 8"15
""*.;*;; nous permettent de. déterminer,le pas
clentures;Ies éléments de macntnes
l ) ' o i r l a p u i s s a n c eà l a v r s primitifs et extérieurs' la largeur et aussr
IO i." ù -oaul"), Ies diamètres
1 5C V \ , , m o t e u r: 1 5 r ' 2 5 re (:v
Nr, La forme du Profrl des dentures'
;;, allons donner cl-apres
AÊn de compléter nos contaissances' nous
ayant pour objet de permettre
auelques renselgnementsnon crnématiques
des engrenages'
i""h.ri.i".t de procéder au dessin d'ensemble
EXERCICES
(hlculez otr vériliez les engrenâges définis ci-dessous : "-
l)' Engrenages cylrtdriques drorts :
"Pigno,, larset{r 50 mm
, 30 d"*. module 5 - acier trtmpi
4) PIGNONS ET !'IS
62 dena àcret t'emn': plaçant difficilement sur les
Les pignons et vis de petits diamètres se
Roue :
Calculez I'effort tangentiel normâl ils viennent de forge avec les
arbres sont alors exécutés monoblocs :
ou vis arbrées (frg. 232\-
2) Engrenages cyliodriques droLts I
- l0 CV -
arbres. On les appelle pignons arbrés
Pignon : 2l dents cuir vcrt 950 tiûnr

Rout : ?3 dents - fontc'


Calcttlez le rnodule.

3) Engrenages cytndriqucs hiLrcoidaux


- rnodule 4 15"'
*", *op.rter un enqrenage hélico;dal de 45 d'nts B
Qr-"f
"gJr,
E n g r e n a g ee n a c i e r c o u l é - - l a r g e u r 4 5 m m
drorts i
4) Calculez le train d'engrenages coniques
: C \ / 5 0 0 t i m i n - l 9 dents acier foreÉ
Pignon 2 0
Roue : lI0 tlmLn
av€c sÉcurité un enqrenagc conique Fie. 212
5) Quel est l ùf{ort maxLmum qu€ peut suPPorter
drott comportant :
- largeur 50 mm - engrenage en fonte'
40 <lents - modLrle 6

t a n g e n t c ' t P p o n d à n t a u v c a r a c t 'r i ' t i q r r e s c i


6l Calcul"z IP système \rs 'ans Én roue arbrés est nécessrtent
après I L'inconvénient majeur de ces systèmes ,qu'ils élément
- 950 t'mirr lors de I'usure d'un seul
Roùe : 80 dents Vis cn acier à \rne entrée f" i-of"."-"t, -,-"-iil""l d" I'organe
.on'pl"t
bronze d'aLrrminium permettent'le
A.ussi'quandles dimensions.
I,uissance : 5 CV (à la roue) roue en
i:"t;';il;;: ;rt
et vis rapportées' quoique la
o :, 6 kglmm'? - J -' 0,06
exécute-t-on, de prélerence, oes pignons au centrage'
l ) e ù x c a s à c o n s i d É r e r : a ) i r r É v e r s i b i l i t éc x i g É e ;
i.ùr*"i,." soit plus coùterrseen raisondu soin à apporte!
/') révèrsibilité atrtorisée "i,
,.02 - 201

Nous donnons, teure 233, quelques exemples de


réalisation. Moyen : Nous avons largement parlé de la Êxation moyeu-arbre
Pienons B et D : avec moyeu débordant. au chapitre 6 de Ia première partie (calage par adhérence, calage par
VisE:visrapportée. clavette), aussi nous ne reviendrons pas sur ce chapitre.
Ëlément F : engrenagedouble : entre les dentures,
il faut ménager
un évidement suf;6santaÊn de permettre le taillaee du Lioison moyeu-jonte.
petit engrenrge. La liaison du moyeu à la jante s'effectuepar des bras, Leur nombre n

trÉââ
se détermine, comme pour les poulies, par
c
t,_
n - vD"
r7
I -t 't-
I fl- I ll I avec D, :

rJEiçq
diamètre primitif en mm.
r-:-----.1|.-7.1|b.z_.-z-
Le nombre minimum de bras est 4.
La section des bras peut être : rectangulaire, elliptique, en té, en croix
ou en H (frg. 236).
Les formes les plus utilisées sont les formes en té et en ctoix.

Fi.s.233
Un mot doit être dit au su.jetdes pignons en cuir vert (69,
2Jq : Fig. 216
il s'agit de cuir de porc r)on tanné et traité pour éviter
Ia putréfaction, Les lamelles de cuir sont empilées Le calcutr des bras d'engrenages s'effectue comme le calcul des bras
entre des flasques métalliques et assembléespar des des poulies (voir page 97).
r i v e t 5 q n , r 1 r . . . L a l a r q e u rd e c e p i g n o n | _
supi_ Quand le nombre de bras donné par n:: y'D, inférieur à 4,
leure à celle de la denture métallique au"c" sluquelle i I ".t
il on a recours au voile simple (avec ou sans trous) ou au voile nervuré
_engrene.L{s avantages de ces pigncrns sont :
l'élasticité et I'engrènement silencieux. Ces pignons (avec ou sans trou) (fig. 237).
se placent sur I'arbre le plus rapide , ge,.,ér"I,
Fig.234 sur les bouts d'arbres des moteurs électriques "r,
de
commande,
Ils,tendent cependantà disparaîtrepour être remplacéspar
les ptgnons
en céloron ou en résine synthétique (toiles de coton enrobées
de résrne
et pressées à chaud) moins coûteux et d,usinage plus facile,
Eig.237
b) ROUES DENTÉES
Ces dispositions à bras, à voiles nervurés ou à voiles non nervurés,
,rontes(fig. 235) : Nous savonsdétermir,erb e n fonction du module.
ô peuvent être appliquées tant
Rappelons : ;- J
I sur les engrenages cylindri-
b : 10 m pour roues taillées ques, que sur les engrenages
b : 15à 20 m pour boitesde vitesse. coniques et que sur les roues
à vis. Les coupes de la figure
Quant à l'épaisseurde la jante 238 donnent des exemples de
e : L , 2 5m * 3 à 5 m m réalisation.
t: tg, t)t Fig. 238
: ( )l
205
..) (]oURoNNES I)ENTÉES
Lolsqu'une roue dentctedoit lrar lc Prrxluit rles rrr,rrrlrrt'sclc dt,Dtsdt,s roues nrr>trictset cli\,;s,r.n.r l^
toutautreorgane
comportan,
uuj;'i:fi;;lïiJîl;i: pr,rrluit des nr,ntbrcs dc dents des roues récept.ice$.
se contente alors d,exécuterune :i,îljr"îï:; ::
dentéequi serarapplrtéesur

iU"r:iXi' :"''""':'-i''
r'érément.
d;;*il;;;;;.;i;;-'^::::l*
ï."i;iilï"*":ï'.i1i:'[:i':::ï:
DISPOSITIONS CLASSIQUES DES RÉDUCTEURS

;:î"" Nous donnons ci-après différentes dispositions à un, deux et trors


trains réducteurs. Nous mettons en parallèle les réducteurs à commandes
la frxation de la courunne peur pour engrenagescylindriques et à commande par engrenages
, coniques
s enectuer par calage rigide (botr_ (fig.24la.b,c).
rons, vls, ou par calagepar adhé_
rence (à chaud ou à la presse).
Nous donnons, figure 239, queJ_
ques exemple5de réalisation : -+--.
-1Tt
l)" I
trpt-
F r g . 2 3 9 A : c o u r o n n cc y l i n d r i _
que nervuréeattaquant un tambour
F i g . 2 3 9 B : c o u r o n n ec o n i q u t
de différentiel d'a utomobile.
Fig. 239 C : couronne de rouô
.
a vls.
fi!.t.24I4 I i{. 2,'-15

l'tg.239

! r r. - Réducteurs de vitesse a engrcnages


DÉFINITION
Appareils destinés à transforr
vitesse de rotation N t/min en
une^.aylrevitessede."t"ti." N,i;;;:e
Si N > N' I'appareil est un réducteur Fre.24lc
de vitesse
-Jiess".
N < N' I'appareil est un multiplicute.r.
àc
Dans la commande par engrenagescylindriques, les arbres d,entrée
RAPPORT GLOBAL DE TRANSMTSSTON
(Âg.2a0) et de sortie sont parallèles tandis que dans la commande par engrenages
On a montré en mécanique que coniques, les arbres d'entrée et de sortie sont perpendiculaires.
t
N it z3 zj
LES ROTORS (fre. 242)
N' z, 21 zî Les engrenages sont fabriqués en aciers spéciaux : pignons en acrers
ou
au chrome-nickel traités et rectifiés; les roues en aciers au chrome_
-=Nr,.,,,,.
1,t.u" 1_:".1 molybdène traités et taillés et rectifiés.
.r, zr.Zo Les arbres, de forme d'égale résistance, sont en aciers au chrome_
L u r i r e s s er i , ( . c p t r i c e v i t ( s s c r n u t r i c c nickel traités et rectifrés.
mu)tipliée Fig. 140 Les arbres reposent sur des paliers à bi.lles ou à rouleaux.
207

Dans les dispositions classiques,les arbres d'entrée et de sortie sont \ t z. - Rciductcurs de vitesse à vis sans fin
prévus pour recevoir un manchon d'accouplement.
Nous avons largcment parlé du systèrr.evis sans fin et roue à vis dans
les chapitres précédeuts aussi ne porterons-nous notre attcoilon que su!
les carters.
La forme générale du carter est I'enveloppe du mécanisme roue et
v1s,
Il y a lieu de bien prévoir les plans de séparation afin de rendre le
montage possible.Il ne faut pas perdre de vue également : les corrvercles
dr visite et de remplissage,les trous de purge, les jauges à huile et éven-
tuellement les ceilletsou les crochets de levage.
Plusieurs dispositions Peuvent être adoptées I
a) vis au-dessus(fig. 244a);
b) vis en dessous (fig. 244b);
c) vis sur le côté avec roue à are vertical (fig. 244c)'
La disposition la plus courante est celle avec vis au-dessus,car elle
donne moins de remous à I'huile et présente de ce fait moins de risque
de fuite d'huile.

"=[;\Jx ^ [l
,,rlaf11{lWIrdftl
-7--l-
$/ryl
l).V/l
V-)1 -t----+
É,fÈ4
Fie 242 "1*-#
-,1 ---T---
LES CARTEI{S
Ftg.244a Fig. 244b F\c 244c
But i assurer l'invariabilité des axes, éviter les vibrations et assurer la
Iubrification en constituant réservoir d'huile; DÉTAILS
Matériau : ils se construisenten fonte perlitique, parfois en acier moulé A titre documentaire,nous donnons ci-après une coupe dans un réduc-
e t n a r f o i sé g a l c m e n te n s n u d é . teur à vis (fig. 2a5).
Caractéristiques: Les carterss'eflèctuenten plusieurs parties et lçs plans
de séparation peuvent être horizontaux (frg. 2 3a) ou verticaux
692a3b), En outre, des nervures de renfort sont prévues pour aug-
mentcr la rigidité ct des eillets ou des crochets sont prér,us pour le
levage.Il y a lieu égalementde disposer des couvercles,des bouchons
de purge, des jauges de lubrillcation et des reniflards.
Lubrification r par barbotage.
Disposition des axes : Ils peuvent être disposésen ligne (Êg. 243a,b)ou
en V (fig. 243c).

I rq 241,r
Fi.g.245
F,q 243{. l:\e.243c
208 20()

llcmarqrrcz le détail dcs roulcnents à billes, de la butée à billes, des ( : t . ^ s s tt r t ( : , \ ' tl ( ) N


buseluresde fixation, des couvercles. l l c s i s t r :q u . t t r c t " - p c sc l a s r ; i q u cdse b o i t e s d c v i t e s s e
Remarquez que les roulementsétant lubrifrés à la graissedoivent être
( l J r Y n c ..r, ,t 1
ldln DalaYeur;
isolés de la roue et de la vis oir la lubrification s'effectueà I'huile. D'oir
le placement de feutres. b) Type à embrayage;
c) Type à clavette coulissante;
d) T1'pe Norton.
! tS.- Boites de vitesse
BUT SC}IEN,IA DE FONCTIONNEIUENT'
Le rôle des boites de vitesseest d'obtenir une gamme de vitessesà un
TyPe à trcin bdlddeur (frg. 246)
arbre récepteurR, et ce, pour une rotation à vitesseconstanted'un arbre
moteur M. Sur I'arbre moteur M est placé un bala-
(Les variateursde vitesseque nous avons précédemmenttraités J c u r B f t o u , . , a nct o u l i s s e ra x i a l e n r e n tm
, ais
Jours- restant toujours entrainé en rotation (mon-
saient de cette propriété avec une gamme plus souple encore, mais ils
étaient malheureusement dégradés par le glissement. Les boites de vitesse tage sur arbre cannelé ou longue clavette
longitudinale). ,.rtt
étant conçues avec des engrenages ne présenteront pas cet inconvénient 1
et accuserontsur ce plan une supériorité sur les variateurs.) Sur l'arbre récei)teur R sont calés deux
engrenares (2 et 4).
CONSTITUTION Une tringle T commande lc déplacement
axial du baladeLrret pcrnet ainsi de nettre
Les boites de vitessesont constituéespar une série de réducteurs (ou en contactsoit I'rrn ou I'autre des couples
de multiplicateurs)de vitessesjudicieusementjuxtaposéset ayart certarns
conjugués (l avec 2 or,r3 avec 47. l'iq.246
élémentscommuns tels que arbres et carters. La frgure 246 monlre trn baladeur à deux
Les combinaisonsd'engrenagessont telles que les diverses vitessesde elrgrenages,nrais l:i Êqure 247 montre des baladeurs à 3 engrenages.
l'arbre récepteur constituent une progrcssion géornétrique. Il s'agit d'une boitc à l8 vitcssespour une fraiseuseuniverselleconstltuèe
La raison de cette progression vaut
par des trains baladeurs.
*'/\ I p L'étude du micanisrne
s enecrue à reDours i
^y N_
1) Pour rrne même vitesse de
I'arbre D, le dispositif I et
n : nombre de vitesses- N" : vitesse maximum II, commr.rniqueà I'arbre Il
N,,, - vitesse minimum deux vitesses différentes;
2) Pour une même vitesse de
Ainsi, une boite à 12 vitessesfonctionnant entre 1.400 et 15 t/min aura
comme tatson l'arbre C, le dispositif III et
IV communique trois vi-
I'ie 247
t21lLll;,o
^l
'
'i/s1 t o gs :
l1
log93 == -x 1,9685
tesses différentes rl l'ar-
bre D;
{ 15 ,'
logq : 6,17395 3) Pour une même vitessede I'arbre B, Ie dispositif V et VI communique
trois vitessesà I'arbre C.
d ' o i rq : 1 , 5 1
Donc, la combinaison pen-rret: 2,: 3;< 3 : l8 ,,'itesses.
On tend actuellement à standardiserla raison des boites de vrresses L'arbre A porte deux pignons l7 AV et l7 AR : l7 AV avec l6 donne
en utilisant la raison de Renard
la marche avant; tandis que l7 AR avec 14 et un pignon intermédiaire
l0'-
t1: (non représenté)donne la marche arrière,
1/ t0 : t,26.
2tl
210
I LA (l( )lvl I\!,AN I)Il
LT LU VERROUILLAGE DES VITESSES
b) TyPe d embro'foge(fig. 248)
I)our les boites à trains baladcurs et à embrayages, la cr>mmande
Le principe est donné à la figure 248a et la réalisationà la frgure248b' s'effectue par urr levier attaquant une ou plusieurs tringles coulissantes
Surl'aibre moteurM sontmontéesfollesdeux rouesdentéesI et 3 munies munies d'encochesdestinéesà recevoir I'extrémité du levier de maneuvre
chacuned'unejoue à griffes.Est égalementmontésLrrcet arbremoteurM comme I'indiqrre la Âgure 2500. Ce levier de manceuvre est articulé sur
un embrayageà griffe E coulissantmais entraîné en rotatron' une rotule afin de permettre à son extrémité de s'engager indifféremment
dans l'une ou l'autre des encoches.
Quoique les engrenages ne provoquent aqcune action axiale sur les
tringles coulissantes,on procède au verrouillage de celles-ci en plaçant,
dans le carter, une bille munie d'un ressortet s'engageantdans des rarnures
prévues sur les tringles comme le montre la fisure 250b,

A ,_l

l:
Fig.250a Fig.250b Fig.250c

Fig.24Ea Fry.248b
Pour les boites Norton, Ia commande est effectuée par un levier pivotant
Sur l'arbre récepteur R sont calées deux roues dentées 2 et 4 conti- autour d'un axe et le verrouillage est effectué par une broche à lessort
nuellement en prise avec leurs conjuguées folles I et 3 de l'arbre moteur' se logeant dans des encochesprévues dans le carter (fig. 25Oc).
Un triangle T commande le dépLacement axial de l'embrayage E dont
la position permet ainsi de solidariser avec l'arbre moteur soit I'eûgre- LE PASSAGE DES VITESSES
-Ce1 soit l'engrenage3.
nage Les types de boites de vitessesdécrits ci-dessusne permettent pas le
système ne permet que deux vitesses réceptrices alors que le s)'stème passaged'une r.itesseà une autre sans provoquer l,arrêt de la boîte.
à train baladeur peut en permettre trors.
Ainsi, considérons la bolte d,e la frgure 248a.
c) Boite Norton (frg. 2 9) A d m e t t o n s q u e z r . : , z 2e t q u e z , r : 2 2 4 .
Elle comporte un engrenage moteur m Supposonsque l'arbre M tourne à 1.000 t/min et que E soit solidaire
pouvant glisser sur l'arbre moteur lr4 et de (l). Il s'en suit que (l) to,.rrneà 1.000 t/min, (2) tourne à 1.000 tlmin,
formant équipage avec un engrenagesatel- (4) tourne à 1.000 t/min et (3) tourne à 500 timin. (Ce dernier tourne
lite s rnonté fou sur son axe. (L'équipage IOU..'
m, s est dit basculeur.) Si on désolidariseE de (l), E tourne à 1,000t/min et si on désire accou_
Le satellite s peut être mis en commu- pler E avec (3), il y a grincement des griffes puisque (3) ne tourne qu,à
nication avec l'un ou I'autre des engrenages 500 timin.
récepteurs formant cône d'engrenages et Pour éviter Ie bruit provoqué par le passaged,une vitesse à une autre,
calés sur l'arbre récePteur R. on réaliseun nrécanismeà double ernbrayage: I'un à friction et l,autre à
On obtient ici autant de vitessesqu'il y griffes appelé syncromeslr.
F i.g. 249 a de paliers au cône récePteur. Son but est d'amener I'engrenageet le manchon d,embravageà la même
\,$.emarquez que le satellites n'a aucun effet sur le rapport de vitesse; , , ' i t c s sdec r o t , r l i , , r J) v a l l t I i n t c r l , j n é t r a t i o nc l e sg r r f f e s .
,.1e
I itrflu.n.e que sur le sensde rotation.
\
\
\
\
2t2 2lt
(omPorte comme
rt'o
a n r c \t,lj
trs 25D : Ia boite ( l ( 2 s , ) r r rr ' r r
| r 1 1 5 1 'l 1 1 l t y r i g n , r n( 1 , r r r . r r t i l i r r s L r rs r , a x e r r r a i ss , r l i d a i r c
ùit ld survanrc ."-_' .r,rc., â
248.r. orrr engrenages
deux
La Jcscril'tion
iii-i-"i'-rr::'i\:i
tl-inrr"
la hgure z.roo'-"'-..^. "nct"n19:: I r l t t n r : t r r t . rr l , r l r r l c a r r l o r r r r l c A l i . ( j c t é t r i c r . e s t
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celle de ,,r, aor" cntrainé I)ar ur)c c()rlr()nne

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G; et deux i
t , , r r i r J r r(t: r r . . L \ ' v , l n\t, , n n r , , r l \ \ . r ) l c r r) ltr r
1 , i g r r , , lrlrl . r t ù : l l( , r .
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i clt j o)r : Z(ut
I
o:.^t^"
cylindreextérieur ::i::î res généra-
tes qénera- Cette dernière relation montre que pour une vitessc constante
i"t'::::"il::".i:piie".'ui*"t il. est possible d'obteoir pour C, et C,
de Cr,
&i,* _' monté 1àon. pour les roues R, et R) des
"'în est vrtessesde rotation différentes mais clont lu..om,,le fait
,n"n'hon d "-l::::s:,,'tu*bou, 2con.
uu "t
qlissantsur les .cannelures A i n s i , s i o , - l . 9 O O t / m i n , o n p e u t a v o i r ( , ) 1- - l . 2 O O
t/mrn avec
Fis.251 grtttes
comportedes ",- .^-n ^,,, 'l . og = 800 t/min ou bien or, = 1.500 t/min avec rr, - 500
*;"', *,
t/mrn...
Unebirre u",.ouTlTii:
à,"""o,t ii:'*.i.ll;,*Jiî3?: Deux cas particuliers :
iîoo' i'"i- Lemanchon
';îi::ï:iiii:.iïqii"":',::"[ïiJï:J.ï:ïïJili#t*:;
i" iol.i.nn"-"n' "u]:',îlË:, ËT:i'.llii, a) les roues ont la même résistancearr sol : Lr, (!r2 - <or.
b ) I ' u n e d e s r o u e s s ' i m m o b i l i s e : ( , ) , - 0 e t o r 1= 2 < o n .

"
*"nt"uut" du levier entr Avantdge : Permet le virage sansfàire glisser
ï"
retamoou-r '""""'
ti;
lcs roues sur le sol, puisqu,il
detabille.
cause ,:::1.1""ï'.iiTXi-"."ui1.'loiiJ"'i'ii
:i"'"c'."'
y a uniquement du roulement (diminution cle

iis"ii:il"ïïï fi E :i ii ;;i ;i;; 1'1';;1;


;;;, trques).
l,usure des pneuma-

""J
L :".i:'*:t"l:,Ïîî'iJ:l i'ii;lËu'*'"''""
G'dumanchon.
1.itr"" lnconvénient l Risque de téte à queue si I'une
aux
gràce des roues n,a plus de prise
;1ii";"ri*";::.;;:ï:ij iillli" i*;"rage estopéré au sol en vertu du cas particulier û (par temps de verglas;
ou lorsqu,on
aborde un passageà niveau ou rrn mauvaischemin à viËsse
* devi'iesse
changement I'une des roues saute et quitte le sol, sa vitesse.,
trop grande :

l;i:,n*""::: ïJ: î:ï:\ï.?; a"ui"rri-2c.,l,


de <or, mais lorsqu'elle retombc au sol avec sa'ui,""""
-:
"r.r
ri"u
.r 2,,r.,

tËl??i^'r:.
<,r,:,0 il y a rotationdu r,éhicule). ",

"*SÈ?Yi1Rf"""""""'ft$ô'Stïi"ttf
,,"#Ë:*î::ï:'"":-::*.:i"**1,*:l;in,lt":"':"'""S'
EXERCIC]A
un,: boirc .., 18 lit.sscs avec nrarche a!.anr cr
!."1::*, marchc arrièr€ (schéma de

Utilisez i
a) le pfoc!.dù du train tralatltur;
l,) le proc.il: Nor roo.

Fi\a.252
Y
T
214 2r5

ntZ ntZ
I r+. - Vérification des dentures d'engrenages
cos {J
22
r'" Méthode: VERIFICATION SUR UNE SEULE DENT nrZ
(Fig.253). (l c o s{ ) )
2
Pour effectuercette !,érilication,on disposed'un pied module per-
D'uu
mettantune mesuresuivantrx et une mesuresuivaDt.U' (rr i.f-v)
mZ
On connait r Ie nonrbrede dents Z et le module rn rlt' Iengrenage. .cosltl
/l CID m r ^ (l
z
On s'arrangepour que lesbecsdu pied de mesurese placenten A et B
s u r l a c i r c o n È r c n cper r m i t ier . 360. 90,,
Mais ll

42 Z
mZ , 90",
D'où hnalemcnt I Jr rr ^ ll i,'s 'Ll I
2 \
quant à la corde c 4ts, elle se clétermineaisémenr r
c AB 2A.D 2 OA sin (J
n1/,
2 sin ()
2
AB mZ sir l)

e0. l
ou c mZ sio l
/,

-\"1 F ] XI - \ I I ' I - t
\ n | d . . . . 1 .' . . I , : r . r , . 1 . 1 5 , 1 1. ' . . 8
()n calcult la ha11r.ur/, pour p,sir,onncrcorrectem€nrtts trcs du pid module
8 15, 9or
-1 r* À 8 ,
2\
ll .."
,rl
8 ' 60(l cos6,))- 8 , 60 (l 0,9e45)
8.33 tt,nr

I . 8 15sur6' 8 1 5 0 , 1 0 4 5 3 1 2 , 5 5m m

\l CD,h
AB, C z" Methode: VERIFIC.{TION SUR PLUSIEURS DENTS
Il_,rrr t'iir'ctutr cL'tlL'\cnhcùtr()r), on dispose d'un nricromi'tre à plareau>
(hg. :251) .r t.rets riqou rer.rsemen t planes et parall.\les entre elles.

Pour ce, on cherche la hauteur h CD qui amènera les becs dans ia


position désirée r
h =CD CE ED
avec CIE rr
DE OE OD
ntZ
()A e,,s lr
2lô
2t7
()n 1>lacelr nrlcronrùtredc tclle nratrièreque la cote
\{N rle lecture D'oi:
soit tanqentc a la circonlérencede base (lie. 255). pour ce, il tàut choisir
E.D rt{a r.t rug:r
un nombre de dents interceptées n tel que la condition ci_dessussoit
réalisée. ( ) I l . l c ,, u t u m c d i . r t r ù
Nous montrerons plus loin comment choisir ce nombre de dents n. tgt e L ) t i , , .r

L (le qui dun nt'


ED -. r Dév. r

C)n en déduit Ia valeur de (l[)


I
Gl) - pasde basc 2 r [)i,r,.r
2
I
(il) r" 2rD..r.r
2
I ig. 255 t
Renrarquonsque r r.r\(x.rde la circoniÉrenccde base.
Problème préliminoire :
Recherche de l'épaisseur de la dent sur la circonférence de base
6c. 256)
Par le point A, traçons une développement J' symétriquement à l
par rapport à C)4.
.'\
On écrite donc A Â: \o(
PE ED A lL
Appelons
(:A no. nr,-,r, f
,
I æ
C;E pas de base
2
Proposons-nousde caiculer GD qui est l'épa"isseur
de la dent mesurée
sur la circonférencede base. On a
GD=GF: FD
En raison de la svmétrie, on peut écrire
FD = 2ED
d'oir
GD GF I2ED
Calculons ED en remarquant que
ED - arc BD arc BE
mals
arc lll) seqmentde droite BA I lts.a
arc llll r z ( a v c cz e l r a c l i a r r s )
Fis 256
llll ) tt,

Ptoblènc fondamcntol :
Recherche de la distanceNIN L (nq 2551.
N o u s a v r r n sd i t q u e l a l i g n e d e c . n t a c t \ l N
é t a i t t . u t g c n t cà l a c r r c o n f è ,
rence de base.
I ) c p a r i a d é f i n i t i o nd c l a d é r c l , r p p a n t c , , , na
Arc B,\ segment B\l
Arc llC 15 :,25 t2à l8 2
segnrentBN
26 .r17 19 À 27 t
l8r 50 28à 16
NIN 5l ;, 62 17à 45 5
arc AC
6l ,' 75 46à 54
. arc AD arc fXl '76
i 7
87 55à 63
88 à 106 64à 73 8
- (D l) pas de base arc DC (trc,ur.écj avalr) 100 à 109 73à 19
I l l0 ri l2l 7Eà 86 l0
(n l) p,, - pu 2 r D é r . .e 122' i t27 87à 94 ll
2
95 à t02 t2
/ I,
2'De,."
(" ,l r"
mais.1',, EXEMPLE
f,r cos,r ^- lll C()S ,(
Soient Z - 30 dents, nr l0 t't a 20". Prop,sons-nousde calculerL
Le tabieauci-dessusdrnnr l< nombre de dents à interccpt€r: r 4.
^ NIZ
r ra\()n base Il c(rs t_ c()s ,( D'oir
2 r. I 6.28 20.-l
L i o c . s2 0 4 t , r n r u 3 0( r c2 æ
, l, ttZ [( ,l ]60 lj
M\" 1,, l;mc,,sr- 2 cos z, I)év. z : l0 x 0,9196)13,5< 3,1416| 3) ('J,36357 -0,34888)l
\ 2l 2
' t07.526 mtn

MN n,co., (,,
)1. . ru""1
L
f
m module
e .- angle de pression
Z nqrmbrede dents de la roue à véritier
n nombre de dents inséréesentre les plateaux du micromètre

Choix du nombre de dents n.


Des calculsq, u e n ( , u sn ' a b o r d e r , , n pr a s r c i , m , , n t r e n tq u e l e
nombrede
dents embrasséescorduisant à la conclition imposée au jep*a
itfV,g i
la circonférencede base)se déduit de la relation suivante
Z I
tga +
2
Afin d'éviter ce calcul, on se réfèreau tableau suivant qui
donne clirecte-
ntrnl lc r,,aleurdc rr pour Z et z connus.

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