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POLYOXYDE
DE
Méthyléne
(POM)
NOM :mohamed el amine
Prénom :menasri
Le polyoxyméthylène (ou polyformaldéhyde ou polyacétal), de sigle POM4, est
un polymère de la famille des polyacétals. Il existe soit sous
forme homopolymère (POMh), soit sous forme copolymère (POMc). Les deux formes
diffèrent peu. Le POM est un matériau semi-cristallin opaque, et sa couleur naturelle
est blanche mais il est souvent coloré. La forme homopolymère présente des
caractéristiques mécaniques légèrement meilleures. La forme copolymère est la seule
qui convienne pour une utilisation continue en contact avec l'eau chaude.
Historiquement, c'est Dupont de Nemours qui commercialisa le premier POM, sous la
dénomination de Delrin en 1959. DuPont utilise traditionnellement le terme « acétal »
comme appellation générique pour ce matériau.
Caractéristiques[
Le POM est utilisé dans les industries automobile et aéronautiques, des sports, du
loisir, de l'électronique, etc.
Grâce à sa structure et une haute cristallinité, le POM offre de très bonnes
caractéristiques physiques :
POM POM
Nom (unité) POM
25 % fv5 30 % bv6
en éliminant l'eau qui est un des produits de la réaction. Pour cela, il est fait usage de
l'appareil de Dean Stark.
Le réacteur contient, dans un solvant aprotique apolaire (benzène, toluène), le dérivé
carbonylé, l'alcool (ou le diol, thiol…), un acide soluble dans ce solvant (acide
paratoluènesulfonique). L'eau est extraite par entraînement azéotropique grâce à la
formation d'un mélange ternaire benzène-alcool-eau.
Les résultats varient selon la nature du dérivé carbonylé (aldéhyde ou cétone) et la
nature de l'alcool (monoalcool, diol, thiol, dithiol…)
Voici un tableau récapitulatif :
Cette réaction n'a pas lieu avec les acides et leurs dérivés. On ne peut donc attendre la
formation des orthoesters R - C(O-R')3 à partir des esters par cette méthode.
La synthèse des cétals et acétals peut également être conduite dans des conditions
totalement anhydres par réaction du dérivé carbonylé avec un alcoxytriméthylsilane,
réaction catalysée par le trifluorométhylsulfonate de triméthylsilyle :
Cet exemple est applicable aussi bien à la synthèse des cétals ou de thio(a)cétals. On
constatera que cette réaction d'addition nucléophile ne peut être catalysée que par les
acides, dissociés ou non (catalyse acide généralisée)
Intérêt en synthèse organique
L’intérêt de la formation de ces acétals et cétals consiste en leur stabilité vis-à-vis
des nucléophiles (bases alcalines, organométallique, ions hydrures).
On pourra ainsi protéger un groupement carbonyle, si on doit faire réagir un autre
groupement de la molécule en milieu basique (généralement, les bases provoquent la
formation plus ou moins complète d'un énolate, ce que l’on veut éviter).
Par exemple :
Les oxydants, qui sont eux-mêmes des électrophiles, oxydent les acétals soufrés.
Ainsi les 3-oxathiolanes sont-ils partiellement oxydés en S-oxy-3-oxathiolanes par les
oxydants métaboliques.
Déprotection en milieu anhydre[
Les oxathiolanes sont les plus appropriés pour permettre une restitution du dérivé
carbonylé en milieu non aqueux. En effet, le traitement de ces composés par
le zinc dans l'éthanol permet cette opération, grâce à la formation de sulfure de zinc.
Réduction
Les acétals et cétals soufrés (thioacétals et thiocétals) sont réduits de manière
intéressante par l'hydrogène en présence de Nickel de Raney, cette réaction permettant
de passer de manière simple d'un dérivé carbonylé à un alcane :