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Étude de cas Starbucks :

Documents écrit 3-4 pages


Présentation oral (max 10min, 1 slide par question, 1 slide de présentation)
Times New roman 12, interligne 5, marge 5

1. Motivations pull ?
2. Motivations push ?
3. Types d'entreprenariat ?

--> indépendance de faire la partie désirée


Réalisation personnelle, indépendance ; apprendre à torréfier eux-mêmes le café

Motivation pull

Type de motivation Exemple


Ambition commune “enfin trouver un bon café”
Créer de l’emploi Premier employeur de la ville (Boeing) en difficulté
Créer de l'emploi “Une douzaine de salariés"
Passion Recherche d’un fournisseur de qualité
Défi personnel (Bowker, Partager leur passion commune “Eduquer le consommateur en
Baldwin, Siegl) lui faisant découvrir des cafés de qualité”
Richesse (Schultz) “faire de Starbucks un “gros business””
Défi personnel / ambition Achète Starbucks et le transforme en vrai cafés conviviaux (17
(Schultz) 000 boutiques en 2007)
Indépendance / pouvoir Ouvrir son entreprise pour pouvoir implémenter ces idées
(Schultz)

Pour les trois fondateurs originaux Bowker, Baldwin et Siegl, nious repérons 5 motivations pull.
En premier lieu, les trois entrepreneurs avaient une ambition commune, celle de trouver et de
vendre un café de qualité. Cette ambition commune découlait d’une passion partagée, les jeunes
créateurs aimaient se retrouver autour d’un café de qualité afin d’en découvrir les saveurs et
nuances.
Ils avaient également pour ambition de créer de l’emploi, l’employeur majeur de la ville (Boeing à
l’époque) étant en difficulté, la période était propice.
Enfin nous pouvons considérer que cette décision était une source d’accomplissement personnel,
Bowker, Baldwin et Siegl souhaitaient partager leur passion et éduquer les consommateurs au bon
goût et à la diversité du café.

Seulement, l’intervention de Schultz dans le projet soumets d’autres types de motivations pull très
différentes de celles des trois entrepreneurs.
Schultz avait une vision beaucoup plus capitaliste, d’un commerce libéral ayant pour but une
profitabilité importante.
Il avait également un fort besoin d’indépendance et de pouvoir, Schultz souhaitait reconstruire
l’entreprise à son image et imposer ses idées.
Schultz atteindra son but après son rachat de l’entreprise, son ambition sera comblée et son objectif
atteint puisqu’en 2007, plus de 17000 boutiques seront ouvertes dans le monde entier. Aujoud’hui
nous comptons 35700 cafés boutiques starbucks dans 86 pays.

Motivation push
Type de motivation Exemple
Insatisfaction au travail Les trois créateurs (Gordon Bowker, Jerry Baldwin, Zev Siegl)
de la marque font des métiers qui ne les passionnent pas
(enseignants, écrivain)
Nécessité économique / Travailler à Starbucks, “sortir de la pauvreté extrême”
ambition (Schultz)

Avant de créer l’enseigne Starbucks, les trois créateurs originaux, Gordon Bowker, Jerry Baldwin et
Zev Sieg étaient respectivement écrivain, professeur d’anglais et professeur d’histoire, leurs métiers
ne les passionnes pas, les trois amis n’ont pas un salaire élevé, et sont tous les trois passionnés par le
bon café, de cela, nous pouvons repérer 2 motivations “push” ; l’insatisfaction au travail, et la
nécessité économique. En 1970 les trois amis se lancent et ouvre leur première boutique à Seattle, le
commerce sera florissant et plusieurs boutiques ouvriront. C’est en 1983 qu’une nouvelle motivation
“push” fera son apparition, de la part de Howard Schultz, ancien vice-président en charge des
activités américaine d’hammarplast, qui en 1981 ne se satisfait plus de son travail, décide de
rejoindre la marque montante Starbucks, peu de temps après, certaine réticence de la part de Jerry
Baldwin, il rentre dans l’entreprise en tant que directeur marketing. En voyant le potentiel de
l’enseigne, une motivation “push” apparait, il devient ambitieux, il voit le succès du groupe et fera
tout pour développer son succès. Son ambition sera victorieuse, il rachètera l’enseigne et les
magasins pour 4 millions de dollars, et continuera de développer l’enseigne à travers le monde,
jusqu’à arriver à avoir 35700 boutiques en 2023 dans 86 pays.
Types d’entreprenariat :
Type d’entreprenariat Exemple
D'opportunité “potentiel largement sous-exploité (Howard Schultz)"
D'agrément Les trois amis sont passionnés par le café et désire partager
leur goût des bons produits
D’opportunité “ le prix des loyers commerciaux s'est effondré...”
“Jerry Baldwin et Zev Siegl […] le projet leur paraît [...] viable”
D’utilité “Directeur en titre [..], achats du café et torréfaction (les week-
end et après les cours) [...] marketing (au même temps
qu'écrivain indépendant)"
D’opportunité (lancer un “Éduquer le consommateur en lui faisant découvrir des cafés
produit) de qualité"

Suite à des études aux Etats-Unis et en Europe sur les motivations entrepreneuriales, Yvon Gasse
(auteur québécois) distinct 4 différentes catégories d'entreprenariat. Premièrement, il existe
“l'entreprenariat par substitution”, quand on entreprend par nécessité lorsqu'on a des difficultés de
trouver un emploi, voire lorsqu'on est au chômage. Ensuite, il existe “l’entreprenariat d’opportunité”
qui traduit les situations ou une personne entreprend car une occasion, qui leur semble productive
et avantageuse, leur est présentée. Ou bien, on parle aussi “d’entreprenariat d’opportunité"
lorsqu’un entrepreneur lance une entreprise car il est persuadé que la vente d’un produit novateur
représente une opportunité économiquement favorable. Puis, on retrouve “l’entreprenariat
d’agrément”, celui-ci concerne les entreprises qui sont ouvertes dans un domaine qui passionne leur
créateur. Finalement, Y. Gasse remarque que certains entrepreneurs ouvrent leur entreprise à cause
des avantages que ceci offre (tel que les horaires flexibles, le travail à domicile …), c’est ce que
l’auteur va appeler “l’entreprenariat d’utilité”.

En ce qui concerne les types d'entreprenariat liés à la création et à la croissance de Starbucks, on


peut observer trois différentes catégories à des moments distincts. Le plus souvent, on retrouve de
l'entreprenariat d’opportunité (sois pendant 3 différentes occasions pendant le développement de
l'entreprise), cependant on retrouve également de l'entreprenariat d'agrément et d'utilité.

Tout d’abord, les trois propriétaires de base ont décidé de lancer le projet de Starbucks en raison
d'une passion jointe : le café. Bowker, Baldwin et Siegl sont “passionnés par le café" et souhaitent
partager leur enthousiasme en ouvrant une boutique de café. Ainsi, nous pouvons dire que
l’ouverture du premier Starbucks est basée sur un entreprenariat d'agrément.

Or, pour les partenaires Jerry Baldwin et Zev Siegl l'ouverture de Starbucks peut aussi être qualifiée
en tant qu’entreprise basée sur un entreprenariat d'opportunité. En effet, leur ami Gordon Bowker
leur présente son projet, et ils acceptent et s’engagent, car ils estiment que le projet est viable. Cet
enthousiasme est renforcé par la baisse du prix des loyers commerciaux due à la situation difficile de
Boeing qui était notamment le premier employeur de Western Village.
De même, on peut parler d’entreprenariat d'opportunité car les trois amis souhaitent “Éduquer le
consommateur en lui faisant découvrir des cafés de qualité" et donc lancer un produit qui est
méconnu dans la région.

En outre, un dernier type d'entrepreneuriat a motivé les trois entrepreneurs à lancer Starbucks. On
peut identifier ici un entrepreneuriat d’utilité. Étant donné que les trois collègues avaient
précédemment des emplois (Siegl : professeur d'histoire dans un collège, Bowker : écrivain
indépendant et Baldwin : enseignant d'anglais), la création de leur propre entreprise leur offrait la
possibilité de poursuivre leur travail tout en bénéficiant d'horaires flexibles et d'une totale liberté
dans la gestion de leur emploi du temps. En effet, Baldwin va s’occuper de l’achat de café, puis de sa
torréfaction, “le week-end et le soir après ses cours”. Quant à Siegl, l'ouverture de Starbucks lui a
permis de démissionner de son travail, qui ne l’intéressait pas. Enfin, l’autonomie liée l’ouverture de
sa propre entreprise a permis à Bowker de poursuivre en parallèle sa carrière d’écrivain
indépendant.

Finalement, Howard Schultz, ancien responsable des opérations du fabricant de machines à café
Hammarplast aux États-Unis, décide de rejoindre (et plus tard acheter) Starbucks car il y voit un
potentiel largement sous-exploité. On parle ici d'un entreprenariat d’opportunité.

PULL

Pour les trois fondateurs originaux Bowker, Baldwin et Siegl, nious repérons 5 motivations pull.
En premier lieu, les trois entrepreneurs avaient une ambition commune, celle de trouver et de
vendre un café de qualité. Cette ambition commune découlait d’une passion partagée, les jeunes
créateurs aimaient se retrouver autour d’un café de qualité afin d’en découvrir les saveurs et
nuances.
Ils avaient également pour ambition de créer de l’emploi, l’employeur majeur de la ville (Boeing à
l’époque) étant en difficulté, la période était propice.
Enfin nous pouvons considérer que cette décision était une source d’accomplissement personnel,
Bowker, Baldwin et Siegl souhaitaient partager leur passion et éduquer les consommateurs au bon
goût et à la diversité du café.

Seulement, l’intervention de Schultz dans le projet soumets d’autres types de motivations pull très
différentes de celles des trois entrepreneurs.
Schultz avait une vision beaucoup plus capitaliste, d’un commerce libéral ayant pour but une
profitabilité importante.
Il avait également un fort besoin d’indépendance et de pouvoir, Schultz souhaitait reconstruire
l’entreprise à son image et imposer ses idées.
Schultz atteindra son but après son rachat de l’entreprise, son ambition sera comblée et son objectif
atteint puisqu’en 2007, plus de 17000 boutiques seront ouvertes dans le monde entier. Aujoud’hui
nous comptons 35700 cafés boutiques starbucks dans 86 pays.
Introduction / Présentation :
Gordon BOWKER à responsable marketing
Jerry BALDWIN à directeur
Zev SIEGL à salarié

Partagent passion pour café.


Ouverture : mars 1971, sur Westen Avenue.
1er : épicerie spécialisée qui vend café torréfié + thé, machines à café, épices.
1980 :
4 boutiques à Seattle + une petite unité de torréfaction
Départ d’un des associés : Zev SIEGL

1981 :
Howard Schultz rejoint G. BOWKER et J. BALDWIN en tant que directeur marketing

Ouverture d’un nouveau concept : achat et consommation des cafés sur place qui entraine un
véritable succès.

Cependant, il en résulte un conflit des stratégies entre les visions divergentes des 3 associés :
- G. BOWKER et J. BALDWIN souhaitent conserver une dimension de “petite affaire” pour
Starbucks
- Howard Schultz veut faire de Starbucks un important business sur l’ensemble du territoire
américain.
=> Démission de Howard Schultz en 1986, et création de son propre établissement Giornale =
“consommation de cafés dans un cadre soigné” -> SUCCES avec + de 1000 clients par jour.

BOWKER et BALDWIN vendent pour 4 millions de $ leurs magasins et le nom à SCHULTZ.

Starbucks devient une enseigne de vrais cafés conviviaux, à dimension internationale avec plus de 30
000 boutiques dans le monde aujourd’hui.
TEXTE OFFICIEL :

Étude de cas Starbucks


Introduction...........................................................................................................................................7
Les motivations Pull...............................................................................................................................7
Les motivations Push.............................................................................................................................7
Les types d’entreprenariat....................................................................................................................7
Conclusion.............................................................................................................................................8

Introduction

Starbucks est une enseigne américaine de cafés spécialisée dans la vente de boissons,
de pâtisseries et de sandwiches, de cafés en grains ou moulus. Chaque “salon” Starbucks se
présente comme une expérience conviviale et personnalisée pour chaque client dans un cadre
qui se veut créer un lien entre le lieu de travail et la maison. Néanmoins, pour en arriver à ce
stade, l’enseigne qui est aujourd’hui mondialement connue s’est construite de nombreuses
évolutions en particulier au sein de la partie entrepreneuriale qui n’a cessé d’animer les
différents collaborateurs.
L’entreprise Starbucks est née de la passion pour le café que partagent ses 3
fondateurs Gordon Bowker, Jerry Baldwin et Zev Siegl. Aujourd’hui, la célèbre marque est la
plus grande chaîne de café au monde avec plus de 30 000 points de vente dans le monde.
Golden BOWKER en tant que grand amateur d’expresso, qu’il développe lors d’un voyage
en Italie, expose son idée à ses amis qui est motivée par son envie d’avoir accès à des bons
cafés dans la ville de Seattle. Le projet est donc d’éduquer et faire découvrir de nouvelles
saveurs de cafés de qualité qui leur est fourni par “Peet’s Coffe and Tea” une entreprise
réputée pour la qualité de ses produits dans tous les Etats-Unis.
En 1971 les trois associés grands amateurs de café ouvrent donc une épicerie
spécialisée dans la vente de café torréfié, thé, épice et machine à café sur Western Avenue à
Seattle dans un style marin en lien avec le logo choisi qui est celui d’une sirène. Les rôles se
répartissent entre les trois collaborateurs : Siegl prend les commandes de la gestion et de la
vente, Baldwin se concentre sur l’achat de café et la torréfaction enfin Bowker s’occupe lui
du marketing. L’entreprise va grandir pour s’étendre en 1980 grâce à l’ouverture de quatre
boutiques à Seattle ainsi qu’une petite unité de torréfaction. C’est durant cette année que Zev
Siegl quitte le groupe des trois associés.
La société accueille en 1982 un nouveau collaborateur du nom d’Howard Schultz.
Ayant de l'ambition pour cette entreprise ainsi qu’une nouvelle idée : faire déguster le café
sur place aux clients, Schultz est convaincu que Starbucks a besoin de cette nouvelle
dimension et prend en charge le marketing de l’entreprise. Cependant, cette nouvelle activité
est directement refusée par Bowker et Baldwin qui considèrent qu’elle n’est pas en accord
avec ce qu’ils souhaitaient pour Starbucks. Il décide toutefois de tester le service de boisson
dans une nouvelle boutique qui débouchera sur une véritable réussite. Une divergence
s’installe entre les associés qui se divisent quant à la direction de l’activité des boutiques
Starbucks puisque G. BOWKER et J. BALDWIN souhaitent conserver une dimension de
“petite affaire” pour Starbucks. Howard SCHULTZ veut faire de la marque un important
business sur l’ensemble du territoire américain.
Ces désaccords provoquent en 1986 la démission du dernier associé arrivé en date et
la création de son propre établissement nommé Il Giornale dont l’activité se base sur la
consommation de cafés dans un cadre attrayant. En faisant un carton, ce nouvel établissement
s’étend par l’ouverture de plusieurs boutiques. Bowker et Baldwin vont alors vendent pour
quatre millions de $ leurs magasins et le nom à Schultz. Ce dernier fusionne Il Giornale et
Starbucks : la société Starbucks Corporation est créée en 1987 et la sirène d’origine prend la
couleur verte d’Il Giornale. Les ouvertures de boutiques Starbucks vont se multiplier à
travers les Etats-Unis puis dans le monde entier. Présente dans cinquante pays, elle est
aujourd’hui la plus grande chaîne de cafés du monde.

Les motivations Pull

Les motivations Push

Les types d’entreprenariat

À la suite d’études aux Etats-Unis et en Europe sur les motivations entrepreneuriales,


Yvon Gasse, auteur québécois, distingue 4 différentes catégories d'entreprenariat.
Premièrement, « l'entreprenariat par substitution » correspond à un entrepreneuriat de
nécessité c’est-à-dire lorsqu'on a des difficultés à trouver un emploi, voire lorsqu'on est au
chômage. Ensuite, il existe « l’entreprenariat d’opportunité » qui désigne les situations où une
personne entreprend car une occasion, qui leur semble productive et avantageuse, se présente.
On parle également « d’entreprenariat d’opportunité » lorsqu’une personne commence une
entreprise car il est persuadé que la vente d’un produit novateur représente une opportunité
économiquement favorable. Puis, on retrouve « l’entreprenariat d’agrément ». Il concerne les
entreprises créées dans un domaine qui passionne leur créateur. Finalement, Y. Gasse
remarque que certains entrepreneurs ouvrent leur entreprise en raison des avantages que
celle-ci offre (les horaires flexibles, le travail à domicile, etc.), ce que l’auteur nomme
« l’entreprenariat d’utilité ».

En ce qui concerne les types d'entreprenariat liés à la création et au développement de


Starbucks, on peut observer trois différents types d’entreprenariat à des moments distincts.
L’entrepreneuriat d’opportunité domine en caractérisant 3 moments différents, auquel
s’ajoutent deux autres formes d’entrepreneuriat, celui d’agrément et d’utilité.

Tout d’abord, les trois propriétaires à l’origine du projet ont décidé de lancer le projet
de Starbucks en raison d'une passion jointe : le café. Bowker, Baldwin et Siegl sont
passionnés par le café et souhaitent partager leur enthousiasme en ouvrant une boutique de
café. Ainsi, l’ouverture du premier Starbucks est basée sur un entreprenariat d'agrément.

Or, pour les partenaires Jerry Baldwin et Zev Siegl, l'ouverture de Starbucks peut
aussi être qualifié comme une entreprise basée sur un « entreprenariat d'opportunité ». En
effet, leurs proche ami Gordon Bowker leur présente son projet, ils acceptent et s’engagent
car ils estiment que le projet est « viable ». Cet enthousiasme est renforcé par la baisse du
prix des loyers commerciaux due à la situation difficile de Boeing qui était le premier
employeur de Western Village. De même, on peut parler « d’entreprenariat d'opportunité »
car les trois amis souhaitent « Éduquer le consommateur en lui faisant découvrir des cafés de
qualité » et donc lancer un produit qui est méconnu dans la région.

En outre, un dernier type d'entrepreneuriat a motivé les trois entrepreneurs à lancer


Starbucks. On peut remarquer un « entrepreneuriat d’utilité ». Étant donné que les trois
collègues avaient préalablement des emplois (Siegl : professeur d'histoire dans un collège,
Bowker : écrivain indépendant, Baldwin : enseignant d'anglais), la création de leur propre
entreprise leur offrait la possibilité de poursuivre leur travail tout en bénéficiant d'horaires
flexibles et d'une totale liberté dans la gestion de leur emploi du temps. En effet, Baldwin va
s’occuper de l’achat de café et de sa torréfaction, « le week-end et le soir après ses cours ».
Quant à Siegl, l'ouverture de Starbucks lui a permis de démissionner de son travail de
professeur, un métier qui ne lui intéressait pas. Enfin, l’autonomie liée à être son propre
employeur a permis à Bowker de poursuivre parallèlement sa carrière d’écrivain indépendant.

Finalement, Howard Schultz, ancien responsable des opérations du fabricant de


machines à café Hammarplast aux États-Unis, décide de rejoindre (et plus tard acheter)
Starbucks car il voit un « potentiel largement sous-exploité ». On distinct ici un
« entreprenariat d’opportunité ».

Conclusion
VERSION FINALE
Etude de cas Starbucks

Starbucks est une enseigne américaine de cafés spécialisée dans la vente de boissons,
de pâtisseries et de sandwiches, de cafés en grains ou moulus. Chaque “salon” Starbucks se
présente comme une expérience conviviale et personnalisée pour chaque client dans un cadre
qui se veut créer un lien entre le lieu de travail et la maison. Néanmoins, pour en arriver à ce
stade, l’enseigne qui est aujourd’hui mondialement connue s’est construite de nombreuses
évolutions en particulier au sein de la partie entrepreneuriale qui n’a cessé d’animer les
différents collaborateurs.
L’entreprise Starbucks est née de la passion pour le café que partagent ses 3
fondateurs Gordon Bowker, Jerry Baldwin et Zev Siegl. Aujourd’hui, la célèbre marque est la
plus grande chaîne de café au monde avec plus de 30 000 points de vente dans le monde.
Golden Bowker, en tant que grand amateur d’expresso, expose son idée à ses amis Bladwin et
Siegl qui est motivé par son envie d’avoir accès à des bons cafés dans la ville de Seattle. Le
projet est donc de faire découvrir de nouvelles saveurs de cafés de qualité qui leur sera fourni
par “Peet’s Coffe and Tea” une entreprise réputée pour la qualité de ses produits dans tous les
Etats-Unis.
En 1971, les trois associés grands amateurs de café ouvrent donc une épicerie spécialisée
dans la vente de café torréfié, thé, épice et machine à café sur Western Avenue à Seattle dans
un style marin en lien avec le logo choisi qui est celui d’une sirène. Les rôles se répartissent
entre les trois collaborateurs : Siegl prend les commandes de la gestion et de la vente,
Baldwin se concentre sur l’achat de café et la torréfaction enfin Bowker s’occupe, lui, du
marketing. L’entreprise va grandir jusqu’à s’étendre en 1980 à l’ouverture de quatre
boutiques à Seattle ainsi qu’une petite unité de torréfaction. C’est durant cette année que Zev
Siegl quitte le groupe des trois associés.
La société accueille en 1982 un nouveau collaborateur du nom d’Howard Schultz.
Ayant de l'ambition pour cette entreprise ainsi qu’une nouvelle idée : faire déguster le café
sur place aux clients, Schultz est convaincu que Starbucks a besoin de cette nouvelle
dimension et prend en charge le marketing de l’entreprise. Cependant, cette nouvelle activité
est directement refusée par Bowker et Baldwin qui considèrent qu’elle n’est pas en accord
avec ce qu’ils souhaitaient pour Starbucks. Il décide toutefois de tester le service de boisson
dans une nouvelle boutique qui débouchera sur une véritable réussite. Une divergence
s’installe entre les associés qui se divisent quant à la direction de l’activité des boutiques
Starbucks puisque G. Bowker et J. Badlwin souhaitent conserver une dimension de “petite
affaire” pour Starbucks. Howard Schultz veut quant à lui faire de la marque un important
business sur l’ensemble du territoire américain.
Ces désaccords provoquent en 1986 la démission du dernier associé arrivé en date et la
création de son propre établissement nommé Il Giornale dont l’activité se base sur la
consommation de cafés dans un cadre attrayant. En faisant un carton, ce nouvel établissement
s’étend par l’ouverture de plusieurs boutiques. Bowker et Baldwin vont alors vendent pour
quatre millions de dollars leurs magasins et le nom à Schultz. Ce dernier fusionne Il Giornale
et Starbucks : la société Starbucks Corporation est créée en 1987 et la sirène d’origine prend
la couleur verte d’Il Giornale. Les ouvertures de boutiques Starbucks vont se multiplier à
travers les Etats-Unis puis dans le monde entier. Présente dans cinquante pays, elle est
aujourd’hui la plus grande chaîne de cafés du monde.

Les motivations Pull


Pour les trois fondateurs originaux Bowker, Baldwin et Siegl, cinq motivations Pull
peuvent être repérées.
En premier lieu, les trois entrepreneurs avaient une ambition commune, celle de trouver et de
vendre un café de qualité. Cette ambition commune découlait d’une passion partagée, les
jeunes créateurs aimaient se retrouver autour d’un café de qualité afin d’en découvrir les
saveurs et nuances.
Ils avaient également pour ambition de créer de l’emploi, l’employeur majeur de la ville
(Boeing à l’époque) étant en difficulté, la période était donc propice.
Enfin nous pouvons considérer que cette décision était une source d’accomplissement
personnel, Bowker, Baldwin et Siegl souhaitaient partager leur passion et éduquer les
consommateurs au bon goût et à la diversité du café.
Seulement, l’intervention de Schultz dans le projet soumets d’autres types de
motivations pull très différentes de celles des trois entrepreneurs. En effet, Schultz avait une
vision beaucoup plus capitaliste, d’un commerce libéral ayant pour but une profitabilité
importante. Il avait également un fort besoin d’indépendance et de pouvoir, Schultz souhaitait
reconstruire l’entreprise à son image et imposer ses idées.
Schultz atteindra son but après son rachat de l’entreprise, son ambition sera comblée et son
objectif atteint puisqu’en 2007, plus de 17000 boutiques seront ouvertes dans le monde
entier. Aujourd’hui nous comptons 35700 cafés boutiques Starbucks dans 86 pays.

Les motivations Push

Les types d’entreprenariat


À la suite d’études aux Etats-Unis et en Europe sur les motivations entrepreneuriales, Yvon
Gasse, auteur québécois, distingue 4 différentes catégories d'entreprenariat. Premièrement,
« l'entreprenariat par substitution » correspond à un entrepreneuriat de nécessité c’est-à-dire
lorsqu'on a des difficultés à trouver un emploi, voire lorsqu'on est au chômage. Ensuite, il
existe « l’entreprenariat d’opportunité » qui désigne les situations où une personne entreprend
car une occasion, qui leur semble productive et avantageuse, se présente. On parle également
« d’entreprenariat d’opportunité » lorsqu’une personne commence une entreprise car il est
persuadé que la vente d’un produit novateur représente une opportunité économiquement
favorable. Puis, on retrouve « l’entreprenariat d’agrément ». Il concerne les entreprises créées
dans un domaine qui passionne leur créateur. Finalement, Y. Gasse remarque que certains
entrepreneurs ouvrent leur entreprise en raison des avantages que celle-ci offre (les horaires
flexibles, le travail à domicile, etc.), ce que l’auteur nomme « l’entreprenariat d’utilité ».
En ce qui concerne les types d'entreprenariat liés à la création et au développement de
Starbucks, on peut observer trois différents types d’entreprenariat à des moments distincts.
L’entrepreneuriat d’opportunité domine en caractérisant 3 moments différents, auquel
s’ajoutent deux autres formes d’entrepreneuriat, celui d’agrément et d’utilité.
Tout d’abord, les trois propriétaires à l’origine du projet ont décidé de lancer le projet de
Starbucks en raison d'une passion jointe : le café. Bowker, Baldwin et Siegl sont passionnés
par le café et souhaitent partager leur enthousiasme en ouvrant une boutique de café. Ainsi,
l’ouverture du premier Starbucks est basée sur un entreprenariat d'agrément.
Or, pour les partenaires Jerry Baldwin et Zev Siegl, l'ouverture de Starbucks peut aussi être
qualifié comme une entreprise basée sur un entreprenariat d'opportunité. En effet, leurs
proche ami Gordon Bowker leur présente son projet, ils acceptent et s’engagent car ils
estiment que le projet est viable. Cet enthousiasme est renforcé par la baisse du prix des
loyers commerciaux due à la situation difficile de Boeing qui était le premier employeur de
Western Village. De même, on peut parler d’entreprenariat d'opportunité car les trois amis
souhaitent « Éduquer le consommateur en lui faisant découvrir des cafés de qualité » et donc
lancer un produit qui est méconnu dans la région.
En outre, un dernier type d'entrepreneuriat a motivé les trois entrepreneurs à lancer Starbucks.
On peut remarquer un entrepreneuriat d’utilité. Étant donné que les trois collègues avaient
préalablement des emplois (Siegl : professeur d'histoire dans un collège, Bowker : écrivain
indépendant, Baldwin : enseignant d'anglais), la création de leur propre entreprise leur offrait
la possibilité de poursuivre leur travail tout en bénéficiant d'horaires flexibles et d'une totale
liberté dans la gestion de leur emploi du temps. En effet, Baldwin va s’occuper de l’achat de
café et de sa torréfaction, « le week-end et le soir après ses cours ». Quant à Siegl, l'ouverture
de Starbucks lui a permis de démissionner de son travail de professeur, un métier qui ne lui
intéressait pas. Enfin, l’autonomie liée à être son propre employeur a permis à Bowker de
poursuivre parallèlement sa carrière d’écrivain indépendant.
Finalement, Howard Schultz, ancien responsable des opérations du fabricant de machines à
café Hammarplast aux États-Unis, décide de rejoindre (et plus tard acheter) Starbucks car il
voit un potentiel largement sous-exploité. On distinct ici un entreprenariat d’opportunité.

Conclusion

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