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UNIVERSITE DE MBUJIMAYI
Faculté Polytechnique.
Séminaire sur
La transmission de puissance
Cas d’un réducteur
Cours de Projet Mécanique
Grade I Mécanique
Introduction
Dans le monde quotidien, l’homme pose quelques actions selon ses besoins dont les
plus courantes sont : pousser, soulever, tirer, déplacer, etc. cependant, de leur
exécution ressort une force, une puissance ou un mouvement à transmettre à un
corps.
Dans le cadre du cours de projet mécanique, il nous sera question de faire un calcul
de dimensionnement et de vérification des éléments du réducteur. Nous dégagerons
les problèmes suivants :
Problème N°1 :
Détermination de la géométrie de chacune des roues dentées
1. Modélisation de la roue dentée
Soit l’engrènement ci-dessous
ci de deux roues dentées :
La condition d’engrènement est donnée par l’égalité des pas. Soit L1 la longueur de la
circonférence primitive de la roue 1 et Z1 le nombre de ses dents (nombre entier).
d
• On a : L1 = π × d1 = Z1 p ⇒ p1 = π 1 = p 2 = p
Z1
d1 d 2
• Le module est donné par le rapport : =
Z1 Z 2
Université de Mbuji-Mayi
Mayi Projet Mécanique
Fac/Sces Appl. Dép/MECANIQUE
MECANIQUE CIANYI KAZADI Yannick
Projet mécanique sur les machines tournantes et transmission de puissance 4
− La largeur de la dent : b = k × M ;
1 1 π ⋅d 1
− L’épaisseur de la dent : e = p= = π ⋅M ;
2 2 Z 2
M f = T ⋅ h = T × 2,25M
1 3
I X ′X = be
12
1 3
be
πM
2
I X ′X 12 1 2 1 1
wf = = = be = kM = kπ 2 M 3
v 1
e
6 6 2 24
2
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Projet mécanique sur les machines tournantes et transmission de puissance 5
Mf 2,25 × T × M T
σN = = = 5,47
I X ′X kπ 2
kM 2
M3
e 24
2
Pour que la dent résiste à la flexion, il faut que la condition suivante, incluant aussi la
notion du matériau, soit vérifiée :
T
σ N ≤ σ pe ou 5,47 ≤ σ pe
kM 2
Soit la figure ci-dessous donnant le profil réel et apparent des roues dentées
engrenées :
Les profils sont toujours en
développante de cercle, mais l’axe des
dents est incliné d’un angle β (25° dans
notre cas) par rapport à l’axe principal
du cylindre primitif.
A cet effet deux profils sont à
définir : le profil réel (contenu dans le
plan Pr, perpendiculaire à l’axe des
dents) et le profil apparent (contenu
dans le plan Pa, perpendiculaire à
l’axe du cylindre primitif.
πN d
P = Mω (1) ω = (2) et M = T (3)
30 2
60 P
(1), (2) et (3) donnent T =
πdN
60 P 60 P
T= ou
πd 1 N 1 πd 2 N 2
?1
roue menée liée à l’arbre récepteur.
• Rapport de transmission :
ω 2 d1 240 1
k12 = = ⇒ k12 = = ⇒ d 2 - 3d1 = 0 (4)
ω1 d 2 720 3
• Entraxe :
a=
1
(d1 + d 2 ) ⇒ a = 1 (d1 + d 2 ) = 240 ⇒ d1 + d 2 = 480 (5)
2 2
3d1 − d 2 = 0
⇒ d1 = 120 mm et d 2 = 360 mm
d1 + d 2 = 480
2. Calcul de modules réels et apparents
60 × 3680
= 897,552255 [N ]
60 P T 60 P
T= ⇒ T′ = = =
πd 1 N 1 cos β πd 1 N 1 cos β π × 0,120 × 720 × cos 25°
T′
Mr ≥ 2,34
kσ pe
π
avec k ≥
sin β
897,552255
Mr ≥ 2,38 = 4,52
8 × 30
Mr
Ma = ⇒ Ma = 5,516889
cos β
Z1 1
Avec k12 = = ⇒ Z2 = 66 mm
Z2 3
121,352 mm et d 2 = 364,056 mm
4. Calcul de l’entraxe primitif
a=
1
(d1 + d 2 ) = 1 (121,352 + 364,056) = 242,704 mm
2 2
Remarquons que cette valeur de l’entraxe est bien différente de celle de l’entraxe
approximatif prévu (a = 240 mm) ; cette valeur est obtenue pour une valeur de
l’angle d’inclinaison donnée (β = 25°).
Considérons β comme paramètre afin de faire coïncider l’entraxe calculé avec un
entraxe imposé, donc une valeur de l’angle d’inclinaison d’hélice modifiée qui
correspondra un entraxe de 240mm.
On sait que : a =
1 Mr
(Z 1 + Z 2 ) ⇒ β = arccos Mr (Z 1 + Z 2 )
2 cos β 2a
Avec Mr = 5, a = 240 mm, Z1= 22 mm et Z2 = 66 mm ⇒ β = 23,55° (β modifié)
Dans ces conditions les éléments de taillage des roues dentées sont :
Roue menée 2
Pignon 1
360
Primitif [ d = (Ma ⋅ Z ) ] 120
Z 375,1mm
de tête [ d a = d + 2ha = Mr + 2 ] 131, 7mm
Diamètre cos β
Z 352, 6mm
de pied [ d f = M r − 2,5 ] 109,2mm
cos β
11,25 mm
Hauteur (h = 2,25 Mr)
6,25 mm
Creux (hf = 1,25 Mr)
5
Saillie (ha = Mr)
πMr 40 mm
Largeur (b = ≥ )
sin β
Pr = 15,707et Pa = 17,137
Pas du primitif (Pr = ̟Mr ou Pa = ̟Ma)
Dents
1 1 ir = 7,853 et ia = 8,568
Intervalle (ir = Pr ou ia = Pa )
2 2
Pr P er = 7,8535 et ea = 8,5685
Epaisseur ( er = et ea = a )
2 2
Mr = 5 et Ma = 5,454
Module (Mr = Ma cosβ ou Ma)
d 66 mm
Nombre de dent (Z = ) 22 mm
Ma
40 mm
Entraxe (a)
23,55°
Angle d’inclinaison d’hélice β
20°
Angle de pression α
1/3
Rapport de transmission (k12)
préalablement. C’est la suite de calculs faits au point a) qui a conduit à déterminer les
éléments de taillage des roues dentées (voir le tableau 3 ci-dessus).
Comme calculé au point a), le module réel et apparent sont les éléments
importants pour le calcul des éléments de taillage des roues dentées. La condition de
résistance de la dent à la flexion plane donne une expression du module réel :
T
M r ≥ 2,34
k × σ pe
De cette de valeur de Mr calculé, nous servons de la série 1 de RENARD où
nous prenons la valeur de Mr immédiatement supérieure. Et déduire la valeur de
Ma.
d) Vérification à la résistance mécanique de l’engrenage
1. Calcul à l’échauffement
On limite la puissance transmissible par unité de surface à 1/20 pour les
engrenages tournant à 1000 tours/min. Or dans notre travail les engrenages tournent à
une vitesse inferieure à 1000 tours par minute. Ainsi on adopte la puissance
transmissible par unité de surface à 1/20. Ce qui donne :
P )kW 1 20 P )kW
≤ ou b f
D pb 20 Dp
3,68 1 1
≤ ⇒ 7,66.10 − 4 ≤
120 × 40 20 20
4(1 − C ZL )
Z L = C ZL +
2
−6
1,2 + 134.10
ν 40°
− La détermination de CZL est fonction de la valeur de la pression
superficielle admissible du matériau le moins dur du couple pignon-
roue.
Les pressions superficielles admissibles pH,lim fournies par la norme
ISO 6336, sont déterminées directement à partir d’essais normalisés
réalisés sur des engrenages cylindriques à denture droite répondant `a
un cahier des charges précis.
La valeur de la contrainte de référence, pH,lim, est la pression
superficielle que le matériau peut supporter, sans détérioration par
piqûres, pendant une durée de vie de 2 à 50 Mcycles de chargement,
avec une fiabilité de 99 %. On considère que la durée de vie de 99 %
des échantillons dont la pression superficielle est inférieure à pH,lim ont
une durée de vie infinie vis – à – vis de la détérioration par pitting.
La figure ci-dessous fournit les ordres de grandeur des pressions
superficielles admissibles, en fonction de la dureté superficielle des
matériaux.
Nous choisissons comme matériau la fonte à graphite sphéroïdale de
dureté Vickers 320 HV et à partir de la figure ci-dessous, nous
déduisons la valeur de pH,lim correspondante.
690
320
Figure 1: pression superficielle admissible
4(1 − 0,83)
Enfin, le facteur lubrifiant vaut Z L = 0,83 + = 1,3022
−6 2
1,2 + 134.10
150
ZV = 0,9568
5) Calcul du facteur de rugosité ZR
RZ ,10 = 3 × (Ra1 + Ra 2 ) × 3
100
240
Avec Ra1 et Ra 2 les rugosités moyennes arithmétiques des flancs de
valeur respectivement 0,8 et 1,6 .
Ce qui donne R Z ,10 = 5,377 et Z R = 0,916
6) Calcul du facteur de rapport de dureté ZW
Le facteur de rapport de dureté ZW tient compte de l’augmentation de
résistance superficielle due à l’engrènement d’une roue avec une roue
notablement plus dure.
Pour le matériau en fonte à graphite sphéroïdale de dureté Vickers 320
HV et la dureté Brinell est loin supérieure à la dureté Vickers ; et on a des
valeurs supérieurs à 470 HB. D’où on prend, pour des telles HB, ZW = 1.
7) Calcul du facteur de dimension ZX
a0
α wt = ar cos cos α t
a NORME
a NORME − a0 ∈ [0,4 M r ;1,3M r ] avec M r = 5mm et a 0 = 240mm
En prenant la borne inférieure pour minimiser l’écart entre
l’entraxe fixé et celui calculé, on trouve a NORME = 242,704mm .
Et de ce fait, α wt = 23,21° .
2 × cos 22,05
ZH = = 2,237
cos 2 21,655 × tg 23,21
K1 B( mm) vZ k2
KV = 1 + + K 2 1
K AT 100 k 2 +1
K AT 1 × 813,5
• La charge linéique = = 20,33 N mm
B 40
• Pour une valeur de la charge linéique inférieure à 100N/mm, on prend
K AT
= 100 N mm
B
• Les facteurs K1 et K2 sont donnés dans le tableau ci-dessous en
fonction de la classe de qualité et de la nature de la denture.
• Classe de qualité :
Elle dépend de 3 facteurs :
− Procédé de taillage : taillage de précision dans notre cas, pour
des classes allant de 4 à 6 ;
− Usages : dans notre cas du système, on choisit les classes 5 à 7 ;
− Vitesse circonférentielle : dans notre cas v ≈ 5m/s, on choisit les
classe 5 à 9
Tableau 6: coefficients K1 et K2
2
1
6,7 × 40 4,52 × 22 3
KV = 1 + + 0,0087 × = 1,10633
1 × 813,5 100 1
2
1+
3
εα 1,58
K Hα = = = 1,84
cos β b
2
cos 2 22,05
En résumé on a :
T pH,lim
Facteurs KR ZNT ZL ZV ZR ZW ZX
(en N) (en N/mm2)
La pression superficielle de Hertz donne 231,8 MPa qui est bien inférieure à
la pression superficielle admissible de Hertz 690 MPa.
Ce critère fait intervenir plusieurs facteurs correctifs que l’on peut regrouper en
familles :
210
YSa 1 Yβ 1,1995 KA 1
?, A, E Iz
f (x,t)
y y(x,t)
modélisation x
Electric ?1
motor
r1 z L
M, JE, JA
Hypothèses :
y y (x ,t)
? , A , E Iz
x
z M , JE, JA
L
L
∫ EI Z [Y ′′( x )] dx
2
2V
ω12 ≤ ω12R = max = 0
2Tmax L
∫ ρA[Y ( x )] dx + M [Y (L )] + J E [Y ′(L )]
2 2 2
ω2 0
Posons Y ( x ) = ax 3 + bx 2 + cx + d (1)
• A l’encastrement : x = 0
− Le déplacement est nul : Y (0 ) = ax 3 + bx 2 + cx + d = 0 ⇒ d = 0
− La pente est nulle : Y ′( x ) = 3ax 2 + 2bx + c = 0 ⇒ c = 0
Par conséquent, la flèche peut s’écrire autrement : Y ( x ) = ax 3 + bx 2 (2)
• A l’extrémité gauche de la poutre : x = L
− Le moment fléchissant est nulle : Y ′′(L ) = 6aL + b = 0 ⇒ b = −3aL
Y (L )
• Y ( x ) = ax 3 + bx 2 ⇒ Y (L ) = aL3 + bL2 = aL3 + (− 3aL )L2 ⇒ a = −
2L3
Y (L )
• (
Y ( x ) = ax 3 − 3aLx 2 = a x 3 − 3Lx 2 = ) 2L 3
(
3Lx 2 − x 3 )
Y (L )
• Y ′( x ) =
2L 3
( 6 Lx − 3 x 2)
Y (L )
• Y ′′( x ) = 3
(6 L − 6 x ) = 3 Y (L3 ) (L − x )
2L L
• [Y ′′(x )]2 = 9 Y (L6 ) (L − x )2
L
L Y (L )
∫ EI Z 9 (L − x )2 dx
2V
ω12 ≤ ω12R = max = 0 L6
2Tmax L
ρ
[Y (L )] 3Lx 2 − x 3 2 dx + M [Y (L )]2 + J [Y& (L )]2
2
∫ A E
ω2 0 4L6
k
ω12 ≤ ω12R =
9
0,236m + M + JE
4 L2
3EI Z
Avec k = la rigidité de la poutre ; m = ρAL la masse de la poutre et 0,236 le
L3
coefficient de réduction.
• Le module flexionnel :
π
EI Z = E d 4 en choisissant un moteur électrique d’entrainement à bout
64
d’arbre cylindrique de diamètre d = 28 mm (voir problème N°3.1) et de
longueur L = 60 mm.
E Acier = 210000 MPa et EI Z = 6,336.10 9 Nmm 2
• Longueur du bout d’arbre : 60 mm (voir problème N°3.1)
• La rigidité k = 88001 N/mm
• Masse de la poutre (bout d’arbre) : m = ρAL
D2
ρ Acier = 7700 kg m , AArbre = π
3 = 615,75mm 2 , et m = 0,28kg
4
Nous avons négligé le volume de la rainure par rapport au volume du
bout d’arbre.
• Masse du disque : M = ρ fonte × S × b
π π
S= d2 = (120)2 = 11310mm 2 : la surface de base du disque
4 4
ρ fonte = 7100 kg m 3
? , G , IA
x
f (x ,t)
z
JA
L
L 2
2V ∫ GI A [Φ′( x )] dx
ω ≤ ω = max =
2
1
2
1R L
0
2Tmax
∫ ρI A [Φ(x )] dx + J A [Φ′(x )]
2 2
ω 2
0
Posons Φ ( x ) = ax + b
2Vmax ∫ GI A L dx
La pulsation donne : ω12 ≤ ω12R = = 0
Φ (L ) 2 Φ(L )
2 2
2Tmax L
ω2 ∫ ρI A L x dx + J A L
0
GI A
2Vmax GI A L k
ω12 ≤ ω12R = = = L =
2Tmax L 3
ρAL J A 1 J
ρA + J A + 2 m + 2A
ω2 3 3 L 3 L
GI A π 4 1
Avec k = , m = ρAL , I A = d et J A = Mr 2
L 32 2
Comme données :
G = 7,9.1010 N/m2 (acier allié), ρacier = 7700 kg/m3, M = 3,2 kg (masse équivalente de la roue
dentée), r = 60 mm (rayon primitif de la roue dentée), m = 0,028 kg, A = 615,75 mm2 et L =
60 mm.
Ou 2122 tr/min, une vitesse qui ne sera jamais par le moteur, dés son démarrage à son
fonctionnement nominal. On conclut que la pulsation propre en torsion est élevée par
rapport à la pulsation propre en flexion.
Problème N° 2 :
Etudes de l’arbre moteur
1. Choix du moteur électrique d’entrainement
2. Choix de la clavette
Des dimensions de la rainure ci-dessus, on fait le choix de la clavette
parallèle a × b × L. selon la norme NF E 22 – 177.
Vérification de la clavette:
clavette
La clavette est soumise à la compression et au cisaillement.
a) Vérification de la clavette à la compression :
Cette force F engendre des contraintes de compression (écrasement) sur les surfaces
eb et df et des contraintes de cisaillement dans le plan ef.
Le contrainte de compression est :
4M t R
σc = ≤ σ c, adm = e
DLH Kt
Avec : L = longueur de la clavette, H = hauteur de la clavette.
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220
σ c = 12,37 MPa et σ c, adm = = 73,3MPa
3
Et on constate de que σ c p σ c, adm ; d’où la clavette est en sécurité.
(~ ~
)
Cette poutre est soumise aux vibrations de flexion plane dans le plan 0, X , Y et dans
( )
le plan 0, X , Z c.à.d. un déplacement linéaire Y ( x, t ) transversal parallèle à l’axe y et
~ ~
un déplacement angulaire Φ z ( x, t ) .
Quelques hypothèses :
1) L’effet gyroscopique est prépondérant ;
2) On considère que la poutre est sans masse et n’est doué que la seule
caractéristique élastique (on considère que le système mécanique donné est
non conservatif c.à.d. système sans amortissement).
3) Il s’agit du système mécanique non conservatif c.à.d. un système mécanique
est sans amortissement.
x
z
Nous faisons notre étude dans le cas où l’arbre ne tourne pas et le cas où l’arbre
tourne.
•
~ ~
Etude dans le plan transversal 0, X , Y ( )
Il a été démontré en résistance des matériaux que le coefficient d’influence est donné
par :
z ,i (x ) ⋅ M z , j (x )
LM
ai , j = ∫ EI z
dx , a j , i = ai, j
0
Avec M z , i = moment de flexion provoqué par une force unité linéaire ou angulaire
placée au point i (ou j), tout en négligeant les autres forces au point j (ou i).
Y (L )
[ ]⋅ MT y ((LL))
= ai, j 1
Φ z ( L ) z
Mz1 ( x ) ⋅ Mz 2 ( x )
L
1 L2
• a12 = ∫ dx avec Mz1 ( x ) = L − x et Mz 2 ( x ) = 1 ⇒ a12 =
EI z EI z 2
0
• a12 = a 21
Mz 2 (x ) ⋅ Mz 2 ( x )
L
1
• a 22 = ∫ dx = L
EI z EI z
0
1 L3 1 L2
1 3 1 2
L L
[ ] EI
aij = z
3 EI z 2
=
1
EI 1 2
3 2
1 L2 1 z L L
EI L 2
z 2 EI z
1 3 1 2
Y (L ) 1 3L 2 ⋅ T y (L )
L
(1) Devient : =
Φ z (L ) EI z 1 L2 L Mz (L )
2
L L2 6 EI z 2
Y (L ) = T y (L ) + Mz (L ) T y (L ) = Y (L ) − Φ z (L )
L
et
2
On a :
EI z 3 2 L L
Φ (L ) = L L T ( x ) + Mz (L ) M z (L ) = 2 EI z − 3 Y (L ) + 2Φ z (L )
z
EI z 2
y
L L
T y (L ) = q1 ⋅ k11 + q 2 ⋅ k12
Ou encore :
M z (L ) = q1 ⋅ k 21 + q 2 ⋅ k 22
Avec :
12 EI z
• k11 =
L3
12 EI z 6 EI z
−
6 EI z L3 L2
• k12 = − = k 21 ⇒ k ij = la matrice de rigidité.
L2 6 EI z 4 EI z
− 2
L L
4 EI z
• k 22 =
L
A l’équilibre dynamique, la somme des actions mécaniques extérieures que le
tronçon de la poutre de droite exerce sur le disque et celles que le tronçon de
gauche (supposé existant dans notre cas) exerce sur le disque est égale à l’opposé de
la résultante des réactions d’inertie (moment d’inertie mécanique équatorial ×
accélération du disque, dans le cas de déplacement linéaire et masse × accélération
du disque dans le cas de déplacement angulaire) :
• Bilan des actions mécaniques :
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M × q&&1 = M × Y&&(L ) T y (L )
FI = et FE =
J z × q&&2 = J E × Φ (L )
&& M z ( L )
• Equilibre dynamique :
qi = ci cos(ϖt + ϕ )
− T y (L ) = M × q&&1 (L )
Avec q& i = −ω ⋅ ci sin (ωt + ϕ )
− M z (L ) = J z × q&&2 (L ) q&& = −ω 2 c cos(ωt + ϕ )
i i
k12
Ω12 − ω 2
M
( )
k2
= 0 ⇒ ω 4 − ω 2 Ω 22 + Ω12 + Ω12 Ω 22 − 12
JzM
=0
k 21
Ω 22 − ω 2
Jz
( ) 2
k12
ω 4 − ω 2 Ω 22 + Ω12 + Ω12 Ω 22 −
= 0.
JzM
C’est l’équation aux pulsations propres du système étudié dont les mouvements se
font dans le plan transversal (0, ~ y ) et une rotation autour de l’axe ~z , en
x, ~
considérant l’arbre qui ne tourne pas.
Comme données :
k11 12 EI z
− Ω1 = = = 10488,088
M ML3
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k 22 4 EI z
− Ω2 = = = 12110,60142
Jz JzL
2
k12
− = 1,21.1016
JzM
On a : ω 4 − 256666656,7ω 2 + 4,03.1015 = 0
Les solutions de cette équation sont les suivantes :
ω1, 2 = ±15487,59 rad/sec ω 3,4 = ±4099 rad/sec
y,i ( y ) ⋅ M y, j ( y )
LM
ai , j = ∫ EI z
dy
0
6 EI y 2
Tz (L ) = 2 Z (L ) − Φ y (L )
L L
2 EI y 3
M (L ) =
y − Z (L ) + 2Φ y (L )
L L
− T y (L ) = M × q&&1 (L )
Et l’équilibre dynamique donne :
M y (L ) = J y × q&&2 (L )
k12
Ω2 − ω 2
1 M c1 0
L’équation matricielle donne : ⋅ =
k
21 Ω 22 + ω 2 c 2 0
Jy
L’équation de pulsation propre donne :
(
) k2
− ω 4 + ω 2 Ω12 − Ω 22 + Ω12 Ω 22 − 12
J yM
=0
− ω 4 + 36666676,86ω + 4,03.1015 = 0
Les solutions de cette équation sont les suivantes :
ω1, 2 = ±9187,48 rad/sec
6 EI z
− Φ z (L ) + + Y (L ) = M ⋅ Y&&(L )
2
−
2 L
L
(1)
2 EI z
2Φ z (L ) − Y (L ) − J A ΩΦ ′y = J z Φ ′z′ (L )
3
−
L L
6 EI y
− Φ y (L ) + + Z (L ) = M ⋅ Y&&(L )
2
−
2 L
L
(2)
2 EI y
2Φ y (L ) − Y (L ) − J A ΩΦ ′z = J y Φ ′′y (L )
Z
L L
Y (L ) Z (L )
L = A cos(ωt ) L = ± A sin (ωt )
et
Φ (L ) = B cos(ωt ) Φ (L ) = ± B sin (ωt )
z y
Y&&(L ) = −ω 2 AL cos(ωt ) , Φ
& (L ) = ±ωB cos(ωt ) , Φ
y
& (L ) = − Bω 2 cos(ωt ) (3)
z
−
6 EI z
2
[− B + 2 A] = − MLω 2 A
L
• (3) dans (1) donne :
2 EI z
− [2 B − 3 A] − J A Ω(± Bω ) = − J z ω 2 B
L
−
6 EI z
3
[− B + 2 A] = −ω 2 A
ML 3EI Z J k
avec : k = , µ = A , ω 02 =
2 EI z L3 Jz M
− [2 B − 3 A ] −
JA
Ω ω (± B ) = −ω 2
B
JzL Jz
L
λ=
0,5 R
− 2ω 02 [− B + 2 A] = −ω 2 A
On a : (4)
− 2λ ω [2 B − 3 A] − µΩω (± B ) = −ω B
2 2 2
0
( )
− 4ω 02 + ω 2 A + 2ω 02 B = 0
• (4) devient :
0 (
6λ2ω 2 A − 4λ2ω 2 − ω 2 ± µΩω B = 0
0 )
Le signe + se rapporte au sens direct tandis que le signe - concerne le sens
rétrograde.
− 4ω 2 + ω 2 2ω 02 A 0
0
ou ⋅ =
6λ2ω 02
(
− 4λ2ω 02 − ω 2 + µΩω )
B 0
La condition de compatibilité donne :
( )
ω 4 − µΩω 3 − 4ω 02 1 + λ2 ω 2 + 4 µΩω 02ω + 4λ2ω 04 = 0
C’est l’équation aux pulsations propres de précession directe
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Projet mécanique sur les machines tournantes et transmission de puissance 38
( )
Avec : µΩ = 314,16 , 4ω 02 1 + λ2 = 55.10 7 , 4 µΩω 02 = 3,45576.1010 , 4λ2ω 04 = 1,21.1016
( )
− 4ω 02 + ω 2 A + 2ω 02 B = 0
On a :
0 (
6λ2ω 2 A − 4λ2ω 2 − ω 2 − µΩω B = 0
0 )
− 4ω 2 + ω 2 2ω 02 A 0
0
ou ⋅ =
6λ2ω 02
(
)
− 4λ2ω 02 − ω 2 − µΩω B 0
( )
ω 4 + µΩω 3 − 4ω 02 1 + λ2 ω 2 − 4 µΩω 02ω + 4λ2ω 04 = 0
C’est l’équation aux pulsations propres de précession rétrograde
( )
Avec : µΩ = 314,16 , 4ω 02 1 + λ2 = 55.10 7 , 4 µΩω 02 = 3,45576.1010 , 4λ2ω 04 = 1,21.1016
Conclusion :
La vitesse angulaire du moteur choisi étant de Ω = 157 rad/s, nous remarquons que
dans le cas de la précession directe et dans le cas de précession rétrograde, les valeurs
des vitesses angulaires (4818,6 rd/s et 4764,4 rd/s) sont de loin en dehors de l’intervalle
de fonctionnement du moteur. Donc la probabilité qu’une résonance se produise est
très faible.
Problème N° 3 :
Etudes de l’arbre récepteur
Soit la figure ci-dessous
dessous représentant l’arbre récepteur porté par deux paliers à
roulement dit liaison cylindrique à l’appui gauche et liaison rotoïde à l’appui droit.
Sa longueur est supposée trois fois la largeur de la roue dentée menée.
r
L’action mécanique P1→2 du pignon sur la roue menée est composée des composantes
tangentielle, axiale et radiale.
Le tableau ci-dessous
dessous donne les valeurs des composantes de l’action mécanique du
pignon sur la roue menée :
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60 P
Tangentielle T= 424,41 N
πd1 N1
T
Radiale R= tan α 168,5 N
cos β
La résultante de l’action mécanique exercée par le pignon sur la roue menée vaut :
Données :
b
• La composante selon l’axe x : X O1 = 1
T =212,2 N
a +
1 1b
• La composante selon l’axe y est nulle : YO1 = 0 N
r b
• La composante selon l’axe z : Z O1 = 2
A + 1 R = 361,75 N
a1 + b1 a1 + b1
a1
• La composante selon l’axe x : X O 2 = T = 212,2 N
a1 + b1
• La composante selon l’axe y: YO 2 = A = 185 N
a1 r
• La composante selon l’axe z : Z O 2 = R − 2 A = - 193,25 N
a1 + b1 a1 + b1
M f , x = 12732 Nmm
M f , z = 5055 Nmm
( ) ( )
Le moment fléchissant résultant M f , max = M f , z 2 + M f , x 2 = 13698,8 Nmm
La section critique étant au milieu de l’arbre, son diamètre est calculé comme
ci-dessous :
( )
M ef = 0,35 ⋅ M f , max + 0,65 M f , max 2 + (M t )2
M ef
σ éq = ≤σP
0,1d 3
Pour σp = 40 MPa on trouve :
M ef
d ≥3 = 24 mm
0,1σ P
Pour faire le choix des roulements, on doit connaître les données suivantes :
− La durée de vie des roulements,
− Les actions mécaniques (efforts) à l’endroit de ces roulements :
Selon les types des sollicitations aux appuis, on préfère le choix suivant :
D = 42 mm
• La charge dynamique équivalente :
C éq = P × L0n,3 = 2823,3 N
On lit dans les catalogues SKF le roulement d’une charge
d = 25 mm
dynamique équivalente immédiatement supérieure à Céq
calculée qui correspond aux paramètres suivants :
d = 25 mm, - D = 42 mm et B = 14mm
B = 14 mm
− Le roulement à rotule sur deux rangées des billes à l’appui rotoïde 02, afin de
supporter les efforts tangentiels, axial et radial.
• La charge dynamique résultante donne :
P = X ⋅R +Y ⋅ A = X ⋅ ( X 02 )2 + (Z 02 )2 + Y ⋅ Y02
D = 130 mm
d = 50 mm
B = 40 mm
− On introduit par serrage d’abord le roulement droite sur l’arbre, ensuite une
rondelle et enfin un écrou ;
− On introduit ensuite la roue dentée menée à partir de gauche jusqu’à l’endroit
de la clavette. L’ajustement sera par serrage, seul la clavette peut glisser dans
la roue afin de permettre le démontage. Connaissant le diamètre de l’arbre, les
éléments de taillage de la roue dentée, il est normal de choisir les roues
dentées dans les catalogues (au magasin des engrenages) de diamètre
intérieur susceptible d’être monté sur l’arbre. Si le diamètre intérieur de la
roue est inférieur au diamètre de l’arbre, nous seront obligé d’aléser le
diamètre afin qu’il soit facilement montable sur arbre.
− On introduit par serrage, enfin le roulement gauche, ensuite une rondelle et
enfin un écrou.
D2
d1
d3
D r
On aura besoin de rapports : et . Pour chaque type de sollicitations on a des
d d
courbes donnant des coefficients de concentration des contraintes ( K t en torsion
et K f en flexion) que nous n’avons pas pour afin déduire la valeur de rayon r .
Pour faciliter notre montage des roulements et roue sur l’arbre, nous avons pris
tout en tenant compte des concentrations de concentration des contraintes, une
valeur de r1 = r2 = 5 mm et r3 = 7,5 mm.
Quelques hypothèses
hypothèses :
L
− q1 = Y : Déplacement linéaire transversal du volant ;
2
L
− q 2 = Φ : Déplacement angulaire du volant autour de ~z
2
A chaque déplacement qi correspond une force telle que : Fi = kqi .
1
Avec k = la rigidité et qi = Fi = aFi où a = la flexibilité.
k
Nous allons étudié le cas où l’arbre ne tourne pas et le cas où l’arbre tourne.
a) Arbre ne tourne pas
L M ( x ) M ( x)
zi zj
aij = ∫ 2 dx
0 EI z
L L
Y est généralement dû à l’effort tranchant T y parallèle à l'axe transversal ~y .
2 2
L L
Φ z est dû au moment fléchissant M z
2 2
aij = a ji avec i = 1,2 et j = 1,2
L L
Y Ty
2 2
= aij [ ] ⋅
L L
Φ z M z
2 2
a11 a12
[ ]
aij =
a a 22
21
Avec :
q1 F L 2 L 2 FL3 L3
∗ a11 = ⇒y= (3 L − 4 ( ) ) = ⇒ a11 =
F1 48 EI Z 2 2 48 EI z 48 EI z
2
L M z 2 ( x) q ' Mz L L L
∗ a 22 = ∫ dx = 2 → y =− (3L2 − 3( ) 2 − 3( ) 2 − 2 L2 ) = M
0 EI z F2 6 EIL 2 2 12 EI z
L
Donc a22 =
12 EI z
L M z 1 ( x) M z 2 ( x) q M L L
∗ a12 = ∫ dx = 1 → y = (3L2 − ( ) 2 − 2 L2 ) = 0 ⇒ a12 = 0
0 EI z F2 6 EIL 2 2
F 2
2
q ' L =0⇒a =0
∗ a 21 = 2 → y = L − 4 21
F1 16 EI 2
L3 L3
a11 a12 48 EI 48
[ ]
z 1
D’où on a : aij = = =
a EI L
21 a 22 L z
12 EI z 12
L L L2 L
L L Y = T y
Y Ty
2 2 2 EI z 48 2
= aij ⋅ [ ]
⇒
L L L L L
Φ z M z Φ z = Mz
2 2 2 12 EI z 2
48 EI z 48
k11 k12 3
3
L L
[ ]
k ij = = = EI z
k
21 k 22 12 EI z
12
L L
L L 48 EI z L 48 EI z L
Ty Y Y Y
2 2 L3 2 L3 2
= k ij [ ] ⋅ = ⋅ =
L
L 12 EI z 12 EI z
L L
M z Φ z Φ z Φz
2 2 L 2 L 2
L 48 EI z L
Ty 2 = 3
Y
L 2
L 12 EI z L
M z = Φz
2 L 2
L L
qu’exerce la poutre sur le volant respectivement T y et M z .
2 2
L
Y 2
L 48 EI
En remplaçant par son expression, on obtient : M ⋅ Y&& = − z
2 L L
2
&& L = − M z L
JEΦ
2 2
L && L = 12 EI z L
En remplaçant M z par son expression, on a : J E Φ Φ z 2
2 2 L
L && z L
Or q&&1 = Y&& et q&&2 = Φ
2 2
c ω 2M = k c
1 11 1
c1ω =
2 k11
M
c1 c ω 2 = Ω 2c
1 1 1
Ω2 − ω 2 c = 0
1 1 ( )
⇒ ⇒ ⇒
c ω J = k c
2
2
E 22 2
c 2ω =
2 k 22
c2
c ω = Ω c
2
2 2
2 2
Ω2 − ω 2 c = 0
2 1 ( )
J E
Ω2 − ω 2 0 c1 0
Sous forme matricielle on a : 1 ⋅ =
0 Ω 22 − ω 2 c2 0
Pour que ces deux équations homogènes n'admette pas une solution triviale, il faut et
il suffit que le déterminant de la matrice des coefficients du déplacement linéaire
transversal Y(L) du volant et de son déplacement angulaire Φ (L), tous deux
contenus dans le plan transversal 0, x, y, s'annule. Cette condition dite de
compatibilité doit simultanément être vérifiée dans l'autre plan des cordonnées à
savoir le plan équatorial 0, z, x. Elle détermine l'équation caractéristique qui aura la
forme fondamentale suivante :
( )
F ω2 =
Ω12 − ω 2
Ω 22 −ω 2
( )( ) ( )
= Ω12 − ω 2 ⋅ Ω 22 − ω 2 = ω 4 − ω 2 Ω12 + Ω 22 + Ω12 Ω 22 = 0
k k 22 M ⋅ R2
Avec Ω12 = 11 Ω
, 22
= , M = ρ fonte ⋅ S ⋅ b et E
J =
M JE 4
− Masse du volant :
π π
S = D 2 = (360 )2 = 101736mm 2 = 0,101736m 2 : la surface de base du
4 4
disque ; le diamètre de l’arbre récepteur vaut d = 25 mm.
ρ fonte = 7100 kg m 3
πd 4
EI z = 210000 × = 4026699568Nmm 2
64
Ce qui donne :
k 48 EI z
− Ω12 = 11 = = 3871677,597
M ML3
k 12 EI z
− Ω 22 = 22 = = 13938,04
M ML
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( )
Les pulsations propres sont : ω 4 − ω 2 Ω12 + Ω 22 + Ω12 Ω 22 = 0
ω 4 − 3885615,637ω 2 + 5,4.1010 = 0
L L L 48 EI z L
− M ⋅ Y&& = T y − M ⋅ Y&& = Y
2 2 2 L3 2
⇒
&& L − J ΩΦ = M L && L − J ΩΦ = − 12 EI z Φ L
− J z Φ A y z − J z Φ A y z
2 2 2 L 2
L L
− M ⋅ Z&& = Tz
2 2
&& L − J ΩΦ = − M L
− J E Φ y A z y
2 2
Y (L ) Z (L )
L = A cos(ωt ) L = ± A sin (ωt )
et
Φ (L ) = B cos(ωt ) Φ (L ) = ± B sin (ωt )
z y
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..
& (L ) = ±ωB cos(ωt ) , Φ z (L ) = − Bω 2 cos(ωt ) (3)
Y&&(L ) = −ω 2 AL cos(ωt ) , Φ y
48 EI z 48 EI z
− ω 2 M A = 0 − ω 2 A = 0
L3 ML3
ce qui donne : ⇒
12 EI z 12 EI z
− J z ω 2 − J A Ω(± ω ) B = 0
J
− ω 2 − A Ω(± ω ) B = 0
L J z L Jz
( )
16ω 02 − ω 2 A = 0
( )
12λ2ω 2 − ω 2 − µΩ(± ω ) B = 0
0
16ω 2 − ω 2 A 0
0
Sous forme matricielle on a : ⋅ =
12λ ω 0 − ω − µΩ(± ω ) B 0
2 2 2
16ω 02 − ω 2
La condition se compatibilité donne : =0
12λ2ω 02 − ω − µΩ(± ω )
2
( )
ω 4 + µΩ(± ω )ω 2 − 16ω 02 + 12λ2ω 02 ω 2 − 16 µΩω 02 (± ω ) + 192λ2ω 02 = 0
Le signe se rapportant à ω explique le cas de précession directe et rétrograde. Si le
signe se rapportant à ω est positif, on a la précession directe et les pulsations
propres obtenues sont dites de précession directe. Si le signe se rapportant à ω est
négatif, on a la précession rétrograde et les pulsations propres obtenues sont dites
de précession rétrograde.
La même étude est faite pour le plan équatorial (0, ~ z ).
x, ~
Conclusion
La transmission de mouvement dans le réducteur nous a conduit à établir par calcul
de dimensionnement les éléments de taillage de deux roues dentées (pignon et roue
menée) tout en modifiant l’angle d’inclinaison d’hélice correspondant à l’entraxe
donné.
Les composantes de l’action mécanique du pignon sur la roue réceptrice ont conduit
à déterminer les réactions dans les appuis de l’arbre moteur. Ces réactions d’appui
nous ont conduit à faire le choix des roulements et de l’arbre récepteur.
Comme toute œuvre humaine et vue les contraintes dans lesquelles ce travail a été
fait, quelques remarques et suggestions seront les bienvenues pour la suite de nos
projets.
Bibliographie
[1]. F. NTAMBWE, Cours d’équilibrage et Vibration Mécanique, Université de
Mbuji-Mayi, 20012-2013, Inédit.
[2]. G.DROUIN, M. GOU, P. THIRY, R. VINET, Eléments de Machines, Deuxième
édition revue et augmentée, Ecole Polytechnique de Montréal.
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[4]. A. CHEVALIER, Guide du dessinateur industriel, Edition 2004, Hachette
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[5]. F. ESNAULT, Construction Mécanique - Transmission de puissance,
1.Principes, cours et exercices corrigés, 2e Edition, DUNOD.
[6]. P. DEHOMBREUX, Description et construction des Machines III.
Transmission mécaniques, Faculté Polytechnique de Mons, 2006.
[7]. G. HENRIOT, Engrenages : Définitions, dessin et calcul ; Technique de
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[8]. Collection H. LONGEOT L. JOURDAN, Construction Industrielle, DUNOD.
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cylindrique ou conique, Université POLITEHNICA de Bucarest, 2009.
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Bruxelles 1970.
[11]. J. LOUIS FANCHON, Guide des Sciences et Technologies industrielles :
Dessin industriel et graphes. Matériaux. Eléments de construction. Economie
et organisation d’entreprise. Automatisme, Tour Europe, Cedex 7, 92049
PARIS – La défense.