Vous êtes sur la page 1sur 8

LE

POLYOXYDE
DE
Méthyléne
(POM)
NOM :mohamed el amine
Prénom :menasri
Le polyoxyméthylène (ou polyformaldéhyde ou polyacétal), de sigle POM4, est
un polymère de la famille des polyacétals. Il existe soit sous
forme homopolymère (POMh), soit sous forme copolymère (POMc). Les deux formes
diffèrent peu. Le POM est un matériau semi-cristallin opaque, et sa couleur naturelle
est blanche mais il est souvent coloré. La forme homopolymère présente des
caractéristiques mécaniques légèrement meilleures. La forme copolymère est la seule
qui convienne pour une utilisation continue en contact avec l'eau chaude.
Historiquement, c'est Dupont de Nemours qui commercialisa le premier POM, sous la
dénomination de Delrin en 1959. DuPont utilise traditionnellement le terme « acétal »
comme appellation générique pour ce matériau.

Caractéristiques[
Le POM est utilisé dans les industries automobile et aéronautiques, des sports, du
loisir, de l'électronique, etc.
Grâce à sa structure et une haute cristallinité, le POM offre de très bonnes
caractéristiques physiques :

 résistance élevée à la traction et aux chocs ;


 excellente résistance à la fatigue ;
 très bonne résistance aux agents chimiques ;
 excellente stabilité dimensionnelle ;
 bonnes caractéristiques d'isolation électrique ;
 bonne résistance au fluage ;
 faible coefficient de frottement et très bonne résistance à l'abrasion ;
 large plage de température d'utilisation.
Cependant, un POM ne doit pas être utilisé dans des interventions médicales
nécessitant une implantation définitive dans le corps humain.
Tableau de valeursDureté Rockwell = M80

Propriétés physiques moyennes du POM renforcé ou non

POM POM
Nom (unité) POM
25 % fv5 30 % bv6

Résistance à la rupture par traction (MPa) 70 120 37

Résistance à la rupture par flexion (MPa) 110 165 -

Résistance à la rupture par compression (MPa) 110 140 -

Module d'élasticité par traction (MPa) 3 100 10 500 3 700


Module d'élasticité par flexion (MPa) 2 900 9 000 3 200

Coefficient de Poisson 0,35 ? ?

Allongement à la rupture par flexion (%) 25 4 6

Résistance à l'usure (u/km) 0,75 - -

Température de résistance à la chaleur en continu -40 à


-40 à 135 -
(°C) 115

Température d'utilisation maximale de courte durée


135 150 -
(°C)

Température de fléchissement sous charge (HDT),


115 160 112
charge de 1,85 MPa, ISO 75 DIN 53461 (°C)

Température de fléchissement sous charge, charge


- 164 -
de 0,45 MPa, ISO 75 DIN 53461 (°C)

Coefficient de dilatation thermique (10-6K-1) 80 35 90

Module de fluage (MPa) 1 400 4 500 -

Retrait au moulage L/T (%) 1,4/1,3 1,2/0,4 -

Absorption d'eau à 23 °C à 50 % HR en 24 heures


0,25 0,5 0,15
(%)7

Absorption d'eau CWS (saturation) (%) 0,8 0,8 0,8


Prix approximatif de la matière ($/kg) 1,08 - -

Comportement au contact d'agents chimiques


Le POM est stable à l'eau, aux solutions aqueuses de sels et à la plupart des solvants
organiques usuels (alcools, esters, hydrocarbures aliphatiques et aromatiques), ainsi
qu'aux carburants, aux huiles et aux graisses, aux liquides de freins et aux liquides
réfrigérants. On ne connaît que peu de solvants susceptibles de dissoudre le POM à
température élevée.
Les bases n'attaquent pas le POM, même à haute température. En revanche, le POM
n'est pas stable aux acides organiques et inorganiques et aux oxydants.
S'il est exposé de manière prolongée à la lumièrre solaire, le POM se fragilise mais il
existe des stabilisants anti-UV qui permettent de doubler sa durée de vie aux UV.
Les acétals et les cétals sont une classe de composés comprenant respectivement la
séquence :

 R1CH(OR)2 pour les acétals

 R1,R2C(OR)2 pour les cétals


Cependant, la terminologie IUPAC classe les cétals comme un sous-groupe
d'acétals1 et effectivement, l'ensemble de ces composés que R4 soit un atome
d'hydrogène ou un autre radical est dénommé acétal au XXIe siècle. Les acétals sont
obtenus par addition nucléophile d'un alcool sur un aldéhyde en milieu acide, suivie
d'une élimination d'eau. Les cétals sont obtenus par le même type de réaction
effectuée sur les cétones.
Voici un exemple mettant en jeu l'éthanal et l'éthanol :
En dehors des formes pyranosiques et furanosiques des oses, et d'autres composés
cycliques, les hémiacétals ne sont jamais isolés.

Addition nucléophile d'alcools et de thiols[


Observations expérimentales
La méthode utilisée habituellement consiste à déplacer l'équilibre

en éliminant l'eau qui est un des produits de la réaction. Pour cela, il est fait usage de
l'appareil de Dean Stark.
Le réacteur contient, dans un solvant aprotique apolaire (benzène, toluène), le dérivé
carbonylé, l'alcool (ou le diol, thiol…), un acide soluble dans ce solvant (acide
paratoluènesulfonique). L'eau est extraite par entraînement azéotropique grâce à la
formation d'un mélange ternaire benzène-alcool-eau.
Les résultats varient selon la nature du dérivé carbonylé (aldéhyde ou cétone) et la
nature de l'alcool (monoalcool, diol, thiol, dithiol…)
Voici un tableau récapitulatif :

Cette réaction n'a pas lieu avec les acides et leurs dérivés. On ne peut donc attendre la
formation des orthoesters R - C(O-R')3 à partir des esters par cette méthode.
La synthèse des cétals et acétals peut également être conduite dans des conditions
totalement anhydres par réaction du dérivé carbonylé avec un alcoxytriméthylsilane,
réaction catalysée par le trifluorométhylsulfonate de triméthylsilyle :
Cet exemple est applicable aussi bien à la synthèse des cétals ou de thio(a)cétals. On
constatera que cette réaction d'addition nucléophile ne peut être catalysée que par les
acides, dissociés ou non (catalyse acide généralisée)
Intérêt en synthèse organique
L’intérêt de la formation de ces acétals et cétals consiste en leur stabilité vis-à-vis
des nucléophiles (bases alcalines, organométallique, ions hydrures).
On pourra ainsi protéger un groupement carbonyle, si on doit faire réagir un autre
groupement de la molécule en milieu basique (généralement, les bases provoquent la
formation plus ou moins complète d'un énolate, ce que l’on veut éviter).
Par exemple :

Déprotection du dérivé carbonylé[


Hydrolyse des acétals, des cétals et des thioacétals
Elle ne peut être réalisée qu'en milieu acide. La vitesse de cette réaction dépend de la
nature de l'hétéroatome.
Les acétals et cétals, tels les dioxolane, sont très rapidement hydrolysés à pH=1 et à
température ordinaire.
Par contre les thiocétals (oxathiolanes et dithiolanes par exemple) demanderont des
conditions plus dures (température plus élevée ou temps de réaction plus important)
pour être hydrolysés.
Cependant, la présence dans le milieu réactionnel de réactifs électrophiles qui se
fixent sur le soufre et diminuent la stabilité de la liaison carbone-soufre va faciliter
l'hydrolyse. Ainsi le cation nitrosyle NO+ 2:

Les oxydants, qui sont eux-mêmes des électrophiles, oxydent les acétals soufrés.
Ainsi les 3-oxathiolanes sont-ils partiellement oxydés en S-oxy-3-oxathiolanes par les
oxydants métaboliques.
Déprotection en milieu anhydre[
Les oxathiolanes sont les plus appropriés pour permettre une restitution du dérivé
carbonylé en milieu non aqueux. En effet, le traitement de ces composés par
le zinc dans l'éthanol permet cette opération, grâce à la formation de sulfure de zinc.

Réduction
Les acétals et cétals soufrés (thioacétals et thiocétals) sont réduits de manière
intéressante par l'hydrogène en présence de Nickel de Raney, cette réaction permettant
de passer de manière simple d'un dérivé carbonylé à un alcane :

Utilisation pharmaceutique de ces composés[


De nombreux acétals (lamivudine, emtricitabine…) sont actuellement utilisés en tant
qu'antirétroviraux. Leur hydrolyse facile en milieu légèrement acide et la présence
d'un excès d'électrophiles dans les cellules atteintes contribue certainement à leur
efficacité.

Vous aimerez peut-être aussi