Présentation Cours Métallurgie - Chapitre IV

CHAPITRE IV : ALLIAGES FER-CARBONE 1
IV.1 LE FER ET SES CARACTERISTIQUES
- Le fer est le métal de base le plus important pour les alliages techniques.
- Le
L fer
f pur n’est’ t pas employé
l é dans
d l’i d t i les
l’industrie, l plus
l employés
l é sontt les
l alliages
lli d fer
de f
avec le carbone qui sont la fonte et l’acier
Quelques propriétés du fer Quelques caractéristiques mécaniques
- Masse atomique : 55,85. Rm : résistance traction = 180-290 MPa

- Nombre atomique : 26. Re : limite d’élasticité = 100-170 MPa
- Rayon atomique 1,27 Å (CFC). E : module d'Young = 210 000 MPa
- Masse volumique 7,8 g/cm3. A% : allongement a la rupture = 40-50%
- Température de fusion 1539°C. Z : coefficient de striction = 80-95%
Ecole militaire polytechnique Année : 2015/2016 Cdt. ZEGHDANE Said


Points de transformation du fer - Courbe d’analyse thermique simple
910


Points de transformation du fer - Courbe d’analyse thermique simple
On connaît deux formes ((variétés)) allotropiques
pq du fer ((deux réseaux cristallins
différents). Le fer α et le fer γ .
Le fer α ((CC)) existe à T°< 910°C et T°> 1392°C.

à T° > 1392°C, le fer α est désigné par le fer δ.
Le fer α est magnétique jusqu’à la température de 768°C (point de curie)
Le Fer γ (CFC) existe entre 910°C et 1392°C, il est paramagnétique.
A4=1392°C AR4 correspond à la transformation : Feδ Feγ

AC4 correspond à la transformation : Feγ Feδ
A3=910°C
A3=910 C AR3 correspond à la transformation : Feγ Feα
AC3 correspond à la transformation : Feα Feγ
A2=768°C (point de curie ) correspond à la transformation magnétique.

IV.2 LE CARBONE ET SES CARACTERISTIQUES
C’est un élément non métallique qui a les caractéristiques suivantes :

- Numéro atomique : 6.
6
- Masse atomique : 12.
- Rayon
y atomique
q : 0,77 Å.
- Masse volumique : 2,5 g/cm3.
- Température de fusion : 3500°C.
C’est un élément polymorphe ; il existe deux variétés cristallines : le diamant et le graphite.
La variété du diamant est métastable à réseau cristallin C.F.C

C F C et il est classé comme le
plus dur des corps solides, c’est aussi un isolant électrique.
Le ggraphite
p ppossède un réseau hexagonal,
g , c’est un matériau réfractaire,, relativement bon
conducteur d’électricité. On l’utilise à l’état poudre pour les mines de crayons, pour la
lubrification (combinaison de graphite et de graisse), …

IV.2 LE CARBONE ET SES CARACTERISTIQUES

Le carbone dont le point de fusion est supérieur à 3500°C est soluble dans le fer.
Il peut se cristalliser à l’état pur en formant le graphite (g) ou se combiner avec le fer en
formant une phase intermétallique Fe3C appelée cémentite ou carbure de fer (une structure
très compliquée et elle est très dure (HB = 800) ).
La Formation
L F ti d graphite
du hit ou de d lal cémentite
é tit dépend
dé d des d élé
élémentst d’alliage
d’ lli quii
accompagnent le fer et surtout du type de refroidissement (vitesse de refroidissement).
Refroidissement lent Æ les atomes de carbone se cristallisent en formant le graphite

Refroidissement rapide Æ formation de la cémentite (Fe3C), qui ne peut se décomposer à la
température ambiante,
ambiante mais à un maintien de température supérieure à 500500°C
C et dd’une
une durée
très longue.
La cémentite peut se décomposer en graphite suivant la réaction : Fe3C + chaleur Æ3.Fe + C
l’existence de deux diagrammes d’équilibre :

- Le diagramme d’équilibre métastable Fe-Fe3C (cémentite).
- Le diagramme
g d’équilibre
q stable fer-graphite.
g p

IV.3 DIAGRAMME D’EQUILIBRE Fe – C
diagramme d’équilibre métastable
Fe-Fe3C (Cémentite)
100% Fe 100% Fe3C

diagramme d’équilibre stable
Fe-Graphite

Définitions des différentes phases
Ferrite α (F) : Solution solide d'insertion de carbone dans du fer.

Solubilité maximale en carbone : 0,02% à 727)C. Structure CC.
Existe à basse température (à T°< 910°C).
Dureté (très ductile) : 90 HV. Magnétique jusqu’à 768°C.
A l’
l’aspect dde grains
i homogènes
h è polyédriques
l éd i
Ferrite δ : Solution solide d'insertion de carbone dans du fer.

Solubilité maximale en carbone : 0,1%
0 1% à 1492
1492°C
C. Structure CC.
CC
Existe à haute température (à T°> 1392°C).
Austénite γ (A) : Solution solide d'insertion de carbone dans du fer.

Solubilité maximale en carbone : 1,7% à 1147°C. Structure CFC.
Dureté (peu dure est relativement malléable): 300 HV.
HV
Amagnétique et A l’aspect de grains polyédriques.

Définitions des différentes phases
Cémentite : Carbure de fer Fe3C (structure orthorhombique).

Carbure métastable qui a tendance à se décomposer en : 3 Fe + C (graphite) (graphitisation).
Dureté (très dure) : 800 HV.
Teneur en carbone : 1/(3+1) x 100 = 25% atomique
(1x12)/[(3x56)+(1x12)] x 100 = 6,67% massique
La microstructure :
- Lamellaire
L ll i dans
d la
l perlite
lit lamellaire.
l ll i
- Grains dans les aciers avant subit un traitement thermique de recuit.
- Précipités inter-granulaires dans les aciers ayant un % de carbone > à 0,85 %.
Le carbone « pur » ou carbone graphite : Cgr (gr)

C'est
C est la forme stable de la phase riche en carbone du système binaire fer - carbone.
carbone La
solubilité du fer dans le carbone est nulle.

Formes de la cémentite et du graphite
Diagramme d’équilibre métastable Fe-Fe3C (cémentite)
Lors du refroidissement, la cémentite peut exister sous trois différentes formes de liaisons
mais avec la même composition chimique:
Désignation Obtention par :
Cémentite primaire CeI Cristallisation primaire du métal liquide
Cémentite secondaire CeII Ségrégation
g g à ppartir de l’austénite
Cémentite tertiaire CeIII Ségrégation à partir de la ferrite
Diagramme d’équilibre stable Fe-Graphite
Désignation Obtention par :

Graphite primaire gI Cristallisation primaire du métal liquide
Graphite secondaire gII Ségrégation à partir de l’austénite
Graphite tertiaire gIII Ségrégation à partir de la ferrite

Domaines d’existence des phases
Domaine monophasé
p : une ((01)) seule pphase pprésente => 5
Domaine bi- ou diphasé : deux (02) phases en présence => 7
Domaine triphasé : trois (03) phases en présence
ou équilibre isotherme entre trois phases
Ù « horizontale » sur le diagramme 3 => 3
Liste des symboles utilisés dans le diagramme Fe - C
L: Liquide Ce ou Fe3C : Cémentite C: Carbone
A ou γ: austénite P: Perlite g ou gr: Graphite
F ou α : Ferrite Le: Lédéburite

Différentes transformation de phases
Diagramme Fe-Fe3C
Transformation péritectique à 1492°C

L(0.5) + δ(0.1) γ(0.17)
Lédéburite
Transformation eutectique à 1147°C
L(4.3) γ(1.7) + Fe3C(6.67)
Perlite
Transformation eutectoïde à 727°C
γ(0.85)
(0 85) α(0.02)
(0 02) + Fe3C(6.67)
(6 67)

Différentes transformation de phases
Diagramme Fe-Graphite
Transformation péritectique à 1492°C

L(0.5) + δ(0.1) γ(0.17)
Eutectique
Lédéburite
Transformation eutectique à 1152°C
L(4.2) γ(1.55) + g
Perlite
Transformation eutectoïde à 735°C
Eutectoïde
γ(0.69) α(0.02) + g

Diagramme Fe-Fe3C

Diagramme Fe-Graphite

IV.3 DIAGRAMME D’EQUILIBRE Fe-C

A i
Aciers ett fontes
f t
Désignation % Carbone
Aciers
A i
0 < %C < 0,85
hypoeutectoïdes
Aciers
0,85
entectoïdes
Aciers
0,85 < %C ≤ 1,70
hypereutectoïdes
Fontes
1 70 < %C < 4,3
1,70 43
hypoeutectiques
Fontes
4,3
eutectiques
Fontes
4,3 < %C < 6,67
hypereutectiques
Les aciers Les fontes

IV.3 DIAGRAMME D’EQUILIBRE Fe – C Les aciers
A
Aciers
A i
F+A A + CeII
ferritiques
Acier eutectoïde
P
Aciers hypoeutectoïdes
A i
Aciers h
hypereutectoïdes
t t ïd
F+P
P + CeII
0 0.85 1.7

1- ACIER DOUX (Aciers ferritiques )
% de
d C < 0.02%
0 02%
Propriétés microscopiques:
1 phase = Ferrite (avec insertion
de carbone 10-5au max à 20 °C)
p
Précipités secondaires =
cémentite (CeIII)
Propriétés mécaniques:
Très ductile
Limite élastique faible
Utilisation:
Emboutissage

2- ACIER EUTECTOIDE ( Acier perlitique)
% de C = 0.85%
Etapes caractéristiques
Liquide → Austénite → Perlite
Perlite (lamelles)
Précipités secondaires: CeIII
(dans la ferrite)
p
q
Fonction de la finesse
Très résistant
Utilisation:
Courroies
les lamelles de ferrite sont environ 6 fois plus
Flexibles hydrauliques larges que les lamelles de cémentite

L’austénite peut « dissoudre » de grandes quantité de carbone (1.7%)

la ferrite a , au contraire, une très faible limite de solubilité en carbone (<0,02%)
Lorsque l’austénite se transforme en ferrite, il y a rejet d’une grande quantité de carbone qui
précipite sous forme de carbure (cémentite)
La ferrite croît sous forme de lamelles parallèles séparées par des lamelles de carbures.
Dans le ggrain initial d’austénite,, il se forme des colonies de pperlite.

L’eutectoïde
L eutectoïde constitué de lamelles alternées de ferrite et de cémentite porte le nom de perlite.
perlite
Suivant la vitesse de refroidissement les lamelles peuvent être plus ou moins fines.
En cas de refroidissement rapide, seule la microscopie électronique permet d’identifier les 2

phases.

La perlite lamellaire est métastable : elle possède en effet une très forte énergie interfaciale
(lamelles).
A une température proche de celle de l’eutectoïde on peut accélérer la transformation perlite

lamellaire en perlite globulaire, de plus faible énergie interfaciale donc plus stable.
perlite globulaire
temps

2- ACIERS HYPOEUTECTOIDES
0.02% < % de C < 0.85%
Liquide → …
…→ Austénite
A é i
→ Ferrite (proeutectoide) + Austénite
→ Ferrite (proeutectoide) + Perlite
ferrite (faible taux de C)
P lit (lamelles
Perlite (l ll Ferrite/Cémentite)
F it /Cé tit )
Précipités secondaires :
Cémentite (dans la ferrite)
A Calculer !

Ils sont constitués de ferrite pproeutectoïde et de pperlite.
En augmentant le teneur en carbone
L tteneur en fferrite
La it décroît
dé ît L tteneur en perlite
La lit croit
it

microstructure
dépend
vitesse de refroidissement
Ferrite Ferrite
F it
cellulaire aciculaire

3- ACIERS HYPEREUTECTOIDES
0.85% < % de C < 1.70%
Liquide → Austénite
→ Cémentite
Cé tit secondaire
d i (proeutectoide)
( t t id )
+ Austénite
→ Cémentite secondaire (proeutectoide)
+ Perlite
Cémentite
Perlite (lamelles Ferrite/Cémentite)
Précipités secondaires :
Cémentite (dans la ferrite)
A Calculer !

3- ACIERS HYPEREUTECTOIDES
Perlite
Fe3C
1.25% C
1% C

Les aciers (Les alliages ferreux)

Principaux éléments d’addition
Seuls les petits atomes (H, B, C, N, O) entrent

en insertion dans les aciers.
Les autres forment des solutions solides de

substitution.
b i i
Dans les métaux la notion de trace est de

l’ d (10-66)
l’ordre
Les éléments d’addition agissent sur :
¾ la microstructure
¾ le comportement mécanique
¾ la tenue en température
p
¾ la résistance à la corrosion
¾ la trempabilité
¾ l’usinabilité…

Normalisation des nuances d’aciers beaucoup de normes très différentes !
France NF (AFNOR)
Allemagne DIN Nouvelle norme
européenne EN Norme
Royaume Uni BS
internationale
Suède SS ISO
USA AISI et ASTM
J
Japon JIS
Exemple : normes de 2 nuances d’aciers inoxydables
NF
N DINN BSS SS ASTM
S
Z7CN18-09 1.4301 304S31 2333 304
Z7CND 18-12-03 1.4436 3 16S53 2343 316
plus les noms commerciaux souvent utilisés..

Norme AFNOR

Norme AFNOR
Éléments Facteur multiplicatif

Cr, Co, Mn, Ni, Si, W X4
Al,, Be,, Cu,, Mo,, Nb,, Pb,, Ta,, Ti,, V,, Zr X 10
N, P, S X 100
B X 1000

Norme AFNOR

IV.3 DIAGRAMME D’EQUILIBRE Fe – C Les fontes
F. B. hypo eutectique
Fontes blanches
1 F. B. eutectique
q
Di
Diagramme métastable:
ét t bl Fer-Cémentite
F Cé tit
F. B. hyper eutectique
Fontes ggrises F. G. hypo

yp eutectoïde
2 Fer-Graphite pour la solidification F. G. euteutectoïde
Fer-Cémentite à l’état solide F. G. hyper eutectoïde
¾Malléabilisation par graphitisation

3 Fontes malléables (F. Malléable à cœur noir)
Diagramme
g stable Fer-Graphite
p ¾Malléabilisation par décarburation
(F. Malléable à cœur blanc)
4 Fontes à graphites sphéroïdales
?! NB: La structure finale de la fonte (blanche ou grise) dépend de:

la teneur en silicium , la teneur en manganèse et de la Vitesse de refroidissement.
refroidissement

FONTES BLANCHES ( Diagramme
Di métastable:
ét t bl Fer-Cémentite)
F Cé tit )
¾ Refroidissement
rapide
¾ Pas d’éléments
graphitisants
¾ Présence de
stabilisateurs de
cémentite

FONTES BLANCHES
Propriétés
Majoritairement constituées de cémentite,
cémentite
elles sont :
– dures
– fragiles
Utilisées en surface des pièces soumises à usure.

Di métastable:
F Cé tit )
Exemple : FONTE HYPOEUTECTIQUE
R f idi
Refroidissement
t rapide
id a.
a) Formation dd’austénite
austénite a partir du liquide
b) Transformation eutectique:
L4,3 Æ γ+ Fe3C
Le mélange γ+ Fe3C est appelé :

Lédeburite
c) Transformation eutectoïde
γ0,85 Æ α + Fe
F 3C
Le mélange α + Fe3C est appelé :

Perlite

Di métastable:
F Cé tit )
Exemple : FONTE HYPOEUTECTIQUE (suite)
Fonte blanche
c.

FONTES GRISES (Fer-Graphite pour la solidification & Fer-Cémentite à l’état solide)
Solidification dans le diagramme stable

Fer-Graphite
¾ Température de coulée élevée.

¾ Refroidissement lent
lent.
¾ Eléments graphitisants (C élevé, Si).
¾ Pas de stabilisateurs de cémentite
cémentite.
Rosettes de graphite

Rosettes de graphite
9 Graphite lamellaire
9 Lamelles entrelacées

Passage d’un diagramme à l’autre.
Graphite + Perlite
F t grise
Fonte i perlitique
liti
Graphite + Perlite +
Cémentite proeutectoïde
Graphite + Perlite +
Ferrite proeutectoïde

FONTES GRISES
Propriétés des fontes grises perlitiques
Les fontes grises perlitiques sont constituées:

¾ majoritairement de perlite
¾ minoritairement de graphite lamellaire
Rr (MPa) Ar (%) Dureté Brinell Résilience (J/cm²)

Perlite moyenne 850 15 200 200
Fonte grise perlitique 275-300 0-1 200 médiocre

(lamellaire)
Fonte grise perlitique 400-700 4-5 220 bonne
(nodulaire)

FONTES GRISES
EXEMPLE
R f idi
Refroidissement
t lent
l t
a) Formation d’austénite à partir du liquide
b) Transformation eutectique:
4 3 Æ γ+ C
L4,3
c)) Transformation eutectoïde

γ0,85 Æ α + Fe3C
Perlite
Ferrite + graphite
Perlite + graphite si Silicium elevé

FONTES GRISES
EXEMPLE (suite)
R f idi
Refroidissement
t lent
l t
Fonte grise

FONTES MALLÉABLES ( Diagramme
Di stable
t bl Fer-Graphite)
F G hit )
1 FONTE MALLÉABLE à cœur noir
2 FONTE MALLÉABLE à cœur blanc
¾ Pas de production directe

¾ Mise à l’équilibre de fontes blanches

FONTES MALLÉABLES
Procédé américain
1) Décomposition cémentite à 950°C :
Fe3C Æ 3 Fe γ + C graphite
1) Refroidissement très lent 10°C/h puis 1°C/h
2)) Résultats
ésu tats : fe
ferrite
ite + graphite
g aphite
Défauts : présence de cémentite et/ou de perlite

FONTES MALLÉABLES
P
Propriétés
iété mécaniques
é i
¾ La microstructure est constituée:

– majoritairement de ferrite
– minoritairement d’amas de graphite
Rr (MPa) Ar (%) Dureté Brinell

Ferrite impure
p 300 40 80
Fonte malléable 275-300 6-18 110-160
(américaine)
La dispersion des propriétés provient de la présence éventuelle de défauts.

FONTES MALLÉABLES

FONTES MALLÉABLES
2 FONTE MALLÉABLE à cœur blanc
Procédé européen
1) Décomposition cémentite à 950°C en atmosphère oxydante
Fe3C Æ3 Fe γ+ C graphite
C graphite + 0,5 O2ÆCO (en surface)
C+ 0,5 O2ÆCO (en surface)
2) Refroidissement plus rapide
3) Produit hétérogène - surface : ferrite (μstructure à cœur blanc)
- cœur : ferrite + graphite (+ cémentite + perlite)

FONTES MALLÉABLES
Propriétés
p mécaniques
q
Rr (MPa) Ar (%) Dureté Brinell Résilience (J/cm²)

Ferrite impure 300 40 80 300
Fonte malléable 275-300 6-18 110-160 30
( éi i )
(américaine)
Fonte malléable 300-375 5 100-130 surface -
(européenne) 150-200 cœur -
Le procédé européen est principalement appliqué aux pièces peu épaisses.

FONTES GRISES
Réalisation des fontes grises nodulaires. Fontes à graphites sphéroïdales (FGS)
¾ Elles sont réalisables au partir de fontes grises en empêchant la formation de

ll’eutectique
eutectique : empoisonnement des germes (par exemple par Mg)
¾ Il se produit une surfusion (existence d’un liquide en dessous de la température de
solidification)
¾ On forme ainsi de l’austénite sursaturée en carbone.
¾ Cette austénite se désature en donnant naissance à des nodules de graphite.
g p

FONTES GRISES
Réalisation des fontes grises nodulaires. Fontes à graphites sphéroïdales (FGS)
Les nodules de graphite sont en fait constitués d’un amoncellement de petites lamelles
de graphite orientées perpendiculairement aux rayons du nodule.
nodule
Ceci résulte de leur formation dans un solide avec diffusion suivant tous les rayons.

FONTES GRISES
Utilisation des fontes grises nodulaires
Outre de bonnes propriétés mécaniques, les fontes grises nodulaires ont beaucoup
d’avantages:
– bonne usinabilité (lubrification par le graphite)
– bonne étanchéité
– bonne résistance aux chocs thermiques
Elles sont très utilisées en mécanique

FONTES GRISES
Exercice
e c ce :
Etudier le refroidissement d’un alliage Fe-C à 5 % C se comportant comme une fonte
ggrise,, le ppassage
g dans le diagramme
g à cémentite se faisant ppour une teneur en carbone
de l’austénite égale à 1 ,2 %.

FONTES GRISES Courbe de refroidissement
Solution d’exercice :
Di
Diagramme
Fer- Graphite
Diagramme
F Cémentite
Fer- Cé tit

FONTES GRISES Solution d’exercice : (Suite)
La solidification commence vers 1450 °C.
-De 1450 à 1152 °C, il y a dépôt de graphite primaire, la composition du liquide décroît de
5 à 4.2.% de C.
-A 1152 °C + ε, la proportion du graphite primaire déposée est :
[(5 - 4.2)/ (100 – 4.2)]100= 0.835 % gII
Le pourcentage du liquide restant: 100-0.835= 99.165% Lrest

-A 1152 °C, le liquide restant se solidifie à température constante en donnant un eutectique

à 4,2 % (austénite à 1,55 et graphite).
La proportion de graphite dans l’eutectique est égale à :

[(4,2 -1,55)/(100 – 1.55)] 99.165 = 2,67 % .
L’alliage contient donc :
2,67 % de graphite eutectique,
et 99,165- 2,67 = 96,5% d’austénite à 1,55.

-De 1152 à 975 °C, l’austénite s’appauvrit progressivement jusqu’à 1,2% de C par
dépôt
p de graphite
g p secondaire dont la proportion
p p finale est de
[(1,55 -1,2)/(100 – 1.2)] 96,5 = 0,342%
L’alliage comprend donc:
0,342% de graphite secondaire
et 96,5- 0,342 = 96,16% d’austénite à 1,2

-De 975 à 890 °C, l’alliage se refroidit sans aucune modification; à partir de 890°, il suit
le diagramme à cémentite.
-De 890 à 727 °C, la teneur de l’austénite passe de 1,2 à 0,85, et il y a séparation de
cémentite
é i proeutectoide
id (II) :
[(1,2 -0.85)/(6.67 – 0.85)] 96,16 = 5,78 %
L’ lli
L’alliage comprendd donc:
d
5,78 % de cémentite secondaire
et 96,16 - 5,77 = 90,40 % d’austénite à 0,85.
-A
A 727 °C,
°C cette
tt austénite
té it à 0,85
0 85 se transforme
t f en perlite
lit (90,40
(90 40 %).
%)
-Au-dessous de 727 °C, aucune transformation ne se produit si l’on considère le

diagramme simplifié.
simplifié

La constitution
L tit ti physico-chimique
h i hi i dde l’
l’alliage
lli au-dessous
d dde 727 °C estt la
l
suivante :
0,835 % de graphite primaire

2,67 % de graphite eutectique 3,845 % de graphite total
0,34 % de graphite secondaire
5,78 %de cémentite proeutectoide
90,4 % de perlite
A titre de vérification, faisons la somme des proportions du carbone :
3,845 + 5,78 x (6.67/100) + 90,4 x (0.85/100) ≈ 5%

CHAPITRE V : TRAITEMENTS THERMIQUES DES ACIERS 62
Généralités
¾ Les traitements thermiques sont des opérations de chauffage suivi de refroidissement

qui ont pour but de donner à une pièce métallique les propriétés les plus convenables pour
son emploi ou sa mise en forme.
¾ Ils permettent d’améliorer les caractéristiques mécaniques d’un acier de composition
déterminée,(l’augmentation de la limite élastique, la diminution de la fragilité,…)
un traitement thermique ne modifie pas la composition chimique de ll’alliage

alliage. Mais il peut
apporter des modifications relatives aux trois points suivants :
9 Constitution
9 Structure
9 État mécanique.

Traitements thermiques classiques des aciers
Les traitements thermiques que l’on peut mettre en œuvre ont pour effet soit de durcir
l’acier (trempe), soit de l’adoucir (revenus et recuits).
Les traitements thermiques des aciers
Traitement de durcissement Traitement d’adoucissement
Trempe Revenu Recuit
Essai JOMINY
Diagramme TTT
Diagramme TRC

LA TREMPE
Ce traitement ne peut se maîtriser que si l’on a bien en mémoire le diagramme fer – Fe3C ?!
Définition:
La trempep est un traitement thermique
q qqui consiste essentiellement à chauffer
ff ppuis à
refroidir rapidement un acier pour modifier ces propriétés mécaniques.
La trempe
p est une opération
p complexe,
p , car elle fait intervenir de multiples
p facteurs :
¾ La nature de l’acier.
¾ Sa teneur en carbone et les éléments d’addition.
¾ La température et le temps de chauffage.
¾ La vitesse de refroidissement.

LA TREMPE
Choix de la
température de trempe
910
A3
A1
Pour les aciers hypo-eutectoide Ac3+(30°à 50°C)
Chauffage Ref. rapide

F+P Austénite Martensite
Pour les aciers hyper-eutectoide Ac1+(30°à 50°C)
Chauffage Ref. rapide

Ce+P Austénite+Ce Ce + Martensite

LA TREMPE
Effets de la trempe
Augmente la dureté.
dureté
Augmente la fragilité et la résistance mécanique.
Augmente la limite élastique.
Diminue l’allongement et la résilience.
Influence de la vitesse de refroidissement

Pour une nuance d’acier donnée, trempée dans un milieu donné, les vitesses de
refroidissement ne sont pas les mêmes en tous les points de la pièce. On dit qu’un matériau
est trempé quand il contient au moins 50% de martensite.
Vitesse critique VC : est la vitesse qui fait passer directement de l’austénite en martensite

LA TREMPE
La trempe martensitique : refroidissement très rapide de l’austénite (A)Æ martensite (M)

MS (température à laquelle la transformation A Æ M commence au refroidissement )
MF (température à laquelle la transformation A Æ M est pratiquement complète au refroidissement )
Martensite : Solution solide d’insertion en saturation de carbone dans la maille du fer. On la

désigne par solution solide du fait que la structure cubique centrée du fer est déformée.
En réalité la maille est quadratique Æ déformation en fonction du % de carbone.
(transformation par glissement)
La Martensite est très dure et très fragile, cette fragilité sera atténuée par un traitement
ultérieur d’amélioration ou REVENU.

LA TREMPE
La trempe bainitique : refroidissement doit être assez rapide

Transition entre Perlite et Martensite (transformation bainitique).
Le but de cette trempe est d’obtenir une structure à prédominance de bainite mais avec
présence de martensite en proportion variable.
L transformation
La t f ti AÆ B se fait
f it d’abord
d’ b d par diffusion
diff i puis
i par glissement
li t
Les structures bainitiques très fines sont très recherchées pour leurs propriétés mécaniques,
mécaniques la
bainite des aciers présente une résistance mécanique excellente, alliée à une bonne ductilité.

LA TREMPE Influence
ue ce de la vvitesse
esse de refroidissement
e o d sse e

LA TREMPE
1 DIAGRAMMES TTT (TEMPS–TEMPERATURE–TRANSFORMATION)
2 DIAGRAMMES TRC (TRANSFORMATION EN REFROIDISSEMENT CONTINU)
Austénite Germination
Croissance
Les transformations de phases Austénite -Ferrite

Ferrite et Austénite -
Perlite et Austénite –Cémentite Æ un phénomène de germination
suivi par une phase de croissance.
Ces transformations, faisant intervenir la diffusion, peuvent donc se dérouler soit en

condition isotherme ((TTT)) soit en refroidissement
f continu ((TRC).
)

LA TREMPE
g
Le diagramme TTT indique
q les transformations isothermes d’un matériau, suite à un
refroidissement ultrarapide à partir d’une T° d’austénitisation jusqu’à la T° d’intérêt.

LA TREMPE
Exemple:
p TTT de C35
La courbe bleue Æ début de la transformation

ferritique et la verte Æ fin de cette transformation.
transformation
Elle coïncide avec la courbe de début de

transformation perlitique.
perlitique
La courbe rouge Æ fin de la transformation

perlitique.
liti
La courbe pointillée correspond à 50% d’austénite

transformée.
f é

LA TREMPE
Exemple: (suite)
On constate bien, qu’en condition isotherme, qu’:
- un maintien à 830°C (Ar3) empêche la transformation
q
ferritique.
- un maintien à 727°C (Ar1), empêche la transformation
perlitique.
C’est à environ 480°C que la transformation de l’austénite

est la plus rapide: début au bout d’ 1 seconde et fin au bout
de 20 secondes avec essentiellement formation de Perlite.
Donc les conditions de transformations influent sur la
microstructure finale ( les caractéristiques)
((98 HRB à 480°C contre 92 à 600°C))

LA TREMPE
L’utilisation de ces diagrammes
g TTT est assez rare. On ne les utilise ppresque
q qqu’exclusivement qque ppour
déterminer la vitesse de refroidissement nécessaire pour assurer une transformation totalement
bainitique (trempe bainitique)
Le maintien à T° de l’ordre de 400°C, assure la

transformation complète de l’austénite en bainite
inférieure (agrégat très fin de ferrite et de cémentite)
donnant à l’acier une microstructure stable et dure.

LA TREMPE
Des diagrammes de transformations de phases en conditions de refroidissement continu
peuvent également être établi expérimentalement.
Ci-contre, le diagramme TRC de l’acier C35.
-le
le domaine de transformation ferritique (A+F);
celui de la transformation perlitique (A+F+C) et
celui de la transformation bainitique (A+B).
(A+B)

LA TREMPE
Des diagrammes de transformations de phases en
conditions de refroidissement continu peuvent
également être établi expérimentalement.
Courbe de refroidissement
Taux de transformation
de l’austénite initiale
un faisceau de courbes de refroidissement et des

chiffres à leur intersection avec les courbes de fin de
transformation Æ quelle est la proportion
dd’austénite
austénite initiale qui ss’est
est transformée pour
former le constituant auquel correspond la courbe
de fin de transformation.

LA TREMPE
Vitesse critique de trempe

Les diagrammes TRC montre que
si l’on refroidit ces alliages
g
suffisamment rapidement, il est
possible d’éviter la formation des
constituants d’équilibre (F, P ou B)
La vitesse de refroidissement
minimale permettant ceci est
appelée vitesse critique de trempe.
La présence des éléments d’alliages, en retardant la germination des phases d’équilibre,

ppermet de diminuer cette vitesse critique
q et de modifier
f la microstructure de l’alliage
g

CHAPITRE V : TRAITEMENTS THERMIQUES DES ACIERS 77’
LA TREMPE

CHAPITRE V : TRAITEMENTS THERMIQUES DES ACIERS 77’’
Résumé LA TREMPE
MARTENSITE
Isotherme En refroidissement continu
Diagrammes de
Di d ttransformation
f ti Diagrammes de
Di d ttransformation
f ti
en condition isotherme en refroidissement continu
(TTT) (TRC)
La trempe, traitement thermique de durcissement, à pour objectif d’obtenir un

constituant appelée
pp Martensite. Elle p
peut se faire en conditions isothermes ou
suivant un refroidissement continu. Dans les deux cas, il est nécessaire d’utiliser les
diagrammes de transformations pour déterminer les conditions de traitement
nécessaires à son obtention.

LA TREMPE
3 TREMPABILITÉ DES ACIERS
C’est l’aptitude d’un acier à accroitre sa dureté sous l’effet de la trempe (ou de former une
structure martensitique) qui dépend de la nature de l’acier mais aussi des conditions de
refroidissement.
Pour caractériser cette aptitude à la trempe, on

réalise l’essai JOMINY.
La pièce d’essai est un cylindre de 25 mm de

diamètre et de 100 mm de long.
Cette pièce, préalablement austénitisée à 850°C

durant 30 mn est refroidie par l’extrémité
inferieur à ll’aide
aide dd’un
un jet dd’eau.
eau.

LA TREMPE
Une fois refroidie,

refroidie on réalise (sur ces méplats) des essais de dureté HRC à 1,5
15-3-5–7-9-
11 - 15 - 20 - 25 - 30 - 35 -… mm de l’extrémité arrosée.
En reportant
epo ces vvaleurs
eu s de du
dureté
e é een fonction
o c o de la ddistance,
s ce, oon ob
obtient
e la cou
courbe
be JO
JOMINY.
N .

LA TREMPE
Ces courbes JOMINY présentent un palier

supérieur
éi plus
l ou moins
i marqué.
é
Ce palier correspond à une transformation
totalement martensitique.
martensitique
Le niveau HRc de ce palier ne dépend que

de la teneur en carbone.

LA TREMPE
Ce palier peut être plus ou moins long: cela

dépend de la présence dd’éléments
éléments dd’alliage:
alliage:
de leur nature et de la proportion.
Cela traduit la facilité avec laquelle la

transformation martensitique
q se pproduit : on
parle de trempabilité

LA TREMPE
Le palier est suivi dd’une

une décroissance plus ou
moins rapide vers un niveau asymptotique.
Cette décroissance correspond à une
transformation mixte (ferrite + perlite +
bainite + martensite).
La rapidité avec laquelle la dureté décroît

caractérise également la trempabilité de
l’acier: elle dépend de la nature et de la
proportion des éléments d’alliage.
La courbe présente une tendance asymptotique lorsqu’on s’éloigne de l’extrémité de

l’éprouvette. La transformation est pour la plupart des aciers de type ferrito-perlitique

LE REVENU
Le revenu est le traitement thermique complémentaire de la trempe qui consiste

essentiellement
ti ll t à un chauffage
h ff à une température
t é t i fé i
inférieure à Ac1
A 1 suivie
i i d’un
d’
refroidissement normale à l’air ralenti ou accéléré.
Effet de revenu:
- Augmente l’allongement
- Augmente la résilience.
- Diminue la résistance.
- Diminue la dureté.

LE REVENU
Revenu à basse température (BT) Revenu à haute température
250
500
Revenu à moyenne température (MT)

Trempe + revenu HT Æ Amélioration
500
Revenu Æ influence sur les propriétés mécanique
350 (R , E , K , A )

CHAPITRE V : TRAITEMENTS THERMIQUES DES ACIERS 84’
LE REVENU Caractéristiques
q mécaniques
q suivant la température
p de revenu
XC48 42 CD 4

LE RECUIT
Le recuit consiste à un chauffage de l’acier à une température dite « température de

recuit »,
» maintenu isotherme à cette température qui dépend de la composition de
l’acier et des dimensions de la pièce suivi d’un refroidissement lent.
Le but de recuit est dd’amener

amener le métal à son état dd’équilibre
équilibre physico
physico-chimique
chimique et /ou mécanique.
mécanique
C-à-d. recouvrir une microstructure ferrito-perlitique perturbée par des traitements mécaniques
ou thermiques qu’a pu subir l’acier.
Effets de recuit
- Détruire la dureté d’un acier trempé.
p
- Obtenir l’adoucissement maximum pour faciliter l’usinage.
- Régénérer un métal cristallin, écroui ou surchauffé.
- Homogénéiser des structures hétérogènes.
- Stabiliser des tensions résiduelles.

LE RECUIT
Recuit
Homogénéisation Régénération Normalisation
Recristallisation Complet

LE RECUIT
Le recuit d’homogénéisation
Ce recuit permet d’uniformiser la composition chimique de l'acier; ce traitement

nécessite un maintien de plusieurs heures à une température d'austénitisation élevée
(Ac3+200), suivi d'un refroidissement lent.

LE RECUIT
Le recuit de régénération
Ce recuit permet d'affiner et d'homogénéiser le grain de l'acier; ce traitement se fait en

chauffant légèrement au-dessus de la température Ac3 (Ac3+75) et en refroidissant dans
des conditions convenables pour le résultat désiré.

LE RECUIT
Le recuit de normalisation
Ce recuit permet d’obtenir une microstructure ferrito-perlitique légèrement différente de

la microstructure d’équilibre: plus de perlite et perlite plus fine.
Ce traitement se fait en austénitisant l’acier à une température de l’ordre de Ac3 + 50° et
en refroidissant à l’air.

LE RECUIT Le recuit complet

p
(Globularisation)
Ce recuit permet d’obtenir une structure perlitique globulaire ; il consiste en un chauffage à

une température légèrement supérieure à Ac1 suivi d'un refroidissement et d'un maintien à
une température légèrement inférieure à Ac1 ; ce cycle peut être répété plusieurs fois.


p
(Le recuit pour usinage)
Ce recuit permet d’obtenir une microstructure ferrito-perlitique fine, microstructure la plus

favorable pour l’usinage ; il consiste en un maintien isotherme au-dessous de Ac1 après
l'austénitisation. L’acier est ensuite refroidit lentement.


p
(Le recuit pour usinage)
Ce recuit permet d’obtenir une microstructure ferrito-perlitique fine, microstructure la plus

favorable pour l’usinage ; il consiste en un maintien isotherme au-dessous de Ac1 après
l'austénitisation. L’acier est ensuite refroidit lentement.

LE RECUIT Le recuit de détente
Ce recuit consiste à maintenir le métal pendant une heure vers 600 à 650°C afin de faire
disparaître les contraintes propres dues aux opérations thermiques, mécaniques ou de la
solidification lors de la coulée ou du soudage.
Ce recuit ss’opère
opère à des températures basses (100 à 200
200°C)
C) mais un maintien prolongé.
prolongé
Le recuit de recristallisation
Ce recuit s’applique sur les métaux écrouit.

L’écrouissage amène à l’augmentation de quelques propriétés mécanique ( R, E, et H) puis la
diminution de l’allongement et la résilience.
Ce recuit se fait entre 650 et 700
700°C
C pour les acier ordinaires afin de diminuer ll’effet
effet de
l’écrouissage donc diminuer ( R, E, et H) et augmenter A et K.

Présentation Cours Métallurgie - Chapitre IV

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CHAPITRE IV : ALLIAGES FER-CARBONE 1

IV.1 LE FER ET SES CARACTERISTIQUES

Quelques propriétés du fer Quelques caractéristiques mécaniques

- Masse atomique : 55,85. Rm : résistance traction = 180-290 MPa

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IV.1 LE FER ET SES CARACTERISTIQUES

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IV.1 LE FER ET SES CARACTERISTIQUES

Le fer α ((CC)) existe à T°< 910°C et T°> 1392°C.

Le Fer γ (CFC) existe entre 910°C et 1392°C, il est paramagnétique.

A4=1392°C AR4 correspond à la transformation : Feδ Feγ

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IV.2 LE CARBONE ET SES CARACTERISTIQUES

C’est un élément non métallique qui a les caractéristiques suivantes :

C’est un élément polymorphe ; il existe deux variétés cristallines : le diamant et le graphite.

 La variété du diamant est métastable à réseau cristallin C.F.C

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IV.2 LE CARBONE ET SES CARACTERISTIQUES

Refroidissement lent Æ les atomes de carbone se cristallisent en formant le graphite

l’existence de deux diagrammes d’équilibre :

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100% Fe 100% Fe3C

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Ferrite α (F) : Solution solide d'insertion de carbone dans du fer.

Ferrite δ : Solution solide d'insertion de carbone dans du fer.

Austénite γ (A) : Solution solide d'insertion de carbone dans du fer.

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Cémentite : Carbure de fer Fe3C (structure orthorhombique).

Le carbone « pur » ou carbone graphite : Cgr (gr)

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Désignation Obtention par :

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Liste des symboles utilisés dans le diagramme Fe - C

L: Liquide Ce ou Fe3C : Cémentite C: Carbone

A ou γ: austénite P: Perlite g ou gr: Graphite

F ou α : Ferrite Le: Lédéburite

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Transformation péritectique à 1492°C

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Transformation péritectique à 1492°C

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Les aciers Les fontes

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L’austénite peut « dissoudre » de grandes quantité de carbone (1.7%)

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En cas de refroidissement rapide, seule la microscopie électronique permet d’identifier les 2

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A une température proche de celle de l’eutectoïde on peut accélérer la transformation perlite

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Ils sont constitués de ferrite pproeutectoïde et de pperlite.

En augmentant le teneur en carbone

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La variété du diamant est métastable à réseau cristallin C.F.C

Fontes ggrises F. G. hypo

Utilisées en surface des pièces soumises à usure.