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DE PHARMACIE GALENIQUE I
Les travaux pratiques de pharmacie galénique de troisième année sont le premier contact de
l’étudiant avec le médicament et auront pour but de :
- Pratiquer les opérations pharmaceutiques essentielles aidant à la compréhension du
cours théorique,
- Réaliser des formes galéniques simples étudiées en cours théorique,
- Effectuer les contrôles essentiels relatifs aux formes réalisées,
- Observer quelques règles concernant la délivrance du médicament.
- La réalisation pratique de certaines formes simples (la préparation de gélules et de
paquets) comme illustration du cours théorique,
- La préparation de la solution de DAKIN ainsi que l’alcoométrie souvent pratiquée en
officine.
CHAPITRE I
1. Introduction
Les poudres sont des préparations pharmaceutiques constituées de particules
solides, sèches, libres et plus ou moins fines.
Ces poudres qui peuvent être simples ou composées sont divisées en paquets pour
faciliter l’emploi d’un médicament en le donnant au malade sous forme de prises unitaires.
Cette forme doit être réservée à des produits peu actifs à cause de l’imprécision du
dosage.
Les paquets sont obtenus à l’officine par pliage de feuilles de « papier prise » de format
proportionné au volume de poudre à inclure.
Habituellement, les poudres, conditionnées en paquets ne sont pas absorbées
directement, chaque dose est soit dissoute ou mise en suspension dans l’eau.
En industrie, les poudres sont destinées à la fabrication de plusieurs formes galéniques
notamment : les gélules, les sachets, les granulés et les comprimés.
2. Conditionnement en paquets
2.1 Définition :
Les paquets sont une présentation de poudres simples ou composées en doses
unitaires dans des feuilles de papier repliées de façon à réaliser un conditionnement
hermétique. Il s'agit de la forme officinale des sachets thermosoudés fabriqués
industriellement.
2.2 Contenant :
On utilise des feuilles simples de papier, qu’on découpe en taille convenable à la
quantité du contenu. Il faut veiller à l’obtention d’un pliage correct pour assurer une
obturation étanche.
2.3 Contenu :
Les paquets représentent une mesure de poudre, simple (P.A seul) ou
composée (P.A + Excipient), toute prête pour le malade et destinée à une prise unitaire.
2.5 Remplissage :
Il se fait soit par :
- tombée après la pesée du premier tas de poudre
- la pesée de chaque tas.
- le compresso-doseur :
Le compresso-doseur est constitué par une chambre dont le volume est déterminé par la
position d’un piston. Le volume de la chambre est réglé de telle façon qu’il correspond à la
masse de la poudre désirée. A l’aide de cet appareil la poudre se trouve répartie
volumétriquement dans les paquets.
3. Manipulation
Formule :
Charbon végétal . . . . . . . . . . 4g
Carbonate de calcium . . . . . .8g
Menthol . . . . . . . . . . . . . . . .5mg QSP 5 paquets
Matériel :
-Balance -Tamis
-Mortier -Papier
Mode opératoire :
4. Etiqueter la préparation
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Conditionnement en paquets
Ils sont composés de deux paquets, l’un contenant un acide l’autre un bicarbonate. Une
fois mélangés dans l’eau, ils donnent une solution effervescente.
Formule :
Matériel :
- Balance -Tamis
- Mortier - Papier
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Mode opératoire :
Pour chaque type de paquet, réaliser le mélange de poudres dans un mortier à pilon,
homogénéiser puis répartir en quantité équivalente sur chaque morceau de papier, par
tombée après pesée du premier tas.
Plier les feuilles pour obtenir les paquets (voir précédent).
3. Etiqueter la préparation.
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CHAPITRE III
LES POTIONS
1. Définition :
Les potions sont des préparations aqueuses et sucrées contenant une ou plusieurs
substances médicamenteuses, et que l’on administre généralement par cuillères. Les
loochs sont des potions préparées à l’aide d’une émulsion et rendus plus ou moins
consistants à l’aide d’un mucilage. Quelques potions sont appelées aussi juleps.
2. Règles de préparation :
3. Manipulation :
Formule :
N°1 : Potion alcaline :
Carbonate monosodique…………..3.50g
Sirop simple………………..………….30g
Eau……….………………….……QSP 150cc
N°2 : Potion acide :
Acide citrique…………………..…….4g
Sirop d’acide citrique…….…………30g
Eau…………………….……….QSP 150cc
Remarque :
Cette potion est constituée de deux préparations distinctes que l’on administre
successivement au malade en commençant par la potion N°1.
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Matériels :
-Balance -mortier
-2 béchers de 60 ml- -2 erlenmeyers de 250cc
-Bec bunsen -2 flacons de 250cc
-Entonnoir + filtre.
Mode de préparation :
Procéder de la même façon pour la préparation de la potion acide. Etiqueter : potion N°2.
Usage :
Antivomitif utilisé contre le trac aux examens : 4 cuillerées à sirop en 3 ou 4 minutes
d’intervalles le matin à jeun. Répéter la dose à midi.
Formule :
Gomme arabique pulvérisée…………….10g
Sirop simple………………….......…………..30g
Eau de fleur d’orange...……………………10g
Eau distillée………………………….......……QSP 150g
Matériel :
Préparation :
Dans un mortier, triturer la gomme avec le sirop. Ajouter peu à peu l’eau de fleur d’oranger
puis l’eau distillée. Etiqueter.
Utilisation : Sert à administrer des substances insolubles, que l’on triture d’abord avec la
gomme, tandis que les solubles sont dissoutes dans l’eau.
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AUTRES FORMES LIQUIDES ORALES
LES TEINTURES
Ce sont des préparations liquides qui résultent de l’action dissolvante et extractive à froid
par l'alcool éthylique sur des drogues desséchés. Le degré d’alcool utilisé varie de 30° à
70°.
On utilise la macération ou la percolation. Elles s'expriment en pourcentage masse/masse.
Elles ont une bonne conservation.
Exemple de préparation : teinture d’ail
Macération pendant quelques jours avec agitation fréquente
LES ALCOOLATURES
Ce sont des préparations liquides qui résultent d'une dissolution extractive de l'alcool sur
une drogue végétal fraiche.
La préparation se fait en 3 étapes :
- Macération ou décoction avec de l'alcool fort (80-95°)
- Expression de la plante
- Filtration
La conservation est plutôt mauvaise à l'inverse des teintures car le titre alcoolique va être
abaissé par l'eau contenue dans la plante fraiche : on a alors un risque de fermentation ou
d'oxydation (ex : alcoolature de citron)
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CHAPITRE IV
ALCOOMETRIE
1. INTRODUCTION :
Le titre d’un alcool est l’expression de la quantité d’alcool absolu qu’il renferme.
Lorsque cette quantité est exprimée en volume : le titre est dit volumétrique. La
valeur de ce titre est donnée directement par l’alcoomètre et est exprimée en d°
centésimal noté dc.
Lorsque cette quantité est exprimée en poids : le titre est dit pondéral et est
exprimée en gramme. La valeur de ce titre est retrouvée à partir du titre volumétrique par
l’utilisation d’une table spéciale de conversion.
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4. MOUILLAGE :
5. COUPAGE :
C’est une opération plus théorique que pratique qui consiste à mélanger deux
alcools de titres différents (un fort et un faible) pour obtenir un alcool d’un titre
intermédiaire.
Obtention de mélanges hydroalcooliques de titres intermédiaires à partir de
mélanges hydroalcooliques de titres donnés.
m = x . (b - c)/( a - c)
- Données :
Préparer X ml (ou P g en poids) d’un alcool faible de titre pondéral (B) à partir d’un alcool
fort de titre pondéral (A). Il est demandé de ne travailler qu’en poids.
- Matériel :
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- Mode de préparation :
3/10x(87.1-86.1)=0.3
86.1+0.3=86.4c
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A 23° le degré réel d’un alcool de degré apparent 88 c=85.8c
A 23° le degré réel d’un alcool de degré apparent 89 c=86.8c
85.8+3/10x(86.8-85.8)=86.1c
A 22.5° pour obtenir le degré réel de l’alcool fort, il faut retrancher à 86.4c :
5/10x(86.4-86.1)=0.15
Dans 100 g d’alcool faible, il y a B g d’alcool absolu donc dans P g d’alcool faible il y a :
BXP
= g d’alcool absolu
100
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Or 100 g d’alcool fort contiennent A g d’alcool absolu. Donc pour obtenir (B X P) /100 = g
d’alcool absolu il faut prendre un poids X d’alcool fort tel que :
BXP
100
A
100
=
X
La règle de mouillage donnant le poids d’alcool fort à diluer est donc :
B
X = P x ------
A
Calcul :
64.601
X = 200 X ------------ = 159.4g
81.043
Il faudra donc peser 159.4 g d’alcool fort et 200–159.5g d’eau distillée. Mélanger dans une
éprouvette.
Aux travaux pratiques, cette vérification sera réalisée par le responsable des TP.
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CHAPITRE V
1. INTRODUCTION :
- Composition
La solution de DAKIN est à 5 g de chlore actif par litre soit 0,5 %. Elle est préparée
par dissolution, dans 1 litre d'eau froide bouillie, de 15 g d'hydrogénocarbonate de sodium,
de 10 mg de permanganate de potassium et d'eau de Javel en quantité suffisante pour
obtenir 5 g de chlore actif.
En général, l'eau de Javel est obtenue par action du dichlore sur l'hydroxyde de sodium
(NaOH) : 2 HO− + Cl2 →ClO− + Cl− +H2O
Plus le pH est élevé et plus la réaction tendra vers la génération d’ions hypochlorite.
A pH acide, l'ion hypochlorite réagit avec les ions chlorures pour donner du dichlore
gazeux extrêmement dangereux, qui fut le premier gaz de combat.
Par ajout d’ions H+, les deux équilibres sont déplacés vers la gauche, les concentrations
en ClO – puis en HClO diminuent. La concentration en chlore de la solution augmente et
sa limite de solubilité peut être atteinte, du dichlore se dégage. Un litre d’eau de Javel du
commerce peut ainsi libérer, à 25°C, près de 12 L de chlore gazeux. Ce dégagement
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toxique peut se produire, dans la vie courante, lorsqu’un produit désinfectant (à base
d’eau de Javel) est mis en présence d’un produit détartrant (acide).
Rôle du pH sur la nature et la concentration des espèces chimiques présentes dans une
eau de Javel.
iii. Réduction de l’ion hypochlorite par l’eau : L’ion hypochlorite contenu dans l’eau
de Javel est fortement oxydant et, en particulier, il est susceptible d’oxyder l’eau en
donnant un dégagement de dioxygène. Avec le temps, les ions hypochlorite ClO- se
décomposent selon la réaction globale :
2 ClO– 2 Cl– + O2
Cette réaction est lente mais c’est elle qui impose une limite de durée d’utilisation à l’eau
de Javel.
L’oxydation de l’eau par l’ion hypochlorite peut être accélérée par divers catalyseurs : les
ions métalliques (du fer, cuivre, cobalt, nickel, plomb...) et la lumière (surtout les
rayonnements UV). Pour cette raison, la solution doit être conservée dans des récipients
opaques et non métalliques, en polyéthylène ou PVC.
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La solution de DAKIN est une solution d’eau de javel diluée neutre qui assure un lavage
adéquat des plaies. L’ion hydrogénocarbonate HCO3− présent permet la neutralisation de
l'excès d'alcalinité du soluté d’hypochlorite. Pour la stabiliser vis-à-vis de la lumière on y
ajoute des traces de permanganate de potassium, lui-même antiseptique, qui la colorent
en rose.
3. DEGRE CHLOROMETRIQUE :
Une eau de Javel est caractérisée par son pourcentage de chlore actif qui
représente la masse de dichlore Cl2 nécessaire pour préparer 100 g d'eau de javel.
Le degré chlorométrique d’un produit est égal au nombre de litre de dichlore
(mesuré à 0°C sous pression atmosphérique normale) que peut dégager en milieu acide
un kilogramme ou un litre de produit selon qu’il soit liquide ou solide.
Les résultats peuvent être donnés :
*soit en chlore actif correspondant à un certain poids de chlore
*soit en degré chlorométrique (volume) noté °D.
Pour passer du titre en poids (chlore actif) au titre en volume (degré chlorométrique) on
multiplie le poids de chlore obtenu par le coefficient 0.315 déduit du rapport :
Volume molaire
------------------------ = 22.4/71 = 0.315
masse molaire
Exemple :
Combien faut – il utiliser d’eau de javel à 20 °D par litre pour préparer 200 ml de
solution de DAKIN ?
*20 °D correspondent à 20 litres de CL2 dégageable par litre
*Une molécule gramme de chlore : 22.4 litres pèsent 71 g.
*20 litres de chlore correspondent à : 20 x 71 / 22.4 = 63.4 g de chlore par litre.
La quantité d’eau de javel à 20 °D par litre susceptible de dégager un gramme de chlore
actif est : 1000 ml / 63.4 = 15.8 ml.
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4. MANIPULATION :
Formule :
Carbonate monosodique ……………………………..….3 g
Eau de javel :
Quantité correspondante à 1 g de chlore actif.
KmnO4………………….…………………………..…0.002 g
Eau bouillie et refroidie……………………….………QSP 200 ml
Mode de préparation :
8_Etiqueter la préparation.
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CHAPITRE VI
LES GELULES
1. Définition :
Les gélules ou capsules dures sont des préparations solides constituées d’une
enveloppe dure, de forme et de capacité variables, contenant généralement une dose
unitaire de substance(s) active(s).
Les gélules sont constituées par deux demi-enveloppes, de diamètres légèrement
différents, qui s’emboîtent l’une dans l’autre et qui renferment des substances
médicamenteuses pulvérulentes (poudres ou granulés).
Constituées d’une enveloppe en matériaux généralement d’origine animale
(gélatine de porc, de boeuf) éventuellement additionnés de plastifiants, colorants,
opacifiants, conservateurs et aromatisants ; elle doit répondre à trois conditions :
-se détruire dans le circuit digestif,
-ne pas être détruite par les substances médicamenteuses qu’elles
contiennent,
-ne pas être toxiques.
Il existe plusieurs tailles de gélules caractérisées chacune par un numéro :
2. Remplissage :
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Position haute : introduire la partie inférieure de la gélule (le corps) dans les trous
du cadre, mettre la poudre sur la plaque et faire glisser à l’aide d’une carte ; s’il reste de la
poudre taper doucement sur la plaque avec un agitateur et répartir à nouveau. Faire
tourner la plaque de 30°, en la faisant glisser sur le support.
Position moyenne : mettre la partie supérieure de la gélule (chapeau) sur le corps.
Continuer à tourner la plaque de 45° afin d’éjecter les gélules : position basse.
3. contrôles
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4. Manipulation :
Selon les différents cas rencontrés, nous allons envisager trois types de manipulations :
Formule :
- Acide acétylsalicylique . . . . . . . . . 0.10g
- Caféine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0.05g
- Excipient . . . . . . . . . . . . . . . . . . QSP
Pour une gélule n° 10.
Matériel :
Produits utilisés :
Mode de préparation :
Peser au trébuchet, par double pesée, les constituants actifs réduits en poudre fine
au mortier. Pour l’acide acétylsalicylique passer au tamis. Verser (sans tasser) dans une
éprouvette graduée de 10 ml pour mesurer le volume des P.A à répartir dans 10 gélules.
Utiliser la table de remplissage des gélules pour déterminer le numéro des gélules à
remplir et le volume de poudre inerte à ajouter dans l’éprouvette (lactose).
Compléter alors l’éprouvette au volume convenable en ajoutant du lactose.
Bien mélanger au mortier les principes actifs et la poudre inerte (au besoin utiliser
un colorant).
Choisir la plaque appropriée au numéro de la gélule et boucher avec du papier
collant tous les trous sauf 10.
Placer les corps des gélules dans les trous (plaque en position haute, gélules affleurant
les trous).
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Verser la poudre préparée sur la plaque et à l’aide d’une carte, la répartir par
arasement.
Tourner ensuite la plaque d’environ 30° autour de l’axe (position moyenne); les
corps des gélules sortent suffisamment pour remettre les couvercles.
Continuer de tourner la plaque jusqu’à 45° afin d’éjecter les gélules. Renverser le
gélulier et recueillir les gélules sur un papier propre.
USAGE: Antalgique.
3°-Contrôler la préparation
4°-Conditionner
5°-Etiqueter la préparation
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4-2 Préparation de gélules renfermant un extrait mou :
Formule:
Extrait de chiendent…..0.15
Hexamine..………………...0.05
Poudre de réglisse………qsp 1 gélule N° 10.
Produits utilisés:
Extrait de chiendent, hexamine, poudre de réglisse
Matériel:
-Balance -Eprouvette de 100 cc -Carte
-Gélulier -Mortier
-Gélules -Pot de conditionnement
Mode opératoire:
4°- Conditionner
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4-3 Préparation de gélules renfermant une substance toxique :
Formule:
Digitaline……..…250 microgrammes
Excipient…………Q.S pour une gélule n° 10
Produits utilises:
Poudre de digitaline au 1/100°et 1/1000°, Lactose.
Matériel:
-Balance -Eprouvette de 10 cc -Carte
-Gélulier -Mortier
-Gélules -Pot de conditionnement
Mode opératoire:
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5°- Conditionner.
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LES CONTROLES DES GELULES (produit fini)
SELON LA PHARMACOPEE EUROPEENNE
RESULTATS :
Masse moyenne Ecart limite en % de la
masse moyenne
Capsules de masse moyenne < 300mg 10
Capsules de masse moyenne = et > 300mg 7,5
ESSAI B : Dans les cas des gélules, la préparation satisfait à l’essai si la teneur
individuelle d’une unité au plus se situe en dehors des limites de 85% à 115% de la
teneur moyenne et si elle ne se situe pas en dehors des limites de 75% à 125% de la
teneur moyenne. La préparation ne satisfait pas à l’essai si la teneur individuelle de plus
de 3 unités se situe en dehors des limites de 85% à 115 % de la teneur moyenne, ou si
la teneur individuelle d’une ou de plusieurs unité(s) se situe en dehors des limites de
75% à 125% de la teneur moyenne.
Si la teneur individuelle de 2 ou de 3 unités au plus s’écarte des limites de 85% à 115%
de la teneur moyenne et si aucune teneur individuelle ne se situe en dehors des limites
de 75% à 125% de la teneur moyenne, prélevez au hasard 20 autres unités et dosez
individuellement le principe actif dans chacune d’elles. La préparation satisfait à l’essai
si les teneurs individuelles de 3 unités au plus dans les 30 unités se situent en dehors
des limites de 85% à 115% de la teneur moyenne et si aucune d’entre elles ne se situe
en dehors des limites de 75% à 125% de la teneur moyenne.
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TEST DE DESAGREGATION :
PRINCIPE : Cet essai est destiné à déterminer la plus ou moins grande aptitude des
gélules à se désagréger, en milieu liquide, dans le temps prescrit. En utilisant l’appareil
dans les conditions expérimentales décrites dans la pharmacopée.
TEST DE DISSOLUTION :
PRINCIPE : Cet essai est destiné à déterminer la vitesse de dissolution des principes
actifs des formes solides telles que les comprimés, les capsules ou les suppositoires. Les
appareils les plus utilisés sont l’appareil à palette ou l’appareil à panier ou, dans des cas
spécifiques, l’appareil à flux continu.
Les informations suivantes sont données pour chaque préparation qui est soumise à
l’essai :
Dans le protocole opératoire, on précise :
- l’appareil à utiliser,
- la composition, le volume et la température du milieu de dissolution,
- la vitesse de rotation ou le débit du milieu de dissolution,
- l’intervalle de temps, la méthode et le volume d’échantillonnage de la solution à
examiner ou les conditions d’enregistrement continu,
- la méthode d’analyse,
- la ou les quantités de principes actifs qui doivent se dissoudre dans un intervalle de
temps prescrit.
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