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Je m’appelle Souad Hannachi

Je représente ici l’association Assirem Gouraya


Et je vous remercie en mon nom personnel et aux noms de nos adhérents pour cette
invitation à participer à votre colloque pour lequel nous apportons notre modeste
contribution, par ce que nous avons collecté d’informations et d’expériences du
terrain grâce à nos activités.
Autour de ce colloque qui porte sur les politiques agricoles (au pluriel, j’ai bien noté)
développement et sécurité alimentaire (qui est une et unique)
Les politiques, peuvent être multiples mais La sécurité alimentaire ne peut être
partielle, ou morcelée, elle doit être une, globale et totale.
Aujourd’hui, nous vivons à crédit, nous avons épuisé nos ressources le 28 juillet
2022. Suivant le rapport Global Footprint Network et le WWF
Il nous faut désormais 1,75 terre pour régénérer ce que l’humanité consomme

Notre communication s’intitule INTELLIGENCE DU SAVOIR FAIRE DU PAYSAN DE


MONTAGNE
Les images que nous regardons sont prises dans nos montagnes,
Nous pouvons voire que Les paysans de montagne ne dépendant ni du taux de
change, ni du court du Brent ni de la flashions tendance. Ils ne dépendent que du ciel
et de la pluie.
Dans le cadre de nos activités qui s’articulent essentiellement sur la valorisation des
ressources des zones rurales, qu’elles soient tangibles ou intangibles.
Tangibles, comme les produits du terroir, issus de la terre, de l’agriculture et de
l’artisanat. Intangibles, comme le savoir-faire, la culture, les chants, les us et
coutumes
Notre objectif complètement sociétal se décline en trois volets
1. Faire connaitre la montagne et ses ressources
2. Faire aimer la montagne
3. Faire agir
- Nous faisons connaitre la montagne grâce aux évènements participatifs que
nous avons initiés, en contributions avec les villageois, la collectivité locale et
l’administration compétente qui offre quelques facilitations, et les participants,
issus de toutes les souches de la société civile : écoliers, étudiants, hommes
et femmes actifs ou non. de tous âges
- par l’implication, la participation et offrant un caractère ludique à nos activités,
nous créons des liens entre tous les participants et les parties prenantes : les
randonnées thématiques, le sport de montagne, les concours culinaires,
- Et quand on aime, on protège, on préserve, on prête attention, on valorise …
- Naturellement ce sentiment d’appartenance se transforme en actions
concrètes ; reboisement, nettoyage, recrutement d’autres participants et
même investissement
La montagne OFFRE LE GITE ET LE COUVERT

Les ressources en montagne sont certes à accès difficile, c’est ce qui rend leur
exploitation intensive contraignante et couteuse.
C’est tant mieux, car nous savons ce que l’intensification peut occasionner de dégâts
irréversibles : notamment la déforestation par l’action humaine et par les incendies
de forets et la dégradation par les polluants
Mais la montagne, grâce au savoir-faire hérité peut être exploitée de façon
raisonnable et réfléchie, attentive aux cycles de renouvellement de ces ressources.
Maintenir le tissu forestier est primordial, y trouver sa ressource est plus que
probable. A titre d’exemple : Le gland, fruit du chêne vert, pour lequel Assirem a
initié une fête (thamaghra) pour encourager sa valorisation et sa réhabilitation
comme source alimentaire pour les hommes et pour les animaux.
Beaucoup de fêtes ont été initié : la prune a laalam, la tomate a toudja, la figue a
beni maouche, grâce auxquelles des hameaux entiers sont sortis de l’anonymat et
ont vu leur ressources valorisés. Pourquoi Thamaghra me direz-vous, et bien car on
ne peut dissocier culture et agriculture, culture et nature, sinon. Nous versons dans
ce qui s’apparente à l’Industrie …
Si les résultats quantitatifs sont loin d’être atteints, les impacts sociaux sont
mesurables et encourageants
La ressource forestière peut être l’ultime solution pour un assurer une certain
équilibre alimentaire, et ce en réhabilitant les parcelles cultivables mais surtout en
apportant soutien aux paysans de la montagne : les planteurs, les éleveurs, les
apiculteurs, les fromagers, les petites métiers connexes.

Si on additionnait les parcelles cultivables de la montagne, on


aurait des dizaines de Mitidja …

Merci de votre attention

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