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Département

d’enseignent et
Ministère de l’enseignement supérieur et de la
de recherche
PPPS
recherche scientifique
Spécialité :
sociologie
Ecole normale supérieure (ENSUP)
Niveau :
Master S4
Rue de 22 octobre 1946, Bamako quartier du
fleuve.

BP : 241, Tel : 20222189, Fax : 20230461

THEME :

Impact des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de


Niamakoro-Bamako.

Master de mémoire : Sociologie

Elaboré par : Encadré par :

Sidiki KONATE Dr Fodié TANDJIGORA

MEMEBRES DU JURY

1. Dr Moussa COULIBALY, Président du jury

2. Dr Fodié TANDJIGORA, Directeur de mémoire

3. Dr Baye DIAKITE, membre du jury

DATE DE SOUTENANCE:02 mars 2023

ANNEE ACADEMIQUE: 2021-2022


I
THEME :
Impact des réseaux sociaux sur les élèves du lycée
public de Niamakoro-Bamako.

II
DEDICACE

A MON PERE MORY KONATE ET MA MERE AWA KONATE


POUR LEUR SOUTIEN SANS CESSE ET AVEC TOUS LES MOYENS POUR QUE JE
PUISSE ETUDIER.

III
REMERCIEMENTS
Au terme de l’élaboration de ce mémoire de master, nous disons nos vifs et sincères
remerciements à :
 Mon directeur de mémoire

Je tiens à remercier sans cesse Dr Fodié TANDJIGORA qui nous a permis de bénéficier
de
son encadrement. Les conseils qu’il nous a prodigués, qu’il trouve dans ce travail
un
hommage vivant à sa haute personnalité.
 Au corps professoral

Nous tenons à remercier également l’ensemble du corps professoral, leur


détermination et leur
engagement ont été cruciaux pour notre formation tout au long du cycle
universitaire. Aux
corps professoral de l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (ENsup), plus précisément
ceux
du département Psycho-Pédagogique-Philosophie et Sociologie (PPPS).
 Aux membres du jury

Nous remercions également les membres du jury pour l’intérêt qu’ils ont portés à
notre travail
en acceptant d’examiner notre recherche et l’enrichir par leurs propositions.
 Aux éducateurs et élève du lycée public de Niamakoro

Nous remercions Mr Fassayon KONTAGA proviseur du lycée public de Niamakoro et toute


son équipe administrative pour leur aide dans la réalisation de ce travail
universitaire. A tous
les enseignants et élèves pour leur engagement et détermination pour la réalisation
de cette
recherche.
 Mes parents

Mes sincères remerciements à mes parents du village Komina (commune rurale de


Manankoro-Bougouni), de Bamako et d’Abidjan (Côte d’ivoire). A mon épouse Djeneba
KONATE pour la compréhension et la patience durant ce long travail.

IV
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………….1

1ère Partie : Cadre théorique………………………………………………………….…….13

CHAPITRE I : DEMARCHE METHODOLOGIQUE……………………………..………14

CHAPITRE II : REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION DES


CONCEPTS…………………………………………………………………………..………18

CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES RESEAUX SOCIAUX…………………...….33

CHAPITRE IV : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE………………………...……40

2ème Partie : Cadre pratique……………………………………………………………...…50

CHAPITRE V : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES………………..….51

CONCLUSION……………………………………………………………………………....74

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE……………………………………………………..76

TABLE DES MATIERES…………………………………………………………...…….XII

V
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AMRTP Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications et des Postes


APC : Approche Par Compétence
BEPE : Brevet d’Etude du Premier Cycle
BTS : Brevet de Technicien Supérieur
CREDOC : Crédit Documentaire
CAP : Certificat d’Aptitude Professionnel
CPGE : Portail official des Classes Préparatoires aux Grandes écoles
CDCP : Certified Data Centre Professional
CSCOM : Centre de Santé Communautaire
CS réf : Centre de Santé de Référence
COVID : Corona Virus Disease
DCG : Diplôme de Comptabilité de Gestion
EPS : Epreuve Physique et Sportive
ISOC : Internet Security Opération Centers
LNIAMA : Lycée Public de Niamakoro
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PJD : Programme Jeunes Diplôme
PDF : Portable Document Format
RSS : Rich Site Summar
SMS : Système de Message Succinct
TAU : Travail Académique Universitaire
TLL : Terminal Lettre et Langue
TSECO : Terminal Science Economique
TSS : Terminal Science Sociale
TEXP : Terminal Science Expérimentale
TSE : Terminal Science Exacte

VI
RESUME

Le thème de ce travail académique universitaire s’intitule : « impact des réseaux


sociaux sur
les élèves du lycée public de Niamakoro-Bamako ». Les réseaux sociaux existaient
depuis
plusieurs années mais avec l’avènement de l’internet, il y a d’énormes changements
dans son
fonctionnement, un réseau social qui s’est automatiquement transformé en réseau
social en
ligne. Avec tout ce changement, les réseaux sociaux occupent une place importante
dans la
vie de ses utilisateurs. Ils font aujourd’hui, objet de plusieurs débats autour de
son utilisation
par ses consommateurs.

Dans la réalisation de notre étude, nous avons utilisé la méthode mixte c'est-à-
dire la
combinaison de la méthode quantitative et la méthode qualitative qui intègre des
stratégies de
collecte, de traitement et d’interprétation des données. Elle a comporté à des
questionnaires, et
des entretiens individuels. Pour le recueil des données quantitatives, nous avons
eu recours à
la fiche de questionnaire soumis et les données qualitatives ont été recueilles par
l’utilisation
d’un guide d’entretien. Le choix de l’échantillon de cette recherche s’est fait par
le type
d’échantillonnage stratifié aléatoire.
Les résultats ont montré que Facebook, WhatsApp, Google, Youtube et Tik Tok sont
les
réseaux sociaux utilisés par les élèves du lycée public de Niamakoro (LNIAMA) et le
réseau
social le plus utilisé est WhatsApp. Ils les utilisent pour des diverses raisons
personnelles et
scolaires. Nous avons compris à travers ses résultats recueillis que les réseaux
sociaux sont
aussi indispensables dans le processus de formation des élèves.

Dans les discours des différents enseignants enquêtés, nous comprenons que les
réseaux
sociaux ont un impact à la fois positif et négatif. C’est l’utilisateur qui fait
engendrer l’impact
de ses réseaux sociaux, donc lorsque vous vous en servez bien, vous obtenez un
impact
positif mais au contraire vous obtenez un impact négatif. Son impact dépend de son
utilisation.

VII
INTRODUCTION
Aujourd’hui les réseaux sociaux font partie intégrante des nouvelles technologies
qui ont
bouleversé nos sociétés.
Leur avènement a incontestablement transformé notre société, surtout dans les
rapports entre
les individus. En effet, ces outils technologiques par leurs caractéristiques
d’interactivité
permettent aux utilisateurs de faire moins d’effort pour échanger via les
plateformes.
Un réseau social est un espace permettant aux personnes inscrites de communiquer
entre elles.
Il regroupe des groupes de relations (personnelles, professionnelles, associatives
…) et permet
en principe de façon distincte suivant le réseau utilisé.

Ces réseaux sociaux ont offert des opportunités nouvelles dans nos sociétés. Qu’il
s’agisse de
se faire connaitre, de trouver d’emploi ou encore de rejoindre une communauté
d’intérêts, une
source puissante dans la création des liens sociaux. Les nouveaux espaces
d’information et de
communication sont en lien avec les espaces matériel et renforcent la capacité à
exploiter le
réel. Cela signifie qu’ils permettent d’amplifier le lien social en diffusant des
informations à
un nombre importants d’usagers.
Ils ont concentré les liens forts en permettant de hausser la fréquence des
conversations entre
amis et en augmentant la fréquence des rencontres hors ligne, c'est-à-dire
sans écran
interposé entre les protagonistes. Les réseaux sociaux ont agencé un rôle de
facilitateur
d’évènement ou d’occasions de sorties entre amis. Ils restent aujourd’hui un nouvel
outil de
revendications politique et sociétale ; une composante à part entière de notre
monde, des
revendications naissent de leur utilisation.
En outre, les réseaux sociaux font partie intégrante dans nos vies, ils ont changé
presque nos
modes de vie, nous vivons nos vies à travers les écrans. Nous gardons le lien avec
nos amis
via Facebook, nous appréhendons l’actualité différemment avec Twitter, nous postons
notre
menu du jour sur Instagram, nous nous inspirons de Pinterest pour refaire nos
décors et nous
cherchons même du boulot via Linkedln 1.
Même dans le domaine de la santé, les réseaux sociaux ont marqué un changement
important
dans la promotion de la santé publique dans tous les domaines. Dans cette option la
littérature
scientifique montre que, pour être efficaces, les interventions doivent se
focaliser sur les
théories psychosociales afin d’influer sur les comportements.

1
www.marieclaire.fr
Les réseaux sociaux sont des vecteurs d’informations intéressants pour promouvoir
des
comportements favorables à la santé. En France, selon le CREDOC (baromètres du
numérique 2017 et 2018), les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés (59% de
la
population en 2017 contre 48% en 20142 . Ils sont des outils qui permettent de
comprendre
les comportements et les attentes des internautes, d’analyser en temps réel les
pensées des
individus.
Malgré ce changement optimal dans nos rapports sociaux, les réseaux sociaux
semblent
réduire considérablement les échanges réticulaires entre voisins d’immeubles,
quartier, ou
encore entre collègues. Il n’est plus nécessaire de se côtoyer physiquement. Nous
assisteront
naturellement à une recomposition de notre société : l’isolement des individus dans
leurs
petits coins.
Le développement des réseaux techniques (internet et la téléphonie portable a
facilité l’essor
des réseaux sociaux. Ce qui fait alors que nous assistons aujourd’hui, à une
utilisation
exponentielle dans le monde des réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Tik Tok etc.)
Selon le rapport Global Digital Report 53% 3 de la population mondiale utilise les
réseaux
sociaux. La part des utilisateurs des médias sociaux ne cesse d’augmenter, il
atteint désormais
4,14 milliard d’individus dans le monde, en hausse de 12, 3% sur un an. Cette
nouvelle
hausse intervient seulement trois mois après le cap des 50% de taux de pénétration
franchi
pour les réseaux sociaux lors du 2ème trimestre (51% pour 3, 96 milliards
d’utilisateurs en
juillet 2020).
Il s’agit de la plus forte augmentation trimestrielle enregistré depuis la création
du rapport en
2011. Ce sont au total 453 millions nouveaux usagers qui ont été enregistrés entre
octobre
2019 et 2020. Cela signifie qu’en moyenne, plus de 14 nouvelles personnes ont
commencé à
utiliser les médias sociaux chaque seconde depuis l’année dernière à la même
époque. Plus de
180 millions de personnes de plus ont utilisé les médias sociaux entre juillet et
septembre par
rapport aux trois mois précédents, ce qui équivaut à une augmentation moyenne de
près de 2
millions d’utilisateurs par jour, souligne le rapport 4.
Cette hausse d’utilisateur d’internet s’explique en grande partie par les nouvelles
habitudes
adoptées par la population à travers les réseaux sociaux.
A l’instar des données d’utilisation des réseaux sociaux dans le monde, le
continent Africain
est de plus en plus connecté. Les réseaux sociaux, en Afrique occupent une place
importante

2
www.educationsante.be: Réseaux sociaux et changement de comportement
alimentaire : quel potentiel ?
3
Global Digital Report, publié par Hootsuite et We Are Social, Octobre 2020.
4
www.tourismexpress.com(étude : plus de 4milliards d’utilisateurs des réseaux
sociaux dans le monde.

2
parce que nous assistons de plus en plus à la création des pages activistes. Les
réseaux sociaux
constituent désormais des espaces d’échanges constructif et incitateurs d’idées et
de valeurs
nouvelles, ils donnent également des milliers d’opportunités aux jeunes 5 . La
venue de ces
différentes applications de réseautage dans notre continent a apporté un véritable
changement
dans nos sociétés, ils ont touché toutes les catégories humaines les plus actives
de la
population africaine. Les réseaux sociaux et internet, initialement prévus pour
faciliter les
rapports entre individus, sont de plus en plus détournés de leurs finalités par une
jeunesse qui
l’utilise à tort ou à travers par de mode, ignorant que certains actes sont
constitutifs
d’infraction et donc e entrainent des sanctions6.
Le secteur des télécommunications au Mali a connu une forte croissance suite à la
décision du
gouvernement d’adopter une politique d’ouverture de secteur. La compétition entre
les
opérateurs a mené une croissance exponentielle du parc d’abonnés aux sociétés de
téléphonie
mobile. L’usage des réseaux sociaux a connu le même sort.

Selon le rapport 20197 de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications,


des
Technologies de l’information et de la communication et des Postes ( AMRTP) , le
parc
global de la téléphonie a connu en 2019 un taux de croissance de 4% et atteint
ainsi
23 167 723 abonnés, contre 22 183 662 abonnés en 2018 . Cela fait un taux de
pénétration
téléphonique de 114% à la fin 2019. Pourtant ce taux est considéré comme faible. Le
parc se
repartit comme suit : 22 925 482 abonnés mobiles, contre 242 241lignes fixes.
Le parc global d’utilisateurs des réseaux sociaux d’après le rapport de l’AMRTP a
atteint
7 037 067 abonnés en fin 2019 contre 5 897 672 en 2018 soit une croissance de 19%.
Malgré des études réalisées sur l’état des lieux et perspectives de l’internet au
Mali, l’internet
libre, transparent et accessibilité pour tous est actuellement une illusion. Le
coût de la
connexion très élevé par rapport aux services et à la qualité des services. Ce qui
fait que les
opérateurs et le gouvernement coupent la connexion comme bon leur semble. Aussi, en
dehors des grandes villes, les zones rurales ont de sérieux problèmes d’accès à la
connexion.
Ce présent mémoire comprend deux grandes parties fondamentales .La première partie
constitue le cadre théorique de l’étude et comprend trois (4) chapitres. Le premier
chapitre
aborde la démarche méthodologique adoptée et une description des principaux
concepts de la
thématique. Toujours dans la démarche méthodologique, nous avons utilisé la
technique de

5
Dominique E YAO, la force des médias sociaux en Afrique, Décembre 2018.
6
Désiré ALLECHI, la jeunesse africaine face à l’utilisation des réseaux sociaux et
internet, Octobre 2018.
7
Rapport : l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, Technologie
de l’information et de la
communication et des Postes (AMRTP).

3
recherche documentaire, fiche de questionnaires et celle du guide d’entretien. Les
difficultés
rencontrées lors de l’enquête font partie de ce chapitre.

Le chapitre deux (2) de la première partie regorge l’état de revue de la


littérature, et une
monographie du milieu d’étude (Niamakoro) à partir de sa dimension historique,
géographie,
économique et sociopolitique. Le chapitre trois (3), de la première partie du
mémoire nous
fait l’historique de l’avènement des réseaux sociaux et le dernier chapitre est
basé sur la
présentation du milieu d’étude.

La deuxième partie du mémoire ou cinquième chapitre est focalisée sur l’analyse et


interprétation de données recueillies sur le terrain concernant notamment l’impact
des réseaux
sociaux.

1. Problématique
De nos jours, l’école est un agent secondaire de socialisation et d’instruction des
élèves,
raison pour laquelle tous les pays en font une préoccupation majeure
pour son
développement.

Ainsi, au Mali où l’école est frappée par plusieurs problèmes qui paralysent son
bon
fonctionnement comme : l’indiscipline, la médiocrité, le refus de l’autorité et
non-respect des
dispositions réglementaires, nous assistons à une révolution des technologies de
l’information
et de la communication qui semble venir impacter le processus d’apprentissage des
élèves.

L’utilisation des différentes plateformes (Facebook, WhatsApp, Tik Tok et autres)


par les
élèves, est faite par un téléphone portable. Le téléphone portable est un appareil
électronique
moderne sans fil à travers lequel l’utilisateur peut transmettre et recevoir des
voix humaines
pour faire passer le message et se déplacé partout avec. Nous vivons dans un monde
où le
téléphone portable est devenu un outil qui impact inévitablement sur l’ensemble des
domaines
de la vie sociale, particulièrement à celui de l’éducation des élèves.

L’utilisation du téléphone portable par les élèves peut avoir des impacts à la fois
positifs et
négatifs sur le processus d’apprentissage des élèves. Il est un outil grâce auquel
les élèves
peuvent consolider les cours, les informations données par l’enseignant. Aussi à
travers le
téléphone portable, les élèves peuvent faire des recherches sur les plateformes et
avoir des
informations complémentaires sur les cours donnés par l’enseignant en classe, faire
des
exercices d’applications, télécharger des documents PDF en rapport avec leurs
différentes

4
disciplines. Ils peuvent même se servir de support de stockage des différentes
explications
des cours exposés par les enseignants.

Dans un second point, le téléphone portable affecte souvent en réalité le bon


déroulement des
cours et sources de dérangement des cours et problèmes d’orientation de l’esprit
des élèves
sur autre chose que les activités données par l’enseignant en classe. Sa présence
en milieu
scolaire à naturellement contribuée à changer le comportement des élèves en
accentuant des
actes d’indiscipline et créant un dysfonctionnement dans les relations famille et
école. Le
téléphone portable est devenu une « plaie » en classe : sonneries, téléphones qui
vibrent, les
musiques et les vidéos jouées en classe, SMS passées sous la table et les élèves
qui n’écoutent
plus les enseignants8.

1.1 Motivation du choix du thème

Notre recherche part du constat, qu’il y a plusieurs années, nous assistons à


l’utilisation des
réseaux sociaux à partir des téléphones portable, cet appareil électronique qui est
en réalité
devenu une monnaie courante et son utilisation impacte tous les secteurs de la vie,
plus
précisément le secteur scolaire.

L’utilisation des réseaux sociaux à partir du téléphone portable impacte sur le


processus
d’apprentissage des élèves et demeure une question d’actualité. De ce fait nous
constatons que
la plupart des élèves possèdent un téléphone portable et les utilisent au profil
des plateformes.

L’objectif général de cette étude est de faire une analyse scientifique


sur l’impact de
l’utilisation des réseaux sociaux à partir du téléphone portable par les élèves.
Par la suite,
faire ressortir les points saillants des réseaux sociaux et ces différents dangers.

Les données attendues, pourraient permettre aux utilisateurs d’avoir une


connaissance sur les
réseaux sociaux, savoir ses atouts et ses inconvénients sur leur vie.

Cette préoccupation nous conduit naturellement à certains nombres d’interrogations


pour la
compréhension de notre thème.

2. Question générale

8
Mémoire ENsup (Ecole Normale Supérieure de Bamako), l’usage du téléphone portable
en milieu scolaire par
les élèves : cas du lycée Ibrahim Ly de Bamako.

5
Quels sont les impacts des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de
Niamakoro
Bamako ?

2.1 Questions spécifiques


 Quelles sont les raisons de l’utilisation des réseaux sociaux par les
élèves du lycée
public de Niamakoro Bamako ?
 Quels sont les types de réseaux sociaux utilisés par les élèves du lycée
public de
Niamakoro Bamako ?
 Quelles sont les perceptions des enseignants par rapport à l’utilisation
des réseaux
sociaux par les élèves du lycée public de Niamakoro ?

3. Hypothèse générale
Après la construction de nos différentes questions, voici donc le résumé de nos
suggestions :

Les impacts des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de Niamakoro Bamako
sont
divers : positifs et négatifs.

3.1 Hypothèses spécifiques


 Les raisons de l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves du lycée
public de
Niamakoro Bamako sont : pour communiquer entre amis, pour partager des
documents et pour s’informer sur l’actualité.
 Les types de réseaux sociaux utilisés par les élèves du lycée public de
Niamakoro
Bamako sont entre autres : Facebook, WhatsApp, Youtube, Tik Tok, Google.
 Les enseignants du lycée public Niamakoro ont des bonnes perceptions par
rapport à
l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves.

4. Objectif général
Analyser l’impact des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de Niamakoro
Bamako
4.1 Objectifs spécifiques
 Déterminer les raisons de l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves
du lycée
public de Niamakoro Bamako.
 Enumérer les types de réseaux sociaux utilisés par les élèves du lycée
public de
Niamakoro Bamako.
 Analyser les perceptions des enseignants par rapport à l’utilisation des
réseaux sociaux
par les élèves du lycée public de Niamakoro Bamako.

6
PREMIRE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE
L’ETUDE

7
CHAPITRE I : DEMARCHE METHODOLOGIE

1. Démarche méthodologique
La démarche méthodologique adoptée se structure autour de :

1.1 Recherche documentaire


La recherche documentaire est essentiellement une recherche de références de
documents qui
correspond à une question documentaire. L’accès aux documents eux-mêmes est une
étape
ultérieure même si, de plus en plus fréquemment, des solutions techniques donnent
directement accès à ces documents. Cette recherche documentaire nous a permis
d’identifier
les différents documents qui ont fait l’objet de notre thématique.

Pour la réalisation de notre mémoire, notre première démarche a consisté à faire


des analyses
et réflexions des études menées sur la thématique de façon directe et indirecte.
Pour
l’acquisition de ces données, nous avons sillonné pas mal d’endroit. Les centres de
documentations que nous avons sillonnées sont : Institut Français du Mali et la
Bibliothèque
Nationale. Pour la présentation du milieu nous nous sommes rendus à la mairie
centrale de la
commune VI.

Au-delà de ces centres de documentation sillonnés, beaucoup de sites internet nous


ont donné
d’énormes informations dans la réalisation de ce travail académique universitaire.

Ces différents documents ont été seulement consultés, pour afin élaborer notre
propre
démarche, d’autres sont lus et exploités. Tous ces documents nous ont naturellement
aidés à
mieux comprendre notre sujet et l’appréhendé dans son contexte.

Nous avons travaillé avec deux instruments de recherche dans le cadre de


l’élaboration de
notre thème, pour collecter des données qui sont : le questionnaire et le guide
d’entretien.

1.2 Techniques ou les outils de collecte des données

En sciences sociales les techniques ou les outils de collecte des données sont
l’ensemble des
procédés adoptés par le chercheur dans une recherche pour collecter des données.
Dans le
cadre de la réussite de cette recherche nous avons utilisé la méthode mixte qui
prend en
compte les deux méthodes à savoir la méthode quantitative et qualitative pour nous
permettre
de collecter des informations sur notre recherche intitulé l’impact des réseaux
sociaux sur les
élèves du lycée public de Niamakoro.

8
1.2.1 Questionnaire
Au cours de ce travail académique universitaire (TAU) nous avons réalisé un
questionnaire
portant sur des questions fermées ou dichotomiques, questions semi-fermées ou à
évaluation
et questions à choix multiple ou éventail. Le questionnaire a été adressé vingt-
cinq (25)
individus fréquentant dans le lycée public de Niamakoro-Bamako, qui sont tous des
terminalistes, évoluant dans différente série.

Ces questions étaient destinées principalement à notre population d’étude qui est
les élèves du
lycée public de Niamakoro-Bamako.

1.2.2 Guide d’entretien


Dans le cadre de l’organisation de notre guide d’entretien, nous avons utilisé le
model
d’entretien directif en soumettant nos questions à l’enquêté. Pour la bonne
orientation de notre
enquête nous avons élaboré un guide d’entretien. Lors de l’entretien, nous avons
ciblé les
différents enseignants de cette école dans le cadre de l’intervention sur la
question des
impacts des réseaux sociaux sur leurs élèves : enseignants et administrateurs.

L’élaboration de ce guide d’entretien fut indispensable car il nous a permis de


recueillir des
informations sur la perception des différents éducateurs des réseaux sociaux et les
élèves dans
le lycée public de Niamakoro-Bamako.

Nous avons effectué douze (12) entretiens individuels avec les enseignants en
charge du bon
fonctionnement de cet établissement. Pour se renseigner sur le degré de
connaissance des
éducateurs par rapport aux réseaux sociaux, les impacts des réseaux sociaux et
enfin les
réseaux sociaux et les élèves dans le processus d’apprentissages au lycée public de
Niamakoro-Bamako. Nous n’avions pas adressé ce guide d’entretien aux élèves de cet
établissement, tout simplement, nous avons voulu savoir la perception des
éducateurs de
l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves.

1.2.3 Echantillonnage
A travers ce constat nous avons choisi l’échantillonnage stratifié aléatoire.
L’échantillonnage
aléatoire stratifié est une méthode d’échantillonnage qui implique la division
d’une population
en sous-groupes plus petit appelés strates.

Ce choix nous a permis d’obtenir un échantillon de la population qui représente le


mieux
l’ensemble de la population étudiée.

9
La population cible de cette enquête était des individus existant dans le lycée
public de
Niamakoro (homme, femme, enseignant, élève, administrateur) concerné de près et de
loin à
l’utilisation des réseaux sociaux à Bamako.

L’enquête a été soumise à vingt-cinq (25) individus pour notre recherche


d’information sur les
impacts des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de Niamakoro-Bamako. La
fiche
de questionnaire a été adressée à quatre (04) classes de la terminale dont sept
(07) élèves de la
terminale science expérimentale, six (06) élèves de la terminale science
économique, six (06)
élèves de la terminale science exacte et (06) élèves de la terminale science
sociale. Douze (12)
enseignants du lycée public de Niamakoro, ont intervenu à travers un guide
d’entretien
élaboré pour posséder un maximum d’information sur les impacts des réseaux sociaux
sur les
élèves du lycée public de Niamakoro-Bamako.

1.2.4 Dépouillement et analyse des données de terrain


Pour le dépouillement des données quantitatives recueillies sur notre terrain
d’étude, nous
avons utilisé le logiciel Excel. Ensuite, nous avons utilisé la technique
descriptive à partir des
tableaux, des graphiques et l’analyse d’association des informations recueillies
sur le terrain
de recherche.

Le dépouillement des données qualitatives a été classé de la manière suivante :


Nous avons
fait recours à la technique d’observation et l’entretien directif à la population
cible en se
basant sur des données orientées comme : impacts des réseaux sociaux, degré de
connaissance
et leurs utilisations dans le processus de formation.

1.3 Difficultés rencontrés sur le terrain


Dans la réalisation de cette étude, nous avons rencontré certaines difficultés. Ce
qui fait
absolument la beauté d’un travail scientifique, le chercheur doit à tout prix
surmonter ces
épreuves pour donner des résultats concrets de son travail en vue d’apporter sa
part dans
l’extirpation du phénomène si c’est néfaste ou l’améliorer de manière durable si
c’est
bénéfique pour la société. Cependant, au cours de nos différentes enquêtes, nous
sommes
efforcés à un certain nombre de problèmes qui sont entre autres :

-Problème d’ordre financier, mais nous nous sommes efforcés avec nos
maigres moyens
financiers, matériels et du soutien financier des travaux que nous faisons dans la
courante.
10
-Difficulté de trouver et de retrouver les enquêtés, mais dans ces phases de nos
différentes
enquêtes, nous étions obligés de donner certains de nos exemplaires du
questionnaire à des
personnes susceptibles de transmettre à un certain nombre de nos enquêtés.
-Difficulté de remplissage de la fiche de questionnaire par certains enquêtés.
- Certains enquêtés ont refusé catégoriquement de collaborer avec nous, mais par
notre
courage rigoureux nous avons pu convaincre d’autres.
- Presque tous les travaux de la saisie de ce mémoire ont été réalisés dans la
nuit, cette
épreuve fut accomplie avec beaucoup d’efforts.
- Et certains de nos fiches sont restées introuvables par certains de nos enquêtés,
ce qui a
réduit le nombre de notre population indexée.

11
CHAPITRE II : REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION
DES CONCEPTS
Ce chapitre est focalisé sur la définition des concepts et ensuite la revue de la
littérature

2.1 Définitions des concepts


Pour faciliter la compréhension de ce document, nous léguerons des détails
d’éclaircissement
à chaque concept clé du thème. C'est la partie consacrée à la définition des
concepts clés du
mémoire. Dans ce travail, nous léguerons quelques définitions à chaque concept
selon un
auteur ou un dictionnaire qui reste un support référentiel de signification des
mots. Voire nous
chercherons sur l’internet.

 Impact
Selon notre recherche, nous attendons par impact des réseaux sociaux à partir du
téléphone
mobile, les effets produits sur les élèves à travers par l’utilisation des réseaux
sociaux.Les
effets ici sont les conséquences reçues par les élèves à partir de l’utilisation
des téléphones
portable. Les conséquences sur les élèves peuvent être avantageuses ou
désavantageuses c'est-
à-dire les conséquences positives ou négatives dans leur processus d’apprentissage
à l’école.
Le petit Larousse illustré en 2016, nous donne les définitions suivantes :
- Effet produit par quelque chose : l’impact d’une chanson, influence qui en
résulte.
Mesurer l’impact des ONG sur la santé.
- Influence exercée par quelqu’un, par ses idées : l’impact d’un écrivain.
Etude
d’impact, étude qui vise à définir les conséquences environnementales des
grands
travaux (route, barrage, installation industrielle, etc.
Selon le dossier de l’Avise, un impact social consiste en l’ensemble des
conséquences
(évolutions, inflexions, changement, ruptures) des activités d’une organisation
tant sur ses
parties prenantes externes (bénéficiaires, usagers, clients) directes ou indirectes
de son
territoire et internes (salariés, bénévoles, volontaires), que sur la société en
général 9.
 Réseau social
Selon le dictionnaire collectif de sociologie J. Etienne ; F. Bloess ; J P.
Noreck ; J P. Roux10,
le réseau social désigne, de façon plus large, « un ensemble d’acteurs liés par des
relations
directes ou indirectes. A cet égard, la notion désignerait des réalités sociales
triviales.

9
www.avise.org/dossiers/impact.social
10
Jean ETIENNE et al, Dictionnaire de sociologie : les notions, les mécanismes et
les auteurs, HATIER, Paris,
2004 ;

12
L’originalité de la notion renvoie à l’autonomie relative du réseau par rapport aux
acteurs qui
le font vivre. Le réseau peut être analysé comme un acteur à part entière qui
préexiste à ses
membres ».

Par ailleurs, dans le dictionnaire robert11, un réseau social est un groupe de


personnes liées par
des goûts, des intérêts communs. Plate-forme d’échange et de partage d’informations
sur
internet. Ensemble d’ordinateurs connectés entre eux pour échanger des
informations.

En dehors de ces définitions, la définition du sociologue des réseaux sociaux


Pierre MERKLE
notamment dans son article " enseigner les réseaux sociaux au lycée " pourrait nous
permettre
d’avoir une autre dimension du sens du réseau social. Pour Pierre MERKLE « un
réseau
social est constitué d’un ensemble d’unités sociales et des relations que ces
unités sociales
entretiennent les unes avec les autres, directement, ou indirectement à travers des
chaînes et
des chemins relationnels de longueurs variables.

Ces unités sociales peuvent être des individus, des groupes informels d’individu ou
bien des
organisations plus formelles, comme des associations, des entreprises, voire des
pays. Les
relations entre les individus désignent des formes d’interactions qui peuvent être
elles aussi de
nature extrêmement diverses : il peut s’agir de transactions monétaires, de
transfert de biens
ou d’ échanges de service, de transmissions d’informations, de perceptions ou
d’évaluations
interindividuelles, d’ordres, de contacts physiques (de la poignée de main à la
relation
sexuelle), et plus généralement de toutes sortes d’interactions verbales ou
gestuelles, ou
encore de la participation commune à un même évènement.

 Elève
Selon le dictionnaire Robert Dixel mobile 2017, un élève est une personne qui
reçoit ou suit
l’enseignement d’un maître (dans un art, une science) ou d’un précepteur. Un
enfant,
adolescent qui reçoit l’enseignement donné dans une école, un collège, un lycée.

Dans le dictionnaire Littré, étymologiquement élève vient du verbe « élever ». Il a


pour
synonyme « disciple, écolier ». L’écolier se prend absolument et signifie celui qui
suit une
école. Dans l’usage actuel on ne l’applique qu’à ceux qui reçoivent l’éducation
secondaire,
11
Dictionnaire Robert : définition de la notion réseau social

13
celle des lycées et collèges ou institutions analogues ; dans l’ancienne université
on le disait
de ceux qui en suivaient les cours.
 Lycée
Selon le dictionnaire Larousse 2022, le lycée un établissement d’enseignement du
second
cycle du second degré. Une école secondaire publique de la seconde à la terminale.
Le lycée général et technologique comprend trois classes : la classe de seconde, la
première et
la terminale12.
La classe de seconde est commune aux élèves désirant d’effectuer une poursuite
d’études dans
une des voies générales ou technologiques. Le choix entre ces deux voies s’effectue
à l’issue
de cette classe.
A la rentrée de seconde, les élèves passent un test de positionnement pour évaluer
la maitrise
de la langue française et des mathématiques.
Les classes de première et terminale dans les différentes voies conduisent à
l’examen du
baccalauréat. Le baccalauréat constitue le premier grade de l’enseignement
supérieur.
 Médias sociaux
Un média est un moyen impersonnel d’information (comme la presse, la radio, la
télévision,
internet) utilisé pour communiquer. Les médias sociaux permettent de diffuser une
information vers un grand nombre d’individus sans possibilité de personnalisation
du
message13.
Par ailleurs, Annabelle BOYER dans son ouvrage l’ABC des réseaux sociaux14, définit
les
médiaux sociaux « comme différentes activités qui intègrent la technologie,
l’interaction
sociale et la création de contenu par l’utilisation de technique : flux RSS Et
autres flux de
syndication web, blogues, wikis, partages de photos (Flickr), vidéo-partages (You
Tube),
organisation de sorties amicales, podcasts, réseaux sociaux, bookmarking
collaboratif,
mashups, mondes virtuels, microblogues etc. »

2.2 Revue de la littérature


Dans le cadre de l’accomplissement de ce mémoire, nous avons eu recours à des
ouvrages,
mémoires, articles, rapport, sites web pour réaliser des recherches sur l’impact
des réseaux
sociaux.

12
www.education.gouv.fr
13
www.techno-science.net
14
Annabelle BOYER, l’ABC des réseaux sociaux : rudiments, astuces et sécurité,
BELIVEAU, Québec-canada,
2017.
14
La revue de la littérature a tenu sur la documentation en fond et en large sur
l’orientation des
réseaux sociaux. Elle a permis de limiter la problématique pour la recherche mais
aussi
d’orienter de façon précise et claire les travaux du mémoire.

Ces différentes œuvres de tous bords nous ont permis d’acquérir de nouvelles
connaissances
sur la question de l’usage des réseaux sociaux. En faisant ressortir ces aspects
positif et
négatif, les raisons de leurs utilisations et lequel est le plus consommé par ces
utilisateurs.

Les travaux sur la problématique des réseaux sociaux sont entre autres. Parmi ceux
qui nous
inspirent, nous avons les suivants :

Christophe BLAZQUEZ et al, dans leur document « Développer


votre identité
numérique », ont évoqué les impacts positifs majeurs des réseaux sociaux. De ce
fait, ces
auteurs classifient les réseaux sociaux en deux grandes parties :
les réseaux sociaux
généralistes (Facebook Twitter …), les réseaux sociaux professionnels (linkedln,
viadeo…).
Dans ce présent document nous constatons l’utilité de ces différents réseaux
sociaux dans
notre vie quotidienne.
Il est indiqué dans ce document que Facebook et Twitter, les réseaux sociaux les
plus
répandus étant donné qu’ils sont dorénavant ancrés à notre quotidien. La majeure
partie des
internautes à un compte Facebook. Facebook est le premier réseau social15.Twitter
est quant à
lui beaucoup plus répandu outre-Atlantique et commence de plus en plus à se
démocratiser.

Ces outils sont restés incontournables pour leur référencement, leur utilité et le
nombre
d’utilisateur. Si vous décidez d’utiliser ces outils, un objectif s’offre à vous :
il est cependant
beaucoup plus difficile de cibler en utilisant seulement Facebook. A contrario,
Twitter peut
être plus intéressant car vous décidez de suivre vos influenceurs afin qu’ils vous
suivent en
retour. Aujourd’hui, dans un contexte professionnel, nous vous conseillons de les
utiliser avec
prudence et d’en faire des outils complémentaires pour les moins avertis.

En outre, les deux réseaux sociaux professionnels les plus courants sont Linkedln
et Viadeo.
L’avantage de ces réseaux est qu’ils sont à la fois des réseaux professionnels et
sociaux.
L’utilisation de ces outils est moins dangereuse car elle fait appel à un modèle
type, commun
à tous les utilisateurs.
15
Christophe BLAZQUEZ et al, Développez votre identité numérique : cibler et gagner
des clients, se faire
connaitre, trouver un job avec les réseaux sociaux, GERESO, Paris, 2015.

15
Par ailleurs, il sera plus facile de trouver vos influenceurs sur ce type de
réseaux
professionnels. Néanmoins, le nombre d’utilisateurs est inférieur à celui de
Facebook. Viadeo
et Linkedln proposent des moteurs de recherche et sont très référencés. Entamer une
démarche sur ces réseaux peut être une façon rapide et efficace de prendre et
reprendre le
contrôle de votre image. Une simple inscription ne suffit pas à atteindre sa
stratégie tout
comme ajouter des influenceurs ou agrandir votre réseau. Participer ou créer des
forums
professionnels, renseigner pleinement votre profil et proposer du contenu ciblé
vous
procureront une centaine crédibilité et attractivité. Grace à cette démarche
proactive, votre
réseau n’en sera que plus qualitatif tout comme votre référencement.
En grosso modo nous pouvions dire que ce document certifie que le réseau social le
plus
utilisé est Facebook et ces réseaux sont des outils capitaux dans le cadre de la
recherche, ils
ont plus d’impacts positif dans notre vie que négatif.

Quant à Jérôme BONDU et al, dans leur document « impact des réseaux sociaux »,
pensent
que l’impact des réseaux sociaux, est si profond que de nombreux outils en ligne,
qui ont fait
leurs fonctionnalités sociales. Ce document nous relate les usages et les
opportunités que ces
outils nous procurent, qui sont entre autres :

Premièrement, ils sont des outils de retrouvaille des anciens camarades et des
amis. La
création de réseau est facilitée par la possibilité de rechercher un nom, une
fonction, une
entreprise, de consulter un profil, un parcours, des centres d’intérêts ; une fois
le contact
trouvé, il suffit de cliquer sur un lien pour demander une mise en relation. Et ça
marche ! Un
des pouvoirs de ces outils est leur effet désinhibant.
Après sa fonction de retrouvaille entre amis et camarades, ils sont des outils de
partage des
passions. La création de groupe est une histoire ancienne sur internet. Les Yahoo
Group ont
ouvert la voie il y a quelques années. Les réseaux sociaux ont repris cette
fonctionnalité de
créer et de pouvoir s’inscrire à des groupes partageant un centre d’intérêt commun.
Les
membres du groupe pourront envoyer et recevoir les messages.
Autre fonctionnalité appréciée, la possibilité de communiquer sur l’organisation
d’un
évènement. En outre les réseaux sociaux sont des outils de recrutement et de se
faire recruter.

En définitive ce présent document souligne l’usage et opportunité social des


réseaux sociaux
dans nos relations quotidiennes. Dans nos rapports d’amitié et de camaraderie et
voire
l’organisation dans nos milieux de travail, même pour un bon système de
recrutement.

16
Aura MUNDUI, dans son « livre blanc des réseaux sociaux », souligne dans son
document,
la domination de l’information et la communication par les réseaux sociaux.
Facebook,
Google+, Twitter, Skype, Youtube, Instagram, sont autant
d’espaces investis par les
individus et il est convaincus que les réseaux sociaux leur accordent du pouvoir
(face aux
politiques, aux entreprises, aux marques) et ont une capacité à modifier
leurs rapports
sociaux.
En outre l’auteur exhibe certains résultats quantitatifs selon une étude sur
quelques réseaux
sociaux les plus utilisés dans ce 21ème siècle. En moins de 10 ans, Facebook a
conquis plus de
la moitié des internautes français, avec 97% des français déclarent connaitre
Facebook, il est
devenu difficile aujourd’hui de trouver quelqu’un n’ayant jamais entendu parler de
ce réseau
social. Et si plus d’un Français sur quatre (27%) connait le réseau mais ne
souhaite pas
s’inscrire, plus de six Français sur dix (62%) possèdent actuellement un compte
Facebook16.

François FILLETTAZ et al, dans leur document « un enjeu pour l’enseignement,


comprendre les réseaux sociaux numérique » évoquent avec une double vision de la
notion
des réseaux sociaux. Ils soulignent quelques apports positifs et des dangers des
réseaux
sociaux.
De ce fait, ces auteurs pensent que les réseaux sociaux numériques ont été salués
comme les
instruments d’une renaissance de l’esprit de communauté authentique. En utilisant
de manière
intensive, les adolescents font ce que font les jeunes depuis toujours : ils
socialisent, ils
apprennent à vivre en société, ils construisent leur identité et préparent leur
entrée dans le
monde adulte. Et une multitude de détails intimes, d’informations très
personnelles,
d’opinions problématiques sont échangés sur les réseaux sociaux. Ils permettent à
des
individus inconnus de partager leur espace de confiance.
Ainsi, la confiance sur le Web n’est pas basée sur la certification des données et
informations
échangées, mais sur le cadre de sociabilité.

En outre de ces apports, ils font des propositions pédagogiques d’introduction des
réseaux
sociaux en classe. Bien qu’encore minoritaires, de plus en plus d’enseignants
utilisent les
réseaux sociaux avec leurs élèves. Mais comme ces jeunes ont une longueur d’avance
sur les
16
Aura MUNDI, le livre blanc des réseaux sociaux, argus de la presse, Paris,
2015

17
enseignants. Ces derniers devront accepter que leurs élèves les initient avant
qu’ils ne puissent
eux-mêmes les aider.
Les auteurs rapportent que, pour commencer les jeunes peuvent parler de ce qu’ils
font sur
Facebook et, présenter les façons dont ils opèrent des connexions entre eux, et
partager les
vidéos et les logiciels qu’ils ont créées. Une fois la conversation engagée, les
enseignants
identifient quels étudiants ne participent pas et doivent trouver les façons
d’accroitre la
capacité d’implication de ces étudiants pour les mettre à niveau.

En plus, les auteurs évoquent encore que les écoles peuvent aussi identifier des
étudiants à
potentiel et les charger de produire une vidéo pour l’école ( la reconstruction
d’une scène
historique ou littéraire par exemple ) .Un enseignant peut plutôt les charger de
filmer un
passage de la lettre écarlate qui met en scène la mécanique de la honte que l’on
fait subir à
l’autre et puis leur demander d’écrire comment cela se déroulerait sur leurs mini-
feed sur
Facebook . Et dans les cours de mathématique, les étudiants pourraient développer
des
modèles statistiques et des graphiques sur la circulation des flux d’information
sur les réseaux
sociaux. Et pour un projet journaliste, des équipes d’étudiants pourraient agréger
des récits
d’autres étudiants provenant des blogs, de Facebook et Twitter, et en faire une
analyse
collective en temps réel.

Dans ce document les auteurs relatent le dérapage des réseaux sociaux dans les
écoles de
Genève, les problèmes qu’ils ont suscités. De ce fait, plusieurs types de problème
sont
apparus, premièrement, la publication de commentaire injurieux à l’égard de
professeur et la
mise en ligne de photos retouchées, bien sûr peu amènes, dans un groupe Facebook
créé à cet
effet.

Dans un deuxième cas, ils relatent une usurpation d’identité permettant de prendre
le contrôle
du blog et au nom de sa propriétaire, de commentaires salaces visant une personne,
pour finir
en destruction pure et simple du blog.
En outre de ces coté néfastes, les réseaux sociaux suscitent les appels de
règlement de compte.
Certes peu répandus, ceux-ci inquiètent au premier chef l’autorité scolaire dans la
mesure où
la formidable caisse de résonance que constitue internet peut produire des effets
de masse
bien plus importants et rapides que le bouche à oreille. Et le passage à l’acte
peut se révéler
d’autant plus violent.

18
En dehors du cadre scolaire, un autre type de problème est apparu dans les
entreprises où les
employés passent l’essentiel de leur temps devant l’ordinateur : le temps qu’ils
consacrent à la
mise à jour de leur profil sur Facebook ou sur d’autres sites sociaux.
Ce passage affirme l’aspect négatif des réseaux sociaux dans le monde
du travail. Un
véritable outil de distraction au détriment de l’objectif souhaité dans le travail.

Askoum KOUMTINGUE, dans son mémoire « Exploitation des données des réseaux
sociaux pour la propagation épidémiologique », fait une analyse assez
particulière des
réseaux sociaux par rapport aux auteurs précédant. Il aborde sa réflexion sur
l’apport des
réseaux sociaux dans le domaine santé. De ce fait, il pense que dans la
communication en
santé, les réseaux sociaux permettent aux professionnels de la santé d’interagir
avec les
internautes via de certaines plateformes.
Cependant, les centres américains de prévention et de la lutte contre les maladies
(Centers for
Disease Control and Prevention / CDC) soulignent la particularité qui fait des
médias un outil
efficace de sensibilisation de la santé et le qualifie en « trois P »
(personnalisation,
présentation, participation) .De ce fait, CDC utilise les réseaux sociaux pour
offrir aux
utilisateurs un accès aux informations médicales crédibles dont ils ont besoin. En
outre, le
document fait un rapport entre les réseaux sociaux et l’éducation aux patients. En
effet, les
réseaux sociaux peuvent améliorer l’accès aux informations sur les soins de santé
et d’autres
ressources d’éducation, vu le nombre, de plus en plus croissant, des internautes à
travers le
monde. C’est un moyen qui permet aux patients de se joindre aux communautés
virtuelles,
participer aux recherches, recevoir une aide financière ou morale, se fixer des
objectifs, vivre
leur progrès et s’encourager mutuellement.
De plus les patients pourraient utiliser les réseaux sociaux dans le but de sortir
de leur
isolement et de se mettre en relation avec les gens avec qu’ils partagent les mêmes
conditions.
C’est le cas du site (www.patientsslikeme.com) qui permet aux patients d’accéder à
l’information, aux suggestions et au soutien d’autres personnes qui ont la même
maladie ou
condition physique. L’auteur rapporte dans ce document des récentes recherche qui
ont
montré que les médecins développent un intérêt à interagir avec leurs patients en
ligne à
travers les réseaux sociaux tels que Twitter et Facebook en vue notamment
d’améliorer la
communication avec leurs patients17.

17
Mémoire :Askoum KOUMTINGUE, exploitation des donnés des réseaux pour l’analyse de
la propagation
épidémiologique, Longueuil, Québec, Canada, décembre 2017

19
Dans un récent sondage publié par Chauhan et collègues, environ 60% des médecins se
sont
révélés favorables à l’interaction avec leurs patient à travers les réseaux
sociaux. Selon eux,
cela permettrait d’assurer l’éducation des patients, les encourager à changer de
comportement
et à respecter les prescriptions médicales.
D’un autre côté, le sondage mené par Farnan et collègues dans une clinique de
consultation
familiale a révélé que 56% des patients auraient souhaité que le médecin utilise
des réseaux
sociaux pour faciliter la prive de rendez-vous, les rappels, les résultats des
tests et pour
répondre à certaines questions d’ordre générales.
Finalement, nous pouvions dire que ce document est une source véritable qui atteste
une
importance aux réseaux sociaux, surtout dans le monde de la santé.

Hugo LAURAS, dans son document «l’impact des réseaux sociaux sur les entreprises a-
t-il
un rôle essentiel sur leur image », accentue son analyse dans le champ des
entreprises. Il
affirme que les réseaux sociaux ont fait une puissante modification du comportement
des
entreprises, plus précisément dans son mode de fonctionnement.

En effet, dans son mémoire, il rapporte qu’avec l’avènement des réseaux sociaux,
qu’il a eu la
naissance de nouvelles activités et en a enrichi d’autres au sein des entreprises.
Ces réseaux
sociaux sont les plus exploités dans le département marketing des entreprises, ce
qui a un
impact sur le changement de mentalité des décideurs markéting. Et ensuite il
rapporte une
étude, qui montre que près de 70% d’entre eux se concentrent de plus en plus sur
les réseaux
pour la communication interne, ils estiment que les activités marketing sur les
réseaux sociaux
représenteront un quart des budgets en 201318.
Nous constatons aussi un changement dans la vie des salariés selon cette étude :
ces derniers
déclarent à 48% aller les réseaux sociaux au moins une fois par jour, depuis leur
domicile
41% ou leur lieu de travail 14%. 87% d’entre eux qu’ils fréquentent pour des
raisons
personnelles et 0,4% pour des raisons professionnelles, alors que 42% des cadres
déclarent les
fréquenter à des fins personnels et 12% des fins personnelles.

En sommes, pour l’auteur les réseaux sociaux ont considérablement changé le mode de
recrutement de certaines entreprises. Beaucoup d’entre elles proposent aux
candidats de
poster leur candidature directement sur leur site internet car cela permet au
candidat de gagner

18
Mémoire : Hugo LAURAS, l’impact des réseaux sociaux sur les entreprises a-t-il un
rôle essentiel sur leur
image ?, 2012-2013

20
du temps et à l’entreprise de mieux gérer les candidatures qu’elle reçoit en les
stockant dans
des bases de données adaptées. Ces réseaux sont aussi bien utilisés par les
entreprises pour
trouver des employés ou des stagiaires que par les internautes pour trouver de
l’emploi.

Nous pouvions résumer à ce stade que le bon agencement des entreprises ou d’autres
secteurs
de travail sont souhaités à faire naturellement recours aux réseaux sociaux car ils
ont un
impact incontournable. Cet apport répond parfaitement à notre question principale.

Lynda FADEL, dans son mémoire « l’émergence du marketing des réseaux sociaux dans
les
entreprises commerciales », dégage l’apport positif et négatif des réseaux sociaux
dans les
entreprises. En effet, l’auteur pense que les réseaux sociaux libèrent la parole,
développent la
notoriété et la visibilité d’une entreprise et la confiance.
De ce fait, il rapporte que par une politique d’acquisition de fans, d’ami ou de
followers,
l’utilisation des réseaux sociaux permet d’accroitre considérablement la portée et
la visibilité
d’une entreprise. Les messages diffusés s’adressent à un public plus large, au
potentiel quasi
infini .Les fans recommandent telle ou telle page, l’entreprise bénéficiant ainsi
d’un
développement de son public. D’où l’intérêt de travailler à la création et à la
diffusion de
contenu riche et intéressant.
Par ailleurs, les réseaux sociaux sont un lieu de communication à part, permettant
d’entretenir
un autre type de dialogue avec les clients, partenaires et fournisseurs. Un
dialogue créant de la
proximité, de l’échange et donc la confiance.

Au-delà ces apports positifs des réseaux sociaux, l’auteur se penche aussitôt sur
ces limites.
En effet, il rapporte qu’avec la multiplicité de réseaux sociaux qui se développe
actuellement,
l’on pourrait penser que la dimension sociale d’un réseau fait sa force dans ce
sens qu’en
regroupant un maximum de membres. Ils permettent de mieux échanger. Mais cela n’est
pas
fondé : avec les invitations que les internautes reçoivent, ils peuvent s’inscrire
ou rejoindre un
réseau sans être actif. Hors une entreprise, si elle décide de communiquer via les
réseaux
sociaux, doit s’assurer que celui-ci est bien actif. Par ailleurs, il est possible
de créer de faux
profils, ce qui rend alors l’outil de recueil de données incomplet, voire
inefficace dans certains
cas.
En outre, pour l’auteur la multiplicité des réseaux sociaux peut décourager les
internautes à
les utiliser, la durée de vie des applications est courte ; l’existence de réseaux
sociaux distend

21
les relations humaines. Ainsi, pour beaucoup, les réseaux sociaux sont synonyme de
perte de
productivité et donc d’argent.

Jean-Paul PINTE, dans son article « vers des réseaux sociaux d’apprentissage en
éducation », considère les réseaux sociaux comme des vecteurs d’apprentissage.
L’auteur
apporte une réflexion sur leur utilisation avec les jeunes en difficulté. Ou
comment se servir
de ces nouveaux outils pour collaborer, favoriser l’expression et participer à la
réduction du
fossé digitale des milieux sociaux les plus défavorisés.

En effet, pour l’auteur, grâce aux réseaux sociaux aujourd’hui, nous nous sommes
aperçus
que les étudiants développent certaines compétences énormes : à veiller sur
l’information et
développer une intelligence informationnelle collaborative au cœur de laquelle
l’enseignant,
s’ il a les compétence nécessaire, peut être un véritables modérateur et chef
d’orchestre pour
la gestion et la création de nouvelles connaissances par l’apprenant et surtout à
l’élaboration
de savoir opératoire, compétence désormais indispensables pour participer à la
société de la
connaissance en temps travailleurs du savoir .
Par conséquent, l’auteur rapporte une étude, réalisée par des chercheurs en
technologies de
l’éducation à l’Université du Minnesota19, montre en effet qu’il peut s’agir de
formidables
outils éducatifs.
Des lycéens américains entre 16 et 18 ans ont été observés et interrogés pendant
six mois sur
le rapport à l’internet. Près de la totalité d’entre eux déclarent utiliser
internet. Plus de 80% dit
se connecter de chez soi et les trois quarts ont un profil sur un réseau social
comme MySpace,
Facebook ou d’autres forums de discussion. Et à la question : que vous apporte la
fréquentation de ces sites ? La principale réponse est l’acquisition des
compétences
technologiques. Les autres motivations citées étant notamment la créativité, le
fait d’être
ouvert à, la nouveauté et à des opinions différentes.
En outre, l’auteur relate que les réseaux sociaux peuvent développer une culture
partagée de la
citoyenneté et de l’ordre public, tout en mesurant les risques et les dérives sur
la toile (identité
numériques, traces indélébiles etc.) Sont aussi moyen pour le corps enseignant
d’entrer dans
le flux des pratiques de leurs élèves tout en impliquant dans des actions
culturelles et sociales
et en expérimentant avec eux des espaces de vie sociale et citoyenne.

19
Jean-Paul PINTE, vers des réseaux sociaux d’apprentissage en éducation, Eres, les
cahiers dynamiques, 2010/
numéro 47, page 82 à 86

22
Thomas STENGER et al, dans leur article « introduction des réseaux socio-numérique
»,
tentent de procéder par une approche critique du phénomène, interrogeant le lexique
qui
l’accompagne, les logiques sociales auquel il répond, les incitations du dispositif
et les
manières de se l’approprier.
Cependant l’auteur rapporte que le succès de ces plateformes, démontre qu’elles
savent
répondre à un manque. La focalisation sur leur emploi par la jeunesse a pu insister
sur leur
manière très adaptée de répondre aux problématiques adolescentes : création d’un
espace
générationnel propre, course à la popularité, possibilité de se comparer aux
profils populaires,
apprentissage à se comporter en public ou les interactions sentimentales (Allard et
Blondiau
2007 ; Boyd, 2008). Le fait que ces plateformes demeurent employées par une part
non
négligeable d’adultes invite cependant à élargir l’analyse pour souligner que cet
espace de
sociabilité répond aux envies d’une population bien large.

De ce fait, les auteurs de cet article développent leur réflexion sur quelques
constats, qui
seront dégagés dans la suite entre autres :
Pour le premier constat, ils soulèvent la diversité des types de liens noués. Il
s’agit d’autant
d’entretenir un vaste réseau de liens faibles que de renforcer les liens forts : la
majorité des
contacts ne provoque que peu d’interaction mais quelques-uns d’entre eux focalisent
la
majorité des échanges menés sur la plateforme. Cette fonction de maintien
ou de
renforcement des relations mérite d’être analysée en profondeur.

Le second constat se focalise sur la visibilité du quotidien, elle s’attache à


rendre compte de la
spécificité de ses sites. Des véritables supports d’expression vécus, comme des
espaces
intimes par leurs utilisateurs. Nonobstant, de nombreuses informations personnelles
circulent,
sont accessibles par de diverses audiences et échappent en partie des utilisateurs.
Le troisième constat est basé sur la poursuite du lien social, c'est-à-dire
approfondit la
question des relations formées sur ces d’espace. Aussi l’emprise qu’exerce cette
culture de
sociabilité sur l’individu, participant et victime d’une forme de pression sociale
renforcée par
la vision panoptique permise par ces sites.
Le dernier constat abordé sur l’angle de l’instrumentalisation des réseaux
socionumériques
par les différents acteurs impliqués dans son fonctionnement.
23
Tabary BOLKA, dans son article « culture adolescente et culture informationnelle,
apporte
son analyse des réseaux sociaux sur le processus de construction identitaire par le
phénomène
de l’estime de soi.
De ce fait, l’auteur pense que la puissante de l’estime de soi entraine une plus
grande
vulnérabilité dans la construction sociale du jeune adulte. L’estime de soi est
ainsi basée sur
l’image et le jugement d’autrui.
Par ailleurs, nous savons que l’estime est un facteur déterminant de la santé chez
les jeunes
comme le souligne Julie ARSANDAUX dans sa publication scientifique. Sur 1011
shares,
ceux ayant déclaré une mauvaise estime de soi déclaraient également une mauvaise
santé. A
l’inverse, ceux qui déclaraient une bonne estime de soi déclaraient également une
bonne santé
globale.
L’estime de soi peut donc venir fragiliser la santé des jeunes comme une mauvaise
alimentation ou sédentarisé trop importante ou encore une situation économique
compliquée.

Par ailleurs, l’auteur, pour rendre scientifique son étude, il illustre les
résultats d’une étude
britannique sur sa question.
D’ après l’étude britannique menée sur plus de 10 000 adolescents de 10 à 15 ans,
nous
constatons que les jeunes filles accordent plus d’importance à l’image de soi sur
les réseaux
sociaux que les garçons, parfois même de façon excessive.
En effet, d’après l’étude, 40% des filles utilisant régulièrement les réseaux
sociaux
présentaient des signes de mal-être de dépression, des troubles du sommeil ainsi
qu’une
mauvaise image corporelle, 35% de plus que les garçons20. Les jeunes filles
seraient plus
aussi plus victimes de cyber-harcèlement que les garçons.
Ce phénomène est notamment lié aux réseaux sociaux Instagram, Snapchat, ou TikTok
dont le
principale est de poster des photos et des vidéos de soi-même et de son quotidien,
et sur lequel
on assiste à des mises en scène donnant illustration aux autres utilisateurs que
chacun mène
une vie meilleure que la sienne.
Les conclusions de cette étude ont permis de constater que plus le temps passé en
ligne par les
jeunes augmente, moins ils se sentent heureux dans leur vie. Dans l’ensemble, il a
été
remarqué que passer beaucoup de temps sur les réseaux sociaux réduit la
satisfaction que nous
avons sur tous les aspects de notre vie. Les médias sociaux semblent favoriser les
comparaisons sociales négatives avec les autres, car nous avons tendance à être
dans un état

20
Article : Tabary BOLKA, culture adolescente et culture informationnelle :
l’adolescent acteur de la circulation
de l’information sur internet, les cahiers numériques vol.5(3)

24
idéalisé. Ces effets sont autant plus importants chez les adolescents qui en plein
processus de
construction sociale.
En définitive, cet article ne nie absolument pas l’effet productif des réseaux
sociaux dans
notre vie. Mais il en ressort également les risques qu’ils causent et qu’ils
peuvent dans notre
vie.
Rapport de média animation, « éduquer aux réseaux sociaux : les jeunes à l’heure du
numérique », analyse dans le document que les réseaux sociaux numérique ne sont pas
que de
simples aires d’initiation. Les jeunes peuvent y constituer une plateforme
d’entraide pour
tenter d’y résoudre les difficultés générées par les travaux scolaire, ou échanger
sur toute
question de leur âge, notamment sur le plan des relations affectives.
C’est un terrain de choix pour se tenir au courant de ce qui se passe dans leur vie
intime, et de
rester informés des opportunités de développer leurs activités extérieures. Ils
valorisent et
valident les gouts et pratiques culturelles, maintiennent les liens avec les amis
éloignés ou la
famille dispersée.
En outre le document classe le réseau Facebook comme un outil propagateur de la
pratique
sociale, comme « la culture du don et du contre-don »21. Un membre inspire une
pratique qui
lui demande un effort, il s’attend à un effort réciproque, en fonction de
l’importance qu’il
accorde à cette pratique. Entre don et contre don, une sorte de réciprocité
s’instaure, qui
garantit la paix sociale.
Quant au rapport de UFAPEC « les réseaux sociaux : quel intérêt pour les jeunes ?
», ce
rapport relate que les réseaux sociaux permettent de maintenir les liens avec les
proches, mais
aussi de tisser de nouveaux liens. Ils sont aussi des lieux de socialisation et des
outils de
communication. Par ailleurs, ils sont source de rapprochement et objet de partage
et de
médiation favorisant les relations à l’heure actuelle.
Le rapport de PEJ aborde sa réflexion des réseaux sociaux dans le domaine du
journalisme.
Ce rapport pense que les réseaux ont bouleversé le monde dans un chemin positif et
rapide
que les anciens médias sociaux. De ce fait, l’utilisateur reçoit des informations
sans consulter
les références classiques comme la radio, la télévision ou la presse.
Il pense qu’avec les réseaux sociaux, les journalistes n’ont plus le monopole sur
l’information.
Grace à ces nouveaux moyens de communication, tout le monde peut être témoin d’un
évènement et les partager avec le monde entier dans la seconde qui suit.

21
Rapport : MEDIA Animation, éduquer aux réseaux : les jeunes à l’heure du
numérique, 2017, page 55
25
Quant au rapport de (ISOC-Mali), l’addiction aux réseaux sociaux. Ce rapport
s’inquiète de
l’addiction croissante aux réseaux sociaux au Mali, notamment chez les jeunes.
En effet, dans ce rapport l’étude donne un aperçu sur les usagers, les fréquences
et les coûts
liés à l’utilisation des réseaux sociaux au Mali. Nous apprenons aussi que 81,41%
des
utilisateurs des réseaux sociaux au Mali ont entre 18 et 40 ans. Les plus de 40 ans
représentent
seulement 5, 21%22.
En plus dans ce rapport l’étude montre que le réseau social préféré des Maliens est
WhatsApp. Aussi ressort cette enquête que le réseau social WhatsApp est, de loin,
le plus
utilisé par les personnes sondées, avec 29,69% .Il est suivi par Facebook qui
représente
26,01% des enquêtés. Twitter arrive bon dernier du classement avec 4,81%
d’utilisateurs.
Pour l’addiction aux réseaux sociaux, les enquêteurs de ISOC-Mali ont posé la
question aux
sondés : où est ce qu’ils n’utilisent pas les réseaux sociaux ? Seulement 29,52%
des personnes
interrogées disent ne pas utiliser les réseaux sociaux dans les lieux de culte
(mosquée, église).
Ainsi, plus de 70% des utilisateurs des réseaux surfent quand ils participent par
exemple à un
enterrement ou s’ils sont dans la mosquée ou à l’église.

22
Rapport : ISOC-Mali, un rapport alerte sur l’addiction des réseaux sociaux, 31
mars 2021

26
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES RESEAUX SOCIAUX

Ce chapitre exhibe l’historique des réseaux sociaux, comment l’idée est venue, qui
est le
premier auteur a posé la problématique, et comment l’ancien réseau social donne la
place aux
réseaux sociaux numérique ou virtuel. Et ensuite la présentation des principaux
réseaux
sociaux indiqués dans notre hypothèse.

3.1 Histoire des réseaux sociaux


Aujourd’hui incontestablement à la mode, la notion de réseau sert désormais à
désigner une
grande variété d’objets et de phénomènes. Ce n’est pas pourtant pas un néologisme :
le mot
est un ancien, et l’histoire de ses usages dans la langue française décrit un long
parcours,
depuis ses premières occurrence au XVIIème siècle, pour désigner un tissu dont les
chasseurs
se servent comme d’un piège ou les dames comme d’une coiffe, en passant par ses
usages
médicaux ( le réseau sanguin, le réseau nerveux) à partir du XVIII ème siècle,
jusqu’à son
emploi à partir du XIXème siècle pour designer l’ensemble des chemins, des routes,
puis des
voies ferrées qui parcourent une région ou un pays

Le terme s’est encore redéfinit avec son évolution, il s’est alors progressivement
détaché des
objets concrets qu’il servait primitivement à nommer, pour finalement désigner un
certain
nombre de propriétés générales intimement entremêlées : l’entrelacement, mais aussi
le
contrôle et la cohésion, la circulation, la connaissance et la représentation
topologique.

Depuis quelques décennies, à côté de ces usages anciens, en sont donc apparus de
nouveau,
popularisés par le développement de l’informatique et des moyens modernes de
télécommunications. Le terme est désormais employé aussi pour désigner des
ensembles
complexes de voies de circulation virtuelles c'est-à-dire les réseaux sociaux en
ligne.

John Barnes est l’inventeur des réseaux sociaux. Après avoir passé deux ans au
début des
années 1950 à Bremnes, une petite ville de 4600 habitants située sur une ile de la
côte Ouest
de la Norvège. Le britannique Anthropologue John BARNES (né en 1918) publie en 1954
dans Human Relation, un article qui va devenir un classique et avoir une grande
influence.
L’objectif de Barnes est de rendre compte de l’organisation sociale d’une petite
communauté,
27
à travers l’analyse de l’ensemble des relations que ses membres entretiennent les
uns et
autres.23

Les origines de l’analyse des réseaux sociaux débutent avec John BARNES d’avoir
inventé la
notion des réseaux sociaux et Stanley MILGRAM d’avoir, peut être le premier a fait
l’effort
de démontrer scientifiquement quelques-unes de ses intuitions.
Les apports de John BARNES et Stanley MILGRAN font d’eux abusivement des
fondateurs.
En réalité, étude de ces réseaux sociaux remonte un peu dans le temps, au début du
XX ème
siècle, pour trouver les racines de ce courant.
Le précurseur le plus systématiquement est le philosophe et sociologue Allemand
Georg
SIMMEL.
L’objet de base de Georg SIMMEL est « la théorie relationnelle », cette théorie se
présente en
deux caractéristiques constitutives que l’on va de fait retrouver ensuite au
fondement des
élaborations théoriques de nombreux auteurs inscrits dans le champ de l’analyse des
réseaux
sociaux. Georg SIMMEL est à la fois formaliste et dualiste. Sa sociologie
formaliste au sens
où ce n’est pas le contenu mais la forme des interactions qui compte, et qu’il
s’agit de prendre
pour objet si l’on veut comprendre l’émergence, le maintien, les enjeux et les
changements
des formes sociales.
D’autre part le dualiste de Georg SIMMEL, au sens où il ne donne pas avantage à une
conception exclusive de l’articulation entre les individus et la société, c'est-à-
dire créer une
contradiction comme l’holiste et l’individualiste.
Au fil du temps cette relation des individus s’est transformée en relation
virtuelle, en donnant
lieu à des outils, qui peuvent créer des relations directes et indirectes dans la
société.
Les recherches de ces auteurs ont beaucoup apporté à la compréhension des réseaux
sociaux
tels que nous connaissons de nos jours. Cependant, il est clair que toutes ses
études ont été
basées sur les interactions des individus.

D’un point de vue général, il y a des réseaux sociaux qualifiables de traditionnels


et
numériques. Et il serait mieux de faire une distinction entre ses deux concepts.
Le terme « réseau social traditionnel » ne désigne pas un concept particulier.
L’utilisation du
qualifiable « traditionnel » a pour but de désigner et différencier les « réseaux
sociaux non
numérique », autrement dit, ceux qui existent en dehors de la toile et les «
réseaux socio-

23
Pierre MERKLE, la sociologie des réseaux sociaux, la découverte, Paris, 2004,
page 12

28
numérique » à travers les sites de réseautage social présents sur les Web.
Autrefois les
individus se regroupaient en fonction des limites géographique qui les séparaient,
de leurs
traditions, de leurs religions ou la classe sociale dans laquelle ils se situent.24

Tableau 1 : comparaison entre le réseau social traditionnel et le réseau social en


ligne 25
Réseau social traditionnel Réseau social en ligne
Selon une base géographique Sans frontières
Basé sur des intérêts communs Basé sur les intérêts communs
Limité par la classe sociale, la religion Sans limites (en principe)
Diffusion restreint de l’information Diffusion et promotion réel de
l’information
Pouvoir des leaders d’opinion limité à une Présence des leaders d’opinion en ligne
très
présence dans les médias traditionnels ou à importante. Influence en temps réel
et
des actions en personne. exponentielle.
Diffusion et promotion de l’innovation et des Diffusion et promotion de
l’innovation et des
nouveautés limités par les lieux physique ou nouveautés en temps réel.
par les médias traditionnels nécessaires à la
communication.
Information personnelle inexistante ou Affichage en ligne d’information
personnelle
limitée au groupe d’appartenance. sur les membres.

Nous constatons que les réseaux traditionnels n’ont pas totalement changé avec
l’avènement
des réseaux socionumériques.
L’internet a juste rendu les réseaux sociaux plus accessibles et plus rapide dans
son
fonctionnement.

3.2 Présentation des différents réseaux sociaux


A ce point nous allons présenter les différents réseaux sociaux que nous avons
énumérés dans
notre hypothèse (Facebook, WhatsApp, TikTok, Youtube et Google).

24
Mémoire : Lynda FADEL, l’émergence du marketing des réseaux sociaux dans les
entreprises commerciales.
Etudes de cas : PMG (représentant officiel de Nike), juin 2015, page 13
25
Manuela TEIXEIRA, « l’émergence de réseaux sociaux sur le web comme nouveaux
outils de marketing »
mémoire de master marketing, département de communication, université d’Ottawa,
2009 : avec adaptation.

29
3.2.1 Facebook
De sa création jusqu’aujourd’hui, l’évolution de Facebook est fulgurante. La source
de ce
réseau social était de diffuser les photos prises lors de l’année universitaire.
Facebook a vue le jour en 2004 par Mark ZUCKERBERG et ses camarades de l’université
de
Harvard. Au début il fut réservé aux étudiants de cette université, il est ensuite
ouvert à
d’autres universités américaines avant de devenir accessible à tous en septembre
2006.
Le nom du site provient des albums photo « trombinoscopes » ou « Facebook » en
anglais
regroupant les visages de tous les élèves prises en début d’année universitaire.

Ce réseau fait régulièrement l’objet de débats dans plusieurs secteurs, sur le plan
politique que
juridique, économique, culturel et social. Son influence dans la sphère publique et
la manière
dont il affecte la vie sociale de ses utilisateurs, son usage des données
personnelles, son rôle
dans la propagation des infox, sa responsabilité dans la banalisation des discours
de haine ou
bien encore sa politique de régulation des contenus sont ainsi souvent discutés
dans
l’actualité.
Tableau 2: présentation de Facebook
Réseau social Facebook
Logo

Entreprise Meta
Pays Etats- Unis
Date de création 2004
Utilisateurs actif mensuels 2,91 milliards
Source: apport personnel

3.2.2 WhatsApp
L’application est créée en 2009 par Jan KOUM et Brian ACTON, deux anciens
travailleurs de
la société américaine Yahoo, qui ont passé 20 ans de service. Puis ils rejoignent
Facebook en
2014 mais continuent d’œuvrer en tant qu’application séparée avec la détermination
de créer
un service de messagerie qui fonctionne en toute rapidité et fiabilité n’importe où
dans le
monde. Au début de l’introduction de cette application, elle avait pour mission en
tant
qu’alternative aux SMS.

30
Le réseau social WhatsApp gère l’envoi et la réception d’une variété de médias :
textes,
photos, vidéos, documents et localisation ainsi que les appels vocaux. En plus de
ça, il permet
d’organiser des évènements entre amis de groupe.
Par son utilisation intense, l’application s’est trouvée à plusieurs reprises au
centre de vives
critiques portant sur sa sécurité informatique, particulièrement sur la
confidentialité des
informations personnelles qui y sont échangées. Le réseau WhatsApp a également
servi de
support à plusieurs campagnes de diffusion de fausses informations dans plusieurs
coins du
monde.
Tableau3: présentation de WhatsApp
Réseau social WhatsApp
Logo

Entreprise Meta
Pays Etats-Unis
Date de création 2009
Utilisation actifs mensuels 2 milliards
Source : apport personnel

3.2.3 TikTok
TikTok est un réseau social d’origine chinoise lancé en Septembre 2016 26 , par la
société
technologique chinoise connue sous le nom de «byteDance». Au début de la création
de cette
plateforme, la société aurait adopté le nom «Douyin» qui signifie «son vibrant» et,
au fond, il
s’agissait d’une application développée sur une période de 200 jours. Au cours de
cette année,
malgré son lancement, l’entreprise technologique chinoise n’a pas été claire sur la
mise en
place réseau social en question.
Aujourd’hui grâce à Tik Tok, les internautes ont réussi à trouver leur propre
identité dans le
réseau social, tout simplement ses outils facilitent la création de contenu de
qualité. Cette
application chinoise est devenue une application mondiale par sa proposition
différente des
autres réseaux sociaux, car elle est focalisée sur la publication de courtes vidéos
qui, souvent,
durent entre 15 et 60 secondes. Voire accompagnés de chorégraphies devant la caméra
ou de
défis amusants accompagnés de bonne musique qui causent d’énorme plaisir. Le réseau
social
Tik Tok parvient à viraliser efficacement les différents contenus et cette
caractéristique est

26
www.informatiquemania.com

31
l’une des principales clés pour que les internautes veuillent y faire de la
publicité. Cette
viralité est signalée comme l’une des particularités qui ont fait triompher Tik
Tok.
Tableau 4: Présentation de Tik Tok
Réseau social Tik Tok
Logo

Entreprise ByteDance
Pays Chine
Date de création 2016
Utilisateurs actifs mensuels 732 millions
Source : apport personnel

3.2.4 Youtube
Le réseau social Youtube a été créé par Chad HURLEY, Steve CHEN et Jawed KARIM en
2005. Ses trois hommes se sont rencontrés dans une autre entreprise où ils
travaillaient tous
les trois, à savoir PayPall. Ils trouvaient qu’ils avaient du mal à trouver des
vidéos à regarder
en ligne, et à partager leurs vidéos.
Le mot Youtube prend sa source dans la contradiction entre deux mots anglais.
Notamment le
premier est « You », qui signifie naturellement « tu » ou « toi ».Il renvoie au
fait que ce sont
les utilisateurs qui font faire vivre la plateforme grâce aux contenus qu’ils y
publieront.
Le second mot est « tube ». Il ferait référence non pas à internet mais à la
télévision.
Tableau 5 : présentation de Youtube
Réseau social Youtube
Logo

Entreprise Alphabet
Pays Etats-Unis
Date de création 2005
Utilisateurs mensuels actifs 2,291 milliards
Source : apport personnel

3.2.5 Google
Cette application de recherche a vu le jour en 1995 à la suite de la rencontre de
Larry PAGE
et Serge BRIN. Ils étaient tous des étudiants en informatique à l’université de
Sandford aux
Etats-Unis, ils décident d’unir leurs connaissances et leurs compétences pour créer
un moteur

32
de recherche. Au début, le nom de ce moteur était «BlackRup» et c’est en 1997 que
le nom fut
pour donner naissance à Google. Plus de 70%27 des recherches en ligne dans le monde
sont
traitées par Google.
C’est un moteur de recherche excellent pour les consommateurs grâce à son
algorithme,
réalisé avec des codes secrets. Et, lorsqu’une personne effectue une recherche,
seuls les
résultats pertinents et jugés qualitatifs sont présentés. Sa rapidité la
différentie des autres
moteurs de recherche.
Tableau 6 : Présentation de Google
Réseau social Youtube
Logo

Entreprise Alphabet
Pays Etats-Unis
Date de création 1995
Utilisateurs mensuels actif 2,291 milliards
Source : apport personnel

27
www.netoffensive.com

33
CHAPITRE IV : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

Ce chapitre fait un aperçu sur le quartier de Niamakoro et une présentation du


lycée public de
Niamakoro. Les informations ont été tractées dans les archives de la mairie de la
commune VI
de Bamako. Ensuite nous avons recueilli des informations de la présentation du
lycée auprès
de l’administration.

5.1 Présentation de Niamakoro28


Situé en commune VI du district de Bamako. La commune VI, a été créée par
l’ordonnance
78-32 (CMLN du 18 Aout 1978) qui fixe le statut du district de Bamako, couvre une
superficie de 8 882 hectares suivant le recensement de 1996 avec 10 quartiers dont
7
périphériques non lotis. Niamakoro est le quartier le plus vaste (927 hectares) et
le plus
peuplé. Le quartier est divisé en :

- Deux (2) parties : par le marigot (division naturelle)


- Quatre (4) secteurs : I – II – III – IV (division politique)
- Deux (2) aires de santé : ASACONIA et ANIASCO (division politique)
- Plusieurs infrastructures socio-économiques y sont localisées.

Le quartier de Niamakoro est issu de l’ancien village Diafarana. Installés durant


plusieurs
années à Yirimadio, les habitants de Diafarana furent obligé de se réfugier à
Kalabancoro,
suite à une invasion des criquets qui décimèrent leurs cultures. Les chefs de
village de
Kalaban leur accordèrent l’hospitalité qui, s’est traduite en rapports fraternels
lorsqu’ils se
rendirent compte que leur histoire se recoupait. Rassurés donc, par les liens de
sang et par
l’histoire, les habitants de Kalabancoro proposèrent un site aux étrangers de
Diafarana en ces
termes : « chers parent de Diafarana, puisque nous sommes liés par le sang et
l’histoire, vous
êtes désormais chez vous ». C’était en 1854. Le fondateur de Niamakoro fut N’TJIBA
TRAORE du village de Korobala. Les fondateurs de Niamakoro sont d’ethnie Bamanan.
Ils
pratiquaient l’agriculture, l’élevage, la pêche et la chasse. L’animisme était la
pratique
religieuse. Aujourd’hui, le quartier de Niamakoro devenu très vaste, abrite
plusieurs ethnies et
religions. De sa création à nos jours Niamakoro a connu quatorze (14) chefs de
quartier dont
l’actuel de quartier Yiriba dit Lamine TRAORE, investi le 01/01/2002.

28
PDSDU/GUAMINA/2005, monographie de Niamakoro commune VI. Etude monographique du
quartier de
Niamakoro. Rapport final. Page 7 à 14.

34
Tableau 7 : liste des différents chefs traditionnels de Niamakoro

N° Prénoms Noms Village d’origine Années de


chefferie
01 N’tjiba TRAORE Korobala 1854-1874
02 Menkorroba TRAORE Korobala 1874-1885
03 Diamahiri TRAORE Nikorola 1885-1890
04 Nioukorola TRAORE Niakorola 1890-1902
05 Diobattié TRAORE Niakorola 1902-1911
06 Tiefing TRAORE N’Tjibala 1911-1926
07 Zankoura TRAORE Soumadjana 1926-1942
08 Zantigui TRAORE Soumadjana 1942-1944
09 Fadjankoroba TRAORE Nianakoron 1944-1951
10 Moriba TRAORE Soumadjana 1951-1981
11 Fambougouni TRAORE N’Tjibala 1981-1984
12 Bougouridjan TRAORE Korobala 1984-1995
13 Bakary TRAORE Soumadjana 1995-2001
14 Yiriba dit Lamine TRAORE Niakorola De 2001 à
nos jours
Source : Monographie finale de Niamakoro. PDSU/GUAMINA 2005.

5.1.2 Etude du milieu humain


La population du quartier de Niamakoro est composée de différentes ethnies :
Bamanan,
Malinké, Senoufo, Minianka, Bobo, Dogon, etc. De par sa position, Niamakoro est le
point de
chute des saisonniers (ruraux) et des couches les défavorisées. C’est l’une des
causes qui fait
que le quartier se trouve en pleine expansion démographique aujourd’hui. Mais cette
croissance est ralentie souvent par le mouvement de flux et reflux des saisonniers.

Evolution de la population : la courbe ci-dessous permet mieux d’appréhender le


rythme
d’évolution de la population de la localité.

35
Graphique 1

Source : la mairie de la commune VI, Courbe évolutive de la population de Niamakoro


de 1976 à 2003

Langues et ethnies

Nous y retrouvons presque toutes les langues du pays à Niamakoro avec quelques
langues
étrangères. Les plus dominants sont Bamanankan, Peulh, Sonrhaï, Minianka, Dogon.
Mais la
langue Bamanan sert de langue d’échange entre les différentes ethnies. Ainsi, il
constitue un
élément de cohésion sociale.

Religions

Les deux religions monothéistes (musulmane et chrétienne) sont pratiquées ainsi que
d’autres
croyances comme l’animisme et les libres penseurs. Mais la religion musulmane est
la plus
pratiquée.

Tableau 8 : lieux de culte

Quartier Nombre de Nombre d’école Nombre d’église Total


mosquée coranique
Niamakoro 6 3 2
11
Source : enquête monographique/Niamakoro Guamina CVI, 2006.

Le quartier dispose de plusieurs lieux de cultes permettant aux fidèles de


pratiquer, en tout
temps et en toute sécurité, leur religion.

36
5.1.3 Dynamique et cohésion sociales
Dynamique sociale

Niamakoro est un quartier populaire. Sa dynamique sociale est fondée sur la forte
mobilisation de sa population à travers les associations (femmes, jeunes) ; les
élus du quartier,
la chefferie et les autorités religieuses.

Analyse de la cohésion sociale

A Niamakoro, il existe de très bonnes relations entre les différents acteurs de


développement
du quartier à savoir l’organisation traditionnelle (chefferie), l’organisation
moderne (les élus)
et les populations. La cohésion sociale de Niamakoro s’explique à travers la
gestion concertée
des affaires du quartier par les acteurs.

Ces acteurs sont très engagés pour les causes du quartier et participent ensemble à
l’amélioration des conditions de vie de la population et d’une manière générale, au
développement économique du quartier.

Niamakoro entretient de très bonnes relations avec son voisinage (les 9 quartiers
de la
commune VI) et Kalaban-coura. Ces relations sont d’ordres économique, social,
administratif
et culturel.

Santé : le quartier de Niamakoro dispose de deux (2) centres de santé


communauté
(CSCOM), cinq (5) cabinets médicaux et deux (2) mutuelles de santé « Dembanyuma »,
la
mutuelle santé MUS et cinq (5) pharmacies. Les deux (2) CSCOM (ASACONIA et
ANIASCO) sont situés respectivement à 6 et 8 kilomètres du CS Réf de la commune VI.

Le taux de mortalité dans le quartier est estimé à 52%. Ce taux qui constitue le
plus élevé de
la commune VI, s’explique par la pauvreté relative de la plupart des ménages, le
manque
d’hygiène au sein des familles, la faiblesse du taux de scolarisation, la
délinquance, la non
viabilisation totale du quartier, l’insalubrité. Il existe deux (2) types de
tarification dans les
CSCOM : tarif adhérent et tarif no adhérent. La cotisation des membres est fixée à
750 FCFA
par an et par ménage.

Education : les infrastructures scolaires sont très insuffisantes ; une seule école
fondamentale
publique pour population scolaire très élevée ; 46 écoles privées répondant
difficilement aux
critères exigées avec des couts souvent très élevées. Ces établissements scolaires
sont gérés

37
par des comités de gestion scolaire. Le quartier souffre d’une absence
d’établissements
publics d’enseignement secondaire général et professionnel.

Tableau9: Ratio des écoles publiques du quartier

Niamakoro 1er c 2ème c


Effectif public 3729 2514
Nombre de salles 29 17
Nombre de maitres 49 43
Ratio maitre élève 1/76 1/58
Ratio salle élève 1/129 1/148
Source : CAP de Faladié 2005

A Niamakoro, les premiers cycles enregistrent un (1) pour 76 élèves et une (1)
salle pour 129
élèves et dans les seconds cycles il y a un (1) maitre pour 58 élèves et (1) une
salle pour 148
élèves. Ces rations sont très insuffisance d’infrastructures scolaires.

Les lycées et écoles professionnelles de Niamakoro

Le quartier de Niamakoro dispose de 11 établissements secondaires d’enseignement


général et
6 établissements d’enseignements d’enseignement technique et professionnel.

Tableau 10: liste des établissements secondaires d’enseignement général.

N° Sigle Nom Quartier


Statut
01 LPZ Lycée Privé Zeina
Niamakoro Privé
02 LMLG Lycée Mamadou Lamine Gakou
Niamakoro Privé
03 LCGMM Lycée Chaine Grise
Niamakoro Privé
04 LBD Lycée Bianson Dembélé
Niamakoro Privé
05 LMBT Lycée Moderne Banan Tonon
Niamakoro Privé
06 LPSK Lycée Privé Seydou Koné
Niamakoro Privé
07 LDDN Lycée Dramane Doumbia de Niamakoro
Niamakoro Privé
08 LPAMOU Lycée Pamoutié de Niamakoro Cité-Unicef
Niamakoro Privé
09 LI Lycée Indépendance
Niamakoro Privé
10 LBOTN Lycée Badji Oumar Touré de Niamakoro-koko
Niamakoro Privé
11 LYFASS Lycée Franco-arabe Sabil Saadat
Niamakoro Privé
Source : Rapport de rentrée 2009-2010 Académie rive droite de Bamako Page 66 – 67

38
Tableau 11 : Etablissements d’enseignement Technique et Professionnel CAP et BT

N° Sigle Nom
Quartier Statut
1 EMITEC Ecole Malienne Industrielle Technique et Cité Unicef
Privé
Commerciale
2 EFIP Ecole de Formation Industrielle Pratique
Niamakoro Privé
3 CBT Centre Bablen Traoré
Niamakoro Privé
4 CTPP Centre Technique et Professionnel Pamoutié Cité Unicef
Privé
de Niamakoro
5 BAKATRA Centre de Formation Professionnel Bakary Cité Unicef
Privé
Traoré de Niamakoro
6 CFGIN Centre de Formation en Gestion et Industrie Cité Unicef
Privé
de Niamakoro
Source : Rapport de rentrée 2009-2010 Académie rive droite de Bamako Page 9

5.2 Présentation du lycée public de Niamakoro29

5.2.1 Localisation

Le lycée public de Niamakoro est situé au Sud-ouest du quartier de Niamakoro dans


le secteur
IV, plus précisément à quelques centaines de mètres de la route principale (appelée
communément les 30 mètres) en venant de Kalaban-coura.

5.2.2 Historique
Le lycée public de Niamakoro est le plus jeune lycée public de l’académie de la
rive droite de
Bamako. Il a ouvert ses portes en octobre 2010 avec seulement trois (03) classes de
10ème
année dans les locaux du lycée privée Oumar Badji TOURE. C’est à l’occasion de la
rentrée
scolaire 2011-2012 que le lycée délocalisé sur l’actuel site.

5.3 Structure et fonctionnement du lycée

5.3.1 Structure
Le lycée public de Niamakoro est une structure bâtie sur une surface peu vaste. Sa
cour est
bien clôture par des murs grands et elle est ouverte sur la rue par deux portes :
une petite et
une grande. Du point de vue infrastructure, l’école est composée de trois (3) blocs
:

29
Informations reçues de l’administration du lycée public de Niamakoro (LNIAMA),
21 mars 2022.

39
 Un bloc administratif composé des bureaux du proviseur, du censeur, du
billeteur, la
salle de réunion transformée en surveillance annexe par l’actuel
proviseur, la
surveillance qui fait face à la salle des professeurs, un magasin et des
latrines.
 Un premier bloc de quatre salles de classe faisant face au drapeau.
 Un deuxième bloc à niveau comprenant la bibliothèque, la salle
informatique qui
compte une cinquantaine d’ordinateurs dont cinq seulement en bon état,
l’infirmerie
et les laboratoires transformés en salle de classe. Un troisième bloc à
deux niveaux
abritant les salles de classe au nombre de douze.

En dehors de ces blocs se trouvent dans la cour de l’établissement un espace


servant de terrain
d’éducation physique et sportive (EPS), un terrain de Basket-ball, les latrines
réservées aux
élèves, un hangar servant de parking pour des engins attenant à l’entrée. A
l’extérieur de la
cour se trouve un hangar servant pour les enseignants et les visiteurs.

5.3.1.1 Evolution de l’école


De la création à nos jours, le nombre de classes est passé de trois (03) avec
seulement les
classes de 10ème année (deux 10ème Lettres et une Science) pour la première année à
dix (10)
au titre de l’année 2011-2012 enfin de dix-sept (17) classes pour l’année 2012-
2013. Quant à
l’effectif des élèves, il est passé de deux cent quatre-vingt-cinq (285) élèves à
neuf cent vingt-
six (926) élèves au total.

Cette évolution est ainsi par classe, par sexe et par année dans le tableau ci-
dessous.

Tableau 12 : Effectifs de toutes les classes su lycée de Niamakoro

Classe Fille Garçon Total


10 CG
10CG1 17 39
56
10CG2 20 23
43
10CG3 18 19
37
10CG4 15 17
32
10CG5 18 32
50
11ème S E S
11 SESI 37 46
83
11 SES2 26 51
77
40
11ème S C
11SC 18 38
56
11ème L
11L 26 19
45
TAL
12 TAL 8 8
16
TLL
TLL 20 25
45
TSECO
TSECO1 25 33
58
TSECO2 31 33
64
TSEXP
TSEXP 21 33
54
TSE
TSE 5 20
25
TSS
TSS1 15 35
50
TSS2 19 42
62
Total des totaux 339 490
853
Source : LNIAMA, effectifs des élèves par série et par sexe (2019-2020)

5.3.2 Fonctionnement
Le fonctionnement de l’établissement fait suite à la structure, c'est-à-dire à sa
composition qui
se présente ainsi.

5.3.2.1 L’administration scolaire

5.3.2.1.1 Le proviseur
Depuis sa création, le lycée public de Niamakoro a connu quatre proviseurs dont le
premier
s’appelle Monsieur Oumar G DJITEYE qui a été remplacé par Monsieur Bekaye KANOUTE
suivi de Monsieur Ambroise TOGO. L’actuel proviseur est Monsieur Fassayon KONTAGA.

Le proviseur est le représentant légal de l’Etat, à ce titre, il représente


l’établissement dans
tous les actes de la vie publique. Il est le responsable de la bonne marche de
l’établissement
au double plan matériel et moral. Tout le personnel est placé sous son autorité.

41
5.3.2.1.2 Le censeur
Le censeur est l’adjoint du proviseur qu’il remplace en cas d’empêchement. Il est
chargé de
coordonner les activités pédagogiques. A ce titre, il est l’interlocuteur des
professeurs dans
leurs rapports avec les élèves et dans l’organisation des cours. Ce poste est
actuellement
occupé par Monsieur Oumar OULALE assisté dans son travail par un personnel d’appui.

Pour la bonne organisation de l’établissement et des études, le censeur :

 Etablit les emplois de temps ;


 Contrôle l’exécution du programme à travers les cahiers de texte ;
 Veille à la discipline des élèves, à ce titre le surveillant relève
directement de lui,
détient les registres de notes, les dossiers scolaires, le registre de
présence ;
 Centralise les besoins en matériels, documents, fournitures nécessaires aux
cours.

5.3.2.1.3 Surveillante générale


Madame Mariatou BAMBA est la surveillante générale, assistée par Gaoussou KANE. La
surveillante, sous le contrôle du censeur est chargée de la discipline en général,
du
déroulement normal de la vie de l’établissement et de l’application du règlement
intérieur de
l’école. Elle détient le registre des absences, des évènements, les fiches et les
cahiers de
consultation médicale.

Elle assure aussi :

 L’inscription des élèves ;


 La propreté de l’école ;
 La délivrance des billets d’entrée ou de sortie ;
 L’organisation et la direction des loisirs et des activités culturelles de
l’école.

5.3.2.1.4 Econome
L’économat est tenu par Madame SAMAKE Binta SANGARE. Elle assure des fonctions
d’agent financier (confection des états de dépenses, prise en charge du matériel)
et d’agent
administratif. Elle veille au respect de la réglementation des dépenses et la
régularité des
opérations.

Il y a aussi un billeteur, qui s’occupe des questions de salaire des agents du


lycée. Ce poste est
occupé par Monsieur CISSE assisté par deux agents.

42
5.3.2.2 Corps professoral
Le corps professoral est formé de l’ensemble des professeurs de l’établissement,
organisés au
sein des comités pédagogiques selon les spécialités. Chaque comité est dirigé par
un
professeur expérimenté. Les comités changent de responsable par rotation.

Les enseignants sont chargés de préparer et de dispenser les leçons aux leçons aux
élèves
selon la méthode de l’approche par compétence (APC).

En marge de cela, ils évaluent les élèves par l’organisation des interrogations et
des devoirs, et
procèdent aux choix des sujets d’évaluation trimestrielle dans les comités
pédagogiques.

L’effectif des professeurs ne cesse d’augmenter d’année en année. En 2020 l’école


comptait
146 enseignants dont 36 femmes.

43
DEUXIEME PARTIE : ANALYSES ET INTERPRETATION DE DONNEES SUR
LES IMPACTS DES RESEAUX SOCIAUX

44
CHAPITRE V : ANALYSES ET INTERPRETATION DES DONNEES
RECUEILLIS
Ce point est focalisé sur l’examen et l’éclaircissement des données de l’enquête de
terrain sur
notre sujet d’étude. La première partie est basée sur l’analyse quantitative des
informations
fondées sur la connaissance des réseaux sociaux, mode d’accès, les réseaux sociaux
utilisés,
leur fréquence d’utilisation et impact des réseaux sociaux sur les élèves de lycée
public de
Niamakoro. La seconde partie de l’analyse est dédiée aux explications des
différents tableaux
et graphiques.

Enfin la dernière partie est l’analyse et l’interprétation des informations


qualitatives
recueillies à travers le guide d’entretien sur les personnels éducatifs du lycée
(Enseignants et
Administrateurs) par rapport aux différentes perceptions des éducateurs sur
l’utilisation des
réseaux sociaux.

6.1 Analyse quantitative


Là, il sera question des différentes études et analyse des informations sur notre
population et
des variables.

Pour commencer, il très crucial de délimiter la taille de notre échantillon là où


s’est déroulé
notre enquête pour la collecte des données sur les impacts des réseaux sociaux sur
les élèves
du lycée public de Niamakoro.

Tableau 13: taille de la population


Taille de la population
Niveau de classe Nombre d’individus Pourcentage (%)
TSEXP 7 28%
TSECO 6 24%
TSE 6 24%
TSS 6 24%
Total 25 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

C’est l’ensemble des individus qui ont été sélectionnés pour l’élaboration de notre
travail
académique sur les élèves du lycée public de Niamakoro. Ils ont été choisis par
l’échantillonnage type aléatoire simple.

45
6.1.1 Analyses des différents variables sur les impacts des réseaux sociaux.
Pendant ce travail académique, nous avons pris des informations sur la population
cible à
propos du sexe, de l’âge et niveau de classe à travers notre questionnaire.

Tableau 14 : sexe de la population


Sexe Nombre d’individus En pourcentage
(%)
Masculin 13 52%
Féminin 12 48%
Total 25 100%
Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 2 : sexe de la population

Sexe
Masculin Féminin

48%
52%

Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Dans un premier temps nous avons débuté avec le sexe des individus au sein de notre
population d’étude. Ce tableau représente le nombre de sexe masculin ou féminin de
notre
population à étudier dans le lycée public de Niamakoro. La grande partie des élèves
à travers
notre population à étudier sont les hommes. Les hommes sont estimés à 52%, plus de
la
moitié de la population à étudier et les femmes sont 48%.

Le choix aléatoire de la population a favorisé les hommes par rapport aux femmes
dans cette
étude des réseaux sociaux au lycée public de Niamakoro.

Ensuite nous avons songé à savoir la tranche d’âge de notre population à étudier
par rapport à
la question des réseaux sociaux.

46
Tableau15 : âge de la population
Age Nombre d’individus En pourcentage
Moins de 20 ans 15 60%
Entre 20 à 25 ans 10 40%
25 à 30 ans 0 0%
Total 25 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 3 : Age de la population

Age
Moins de 20 ans Entre 20 à 25 ans De 25 à 30 ans

Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

A travers ce graphique, nous constatons que clairement que 60% des individus sont
âgés de
moins de 20 ans. Ce qui démontre que les individus âgés de moins de 20 ans,
utilisant les
réseaux sociaux dans cet établissement sont nombreux que les autres tranches d’âge.

Tableau 16 : niveau classe de la population


Niveau classe Nombre d’individus En pourcentage
10èmeannée 0 0%
11èmeannée 0 0%
Terminale 25 100%
Total 25 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

47
Graphique 4 : niveau d’étude de la population

Niveau de classe
10 année 11 année terminale

100%

Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Ce graphique en bulles représente le niveau d’étude de nos enquêtés sur le terrain.


Nous avons
constaté que, d’après ce graphique 100% des individus enquêtés sont en classe de
terminale.
Un niveau capable et compréhensif pour satisfaire nos attentes sur le terrain.

6.1.2 Impacts des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de Niamakoro.
Cette partie est centrée sur l’analyse quantitative des propos recueillis auprès
des élèves du
lycée public de Niamakoro-Bamako. Les raisons d’utilisations des réseaux sociaux
par les
élèves du lycée public de Niamakoro sont variées. C’est entre autres : Le degré de
connaissances des réseaux sociaux, la fréquence d’utilisation des réseaux sociaux,
les réseaux
sociaux utilisés, leurs raisons d’utilisation, et dans le processus d’apprentissage
des élèves.

A) Degré de connaissance des réseaux sociaux par les élèves du lycée public de
Niamakoro

Le graphique ci-dessous dénote du degré de connaissance des réseaux sociaux auprès


des
élèves du lycée public de Niamakoro.

Tableau 17: degré de connaissances des réseaux sociaux


Degré de connaissance Nombre d’individus En pourcentage
Oui 25 100%
Non 0 0%
Total 25 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

48
Graphique 5 : degré de connaissance des réseaux sociaux

Degré de connaissance des réseaux


sociaux
Oui Non
0%

100%

Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Ce graphique nous montre clairement que 100% des élèves enquêtés connaissent les
réseaux
sociaux. Ce degré de connaissance des réseaux sociaux explique clairement à quel
point les
élèves du lycée public de Niamakoro sont beaucoup plus intéressés aux réseaux
sociaux.
B) Fréquence d’utilisation des réseaux sociaux par les élèves du lycée public de
Niamakoro

Tableau 18 : fréquence d’utilisation des réseaux sociaux


Fréquence Nombre d’individus En pourcentage
Moins de 10 minutes 1 4%
Entre 10 et 20 minutes 10 40%
1 heure 5 20%
Plus de 1 heure 9 36%
Total 25 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

49
Graphique 6 : fréquence d’utilisation des réseaux sociaux

Fréquence d'utilisation des réseaux


sociaux
Moins de 10
minutes
0% 4%
0%

Entre 10
Plus de 1 heure
minutes et 20
36%
minutes
40%

1 heure
20%

0%
0%

Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Nous trouvons que ce graphique démontre sur 100% élèves enquêtés sur la fréquence
d’utilisation des réseaux sociaux. La fréquence de moins de 10 minutes est pour 4%
des
enquêtés, entre 10 minutes et 20 minutes pour 40% des enquêtés, 1 heure pour 20%
des
enquêtés et enfin plus 1 heure pour 36% des enquêtés.

Nous constatons alors la fréquence la plus sollicité par ces élèves internautes,
est la fréquence
entre 10 minutes et 20 minutes.

C) Réseaux sociaux utilisés par les élèves du lycée public de Niamakoro

Ce graphique en radar nous indique les réseaux sociaux utilisés par les élèves du
lycée public
de Niamakoro.

Tableau19 : réseaux sociaux utilisés


Réseaux sociaux utilisés Nombre d’individus En
pourcentage
Facebook 17 19%
WhatsApp 22 25%
Google 17 19%
Youtube 15 17%
TikTok 14 16%

50
Autre 3 4%
Total 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 7 : les réseaux sociaux utilisés

Réseaux sociaux utilisés

Autre
Tik Tok 4% Facebook
16% 19%

Youtube
17% WhatsApp
25%
Google
19%

Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Ce graphique met en exergue que 25% des élèves enquêtés utilisent WhatsApp, 19%
pour
Facebook et Google, 17% pour Youtube, 16% pour Tik Tok et enfin 4% pour d’autres
réseaux.

Le réseau social WhatsApp occupe la première place, de ce fait, il est le plus


utilisé par les
élèves du lycée public de Niamakoro selon cette étude.

D) Raisons d’utilisation des réseaux sociaux par les élèves du lycée public de
Niamakoro

En observant ce graphique secteur, nous constatons que les élèves du lycée public
de
Niamakoro ont des raisons d’utilisation de ces réseaux sociaux.

Tableau20 : raisons d’utilisation des réseaux sociaux

Raisons d’utilisation Nombre d’utilisation En


pourcentage
Discuter entre amis de classe 16 24%
Rechercher des documents 21 32%
S’informer 12 18%
Publier et regarder des 7 26%
photos-vidéos

51
Total 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 8 : raisons d’utilisation des réseaux sociaux

Raisons d'utilisation des


réseaux sociaux
Regarder et Discuter
publier des entre amis
Vidéos- de classe
photos 24%
26%
rechercher
des
S'informer documents
18% 32%

Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Ces enquêtés se connectent pour des bonnes raisons comme : s’informer, regarder et
publier
des vidéos-photos, discuter entre amis de classe et rechercher des documents.

Nous remarquons que 24% des élèves enquêtés dans le lycée public de Niamakoro
discutent
entre amis de classe, 32% recherchent des documents, 18% s’informent et 26%
regardent et
publient des photos-vidéos. Sur ces différents constats d’étude, les élèves ont
plus de
préférence de l’utilisation de ces réseaux sociaux comme des canaux de recherche de
document. Ce point résume en quelque sorte qu’ils ont un véritable impact positif
dans la
formation des élèves.

6.1.2.1 Réseaux sociaux dans le processus d’apprentissage et de formation des


élèves du lycée public de Niamakoro.
Ce point se focalise sur la compréhension de l’état d’esprit des élèves enquêtés
sur
l’introduction des réseaux sociaux dans leur processus de formation.

A)L’état d’esprit des élèves du lycée public de Niamakoro par rapport l’utilisation
des
réseaux sociaux dans le processus d’apprentissage.

52
Tableau 21 : appréciation des réseaux sociaux
Que dites-vous de ces Nombre d’individus En
pourcentage
réseaux sociaux ?
Bien 13 52%
Très bien 8 32%
Mauvais 1 4%
Très mauvais 3 12%
Total 25 100%
Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 9 : les différentes appréciations des réseaux sociaux

Que dites-vous des réseaux sociaux


14

12 13

10

8
8 Que
dites-vous des
6 réseaux
sociaux
4

2 3
1
0
Bien Très bien Mauvais Très mauvais

Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Cet histogramme groupé et le tableau nous indique naturellement l’état d’esprit des
élèves
enquêtés par rapport réseaux sociaux. Sur le graphique nous remarquons sur l’axe de
l’abscisse des éléments de réponse concernant la question posée aux enquêtés.

Plus de la moitié des enquêtés ont indiqué que les réseaux sociaux sont bien dans
le processus
d’apprentissage. Ils représentent 52% des élèves enquêtés et 32% des enquêtés
disent qu’ils
sont très bien. Nous pouvons dire alors que les élèves enquêtés du lycée public de
Niamakoro
ont un sens élevé de la positivité de ces applications dans leur processus
d’apprentissage.

53
Dans le tableau, 4% des enquêtés pensent qu’ils sont mauvais et 13%disent très
mauvais.
Cette petite minorité pense autrement des réseaux sociaux de leur introduction dans
le
processus d’apprentissage. Ils les jugent avec leurs apports négatifs.

B) Période de l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves du lycée public de
Niamakoro

Tableau 22 : période d’utilisation des réseaux sociaux


Quand utilisez-vous les Nombre d’individus En pourcentage
réseaux sociaux ?
Pendant les cours 0 0%
Après les cours 25 100%
Total 25 100%
Source : enquêtes personnelles du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 10 : période d’utilisation des réseaux sociaux

Quand utilisez-vous les réseaux


sociaux Pendant les
cours
0%

Après les cours


100%

Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

En visionnant le tableau et le graphique nous nous rendons compte que les élèves du
lycée
public de Niamakoro ont la parfaite connaissance de savoir quand se servir de ces
réseaux
sociaux.

100% de ces élèves enquêtés disent qu’ils les utilisent après les cours et
personnes ne les
utilisent pendant les cours. De ce fait nous pouvons dire que les élèves enquêtés
dans le lycée
public de Niamakoro connaissent les points positifs et négatifs des réseaux
sociaux.

C) Raisons d’usage des réseaux sociaux des élèves du lycée public de Niamakoro dans
leur processus d’apprentissage

54
Tableau 23 : Raisons d’usage des réseaux sociaux par les élèves du lycée public de
Niamakoro
Raisons d’usage Nombre d’individus En pourcentage
Préparer des exposés 13 22,41%
Préparer des devoirs 10 17,24%
Chercher des anciens sujets 19 32,75%
Faire des travaux de groupe 16 27,58%
Ne faire rien 0 0%
Total 100%
Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 11 : raisons d’usage des réseaux sociaux

Raisons d'usage des réseaux sociaux


Ne faire rien

Faire des travaux de groupe

Raisons
d'usage
Chercher des anciens sujets

Préparer des devoirs

Préparer des exposés


0 5 10 15 20

Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Le tableau indiqué et le graphique barre groupé illustrent les raisons d’usage des
réseaux
sociaux par les élèves enquêtés. Les raisons d’usage restent différentes par les
individus
enquêtés par la multitude de choix. Parmi les différents choix indiqués dans la
barre groupée
de cette étude, le choix le plus envié par les élèves enquêtés est de chercher des
anciens sujets.
Ce choix élevé s’explique par le fait qu’ils sont tous des élèves en classe de
terminale.

Dans le tableau indiqué 32,75% des élèves enquêtés dans le lycée public de
Niamakoro
cherchent des anciens sujets examen, 27,58% les choisissent pour faire des travaux
de
groupe, pour la préparation des exposés 22,41%et 17,24% des élèves enquêtés ont
fait le
choix de préparer les devoirs. Enfin, parmi les enquêtés, personne n’a signalé
qu’il ne fait rien

55
avec les réseaux sociaux. De ce fait nous pouvions dire qu’à partir de cette étude,
les élèves
du lycée public de Niamakoro accordent d’énorme importance à l’utilisation des
réseaux
sociaux dans leur processus d’apprentissage et de formation.

D) Les harcèlements reçus des élèves du lycée public de Niamakoro sur les réseaux
sociaux

Ce point va nous éclaircir et interpréter les différents harcèlements qu’ont reçus


les élèves du
lycée public de Niamakoro dans le tableau et graphique ci-dessous.

Tableau 24 : les harcèlements reçus des élèves


Les harcèlements reçus des Nombre d’individus En pourcentage
élèves
Par inconnu 5 17,24%
Par un voisin 0 0%
Par inconnu 7 24,13%
Par aucune personne 17 58,62%
Total 100%
Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Graphique 12 : les harcèlements reçus des élèves sur les réseaux sociaux

Les harcèlements reçus des élèves sur


les réseaux sociaux
0% Par un ami
17%
Par un
voisin
Par un 0%
Par aucune inconnu 0%
personne 24%
59%

0%

Source : enquête personnelle du 21 mars au 25 mai 2022

Les harcèlements reçus par les élèves enquêtés du lycée public de Niamakoro sur les
réseaux
sociaux sont paraphrasés dans le tableau et le graphique.

56
Le tableau et le graphique démontrent que les élèves enquêtés sur cette
interrogation, 59%
disent qu’ils n’ont reçu aucun harcèlement venant de quelqu’un, 24% disent avoir
reçu de le
harcèlement venant d’inconnu. Ajouter à cela 17% des élèves enquêtés dans le lycée
public
de Niamakoro dit avoir reçu du harcèlement par des amis sur les réseaux sociaux.

0% des enquêtés au lycée public de Niamakoro n’ont reçus de le harcèlement par un


voisin.

6.2 Analyse qualitative


L’analyse qualitative se centralise sur l’interprétation de nos différents
entretiens que nous
avons eu pendant les diverses étapes de notre terrain. C’est en général des
éclaircissements sur
les entretiens de discussions entre les individus (les enseignants et les
personnels
administratifs) du lycée public de Niamakoro et nous. Ce qui nous a permis donc, à
ramasser
des informations sur les réseaux sociaux et leurs impacts sur les élèves.

Cette analyse qualitative est focalisée sur la compréhension des différentes


perceptions des
enseignants par rapport à l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves.

6.2.1 Perceptions des enseignants par rapport à l’utilisation des réseaux sociaux
Notre enquête a révélé d’énormes informations sur la question des impacts des
réseaux
sociaux dans le lycée public de Niamakoro. Selon les informations reçues de nos
intervenants,
les réseaux sociaux ont une place optimale, et à la fois négative pour ces
utilisateurs.

De ce fait, ces perceptions tourneront autour de la compréhension du degré de


connaissance
des éducateurs sur les réseaux sociaux, les impacts des réseaux sociaux et, les
réseaux sociaux
et les élèves dans le processus d’apprentissage.

6.2.1.1 enseignants et réseaux sociaux


A la question de savoir le degré de connaissance des réseaux sociaux par les
enseignants, dans
nos différents entretiens avec les enseignants, nous avons constaté qu’ils ont tous
la parfaite
connaissance des réseaux. La majorité des différents enseignants interrogés
affirment qu’ils
ont des comptes sur les différentes plateformes indiquées dans notre hypothèse et
en font des
outils de travail. Et ils ne nient absolument pas son impact dans notre société.

Selon cet enseignant :

57
« Les réseaux sociaux, j’en connais et j’en utilise parce qu’ils sont des moyens de
recevoir des
informations, surtout des moyens d’acquérir et de renforcer la connaissance et se
distrait lorsque l’on
n’est pas occupé »30.

Il affirme avoir la connaissance et les utilisent en cas de besoin. Cet enseignant


en sociologie
dégage l’utilité de ces plateformes dans la sphère communicationnelle. Ensuite il
pense qu’ils
sont des supports facilitateurs de la transmission de connaissance, et font
distrait lorsque nous
ne sommes pas au travail.

Un autre enseignant affirme que :

« Oui, je connais bien les réseaux sociaux, je les utilise en plus pour des raisons
personnelles. J’ai
même des comptes, sur Facebook, Google et WhatsApp »31.

Par le constat de ses propos, il est un vrai utilisateur, par son degré de
connaissance des
plateformes. Nous constatons dans ses dits qu’il les utilise pour des raisons
personnelles que
lui seul en sait. Facebook, Google et WhatsApp sont les réseaux sociaux qu’il
utilise.

Malgré l’usage généralisé des réseaux sociaux, il existe encore d’autres franges
personnes qui
ne s’intéressent pas à ses outils. Parmi nos enseignants interrogés, ils existent
d’autres qui les
connaissent, sans nier leur utilité, mais ne les utilisent pas.

Selon cette personne interrogée :

« Ben, je connais peu les réseaux sociaux, C’est le moyen par lequel les gens se
passent les
informations. Moi, je n’ai pas de compte tout simplement j’ai peur de me faire
attaquer par quelqu’un
mal intentionné »32.

Dans ses propos, il clarifie, sans nier qu’ils sont des canaux des
informations. Lui
personnellement n’a aucun compte sur ces réseaux, tout simplement, il évite les
individus mal
intentionné dans son usage.

Selon cet interrogé :

« Oui, je connais bien les réseaux sociaux. Mais malheureusement je ne les utilise
pas par ce que je
n’ai aucun compte. C’est un choix personnel que je garderai pour moi-même »33.

30
D H, enseignant en sociologie au lycée public de Niamakoro, le 25 mars 2022.
31
S D, surveillant au lycée public de Niamakoro et diplômé en master sociologie,
le 21 mars 2022.
32
F K, proviseur du lycée public de Niamakoro, le 21 mars 2022.
33
C S, enseignant en Français au lycée public de Niamakoro, le 17 mai 2022.

58
Dans son discours, il n’ignore pas la connaissance des réseaux sociaux. Selon lui,
ils sont des
outils de communication et de travail, il ne les utilise à plus forte raison
d’avoir des comptes.
Il pense que ce choix du non utilisation de ces réseaux sociaux est purement
personnel. Cet
enseignant n’est pas un amateur des réseaux sociaux.

6.2.1.2 Impacts des réseaux sociaux


Après l’analyse sur le degré de connaissance des éducateurs du lycée public de
Niamakoro sur
les réseaux sociaux. Dans ce point nous avons analysé les impacts des réseaux
sociaux. Pour
mettre en lumière cette problématique, nous avons interviewé des populations sur le
terrain de
recherche.

Les interlocuteurs en grande partie ont avancé qu’ils sont à la fois positifs et
négatifs. Donc,
les réseaux sociaux sont des couteaux à double tranchant, et leurs apports négatifs
et positifs
dépendent de l’utilisateur lui-même.

6.2.1.2.1 Impact des réseaux sociaux dans la communication et l’information

A ce point sur la question de l’impact, tous nos enseignants interrogés ont montré
la place
importante des réseaux sociaux dans le domaine de la communication et de
l’information.
Selon eux, les réseaux sociaux dans la communication et l’information sont les
moyens les
plus rapides et faciles d’informer et de s’informer.

D’après l’un de nos interrogés :

« Les réseaux ont pour mission de faciliter l’information, la communication. Par


exemple, les gens
n’ont pas les mêmes heures de suivre les informations à la télévision, étant donné
qu’avec les réseaux
sociaux les informations circulent à ciel ouvert. Et en réalité ça reste une bonne
chose parce que c’est
le moyen le plus rapide pour se parler. Ça permet à tout le monde de dire ce que
l’on veut dire, tout le
monde n’a pas accès l’assemblée nationale, à la présidence ou même aux journaux
écrits pour
s’exprimer, mais si vous avez votre petit téléphone, vous apprenez ce que vous
voulez apprendre »34.

Nous comprenons dans l’intervention de cet interlocuteur, la place irréfutable des


réseaux
sociaux dans le domaine de la communication, plus précisément dans la diffusion des
informations à travers les différentes plateformes. Des outils plus avancés et plus
rapides dans
la diffusion des informations à travers le monde.

Pour certains enseignants, ils sont des moyens de rapprochement entre amis :

34
Op.cit.
59
« Avec les réseaux sociaux, on en tendance à se rapprocher à des amis, à des
connaissances qui sont
éloignés, donc les réseaux sociaux ont beaucoup contribué à ça »35 .

Un autre interrogé affirme :

« Ils contribuent beaucoup à la communication et la rend moins chère. Pendant la


situation
coronavirus, la société Zoom à faire un essor économique dans la vidéo conférence
grâce aux réseaux
sociaux. On ne peut s’emparer des réseaux sociaux »36.

Les propos de cet enseignant nous démontrent qu’avec l’arrivé de ces outils de
communication contribuent à la communication et la rend moins chère.

Malgré les propos avancés des enseignants de l’impact positif des réseaux sociaux
dans la
communication et l’information, ils ne maquent aussi pas d’impact dans ce domaine.
La
majorité de nos enseignants interrogés ont signalés dans leur allocution que les
réseaux
sociaux sont des couteaux à double tranchant dans la vie des hommes.

Selon cet enseignant :

« Ils contribuent aussi dans la désinformation, d’abords pour que l’on puisse mieux
comprendre ça,
il faut savoir qui donne l’information, d’où vient l’information, à qui est
destinée l’information, alors
ci-ceci ont des agendas, les réseaux ont des agendas. Ils sont des moyens
techniques programmés par
l’homme. Ils contribuent à la diffamation des gens, à écrire et à dire du mal de
l’autre : (par exemple
le sabotage, dénigrement) »37.

Les propos cet interlocuteur nous signalent que les réseaux sociaux n’échappent pas
à des
limites. La façon dont ils sont des outils de diffusion des informations, ils sont
également des
outils de désinformations et diffamation. Nous constatons alors qu’ils ont des
impacts négatifs
dans la vie des hommes.

Un autre interrogé affirme :

« Qu’Ils sont également négatifs lorsque nous recevons aussi des fakenews et des
images indécentes
pour la jeunesse »38.

Lui, il nous parle des fakenews et la publication des images indécentes qui
affectent
directement ou indirectement le comportement des jeunes.
35
K B, enseignant en histoire-géographie au lycée public de Niamakoro, 17 mai 2022
36
F D, archiviste et surveillant au lycée public de Niamakoro, 23 mars 2022
37
Op.cit.
38
Op.cit.

60
Et un autre affirme :

« Ils ne manquent pas de limites, qui inquiètent tant l’humanité, comme des
harcèlements, de cyber
criminalité et autres »39.

Dans le discours de cet enseignant, il fait ressortir un phénomène interdit


juridiquement,
pratiqué sur les réseaux sociaux, qui affectent beaucoup le comportement des
jeunes.

6.2.1.2.2 Impact des réseaux sociaux sur l’éducation des élèves

Le regard de nos enquêtés sur l’impact des réseaux sociaux dans l’éducation sont
divers. En
premier stade des réponses de certains enquêtés sur le sujet, ils pensent que les
réseaux
sociaux ont un impact favorable dans le cursus de l’éducation. Les réseaux sociaux
peuvent
servir comme outils facilitateur de socialisation surtout dans la formation des
élèves.

Selon un enquêté :

« Ce sont des bons outils d’apprentissage. Les réseaux sociaux sont rapide et
facilite l’accès à la
connaissance »40.

Les discours de cet interlocuteur sont à sens unique. Lui, personnellement affirme
qu’ils
peuvent servir de support d’apprentissage à l’école. Et ils sont rapides et rendent
plus
accessible la connaissance.

Selon un autre enseignant :

« J’apprécie tout à fait, les réseaux sociaux comme des supports dans la formation
des élèves, en
réalité ils peuvent servir à titre de document d’exercice et autres pour
l’acquisition de la
connaissance »41.

Dans son discours, il met en lumière que les plateformes de communication servent à
titre
d’outil de recherche dans le processus de formation des élèves.

Pour lui :

« Ça serait avantageux, si l’on les intègre, ils servent d’outils de recherche dans
l’apprentissage des
élève »42 .

39
Op.cit.
40
D H, enseignant en sociologie au lycée public de Niamakoro, 25 mars 2022
41
C Y, enseignant en arabe au lycée public de Niamakoro, 25 mars 2022.
42
S C, enseignant en philosophie au lycée public de Niamakoro, 17 mai 2022

61
Toujours dans la même optique, ses outils de communication servent d’avantage les
élèves
dans processus d’apprentissage.

Par contre d’autres enquêtés ont regard d’impact négatif des réseaux sociaux dans
le domaine
de l’éducation et d’apprentissage des élèves. La plupart pense qu’ils créent de la
paraisse
intellectuelle chez les élèves puis qu’ils n’ont pas l’esprit de pouvoir les
accepter.

Selon cet enquêté :

« Ils impactent notre vie par le fait qu’ils ont tendances à devenir un problème.
Actuellement tout le
monde par l’utilisation de ses outils de travail, d’autres ont tendance à s’oublier
et à oublier des
choses importantes à faire, comme par exemple le fait les élèves d’aujourd’hui
n’apprennent plus
leurs leçons comme les élèves du temps passé »43.

Nous constatons dans son allocution que les réseaux sociaux sont devenus un
véritable
problème dans notre vie. Il prend un exemple sur les élèves d’aujourd’hui qui
n’apprennent
plus leur leçon au profil des réseaux sociaux.

Un autre enquêté affirme :

« Les réseaux sociaux contribuent négativement aujourd’hui dans la formation,


lorsque je passe
devant les différentes classes, ce que je vois dans les téléphones à travers les
fenêtres ne sont pas
convenables, on ne peut pas apprendre avec ça. Et quand vous les demandiez, Ils
refusent de dire ce
qu’ils font avec, et sinon ils savent très bien ce qu’ils font avec »44.

Les propos de cet encadreur sont très directs, pour lui les réseaux sociaux ont une
place
nuisible dans l’encadrement des élèves. L’intervenant pense qu’ils n’ont pas
l’esprit prêt pour
pouvoir les introduire dans le processus de leurs formations parce qu’ils n’ont pas
une valable
raison d’utilisation. A travers les constats et les expériences vécues au sein cet
établissement
par cet éducateur, les réseaux sociaux contribuent négativement dans la formation
des élèves
car les élèves les utilisent à d’autres fins.

6.2.1 .3 Enseignants et formation des élèves par les réseaux sociaux

Là il s’agit des différents discours des enseignants sur la question des réseaux
sociaux et les
élèves du lycée public de Niamakoro dans leur processus d’apprentissage. Les
regards des
enquêtés sont différents. En un premier point de cette partie, d’autres ont des
opinions

43
Op.cit.
44
Op.cit.

62
optimistes sur l’utilisation des réseaux sociaux dans le processus de formation des
élèves.
D’autres interlocuteurs pensent que l’utilisation des réseaux sociaux dans la
formation des
élèves est possible parce qu’ils sont avantageux et salvatrice. Car ils peuvent
servir de
fourniture scolaire.

Selon cet enseignant :

« Ce sont des outils qui peuvent nous aider beaucoup dans la formation des élèves,
souvent c’est des
débitmètres à mon avis qui peuvent servir les élèves parce qu’on ne peut pas tout
donner aux élèves en
classe, ils en ont besoin aussi pour compléter les formations acquises au niveau
des classes. Donc ça
serait une aubaine si les élèves parvenaient à les trouvés et les utilisés
convenablement. Et pour ça, il
ne faudrait pas que les élèves en font des moyens de distraction ou faire de
n’importe quoi avec ses
réseaux sociaux ».45

Les propos de cet interlocuteur des réseaux sociaux dans le processus de formation
des élèves
sont plutôt optimiste que pessimiste. Il pense que l’introduction de ces
plateformes sera
capitale parce que les enseignements en classe ne suffisent plus et il faut
d’autres
enseignements pour compléter les enseignements reçus des classes. De ce fait les
réseaux
sociaux peuvent contribuer dans la formation si les élèves n’en font pas de ça
autre chose.

Selon un autre enseignant :

« Bon, l’introduction des réseaux sociaux dans le processus de formation des


élèves, quant à moi je
pense que c’est quelque chose de bien. Quand nous retournions vingt ans en arrière,
à notre époque il
n’y avait pas ça. Aujourd’hui un bon élève qui est conscient, je dis bien un bon
élève qui conscient de
l’usage de ces réseaux sociaux, utilise de façon convenable. Et ce dernier peut
avoir accès à des
connaissances que l’enseignant n’a pas. Lorsqu’il fait bon usage, il va vers la
connaissance, là moi je
trouve que s’est un élément important »46.

Ce discours rejoint les discours de l’intervenant précédent, cet intervenant pense


que
l’introduction de ces réseaux sociaux dans la formation est salutaire. Dans son
intervention
pour la bonne réussite de l’utilisation de ses outils, il faut que l’élève ait la
conscience de la
fonction véritable de ses applications, pour ensuite les utilisés dans le cadre de
sa formation. Il
pense aussi que la connaissance des réseaux sociaux est un élan vers l’acquisition
de la
connaissance.
45
Op.cit.
46
Op.cit.

63
Selon cet intervenant :

« Les réseaux sociaux peuvent être intégrés, si vraiment on le fait dans un


encadrement, c'est-à-dire, il
faut un suivi régulier des encadreurs lors des formations. Si on laisse les élèves
utilisés ces outils à
ciel ouvert, ça peut provoquer des embuches dans le processus de formation. Vous
voyez, si vous
demandez aux élèves de faire certaines recherches, il y a d’autres qui en profite
pour faire autres
choses qui va à l’encontre de l’objectif demandé et recherché par ses outils »47.

Les allocutions de cet enseignant sont plus ou moins réservées car il pense que
pour pouvoir
allier les réseaux sociaux et les élèves dans le processus de formation, il faut un
mécanisme
d’encadrement. Il ne faut pas le fait dans le laissé aller mais il faut le faire
dans un suivi, un
suivi véritable. Lorsque ce suivi atteint un niveau extrême, cela peut satisfaire
les attentes
recherchées par ses outils.

Un autre affirme :

« Voyez-vous ! Je suis à la fois optimiste et pessimiste par rapport l’utilisation


des réseaux sociaux
dans le processus de formation des élèves. Comprenez que les élèves n’ont pas
l’esprit assez prêt pour
embrasser ces outils de recherche. Ils auront la paraisse de s’approprier.
L’utilisation sera possible si
l’Etat envisage des mécanismes de contrôle, en faisant par exemple le blocage des
applications qui
peuvent nuire le processus de formation des élèves »48.

Les discours de cet intervenant sont focalisés sur les élèves, qui font l’objet de
cette
interrogation. Il relate que les élèves ne sont à mesure d’accepter ses outils,
comme des
supports dans leur processus de formation. Il pense que la notion de paraisse fait
partir de leur
liste de fourniture. Selon lui, ils peuvent être possibles si l’Etat s’assume, en
prenant des
mesures drastiques pour agencer la formation des élèves.

Malgré les réponses données par nos enquêtés qui pensent que les réseaux sociaux
peuvent
servir positivement les élèves dans leur processus d’apprentissage, d’autres
pensent le
contraire. Ils sont optimistes que l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves
joue
négativement sur leur processus de formation.

Selon cet enseignant :

« Les réseaux sociaux contribuent négativement aujourd’hui dans la formation,


lorsque je passe
devant les différentes classes, ce que je vois dans les téléphones à travers les
fenêtres ne sont pas
47
Op.cit.
48
Op.cit.

64
convenables, on ne peut pas apprendre avec ça. Et quand vous le :s demandiez, Ils
refusent de dire ce
qu’ils font avec, et sinon ils savent très bien ce qu’ils font avec »49.

Les propos de cet encadreur sont très directs, pour lui les réseaux sociaux ont une
place
nuisible dans l’encadrement des élèves du lycée public de Niamakoro. L’intervenant
pense
qu’ils n’ont pas l’esprit prêt pour pouvoir les introduire dans le processus de
leurs
formations parce qu’ils n’ont pas une valable raison d’utilisation. A travers les
constats et les
expériences vécues au sein cet établissement par cet éducateur, les réseaux sociaux
contribuent négativement dans la formation des élèves.

Selon un autre enquêté :

« En réalité, les élèves ne sont pas préparés pour pouvoir intégrer les réseaux
sociaux dans le cadre
de la formation, ça cultive chez les élèves la paresse. Au lieu de fourni d’effort,
chercher à alimenter
ses réseaux sociaux pour que d’autres personnes en bénéficient d’eux,
malheureusement, ils utilisent à
d’autres fins. Les élèves n’arrivent pas à faire la part des choses parce qu’ils ne
savent ce qui est bien
et mal pour eux. Sinon ses réseaux sociaux sont des outils de travail, une sorte de
bibliothèque »50.

Les propos de cet intervenant rejoignent à peu près les propos de l’intervenant
précédent, il
affirme également que les élèves en réalité ne sont préparer pour que l’on combine
ses
plateformes et le processus de formation, parce qu’ils ne peuvent distinguer les
points
avantageux et inconvénients qu’ont ses réseaux sociaux. Car ils sont paresseux,
sinon il pense
aussi qu’ils peuvent se servir de ses outils comme des outils de travail, comme une
sorte de
bibliothèque.

49
Op.cit.
50
Op.cit.

65
Synthèse générale du terrain

Notre terrain d’enquête s’est focalisé sur deux catégories d’individus à savoir les
élèves du
lycée public de Niamakoro et leurs éducateurs. Ces éducateurs sont composés des
enseignants
et les personnel administratif. Pour la réalisation du terrain, nous avons combiné
deux
méthodes à savoir la méthode quantitative et la méthode qualitative, appelées
méthode mixte.

En une première partie, nous avons adressé la méthode quantitative aux élèves et en
une
seconde partie, l’autre a été adressée aux éducateurs. Et les résultats obtenus
sont :

Les élèves du lycée public de Niamakoro-Bamako connaissent les réseaux sociaux et


ont tous
des comptes sur certaines plateformes. Cela montre que tous nos enquêtés dans le
lycée
public de Niamakoro-Bamako utilisent des réseaux sociaux.

La fréquence d’utilisation des réseaux sociaux par les élèves enquêtés est entre
autre : la
fréquence moins de 10 minutes est 4%, la fréquence d’ entre 10 et 20 minutes est
40%, la
fréquence d’une heure est 20% et enfin la fréquence de plus d’une heure est 36%.

Facebook, WhatsApp, Google, Youtube et Tik Tok sont les réseaux sociaux utilisés
par les
élèves du lycée public de Niamakoro. 19% de nos élèves enquêtés utilisent Facebook,
quant à
au réseau social WhatsApp, il est utilisé par 25% de nos élèves enquêtés, Google,
ce moteur
de recherche est utilisé par 19% de nos élèves enquêtés, 17% de nos élèves enquêtés
utilisent
Youtube et enfin 14% pour Tik Tok. Il y aussi d’autres réseaux sociaux utilisés par
nos élèves
enquêtés, ils sont estimés à 4%. A la suite de ces résultats, nous constatons que
le réseau
social WhatsApp est le plus utilisé par nos élèves enquêtés dans le lycée public de
Niamakoro-Bamako.

Ils les utilisent pour des raisons particulières et objectives, ses raisons sont :
discuter entre
amis de classe, rechercher des documents, s’informer, publier et regarder des
vidéo-photos.
24% de notre population enquêté utilisent les réseaux sociaux pour des raisons de
discussion
entre de classe, 32% pour des raisons de recherche de documents, 18% de nos élèves
enquêtés s’informent à travers les réseaux sociaux et, pour publier et regarder les
vidéo-
photos à travers les réseaux sociaux, les résultats sont estimés à 26% . L’état de
ses raisons
nous fait comprendre que nos élèves enquêtés sont sans doute conscients de
l’importance de
ces outils dans le monde de l’école, avec cette raison pour la recherche des
documents, la plus
élevée parmi les autres raisons.
66
Nous avions aussi cherché à comprendre l’état d’esprit de nos élèves enquêtés
concernant les
réseaux sociaux et leurs apports dans leurs processus d’apprentissage. De ce fait,
nous avions
la question, quelle appréciation faites-vous des réseaux sociaux dans le cadre de
votre
formation ? 52% de nos enquêtés pense qu’ils sont bien et 32% pensent qu’ils sont
très bien,
4% de nos enquêtés disent qu’ils sont mauvais et 12% disent qu’ils sont très
mauvais. Nous
constatons qu’à travers ses données, la majorité de nos enquêtés ont un sens élevé
des réseaux
sociaux par rapport à leurs introductions dans le processus formation. Et ils
disent qu’ils
utilisent tous les réseaux sociaux qu’après les cours.

Dans leur processus d’apprentissage, ils les utilisent pour d’énormes raisons
cruciales. Ils les
utilisent pour des raisons de préparer des exposés, préparer des devoirs, chercher
des anciens
sujets, faire des travaux de groupe.22, 41% de notre population utilisent pour la
préparation
des exposés, 17,24% en font usage de préparation des devoirs, la quête des anciens
sujets est
estimée à 32,75% et 27,58 de notre population les utilisent pour la raison de faire
des travaux
de groupe.

Nous avions enfin signalé les harcèlements reçus de nos élèves enquêtés pendant
l’utilisation
de ses réseaux sociaux dans notre étude quantitative. 17,24% de nos enquêtés
affirment avoir
recevoir des harcèlements de la part des inconnus, personne n’a signalé des
harcèlements
venants d’un voisin, 24,13% de nos enquêtés pensent avoir recevoir des harcèlements
venant
d’un inconnu et 58,62 disent qu’ils n’ont reçus aucun harcèlement venant d’aucune
personne.

Dans la seconde partie de notre recherche nous avons fait l’analyse des différentes
perceptions
des enseignants par rapport à l’utilisation des réseaux sociaux par les élèves du
lycée public
de Niamakoro. Nous avions cherché à comprendre le degré de connaissance des
éducateurs de
ses plateformes, leurs impacts, leurs introductions dans le processus
d’apprentissage des
élèves.

Selon nos résultats obtenus sur le terrain, les enseignants du lycée public de
Niamakoro sont
tous conscients de ses plateformes. D’autres ont des comptes. Mais dans les
discours de
certains de nos interlocuteurs, utilisation des réseaux sociaux ne sont leurs
affaires. Ils pensent
ne même pas avoir des comptes.

Leurs impacts dans les différentes interventions des enseignants du lycée public de
Niamakoro-Bamako sont à la fois positifs et négative. Ils affirment tous que le
point positif et

67
négatif des réseaux sociaux dépend de l’utilisateur, lorsque l’utilisateur en fait
bon usage, il
obtient un bon résultat mais lorsqu’il fait le contraire, il obtient un résultat
non souhaité.

En somme, il y a des perceptions différentes des enseignants par rapport à


l’introduction des
réseaux sociaux dans le processus d’apprentissage des élèves du lycée public de
Niamakoro-
Bamako. Dans le premier volet certains éducateurs ont montré clairement que ces
élèves ne
sont pas prêts c'est-à-dire qu’ils ont une relation incompatible les réseaux
sociaux. L’autre
volet des différents discours affirment qu’ils peuvent s’en servir de ses réseaux
sociaux dans
le processus d’apprentissage, tout simplement qu’ils savent les manier.

68
CONCLUSION

Au terme de ce travail académique universitaire portant sur l’impact des réseaux


sociaux sur
les élèves du lycée public de Niamakoro-Bamako, nous fais retenir plusieurs
enseignements.
Cette étude a donné lieu à des nouvelles sources de réflexion sur la problématique
des réseaux
sociaux dans la sphère des sciences sociales et humaines.

La méthode adoptée pour la réalisation de travail s’est appuyée sur la combinaison


de la
méthode quantitative et la méthode qualitative d’où la méthode mixte. Ces méthodes
nous ont
permis d’acquérir une meilleure compréhension du phénomène des réseaux sociaux et
ses
impacts sur les élèves du lycée public de Niamakoro.

Afin de bien comprendre l’impact des réseaux sociaux sur notre population à
étudier, nous
avons dû entreprendre une démarche de recherche sur les écrits de nos prédécesseurs
sur ce
thème, qui nous ont servi d’outil en termes d’information. Cette étape de recherche
a
démontré à fond les impacts des réseaux sociaux sur ses utilisateurs.

L’aperçu historique des réseaux sociaux fut aussi une phase de notre travail, il a
permis d’être
informer de l’avènement des réseaux traditionnels jusqu’aux réseaux virtuelles que
nous
utilisions. Et des tableaux sur les différents réseaux sociaux indiqués dans notre
deuxième
hypothèse spécifique, qui ont servi de source d’information sur ses réseaux
sociaux.

La recherche nous a conduits à faire des études de terrain dont l’essentiel des
résultats
constituent la deuxième partie de cette recherche. Sur la base d’une fiche de
questionnaire et
d’un guide d’entretien en rapport avec les questions, objectifs et hypothèses de la
recherche.
La population indexée de l’enquête a réagi sur l’impact des réseaux sociaux. Les
personnes
ciblées étaient fondamentalement composées des élèves du lycée public de Niamakoro-
Bamako et leurs éducateurs. Et pourtant, les résultats obtenus sur le terrain
montrent la
diversité des discours sur l’impact des réseaux sociaux. Nous avons interprété,
présenté nos
différentes analyses a base des tableaux, des graphiques et des discours narratifs.

Du cadre théorique au cadre pratique de ce mémoire, il ressort que les réseaux


sociaux sont
des plateformes connues et universelles, qui impactent quotidiennement dans la vie
de ses
utilisateurs, ils ont des impacts à la fois positive et négative. Le résultat nous
montre que les
réseaux sociaux ont des impacts sur les élèves enquêtés. Pour preuve durant
l’enquête, tous
les élèves enquêtés affirment avoir des comptes sur ces plateformes d’échange, de
commerce,

69
de recherche et autres. Ils les utilisent pour échanger, s’informer, faire des
recherches sur des
documents et publier et regarder des vidéo-photos. Dans les différents discours des
éducateurs, ils pensent également que les réseaux sociaux en vrai sont des outils
que l’homme
d’aujourd’hui ne peut s’en passé mais ils demeurent aussi des plateformes impactant
négativement sur la vie de ses utilisateurs. Mais pour que l’on les introduise dans
la formation
des élèves, il faut le fait dans un cadre bien déterminé.

Enfin nous retenons aujourd’hui que ses outils de communication ont une place
importante
dans la vie de tous les jours de ses utilisateurs, par sa rapidité et sa fiabilité
dans nos tissus
sociaux. Pour la bonne utilisation des réseaux sociaux il faut
des politiques
communicationnelles c'est-à-dire développer des stratégies de sensibilisation des
apports
négatifs et positifs des réseaux sociaux, installer des politique des contrôle des
différents
comptes.

70
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Application vidmate.

Application Youtube.

Application Facebook.

Dictionnaire Robert 2022.

Dictionnaire Larousse.

74
ANNEXES
Annexe 1

Fiche de questionnaires : adressée aux élèves


En vue de l’obtention d’un diplôme de master en sociologie à l’Ecole Normale
Supérieur de
Bamako (ENsup), nous sommes tenus d’élaborer un mémoire portant le thème « impacts
des
réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de Niamakoro Bamako ».De ce fait
nous prions
de bien vouloir nous accorder quelques minutes de votre temps afin de nous répondre
à notre
questionnaire et vous assurant l’anonymat des réponses. Nous vous remercions
d’avance pour
précieuse collaboration à la réalisation de cette étude.
Fiche signalétique :
1. Vous êtes :
o Femme
o Homme
2 .Quelle est votre tranche d’âge :
o Moins de 20 ans
o Entre 20 à 25 ans
o 25 à 30 ans
3. Votre niveau de classe :
o 10ème année
o 11èmeannéé
o 12éméannée
4. Connaissez-vous les réseaux sociaux ?
o Oui
o Non
5. Cochez les réseaux sociaux que vous utilisez:
o Facebook
o Whatsup
o Google
o Youtube
o Tik Tok
o Autre
6 .Par moyenne, vous vous connectez combien de minutes et d’heures par jour ?
o Moins de 10 minutes
o Entre 10 minutes et 20 minutes

VII
o 1 heure
o Plus de 1 heure
7. Vous utilisez les réseaux sociaux pour :
o Discuter entre amis de classe
o Rechercher des documents
o S’informer
o Publier des photos et vidéos
o Regarder des photos et vidéos
8. Que dites-vous de l’utilisation des réseaux sociaux dans votre école ?
o Bien pour les élèves
o Très bien pour les élèves
o Mauvaise pour les élèves
o Très mauvaise pour les élèves
9. A quel moment utilisez-vous les réseaux sociaux en classe ?
o Pendant les cours
o Après les cours
11. Que faites-vous avec les réseaux sociaux dans le cadre de votre apprentissage ?
o Préparer des exposés
o Préparer des devoirs
o Chercher des anciens sujets d’examen
o Faire des travaux de groupe
o Je ne fais rien
12. Vous avez été escroqués (harcelés) une fois sur les réseaux sociaux :
o Par un ami
o Par un voisin
o Par un inconnu
o Par aucune personne

VIII
Annexe 2

Guide d’entretien : adressé aux personnels administratifs du lycée et aux


enseignants du
lycée

Je suis Sidiki KONATE étudiants de l’Ecole Normale Supérieur (ENsup) Bamako. Ma


présence ici s’inscrit dans le cadre d’une recherche sous le thème « Impacts des
réseaux
sociaux sur les élèves du lycée public de Niamakoro Bamako ». Je vous soumets ce
guide
d’entretien afin d’avoir des informations qui m’aideront, dans le cadre de
l’élaboration de
mon mémoire de Master en Sociologie. Assurez-vous que ce guide est anonyme et sans
aucun
risque, votre contribution est appréciable à la réussite de ce travail.

Caractéristiques sociodémographique de l’enquêté

Date de l’entretien : le …………/…………./…………

Nom et prénom :………………………………………

Ville :……………………Quartier :……………………..

Perceptions des éducateurs par rapport à l’utilisation des réseaux sociaux par les
élèves
du lycée public de Niamakoro

1) Connaissez –vous les réseaux sociaux ? Aviez- vous un compte ? Sur lequel ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………

2) Qu’en pensez-vous des ces réseaux sociaux ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………

3) Que dites-vous de leurs utilisations dans la formation des élèves ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………

IX
4) Quels sont les conseils que pouvez-vous donnez aux élèves dans l’utilisation des
réseaux
sociaux dans le processus d’apprentissage ?

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………

X
Annexes 3

Source personnelle : la porte d’entrée du lycée public de Niamakoro (LNIAMA)

Source personnelle : l’établissement administratif de (LNIAMA)

XI
Annexe 4

Table des matières


DEDICACE ..........................................................................
............................................... III

REMERCIEMENTS .....................................................................
...................................... IV

SOMMAIRE ..........................................................................
............................................... V

LISTE DES SIGLES ET


ABREVIATIONS ......................................................................
.. VI

RESUME ............................................................................
............................................... VII

INTRODUCTION ......................................................................
............................................1

1.
Problématique......................................................................
...............................................4

2.1 Questions
spécifiques .......................................................................
.........................6

3. Hypothèse
générale ..........................................................................
...............................6

3.1 Hypothèses
spécifiques .......................................................................
.......................6

4. Objectif
général............................................................................
...................................6

4.1 Objectifs
spécifiques .......................................................................
...........................6

PREMIRE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L’ETUDE ...7

CHAPITRE I : DEMARCHE
METHODOLOGIE..................................................................8

1. Démarche
méthodologique ....................................................................
..........................8

1.1 Recherche
documentaire ......................................................................
......................8
1.2.1
Questionnaire......................................................................
....................................9

1.2.2 Guide
d’entretien .......................................................................
.............................9

1.2.3
Echantillonnage ...................................................................
...................................9

1.2.4 Dépouillement et analyse des données de


terrain ................................................... 10

1.3 Difficultés rencontrés sur le


terrain ...........................................................................
... 10

CHAPITRE II : REVUE CRITIQUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION DES


CONCEPTS ..........................................................................
............................................... 12

2.1 Définitions des


concepts ..........................................................................
.................... 12

2.2 Revue de la
littérature .......................................................................
.......................... 14

XII
CHAPITRE III : GENERALITE SUR LES RESEAUX
SOCIAUX .....................................27

3.1 Histoire des réseaux


sociaux ...........................................................................
............. 27

3.2 Présentation des différents réseaux


sociaux ................................................................. 29

3.2.1
Facebook ..........................................................................
.................................... 30

3.2.2
WhatsApp ..........................................................................
................................... 30

3.2.3
TikTok.............................................................................
..................................... 31

3.2.4
Youtube ...........................................................................
..................................... 32

3.2.5
Google ............................................................................
...................................... 32

CHAPITRE IV : PRESENTATION DU MILIEU


D’ETUDE ............................................... 34

5.1 Présentation de
Niamakoro .........................................................................
................. 34

5.1.2 Etude du milieu


humain ............................................................................
............ 35

5.1.3 Dynamique et cohésion


sociales ..........................................................................
. 37

5.2.2
Historique ........................................................................
..................................... 39

5.3 Structure et fonctionnement du


lycée ...........................................................................
39

5.3.1
Structure .........................................................................
...................................... 39

5.3.2
Fonctionnement ....................................................................
................................ 41

DEUXIEME PARTIE : ANALYSES ET INTERPRETATION DE DONNEES SUR LES


IMPACTS DES RESEAUX
SOCIAUX ...........................................................................
.... 44

CHAPITRE V : ANALYSES ET INTERPRETATION DES DONNEES RECUEILLIS ......45

6.1 Analyse
quantitative ......................................................................
.............................. 45

6.1.1 Analyses des différents variables sur les impacts des réseaux
sociaux. .................. 46

6.1.2 Impacts des réseaux sociaux sur les élèves du lycée public de
Niamakoro. ............ 48

6.2 Analyse
qualitative .......................................................................
...............................57

6.2.1 Perceptions des enseignants par rapport à l’utilisation des réseaux


sociaux ..........57

Synthèse générale du
terrain ...........................................................................
...................... 66

CONCLUSION ........................................................................
............................................ 69

REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES...................................................................
............ 71

XIII
Annexe 5

Liste des tableaux

Tableau 1: comparaison entre le réseau social traditionnel et le réseau social en


ligne

Tableau 2: présentation de Facebook

Tableau 3: présentation de WhatsApp

Tableau 4:Présentation de Tik Tok

Tableau 5 : présentation de Youtube

Tableau 6 : présentation de Google

Tableau 7 liste des différents chefs traditionnels de Niamakoro

Tableau 8 : lieux de culte

Tableau 9: Ratio des écoles publiques du quartier

Tableau 11: liste des établissements secondaires d’enseignement général.

Tableau 13: Etablissements d’enseignement Technique et Professionnel CAP et BT

Tableau 14 : Effectifs de toutes les classes su lycée de Niamakoro

Tableau 15 : taille de la population

Tableau 16: sexe de la population

Tableau 17: âge de la population

Tableau 18 : niveau classe de la population

Tableau 19 : degré de connaissances des réseaux sociaux

Tableau 20: fréquence d’utilisation des réseaux sociaux

XIV
Tableau 21: réseaux sociaux utilisés

Tableau 22 : raisons d’utilisation des réseaux sociaux

Tableau 23 : appréciation des réseaux sociaux

Tableau 24: période d’utilisation des réseaux sociaux

Tableau 25: Raisons d’usage des réseaux sociaux

Tableau 26 : les harcèlements reçus des élèves

XV
Annexe 6
Liste des graphiques

Graphique1: courbe évolutive de la population de Niamakoro de 1976 à 2003.

Graphique 2: sexe de la population

Graphique 3: Age de la population

Graphique 4: niveau d’étude de la population

Graphique 5: degré de connaissance des réseaux sociaux

Graphique 6: fréquence d’utilisation des réseaux sociaux

Graphique 7: les réseaux sociaux utilisés

Graphique 8 : raisons d’utilisation des réseaux sociaux

Graphique 9 : les différentes appréciations des réseaux sociaux

Graphique 10 : période d’utilisation des réseaux sociaux

Graphique 11 : raisons d’usage des réseaux sociaux

Graphique 12 : les harcèlements reçus des élèves sur les réseaux sociaux

XVI

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