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Composants Optoélectronique
Mourad Menif
Professeur
Novembre 2023
École Supérieure des Communications de Tunis (Sup’Com)
2083 El Ghazala Ariana, Tunisie
Plan du cours
Ce cours présente les notions théoriques et appliquées nécessaires en optoélectronique:
AlSb ZnTe
GaN CdS
GaP CdSe
GaAs CdTe
GaSb
InP
InAs
InSb
• Les semi-conducteurs élémentaires ont autant d’électrons (4) à prendre qu’à donner pour
avoir leur couche saturée.
• Le niveau d’énergie associé aux électrons de valence est appelé bande de valence.
• Ils peuvent être libérés pour générer de la conduction (bande de conduction).
E E f
1 e kBT
Niveau de Fermi?
Ef est une démarcation imaginaire, située au
milieu, entre les niveaux occupés qui lui sont
supérieurs et les niveaux inoccupés qui lui
sont inférieurs.
Dépendance de la probabilité d'occupation avec la
température
Mourad Menif Page 32
Niveau de Fermi
(E) (E–Ec)1/2
E E E
Ec+
[1–f(E)]
BC
Électrons
Surface = n E ( E )dE n
Ec Ec nE(E)
1. Propriétés des semi-conducteurs
EF EF
Ev Ev pE(E)
Surface = p
Trous
BV
0
(E) f (E) nE(E) ou pE(E)
Figure 9: (a) bande d’énergie d’un semi-conducteur, (b) densité d’état dans la bande de valence et la
bande de conduction, (c) fonction de distribution de Fermi-Dirac et (d) la densité des porteurs.
Ec
e(Vo–V)
Ec
1. Propriétés des semi-conducteurs
EFn Eo+E
EFp eV
Ec
Ev
Ev e(Vo +Vinv)
EFp
p n Ec
Ev EFn
Ev
I
V p n
Jonction non-polarisée E Fn E Fp Quasi-équilibre
Économique
Inconvénients:
Des électrons peuvent atteindre la surface par diffusion et se recombiner
avec des défauts cristallins de surface. Ce processus de recombinaisons
non-radiatives diminue la puissance émise.
Si les recombinaisons se produisent sur une distance relativement longue
(causées par de grandes longueurs de diffusion des électrons), les chances
de réabsorption augmentent. La réabsorption augmente avec le volume et
l’efficacité quantique diminue.
h E g
Énergie de l’électron
1. Propriétés des semi-conducteurs
Énergie de l’électron
h E g
h Eg h
h
Absorption
Emission spontanée
Emission stimulée
I ph e Efficacité
Po h quantique
I ( x) I o exp(x)
où Io est l’intensité initiale et est le coefficient d’absorption qui dépend de la longueur
d’onde.
2. Les photo-détecteurs
différents semi-conducteurs
1, 24
c m
E g eV 1 107
Ge In0.7Ga0.3As0.64P0.36
Si
1 106
conducteur de profondeur W est alors : GaAs
(m-1)
Ptr Pin e W
InP
1 105
a-Si:H
• PIN, 3
• PDA. 2
Polarisation Polarisation
inverse directe
En plus, une photodiode peut être utilisée suivant deux 1
Popt= 2 W
non polarisée en circuit ouvert. La lumière crée des Popt= 3 W
-2
Région de déplétion
net
2. Les photo-détecteurs
E( )
E( )
ttot t dér
2
t RC
2
t diff
2
t RC RL C J
où R est la résistance de charge du circuit et CJ est la capacité de la jonction ou de la couche de
déplétion définie par
o r A
CJ
2. Les photo-détecteurs
W
où A est la surface de la jonction et or est la permittivité du semi-conducteur.
•La largeur W de la couche intrinsèque est courte par rapport à la longueur d’absorption
nécessaire à la longueur d’onde d’intérêt:
Il y aura alors des porteurs générés dans la couche n+ qui devront la traverser (sans
champ électrique pour les accélérer) avant de participer au courant.
2. Les photo-détecteurs
Les électrons devront alors traverser la couche p+ (sans champ électrique) avant de
pouvoir dériver à travers la couche i.
Photocoura nt multiplié I ph
M
Photocourant primaire I pho
2. Les photo-détecteurs
où Ipho correspond au photo-courant que l’on mesurerait sous une faible polarisation inverse
(hors de la zone d’avalanche).
s ≡ Écart-type de la distribution
= bruit du courant
Signal détecté
Signal
Signal
Signal détecté
M
2. Les photo-détecteurs
gain
(a) (b)
Photoélectrons
M1
M2
2. Les photo-détecteurs
h E g
Figure 1: (a) le diagramme d’énergie d’une jonction p-n+ non polarisée, le potentiel V0 empêche les
électrons de diffuser à partir de n+ vers p. (b) la tension appliquée réduit le potentiel permettant
ainsi les électrons de se diffuser dans p par injection. La recombinaison au voisinage de la jonction
et à l’intérieur de la longueur de diffusion dans p permet l’émission des photons.
• Les DEL les plus simples sont fabriquées par croissance épitaxiale sur un substrat approprié.
• Le substrat est un support mécanique pour la jonction p-n qui peut être un matériau semi-conducteur
différent.
• Les constantes de maille du substrat et des couches épitaxiales doivent être compatibles sinon les tensions
créeront des défauts qui encourageront des recombinaisons non-radiatives réduisant ainsi l’efficacité.
• Par exemple, le GaAs est un substrat bien adapté à l’alliage AlxGa1-xAs. Des DEL rouges très efficaces sont
fabriquées à partir de ces matériaux.
La couche p peut être formée par diffusion de dopants dans la couche épitaxiale n+.
Les photons émis vers le côté n sont soit absorbés ou réfléchis à l’interface air-substrat.
Électrodes
Dôme de
plastique
Encapsulation de la jonction p-n
dans un dôme de plastique.
Jonction p-n Solution économique.
Électrodes
- Des électrons peuvent atteindre la surface par diffusion et se recombiner avec des défauts
cristallins de surface. Ce processus de recombinaisons non-radiatives diminue la puissance
émise.
- Si les recombinaisons se produisent sur une distance relativement longue (causées par de
grandes longueurs de diffusion des électrons), les chances de réabsorption augmentent. La
réabsorption augmente avec le volume et l’efficacité quantique diminue.
Hétérojonction:
Une jonction entre deux semi-conducteurs de gap différent est appelée hétérojonction.
Une hétérostructure a une meilleure efficacité quantique et une plus grande intensité émise.
Figure 6: le spectre couvert par les différents matériaux des LED à partir du visible jusqu’à
l’infrarouge en incluant les longueurs d’ondes utilisés dans les communications optiques.
La puissance eléctrique fournie à une DEL est le produit tension-courant de la diode (VI). Si
3. Les diodes électroluminescentes
Figure 7: (a) diagramme d’énergie avec trois possible chemin de recombinaison. (b)
distribution de l’énergie des électrons dans la BC et des trous dans la BV. La plus grande
concentration se trouve à kBT/2 au dessus de Eg. (c) intensité lumineuse relative en fonction de
l’énergie des photons. (d) l’intensité relative en fonction de la longueur d’onde dans le spectre
de sortie.
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Spectre d’émission
Longueur d’onde d’émission principale: Longueur
d’onde p à laquelle le spectre d’émission de la source
atteint son maximum.
h p E g k B T
Largeur spectrale: Différence en longueur d’onde
3. Les diodes électroluminescentes
3k B T Approximation de la
FWHM 2
p largeur spectrale
hc d’une DEL
où I() est l’intensité radiative en fonction de l’angle d’émission , Io est l’intensité selon la
normale et 0 ≤ ≤ p /2. m=1 m=4
Émission: ± 90o Émission: ± 45o
Plus l’exposant m est élevé, plus
l’émission est étroite.
1/ 2 arccos m 0.5
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Émission de surface
La figure de rayonnement d’une DEL à émission de surface est caractérisée par une émission de
grand angle.
Assemblage de type Burrus à puits
3. Les diodes électroluminescentes
de sortie
Cavité
Un laser comprend:
1. Un milieu de gain
2. Un processus de pompage (induisant à une inversion de population)
3. Une cavité résonante pour faire croître l’intensité
Le taux de transitions vers le haut (E1 vers E2) par absorption de photons d’énergie h = E2-E1
est égal à
deuxième terme est l’émission stimulée qui requiert des photons pour l’initier. A21 et B12 sont des
constantes de proportionnalité appelées respectivement ‘‘coefficients d’Einstein d’émission
spontanée et d’émission stimulée’’. On a que
A21 1 sp
où sp est le temps moyen d’une transition radiative spontanée.
(h )
R21 ( spon) 8ph 3
On en conclut que pour que l’émission stimulée surpasse largement l’émission spontanée, il doit y
avoir une grande concentration de photons. Cela est possible avec une cavité optique pour
contenir les photons.
Le rapport de l’émission stimulée sur l’absorption est quant à lui:
R21 ( stim) N
2
R12 (absorp ) N1
On en conclut que pour que l’émission stimulée surpasse largement l’absorption, il doit y avoir
inversion de population. Cela est obtenu par pompage par une source externe.
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Coefficient de gain
Le coefficient de gain g décrit l’accroissement de la puissance P de la radiation laser par unité
de distance x dans la cavité:
dP dN ph ng dN ph
g
Pdx N phdx cN ph dt
4. Les Lasers à semi-conducteurs
dN ph
N 2 N1 B21 (h )
dt
4. Les Lasers à semi-conducteurs
Étant intéressé par l’amplification de l’onde cohérente traversant le milieu dans la direction x, on
peut négliger l’émission spontanée où les photons sont émis dans des directions aléatoires et ne
contribuent pas en moyenne à l’onde directionnelle d’intérêt.
Il y a gain lorsque chaque photon incident a une probabilité importante de générer d’autre
photons par émission stimulée.
N ph h o
( h o )
Par substitutions dans les équations précédentes, on trouve le coefficient de gain à la
fréquence centrale:
B21ng h o
g ( o ) N 2 N1 Coefficient de
c gain optique
Gop Pf / Pi 1
Ces pertes doivent être compensées par un gain en émissions stimulées pour maintenir le
régime stationnaire.
Les pertes réduisent la puissance en exp(-g x) où g est le coefficient d’atténuation du milieu.
La puissance Pf de la radiation après un aller-retour de longueur 2L dans la cavité est alors
1 1
4. Les Lasers à semi-conducteurs
Initialement g > gseuil pour permettre aux oscillations de se construire jusqu’au point où le
régime stationnaire est établi et que g=gseuil.
Pour la suite nous considérerons que n est constant et nous négligerons les déphasages aux
miroirs.
Figure 7: Le diagramme de bande d’énergie pour une jonction pn dopée dégénérée (a) non polarisé,
(b) polarisé en directe pour assurer une inversion de la population et ainsi augmenter l’émission
stimulée.
• Épuration du spectre,
• Stabilisation du dispositif,
• Accroissement de la linéarité,
• Accroissement de la puissance,
• Meilleur temps de réponse,
• etc,
Les propriétés de la cavité sont fortement influencées par la géométrie de la cavité selon les trois
4. Les Lasers à semi-conducteurs
axes de l’espace:
• Transverse (y): Défini le guide optique dans le plan
perpendiculaire à la région active (milieu
amplificateur).
• Latéral (x): Défini le guide optique dans le plan
parallèle à la région active.
• Longitudinal (z): Parallèle à la direction d’émission
du laser, il est lié à la cavité résonante nécessaire à la
rétroaction et détermine la dépendance spectrale de
Le confinement se manifeste par des l’émission.
caractéristiques modales
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Diode laser à homojonction
Homojonction:
Même semi-conducteur à gap direct dans toute la
structure.
Cavité optique:
Formée par les surfaces réfléchissantes clivées et
4. Les Lasers à semi-conducteurs
fabrication
• La divergence du faisceau est relativement grande
(15o x 30o) à cause des dimensions réduites de la
cavité.
• Le couplage avec une fibre est délicat et nécessite
une lentille pour atteindre un couplage de 25% à
50%.
Po
(W/A)
I I seuil
4. Les Lasers à semi-conducteurs
• Le mode guidé et amplifié déborde de la région active sous forme d’un champ évanescent.
4. Les Lasers à semi-conducteurs
• La partie du mode dans la région active voit un milieu amplificateur alors que l’onde
évanescente voit un milieu absorbant.
• Un facteur de confinement G est introduit afin d’attribuer une pondération au gain et aux
pertes selon la fraction du champ présente dans les différentes couches.
2
E x dy
Facteur de
G d / 2
confinement
4. Les Lasers à semi-conducteurs
2
E x dy
où Ex est la distribution transverse du champ électrique.
avec
2pd
V n12 n 22
où V est la fréquence normalisée, est la longueur
d’onde laser, et n1 et n2 sont respectivement les indices
de réfraction de la couche active et des couches de
confinement.
Type rectangulaire
Type coaxial
Mourad Menif
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Point d’opération du Laser
Modulation directe
Po
(W/A)
I I seuil
Valeur commerciale typique: ≈ 1 W/A
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External Modulators
Mach-Zehnder Principle DFB laser with external on-
chip modulator
Laser
section
Modulation
section
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Les formats de transmission
Im OOK/DD Im DBPSK Im DP-QPSK Im 4C-DP- and/or Im DP-16QAM
Im 4C-DP-
QPSK
Im 4C-DP-
QPSK
Im 4C-DP-
Re QPSK
Re QPSK
Re Re Re Re Re
2.1. Les réseaux de transport optique
Re
Direct Self-coherent
Detection Detection Digital coherent Intradyne Detection