Vous êtes sur la page 1sur 45

REPUBLIQUE DU BENIN

***********
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
***********
UNIVERSITE DE PARAKOU
************* PR
INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS ET OBSTETRICAUX OT
*********** OC
ECOLE SUPERIEURE DES SAGES FEMMES D’ETAT DU BENIN OL
Licence 3 E
PROTOCOLE DE RECHERCHE

Accouchement chez les femmes drépanocytaires :


fréquence et complications, cas de l’hôpital de
Réalisé par :
zone de kandi
GOGO SOSSOU Murielle
Directeur de rapport Co-directeur de rapport
Dr SIDI IMOROU
Mme JOSSOU Christiane

ANNEE ACADEMIQUE : 2020-2021


Plan

Introduction
1-Problématique
2- Questions de recherche/Objectifs
2-1- Questions de recherche
2-2- Objectifs
3-Définition de concepts et revue de littérature
4- Cadre et Méthode d’étude
4-1- cadre
4-2- Champ d’étude
4-3- Méthode d’étude
4-4- Variables
4-5- Échantillonnage
4-6- Collecte de données
4-7- Traitement et analyse des données
4-8- Questions d’ordre éthique et déontologique
5- Chronogramme
6- Budget
7 - Liste des références bibliographiques
8 - Fiche d’enquête
Introduction
Le stage est une période au cours de laquelle, l’apprenant (e) concilie et vit ses
connaissances acquises au cours aux réalités pratiques sur le terrain. C’est l’une
des phases capitales de la formation professionnelle, qui est un ensemble adopté
pour l’acquisition et le perfectionnement d’une qualification. Elle consiste, à
enseigner à l’apprenant (e), les connaissances nécessaires à l’exécution de sa
future fonction.
C’est dans cette optique que, l’administration de l’Institut de Formation en Soins
Infirmiers et Obstétricaux (IFSIO) accompagne les cours des stages, afin
d’assurer l’application des cours théoriques et la familiarisation aux méthodes et
techniques en soins infirmiers et obstétricaux à ses apprenants ou l’apprenant
doit identifier un problème de santé prioritaire du lieu de stage.
Ainsi, notre lieu de stage a été l’hôpital de zone de kandi, pour une période de 3
mois allant du fevrier au ..avril 2020. Les objectifs de ce stage étaient d’exécuter
les activités de la maternité à la limite de nos compétences, de mener les
activités de santé publique en communauté et d’élaborer un rapport de fin de
formation.
Lors du déroulement de ce stage, plusieurs problèmes de santé ont été
identifiés. Celui qui a retenu le plus notre attention est : Accouchement chez les
femmes drépanocytaires : fréquence et complications.
La drépanocytose constitue l’une des maladies génétiques autosomiques
récessives qui met en danger la santé des individus. Elle touche principalement
les populations noires subsahariennes [ CITATION Dia18 \l 1036 ].
Dans le monde, des études ont été menées pour évaluer les incidences de la
drépanocytose, leurs fréquences et les complications qui sévissent. En France,
son incidence est de 1/3500 naissances par an contre 1/65 en Afrique noire
[ CITATION Chr06 \l 1036 ]..

En Afrique Sub Saharienne, la prévalence élevée des porteurs de traits


drépanocytaires (AS) en fait un problème de santé publique. Elle varie de 10 à
40% en Afrique équatoriale et de 25 à 30% en République Démocratique du
Congo (RDC) [ CITATION Yve19 \l 1036 ]. Le taux de décès maternel est important
dans cette population, un taux pouvant aller jusqu’à 9 % [4]. Au Mali, environ
12,7% de la population portent un trait drépanocytaire [ CITATION Ngô10 \l 1036 ].
Au Bénin, en 2010 la prévalence de la drépanocytose a été estimée à 4,8%.
La grossesse chez le drépanocytaire est à haut risque maternel et fœtal. Elle est
source de décompensation aigue de la pathologie drépanocytaire d’une part ; et à
l’inverse la drépanocytose influe sur le cours de la grossesse avec un
retentissement fœtal et maternel [ CITATION Ant12 \l 1036 ] . Les complications
maternelles liées à la drépanocytose sont fréquentes et peuvent survenir à tous
les stades de la grossesse avec une prédominance pour le troisième trimestre et
le post partum. On peut citer : les crises anémiques, les crises douloureuses, les
infections urinaires, les infections pulmonaires, la protéinurie, l’hypertension
artérielle, voire le décès maternel. Le taux élevé de césarienne (supérieur à 50%)
dans cette population s’explique par la prévention des complications, et le risque
de survenue de crises vaso-occlusives (CVO) lors du travail d’accouchement.
Ces grossesses à risque doivent bénéficier d’une prise en charge
multidisciplinaire associant anesthésiste, obstétricien et hématologue.
C’est dans cette optique que nous avons initié une étude dont l’objectif est
d’évaluer la fréquence et les complications de l’accouchement chez les femmes
drépanocytaires dans la commune de Kandi en 2020.
I. Présentation des lieux de stage
I-CONNAISSANCE DU MILIEU
I-1 Caractéristiques de la localité
Historique de la commune
Les Baatonus, groupe majoritaire dans la commune de Kandi, sont
originaire de Busa (nord-ouest du Nigeria) et furent installés à Nikki au 15e
siècle. A la suite des querelles et pillages, certains princes quittèrent Nikki pour
créer les autres royaume Bariba du nord Bénin dont Kandi. Les anciens
autochtones sont les Mokolés dont l’installation remonterait avant le 15e siècle.
Ils sont venus d’Oyo (Nigeria) en même temps que les Tchabès et les Dossa qui
eux aussi sont installés au centre du Bénin à partir de Tchaourou. Ce n’est
qu’après l’installation des Mokolés qui n’auraient commencé les premiers
incursions Songhaï sous SONNI Ali en 1470, que daterait l’influence de Kandi
dans le nord Bénin.
Les Baatonus s’étaient installés d’abord à Kassakou puis à Kandi au 18 e siècle.
En effet, il s’agissait au départ d’un chasseur nommé OROU Sourou, qui au
cours d’une randonnée de chasse était arrivé à l’altitude de Kandi où il vit
beaucoup d’éléphants et s’exclama « sinnou ba kan ne » ce qui signifie
étymologiquement « les éléphants sont côte à côte » en Baatonu. D’où le nom
Kan-ne qui devient par la suite Kandi avec l’avènement de la colonisation.
Ensuite les Peulhs originaires du Soudan (Niger et Burkina Fasso) sont venus
dans la région en quête de pâturage. Ces peulhs éleveurs de trouvent sur
l’ensemble du territoire de la commune appelée « Ga » autour des villages.
Enfin les Dendis originaire du nord après avoir traversé le Niger se sont d’abord
installé a Karimama puis Guéné et Kandi. Aujourd’hui à Kandi se côtoient près
d’une dizaine de langues locales et même de nationalités étrangères telles que
les Nigériens, les Nigérians, les Ghanéens, les Burkinabés, les Maliens, les
Camerounais, les Togolais…
Aspect démographique
La population de la commune de Kandi est estimée à 179.290 habitants
(RGPH4) dont 88.998 hommes et 90.292 femmes qui équivalent à 50,36%, avec
une densité de 52 habitants au km2.
Selon INSAE (2002), 51% de la population a moins de 15ans. La population
étant essentiellement agricole, les actifs agricoles sont estimés à 47.006
personnes dont près de 52% sont des femmes. La taille moyenne des ménages
est d’environ 9 personnes.
Aspect géographique
La commune de Kandi s’étend sur une superficie de 3.421km 2, représentant 13%
de l’ensemble du département, et 60% environ sont cultivables. Elle est limitée :
Au nord par la commune de Malanville ;
Au sud par la commune de Gogounou ;
A l’est par la commune de Ségbana ;
A l’ouest par la commune de Banikoara
La commune de Kandi comporte au total 82 villages et quartiers de ville
regroupés en 10 arrondissements dont 7 ruraux et 3 urbaines.
Climat
Le climat est de type soudanien marqué par l’alternance d’une saison pluvieuse
de mai à Octobre et d’une saison sèche de Novembre à Avril. La pluviométrie
moyenne se situe entre 800 et 1300mm de pluie par an. L’humidité relative
atteint 80% pendant les pluies, mais descend jusqu’à 35% pendant la saison
sèche. Le harmattan en saison sèche et la moisson en saison pluvieuse sont les
vents dominants.
Relief
Le relief de la Commune de Kandi est dominé au Nord par des plateaux de grès,
au Sud-Est par des plaines. On note par endroits quelques collines faites de
roches telles que le granite et le quartzite.
Sol
Les sols sont généralement de types ferrugineux tropicaux, très propices à la
culture cotonnière, ce qui situe la commune de Kandi dans la zone agro
écologique du bassin cotonnier du Nord du Bénin.
Hydrographie
Du point de vue hydrographique, la Commune de Kandi est située dans le bassin
du Niger, et est drainée par des cours d’eau permanents et saisonniers. Deux
rivières permanentes, toutes deux affluents du Niger, constituent les plus
importants cours d’eau : l’Alibori à l’Ouest (338km) et le Sota à l’est (250Km).
En amont de cette dernière, il existe des méandres qui donnent naissance à des
chutes dont celle de Kandi.
Végétation
La végétation, en pleine dégradation du fait des actions anthropiques intenses,
est caractérisée par une savane arborée au Sud, une savane herbacée au centre et
un foret clairsemé à l’Est. On y retrouve quelques forets galeries, des forêts
clairs et des forêts classés dont la forêt cynégétique de la Sota qui abrite une
faune riche et variée d’espèces sauvages tels que les éléphants, les buffles, les
céphalophes, les cobes de roseau, les bubales. Le peuplement végétal est
composé des espèces tels que la karité (Butyrospermum paradoxum) le Lingué,
le néré (Parkia biglobosa), le baobab (Adansonia digitata), le fromager.
Aspect socio-économique
L’économie de la Commune de Kandi est basée à plus de 90 sur le secteur
primaire dominé par l’agriculture, suivie de l’élevage puis de la transformation
agro-alimentaire. La chasse et la pêche sont très peu développées.
Agriculture-Elevage-Pêche
L’agriculture est de type extensif. Les principales cultures pratiquées sont : le
coton, le maïs, le sorgho, le riz, le petit mil, l’arachide, le niébé, l’igname et les
cultures maraichères. L’ascendance du coton (seule filière organisée) sur les
autres cultures est bien remarquable tant au point de vue des superficies, des
productions que des actifs agricoles qui s’y adonnent. Mais on note de plus en
plus l’émergence de nouvelles filières agricoles notamment le maïs et le riz.
L’élevage est l’apanage des hommes (bovins, petits ruminants et
volailles), des femmes (petits ruminants de traits). C’est une activité permanente
et principale des peulhs. Elle constitue, en général, une forme d’épargne et de
prestige. Le cheptel de bovins, de petits ruminants et de volaille est estimé à
89.167 têtes de bovins,32.381 têtes d’ovins, 30.897 têtes de caprins, 1.115 têtes
de porcins et 88.130 têtes de volaille recensées (recensement du cheptel animal
de 1999).
L’activité de pêche est encore faible et se limite aux localités riveraines
des principaux cours d’eau que sont l’Alibori et la Sota ; mais elle se pratique de
façon passagère et occasionnelle autour des retenues d’eau. La pratique piscicole
n’est pas du tout développée ou est presque inexistante.
Industrie-Artisanat-Tourisme-Commerce
Le tissu industriel reste embryonnaire avec seulement deux usines d’égrenage de
coton : la SODECO (ex SONAPRA) et la CCB. On rencontre toute fois la petite
industrie dans le domaine du bois et de la panification.
La transformation artisanale des produits agricoles mobilise presque
exclusivement les femmes, soit individuellement, soit en groupement ; elle
concerne la préparation de galette et d’huile d’arachide, de savon, de pain, de
gari, de jus et sirop de fruits, de bière locale à base de sorgho, de gâteaux, de
fromages à base de soja ou de lait de vache, de moutarde, de beurre de karité.
Viennent ensuite les autres activités artisanales telles que le tissage, la vannerie,
la sculpture, la forge, la maçonnerie, la mécanique, la menuiserie, la
cordonnerie, la petite restauration.
La Commune de Kandi dispose de plusieurs atouts touristiques dont les
plus importants sont la zone cynégétique de la djona au nord de la Commune ; le
site des éléphants d’Alfakoara est un lieu privilégié pour une première
découverte du parc W ; la marre des crocodiles à Gambanè, les lézards sacrés de
Sam, les grottes et cascades de Kandi Fô,sont autant d’attraits touristiques. Ces
sites touristiques sont accompagnés par plusieurs infrastructures hôtelières et
d’accueil.
Le commerce occupe surtout les femmes qui font la collecte primaire des
produits vivriers au niveau des marchés à bétail s’animent hebdomadairement
(Mongo, Thuy, Sonsoro, Alfakoara, Pèdè,Bordérou).Par ailleurs, le commerce
des produits manufacturés occupe une frange non négligeable de la population,
essentiellement dans l’informel. Le sous-secteur du transport occupe une place
de choix dans l’économie de la Commune, même s’il reste dominé par
l’informel.
Ethnie-Culture-Religion
A Kandi, l’organisation sociale est composée de plusieurs ethnies dont les plus
importantes sont les Batonu, les Mokolés, les Dendis, les Peulhs, les Boos. On y
rencontre aussi les Yom, les Lokpas, les Djermas, les Otammaris, les Yorubas,
les Fons, les Adjas ainsi que des populations originaires des pays de la sous-
région (Togo, Ghana, Niger, Burkina, Nigéria).
Dans la Commune, 72,5 de la population sont des musulmans, 12,2
sont catholiques, 1,3 sont protestants, 4,6 pratique la religion traditionnelle
et les autres religions occupent le reste (9,4).
Aspect politico-administratif
La commune de Kandi est dirigée par le Conseil Communal qui a à sa tête le
Maire, lequel bénéficie de l’appui et des conseils des services déconcentrés de
l’Etat.
Le tableau suivant renseigne sur l’organisation administrative territoriale de la
commune.
Tableau n°1 : Organisation administrative territoriale de la commune
CADRESTERRITORA NOMBRE
UX S AUTORITES
Commune 01 Maire, conseil communal
Chefs d’arrondissement et conseil
Arrondissements 10 d’arrondissement
Quartiers de ville 17 Chefs quartier et conseil de ville
Villages 65 Chefs de village et conseil de village
I-2Caractéristiques sanitaires de la localité
Présentation de la zone sanitaire Kandi-Gogounou-Ségbana
La Zone Sanitaire Kandi-Gogounou-Ségbana couvre une superficie d’environ
13.031 km².Elle représente 49,54 de la superficie des départements du
Borgou/Alibori et, est la plus vaste Zone Sanitaire du Bénin. Sa densité est de
25,80hts/ km².Elle est constituée de trois communes : Kandi, Gogounou,
Ségbana, et est limitée au nord par la Zone Sanitaire de Malanville-Karimama,
au sud par la zone sanitaire de Bembèrèkè-Sinendé et la zone sanitaire de Nikki-
Kalalé-Pèrèrè, à l’est par la République du Nigéria et à l’ouest par la zone
sanitaire de Banikoara et la zone sanitaire de Kérou-Kouandé-Péhunco dans le
département de l’Atacora.
Elle est composée comme suit :
Commune de Kandi : 3.421 km²
Commune de Gogounou : 4.910 km²
Commune de Ségbana : 4.700 km²
Les infrastructures sanitaires de la zone sont constituées de :
01 Hôpital de zone à Kandi,
33 Centres de Santé publiques
Notre stage a eu lieu à l’hôpital de zone de Kandi, qui constitue l’hôpital de
référence de la zone sanitaire.

Présentation de l’hôpital
L’hôpital de Zone de Kandi est situé dans le troisième arrondissement plus
précisément dans le quartier Sinikoussoubéri.
Historique de l’hôpital
Centre de santé Médical dans les années 1910, son aire de responsabilité
s’étendait de Sinendé au Sud à Dosso (Niger) au Nord en passant par l’Ile de
l’été. Il comprenait la maternité et le dispensaire avec bloc opératoire. En 1975 il
est devenu Centre de Santé du District de Kandi. De 1975à 1998, il a reçu
plusieurs missions médicales chinoises successives composées de divers
spécialistes (Chirurgiens, Gynécologues et autres). Ces missions ont contribué
au rayonnement du centre. Entre 1987 et 1988, la construction d’une nouvelle
maternité et d’un nouveau bloc opératoire a été réalisée avec le concours du
Père ERHEL.
En 1998, ce Centre de Santé de Commune Urbaine est devenu hôpital de la zone
à la faveur de la réorganisation de la pyramide sanitaire du Bénin. Mais
l’insuffisance et la dégradation de ses infrastructures et équipements médico-
techniques ont amené la coopération Bénino-Allemande à procéder à sa
reconstruction. De type pavillonnaire, l’hôpital ainsi reconstruit est constitué de
14 bâtiments et a été inauguré le 14 août 2004.
Les services de l’hôpital
L’Hôpital est dirigé par un Directeur et dispose d’une part de deux services
administratifs à savoir :
Le Service des Affaires Administratives et Economiques (SAAE)
Le Service des Affaires Financières (SAF)
D’autre part des services médico-techniques à savoir :
Les Urgences
La chirurgie
La médecine
Le service de gynécologie et d’obstétrique
L’ophtalmologie
La pédiatrie
La stomatologie
La kinésithérapie
Le laboratoire
La radiologie
Nous avons eu faire notre stage dans le service de la maternité qui se présente
comme suit :
Le hall d’accueil où l’on s’occupe essentiellement de l’examen d’entrée
de la patiente
La salle de garde de la sage-femme
La salle de garde de l’aide-soignante
La salle de dilatation où la mise sous surveillance des parturientes
s’effectue
La salle d’accouchement
Le bureau de la sage-femme
La salle de consultation du gynécologue
L’hospitalisation
La salle de consultation prénatale
La maternité dispose de :
02 Gynécologues
01 Médecin généraliste
05 Sages-femmes d’Etat
04 Aides-soignantes
NB :
La garde est de 24h soit de 08h à 08h
La permanence est de 09h soit de 08h à 17h et s’effectue du Lundi au
Vendredi
Président Conseil
D/HZ de gestion

SA Commissions/Comité
Consultatifs
IG

CSM CSP CSAF CS Ma CSL CSIM CSAAE CSK CSO CSS CSC

Caissier principal C/DGMS C/DIEM C/D Economat CGAP

Agent de Responsable
recouvrement Matériel

Magasinier
CVA AES
Légende :
elation hiérarchique
Relation fonctionnelle
ORGANIGRAMME DE L’HOPITAL DE ZONE DE KANDI
III-DIAGNOSTIC COMMUNAUTAIRE
II.1 Analyse et interprétation des données recueillies
Au cours de notre stage dans le service de maternité de l’hôpital de Zone
de Kandi, nous avons eu l’occasion de rencontrer plusieurs types d’affections,
les unes plus fréquentes que d’autres avec des manifestations variantes d’une
patiente à une autre.
Les pathologies gynécologiques sont moins fréquentes. Mais les pathologies sur
grossesse rencontrées sont en très grand nombre. Nous pouvons citer entre
autres :
Les syndromes vasculo-rénaux
Les anémies
La mort fœtale in utéro
Les avortements
Les infections urinaires
Les crises vaso occlusives
En effet, le taux de fréquentation de la maternité de l’Hôpital de Zone de Kandi
pour les consultations prénatales est très bas, soit environ 20 grossesses suivies
pour 100 accouchements. La plupart des gestantes ne viennent à l’hôpital que
lorsque la maladie est déclenchée. Mais les formes graves de ces pathologies
auraient été prévenues si la gestante bénéficiait très tôt d’un traitement. Nous
signalons également que ces cas graves sont également rencontrés dans les
suites de couches pour des accouchements à domicile.
Les cas de menaces d’avortement ou d’avortement spontanés sont rencontrés
aussi bien chez les gestantes exerçant une profession que chez les ménagères :
ceci s’explique par une mauvaise hygiène de la grossesse, surtout en matière de
repos. En effet la plupart des gestantes ne sont guère informé sur le sujet. Les
consultations prénatales auraient pu prévenir les avortements spontanés et les
accouchements prématurés par une éducation pour la santé.
La pathologie dont le taux est plus élevé soit environ 45 cas est le syndrome
vasculo-rénal pour 100 de pathologie mais aussi 30 cas d’anémie pour 100
pathologies se manifeste le plus souvent dans la population peuhle. Ceci ramène
à la question du suivi de la grossesse car 2 Peuhls suivent leur grossesse, sur 10
accouchées. On pourrait dire que la prévention de l’anémie par supplémentation
en fer et acide folique et l’identification des facteurs favorisant la survenue des
syndromes vaculo-rénauxne peut être effectif. L’alimentation des femmes est
tout aussi déficitaire en fer (elles consomment plus de céréales). Leur
alimentation n’est guère diversifiée.
Pour réduire l’incidence de ce problème, nous proposons des campagnes de
sensibilisation pour leur montrer l’importance de consommer les autres produits
riches en fer qu’ils produisent eux même au lieu de tout consacré à leur
commerce. On leur dirait également l’importance des visites à l’hôpital pour le
suivi de la gestation.
Avec ces démarches, nous pensons pallier ne serait-ce qu’un peu à l’incidence
des diverses pathologies.
II.2 Synthèse des problèmes de santé identifiés dans la localité
Le tableau suivant résume les pathologies les plus fréquentes dans le milieu
Tableau n°2 : Résumé des pathologies les plus fréquentes du le milieu
Pathologie Causes Conséquences Solutions
s
/complications
Anémie : Malnutrition Retard de Alimentations riches et
gestantes Hémorragies croissance intra- équilibrées
et pendant ou après utérine Supplémentation en fer
accouchée les Menace lors des consultations
s accouchements à d’accouchement prénatale et consultation
domiciles prématurée post-natale
Décès maternel Sensibilisation de la
Mort fœtale population sur
l’importance de la
consommation des
produits riches en fer
qu’ils produisent
Prise en charge correcte
du paludisme
Education de la
population sur les signes
de dangers
Menace Paludisme grave Accouchement Diagnostic précoce des
d’accouch Infection prématuré facteurs de risque
ement urinaire et Prématurité d’Accouchement
prématuré génitale Infections Prématuré
e/ menace Mariage précoce néonatales Education pour la santé à
d’avorteme Grossesse non Décès néonatal travers une bonne
désirée ou consultation prénatale
nt
illégitime
Activités
intenses et
travaux pénibles
Mauvais suivi
de la grossesse
Hypertensi Stress Césarienne pour Dépistage précoce des
on Primipare agéé sauvetage facteurs de risque lors de
artérielle Mauvaise maternel la consultation prénatale
alimentation Mort fœtale Prise en charge correcte
Antécédents de la gestante
d’HTA
Infection
urinaire
Hémorragi Prééclampsie/ Anémie Bon suivi du travail
e du post- éclampsie Etat de choc d’accouchement
partum Rupture utérine Hystérectomie Diagnostic précoce et
Accouchement à parfois pour maîtrise de la prise en
domicile ou par sauvetage charge
les matrones maternel Référence à temps
Rétention Décès maternel (bonne organisation de la
placentaire référence)
Accouchement Sensibilisation de la
dystocique population sur
(déchirures) l’importance et les
avantages de
l’accouchement à
l’hôpital

III-ACTIVITES MENEES
Au cours de notre stage à la maternité de l’hôpital de Zone de Kandi, notre
équipe a eu à réaliser plusieurs activités, surtout celles qui cadrent avec nos
objectifs de stage. Il s’agit de :
La consultation prénatale recentrée (CPN-R)
Les accouchements dystociques
La gestion active de la 3ème période de l’accouchement (GATPA)
La prévention de la transmission de la mère a l’enfant (PTME)
La consultation post-natale
La consultation en PF avec pose de Jadelle
L’Aspiration manuelle intra-utérine (AMIU)
Les SONU et SNNU dont les soins au nouveau-né et la réanimation
néonatale
L’application de la ventouse
NB : Nous n’avons pas pu appliquer la poser de DIU
Le tableau ci-dessous résume les activités menées par étudiante au sein de
l’équipe avec leur nombre :
Tableau n°4 : Activités menées par étudiante au sein de l’équipe avec leur
nombre
GOGO
AICHEMI
Activités ADAMBI Hayat SOSSOU
Fridaos
Noms Murielle

Exploration du bassin 64 55 53
Pratique de
l’accouchement 36 37 34
dystocique
Pratique de la GATPA 76 79 62
Soins au nouveau-né 105 101 92
Pratique de la ventouse 01 02 01
Réanimation du
30 27 25
nouveau-né
Pratique de l’AMIU 21 25 22
Retrait Implant 1 3 2
Mener une action
sociocommunautaire
2 2 2
d’aide aux populations de
la zone rurale

Cas clinique 3 3 3

Faire IEC/CCC 10 10 10

NB : Le total des accouchements effectués dans le service durant la période du


01/02au 30/04/2021 est au nombre de 217 dont 107 accouchements dystociques.

Autres activités menées


-Visite des autorités et lieux publics de la ville, nous avons rencontré :
 2e Adjoint au maire, Mr BOUKO yaya
 Le Maire, Mme Zinatou ALAZI OSSENI SAKA
 Le chargé du Programme Alimentaire Mondial
-Sensibilisations aux femmes de la communauté sure :
 la prévention des anémies
 sur l’adoption de la planification familiale
 Importance de la réalisation du bilan pré natale

IV-LES DIFFICULTES RENCONTREES


-Difficultés à atteindre l’objectif de la planification familiale, par étudiantes
pour faute :
 de non adoption massive des implants
 non fréquentation des femmes à l’hôpital de zone pour la planification
familiale
 rupture des implants aux centres de santé de Kandi
V- SUGGESTION
Dans le but d’améliorer la qualité de soins, les suggestions suivantes sont
formulées :
Dans le domaine des infrastructures
Faire un plaidoyer à l’endroit de la direction départementale de la santé de
l’Alibori et en direction du ministère de la santé pour obtenir l’extension de la
salle de dilatation et la construction d’une salle de réveil /soins intensifs pour les
opérés.
Dans le domaine de l’équipement en matériels
Mettre à la disposition de la maternité le matériel nécessaire, fonctionnel
et adéquat tels que :
Un concentrateur d’oxygène ;
Dans le domaine des ressources humaines
Au moins un personnel de chaque équipe doit pouvoir comprendre et
s’exprimer dans la majorité des langues de la région (Dendi, Batoonou, Mokolé,
Bo, Peulh, Bariba)
I. Étude du thème
Justification du thème

La maladie drépanocytaire a connu d’incontestables progrès depuis trente ans,


tant sur le plan fondamental que sur le plan clinique. Elle a été récemment
reconnue comme maladie prioritaire par l’OMS[ CITATION OMS \l 1036 ] . Réputée
maladie orpheline la drépanocytose concerne en France cinq mille malades
environ, dont au moins trois mille enfants [ CITATION Pie08 \l 1036 ]. Étant une
maladie mondiale, elle touche plus les populations d’origine africaine. La
drépanocytose est l’hémoglobinopathie la plus fréquente au monde touchant
près de 5% de la population mondiale. Cette maladie génétique et héréditaire
touche l’hémoglobine et affecte près de 300 000 nouveau-nés dans sa forme
grave chaque année. Elle représente de ce fait un enjeu de santé publique à
l’échelle mondiale pour l’organisation mondiale de la santé (O.M.S) [ CITATION

Ndo12 \l 1036 ]. Dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest, 30 à 40 % de la


population seraient porteurs du gène. En Afrique Sub Saharienne, la prévalence
élevée des porteurs de traits drépanocytaires (AS) en fait un problème de santé
publique. Elle varie de 10 à 40% en Afrique équatoriale et de 25 à 30% en
République Démocratique du Congo (RDC)[ CITATION Yve19 \l 1036 ]. Le taux de
décès maternel est important dans cette population, des taux pouvant aller
jusqu’à 9 %[ CITATION Ant12 \l 1036 ].
La prévalence du trait en Europe est estimée à environ 1/850, en Afrique
centrale et de l’ouest à 15-25 %, dans les DOM d’Amérique à 10-12 % et selon
les régions méditerranéennes entre 1 et 15 %[ CITATION Enc11 \l 1036 ]. La maladie est
complexe, son évolution encore peu prévisible, malgré la meilleure
connaissance des risques et une prévention de mieux en mieux organisée.
Maladie dominée par la douleur et la gravité des complications, elle affecte
souvent une population migrante défavorisée. Le facteur social est toujours à
prendre en compte, pour la prise en charge des patients comme pour
l’organisation des centres de soins[ CITATION Pie08 \l 1036 ].
La grossesse est une situation à haut risque chez les femmes drépanocytaires,
notamment au cours du troisième trimestre de gestation, lors de l'accouchement
et dans le post-partum, en raison de l'hypoxie chronique et des phénomènes
vaso-occlusifs au niveau de la microcirculation materno-foetale. Le risque
concerne la mère, avec une incidence accrue d'hypertension artérielle, de pré
éclampsie, d'infections et de mort maternelle[ CITATION DGK17 \l 1036 ]. Il concerne
également le foetus, avec une incidence élevée de prématurité, de retard de
croissance, de et de mort foetale in utero. De plus, la grossesse aggrave souvent
la maladie drépanocytaire. Elle est source d'avortement spontané soit un taux de
20 à 32% au premier trimestre [ CITATION MED90 \l 1036 ].
Ainsi, elle serait de 40% dans la forme homozygote SS à Abidjan, 19% à
Yaoundé, et 26% à Cotonou [ CITATION Cha16 \l 1036 ]. De même menace
d'accouchement prématuré avec une fréquente variant de 14% à 30% (liée à
l'hyperthermie, l'infection et l'anémie) surtout en cas d'hémoglobinopathies SC-
thalassémiques.
Dans les pays à technologies avancées, c'est l'amélioration de la prise en charge
de la grossesse chez les femmes drépanocytaires qui a permis de réduire
l'incidence des complications maternelles et fœtales. Dans nos pays,
d'importants efforts restent à fournir car les complications maternelles et fœtales
demeurent fréquentes et graves avec des taux de mortalité maternelle dépassant
9% et ceux des nouveau-nés variant entre 12 et 50 % selon les études [ CITATION
DGK17 \l 1036 ]. Le post-partum immédiat est à haut risque pour les femmes dues à
l'hémorragie de la délivrance, la pré-éclampsie – éclampsie, les accidents vaso-
occlusifs. Les infections uro-génitales, notamment les endométrites plus
fréquentes, 12,3% VS 5,1% dans la population générale[ CITATION LAR97 \l 1036 ].
Pour l’éviction de ses complications (souffrance fœtale chronique, syndrome
vasculo-renaux, crise vaso-occlusives aigues, anémies et de dystocies pelviennes
dues aux lésions osseuses du bassin), lors de l’accouchement la césarienne est
indiquée d’urgence[ CITATION Jan06 \l 1036 ].
Notre étude se propose d’étudier les complications liées à l’accouchement chez
les femmes atteintes de la drépanocytose reçues à l’hôpital de Kandi
2-Question de recherche et objectifs
2.1. Question de recherche
Quelles sont les principales complications liées à l’accouchement chez les
patientes atteintes de la drépanocytose ?
Hypothèses de recherche ?
H1 : la césarienne est la voie d'accouchement par excellence adoptée par les
gynécologues chez les gestantes drépanocytaires
H2 : la césarienne peut être d'urgence pour éviter d'autres complications comme
les crises vaso occlusives, les hémorragies, une anémie...
2.2. Objectif
Objectif général
Etudier les complications liées à l’accouchement chez les femmes atteintes de la
drépanocytose reçues à l’hôpital de Kandi.

Objectifs spécifiques :
- Déterminer la fréquence de l’accouchement associée à la drépanocytose
chez les clientes reçues à l’hôpital de Kandi
- Identifier les types de complications pendant l’accouchement et le post
partum immédiat chez ces femmes drépanocytaires reçues à l’hôpital de
Kandi
- Apprécier l’effet de la voie d’accouchement sur la santé de ces femmes
atteintes de la drépanocytose reçues à l’hôpital de Kandi.

3. Définitions et Revue de littérature


3.1. Définition des concepts
Accouchement
Ensemble des phénomènes qui ont pour conséquence la sortie du foetus et de ses
annexes hors des voies génitales maternelles à partir du moment où la grossesse
a atteint le terme théorique de 6mois soit 28SA.
L'accouchement eutocique est un accouchement normal.
La césarienne constituée déjà une complication de l'accouchement eutocique.
Drépanocytose
La drépanocytose constitue l’une des maladies génétiques autosomiques
récessives qui met en danger la santé des individus. Elle touche principalement
les populations noires subsahariennes. L’hémoglobine adulte (dite HbA) est une
molécule normalement constituée de 2 chaînes alpha et de 2 chaînes béta. Dans
la drépanocytose, une mutation au sein d’un codon entraîne le changement d’un
acide aminé en position n°6 de la chaîne béta : acide glutamique (acide aminé
hydrophile) devenant valine (acide aminé hydrophobe). Ceci aboutit à la
formation d’une Hémoglobine dite S (HbS ; S pour sickle : faucille). En
conséquence, la molécule d’hémoglobine acquiert des capacités de
polymérisation en situation d’hypoxie.
Crise vaso occlussive
Falciformation des globules rouges provoquant une douleur intense et nécrose
des tissus touchés
Fréquence
C’est la probabilité de la survenue d'un phénomène
Complication :
Ce sont les conséquences négatives, les retombées que peuvent avoir un fait, une
action posée.

Revue de littérature
 Selon KOMONGUI et al [ CITATION DGK17 \l 1036 ] La drépanocytose est par
sa fréquence la première maladie génétique au plan mondial. Son
association avec la grossesse est une situation à haut risque maternel et
fœtal. Plusieurs auteurs l’ont confirmé. Ses formes majeures (SS et SC)
sont encore plus préoccupantes. Dans son étude qui porte sur 140
gestantes drépanocytaires il constate que l'âge moyen des gestantes était
de 26 ans ± 5. Selon Anta Mbodji [ CITATION Ant12 \l 1036 ] L’âge moyen des
femmes lors de leur grossesse est de 28,9 ans avec une gestité moyenne
est de 2,58, et la parité moyenne est de 1,45. Dans les études de
KOMONGUI et al [ CITATION DGK17 \l 1036 ] Les principales complications
au cours de la grossesse rencontré sont : anémie sévère (42/140 soit 30%),
crises vaso-occlusives (38/140 soit 27,1%), infections (35/140 soit 25%).
Les complications obstétricales ont été dominées par la menace
d'accouchement prématurée (18,6%), le syndrome vasculo-rénal (16,4%),
la mort fœtale in utéro (9,23%), le retard de croissance intra-utérin (7,1%)
avec pour corollaire un nombre élevé d'hospitalisation au cours de la
grossesse pour une durée moyenne de 8 jours (22,1%). Par ailleurs pour
ces femmes l'accouchement a été réalisé par césarienne dans la majorité
des cas 85,0% (108/127). L’étude de Anta Mbodji montre 4 % des
patientes ont besoin d’une transfusion au long cours, c’est-à-dire qu’elles
ont un programme transfusionnel ou d’échanges transfusionnel en dehors
de la grossesse. Moins de 62 % ont au moins eu une transfusion au cours
de leur vie. Les complications rencontré sont crises vaso-occlusives
récurrentes (30%), syndrome thoracique aigu (20%)[ CITATION Ant12 \l 1036 ].
De même 73% des femmes de l’étude ont au moins 2 hospitalisations
durant leur Grossesse et environ 60 % des femmes de l’étude ont
accouchées par césarienne. KOMONGUI et al trouve une morbidité et
une mortalité périnatales avec une détresse néonatale immédiate chez
15,7% des nouveau-nés, 33,8% d'hypotrophie et 11% de mort-nés. Le
taux de décès maternel a été de 5%[ CITATION DGK17 \l 1036 ].

 Les risques des complications maternelles[ CITATION Cla09 \l 1036 ]


Selon la littérature les complications constituent des facteurs de risque pour la
mère et le nouveau-né. La revue nous montre quelques complications
maternelles selon C. Bonkian.
L’anémie sévère qui au cours de la grossesse est souvent marquée par une
hémodilution et une anémie carentielle par inadéquation entre les besoins et les
apports en fer et en folates. Cette anémie gravidique chez les patientes
drépanocytaires aggrave l’anémie déjà préexistante nécessitant souvent le
recours à la transfusion.
Les accidents vaso-occlusifs : La grossesse favorise également la fréquence de
survenue de crises vaso-occlusives.
L’œdème aigu du poumon : Une grossesse normale nécessite un débit
cardiaque augmente et une bonne adaptation du cœur pendant les 9 mois et
surtout lors de l’accouchement. Chez la gestante drépanocytaire on observe une
mauvaise compliance ventriculaire avec des difficultés de remplissage durant la
diastole. Ces anomalies diastoliques peuvent s’aggraver en cas d’effort ou de
tachycardie rendant ainsi la période du per et du post –partum particulièrement à
risque d’œdème aigu du poumon.
L’infection : Le risque d’infection est élevé chez toutes les femmes enceintes,
Les femmes drépanocytaires sont issues d’une population à risque élevé
d’infections urinaires et générales. Ce risque déjà élevé augmente pendant la
grossesse notamment pour les formes infectieuses sévères.
L’hypertension artérielle et la pré-éclampsie : Le taux se situe entre 13% et
30% selon les auteurs contre 5% dans la population générale. Ces complications
sont la conséquence d’une hypoxie placentaire liée à la drépanocytose et
probablement à une mauvaise adaptation du rein maternel drépanocytaire. La
survenue d’une hypertension gravidique ou d’une pré-éclampsie est d’autant
plus fréquente qu’il existe d’autres facteurs de risque tel qu’une néphropathie ou
une hypertension artérielle chronique.
L’accouchement prématuré : Il peut être spontané ou iatrogène. Le risque est
très élevé dans cette population de femmes drépanocytaires avec un taux
rapporte entre 9%et 45%. Plusieurs étiologies peuvent être avancées pour
expliquer ces taux :
- l’infection rencontrée lors de ces grossesses est un facteur reconnu de risque de
prématurité.
- la fréquence des pathologies fœtales (retard de croissance intra-utérin,
hypertension artérielle…) est à l’origine d’induction médicale de la naissance
avant terme.

- Drépanocytaire et grossesse
o Selon A. Habibi et al [ CITATION AHa07 \l 1036 ] La grossesse est une
période à haut risque de survenue de manifestations vaso-
occlusives graves, pouvant mettre en jeu le pronostic vital de la
mère et du fœtus. Les accidents graves surviennent surtout en
période de post-partum, même chez des patientes ayant un
syndrome drépanocytaire dont l’expression clinique était jusque-là
apparemment peu sévère. Toute crise vaso-occlusive survenant
chez une femme enceinte doit donc être considérée comme
potentiellement grave et doit faire discuter la réalisation d’un
échange transfusionnel en urgence pour éviter la survenue de
complication grave telle que : une défaillance multi viscérale, un
syndrome thoracique grave ou une détresse respiratoire. La
survenue d’une crise vaso-occlusive expose également au risque de
perte fœtale. Il est donc indispensable que la grossesse soit suivie
par une équipe médico-obstétricale ayant l’habitude de prendre en
charge cette pathologie. En cas de nécessité d’utilisation des
corticoïdes, il faudra pratiquer un échange transfusionnel préalable
pour éviter les complications vaso-occlusives.
o Selon Robert GIROT et al [ CITATION Rob08 \l 1036 ] La grossesse
chez la femme drépanocytaire s’accompagne d’un risque accru de
complications pour le foetus et la mère[ CITATION Ser04 \l 1036 ]

[ CITATION Smi96 \l 1036 ]. Une prise en charge spécialisée et


coordonnée est indispensable pendant toute la durée de la
grossesse. La survenue de tout événement clinique, même s’il
apparaîtrait banal en dehors du contexte (association
drépanocytose et grossesse) peut être le signe précurseur de
complications plus graves et doit faire discuter la transfusion, qui a
des indications larges chez la femme enceinte drépanocytaire.
Selon Serjeant GR et al, les complications fœtales en rapport avec
les perturbations de la circulation placentaire, peuvent consister
en : fausse couche spontanée (risque évalué dans une étude
prospective jamaïcaine à 36 %, contre 10 %dans une population
témoin) [ CITATION Ser04 \l 1036 ]. Thame et al trouve comme
complication, le retard de croissance intra-utérin, mort fœtale in
utero, petit poids de naissance, prématurité [ CITATION Tha07 \l 1036 ].

Selon les études de ses derniers, les facteurs péjoratifs à l‘origine


de la fréquence élevée d’un faible poids à la naissance surviennent
tardivement dans la grossesse[ CITATION Tha07 \l 1036 ]. Les femmes
avec une drépanocytose homozygote sont exposées au risque de
développer certaines complications : fréquence plus élevée des
CVO et des syndromes thoraciques aigus, pyélonéphrite,
prééclampsie, menace d’accouchement prématuré, placenta
praevia, rupture des membranes, césarienne, maladie
thromboembolique, infection du post-partum [ CITATION Cha80 \l 1036 ]

[ CITATION ACO07 \l 1036 ].


o Selon Anta Mbodji [ CITATION Ant12 \l 1036 ]remarque la prise en
charge des sujets atteints de syndrome drépanocytaire a entraîné
une augmentation de leur espérance de vie et une amélioration de
leur qualité de vie. Elle constate que l’effet de la grossesse sur la
maladie entraine des complications. Selon Labie et al[ CITATION

LAB03 \l 1036 ], La grossesse nécessite une adaptation de l’organisme


maternel par une augmentation du débit cardiaque, une anémie de
dilution et carentielle, l’augmentation de la fréquence des crises
vaso-occlusives et de syndromes thoraciques, augmenterait le
nombre d’infections urinaires. Mais chez les femmes
drépanocytaires, toute ses obligations de la grossesse sont source
de complication.
 Les effets de la drépanocytose sur la grossesse [ CITATION LAB03 \l
1036 ]

Le tout premier risque de la drépanocytose sur la grossesse, c’est celui de la


transmission. Selon Serjeant et al [ CITATION Ser04 \l 1036 ] on retrouverait plus de
fausses couches spontanées chez les femmes drépanocytaires que dans la
population générale dans une étude jamaïcaine le risque est évaluée à 36 %
contre 10 % dans une population témoin , alors que pour Stefanescu il n’y a pas
d’augmentation du nombre de fausses couches spontanées par rapport à la
population générale [ CITATION STE01 \l 1036 ].
Il est décrit un nombre plus important d’accouchement prématurés chez les
femmes atteintes de syndrome drépanocytaire majeur [ CITATION LAB03 \l 1036 ].
Ces accouchements prématurés peuvent être spontanés ou induits, on peut
avancer plusieurs étiologies pour expliquer cette fréquence, tout d’abord cette
pathologie touche majoritairement des populations avec un risque élevé de
prématurité, soit une population de pays en voie de développement mais aussi
une population que l’on retrouve dans les pays développés mais le plus souvent
dans les classes sociales défavorisées.
Selon Lionnet et al les complications chroniques liées à la drépanocytose

comme les néphropathies, l’hypertension artérielle chez ces patientes peut


survenir en cas d’insuffisance rénale[ CITATION LIO09 \l 1036 ], ce qui expliquerait le
sur-risque de survenue chez ces femmes d’hypertension artérielle, de
prééclampsie. De plus il y a une hypoxie du placenta liée à la drépanocytose qui
est une conséquence de l’anémie et des anomalies rhéologiques du
placenta[ CITATION CHA85 \l 1036 ]. Par contre ces pathologies, serait plus élevée chez
les patientes homozygotes S/S que chez les S/C [ CITATION GIR06 \l 1036 ]. Mais
Charaché et al font ressorti que beaucoup de ces femmes sont issues de milieu
précaire, et que la malnutrition pourrait jouer un rôle important dans ce
mécanisme [ CITATION CHA85 \l 1036 ].
Le taux de mort foetale in utero est plus élevée que dans la population générale,
il est entre 1 et 4 % [ CITATION GIR06 \l 1036 ], sans que les causes soient clairement
définies dans les études.
Selon GIROT, R. & DE MONTALEMBERT, M la mort maternelle est la
complication la plus redoutée de toute, elle survient principalement dans le post-
partum. Elle survient surtout lorsque la patiente a présenté des antécédents de
complications drépanocytaires sévères (accident vasculaire cérébral, syndrome
thoracique aigu…) ou une complication de la grossesse ou de l’accouchement.
Cependant un décès peut survenir en l’absence de ces complications.

Dans la continuité de toutes ces complications éventuelles durant la grossesse il


y a bien entendu le risque de césarienne, celui-ci est en effet la conjonction de
plusieurs facteurs de risque : les syndromes vasculo-rénaux, l’hypoxie chronique
de l’unité foeto-placentaire, les crises vaso-occlusives aiguës et les dystocies
pelviennes. Le taux de césarienne s’élève à plus de 50 % chez ces patientes
[ CITATION GIR06 \l 1036 ].
- La période d’accouchement et des suites de couches [ CITATION Ant12 \l

1036 ] : La période de l’accouchement est à haut risque de décompensation


de la pathologie, car elle comprend de nombreuses situations à risque, il y
a d’abord la fatigue maternelle (insomnie, durée du travail, les efforts
expulsifs…), la douleur, le jeûne qui entraîne un état de déshydratation,
l’état d’acidose métabolique lié au travail musculaire utérin et à l’alcalose
respiratoire (hyperventilation), un risque élevé d’infections, et de
césarienne en urgence [ CITATION Ant12 \l 1036 ]. Tous ces facteurs peuvent
conduire à une crise vaso-occlusive voire à un syndrome thoracique aigu
et donc susceptible d’engager le pronostic vital maternel. Selon Anta
Mbodji Le post-partum doit être une période à haut risque nécessitant une
surveillance étroite au moins les premières 48 heures de préférence en
unité de soins intensifs (USI), avec l’instauration d’une surveillance
clinique et biologique. Dans le post-partum le décès maternel peut-être
brutal et inexpliqué. La moindre douleur thoracique devra faire évoquer
un syndrome thoracique aigu ou une pneumopathie et faire pratiquer une
radiographie pulmonaire. Concernant les femmes qui ont une césarienne,
afin de prévenir le syndrome thoracique aigu elles devront pratiquer aussi
une kinésithérapie respiratoire. Cette prise en charge dans le post-partum
comporte également le dépistage néonatal du nouveau-né à J3. Dans les
15 jours suivant la sortie de la maternité les patientes doivent avoir une
consultation avec leur hématologue, pour continuer la surveillance de la
drépanocytose.
Cadre conceptuel :

Facteurs socio-démographiques
Âge Facteur Suivi de la grossesse
et de l’accouchement
Profession
-Voie d’accouchement
Religion
-Antécédents médicaux,
Situation matrimoniale Risque de
complicatio chirurgicaux ;
Gestité
n -Nombre d’hospitalisation
partum
Nombre de CPN réalisés

Complication pré et post


opératoire
Complication maternelle

Caractéristique de la césarienne

4. Cadre et méthode d’étude :


4.1. Cadre d’étude :
La présente étude se déroulera dans la commune de Kandi.
La commune de Kandi s’étend sur une superficie de 3.421km2, représentant 13%
de l’ensemble du département, et 60% environ sont cultivables. Elle est limitée :
Au nord par la commune de Malanville ;
Au sud par la commune de Gogounou ;
A l’est par la commune de Ségbana ;
A l’ouest par la commune de Banikoara
La commune de Kandi comporte au total 82 villages et quartiers de ville
regroupés en 10 arrondissements dont 7 ruraux et 3 urbaines.
La population de la commune de Kandi est estimée à 179.290 habitants
(RGPH4) dont 88.998 hommes et 90.292 femmes qui équivalent à 50,36%, avec
une densité de 52 habitants au km2.
A Kandi, l’organisation sociale est composée de plusieurs ethnies dont les plus
importantes sont les Batonu, les Mokolés, les Dendis, les Peulhs, les Boos. On y
rencontre aussi les Yom, les Lokpas, les Djermas, les Otammaris, les Yorubas,
les Fons, les Adjas ainsi que des populations originaires des pays de la sous-
région (Togo, Ghana, Niger, Burkina, Nigéria). Dans la Commune, 72,5 de la
population sont des musulmans, 12,2 sont catholiques, 1,3 sont protestants,
4,6 pratique la religion traditionnelle et les autres religions occupent le reste
(9,4).

4.2. Champ d’étude


Le service de gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital de zone Kandi constitue
notre champ d’étude
La maternité est constitué de :
Le hall d’accueil où l’on s’occupe essentiellement de l’examen d’entrée
de la patiente
La salle de garde de la sage-femme
La salle de garde de l’aide-soignante
La salle de dilatation où la mise sous surveillance des parturientes
s’effectue
La salle d’accouchement
Le bureau de la sage-femme
La salle de consultation du gynécologue
L’hospitalisation
La salle de consultation prénatale
La maternité dispose de :
02 Gynécologues
08 Sages-femmes d’Etat
04 Aides-soignantes

4.3. Méthode d’étude :


4.3.1. Type d’étude
Il s’agit d’une étude transversale descriptive avec collecte rétrospective des
données.
4.3.2. Période d’étude 
Notre étude se déroule sur les cinq dernières années soit du 1er janvier 2016 au
31 décembre 2020.
4.3.3. Population d’étude :
La population de notre étude sera constituée de l’ensemble des femmes atteintes
de la drépanocytose ayant donné naissance à l’hôpital de Kandi dans la période
allant du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2020
 Critère d’inclusion 
Sera incluse dans notre étude :
- Toute femme drépanocytaire ayant accouché par voie base ou par
césarienne à l’hôpital de Kandi dont les dossiers ont été bien remplis avec
résultat de l’électrophorèse de l’hémoglobine.
- Toute femme drépanocytaire ayant accouché par voie basse ou par
césarienne.
- Toute femme drépanocytaire quelques soit son génotype.

 Critère d’exclusion 
Sera exclue de notre étude, toute femme drépanocytaire dont les renseignements
sur sa situation ne seront pas disponibles ou au complets au sein du service de
gynécologie et d’obstétrique de l’hôpital de Kandi.
 Critère de non inclusion 
Toute femme non atteinte de la drépanocytose.

4.4. Variables :
Les variables étudiées sont :
 Facteurs sociodémographiques
-Date d’accouchement ;
-Age de l’enquêtée ;
-Profession de l’enquêtée ;
-Religion ;
-Situation matrimoniale ;
-Gestité;
-Parité;
-Nombre de CPN réalisés.
 Facteurs de suivi de la grossesse et de l’accouchement
-Voie d’accouchement ;
-Type d’hémoglobine de l’accouchée et de son conjoint ;
-Antécédents médicaux, chirurgicaux ;
-Nombre d’hospitalisation avant et après accouchement ;
 Complications
-Pendant la grossesse;
-Peropératoires;
-Post opératoires.
 Caractéristiques de la césarienne et protocole anesthésique
-Contexte de la césarienne;
-Indications de la césarienne;
-Durée de l’intervention;
-Technique de l’anesthésie.

4.5. Technique d’échantillonnage :


Nous ferons tout d’abord un recensement exhaustif de toutes les femmes
atteintes de la drépanocytose ayant accouché à l’hôpital de Kandi durant la
période (2016 à 2020). Nous allons ensuite sélectionner les dossiers respectant
nos critères d’inclusions.
4.6. Technique et outil de collecte des données :
Le dépouillement sera notre technique de collecte des données. L’outil sera un
guide de dépouillement.

4.7. Traitement et analyse des données :


Les données seront saisies avec le logiciel EPI Info, La confection des tableaux
et graphiques grâce à l’application Microsoft Excel version 2016, et l’analyse
des données avec le logiciel STATA. Nous utiliserons des mesures de fréquence
pour décrire notre échantillon. Le test de Chi-carré (2) non corrigé de Karl
Pearson sera utilisé pour rechercher l’existence de lien entre quelques variables.
Le seuil de signification statistique sera fixé à p< 0,05.
4.8. Considération éthique et administrative

Nous allons soumettre notre terme de recherche au comité d’éthique et de la


recherche de l’Université de Parakou, qui donnera son avis favorable. Nous
allons rédiger une demande d’autorisation d’enquête que nous déposerons à
l’IFSIO. Une autorisation d’enquête nous sera donnée. À l’hôpital de Kandi,
nous allons présenter aux autorités administratives, notre autorisation d’enquête.
Nous signerons un engagement promettant le respect de la confidentialité de
toutes les données collectées. La collecte des données ainsi que leurs saisies
faites par nous-même.
5. Chronogramme

Activités Responsabl Duré Temps (en mois à partir de février 2021)


es e
Févri Mars Avril Mai Juin
er
Revue de littérature

Rédaction du protocole
et des outils de collecte
- Partage et validation
du protocole et des
outils de collecte de
donnée
d’autorisation éthique
Confection de la grille
de dépouillement
Collecte de données
Saisie et contrôle de
qualité des données
Analyse des données
Rédaction du rapport
provisoire
Restitution du rapport
Finalisation du rapport

6. Références

[1] Diallo B , Dicko H , Beye SA , Sogodogo C , Touré MK , Mangané MI, Dembélé AS Sima M , Touré BA , Coulibaly Y ., «Anesthésie pour césarienne
chez les patientes drépanocytaires majeures,» ResearchGate, 2018.
[2] Christophe Denantes, Hanane Chikhaoui, Anesthésie chez un malade porteur d'une drépanocytose., Développement et Santé , 2006.
[3] Yvette Neema UfoyMungu,&, Jean Didier Bosenge Nguma , Gédéon Katenga Bosunga , Roland Marini Djangeing’a , Salomon Batina Agasa,
«Syndrome thoracique aigu chez une gestante AS méconnue: à propos d’un cas,» Pan African Medical Journal, 2019.
[4] Ngô C, Kayem G, Habibi A, Benachi A, Goffinet F, Galactéros F, Haddad B., Pregnancy in sickle cell disease: maternal and fetal outcomes in a
population receiving prophylactic partial exchange transfusions, 2010.
[5] A. Mbodji, Identification des facteurs de risque de complications maternelles et fœtales chez des patientes atteintes de syndrome dr
´epanocytaire majeur : `a propos de 198 cas, 2012.
[6] DG KOMONGUI, MSHS LOKOSSOU, OM OGOUDJOBI, V TOGNIFODE, GC ZINSOU, A LOKOSSOU,RX PERRIN, «PRISE EN CHARGE ET PRONOSTIC DE
LA DREPANOCYTAIRE MAJEURE AU COURS DE LA GRAVIDO-PUERPERALITE AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE L'OUEME-
PLATEAU/BENIN,» Annales de la SOGGO N° 28, Vol. 12, 2017.
[7] C. Bonkian, Drépanocytose et grossesse : revue de 13 observations à la Maternité Régionale, 2009.
[8] A. Habibi, B. Godeau, F. Galacteros, «Critically ill patients with sickle cell disease,» Elsevier Masson, vol. 16, p. 310–317, 2007.
[9] Robert GIROT, Katia STANKOVIC, François LIONNET, New issues in adult sickle sell disease, Paris, 2008.
[10] SerjeantGR., Loy LL.,CrowtherM.,Hambleton IR., ThameM, «Outcome of pregnancy in homozygous sickle cell disease,» Obstet. Gynecol, vol. 103,
pp. 1278-1285, 2004.
[11] Smith JA., Espeland M., Bellevue R., Bonds D., Brown AK., Koshy M., «Pregnancy in sickle cell disease : experience of the Cooperative Study of
Sickle Cell Disease,» Obstet. Gynecol, vol. 87, pp. 199-204, 1996 .
[12] Thame M., Lewis J., Trotman H.,Hambleton I., Serjeant GR, «The mechanism of low birth weight in infants of mothers with homozygous sickle
cell disease,» Pediatrics, vol. 120 , pp. 686-693, 2007.
[13] Charache S., Scott J., Niebyl J., Bibds D, «Management of sickle cell disease in pregnant patients,» Obstet. Gynecol , vol. 55, pp. 407-410, 1980.
[14] A. C. o. Obstetrics, «Hemoglobinopathies in pregnancy,» Obstet. Gynecol., vol. 109, n° %1ACOG Practice Bulletin No. 78, pp. 229-238, 2007.
[15] LABIE, D & ELION, J., Génétique et physiopathologie de la drépanocytose, Paris, 2003.
[16] D. STEFANESCU, Drépanocytose et grossesse.Thèse de doctorat, 2001.
[17] LIONNET, F., STANKOVIC, K., GIROT, R., «Drépanocytose de l’adulte,» EMC hématologie, 2009.
[18] CHARACHE, S., NIEBYL, J. , «Pregnancy and sickle cell disease,» Clinical haematology, vol. 14, pp. 729-746, 1985.
[19] GIROT, R., DE MONTALEMBERT, M, «.Drépanocytose chez l’enfant.,» EMC Pédiatrie, 2006.

7. Questionnaire

Section 1 : Caractéristique sociodémographique de l’enquêtée


QUESTIONS REPONSES CODES SAU

T
Date
Q10
d’accoucheme |__|__||__|__||__|__||__|__|
1
nt :
Q10 Age de |__|__|
2 l’enquêtée ans

Q10 Profession de 1-Ménagère 2-Artisane 3- Fonctionnaire 3-


3 l’enquêtée: Elève/étudiante |__|
4- Commerçante 5- autre
1-Chrétienne 2-Musulmane 3-Endogène 4-
Aucune
Q10
Religion : 5- |__|
4
Autres(préciser)___________________________
___
Q10 Situation 1-Mariée 2-union libre 3-veuve 4-Divorcé
|__|
5 matrimoniale 5-Autres(préciser)________________________
QUESTIONS REPONSES CODES SAU

T
Q10 Parité
|__||__|
6
Q10
Gestité |__||__|
7
Combien de
Q10 |__||__|
CPN
8 __|
réalisées ?

Section 2 : suivi de la grossesse et accouchement


N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT

De quelle manière s’est


Q20 1- Par voie naturelle 2- Par
déroulé |__|
1 césarienne
l’accouchement ?

Q20 Type d’hémoglobine 1- SS 2- SC 3- |__|


N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT
2 Ne sais pas

Q20
Dépistage du conjoint 1- SS 2- SC 3- AA 4-
3 |__|
AS 5-AC 3-Ne sais pas
1-CVO
2-Anémie
3-HTA
Q20 Antécédent Médicaux 4-Cardiopathie
|__|
4 5-Pneumopathie
6-Insuffisance rénale
7- Autre(Précisez)
____________

1-Césarienne
Q20 Antécédents
2-Cholécystectomie |__|
5 Chirurgicaux
3-Aucun

Nombre
Q20
d’hospitalisations avant |__|
6
accouchement
Q20 Nombre
|__|
7 d’hospitalisations après
N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT
accouchement

Section 3 : Complications


N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT
1- Anémie sévère
2-Crises vaso-occlusives
3-Mort foetale
Q30 Pendant la grossesse
4-Pré éclampsie sévère |__|
1
5-Syndrome thoracique aigu
6-Aucune complication
7- Autre(Précisez)____________
1-Vomissements
2-Bradycardie
3-Hypotension
Q30 Per opératoires 4-Hémorragie>500 ml
|__|
2 5-Choc hémorragique
6-Arrêt cardiaque
7-Aucune
8- Autre(Précisez)____________
Q30 Post opératoires 1-Aucune |__|
3 2-Crise vaso-occlusives
N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT
3-Eclampsie
4-Hémolyse
5-Etat de choc hémorragique et
CIVD
6-Syndrome thoracique
7- Autre(Précisez)____________

Section 4 : caractéristiques de la césarienne et protocole anesthésique


N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT
Contexte de la 1- Urgence
Q40
césarienne 2- Programmée |__|
1

Q40 Indications de la 1-Dystocie |__|


2 césarienne 2-Souffrance fœtale aigue
3-Crises vaso-occlusives
4-Retard de croissance in utero
5-Rétinopathie drépanocytaire
6-Rétrécissement Mitral
7-Syndrome thoracique aigu
N° QUESTIONS REPONSES CODES SAUT
8- Autre(Précisez) ____________

Durée de l’intervention 1- <30


(en mn) 2- 30-40
Q40
3- 41-60 |__|
3
4- >60

1-Rachianesthésie
Technique
Q40 2-Anesthésie générale
d’Anesthésie |__|
4 3-Anesthésie péridurale

Vous aimerez peut-être aussi