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La ventilation opérationnelle
B . S P DAMOCLES. La ventilation opérationnelle Tome 2
6 Cette vidéo montre un cube réalisé en béton cellulaire censé représenter une pièce. Le feu va
être allumé au fond de la pièce et sera isolé au moyen d’une paroi empêchant tout
rayonnement avec le potentiel calorifique placé de l’autre côté de celle ci. Un espace
représentant un faux plafond se trouve au dessus de la paroi et permet de laisser passer les gaz
chauds. Ainsi, le phénomène d’EGE (flashover) va apparaître dans la deuxième partie de la
pièce. Il se résume par les trois phases suivantes : Les produits de combustion sont plus
nombreux qu’autrefois et ils apparaissent plus vite. Ils s’accumulent au fur et à mesure en
partie haute de la pièce (phénomène de plafonnement). En s’accumulant, les fumées
s’épaississent et montent en température. Leur concentration et leur température deviennent si
élevées qu’elles s’embrasent (phénomène de roll over). Elles vont bientôt agir par
rayonnement sur chacun des éléments inflammables de la pièce et particulièrement ceux
situés en partie basse. Suite à la chaleur reçue, les matériaux se décomposent en gaz de
pyrolyse (gaz de distillation) qui eux même deviennent inflammables lorsqu’ils atteignent une
concentration suffisante. L’étape suivante est l’embrasement de ces gaz qui est connu sous le
nom de embrasement généralisé éclair (flashover).
10 Principe de fonctionnement
Hier La situation à laquelle est confronté un porte lance lorsqu’il est en face d’un volume en
feu est similaire à ce schéma : des flammes réparties dans tout le volume et une température
qui est supportable uniquement en partie basse de la porte. Dans ce contexte, la progression se
fait dans la position la plus basse possible, voir quelquefois à plat ventre. L’eau, qui est
envoyée, est systématiquement transformée en vapeur et vient occuper l’emplacement de l’air
frais. La circulation de l’air se fait en priorité dans l’axe porte-fenêtre. Lorsque la pièce est
embrasée, cette partie du plancher subira davantage de dommages dus à l’apport constant de
comburant. Principe de fonctionnement
11 Principe de fonctionnement
Les dangers… . Lors de l’abord d’une pièce en feu, le porte lance devient une cible. Il subit
les flux de danger suivants : Chaleur rayonnante Opacité et toxicité des fumées Flammes
Vapeur produite par l’eau d’extinction Onde de choc suite à une explosion Effet missile des
éléments projetés suite à une explosion (explosion de bouteille de gaz, explosion de
fumées…) Effondrement de la structure Dans ce système dégradé, la rencontre entre le porte
lance et le flux de danger se traduit par un événement non souhaité, la blessure. Elle peut être
légère, grave ou mortelle. Principe de fonctionnement
13 Principe de fonctionnement
L’attaque Le refroidissement de la veine gazeuse au moyen de jet diffusé d’attaque doit être
réalisé tant que l’envoi d’eau au plafond provoque un important dégagement de vapeur.
Quand des gouttes d’eau retombent du plafond, « test du plafond », cela indique que la
température a largement diminué. L’application de ce jet, associée à la ventilation
opérationnelle, permet d’enrayer la progression des flux de danger susceptible de blesser le
porte lance. Celui ci est en sécurité. Principe de fonctionnement
14 Principe de fonctionnement
Le contrôle de l’air L’image de la seringue évacuant les fumées sans pour autant pousser le
feu correspond tout à fait à ce qu’est la ventilation opérationnelle. En effet, le flux d’air,
généré par les ventilateurs situés à l’extérieur du contenant, s’applique en tout point de la
pièce, ce qui permet de refroidir et d’évacuer l’ensemble des fumées. La ventilation
opérationnelle n’active pas le feu et n’attise pas les foyers situés dans le contenant. L’air
injecté permet au feu de passer en mode de combustion complète et limite la production de
fumée. Parallèlement, la dilution des gaz chauds et des gaz de pyrolyse réduit leur potentiel
d’inflammabilité, ce qui permet d’éviter l’apparition du phénomène d’embrasement généralisé
éclair. Principe de fonctionnement
15 Principe de fonctionnement
Mise en œuvre de la VO Afin de ventiler le contenant, la porte est maintenue ouverte, calée et
le ventilateur est positionné à l’extérieur. Cette méthode permet de pressuriser le volume.
Ainsi, lors de la création d’un sortant, les fumées et les gaz chauds situés dans le volume sont
entraînés systématiquement vers l’extérieur. C’est au niveau de l’entrant et du sortant que la
vitesse du flux est la plus importante en raison de leur petite surface. On peut facilement
illustrer ce phénomène en l’assimilant à un torrent se déversant dans un lac qui lui même
débouche sur une cascade. Après avoir passé l’entrant, le flux d’air se répartit dans l’ensemble
du contenant et sa vitesse diminue proportionnellement à la grosseur des volumes. Ainsi, la
vitesse du flux d’air dans le volume (en l’occurrence ici, la maison) est très faible et n’est pas
en mesure d’attiser le feu. Principe de fonctionnement
16 Cette vidéo représente les effets de la ventilation opérationnelle lors de plusieurs exercices
feux réels sur le secteur de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris. Vous remarquerez la
bulle générée par le flux d’air qui permet l’engagement du personnel sans aucune difficulté.
Feu de pavillon (secteur Villemombles, le ) Feu de bureau dans un bâtiment R+3 (secteur
Putaux, le ) Feu de salle de classe dans un bâtiment à usage d’école R+1 (secteur Plessy
Clamart, le ).
18 Principe de fonctionnement
Les impératifs Le sortant Principe de fonctionnement
22 Le sortant Tout obstacle qui empêcherait la sortie des fumées (les rideaux doivent être
retirés). Le sortant doit être uniquement réservé à cet usage et personne ne doit s’engager par
celui-ci Créer le sortant avant de rentrer dans le volume Le plus près possible du foyer La
ventilation opérationnelle est plus efficace lorsque la taille du sortant (fenêtre, porte…)
équivaut entre trois quarts et deux fois celle de l’entrant. Le nombre de sortant créés doit être
limité à un seul par volume à désenfumer en débutant systématiquement par le volume initial.
Si on multiplie les sortants, on augmente les voies de sortie du flux d’air et on divise son
efficacité en autant de fois qu’il y a de sortants. Ne pas créer trop de sortant Personnels
protégés et distance de sécurité Principe de fonctionnement
24 Principe de fonctionnement
Les impératifs L’entrant Il s’agit d’une ouverture (la porte) en face de laquelle on va pouvoir
positionner le ou les ventilateurs afin que l’air s’engage dans le contenant. Ce terme a été
retenu car il permet d’insister sur le fait que le ou les ventilateurs doivent être placés en face
de l’accès par lequel le personnel va entrer dans le volume (pavillon, immeuble ou entrepôt).
Principe de fonctionnement
25 L’entrant Il correspond au point d’accès des secours afin de créer un sens de tirage
favorable Retirer les débris à proximité du ventilateur. Penser à retirer les obstacles qui
empêcheraient une bonne circulation de l’air La création de plusieurs entrants, opposés l’un
par rapport à l’autre, n’est pas judicieuse car les flux d’air vont se contrer. Afin de protéger le
ventilateur, il faut écarter tout objet pouvant venir briser les pales de l’hélice. Pour cela,
éloigner tout objet (sac plastique, feuille de papier…) situé derrière l’appareil à une distance
minimale de 2 mètres. Un seul entrant est nécessaire Principe de fonctionnement
26 Emplacement du ventilateur
Le ventilateur doit être positionné de façon à ce que le cône d’air englobe entièrement l’entrée
du bâtiment (l’entrant). L’emplacement optimal devra être recherché en ajustant la position du
ventilateur au sol. Si le ventilateur est trop proche, le cône d’air ne pourra pas couvrir
entièrement la surface de l’entrant. S’il est trop loin, une trop grande partie du cône d’air
viendra frapper le mur autour de l’entrant et réduira la quantité d’air dans le contenant. Il faut
donc prendre en compte la taille de l’entrant, la taille du ventilateur et la distance entre les
deux. En inclinant les ventilateurs de 7 à 14 degrés, l’entrant peut être couvert par le cône
d’air de manière plus efficace. Ainsi, plus le ventilateur pourra être incliné et plus la distance
jusqu’à l’entrant sera courte. Cette technique peut être utilisée lorsque l’espace pour placer le
ventilateur est limité (ex : trottoir avec véhicules en stationnement sur la chaussée). Principe
de fonctionnement
28 Le flux d’air généré entre l’entrant et le sortant doit être bien canalisé pour obtenir une
ventilation efficace. D’autre part la distance entre ces deux points devra être la plus courte
possible. En effet, la ventilation sera d’autant plus efficace que la distance à parcourir par les
fumées sera courte. Pour appliquer ce principe, il suffit de créer un sortant dans le volume
initial en feu.
37 Vidéo extraite d’un exercice feu réel dans un bâtiment à usage d’habitation R+1, R-1 à
Neuilly/Marne secteur Neuilly.
48 Améliore la visibilité
Lors d’opérations de sauvetage dans la fumée et les gaz chauds, les conditions de sécurité ne
sont pas toujours réunies. L’utilisation de la ventilation opérationnelle dans ce contexte
permet de diluer ces fumées et ces gaz chauds et de diminuer significativement le taux de
monoxyde de carbone. Aussi, cela permet d’augmenter le pourcentage d’air pur dans le
contenant afin de faciliter la survie des victimes, de réduire le potentiel de l’embrasement
généralisé éclaire et d’augmenter la visibilité. Ces éléments ont pu être démontrés lors de
nombreux essais Avantages
53 Une des raisons pour laquelle les sapeurs pompiers se brûlent lors d’une phase d’attaque
d’un feu est la vapeur qui est générée par l’eau d’extinction. Cette vapeur s’accumule dans le
local et retombe sur les porte lance au fur et à mesure qu’ils continuent à envoyer de l’eau
dans les couches de gaz chauds et sur les flammes. L’utilisation de la ventilation
opérationnelle permet d’évacuer la fumée et la vapeur vers l’extérieur tout en la tenant à
l’écart du porte lance. Ceci permet de réduire fortement le risque de brûlure des intervenants.
59 B . S P L’ENGAGEMENT DU DN
78 La ventilation d ’attaque
Un « matraquage » hydraulique Un tirage entièrement maîtrisé. et « Une attaque 3D »
Aujourd’hui, encore plus qu’hier, l’incendie est un ennemi en 3 dimensions. La «3ème
dimension» représente les fumées et les gaz chauds. L’attaque de ce volume doit se faire au
moyen de deux composantes : l’eau l’air L’effet du jet diffusé d’attaque avec un débit
supérieur à 400 litre par minute vient «matraquer» le feu rapidement. Le tirage doit être
favorable au porte-lance (sens intérieur-extérieur), il permet de chasser les fumées vers
l’extérieur, c’est la ventilation d’attaque. L’effet majeur
80 Ventilation d’attaque
Sortant au niveau du volume initial pas de victime au niveau du sortant lance en eau mise en
marche progressive du ventilateur attendre 10 secondes Extinction. Les principes énoncés sur
la diapositive doivent être respectés. L’effet majeur
81 Le feu de véhicule situé dans un box d’un parc de stationnement couvert à simple rez-de-
chaussé provoque une fumée noire et épaisse qui envahit tout le volume. A l’arrivée des
secours, la visibilité à l’intérieur est néant. Il existe deux portes d’accès desservant chacune
une aile du parc de stationnement couvert accessible par un terrain vague. Les secours
pouvaient s’engager uniquement par l’entrée principale et ont commencé à reconnaître la
première aile. Lorsque la ventilation opérationnelle a été mise en œuvre au moyen de 4
ventilateurs (situation exceptionnelle), la fumée a commencé à sortir par les soupiraux et la
porte de la 2ème aile. La visibilité s’est considérablement améliorée et l’équipe s’est aperçu
qu’elle était dans la mauvaise aile. Le foyer a pu être trouvé aussitôt et la chaleur dans le box
a chuté ce qui a facilité l’attaque. Les 2 avantages de cet emploi massif de la ventilation
opérationnelle : Le chef d’agrès et le chef de garde ont pu être au contact des personnels
d’attaque aussitôt grâce au tirage favorable qui a été établi. L’air frais et pur qui abondait dans
le parce de stationnement couvert a permi de s’affranchir du port de l’ARI et de renvoyer la
camionnette de réserve d’air comprimé très rapidement après avoir changé seulement 4
bouteilles.
82 La ventilation d ’attaque
Le feu de véhicule situé dans un box d’un parc de stationnement couvert à simple rez-de-
chaussé provoque une fumée noire et épaisse qui envahit tout le volume. A l’arrivée des
secours, la visibilité à l’intérieur est néant. Il existe deux portes d’accès desservant chacune
une aile du parc de stationnement couvert accessible par un terrain vague. Les secours
pouvaient s’engager uniquement par l’entrée principale et ont commencé à reconnaître la
première aile. Lorsque la ventilation opérationnelle a été mise en œuvre au moyen de 4
ventilateurs (situation exceptionnelle), la fumée a commencé à sortir par les soupiraux et la
porte de la 2ème aile. La visibilité s’est considérablement améliorée et l’équipe s’est aperçu
qu’elle était dans la mauvaise aile. Le foyer a pu être trouvé aussitôt et la chaleur dans le box
a chuté ce qui a facilité l’attaque. Les 2 avantages de cet emploi massif de la ventilation
opérationnelle : Le chef d’agrès et le chef de garde ont pu être au contact des personnels
d’attaque aussitôt grâce au tirage favorable qui a été établi. L’air frais et pur qui abondait dans
le parce de stationnement couvert a permi de s’affranchir du port de l’ARI et de renvoyer la
camionnette de réserve d’air comprimé très rapidement après avoir changé seulement 4
bouteilles. L’effet majeur
83 La ventilation d ’attaque
Le feu situé au premier étage d’un bâtiment R+3 provoque un important dégagement de
fumées et de gaz chauds qui s’accumule en haut de la cage d’escalier. L’absence de sortant
interdit toute ventilation efficace. Le fonctionnement du ventilateur situé au rez-de-chaussée
permet d’abaisser instantanément la température de ce bouchon de fumée (cas fréquent dans
les escaliers monumentaux des immeubles haussmaniens). La fumée redescend et s’évacue
rapidement par l’intermédiaire d’une fenêtre située au niveau inférieur. La ventilation
opérationnelle a considérablement réduit les dégâts provoqués par les fumées et gaz chauds et
s’est complètement adaptée à l’architecture particulière que représente les immeubles de type
parisiens. L’effet majeur
84 La ventilation d ’attaque
Le feu se situe dans une chambre d’un triplex dont l’accès se trouve au 8ème étage d’un
immeuble à usage d’habitation R+12. Cet immeuble surplombe les immeubles environnants
qui ne font que 6 ou 7 étages. La pièce en feu, une chambre située à l’étage intermédiaire du
triplex dispose d’une fenêtre située face au vent. Celui-ci ne trouve donc aucun obstacle et
s’engouffre dans l’appartement en entrant dans la pièce en feu. Ceci empêche les fumées de
partir vers l’extérieur et les renvois dans les circulations existantes (autres pièces du triplex,
couloir, escalier, pallier du 8ème étage et cage d’ascenseur distribuant ce pallier). L’accès
devient alors difficile aux secours sans ARI même une fois le feu éteint. Exceptionnellement,
le ventilateur a été amené à l’étage et une fenêtre du pallier a été ouverte pour obtenir une
prise d’air frais. Cette action a permis de pressuriser le pallier accédant à la porte de
l’appartement et par la même occasion l’appartement. Le flux d’air généré était dès lors
suffisant pour contrer le vent qui s’engouffrait dans l’appartement. Le fait de monter le
ventilateur à l’étage à l’intérieur du contenant est contraire aux règles d’utilisation mais peu
lors d’une situation vraiment particulière s’avérer possible et bénéfique. L’effet majeur
85 Ventilation de protection
circonscrire (rétablir des éléments du contenant détruits ou absents) protéger des locaux
sensibles (informatique) protéger les voies de communication (sauvetages …). Afin d’éviter
les propagations aux volumes attenants, il suffit de pressuriser ces volumes afin de créer un
flux d’air partant des volumes à protéger et allant vers le volume en feu. Le point clé de la
pressurisation des volumes à protéger consiste à ne pas créer d’exutoire à l’intérieur de ces
volumes. Les ventilateurs vont pouvoir les pressuriser et créer un tirage allant des volumes
menacés vers le volume en feu. Ainsi, on aura rétabli un tirage favorable et les volumes
menacés seront protégés durant le fonctionnement des ventilateurs. L’effet majeur
86 Ventilation de protection
Entrant du volume à protéger Mise en marche des ventilateurs Contrôle CO à la fin. Un feu
lorsqu’il occupe un contenant tel qu’un bâtiment abritant une activité professionnelle, peut se
solder par la perte de la structure. Cela devient plus regrettable lorsqu’il se solde également
par la perte de l’activité. Il est possible d’isoler l’un de l’autre. Lorsque des opérations de
sauvegarde des biens sont menées par les sapeurs pompiers, l’effort peut être porté sur une
partie du bâtiment (production, local informatique, archives…). Il est important de préserver
les outils informatiques et les archives (finances) de l’entreprise. Ce genre de mission peut
être facilement réalisé en pressurisant les volumes concernées, ce qui permet de : Réduire le
temps durant lequel la fumée et la chaleur occupent les locaux. Améliorer de manière
significative l’environnement des locaux pour permettre la récupération de certaines pièces.
Les ventilateurs permettent facilement la pressurisation des volumes choisis tels que des
bureaux afin d’évacuer les fumées et les gaz chauds ou pour permettre d’empêcher la fumée
ou les flammes de les atteindre si ce n’est pas encore fait. Dans ces conditions, les opérations
de sauvegarde sont plus facilement réalisables. L’effet majeur
87 La ventilation de protection
Les bâtiments de l’hôpital Bichat sont desservis en sous-sol par une galerie technique non
recoupée. Un incendie se déclare dans une lingerie débouchant directement dans cette voie de
grande dimension. L’importante fumée dégagée envahit plusieurs bâtiments. La fumée gagne
la maternité située à plus de 180m et le bâtiment des maladies infectieuses (malades immuno
dépendants très vulnérables). La mise en place de 2 ventilateurs (1 par entrée) et la création
d’un sortant à l’extrémité de la gaine permettent un arrêt immédiat de la progression des
fumées puis une ventilation rapide du volume (temps inférieur à 5 minutes). Ce
cloisonnement a permis d’éviter l’évacuation de la maternité et l’intoxication des malades
immuno dépendants. L’effet majeur
91 Pour une porte de taille classique, le fait de placer deux ventilateurs, l’un derrière l’autre,
améliore de manière sensible le procédé. Le premier ventilateur doit être placé à environ 60
cm de l’entrant. Cette distance permet d’envoyer suffisamment d’air dans le volume pour le
pressuriser sans pour autant boucher l’accès pour les intervenants. Le deuxième ventilateur
doit être placé derrière le premier de façon à ce qu’il puisse couvrir l’entrant avec le cône
d’air. Ceci permettra de renforcer la pressurisation du contenant et d’améliorer la puissance
du premier ventilateur d’environ dix pour cent. Si l’on dispose de deux ventilateurs de tailles
différentes et que l’on souhaite les utiliser en série, il faut faire en sorte de placer le plus gros
à 60 cm de l’entrant et le plus petit derrière pour couvrir l’entrant. Avec cette configuration,
l’ensemble de l’air produit par le plus gros modèle sera envoyé dans le volume alors que celui
envoyé par le petit modèle permettra d’appliquer le cône d’air à l’entrant. Ainsi, le potentiel
du gros ventilateur sera rentabilisé et il sera même renforcé par l’air de celui placé juste
derrière lui.
92 Pour un entrant de taille traditionnelle, une utilisation en série sera plus efficace qu’une
utilisation en parallèle. Cependant, pour une grande porte (porte d’entrepôt, quai de
chargement, porte de garage…), il est possible de placer plusieurs ventilateurs les uns à côté
des autres de manière à couvrir l’ensemble de l’entrant avec les différents cône d’air générés.
La taille de l’entrant déterminera le nombre de ventilateurs à utiliser. Si l’on ne dispose pas
d’un nombre suffisant de ventilateurs pour couvrir l’ensemble de l’entrant, il faut faire en
sorte de diminuer la taille de celui-ci en fermant un ou plusieurs battants de porte. Le nombre
de ventilateurs à mettre en œuvre dépend de la taille du contenant à ventiler. Une utilisation
en parallèle sera privilégiée pour des entrants de grande taille, alors qu’une utilisation en série
sera plutôt appliquée pour ventiler des volumes importants tels que des immeubles de
quatrième famille.
93 Sensibiliser le personnel
CONCLUSION B . S P Sensibiliser le personnel Susciter une demande.
94 Sensibiliser le personnel
Damocles, tome 1 Devoir du porte lance Maisons du feu (Gins et CFC) Chambre à flashover
Exercices feu réel. Conclusion
95 Susciter une demande L’utilisation de la ventilation opérationnelle ne doit pas être une
contrainte Les chefs de garde doivent être convaincus des avantages engendrés Ils doivent
l’utiliser au plus tôt sur opération Le personnel doit être formé avant d’utiliser ce concept.
Conclusion
96 Conclusion