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Les ressources en montagne sont certes à accès difficile, c’est ce qui rend leur
exploitation intensive contraignante et couteuse.
C’est tant mieux, car nous savons ce que l’intensification peut occasionner de dégâts
irréversibles : notamment la déforestation par l’action humaine et par les incendies
de forets et la dégradation par les polluants
Mais la montagne, grâce au savoir-faire hérité peut être exploitée de façon
raisonnable et réfléchie, attentive aux cycles de renouvellement de ces ressources.
Maintenir le tissu forestier est primordial, y trouver sa ressource est plus que
probable. A titre d’exemple : Le gland, fruit du chêne vert, pour lequel Assirem a
initié une fête (thamaghra) pour encourager sa valorisation et sa réhabilitation
comme source alimentaire pour les hommes et pour les animaux.
Beaucoup de fêtes ont été initié : la prune a laalam, la tomate a toudja, la figue a
beni maouche, grâce auxquelles des hameaux entiers sont sortis de l’anonymat et
ont vu leur ressources valorisés. Pourquoi Thamaghra me direz-vous, et bien car on
ne peut dissocier culture et agriculture, culture et nature, sinon. Nous versons dans
ce qui s’apparente à l’Industrie …
Si les résultats quantitatifs sont loin d’être atteints, les impacts sociaux sont
mesurables et encourageants
La ressource forestière peut être l’ultime solution pour un assurer une certain
équilibre alimentaire, et ce en réhabilitant les parcelles cultivables mais surtout en
apportant soutien aux paysans de la montagne : les planteurs, les éleveurs, les
apiculteurs, les fromagers, les petites métiers connexes.