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L’Hermite Max
SAE 2.5 SAE 2-5 : Performance d’isolation d’un élément d’ouvrage simple et
solutions pour satisfaire des contraintes hygrothermiques
Introduction
Pour les murs extérieurs, nous avons pris RSI+RSE = 0.17 [m².k/W] car nous avons
un flux horizontal. En revanche, le flux est ascendant pour nos calculs de plancher
donc RSI+RSE = 0.14 [m².k/W].
Notre plancher est principalement constitué d'isolants. Mais nous avons aussi des
lambourdes en bois à certains endroits. Il a donc fallu calculer la résistance
thermique avec ces deux composants. Ensuite, nous avons fait une moyenne
pondérée pour avoir le coefficient de transmission thermique moyen.
plafond / portes extérieurs et portes de services:
Les murs sont les principaux responsables des pertes de chaleur devant le
toit. C’est au niveau des murs qu’il y a le plus gros écart de température et la surface
des murs est très importante. Il en est de même pour le toit. Même si l’écart de
température est moins important, la surface de toiture est la plus grande. Il y a donc
plus de flux qui s'évacuent.
Mur extérieures:
Les résultats sont cohérents. En effet, on a une chute des températures après
l’isolant et on retombe à 0.01 près sur notre température extérieure.
Plafond:
Ces calculs nous ont permis de tracer les profils des températures disponibles en
annexe 1.
Murs extérieurs:
Plafond:
2) Utilisation de la méthode de Glaser pour calculer et tracer les profils de
pressions de vapeur saturante ainsi que le profil de pression de vapeur pour
chacune des deux parois étudiées.
Murs extérieurs:
Plafond:
3) Risques de condensation
Pour les murs extérieurs, on constate sur nos graphiques (annexe 1) que la courbe
de Pvap passe sous la courbe de Psat sur la fin de l’isolant jusqu’à la fin de la
maçonnerie. Il y aura donc de la condensation sur cette zone.
En revanche, nous n’avons pas de risque de condensation dans le plafond. En effet,
la courbe de Pvap est toujours inférieure à celle de PSat donc il n'y a aucun risque.
Pour les murs extérieurs, on propose d’utiliser du liège avec un lambda de 0.032
[m2.k/w]. Il suffira de garder la même épaisseur d’isolant ( 10 cm ) pour avoir une
résistance thermique de 4.23 [m2.k/w]. Cette résistance thermique est acceptable
car elle correspond aux recommandations.
Pour les plafonds, on garde le liège car il a une très bonne isolation
thermique. Pour que la résistance thermique de nos plafonds soit comprise entre 7
et 10 [m2.k/w] et pour qu’il puisse respecter les recommandations il faut mettre 40
cm de liège.
Fiche technique du liège en annexe 2.
On propose d’utiliser un panneau en polystyrène extrudé, Xps N III L URSA
avec une résistance thermique de 3.35 [m².k/w] et une épaisseur de 120mm. Cette
isolant nous permettrait d’atteindre une résistance thermique totale de 3.676 [m².k/w]
et de rentrer dans les recommandations des niveaux d’isolation thermique.
2) Analyse des performances hydriques et préconisations
Avec le logiciel Ubacus, nous avons modélisé tous les éléments de nos murs
extérieurs. En effet, on a bien de la condensation dans la paroi au niveau de la
maçonnerie et l’isolant ce qui correspond avec les résultats de nos calculs.
Nous avons fait le choix d’ajouter un pare vapeur entre les plaque de BA13 et
l’isolant.
Pour les murs extérieurs nous avons choisi d’utiliser du liège. En effet, ces
performances isolantes sont meilleures que celles de la laine de verre. On a un
lambda de 0.032 [m2.k/w] contre 0.044 [m2.k/w] pour la laine de verre. Cela permet
d’avoir une résistance thermique respectant les recommandations sans avoir à
augmenter l’épaisseur d’isolant.
Pour les plafonds, nous avons aussi décidé d'utiliser du liège. Cependant,
nous devons augmenter l’épaisseur de l’isolant pour atteindre les recommandations.
Nous avons mis 400 mm d’épaisseur.