Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
3/ hypothèse de Saint-Venant
À une distance suffisamment éloignée de la zone d’application des charges
l’action mécanique exercée sur la structure s’exprime en terme du torseur des efforts
extérieurs appliqué à celui-ci.
Les résultats de la RDM ne s’applique valablement qu’à une distance suffisamment
éloignée de la région d’application des forces concentrées. En effet, nous ne pouvons
pas, avec les équations de la RDM, calculer les déformations locales autour d’un point
d’application d’une force.
4/ hypothèse de Navier-Bernouilli
Toute section plane et perpendiculaire à la ligne moyenne avant déformation, reste
plane et perpendiculaire à la ligne moyenne après l’application des charges.
On dit qu’il n’y a pas de gauchissement des sections.
Remarque: Compte tenu des hypothèses 2 et 4, on peut admettre que les forces
extérieures conservent une direction constante avant et après déformation
Les sollicitations mécaniques
Définition:
une sollicitation mécanique est une action mécanique appliquée
à une certaine structure considérée comme système matériel
Ces sollicitations peuvent être simples ou composées
On dit qu’une sollicitation est simple quand elle engendre un torseur des efforts
intérieurs ayant une seule composante de force « ou bien » de moment
(N, T, MT ou Mf)
Une sollicitation composée est donc une sollicitation qui engendre un torseur des
efforts intérieurs ayant au moins deux composantes de force ou de moment
Les cas de sollicitations simples et composées les plus courants sont donnés dans le
tableau suivant:
Torseur des efforts extérieurs appliqués à
un solide
Le Solide (S) est soumis à un système d’efforts extérieurs représentés par les
Vecteurs Fi et Mi aux points Ai.
On appelle torseur des efforts extérieurs Rext
Appliqués à (S) le système:
M Ai
Rext Fi (S) Fi
T (F
O ext/S ) = i M ext / O
M ext / O M i OAi Fi
Mi
i O Ox
B A B C
x
Actions de liaison
Cas particulier:
Si toutes les forces sont contenues dans un même plan (forces coplanes),
Le système d’axes choisi est tel que Ox et Oy soient dans le plan des forces
Dans ces conditions les Six équations se réduisent à Trois (deux de translation
et une de rotation).
Principe de l’action et de la réaction
-F F
(S)
Opérons une coupe fictive suivant une section
-F F -F F
A B
Démonstration:
*Bilan des forces appliquées à S:
( Fext / A) ( Fint B / A)
*Bilan des forces appliquées à B:
( Fext / B ) ( Fint A / B)
L’équilibre de (S) impose:
D’où
( Fint B / A) ( Fint A / B ) 0
( Fint B / A) ( Fint A / B )
Torseurs des actions mutuelles
Les liaisons mécaniques
• Est appelé liaison mécanique tout contact mécanique entre deux solides
(S1) et (S2) obtenu à partir de deux ou plusieurs surfaces géométriques leur
appartenant respectivement
• Trois catégories de surfaces: plan, cylindre de révolution et sphère
*On appelle degré de liaison d’un solide, la différence des degrés de liberté du solide et d’un
solide totalement libre dans l’espace:
degré de liaison = 6 – degré de liberté
C’est aussi le nombre d’inconnues engendrées par la liaison; un degré de liaison
engendre une inconnue de de force ou de moment
Remarques:
1- La liaison mécanique entre deux solides (S1) et (S2) supprime
un ou plusieurs degrés de liberté
2- Dans le cas d’un mouvement plan, pour un solide libre, le degré de liberté
se limite à deux translations et une rotation
Efforts transmis par les liaisons sans frottement
( S1 / S 2 ) ( S 2 / S1 )
S2 Contact sans frottement
X
Avec RY
Z
( S 2 / S1 )
L
M O M
O
N
Inventaire et nombre d’inconnues statiques d’une liaison:
Le résultat des inconnues cinématiques permet de déterminer
les inconnues statiques (une liaison n’oppose pas d’obstacle à un
mouvement permis par celle-ci)
Exemple: liaison linéaire rectiligne (dans le repère (O,x, y, z))
z Translation Rotation F M
S1 1 L
x 0 0
O
y
y 1 1 0 0
S2 x
z 0 1 Z 0
0
0 Une inconnue suivant Z
Soit pour la force F (S2/S1)
Z
L
Et pour le moment M (S2/S1) Une inconnue suivant x
0
0
nc: nombre d’inconnues cinématiques correspondant au nombre de degré de liberté
• Définitions:
1/ Système isostatique:
C’est un système en équilibre dont la suppression
d’un degré de liaison entraine la rupture de l’équilibre
Exemple:
ns = r
A B
Nombre d’équations
indépendantes
Degré de liaison
Remarque: dans un problème de statique il faut commencer par constater
L’équilibre du système
• 2/ Un système hyperstatique:
C’est un système en équilibre dont la suppression d’un
(plusieurs) degré(s) de liaison n’entraine pas la rupture de
l’équilibre
Exemple: poutre sur 3 appuis simples
A C B ici ns > r
•Les essais destructifs sur éprouvette: la pièce est détruite pendant l’essais
S0
F F
Lc d
L0 Tête d’amarrage
On distingue encore trois zones BC, CD et DE. Dans la zone BC, parfaitement plastique,
la contrainte reste constante et l’allongement se poursuit jusqu’en C. Entre C et D, zone
d’écrouissage, le matériau subit un changement de structure qui accroît sa résistance.
Le point D, auquel correspond la résistance maximale Rm, marque la fin de cette zone.
Enfin, entre D et E, l’éprouvette subit une striction amenant une diminution de la
section avec étranglement. La rupture se produit au point E, auquel correspond la
résistance à la rupture Rr.
Caractéristiques fondamentales
Limite élastique
Résistance à la rupture
Coefficient
d’allongement
Allongement relatif
Coefficient de Poisson
Re2
I
Essai de compression
Essai de torsion
Essai de dureté
Essai de résilience
Essai de fatigue
Les organes soumis à des efforts variables et répétés se rompent sans que la contrainte en
chaque point du matériau ait dépassé la limite élastique.
La limite de fatigue conventionnelle désignée par D, est la valeur de la contrainte maximum qui,
appliquée périodiquement et de façon indéfinie n’entraine pas de rupture.
Coefficient de sécurité et résistance pratique
Pour un grand nombre de structures, la sécurité est obtenue si, sous charge, les
déformations du matériau restent élastiques. Ceci est réalisé lorsque les contraintes en
n’importe quel point de la structure restent inférieures à la limite élastique Re (ou Re
0.2) du matériau. s est alors défini par :
R e Re: limite élastique du matériau
s Rp: résistance pratique (contrainte tolérée dans la
R p
structure)
Pour les matériaux fragiles (béton, fontes, bois,….) il est préférable d’utiliser
La résistance à la rupture:
Rr
s Rr: limite à la rupture du matériau
Rp